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#les soulèvements de la terre
kropotkindersurprise · 10 months
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June 21, 2023 - Neonazis in Lyon, France, attacked a demonstration in support of environmentalists who are being persecuted, but were driven off. [video]/[video]
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icariebzh · 6 days
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INFOS SUR SITE
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nando161mando · 9 months
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"The Capitalist-extremist government of France declared the popular habitat defenders "Les Soulèvements de la Terre" (Earth's Uprisings, https://lessoulevementsdelaterre.org/en-eu/blog/nous-sommes-les-soulevements-de-la-terre) to be "dissolved" today.
The group responded with a long statement in French that I haven't seen translated, but here's their final piece of that statement, a picture declaring that "A MOVEMENT CAN NOT BE DISSOLVED".
They don't quit.
But Greta Thunberg made a statement of support in Paris today, saying "This is about the right to protest and it is about the right to defend life" (my back-translation from Swedish news article)."
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“Last summer, anti-drought actions multiplied. This summer, activists will act with even more fearlessness and creativity: cutting off hoarders’ water supplies, putting golf courses out of action, dismantling megabasins, squatting the swimming pools of the ultra-rich and the air-conditioned offices of their insurers, banging saucepans outside pool manufacturers offices, building beaver dams to revive our rivers and their banks. Our inventiveness must have no limits.” This kind of activist communique follows two years of unseasonable drought across France. As of 30 June, 42 of France’s 96 mainland départements (administrative divisions) contain at least one area with water restrictions. 15 of these 42 are officially in crisis, meaning water usage is restricted to priority functions: health, civil security, drinking water and sanitation. It’s no surprise, then, that French climate groups are escalating their tactics in the fight over water. In August last year during water restrictions in Vosges in eastern France, activists drilled holes in jacuzzis at a holiday resort. Over the winter, others sabotaged artificial snow canons at Clusaz, south-eastern France, while others set up a ZAD (autonomous zone) in the area, citing the winter drought as their motivation.  The most contentious of these groups is Les Soulèvements de La Terre, or ‘Earth Uprising’, which is currently waging 100 days of action against “water hoarders” across the country. In response, the French state is cracking down on so-called eco-terrorism – and hard.
[...]
Earth Uprising doesn’t use the word sabotage to describe its militant action. In French jurisprudence, sabotage denotes an attack on infrastructure that’s vital to the “fundamental interests of the nation”, Basile explains. “A cement production site or a megabasin is the opposite – it’s private infrastructure which puts the possibility of a living future on the earth in peril.” Instead, activists prefer the term “disarmament”. Victor Cachard, author of A History of Sabotage, adds that this term is also a reference to the actions of the ecological movement in the US against the industries building weapons for the Vietnam War and later the Gulf War. “There was the idea among ecological activists to join their environmental struggle with their anti-war struggle, as they recognised that war pollutes,” he says.
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contes-de-twicity · 7 months
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Un peu de lore: Twicity (la planète)
Les contes de Twicity, c'est des personnages, une histoire, mais aussi une planète, et un empire.
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Twicity, c'est une planète rocheuse se trouvant dans le même système solaire qu'Alternia, mais avec des caractéristiques climatiques proches de celles de la Terre. Elle regorge de tout un tas de ressources de tous types, et ça, ça pique la curiosité de la Condesce, impératrice d'Alternia. Elle décide donc d'envoyer tout une branche de son armée dessus, afin d'y installer des infrastructures pour exploiter ses richesses.
La colonie s'installe tranquillement, mais un énorme désordre s'annonce: une branche de l'armée, dirigé par un certain général Drabhi Bellan, semble vouloir s'émanciper de l'empire. Des soulèvements apparaissent, un embargo est créé pour empêcher le départ des ressources twicétiennes vers le reste de l'empire, et en un claquement de doigts, Twicity devient chaotique. Sous les ordres de la Condesce, qui ne voit pas l'intérêt de livrer une guerre pour cette planète alors qu'un tas d'astres vide de vie et probablement mieux existent dans le cosmos, le reste des généraux qui lui sont fidèles se retirent, laissant Twicity aux rebelles.
