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#le poème du vent et des arbres
kazekiedits · 1 month
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Gilbert Cocteau and Serge Battour from 4th volume's cover of the manga "Kaze to Ki no Uta" or "The Song of the Wind and the Trees" (1976-1984) by Keiko Takemiya
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kazetokinouta-a · 1 year
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Kaze to ki no uta(1987) & Natsu e no Tobira(1981)
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mangaandanimeposts · 1 year
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Anime: Kaze to Ki no Uta
Characters: Serge Battour, Gilbert Cocteau and Jacques Dren
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swedesinstockholm · 12 days
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5 avril
j'aimerais pouvoir instaurer un quota de temps de pensée quotidien consacré à un sujet. j'accorderais quinze minutes par jour au sujet r. par exemple, quinze minutes quotidiennes que j'aurais épuisées dès 8h15 du matin et hop je serais tranquille pour le reste de la journée. je lui ai parlé de pessoa et il m'a dit qu'en grand romantique il avait adoré le berger amoureux ou un truc comme ça, j'étais assise sur la marche devant la véranda au soleil et je me suis pris la tête dans les mains en gémissant. autre sujet: ce soir dans le train pour revenir de sète je parlais du sud avec maman, je disais que vivre ici était plus sain que vivre au luxembourg, et puis j'ai vu mon reflet dans la vitre avec ma casquette mes nouvelles lunettes de soleil et mon double denim et j'ai imaginé que c'était le reflet de mon moi d'ici. mon moi qui est là où elle est censée être.
6 avril
cet après-midi dans la voiture pour aller à pézenas je me disais que je devais rediriger mon énergie et remplacer r. par le sud de la france. ne plus tomber amoureuse que de territoires. me concentrer sur les arbres et les champs et les vignes qui défilent par la fenêtre ouverte de la voiture et le vent qui s'engouffre dedans et qui fait du bruit par dessus nostalgie et la colline de sète et celles d'agde et les bateaux qui rentrent dans l'hérault et ceux amarrés aux quais et sur le vocabulaire marin et le bruit des vagues sur la plage et l'odeur de marée et le pin du port de la pointe courte et les falaises du cap d'agde et les marais du bagnas et les flamants roses qui marchent avec la tête dans l'eau et les mouettes qui crient dans le ciel quand le soleil commence à se coucher. ne plus tomber amoureuse que de territoires et de littérature. j'ai trouvé la nouvelle édition décensurée de ravages dans une librairie à pézenas, le gros livre mauve qui trônait en exposition sur la table en ellipse de la librairie exc quand j'y avais lu géotropismes. maman me l'a acheté et je l'ai serré contre moi jusqu'à la voiture. autres cadeaux de la journée: une glace caramel beurre salé-chocolat à la mirondela, une vieille chemise de nuit à bords rouges que j'ai trouvée en triant des cartons chez mamie dans la pièce du fond, une bouteille de thé glacé rooibos-pastèque-menthe que h. avait déposée sur la table en bas parce que j'avais dit que j'adorais la bouteille rouge et rose quand on était chez elle.
ce matin j'étais encore en train de feuilleter le catalogue immobilier de sète et je me disais que quand je sortirais de ma non-vie, ce serait comme si je revenais de la mort. et quand on revient de la mort, tout est du bonus. quand on revient de la mort les choses sont moins graves et elles pèsent moins lourd, la gravité perd de son pouvoir, le centre de la terre n'a plus le même attrait. j'imagine. quand je reviendrai de la non-vie je veux faire les choses sans réfléchir. je sais pas quelle forme ça prendra de revenir de la non-vie, peut être que j'arriverai jamais à en sortir, mais dans ma tête ça va quand même finir par arriver.
