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histoire-glitchienne · 8 months

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Hors thème : un hommage à Larry Clark

Larry Clark : un héritage sadien

Introduction

Le sexe est un élément tabou au cinéma, encore au 21ème siècle. Pourtant, certains cinéastes ont choisi de dépasser cetabou. En effet, nous sommes rapidement choqués par des images sexuées et sexuelles, surtout si elles dénoncent desdérives telles que la pédophilie, le viol, ou encore l’inceste. Larry Clark fait partie des cinéastes qui utilisent ce genred’images. Nous pourrions nous limiter à le traiter de pervers, comme beaucoup le font, sans même remarquer lareprésentation de la beauté des corps dans chacun de ses films. Le corps, chez Larry Clark, a énormément d’importance ;il devient transmission de pensée, là où le langage n’a plus sa place. De ce fait, nous pouvons nous questionner surl’intention réelle de l’auteur, et, par ailleurs, nous interroger sur la représentation du sexe et des corps dans ses films. Nouspourrions aussi nous demander si Larry Clark a voulu introduire des scènes malsaines par pure perversion ou au contraire,s’il souhaite faire passer un message afin de montrer une certaine réalité du monde ?

Présentation de Larry Clark

Larry Clark est l’un des photographes et artistes les plus important depuis les années 1970-80, mais ses réalisations sontsouvent très mal perçues. Par exemple, dans son premier livre de photographies « Tulsa » publié en 1971, il montre lamisère dans laquelle se trouvent certains drogués. Ses photographies peuvent être choquantes, car il n’exerce aucunecensure sur elles, il opère d’une manière très crue afin de réaliser ses films, ce qui fait de lui un réalisateur trèscontroversé. Cependant, il affirme que ce qui l’intéresse, c’est de montrer une certaine réalité crue.

La question de la résistance

Larry Clark est un réalisateur souvent mal compris, car ses mises en scène sont dénuées de censure et les scènes de sexene sont pas simulées par les acteurs. « The smell of us » est un film innovant car, contrairement aux films précédents, il neraconte pas l’histoire d’un groupe déjà existant, mais il le crée pour le besoin du film. Larry Clark revêt pour la premièrefois le rôle d’un vieillard, il n’est plus ce « teenage man », qui se montrait autrefois prévenant envers les « Kids ». « Thesmell of us » est non seulement choquant par ses scènes de sexe violentes, mais aussi par le fait qu’il montre une image dela vieillesse insupportable. Ce film a été rejeté des compétitions de Cannes et Venise, probablement jugé trop choquantvoir pervers. Les médias auraient même insulté Larry Clark en disant qu’il était « gaga » et « incontinent »[2].

Or, Larry Clark doit être considéré comme un cinéaste résistant. Larry Clark cherche à transmettre un message, à la foisformel et sociétal ; car le cinéma clarkien ne fait pas de l’obscène pour faire de l’obscène, il souhaite vraiment dépeindrecertains faits de société. La morale nous empêche cependant de comprendre ce que Clark essaie de nous transmettre.

- Résistance sadienne, résistance clarkienne

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Dans un sens, nous pouvons comparer Clark à Sade, car ce sont deux auteurs dont les oeuvres ont été mal interprétées.L’œuvre de Sade est une œuvre dans laquelle toutes les transgressions sont possibles, du moment qu’elles apportent de lajouissance. L’écriture sadienne est souvent considérée comme pornographique. Or il n’en est rien, puisqu’il existe unecertaine façon de s’exprimer chez Sade qui n’existe pas chez un pornographe[3]. Ce qu’Estelle Bayon oublie sûrement dementionner, c’est que Sade était un grand révolutionnaire, et ses écrits font partie de son combat. Il souhaite choquer afinde faire changer la société dans laquelle il vit, changer cette société « bien comme il faut » en apparence et qui, parderrière, s’adonne à des débauches sans nom. Sade, en écrivant son œuvre, fait ressortir cette face cachée de cette société.Dans ce sens-là, Sade et Clark partagent le même combat, soit de détruire cette morale qui nous empêche d’observer laréalité telle qu’elle est. Ce qui est surprenant, c’est que trois siècles séparent Sade et Clark, et pourtant ils ont le mêmeobjectif et sont perçus de manière très négative par la plupart de leurs contemporains. À croire que la morale nous renddéfinitivement aveugle et nous empêche d’analyser le fond de leurs pensées.