Le désordre est loin d'être fini pour autant, puisque des tensions apparaissent au sein de la rébellion. Une branche, du côté du général Bellan, prône la construction d'un empire Twicétien, et une autre, composée en majorité de sang dorés, veut faire de la planète un état démocratique, dirigé par le peuple. La branche impériale l'emportera haut la main, par l'usage de la force, mais aussi grâce à un argument qu'elle considère de taille: une larve au sang fuschia, cachée par le général Bellan, qu'il proclamera comme futur empereur de Twicity, se proclamant lui dans le même temps régent.
La rébellion éclate donc, donnant naissance à l'empire de Twicity, mais aussi à son pire ennemi: l'autre branche de rebelles, qui se renommera Aurea X-Turie.
Cette scission très importante sculptera le paysage social et politique de la planète, et ce de manière considérable...
Mais ça vous le verrez dans d'autres posts~
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est-ce · 1 month
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le les îles de sens le soulèvement puis le en tâtonnant je traverse la disposition d'une époque la princesse prévue la terre écurée le tour de passe-passe le en bonne contenance le là c'est un fait.
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albad · 10 months
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💡 LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE SUR L’ASSEMBLÉE NATIONALE
«On ne dissout pas un soulèvement». Sur la façade de l'Assemblée Nationale la nuit dernière une projection lumineuse en soutien aux Soulèvements de la Terre par l'artiste Johanie Lemercier. Quelques heures après, le mouvement était officiellement visé par une dissolution.
«Afficher, comme je l’ai fait mardi soir, que la dissolution d��un soulèvement n’est pas possible sur la façade d’un bâtiment qui incarne, désormais, le narcissisme autoritaire d’Emmanuel Macron, renvoie un signal compréhensible par toutes et tous. Aussi, le lieu se prête bien à la projection avec ce pont devant l’édifice. Il m’a fait gagner quelques minutes avant l’arrivée de la police» explique Johanie Lemercie à Politis. Présent à Sainte-Soline, il raconte : «On nous a tiré dessus de manière continue. Des grenades mutilantes sont tombées à côté de moi. J’ai vu des gens partir en civière, avec un œil ou une main en moins. Avec une telle violence, le ministère de l’Intérieur détruit la légitimité du pouvoir politique».
Source : https://www.politis.fr/articles/2023/06/le-gouvernement-tire-a-larme-de-guerre-sur-notre-etat-social/
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nietp · 9 months
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Soulèvements de la terre non dissouts wouuwww première bonne nouvelle en France depuis des mois c pas tous les jours que le conseil d'état prend une décision pas daubée du cul lol!!!!!!! Pussy out pour la république for this one
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claudehenrion · 2 months
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C'est quoi... ''Rien'' ?
Plusieurs d'entre vous, chers amis lecteurs, perturbés par les errances guerrières de l'Elysée, me demandent ''C'est quoi, le macronisme'' ? Vaste sujet, et véritable ''soulèvement de la terre''... si j'ose cette pirouette. Encore faudrait-il être certain qu'existe ce truc qui ne se rencontre que sous les errements plumitifs des ''journalistes'' (vous savez, cette race néfaste de gens qui se trompent sur tout, qui enfourchent tous les poncifs à la mode, répandent tous les bobards inventés par la gauche, accusent ceux disent la vérité d'être des ''complotistes'' et contribuent, par voie de conséquence, à l'état exécrable où se trouvent la France, l'Europe, et le monde)...
J'ai eu énormément de mal à... ne pas réussir à trouver une définition qui corresponde non pas aux idées d'un tel ou d'un autre tel, mais qui ait un sens qui puisse s'appliquer à tous les cas, répondre à toutes les situations, et être opposable en tant que ''théorie'' : la plupart des réponses ne font, en réalité, qu'oblitérer leurs propres fantasmes. Les deux réponses le plus souvent glanées sont des symbole des idées absurdes des temps où la France était dirigée par un mitterrand ou, plus idiot encore, par un hollande... donc : elles ressassent des bobards :
(a)- ''Il a arrêté l'impôt sur la fortune''. Les gens aisés lui en ont été, bien sûr, reconnaissants, mais il l'a remplacé par un ''impôt sur la fortune immobilière'' dont le résultat a été celui qui était prévu et annoncé (ici-même, à de nombreuses reprises, in illo tempore) : le blocage ''XXL'' de tout un secteur énorme de notre économie : le bâtiment, la construction et l'immobilier, qui sont à l'arrêt sans aucune autre raison que : ''l'Etat y a mis ses grosses pattes'' ! On attend des tsunamis de suppressions d'emploi... pendant que (on croit cauchemarder !) Darmanin ouvre tout grands les robinets d'une ''immigration pour métier en tension'' ! Ah ! Les cons !
