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#ostracisme
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une mauvaise herbe est une plante qui a maitrisé toutes les techniques de survie sauf celle de grandir dans les rangs.
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juliaridulaina · 4 months
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Paradoxa del predestinat i el lliure albir//Paradox of predestined and free will//Paradoja de lo predestinado y el libre albedrío
El destí, el present, el passat i el futur estan íntimament lligats. Res és independent. Déu ens explica: Qualsevol cosa que ha passat era al drama. El drama no us permetrà canviar res. Tanmateix, l’estat dels éssers humans encara no s’ha fet tal com per a poder comprendre-ho. Per això diuen: -Si fos així, faria allò- Si ho hagués sabut, no ho hauria fet-. Feu esforç per a no cometre el mateix…
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micmacplanet · 10 months
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Sentiment d’ostracisme..
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jeanetjeannepatin · 2 years
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Mercredi 4 octobre 2022 à 19H, nouvelle émission de La Petite Boutique Fantasque en direct des studios de Radio-Radio avec Jeanne Tympa, Jean Patin et des invités. Le fil conducteur sera le retour à Toulouse après un exil à Paris. L'émission sera construite à partir de musiques et de livres découvertes lors de ce passage de 4 ans dans la Capitale. Tout sera improvisé : on piochera un texte que l'on fera suivre d'une musique et ainsi de suite tout le long de cette émission, la deuxième sur le retour d'ostracisme. Vous pouvez nous écouter sur 106.8 Mhz à Toulouse ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ Pour les podcasts il va falloir patienter un peu...
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whencyclopedfr · 2 years
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Clisthène
Clisthène (né à la fin des années 570 av. J.-C.) était un homme d'État athénien connu pour ses réformes de la structure et les processus politiques d'Athènes à la fin du 6e siècle avant J.-C. et, de ce fait, il accrut considérablement l'influence des citoyens ordinaires sur la politique quotidienne. En conséquence, on lui attribue la création d'un célèbre système de démocratie qui, au cours des décennies suivantes, deviendrait de plus en plus direct afin que tous les citoyens puissent participer activement et directement au gouvernement.
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Emmanuel Macron ou comment perdre pied.
Sortir du conflit de la réforme des retraites est facile, y entrer fut difficile, E. Macron l'a fait.
L'important est d'en sortir sans perdre la face les uns les autres.
Le président ne peut renoncer à réformer, l'intersyndicale n'acceptera pas un passage en force. Il faut renoncer au 49.3 pas à la réforme.
Le front intersyndical veut la négociation non pas sur des détails mais sur le coeur de la réforme des retraites. En conséquence de quoi le président se doit, au nom de la France, face à l'union européenne, de recevoir les syndicats pour discuter le "morceau" ! Savez- vous négocier plutôt que de poser des ultimatums le pistolet sur la tempe ?...
Il faut dire oui à la France et non à l'Europe.
L'union européenne brutalise la République au nom des critères de Maastricht, des comptes publics, de victime E. Macron devient bourreau et brutalise à son tour la France...
Les monstres sont parmi nous et la fabrique des monstres fonctionne à plein !
Les chiffres c'est bien et nécessaire mais les français ne sont pas des chiffres et ne sont pas bons à chiffrer. A quoi sert de présenter de beaux bilans, de bons comptes de résultats si les populations sont mal heureuses et sous de fortes contraintes ? Le facteur humain compte autant, sinon plus, que de beaux et présentables chiffres comptables...
Si E. Macron a le peuple français avec lui il pourra parler en position de force avec l'union européenne et le monde entier s'il le faut !
Encore une fois la France est prête à avoir raison contre le monde entier s'il le faut, elle l'a déjà faite et elle peut encore le refaire.
La France est le phare du monde, elle ne restera pas à la traîne de ses voisins proches ou lointains !
Lorsqu'une voie de sortie aura été trouvée entre le président, porteur de la réforme, et les syndicats, restera à rendre fonctionnel le parlement, on ne peut gouverner à coups de 49.3 !...
Il faudrait convoquer, une fois la crise résolue, les principaux chefs de partis pour définir des règles du jeu afin de parlementer efficacement et non adopter des postures en ayant en vue les prochaines élections, signifiant ainsi que l'on refuse la volonté populaire exprimée par le dernier scrutin, mais, au cours de cette législature, travailler à servir le pays, tous ensembles, ainsi l'a voulu le peuple souverain dans sa grande sagesse.
Marine Le Pen, Jean Luc Mélenchon, la première des ministres, Élizabeth Borne et Yaël Braun Pivet, première femme présidente de l'assemblée nationale, devraient discuter avec le président de la république des façons de faire fonctionner le parlement sans que le gouvernement ne passe entièrement ses projets de lois en force à coups de 49.3 sans débats ou votes.
Ce gouvernement doit accepter de débattre avec le principal parti de droite, sans ostracisme aucun, le Rassemblement National, ce dernier doit pouvoir débattre, sans ostracisme aucun, avec la France Insoumise, cette dernière doit accepter de débattre avec le gouvernement, sans obstruction aucune, tandis que lui-même doit accepter que tous ses projets de lois n'aboutissent pas obligatoirement ou soient partiellement ou en totalité amendés par les oppositions. Vous devez accepter le parlement tel qu'il est et non tel que vous voudriez qu'il soit. Le principe de réalité doit l'emporter sur le principe de plaisir, vous devez les uns les autres faire preuve de maturité sinon le peuple ne vous le pardonnera pas !
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claudehenrion · 1 year
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L'interminable cauchemar du covid, hyper-scandale d'Etat (suite)
   On me dit que certains pourraient s'étonner de mon édito de pub' pour ''Les Apprentis sorciers'' signé par ma fille –qui caracole en tête du hit parade, devant Musso, Lévy, Zemmour, etc... (source : La FNAC, ''5 sur 5'', ce matin : le mieux noté et le plus vendu.). Désolé (pas vraiment!) pour les rétrogrades : une page se tourne, la leur. Vive la vérité... et la justice immanente. Cela dit, je ne trouve pas ''choquant'' qu'un père parle de sa fille... mais je vais me racheter tout de même : avez-vous lu ''Covid 19 – Ce que révèlent les chiffres officiels'', de  Pierre Chaillot ? Si ''non'', allez vite l'acheter : c’est le complément utile à ''Les Apprentis sorciers'' !
