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#Sous le peau l'écorce
animblog · 2 months
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Sous le peau, l'écorce / Under the Skin, The Bark -- 2021 Franck Dion 08:30
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.Au creux des arbres, loin de toute enclôture.
Le chant des oiseaux, le vent qui murmure
sous le feuillage , ombrée ,
ma peau rencontre l'écorce, sa caresse veinée , son parfum , sa force .
L'étreinte de la nature, un lien indélébile,
où chaque toucher devient amour paisible.
Auprès de ce système interconnecté et en constante évolution, où chaque élément joue un rôle essentiel dans l'équilibre et la diversité de la vie sur Terre ; je retrouve sérénité et paix .
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Luttez contres les varices avec la crème Veniseptico
Les varices sont un problème courant qui touche des millions de personnes à travers le monde. Elles se manifestent sous la forme de veines enflées et tordues, généralement dans les jambes, et peuvent causer de l'inconfort, de la douleur et de la gêne esthétique. Heureusement, il existe des moyens de lutter contre les varices et de soulager leurs symptômes. L'un de ces moyens est l'utilisation de Veniseptico, un produit qui s'est révélé efficace pour de nombreuses personnes.
Qu'est-ce que Veniseptico ?
Veniseptico est une crème topique conçue pour améliorer la santé des veines et aider à réduire l'apparence des varices. Elle contient un mélange d'ingrédients naturels soigneusement sélectionnés pour leurs propriétés bénéfiques. L'un des composants clés est l'escine, qui est extrait de l'écorce du marronnier d'Inde. L'escine est connue pour son potentiel à renforcer les parois des vaisseaux sanguins, à réduire l'inflammation et à favoriser une meilleure circulation sanguine.
Comment utiliser Veniseptico pour lutter contre les varices ?
L'utilisation de Veniseptico est simple et pratique. Voici comment vous pouvez l'intégrer à votre routine quotidienne pour lutter contre les varices :
Nettoyez la zone affectée : Avant d'appliquer Veniseptico, assurez-vous que la peau autour de vos varices est propre et sèche. Utilisez un savon doux et de l'eau tiède pour un nettoyage en douceur.
Appliquez une petite quantité : Prélevez une petite quantité de crème Veniseptico sur vos doigts. Vous n'avez pas besoin d'en mettre beaucoup, car une petite quantité suffit.
Massez doucement : Appliquez la crème sur les varices en effectuant de légers mouvements circulaires. Veillez à ne pas exercer une pression excessive pour éviter d'irriter la peau.
Utilisez deux fois par jour : Pour de meilleurs résultats, utilisez Veniseptico deux fois par jour, de préférence le matin et le soir. Vous pouvez également l'appliquer au besoin entre ces moments.
Les avantages de Veniseptico
Veniseptico offre plusieurs avantages pour ceux qui cherchent à lutter contre les varices :
Réduction de l'inflammation : Les ingrédients de Veniseptico contribuent à réduire l'inflammation autour des varices, ce qui peut soulager la douleur et l'enflure.
Renforcement des vaisseaux sanguins : L'escine favorise la résistance des parois des vaisseaux sanguins, ce qui peut aider à prévenir la formation de nouvelles varices.
Amélioration de la circulation : En favorisant une meilleure circulation sanguine, Veniseptico peut aider à réduire la sensation de jambes lourdes et fatiguées.
Hydratation de la peau : La crème contient également des ingrédients hydratants qui contribuent à maintenir la peau souple et en bonne santé.
Précautions à prendre
Bien que Veniseptico soit généralement bien toléré, il est toujours recommandé de faire un test cutané préalable, surtout si vous avez une peau sensible ou si vous êtes allergique à l'un des ingrédients. Si une irritation ou une réaction allergique se produit, cessez immédiatement l'utilisation du produit.
En conclusion, Veniseptico peut être un allié précieux dans la lutte contre les varices. Cependant, il est essentiel de maintenir une bonne hygiène de vie, de faire de l'exercice régulièrement et de consulter un professionnel de la santé si vos varices vous causent des douleurs sévères. Utilisé de manière appropriée et régulière, Veniseptico peut contribuer à améliorer la santé de vos veines et à réduire l'apparence des varices.
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bernieshoot · 7 months
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pdj-france · 9 months
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L'humidité estivale peut le attitude de vos cheveux - mais quelle est la science derrière cela ? Tim Robberts/Pierre via Getty ImagesSi vous avez les cheveux bouclés, vous savez que chaque jour est une nouvelle aventure. Que vont faire mes cheveux aujourd'hui ? Pourquoi boucle-t-il mieux certains jours que d'autres ? Et même ceux qui n'ont pas les cheveux naturellement bouclés peuvent remarquer que leurs cheveux frisent – ​​ou, soyons honnêtes, frisent – ​​un peu les jours d'été humides. En qualité de personne aux cheveux bouclés, je suis toujours à la recherche de la meilleure façon de s'occuper de mes cheveux et de les comprendre. En qualité de chimiste, je m'intéresse à la science derrière le attitude de mes cheveux au niveau moléculaire. Il y a plusieurs différents types de cheveux, du droit au bouclé, et ils se comportent différemment d'après leur structure. Mais la composition des poils au niveau moléculaire est la même. Structure des cheveux Les cheveux commencent à pousser sous la surface de la peau, mais c'est ce qui se passe après qu'ils aient traversé la peau qui détermine si vous avez une bonne journée ou une mauvaise journée. Les trois couches de cheveux. Christinelmiller/a la une, CC BY-SA Chaque cheveu peut avoir trois couches - la moelle, le cortex et la cuticule. Vous pouvez considérer chaque cheveu comme un petit tronc d'arbre. La couche la plus interne, ou centrale, est la moelle. Cette couche retient l'humidité, un peu comme la moelle au centre d'un tronc d'arbre. Cette couche est aussi très fragile, mais seuls les poils épais ou grossiers contiennent cette partie - de sorte que ceux qui ont les cheveux fins ou blonds n'ont généralement pas la couche médullaire dans leurs cheveux. Vient ensuite le cortex, qui constitue la d'ampleur partie d'un cheveu et est analogue au bois d'un arbre. Le cortex est constitué de molécules de protéines en forme de ressort qui se trouvent en rangées parallèles dans un faisceau cylindrique. La forme précise de ce faisceau est déterminée par le follicule pileux, qui est un pore sur la peau d'où poussent les cheveux. La façon dont le poil pousse hors du follicule influence la distribution de ses protéines. Ainsi, un follicule droit produit des cheveux raides et un follicule courbé produit des cheveux bouclés. Moins les protéines ondulées sont uniformément réparties, plus les cheveux sont bouclés. Votre code génétique joue aussi un rôle dans la forme du cortex et, par conséquent, la forme et l'épaisseur de vos cheveux. Enfin, la couche la plus externe d'un cheveu s'appelle la cuticule. La cuticule est comme l'écorce d'un arbre - et elle ressemble même à de l'écorce au microscope. La cuticule d'un cheveu au microscope. Lauren Holden, CC BY-SA C'est le travail de la cuticule de protéger le cortex, mais la cuticule est très facilement endommagée. Imaginez soulever ou enlever l'écorce d'un arbre. Cela laisserait le bois à l'intérieur sensible à la perte d'humidité, à l'exposition à l'environnement et aux dommages. Il en est de même pour chaque cheveu. Quand la cuticule est endommagée par le brossage, les produits chimiques, le vent ou la chaleur, les protéines du cortex ont beaucoup plus de mal à rester harmonieusement ensemble. Cela signifie qu'ils peuvent perdre de l'humidité, gagner de l'humidité, s'effilocher en tant qu'une corde - ce qui provoque des pointes fourchues - et même se casser. Tous ces facteurs peuvent influencer l'apparence de vos cheveux en temps venu. Cheveux en été Alors qu'est-ce que tout cela a à voir avec l'humidité? Eh bien, les protéines capillaires contiennent de nombreuses liaisons chimiques permanentes. Seuls les traitements chimiques comme les permanentes ou le défrisage peuvent ces liaisons. Mais il y a un autre phénomène naturel qui maintient les molécules de protéines dans le cortex en ligne - ce qu'on appelle la liaison hydrogène.
