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#mariano tomatis
queerographies · 1 year
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[La veggente indecorosa di Lourdes][Mariano Tomatis]
C’è una Lourdes che non conosciamo, che è stata cancellata dalla storia. Una Lourdes inaspettata e impossibile che ci parla delle lotte transfemministe, delle lotte per la terra, del No Tav e della figura femminile occidentale.
C’è una Lourdes che non conosciamo, che è stata cancellata dalla storia. Una Lourdes inaspettata e impossibile che ci parla delle lotte transfemministe, delle lotte per la terra, del No Tav e della figura femminile occidentale. Basta guardare oltre i pellegrinaggi continui e costanti e non farsi abbagliare dalle due donne che a Lourdes mettono in ombra ogni altra cosa: la Vergine Maria e la sua…
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a-tarassia · 2 years
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E comunque, io ci sono, ma leggo troppo, passo tempo su tiktok, faccio sport, vedo amici, molti amici, troppi amici, ho ricominciato la stagione film e anche serie tv e sto cercando di elaborare una strategia per sopravvivere al quest’inverno di bollette bollenti, però visto che sono buona, oltre all’info sul Fediverso, vi giro altre chicche:
- ho finito Brooklyn 99 e l’ultima stagione m’è sembrata un po’ più didascalica delle altre e anche meno avvincente, però era di chiusura quindi forse è anche normale, quello che mi ha colpito è che trattandosi di una serie sulle guardie (polizia nypd) ed essendo stata, proprio l’ultima stagione, girata nel periodo blm sono stati capaci di mettere in discussione il corpo di polizia americano e mettendo in rilievo come e quanto sia tutelato e le conseguenze di abusi e repressione, trattando l’argomento insistentemente durante le puntate fino addirittura a condannarlo con una finale chiamato, ma significativo.
- Ho iniziato la terza stagione di Atlanta, una delle migliore serie tv di sempre, la prima puntata della terza stagione è un insegnamento di vita
- Ho visto X: a sexy horror story, ho visto Elvis, ho visto il documentario sull’infinito e sto vedendo Wanna, niente di tutto ciò lo trovo degno di nota, il docu sull’infinito solo se davvero non avete mai approcciato con il tema da nessuno dei suoi mille punti di vista, può essere un ottimo inizio se volete partire da qualche parte, nel caso posso anche consigliarvi dei libri, Next one: Crimes of the future
- Ho letto Fun Home, è un fumetto, consigliatissimo
- Domani inizio un corso di Russo, perchè? Boh
- Sono segnata su troppe newsletter al punto che non ci sto dietro, ma almeno so di cosa parliamo quando parliamo di Dall-E o Midjourney, informatevi, giusto per capire dove tira il vento, ne sta scrivendo molto LRNZ e anche Francesco D’Isa
- Sull’ebook da leggere ho: Flatlandia, Survival fo the Richest, A history of Pi
- Anteprima scaricate per capire: Tecnica e Magia di Francesco Campagna
- Ultimo libro comprato: incantagioni di Mariano Tomatis
A breve altre spuntature (come le chiamava Daveblog) e forse qualche post di riflessioni.
Ciao
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pirukifibaq · 2 years
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La magia della mente di mariano tomatis pdf
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           Als PDF, TXT herunterladen oder online auf Scribd lesen [eBook ITA] Mariano Tomatis - La Magia Dei Numeri (Numerologia). Ciskomagik Regista. TESI DI DOTTORATO (1997): Il sistema metrico dei prestiti del tedesco. Aspetti e pro- TESI DI DOTTORATO (2000): La Magia naturalis di G.B. Della Porta. Così ci troviamo di fronte ad un discorso tipica- mente teologico; anzi esso è «esclusivamente una filosofia del cristianesimo o, più esattamente, 20.12.2017 — mente impegnati per cercare di coin- della Magia di Torino, eccellenza Mariano Tomatis e molti altri arti- sti di fama18.10.2010 — La magia dei numeri. Mariano Tomatis sfida di Mariano Tomatis assomiglia quindi a un poteri della mente, le profezie, i grandi. davvero nella mente. Mariano Tomatis, uno dei maggiori esperti di quest'arte misteriosa, ha deciso di spiegare cos'è il mentalismo, ma soprattutto - per la
https://www.tumblr.com/pirukifibaq/698088216935432192/high-commitment-high-performance-pdf-file, https://www.tumblr.com/pirukifibaq/698088348825354240/soliloquio-de-hamlet-pdf-file, https://www.tumblr.com/pirukifibaq/698088216935432192/high-commitment-high-performance-pdf-file, https://www.tumblr.com/pirukifibaq/698088216935432192/high-commitment-high-performance-pdf-file, https://www.tumblr.com/pirukifibaq/698088348825354240/soliloquio-de-hamlet-pdf-file.
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wumingfoundation · 6 years
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L’Humanité | Entretien avec Wu Ming,  14.08.2018, texte intégral. Puissance de la fiction. « Si un roman crée un tel tsunami, la littérature compte encore »
Le collectif d’écrivains italiens Wu Ming examine les traces de l’un de leurs romans, Q, semées dans le délire QAnon. Et défend une pratique politique de l’art renversant, par des narrations autres, le simplisme des dominants, complotistes ou non.
