Tumgik
#trauma cranien
stormr · 2 years
Photo
Tumblr media
27 notes · View notes
information-2-0 · 8 months
Text
youtube
0 notes
stormdistrict · 4 years
Photo
Tumblr media
5 notes · View notes
marie-bradshaw · 3 years
Text
Opression, tu n’auras pas raison de moi
Depuis toujours, j’ai vécu dans l’illusion que pour rendre “le grand homme de ma vie” fier de moi, il me fallait souffrir tous les jours et exceller en tout. 
Telle Sisyphe et son rocher, condamné à le faire rouler en haut d’une colline du Tartare inlassablement, je me battais pour l’impossible- son amour sincère et sa reconnaissance. 
Et comme je ne les avais toujours pas, arrivée en âge de travailler, je me tuais de la même manière pour mes employeurs, prenant sur moi, gravant les échelons, intégrant leurs programmes jeunes talents, et la plupart du temps, révolutionnant leurs manières de faire. 
Inarrêtable, c’est le mot. 
Mais voilà, je n’étais qu’un pion sur leur échiquier, et la réalité a fini par me frapper en plein visage. 
Ces “boss” à qui je donnais tout, étaient pour moi comme des figures paternelles de substitution. Ils me guidaient sur le chemin de l’excellence, du dépassement de moi-même, et pour ça j’endurais tout ce qu’il m’était possible d’endurer pour être la meilleure, sans n’écraser personne, et quelque part les rendre fiers. 
Et tout comme mon père, ils ne se montraient jamais à la hauteur et finissaient par m’abandonner quand, excédée de me tuer à la tâche pour un système qui finissait toujours par me trahir, je quittais le navire. 
Je n’avais jusqu’alors travaillé quasi-exclusivement que pour de grands groupes, reconnus pour être dépourvus d’âme et impitoyables. 
Le genre de groupes où être le plus brillant, ou le plus dévoué à l’entreprise et à l’équipe ne sert pas vos intérêts si vous n’êtes pas profondément politique. 
La réalisation que l’effort du plus méritant pesait moins dans la balance qu’une bonne alliance en haut lieu, me coûta cher. 
Alors, quand j’ai intégré ma boite actuelle, une start-up à l’avenir prometteur qui avait désespérément besoin de renforts et de structure pour continuer à évoluer dans la cour des grands, j’y ai vu un extraordinaire challenge- celui de pouvoir créer mon propre département et de contribuer à grande échelle à une réussite qui allait faire la différence.
Mais ce n’est pas tout ce que j’y ai vu. 
J’y voyais également l’opportunité d’enfin travailler à taille humaine, dans une entreprise qui valorisait l’humain et le respectait profondément, voulant bien agir pour l’environnement et la société.
Là encore je me suis trompée. 
Cela, j’aurais du le voir dès le départ, quand mon boss actuel me poussait encore plus que je ne me poussais moi-même à me dépasser- sans craindre de faire exploser la machine- contrairement au précédent, qui bien qu’évoluant dans un domaine extrêmement concurrentiel et pressurisant, se voulait bienveillant et rassurant pour que je maintienne un équilibre vie privée/vie pro sain. 
Non pas ici. 
Ici, il s’agissait de presser l’orange jusqu’à ce qu’elle ait eu donné tout ce qu’elle avait à donner et de s’en débarrasser ensuite. 
Directrice de mon département, je m’appliquais à former mon équipe en les coachant en one-to-one, pour les aider à développer leur potentiel, tout en continuant de me dépasser personnellement pour que nos projets d’innovations et nos argumentaires retailers soient les plus percutants du marché. 
La flamboyante réussite actuelle de l’entreprise, je peux dire fièrement que j’y ai plus que largement contribué. 
A date anniversaire de mon contrat, je négociais donc une revalorisation à hauteur de 10% en direct, 5% en actions (que je n’aurais probablement jamais). 
Avec la promesse d’une belle évolution à l’international, carotte à mon embauche, si je devenais plus politique. 
Mais voilà, il n’y a que 24h dans une journée, et bien que poussant quotidiennement mes heures pour assurer les tâches qui m’incombaient, le destin a bousculé le jeu soudainement en Septembre dernier. 
Laissez-moi vous restituer la scène; 
Lundi ensoleillé dans les rues de Pigalle, après une journée off pour récupérer des très longues semaines passées à quitter le bureau à 23h en ayant du annuler des vacances à Ibiza pour préparer le meeting stratégique annuel que nous appelons “revue d’innovation” avec nos distributeurs, je rejoins un “copain” de boulot de longue date que je n’avais pas vu depuis bien dix ans facile. 
Ayant un rendez-vous retailer le lendemain matin, j’avais d’abord décliné la proposition d’une bière de retrouvailles en terrasse, avant de finir par céder sous ses “D’accord, je vais rester tout seul dans ma chambre d’hôtel du coup”.