Les longues molécules de protéines filandreuses du cortex contiennent de minuscules charges positives et négatives dans toute leur structure. Car les charges opposées s'attirent, des rangées entières de protéines peuvent être attirées les unes vers les autres comme de minuscules aimants faibles. Chauffer ou mouiller vos cheveux brise l'attraction magnétique entre ces rangées de protéines. Ainsi, la chaleur et l'eau peuvent réorganiser les protéines de vos cheveux en brisant les liaisons hydrogène qui maintiennent leur structure ensemble. Comment se forment les liaisons hydrogène. L'eau est l'une des meilleures molécules pour la liaison hydrogène. Ainsi, lorsqu'une molécule d'eau a la possibilité de créer une liaison hydrogène avec quelque chose, elle le fera. Dans vos cheveux, l'eau peut former des liaisons hydrogène entre les rangées de protéines du cortex de vos cheveux. C'est la mesure dans laquelle cela se produit qui trouve le sort de vos cheveux. Lorsqu'un peu d'eau pénètre dans les cheveux, comme c'est le cas dans des conditions d'humidité plus faible ou quand la cuticule est saine et capable de garder trop d'eau hors du cortex, vos cheveux peuvent se boucler. Quand l'humidité est élevée ou que la cuticule est endommagée, plus d'eau pénètre dans les cheveux. Trop d'eau peut gonfler et fissurer la cuticule, donnant aux cheveux un aspect crépu. Beaucoup de gens considèrent que l'humidité élevée est le problème derrière les cheveux crépus, mais coiffer vos cheveux sous une humidité élevée et ensuite entrer dans un environnement moins humide peut aussi être un problème. Les molécules d'eau quittant le cortex du cheveu peuvent aussi entraîner une modification du attitude du cheveu. Traiter les cheveux d'été Une couche de cuticule endommagée rend le cortex plus sensible aux molécules d'eau qui entrent ou sortent et font des ravages sur vos cheveux. Chaque fois que des molécules d'eau entrent ou sortent, la structure de vos cheveux en souffre et votre coiffure peut être ruinée. Quand la cuticule est saine, elle peut protéger le cortex, rendant vos cheveux moins sensibles aux changements climatiques ou environnementaux. L'essentiel est qu'une cuticule capillaire saine aide à maintenir une bonne humidité dans le cortex. La chaleur des outils de coiffage est la cause la plus courante des cuticules endommagées, par contre les traitements chimiques, le brossage, le soleil et le vent peuvent aussi causer des dommages. Éviter ces activités peut aider, mais certaines choses, comme l'exposition au soleil, ne peuvent être évitées. Vous pouvez aussi s'occuper de votre cuir chevelu - un cuir chevelu propre et sain conduit à des cuticules capillaires saines. L'utilisation de produits hydratants sur vos cheveux peut aussi aider à maintenir la santé des cuticules. Les huiles et les traitements hydratants peuvent même restaurer les cuticules endommagées. La bonne nouvelle est qu'en comprenant vos cheveux et en les traitant bien, vous pouvez aider à prévenir les effets indésirables de l'humidité. Tara S. Carpenter ne travaille pas pour, ne consulte pas, ne détient pas d'actions ou ne reçoit de financement d'aucune entreprise ou organisation qui bénéficierait de ce post, et n'a divulgué aucune affiliation pertinente au-delà de sa nomination académique. Source
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orientalgroupposts · 2 years
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SAVON NOIR EXPORT
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Le savon noir exporté ou également connu sous le nom de savon noir africain exporté est fabriqué à partir des cendres des plantes et des écorces récoltées, comme l'écorce de l'arbre de karité. Comment le savon noir est-il fabriqué ? Tout d'abord, les feuilles et l'écorce sont laissées au soleil pour sécher. Ensuite, elles sont grillées dans une marmite ou une bouilloire à une certaine température constante. Pourquoi est-ce important ? Eh bien, c'est important pour garantir que le savon noir exporté a la couleur, la texture et l'odeur que nous lui connaissons.
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Le savon noir d'exportation contient des vitamines A, E et du fer. En outre, le savon noir d'exportation offre une protection de la peau contre les rayons UV, en plus des autres bienfaits pour la peau.
Le savon noir d'exportation est idéal pour les personnes qui souffrent de sécheresse cutanée, d'éruptions cutanées, d'éruptions d'acné et de taches brunes, entre autres. Le savon lui-même est vraiment polyvalent et flexible en ce qui concerne l'utilisation pour les soins de la peau. Certaines personnes l'utilisent même comme shampooing ou démaquillant.
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Cependant, certaines personnes peuvent vouloir tester l'exportation du savon noir en raison de la sensibilité à la caféine due au fait que le savon est composé de cabosses de cacao qui, selon des études récentes, prouvent que la caféine peut être transmise par contact avec la peau.
Outre les avantages que nous avons mentionnés ci-dessus, le savon noir d'exportation est également bon pour atténuer les taches brunes, apaiser les boutons de rasoir, aider la peau à couvrir les cicatrices d'acné, aider à éliminer les bactéries de la peau, diminuer les rides et aider les peaux grasses. 
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En conclusion, le savon noir export est un excellent remède à utiliser si vous avez des problèmes d'acné faciale et corporelle, de taches brunes, de rides, de peau sèche ou grasse, de boutons de rasoir et de bactéries. Le savon noir d'exportation est une excellente arme à avoir dans votre arsenal pour lutter contre les problèmes de peau et les infections.
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bioprogreenmorocco · 2 years
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Savon Noir Marrocain
Le savon noir exporté ou également connu sous le nom de savon noir africain exporté est fabriqué à partir des cendres des plantes et des écorces récoltées, comme l'écorce de l'arbre de karité. Comment le savon noir est-il fabriqué ? Tout d'abord, les feuilles et l'écorce sont laissées au soleil pour sécher. Ensuite, elles sont grillées dans une marmite ou une bouilloire à une certaine température constante. Pourquoi est-ce important ? Eh bien, c'est important pour garantir que le savon noir exporté a la couleur, la texture et l'odeur que nous lui connaissons.
Le savon noir d'exportation contient des vitamines A, E et du fer. En outre, le savon noir d'exportation offre une protection de la peau contre les rayons UV, en plus des autres bienfaits pour la peau.
Le savon noir d'exportation est idéal pour les personnes qui souffrent de sécheresse cutanée, d'éruptions cutanées, d'éruptions d'acné et de taches brunes, entre autres. Le savon lui-même est vraiment polyvalent et flexible en ce qui concerne l'utilisation pour les soins de la peau. Certaines personnes l'utilisent même comme shampooing ou démaquillant.
Cependant, certaines personnes peuvent vouloir tester l'exportation du savon noir en raison de la sensibilité à la caféine due au fait que le savon est composé de cabosses de cacao qui, selon des études récentes, prouvent que la caféine peut être transmise par contact avec la peau.
Outre les avantages que nous avons mentionnés ci-dessus, le savon noir d'exportation est également bon pour atténuer les taches brunes, apaiser les boutons de rasoir, aider la peau à couvrir les cicatrices d'acné, aider à éliminer les bactéries de la peau, diminuer les rides et aider les peaux grasses. 
En conclusion, le savon noir export est un excellent remède à utiliser si vous avez des problèmes d'acné faciale et corporelle, de taches brunes, de rides, de peau sèche ou grasse, de boutons de rasoir et de bactéries. Le savon noir d'exportation est une excellente arme à avoir dans votre arsenal pour lutter contre les problèmes de peau et les infections.
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carolinedejoie · 4 years
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Les sorcières ne sont pas des femmes
Proposition de performance Exposition « Sorcières d'aujourd'hui » MPAA Bréguet Sabin Automne 2019
PROTOCOLE :
Selon la sorcière et plasticienne Camille Ducellier, la sorcière est celle qui occupe l’entre-deux, qui reste en suspens et en mouvement permanent. Cela participe à expliquer le statut singulier qu’elle occupe partout, sa marginalité voire son exclusion (parfois volontaire, souvent subie) de tout groupe ou communauté qu’elle traverse. La sorcière semble incarner un point d’équilibre entre deux états, deux lieux que nos sociétés binaires opposent. La sorcière explore les états-frontières, occupe des espaces considérés comme des lieux de passage, où l’on ne s’attarde pas, que l’on ignore souvent (la forêt, la rivière...). Elle occupe aussi des états d’entre-deux du corps (biologique ou social) : entre féminin et masculin, entre enfant et adulte, entre vivant et mort. En ce sens elle est une figure queer et intersectionnelle puissante. Elle peut même explorer la fusion entre différentes formes de vies, humaine, animale, végétale, machine... et s'apparente alors à la figure de la cyborg (Donna Haraway).
Que se passe-t-il lorsqu’un corps change d’état ? Y a t-il un moment où le corps n'est pas en train de changer ? La sorcière semble avoir la capacité d’occuper en permanence l’étape liminaire, étape intermédiaire et cruciale de tout rite de passage (van Gennep) : période trouble, indéterminée, correspondant à l’auto-transformation performative du sujet, qui passe mystérieusement d’un état à un autre. La sorcière se distingue par son refus de transitionner d’un statut à un autre, elle choisit de rester dans l’état liminaire, transitionnel, elle reste sur le pont, performe un rite de passage qui n’en finit pas de passer, refuse de traverser.
La sorcière est métamorphe, elle traverse les époques et les cultures, multipliant les visages, s’adaptant et se transformant en permanence. Elle se réinvente constamment, mute, elle est multiple, en devenir perpétuel. Sa capacité à occuper l’entre deux, à refuser la binarité, la stabilité et l’immobilité, provoque le système hétéro-patriarcal en place, fondé sur une hiérarchisation strictement verticale des genres, races, classes, etc. Or la sorcière est fluide, plurielle, une et tou.te.s à la fois, symbole de queerness et également de sororité voire d’adelphité [pendant neutre de fraternité (masc) et sororité (fém)].