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Leur nom est personne. À moins qu’il n’en ait même pas un, de nom. En mandarin, Wu Ming signifie « personne » ou « sans nom ». C’est pourtant sous ce pseudonyme qu’est connu le collectif d’écrivains italiens qui intervient aujourd’hui dans ces pages. Très célèbres en Italie et dans de nombreux pays du monde, un peu moins en France où leurs ouvrages sont, pour la plupart, traduits et publiés par les éditions Métailié, les Wu Ming livrent depuis plus de vingt ans une œuvre romanesque éminemment politique, à la fois sur le fond et sur la forme. Signé Luther Blissett – le nom du collectif qui, dans les années 1990, s’échinait notamment à semer la zone dans le système médiatique italien –, leur premier grand roman, Q (publié en français, aux Éditions du Seuil, en 2001, sous le titre L’Œil de Carafa), est vite apparu comme une des références des mouvements altermondialistes naissant. Vingt ans après, c’est ce livre, et les pratiques de guérilla de l’information des Wu Ming, qui transpirent en filigrane dans QAnon, la dernière théorie du complot en vogue chez les partisans de Donald Trump. L’occasion pour eux, à travers ce grand entretien, de venir détourner et brouiller à leur tour les récits simplistes des fascistes, et de mettre en avant la puissance d’une littérature susceptible de contrer les narrations des dominants comme celles de leurs épigones conspirationnistes.
-Quels recoupements voyez-vous entre votre roman Q et le délire trumpo-conspirationniste QAnon ? Comment les interprétez-vous ?
Wu Ming. Devant le phénomène QAnon, chacun de nos lecteurs ne peut s’empêcher de penser que celui-ci a été inspiré de notre roman. Et beaucoup nous ont écrit pour nous demander ce que nous en pensions. Ces correspondants ressentaient de la frustration parce qu’à leurs yeux, le lien était évident, alors que les commentateurs dominants aux Etats-Unis se perdaient en conjectures, mais sans jamais mentionner ni notre roman ni le Luther Blissett Project.
En dehors de la France, où il a été un authentique fiasco – ce qui a gêné la diffusion de notre travail pendant quelques années -, le roman a été un best-seller dans toute l’Europe. Aux Etats-Unis, il reste peu connu, ce qui explique pourquoi les médias américains ont mis du temps à trouver la piste.
Non seulement les références au roman sont difficiles à évacuer – à partir de la plus évidente de toutes, c’est le même Q, avec les mêmes missives -, mais les ressemblances entre QAnon et le genre de canulars médiatiques que nous fomentions à l’époque de Luther Blissett sont évidentes. QAnon ressemble à une application distordue de notre « manuel de stratégie » des années 1990. Nous aussi, nous nous occupions des affaires liées à la pédophilie, aux viols rituels sataniques, de conspirations impliquant le Vatican, etc. Nous aussi, nous adoptions des tactiques et des techniques narratives caractéristiques des jeux de rôle et de réalité alternée (alternate reality games).
Nous soupçonnons celui qui a lancé QAnon d’avoir voulu faire une farce ou mener une expérience au détriment de la droite états-unienne, comme une opération de guerre psychologique (psy-op), directement inspirée de notre travail. En peu de temps, pour différentes raisons – des raisons qui étaient certainement prévisibles -, le canular a acquis son existence propre : il est devenu un jeu de rôle fasciste dans lequel les joueurs les plus influents aiguillonnent les plus crédules des soutiens de Trump, et ensuite, tous poussent pour rendre l’ensemble toujours plus débridé, absurde, extrême, sidérant. Ainsi, ceux qui jouent à QAnon font d’une pierre deux coups : ils sèment leurs messages racistes et fascistes à tous vents, et dans le même temps, ils assomment les commentateurs des médias dominants. Ceux-là n’en reviennent vraiment pas : comment tant de gens peuvent croire à des foutaises pareilles, ça leur échappe.
A un certain niveau, QAnon demeure un canular… Mais aux dépens de qui ? Ça n’est pas très clair. Qui tourne en dérision qui ? Quelle qu’elle soit, la portée critique et radicale que pouvait revêtir le canular au début est désormais morte et enterrée, ensevelie par le bruit blanc. Comment peut-on se payer la tête de gens qui exploiteront et transformeront n’importe quel « jeu », pourvu qu’il leur permette d’attaquer leurs ennemis ? Ce n’est pas intelligent de donner une corde à des personnes dont le but est de te pendre à n’importe quel prix.
C’est à ce stade que nous nous sommes insérés dans l’affaire, en appuyant l’hypothèse selon laquelle il s’agirait d’un canular inspiré par notre propre roman Q. Cette sortie a au moins répandu un peu d’incertitude et de confusion sur les forums de droite. Elle a surtout offert aux commentateurs une nouvelle clé d’interprétation qui peut désamorcer la théorie du complot. Aux dernières nouvelles, la droite américaine est très embarrassée. Tant les secteurs les plus malins de l’alt-right que les milieux traditionnellement conservateurs disent que QAnon fait des dégâts. Le principal forum trumpiste sur Reddit a banni tous les contenus relatifs à la théorie du complot.
