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#il est terriblement en bordel
march-mars · 1 year
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rollinginthedeep-swan · 2 months
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En ajout au texte important de @crococookie juste ici
Je voulais reblog et poster à la suite mais mon texte est vraiment trop long.
Poster ça, ça m'angoisse énormément. J'ai toujours peur qu'on m'interprète de travers. J'ai donc hésité longuement mais j'ai envie de rebloguer parce que même si j'ai pas été diag de troubles dys liés à la lecture et l'écriture (ce qui ne veut pas dire que je n'en ai pas, l'errance médicale, tout ça) je suis terriblement étourdie. Et si je me décide à l'écrire, c'est parce que l'an dernier, une personne a osé me demander de me relire et de corriger mes fautes, sur un paragraphe que j'ai écris rapidement en étant au téléphone un jour où j'étais sollicitée toutes les deux minutes. Avec les troubles qui me sont propres, mon vécu et j'en passe, j'ai mis du temps à me réconcilier avec l'orthographe et la grammaire. Le scolaire ne m'a pas aidé (du tout).
C'est le RP qui l'a fait.
Attention, il n'y a aucune agressivité dans ce poste (je pense que maintenant vous avez assez pigé mon mood de meuf pacifiste qui lève le drapeau blanc et veut qu'une chose : LA PAIX BORDEL.) , je partage juste mon expérience et mes conseils sur le sujet des fautes et du rapport à L'orthographe dans la commu RP. C'est aussi un petit appel à la bienveillance et à une direction vers un comportement plus chill envers vos partenaires qui font des fautes.
L'autre raison qui me pousse à poster, c'est parce qu'à la minute où j'écris je n'arrête pas de me relire. Et ça montre bien que je suis encore marquée par mes débuts dans la sphère du RP.
J'aimerais beaucoup vous dire que c'est exclusivement grâce à la bienveillance d’autrui, mais ce serait mentir. En quinze ans et surtout au début, j'ai eu le droit à des commentaires assez (trop) désagréables. C'est la capacité des autres à ne rien laisser passer qui a heurté ma confiance en moi et qui m'a donné l'impulsion de ne plus leur donner aucuns prétextes pour me reprendre. Et vous savez, je ne leur en veux même pas, à ces personnes. Je leur pardonne même assez facilement et je suis persuadée qu'iels ne sont pas tous-tes malveillant-e-s. L'humain est plus complexe que ça.
Ce qui m'a poussé à ne plus vouloir faire de fautes, c'est mon foutu caractère et ma tendance à vouloir contredire les personnes qui ne laissent rien passer. (Parfois ça peut être un problème, d'autre, un vrai coup de pied aux fesses pour faire face aux détracteurs. Et là, notez toujours qu'on parle de mon expérience personnelle avec mon profil à moi. Je ne parle pas pour tout le monde. Pitié, ne demandez pas à une personne dys de 'faire un effort', c'est validiste et grossier. Et si vous avez du mal, on a beaucoup de personnes concernées qui sont là pour donner des sources et aider à comprendre.)
Je fais encore des fautes d'étourderie aujourd'hui. Je vous raconte pas le nombre de fois où j'édite des postes parce que j'ai vu une boulette d'étourderie. (Rien que ce matin j'ai dû éditer un petit poste d'intrigue parce que j'ai réalisé que j'avais oublié un fuc$$ng mot pour que ma phrase fasse sens.) Y a un truc que je peux conseiller pour les gens maniaques de l'orthographe (dont je fais partie, faut pas croire) : S'il-vous-plaît (vraiment, je demande gentiment) attendez qu'on vous demande ? (En supposant que ça puisse arriver.) C'est frustrant et même blessant. Et si on vous demande : Ne pas jouer les profs avec des formules telles que : 'Ceci ne s'écrit pas comme ça, mais comme ci'. Vous partez ainsi du principe qu'on ne sait pas. Et même si c'est le cas, n'oubliez pas que les troubles dys existent et que vous ne connaissez ni la personne ni son vécu. Derrière l'écran, c'est toujours un être humain.
J'rp par exemple avec une personne Dys qui me pond les textes les plus élaborés et qui passe un temps fou à se relire. Chaque profil est différent. N'oubliez pas qu'on est aussi souvent crevé-e-s de nos semaines et que même s'il y a des gens qui pondent des textes sans fautes hyper facilement, c'est pas le cas de tout le monde et derrière, on peut se retrouver à être nombreux-ses à complexer, à vouloir poster des trucs parfaits parce qu'on a encore le souvenirs de ces remarques qu'on ne veut plus affronter. Même si derrière, on a les partenaires les plus adorables et les moins regardants de la sphère. Ça peut gâcher le plaisir d'écrire, alors que le RP est un loisir. Pas un job. On ne va pas publier nos écrits, on le fait pour se changer les idées et s'amuser. Un rappel constant de nos étourderie ne va rien arranger, ça ne va rien changer. Même si vous pensez sincèrement bien faire, et quand c'est le cas - parce qu'on ne peut pas espérer que ça le sera toujours malheureusement - merci de vouloir aider, même si c'est maladroitement. (Mais écoutez les conseils svp)
Bref, restons indulgent-e-s et humain-e-s, on a une passion commune vraiment géniale. <3
Si vous avez tout lu, merci d'avoir pris le temps pour ce pavé qui complète un poste à lire absolument !
Des bises,
Swan (qui va lutter contre l'envie de relire et éditer ce texte pour la cinquantième fois.)
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lounesdarbois · 5 months
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Salut Lounès ! Voyons tes réactions à ces quelques citations… taquines ! 
Première citation :
Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du répondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain à cause de mon répondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordel de dieu je le prouve !). Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein génie… De vous à moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, à la ronde, ce qu’on me pardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, à tous les coups. Ils voudraient bien me faire mourir, mes émules, même mes petits élèves, par chagrins, par méchants propos, me faire périr sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai réchappé. Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938) 
Lounès Darbois : Eh oui ! Dans une confrontation, se coucher excite rarement la pitié de l’adversaire mais plutôt son sadisme. Les cruels sont souvent des lâches et vice-versa. C’est pourquoi il faut être « terrible et fantastique » pour durer et endurer. J’ai une photo de Raymond Poulidor grimpant une côte. Tout est résumé dans l’expression de son visage, le genre qui ne plaisante pas, sourd à la douleur, tendu vers son idéal. Parfois je la regarde. 
Deuxième citation :
(…) il ne s’agit plus de comprendre et d’aider son prochain mais de le fasciner et de l’enculer. Philippe de Vulpillières, L’homme tue et la femme rend fou (2017) 
Lounès Darbois : Brutal mais exact vu les mœurs actuelles ! La fascination, la « possession » sont des caractéristiques du diable. Tendance fatale quand on veut bien croire à tout sauf au bon sens ! Auteur au parcours intéressant soit dit en passant. 
Troisième citation :
Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, […] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. Roman von Ungern-Sternberg cité par Léonid Youzéfovitch, Le Baron Ungern (2001) 
Lounès Darbois : Terrible lorsqu’on sait le destin de cet homme. Lui et sa troupe se battaient à 1 contre 100 dans la steppe, dans une guerre sans espoir. La chanson sur les Russes blancs finit bien par « et leur agonie cruelle, la honte de l’Occident ». 
Quatrième citation :
La vie de l’homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l’ennui. Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation (1819) 
Lounès Darbois : Qu’est-ce qui est le plus agaçant : est-ce le poison de la philosophie du soupçon que Schopenhauer et Nietzsche, en suivant les pas de La Rochefoucauld, ont répandu sur les meilleures générations d’Européens qu’ils avaient au contraire pour mission de galvaniser ? Ou est-ce la complaisance dans la déprime où aiment se morfondre les jeunes Blancs intelligents pour justifier leur inertie ? Difficile à dire ! Enfin tout cela mérite une bonne douche froide et deux jours de diète. Il y a plus de sagesse dans la vie sans parole de François d’Assises que dans les 10 000 pages de l’oncle Arthur et j’ai le droit de le dire car je les ai toutes lues ! Flaubert plus laconique disait à Maupassant : « Méfiez vous de la tristesse, c’est un vice. » 
Cinquième citation :
Ainsi devient raciste celui qui ne veut pas voir son pays envahi par l’étranger, réactionnaire celui qui regrette le temps passé, révisionniste celui qui n’adhère pas à la doxa nationale, fondamentaliste celui qui se réclame de la religion de ses pères. Jean de Pingon, préface à Laurent Gruaz, Et si la Savoie redevenait indépendante ? Projet pour un état souverain, catholique et royal (2020) 
Lounès Darbois : La xénophobie que l’on essaie toujours de faire passer pour une agression active est un réflexe de défense à une agression. Au plan des instincts, elle procède de la pulsion de vie ; au plan politique elle est une résistance à la colonisation ; au plan moral elle est morale ; et au plan chrétien… elle est justifiée par la parabole du bon Samaritain : seul l’étranger qui vous sauve est votre prochain, pas les étrangers en général. 
Sixième citation :
Ah la sale gueule des honnêtes gens… Pierre-Antoine Cousteau, pensées et aphorismes (2021) 
Lounès Darbois : Se vérifie souvent chez des gens très fiers d’avoir étudié en école de commerce. 