(b)- ''il connaît ses dossiers '' (sic !), ce qui est faux : il maîtrise une technique qui lui permet de re-phraser ce qui vient d'être dit en le retournant en faveur de son système idéologique et de noyer tout adversaire, qui ne sait plus sur quoi portait sa question : il sait retourner ce qu'on lui dit pour le faire rentrer dans son ''credo''... ce qui n'est pas du tout la même chose. Il suffit de revoir tous ses échanges : son ''savoir'' consiste à ne pas écouter son opposant, mais à lui faire croire qu'il a tort (c'est facile à vérifier : revenez sur tous ses monologues avec les Gilets Jaunes et sur ses ''échanges'' (sic !), ces jours-ci, avec les paysans, au Salon). Quant au coup de la maîtrise des dossiers, on y a eu droit avec tous nos présidents depuis Giscard (sauf avec hollande qui ne savait, en gros, pas grand chose) ...
J'ai donc passé ce week-end à collationner des discours, des apostrophes, des affirmations, des confidences, ce qui mériterait des applaudissements et une standing ovation : Mon Dieu... que nos dirigeants sont donc verbeux et barbants ! Il ressort de cette compilation que le macronisme a une constance... inconstante entre la première mandature et la seconde... Mais ça, on le savait : ce qui est condamné sans appel le lundi (par exemple : les prix-plancher en agriculture) est ''la seule solution, qui résout tout'', comme par magie, le samedi (exemple vérifiable, cette semaine, sur tous les réseaux). Cependant, il existe quelques grands thèmes de base :
(1)- L'Europe (ou plus exactement, ce que certains appellent, contre toute évidence, l'Europe... en arrivant à faire croire que les idées perverses qui sortent du Berlaymont sont ''les seules réponses possibles''... sauf qu'elles sont mortelles !). Ça, c'est l'ADN de notre Président, son catéchisme, son ''doudou'' préféré, et il est prêt à tout sacrifier pour elle –à commencer par notre France, celle des français, qui n'est pas la sienne. C'est d'ailleurs bien parti. Ou plutôt, très mal parti : un seul pas de lui dans le bon sens, et tous les blocages qui paralysent le pays depuis qu'il le dirige disparaissent dans la seconde (NB : sauf les ukrainiens et les turcs qui font semblant par intérêt, qui a envie de faire partie de ce qu'est devenu le monstre bruxellois, distant, normatif, sans foi ni loi ?).
(2)- La mondialisation, qui est liée à l'Europe-pathologie. Devant les énormes vagues d'échecs irrémédiables qu'aucune bonne nouvelle n'est venue alléger (et pour cause : quand quelque chose n'a aucune chance de marcher... ''y a pas de miracle possible''!) on voit poindre actuellement ce que beaucoup espèrent être son chant du cygne... qu'on pourrait alors remplacer par le cocorico plein d'enthousiasme du coq gaulois ! Pour les tenants d'une mondialisation mortelle, il faut promouvoir le poulet ukrainien, le mouton zélandais, le bœuf argentin et les panneaux solaires chinois... et il faut (de toute urgence) assassiner nos paysans, ou les contraindre au suicide, par des normes intenables : de toute manière, ils sont irrémédiablement condamnés à mort par une soi-disant Europe anthropophage. Et nos industries (hors pinard et luxe) auront le même sort funeste.
(3)- L'écologie punitive (qui est une pandémie génocidaire). Ils ont inventé un nom ''porteur'' pour cette entreprise de démolition en règle, et ils osent appeler ''transition''' un amas désordonné de mesures assassines (des hommes, de secteurs entiers, et de toute intelligence !), allant jusqu'à raconter sans en mourir de honte que cet arsenal mortifère serait utile, voire nécessaire ! Et ils disent qu'ils croient, et ils croient, dur comme fer (notre Président en est un exemple limite pathologique) que la décroissance résultante serait un bien ! La seule chose à faire, d'urgence : sortir vite de ce roncier où on s'est laissé entraîner...
