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#leforest
auxdeuxcabochons · 10 months
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globalhappenings · 2 years
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of the first visible signs, the operators of Hauts-de-France worried
of the first visible signs, the operators of Hauts-de-France worried
Maximilien Carlier 06:30, May 09, 2022modified to 08:29, May 09, 2022 Due to the lack of rain and mild temperatures lately, the threat of drought looms over the Hauts-de-France region. Farmers are the first victims. For the moment, they refuse to speak of disaster, but in Leforest, concern is beginning to spread. Squatting in his field where he wants to grow corn, Hervé Lingrand is forced to…
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basilepesso · 3 years
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Il s'agit de massacres systémiques, probablement pour démoraliser les populations rurales, après avoir pourri la vie des populations des grandes villes, puis des moyennes, puis parfois des petites. Les auteurs savent pertinemment l'attachement des Français aux animaux nobles. Même l'ami éternel des enfants, le poney, est maintenant visé. BP. >>>>> "Le pré de la famille Crunelle, installée à Leforest depuis des décennies, ressemble à un charnier à ciel ouvert. Cyril, 88 ans, enlève sa casquette et se pince : « Mais qui a fait ça ? On faisait rien de mal, et nos bêtes encore moins. » C’est lui qui a réuni les dépouilles, retrouvées éparpillées sur l’herbe. "En l’espace de huit jours, la plupart de ses animaux ont été tués, de nuit, certains mutilés pour le plaisir. « Le premier soir, c’était quelques poules. Ensuite, les chevreaux, les oies. Et ça ne s’est plus arrêté. » On pense bien sûr aux affaires de chevaux massacrés, l’été dernier, un peu partout en France. Le(s) responsable(s) ont découpé les grillages. Ils sont revenus cinq fois dans ce petit pré jouxtant le magasin familial de matériaux, à une centaine de mètres de la rue Florent-Evrard". Article de La Voix du Nord : “Leforest: l’indignation après le massacre d’une trentaine d’animaux dans un pré“
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airmanisr · 2 years
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BB 37027 / Leforest
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BB 37027 / Leforest by Nicolas B. Via Flickr: Marche CFL Cargo 44327 Dourges-Delta 3 > Hagondange. - Cliché de Pascal SAINSON -
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taurnada · 7 years
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« ... je ne peux que vous dire de foncez, vous ne le regretterez pas. » (dixit Elodie sur le blog Elodie Books) http://elodiebooks.blogspot.fr/2017/07/chronique-74-la-maison-bleue-horizon-de.html
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graffitone · 7 years
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Work in progress ! #leforest #restaurant #terrace #patio #decoration #graf #graffiti #graffitone #streetart #paysage #tropicale #lecrès #Montpellier #leforestrestaurant
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donizzoprime30 · 3 years
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So .. @kingjames You Mean To Tell Us You Activated Ya LeForest Whitaker Badge On This Shot 🤔🤔 CAUSE IDK WHO TF YOU THINK YOU IS B @forestwhitaker @lakers Kant Lie .. Folksnem Ah Cheat Code 💯 #lakers #lebronjames #lebronjamesmemes #nbamemes #nbamemesquad #basketballedits #lalakers #lakerswin #playin #nbabasketball #nbaplayoffs #nbaplayin #nbahighlights #explorepage @nbamemes @nbamemesquad @nbamemes_official @real_nbamemes @_nbamemes._ @nba_highlightss__ @nba @lakersalldayeveryday @lakersvshaters #viral #comedy #donizzo #hegotgame 🌊🏄🏽‍♂️ (at NBA World) https://www.instagram.com/p/CPIzoIQnfoM/?utm_medium=tumblr
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pepsdom-fr · 3 years
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Estheticienne et prothésiste ongulaire Leforest (62790) https://www.pepsdom.fr/estheticienne/estheticienne-et-prothesiste-ongulaire-i102799
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umobiliteshdf · 3 years
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https://www.lavoixdunord.fr/928432/article/2021-02-01/des-navettes-la-demande-pour-aller-d-oignies-evin-ou-leforest-aux-gares-d
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auxdeuxcabochons · 1 year
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sg2k15 · 11 months
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24 mai 2023 / Leforest
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audacedeco · 4 years
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Pour préparer votre joli cadeau , REMISE 30% sur tout le site www.audacedeco.com code FETESDESMERES30 ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤ #cadeau #cadeaufetedesmeres #cadeaudeco #fetesdesmeres #fetedesmeres (à Leforest) https://www.instagram.com/p/CAxdPOUlVp1/?igshid=fub75j9ebh6e
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jbgravereaux · 6 years
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CHRONIQUE DU NORD (Colette Magny) (Bou Bou YeYe, le cri des femmes de mineurs en grève)
 Colette Magny - Chronique du nord - Listen on Deezer                                         De Melocoton à Kevork by Colette Magny on Apple Music                               De Melocoton à Kevork by Colette Magny on Spotify                                 Colette Magny : De Melocoton à Kevork - Musique en streaming - À ...                                                                                                                                              Ils habitaient un village de la Flandre wallonne / Ils avaient grandi ensemble lentement dans les hauts herbages dans la poussière des routes, dans la senteur âcre des fermes, / Dans les fossés, on allait se laver la figure ou je ne sais trop quoi avec les rats                                                                                                                                                                                                                   Ils devisaient dans les chemins creux côte à côte, d'un pas lent et monotone / sérénité des prairies grasses, des larges fleurs et des grands bœufs qui y suivaient leur songe obscur.