Cette complémentarité a une explication : Alexandra Henrion-Caude a consacré 25 années à étudier l'ARN-messager, et elle n'a écrit ce livre que pour expliquer à tous les faux gourous-de-plateau, urologues ou oto-rhinos sans patientèle (qui sont donc hyper-compétents en génétique !) les risques que courrait l'humanité si les choses tournaient dans un mauvais sens...  Pierre Chaillot est compétent dans un autre domaine : la statistique... et il a aussi été entraîné par l'obligation de rétablir des vérités déformées par des donneurs de leçons peu scrupuleux. L'une explique la teneur du mensonge et l'autre la manière de l'imposer. Ils ont en commun que le système n'a à leur opposer qu'insultes, ostracisme, boycott et exclusion....
Qui n'a pas vu, sur les chaînes du ''Sévice Public'', Michel Cymès et Laurent Alexandre le visage déformé par la haine, ne peut pas comprendre ! Comme Alain Fischer dans le Figaro, ou Rohart sur Télématin, ils hurlent ''je ne parle pas à des gens qui ne pensent pas comme moi''. L'autodafé n'est pas loin : déjà, ils en sont à ''il faut priver les déviants de parole !'', au nom de la Science et de la Démocratie. Faut-il qu'ils n'aient rien à dire pour n’être que véhéments, bêtes et méchants ! Ces gens-là sont une énigme : le temps qui passe et tout ce qu’on apprend est sans effet sur eux. En fait, le reproche de ''complotiste'' n'est qu'une autre forme du ''c'est çui qui l'dit... qui l'est''  des cours d'école maternelle. Comme Macron, ils sont sourds. Résultat : les français, surpris par cette violence injustifiée et ce déni du réel, les écoutent... et se précipitent pour acheter le livre... qui bat  ainsi tous les records du genre, grâce à eux. Merci, les nuls ! Continuez surtout : ça fait avancer la vérité ! Contre vous. Et c'est très bien comme ça !
Revenons à nos moutons : personne n'a oublié cette pub (stupide et sans doute coûteuse !) : ''On peut discuter de tout, sauf des chiffres'' –bobard XXL s'il en est : les chiffres ont peu d'autre utilité que d'être discutés, comparés, expliqués, interrogés... Par exemple, si Pierre Chaillot dénonce le récit officiel cataclysmique, c'est ''chiffres et graphiques à l'appui''. Et s'il écrit ''Mortalité, tests, vaccins, essais cliniques, saturation des hôpitaux... les autorités ont tout utilisé pour jouer sur nos peurs et nous soumettre à l'inacceptable'', nous découvrons, stupéfaits, que ''Sitôt la pandémie déclarée, le 20 février 2020, le gouvernement a appliqué le plan Orsan REB qui habilitait 38 hôpitaux (sur 1500) à recevoir des patients étiquetés ‘’Covid''. 
Nous avons donc été saoulés d'images d'hôpitaux noyés sous les cas de covid... pendant que l'activité des autres, jamais montrés aux JT, baissait --parfois de 50 %... ce qui explique (1)- pourquoi on continuait à supprimer des lits, ailleurs, (2)- pourquoi il fallait transférer les malades à l'autre bout du pays, à grands frais, alors qu'il y avait, à un ou deux jets de pierre, tous les équipements privés ou publics nécessaires et (3)- pourquoi il n’y avait que ...38 ''Experts-du-20-heures'' qui venaient pleurnicher sur nos écrans, en espérant un vaccin, leur seul espoir de mettre la tête hors de l'eau... Les médias ont été ridiculisés et nous, pris pour des pommes pendant 3 ans (à ce jour), à ceci près que eux n'ont toujours pas compris !
Autre monstruosité : ''Les consignes officielles étaient très claires : ''En cas de maladie avérée, prenez de la Doliprane et restez chez vous. Si votre état empire, appelez le 15''. On a interdit aux médecins de ville de soigner... et ''les malades arrivaient à l'hôpital dans un état lamentable... tandis que les patients victimes de crises cardiaques, terrorisés, restaient chez eux et y mouraient...''. Plus horrible encore : ''le 23 mars 2020 a été signé le criminel ''décret Rivotril'' qui intimait aux médecins l'ordre d'injecter ce produit à toute personne âgée qui présentait des difficultés respiratoires, ‘’sans même en prévenir les proches’’... alors que la notice du ''Vidal'' précise que ce produit ne doit jamais être prescrit en cas d'insuffisance respiratoire, le risque étant mortel''. (NB : qui a crié ‘’tout ça n’est pas vrai‘’ ?) 
Un seul et ultime argument reste disponible aux ''patho-vax'' : une ''protection des cas graves''. (NDLR – ''Patho-vax'' est un mot que j'ai inventé : pourquoi ne pas les qualifier de ce qu'ils sont, eux, alors qu'ils ont affublé d'un ''anti-vax'' mensonger des gens qui ne sont anti-rien ?). Mais ce ''les cas graves'' est faux, comme tout le reste : ''aucun des essais cliniques reportés par Pfizer et Moderna n'a porté sur la protection des ''formes graves'', et nous avons tous connu des tri- ou des quadri-vaccinés qui sont morts de covid grave. Mais les labos, eux, ''ne cherchaient qu'à protéger d'un test positif'' (sic !). Donc...''on testait très peu les vaccinés et beaucoup les non-vaccinés... ce qui a fabriqué la légende du ''il y a plus de morts chez les non-vaccinés'', les chiffres actuels  disant au contraire qu’il y aurait un peu plus de morts chez les vaccinés –chez Pfizer, en tout cas.