Nous nous retrouvions donc à la terrasse du O’Sullivan de Pigalle, voisin du célèbre Moulin Rouge, pour une bière au soleil. 
Seulement, son plaidoyer avait été plus convainquant que prévu auprès de ses autres amis, et nous fûmes donc cinq au-lieu des deux initialement prévus. 
Je n’ai jamais autant regretté d’avoir dit “Oui” à quelque chose qu’à ce verre. 
Et pourtant sans l’enfer qui s’en est suivi, je n’en serais pas là aujourd’hui.
Plus forte que jamais, et de nouveau prête à me battre- mais cette fois-ci pour réaliser des rêves qui me sont propres et non plus ceux de quelqu’un d’autre.
A posteriori, quand je compare ce qui m’est arrivé avec d’autres histoires similaires, un point commun nous unie: le manque de méfiance dû aux circonstances. 
Que m’est-il arrivé, êtes-vous entrain de vous demander, tandis que je fais monter le suspens de la suite tragique des événements... 
Je vais vous le dire, patience. 
Reprenons là où nous nous sommes arrêtés si vous le voulez bien. 
Nous sommes donc cinq et non plus deux, sur cette terrasse parisienne. 
Je ne connais qu’Hugo, un jeune rockeur qui partageait le même goût pour les concerts que moi, hormis mon ami Mickaël pour qui je suis venue. 
Se trouvent également présents, le boss de Mickaël, tous deux bien placés chez Coca-Cola, avec qui j’ai eu l’occasion de travailler dans le passé et qui nous a fait nous rencontrés, une autre fille dont je ne me souviens plus du nom mais qui vient du même milieu pro.
Et Stephan, directeur commercial dans l’évènemenciel et la musique. 
La bière se descend plus ou moins rapidement tandis que nous échangeons avec passion sur nos carrières respectives, en nous remémorant nos premières armes ensemble. 
A mon arrivée, un peu plus tôt, vêtue d’une longue robe en soie bleu Prusse et d’un imper beige (ce détail aura son importance), j’avais tout de suite repéré l’intérêt de Stephan pour ma personne, il m’avait comme “verrouillée” du regard. Et j’y voyais là un compliment. 
Si j’avais su... 
Assez vite, commence un jeu de flirt timide entre nous.
Il veut tout savoir de ma vie, me regarde avec admiration quand je lui raconte les échelons gravis à la sueur de mon front, et je lui trouve la conversation bien aisée.
 Nous échangeons donc nos numéros, et il nous emmène une deuxième tournée de bières. 
“Après ça je file les amis, je me lève tôt demain”, annonçais-je déterminée.
Les rires fusent, il n’y a quasiment personne d’autre sur cette terrasse mais nous nous chargeons bien de l’animation. 
Quoi de plus normal qu’un groupe qui rit en terrasse autour d’une bière, un lundi soir de fin d’été à Paris?
C’est à ce moment là que tout a basculé. 
Ou plutôt une trentaine de minutes plus tard pour être précis.
Je ne me souviens pas de grand chose, si ce n’est que nous sommes passés à l’intérieur et que je me sentais prendre le feu aux vicères- comme si j’avais bu toute une bouteille de tequila toute seule. 
Etrange. 
Moi qui ai travaillé dans le monde de la Nuit, et qui suis parfaitement reposée, comment deux bières peuvent-elles avoir cet effet là? 
Il est 23h, et poussée par ce feu à l’appétit insatiable, je commande donc des shots de tequila pour tout le monde, au nombre de trois chacun, que je ne me souviens même pas d’avoir bu. 
Je n’ai qu’une image très vague du “moi enjoué” qui crie au bar, et que Stephan attire dans ses bras. 
Tout ce qui suit m’a été raconté, c’est la dernière chose dont je me souvienne. 
Il m’embrassa, resserrant sa prise, avant de m’entrainer aux toilettes. 
Nous y sommes apparemment restés une dizaine de minutes, ce qui est plus que suffisant pour en faire des cauchemars. 
Là, je sais juste que je me suis sentie en danger, qu’il fallait absolument que je rentre chez moi. Et je ne me souviens que de ce vague sentiment. 
Il faut dire que cet incroyable instinct de survie m’a sauvée plus d’une fois. 
Ou alors j’ai un ange gardien super efficace, au choix.
Vers minuit et demi, j’ai donc filé vers la sortie sans dire au revoir, en prenant mes clefs de voiture. 
Je n’avais pas encore compris ce qu’il avait fait, ce qu’il m’avait fait, ce qu’il avait voulu me faire, et je n’ai pas douté de ma capacité à rentrer chez moi n’étant que peu au dessus de la limite d’alcoolémie, et puis nous avions mangé. 
 C’était sans compter sur la drogue qu’il avait subtilement glissé dans le verre qu’il m’avait apportée avec un sourire enjôleur. 
J’ai perdu connaissance au volant, pris un rond-point tout droit, ce qui m’a valu de percuter un arbre de plein fouet. 