(4)- La passion pour les mauvaises analyses du soi-disant ''macronisme'' –dont, en avançant dans la réflexion, il ne reste qu'un ersatz d'idées ramassées-- s'explique aisément : c'est un héritage de sa partie ''à gauche, toute'', très majoritaire en son sein, celle qui s'est toujours trompée sur tout... en réussissant qu'on la dise ''correcte''. Dans ce chapitre des très mauvaises idées, on trouve la trouille, héritée du cauchemar hollandais, qui adapte l'ordre des priorités au pouvoir de nuisance et de destruction des parties concernées. Notre disparition organisée sous un raz-de-marée islamiste n'a pas d'autre raison d'être ! Là encore, un petit pas de côté par rapport à leur ''doxa'' --qui n'est et ne peut être que mortelle en tout et pour tout, pour la France et les français-- suffirait à remettre ''tout ce qui est souhaitable'' à la place de ''ce qui ne saurait l'être en aucun cas''. Question à 1 million de $ : comment peut-on se tromper si lourdement, si souvent ?
(5)- La ''transformation''. Cet autre héritage venu de son aile ''à gauche'' (largement majoritaire, redisons-le) est une croyance née sous Giscard, jamais abandonnée depuis, et reprise par tous ses successeurs et par d'autre chefs d'Etat --les pires, ceux qui se disent ''progressistes--, qui consiste à croire que les gens normaux (qui sont tout de même dans les 80 %, d'après les courbes de Gauss), veulent ''le changement'', alors qu'ils n'aspirent qu'à vivre heureux, sans histoire, et qu'il est maintenant prouvé que ''changer pour changer'' n'a rien à voir avec le progrès et n'est pas un critère de survie dans le monde moderne, tout au contraire (il suffit, pour s'en persuader, de comparer les indices de ''joie de vivre'' en Suisse et dans tous les pays qui ont la ''changeotte''!).
(6)- une haine violente, puérile, incontrôlable, contre le Rassemblement National : de manière inexplicable, ce nouveau critère a foutu en l'air tout le pauvre équilibre décrit plus haut, prenant le pas même sur Poutine : Macron s'est rendu compte que toutes ses foucades périmées, ses dadas d'un autre temps, ses lubies passées de mode et ses analyses démontrées fausses tous les jours, faisaient le lit du RN, et qu'il serait celui qui aura rendu possible ce retournement. Cette révélation historique l'a rendu hystérique, à en perdre tout contrôle de lui-même, de son vocabulaire, de son emploi du temps, de ses priorités et de notre existence en tant que citoyens l'ayant élu (enfin... pas moi !) à la magistrature suprême. Le RN a phagocyté toutes les autres idées, les pas bonnes comme les pires, qui avaient pollué son premier mandat. Toutes n'étaient pas mortelles, mais toutes étaient mauvaises, et on en est donc libérés, un peu... mais pas forcément pour une bonne raison.
(7)- La non-culpabilité. Totalement à court d'arguments, il ne reste plus à nos''chefs'', adolescents prolongés et immatures mais vexés, que des attaques ''ad hominem'' permanentes, d'une pauvreté à en pleurer : tout ce qui va mal en ce moment, c'est la faute ''au'' RN (variantes : ''à Bardella... à Marine le Pen... à l'extrême droite –toujours pas définie !), dans le genre : Nous on travaille, tandis que lui, '' i '' fait rien que de critiquer''. ''Si tout va comme i faut pas, c'est la faute à Bardella, Na !'' (NB : il faut leur dire qu'on préférerait qu'ils arrêtent de nous importuner en nous imposant toutes leurs mauvaises idées dont pratiquement personne ne veut.)... Et depuis 10 jours, il nous impose, hors toute procédure législative, ses idées folles d'un engagement déraisonnable en faveur de l'Ukraine (cf. le pacte d'assistance sur 10 ans, ou, hier, l'intervention de ''troupes au sol''... en attendant pire) qui, dépassant toutes les limites permises, nous met --sans raison-- en position de ''co-belligérant de facto''.
Ce suicide décalé dans le temps était-il vraiment la seule manière de cacher sous le tapis tous ses échecs dans tous les domaines ? La question doit être posée : l'heure est grave : on ne peut pas, ''en même temps'', répéter que Poutine est fou... et lui agiter sans cesse des chiffons rouges sous le nez, en multipliant les déclarations et les provocations insensées, comme notre Président le fait chaque jour, depuis peu, seul dans son délire !
Finalement, il semblerait que la moins mauvaise définition du soi-disant ''macronisme'' puisse être : ''le responsable-en-chef de tous nos malheurs actuels...''. C'est un peu vache ? Je n'ai pas pu trouver mieux, en un week-end. Vos remarques et vos suggestions sont bienvenues...