Nous ne pouvons pas écarter l’hypothèse qu’un jour ou l’autre, QAnon sera revendiqué comme un canular. Même si cela arrive, il reste compliqué d’en prévoir toutes les conséquences. Et la situation demeure extrêmement dangereuse.
Une chose est certaine : si un roman peut provoquer un tel tsunami, cela signifie que la littérature est encore importante.
-Pourriez-vous expliquer en quelques phrases qui était Luther Blissett, l’auteur de Q, et ce qu’était le Luther Blissett Project ?
Wu Ming. Le Luther Blissett Project (LBP) est né au carrefour d’influences diverses : le « marxisme autonome » italien, le zapatisme, la tradition d’agit-prop de la gauche, les avant-gardes de Dada au Néoisme en passant par Fluxus et l’art postal (Mail Art), et les exemples d’agitation culturelle que nous avions trouvés dans le monumental numéro de la revue américaine Re:Search consacré aux canulars et intitulé « Pranks ! ».
Tout ça était tenu ensemble par une théorie plutôt éclectique de la « mythopoiesis », ce qui signifie que nous voulions créer des mythes, des narrations communautaires qui stimulent l’imagination collective et la coopération.
Le « mythe des mythes », c’était le pseudonyme collectif Luther Blissett que nous avions emprunté à un footballeur britannique. Des centaines de personnes l’ont adopté, elles ont partagé ce nom avec l’intention de créer, action après action, canular après canular, publication après publication, la réputation ouverte d’un guérillero culturel imaginaire.
Sans cette intention mythopoétique, notre activité principale pendant les années du Luther Blissett Project – entre 1994 et 1999 – pourrait être rabaissée à la « fabrication de fake news ». Mais les fausses nouvelles n’étaient pas l’objectif ultime. Nos canulars avaient des objectifs précis. Par exemple, certains d’entre eux ont pu aider les campagnes de solidarité avec les victimes de répression judiciaire.
Les canulars avaient surtout une dimension « éducative », pédagogique, destinée à accroître les capacités propres de chacun sur le mode Do It Yourself : depuis nos fausses nouvelles, nous faisions toujours nous-mêmes le parcours en sens inverse, révélant au grand public qu’il s’agissait de canulars, expliquant dans le détail quels réflexes culturels, quels points faibles du système médiatique nous avions utilisés. Mariano Tomatis, magicien et historien de l’illusionnisme qui fait désormais partie de la Wu Ming Foundation, théorise les moyens de révéler le truc derrière un tour de magie, sans ruiner l’émerveillement, mais en l’amplifiant, au contraire. Voilà, pour nous, un bon canular médiatique, c’était ça : un numéro de magie qui tire profit de son propre dévoilement.
A la fin, chaque canular ajoutait quelque chose à la réputation mythique de Luther Blissett, et rendait le fait de s’appeler Luther Blissett toujours plus attrayant et stimulant. En adoptant ce nom passe-partout et multi-usages, on se sentait membre d’une communauté, on partageait un certain style, un certain imaginaire, même sans avoir jamais rencontré d’autres membres de la communauté.
Aujourd’hui, fabriquer des fake news n’a jamais été aussi facile. Ce qui est toujours plus difficile, c’est de tenir cet équilibre, cet aspect éducatif, ce sens d’une intention commune, et la confiance en une pensée critique qui n’est pas l’ennemie de l’émerveillement, et vice versa.
-Quelles leçons avez-vous tirées de l’influence très grande qu’a eu votre roman Q dans la contestation altermondialiste ?
Wu Ming. En 2009, dix ans après la première parution de Q en Italie, nous avons écrit un long texte autocritique, intitulé Spectres de Muntzer à l’aube. Dans ce texte, nous évoquions l’influence que le roman avait eu sur la génération de militants qui participèrent aux cycles de luttes entre la « Bataille de Seattle » en novembre 1999 et le G8 de Gênes en juillet 2001. Q a eu la chance d’être publié juste avant l’apogée de cette vague mondiale, et il est très vite devenu un livre de chevet pour une bonne partie du mouvement italien, et pas seulement. Le mot d’ordre « Omnia sunt communia ! » (« Tout est commun ») commença à apparaître sur les murs et sur les banderoles dans les cortèges.
Dans notre texte, nous faisions essentiellement trois choses :
Expliquer le tissu d’influences qui avait façonné notre imaginaire jusqu’à inspirer le projet et l’écriture de Q ; avec le recul, nous avions identifié une influence principale, celle du zapatisme.