Leur absurde ''pass-sanitaire'', tellement infantilisant, humiliant, liberticide et inconstitutionnel (voir Fabius, habillé pour l'hiver, ci-après) a considérablement aggravé cette situation : ''les vaccinés n'avaient plus besoin de rien, mais les non-vaccinés avaient besoin d'un test pour boire un café, aller aux toilettes ou traverser la rue'', et il y avait donc, arithmétiquement, plus de positifs chez les non-vaccinés. Au seul souvenir de la psychose qui avait été inoculée de force à tous les braves gens et des tsunamis de contre-vérités déversés ''H 24'', on ne doit plus jamais croire un seul mot proféré par un seul de ces ''serial-menteurs'' devenus, par la loi des nombres, des assassins... Et Chaillot de conclure : ''la seule chose dont ce vaccin protège, c'est de faire un test''. Bravo, les mecs ! Ca, c’est du costaud !
Mais la terreur imposée et les menaces brandies étaient si violentes qu'il a fallu 2 ans pour qu'on ose commencer à dire ce qui était évident –car ceux qui ont ''ouvert leur gueule'' l'ont payé d'une ''mort sociale''... Pierre Chaillot confirme que le Conseil constitutionnel a validé la constitutionnalité de lois parfaitement liberticides (tout en rappelant que le job du fils de Fabius chez McKinsey ne serait pas étranger à cet autre scandale...)... ce qui fait aussitôt penser aux scandaleux ''feux verts'' du pseudo comité d'éthique (?), qui déclarait ''conforme'' tout ce qui venait d'en haut, fut-ce totalement amoral... et aussi au récent rachat de PornHub, le 1er site porno au monde, par le fonds d’investissement canadien Ethical Capital Partners, qui investit ‘’dans les secteurs exigeant des principes éthiques" (sic, dans ces 3 cas !).
La vérité, c'est qu'il n'y a pas eu de surmortalité et aucune des hécatombes annoncées en 2020, en 2021, si ce n'est, ''des hausses de mortalité suspectes, tombant pile au moment des campagnes de vaccination, dans tous les pays et pour toutes les tranches d'âge...'' ce qui est à l'exact opposé de tout le discours officiel des Philippulus qui prêchent l'apocalypse, aujourd'hui encore ! ''Le seul constat indiscutable, c'est que les courbes de mortalité et de vaccination se suivent''... dit Chaillot, ce qui est en faveur de l'abandon de toute vaccination. On n’en est pas là !
Mais ''il reste interdit de critiquer la vaccination : l’omertà est totale’’.. Dire une chose à contre-courant du discours officiel sur le covid vous étiquette ''complotiste'' et fait de vous un gibier pour l'engeance néfaste, inutile et mortifère des soi-disant ''fact-checkers''. (NB - ces gens-là sont des ignares absolus sur tout sujet, ce qui les autoriserait (?) à raconter n'importe quoi : leur méthode consiste à sélectionner un seul ''fait'' (un bruit de caniveau fera l'affaire, s'il va dans leur bon sens), à l'ériger en ''vérité incritiquable'', et à imposer cette vision réductrice, contre des gens qui ont passé toute leur vie à étudier les mille facettes, nuances et complexités de la chose en question. Mais comme ils ne sont pas complètement fous, il n'existe, dans leur univers pourri, ni droit de réponse, ni discussion, ni références. C'est la vengeance des nuls sur ''ceux qui savent vraiment''. Il y en a une, hier, qui expliquait doctement (?) que Sarkozy aurait menti devant le Sénat ! On en revient, toujours, à Michel Audiard : ''Les cons, ça ose tout... et c'est même à ça qu'on les reconnaît !''. 
Et ce n’est pas les lecteurs de l’Express qui vont ne pas reconnaître leur magazine dans cette jolie citation, cette semaine... encore que ses journalistes, totalement dépassés par ce qui se passe aux Etats-Unis, où la vérité éclate plus vite qu’en France (liberté oblige !) soient plutôt des adeptes du ‘’Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage’’. Les chiens aboient, la caravane passe... Pauvres petits journaleux français qui n’ont pas vu que le confinement était terminé... Pour un Gérald Kierzec (Directeur médical de Doctissimo) combien de ces défenseurs d’époques révolues où la science se soumettait aux idioties du pouvoir politique ?
Résumé : aux Etats-Unis la vérité éclabousse peu à peu les mensonges et les peurs fabriquées de ces trois longues années, et on découvre... qu'il suffisait de ne rien faire de tout ce qui a été perpétré ! Il reste une question : a qui profitent ces crimes ? En France, on en est encore aux mensonges, aux interdits, et aux insultes  ! Une chose est certaine : ‘’c’est pas demain’’... que vont changer les discours et les pratiques... pour notre plus grand malheur ! Pauvre France !
H-Cl.
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duxvonzazer · 1 year
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La fonction d’accréditation sociale est aujourd’hui le monopole des institutions d’enseignement supérieur. Le MBA de la Harvard Business School vous ouvre aussi bien les portes du Capitole que celles de Goldman Sacks.
Or, ces institutions accréditantes ont été le terrain d’une lutte féroce depuis plus de soixante ans : la guerre culturelle universitaire. Cette guerre culturelle s’est soldée par la déroute totale et absolue de la droite. La vaste majorité des professeurs et administrateurs se disent ouvertement être « de gauche ». Les programmes universitaires, même les programmes scientifiques, doivent se soumettre à la rectitude idéologique dominante dans le milieu de l’enseignement supérieur. L’hégémonie culturelle du marxisme social y est pratiquement incontestée. Le processus de socialisation à la culture hégémonique débute dès la maternelle, parce que le corps enseignant (d’autres intellectuels dans le sens gramscien) est formé dans le même système universitaire subverti durant la Longue Marche. Toutefois, l’achèvement de ce processus a véritablement lieu au niveau universitaire. Le jeune gestionnaire en formation comprend bien vite que toute dérogation au contenu et même au ton prescrit par la culture hégémonique lui vaudra rapidement un ostracisme professionnel et social dont très peu se remettent.
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yespat49 · 3 months
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Qui tient la porte d'entrée ?
On surabonde en permissions, en interdictions, en exclusions, en ostracismes, en validations, en discriminations positives ou négatives, en censures, en provocations, en mises à l’écart ou à l’honneur. Sur tous les plans. Et je ne cesse de m’interroger. Mais qui donc tient la porte d’entrée ? Dans le domaine de la liberté d’expression, puisque la vérité n’est plus le critère décisif pour évaluer…
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christophe76460 · 3 months
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Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance. Apocalypse 2:19
La ville de Thyatire était la plus petite des sept. Elle ne possédait aucun temple consacré au culte des empereurs, et les chrétiens ne souffraient donc pas de ce problème comme les Églises précédentes. Leurs difficultés étaient essentiellement dues aux situations de compromis que créaient les intérêts commerciaux.