Mon ange gardien devait faire une pause.
Vers 6h du matin, j’ouvre les yeux avec peine aux urgences, une interne est penchée sur moi, du fil et une aiguille à la main, occupée à me recoudre la lèvre inférieure, explosée par le choc. 
4 points de suture tout de même, qui m’ont laissée une discrète mais bien présente cicatrice, qui ne me laissera jamais oublier cette maudite soirée.
Je suis en état de choc, trauma cranien.
Je ne sais pas comment j’ai atterri là, et ma première préoccupation concerne ma réunion prévue à 9h (voyez comme le dévouement vous aveugle).
On m’explique vite que j’ai été secourue par les pompiers d’un accident de voiture que j’ai causé.  Je ne sais pas... je ne me souviens de rien... pas même d’être partie du bar... 
“Mon dieu, j’espère que je n’ai blessé personne”
“Non, personne, rassurez-vous” me répondit-elle.
Je suis la seule victime, et je respire un peu. 
Tout me fait mal. 
Je suis allongée dans une marre que j’ai identifié comme étant mon sang séché. 
J’en ai partout. 
Les énormes bosses derrière ma tête, m’indiquent que ça vient de là.
Je ne comprends toujours pas. 
Moi qui suis rentrée dans tous mes états par le passé, en ayant littéralement vidé le bar, comment deux bières et trois shots ont pu me faire perdre connaissance? 
Ça ne colle pas. 
Je ne me souviens de rien, bien avant l’accident. 
Le médecin de garde me dit donc:
 “C’est ce qu’il se passe avec la drogue du viol. Vous êtes d’abord très désinhibé, surtout si c’est mélangé avec de l’alcool, puis c’est le black out”.
Je demande donc tout de suite des analyses, répétitivement, comme si je n’entendais pas sa réponse : 
“Nous ne sommes pas équipés pour faire ce test sur cet hôpital, et il est déjà sûrement trop tard, ça ne reste que quelques heures dans votre système Mademoiselle”. 
Ah. Super. 
J’écris donc à mon ami, puis à Stephan, que je ne soupçonne pas tout de suite. 
“On m’a droguée, je suis à l’hôpital”
Immédiatement, il se défend de toute accusation, et me bombarde de sms ultra défensifs. 
Bizarre, ce n’est clairement pas le comportement de quelqu’un d’innocent. 
J’appelle alors Mickaël, qui comble progressivement les trous, et ne sait où se situer par rapport à son ami, qu’il me dit droit parce qu’il est “marié avec des enfants tu comprends”. C’est bien connu, le mariage rend les pêcheurs vertueux et les démons angéliques. 
Décidément, vraiment un mec extraordinaire (-ment ignoble) ce Stephan. 
Je n’ai plus aucun doute, et n’ose imaginer ce qu’il avait prévu de me faire. 
Un prétendant, Tristan, en apprenant la nouvelle, accourut à l’hôpital et ne quitta plus mon chevet. 
Se proposant de me ramener, je demande aux médecins d’enlever ma perfusion, je n’en peux plus et veux rentrer chez moi. 
Là s’en suit une douleur bizarre et irradiante, je ne peux plus bouger mon bras gauche, sur lequel était logée la perfusion.
En l’observant de plus près je constate qu’il se dessine un angle disgracieux et pro-éminent sur mon avant-bras. 
“Je ne suis pas médecin, mais là à priori c’est cassé”
“Effectivement, faisons une radio immédiatement” me répond le médecin en charge de mon dossier. 
Le verdict est sans appel- le cubitus s’est cassé net dans la violence du choc. 
“On va devoir opérer rapidement, ça ne se remet pas tout seul” enchaine le chirurgien orthopédique. 
Merveilleux. 
Me voilà donc bloquée à l’hôpital pour une semaine. 
On adore. 
Tristan ne me lâche pas d’une semelle, et mon amie Luisa vient me voir tous les jours aussi. 
Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans eux, honnêtement. 
Ce sont eux mes anges gardiens les jours suivant.
Aucun membre de ma “famille” n’est présent, et je n’en suis même pas étonnée. Presque soulagée même au contraire, de ne pas devoir gérer leur toxicité en plus de cette épreuve. 
A peine sortie, et finalement rentrée chez moi, commence le véritable enfer. 
Je me repasse la soirée en boucle, recroquevillée en boule.
Une infirmière passe tous les jours pour soigner mes blessures, et je m’effondre au sol toutes les deux heures en pleures, m’isolant complètement du monde extérieur.  
Je n’arrive toujours pas à comprendre, encore aujourd’hui, comment quelqu’un peut faire ça. Quel besoin malsain de domination et de soumission pousse à violer la volonté d’un autre être humain. 
Mon boss et mon équipe, à qui j’ai tout donné, pensent que j’ai tout bonnement “trop bu” et fait un carton que je n’ai pas assumé suite aux calomnies de Rachel, ma responsable événementiel devenue experte en GHB.