Reconstituer comment l’imaginaire représenté dans Q, lié surtout aux insurrections paysannes, aux libérations des villages et des cités de la mainmise du pouvoir princier, épiscopal et impérial, était rentré en résonance avec l’imaginaire du mouvement altermondialiste. Ce mouvement se dépeignait lui-même comme en lutte contre un empire, et agissait sur la base d’une allégorie de fond, celle du « Siège contre le château », c’est-à-dire le lieu où les puissants de la Terre – G8, Fonds monétaire international, Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce, etc. – se réunissaient pour tenir leurs sommets. C’était un imaginaire du Bas Moyen Âge. Même les tactiques du black bloc, au fond, renvoient à d’antiques jacqueries. Mais l���allégorie était erronée : nous n’étions pas vraiment en train d’assiéger le pouvoir, parce que le pouvoir capitaliste n’était pas dans ces cérémonies. Nous étions en train d’agir sur le plan symbolique, mais en commettant l’erreur de prendre au pied de la lettre nos propres figures rhétoriques.
Raconter notre travail d’agit-prop à l’intérieur du mouvement italien et international, sans masquer les erreurs que nous avons commises. En 2000-2001, galvanisés par le succès de Q, nous avions fait tout ce qui était possible pour renforcer l’allégorie du Siège : nous écrivions des textes aux accents moyenâgeux, nous réalisions des actions de propagande pour convaincre un maximum de gens d’aller à Gênes pour protester contre le G8. Et c’est ainsi qu’un mouvement réticulaire et polycentrique qui tirait sa force d’être partout à la fois canalisa toute sa propre énergie en un lieu unique et sur un seul rendez-vous. C’était exactement l’erreur des paysans révolutionnaires emmenés par Thomas Muntzer : mettre en jeu tout son destin dans une seule bataille, celle de Frankenhausen (en mai 1525, en Allemagne). A Gênes, nous sommes tombés dans le piège, nous avons été surpris par l’intensité de la répression, l’adversaire a réussi à nous balayer. Nous avons perdu exactement sur le plan symbolique et allégorique que nous avions stimulé. Et les conséquences ont été désastreuses.
En Italie, la « capture » de l’imaginaire par les fascistes, l’affirmation d’un mouvement poujadiste comme le Mouvement 5 Etoiles (M5S), la formation récente du gouvernement le plus réactionnaire et raciste de toute l’histoire du pays, sont la conséquence de la défaite du mouvement altermondialiste. Une défaite à laquelle, à notre petite échelle, nous avons contribué. Ce mouvement a laissé un espace vide, et en politique, le vide n’existe jamais bien longtemps, il est vite rempli par quelque chose. Et celui qui l’a rempli, ça a été Beppe Grillo, le fondateur du M5S.
De cet excès de confiance prométhéen dans la mythopoeisis, nous sommes repartis, avec de nouvelles réflexions, de nouvelles expérimentations. Et à travers ces expérimentations, la Wu Ming Foundation s’est développée.
-Votre pratique réflexive et collective de la littérature peut-elle aider à dépasser la sinistre ironie de l’Histoire qui voit les imaginaires de droite extrême, dont QAnon peut apparaître comme l’expression la plus pauvre et sordide, en supplanter d’autres ?
Wu Ming. Nous sommes écrivains. Nos créations et nos histoires ne peuvent pas se substituer au mouvement réel. Elles ne peuvent pas non plus le diriger. En 2000-2001, notre erreur a justement été d’essayer de « donner la ligne » mythopoétique. Nous-mêmes, nous avions réduit la complexité et la richesse de notre travail blissettien pour rechercher la narration la plus « aérodynamique » et la plus aiguisée qui soit. En anglais, on utilise le verbe « to weaponize », transformer quelque chose en arme. Nous, nous avions weaponisé la mythopoiesis.
Par la suite, nous avons réintroduit toute la complexité, éliminé les aspects guerriers ou prométhéens, et parié de nouveau sur la création de communautés, sur l’extension des réseaux de collaboration, sur la « biodiversité » des stratégies, sur le démontage de ce que nous appelons les « narrations toxiques ». Le démontage, ceci dit, n’est pas suffisant, il doit être accompagné de narrations autres, différentes, qui ne peuvent en aucun cas être weaponisées à leur tour.
Nous avons continué d’écrire des romans – 54, Manituana, Altai (tous parus en France chez Métailié), L’Armée des somnambules (non traduit en français), et ces jours-ci, nous sommes en train de finir notre nouveau roman intitulé Proletkult -, mais nous avons flanqué ces romans de narrations plus étranges et moins classables que nous qualifions d’« objets narratifs non identifiés ». Ce sont des enquêtes – sur le territoire, sur la mémoire collective, sur l’environnement, sur l’influence du passé colonial italien dans le racisme aujourd’hui -, avec une documentation très dense mais écrites avec des techniques littéraires. Ils font partie de cette zone grise difficilement délimitable que les anglo-saxons appellent parfois « creative non-fiction ». Avec le temps, ces objets narratifs non identifiés commencent à rétroagir sur notre écriture de romanciers, ce qui a donné L’Invisible Ovunque (à paraître bientôt chez Métailié).