H-Cl.
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yespat49 · 2 months
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Emmanuel Macron ou le « livre rose du communisme »
Le vent a tourné. Cette semaine, il souffle de l’Est : notre girouette nationale est dans sa phase d’ostalgie [néologisme désignant la nostalgie de l’ancienne Allemagne de l’Est, terme étendu aux autres pays de l’Est ; nostagie du système communiste, NDLR]. De l’interview au quotidien L’Humanité à l’invitation des Soulèvements de la Terre au Salon de l’agriculture en passant par l’éloge de «…
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a-room-of-my-own · 2 months
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Vous voyez comme ces officines s’intéressent aux agriculteurs français ?
La réalité c’est que le seul but des organisations d’extrême-gauche est de phagocyter tous les mouvements sociaux, dans l’objectif de réaliser la fameuse « convergence des luttes ». La réalité, c’est que tout mouvement qui passe sous leur coupe devient une machine à perdre.
Regardez l’écologie, à une époque où elle devrait mobiliser comme jamais, les mouvements LGBT, féministes ou antiracistes. Depuis qu’ils ont été pris en main par l’extrême gauche ils parlent de tout sauf de leur cœur d’activité. Les membres d’origine fuient, la population se détourne mais peu importe!
Malheureusement pour les Soulèvements de la Terre, les agriculteurs sont loin d’être de gauche d’une manière générale et peu enclins à se faire récupérer. Cela dit, tout dépend de l’espace médiatique qu’on alloue à des mouvements qui ne représentent rien sauf quelques urbains qui ont vaguement foiré leur tentative de permaculture.
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icariebzh · 3 months
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Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes. 
Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.
Nous sommes un mouvement, d'habitant·es des villes et des campagnes, d'écologistes et de paysan·nes, installé·es ou en installation. Nous refusons la polarisation que certains essaient de susciter entre ces mondes. Nous avons fait de la défense de la terre et de l'eau notre point d'entrée et d'ancrage. Ce sont les outils de travail des paysans et des milieux nourriciers. Nous nous mobilisons depuis des années contre les grands projets d'artificialisation qui les ravagent, les complexes industriels qui les empoisonnent et les accaparent. Soyons clair·es, le mouvement actuel dans son hétérogénéité même, a été cette fois initié et largement porté par d'autres forces que les notres. Avec des objectifs affichés parfois différents, et d'autres dans lesquels nous nous retrouvons absolument. Quoi qu'il en soit, lorsque que les premiers blocages ont commencé, nous avons, depuis différents comités locaux, rejoint certains barrages et certaines actions. Nous sommes allé·es à la rencontre de paysan.nes et d'agriculteurs.rices mobilisé·es. Nous avons échangé avec nos camarades de différentes organisations paysannes pour comprendre leurs analyses de la situation. Nous nous sommes retrouvé·es nous-mêmes dans la digne colère de celles et ceux qui refusent de se résigner à leur extinction.
    Nous ne pouvons que nous réjouir que la majorité des agriculteurs.rices bloquent le pays aujourd'hui. Qu'ils et elles soient représenté·es par la FNSEA et des patrons de l'agrobusiness dans les instances de négociation avec le gouvernement est consternant, à l'heure où les cadres du syndicat majoritaire sont copieusement sifflé·es sur certains blocages et où ce dernier ne peut plus retenir ses bases. De nombreuses personnes sur les barrages ne sont pas syndiquées et ne se sentent pas représentées par la FNSEA. 
"Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs" - Michel Debatisse, secrétaire général de la FNSEA, 1968
    Fondé après guerre, ce syndicat hégémonique a accompagné le développement du système agro-industriel depuis des décennies, en co-gestion avec l'État. C'est ce système qui met la corde au cou des paysan·nes, qui les exploitent pour nourrir ses profits et qui finalement les poussent à s'endetter pour s'agrandir afin de rester compétitif·ves ou disparaître. En 1968, Michel Debatisse, alors secrétaire général de la FNSEA avant d'en devenir le président, déclarait [1] : "Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs". Mission plus que réussie : le nombre de paysan.nes et de salarié.es agricoles est passé de 6,3 millions en 1946, à 750 000 au dernier recensement de 2020. Tandis que le nombre de tracteurs dans nos campagnes augmentait d'environ 1000%, le nombre de fermes chutait lui de 70% et celui des actifs agricoles de 82% : autrement dit, ce sont plus de 4 actifs sur 5 qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997. Et la lente hémorragie se poursuit aujourd'hui...