Mais il faut que tu partes chez les bourgeois apprendre les manières de la ville, si tu veux savoir tenir ton ménage à Douai.
Elle est partie, il ne dort plus / les abeilles bourdonnent dans les hautes ciguës / assis dans les branches d'un saule - quand la lune se lève, / ça rend sa silhouette si bizarre / les paysans attardés le prennent pour un merlifiche (1), / pour quelque jeteux de sort, venu de Belgique.                                                                                                                                                                                      Il rôdait toujours au bout du pays, le niquedouille, / les yeux fixés sur l'horizon...
Comment ça se fait qu'à 38 ans je suis là que je m'étouffe ? / - Qu'est-ce que tu veux à manger ? / - J'ai pas faim, j'ai mangé 75% de poussière / Ferme la fenêtre, j'ai froid / Ouvre, j'ai chaud, j'étouffe / Allume le feu, éteins-le / Fais pas la lessive, j'étouffe / Ah ! ces gosses, j'peux plus les supporter / Comment ça se fait qu'à 38 ans je suis là que je m'étouffe ? / Mon copain, y m'appelle "le vieux"...
Le four de fonderie de zinc des Asturies dégage une fumée qui fait tout mourir : les arbres ne poussent plus, et si tu vois encore de l'herbe, c'est sur les terrils ; les terrils, c'est pas des collines au pays des mines...
BOU BOU BOUYEYE...
Tu vois, je ne peux pas imaginer que ce ne soit pas la ville des oignons Wagnonville / Y'a ceux du Marais, y'a ceux de la Ville / Nous du Marais on s'accroche au patois du Nord / on a du caractère, on se fera pas enterrer à la ville à Wagnonville / Mais ça nous empêchera pas de préparer ensemble des chansons / Pour les élections - on remettra pour plus tard les concours de pinsons à Wagnonville
Grand'mère était ouvrière dans une filature / elle économisait chaque jour son sou de bière / pour acheter des meubles pour marier les enfants / ils seront instituteurs, quoi de plus beau !                                                                                                                                                                                                        C'est du beurre à 30 sous, qui faut diabolo !
Elle m'a raconté qu'un soir à Sin Le Noble, le Roi Soleil était arrivé près la bataille : il avait demandé à manger des choux ça arrange les intestins et puis ça les dégonfle après, il a fait dans les draps, l'odeur reste, ça sent (2) le noble, à Sin Le Noble.
Grand-père s'est reconverti, finie la mine / le voilà marchand d'os, ferrailles, peaux de lapin ; à pied, brouetteur de marchand de couvertures / ah ! quel métier de chien (3) !
Tiens, voilà les drapeaux rouges sur la route de Oisier (4) , quel danger ! : Ma mère elle est chrétienne, papa va de l'avant / "s'pèce de socialiste, va" qu'elle lui dit, maman / Mais quand elle entend l'Internationale à l'unisson, / une série de personnes qui chantent avec conviction, / ça lui remue les boyaux (bis)...
BOU BOU BOUYEYE
Le médecin des houillères comprend, / il ne vient pas voir ce qui se passe au fond / faut descendre à la fosse, pas une fois, pas un jour, / mais 10 ans, 15 ans - savoir ce que c'est que d'étouffer, / de prendre des cailloux sur la gueule, / attendre des heures au bureau pour avoir un papier, / aller sous la pluie à bicyclette avec 40 de fièvre au centre / Comment ça se fait qu'à 38 ans je suis là que je m'étouffe ? / Mon copain, y m'appelle "le Vieux"...
Le four de fonderie de zinc des Asturies dégage une fumée qui fait tout mourir : les arbres ne poussent plus, / et si tu vois encore de l'herbe, c'est sur les terrils ; les terrils, c'est pas des collines au pays des mines...
Ma mère m'a dit : “T'es qu'un godailleux, t'as dépensé des sous qu'on n'avait pas dans la bourse ; faut payer la maison" Y'a de jolies fraises, des jolies fraises à Anolin (5) / J'irai les cueillir chez le voisin à 4 h, tous les matins, faut payer la maison... mais y'a la grève à Flers
BOU BOU BOUYEYE BOU BOUYEYE...
C'est le cri des femmes de mineurs, mains nues dans les rues, / Pas de fourches, pas de faux, mais j'ai peur, oui, j'ai peur / bien que je sois fils de mineur ; mais moi, je serai instituteur, / et je veux jouir de la retraite le plus longtemps possible et toutes ces femmes, elle me font peur
BOUYEYE...
Adonis, t'as la drisse (6) - Pharmacien, une petite médecine pour la fille du diable qui a mal à son ventre !
BOUYEYE...