8 avril
petit journal d'amour qui était caché dans ma banane toute la soirée d'hier dans les loges de la maison poème puis sur mes genoux pendant ma discussion intime interminable avec r. assis sur l'accoudoir du canapé puis sur la banquette du bar avec l., d. et c. et les autres et enfin sous la pluie de bruxelles pour rentrer chez m. en chantonnant don't go wasting your emotions lay all your love on me toute seule dans les rues de st. gilles. au bar l. m'a dit qu'elle adorait ma banane et je l'ai ouverte pour lui montrer sa meilleure qualité: mon journal rentre dedans! et elle a dit c'est de là que viennent tes poèmes! elle a fait une remarque sur le pendentif en perles et j'avais envie de lui raconter l'histoire de r. qu'y a derrière mais c'était pas trop le moment. ils se sont rencontrés hier soir. j'étais en train de discuter avec l. et d. quand je l'ai vu accoudé au bar en train de discuter avec la serveuse mais j'ai fait semblant de pas le voir, jusqu'à ce qu'il se retourne et me voie. je lui ai pas sauté dans les bras comme dans mes fantasmes, je l'ai pas serré fort contre moi, j'étais trop timide, et lui aussi était timide, c'était un peu bancal, et puis l. a dit mais tu connais des gens ici! et je me suis rapprochée de lui en disant c'est mon seul ami. elle a demandé comment on s'était rencontrés et j'ai dit ici à la maison poème et on aurait dit que je racontais une histoire de rencontre amoureuse très romantique.
j'ai passé la soirée à discuter avec lui au lieu de me joindre aux autres. il parlait beaucoup et parfois je m'ennuyais et je me disais est-ce que je suis vraiment amoureuse de lui au point de me priver de discussions avec mes pairs poètes? visiblement oui. il m'a confié plein de trucs intimes sur ses névroses et j'ai remis les deux pieds en plein dans la delulu. j'ai de nouveau réussi à me persuader qu'il était juste terrorisé de m'avouer et surtout de s'avouer à lui-même qu'il avait des sentiments amoureux pour moi. je veux pas en démordre. il m'a confié qu'il aimerait avoir une expérience homosexuelle et je me demandais s'il me disait ça parce qu'il me prend pour une lesbienne et que donc il a moins peur d'être jugé. il m'a dit que ça coinçait encore un peu parce qu'il craignait le regard des autres mais ok OK non mais j'y crois pas, est-ce que je suis vraiment en train de parler de la sexualité de r. alors que hier soir j'étais de retour sur les planches, derrière un micro, j'avais de nouveau les genoux qui tremblaient mais à part ça j'étais archi à l'aise, même avec les gens, quand j'étais pas prise en otage par les états d'âme de r. j'étais avec l. et d. et c. et j'étais normale et l. était un coeur avec moi, je me sentais même presque jolie, je portais mon double denim de sète et j'étais bronzée de la mer mon amour merci ma peau coopératrice. r. m'a écrit que j'avais l'air dans un méga mood en rentrant et je sais pas trop ce que ça veut dire mais j'ai dit ça c'est parce que je reviens de la mer lol. j'allais pas lui dire que c'était à cause de lui. ça c'est parce que t'étais là r. la vérité c'est que j'étais pompée à bloc parce que j'avais des interactions sociales avec des gens qui n'étaient ni des retraités ni des gens de ma famille, j'ai rencontré des nouveaux gens cool j'étais dans mon monde et les gens m'aimaient bien ET j'étais contente d'être avec r. c'était tout ça à la fois.
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infinitesofnought · 1 year
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Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées Moi l'autre hiver plus sourd que les cerveaux d'enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l'amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : Je sais le soir, L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes, Et j'ai vu quelque fois ce que l'homme a cru voir ! J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très-antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l'assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulement d'eau au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés de punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux... Presque île, balottant sur mes bords les querelles Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d'azur, Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles, Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? -
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
– Arthur Rimbaud, "Le Bateau ivre"
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buz-muet · 2 years
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Richard Millet
Rouge-gorge
Dessins de Jean-Gilles Badaire.