    Alors que la taille moyenne d'une exploitation en France en 2020 est de 69 hectares, celle d'Arnaud Rousseau, actuel dirigeant de la FNSEA, ancien courtier et négociant tout droit sorti d'une business school, s'élève à 700 hectares et il est à la tête d'une quinzaine d’entreprises, de holdings et de fermes, président du conseil d'administration du groupe industriel et financier Avril (Isio4, Lesieur, Matines, Puget, etc.), directeur général de Biogaz du Multien, une entreprise de méthanisation, administrateur de Saipol, leader français de la transformation de graines en huile, président du conseil d'administration de Sofiprotéol... 
    Les cadres de la FNSEA tout comme les dirigeants des plus grosses coopératives agricoles - abondamment représentés par la "Fédé" et ses satellites - se gavent [1] : le revenu moyen mensuel des dix personnes les mieux payées en 2020 au sein de la coopérative Eureden est de 11 500 €. 
       Les revenus moyens des agriculteurs brandis sur les plateaux et le mythe de l'unité organique du monde agricole masquent une disparité de revenus effarante et de violentes inégalités socio-économiques qui ne passent plus : les marges des petits producteurs ne cessent de s'éroder tandis que les bénéfices du complexe agro-industriel explosent. 
    Dans le monde, le pourcentage du prix de vente qui revient aux agriculteurs est passé de 40 % en 1910 à 7 % en 1997, selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). De 2001 à 2022, les distributeurs et les entreprises agroalimentaires de la filière lait ont vu leur marge brute s'envoler de respectivement 188% et 64%, alors même que celle des producteurs stagne quand elle n'est pas simplement négative. 
    Une des raisons qui poussent le monde agricole à bloquer les autoroutes, à ouvrir des bouteilles de lait à Carrefour (Epinal-Jeuxey) ou à bloquer les usines Lactalis (Domfront, Saint-Florent-le-Vieil, etc.), à labourer un parking (Clermont-l'Hérault), à bloquer le port de la Rochelle, à vider des camions venus de l'étranger, à asperger de lisier une préfecture (Agen), à retourner un Macdo (Agens), à osrtir c'est que les industriels  intermédiaires de l'amont (fournisseurs, vendeurs d'agroéquipements, semenciers industriels, vendeurs d'intrants et d'aliments) et de l'aval des filières (les coopératives de collecte-distribution comme Lactalis, les industriels de la grande distribution et de l'agroalimentaire comme Leclerc) qui structurent le complexe agroindustriel les dépossèdent des produits de leur travail.
    C'est ce pillage de la valeur ajoutée organisé par les filières qui explique, aujourd'hui, que sans les subventions qui jouent un rôle pervers de béquilles du système (en plus de profiter essentiellement aux plus gros) 50% des exploitant·es auraient un résultat courant avant impôts négatif : en bovins lait, la marge hors subvention qui était de 396€/ha en moyenne entre 1993 et 1997 est devenue négative à la fin des années 2010 (-16€/ha en moyenne), tandis que le nombre de paysans pris en compte par le Réseau d'information comptable agricole dans cette filière passe sur cette période de 134 000 à 74 000 [2]...  
    Les accords de libre échange internationaux (que dénoncent et la Confédération paysanne, et la Coordination rurale) mettent en concurrence les paysanneries du monde entier et ont accéléré ces déprédations économiques. Nous savons bien que, aujourd'hui, lorsque l'on parle de "libéralisation", de "gains de compétivité", de "modernisation" des structures, c'est que des fermes vont disparaître, que la polyculture élevage va régresser (elle ne représente plus que 11% des exploitations actuellement), ne laissant plus qu'un désert vert de monocultures industrielles menées par des exploitant-es à la tête de structures toujours plus endettées de moins en moins maîtres d'un outil de travail et d'un compte en banque qui finit par n'appartenir plus qu'à ses créanciers.