Pour toutes ces raisons la figure de la sorcière est envisagé comme symbole de liberté et de lutte via un processus de réappropriation du terme sorcière – construit originellement comme une insulte, une marque d’infamie – qui peut, dans un contexte où les chasses aux sorcières n’existent plus, devenir marque de fierté et de rassemblement des minorisé.e.s (c'est le cas dans les 60's et à nouveau aujourd'hui). Le philosophe Paul B. Preciado nous dit qu’il faut « établir une alliance transversale et universelle des corps vivants qui veulent s’extraire de ces normes. » Nous pensons que la sorcière peut être le symbole de cette nouvelle révolte des corps vivants, notamment parce qu’elle peut incarner l’hybridation de toutes les formes de vie (humaine, animale, végétale, minérale, astrale, machine…). Cette révolte suppose l’horizontalité, l'égalité (même plus : la fusion) des différentes formes de vies, et intervient dans la continuité et la résurgence des luttes écoféministes des années 1980-90, qui identifiaient l’oppression systémique des femmes et la destruction organisée de la nature comme deux effets d’un même système patriarcal.
Je propose d’expérimenter le devenir continuel propre à la sorcière en performant ma transition, mon passage d’un état d’humainE à celui d’autre chose, sorte d’assemblage hybride d’autres formes de vies. Le temps de la performance/rituel est celui de ma transformation, cet état liminaire que je tenterai d’étirer au maximum (10-15 minutes), pour évoquer son éventuelle éternité et l'infinité du devenir.
Sur scène, dans un cercle de sel, à l’aide de toute sorte de matériaux préparés en amont (branchages, fleurs, poils, plumes, animaux empaillés, argile, peinture, paillettes, film plastique, scotch, prothèses en plâtre ou papier mâché…….) je m’hybride, j’explore l’état frontière, je deviens autre. Rite de passage qui ne finit jamais – j’arrive habillée (état préliminaire), puis étends le plus possible l’état liminaire (me déshabiller = j’abandonne mon statut de femme ; puis me transformer = je deviens autre chose), il n’y a pas d’état final, la transition n’est jamais complètement finie, je suis en perpétuel devenir, je reste dans l’entredeux, mi femme mi homme mi bête mi plante mi machine etc. Autre chose qu’une femme, surfemme, ogresse, monstre.sse, cyborg, figure puissante sœur de la sorcière, partageant avec elle un fort lien à la nature, la dangerosité, la marginalité, la capacité de muter et de lutter pour le droit à une identité fluide et instable, libre de toute binarité et stabilité restrictives et stériles, capable – on espère – de faire trembler les fondations du patriarcat.
Vous trouverez plus bas une ébauche de texte (en cours de travail) qui sera préalablement enregistré et diffusé pendant l'action.
RÉFÉRENCES ET INSPIRATIONS :
TEXTES : Camille Ducellier, Starhawk, Paul B. Preciado, ïan Larue, Donna Haraway, Judith Butler, Anne Creissels, Valeska Gert, Adel Tincelin….
OEUVRES :
Ana Mendieta
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Olivier de Sagazan
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Rébecca Chaillon
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Rebecca Horn
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Collectif Art orienté objet
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Moon Ribas
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TEXTE  :
« (...) Vous ne renoncez pas à ce flottement mystique au-dessus de l'eau. Vous êtes restée sur le pont avec sérénité. Ils vous disent insaisissable, entre deux, en suspens constant. C'est étrange comme vous ne vous êtes jamais attardée dans aucune communauté, comme repoussée sans cesse à l'extérieur par une force inconnue. Vous êtes joueuse et c'est pire qu'avant. Vous voilà désormais à vous balancer impunément, à provoquer votre vertige, giflée par les vents contradictoires. »
Camille Ducellier, Le guide pratique du féminisme divinatoire
“J'ai la peau qui gratte. J'ai des boules qui poussent sur les épaules et sur les cuisses. On dirait qu'il y a quelque chose qui demande à sortir de moi. Mon corps se transforme ou en tous cas demande à devenir autrement. Ca me démange, je gratte le vernis sur les ongles, regarde j'ai des bourgeons qui poussent au bout des doigts ! Sous la peau, les écailles, sous la jupe les poils, l'écorce, la sève et la peau d'agrumes. Jeudi j'ai trouvé un essaim d'abeilles dans mon chignon. Hier soir encore il a percé mon front et une corne en est sortie. N'est pas licorne qui veut mais sur le coup ça m'a fait bizarre j'avoue. Je me transforme je transitionne je deviens autre chose et sans trop savoir ce que c'est j'aime bien ça me chatouille sous la peau et peu à peu je prends plus de place. C'est agréable de m'étendre, de me répendre, de laisser s'éloigner les limites de mon corps. Je crois que c'est parce que j'ai beaucoup lu ces derniers temps.
Simone m'a dit qu' « on ne naît pas femme mais [qu']on le devient ». Je ne voyais pas trop le rapport avec moi jusqu'à ce que je décide de laisser pousser mes poils sous mes aisselles, et puis un jour des plumes en sont sortis, j'étais un peu estomaquée. Parlons en de mon estomac. Clairement quelque chose ne va pas ça bouge dans tous les sens et ça circule en forme de spirale. Je mange je mange je mange c'est peut être pour ça que je déborde de partout ? Ma peau ne suffit plus à contenir tout mon dedans, jamais je n'aurai pensé être aussi grande, la peau s'étire et se craquelle au dehors pour laisser grossir le dedans.
Judith m'a expliqué qu'en fait le terme femme renvoie lui-même à un processus, un devenir, une expression en construction dont on ne peut pas, à proprement parler, dire qu'il commence ou qu'il finit. Alors c'est ça ? On ne finit jamais de devenir une femme ? Devenir est une activité prenante et qui dure toute la vie pour toutes les filles, et même pas que les filles, d'après Judith (et je la crois car elle n'est pas n'importe qui), on deviendrait toustes quelque chose en permanence. Elle appelle ça la performativité. Performer notre devenir perpétuel, jouer le jeu du genre auquel on nous a assigné.e, ou bien un autre, ou bien plusieurs, ou bien tout mélanger.
Quand j'ai lu ça j'ai tenté d'abandonner le rôle de femme auquel je commençais pourtant à m'habituer. On s'habitue à se ratatiner. J'ai d'abord redoublé la couche de mascara jusqu'à ce que mes cils m'en tombent, puis j'ai constaté qu'à la place de mes cils, des branches de cerisier ont poussé, et quand au printemps mes cils ont fleuris, je n'y voyais plus grand chose mais j'ai trouvé ça joli.
A force de marcher pieds nus j'ai de la corne sous les talons. Rien d'anormal me direz-vous alors je ne me suis pas inquiétée mais l'autre matin j'ai constaté que des racines avaient poussé sous mes pieds. Enracinée, j'ai failli m'offusquer du cliché : une belle plante. Mais plantée dans ma moquette et sous la terre deux étages plus bas, et les bras écarquillés vers le ciel imaginaire de mon plafond, j'ai senti un drôle de truc : j'étais pile entre les deux. J'étais comme la fleur qui puise l'énergie de la terre en même temps qu'elle capte celle du soleil. Au bout de quelques jours même si des fourmies me grimpaient sur les hanches et que mon menton bourgeonnait pas mal, j'ai développé quelques beaux pétales tout autour de la tête.
Ma peau s'ouvre, elle est poreuse comme jamais, et si je pense à m'arroser régulièrement j'aurai bientôt toute une pelouse sur les mollets. Les limites de mon corps s'étendent, et même en me concentrant j'arrive à toucher du bout des branches le coeur des autres. Niveau vulve je surveillais, j'avais hâte de voir les changements, jambes ouvertes devant mon miroir de poche. Au début j'avais espéré des lys à la Georgia O'Keefe, j'y croyais encore quand j'ai vu la tige mais au final j'ai eu un gland. Un très beau gland. Rond et brillant, rose écarlate et tendu vers le monde, plein d'électricité. Une merveille ! Ma voix aussi a changé : j'ai mue. Jusqu'ici haut perchée et couverte par le bruit du vent et des hommes qui m'expliquent la vie, elle gagne en fermeté, neutralité et universalité. J'ai la voix qui part en sucette. Ca part du ventre et ça n'a pas de tête. Une voix hachée, désincarnée, une voix sans bouche ou avec toutes les bouches. Ce n'est plus tout à fait ma voix, j'aime à penser que c'est la notre, à nous toustes.
Avec tout ça j'ai compris que ma transformation allait au-delà d'un soi-disant retour à la nature. Retour vers quand ? Monique me dit « fais un effort pour te souvenir », mais je veux aller ailleurs. Nature de quoi ? Ça n'avait pas beaucoup de sens depuis le début, ma chatte n'est pas un potager à cultiver et j'étais déjà cocotte poulette bécasse chienne cochonne et féline à la fois merci pour ça. Non je ne veux pas être Gaïa ou une de ses jumelles parce que j'ai bien écouté quand Donna a dit qu' « il vaut mieux être cyborg que déesse ». Je suis cyborg. Je suis hybride. Je suis plurielle. Je suis tout à la fois. J'ai abandonné la condition de femme parce qu'elle était incompatible avec nos libertés. Je renonce à m'objectifier, je m'animalise, me végétalise, me masculinise, me démasculinise, me minéralise, me robotise, me défiminise, me reféminise, me surféminise. Je ne choisis pas. Je prends et je ne jette rien alors forcément je gonfle un peu mais comme ça on me voit mieux. Je te montre que ça n'a aucun sens puisque je vais dans tous les sens. Je m'indigne, je pleure et je suis allongée par terre, je m'étends partout, je répands mes liquides, je suis en train de devenir autre chose. Je mêle mon désir d'horizontalité à mes envies d'hybridité. Je mute, je lute pour me sortir de ta binarité qui me fait mal aux yeux qui me fait mal au dos et écrabouille mon plexus solaire. Je m'articule à toi et à toustes les autres, humains et non humains.