Première trahison. 
Cette peur, qui me tyrannise à ce moment là, me pousse à paniquer au milieu du métro, au milieu de la foule, de ces autres dont je ne connais pas les intentions... mais je décide qu’elle ne l’emportera pas. 
Ma soif de justice me conduit à pousser la porte du commissariat le plus proche, pour porter plainte contre X. Je ne suis encore à ce moment là pas sûre à 100% que ce soit Stephan, même si tout le désigne. 
En apprenant que j’allais faire ça, il m’a d’ailleurs harcelée d’appels intimidants m’incitant à réfléchir, et que ce serait “ma parole contre la sienne”. 
Charmant.
L’enquête se poursuit, j’appelle le bar pour m’assurer qu’ils conservent les vidéos des caméras de surveillance de ce soir-là, en espérant qu’elles le montrent entrain de verser la drogue dans mon verre. 
Le test d’alcoolémie réalisé par la brigade qui a constaté l’accident avec les pompiers était négatif, je ne suis donc nullement en cause, mais il est clair que j’avais bu. 
L’action est prise, je suis arrêtée pour six semaines, mais je ne parviens à trouver aucun repos. 
Je ne me sens plus en sécurité nullepart, même enroulée dans 2 couettes, dans le noir. 
Mes journées, je les passe à pleurer, de douleur, de l’injustice, de ma vie qu’il a bien faillit briser pour assouvir ses désirs malsains. 
Rappelez-vous toute à l’heure, je vous parlais d’un point commun, entre moi et ces “autres” victimes: il s’agit de la non-méfiance. 
Un lundi soir en terrasse, un mardi midi au restaurant, tous ces contextes n’incitent pas à se méfier. Et pourtant... 
Parlons de ma tenue, encore une fois détail important de l’histoire. 
Ample, et arrivant à mes pieds, cette longue robe de soie n’avait rien de sexy ni de provoquant. 
Non pas que ce soit une justification à de tels agissements., soyons clairs sur ce point. 
Nous devrions tous pouvoir nous habiller comme bon nous semble, sans craindre d’être agressés, ou nous ne valons pas mieux que l’Homme de Neandertal. 
Une étude a d’ailleurs été réalisée sur des victimes de viol aux Etats-Unis en 2020, pour montrer le manque de lien avec leurs tenues. Je peux vous assurer que 99% du temps, elles n’ont rien d’excitant: jean, t-shirt, tenue de foot même. 
Alors quand j’entends des artistes comme Blanche Gardin, nous dire “si tout le monde dit que la tenue a un lien avec les viols c’est qu’il y’en a un”, j’en perds mes mots. 
Bref, je comprends vite que je ne pourrais pas gérer ce qui m’arrive seule. 
Et je me dirige vers une psychologue, Géraldine, qu’on m’a recommandé et que je ne remercierai jamais assez pour son aide précieuse vers ma guérison. 
En bon général de ses armées, je comprends aussi que mon absence a des conséquences lourdes au bureau et décide de revenir 3 semaines plus tôt que la fin de mon arrêt. 
Grosse erreur.
Mais voilà, c’est la période des plans annuels, et je ne peux pas rater ça. 
J’essaye donc de toutes mes forces de prendre sur moi. 
Entre mon rythme de travail et mon trauma, je me sens plus fragile que jamais et j’explose. 
En même temps, je finissais de rénover un appartement dont je suis propriétaire, coordonnant les travaux le weekend.
“Si je ne le fais pas, qui le fera?” me répétais-je pour me donner de la force. 
A chaque chemin en voiture, je me souviens d’avoir mis la musique à fond, et d’avoir souhaité mourir, passivement. Que la douleur s’arrête.
Jusque là je m’étais toujours battue et relevée, mais cette fois je n’en pouvais plus de me battre. J’étais épuisée et las de toute cette injustice. 
Une question tournait en boucle dans ma tête:
“Pourquoi je n’étais pas morte dans cet accident qui aurait pourtant du me tuer?”
Il aurait gagné, certes, après tout quelle soumission plus forte que celle de la Mort sur sa victime, mais j’aurais été en paix, enfin.  
Cet état de mort passive, je l’ai ressenti quelques semaines, tous les jours. 
Mais je me levais, chaque jour suivant, je continuais ma thérapie, et je commençais à comprendre l’importance de me remettre au centre de l’action. 
J’avais clairement repris le boulot trop tôt. 
Mon boss me poussa donc à reprendre deux semaines, après que j’ai une énième fois éclaté en sanglots face aux problèmes administratifs qu’avait causé mon agression. 
Agression. 
Au départ j’avais toutes les difficultés de la terre à prononcer ce mot. 
Je lui préférais le terme “accident”, comme pour chasser le caractère violent de la chose et ma vulnérabilité de victime. Mes parents, que j’avais tout de même au téléphone, n’utilisaient que ce terme d’ailleurs.