2018 ‒ 56 pages ‒ 12 x 21 cm
Mon frère avait trouvé le temps avant moi. Tout le premier, il avait tenu cet or dans sa paume ; puis il était descendu dans le fleuve au bord duquel les hommes rient ou gémissent en oubliant ce qu’ils sont, disait-il, sans tenir compte, lui, qu’il était mon cadet de deux ans et que je n’avais pas atteint ma dixième année. Il était trop petit pour soutenir ce qu’il avançait. Il prétendait pourtant n’être pas tout à fait ce que les mots font de nous, ni tel que les autres nous songent. Il sentait la fougère, la myrtille, la tourbe, et y voyait à travers les halliers et les ronces. Il parlait comme les arbres qui remuent dans le vent du soir. On le comprenait sans tout à fait l’entendre. Ses mots semblaient des oiseaux tombant sous la nuée. Il avait, selon ma sœur, l’âge de la joie, du silence et de l’ombre.
Richard Millet phrase encore ici ce «temps chanté» de Siom, village imaginaire et miroir littéraire de Viam en Corrèze, lieu natal de l’auteur, où la polyphonie des voix de son enfance, que l’on entend comme un chœur antique, hante ce récit – ou long poème en prose – où s’appréhendent ensemble la vie, dans sa structure la plus secrète, le temps et la mort.
fatamorgana.fr
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asphodelyn · 22 days
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Ignigena, éteint-ciel
Dans l'obscurité pâle d'un monde achromique Était né, doux miracle, un soleil sans visage. Éclats épars, on ne comprenait sa musique, Son silence, pourtant, me sauvait du naufrage.
XII
Là, allongée dans la plaine, elle lisait un poème. Les yeux fermés, les sens ouverts aux étoiles, elle contemplait son propre abîme. Elle n'avait, en réalité, pas besoin de lire ce poème pour le comprendre — dépourvu de nom, de début comme de fin, il lui ressemblait bien. Dès lors qu'elle se surprenait à éprouver quelque émotion à cette adresse, elle en brûlait un passage. Ses doigts frêles en parcouraient les pages, en arrachaient des vers pour les jeter au vent, et elle se précipitait pour les recueillir à la cime des arbres, tombeau de ses sentiments. 
— Ici, pensa-t-elle, on ne les trouvera jamais. 
C'est que la jeune enfant se refusait à ressentir quoi que ce soit. Elle avait vécu assez longtemps pour observer, chez les adultes, les conséquences de cette sensibilité : tout ce qui est sensible est voué à disparaître. Aussi n'avait-elle jamais apprivoisé personne, tout comme personne n'était jamais venu à sa rencontre. Avoir un nom était aussi inutile, puisque ceux qui le lui avaient donné n'étaient plus. Leur sensibilité les avait emportés. 
Dans son monde en noir et blanc, seules les étoiles étaient de couleur. Elle ignorait tout de leur composition, de leur âge, des constellations qu'elles formaient. Cette ignorance lui plaisait ; elles n'attendaient rien d'elle. 
Une allumette, un simple frottement contre le grattoir et le poème ne serait plus. Pourtant, c'est l'étincelle d'une triste pensée tournée vers le ciel qui l'arrêta dans son geste : 
— Si je peux vous voir, si vous apparaissez avec la nuit, cela veut-il dire que vous n'êtes pas éternelles ? 
Mais les étoiles, qui n'avaient rien de plus à offrir que leur silence, ne répondirent pas. La question qu'elle leur posait était bien rhétorique, et elle prit doucement conscience qu'elle ne pouvait se résoudre à les abandonner, elles aussi, sous prétexte de leur éphémérité. Elle craqua alors une allumette, puis deux, puis trois. Les flammes valsaient dans le vent qui s'engouffrait entre les feuillages avant de s'éteindre aussitôt. Le poème ne brûlait pas. 
C'est donc contre son cœur que la jeune enfant dirigea sa dernière allumette. Cette flamme, plus vive que les autres, lui en faisait éprouver les battements pour la première fois. Sa chaleur la consumerait bientôt toute entière et, pourtant, elle se refusait à ne plus ressentir quoi que ce soit. 
Quelques instants plus tard, un petit garçon passant par la plaine, au bras de son père, pointe son corps incandescent du doigt.
— C'est beau. C'est quoi ?
— Une tentative de vie.