De tout ce travail, de toutes ces discussions sur notre blog Giap, de la collaboration avec toujours plus de gens, est née la Wu Ming Foundation, un « collectif de collectifs », un ensemble d’expérimentations, de narrations multimédias, de projets coopératifs, de laboratoires, de séminaires. Il en sort en permanence de nouveaux collectifs, de nouveaux blogs. C’est un processus qui avait déjà commencé dans les années 2000, mais qui s’est accéléré ces dernières années. Aujourd’hui, la Wu Ming Foundation est plus étendue que ne l’était le Luther Blissett Project. Si quelque chose de bon et utilisable par les mouvements futurs doit sortir de notre travail, ce sera grâce à la Wu Ming Foundation.
Entretien réalisé par Thomas Lemahieu
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(encadré)
Des multitudes à l’assaut de l’empire
Dans le premier grand roman des Wu Ming, personne ne connaît le dessous des cartes, sauf Q, l’envoyé du Saint-Siège rapportant tout à l’inquisiteur Carafa. Ce sont les temps de la Réforme, de Luther, de son disciple dissident Thomas Müntzer, cette figure qui prêche une forme de communisme ancestral et si moderne : « Omnia sunt communia » (Tout est commun). Les insurrections paysannes rencontrent les révoltes des villes. Ce petit peuple tout d’un coup allié dans une multitude tente d’ouvrir une brèche dans l’alliance entre tous les grands du monde, des princes aux évêques. Les trahisons sont nombreuses ; les pièges, légion. C’est ce Q que le narrateur révolutionnaire professionnel avant l’heure, à l’identité fluctuante au gré des rebondissements, traque d’un bout à l’autre de l’Europe.
Luther Blissett (Wu Ming), Q (L’Œil de Carafa), éditions du Seuil, 2001.
(lead dossier)
Conspirationnisme
Le venin de «QAnon»se répand chez les partisans de Trump
Longtemps perdu dans les entrailles les plus secrètes du web, un récit mêlant théorie du complot et jeu de rôle fait fureur dans l’ultra-droite américaine, et au-delà. Mais après la révélation de ses analogies avec un roman écrit par le collectif italien Wu Ming, ses heures sont peut-être comptées.
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C’est un jeune trentenaire qui, à la mi-mai, après avoir détourné un fourgon blindé, bloque son véhicule au beau milieu d’un pont au dessus du fleuve Colorado et, armé jusqu’aux dents, promet de ne pas bouger tant qu’un rapport classifié sur les activités d’un ancien boss du FBI ne sera pas rendu public. C’est, quelques semaines plus tard, le chefaillon d’un groupe de «vétérans» à Tucson (Arizona) qui, persuadé d’avoir déniché, derrière la vitrine d’un hangar désaffecté servant d’abri à des SDF, la plaque tournante d’un trafic d’enfants, se met à occuper le lieu avec ses troupes, postant frénétiquement des vidéos sur son enquête citoyenne. C’est une silhouette patibulaire qui, fin juillet, à peine publiée sur Internet l’adresse de l’avocat d’une ex actrice porno qui tourmente Donald Trump en prétendant avoir une liaison avec lui, s’y pointe pour entretenir la menace. Sur chacune de ces séquences, une ombre plane. C’est elle qui, sans dicter littéralement les actions à mener, les suggère via les forums de discussion (4Chan, Reddit, etc.) où l’anonymat demeure extrêmement protégé. Mais depuis quelques jours, cette ombre n’en est plus tout à fait une. Début août, elle a fait une apparition publique spectaculaire dans les meetings du président américain, engagé dans la campagne pour les élections de mi-mandat. On l’a repérée en Floride, en Pennsylvanie, dans l’Ohio. Dans chaque rassemblement de cette ultra-droite américaine, son nom est sur de nombreux t-shirts désormais qui voisinent avec les déguisements traditionnels des républicains ou les gadgets de Donald Trump. Il est en train de devenir une marque: «Q» ou «QAnon». Mais de qui, de quoi s’agit-il ?
C’est à la fois un personnage virtuel («Q») et la théorie du complot (QAnon) qui a le vent en poupe dans les milieux trumpistes fanatiques. L’intox démarre à l’automne dernier quand, sur les sites de la sphère conspirationniste, de premiers messages signés «Q» apparaissent. D’après la légende, l’émetteur - individu ou collectif - a choisi cette lettre pour exprimer son degré d’accréditation aux secrets d’Etat, une manière de prouver, selon ses adeptes, qu’il se trouve dans le premier cercle du pouvoir à la Maison Blanche. Ses partisans publient des photos censées attester de sa présence aux côtés de Donald Trump dans l’avion présidentiel Air Force One. Personne ne connaît l’identité de ce fantôme, mais certains de ses zélateurs croient mordicus que «Q» est en fait le fils de John Fitzgerald Kennedy, JFK Junior, qui aurait feint sa propre mort dans un accident d’avion, en 1999.
