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#Chronique ciné
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Divertimento - Film
Orchestre philharmonique Divertimento décrit le parcours pendant une année de jumelles, l’année de leur Bac. Zahia (Oulaya Amamra) et Fettouma (Lina El Arabi) ont intégré le prestigieux Lycée Racine à Paris célèbre filière musicale qui permet d’approcher les plus grands. Depuis, leur plus tendre enfance, elles sont bercées par la musique symphonique classique. Fettouma pratique le violoncelle et…
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rapha-reads · 1 year
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AVATAR - Le pire Cameron ? - Episode IX
FRENCH SIDE OF TUMBLR, L’ÉPISODE IX DES AVENTURES DU NEXUS VI EST ICI ET C’EST UNE TUERIE, UN TRUC DE MALADE.
Qualité du scénario, du jeu d’acteur, de la chronique, des moyens techniques, des décors, des costumes, des maquillages, de la musique, de la réalisation, bon sang, j’en perds mes mots.
Foncez voir maintenant, et allez les aider à réaliser le moyen métrage, ça va être une merveille !
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nextposition1 · 4 months
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Free party/Dassin père et fils/Jamais le dimanche/Nuit des vandales/Ciné-mental/Regarder la musique en bleu ciel/Cadeau
https://laoueve.com/chronique-des-croisieres-38/
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isnfrk · 2 years
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Sous le manteau #5 (septembre 2022)
avec des chroniques ciné/musique parmi lesquelles on compte la contribution exceptionnelle de lilya du zine kroissan magazine, un article sur l’âge des possibles de pascale ferran, une interview du groupe stacks et un article sur la microédition de cds choléra cosmique. l'illustration de couverture a été faite par léna k.
dispo via troc ou 3€ pièce.
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double-croche1 · 2 years
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[INTERVIEW CINÉ] MIA HANSEN-LØVE
Notre réalisatrice bien aimée Mia Hansen-Løve est de retour avec son huitième long-métrage, le magnifique ‘Un beau matin’ présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du dernier Festival de Cannes. Rencontre avec l’intéressée autour du film et de son expérience. C’est la première réalisatrice que nous interviewons pour la deuxième fois sur notre média. Notre interview pour son précédent film ‘Maya’ (2018) est à retrouver par ici : https://bit.ly/2V5r0DS [L’interview a été réalisée le lundi 3 octobre dernier, à deux jours de la date de sortie du film]. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie du film ? Mia : Là ça va, je me sens bien pour le coup. A chaque fois c’est tout sauf serein, mais le calendrier de ce film a fait que j’ai énormément voyagé. J’ai eu la chance de ne quasiment pas être à Paris depuis un mois. En fait, je n’ai pas eu le temps de me poser trop de questions. C’est une période où il y a beaucoup de festivals, où on est amenés à voyager beaucoup. On est pris dans une sorte de tourbillon qui fait que cela dédramatise un peu la sortie française, ce qui n’est pas plus mal. (Rires) Est-ce que vous pourriez revenir sur les prémices du film ? Quelles ont été vos premières idées ? Mia : Mes premières idées sont difficiles à nommer. Un film en général, et peut-être celui-ci en particulier, est nourri de tellement de choses qui s’inscrivent dans le temps. C’est difficile d’extraire quelques éléments comme des idées, par contre des images peut-être. Je peux dire que l’image de Léa [Seydoux] derrière la porte de son père dans la première scène était là très tôt comme une évidence pour le début de ce film. On est habitués à ce que quand quelqu’un sonne à une porte, on lui ouvre.  Puis la fin, le seul moment où tous les personnages sont ensemble, avec cet horizon ouvert. Je crois qu’il y a une sorte d’arche qui s’est dessinée pour moi d’un point à l’autre. C’est souvent comme ça que mes films démarrent, avec une direction. Pour mon troisième film ‘Un amour de jeunesse’ (2011), je ne savais pas ce que j’avais en tête pour le début, mais en tous cas je savais dès le départ qu’il y avait la fin avec le chapeau qui part dans la rivière pris par le courant. Une fin, c’est un peu comme un titre. Je trouve que ça donne une direction. En général, quand j’ai un début, une fin et un titre, je commence à avoir un film. Après pour le reste, c’est plus difficile de nommer les choses parce que ce sont plein de sentiments confus qui se mêlent les uns aux autres. Est-ce que vous avez commencé l’écriture à Fårö en Suède [où à été tourné le précédent film ‘Bergman Island’ (2021) de la réalisatrice, notre chronique par ici] ? Mia : Non, bien après. J’ai eu le temps. J’ai tourné ‘Bergman Island’ à Fårö en 2018 et 2019. J’ai écrit ‘Un beau matin’ en 2020. En général, j’oublie toutes les dates. J’ai une très mauvaise mémoire et je crois que c’est d’ailleurs en partie pour ça que je fais des films. (Rires) Là c’est facile pour moi parce que j’ai quelques repères très précis, notamment le début du premier confinement, le moment le pire en fait où tout le monde était dans la psychose en avril 2020. J’ai écrit le film [‘Un beau matin’] l’hiver juste avant et j’ai fini d’écrire en mars. J’ai ensuite regretté parce que j’ai fini d’écrire mon film et à ce moment-là on a été confinés pendant six mois. Je ne pouvais plus rien faire de ce temps. J’ai entendu tellement de gens dire : « C’est formidable, je vais à la campagne. J’écris. » Moi j’avais déjà écrit avant, je n’étais donc pas du tout dans ce truc. (Rires)
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Le film pourrait être qualifié de semi-autobiographique. Est-ce qu’il y a des scènes en particulier qui sont directement des choses que vous avez vécues ? Mia : Je pourrais vous trouver des choses vécues à peu près partout, parfois même plus que des choses, mais je ne le ferai pas. Oui, il y a énormément d’éléments qui sont le récit d'expériences que j’ai eues. Après c’est toujours très subjectif parce que l’écriture d’une fiction est toujours une réinvention. Il y a des choses qu’on omet, qu’on transforme, qu’on trahit peut-être sans le vouloir. Disons que l’expérience vécue est au cœur de ce film-là peut-être plus que dans tout autre de mes films. Est-ce que l’écriture a été fluide ou cela s’est fait sur plusieurs phases ? Mia : J’ai écrit vite ce film. Ce n’est pas le cas de tous mes films mais pour celui-là, j’avais vraiment un sentiment d’urgence. J’avais l’impression que si je ne l’écrivais pas à ce moment-là, je ne l’écrirais jamais et qu’il fallait faire vite. J’étais donc très concentrée. J’étais enceinte quand je l’ai écrit aussi. Je savais