Septième citation :
La conversation d’une femme : 95 % de reproches. Paul Morand, Journal inutile (1968-1972 et 1973-1976) 
Lounès Darbois : Vrai sauf… sauf si vous l’« honorez », comme on disait jadis. Alors elle vous fiche la paix. 
Huitième citation :
À vingt ans on a déjà plus que du passé. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) 
Lounès Darbois : Avez-vous déjà eu cette impression malgré tous les voyages que vous avez entrepris, malgré toutes les réalisations que vous avez accomplies, que tout pendant l’enfance et l’adolescence étaient encore plus intense, plus beau, plus spontané, en somme plus vrai ? Il me semble que la vraie vie, c’est l’enfance, et que le reste est accessoire. 
Retrouvez Lounès Darbois chez Kontre Kulture
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Alors c'est partie le bordel ! Ci-dessus, extraits en gifs "Trois heures plus tard" : le Roi Régis Lucis Caelum est parvenu à survivre à une offensive sur Insomnia, sa Capitale. Il est parvenu à prendre la fuite avec Cor, Luna et Cid, au volant de son véhicule, la Régalia, tombée en panne après plus de 100km. Son fils Noctis était en sécurité en dehors de la Capitale. (Il y a 4 versions différentes de Noctis, à découvrir plus tard)
Quelques heures plus tôt, à Insomnia, extraits en gifs : on doit y voir Regis Lucis Caelum, âgé et encore le roi du Lucis. L'identité d'Ardyn reste flou, il faut juste comprendre qu'il avait rendez-vous avec Régis et que pendant sa présentation devant le Roi dans la salle du trône, la barrière entourant Insomnia cède brusquement et que ça semble être fait exprès. Le terrible Glauca fait alors son apparition , Clarus perd la vie, Régis se défend avec ses pouvoirs. (Et c'est tout, Régis parviendra à s'enfuir en gardant la vie, son anneau, et en emportant dans sa fuite Cor et Luna)
La suite dans un autre post. (car il y a une limite de 30 gifs par post)
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bourbon-ontherocks · 1 year
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(Previously, dans le rewatch HPI...)
Yo ! Je vous ai manqué ? J’espère que oui, parce que sinon vous allez devoir endurer dans la souffrance tout mon rewatch de la saison 2, je dis ça je dis rien...
Morgane "J’ai passé la moitié de ma vie à faire des sitting anticapitalistes" Alvaro qui part en shopping spree consumériste dès qu’elle a trois thunes sur son compte courant... I've said it before and I'll say it again: I find the Pretty Woman montage extremely cringe.
(à part pour l’origin story de la doudoune rouge et des croco ankle boots 🥰)
Funfact: Napalm Decapitation est un groupe qui n’existe pas.
Askskjfkskfjksjk, la tête de Karadec pendant TOUTE la scène de crime, this is a testament to Mehdi's acting
THE! ACCIDENTAL! HAND! HOLDING! 🥵
"Daphné!" -> Morgane qui lance son manteau au hasard dans sa direction me fait toujours autant rire
"Commandant, je peux vous parler une minute ?" / "J'ai eu des nouvelles concernant les coups de feu que tu as tiré à Malo-les-bains" -> le tutoiement/vouvoiement dans toute sa splendeur, je note, je note...
Adam est painfully terrible au demi-tour en douze trois temps, ça me rappelle mes séances d'auto-école, lol. Et pourquoi y'a personne sur cette nationale ? I have so many questions...
"Vous voulez connaître les neuf autres ?" 😂😂
La ! Soirée ! Koh Lanta ! Pizza !! Comment j’avais oublié cette ref au moment de l’écrire !!!
Morgane x le gyrophare, littéralement dans mon top 5 des moments connerie de Morgane...
"Ah bah ça tombe bien parce qu'elle est morte" -> le TACT de Morgane, bordel 😱
Karadec x l'anecdote random sur Miterrand et l'andouillette -> top 5 des moments les plus absurdes de ce show
Morgane calling Adam a Drama Queen, aksksjkjskj, something something pots, kettle, toussa toussa...
Un yacht et un chat sans poil ? Sérieusement Daphné ? C'est ça que tu t'achèterais en premier si t'étais riche ?
Morgane qui plaque Gilles contre le mur !!!! Et ensuite il se redresse et on voit qu'ils font la. même. taille. 😆
"Bah merde..." awww she cares so much about him 😍
Un lassi mangue... Le retour du jus de pomme eau gazeuse... This is too much to handle 😱
Mais bordel Adam, pourquoi tu lui fais la gueule comme ça ? 😭
Morgane est tellement obsédée par Karadec, be still my heart 🙊
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"Vous lui avez pas demandé ?" 😅
Morgane qui devient sérieuse avec la voix qui tremble quand Céline mentionne que Adam risque son poste <=> Adam qui perd pied quand Morgane risque son poste dans le 2.02, my heart!
Les "Et ?" parfaitement synchronisés de Céline et Morgane, asjksjks
Remember that time when Roxane was an antagonist? "Roxane Ascher, sympa ?" Because I don't.
"Tu te sens comment ?" "Comme un type qui va se faire opérer à coeur ouvert par un marteau-piqueur" 🤣🤣🤣
Franchement, c'est quand-même hyper injuste de la part d'Adam d'en vouloir à Morgane pour avoir foiré l'entretien avec Roxane 😰
NIGHT TIME IS THEIR TIME! Pardon, mais leurs petits rendez-vous nocturnes, là, ça me rend dingue...
"Pardon..." 😱😱
"Vous vAlEz bIEn qUelQuES déSagRéMEnTs" (on rappelle que dans le contexte, "quelques désagrément" = perdre son poste, il est quand-même vachement détendu du slip, le Karadec, là), et qu'il lui fait des blagues sur le vol de sa voiture, ET QU'IL RESSORT LE TOP TEN DE SES MOMENTS PRÉFÉRÉS DE LA LIFE 🪥🪥🪥
Leurs sourires... THEM... Ils se kiffent tellement c’est pas possible!!!! 😭
"Oui bah moi je sais qui c'est" 😂
Je sais pas vous mais moi j'adore voir Karadec interroger des gens, my man takes no bullshit and I love that about him
Le lassi mangue !! La vanne du label rouge !! Le visage de Morgane qui se décompose !!! My babies are desynchronized SO BAD 💔
Adam, un flic border ? (Et Laure Berthaud du coup c’est quoi selon Roxane Ascher ?) Laissez-moi rire, lol !
Adam qui protège Morgane devant Roxane OMG, comment il la kiiiiiffe 😱
Le petit clin d'oeil de Gilles en mode "ça va bien se passer" pour rassurer Adam, il est trop chou 🥲
Morgane qui est toujours aussi obsédée par Adam, comment elle le kiiiiiffe 😱
Conclusion, je me tape la tête contre les murs, merci bonsoir
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bloodunicorn · 9 months
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TW pavé
Trajet en voiture, retour du festival (4 concerts)
En rentrant :
Prendre un laxatif
Me laver les dents
Est-ce qu'avoir dansé/bougé autant + le laxatif suffira pour compenser le sandwich au falafel de ce soir ?
La crêpe au nut, je ne regrette pas
Invité surprise (ou pas) : mini crise d'hyperphagie
La crise s'invite à mon anniversaire
La crise me souhaite un joyeux anniversaire
Est-ce que je m'offre une crise pour mon anniversaire ?
La journée vient à peine de commencer, n'a même pas véritablement commencé.
J'ai peur de jusqu'où je peux aller
Mauvaise idée n°1 : accepter une bière et la laisser sans surveillance pour aller danser
(elle s'est renversée sur mon sweat :()
Mauvaise idée n°2 : apporter de l'argent
(j'ai acheté ce ptn de sandwich au falafel)
J'ai pris quasiment tous les flyers de prévention de diverses drogues
Je viens cependant de prendre la meilleure : la musique et particulièrement en live
Ma passion : regarder les gens danser
Ma deuxième passion : danser à côté de quelqu'un qui kiffe autant que soit
Troisième passion : vivre ce moment
Au début le plus fort a été le son qui me pénètre le corps, l'âme, le cœur
Plus tard c'était le mouvement de mon corps, entraîné par cette musique et cette pulsation à laquelle il est impossible de s'extraire
Et en plus je continue, j'suis une merde
Trois schtroumphs, 3/4 banane séchée longue, un bout d'ananas séché
J'ai envie de pain et de fromage
J'ai envie de mourir
Un quatrième schtroumphs :(
Et j'explique à mon père déjà inquiet que ma relation avec la nourriture est tout sauf saine
Mon comportement, mes habitudes alimentaires
Pour lui, pour eux tous, seule la volonté suffit à changer.
Serait-ce réellement aussi simple ?
J'ai tellement envie de manger de la merde, c'est terrible
Je dois m'empêcher, je dois arrêter, je peux encore endiguer, ça peut être moins grave
Je ne peux m'empêcher d'avoir peur en voiture la nuit
Pourtant je m'en fiche de mourir
Ce serait quand même le scénario d'un mauvais film
Mini victoires :
Ne pas avoir miam tous les oignons grillés tombés au fond du sachet où était le sandwich
Ne pas m'être forcée à finir la banane séchée
Je me suis surprise à espèrer qu'on me kidnappe
6ème schtroumphs
J'aurais mieux fait de prendre des frites bordel de merde
7, 8, 9
Tuez moi
Ou, je me gave de tramadol et je vomis
Chez mon frère, je pourrai essayer de ne rien bouffer pendant plusieurs jours
Si j'y arrive
Si et seulement si...