Dans ses messages, «Q» prophétise à tout crin, fournissant toujours plus d’objets de haine aux rangs étoffés jour après jour de la communauté captive de ce mauvais feuilleton. «La tempête approche», annonce-t-il. «C’est l’heure du grand réveil», fanfaronne-t-il. Ces slogans deviennent des codes de reconnaissance pour des partisans convaincus qu’une vaste alliance criminelle - «l’Etat profond» -, rassemblant les Clinton, les Obama, George Soros, les Rothschild, des vedettes d’Hollywood et d’autres, dirigerait en secret le pays, et que Donald Trump serait en train de préparer un grand nettoyage de cette machination. D’après QAnon, l’enquête russe, qui empoisonne son début de mandat, ne serait en fait qu’un stratagème déployé par le président américain : ces investigations serviraient à camoufler le travail conjoint avec Robert Mueller, le procureur spécial désigné dans cette affaire, afin de démanteler la conjuration des puissants contre le peuple américain.
Comme toujours, avec les théories du complot, tout apporte de l’eau au moulin à paroles plus délirantes les unes que les autres. Mais cette fois, un grain de sable est peut-être en train de se glisser dans les rouages. Avec sa publicité désormais mondiale - les adeptes commencent à être recrutés au Canada et sans doute en Europe -, «Q» a attiré l’attention, hors de son terrain de chasse. Quelques lecteurs ont désormais repéré les emprunts - à fronts renversés, certes, mais tout de même - à une oeuvre romanesque parue à la fin des années 1990 en Italie, tout comme aux pratiques de détournement et de guérilla communicationnelle conduites par ses auteurs. Pour les Wu Ming, auteurs sous le pseudonyme de Luther Blissett de Q, les analogies ne sont pas toutes des coïncidences, évidemment : l’émetteur des messages porte le même nom ; dans QAnon, tout renvoie à des réseaux pédophiles ou satanistes, alors que les Italiens ont, eux, tourné en dérision les emballements médiatiques sur le sujet en organisant des canulars extrêmement sophistiqués il y a une vingtaine d’années. Tout en récusant l’idée d’une farce qu’ils auraient eux-mêmes fomentée aujourd’hui, ils sont déterminés à venir répandre, contre le venin de QAnon, le contre-poison d’une littérature autrement plus riche et stimulante. Théorie du complot «Q» contre roman Q : la situation est périlleuse, mais la littérature n’a peut-être pas perdu.
Thomas Lemahieu
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Jour 0. Avant-Propos
Lundi 23 Mars, je suis tombé sur cette vidéo de Mariano Tomatis, écrivain et magicien italien. L’Italie se préparait à renforcer ses mesure de confinement, et on parlait déjà de fixer des distances maximales de déplacement. Avant que cela devienne effectif, Mariano a fait l’expérience d’imaginer et photographier l’emplacement des nouvelles frontières de sa future vie: seront-elles à 100, 200, ou 500 mètres? Le lendemain, le gouvernement français a décidé d’imposer aux citoyens un rayon d’un kilomètre pour des activités jugées non-essentielles, c’est à dire tout ce qui n’est pas travail (sic!), rendez-vous médicaux etc... En particulier, je suis au télétravail, j’ai de quoi faire mes courses à proximité. Sauf imprévu, mon nouvel univers sera réduit à un cercle de 1km de rayon. Inspiré par la vidéo ci-dessus, j’ai décidé de partir, tel un explorateur qui visite le bord de son univers, retrouver mes frontières nouvellement imposées, et d’en faire un récit (presque :-)) quotidien ici. Première chose: tout bon explorateur a besoin d’une carte! J’ai donc ouvert openstreetmap, centré la carte sur mon domicile: imprimée sur un fichier j’ai pu en découper un cercle parfait d’un rayon de 1km autour de mon chez moi. C’est une expérience assez intéressante que de voir un monde rond, petit, et que du blanc autour. D’une part, j’ai pensé aux cartes de l’antiquité gréco-romaine avec la Méditerranée entourée par un cercle de terres connues entourées à leur tour par ‘l’Océan’. D’autre part, j’ai pensé au disque de Poincaré, ce modèle simplifié de l’espace-temps (ou plutôt, d’un espace hyperbolique en deux dimensions) où les distances ne sont pas proportionnelles mais augmentent en s’éloignant du centre, tant que le bord (la circonférence) se trouve à une distance infinie de tout point de l’intérieur.... tous les triangles du dessin ci-dessus ont la même taille!
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Et ça m’a questionné: est-ce que mon nouvel univers ne sera finalement rien d’autre qu’un modèle de l’univers décrit par les lois de la relativité générale? Je pourrai me rendre à ses frontières ou bien ces frontières représentent des limites inatteignables, et ce qui se trouvait à 1km de chez moi est maintenant à une distance infinie? ...Mais je veux être aussi sérieux. En ce moment les frontières et les murs poussent partout dans le monde. Ils séparent et Ils tuent, ils empêchent à une grande partie des femmes et des hommes d’accéder aux droits fondamentaux, à la nourriture, à l’eau potable. Cette épidémie et cet état de confinement ne feront que amplifier les inégalités, les difficultés des plus faibles. Mes balades quotidiennes seront (pour moi et, j’espère, pour vous) une source à la fois d’amusement et de questionnement sur la ville et ses habitants et la gestion de cette émergence. Mais j’ai assez parlé! En route!