Thyatire était une ville industrielle réputée pour ses nombreux corps de métiers. L’artisan d’alors était tenu d’appartenir à ces corporations, de même que celui d’aujourd’hui doit adhérer au syndicat de sa branche — ne serait-ce que pour éviter un ostracisme qui entraverait ses affaires.
La difficulté pour le chrétien, affilié à de telles guildes, venait de la nécessité de se joindre périodiquement aux banquets où l’on mangeait de la viande qui avait été consacrée à une divinité païenne (peut-être patronne de la corporation). Il est aisé de deviner que certains chrétiens — larges d’esprit — n’hésitaient pas à participer à de telles festivités, soutenant qu’« il n’y a pas d’idole dans le monde » (1 Corinthiens 8.4).
On avait vite fait de trouver des excuses pour se livrer aux excès dans lesquels tombaient si souvent ces repas ; un pas de plus et c’était la débauche générale. Les Nicolaïtes défendaient cet état de choses ouvertement, et l’on comprend leur succès à Thyatire, où la devise de chacun était « les affaires sont les affaires ».
Je connais tes œuvres
Au milieu de Thyatire, le Seigneur discernait et approuvait les œuvres, le service, la patience, les fruits de l’amour et de la foi (deux vertus chrétiennes qui avaient déjà disparu dans la première assemblée d’Éphèse). Néanmoins, l’ordre moral trouvé chez les Thessaloniciens n’était plus réalisé : œuvres de foi, travail d’amour, patience d’espérance (1 Thessaloniciens 1. 3) ; et l’espérance semblait oubliée à Thyatire.
Pourtant, on y trouvait un dévouement croissant : “Tes dernières œuvres… dépassent les premières”. Dans les jours sombres d’une corruption générale, la sainteté, l’énergie et le dévouement des fidèles brillaient avec d’autant plus de clarté. Comment douter que l’Esprit annonce déjà ici prophétiquement le témoignage de croyants faibles et persécutés, tels que les Vaudois du Piémont, maintenus fidèles en face d’un ensemble puissant, tyrannique et implacable conduit par des chefs se réclamant même de la succession apostolique.
Dans la lignée de cette “si grande nuée de témoins” (Hébreux 12. 1) qui avaient manifesté la puissance de la foi et la patience dans l’épreuve, le Seigneur suscite pour lui des témoins, qui, pourchassés dans ce monde et parfois au prix de leur vie, ont assuré la pérennité de l’Assemblée sur la terre, en face des portes du hadès (Matthieu 16. 18).
Les persécutions de l’Inquisition, plus violentes et plus raffinées que les pires violences du monde païen, n’ont pu faire céder ceux qui “n’ont pas aimé leur vie, même jusqu’à la mort” (12. 11). Et Christ conserve dans son livre de souvenir écrit dans le ciel, le nom et les œuvres de ceux qui ont eu tant de prix pour lui. Certes, ils ne perdront pas leur récompense au jour des rétributions, mais ils goûteront à jamais l’approbation et la joie de leur Maître (Matthieu 25. 21).
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if-you-fan-a-fire · 9 months
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"Femme blessée par des "zoot-suiters" durant une danse en plein air," La Presse. August 11, 1943. Page 3. --- La police songe à interdire les danses dans la rue à la suite d'un combat survenu hier dans le parc Extension entre danseurs et "zoot-suiters". --- Il semble facile de prévoir des maintenant que nos arrières-petits fils ne porteront pas de "zoot-suit". du moins si l'on en juge par les réactions belliqueuses que provoque chez nombre de nos concitoyens la vue de ces costumes baroques.
Les "zoot-suiters" sont mal cueillis partout. Dans les tramways, les voyageurs les tournent en dérislon. Dans les salles de danse, on les conspue quand on ne les flanque pas tout simplement à la porte.
Les "zoot-suiters" ne se laissent pas décontenancer par cette hostilité ouverte. Alors qu'il leur serait si facile de retourner à leurs complets ordinaires, ils s’entêtent dans leurs extravagances et veulent apparemment et du même coup venger leur honneur et reconquérir leur place au soleil.
Ainsi, hier soir, avait lieu à l'intersection des rues Ogilvy et Champagneur, dans le parc Extension, une danse à ciel ouvert groupant un millier de jeunes gens, mais dont les "zoot-suiters" étalent formellement exclus.
Cet ostracisme n'est pas nouveau. Il remonte a plusieurs semaines. Ainsi, il y a quelques jours, quand ces excentriques avalent tenté d'enfreindre la défense, les danseurs et ac-les soldats les avaient chassés à coups de pieds et à coups de poing. Mais hier soir, les opprimés ont décidé de revenir en force et de relever l'affront.
Le complot découvert Heureusement, entre-temps, les autorités de la police municipale avaient eu vent de l'affaire et dans le but de prévenir tout désordre elles avaient posté sur les lieux une escouade de 15 policiers sous les ordres du sergent Alfred Goyer, secondés par plusieurs policiers militaires et des membres du C.P.C. La soirée semblait se dérouler sans anicroche, quand, vers 10 h., un auto "zoot-suiters" a fait irruption dans la fête. L'incident n'a duré qu'une minute. Avant même que les policiers eussent le temps d'intervenir, de vifs coups de poings étalent échangés et une femme recevait un "swing" sur la lèvre supérieure.
La victime, Mme Alice Kenworthy, 44 ans, 7028, rue Bloomfield, a été immédiatement secourue par l'agent Ethier, du poste no, 11. Elle a refusé de se rendre à l'hôpital. Elle a réintégré son domicile avec son mari.
Leur coup fait, les "zoot-suiters" ont vivement regagné leur voiture et sont disparus en vitesse. La police n'a effectué aucune arrestation. quoiqu'elle aurait obtenu le nom de l'un des présumés assaillants,
Les autorités de la police municipale, pour mettre une terme défini- tif à ces excès, aurait l'intention de supprimer les danses dans la rue. Elle n'a pas ajouté qu'elle aimerait bien également à supprimer les "zoot-suits".