    Le constat est sans appel : moins il y a de paysan·nes, moins ils et elles peuvent gagner leur vie, sauf à agrandir toujours et encore leur surface d'exploitation, en dévorant au passage les voisin·es. Dans ces conditions, 'devenir chef d'entreprise' comme le promet la FNSEA, c'est en réalité se trouver dans la même situation qu'un chauffeur Uber qui s'est endetté jusqu'au cou pour acheter son véhicule alors qu'il dépend d'un donneur d'ordres unique pour réaliser son activité... Ajoutons à cela la brutalité du changement climatique (évènements climatiques extrêmes, sécheresses, incendies, inondations...) et les dérèglements écologiques entraînant dans leur sillage la multiplication de maladies émergentes et autres épizooties, et le métier devient presque impossible, invivable, tant l'instabilité est grande.
    Si nous nous soulevons, c'est en grande partie contre les ravages de ce complexe agro-industriel, avec le vif souvenir des fermes de nos familles que nous avons vu disparaître et la conscience aiguë des abîmes de difficultés que nous rencontrons dans nos propres parcours d'installation. Ce sont ces industries et les méga-sociétés cumulardes qui les accompagnent, avalant les terres et les fermes autour d'elles, accélérant le devenir firme de la production agricole, et qui ainsi tuent à bas bruit le monde paysan. Ce sont ces industries que nous ciblons dans nos actions depuis le début de notre mouvement - et non la classe paysanne. 
    Si nous clamons que la liquidation sociale et économique de la paysannerie et la destruction des milieux de vie sont étroitement corrélées - les fermes disparaissant au même rythme que les oiseaux des champs et le complexe agro-industriel resserrant son emprise tandis que le réchauffement climatique s'accélère - nous ne sommes pas dupes des effet délétères d'une certaine écologie industrielle, gestionnaire et technocratique. La gestion par les normes environnementales-sanitaires de l'agriculture est à ce titre absolument ambigüe. À défaut de réellement protéger la santé des populations et des milieux de vie, elle a, derrière de belles intentions, surtout constitué un nouveau vecteur d'industrialisation des exploitations. Les investissements colossaux exigés par les mises aux normes depuis des années ont accéléré, partout, la concentration des structures, leur bureaucratisation sous contrôles permanents et la perte du sens du métier.
    Nous refusons de séparer la question écologique de la question sociale, ou d'en faire une affaire de consom'acteurs citoyens responsables, de changement de pratiques individuelles ou de "transitions personnelles" : il est impossible de réclamer d'un éleveur piégé dans une filière hyperintégré qu'il bifurque et sorte d'un mode de production industriel, comme il est honteux d'exiger que des millions de personnes qui dépendent structurellement de l'aide alimentaire se mettent à "consommer bio et local". Pas plus que nous ne voulons réduire la nécessaire écologisation du travail de la terre à une question de "réglementations" ou de "jeu de normes" : le salut ne viendra pas en renforçant l'emprise des bureaucraties sur les pratiques paysannes. Aucun changement structurel n'adviendra tant que nous ne déserrerons pas l'étau des contraintes économiques et technocratiques qui pèsent sur nos vies : et nous ne pourrons nous en libérer que par la lutte. 
    Si nous n'avons pas de leçons à donner aux agriculteur·rices ni de fausses promesses à leur adresser, l'expérience de nos combats aux côtés des paysan·nes - que ce soit contre des grands projets inutiles et imposés, contre les méga-bassines, ou pour se réapproprier les fruits de l'accaparement des terres - nous a offert quelques certitudes, qui guident nos paris stratégiques. 
    L'écologie sera paysanne et populaire ou ne sera pas. La paysannerie disparaîtra en même temps que la sécurité alimentaire des populations et nos dernières marges d'autonomie face aux complexes industriels si ne se lève pas un vaste mouvement social de reprise des terres face à leur accaparement et leur destruction. Si nous ne faisons pas sauter les verrous (traités de libre-échange, dérégulation des prix, emprise monopolistique de l'agro-alimentaire et des hypermarchés sur la consommation des ménages) qui scellent l'emprise du marché sur nos vies et l'agriculture. Si n'est pas bloquée la fuite en avant techno-solutionniste (le tryptique biotechnologies génétiques - robotisation - numérisation). Si ne sont pas neutralisés les méga-projets clés de la restructuration du modèle agro-industriel. Si nous ne trouvons pas les leviers adéquats de socialisation de l'alimentation qui permettent de sécuriser les revenus des producteurs et de garantir le droit universel à l'alimentation.