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alpinismomolotov · 5 years
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In un bellissimo episodio di Mesmer in pillole, Mariano Tomatis ricorda che tra un mese ricorre il 60° anniversario della British Alpine Hannibal Expedition, la traversata delle Alpi di un elefante di nome Jumbo. Tutto - grazie a Mariano - molto Alpinismo Molotov. 
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levysoft · 6 years
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Nel 2018 compie 50 anni: unico afroamericano tra i Peanuts, apparve per la prima volta in una striscia a fumetti il 31 luglio 1968. L’autore Charles M. Schultz aveva impiegato 18 anni per introdurre un personaggio di colore nella serie, i cui protagonisti erano i più noti Charlie Brown, Linus e Lucy Van Pelt (perfino il cane faceva parte del cast da sempre).
E forse non l’avrebbe mai fatto se una lettrice – una maestra californiana – non l’avesse spinto in quella direzione; Martin Luther King era stato assassinato il 4 aprile dello stesso anno e pochi giorni dopo Harriet Glickman aveva scritto a Schultz, chiedendogli di introdurre nella serie qualche bambino afroamericano. Schultz rispose in modo evasivo: riteneva difficile ritrarre un bambino di colore senza risultare paternalistico verso i neri. Harriet non si arrese e coinvolse nell’appello alcuni conoscenti, tra cui Kenneth C. Kelly: l’uomo spiegò che avrebbe voluto che anche i suoi figli si sentissero rappresentati nel micromondo dei Peanuts; ciò avrebbe dato l’idea che l’amicizia tra bianchi e neri fosse del tutto naturale. Kelly, tra l’altro, insistette perché i nuovi personaggi non fossero necessariamente buoni: «La prego, ci metta in mezzo anche una Lucy!»
Alla fine Schultz si arrese e nacque Franklin.
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Striscia del 31 luglio 1968.
Purtroppo l’autore disegnò un bambino praticamente perfetto, disponibile e gioviale con tutti, pieno di buoni sentimenti verso Charlie Brown; insomma, il tipico personaggio noioso, incapace di lasciare il segno. Va comunque riconosciuto a Schultz un certo coraggio nell’affrontare le reazioni da parte della destra americana: con la comparsa di Franklin, diversi giornali di stampo conservatore minacciarono di interrompere la pubblicazione delle strisce.
I veri protagonisti della vicenda restano Harriet Glickman e Kenneth C. Kelly: senza farsi alcuno scrupolo, scossero Schultz dal torpore, costringendolo a dare una torsione politica a un fumetto che – nelle intenzioni dell’autore – non era nato «per istruire la gente, [ma] solo per divertirla». (1)
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La lettera in cui Schultz comunica a Glickman la decisione di aggiungere un “bambino negro”, 1.7.1968.
La storia di Harriet e Kenneth è raccontata nel Museo dei Peanuts di Santa Rosa (California) ma non ve n’è traccia nella mostra londinese. A riprova della poca considerazione goduta ancora oggi da Franklin, nessuna delle numerose t-shirt in vendita ritrae il bambino nero (costo di una maglietta: 40 sterline, circa 45 euro). Franklin, però, ha il monopolio sulle spillette: le pin in vendita hanno come unico protagonista il nostro eroe.
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Il gadget dei Peanuts più economico alla Somerset House è la spilletta di Franklin. Fotografia di Mariano Tomatis. Londra, 30 ottobre 2018.
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albengacorsara · 5 years
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Progetto Elena Prosper: a Savona presentazione risultati finali
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Albenga / Savona | Martedì 1 ottobre presso la Sala Consiglio di Palazzo Nervi ci sarà – dalle ore 9 alle 13 – un convegno per presentare i risultati finali del progetto Elena Prosper. "ELENA, progetto a sostegno degli investimenti in efficienza energetica e trasporto sostenibile", evento promosso congiuntamente dalla BEI e dalla Commissione Europea nell'ambito del programma Horizon 2020. Vedi Albenga, energia: Progetto Elena diventa definitivo Interverranno: Dott.ssa Maria Fabianelli - IRE Liguria “Il percorso: dal SEAP al SECAP attraverso ELENA”; Dott. Paolo Castrignanò - Ing. Pierluigi Fecondo - Avv. Nicola Giampaolo - E2B Consulting sr. "Il Progetto ELENA PROSPER della Provincia di Savona"; Dott. Riccardo Tomatis - Sindaco Comune di Albenga "Comune di Albenga - Esperienze passate e prospettive future"; Ing. Federico Boccardo - ENGIE Italia "Energy performance contract per la Pubblica Illuminazione"; ore 11,00 Dott.ssa Mirella Francesca Dagna - SAVEN srl "Efficienza energetica per gli edifici pubblici"; Dott.ssa Roberta Casapietra - IRE Liguria “Alcune ulteriori opportunità dall’Europa”; Ing. Giorgio Piazza - Ing. Paola Laiolo – Università degli Studi di Genova "Il Campus di Savona: un modello di città sostenibile"; Ing. Mariano Rosasco - Amministratore Delegato SV PORT SERVICE srl - "Le opportunità associate alla produzione di energia elettrica distribuita". Progetto-ELENA_PROSPER_ProgrammaDownload Read the full article
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omradio · 6 years
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#Navarro | ¿Te interesa la Ciudadanía Italiana? Escuchá a Mariano Tomatis
#Navarro | ¿Te interesa la Ciudadanía Italiana? Escuchá a Mariano Tomatis
El presidente de la Sociedad Italiana de Navarro habla con Navarro Noticias sobre esta posibilidad.