J'ai envie d'écrire sur la musique et sur cette soirée
Je regarde la route qui serpente en montant
Je regarde le précipice qui apparaît parfois
La voiture s'enfonce dans la forêt qui nous entoure et nous avale tout entier
Souvent je n'aime pas avoir un corps
Je n'aime pas être en vie
J'aimerais mourir autant pour moi que pour les autres
J'espère avoir la force, la motivation, l'énergie, l'espace et le temps nécessaire pour me couper avant de dormir
Je pense déjà à ce que je pourrai manger en rentrant
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gfxced · 2 years
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Rien ne va jamais vraiment.
Surtout pas avec un gamin sur le spectre. Je sens mes frustrations de toujours, que d’ordinaire je peux brosser sur le côté, peser de plus en plus lourd. Parce qu’il n’y a pas de réel espace de recharge pour me batteries. Il n’y a que de la survie. Du vivotage.
Aujourd’hui, je dépose madame au centre commercial et je me mets à scouter en bagnole (avec les deux petiots) des endroits que je ne connais pas, histoire de me dire que si un jour je choppe un moment de libre, je peux exploiter l’un d’entre-eux (mais ça j’y crois pas trop de toute façon).
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Après 45 minutes, avec pleurs du grand (TSA) à chaque fois que j’ouvre ma porte pour sortir et faire 5 mètres pour faire une image, je me dis, fort optimiste, qu’on va tenter une petite marche au bord d’un lac.
Même pas 5 minutes après être sorti, le grand fait du stimming à plein tubes, essaye de faire courir sa soeur et n’écoute pas quand je lui demande inlassablement de marcher, d’aller doucement. Evidemment, il trébuche, s’errafle le genou en plusieurs endroits et se mord la lèvre / cogne la bouche au sol en tombant.
Je le ramasse, et je ne peux pas retenir plusieurs variations de “ben voilà je l’avais dit” sur un ton quelque peu exaspéré. Shame moi tant que tu veux, être parent de gosse ASD c’est pas une promenade de santé. J’adore le gamin mais si je pouvais sacrifier une chèvre dans un ritual neo-pagan pour qu’il soit moins clairement ND je le ferais sans hésiter (pour son confort comme pour le mien).
Bon, je me calme avant de le calmer, mais je cours aussi derrière numéro deux, qui elle a 2 ans et demi et est en plein terrible twos, et qui est la soeur de l’autre en sus (donc -1 c’est une agitée aussi -2 la pauvre elle passe tout le temps après le grand et ses spécificités envahissantes).
Je dépose mademoiselle à la place du mort, et je tape le grand dans le coffre, là où je garde la trousse de secours de décathlon. J’inspecte la bouche, il s’est juste un peu mordu les lèvres et égratiné les gencives. Pas de casse, pas de plaie béante. Je le rassure en lui disant que ses dents n’ont rien, c’est plus pour qu’il m’entende rassurant que pour l’information en elle-même parce que ça, ça percute moyen. Il est trop ailleurs que pour avoir des préoccupation si pointues à propos de lui-même (en l’absence de sensations étranges et inconfortables). Sinon il se remet vite et ne pleure pas trop. Le petit gars il ignore sa douleur pas mal. C’est un des aspects de son TSA.
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Une fois que tout est calmé, je choppe numéro deux et putaing... le lange retient à peine ce qu’elle y a déposé pendant que je m’occupais du grand. Presque catastrophe bis.
Résultat, je remets tout le monde sur pattes, puis évidemment on va pas se promener après ça, donc on rembarque et moi avec mes trois appareils photos et mon vain espoir de trouver un moment de liberté, même entouré des miens, j’avais l’air fin.
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J’ai vraiment pas l’impression d’être en vacances. On va au chalet en montagne la semaine prochaine, et bordel de cul j’ai intérêt à y trouver (du temps pour y trouver) mon compte...
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manue-ringo · 2 months
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Le Centre partie 5
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C'est une menace ? Demanda-t-il après coup.
L'homme à la cigarette fit un signe de tête à ses hommes afin de neutraliser Mulder. Ces derniers le forcèrent à s'agenouiller à terre avant de le ligoter fermement. Leurs armes étaient pointées sur lui. À cette vision Parker perdue pied en s'écriant :
Bordel, mais qu'est ce que vous faite ? Laissez-le ! Il n'a rien à voir avec cette histoire !
À en voir sa réaction, l'homme semblait satisfait. Il possédait désormais un moyen de pression imparable contre la jeune femme. Ce qui la mettait dans une position très délicate. Le fumeur l'avait parfaitement compris. Il reprit :
Voilà ce qu'il va se passer ma chère. La moindre tentative de votre part pourra lui être fatale. Alors vous allez devoir m'écouter et restez raisonnable. C'est compris ?
Parker sentit son cœur s'emballer. Elle était dans tous ses états. De plus, la présence des deux hommes qui la retenait en otage, ne fit que redoubler la haine qu'elle ressentait. Elle poursuivit :
Vous bluffez ! Si vous croyez que je vais me laisser manipuler de la sorte, vous vous mettez le doigt dans l’œil ! Allez pourrir en enfer sale monstre !
C'est ce que nous allons voir. Vas-y. Ordonna le fumeur à l'un de ses hommes. Il lui infligea un violent coup de crosse au visage. Mulder perdu instantanément connaissance. Parker était horrifié par cette brutale agression. Elle avait envie de hurler pour libérer toute la rage qu'elle ressentait à son égard. Des larmes de colères commençaient à couler sur son visage, elle reprit avec fermeté :
Si tu le touches encore une fois fils de pute, je te jure que tu le paieras très cher ! Elle lui cracha au visage après-coup.
L'homme s'essuya d'un geste vif à l'aide de sa manche en fixant avec dégoût la jeune femme. Un de ses sbires dirigea automatiquement son arme tout près de la tempe de son assaillante. Elle se raidit sur l'instant, en priant pour que le coup ne parte pas. Le fumeur reprit :
C'est bon. Ça va. Je m'en occupe. Dit-il à ce dernier. Malgré l'humiliation à laquelle il venait d'assister, le fumeur resta impassible puis poursuivit :
Bon, maintenant que vous vous êtes défoulé, nous allons enfin pouvoir discuter plus sérieusement de tout ça. Dit-il en recrachant une bouffée de tabac en direction de son visage.
Parker ferma les yeux pour se contenir. Elle répondit :
Va crever ! Je vous écouterai seulement lorsque je serais certaine qu'il va bien !
Le fumeur commençait sérieusement à s'impatienter. Il reprit en s'efforçant de garder son calme :
Mademoiselle Parker, cessez de vous montrer aussi sentimentale et faible devant moi. Ça ne vous ressemble pas. Que vous est-il donc arrivé ? Dites-moi, jusqu’où seriez vous prête à aller pour lui ? S'interrogea-t-il d'un air médisant.
Elle tiqua un moment avant de reprendre, les dents serrées :
Ce n'est pas ce que vous croyez ! Mêlez-vous de vos affaires ! Aller, finissons en !
Bien. Alors écoutez moi. Je vais tâcher d'être bref et précis, car nous n'avons pas beaucoup de temps. Pour commencer vous allez me dire ce que vous comptiez faire avec ces documents que Mulder et vous m'avez dérobés ?
Elle eut un rire mauvais avant de répondre :
Pourquoi je vous le direz ? Pour votre gouverne, ces dossiers ne vous concernent pas ! Elles sont la propriété du Centre !
Je crois que vous n'avez pas bien saisi Parker. Le Centre travaille pour le gouvernement, et même l'armée. Et cela depuis bien avant votre naissance ma chère. Votre père a peut-être omis de vous en informer. Par conséquent, j'ai un droit de regard sur toutes ces activités, que ça vous plaise ou non. Vous n'avez ni les moyens ni le pouvoir pour empêcher cela. Vous devriez le savoir pourtant. Dit-il d'un air condescendent.
Au même moment, Mulder reprit doucement connaissance. Sa tête lui faisait terriblement, mal, il tenta de se relever avec difficulté. Parker sentit une pointe de soulagement en le voyant se remettre de son état. Elle demanda à son ami :
Bon sang Mulder est ce que ça va ?
Aidez-le à se relever. Dit le fumeur en scrutant du coin de l’œil la jeune femme.
Ses hommes le replacèrent dans la même position qu'avant son agression. Ce qui irrita fortement Parker. Elle ajouta :
Arrêtez de pointer ces putains de flingues sur lui nom de Dieu !
Le fumeur répliqua dans un sourire goguenard :
Comme c'est touchant. N'ayez crainte ma douce, tout se passera à merveille si vous vous tenez tranquille.
Ne l'écoute pas ! Il essaie de t'intimider. Intervenu Mulder, encore un peu sonné.
Ça suffit ! Vous n'êtes pas en position de dire quoi que ce soit ! Dit-il sur un ton plus agressif.