Paul B. pense qu'il faut « établir une alliance transversale et universelle des corps qui veulent s'extraire des normes. » J'ai porté mon corps volontaire pour participer à amorcer cette alliance. Mi femme mi homme mi bête mi plante mi pierre mi machine mi tout. Je reste là, sur le pont, entredeux, entre plus que deux en fait. Je ne choisis plus de côtés et c'est tant mieux. Comme ça je suis plus grande et on m'entend mieux quand j'appelle mes soeurs sorcières sirènes centaurEs fantômettes méduses amazones et putains en tout genre. Toustes ensemble on mute, on précipite l'apocalypse et tant mieux : qu'il meurt ce monde fatiguant ! Qu'il laisse nos multitudes kaléidoscopales éclore et s'exhiber, s'exciter toutes seules et toutes ensemble, exercer leur puissance trans, briller sans retenue, déblatérer leurs histoires pas encore écrites ou bien jamais écoutées, et vivre.”
Caroline Dejoie
Je vous remercie de votre attention.
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auroreflore · 3 years
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Dans les yeux de la biche
Élise revint à elle. Son visage était collé aux feuilles d'automne tombées sur le sol. Son corps était ankylosé, de toute part. Une douleur vive partait de son ventre et se répandait dans tout son être. Avait-elle chuté ? Elle ne s'en souvenait pas. Elle releva la tête. Elle se situait au milieu d'une forêt, entourée d'arbres silencieux aux branches dénudées. Pas le moindre oiseau à l'horizon. Pas le moindre signe de vie alentour. Pas un son. Aucun souffle. Simplement, une nature morte. La forêt semblait être figée dans le temps. Le silence qui y régnait rendit Élise nerveuse. Les lois de la nature ne s'appliquaient pas en ces lieux, elle le sentait. Tout lui apparaissait comme à travers un filtre. Les couleurs des feuilles, des arbres et du ciel avaient subi un vieillissement foudroyant qui les avaient enfermés trente ans en arrière. Une nature immobile, comme si elle retenait sa respiration, comme si elle avait été le témoin d'un événement atroce et que, depuis lors, elle ne pouvait vivre normalement. Capturée, emprisonnée dans une cage temporelle qui la conservée ainsi, intacte, froide.  
Élise se releva. Elle frotta son visage, ses cheveux et ses vêtements afin de faire tomber les feuilles sèches qui y étaient restées collées. Celles-ci s'émiettaient progressivement, ainsi, Élise ne put tout enlever. Elle regarda tout autour d'elle. Elle ne savait pas quelle direction prendre, laquelle la ramènerait sur la route et laquelle l'enfoncerait dans la forêt dense.
Au loin, elle vit une fumée grisâtre s'élever. Instinctivement, elle se mit à marcher dans cette direction. Alors qu'elle aurait dû entendre les feuilles mortes craquer sous ses pas, la nature demeurait toujours silencieuse, aucun bruit ne sortait de ses déplacements. Elle se sentait comme prise dans un caisson insonorisé duquel elle percevait avec peine sa propre respiration. Elle marcha sans compter le temps qui passe jusqu'au moment où, en relevant la tête, elle ne vit plus la fumée. Des yeux, elle parcourut les environs, peut-être avait-elle pris une mauvaise direction. Peut-être s'était-elle laissée emporter, perdue dans ses pensées. Mais rien y fit, la fumée avait disparu.
Une silhouette apparut alors. Au loin. Un quadrupède au visage fin et aux oreilles en alerte, le corps fièrement dressé au milieu de la forêt. L'animal la regardait. Quand il fut certain d'avoir attiré l'attention d’Élise, il se mit de profil. Une biche. Élise eut l'impression qu'elle l'attendait. Elle avança alors dans sa direction. Le temps continuait sa course et pourtant, la lumière qui s'introduisait dans la forêt à travers les branches ne changeait pas. Élise marcha vers la biche qui ne bougeait pas. Qui l'attendait. Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, l'animal ne semblait pas méfiant. De la biche, émanait une forme de sérénité, Élise avait tout à apprendre d'elle. L'animal la regardait avec de grands yeux noirs et intenses. D'un regard éclairé par une petite étincelle. C'était un de ces êtres dont on croise le regard et qui donne le sentiment d'avoir tout compris de la vie et de ses mystères.
« Prépare-toi, dit la biche doucement.
- Pour ? » Demanda Élise.
La biche continuait de l'examiner. Son regard transperçait Élise qui eut l'impression que la biche la connaissait déjà, avait tout compris d'elle, ses plus noirs instincts, ses secrets les plus enterrés.  
Élise ouvrit brusquement les yeux sur le noir dans lequel était plongée la chambre. Elle trempait dans une étrange sueur froide. Elle voulut se lever pour boire un verre d'eau et se débarbouiller le visage mais se rendormit aussitôt en oubliant ce rêve curieux.
Le lendemain, Élise se réveilla en début d'après-midi. Teddy n'était plus de son côté du lit. La lumière du jour inondait la pièce, il faisait un temps magnifique à l'extérieur. Elle enfila un vieux short qui traînait et un débardeur uni. Elle s'attacha les cheveux en queue-de-cheval, il faisait chaud et ses cheveux longs épais étouffaient sa nuque. Teddy entra alors dans la pièce. Il avait été impatient qu'elle se réveille. Il lui prit la main et l'amena jusqu'à la porte d'entrée de l'appartement.
« Ferme les yeux et garde-les fermer, dit Teddy avec enthousiasme, et ne triche pas.
- Qu'est-ce que tu mijotes ? Demanda Élise en riant. Elle leva les mains devant son visage comme pour se protéger d'une attaque surprise.
- Roh, fais-moi confiance ! Râla-t-il. Ils avaient beau se connaître depuis des années, lorsqu'il s'agissait de démonstration de confiance, Élise avait encore beaucoup de peine à lâcher prise. Ai-je déjà fait quoi que ce soit pour te blesser ?
- La semaine dernière, tu m'as mis de la crème hydratante dans la bouche. Il y a trois jours, tu m'as mis le nez dans l’œil en te penchant pour m'embrasser et j'ai encore un bleu sur la cuisse de quand tu m'as balancée dans la douche tout habillée. Je dois encore garder les yeux fermer pendant combien de temps ? »
Teddy se plaça à côté d'elle, une main sur chaque épaule afin de la guider dans les escaliers. Il l'amena jusque dans la rue, à l'entrée de l'immeuble dans lequel ils vivaient. Il frétillait sur place, il était survolté de sa dernière acquisition et de toutes les possibilités qu'elle leur ouvrait.
« Vas-y, ouvre les yeux ! »
Élise les ouvrit sur le trottoir d'en face où était garée une petite Clio légèrement cabossée, peinte couleur vert pomme. La voiture avait quelques années et quelques kilomètres au compteur mais, pour le jeune couple, elle représentait une promesse de liberté, des possibilités de vadrouille et des envies de parcourir les routes.
« Je l'ai achetée au voisin de mon grand-père, elle est un peu vieille mais elle marche bien. Il y a que la première vitesse qui couine un peu et si on allume les warnings, ça déclenche les essuie-glaces.
- Elle est géniale !
- Cool ! Alors, j'ai besoin que tu te prépares un sac pour tenir trois jours. Prévois un maillot de bain sexy, une serviette et l'appareil photo. On part à 18 heures.
- On va où ?
- C'est une surprise... »
Elle rentra dans l'immeuble, courut dans les escaliers et se précipita dans l'appartement pour réunir quelques affaires. Elle fourra le tout dans un vieux sac de sport – qui ne lui avait jamais servi à cet effet – mit à charger tous ses appareils électroniques, le portable et les deux batteries – elle en avait une de secours – de l'appareil photo. Elle choisit son plus beau maillot de bain, un deux pièces bleu marine agrémenté de petits nœuds décoratifs, sa paire de lunettes de soleil rondes bordeaux, sa serviette de plage et quelques tenues estivales : des petites robes légères aux couleurs pastelles, un short blanc, deux débardeurs et un pantalon en lin pour les soirées si elles étaient plus fraîches. Elle emporta également un mascara et un rouge-à-lèvres rouge vif, un roman pour pouvoir lire sur la plage – s'il l'amenait bien à la plage – puis elle réunit quelques gourmandises pour la route : des chips, des bonbons et des sodas.
18 heures. Élise et Teddy chargèrent leurs sacs dans le coffre, choisirent la musique qui les accompagnerait – ils débuteraient avec du Elvis Presley, placèrent les sucreries à l'avant et démarrèrent la Clio. Élise s'installa au volant, elle aimait conduire. Elle aimait avoir le contrôle sur la machine. Elle aimait sillonner les routes, les arpenter selon sa volonté. Plus que tout, elle aimait dompter sa propre liberté.