qu’après quand mon enfant serait né, ce serait beaucoup plus compliqué. Cela m’a permis d’être très disciplinée. C’était assez ramassé. J’ai peut-être mis un peu temps, comme toujours, à mûrir le projet. C’est un processus qui est intérieur, qui ne passe pas forcément par un travail sur un bureau. Il y a des petites notes, des choses. Par contre à partir du moment où je me mets au bureau sur ce film, je me donne un temps. Là je suis assez disciplinée. Dans tous vos films, il y a une notion de deuil, que ce soit d’une personne, d’une relation ou même d’une carrière artistique. Mia : C’est vrai que le deuil est un peu dans tous mes films, de même que la vocation. Ce n’est pas un choix. Ce sont des leitmotivs. J’aimerais beaucoup faire des films sur d’autres choses que celles auxquelles je reviens toujours. Il y a plusieurs catégories de cinéastes. Il y a ceux qui ont des thèmes qui les obsèdent et auxquels ils reviennent tout le temps. Je crains de faire partie de cette catégorie. (Rires) Est-ce que vous vous en rendez compte consciemment en écrivant ? Mia : Bien sûr, je m’en rends compte mais ce n’est pas une volonté pour autant. Je subis mes propres leitmotivs et mes propres obsessions comme j’imagine le subissent beaucoup de réalisateurs dans ce cas. Je me dis pas que c’est bien de reparler toujours et encore de la vocation, du deuil, du temps qui passe et de la mélancolie. C’est de ça que je suis faite. J’essaie à l’intérieur de ces thématiques là de me renouveler. Cela passe par une autre façon de raconter les histoires et de les regarder après. On change toute sa vie. On vieillit, le temps passe. On peut penser que c’est toujours la même chose, mais ce n’est jamais vraiment la même chose parce qu’on n’est pas la même personne. Je ne suis vraiment pas la même personne. Il y a une continuité et en même temps un abîme aussi. Quand je repense à ce que j’étais il y a 10, 15 ou 20 ans, on change. D’ailleurs dans ‘Bergman Island’, Tim Roth disait cela à Vicky Krieps. Quand elle parlait de ses angoisse d’écriture, il lui disait que les perspectives ne sont jamais les mêmes. Je crois qu’il a raison. En tous cas de croire à cela m’aide à continuer de croire à mes histoires quand bien même je suis consciente qu’elles sont traversées par des thématiques qu’on retrouve à chaque fois.
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C’est votre huitième film. Quelles ont pour vous été les “premières fois” dans la réalisation de ce film ? Mia : Je dirais en premier que les relations avec les acteurs ne sont jamais deux fois les mêmes. Les relations humaines font que les tournages ne se ressembleront jamais je crois. On ne mesure pas leur importance dans les tournages et à quel point cette question est omniprésente. La délicatesse de ces relations, aux sens où c’est “délicat” et où il y a une “subtilité” dans ce qui se joue, est ce qui fait qu’on obtient des acteurs et actrices une certaine générosité qui permet d’arriver à l’émotion, à la vérité qu’on veut. Ces relations sont au cœur de tout. C’est ce qui est beau je trouve dans le cinéma, c’est un art qui est fait de l’humain, du collectif. On peut partir de choses très personnelles, autobiographiques, en sachant ce qu’on veut mais au final, tout ça est remis en question sur le tournage et dépend de votre relation avec les comédiens. Ces relations ne sont jamais les mêmes parce que les comédiens ont des personnalités différentes. Vous changez aussi. Vous êtes obligé de toujours redéfinir un peu ça. Au fond, c’est ce qui ce qui rend les tournages à la fois difficiles et en même temps il y a une fragilité passionnante des deux côtés. Pour le coup, on ne peut pas vraiment le dire. C’est insaisissable. Il faudrait être là tout le temps pour voir ce que ça signifie vraiment. Puis après, ce qui était aussi différent sur ce film pour moi par rapport à d’autres, c’est de filmer une forme de démence. Avant de faire l’expérience de la maladie à travers mon père, je n’aurais jamais imaginé écrire un jour un scénario pour lequel je filmerais un personnage qui perdrait à ce point-là ses moyens. Je pense que c’est quelque chose qui n’était pas du tout dans le champ des possibles pour moi. Il a fallu que j’en fasse l’expérience intime pour me sentir inspirée par cela et avoir envie de le regarder. Cela m’a transformée. Je n’aurais pas eu envie de regarder ça si je n’en avais pas fait l’expérience. J’ai l’impression d’avoir peut-être appris quelque chose de profond sur l’humain, les relations humaines et l’amour qu’on a pour un père et comment cet amour va au delà de la communication finalement. J’ai l’impression d’avoir accédé à autre chose, à cause / grâce à la maladie et le film se fait écho de cela. On a appris que vous écrivez souvent très précisément vos scénarios et vous jouez même les scènes vous-même avant le tournage. Comment se passe le travail de pré-tournage ? Mia : C’est vraiment un moment clé pour moi, peut-être un des moments que je préfère. Pas tant la préparation en soi, mais le moment où je travaille sur les décors avec ma scripte. C’est avec elle que je fais ce travail, on cherche. J’y vais d’abord seule. Je travaille seule sur les lieux, je les arpente, je me représente les scènes. Puis ça aboutit à des notes, une idée de découpage des scènes. Après je reviens sur les lieux. C’est peut-être là le moment que je préfère. Je refais ça avec ma scripte, dont je suis devenue très proche au fil des années parce qu’elle a fait tous mes films à part ‘Un amour de jeunesse’ (2011) qu’elle ne pouvait pas faire. On se connaît très bien. C’est vraiment une sorte d’alter ego pour moi. On joue les scènes à deux. Maintenant on les joue carrément au point où on se prend en photo, en faisant une sorte de roman photo. C’est extrêmement amusant d’abord et ça me permet de vivre les scènes de l’intérieur. C’est très important pour moi quand j’arrive sur le plateau avec mes comédiens de ne pas avoir l’impression de leur imposer quelque chose d’extérieur dont je n’aurais pas fait l’expérience moi-même. Il y a l’expérience vécue mais aussi l’expérience traduite. Ce n’est pas pareil. On peut avoir vécu une chose, la traduire et que ce soit complètement artificiel quand même. J’ai besoin de jouer la scène, de la vivre, d’abord pour trouver un découpage qui me paraît plus juste mais aussi pour sentir les choses et avoir une sorte de confiance absolue dans chaque réplique. Cela permet aussi d’être forte face aux comédiens qui peuvent avoir des doutes et de pouvoir d’autant mieux les guider. Il y a donc ce moment de recherche où on joue les scènes, où on refait ensemble le découpage. On précise, on corrige, on change souvent par rapport à ce que j’avais imaginé. C’est un des moments clés dans le fait d’inventer le langage du film.
