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#textefrançais
secicrexe · 2 months
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La lumière est utilisée de manière abusive
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Je me force à pousser la porte, alors qu’elle est ouverte depuis longtemps…
À courir sur les champs de mines plus longtemps...
A me couvrir plus lentement...
À choisir un corps, même en état de décomposition, à arracher un morceau de viande et à le recoudre plus lentement...
À danser alors qu'en réalité je me casse la figure avec un marteau tout le temps...
À être content…  
À rire d'une blague racontée lors d'un enterrement - le mien ! - je pense ? - je ne me souviens plus ! -  c'était il y a longtemps...
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Khalid EL Morabethi
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improvisateur777 · 2 years
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Eurêka !
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On comprend enfin un mystère que même les astronomes  les plus chevronnés ne connaissaient pas. En vérité, c'est grâce au grignotage des girafes que les différentes phases (Nouvelle Lune, 1er croissant, etc.) de la Lune sont possibles !
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georgesboulevard · 3 years
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Pour prévenir la montée de l’écofascisme, écrit Bill Black, il faut changer notre manière d’en parler. Il faut quitter l’opposition « ça va bien aller » et « nous sommes épouvantables et la Terre est en train de mourir ». Voir l’humanité comme une sorte de parasite qui doit être expulsé de cette planète est la porte d’entrée du racisme : le glissement est facile entre « la planète serait mieux sans nous » et « la planète serait mieux sans eux ». Le désespoir est le comburant du fascisme. C’est pour cette raison qu’il faut une nouvelle mise en récit. Un récit qui dit que la planète est notre demeure, que le monde est à nous, que nous en faisons tou-tes partie.
(p. 130, Martine Delvaux, 2021, Pompières et pyromanes, Héliotrope, 175 pages)
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novembresque · 3 years
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J'ai l'âme triste et le coeur amer, alors je bois, je fume et je chiale en goutte de vin. Je ne sais pas écrire de jolies choses qui riment avec amour ou espoir. J'ai le même sang que le pessimisme.
Novembre, Jours Sombres.
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plumebrune-blog1 · 6 years
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A vif
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nel-len · 7 years
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Ce roman qu’on ne commence pas.
J'ai répété mille fois ton nom. J'ai crié du vent. J'ai crié la poussière et la marée sous mon oreiller, mais tu n'étais pas là. Si loin, cruel, de mes tempêtes. Le thé était fade, les gâteaux secs comme des contrariétés. J'ai regardé longuement la profondeur obscure de la pièce, la ténacité du silence que tu avais laissé, son épaisseur stridente. Et il m'a semblé voir ton visage entre la fumée des bruits morts. Là, j'ai senti toute ton implacable majesté se contorsionner jusqu'à se dissoudre en une volute fine et gracile. Je l'ai sentie passer sous ma jupe. Près de mes chevilles. De mes lèvres. J'aurais voulu l'attraper, bien sûr, mais tu ne m'as pas laissé le choix, mon amour. Toute ta vie a été d'une rigueur accablante, sans singularité d'aucune sorte. Même tes souvenirs, à présent, m'échappent et obéissent à ton souverain empire. Je me suis donc réappropriée tout ce qui n'est pas toi. Les meubles, la vaisselle, la maison, notre enfant, tout ce qui ne t'a jamais appartenu.
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laproiedesvagues · 7 years
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Elles marchent 15 minutes, éméchées et arrogantes de fraîcheur, excitées par la tension sexuelle évidente.
Après des années à baiser avec la même personne, Z. a le trac de faire de la merde.
Arrivées devant la porte, elle cherche ses clefs pendant ce qui ressemble à des plombes et sent les lèvres de Sarah lui embrasser la nuque. Elle essaie de garder la tête froide pour ouvrir cette putain de porte mais Sarah, poids plume championne de sa catégorie, la retourne avec une brutalité maîtrisée.
Elle lâche son sac, abandonne la recherche des clefs et tout ce qui ressemble à des bonnes manières. Elles se mangent la bouche, partageant la même ardeur, répondant aux roulements de bassin  l’une de l’autre. Une danse furieuse, des baisers féroces, Z. se noie dans son slip et sent les pulsations de son sexe qui attend.
Sarah la contient, l’empêche d’accéder à son corps et ne lui donne que sa bouche à embrasser, elle dose la frustration et l’excitation et ne laisse aucun temps mort.
Sans répit, elle mord, embrasse, lèche, empoigne, suce, caresse, arrachant des gémissements à sa proie liquéfiée.