Je n'ai pas peur de vous ! Si vous voulez me tuer alors faites le ! Dit-il avec défi.
Non ! Mulder arrête ! Je ne veux pas te perdre ! Dit Parker d'un air consterné par ce qu'il disait.
Un silence pesant se fit sentir dans la pièce. Parker compris qu'elle venait de se trahir à nouveau au travers de ses émotions qu'elle ne contrôlait plus.
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elodieamet · 1 year
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LA PLANÈTE SE RÉCHAUFFE ET ON DOIT FAIRE COMME ELLE ! SE RÉCHAUFFER AUSSI !.. DU DEDANS ! Les écolos n’ont rien capté au réchauffement climatique, c’est un phénomène produit de l’intérieur de la planète et non de l’extérieur. Ils sont superficiels car hypnotisés par leur souffrance qui leur projète des scénarios catastrophes ainsi que des discours culpabilisant et moralisant (une personne souffrante ne peut pas BIEN PENSER, elle est totalement conditionnée et reproduit le schéma chrétien des bonnes et des mauvaises actions, du ‘’jugement de dieu’’, de la punition - elle projète une terrible menace imminente et place ses adeptes hypnotisés par la menace en tension, en attente avec ce besoin orgueilleux d’éveiller les ‘’ignorants’’..l’écologie fonctionne en fait comme une religion ‘’scientifique’’ et il est interdit de la remettre en question; ‘’Les rapports du giek’’ je sais même pas comment ça s’écrit mais rien que le nom ça sent l’arnaque, font office de Saints Evangiles) L’homme, dans sa souffrance et son besoin de tout contrôler, se croit capable de prédire l‘avenir, à partir de données, de paramètres dont il se croit capable d’établir la liste complète. MAIS IL OUBLIE TOUJOURS LA DONNÉE X ! La donnée X n’est pas à l’extérieur mais à l’intérieur de chaque corps - et la planète est un corps en tant que telle - avec un noyau, un ‘’être’’! Cette donnée X, c’est l’être et son potentiel qui une fois activé est capable de GRANDES CHOSES (l’homme ne va pas sauver la planète mais en activant son noyau, son haut potentiel, il saura transformer ses poubelles en trésors - mieux que du recyclage TRANSFORMER ses déchets en matières nouvelles) -comme la terre nous humains avons un noyau et c’est de ce noyau que tous les mouvements extérieurs proviennent. Il va nous falloir encore des siècles pour comprendre l’importance de l’INTÉRIORITÉ - autant à l’échelle humaine qu’à l’échelle des corps et des êtres qui nous environnent - ainsi que le corps-être sur lequel nous habitons ET QUE NOUS SAURONS RÉLLEMENT HABITER LE JOUR OÙ NOUS SERONS NOUS-MÊME HABITÉS !!!!!!!!!!!!!!! BORDEL DE MERDE
L’urgence RÉELLE c’est le rechauffement de NOTRE noyau central. Même si on doit tous mourir dans 10 ans ou dans 1 mois, ça reste l’urgence...L’urgence c’est la vie dans tous les cas et la vie c’est ce coeur de feu en nous qui doit s’éveiller. Mais tant que tu restes avec ta souffrance, tu peux faire des manifs, des films, des livres pour tenter d’’’éveiller des consciences’’ ouais mais t’es mort du dedans, qu’est -ce tu veux éveiller !
J’emmerde tous les scientifiques de cette planète coupés de leur sensibilité et de leur être. Votre orgueil vous pousse sous le feu des projecteurs, au nom de votre Sainte Vérité de chevalier blanc zombifié. Vous êtes juste les chevaliers errants de la non-apocalypse. 
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revedeleda · 1 year
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la police et les dinosaures
au moment de monter à l’arrière de la voiture, je regarde un petit tas de jeux rouges sur une place vide et sale de parking, j’en prends un et je ne sais pas pourquoi, une intuition, je le cache dans la voiture, sous un tas de manteaux, je fais bien parce que les policiers arrivent et se garent, ils constatent qu’un jeu a disparu, ma portière est toujours ouverte, je les entends me soupçonner sans preuve, ils s’en vont, je ressors le jeu et j’essaie de lui trouver une nouvelle cachette, j’essaye sous un siège (mais on devine sa forme), dans le coffre (on le voit), finalement je décide d’ouvrir le jeu et de le répandre dans mon bordel, il y a deux crayons qui rejoignent ma trousse à crayons, et deux petits bouts de bois que je glisse parmi mes légos, maman est à l’avant de la voiture, je dois être une enfant
des dinosaures envahissent la ville, il faut se cacher, deviner où ils n’iront pas, nous allons sous un arbre magnifique au bord d’un bassin vide terriblement profond, le dinosaure géant s’approche, il a déjà écrasé tant de maisons, nous l’entendons s’éloigner, on me dit que de toute façon, nous sommes fichus parce qu’il lit dans nos pensées, c’est précisément nous qu’il cherche, nous allons vers un restaurant lorsqu’il revient, où se cacher maintenant, regardé-je une arche en pierres et en briques
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albertinefloyd · 2 years
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Vendredi 22 juillet 2022.
J'ai découvert un truc de dingue. Une vérité que seuls les Anciens connaissaient et qui a depuis longtemps sombré dans les abysses de l'oubli. Le genre de secret gardé jalousement par les initiés, car sa connaissance est trop dangereuse pour le commun des mortels. Que si, par malheur, la vérité devait soudain éclater au grand jour, alors la foudre s'abattraît sur notre monde et la plèbe, incapable d'endurer un tel choc, sombrerait collectivement dans la folie.
Ce secret, je ne peux plus le garder. Chaque jour je sens son poids glisser entre mes mains. Ses implications et conséquences ne cessent de hanter mes nuits, et si je ne veux perdre à mon tour la raison, il me faut désormais coucher sur le papier cette vérité terrible.
Peut-être vais-je ainsi commettre une erreur qui me coûtera la vie, mais c'est un risque que je suis prête à prendre. Advienne que pourra. Cher lecteur, je t'en conjure, pardonne-moi...
Car ce que j'ai découvert, c'est que, contrairement à ce que j'ai cru durant toutes ces années, les tâches ménagères ne se font pas toutes seules.
(Haha. Très drôle la blague. Elle a juste été faite un million de fois par l'ensemble de la communauté féministe. Il y a d'ailleurs d'excellentes BD sur le sujet, mais on y reviendra plus tard.)
Non, en effet, les foutues corvées ne se font pas toutes seules. J'ai 30 ans, je suis maman, et je viens de le découvrir. C'est prodigieux, vous me direz. C'est un peu comme découvrir que le père Noël n'existe pas. À 30 ans.
Comment j'ai fait ? Ce n'est pas si compliqué, même s'il faut reconnaître que c'est assez rare pour une femme.
J'ai grandi dans une famille nombreuse de garçons. Ma mère et moi étions les seuls personnages féminins. Mon père n'en foutait pas une niveau tâches ménagères. Personne ne demandait rien à mes frères. Et je refusais catégoriquement de faire quoi que ce soit tant que ça ne changerait pas. Hors de question d'être là boniche sous prétexte d'être une fille. Perso j'en avais rien à taper du bordel, fin de la discussion.
Et puis après j'ai rencontré Athos. Qui est un grand maniaque, au sens propre du terme (vous l'avez ? Propre, maniaque, tout ça ? Vous avez pigé la bla... OK je me tais).
On en a eu des prises de tête, Athos et moi, parce que j'étais une grosse feignasse et que mon bordel lui posait problème. On a fait des compromis chacun de notre côté. Du moins c'est ce que je croyais.
Pour ma défense, j'ai quand même fait de gros efforts. Genre j'ai appris à faire à manger et tout. Et je sais faire le ménage ou la lessive ou ce genre de choses. C'est juste... que j'étais très très loin d'avoir compris, en fait.
14 ans se sont écoulés entre Athos et moi. Puis Dana est arrivée, et j'ai décidé de quitter mon boulot pour m'occuper d'elle (et essayer de publier mon roman, mais ça, c'est un autre sujet). Athos aurait bien voulu aussi quitter son boulot, mais l'argent ne pousse pas sur les arbres. Je me sentais mal qu'il se sacrifie pour me permettre de poursuivre mon rêve, du coup, je lui ai proposé un deal : il faisait rentrer l'argent, et en échange je m'occuperais de Tout le reste.
Pour celles qui connaissaient depuis toujours la fameuse charge mentale, vous avez le droit de vous foutre de ma gueule. Allez-y. Je me rendais pas compte. Moi je me disais que ce serait comme d'hab, mais juste un peu plus souvent quoi, un petit coup d'aspi, la wassingue, faire à manger, remplir le lave-vaisselle...
Mais que nenni. Ça, c'est la partie facile. La partie visible.
J'avais pas capté que pendant toutes ces années, Athos avait fait bien plus que tout ça.
Parce que là, si je ne pense pas à racheter du café, bah... il n'y aura pas de café demain matin. Et j'aurai beau pleurer des larmes de sang parce que Dana m'aura laissé dormir tout juste 4h, ba il faudra quand même que je m'habille pour aller racheter du café. Personne ne le fera pour moi.
Je sais, ça semble élémentaire, mais mon cerveau n'est pas encore habitué.