Mais la victime ici, c’était bien moi. 
Vouloir prendre une bière en terrasse avec un copain de longue date, flirter gentiment avec son ami, ne justifiait aucunement qu’il me prive de ma liberté de choisir et d’agir. 
Alors je reprenais petit à petit la place qui était la mienne. 
Celle de l’agressée, qui demande justice et reconnaissance.
Pourquoi moins de 10% des femmes victimes de violences portent plainte aujourd’hui d’après vous? 
Je vais vous le dire. 
Elles ont honte. Et elles ont peur.  
Honte d’avoir subi ça, comme si c’était de leur faute... le plus souvent parce que l’homme en question est leur compagnon ou qu’elles ont le sentiment de l’avoir provoqué. 
Peur, de ne pas être reconnues et qu’on remette leur parole en cause. 
Moi, aujourd'hui, et avec votre aide, j’aimerais que la honte et la peur changent de camp. 
Que ces “ils” qui nous privent de nos vies qu’ils volent sans vergogne, aient peur d’être condamnés à défaut de celle de brûler en enfer, et qu’on leur fasse ressentir la honte qui devrait être la leur. 
Pour cela il faudrait peut-être déjà commencer par revoir notre système judiciaire et la façon de traiter les affaires. 
Je m’explique. 
L’enquêteur en charge de mon affaire, m’appelle un jeudi midi pour me donner son rapport, je m’en rappelle comme si c’était hier.
J’étais entrain de déjeuner à mon bureau en traitant des mails. 
“Mademoiselle, les caméras ne filmaient pas cet endroit du bar, il n’y a donc aucune preuve contre lui, en revanche vous aviez bu et vous pouvez vous estimer heureuse d’avoir encore votre permis et seulement un bras cassé”
Ce à quoi j’ai répondu, sidérée:
 “2 bières, 3 shots, je suis au courant merci et je ne vous ferais pas perdre votre temps si on ne m’avait pas bel et bien agressée. Je vous en prie, Monsieur l’agent, reprenez mon permis, mais rendez-moi ma vie”
Indignée, la voix bloquée par mes tripes que je sentais remonter par ma gorge, je m’effondrai en larmes, une nouvelle fois. 
Comment, ceux qui devaient me protéger et me rendre justice, pouvaient à la place m’accuser de leur faire perdre leur temps et me donner honte? 
Révoltée, j’écrivis dans la soirée un mail incendiaire à son commissaire, qui n’a jamais reçu de réponse. 
Tout ça, si ça ne pouvait même pas protéger ses prochaines victimes, je ne voyais pas à quoi ça avait pu servir. 
Mais enfin...je me rattachais au boulot, en essayant de me ménager un peu plus que d’ordinaire. 
L’ambiance était devenue plus tendue, mais ça ne m’empêchait pas de vouloir tenir tous mes engagements. 
Vint alors deux mois plus tard, mon opération de l’épaule (suite à une vieille blessure sportive) déjà trois fois repoussée. 
J’avais organisé toute ma semaine pré-op pour pouvoir préparer mes dossiers et assurer un gros rendez-vous de prospection. 
L’opération devant avoir lieu le jeudi, nous étions lundi soir et mon planning était bien chargé. 
“Bip Bip” retentit alors ma sonnerie de téléphone, indiquant la réception d’un SMS. 
“Veuillez vous présenter demain matin à 8h pour votre opération avec le Dr SERANE, à jeun”
Whaaaat? 
J’appelais tout de suite mon chirurgien en lui demandant pourquoi j’étais priée de me présenter deux jours plus tôt au bloc: 
“L’opération a été avancée avec le COVID, je pensais que vous étiez au courant”
Non, je ne l’étais pas. 
Bon, la santé avant tout, je n’allais pas de nouveau repousser cette opération pour un rendez-vous pro, j’avertis donc mes équipes pour organiser au mieux le rendez-vous avec mes notes, en préparant le plan jusqu’à 21h, veille donc de mon opération.  
Mon boss avait tenu à faire le point sur mon entretien annuel, à 18h, sachant cela et mes impératifs. Point qui dura 1h30 et m’empêcha donc d’avancer autant que je l’aurais voulu. Il saluait mon talent, mais plus ma gestion d’équipe, que j’avais tout fait pour récupérer, mettant à plat les tensions, à mon retour. 
Sympa, mais OK. 
A 21h, en larmes, j’appelais mon amie Stéphanie, pour lui raconter tout ça. 
“Ecoute-moi bien, tu vas immédiatement fermer ton ordinateur, tu leur envoies un mail avec tes notes et ils se démerdent ! Attends, comme si tu ne t’étais pas déjà assez tuée pour eux, tu ne vas pas en plus risquer que ton opération se passe mal parce que t’auras bossé comme un âne jusqu’à 2h du matin la veille. 
Fin du débat. Tu me fermes tout ça”
Je savais qu’elle avait raison, et m’exécutais donc. 