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kalyria1674-blog · 8 months
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Claymore - Éveillé(e)s Masculins et Féminines.
Je ne pense pas que, chaque fois que je regarde ou lis Claymore, je parviendrais à m'ôter de la tête combien l'histoire de la Première Génération (qui comptait des hommes, certes, mais peut-être aussi des femmes) est tragique, même selon les normes du manga.
Parce que, dans leur cas, c'est un peu la même merde que les guerrières mais avec un supplément d'ignorance des limites et conséquences en prime.
Non seulement on parle de personnes (hommes ou femmes, peu importe !) qui ont vécu des tragédies semblables à celles des guerrières actuelles mais, en plus, il faut y rajouter d'autres circonstances qui les ont laisser prit au dépourvu :
Le changement encore mystérieux de leur apparence physique qui effrayerait leur entourage, voir leurs proches pour ceux qui en avaient encore ?
L'absence de connaissances des dangers de l'éveil et de l'usage prolongé de Yoki ?
La souffrance d'une procédure encore très expérimentale et non-raffinée.
A cela viennent s'ajouter les expériences tristement communes des guerrières qui sont, pour récapituler :
Vente/kidnapping à/par l'Organisation.
Proches attaqués/tués par les Yôma.
L'éventration verticale, conséquence d'une vivisection sans anesthésie, qui ne guérit jamais ?
La connaissance de la source de leur nouvelle force des villageois pour renforcer leur ostracismes ?
Lavage de cerveau et déshumanisation intensive.
Obligation de soumission envers les humains même en cas d'abus.
Isolation géographique et compétitive de leurs soeurs/camarades minus les chasses groupées où elles peuvent se voir mourir violemment à tout moments.
Danger de l'éveil et d'être alors condamnées à perpétuer le cycle même qu'elles voulaient arrêter, traquées par les mêmes personnes qu'elles appelaient ''amies'' voir ''soeurs''.
Ils ne savaient rien. Ils n'étaient que des enfants qui ont sciemment été tenus dans l'ignorance et utilisés par ceux qui les ont mutilés jusqu'à ce qu'ils atteignent le point de rupture. Ce qui ne pouvait que se produire au vu de leur condition de vie dénué de la plupart de soutien. Et après ? Ils ont été forcer d'assumer les conséquences de l'horreur que d'autres leur ont imposés. Ils ont été traités en monstres et chasser par les camarades même qu'ils appelaient des amis (je ne l'aime pas particulièrement mais les mots d'Hystéria sont poignants pour cela) sous le prétexte qu'ils avaient perdu leur humanité.
Sauf que... si leur humanité est physique, alors les guerrières sont vraiment hypocrites sur ce point, elles qui ont de la chair de Yôma dans leurs corps. Et si c'est psychologique, concrètement, qu'est-ce que cela signifie ? Que le choc de l'éveil les forcent à remettre leurs perspectives en question et les éloignent trop du lavage de cerveau imposé par l'Organisation ? Qu'ils ressemblent trop aux ennemis de l'Organisation aux goûts de ces derniers ? Ou... eh bien, rien, vraiment. Juste une énième poudre aux yeux jeter par l'Organisation.
Je suis assez à l'aise de le rappeler maintenant que le manga s'est terminé il y a neuf ans :
Les Yôma au sens où la plupart l'entendent sont des êtres humains enlevés, expérimentés, mutilés et infectés par un virus tiré d'un autre peuple suite à la volonté de l'Organisation qui souhaite reproduire le pouvoir de leur ennemis continentaux tout en se remplissant les poches aux frais des villes et villages de l'île. Tactique de création de la demande avant de fournir une offre. Ils sont donc autant victimes, et avec des expériences semblables, que les guerrières ou les Être Éveillés.
Le père de Priscilla, le frère de Claire (manga) et le frère de Raki n'étaient pas des imitations mais les originaux et, désormais, je comprend mieux leurs larmes et leurs tourments montrés peu avant leurs morts sachant qu'ils étaient essentiellement réduit au statut de sac de chair parasités mais conscient de ce que leur corps faisait à ceux qu'ils aimaient.
Tout cela pour dire que je pense aussi que l'éveil affecte le processus cognitif des anciennes guerrières d'une façon ou d'une autre. Je veux dire, sachant que la source est un virus connu pour parasiter le cerveau de ses hôtes, c'est quasiment obligatoire. Cependant... je ne suis pas convaincue que le virus parasite le cerveau des guerrières, même post-éveil. Parce que, quoique leur fasse l'Organisation en étapes détaillées (que je ne veux pas particulièrement connaître) j'ai plus l'impression que cela amène le parasite à se loger à un autre endroit du corps.
La flore intestinale.
C'est un concept assez connu alors je vais directement passer à la partie où les Eveillés semblent se nourrir consciemment plutôt que d'être contrôlé par une sorte de parasite. Sans compter que la flore intestinale est désormais reconnu comme un système cognitif secondaire (bien que très rudimentaire) par la plupart des scientifique, expliquant à la fois le positionnement de l'opération (entrailles), le besoin de chair humaine (reproduction du virus dans les intestins) et les changements cognitifs et physiques (il y a des neurones dans les tripes !) qui suivent l'éveil qui n'est pas, selon moi, un nom choisi au hasard.
Et si c'était tout simplement le moment où le parasite jusqu'ici dormant devient en fait assez nombreux (usage du Yoki sur de trop longues périodes au point où le système immunitaire s'épuise et ne peut plus se défendre ou d'un seul coup pour qu'une éruption constante de cellule contaminées submergent l'hôte) pour enraciner une influence durable chez son hôte ?
Si oui, cela rendrait aussi le concept de ''plaisir'' ressentit assez intéressant dans le sens où cette manipulation est en fait commune à plusieurs des bactéries de notre flore intestinale, sans même parler de virus parasitaire inter-racial. Le virus offre à son hôte un plaisir/soulagement intense pour l'inciter à puiser dans ce qui lui permettra de se répliquer/reproduire jusqu'à prendre l'ascendant.