Ça fait tout juste trois semaines que Athos a repris le boulot. Mais c'est vraiment incroyable la montagne de trucs que je dois faire la journée. C'est ÉPUISANT tous ces trucs à penser. Prévoir les repas. Faire la liste de courses. Ne pas oublier le truc à la con qui ne saute pas aux yeux (genre j'ai fini le rouleau de papier sulfurisé hier soir, j'en rachète pas si souvent, donc faut que je fasse un effort pour m'en souvenir). Gérer Dana en même temps. Laver par terre. Pleurer le lendemain parce que putain, ça m'a pris deux heures pour tout ranger et laver avec Dana en porte-bébé parce qu'elle refusait de faire la sieste (RIP mon dos), et que c'est déjà de nouveau sale. Faire le linge.
Mais tout ça, c'est RIEN.
Ce qui est éreintant, c'est les petits trucs. Par exemple la touffe de cheveux au fond de la douche. Une semaine que je la regarde matin et soir et que je me dis, putain, c'est crade, faut que je m'en occupe. Mais à chaque fois je sors de la douche et j'oublie.
Une semaine putain pour que je me dise enfin "Non mais merde, je m'en occupe MAINTENANT".
Je sais, c'est fou. Mais avant, je me disais "Ouaaaais, je vais le faire, je vais le faire après", et j'avais jamais besoin de le faire en fait. Ça disparaissait tout seul. Et je n'y pensais plus du tout, jamais. J'avais déjà oublié. J'avais oublié à la seconde ou mon regard s'était détourné.
Il n'y a plus personne pour remballer la brioche derrière moi. Si je le fais pas, la brioche va fièrement rester là toute la journée, toute la nuit, elle va sécher et j'aurai rien pour le petit déj demain. Personne pour étendre le linge. Si je ne le fais pas, il va rester dans la machine et moisir. Personne pour aller raccrocher ma serviette de bain après ma douche. Demain, elle va puer la chaussette et elle sera encore humide, c'est dégueulasse.
Si je ne sors pas la poubelle, elle déborde. Et quand je serai en train de faire à manger ce soir, ça va me poser problème, parce que j'aurai nulle part où mettre mes épluchures, alors ça va s'accumuler sur le comptoir et ça va me faire chier pour terminer le repas. Si je ne nettoie pas tout de suite la chaise de Dana, alors je vais devoir le faire plus tard, au pire moment, quand elle hurlera dans mes bras parce qu'elle aura faim. Quand il sera trop tard, quoi.
Des exemples comme ça j'en ai à la pelle. Et ça fait juste trois semaines. Trois semaines sur 14 ans.
Je ne m'étais pas rendue compte. Alors j'ai présenté mes excuses à Athos, bien sûr. Et je me suis demandé comment me faire pardonner. Comme un authentique cliché de mari indigne qui veut offrir des fleurs à sa femme après avoir oublié pour la millième fois de mettre ses chaussettes dans le panier à linge, et pas à côté.
Mais la seule façon de réellement me faire pardonner, c'est juste de changer pour de bon, pour que les tâches ménagères ne soient plus jamais un problème.
C'était vraiment dur de tout tout faire, alors j'en ai parlé à Athos et on va rééquilibrer un peu les choses. Mais dorénavant, toutes ces petite corvées du quotidien, je les ai à l'œil. Et plus question d'attendre qu'elles se fassent toutes seules.
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idereahellyeah · 3 years
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Quand aujourd'hui je vais au cinéma.
Vous me voyez venir du coup?
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Pendant mes vacances j'ai eu deux nouvelles assez décevantes mais prévisibles: imposition du pass sanitaire et 2 millions de français se sont rué sur Doctolib.
Pourquoi décevantes? Parce que les gens ne croient pas à la vaccination.
Pourquoi le Pass sanitaire c'est terrible?
Parce que si les gens ne se vaccinent pas c'est un échec de santé publique, d'information et de pédagogie.
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Parce que contrairement à nos amis anglo-saxons le gouvernement à préférer déconfiner alors que la vaccination était à ces balbutiements, qu'il a dit ouvertement aux français "sortez, profitez, le plus dur est derrière nous" alors que l'immunité collective était encore loin d'être là et que du coup la plupart des gens ne comprennent pas ce changement de discours.
Parce que cela a créé un combat entre partis politiques plutôt qu'une réelle réflexion sur la nécessité épidémique d'une telle mesure.
Pass sanitaire = privation de liberté
La notion de liberté est biaisée. Si tu ne te vaccines pas, que tu contamines quelqu'un qui ne peut le faire et que cette personne là meurt: de quelle droit ta liberté peut elle coûter la vie de quelqu'un d'autre? Ou, pour citer Baptiste Beaulieu, "est-on plus libre allongé sur le ventre dans un service de réanimation pendant plusieurs semaines" ?
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Cependant rien n'oblige de se faire vacciner, il suffit juste d'assumer son choix et ne pas avoir accès à certainement chose le temps que le risque de contamination est grand.
Pour rappel, ce pass permet que certains lieux ne referment pas. Donc refuser le pass sanitaire c'est dire qu'on préfère qu'ils le soit et ainsi potenciellement devoir licencier ou devoir fermer définitivement.
A vrai dire, le problème ce n'est pas le pass mais la communication de notre gouvernement
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On savait qu'il y aurait un rebond épidémique (on = monde scientifique). On pensait qu'il arriverait en septembre mais entre les gens qui dès qu'on leur donne un peu de liberté ne respectent plus aucun geste barrière, entre ceux qui n'ont pas compris que la vaccination diminue mais n'empêche ni la transmission ni le faire d'être contaminé et du coup font n'importe quoi, et enfin à cause du virus qui s'adapte de plus en plus s'est arrivé plus vite.
Alors pourquoi avoir fait l'autruche et ne pas avoir dit ouvertement aux français que ça allait de nouveau être le bordel?
Tu dis qu'être vacciné ne sert à rien puisqu'on peut transmettre ou avoir le virus
Ce n'est pas tout à fait ça.
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La vaccination massive permet une immunité collective, c'est à dire que ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner (maladie, traitement, âge...) sont protégés du virus car le taux de transmission est franchement diminué.
Et puis, si le sort de vos compatriotes vous importe peu, notez bien que:
La vaccination vous éloigne de la réanimation
Il y a des soignants de grande qualité en réanimation, je vous l'accorde, mais en étant vaccinés si vous êtes contaminés par le virus vous aurez une forme peu grave.
Bref
Arrêtons de diaboliser le pass sanitaire et revenons au cœur de la bataille: sortir tous le plus indemnes possible de cette pandémie.
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claudehenrion · 2 years
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Comirnaty et Spikeva : le “Pass-if vaccinal”
  Au cas (probable) où vous l'ignoreriez, ces deux vocables horribles sont les vrais noms (de guerre) des vaccins Pfizer et Moderna. “Tout l'monde peut pas s'app'ler Dupont, au gué, au gué,” chantait Brassens. C'est par eux que la France se divise entre ceux qui pensent avoir raison puisqu'ils répètent, sans tout comprendre, le discours coercitif de ceux qui ont menti sur tout –servilement relayé par une Presse qui ne pourrait vivre 24 heures sans les subventions de l'Etat… et ceux qui pensent ne pas avoir tort, pour… à peu près les mêmes raisons, mais en négatif… Tout ça évite d'aborder la vraie menace, l'immigration. Un retour sur images s'impose.
Liberté-Egalité-Fraternité… proclament nos monuments. Mais bon ! Faut pas pousser, ni être esclave des mots, non plus ! Il faut lire : “… sauf pour ceux qui ne sont pas d'accord avec Big Brother” qui, le macronisme étant passé par là, est devenu “Big Brothel ” (= le grand bordel). Notre triade trinomique républicaine et la sainte Trinité Père-Fils-Esprit des chrétiens ont été remplacées en douce par une “triste-nité” dans l'air du temps : VaccinationObligatoire, Pfizer et Moderna… On va bientôt découvrir qu'on a terriblement perdu au change.  Les paris sont ouverts !
Car le bon peuple non seulement se tait, mais applaudit : on l'a totalement décérébré. Sous les acclamations des “vaccinés” (pas tous ! Pas d'amalgame, hein ! J'en connais 2 qui… ne pas…!) nos élus démocrates-tolérants en marche ont révélé ce qu'ils sont : des démocrottes de maison de tolérance en perdition  –si on me permet ce mauvais jeu de maux– qui ont enterré en votes de nuit, avec trois décrets, deux faux savants dévoyés et un comité secret contre-républicain… à la fois la solidarité nationale –donc la Nation–, et leur République, dont ils nous bassinent les oreilles sans plus la moindre raison : elle était “une et indivisible, la même pour tous” ! Ils crient “Vive la République” (ce qui repousse “la France” au second rang)… mais en réalité, ils s'en foutent, ils l'instrumentalisent à leur seul profit : plus on parlera de covid, et plus on passera sous silence tous les vrais problèmes qui assaillent notre pays… et devant lesquels ils sont “secs”.