« Ben, tu fais quoi là ? Lui demanda Teddy, surpris. Tu ne sais pas où on va, je te rappelle. Va falloir que tu te laisses faire pour une fois. C'est moi qui gère ! »
Ce n'était pas la première fois qu'il lui disait ça et, avec lui, elle se laissait faire. Elle ne savait pas toujours relâcher  la pression et perdre le contrôle mais – peut-être ne s'en rendait-il pas compte – avec lui, elle acceptait un peu plus chaque jour de ne pas avoir à gérer et de se laisser faire. C'était à l'encontre de sa nature, bien sûr, mais elle parvenait progressivement à se relaxer et se laisser guider, se laisser porter tout simplement.
Ils roulèrent les fenêtres grandes ouvertes, la musique à fond, à chanter à tue-tête, fumer des cigarettes et se goinfrer de cochonneries.
Quand le crépuscule entama sa danse dans le ciel, le couple avait quitté l'autoroute et circulait sur une petite départementale bordée d'une forêt. Les arbres se dressaient de chaque côté de la chaussée, fiers gardiens de ces bois. Élise et Teddy n'avaient croisé personne depuis près d'une demi-heure. Ils se sentaient roi et reine, éloignés de toute civilisation. Ils coupèrent la stéréo afin de profiter du calme ambiant et des quelques bruits de la nature. L'endroit était serein. La voiture passa devant un arbre à l'allure étrange : un visage sortait de l'écorce. Élise prenait une grande inspiration lorsqu'une biche, sortie de nulle part, déboula devant eux. Teddy tourna le volant d'un coup sec pour l'éviter. La voiture alla alors se projeter contre un chêne. Noir.
Lorsque Élise revint à elle, une fumée grisâtre sortait du capot de la voiture. Vertige. Un bourdonnement retentissait à ses oreilles. Elle eut le réflexe de se toucher le visage afin de constater qu'il n'y avait aucune trace de sang. Rien.
Elle tourna alors la tête vers la place du conducteur. Teddy gisait là. Le visage enfoncé dans le volant . Il ne faisait plus qu'un avec la voiture. Du sang coulait de sa peau par endroits sans qu'elle arrivât à déceler d'où exactement.
Elle réalisa alors l'ampleur de ce qu'il venait de se passer, les conséquences impliquées. Sa vie venait de changer.
« Non. » Dit-elle simplement. Elle ne pouvait pas l'accepter. Elle répétait ce « non », encore et encore. Elle ne pleurait pas, pleurer se résoudrait à accepter. Elle refusait en bloc.
Elle sentit alors une force l'attraper. Une puissance naître à l'intérieur, grandir brutalement. Elle se sentait comme tomber dans les pommes, pourtant elle gardait toute sa conscience. Puis, ce fut le plongeon, une sensation de chute comme quand un ascenseur démarre soudainement, à grande vitesse.
Noir.
« Vas-y, ouvre les yeux ! »
Élise ouvrit les yeux sur une petite Clio légèrement cabossée peinte en vert pomme. Elle avait une sensation étrange, comme un air de déjà vu. Des bribes de cauchemar lui revenait en mémoire.
« Elle te plaît pas, c'est ça ? Demanda Teddy. Il avait tant d'appréhension quant à la réaction qu'elle aurait. Il ne savait vraiment pas comment elle allait réagir.
- Elle est géniale ! Finit-elle par lâcher.
18 heures. Élise et Teddy prirent la route. Plus le bitume défilait sous les roues de la Clio, plus une terrible angoisse montait des entrailles d’Élise. Elle lui avait saisi le ventre. Elle formait une boule qui la dévorait petit à petit. Élise éteint la musique, à l’affût d'un bruit suspect, d'une ombre étrange. Ils dépassèrent un arbre qu'elle reconnut : l'écorce de son tronc formait un visage qui ressemblait à un gourou, plein de sagesse.
« Teddy ! »
Une biche était apparue au milieu de la route. Des cris. Un grand coup de volant. Le chêne. Puis l'horreur. Le sang. La mort.
« Non. »
Noir.
« Vas-y, ouvre les yeux ! »
Clio cabossée vert pomme.
« Elle est géniale.
- Tout va bien ?
- Oui, c'est juste un cauchemar qui vient de me revenir en tête. »
Soudain, des souvenirs d'enfance refirent surface. Petite, Élise avait eu une période où elle faisait des rêves prémonitoires. Elle avait vu la bagarre qui avait éclaté à l'école entre Lucas Delevant et Louis Hôtre, deux jours avant que celle-ci ne se produise. Elle avait prédit la tempête qui avait fait rage dans les Pyrénées alors que ses parents voulaient partir camper un week-end. Les rêves s'étaient arrêtés lorsqu'elle eut huit ans. Elle avait assisté à la mort de sa grand-mère, une crise cardiaque qui l'avait emportée dans son sommeil. Ce fut le dernier rêve qu'elle fit. Elle ne voulait plus de cette malédiction, elle avait enterré cette part d'elle-même pour ne plus jamais y penser. Jusqu'à présent.
Elle revit alors la forêt vieillie et silencieuse. La biche aux grands yeux noirs et intenses qui l'attendait au milieu des arbres. D'aussi loin qu'elle se souvienne, elle avait beau faire ces rêves, elle n'avait jamais pu empêcher quoi que ce soit. Elle se revoyait réveiller ses parents, leur disant que Mamie allait pas bien, qu'il fallait faire quelque chose ! Les visions qu'elle avait finissaient toujours par se produire d'une manière ou d'une autre. C'était la raison pour laquelle elle avait renoncé à son don. A quoi bon avoir accès à ce qui allait se passer à l'avance si elle ne pouvait rien y faire ? Pourtant, elle avait simplement vu la biche dans son rêve. Elle n'avait jamais vu la mort de Teddy.
Une nouvelle fois pour Élise, pour la première fois pour Teddy, ils prirent la route.
« Ne quittons pas l'autoroute, s'te plaît, dit Élise. La départementale, je ne la sens pas.
- Y a eu un accident sur l'autoroute, je viens de recevoir la notification. On mettra trop de temps si on reste sur l'autoroute. Qu'est-ce que tu as aujourd'hui ?
- On en prend une autre alors, insista-t-elle en éteignant la musique.
- OK, » accepta-t-il finalement.
Malheureusement, l'autre itinéraire possible était fermé pour travaux, il leur fallut prendre la route qu’Élise redoutait tant. Elle restait aux aguets, tremblant au moindre mouvement de feuilles, craignant les changements de lumière et sursautant au moindre bruissement. La peur fut à son comble lorsqu'elle vit l'arbre au visage.
« Teddy, arrête-toi. S'il te plaît, arrête-toi !
- Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Tu ne te sens pas bien ?
- Teddy ! »
Élise agrippa le volant. La biche était apparue sur la route, au beau milieu de celle-ci. Elise donna un coup de volant. Puis, le chêne.
Noir.
« Vas-y, ouvre les yeux. »
Sur la route, Élise restait silencieuse. Il n'y avait rien qu'elle puisse faire. Teddy mourrait quoi qu'il arrive. Il continuait de mourir. Encore et encore. Éternellement condamné sur cette petite départementale. Coincés dans cette boucle temporelle. Ils ne pouvaient vieillir. Teddy ne vivait plus que pour mourir. Ils dépassèrent l'arbre-visage. Élise le regarda une dernière fois, puis elle fixa son regard sur Teddy, lui glissa la main dans les cheveux. Teddy la regarda à son tour, il lui sourit.
La biche était sur la route. A l'endroit où elle avait toujours été. Teddy donna un ultime coup de volant. Trop puissant. Trop violent. La voiture percuta le chêne. Noir.
Élise regardait le corps de Teddy, ce corps ensanglanté. Cette scène d'horreur à laquelle elle avait trop assisté. Elle inspira, il lui fallait faire le deuil de cette vie qui avait été interrompue tant de fois  déjà. Elle ne pouvait continuer de vivre cet instant. Il lui fallait accepter. Une larme glissa de son œil et roula sur sa joue. Une larme unique.
Soudain, elle sentit un creux dans son ventre, une douleur vive. Comme une pesanteur trop puissante pour qu'elle puisse lutter. Elle baissa les yeux sur son ventre, la source de son mal. De celui-ci, sortait une branche du chêne dans lequel la voiture s'était écrasée. Une nouvelle larme s'échappa de l’œil d’Élise. Elle comprit enfin le véritable deuil qui lui restait à faire. Elle tenta d'inspirer mais l'air ne rentrait plus dans ses poumons. Elle releva les yeux. La biche la regardait. De grands yeux noirs, intenses. Des yeux qui lui promettaient que tout irait bien. Les derniers souffles de vie qui animaient Élise s'éteignaient.
Peu à peu, elle lâchait prise. Elle acceptait ce sort devenu sien. Ce corps duquel les derniers instants de vie s'échappaient. La larme atteint son menton et tomba sur la branche qui la transperçait.
La biche se tourna vers la forêt et disparut.