Rien que pour cela, j'aurais envie de rejeter la partie sexuelle du mot ''plaisir'' proposé par l'auteur et peut-être me tourner davantage vers le plaisir gustatif. Ce serait aussi un bon indice pour les guerrières, surtout qu'il est dit par Miria que les semi-éveillés peuvent être en proie à des épisodes de fringale et que nous avons déjà constaté qu'Helen y était sujette.
Dans ce cas, à quel point serait-il impossible que les éveillés ne perdent pas réellement leur esprit humains mais voient quand même leurs esprits impactés mais non dominer ? Ils semblent rester plus libre de leur choix que les autres puisque les Yôma de base ne pensent qu'à se nourrir et survivre, ce qui n'est pas le cas de la plupart des éveillés rencontrés qui ont des processus de réflexion plus poussé.
Et si les Eveillés étaient ''juste'' à un stade plus avancés que les autres ?
[Si oui, ce serait d'ailleurs fascinant car si on prend Isley, Rigaldo, Dauf, Chronos et Lars (sacré échantillon quand même), il semblerait que même après s'être enraciné durablement dans le corps de son hôte, le virus n'en prennent pas le contrôle comme avec les Yômas ''basique'' et soit rester stable pendant plus d'un siècle. Presque comme s'il en venait à préférer une relation symbiotique et non parasitaire.
Parce que le parasite n'est pas connu pour sa bonté de coeur si ce qu'il fait faire aux infectés est une indication, je me demande s'il ne s'agirait pas là d'une mécanique de survie dû à l'impossibilité, pour une raison quelconque, de changer d'hôte, les condamnant à périr en cas de mort de l'Eveillé contrairement à leur variante plus libre.
Si oui alors, aussi répugnant que sa paraisse dit comme ça, l'Organisation serait au moins parvenu partiellement à son but en créant une variante du parasite un (tout petit) peu moins dangereuse pour les humains.
Bien sûr, c'est-à-dire tant que nous nous n'entrons pas dans les délires pseudo-scientifiques de Daë sur l'influence de l'amour et la haine (qui peuvent effectivement être un facteur, je ne le nie pas, surtout si des tests ont été réalisés et sont revenus positifs... sans que ça en fasse forcément al distinction absolument nécessaire) et pour qui le démembrement et les modifications corporelles non-autorisés semblent avoir réponse à tout. Sérieusement, je jure que ce gars me rappelle les balbutiements de la médecine comme science indépendante vers le 18ème siècle, quand les ''diagnostiques'' mêlaient biologie, littérature et morale dans un amalgame auto-indulgent et assez indigeste.
La synchronisation du Yoki et la force volonté capable de réprimer l'éveil (le Yoki est d'ailleurs présentée comme une énergie mais peu être réprimée par une prise médicamenteuse sans que la volonté de la guerrière n'y ait quoique ce soit à dire... hum...) est aussi un autre obstacle à ma théorie mais, eh. Je n'ai jamais prétendue essayer de trouver une explication rationnelle à ce phénomène terriblement mal connu même si ce serait très intéressant à faire. Ce que je voulais, et je pense avoir réussie, c'est déconstruire l'interprétation démoniaque autour de l'éveil.]
Vous l'aurez compris, ce que je nie, c'est la dimension ''démoniaque'' et la ''perte d'humanité'' de l'explication de l'Organisation, pas la modification comportementale engendrée par l'éveil. D'une part parce que, venant de l'Organisation et après tout ce qu'ils ont fait, ce sont des étiquettes tout bonnement grotesques et, d'autre part, car les Yôma n'ont rien de démoniaque à proprement parler et sont plus une arme biologique.
Donc... vraiment, la seule affiliation ''démoniaque'' confirmée des Yômas, guerrières et Éveillés leur est attribuée par le camp ennemi de la source de leur pouvoir, dans une guerre de plusieurs décennies (avec, j'imagine, beaucoup d'amertume des deux côtés) voir siècles, qui ne les voit que comme sujets de test, au mieux, monstres à soumettre et détruire au pire.
... Disons que j'ai vu des évaluations plus objectives.
Alors, des ''démons'' ? Non, je n'y crois pas. Mais, des ''monstres'' ? C'est quelque chose à creuser, en effet.
Je veux dire, le régime alimentaire est une raison, certes, mais surtout une excuse merdique sachant que nos méthodes d'alimentation (élevage, gavage, ébouillantage... etc.) sont en fait pire que... la quasi-totalité des leurs. De ce que j'en ai vu. Et par-là, je veux dire que la seule qui m'a fait froncer le nez était Agatha parce que, se nourrir ou se défendre d'une tentative d'assassinat par les guerrières est une chose, se baigner dans le sang de ses victimes en est une autre !
Donc ce serait leur comportement ? Quelle blague malade !
Tu ne peux pas enlever des hommes et des femmes dans l'enfance, les mutiler et les traumatiser, les garder dans l'ignorance, les former à devenir des tueurs/tueuses, les priver de tout système de soutien émotionnel, favoriser leurs abus et les pousser toujours plus loin jusqu'au point de rupture et t'attendre à ce que, Éveillé(e)s ou pas, ils deviennent des personnes et citoyens parfaitement adapter à la société !
Et croire le contraire n'est pas raisonnable. C'est juste délirant et pitoyable.
Même parmi ceux qui sont cruels (et il y a en a beaucoup !) et sadiques, c'est une cruauté avec un but. Riful et l'éveil des guerrières, Ophélia et son traumatisme vis-à-vis de Priscilla, Roxanne et son ambition à monter les rangs, Isley et le sacrifice de son armée pour arriver jusqu'à Luciela et, peut-être, tenir son but d'avant son éveil... savoir si c'est justifié ou non est une réflexion personnelle selon chacun (je pense personnellement qu'ils sont tous injustifiables) mais je pense que nous pouvons nous accorder sur le fait que, la grande majorité du temps, ce n'est pas de la cruauté gratuite.
Les éveillés sont certes des monstres, je ne le nie pas... mais ils demeurent, malgré ça, tout aussi humains que beaucoup, beaucoup, d'autres personnes. Comme certains bandits (Teresa) et marchands d'esclaves (Raki) pour ne pas les citer.