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Au moment du tournage, à quel point cette préparation subsiste ? Mia : Il y a des choses qui bougent en général. Ça ne veut pas dire que j’arrive et que tout est absolument dans le marbre et que les comédiens n’ont pas le droit de bouger d’un centimètre par rapport à ce que j’avais prévu. Parce que souvent les comédiens ne sont pas forcément toujours d’accord. Ils ont leur mot à dire. Ils peuvent avoir des intuitions très justes. Ça me permet d’arriver quand même avec une chose très solide que je leur propose. Après ça marche ou ça ne marche pas. En général quand même, ça marche. Et si ça ne marche pas, on ajuste. J’ai l’impression que du coup on est déjà dans des questions qui sont très subtiles, on affine. Je n’arrive pas à un tournage en me disant : « Oh là là, comment je vais filmer ? Vite, vite, trouvons quelque chose. » Pour moi le temps est tout au cinéma. C’est ce qui fait à mon sens la qualité. Je crois qu’il faut du temps. Il peut y avoir des tournages très courts, tournés dans l’urgence, dans une légèreté. A ce moment-là, le temps vient d’avant, il vient du vécu, d’autre chose. D’une façon ou d’une autre, il n’y a pas qu’une seule façon d’intégrer le temps, mais je crois au temps. En tous cas, j’ai besoin de ce temps-là. Du coup, c’est comme si je me donnais un plus grand temps. Ce qui n’empêche pas après de remettre en question les choses. Simplement, j’arrive en ayant une connaissance très profonde et intime des scènes. Le film parle notamment de la transmission. Elle se fait par les mots qui sont de plus en plus difficiles à échanger entre le père et la fille. Il y a aussi la musique qu’ils n’arrivent plus à écouter ensemble et également les livres dans la bibliothèque. Est-ce que vous-même, vous ressentez une certaine poésie des objets ? Comptent-ils beaucoup pour vous ? Mia : Cela est vrai depuis mon deuxième film ‘Le Père de mes enfants’ (2009) où j’ai été amenée à filmer des objets parce que c’était un producteur de cinéma qui mettait fin à ses jours. Après sa disparition, la question se posait de ce qu'il allait advenir de sa boîte et ça passait par des objets. Les objets étaient plus que des objets, ils étaient le symbole d’une œuvre. En l’occurrence, c’étaient des bobines de films, des affiches… Au delà de cette œuvre, ça parlait de la personnalité de cet homme. Depuis ce moment-là, je me suis rendue compte que je m’intéressais beaucoup au fait de filmer des objets au cinéma et à la complétude des choses. Je crois dans les choses comme vecteurs de l’invisible. Ce qui m’intéresse dans les objets, ce ne sont pas les objets mais comment ils nous parlent, ils nous renvoient à ce qui a disparu, à ce qui n’est plus, au spirituel en l’occurrence à travers les livres, à l’âme de cet homme. Ce n’est pas pour leur valeur marchande et je ne dirais même pas non plus pour leur valeur nostalgique ou sentimentale, mais vraiment pour la façon dont ils font une sorte de lien entre le monde et l’invisible. De ce point de vue, les objets m’inspirent beaucoup.