De plus, Sade et Clark sont non seulement des résistants, car ils persistent dans leurs idées malgré les critiques virulentes,mais ils ont aussi laissé leur empreinte dans l’histoire. En effet, Sade est considéré aujourd’hui comme l’un des plusgrands écrivains révolutionnaires. Clark, à travers la photographie et le cinéma, a lui aussi réussi à laisser son empreintedans l’histoire, puisqu’il est considéré comme l’un des plus grands cinéastes de son siècle. En outre, tout comme Sade, il aouvert de nouvelles perspectives de réflexion sur le monde, en cherchant à enlever toutes les couches superficielles quinous empêchent de voir l’humain tel qu’il est. À travers ses films, il nous fait partager sa vision de l’histoire de la société,l’évolution de la sexualité et la bestialité en chacun de nous. Finalement, nous avons l’impression que l’être humainévolue à travers les siècles, mais Larry Clark nous montre que cette impression n’est en fait qu’une illusion.

- La révolte de l’adolescent à travers sa sexualité (Matt, Peaches et Tate)

Par ailleurs, Larry Clark met en scène la révolte de l’adolescent, qui se traduit souvent par une sexualité déviante. C’est lecas chez Matt, Peaches et Tate. Larry Clark, à nouveau, ne montre pas cette sexualité uniquement pour choquer, mais bienpour démontrer une réalité. En effet, nous savons que les adolescents sont constamment en quête d’autonomie etd’indépendance. Cependant, ils sont dépendants de ce qu’ils croient être l’objet de leur autonomie. De plus, ils doiventassumer les changements physiques de leur corps et de leur mental. Ces changements occasionnent chez eux bien souventdes troubles, car les adolescents se sentent tiraillés entre la vie d’enfant et celle d’adulte. Durant cette période, lesadolescents peuvent avoir un comportement violent et essayer de franchir de plus en plus de limites, notamment dans ledomaine de la sexualité[4]. Donc, le cinéaste souhaite mettre en image ce moment difficile qu’est l’adolescence. Il est vraique le personnage de Tate est extrêmement violent, mais il reflète un mal être présent dans notre société.

Larry Clark, un pornographe ?

- Différence entre pornographie et obscénité

Le but de la pornographie est de produire un plaisir immédiat et réfute toutes idées intellectuelles ou réflexions quellesqu’elles soient. D’ailleurs, le mot « pornographie » vient du grec pornê (prostitution), et du mot graphê (écriture). Larelation entre le sexe et l’argent est donc bien évidente, la pornographie se limitant à un but commercial. De plus, lapornographie écarte tout esthéticité, contrairement à l’érotisme. Mais les réalisations de Larry Clark s’apparentent aucinéma obscène et non au cinéma pornographique. L’obscène est en réalité un mélange entre pornographie et érotisme.Pornographique car il montre la crudité, la vulgarité et le « sale » et érotisme car il emprunte une esthétique transgressive.L’obscénité se trouve toujours dans l’excès et fait naître l’interdit en le surpassant. La différence entre pornographie etobscène se situe dans le fait que le premier est bien plus toléré car il est cloisonné. En effet, le cinéma X se trouve dans lessex-shop, les revues ou les cinémas spécialisés, alors que le porno parcellaire, c’est-à-dire les films d’auteurs ayantrecours à l’obscène, se trouve décloisonné ; tout le monde peut y avoir accès sans pour autant se rendre dans un endroitspécifique. De plus, le cinéma porno est un genre défini avec une certaine codification, ce qui n’est pas le cas avec leporno parcellaire qui, lui, n’a rien de tout cela. En réalité, il est très difficile de définir ce qu’est le porno parcellaire, car ilmélange cinéma X, cinéma d’auteur, érotisme, beau et laid. L’obscène utilise la violence afin de confronter le public à uneprise de conscience. Il cherche à montrer ce que le langage n’a pas la capacité de montrer [5].