Elle casse le rythme quelques longues secondes pour observer sa biche languissante et dégrafer son short, avant que le barrage ne cède sous le poids de l’envie.
Elle caresse le brûlant calice, moite, charnu et palpitant, elle branle, explore, pénètre et Z. se perd, se donne, attend qu’elle lui fasse la guerre, qu’elle lui mette la misère, lui fasse chialer sa mère.
Sarah la baise de plus en plus fort, avec une intention sauvage mais une délicatesse experte, jusqu’à ce que Z. plie, scindée en deux par un orgasme violent comme un orage de chaleur.
Elle explose en spasmes, transpirante et démunie, biche offerte au fusil. Sarah souffle sur son torse humide et ça lui colle des frissons sur tout le corps. Elle attrape ses cheveux pour l’attirer dans ses bras et embrasse son cou, une toute dernière fois.
– Tu entres?
-Non, je vais partir. Une autre fois…
Elle sort un stylo de son sac et écrit son numéro sur le bras d’une Z. complètement sonnée.
*** TEXTE paru sur another whisky for M. Bukowski ***
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makyi · 7 years
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Evolution sentimentale
L’amour a faim. L’amour s’installe dans le coeur d’une femme. L’amour a faim. L’amour commence et dévore l’organe,  palpitant et sanglant.
La chair est fraiche et éclatante. Il s’en repaît avec délice Et rien de plus ne l’excite,  que de créer cette étrange sensation  dans le fin fond de son âme
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Illustration : source
Tu me dis que tu vas mal et la douleur m’illumine. Tu dis vouloir être seul et je m’enferme à mon tour.
Et ça craque, claque, éclate! C’est le bruit de mon coeur comme une feuille d’automne.
C’est le spleen qui m’envahit,  la mélancolie des modernes ou  le réconfort des mots pour les maux.
Tais toi et écoutes ... ... le vide, le néant. La fragilité de l’existence et l’abîme qui se creuse dans mon corps déjà mort. L’erreur de courir après ton âme.
Est-ce le temps qui ralentit?  Ou ma respiration qui s’affaiblit? Car dans mon âme une abysse.
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Illustration : source.
Moment de langueur,  moment de torpeur. Ce genre d’instants persistant qui font bouillir notre sang.
Lors de ces secondes qui paraissent des siècles j’ai envie de tes bras comme d’un refuge où je pourrai jeter mes peurs qui brûleront, cuisante douleur,  sur le feu de joie de ton coeur.
Mais je ne sens plus ma peau Mon oeil ne discerne q’une masse visqueuse. Et quand j’effleure cet amas,  ce sont mes doigts qui s’enfoncent. Nouveaux prisonniers de mes propres sables mouvants.
Mes propres démons qui s’éveillent. L’angoisse qui coule dans mes veines.
Le chagrin boiteux d’une affection inexplicable.
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platypuswave-blog · 5 years
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Andromède
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La ville ne s’arrêtait jamais vraiment, Blue voulait simplement rentrer chez elle comme tout le monde, pourtant elle n’était pas exactement comme tout le monde. Si quelqu’un l’avait observé il aurait pu s’en rendre compte, si quelqu’un avait relevé la tête pour la regarder peut-être qu’il aurait vu qu’elle n’était pas tout à fait comme la masse des travailleurs qui se dépêchait. Pour vraiment s’en rendre compte il aurait fallu la suivre jusqu’à chez elle, la voir laisser tomber son sac sur le sol et ne même pas enlever ses chaussures, la voir prendre un chocolat chaud instantané et monter les escaliers quatre à quatre pour arriver sur le toit, elle habitait au dernier étages et les escaliers de secours étaient toujours d’actualité. Mais surtout il aurait fallu la voir s’installer sur son transat et relever la tête pour admirer Andromède.
 Là il aurait été évident qu’elle n’était pas comme tout le monde, qui prenait encore le temps de vraiment regarder la galaxie là-haut dans notre ciel ? Elle était maintenant là depuis si longtemps qu’on ne se souciais pas plus de sa présence que de celle de la Lune.
 C’était pourtant très prétentieux de penser cela, un regard la rendait donc si spéciale ? Non, il faut se l’avouer, c’était juste une fille un peu paumée qui aimait regarder le ciel.
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secicrexe · 7 hours
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cigarette
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Servir une cigarette allumée à l'envers...
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Je voudrais apprendre à m'arracher les cheveux avec mes propres mains comme un dentiste prisonnier...
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Les ongles qui poussent dans l'herbe rouge, encore !... Je n'essaie pas de comprendre le problème comme une solution nèe d'une veuve détestée...