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On peut voir à l’écran quelques livres. Ils ont été choisis spécifiquement ? Mia : Oui, ce sont des livres de mon père, une grande partie de la bibliothèque, pas tout. Je suis très sensible aux bibliothèques dans les films. Je les trouve souvent complètement bidons avec des livres qui ont l’air d’avoir été achetés au kilomètre. Peut-être parce que j’ai grandi avec des livres, je connais les différences entre les bibliothèques et comment elles racontent une personne : la façon dont elles sont rangées, leurs couleurs, leurs éditions… Ça raconte beaucoup de choses. Mon père était traducteur. Sa langue maternelle était l’allemand. Il y avait des livres en français mais aussi beaucoup de livres en allemand. En fait, j’ai utilisé énormément de livres de mon père et donc des éditions allemandes. Les gens ne peuvent pas forcément le voir. Certaines personnes l’ont remarqué. Ce n’est pas fait pour que ça se voit, mais je pense que de façon subliminale on sent bien que cette bibliothèque a une âme. Ce sont des livres qui ont vécu. Il y a un esprit qui les rassemble, ils ne sont pas là par hasard. Le personnage principal interprété Léa Seydoux est d’ailleurs déjà une traductrice d’allemand. Cela a donc été choisi par rapport au métier de votre père ? Mia : Oui, c’est une des raisons, mais c'était aussi dans le prolongement de son personnage qui est quelqu’un dans l’écoute, très effacée et discrète, dans le noir en tant que traductrice. Elle se retrouve parfois dans des cabines isolées et les gens n’entendent que sa voix. C’est un métier qui m’intéresse, qui me plaît et que j’ai connu à travers mon père, mais aussi c’est vrai que je trouvais que ça correspondait bien à l’identité de ce personnage qui au départ est assez effacé, dans le devoir et dans une forme de discrétion, et puis finalement qui va redécouvrir son corps et sa sexualité à travers un nouvel amour. Elle va revivre et revenir sur terre. C’est un peu comme ça que je la vois, elle va se réincarner. Au départ, elle est un peu invisible. Le métier de traductrice accompagnait bien cette idée. A propos de la relation avec le père, comme s’est déroulé le travail avec Pascal Greggory dont le personnage a tendance à perdre ses mots dans le film ? Mia : Pascal Greggory, le père, est presque plus bavard que Léa Seydoux dans le film ! Léa le fait parler en lui posant des questions, c’est beaucoup elle qui l’écoute. Ce qui est très difficile dans le cas de Pascal, c’est que ses répliques n’ont pas forcément une logique. Ils ont une autre logique que lui seul comprend. Jouer cela est d’une très grande difficulté mais j’ai été assez éblouie par la façon dont Pascal s’est effacé et est rentré dans ce personnage en le ressentant de l’intérieur. Moi qui ai connu cela, je suis très impressionnée par la justesse de son interprétation.
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Comment a-t-il appris à jouer la maladie ? Mia : Je l’ai beaucoup accompagné. Je l’ai guidé sur le moment. J’avais une expérience très fraîche de la chose. Cela nous a aidés tous les deux. Il a aussi écouté mon père que j’avais enregistré. Et je crois qu’il était très sensible à la pudeur du personnage. Il y a la maladie, mais au delà de cela, il y a quand même une personnalité qu’on devine. La maladie dit aussi ce que le personnage était. Même s’il a changé, le père dit qu’il n’était lui-même plus ce qu’il était autrefois. On le devine parce qu’il y a une douceur, une mélancolie, une pudeur, des choses qu’on perçoit quand même. Cette dimension, Pascal l’a tout de suite bien comprise et ressentie. Ça l’a touché et guidé dans son interprétation. Comment s’est passé le travail avec Léa Seydoux ? Mia : Léa est une comédienne très intuitive, pas intellectuelle, mais au fond j’ai retrouvé des choses dans ma relation avec elle que j’avais avec Isabelle Huppert dans ‘L’Avenir’ (2016) [notre chronique par ici]. J’ai eu le même sentiment que l’une et l’autre comprenaient absolument leur personnage sans qu’il y ait besoin de leur expliquer. Léa s’est emparée de ce rôle avec une très grande générosité, une très grande empathie mais ni elle ni moi n’avons ressenti le besoin de s’expliquer l’une et l’autre les enjeux du personnage. Cela passe beaucoup par la sensibilité. Léa a une sensibilité à fleur de peau. La vérité des scènes, elle la trouve en les jouant parce qu’elle a une grande écoute. Elle n’a pas besoin d’arriver en ayant plein d’idées. Il suffit pour elle d’être dans la scène et elle est à 100% dedans. C’est une très grande qualité. C’est une chose qui m’impressionne énormément chez elle, la façon dont on peut voir ses émotions et ce qui se passe en elle. On le lit sur son visage en direct et on peut faire durer un peu un plan sur ses joues, elle rougit, on voit l’émotion monter. On voit comme les vagues de ses émotions. Je trouve cela assez stupéfiant et dès le tournage, j’étais très impressionnée. Je n’ai donc pas eu vraiment le besoin de la diriger. Elle n’était jamais affectée, jamais maniérée, avec un jeu très simple et juste. Elle a compris sans avoir besoin de lui expliquer.
