La vérité sur Gabriel Attal... et notre futur proche.
Si l'on en croit la totalité des gazetiers lévogyres de toute couleur rose foncée qui polluent le microcosme germanopratin (NDLR : c'est étrange comme tout change, dans le monde, sauf la teinte politique des journaleux : ils ont ''tout faux'', et sur tout... mais ils refusent de le reconnaître !), notre ''young leader'' et premier ministre, n'aurait qu'une seule qualité et qu'une caractéristique : il est jeune... comme si la jeunesse était une excuse et pouvait ternir lieu de ''projet'', et comme si l'inexpérience absolue pouvait être une qualité...
L'avantage, chers amis-lecteurs, qu'il peut y avoir à être abonné à un ''Blog'' comme celui-ci, c'est que vous avez la quasi-certitude de recevoir, ''en avant-première'', des informations ''de derrière les fagots'' qui vous permettront parfois de briller dans les emm.. nuyeux ''dîners-en-ville'' où il est bien vu de sortir une information que les autres n'ont pas.. Et ce matin, comme cela m'arrive de temps en temps, je vais servir une rafale de bottes secrètes passionnantes : je les tiens du cousin berrichon (par son père.. parce que, du côté de sa mère, ce serait plutôt moitié breizh, moitié auvergnat et moitié ariégeois) de mon amie Madame Michu –un ''gens généralement bien informés'' dont les exploits, narrés par Coluche, ont enchanté nos ''années 80''.
Gabriel Attal est, incontestablement, djeunz... au point que certains émettent souvent des doutes sur sa capacité à régner sur ''un pays où il existe 258 variétés de fromages'', pour reprendre cette jolie définition que donnait le Général. Comme on pouvait s'y attendre, la presse s'est ruée sur cette chance formidable : pouvoir répéter, sans en changer un mot, ce que vos chers con frères (que je préfère écrits en deux mots, vous savez ça !) ont déjà recopié sur ceux qui l'avaient lu ailleurs et rapporté. Nous croulons donc littéralement sous le même récit colporté cent et bientôt mille fois, de la vie de ce petit garçon moqué et harcelé qui a été déclaré ''Djeunz'' avant même d'avoir eu le temps d'être ''jeune''. Tout ce qu'il connaît de la vie, c'est qu'il ne sait rien de la vie... Et, nous explique-t-on avec l'air componctueux, c'est ça le mieux, pour diriger un pays. Moi, je veux bien (façon alambiquée de dire : je n'y crois pas une seconde !).
Il n'a manqué à personne qu'il manque à cette analyse... le principal : le thème astrologique de ce fort en thème... Fort heureusement pour vous, votre blogueur personnel est là pour pallier cette lacune, avec l'aide inévaluable de la célèbre Natacha S., astrologue-conseil à Ciboure (c'est ''dans le soixante-quatre'' !) qui se présente, sur le site ''Planète point fr'' comme ''astrologue chevronnée ayant plus de trente ans d'expérience''. (NDLR : on n'est jamais assez prudent, par les temps qui courent, avec tous ces migrants qui courent aussi... mais plus vite que les flics qui voudraient bien les rattraper pour que des juges –inscrits au syndicat rouge dit de la magistrature isochrome-- les relâchent sans relâche...). Comme d'autres, cette experte digne de con courir avec Mc Kinsey pour ponctionner nos budgets déjà défaillants –et même défaillis !-- est formelle : il est né le 16 mars 1989 à 13 h 35 à Clamart (c'est dans le département quatre-vingt-douze, béni, depuis), et il a donc le Soleil en Cancer (à 28°17') et la Lune en Bélier (à 5°33), ce qui change tout...
Mais tout ceci n'est rien : ses Dominantes sont Cancer, Poissons, Capricorne, Lune, Saturne, Soleil et ses Maisons 9, 12, 6 / Eau, Terre / Cardinal, ce qui devrait retenir votre attention. Car ''se trouver en poisson avec un ascendant Cancer... fait éclater une personnalité d'eau, marquée par l'intuition et la douceur... ce qui force l'attention''. (je n'invente rien). Et en plus de toutes ces merveilles, il a une Lune puissante –mais non, voyons ! Ce n'est pas ce que vous croyez : cet édito s'interdit de parler de ce qui n'est pas astral chez Attal et vice-versa-- ''ce qui lui permet de capter l'air du temps avec aisance''. En lisant ça, j'ai été rassuré : imaginez qu'au lieu de capter l'air avec sa Lune et avec aisance, il ait, par exemple, bu la tasse ou craché le morceau ! Ouf ! Dans notre manque de pot, on a du pot ! On doit avoir Saturne... là où vous pensez !
Mais avançons, s'il vous plaît : j'ai été vraiment heureux de constater que la conjonction (en un seul mot, s'il vous plaît : c'est notre PM !) du Soleil et de Vénus en Poissons souligne son habileté à nager dans l'eau au milieu de projets complexes ! Mais je ne vais pas vous faire mariner davantage : ''Il a trois planètes dans sa Maison neuf (et non pas ''neuve'' comme on l'aurait écrit normalement). Cette maison-là est celle de l'humanisme, qui ''élève l'être humain au dessus de sa condition de bête '' --sic ! (NB : je me disais bien, aussi : pour être premier ministre à 34 ans, faut pas être bête !). Mais tout n'est pas rose, malgré ses origines socialistes : la conjonction de Mars et Jupiter (pas Macron... l'autre, si j'ai bien compris !) souligne une forme d'hyper activité (ça, comme dit l'autre, on l'avait remarqué !).
Une conclusion ? Comme il se répète, partout dans Landerneau et à la Lanterne qu'on le jugera sur ses succès (dont le système et le club Bildenberg ont déjà la liste impressionnante, prête depuis bien avant sa nomination officielle), on ne doit tirer de cette magnifique analyse astrale attale... qu'il ne faut pas conclure ! Flaubert, d'ailleurs, ne disait-il pas que ''seuls les imbéciles veulent conclure'' ? Une remarque, tout de même : le patron de notre nouvelle star astrologique aurait pu faire l'économie d'une conférence (en un mot, ici : c'est le président !) de presse pour nous faire découvrir ex nihilo ''SES'' projets pour ''NOTRE'' futur... lui qui a été élu sans le moindre programme et qui nous un impose un, soudain, concocté tout seul dans son coin, à la manière de ces autocrates qu'il feint de critiquer mais dont il imite servilement le comportement.
Le message qu'il va nous emboquer (il y en a pour 2 heures et demi... ) va sans doute tourner autour de ''tout va mieux, on progresse, on a déjà fait 60 ou 70 % du chemin'', et de ''unis, nous vaincrons'' (Question : ''pourquoi plus il nous impose de ses faux progrès, plus les gens sont malheureux ?). Ensuite, je parie qu'il va énumérer les centaines d'actions ponctuelles qui vont (ou pas !) nous tomber sur la cafetière dans les jours qui viennent. Que d'indigestions en perspective ! Mais on est ''rodés'', et personne n'y croit plus. Après ''un premier ministre pour la galerie'', une ''conférence de presse pour rien''... C'est quand, ''la quille'' ?
H-Cl.
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