Ce que me reprochera au moins trois fois mon boss, Louis, par la suite, en me punissant sur mes objectifs.
“Ce n’est pas de la faute de l’entreprise si ton opération a été avancée, ça ne nous a vraiment pas arrangés, on a à moitié raté le rendez-vous sans ta préparation”
En résumé: à trois donc, une journée durant, ils n’ont pas été capable de compenser ma journée seule de préparation. Intéressant. 
Je passais donc de la torture de Sisyphe à celle d’Atlas, dont le poids du Monde incombait à ses épaules. 
Deuxième trahison.
Après mon opération, source de pas mal de stress aux vues de la précédente, personne de mon environnement pro ne prit de nouvelles hormis Elsa, que je considérais comme une amie. 
Troisième trahison. 
Aux vues de cette considération, bien faible, je décidais cette fois de respecter l’ordre du médecin et de prendre mon arrêt dans son intégralité. 
Ici encore, loin d’être de tout repos, mes journées se passaient dans la douleur lancinante de cette épaule dont on avait raboté les os et coupé les ligaments. 
Je ne m’alimentais quasiment plus, et passais ma journée à dormir, assommée par les médicaments. 
Noël arriva, et ayant prévu de rejoindre ma meilleure et plus vieille amie (depuis le berceau), Elisa, avec mon filleul, en famille, j’entrepris d’aller récupérer une bûche. 
Quand je vous dis qu’en rentrant de cette course de 15 min qui m’avait un peu trop fait bougé l’épaule, j’ai passé 2 heures à pleurer de douleur, croyez-moi. 
Impossible de me déplacer donc. 
A l’idée que je me retrouve seule pour les fêtes, Stephanie annula ses plans et vint me consoler autour d’un bon petit dîner des oubliés de Noël. 
Ça, c’est ce que j’appelle de l’amitié. 
Vincent était toujours là aussi, à me rassurer avant mon opération et à mon réveil post-op, et régulièrement nous échangions au téléphone. 
Même quand je me mis en couple avec Nicolas, un jeune homme rencontré sur Instagram qui m’avait complètement charmée, il restait encore et toujours derrière moi et je ne pouvais que trop le remercier pour son soutien dans cette nouvelle épreuve. 
C’est après tout, après ma première opération de l’épaule, un an plus tôt, en convalescence sur Bordeaux, que nous étions tombés amoureux. 
Je le revois entrain de me courir après avec mon attelle, me priant de la remettre quand je n’en pouvais plus. Un rire amusé aux lèvres, de devoir jouer les garde-malade. 
Louis m’appela alors, pour faire le point. 
“Ton absence a de lourdes conséquences, on va voir pour ton évolution, mais tu ne veux pas rester sur ton poste encore un an?”
Non. Je ne voulais pas. Ce n’était pas du tout le deal de base et là ça faisait déjà presque deux ans. Je n’avais jamais trahi mes ambitions, ni pu être plus claire avec lui dès le départ. 
Moi je voulais de l’international.
“OK, bon, on va voir ce qu’on fait, et en attendant ton bras droit va prendre le relais avec le directeur des ventes” me dit-il avec son accent belge. 
Deux jours plus tard je recevais, ainsi que toute l’équipe France, un mail annonçant l’ouverture permanente de mon poste sans plus de précisions sur ce qu’il allait advenir de moi. 
Le choc et l’ultime trahison. 
Après tout ce que j’avais fait pour lui et son entreprise, au détriment de ma santé et de mon bien-être personnel, il ouvrait mon poste sans même me l’avoir annoncé au préalable. 
Je tombais du 35ème étage sans parachute pour m’écraser contre le bitume de mon amertume. 
Les deux semaines suivantes, je ne mangeais toujours presque pas, et je pleurais sans arrêt. Vincent m’appelait presque tous les jours, et ce réconfort, je le chérissais de tout mon coeur. 
Stéphanie et mon amie Sarah étaient là aussi, ainsi que Luisa et mes amis plus distants comme Florian, mon meilleur ami limogeais. 
Ce sont eux ma véritable famille. 
“Tu t’attendais à quoi avec tes absences?” me fit ma mère. 
“Tu as déjà trouvé autre chose?” me fit mon père. 
On repassera encore une fois pour le soutien parental. 
Nicolas, quant à lui, ce n’était clairement pas le bon match. Froid, distant, réfléchi à l’extrême, il ne laissait aucune place à la spontanéité et ne me montrait pas le soutien dont j’avais besoin. 
Erreur de casting. 
Ma psy me diagnostiquait alors un syndrome post-traumatique dépressif, consécutif à l’enchainement de mes traumas personnels et professionnels. 
Mais, ici encore, pas question de me laisser abattre sans me battre. 
Je remontais donc doucement la pente, toujours bien angoissée, et voyant ma rétrogradation et ma mise au placard plus que nette s’exécuter. 
Il n’y avait pas d’évolution, juste un profond mépris de sa part, lui qui m’avait pressé jusqu’à plus soif. 