- Un cinéaste incompris

Larry Clark est un grand cinéaste du détail, et plus précisément du corps. Certaines scènes sont voyeuristes, tant l’intimitédes personnages est filmée de près. De plus, il passe du personnage à l’organique sans réelle transition, ce qui crée chez lespectateur un effet de surprise, voire de mal être. C’est sa perception du monde que Larry Clark souhaite partager, maismalheureusement cette perception est souvent mal interprétée. Il dénonce une société dans laquelle la sexualité des jeunesest synonyme de « désordre à éradiquer », et pour contrer ce mouvement, il utilise l’excès de l’obscène en abondance. Eneffet, Larry Clark veut autant montrer la beauté de la sexualité que ses travers. C’est pour cela que certaines scènes sontdérangeantes, car chez Larry Clark, il n’existe ni tabou ni censure. Par exemple, il dénonce l’inceste à travers lepersonnage du père de Peaches. Il évoque aussi le fantasme de la « milf » chez les jeunes garçons sans pour autant lesjuger : « Les œuvres de Clark mettent en évidence le nécessaire décalage entre ce que l’on aimerait voir et ce que l’onveut vraiment voir. C’est dans cette approche que réside l’intérêt de ces images, car tout montrer déclencheinvariablement un questionnement sur ce qui constitue la satisfaction des sens et des sentiments » [6].

De plus, Larry Clark utilise dans ses films la sensorialité optico-tactile. Il est vrai que dans « The smell of us » et « KenPark », le regard caméra n’est pas présent, mais le corps prend en quelque sorte sa place. En effet, le jeu des corps desadolescents devient une expression à part entière, leurs mouvements créant une fusion entre corps et cinéma.[7] C’estpour cela que le cinéma clarkien ne suit pas le modèle de l’archétype cinématographique, mais au contraire le détruit.Larry Clark crée donc une forme spécifique du corps filmique, dans laquelle il fait l’« apologie transfiguratrice del’adolescence ». Nous l’avons dit, les œuvres clarkiennes prennent comme prétexte la violence des images afin de pousserà la réflexion. En effet, l’image « pornographique » fait partie du concept cinématographique et elle n’est pas présentepour elle-même, contrairement au cinéma X, mais elle est là pour pousser le spectateur à la réflexion. L’image sexuelle esten quelque sorte utilisée comme allégorie d’un mal-être. Par exemple, Tate dans « Ken Park » est un adolescent atteint depsychonévrose, on s’en rend rapidement compte à travers son comportement. Clark ne fait que montrer ce que viventcertains adolescents, et à travers l’acte sexuel non simulé de Tate, le cinéaste pointe du doigt le mal-être que peut éprouverun adolescent atteint de psychonévrosité[8]. Par ailleurs, l’adulte, dans le cinéma clarkien, est toujours représenté commeun personnage défaillant, qui n’assume pas son rôle de parent et pis encore, qui est souvent malsain. Il est même untortionnaire de l’adolescent. On retrouve cette caractéristique dans « The smell of us » et dans « Ken Park », à travers lamère de Matt et le père de Peaches qui abusent de leurs enfants. Cependant, les relations entre adolescents sont plutôtcomplices, le trio uni sexuellement et amicalement qui clôt « Ken Park » en témoigne. Le sexe teen est encore très tabou,et beaucoup de réalisateurs se refusent à le filmer. Larry Clark est donc, nous l’avons compris, un pionner dans ledomaine. Certains considèrent ses réalisations comme iconoclastes « contre la mythologie américaine » [9]. De plus,l’image sexuelle est indésirable car elle est si imprégnée de violence qu’elle ne peut pas susciter d’excitation chez lespectateur. L’éros est brisé et son image profanée. Par ailleurs, les séquences de sexe sont interminables, tempsparticulièrement long durant lequel des détails incisifs blessent l’œil du spectateur. S’il décidait de détourner les yeux, sonouïe serait harcelée par les bruits de succions et de claquements de sexe qui rendent les scénarios encore plus dérangeants.Tel est le concept de l’optico-tactile, excéder l’image. De même, ces images sexuelles créent une césure sans transitiondans la représentation filmique, ce qui met mal à l’aise le spectateur qui ne s’était pas préparé à une telle agressionvisuelle et auditive. C’est en cela que le cinéma s’oppose à la perception contemplative traditionnelle. En réalité, lecinéma clarkien prend en otage le spectateur qui est alors forcé de regarder l’ « in-regardable », l’obligeant à réfléchir surce qu’il voit, lui faire réaliser que ce qu’il voit n’est pas purement fictif et qu’il y a une grande partie de réalité dans cettevision qui lui est si insupportable. En bref, Larry Clark veut manifester au monde ce qu’il refuse continuellement etéperdument de regarder[10].

