Les non-binaires au nom de la parité?
La convention de Québec Solidaire était malaisante en ta***.
Alors que le parti politique se réunissait à Gatineau pour le vote de la prochaine co-porte-parole femme, un vote confiance pour Gabriel Nadeau-Dubois et des propositions. Or, le parti s'est retrouver dans l'eau chaude à propos de la parité.
Les hommes sont désormais exclu des candidatures d'élection partielle. Mais on nous dit que c'est temporaire.
Qui croit vraiment à ce genre de parole?
Recherche de parité
QS qui se veut progressiste nous démontre une fois de plus que la gauche canadienne se radicalise au nom de la diversité, l'inclusion... et par conséquence la discrimination.
Alors qu'il compte plus de 8 hommes et 4 femmes, c'est pas demain matin ou même avant 2026 que la parité va être exaucé. Pour eux, il croit d'une élection partielle peut tomber du ciel à tout moment comme leur version fantasmée de la transition écologique donc la doctrine est plus qu'un rêve au lieu d'un avenir envisagé.
Pourtant, ces derniers sont hypocrite à un tel point qu'ils ont réussi à faire élire Guillaume Cliche-Rivard dans la partielle de Saint-Henri--Sainte-Anne en mars 2023 sans critiques. Mais cette de Jean-Talon en octobre 2023 fut l'électrochoc tout ça à cause d'une personne qui voulait influencer le vote des membres.
N'empêche que cette épisode nous sert de devoir mémoire soi-disant que ce parti est visiblement condamné à s'enfoncer dans ses idéologies qui sont majoritairement déconnecté de la réalité. Est-ce que la construction sociale du candidat va changer de quoi aux crises actuelles?
En autre la question est: Est-ce que Québec Solidaire rêve d'un monde sans les hommes pour l'instant?
On aurait pu s'attendre à un retour de flamme massif fasse à cette proposition mais QS est comme Cuba aux moindres critiques de la gouvernance. Mais quelle réalité minable dans ce parti politique, seul Olivier Bolduc claque la porte à tous jamais avec courage. On est très loin des réponses d'Alexandre Leduc et Etienne Grandmont qui se rangent derrière la banalisation de la discrimination positive.
Ne cherchons pas à trouver des raisons pour contourner la réalité des mots. Il y a désormais une présence naissante de misandrie chez Québec Solidaire.
Ne nous inventons pas de scénarios mais il est possible que Québec Solidaire exagéra prochainement en se plaignant à nouveau parce qu'il n'y a pas assez de diversité au sein de la formation et vont faire la une pour avoir adopter une proposition raciste soit bannir les candidatures de personnes blanches.
Manon Massé misandre?
Voilà la pièce pyrotechnique de cette folie misandre soit la députée de Sainte-Marie--Saint-Jacques qui approuve une telle sottise. Rappelons la circonscription que représente Manon Massé compte le quartier montréalais Le Village (Le Village Gai pour les vieilles âmes) qui abrite la communauté LGBTQ+. Massé met elle son siège en jeu pour 2026?
Est-ce les femmes transgenres peuvent devenir misandre ou encore les hommes transgenres peuvent devenir sexiste? Question difficile à répondre.
Tout fois rappelons nous le bonheur LGBTQ+ n'est qu'aujourd'hui de façade et s'assombrit.
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1er septembre
Il y a presque 8 mois, je suis partie de la France. À Bordeaux, j’ai salué mon frère et mon père alors que mon bus s’éloignait doucement.
En l’espace de 8 mois, j’ai pris le métro, le train, l’avion. J’ai fais du cheval, deux fois, j’ai conduis des voitures qui n’étaient pas à moi : une Fiat 500, un bus de 10 places, des voitures familiales.
Il a fait très froid. Il a fait très chaud. J’ai vu la neige tomber sans jamais m’en plaindre. Puis, je l’ai vu fondre. Le printemps, je l’ai attendu comme jamais je n’avais attendu une saison auparavant. Il n’est jamais arrivé. Les bourgeons sont apparus en une journée, je le jure, alors que la neige tombait encore sur les trottoirs. La dernière fois que j’ai vu l’hiver, la dernière fois que j’ai vu la neige, c’était le 8 mai. Il a fait très chaud ensuite... Tellement chaud que j’ai acheté un ventilateur pour ne pas étouffer dans ma toute petite chambre. Je l’ai revendu il y a peu.
En quasiment 8 mois, j’ai troqué mes affaires. J’ai vendu certaines choses pour en racheter d’autres, rangé les patins à glace pour utiliser les vélos de la ville, mis de côté mes bonnets d’hiver pour mes quelques robes d’été.
J’ai cuisiné. Un peu. J’ai surtout regardé les autres le faire. Charlotte a fait des carrés aux dattes, Justine des fars bretons et un gratin dauphinois, Maxence des dizaines de petits et de gros repas. Il y a également eu un énorme bœuf bourguignon, un fish&chips maison, des arepas en quantité monstre, des galettes bretonnes, des brioches à la cannelle. C’était super bon.
En un peu plus de 7 mois, j’ai été à Miami, à Ottawa, à Victoriaville, à Coaticook, à Gatineau, et dans tant d’autres endroits. J’ai randonné, je me suis baignée dans des dizaines de lacs, dans des chutes et dans des rivières. J’ai mené des inconnus en région montréalaise et j’en ai profité chaque semaine pour fuir la chaleur étouffante de la ville.