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On peut parler de la musique du film. Il y a notamment deux morceaux Liksom en herdinna et Klara Stjärnor d’un pianiste suédois nommé Jan Johansson (1931-1968). Apparemment vous avez trouvé le morceau Liksom en herdinna dans un film d’Ingmar Bergman, c’est bien cela ? Mia : Oui, j’ai beaucoup hésité. C’est ça le problème d’avoir fait un film qui s’appelle ‘Bergman Island’ et d’avoir passé quatre ans à regarder des films de Bergman. Il y a un film qui m’obsède un peu, qui en tous cas est peut-être celui de Bergman que j’ai le plus vu alors que c’est un des moins connus. Il s’appelle ‘Le Lien’ (1971), c’est un film très beau sur une passion amoureuse, que Bergman n’aimait pas parce qu'il ne s’était pas bien entendu avec Erland Josephson qui est un acteur américain. Cet acteur est génial, mais je crois qu’il y avait vraiment une sorte de choc culturel entre les deux, donc ils ne sont pas supportés. (Rires) Bergman a essayé de faire oublier le film. Pour moi le film est passionnant parce que je trouve qu’il dit quelque chose de Bergman que ses autres films ne peuvent pas dire. En fait paradoxalement je trouve qu’Erland Josephson incarne génialement Bergman. C’est un film sur la passion, un film très physique et charnel. C’est la musique de ce film. Et Dieu sait que je ne suis pas dans les références, c’est un truc qui ne m’intéresse pas du tout au cinéma. Là c’est juste que cette musique m’a hantée au point que, quand j’ai préparé ce film, à un moment donné elle s’est imposée. J’ai beaucoup hésité parce justement ça m’embêtait ce côté référence à Bergman. En fait, après je me suis dit que comme c’était un film très méconnu et que ce n’était pas grave. Il n’y a vraiment que les connaisseurs qui le remarqueront. Qu’en est-il du deuxième morceau Klara Stjärnor ? Mia : Oui, il y a cet autre morceau de Jan Johansson, que du coup j’ai découvert en écoutant plus. Liksom en herdinna n’est d’ailleurs pas un morceau que Bergman a fait composer pour un de ses films. C’est un morceau préexistant qu’il a utilisé. Jan Johansson est un grand compositeur suédois moderne de jazz, très aimé, qui est mort très jeune à 37 ans d’un accident de voiture. C’est un peu une icône en Suède. Le morceau de fin est Love Will Remain de Bill Fay. Comment vous l’avez choisi ? Mia : Oui, Bill Fay est un musicien que j’adore, je le connais depuis très longtemps. Je ne sais pas pourquoi, j’ai une fâcheuse tendance à choisir des morceaux de vieux chanteurs. (Rires) Je crois que je suis attirée par les derniers albums de chanteurs très âgés. Il y a un truc qui me séduit énormément dans la densité de leur voix, leur émotion. Il y a une fragilité et en même temps une force qui me plaisent énormément. Je pense au dernier album en date de Leonard Cohen [titré ‘Thanks for the Dance’ (2019), l’artiste est aujourd’hui âgé de 82 ans] par exemple. Là, ce n’est peut-être pas le dernier album de Bill Fay, il va peut-être en faire d’autres, mais en tous cas il est assez âgé [78 ans]. J’ai écouté des chansons de Bill Fay jeune et il se trouve que peu avant que je prépare ce film, ce petit album un peu confidentiel [‘Countless Branches’ (2020)] de Bill Fay est sorti. Il est assez sublime et il y a cette chanson qui m’a tapée dans l’oreille si on peut dire. Crédits photo de couverture : Bertrand Noël ‘Un beau matin’ est maintenant en salles et hautement recommandé ! A&B
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frdaejeon · 7 days
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2024 프랑스 영화주간 / La semaine du cinéma français
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4월 18일부터 28일까지 프랑스 영화주간이 열립니다. 아트나인에서 열리는 이번 행사는 부산국제영화제와 부천국제애니메이션페스티벌에서 소개되었던 최신 미개봉 프랑스 영화 9편을 소개합니다. GV도 준비되어 있으니 많이 기대해주세요! 
Du 18 au 28 avril, la Semaine du cinéma français vous propose cette année 9 films français sélectionnés notamment au Busan International Film Festival et au Bucheon Animation Film Festival, pour la première fois distribués en Corée du Sud au cinéma Artnine à Séoul. Découvrez ces films accompagnés d’un programme de ciné-débat et de rencontres.
GV (Guest Visit) est un terme utilisé pour désigner différents types d’événements liés au film. Il s’agit généralement d’une visite d’un invité pour parler du film. Il peut s’agir d’une lecture, d’un débat.
날��� (date) : 2024년 4월 18일~28일 du 18 au 28 avril 2024
장소 (lieu) : 아트나인 / Cinéma Artnine 서울시 동작구 동작대로 89 Dongjak-daero, 89 - Dongjak-gu, Seoul
자세한 정보 (réservation) : 예매 Megabox
후원 (sponsor) : TV5 MONDE
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//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Les films
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애니멀 킹덤 / Le Règne animal
지구 곳곳에 변이가 발생한다. 의료 센터에서는 늑대 인간이나 조류 인간, 혹은 멧돼지 인간으로 변한 이들에 관한 연구가 한창이다. 에밀은 아버지와 함께 호송 중에 탈출한 엄마를 찾아 나서지만, 곧 그에게도 증상이 나타난다. 그는 인간과 동물의 세계 중 무엇을 선택할까?
4/21 (일) 14:00 (GV)
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더 드리머 / L’Homme d’argile
주인이 떠난 외딴 장원, 애꾸에 추하고 뚱뚱한 라파엘은 어머니와 지내며 그곳을 관리한다. 어느 밤, 상속녀 개랑스가 찾아오는데…
4/22 (월) 19:30 (GV) 4/24 (수) 17:30
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북두칠성 / Le Grand Chariot
삼남매와 아버지, 할머니는 순회 인형극을 운영한다. 공연 중 아버지가 돌아가시자 가족들은 공연을 이어가며 아버지의 유산을 지키기 위해 노력한다.
4/26 (금) 19:30 (GV) 4/28 (일) 17:30
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더 비스트 / La Bête
감정이 위협이 되는 가까운 미래에 가브리엘은 마침내 자신의 과거 삶으로 돌아가 모든 강한 감정을 없애는 기계에서 자신의 DNA를 변화시키기로 마음먹는다. 그러던 중 가브리엘은 루이를 만나 강력한 유대감을 느끼게 되는데…
4/25 (목) 16:30 4/27 (토) 14:00 (GV)
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생토메르 / Saint Omer
문학교수이자 소설가인 라마는 로랑스 콜리의 재판을 참관하고, 이 사건에 대해 글을 쓰기 위해 생토메르로 향한다. 콜리는 학생이자 세네갈 이민자로, 15개월 된 딸을 해변에 방치에 사망하게 한 혐의로 기소된 인물이다. 라마는 콜리에게개인적인 유대감을 느끼면서도, 콜리가 프랑스에서 가족과 사회로부터 고립된 것을 보면서 점점 자신의 삶에도 불안을 느끼기 시작한다.
4/26 (금) 17:00 4/28 (일) 14:00 (GV)
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어느 짧은 연애의 기 / Chronique d’une liaison passagère
미혼모와 유부남이 만나 연인이 된다. 오직 즐거움을 위해서만 서로를 만나고 낭만적인 감정은 키우지 않기로 했지만, 생각보다 서로 너무 잘 맞는것에 놀라게 되는데…
4/20 (토) 14:00 (GV) 4/23 (화) 17:30
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치킨 포 린다! / Linda veut du poulet !