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yes-bernie-stuff · 8 months
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Le vivre ensemble est agréable dit ce Psaume. Malheureusement, notre société est fracturée, divisée, et le mot « fraternité », inscrit sur tous les frontons de nos mairies fait terriblement défaut.
Mais le vivre ensemble, s’il est un idéal à rechercher et à atteindre, est difficile à réaliser.
Les peurs, les jalousies, les haines, les discriminations, les ostracismes, rendent le « vivre ensemble » compliqué !
Je suis un petit-fils d’émigrés espagnols venus travailler en France après l’hécatombe de la première guerre mondiale. Nos campagnes n’avaient plus assez de main-d’œuvre pour semer le blé, tailler les vignes, entretenir les forêts…
Mon père avait sept ans lorsque ses parents émigrèrent. Il fut scolarisé, et à quatorze ans, il obtenait son certificat d’études. Il écrivait et parlait correctement le français. Il s’est marié en France. Je suis né en France, et cependant, si je devais écrire, ici, toutes les fois où j’ai été traité de « sale espagnol », vous en auriez pour des heures de lecture !
Grâce à Dieu, il y a longtemps que de tels propos n’ont plus d’effet sur moi, mais j’ai su ce que c’est de se sentir rejeté, mis à l’écart, et de subir l’ostracisme des autres.
Le sentiment de rejet génère en nous de l’incompréhension, de la révolte, de l’angoisse, et plus grave encore, la tentation du repli sur soi : le communautarisme.
Ce qui m’a aidé à retrouver le sens de la fraternité, c’est ma rencontre avec le Christ, notre frère à tous !
Prions pour tous ceux et celles qui, en ce jour, sont tentés de se replier sur eux, de se fermer à la fraternité humaine, à laquelle nous appartenons tous.
« Seigneur, alors que notre société est fracturée, divisée, nous voulons nous unir dans la prière pour que le sens de la fraternité soit retrouvé. Nous prions pour que ceux qui se sont sentis rejetés, découvrent ton amour pour eux, et prennent le dessus sur l’amertume, la frustration, la colère, le ressentiment, le repli sur soi. Remplis leur cœur de ton merveilleux amour pour ceux qui les ont exclus. Nous prions pour ceux qui exploitent ces tensions pour leurs intérêts personnels pour que leur influence soit limitée, mais surtout nous prions pour ceux qui s’impliquent dans les quartiers afin d’y créer du lien. Que leurs actions développent la fraternité, au nom de Jésus, amen ! »Avec amour,
Paul
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Grand, blond et taciturne, il appartenait à la race des conquérants nordiques. Cinq siècles avant Christophe Colomb, ses ancêtres avaient colonisé l'Amérique sous la conduite de Leif l'Heureux. Le 21 mai 1927, Charles Lindbergh accomplissait la première traversée aérienne de l'Atlantique : 33 heures et 29 minutes de combat solitaire contre les forces conjuguées de la nature, de la fatigue et du découragement. Mort le 26 août dernier à Hawaï, à l'âge de soixante-douze ans, Charles Lindbergh avait incarné alors les vertus des pionniers de l'Amérique, avec une espèce d'ingénuité qui faisait de lui véritablement une légende vivante. Comme l'écrit Olivier Merlin dans Le Monde, il ressemblait à ces êtres solitaires des romans de science-fiction, “ à la peau trop blonde, au regard trop candide pour être du sang de notre univers détraqué, comme s'il venaient de plus loin que notre firmament, d'on ne sait quel espace sidéral. ”
Mais Charles Lindbergh ne venait pas de quelque lointaine planète. Il venait de plus profond de cette race qu'il savait menacée dans “ cet univers détraqué ”.
Héros de l'aviation civile américaine, nommé colonel par le président Coolidge Charles Lindbergh fut en effet un observateur extraordinairement perspicace et terriblement angoissé. Son Journal du temps de guerre, publié l'an dernier aux éditions Albin Michel, a été l'objet d'un ostracisme significatif de la part des grands organes de presse. C'est qu'à près de trente ans de la guerre, Lindbergh avait gardé un esprit critique peu conforme à la mentalité ambiante.
Le livre commence par une déclaration : “ Vous me demandez quelles sont les conclusions que je tire de cette relecture de mes journaux, de ce regard en arrière sur la Seconde Guerre mondiale, avec un recul d'un quart de siècle. Au sens militaire du mot, nous avons gagné la guerre ; dans un sens plus large, il me semble que nous l'avons perdue, car notre civilisation occidentale est moins respectée et moins sûre qu'auparavant. Une grande partie de notre culture occidentale a été détruite. Nous avons gaspillé une hérédité génétique formée pendant des millénaires par des millions de vies. Entre-temps, les Soviets ont abaissé un rideau de fer entre nous et l'Europe orientale, et un gouvernement chinois ennemi nous menace en Asie… ”
Patriote américain, Charles Lindbergh aimait l'Europe qui lui avait réservé un accueil fraternel. Au cours d'un voyage en Allemagne, il note dans son Journal : “ Je voudrais mieux connaitre ce pays. Les Allemands sont un grand peuple et je pense que leur bien-être est inséparable de celui de l'Europe. L'avenir de l'Europe dépend de la force de ce pays. Seule une guerre pourrait l'abattre et ce serait le désastre pour tous. Nous devons construire notre avenir sur la force, et non sur un équilibre de forces fondé sur la faiblesse. ”
Charles Lindbergh est alors obsédé par l'imminence d'une guerre civile européenne et dénonce le bellicisme irresponsable de Roosevelt. En décembre 1938 il écrit : “ Si nous devons réarmer, faisons-le dans Ie but d'augmenter notre propre force, tout comme un homme s'entraîne physiquement pour se maintenir en bonne santé. Mais réarmer spécifiquement contre l'Allemagne ou le Japon est une grave erreur, à moins que nous ne désirions pas éviter la guerre. Ce qui me tracasse, c'est que tous nos peuples nordiques se montrent les dents et s'arment les uns contre les autres. Si l'Angleterre et l'Allemagne s'affrontent dans une nouvelle guerre, Ia civilisation occidentale peut en périr. ”
La société américaine ne lui inspire pas des commentaires plus optimistes. Charles Lindbergh est effrayé par la menace que le mixage racial fait peser sur elle. Il milite, au sein de l'association “ America first ”, pour la “ non-intervention ” des Américains dans la guerre qui déchire l'Europe et s'attire l'hostilité d'une fraction croissante de l'opinion publique, intoxiquée par la propagande rooseveltienne. Ses amis l'invitent même �� se présenter aux élections présidentielles contre Roosevelt dont il dit : “ 0n peut d'autant moins se fier à ses promesses, qu'il affirme aujourd'hui le contraire de ce qu'il dira demain. ”
Il note le 30 avril 1941 : “ Quelle malchance ! Me voici en train de m'opposer a la participation de mon pays à une guerre à laquelle je ne crois pas, alors que je préférerais de beaucoup me battre pour mon pays dans une guerre à laquelle je croirais. Il y a des guerres pour lesquelles il est valable de se battre. mais entrer dans celle-ci, c'est se lancer dans une aventure désastreuse pour notre pays, et peut-être pour toute notre civilisation. ”
Après Pearl Harbour, Charles Lindbergh demande une affectation en première ligne, dans le Pacifique. Roosevelt la lui refuse. Par haine. Lindbergh réussira cependant à combattre grâce à l'amitié du général Mac Arthur.