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Khalid EL Morabethi
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improvisateur777 · 2 years
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Religions:Tellement semblables dans leur délire mortifère !
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Loin d'être aussi dissemblables et antinomiques qu'on a tendance à les présenter, les différentes religions surprennent au contraire par les similitudes et les airs de parenté qu'elles ont entre elles. Pour ce qui est de la forme, elles ont en commun d'utiliser le décorum et le cérémonial non pas pour se démarquer les unes des autres mais bien plutôt pour en imposer à leurs fidèles; quand au fond, elles divergent si peu en matière de doctrine qu'on pourrait aisément les prendre pour les avatars du même mythe. Les dernières "révélées" (inventées) ont piqué à leurs précédentes (aînées) beaucoup des fables de leur infantile corpus. Après avoir été élevées au rang d'indécrottables systèmes de pensée, elles se sont muées en idéologies dominantes très étroites, qui présentent la particularité de s'être formées autour de notions qui ne peuvent plus être discutées ou soumises à une critique sévère. Enfin, leur consensus le plus rassembleur se fait à l'encontre de l'intelligence, dont ils frappent d'interdit le libre exercice.
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georgesboulevard · 5 years
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En voyageant,… 2
La civilisation occidentale sera absorbée par les autres civilisations de la planète. Pas seulement parce qu'elles sont plus nombreuses, mais aussi parce qu'elles se sont libérées de l'influence occidentale et qu'elles se sont adaptées au présent, alors que nous vivons encore dans le souvenir de notre puissance. Cette tendance est palpable, lorsqu'on sort de la bulle occidentale et qu’on s’immerge dans le reste du monde.
En voulant entrevoir qui je suis, où je me situe dans le monde, j'ai fait en 2018 cette découverte très importante qui m'est apparue dans le regard des autres. Bien sûr, intellectuellement je m'en doutais. Maintenant, je sais dans mes tripes que la civilisation dans laquelle je vis va disparaître, absorbée, phagocytée par le reste de l'humanité. Et si je continue à vivre, je n'ai pas vraiment le choix de voir l'avenir avec optimisme.
J'ai adopté cette phrase du philosophe italien Gramsci : « je suis pessimiste par mon intelligence, et optimiste par ma volonté ».
Il est clair que le pessimisme et l’optimisme n’existent pas de manière objective. Ce sont des attitudes qu’un humain adopte. La question est de savoir dans quelle mesure on a le choix de ses attitudes. Dans quelle mesure on peut choisir de vivre en optimiste ou en pessimiste. J’ai longtemps cru que ce choix existe, qu’il fait partie de l’hygiène mentale de chacun. Aujourd’hui, je me rends compte que certains n’ont pas ce choix. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que la chimie de leur cerveau ne le permet pas, ce qui expliquerait l’effet des antidépresseurs et des calmants.
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novembresque · 3 years
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Les larmes coulent chaudement sur mes joues, j'ai les yeux qui brûlent. J'ai si mal que ma bouche reste muette, comme si elle avait été cousue. À l'intérieur de moi naît un grand feu qui embrase tout mon corps meurtri par la douleur. Je tremble, l'incendie qui m'anime réchauffe mon corps, pourtant mon cœur est aussi froid qu'une pluie d'hiver. J'ai envie de détruire tout ce que je touche, de mettre le monde à feu et à sang pour tuer mes propres afflictions - jusqu'à ce qu'il n'y ait plus âme qui vive. Pas même la mienne.
- Novembre, Jours Sombres.
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Déclaré mort... À titre posthume ! 😉👋 . . . #aphorismes #aphorisme #mort #vivre #instapoesie #instafrance #penseedujour #penséedujour #pensée #pensée #humournoir #humour #rire #textefrançais #texte #frenchquote #quotation #marcbrillatsavarin #mdr #poesie #poesiefrançaise #ecrire #instaphrase #phrasedujour (à Angers, France)
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https-brkn · 6 years
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Comment te dire, comment pourrais-je t’expliquer tout cela sans te blesser ? Je tiens à toi, plus que tout, et pourtant tu me détruis, je ne sais pas si je dois te le dire, je ne sais pas comment tout arranger. Dois-je endosser toute cette douleur ou te laisser souffrir un peu ? J’attends une réponse, sûrement une que je n’aurai jamais. #texte #texteamour #textefrançais #textes #citation #citationamour #nuages #quotes #quote #feelings #sentiments #sadness #depressionquotes #triste https://www.instagram.com/p/BpRnCayAjtb/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=15japl98p0jz8
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