La jeune enfant avait désormais un nom : Ignigena. 
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princemots3314 · 3 months
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L'amour est vivant. Il ne faut pas miser sur la fin du chant. Malgré que la nuit ne soit dure et longue, une nuit d'hiver, il y a assez de tournures, pour une plume aiguisée, qu'elle peut déployer au gré du vent afin de contourner les désespoirs.
Il y un havre là-bas. Derrière l'horizon, un quelqu'un assez sur un rocher à un rivage lointain qui attend la bonne nouvelle soit-elle apportée par un naufrage.
Je souhaite de tout cœur avoir assez de puissance pour écrire en une syntaxe qui navre la vie. Le crépuscule ne nous demande pas de le comprendre. Il monte. Il sourit. Il brille. Il chante. Il règne. Il se soucie très peu des promeneurs occupés eux de leurs amants absents. Les chasseurs lancent leurs filets sur les vagues. Ils sont presque sûrs d'attraper l'espoir d'un souper serein et heureux avec leurs enfants. Sauf pour un promeneur solitaire qui voit dans les derniers rayons un autre jour.
Qu'il est futile alors de souhaiter la fin du chant. Puisque le poète puise ses mots de la vie elle-même. C'est une idée fort simple et fort compliquée. Le bourgeon, alors que nous sommes noyés dans nos conversations infécondes s'apprête à devenir une belle fleur. L'abeille attend au tournant de la rue pour entamer son petit jeu qui consiste à prendre des étamines de cette fleur et les prendre vers une autre dans un autre pré, de ramener avec elle chemin faisant des pollens pour égayer des pistils dans un autre coteau.
Le beau poème est là où on sent la présence d'un cœur. L'âge de la machine a tout envahi depuis longtemps. Pourtant, notre besoin d'un cœur qui sente la palpation de la terre et qui peut suivre le tempo de la sève qui coule dans les arbres est perpétuel. Il y en a qui ou ils nient ce besoin d'une manière catégorique ou qu'ils soient tellement persuadés du caractère redondant du beau qu'ils n'en veulent pas reconnaître l'omniprésence.
Devant le joli crépuscule, je ne veux ajouter qu'une seule phrase : l'amour est vivant.
#poesie
#poetry
#prince_des_mots
Mohammed Labib
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undercaine · 4 months
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24 – La pivoine
Il y a, dans un certain parc parisien,
Ton nom, gravé dans un arbre anonyme,
Là même où une brise mystérieuse
Caressait tes cheveux blonds au son des pages,
Et lorsque je comptais les reflets floraux
Au bout de tes doigts timides,
Cette même brise m’a murmuré des mots,
Une confession en bord de saison,
Des vers que l’on raconte sur les sommets des vagues,
Alors, j’ai écouté et décrypté,
Ces codes d’une langue d’outre-terre,
J’ai pris le temps de percevoir
Ce coeur battant au rythme de la peinture,
Si l’anxiété et la peur semble parfois
Vouloir jouer de vicieux mauvais tours
À ce coeur si sensible, prompt à la timidité des colombes,
Moi, poète au seul lecteur,
Écrivain épistolaire,
Dont les seules lettres ne sont écrites
Dans le sang des rivières de l’Eros,
Ces voix du vent m’en ont convaincu,
Alors, je dévoue ces petits poèmes,
Ces mots et ces pensées
Qui ne cessent de chanter autour de moi,
À ton coeur, tes yeux et tes passions,
Sans qui, fade serait l’existence,
Je compte les jours,
Comme tombent les flocons en hiver,
Comme flottent les pétales en été,
La vie, bien que dans son essence impartiale,
N’accorde aisance et légèreté,
Qu’aux âmes honnêtes,
Alors, sans refoulement, sans obstination,
Il faut embrasser les plumes de notre humanité,
Si bien que, au crépuscule des tropiques,
Mais aussi dans les aurores du nord,
Dans l’orchestre des villes,
Ou bien dans les rivières du fleuve jaune,
L’endroit importe peu,
Je continue de dévouer l’art des sentiments,
À une pivoine un peu lointaine,