어느 날, 폴레트의 반지가 사라진다. 애꿎게 딸 린다를 혼낸 폴레트는 사과의 의미로 딸에게 소원 하나를 들어주기로 한다. 린다는 어릴 적 세상을 떠난 아빠가 만들어 주던 치킨 요리를 해달라고 하는데, 때마침 파업으로 모두 문을 닫은 가게들. 둘은 요리에 쓸 닭을 구하기 위해 동분서주한다.
4/21 (일) 17:30 4/23 (화) 19:30 (GV)
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사이렌 / La Sirène
1980년 9월, 이라크의 침공으로 이란-이라크 전쟁이 발발한다. 전쟁이 시작되자마자 형은 전선으로 떠나고, 어머니는 포화를 피해 동생들을 데리고 안전한 곳으로 피신한다. 형을 기다리며 할아버지와 함께 남기로 한 소년 오미드는 아바단의 항구에서 버려진 보트 하나를 발견하게 되는데…
4/22 (월) 17:30 4/24 (수) 19:30 (GV)
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공드리의 솔루션북 / Le Livre des solutions
마크는 자신을 해고하려는 영화사의 경영진으로부터 편집자와 함께 도망친다. 촬영분을 가지고 시골의 숙모 집으로 도피한 마크는 부족한 자신의 영화와 현실을 똑바로 보지 못하고, 새로운 영감을 찾고자 애쓰다가 자신만의 솔루션 북을 만들기에 이른다.
4/25(목) 19:30 (GV) 4/27 (토) 18:00
부가 정보 / Plus d’informations ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
2024 프랑스 영화주간 https://kr.ambafrance-culture.org/ko/2024-%ed%94%84%eb%9e%91%ec%8a%a4-%ec%98%81%ed%99%94%ec%a3%bc%ea%b0%84/
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MARDI 20 JUIN 2023 (Billet 2 / 3)
« LA NUIT DU VERRE D’EAU » (1h 23min)
Un film de Carlos Chahine, avec Marilyne Naaman, Antoine Merheb Harb, Nathalie Baye, Pierre Rochefort…
Premier long-métrage du franco-libanais Carlos Chahine, « La Nuit du verre d’eau » explore la quête d’indépendance féminine et la question de l’identité dans la société libanaise corsetée des années 50. Une chronique historique sensible.
Le jour se lève sur une vallée sauvage, sainte et isolée de la montagne libanaise, au milieu de paysages grandioses dont la beauté aride protège autant qu’elle étouffe. Une demeure bourgeoise, des vacances qui pourraient être ordinaires et paisibles. Mais, quinze ans après l’indépendance du pays, la révolution gronde, non loin de là, à Beyrouth, en cet été 1958. La vie tranquille de ce village multiconfessionnel est bousculée par les échos d’une guerre civile qui préoccupe les hommes, et par l’arrivée de deux estivants français - le jeune docteur René incarné par Pierre Rochefort (le fils de Jean) et sa mère divorcée jouée par Nathalie Baye - dont le mode de vie fascine les filles d’une bonne famille chrétienne venue se réfugier loin de la ville. Tandis que la statue de la Vierge pleure, les hommes se forment au maniement des armes pour constituer des milices et les sœurs se confient sur leurs aspirations secrètes.
Nada, 17 ans, la plus jeune, est amoureuse de Youssef mais il est musulman. Eva, la romantique, se réfugie dans des lectures à l’eau de rose mais elle est en âge de convoler et ses parents cherchent activement à la marier. Mère et épouse parfaite, pas épanouie dans son couple, Layla, l’aînée des trois sœurs interprétée par la magnifique et talentueuse Marilyne Naaman, se laisse envahir par un puissant désir de liberté et entame un adultère avec René, une échappée vers un ailleurs plus qu’une véritable romance basée sur un amour réciproque. Impossible de ne pas être émue par leur résilience lorsque les femmes de la famille réunies derrière un piano chantent en cœur la chanson de Dalida « C’est l’histoire d’un amour éternel et banal qui apporte chaque jour tout le bien, tout le mal … ». Comment continuer à concilier les mensonges, les apparences, le besoin de changement et le poids des traditions ? Est-il possible d’avoir un autre destin que celui tracé par les hommes ? À quel prix ?
Dans ce premier long-métrage aux accents autobiographiques, plein de sensualité, aux couleurs vives et saturées évoquant la sensation du Kodachrome des années passées, Carlos Chahine adopte le regard du fils de Layla, Charles. Il navigue d’un groupe à l’autre, hommes et femmes, entend tout, sans comprendre qu’une révolution féminine en marche contre un patriarcat étouffant, auquel il appartient déjà, viendra bousculer sa relation fusionnelle avec sa mère. Un film subtil et passionnant !
La musique est superbe. Elle a été composée par Antonin Tardy.
Récompenses : Prix du Public au Festival du Cinéma Méditerranéen (Montpellier - 2022) et Prix du Meilleur Film Arabe au Festival International du Cinéma du Caire (2022)
(Source : « reforme.net »)
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Nous étant aperçus que les goûts en ce qui concerne, entre autres le cinéma, pouvaient être très variables d’un individu à l’autre… nous ne pouvons que vous donner notre avis.
Sachez quand même que les critiques « PRO » répertoriées sur Allo Ciné ne sont pas très bonnes (surtout émanant de la Presse de Gauche), tandis que les spectateurs, toujours sur le même Site, eux, ont beaucoup aimé.
Marina lui a donné ❤️❤️❤️ et JM, ❤️❤️❤️,8 sur 5. Les premières scènes évoquant par petites touches un monde qui va bientôt disparaître lui ont fait même penser à « Soleil trompeur » (1994) de Nikita Mikhalkov, un vrai chef d’œuvre dans son genre.