Quant à la légalité de leur pass vaccinal… c'est un gag ! Dans toute République autre que bananière ou macronière, l'affaire serait entendue : les ‘’arguments’’ (?) avancés le 5 août dernier par le Conseil constitutionnel pour soi-disant valider le “pass” sanitaire étaient :1- les risques de circulation du virus sont “fortement réduits” par la vaccination… 2- la mesure est temporaire… et 3- les restrictions ne sont pas une “obligation de vaccination” (le test est une alternativei)... Tout ça a été biffé du nouveau projet. Et en outre, sur le (1°) : toutes les études disent que ces vaccins ne réduisent que de  30 à 40% des infections par Omicron (70% pour les formes graves) –avec risques de contamination même avec 3 doses… Sur le (2°) : la possibilité d'utilisation du pass sanitaire a été prolongée au moins jusqu'au 31-07… et sur le (3°) : même Olivier Véran dit que ‘’le pass vaccinal est une forme déguisée d’obligation vaccinale’. A chacun de juger, en son âme et conscience !
Si on va au delà des noms d'oiseaux pas toujours flatteurs dont sont parés ceux qui n'obéissent pas au doigt et à l’œil (NB : quand on n'a aucun argument convaincant, il reste l'insulte, la menace, et la contrainte), force est de constater que, la dite contrainte ayant été étendue à l'impossibilité de vivre et de gagner sa croûte, le mécontentement contre l'Etat est visible, partout dans le pays. La France est comme le climat : complètement déréglée et en voie de réchauffement accéléré.
Malgré une apparence d'union devant une terreur entretenue pour foutre la trouille au vulgum pecus, le ressentiment “contre le système” est violent, en ce début d'année, à la mesure du mépris dans lequel énarques et technocrates tiennent les contribuables, “piquables” à merci ! Et hop ! la 5 ème vague et la 3 ème injection… en attendant les n° 6, 7, etc… pour l'une, et  les 4, 5, etc… pour l'autre. La panique est telle que les prix honteux des carburants et de l'énergie (très imputables à la fringale de l'Etat insatiable) n'ont pas repeuplé nos ronds-points de pauvres gens désespérés. Et dans nos jolis “territoires” d'outre-mer, là-bas, au soleil, la stupidité entêtée de leur “vaccination-obligatoire-en-disant-le-contraire” provoque des risques insensés. En français d'avant, on disait : “jouer au plus con” !
Les manifestations s’enchaînent et se répètent, semaine après semaine. Le “ras-le-bol” est partout… Rien n'y fait : la caste dirigeante choisit le mépris, la répression policière, l’aveuglement, la raideur, l'amende à 135 euros alourdie de tôle en cas de récidive. Le combat d'arrière-garde de cette pseudo élite pseudo progressiste s’accompagne d'une violence où la macronie rejoint la lamentable hollandie : les forces de police, déployées contre tout manifestant “du mauvais côté”, font preuve d’une absence sélective de mesure qui étonne et choque, à l’étranger : la presse suisse parle de “traque” et la presse belge “d’arme fatale”, et pour les britanniques, “Macron est devenu fou” (je cite : ça ne s'invente pas !). Pendant ce temps, les vrais dangers, les vrais criminels, les vrais complotistes (Oh ! Ce mot ! Quel mensonge !), les vrais ennemis de la France… continuent leurs affaires : la Police est occupée à compter le nombre de vaccins rapporté à l'âge des vaccinés et à pourchasser ceux qui ont tenté de rester libres. Quelle honte !
Parmi les menaces infiniment plus dangereuses à terme que les vagues successions de vagues “vagues” du covid, il y a un “iso-virus” qui affecte notre rapport à notre langage et à notre pensée, comme le démontre l'apparition catastrophique du (de la ?) fau·x·sse pronom “iel” dans le Robert (qu'il ne faut plus acheter, c'est évident !). Ce mal absolu est une manipulation des mots et des esprits, destinée à installer cet état qu'ils osent appeler “urgence sanitaire” –qui n'est que la suppression progressive de toute liberté, sous la fausse raison d'une “vaccination” massive de Pfizer/Moderna, tous les 6 mois, puis 4, puis 3… –en attendant pire : Une fois les bornes franchies, il n'y a plus de limite, disait  Allais !).
Dans la “décervellisation” en cours, dite “COVID-19”, il faut présenter tout discours contestataire comme “extrémiste et dangereux” et faire de tous les non-vaccinés, non-masqués, non-aveugles, non-partisans du 30 km/h ou des éoliennes, opposés à toute invasion islamiforme, à la burka et à la mélopée hurlante des muezzins, etc… des rebelles contaminateurs égoïstes qui engorgent les hôpitaux exprès, menacent volontairement les braves gens, et mettent en danger la vie d'autrui juste pour faire ch…, même s'il n'y a, derrière cet arsenal punitif, pas le moindre fondement scientifique, moral, civilisationnel, humaniste ou autre : on sait, depuis le Pen, qu'il faut diaboliser l’adversaire et caricaturer ses idées : ça paye !
Emmanuel Macron semble n'avoir cure de toute mise en garde. Comme grisé, il ne voit ni n’entend le peuple qu’il prétend gouverner : un livre, un article de complaisance dans Paris-Match ou dans “le Parisien” et un moment récent de honte télévisée ont révélé quel mépris le pouvoir a pour ceux qui ne partagent pas ses idées ou qui ne sont pas terrorisés au point de faire semblant de se soumettre à ses folies… Il emmerde (sic !) qui n'est pas d'accord avec l'indémontrable ! Copie des heures noires du hollando-taubirisme, l'usage malsain de la contrainte et de la force restera un marqueur de la macronie, sa “fake-isation’’, sa ’‘complotisation”, et la mort médiatique de tout opposant, coupable puisque accusé. Décidément, tout n'est pas rose, au Royaume de France ! Mais... Pfizer et Moderna doivent vivre !
H-Cl.
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visenya-den · 3 years
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Projet SNK (pub)
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J’ai découvert il y a quelques heures un peine un projet SNK (+ autres inspi notamment got) et honnêtement, il est vraiment grave cool et ça m’étonne qu’il y ait pas plus de personnes qui le suivent. Je me dis que peut-être qu’elles sont tout simplement pas au courant qu’un tel projet existe, donc voilà.
C’est un SNK qui reprends les bases passées, mais dont le présent diffère un peu, ce qui fait tout le charme je trouve! 
Si ça vous intéresse, allez-y jeter un coup d’oeil sur PRD ou sur le Discord des Rpgistes :]
Le contexte suit:
Il y a fort longtemps, la légende raconte que Ymir, une jeune femme perdue et innocente, trouva refuge dans le tronc creux d’un vieil arbre séculaire, l’Yggdrasil. Dans l’arbre, Ymir fit la rencontre du démon avec qui elle pactisa. En échange de son pouvoir, Ymir accorda au démon prénommé Surt, la possibilité de vivre éternellement en elle et de pouvoir transmettre son pouvoir à ses descendants. Ymir hérita ainsi du pouvoir des Titans en devenant le Titan Originel. Le premier d’entre tous. Grâce à ce puissant pouvoir, Ymir a pu accomplir de grandes choses. Elle permit à son peuple, les Eldiens, de bâtir des cités, de gagner des guerres contre leurs ennemis et d’étendre considérablement leur royaume. Ymir comme promis, engendra trois filles qui héritèrent du sang de Surt, les princesses Maria, Rose et Sina. Elles-mêmes eurent plusieurs descendants et neuf lignées virent le jour à partir de celle que l’on appelle aujourd’hui encore, Ymir la Créatrice. Chacune de ces lignées eurent l’honneur d’hériter du pouvoir du démon scindé en neuf fragments. C’est ainsi que naquirent les Titans Primordiaux. Avec cette nouvelle force, les neuf permirent aux Eldiens de régner sans partage sur la terre, de ne craindre aucune menace. Le pouvoir fut ainsi divisé en neuf couronnes. Malheureusement, ce règne ne dura pas. En l’an 304 éclata la terrible guerre des titans. Les neuf lignées se disputèrent le trône unique pour le pouvoir de l’Originel, conduisant les Eldiens à leur propre chute. Le peuple fut décimé en grande majorité et pour éviter son extinction, le jeune Viktor Fritz usa du pouvoir de l’Originel pour asservir les huit titans primordiaux. Il quitta le continent dévasté pour installer les survivants sur l’île de Paradis à l’Est et fit bâtir trois murs pour protéger les Eldiens des dangers du monde extérieur. Viktor Fritz devint le premier souverain de Paradis et prit la couronne faisant des huit autres lignées, ses sujets à ses ordres. An 957 - La nuit est tombée depuis longtemps. Il fait sombre et pourtant, les soldats de la Brigade Spéciale patrouillent autour du palais royal. Cela fait plusieurs semaines que les tensions sont à leur comble au