Il me balayait d’un revers de la main, comme une fourmi sur un jeu d’échiquier. 
“Non, ça ne se passera pas comme ça”
J’engageais donc un avocat pour assurer ma défense, et constituais mon dossier, solide. 
Nos contrats, du jamais vu en France, “cadre horaire” (ce qui implique qu’au-delà de 35 heures/ semaine toutes les heures supplémentaires sont dues, ce qui ne nous donne pas le droit à des RTT, dont bénéficient les “cadres forfait”).
Entendons-nous bien, si aujourd’hui tous les cadres sont au forfait c’est qu’il y’a une raison. Jamais un cadre, voulant bien faire son travail, qui plus est dans une start-up, ne fera que 35 heures par semaine. 
Moi j’étais plutôt sur une moyenne de 50 heures semaine, hors période de rush où je pouvais parfois commencer à 9h30 et terminer à 3h du matin. 
Cherchez l’erreur.
Du coup j’ai fait le calcul, plutôt précis, du total de mes heures supplémentaires depuis mon arrivée... tadam...: 900, en dix-huit mois tout de même. 
Oui, vous avez bien entendu.  
Et je n’étais clairement pas la seule manager à bosser d’arrache pieds pour tenir des deadlines ou assurer toutes les tâches qui nous incombaient en sous-effectif face à notre évolution fulgurante.
Ajoutez à cela une bonne dose de harcèlement moral avec ma mise au placard violente, passant de la gestion d’un département de quatre personnes au résumé de mes dossiers à d’autres, et quelques mois de salaire pour négocier mon départ et vous aurez le total de ce mon dossier prudhommal. 
Alors forcément, n’ayant pas de quoi me licencier, il a essayé de m’intimider, puis de me promettre de me faire bosser en consulting pour eux par la suite (j’allais te le proposer tiens Pepito!), puis finalement proposé le minimum légal pour mon départ, ainsi que mes congés payés non pris (on adore cet humour). 
Que je refuse bien évidemment.
Un mois passe, et voici qu’il y’a deux jours je reçois un coup de fil matinal de sa part, m’annonçant la réception d’un courrier pour convocation préalable à mon licenciement pour faute grave, qu’il n’a pas eu la bonté de m’expliquer. 
Je me creuse, et je trouve. 
Figurez-vous que ma nouvelle manager m’avait approuvé sur Slack (messagerie instantanée) une demande de congés, que lui a refusé sur notre plateforme interne RH. 
Mon avocat est mort de rire, et je peux vous garantir que moi, je me prépare à la guerre. 
Je ne suis pas triste.
Je n’ai pas peur.
Je suis profondément en colère de subir, une nouvelle fois, cette oppression tyrannique.
 Et bien déterminée à ne pas lâcher un centimètre face à leurs fausses accusations et leurs tentatives d’éviction frauduleuse. 
Parce que ce n’est pas juste, et que si personne ne s’est battu pour créer une jurisprudence auparavant, moi - je le ferai. 
Pour une entreprise aux valeurs morales pro-éminentes, je me demande bien ce que leurs investisseurs penseraient s’ils savaient. 
Quoi qu’il en soit, je ne me laisserai pas écraser par l’injustice d’un patron et d’une entreprise qui m’ont (o)pressée et jetée, comme tant d’autres l’ont vécu avant moi. 
Parce que s’ils gagnent aujourd’hui, dans leurs têtes, ils l’emporteront toujours. 
Il suffit d’une personne, qui y croit assez fort, qui élève sa voix, qui ouvre le chemin, pour que tout cela cesse. 
Regardez St Domingue, libérée en 1791 après un soulèvement d’esclaves bien inspirés par l’esprit de la Révolution Française, et un homme, Toussaint Louverture, qui leur souffla l’espoir d’une vie meilleure en faisant le premier pas et en les leadant jusqu’à l’autonomie. 
Cette révolution, je la veux pour moi, mais aussi pour tous les autres opprimés. 
Pas seulement dans le monde de l’entreprise, mais à tous les niveaux. 
Ces 90% de femmes, victimes de violence, qui gardent le silence. 
Ces enfants, abusés par leurs parents. 
Ces travailleurs africains esclaves de Dubaï qui leur promet monts et merveille pour leur voler leurs passeports à l’arrivée, et les entasser à 6 dans des cases de trois mètres carrés. 
Quand on regarde bien, autour de soit, l’injustice est partout et constante de son état. 
Mais elle n’est pas absolue, et certainement pas permanente. 
Le courage, alimenté par l’espoir, et d’autres belles valeurs, seront toujours là pour inspirer ceux qui n’acceptent pas leur sort, et qui sont prêts à se battre pour la terrasser. 
Alors, frappez moi avec votre meilleur coup, je me relèverai encore.
Et encore. 
“Every scar will build my throne” comme dirait ce groupe que j’adore, “Bring Me the Horizon”. 