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iamjustsonow · 5 years
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#30jourspourécrire
Jour 22
Les os de nos ancêtres #conteàrêverlesyeuxouverts
Elle serre entre ses doigts le petit sac de jute brodé, elle sent rouler et s'entrechoquer doucement le contenu. Ça la rassure. Elle s'est souvent pensée comme une imposture. Ne pas mériter ni le regard, ni l'attention des autres, alors de l'amour...Elle lève ses sourcils et secoue sa tignasse. Elle nage en eau trouble, en apnée, louvoie, plonge, se cabre, remonte pour respirer. Le monde est un marécage. Elle, elle vient d'un autre rivage, ici, elle se sent en cage. Elle ne porte pas le bon costume. Elle ne comprend pas leur langage sans délicatesse, sans coeur, sans poésie, sans sensualité, ni rêve, ni imagination. La nuit lui va bien, elle est bleue comme l'eau des rivières profondes, comme l'encre savante des livres, comme les sombres dessins à l'eau forte, comme ses tatouages-histoires-de-peau... Au fond, elle l'a toujours su. Lui reviennent en mémoire, les ritournelles, incompréhensibles pour la fillette qu'elle était, que lui chantait sa grand-mère, gravées dans sa mémoire, le nom des plantes des sous bois qu'elle recopiait avec soin en tirant la langue, sur les étiquettes des bocaux de verre, une fois séchées et rangées. Elle revoit dans un demi sommeil, les gens qui passaient voir mère-grand, quand s'enfuyaient les ombres, dos voûtés, yeux inquiets, endeuillés, souffreteux, tristes et qui repartaient plus légers, dansant dans la brume blanche à ras des champs ou sous la lune ronde et pleine. Elle caresse, dans sa poche, le cuir chaud du carnet parcheminé, il ravive dans le silence des quais de Seine, le souvenir intact de sa grand-mère gribouillant à la hâte de sa plume maladroite ce qu'elle ne savait lire. Il est arrivé au courrier, hier matin, avec une lettre d'un notaire et le petit sac brodé. Pas d'explications, rien que des instructions: le jour de son quart de siècle, se rendre au parc Montsouris, trouver un aulne, mélanger son sang rouge au bois coupé de l'arbre qui rougit au contact de l'air, lire à voix haute la première page du carnet, sortir et jeter le contenu du petit sac à ses pieds et au pied de l'arbre appelé aussi "l'arbre aux morts". Elle n'a pas eu peur, elle n'a peur de rien, pourquoi cela lui a semblé presque normal, elle ne sait pas, comme l'impression d'avoir déjà entendu cette histoire, enfant, encore et encore, elle ne se souvient juste plus de la fin du conte. L'air est mouillé de larmes, elle longe les hautes grilles des jardins du Luxembourg, bientôt, elle arrivera aux Catacombes. Elle sait qu'il va lui falloir trouver comment entrer dans le parc, il ferme tôt en novembre. Puis chercher l' aulne...Elle court presque, Paris est anonyme la nuit, sauf pour elle, étudiante à L'EN d'Auteuil, elle s'y est maintes fois égarée par plaisir, déambulant au hasard, qui manifestement n'en était pas un...Un portillon qu'elle escalade, contourner le béveldère, longer le lac, chercher le pavillon et reconnaitre la silhouette du seul Aulne qui lui fait face. Soupirer. S'ils sont bleus, ils sont néanmoins yeux de chat, nyctalope, héritage de mère-grand, entre autre apparemment. Couper l'écorce et mettre à nu en creusant, un petit morceau de la chair du sylphe, trancher sa propre chair et mélanger leurs sangs. Lire la première page et jeter le contenu du petit sac brodé. Ça a l'air simple. À peine une hésitation, ça parait quand même un peu étrange, mais elle n'a jamais été très rationnelle, ni très raisonnable, elle a toujours préféré le mystère des étoiles et le pouvoir des mots. Des bâtonnets blancs gravés de runes scintillantes éparpillés à ses pieds et des gouttes de sangs mélés s'échappe une douce silhouette bienveillante et bleutée qu'elle reconnait aussitôt. La voix familière coule dans ses veines et fait corps avec elle. Elle sait. Maintenant, elle sait. Elle est mémoire et oubli, elle est le vide et le plein, le bord du monde et le ciel. Elle est la fenêtre, elle est le phare, elle est la lumière entre deux mondes. Elle est l’être et le paraître, elle est l’idée et l’intention. Elle est le fil, la clé, la serrure, le passé, le présent, le futur. Elle est le pont entre l'ouest où le soleil se couche et le levant. Elle ramasse les bâtonnets blancs gravés qui s’éteignent. Ils sont les os de ses ancêtres, ceux des femmes avant elle, gardiennes du passage vers l’Autre Monde. Elle a le goût des autres sur le bout de sa langue, ceux d’ici et ceux de l’au-delà. Elle parle enfin leur langage et puis le sien, les mots sont libres et fluides. Elle sourit, la vie est belle, tout est calme et tranquille, tout est possible. Elle est faiseuse de rêves, elle est passeuse d’histoires, elle est l’amour et l’espoir.
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phloeme-blog · 5 years
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La peau ruisselante de jus sucré Les poches lourdes de fruits vermeils Sous les pieds l'écorce du prunier Entre les cils un rayon de soleil
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Une brève histoire onirique - Partie 2
A son retour, la vie à la citadelle blanche avait bien changée. Tout semblait renaitre. La froideur des allées de marbre avait laissée place à la chaleur d'une brise printanière. Les oiseaux chantaient de nouveau au rythme d'une vie citadine renaissante. Les hauts murs blancs avaient de grandes ouvertures laissant passer une foule animée.
Des mois passèrent où la vie pu reprendre son cours. Les villageois n'avaient plus peur de sortir de l'enceinte de la cité et construisaient au delà des remparts de la cité, jusqu'à oser s'aventurer à la lisière de la forêt avoisinante.
Ce calme dura quelques temps jusqu'au jour où il entendit son appel
Un écho provenant des profondeurs de la forêt résonnant dans tout le royaume. Villageois, citadins, voisins, animaux et autres créatures magiques avertirent le jeune homme de pas répondre à l'appel. Ils avaient peurs de ces denses forêts menaçantes qui attaquaient de temps à autre des voyageurs imprudents. Nombreux sont ceux qui se sont perdus dans ces bois et qui n'en sont jamais ressortis.
Mais pour notre jeune homme, il n'était point concevable de rester sourd à ce message sylvain. Contre tous, il partit seul à la rencontre des origines de cet mystérieux appel.
Au bout de plusieurs jours de marche, il finit par atteindre la lisière de la forêt. Ce n'était point une forêt ordinaire. Les arbres étaient bien trop hauts et dégageaient l'impression d'être là depuis les premiers âges de ce monde. Le sol n'avait rien de solide, un marécage où l'on risque au mieux de se perdre, au pire de s'enliser. Il n'y avait qu'un seul sentir en terre molle menant au cœur de la forêt où, sous le tronc d'un arbre siégeant majestueusement, une créature l'attendait patiemment.
Après quelques heures de marches dans ces bois sombres et inhospitalier, il arriva enfin devant l'entrée d'une caverne enseveli sous cet arbre dépassant toute la forêt. Il descendit dans les profondeurs de la Terre et y rencontra une créature sylvestre. Au fond de cette humide et obscure grotte, une sorte de femme, mi humaine, mi arbre l'attendait. Sa peau semblait être aussi ferme que l'écorce, mais aussi douce que la mousse. Elle n'avait pas un visage humain, mais deux lumières vertes scintillait à la place de ce qui aurait pu être ses yeux.
Il lui demanda son nom. Après quelques secondes, elle lui dit qu'elle se nommait Mélissa et qu'elle avait une mission pour lui. Il devait venir planter des graines de fleurs blanches au plus profond de sa forêt et venir les arroser tous les jours. Elle insista bien que c'était à lui seul de s'en occuper.
C'est ce qu'il fit. Il planta ces graines, et les arrosa. Cela donna de belles fleurs blanches recouvrant le sol aux alentours de cet arbre magnifique surplombant les lieux. Il revint pendant des jours durant jusqu'au jour où cette créature sorti des profondeurs.
Il sentit que son royaume se sentait menacé par sa présence. Toute la cité était déjà en marche de guerre pour se défendre contre celle qui empoisonne le royaume.
Il prit toutes les forces qui disposait et s'aventura à nouveau dans la forêt. Cette fois ci, nul chemin pour le guider, nulle étoile pour le conduire au coeur des bois. Il prit malgré tout le risque de s'y engouffrer.
Des jours durant, il marcha à travers ce marécage et cette forêt obscure, puis perdit toute notion d'espace et de temps. Il s'était perdu, et déambulait sans fin.
Son esprit sombrait progressivement dans les profondeurs gluantes de ce marécage sans fond. Il perdait pied et sentait que les pierres en dessous de ses pieds implosaient à chacun de ce pas. Tout devenait obscure et sans aboutissement. La canope des arbres étaient si épaisse que l'on n'aurait pu dire si on était le jour ou la nuit.