La entrada ¿Te interesa la Ciudadanía Italiana? Escuchá a Mariano Tomatis se publicó primero en Navarro Noticias.
Fuente: http://navarronoticias.com/te-interesa-la-ciudadania-italiana-escucha-a-mariano-tomatis/
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nonlinonlin · 7 years
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“In the beginning was the Word, the Word was with God, and the Word was a God” This would be literally true if a table of the “Book of Soyga” was a universe: to “create” all that is, only a word is needed – just called “seed”. The parallel between the Book and the Universe is not arbitrary: in the sixteenth century Galileo Galilei (1564-1642) compared the world to a grand book – I mean the universe – which stands continually open to our gaze, but it cannot be understood unless one first learns to comprehend the language in which it is written. It is written in the language of mathematics. The Italian scientist identifies in mathematics the “not material” element that gives shape and order to the matter; together, mathematical laws and physical substances define everything exists. Similarly, as a universe created by a single word, a table of Soyga use two mathematical rules to define everything that exists. The first requires to transcribe the seed on the first column, alternately with its reverse form…
“Soyga,” Mariano Tomatis (3)
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pointlenana · 10 years
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Fu uno dei più grandi alpinisti del Novecento. Aveva una concezione estetica della scalata, la cui plasticità poteva aspirare a ideali di armonia e proporzione. Nell’epoca della retorica fascista, Emilio Comici (1901-1940) era una guida alpina insolita, con un approccio antieroico alla montagna:
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praestigiator · 11 years
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IncanTO - Torino città di prestigio
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Città magica per eccellenza, Torino diventa capitale dell’illusionismo con IncanTo Torino Città di prestigio, rassegna di magia per tutti, grandi, piccini, maghi professionisti, amatori, studiosi e curiosi. Incontri con i maggiori artisti italiani, spettacoli in piazza, numeri di close up per le strade, laboratori per scuole e bambini e Gran galà finale, per scoprire un mondo misterioso in cui l’impossibile si fa possibile e la fantasia prende il sopravvento.
Il progetto è realizzato dal Circolo dei lettori, Regione Piemonte, Città di Torino e Teatro Regio in collaborazione con il Circolo Amici della Magia e Arte Brachetti.  La direzione artistica dell’evento è stata affidata a Mariano Tomatis, Marco Aimone e Carlo Bono.
Potete visualizzare il cartellone completo degli eventi di IncanTO cliccando qui
Post a cura di Vanni De Luca
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wumingfoundation · 5 years
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On Collective Fiction Writing: The New Yorker on the work of Wu Ming, Helena S. Paige and Alice Campion
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The New Yorker covers with writing ensembles, dedicating a light and somewhat whimscal profile to three collectives of authors: Alice Campion (Australia), Helena S. Paige (South Africa) and yours truly (Italy).
Comparing the methods of three very different bands, scattered on three continents to boot, Ceridwen Dovey casts an unusual glance on the subject.
For those who have been following Wu Ming for some time, the parts regarding us are little more than cursory, but they are enlivened by interesting flashes – like when Dovey says that we write «as Dan Brown would [do] on acid» – and from choosing the right quotes, as our friend Mariano Tomatis pointed out. At some point, the article also alludes to him.
The piece is titled "Can You Write A Novel As A Group?" and → you can read it here. Enjoy.
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alpinismomolotov · 6 years
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Sabato 22 settembre 2018, Alpinismo Molotov Live. Presentazione di "Il codice dell'oro" con gli autori - Mariano Tomatis, Davide Gastaldo, Filo Sottile - a Capo di Ponte (BS) in Valcamonica, la "Valle dei segni".
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omradio · 6 years
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#Navarro | Aquí está el ganador del TV Julio Lettieri fue el ganador del TV que sorteó la Sociedad Italiana de Navarro. Aquí en la foto con el presidente Mariano Tomatis. Fuente:
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alpinismomolotov · 6 years
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Ci sono passi che muovono parole e chiedono di essere raccontati e parole che muovono passi, che spingono chi le legge o le ascolta in cerca di orme e sentieri. I tre autori del Codice dell’Oro (Mariano tomatis, Davide Gastaldo e Filo Sottile) ci chiedono esplicitamente di usare Roc Maol e Mompantero, il libro di storia locale e folklore pubblicato da Matilde Dell’Oro Hermil nell’ultimo decennio dell’Ottocento, come una mappa del tesoro, un atlante dei luoghi magnetizzati della Val Cenischia, l’indirizzario delle presenze magiche del Rocciamelone. Si tratta di un invito a scoprire  e riscoprire un angolo della val Susa e a guardarla attraverso la lente, spesso deformante, ma in qualche caso rilevatrice, dei racconti di Matilde Dell’Oro Hermil.
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