Et il ne tient qu’à vous d’en faire de même.
0 notes
martz2-blog · 5 years
Text
Saison 1 Episode 5
ITEM 330 TRAUMA CRANIEN
Un Traumatisme crânien est une lésion de la boîte crânienne, de la méninge ou de l’encéphale.  Le TC est la 1ère cause de mortalité et de handicap sévère du sujet jeune.  En France les TC mineur représente 40/100 000 habitants/an et TC sévère 10 000/an.
Circonstances : AVP ++ (à l’origine de 70% des décès), accident domestique (chute), accident sportif, agression...
Les Sujets Jeunes sont plutôt à risque d’hématome Extra-dural et les sujets âgés d’hématome Sous-dural.
Tumblr media Tumblr media
0 notes
stormr · 1 year
Text
#givingtuesday
To all the kind souls here! If you want to take part of the #givingtuesday movement, take a moment to look at the SAMEYOU charity! They are working to break the silence around brain injury and help give people the best possible chance of recovery after leaving hospital. Any donation would help and would be really appreciated. If you are interested in learning more about it, go to: https://www.sameyou.org If you want to donate, I'm still running a fundraising. Just follow the link and the quick steps: https://www.justgiving.com/fundraising/stormproject Thanks for all!
2 notes · View notes
stormr · 2 years
Text
Question!
Here's the dilemma… I hesitate to use mobility aids available in stores/malls (Like wheelchairs). My legs give out occasionally (Major Weaknesses. I can't get up easily and need assistance sometimes) and I am now afraid to go out far from home. But since I have no diagnosis about this problem, I don't feel “entitled” to request it (if that makes sense). Also, I'm afraid of other people's opinion. Well… Maybe you could enlighten me?
7 notes · View notes
stormr · 3 years
Photo
Tumblr media
Fundraising for SAMEYOU - Donate if you can: https://www.justgiving.com/fundraising/stormproject
87 notes · View notes
stormr · 3 years
Photo
Tumblr media
"Today is #NationalConcussionAwarenessDay! Concussion Awareness Day is a chance to share and learn how to identify the signs of a concussion and what to do in the event that you or someone you know sustains one. At SameYou, we are working to deliver practical help and tangible improvements in brain injury recovery. Support SameYou and together, we can make an impact and raise awareness of brain injury." Donate today and join us in making an impact: HERE
19 notes · View notes
stormr · 3 years
Photo
Tumblr media
15 notes · View notes
stormr · 3 years
Photo
Tumblr media
Fundraising for SAMEYOU - Donate if you can: https://www.justgiving.com/fundraising/stormproject
10 notes · View notes
stormr · 3 years
Photo
Tumblr media
16 notes · View notes
stormr · 2 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
2 notes · View notes
stormr · 2 years
Text
Tumblr media
It has been a hard day. Another one. I live one day at a time, one hour at a time. I am dependent on my health and it is faltering that I can never predict. My life has been on hold for a long time. Years. This time, however, I decided not to wait. To act! Because people who have had to go through life's difficulties without resources know how hard it is. Yup! Complicated! I take my courage in both hands, with the idea of doing my best. Despite the pain, the fatigue and my too often precarious condition. I do this on behalf of SAMEYOU, but above all and foremost for the vulnerable people whose difficulties I share - even today. So I would participate in the Cycology Weekend (November 19-21)! If you want to make a difference in people's lives (Across the world YES!), donate a little – As you can of course and / or share this fundraising! It will help people suffering from brain injury find the help they need! VF La journée a été dure. Une autre. Je vis un jour à la fois, une heure à la fois. Je dépends de ma santé et elle vacille sans que je ne puisse jamais le prévoir. Ma vie est en suspend depuis longtemps. Des années. Cette fois, pourtant, j’ai décidé de ne pas attendre. D’agir. Parce que les gens qui ont dû passer par les épreuves de la vie, sans ressources savent combien c’est rude. Compliqué. Je prends mon courage à deux mains, avec l’idée de faire de mon mieux. Aider, en dépit de la douleur, de la fatigue et de mon état parfois précaire. Je le fais au nom de SAMEYOU, mais surtout et avant tout pour les gens vulnérables dont je partage les difficultés – encore aujourd’hui. Je participerais donc au Cycology Weekend (19-21 novembre)! Si vous souhaitez faire la différence dans la vie des gens (À travers le monde OUI), donnez un peu et/ou partagez cette levée de fonds! Elle aidera les gens souffrant à la suite d’une lésion cérébrale à trouver l’aide dont ils ont besoin! DONATE & SHARE
3 notes · View notes
stormr · 2 years
Photo
Tumblr media
DONATE and SHARE
2 notes · View notes
stormr · 3 years
Photo
Tumblr media
I really hope to be able to participate to this! Two weeks to gain some energy to do it (With a more resonable objective for me...and my health problems Haha)! https://www.sameyou.org/
2 notes · View notes