sein des murs. Le roi Karl Fritz est souffrant et n’a aucun héritier légitime pour assurer sa succession. Les Fritz vont disparaître avec lui et une nouvelle famille obtiendra le pouvoir de l’Originel. Cela effraie, car personne ne veut vivre une nouvelle guerre des titans qui manqua de détruire définitivement l’humanité. Celle-ci, désormais obligée de vivre dans les murs pour échapper au danger du monde extérieur craint pour la paix, si fragile et pourtant si précieuse. « Il paraît que le bataillon d’exploration est revenu hier matin » lâche le lieutenant Barlow en sortant une cigarette de sa poche. « Il paraît oui… Et avec une escouade entièrement décimée, quel gâchis » peste Greta. « Si le capitaine te surprend, tu vas encore être bon à nettoyer les fusils, Benjamin. » le lieutenant hausse les épaules et s’assoit depuis les remparts en observant l’horizon. « Une escouade entière… Si un titan les avait accompagné, cela se serait sûrement passé autrement. » il crache au sol, énervé avant d’ajouter « Ils préfèrent tous rester chacun dans leur coin à attendre de savoir ce que sa Majesté compte faire plutôt que de protéger le peuple ! C’est pourtant ce qu’on leur demande, non ? Ils sont là pour ça, bordel. » Greta observe son camarade un moment avant de soupirer à son tour. « Il paraît que les Jäger veulent la couronne… » un silence s’installe entre les deux soldats. Le lieutenant lance sa cigarette par dessus les remparts et remet son fusil autour de son épaule. Il ouvre la bouche pour parler, mais un éclair transperce le ciel. Un coup de tonnerre résonne dans toute la cité avant qu’un immense nuage de fumée ne se forme. « Par Ymir ! Qu’est ce qui se passe ! » S’exclame Greta en se cachant derrière un mur. « Lieutenant, il faut sonner l’alarme ! Lieutenant… ? » Greta tourne lentement la tête dans la même direction que son camarade. Tandis que la fumée ne se dissipe, une immense tête apparaît au dessus du mur Sina. « C’est pas vrai… C’est… Le titan… Colossal… » articule difficilement Benjamin Barlow. Les mains tremblantes il s’empare de son fusil avant d’inspirer un grand coup. « Oui, sonnons l’alarme ! » Le soldat Greta Darius acquiesce vivement et se retourne pour courir vers la cloche, mais elle s’écroule dans la seconde suivante. « Greta ! » Le lieutenant sent une vive douleur lui transpercer l’abdomen tandis qu’il s’écroule à son tour. « Qui… » Benjamin rampe lentement vers Greta avant de voir enfin la silhouette qui a ôté la vie à sa camarade. Le regard dur, pénétrant et inquisiteur, le jeune individu porte fièrement les couleurs du bataillon d’exploration dans son dos. « Jäger. » crache le sergent avant de sentir une nouvelle lame se planter dans son dos. « Il ne doit en rester aucun, Sören. » le dénommé Sören Jäger acquiesce avant de ranger ses lames et de sortir de sa poche, un canif qu’il approche de la paume de sa main. « Je sais, Nova. Je compte sur toi pour assurer mes arrières, c’est le pacte que nous avons fait avec les Ackerman. » la jeune femme acquiesce et le jeune Jäger s’entaille la main, un éclair s’illumine autour de lui. « Il est temps de prendre le pouvoir et de chasser l’usurpateur, pour notre liberté à tous. » Et qu’importe si le prix a payé est celui de l’humanité.
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skip-chiantos · 3 years
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Game Over
30 Jours pour écrire/ Jour 9/09.08.2021
Thème : Game Over
La soirée battait son plein, de la musique s’échappait de l’intérieur de la maison, les gens y dansait. J’étais assise sur la terrasse avec mon meilleur ami, nous fumions un joint. Soudain, il se tourna vers moi, ses yeux rouges et brillant dans la faible luminosité de la guirlande sur la terrasse :
-” Meeeuf. Ça fait plus de 10 ans qu’on se connait et mes amis n’ont jamais l’occasion de te rencontrer. Même quand on organise des soirées tous ensemble, t’es une vraie souris, c’est à peine s’ils te croisent. Du coup, en vrai, en vrai de vrai, comment je leur prouve que tu n’es pas imaginaire ?”
Silence. Et soudain on explose de rire. J’vous jure, les étudiants en arts plastiques. On termine nos boissons, on va pour rentrer à l’intérieur mais : La musique qui passe est horrible, Il y à des filles qui pleure sur le canapé et juste avant l’entrée de la cuisine et l’accès au précieux breuvage alcoolisé, il y à un groupe qui discute politique.
C’est pas qu’on aime pas dansé, ou qu’on a pas de cœur, ou encore qu’on ne veut pas parler politique… Mais ça fait des mois qu’on avait pas pu se retrouver avec les potes. Je regarde Gzav, il me regarde. Pas besoin de mots avec lui ; alors qu’il écrit un message pour nos plus proches amis, je me dirige furtivement vers la cuisine, je récupère des boissons, de quoi grignoter, je fourre tout ça dans un sac. L’avantage quand on fait 1m50, c’est qu’on peut passer facilement inaperçu. Je sors par l’avant de la maison, la petite troupe est déjà là ; depuis nos 15 ans, on a pris l’habitude de s’éclipser de nos propres fêtes pour faire une marche ensemble. La joyeuse troupe composée de 4 gaillards et de la punkette que je suis se dirige vers les champs. Après ce qui nous semble être plusieurs kilomètres de marche en chantant et en dansant, on se pose dans un près qui nous offre une superbe vue sur la vallée. On débouche encore une bouteille, et Gzav demande l’attention de tout le monde ;
-”Eh les gars. Vous avez tous vu régulièrement mes potes, mais vous avez remarqué que Nana est une légende ?”
Chaton surenchérit ;
-”Mais trop ! J’en parle tout le temps à mes amis, mais jamais ils ont l’occasion de la rencontrer, c’est un mythe cette meuf !”
Adrien et Gabriel approuvent en buvant à la bouteille.
“Eh les gars, vous êtes pas mieux pour mes potes ; je leur parle tout le temps de vous, de nos pures moments ensemble, mais jamais vous venez en festivals avec moi, jamais vous squatter dans les bars !”
-”Ouais, mais tes potes, ils font peur, ils sont couverts de tatouages, vous écouter de la musique de barbares, et vous êtes en fait des barbares” remarque judicieusement Gabriel. On rigole un bon coup, quand Chaton nous interpelle :
-”Eh, c’est quoi cette maison là-bas ?”
-”Je l’ai jamais vu, pourtant elle à l’air ancienne” ajoute Adrien
-”OU alors on s’est perdu et c’est juste la ferme du Markler qu’on voit” répond Gzav
-”Allez on va voir, de toute façon je commence à avoir froid, on bouge !” dis-je en attrapant le sac de provision.
Alors que l’on se dirige vers la maison, une impression étrange nous envahis. Ce n’est pas la ferme Markler, on la connait, et on entendrait déjà les chiens aboyaient. Mais aucun de nous ne dit rien. La maison est désormais face à nous, bancale, presque en ruine. Elle ne ressemble pas aux maisons du coin, on dirait plutôt un mélange entre Amytiville et Monster House. Adrien pousse le portail en fer forgé, qui grince de manière sinistre.
-”Eh moi je rentre pas là-dedans, ça pue du cul !” affirme Gabriel.
-”Mais grave frère, on dirait un délire de maison hantée maudite John Freddy Krueger !” surenchérit Chaton.
J’explose de rire.
-”Allez Gzav, vient, on va voir ce qu’il y à l’intérieur !” dis-je en suivant Adrien qui force déjà la porte d’entrée.
On se retrouve tout les trois dans l’entrée. Il y à des pièces à gauche et à droite, mais on ne voit pas grand-chose, les fenêtres sont obstruées par des planches. Un escalier monte à l’étage. La porte à beau être ouverte, on n’entend aucun bruit de l’extérieur. Je lance en rigolant ;
-”Bon, on se sépare et on demande aux esprits s’ils sont al ?”. Les deux frères se regardent et m’attrapent un bras chacun.
-” Non, et c’est toi qui as écrit ton mémoire sur le cinéma d’horreur, alors tu devrais savoir que si il y à une seule minuscule possibilité pour qu’un seul de ces films soit vrais, c’est la dernière chose à faire de ce séparé.” mentionne Adrien.
On commence alors à explorer la maison, bras dessus, bras dessous. La première pièce est vide, la seconde est une cuisine, dont il ne reste que le carrelage vieillot et craquelés. Pas même une antique gazinière ou un poêle pour donner un peu d’ambiance. La dernière pièce, qui était celle à notre droite en entrant, et apparemment un salon ; il reste des traces de meubles sur le plancher.
-“Décevant” maugréais-je
-Bon bah n devrait sortir non ?” murmure Gzav.
Adrien regarde en haut de l’escalier et remarque ;
-”Il y à une drôle de lumière qui vient d’en haut.
-”Nooon… ” murmure encore plus doucement Gzav
-”On y va !” lançais-je joyeusement !
-”Noooooon” chuchote Gzav.