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verite-jesus-libre · 1 year
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disparate-gallery · 1 year
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SOUS LE MANTEAU N°5 avec des chroniques ciné/musique parmi lesquelles on compte la contribution exceptionnelle de Lilya du zine Kroissan magazine, un article sur l’âge des possibles de Pascale Ferran, une interview du groupe Stacks et un article sur la microédition de CDs Choléra Cosmique. Illustration de couverture par Léna K. https://souslemanteauzine.tumblr.com/ Prix : 3€
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vincentdelaplage · 2 years
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CINÉ CINÉMA #cineserie #cinécinéma THE QUEEN SYNOPSIS Dimanche 31 août 1997. La princesse Diana meurt des suites d'un accident de voiture survenu sous le pont de l'Alma à Paris. Si cette disparition plonge la planète dans la stupeur, elle provoque en Grande-Bretagne un désarroi sans précédent. Alors qu'une vague d'émotion et de chagrin submerge le pays, Tony Blair, élu à une écrasante majorité au mois de mai précédent, sent instantanément que quelque chose est en train de se passer, comme si le pays tout entier avait perdu une soeur, une mère ou une fille. Au château de Balmoral en Ecosse, Elizabeth II reste silencieuse, distante, apparemment indifférente. Désemparée par la réaction des Britanniques, elle ne comprend pas l'onde de choc qui ébranle le pays. Pour Tony Blair, il appartient aux dirigeants de réconforter la nation meurtrie et il lui faut absolument trouver le moyen de rapprocher la reine de ses sujets éplorés. BANDE ANNONCE https://youtu.be/5Cee0OBlYL8 DÉTAILS 18 octobre 2006 en salle / 1h 39min / Drame, Historique, Biopic De Stephen Frears Par Peter Morgan Avec Helen Mirren, James Cromwell, Alex Jennings CRITIQUE L'avènement d'Elizabeth II a correspondu à celui de la télévision - en 1953, son couronnement fut l'une des premières fêtes cathodiques du village planétaire. Et voici que le cinéma célèbre, avec humour, sévérité et acuité, la catastrophe qui a marqué la fin du long règne de la fille de George VI. On sait, depuis la présentation du film à Venise, en septembre, que The Queen,de Stephen Frears, chronique méticuleusement la semaine qui va du dimanche 31 août au samedi 6 septembre 1997, de la mort de Lady Diana Spencer, à Paris, à son enterrement dans la basilique de Westminster. On sait aussi qu'Helen Mirren y tient le rôle de la souveraine et que son travail lui a valu à Venise la Coupe Volpi de la meilleure actrice. Mais il faut aller voir le film pour prendre la mesure de sa richesse. Elle tient d'abord à l'intelligence du scénario de Peter Morgan (Le Monde du 17 octobre), qui allie la curiosité fouineuse des journalistes contemporains à la solidité psychologique des grands romanciers victoriens. Lorsque le script s'aventure dans l' https://www.instagram.com/p/Cj7t2dFsrvK/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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malusrisuscinema · 2 years
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🏗️Review #2 - Asphalte, Samuel Benchetrit (2015)
J'ai découvert ce film un peu par hasard, en piochant dans une liste donnée par l'atelier ciné dans lequel j'étais au lycée. (Du coup ça date un peu 🥴) Ce film a été un énorme coup de coeur, que ce soit de par sa douceur, sa justesse et sa légèreté.
Le film est inspiré des romans autobiographiques de l'auteur : Les chroniques de l'Asphalte.
★ ★ ★ ★ ☆
L'histoire commence par une panne d'ascenseur dans un vieil immeuble de cité et on suit 3 rencontres improbables parmi 6 protagonistes : un homme handicapé qui rencontre l'amour de nuit, une ancienne actrice qui rencontre un adolescent (d'ailleurs joué par le fils du réalisateur) et un astronaute américain qui rencontre une maman Algérienne au grand cœur.
J'adore l'idée de rencontrer des personnage pour seulement 1h30, entrer dans leur vie et puis les laisser repartir à la fin du film. Il n'y a pas vraiment de début ni de fin, on partage juste un moment avec des inconnus. On fume une clope, on regarde un film en mangeant un couscous et puis c'est déjà l'heure de partir.
Comme je l'ai dit plus haut, c'est un film tout doux qui donne un sentiment de nostalgie et de bien-être. Les acteurs sont vraiment chouettes et doués également <3
C'est une vraie perle du cinéma français, un petit film gigantesque ! A voir avec son chat et un plaid quand on est un peu tristoune, pour avoir plein de baume au cœur 🫀
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Paul Newman - La vie
Extraordinaire d’un homme ordinaire Pour écrire ses mémoires, Paul Newman a choisi le scénariste Stewart Stern pour raconter ses mémoires. Ce dernier avait signé, entre autres, le scénario de la fureur de vivre. Entre 1986 et 1991, les deux amis se rencontrent régulièrement. Même si en 1998, Paul Newman s’en débarrasse, son ami en a gardé une copie. Les enregistrements de ses rencontres ont été…
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digiflimz · 2 years
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Selon la police
Frédéric Videau, 2022
Bon heu... pas facile celui-là. J'avais pas envie de le voir, mais j'y ai été pour faire plaisir à un ami. Résultat : j'ai pas aimé, et j'ai du mal à l'admettre, par égard pour le copain. Déjà c'est pas mon type de flim. Ça n'aide pas. Mais ce n'est pas son seul défaut, malheureusement. Le scénar, pour commencer, est à la ramasse à plusieurs niveaux : sous prétexte de nous montrer le malaise de la police, le flim accumule les situations dramatiques au delà du raisonnable (dans la même journée et sur une dizaine de personnages : abandon de poste, suicide, agressions, attentat, etc... Pas un personnage n'a une journée normale... N'en jetez plus, la coupe est pleine.); le fil rouge du récit -- le flic qui disparaît donc -- est complètement déconnecté et dépourvu de la tension dramatique qu'on essaie de nous vendre à la fin; les dialogues sonnent creux et faux à force de jeunisme emprunté, et les scènes censées humaniser certains personnages sont parachutées (le rêve humide, la romance entre 2 des protagonistes, la dispute des colocs). Tout ça est porté par des acteurs assez peu inspirés et une mise en scène quelconque voire maladroite -- la pluie qui arrive et repart comme un coup de douche notamment.