Et si, dans le rêve des réciprocités,
L’antre, le domaine des symphonies,
Le romantisme que j’accepte,
Tu dédies toujours tes peintures,
Peut-être, à notre trésor blanc,
Trouvé dans les bras d’une nuit de juin,
Balaie les fantômes gris de la maladie,
Car, chaque jour et nuit,
Dans le silence ou dans la plume,
Je continue mes pas,
Ma patience, mes rêves, mes ambitions,
Vers toi,
Jusqu’au moment où, écartées sont les peurs,
Le mal des pleurs, les douleurs,
Alors, dans cette intimité figée dans l’instant,
Je serai derrière toi,
Pour te tapoter par surprise sur l’épaule,
Où l’on nous aura donné cette chose,
Ce fil qu’on ne peut briser,
Alors, je pourrai voir le bleu de tes yeux,
Les lèvres de tes sourires,
Le pincement de ton coeur,
Et si je ne suis pas exceptionnel,
Tu pourras dès lors me voir,
Le même idiot, qui se perd au milieu
Des lampadaires du quinzième,
Mais un idiot pour toi,
Car, après ces longs mois,
Tout ce que je désire,
Au milieu des ardentes lumières,
Est de prendre tes mains, les enlacer
Pour te rapprocher de moi,
Pour entendre la chanson de ton coeur,
Pour enfin, commencer notre promesse,
Alors,
Et même si je ne suis qu’une petite étoile,
Dans l’infini du vide froid,
Il reste une certitude,
Au-delà des confins et de la fin,
Au-delà encore des supernovæ d’antan,
Et jusque dans mes cellules d’encre,
Je demeure toujours et à jamais
Pour toi,
Et donc, n’oublie pas,
Avant chaque sommeil,
Et à chaque réveil,
Les merveilles des couleurs,
L’ensemble des tissus
Qui raconte les profondeurs de tes rêves.
De toi, de ta Vie,
Voilà pourquoi j’existe,
Dans cet espoir, de n’être que pour toi,
Je continue l’effort d’Orphée,
Et sur ma tombe,
On lira :
À la tendresse, la gentillesse, la passion de ton sang, les chansons de ton coeur,
À ton amour, À toi,
Ma pivoine.
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dixvinsblog · 1 year
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Un jour, un poème - Pascal Depresle -
Assis sur ma blanche,seringué d’une branche,je regarde passer mon refletdans le souffle du vent,ombres de mes souvenirsmiroirs au gré du courant,couleuvre lente et vertequi serpente, reptile,en méandres de nuits. ***Balance un peu,qui à gauche,qui à droite,glisse et me rattrapeaux branches confessionsde mon arbre de vie,d’où je tourne le dosau soleil se levant. ***Demain,oui, j’ai ri pour…
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kazekiedits · 1 month
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Serge Battour and Gilbert Cocteau from the manga "Kaze to Ki no Uta" or "The Song of the Wind and the Trees" (1976-1984) by Keiko Takemiya
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kazetokinouta-a · 9 months
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mangaandanimeposts · 1 year
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Anime: The Song of the Wind and the Trees/ Kaze to ki no Uta (1987)
Characters: Serge Battour and Gilbert Cocteau
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de-chair-et-d-os · 1 year
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Octobre endormi aux fontaines
La côte bretonne, mon refuge, mon chez-moi imaginaire, mes paysages intérieurs pareils aux bateaux penchés à marée basse, aux sentiers côtiers sous le vent, au soleil qui joue des coudes avec les feuilles des arbres pour toucher l'humus de la forêt. Avant, j'étais reliée à tout ça. Avant cela m'apaisait, me faisait sentir partie d'un grand tout, me collait le sourire léger et l'âme sereine. Je n'en finis pas d'éponger cette tristesse. J'écope, j'écope, et ma barque s'enfonce lentement dans un océan de désolation.
2022, poème triste
Une année ni figue ni raisin
Calendrier de l'avent à l'envers, avec les jolis motifs du calendrier de @monsieur_papier
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