On commence alors à monter l’escalier, ce qui s’avère plus ridicule qu’autre chose ; Adrien gravit les marches deux par deux sans lâcher mon bras, mais à cause de la différence de taille, je suis quasiment sur la pointe des pieds, obligé de sauter de marches en marches, alors que Gzav traine tellement des pieds que je dois tirer sur mon bras pour le faire avancer. Nous arrivons finalement au second étage. C’est encore plus étrange que le rez-de-chaussé. Il n’y à qu’une porte et un guéridon devant cette dernière. Mais la porte n’est pas normale, elle est toute petite, à peine plus de 80 cm de haut. Sur le guéridon, une petite assiette à gâteaux est cassée, tout est poussiéreux, sauf cette assiette. Au pied de ce dernier, on trouve une fiole, elle aussi cassée. Gzav ne dit rien, mais il a l’air encore plus blanc que d’habitude. Adrien fixe la lumière qui sort de sous la porte ; c’est une lumière vive rouge et bleu turquoise. Ça ne ressemble pas à un scénario typique de film d’horreur. Et ça ne ressemble pas non plus à une lumière qui pourrait provenir de la maison. C’est vraiment bizarre. Et j’ai terriblement envie de voir ce qu’il y à derrière sa porte. Je sais qu’ils ne passeront pas par la porte. Je m’avance, je me baisse et je tourne la poignée de la porte :
-”Noooooooon” murmure Gzav. Adrien est silencieux. La poignée tourne dans le mauvais sens, la porte s’ouvre et la lumière est aveuglante. Ça clignote presque comme un néon, mais sans rythme défini, plutôt un néon cassé, mais c’est encore différent. C’est trop bizarre. Je passe laborieusement dans l’embrasure de la porte, la lumière m’aveugle. Je me relève et je regarde devant moi ; il n’y à rien. Pas comme une pièce, non, rien du tout. Le Void. Et au milieu de ce vide, si le vide peut avoir un milieu, un énorme logo en 3 dimensions “GAME OVER”. Alors que je réfléchis à l’idée de dimensions dans le néant, j’entends la voix d’Adrien ;
-”Putain, mais c’était quoi ce bordel”
Gzav hurle ; “NOOOOOON”
Je me retourne. Il n’y à plus de porte. Juste le vide et cet énorme GAME OVER. Je regarde mes mains, mais je n’en ai plus ; je suis devenu une idée, un concept dans le vide… Des crédits déroulants apparaissent de l’autre bout du vide, il fonce vers moi;
Je suis une légende
Un jeu imaginé par VOS MEILLEURS AMIS
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manue-ringo · 4 months
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Le baiser
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Mulder esquissa un sourire narquois face au trouble de sa partenaire. Il la provoqua à nouveau :
Je voulais simplement voir ce que tu allais faire. J'avoue être un peu déçu. Je pensais que tu avais plus de cran.
Va te faire foutre ! Dit-elle en s'emparant de ses lèvres en les remuant lentement d'une manière sensuelle contre les siennes. Mulder ne s'attendait pas du tout à une approche aussi tentatrice que celle-là. Il n'en fallut pas plus pour que ce dernier cède à l'envie de se prendre au jeu en répondant à ce baiser charnel, au même rythme de ses mouvements. Parker perdu très vite pied. Elle dut s'accrocher ardemment contre le rebord du bureau derrière elle, pour ne pas flancher totalement. À cet instant, la jeune femme sentit son cœur battre la chamade. Son corps lui renvoyait des signaux de plaisir si intense qu'elle en était toute retournée. Mais la jeune femme ne s'arrêta pas là. Elle jouait avec ses lèvres pour le narguer, en venant parfois simplement effleurer les siennes pour s'emparer à nouveau d'elles l'instant d'après dans une danse voluptueuse. Mulder crut qu'il allait devenir fou. Il était comme ensorcelé par ce qu'elle lui faisait. Pris par l'excitation, Mulder agrippa fermement ses mains sur ses hanches. Un terrible frisson l'envahi toute entière. La jeune femme continuait à jouer avec lui pour faire monter encore un peu plus la tension, en alternant par des baisers lents et caressants puis fougueux et endiablés. Mulder ne se fit pas prier, il renchérit de plus bel, immiscent ses lèvres entre les siennes pour venir goûter chacune d'elles dans une douce caresse. Parker paniqua de quelque peu quand elle réalisa ce qu'elle était en train de faire et la façon dont elle prenait plaisir à s'offrir ainsi à lui. Ni l'un ni l'autre ne contrôlaient plus rien. Leur profonde respiration en disait long sur l'étendue de leur désir face à cet échange fiévreux entre eux. Aussi, au même moment, son téléphone se mit à sonner. Les deux amants s'interrompus dans un sursaut de surprise. La jeune femme semblait reprendre doucement ses esprits.
Bordel de merde ! Il ne manquait plus que ça ! S'écria-t-elle avec fureur avant de se saisir de ce dernier pour voir qui avait osé la surprendre dans un moment pareil. C'était l'agent Scully. Parker hésita un instant avant de finalement décrocher d'un geste vif :
Salut Dana. Tu tombes mal chérie décidément. Déclara Parker le souffle court en jetant un coup d’œil furtif à son partenaire qui semblait lui aussi très embarrassé.
Pardonne-moi Andréa, je sais qu'il est très tard, mais j'ai appris qu'il y avait eu une alerte cyclonique. Je voulais m'assurer que tout allait bien. Tu as l'air tout essoufflé. Ça va ? Dit-elle quelque peu inquiète.
Oui, ce n'est rien, ne t'en fait pas pour moi. On s'occupe bien de moi ici. Répondit-elle un sourire au coin des lèvres.
D'accord. Fais bien attention à toi. Je dois te quitter, car le réseau commence à être saturé. Alors à bientôt. Dit la jeune femme rousse avant de raccrocher. Parker reposa son téléphone sur le lit. Un silence pesant s'installa très vite entre eux. Parker se gratta nerveusement le crâne avant de reprendre dans un rire gêné en enfilant avec rapidité son cardigan :
Cette fille a le chic pour s'immiscer entre nous. Elle est plus perspicace que je ne le pensais. Dit-elle avec ironie.
Hum, comment va-t-elle ? Demanda-t-il maladroitement.
Ça a l'air d'aller. Dit elle simplement totalement ailleurs.
Tout deux se toisèrent sans savoir quoi dire. Elle reprit la gorge serrée en tentent de cacher son malaise évident :
Putain arrête de me regarder comme ça, c'est très perturbent ! Dit-elle de plus en plus nerveuse.
Mulder resta silencieux. Parker tenta de reprendre son calme, elle reprit :
Bon, je crois qu'on a sérieusement déconné tous les deux. En même temps, tu l'as cherché. On va dire que nous sommes quittes à présent. Pour la prochaine étape, on verra plus tard. Conclut-elle dans un rire effronté respirant la confusion.
Arrête ça s'il te plaît. Dit-il sur un ton très sérieux.
Mulder lui sourit timidement le regard fuyant. Mais tout ça ne l'amusé plus désormais. Le jeune homme comprit à présent à quel point il était dingue de cette fille. L'intensité de ce baiser l'avait profondément perturbé. Et pour cause, son attitude avait totalement changé. Il était effrayé par ce qu'il ressentait vraiment. Les deux agents avaient franchi la dernière limite au travers de leur jeu. Leur désir inavoué avait fini par prendre le dessus. Le jeune homme s'avança vers la porte pour sortir de la pièce et souffler un peu. Parker l'interpella une dernière fois avant de le laisser partir :
Mulder ! Attends ! J'ai eu très peur pour vous deux lorsque c'est arrivé, honnêtement. Contrairement à ce que tu penses, je tiens beaucoup à toi. Et je ne dis pas ça par ce qu'on vient de… Bref, je suis sincère. Dit-elle soudainement. Elle referma la porte derrière lui. Ces dernières paroles raisonnèrent comme un écho dans la tête du jeune homme. Il en resta sans voix.
Une fois seule, Parker s'étala de tout son long sur son lit. Bien qu'elle prit sur elle devant lui, la jeune femme était complètement déboussolée par ce qu'elle venait de faire avec lui. Une partie de ce qu'elle avait osé secrètement imaginer venait de se réaliser dans cette chambre. Le simple fait d'y repenser lui procurait de terribles sensations de bien-être. S'en était presque indécent. Toutes sortes d'émotions se mélangeaient dans sa tête. De la honte entremêlé de bonheur, mais aussi de la frustration. Elle en voulait toujours plus. Tout cela n'était qu'un avant-goût pour elle. Sa fierté était toujours là, mais elle savait au fond ce qu'elle désirait vraiment en réalité et cette chose l'effrayait au plus au point. C'était plus fort qu'elle. Elle avait fini par céder à ses pulsions. Elle ne pouvait pas l'expliquer. Cet homme l'a fasciné malgré leurs divergences. C'était peut-être ce côté mystérieux et inaccessible qui lui faisait perdre la raison. Parker obtenait bien souvent ce qu'elle entreprenait sauf qu'avec Mulder, rien n'était simple. Aussi, Parker repensa à son père. Que dirait-il s'il savait que sa fille entretenait une relation aussi ambivalente avec cet homme ? Cette dernière ne préféra pas y songer. Il n'avait d'ailleurs aucun moyen de le savoir après tout. Ce qui la contrarié le plus, c'était le chemin qu'elle s'était promis de suivre. Parker avait désormais des projets bien précis et non sans risques qui allaient lui prendre un certain temps pour s'y préparer. Ce qu'elle avait vécu dans le Maryland avait bouleversé ses plans. Parker gardait un lourd secret qui ne lui permettait pas de s'adonner à des loisirs de ce genre. Elle comprit qu'elle devait se reprendre à tout prix et mettre ses désirs de côté. Sauf qu'au vu des circonstances actuelles, les choses n'étaient plus aussi simples. 
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