Bref, un flim plein de bonnes intentions mais qui se ramasse à vouloir trop en faire et par manque de maîtrise, jusqu'à la caricature.
2/6 Trop c'est trop.
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lapoustache · 3 years
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Watership Down : Cette épopée.
Watership Down : Cette épopée.
“Il s’est battu car il se sentait plus en sécurité de se battre que de courir.” Long ago, the great Frith made the world. He made all the stars, and the world lived among the stars. Frith made all the animals and birds, and at first, he made them all the same. Now, among the animals was El-ahrairah, the prince of rabbits. He had many friends, and they all ate grass together. But after a time,…
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pompadourpink · 5 years
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Podcasts
Knowledge:
Au coeur de l’histoire (history)
les chasseurs de nazis (nazi hunters)
france musique 
on ne parle pas la bouche pleine (food + literature)
les chemins de la philosophie
le collège de france (advanced)
il était une fois (fairy tales)
la main verte (gardening)
la méthode scientifique
regardez voir (photography)
sur les épaules de darwin
very good trip (rock n roll)
chroniques du ciel (aviation)
la tête au carré (popularization)
les p’tits bateaux (pros answering children’s qs)
les grands musiciens (interview with a pro musician)
littérature moderne et contemporaine
Society:
Arte radio (politics, health, history, tech...)
slate (similarish to ted talks)
hashtag (debating very current problems)
quoi de meuf (women talking about pop culture)
affaires sensibles (trials)
les gentilshommes (relationships men/women)
bouddhisme et méditation
kiffe ta race (about racial problematics)
le flow (well being)
sois gentille dis merci fais un bisou (portraits of women)
les couilles sur la table (men talking to women)
miroir miroir (destroy social norms)
du grain à moudre (debating sensible questions)
coucou le q (casual sex ed)
change ma vie (about personal growth)
la poudre (powerful women’s interviews)
nice to hear you (talks with creators, ceos, artists and nice humans)
mortel (to reconcile you with death and mortality)
la menstruelle (periods)
Movies + tech:
La cartouche (gaming)
la chronique ciné
studio 404 (tech)
geek inc (nerd chatter)
nouveau monde (innovations)
2h de perdues (shitty movies)
silence on joue (gaming)
radio rôliste (role playing, mmorpg)
nociné (pop culture/movies)
season one (to discover new shows)
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MARDI 27 SEPTEMBRE 2022 (Billet 3 / 4)
« REVOIR PARIS » (1h45)
Un film de Alice Winocour, avec Virginie Efira, Benoît Magimel et Grégoire Colin…
Nous y sommes allés 1 ou 2 jours après avoir vu « Chronique d’une liaison passagère ». Deux films très différents mais, après discussion entre nous, nous avons préféré « Revoir Paris » au premier et lui avons donné tous les deux 4 cœurs ? Bien sûr nous vous le recommandons chaleureusement.
Cette fois-ci, c’est l’avis d’une spectatrice trouvé dans l’appli « Allo Ciné » et non pas la critique d’un « pro » que nous reproduisons ici. Nous partageons le même avis qu’elle, à la virgule près, et de plus, il est très bien écrit !
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Vu au ciné "REVOIR PARIS" de Alice Winocour, histoire librement inspirée des attentats qui ont frappé Paris en 2015 (le propre frère de la réalisatrice était au Bataclan le 13 novembre) mais ici pas de point de vue sur les terroristes ni sur l'enquête (à part une brève mais terrible et glaçante séquence) car tout est centré sur les victimes et leur suivi. C'est à la fois extrêmement documenté et en même temps subtilement intimiste.
On suit plus particulièrement l'itinéraire de Mia, une traductrice pour qui, en un instant, la vie va basculer dans une brasserie un soir de pluie... Blessée et ayant tout oublié de ce terrible moment elle va tenter de se souvenir... reconstituer le puzzle de ces instants dramatiques pour tenter de se reconstruire.
Un fonds lourd, un sujet sombre et encore si présent dans notre histoire et notre mémoire pour un film qui réussit à rester à la fois doux et douloureux, profondément humain et, surtout, au plus près des corps meurtris dans leur chair et dans leur âme, la mise en scène s'attardant avec une belle pudeur et une touchante délicatesse sur les visages, sur les plaies, sur les traumatismes. Un film profond et éprouvant qui parle de reconstruction post-traumatique mais qui ne verse jamais dans le pathos, tout en laissant effleurer naturellement l'émotion.
Cette femme qui erre comme un fantôme dans un Paris qu'elle revoit à présent différemment, va à la rencontre de ces gens qu'elle ne connaissait pas et qu'elle a dû côtoyer juste dans ces instants d'horreur, à travers aussi cette association qui réunit sur les lieux du drame les survivants et les familles des victimes comme cette très jeune fille (bouleversante actrice) qui, pour faire son deuil, veut refaire le dernier trajet, revivre les derniers instants de vie de ses parents.
Si tous les rôles sont intéressants et prenants, vibrants, car toujours remplis d'une belle humanité, si Benoît Magimel est une nouvelle fois lumineux dans un rôle certes secondaire mais si important dans le chemin de résilience de Mia, lui redonnant le sourire, c'est Virginie Efira qui porte tout le film sur ses épaules : d'une douloureuse sobriété, d'une sombre mélancolie, la comédienne, sans artifice, est bouleversante de justesse et dégage une magnifique puissance d'émotion. Elle trouve ici certainement son rôle le plus intense. On sort du film secoué, ébranlé, un vrai coup au coeur et aux tripes pour ce premier grand film de la rentrée...
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