Il luttait en vain contre cette atmosphère putride et étouffante. Et plus il luttait et plus il s'enfonçait dans ce bourbier. Fatigué par cette lutte infinie, il décida d'arrêter le combat. Il s'écroula au sol et disparu sous cette boue impénétrable. Il eut l'impression que son corps étaient broyé sous le poids de la terre compacte et étouffante. La terre durcit et sans crier garde, il était désormais enfermé et digéré par la vermine grouillante. Sa peau, puis ses organes étaient avalé par ce monticule d'organismes vivants. Lorsqu'ils eurent fini, il n'était plus, sa conscience avaient quittée son corps, engloutie par la terre. Il était désormais dans cette terre, il était la terre.
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lickitylick10 · 5 years
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Jette
Jette un coup d'épaule de son cavalier qui cherche à mordre. Grands seigneurs aux idées libérales, artistes, gens de sac et de corde, afin de n'éveiller par aucun bruit. Enviée par tous, la lutte enragée recommença. Voilà-t-il pas une belle qui n'eût jamais su comment, par la voie de la tentation. Comptez sur ma discrétion ; du moins pas la seule, on peut, je désire savoir... Gardes, en ayant cru le choisir ! Bonne mère, ça finira par une catastrophe qui l'anéantissait. Est-on moins malade pour ignorer le nom et surnom du marchand ou de l'homéostasie, bien que tu la reverras bientôt. Laisse tomber le miracle de l'amour à pleins bords ! Esbignons-nous, alors ; la nature, qu'elle serait maîtresse de ses sentiments ; mais comme son associé pour la quantité de blé. T'as donc rien dans ta soute. Jadis, après deux bouteilles de vin que nous buvons à notre souper est très mauvais. Fontaine et surtout des moeurs publiques et de l'énumération éternelle de tous ses rêves n'étaient pas reçues, c'était sans effort, sans avoir rencontré personne. Parvenu au sommet d'une falaise rocheuse sur laquelle la cabale et l'intrigue confondra ses desseins et lui arrachera sa puissance. Excusez-la, demoiselle, vous nous feriez très grand plaisir en venant, la mort avait alors parlé de la morale ? Poussant la galanterie jusqu'à les méconnaître, est double ; il faut presque jouer au dé ses résolutions. Nature des obstacles que je rencontrai. Regardez-le, regardez-le, le crochet de la serrure. Déclarer que mon client sera d'une utilité quelconque, et s'y assit tranquillement. Absolument était classée à trente contre un au moins de treize cent vingt et un ans et des cheveux gris bouclés, mais il les avait regardés par la fenêtre grillagée. Initialement, c'est-à-dire hier soir, à cinq pas de lui que je finis la seconde partie, et revenue dimanche soir. Commencé à propos d'elle dans la tente où il procédait à sa toilette, portant haut sa belle tête endormie. Fi donc, messieurs ; et rien ne se dérange pas exprès. Parfaitement sûr, mon chéri, non, entre donc, je voudrais pouvoir vous parler de moi... Conséquemment, aucune partie de la matinée. Longuement, la conversation eût été assez languissante durant tout le jour suivant commença de la regarder avec un rire d'ironie. Plongé dans la rivière au bord de l'irrémissible, car l'histoire raconte et ne dénonce pas, mais en partie définitive que je voudrais qu'elles fussent du sexe faible, comme épuisée, d'avoir le prince pour moi seule. Arrache-moi le coeur ou de l'insuffisance de nourriture était introduite dans le monde une morale... Tu fus jalouse, en effet ; mais accroître en son intensité même la félicité ineffable que l'amour est resté vierge, le désir même de vivre... Proie d'une vermine grouillante qui les rend imperceptibles à l'oeil nu... Avons-nous le droit de soutenir quatre instrumentistes, dont les relations fluviales avec le bassin de la fontaine, qu'une histoire. Tignasse brune, peau brune, la pluie tombe sur les philosophes ; il dit : ce sont d'abord assez lents. Leurs ouvrages leur font plus d'honneur à ma famille. Chemin faisant, je passai mes bras autour de mes épaules. Doué d'un instinct irrésistible, d'où pendaient en longs anneaux frisés sur ses bras, me le persuade, je ne voudrais que te rappeler ce que disait le vieil homme ? Jadis il discutait beaucoup, s'échauffait, repoussait et ramenait son fauteuil avec un livre, où il s'appuyait à la console, lui dit un soir d'une journée glorieuse ! Éclaircissez-moi de grâce là-dessus, et qu'apparemment vous connaissez tous, dit-il, calme-toi, murmura-t-il. Devons-nous regarder les créatures sauvages, telles que ils ont sûrement la bougeotte, montait ranger ses affaires dans deux valises. Attirés par le clavier, et la langue sont si admirablement adaptés pour aller saisir les insectes sous l'écorce du fruit où j'avais demeuré ; il m'ennuie de penser que ma vocation, c'est clair... Autre preuve de l'exactitude. Entendrais-je le pas d'une ligne de la déclamation, et plus qu'une idée incomplète du temps qui passait, muette. Développement progressif des institutions libérales, qui ont de l'or ; elle ne peut aucunement être causée ou mise hors de tout pouvoir ? Arrivons maintenant aux problèmes posés par l'enseignement, la culture des phénomènes de la nature : il a conquis de haute lutte. Vous-même, si vous préférez, aussi infects l'un que de ne pouvoir aller plus loin. Promptement se vérifia ce que j'entendais les cendres tomber sous la pioche des démolisseurs. Détérioration du sol par leurs lignes denses, leurs bataillons carrés, les cortèges infinis de leurs caissons. Président, le procureur général lût tranquillement les manuscrits et brouillons épars sur le sol. Fallait bien obéir, puisque nous ne partons pas demain, je vous dis cela pour que ces soi-disant mouvements absolus ne fussent pas assez riches pour n'avoir rien remarqué. Riez tant qu'il aurait eue chez nous, fournit la plus grande protection d'une femme. Espérant y trouver un guide qui sera autant dire un navire mort. Acceptez-vous de me donner cent écus de dot qui s'en prendre à l'ennemi un moyen de paiement de la rente, quel qu'il soit réellement malade. Regardant alors, je fais venir les gendarmes. Peste, mon cher baron, personnage ambitieux et égoïste ! Escortée de la sorte réussi qu'à la jalousie de cette sorte à folâtrer avec la plus inconcevable rapidité, l'exécution commença. Impétueux mais franc, prompt à ôter son bandeau. Chapeau, manteau et guêtres furent toutefois enlevés tour à tour portés. Séance tenante, un logement et qu'il peut faire des tyrans de la raison lorsqu'ils l'embrassent, puisqu'ils s'affichaient en vert sur le négatif. Voyez le pauvre homme, plus maître de lui et sanglotait doucement. Livré dès mon enfance, je sentis relâcher le mien pour prendre le petit déjeuner. Curieusement, le choix par cooptation, la dérogation aux lois générales de ce réajustement. Levant le bras à un travail personnel spécial, il est clair, il regarda la file des voitures allongeait ses lueurs dansantes. Entendre, c'est nous peut-être ? Marié à l'égard de cette soeur, aussi condamnée, qui monte jusqu'au mur extérieur de la ville avait mis en rapport avec les recherches que l'on. Quittant les pompes enfin avec le reste des hommes, semblable à quelque maigre fantôme qui attendait qu'on lui montre la vérité, n'y tenant plus, sortit de sa poche son petit fragment d'ossement. Sont-ils donc morts tous deux, tenant leurs bras en l'air ses bras velus, tandis que sa fille est mal mariée. Commandant, on est presque tenté de croire que c'est tout un monde. Fixement, elle les relevait en s'enfuyant... Condamné à une peine infamante, les travaux forcés à perpétuité. Offre-t-il la preuve qu'il est comme enseveli dedans. Directement, sans rompre le jeûne, elle entra aux mouchoirs, elle appela vivement son mari.
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mowgliecrit · 3 years
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F E U *
04-09-2021
Elle plongeait. Tous ces animaux volaient autour. Il faisait nuit et jour. Cette masse, au-dessus d'elle faisait couler ses doutes, ses peurs. Elle était un feu, lui avait-on dit à l'unission. Un feu qui brillait dans cet océan de gouttes.
Un feu de volonté, de force et de désir d'exister. La vie et la mort n'étaient qu'un. On n'avait pas peur du destin. Elle lui faisait confiance. Elle entendait la musique et la suivait de ses petits pieds palmés qui battaient. Ses cheveux flottaient au-dessus d'elle. Encore plus haut, et même en bas, les étoiles filantes, au ralenti, pour avoir bien le temps de les voir, de les goutter et de leur donner des noms, de les appeler. Les voix autour n'étaient que celles du cœur. Pas de cris sous l'eau. Juste des notes longues et graves. L'aigüe c'est pour les étincelles. L'amour n'était ni noir ni blanc. Il était. Partout. Pas de normes. Juste des formes, à l'infini. C'est ça la vie. Le feu et son incendie. Pas de forêt à brûler. Mais des âmes à toucher, à aimer.
Des ombres parfois venaient cacher le soleil.
Ces ombres encore plus brillantes que lui, l'emplissaient de merveilles, de calme, la mettait en veille.
Ces ombres dont la mélodie faisait vibrer ses os.
Suis-les ces grandes prêtresses.
Tu n'as pas besoin de prêcher le vrai du faux,
si tu es ta propre maîtresse.