Aussi, j’ai vu des écureuils plusieurs fois par jour. Il y a eu une baleine dans le Saint-Laurent et je l’ai observée faire des grands sauts alors que l’été s’installait sur Montréal. J’ai nourri des ratons laveurs et observé des biches dans la forêt. J’ai même cru apercevoir des loups.
Ces derniers mois, j’ai vendu des cafés dans un sous-terrain. J’ai vendu des crèmes glacées sur Le Plateau Mont-Royal. J’ai vendu des produits en vrac et zéro déchets à deux pas de mon appartement.
J’ai aussi changé de colocataire à plusieurs reprises. Depuis janvier, j’ai fêté les départs et les arrivées. Il y avait Justine et Charlotte, puis seulement Justine. Et puis, il y a eu Mélissa quand Justine s’en est allée. Charlotte est revenue. Mélissa est rentrée en France. L’appartement s’est rempli plus qu’il ne s’est vidé. A mesure que nous avons fait des choses, organisé des soirées, arpenté les rues du quartier, nous avons décoré notre chez nous.
En 8 mois, j’ai aussi pris soin d’agneaux et de brebis. Bénévolement, j’ai coupé des légumes et des fruits pour des sans-abris. Je me suis réchauffée près d’un feu, j’ai observé les étoiles filantes, j’ai vu le soleil se lever.
J’ai rencontré du monde. Des marseillais, un mexicain, des français, des québécois. J’ai parlé anglais, j’ai travaillé pour des italiens, pour un chinois, pour une québécoise. Il y a eu beaucoup de monde autour de moi, bien que souvent de passage ; ces derniers mois, j’ai compris que l’amitié était un long processus.
À Montréal, j’ai beaucoup marché. Du Plateau au quartier latin, du Vieux-Port au Mont-Royal, de Jean Talon à Outremont. J’ai beaucoup marché et j’ai adoré ça. Sur le paréo de ma grand-mère, j’ai pique-niqué chaque semaine. Je pourrais classer très clairement chaque parc de Montréal tant j’ai organisé mon quotidien autour de ces moments.
J’ai fais du ski, j’ai passé une journée dans un parc d’attractions, j’ai vu une brebis donner naissance. Je suis montée sur le toit d’un immeuble, j’ai bu de la bière, j’ai beaucoup rigolé. J’ai vu l’un de mes groupes de musique préféré, sous -19 degrés. Aussi, il y a eu un match de hockey. J’ai tellement crié que j’ai perdu ma voix pendant des jours.
À Montréal, lors de ces derniers mois, j’ai parfois douté. Pas souvent, mais c’est arrivé. Il y a eu une pandémie mondiale mais je ne me suis pas vraiment confinée. J’ai travaillé derrière une vitre en plexiglass, et puis avec le masque mais jamais avec la visière. J’ai espéré que mes proches arrivent mais les mauvaises nouvelles se sont succédées.
Et puis, en presque 8 mois, je suis tombée amoureuse. Il a les yeux verts, il est grand, il est très souriant. Avec lui, j’ai compté le nombre de lettres du mot « Évidence ». On a souvent pique-niqué, on a un peu bataillé, on a tenté de se projeter. Et aujourd’hui, on rentre ensemble.
J’ai beaucoup appris. J’ai beaucoup donné. J’ai beaucoup reçu. J’ai longuement attendu : des réponses universitaires, la fin de semaine, la fin de l’hiver. J’ai organisé des soirées dans l’appartement. D’ailleurs, on a beaucoup dansé. Avec mes deux colocataires, avec mes deux amies, on s’est vraiment amusées. On a chanté les mêmes musiques, en boucle, on a participé à une féria française, on a pris la pluie (à l’extérieur et à l’intérieur de l’appartement). On a aussi eu très froid en sortant de boîte de nuit. Tellement froid qu’on en a pleuré.
Lors de ces 8 derniers mois, je me suis faite embêter par deux garçons alors que je vendais des crèmes glacées. Un autre jour, un homme a craché sur les tables de l’épicerie. Aussi, j’ai vu des écureuils se bagarrer. Chez Sophie, j’ai eu vraiment peur des béliers.
J’ai dis NON. J’ai dis Non lorsque je n’avais pas envie de participer à une soirée ou lorsque je n’étais plus d’accord avec l’un de mes employeurs. J’ai dis Non lorsque l’on m’a suggéré de rentrer chez moi, en France. J’ai dis Non à des poutines, plusieurs fois, j’ai dis Non à une raclette, j’ai dis Non à un garçon.
Mais j’ai aussi dis OUI. Oui, pour l’aventure, pour les aventures, pour des brunchs improvisés, pour du vin au Parc Lafontaine. J’ai dis Oui pour presque tout ce que l’on m’a proposé.
Alors vous verrez, nos valises sont chargées : on a des centaines de trucs à raconter... Ces derniers mois, j’ai vu l’immensité, j’ai aimé, j’ai grandi. J’ai fais confiance. J’ai eu de la chance. Et aujourd’hui, je l’écris : à demain la France.
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