La moralité au cinéma

Le sexe a toujours été tabou dans toutes les civilisations et à toutes les époques. Pourtant, la représentation du sexe estomniprésente depuis la nuit des temps. En effet, dans la Chine ancienne, il était très mal vu de montrer un pied féminin.Parcontre, on pouvait montrer une vulve. Dans l’Egypte ancienne, on acceptait le mariage consanguin et la pédérastie étaitconsidérée comme normale durant la Grèce antique. Dans les années 1950, les danseuses dans les cabarets pouvaientexhiber leurs fesses mais non leur pubis. Les tabous sont donc souvent encadrés par des règles absurdes dont on necomprend pas toujours les raisons. Cependant, il semble évident que les dérives telles que l’inceste soient interdites etpunis. Claude Lévi-Strauss s’est penché sur la question et il en a tiré la conclusion que l’interdiction de l’inceste marquaitle passage de l’homme sauvage à l’homme cultivé, c’est donc devenu une loi qui différencie l’homme de l’animal.L’inceste caractérise la règle originelle rendant l’homme civilisé. Cependant, comme tout interdit, l’inceste est transgresséet c’est justement ce que veut nous montrer Larry Clark. Finalement, la morale sert à cacher la transgression des interditset nous incite à faire comme si cela n’existait pas et par conséquent, à ne pas prendre en considération la détresse desvictimes. Si Larry Clark a voulu montrer tout ce que les personnages de Peaches et Matt ont vécu, ce n’est par simpleperversité, mais simplement pour nous faire prendre conscience de ce que d’autres vivent.[11]

L’homosexualité au cinéma

Depuis les années 1980, l’homosexualité fait de plus en plus son apparition au cinéma, notamment sur le thème de laprostitution. Plusieurs films tels que « Le Macadam Cowboy des années 90 » de John Schlesinger, racontant l’histoire dedeux homosexuels faisant des passes. L’un se considère réellement homosexuel et l’autre prétend qu’il fait ça uniquementpour l’argent. Sauf que, celui qui affirme son homosexualité tombe amoureux de l’autre[12]. Le scénario nous rappellecelui de « The smell of us ». Le thème de la prostitution peut être interprété comme une allégorie. En effet, ces deux filmsmettent en scène de jeunes hommes qui veulent se prouver qu’ils sont bien hétérosexuels, et qu’ils se prostituent àd’autres hommes uniquement pour l’argent. En refusant d’accepter leur identité, ils s’autodétruisent et détruisent lesautres peu à peu.

Comparaison du titre du film « The smell of us » et la chanson de

Nirvana « Smells like teen spirit »

On ne peut s’empêcher, en voyant le titre du film de Larry Clark « The smell of us » de faire le rapprochement avec lafameuse chanson de Nirvana. De plus, on retrouve exactement le même état d’esprit dans les deux créations : desadolescents perdus dans la société, qui ne savent que faire de leur vie et qui, pour toute occupation, s’autodétruisent.D’ailleurs, le refrain de Nirvana est ponctué par cette phrase « Comment-tu vas mal » nous rappelant l’état d’esprit danslequel Matt et JP se trouvent. En outre, la chanson se termine par la répétition du mot « dénégation », or Matt se trouvedans une véritable dénégation puisqu’il refuse le fait d’être vraiment homosexuel.