    Nous croyons aussi à la fécondité et à la puissance des alliances impromptues. A l'heure où la FNSEA cherche à reprendre la main sur le mouvement - notamment en chassant de certains des points de blocage qu'elle contrôle tout ce qui ne ressemble pas à un agriculteur "syndiqué fédé" - nous croyons que le basculement peut venir de la rencontre entre les agriculteur·ices mobilisé·es et les autres franges du mouvement social et écologique qui se sont élevées ces dernières années contre les politiques économiques prédatrices du gouvernement. Le "corporatisme" a toujours fait le lit de l'impuissance paysanne. Comme la séparation d'avec les moyens de subsistance agricoles a souvent scellé la défaite des travailleur-ses.
Peut-être est-il temps de faire céder quelques murs. En continuant à renforcer certains points de blocage. En allant à la rencontre du mouvement pour celles et ceux qui n'y ont pas encore mis les pieds. En poursuivant ces prochains mois les combats communs entre habitant·es des territoires et travailleur·euses de la terre.
Les Soulèvements de la Terre  - le 30 janvier 2024  source
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nando161mando · 9 months
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"The habitat-defense movement "Les Soulèvements de la Terre" (Earth's Uprisings) could indeed not be dissolved ruled the Supreme Administrative Court (Conseil d'État) of France, halting the Capitalism-extremist Macron-government's dissolution decree and the matter is to be reevaluated on its merits probably sometime during autumn.
The decision https://www.conseil-etat.fr/content/download/190511/document/Communiqu%C3%A9%20de%20presse%20-%20Les%20Soul%C3%A8vements%20de%20la%20Terre%20-%20web.pdf in French.
I did not find reporting about the suspension of dissolution in English, whilst many major news-media reported in English on the dissolution decree being issued.
Meanwhile, since the dictatorial Macron and gang made their decree, using a law not intended for that purpose, the world has set record after record in climate extinction acceleration,
but when the King prefers pals' profits to people's existence, reality does not matter in their palaces.
Depicted is the movement's spokesperson Basile Dutertre."
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tournevole · 10 months
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Les Soulèvements de la terre. Soutien aux camarades de zaclay et les amis
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presentslointains · 3 months
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Le zébu de Madgascar
Le zébu, un emblème national de Madagascar
Vanille, cacao, miel, plurielle de plantes endémiques… Madagascar est une terre qui éveille curiosité et émerveillement perpétuel par la richesse de ses ressources. Si l’île est connue pour la variété de sa flore, sa faune également ne vous laissera pas indifférent, avec autre symbole de richesses : le zébu. Il n’est pas qu’un simple animal, mais le symbole d’une culture millénaire, d’une histoire mouvementée et d’un savoir-faire exceptionnel.
L’histoire du zébu malgache
Introduit à Madagascar il y a près de 2 000 ans, probablement par les premiers migrants colonisateurs de l’île venant de l’Indonésie et de l’Afrique de l’Est, le zébu (ou omby en langue locale) est originaire de la péninsule indienne où il a été domestiqué il y a environ 8 000 ans. Il s’est adapté au climat tropical et aux conditions difficiles de la région, et a joué un rôle essentiel dans la survie et le développement des populations locales. C’est ainsi qu’il est devenu un animal sacré et un signe de richesse. Il a accompagné les migrations et les conquêtes des différents royaumes Malgaches qui en ont fait un animal sacré et un signe de richesse. Cette place importante au sein de la communauté lui a valu des intérêts calculés des puissances étrangères comme le Portugal, l’Angleterre ou la France pour l’exploitation de ses ressources ou son assimilation à leur religion pour la conversion plus facile des malgaches. Son implication dans les conflits humains ne s’arrête pas là, car il a aussi été au centre de la guerre des Menalamba opposant les royaumes du centre aux colons français au XIXe siècle et temoin de la résistance et de l’indépendance du pays, comme lors du soulèvement de 1947, où les rebelles utilisèrent des cornes de zébu comme armes. Aujourd’hui encore, il représente un symbole fort dans la vie des Malgaches qui lui vouent un respect et une admiration sans égal.
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https://presentslointains-madagascar.com/pages/coffrets-cadeaux-zebu-pour-entreprises-et-particuliers
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mali-umkin · 6 months
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Je n'avais même pas vu que la dissolution des Soulèvements de la Terre a été annulée par le Conseil D'État ! Une merveilleuse et réconfortante nouvelle 🇨🇵
La dissolution du groupe antifasciste Lyon et environs, de L’Alvarium et de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie est en revanche maintenue.
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