Aventurier et moraliste, Charles Lindbergh possédait ce génie créateur que l'on trouvait peut-être chez certains hommes de la Renaissance. En 1930, il rencontrait à l'institut Rockefeller un autre être d'élite : Alexis Carrel. Entre les deux hommes devait naitre une étonnante collaboration scientifique, et une amitié indéfectible. A ce moment, les recherches du savant sur la survie in vitro d'un coeur extrait et séparé d'un corps en vie, se trouvaient arrêtées par des difficultés d'ordre mécanique. Dans son livre sur Alexis Carrel (Les Sept Couleurs), le docteur Robert Soupault raconte : “ Encore une fois la chance - une chance invraisemblable - allait le servir. Alors que ses recherches semblaient bloqués par des obstacles invincibles… voilà que surgissait ce génie - car c'en était un - apparu déjà trois ans plus tôt dans le ciel du Bourget comme un jeune dieu maître de la machine vainqueur de l'espace, et qu'il lui tombait du ciel pour résoudre l'insoluble. ”
Cinq ans plus tard, l'aviateur mettait au point une “ pompe artificielle ”, la “ Lindbergh pump ”, ouvrait à la chirurgie cardiaque des possibilités insoupçonnables (et restées longtemps encore insoupçonnées). Et en 1938, Carrel et Lindbergh écrivaient ensemble un ouvrage fondamental, La culture des organes.
Il était peu de figures aussi exaltantes que celle de Charles Lindbergh. Peu d'aussi graves enfin. Il était venu au dernier salon aéronautique du Bourget applaudir au vol du Concorde. Mais il craignait que l'homme ne se déracinât de ses origines naturelles. Depuis plusieurs années, il se consacrait a l'étude des espèces vivantes et à leur protection.
Michel Marmin
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Du 1er Juillet, jour du Vernissage au 17 Septembre 2023, jour du Finissage et dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, la Ville de Châteauvillain accueille les Œuvres du Peintre Francis MBELLA sur le thème : " La FORET DANS LA NATURE ", je vis les paysages, moi-même faisant parti du paysage. Inventeur de la "technique du tapioca" et Créateur du mouvement "Les reflets de la couleur", Francis MBELLA est un Plasticien des teintes et reliefs subjectifs. Ancien de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, il compte à son actif plus de 300 expositions personnelles et conférences dans le monde dont Paris, Moscow, Berlin, Douala, Genève, Hambourg, Cologne, Yaoundé, Anvers, Orlando, Londres, Munich, Birmingham, Los Angeles, Tampa… Mérite Culturel de la Ville de Paris en 1990 par Jacques CHIRAC, Maire de Paris et Mérite Culturel de l'Etat de Californie en 1994 par le Gouverneur Peter BARTON WILSON, il obtient cette même distinction à l'ONU à Genève des mains du Directeur Général Sergeï ORDZHONIKIDZE; Francis MBELLA se distingue par ses techniques, celle du "Tapioca" pour traduire l'exactitude des sensations où le réel est transfiguré par l'émotion et la subjectivité et celle des "Encres", une méthode prospective d'objectivation des sensations exprimées par un travail de superposition de surfaces et de niveaux. En effet la couleur et le relief chez lui sont des forces créantes. La couleur travaille la matière, elle est une véritable activité de la matière, elle vit d'un constant échange des forces entre la matière et la lumière. Ainsi par la fatalité des songes primitifs, Francis MBELLA renouvelle les rêves cosmiques qui attachent l'homme aux éléments, au feu, à l'eau, à l'air céleste, à la prodigieuse matérialité des substances terrestres. Dès lors, pour lui la couleur à une profondeur, elle a une épaisseur, elle se développe à la fois dans une dimension d'intimité et dans une dimension d'exubérance. Cette exposition traduit à travers l'approche du Peintre, ce que la forêt suscite pour se faire organe de transmission de la nature humaine. Il aime lier les contraires. Il préfère fusions, effusions, accords, aux exclusions et ostracismes. Il veut lier le goût intense de la spontanéité et le désir de construire et organiser la surface peinte : " Ce qui naît spontanément dit-il, trouve son ordre de construction dans l'architecture de mon travail."
Stéphanie CARTIER P/O Art Reflex International
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whencyclopedfr · 2 years
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Aristide
Aristide (années 520 - c. 467 av. J.-C.) était un homme d'État et un commandant militaire athénien qui obtint le titre honorifique de "Juste" grâce à son comportement désintéressé dans l'exercice de ses fonctions publiques. Bien qu'ostracisé par l'assemblée athénienne, Aristide reprit le commandement des troupes avec un grand succès lors des batailles de Salamine et de Platée pendant les guerres perses du début du Ve siècle avant Jésus-Christ. Il est le sujet de l'une des biographies des Vies de Plutarque.
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