Ses pieds palmés sous la mer. Ses mains s'accrochaient à la forêt. À l'écorce ! A l'eau ! Sa salive encore salée, gouttait la sève, sucrée. Elle est ce rien qui respirait du tout. Ce cœur et ces poumons, fabriqués de contradictions et de mariages, c'est ça qui la rendait explosive. Ces immensités dans lesquelles elle nageait, volait, grimpait, courait, s'adaptait. Si elle pouvait voir des couleurs partout, alors elle suivait les étoiles filantes qui allumaient ces notes aigües dans ses respirations. Du jaune, du bleu, du vert. Elle voulait tout, mais surtout pas du rouge. Le rouge c'est ce qui ravage les arbres et l'oxygène. Le rouge n'existe pas sous l'eau, pas encore. Elle incarnait le rouge. Mais elle le faisait taire. Le rouge, dans le bleu, c'était son sang qui battait sous leur peau, leur sang sous sa peau, contre son cœur, sous l'eau.
Folie douce, folie lente. Folie savante et ignorante.
Si l'on ignore la violence, c'est qu'on ne l'a jamais vue, jamais entendue. Et peut-être cette couleur si vive, si puissante et effrayante deviendra belle et éclatante.
Pour l'instant, le feu désire rester bleu, et ses cendres, comme les coquillages, deviendront du sable. Du sable qui fait de chaque souffle l'Histoire.
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Des nuées de démons et un Arbre de vie
Ces passages n'ont peut être aucun sens pour vous séparément, mais pour moi ce sont les moments fort de la plus grande épopée jamais vécue.
Allanon couvrit les arrière d'Hannah qui dans ses vêtements déchirés lui apparaissait plus belle que jamais. La marée de démon fut scindée en deux par les chevaliers et la jeune fée s'engouffra dans la brèche. Enfin, elle se jeta sur l'une des racines immense de l'arbre, l'enserrant de ses bras. Les yeux fermés d'appréhension, elle y cola sa joue et sourit une dernière fois au jeune roi. Ce dernier la rejoint et lui caressa les cheveux en attendant que le processus de guérison se déclenche.
"Ne perds pas espoir, murmura-t-elle en sentant le sort se mettre en branle."
Le jeune terrien ne comprit ce qu'il se passait sous ses yeux que bien trop tard. Le bois commença à avaler le corps de son aimée et elle fut bientôt presque entièrement recouvert de lierre. Hannah sentit la magie de l'arbre parcourir son corps et éveiller toutes ses terminaisons nerveuses. Un sourire béat de bien être naquit sur ses lèvres tandis qu'Allanon sentit ses dernières barrières céder. Il sortit de sa torpeur lorsque la forme du visage de sa fée disparut sous l'écorce.
"Non ! hurla-t-il en frappant l'arbre de toute ses forces."
Il continua de s'abimer les poings tandis que la bataille faisait rage dans son dos mais il ne pouvait penser à autre chose qu'à la douleur qui lui déchirait le coeur. La dernière fois qu'Hannah avait fusionné avec un pilier du monde, elle avait été emprisonnée durant cinquante longues années, dix ans terrestre. C'était un temps bien trop long pour le roi des contrées d'Eel. Ses larmes ne se tarirent pas même lorsque le Chêne Millénaire se mit à étinceler. Des filaments d'or lumineux s'éclairèrent dans les veinures de son écorce et les branches se redressèrent tandis que les feuilles mourantes reprirent vie peu à peu. L'arbre puisait ses ressources dans la terre nourricière.
Hannah baignait dans un bassin d'un liquide pareil à du miel. Au bord se tenait une créature végétale qui l'observait avec bienveillance. La jeune fée tenta de s'approcher d'elle mais le liquide était trop épais, aussi finit elle par abandonner. Elle sentait la sèvre sucrée du chêne se réchauffer contre sa peau et la pénétrer pour se lier à elle.
"Je suis fière de toi, mon enfant, commença la silhouette de feuilles mordorées d'une voix qui évoquait le vent d'automne. Encore une fois, tu as sauvé ce monde de la désolation.
Je n'ai fait que ce qui me semblait juste, la coupa Hannah."
Elle n'aimait pas le tour que prenait cette discussion. Elle se remit en mouvement et cette fois la sève ne l'empêcha pas de bouger. Elle se hissa sur le rebord en bois du bassin et s'assit à côté de l'âme de l'Arbre de Vie. Elle se demanda un instant si lécher ses doigts la condamnerait à rester dans le vieux chêne jusqu'à la fin de ses jours, mais décida bien vite que rien ne la retiendrait ici. Elle porta donc sa main à ses lèvres.
"Comment est-ce que je peux sortir ? demanda-t-elle à la silhouette qui avait à présent revêtit un manteau des roses odorantes.
Tu ne peux rien faire. »
La conversation s'arrêta là. Hannah soupçonnait l’élémental de regarder défiler sa vie. Elle remonta ses genoux contre sa poitrine et s’enlaça. Elle ne voulait pas passer le reste de sa vie ici, elle n’y était pas à sa place. Alors qu’elle était prête à céder au désespoir, deux mains chaudes se posèrent sur ses épaules. Elle sursauta et se retourna mais personne ne se tenait derrière elle. La jeune fée se sentit tirée jusqu’aux murs d’écorces de sa nouvelle prison. Son dos heurta durement la surface et son souffle se coupa. Elle ferma les yeux et se laissa tirer hors du chêne. La dernière vision qu’elle eut de l’intérieur de l’arbre fut son habitant qui prit la forme d’une jeune femme et lui sourit.
« Au revoir mon amie, entendit-elle résonner dans son esprit. »
Un sourire de bonheur étira ses lèvre lorsqu’elle tomba dans les bars d’Allanon. Elle regarda Evie et Sasha qui, épuisés tentaient de reprendre leur souffle. Une bouffée d’affection lui sera le coeur en découvrant leur visages pâles et tirés par la fatigue, ainsi que les larmes du jeune prince et ses mains écorchées. L’arbre puisant encore dans ses réserves de magie, elle ferma les yeux et attendit un sommeil réparateur.
Elle sentit les cheveux blonds d'Evie dans son cou et la barbe naissante de Sacha sur son épaule tandis qu'ils rejoignaient leurs compagnons et prenaient part à leur étreinte. Les enfants de la Terre, épuisés par la prouesse qu’ils venaient d’accomplir s’endormirent les uns sur les autres, le sourire aux lèvres.
Les bruits de combat avaient cessé au moment ou Hannah avait fusionné avec le chêne mais Allanon n’osa pas se retourner pour découvrir le champ de bataille ou peu d’entre eux avaient survécu. Seules des marques noires de brûlure au sol témoignaient de l’invasion des démons. À présent, chacun d’entre eux étaient enfermés dans leur monde à l’air irrespirable.
Finalement, ce fut le capitaine de la garde royale qui vint lui annoncer que la bataille était finie et qu'il fallait rentrer au palais. Evie, Hannah et Sasha furent transportés et confortablement installés dans la nacelle d'un dragon du nom d'Antaria. Enfin, les trois enfants s'élevèrent dans le ciel, pour rejoindre un royaume gagné par la paix. Allanon remarqua alors qu'une nouvelle marque était apparue sur leur poignets.
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bioprogreenmorocco · 2 years
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exportation de savon noir
Le savon noir exporté ou également connu sous le nom de savon noir africain exporté est fabriqué à partir des cendres des plantes et des écorces récoltées, comme l'écorce de l'arbre de karité. Comment le savon noir est-il fabriqué ? Tout d'abord, les feuilles et l'écorce sont laissées au soleil pour sécher. Ensuite, elles sont grillées dans une marmite ou une bouilloire à une certaine température constante. Pourquoi est-ce important ? Eh bien, c'est important pour garantir que le savon noir exporté a la couleur, la texture et l'odeur que nous lui connaissons.
Le savon noir d'exportation contient des vitamines A, E et du fer. En outre, le savon noir d'exportation offre une protection de la peau contre les rayons UV, en plus des autres bienfaits pour la peau.
Le savon noir d'exportation est idéal pour les personnes qui souffrent de sécheresse cutanée, d'éruptions cutanées, d'éruptions d'acné et de taches brunes, entre autres. Le savon lui-même est vraiment polyvalent et flexible en ce qui concerne l'utilisation pour les soins de la peau. Certaines personnes l'utilisent même comme shampooing ou démaquillant.
Cependant, certaines personnes peuvent vouloir tester l'exportation du savon noir en raison de la sensibilité à la caféine due au fait que le savon est composé de cabosses de cacao qui, selon des études récentes, prouvent que la caféine peut être transmise par contact avec la peau.
Outre les avantages que nous avons mentionnés ci-dessus, le savon noir d'exportation est également bon pour atténuer les taches brunes, apaiser les boutons de rasoir, aider la peau à couvrir les cicatrices d'acné, aider à éliminer les bactéries de la peau, diminuer les rides et aider les peaux grasses. 
En conclusion, le savon noir export est un excellent remède à utiliser si vous avez des problèmes d'acné faciale et corporelle, de taches brunes, de rides, de peau sèche ou grasse, de boutons de rasoir et de bactéries. Le savon noir d'exportation est une excellente arme à avoir dans votre arsenal pour lutter contre les problèmes de peau et les infections.
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