Conclusion

En conclusion, nous réalisons que nous vivons dans une société ultra-sexualisée mais qui n’est pas dénuée de morale.Cependant, cette morale ne se trouve pas forcément au bon endroit. En effet, la pornographie est de plus en plus acceptéebien qu’elle soit, elle aussi, de plus en plus décloisonnée. Pourtant, la pornographie est dénuée de toute réflexionintellectuelle et par conséquent, elle frappe moins notre esprit. Cependant, lorsqu’il s’agit d’un film d’auteur incluant lapornographie parcellaire et par ailleurs, l’obscène, nous le jugeons immoral. Pourquoi ? Tout simplement parce que lapornographie ne dénonce rien, elle fait partie intégrante du capitalisme. Or la pornographie parcellaire, en général, pointedu doigt les dérives de notre société, les dérives dont il est impossible d’ignorer l’existence. Certains cinéastes tels queLarry Clark rendent alors bien visible ce que nous refusons de voir et c’est sans doute le plus insupportable pour l’hommeque d’être forcé à regarder droit dans les yeux cette triste réalité qui contraste si violemment avec l’idée qu’il avait d’unesociété bien propre.

Bibliographie

BAYON, Estelle, Le cinéma obscène, L’Harmattan, 2007.

BRACONNIER Alain, BRETONNIÈRE-FRAYSSE Anne, CHOQUET Marie, COINCON Yvonne,

DELORME, Stéphane, « Les 20 ans de Larry Clark », Les cahiers du cinéma n°707, 2015.

DUSZYNSKI, Fabienne, DE LASTENS, Emeric, « L’empire de l’adolescence +Larry Clark », Vertigo n°45, 2013.

GISCARD D’ESTAING Anne-Aymone, Huerre Patrice, REVAH-LEVY Anne (sous la dir.) La sexualité à l’adolescence,Toulouse, Erès éditions, 2014.

MUSLEWSKI, Anna, « L’image-coupable : haptique du regard dans le cinéma de Larry Clark », Entrelacs. URL :http://entrelacs.revues.org/526

MUSLEWSKI, Anna, « La chair de l'image L'expérience optico-tactile de Larry Clark », Cadrage. URL :http://www.cadrage.net/dossier/larryclark.htm

ROTH-BETTONI, L’Homosexualité au cinéma, La musardine, 2007.

[1] http://larryclark.com/about/

[2] DELORME, Stéphane, « Les 20 ans de Larry Clarck », Les cahiers du cinéma n°707, 2015.

L’ironie dans l’histoire, c’est que dans la scène du tatouage, Rockstar interprété par Larry Clark s’urine dessus.

[3] BAYON, Estelle, Le cinéma obscène, L’Harmattan, Paris, 2007, p. 113.

[4] BRACONNIER Alain, BRETONNIÈRE-FRAYSSE Anne, CHOQUET Marie, COINCON Yvonne, GISCARDD’ESTAING Anne-Aymone, Huerre Patrice, REVAH-LEVY Anne (sous la dir.) La sexualité à l’adolescence, Toulouse,Erès editions, 2014, pp. 34-38.

[5] BAYON, Estelle, Le cinéma obscène, L’Harmattan, 2007, pp .55-62.

[6] HERGOTT, Fabrice, « Au plus près du réel », in Vertigo n°707, 2013, p. 97.

[7] DUSZYNSKI, Fabienne, DE LASTENS, Emeric, « L’empire de l’adolescence + Larry Clark », in Vertigo n°45, 2013,p. 98.

[8] Muslewski, Anna, « La chair de l'image. L'expérience optico-tactile de Larry Clark », Cadrage (En ligne),http://www.cadrage.net/dossier/larryclark.htm, pp. 1-3.

[9] Ibidem

[10] Muslewski, Anna, « L’image-coupable : haptique du regard dans le cinéma de Larry Clark », Entrelacshttp://entrelacs.revues.org/526 , pp. 1-8.

[11] BAYON, Estelle, Le cinéma obscène, L’Harmattan, Paris, 2007, p. 98.

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