Comment ça se fait qu'à 38 ans je suis là que je m'étouffe ? / Mon copain, y m'appelle "le vieux"...
BOU BOU BOUYEYE...
1 En argot, un saltimbanque, un vagabond                                                            2 Qui se prononce "sint" en patois                                                                        3 Métier de chien, en connaissance de cause, puisque ces petits métiers nécessitaient à l'époque l'usage de "carrettes à quiens". Il en passait encore dans les années 60 : « Chiffons! Peaux d'lapin, peaux ! » Quant au marchand d'os, ce serait ce qu'on appelait ailleurs un regrattier, qui fait commerce d'articles de seconde ou troisième main, voire de rebuts : « Às' oches ! Às' oches ! »                                                                                                                 4 Waziers, bien sûr                                                                                                   5 Annoeullin, à 25 km de Douai ?                                                                           6 Picardisme dont chacun connaît le sens. Quant à Adoniss', il est sans doute là pour la rime, et de la même famille populaire que Narciss' (le tiot Quinquin) et Baptiss' (qui est toudis contint).                                                                                                                                                                                                        //Jean-Luc Doutrelant : Voilà pour le texte de cette longue chanson (8'35" : on n'en fait plus des comme ça aujourd'hui).                                                                                                                                                                                              Avant ce disque, Colette Magny avait déjà chanté la mélancolie de l'enfance (Melocoton - 1965, la chanson bluesy qui l'a fait connaître), sa solidarité avec les peuples vietnamien et cubain, avec les ouvriers en lutte des chantiers navals de Saint-Nazaire... Elle s'était faite aussi l'interprète de poèmes de Victor Hugo, de Pablo Neruda, d'Arthur Rimbaud, de Max Jacob, d'Antonio Machado, etc.                                                                                                                                  Ici, en 1972, elle dit la chronique de gens du Nord.                                                                                                                                                                  Comment elle, la Parisienne née d'un père bourguignon et d'une mère poitevine, en est-elle venue à s'intéresser au peuple de la mine ? Sa biographie, dans le Maîtron (Dictionnaire biographique des mouvements ouvrier et social), apporte cette information : « Son concierge, originaire du Nord lui fit découvrir le milieu populaire des bassins miniers, expérience qui l’inspira. » Une précision : Colette Magny, à l'époque, habitait à Paris, 52 rue (devenue avenue) de Flandre, dans le 19ème arrondissement (où il y a maintenant - depuis 2013, à deux pas, une rue Colette Magny).                                                                                                                                                                                                  Quand on regarde la discographie de la chanteuse, on voit qu'elle n'a jamais cessé de se faire la porte-parole de opprimés de toute sorte : les ouvriers, les femmes, les immigrés, les enfants d'un IMP... Comme si elle voulait : « écri[re] une sorte de chronique en blues de la France d'aujourd'hui, (et toujours en) faisant intervenir des acteurs réels. » (d'après "Cent ans de chanson française (1907-2007)" de Louis-Jean Calvet - Ed. L'Archipel).                                                                                                                                                                         En 1967, c'est la grève des chantiers navals de Saint-Nazaire qui la mobilise. Et, la même année, elle réagit au conflit qui gagne les usines Rhodiaceta de Lyon et du Péage-de-Roussillon. En 1971-1972, on la verra auprès des immigrés grévistes des usines Pennaroya de Lyon.                                                                                                                                                                          Dans les années qui ont précédé la sortie de l'album "Répression", je n'ai pas trouvé trace de grève dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Des drames certes. Ainsi le 24 mars 1969, une cage de bure chute dans le puits de la fosse no 10 des mines de l'Escarpelle du Groupe de Douai à Leforest et tue cinq mineurs. Et le 14 avril 1971, quatre mineurs périssent lors d'un accident en raval du puits de la fosse no 4 des mines de Lens. Le 28 novembre de la même année, quatre mineurs périssent lors d'un éboulement dans un dressant de la fosse Barrois des mines d'Aniche du Groupe de Douai à Pecquencourt.                                                                                                                                        J'en déduis que c'est ce genre de nouvelles ajouté à ce que son concierge lui a raconté de la vie des mineurs qui a amené Colette Magny à son projet de chanson.                                                                                                                                                                                                                                            Pour écrire celle-ci, elle adopte la méthode du reportage pour reprendre le mot de Claude Fléouter dans Le Monde du 9 mars 1977 : « Sa Chronique du Nord, un de ses meilleurs, de ses plus solides blues d'actualité - écrit après un véritable reportage dans des entreprises du nord de la France et qui mêle images, témoignages, émotions. »                                                                                                                                                                                                    Voici ce qu'en dit Colette Magny elle-même dans un article paru dans Rock & Folk d'avril 1973 : « J'attache plus d'importance aux textes qu'à la musique. En tout cas, de plus en plus, les textes ne sont pas « de moi » : ce sont des collages, ou des chansons «semi-collectives ». Par exemple, la Chronique Du Nord : pendant trois voyages, j'ai noté tout ce que les gens avaient dit et je leur ai envoyé une première bande pour la modifier ensuite en tenant compte de leurs remarques. »                                                                                                                                                                                                                                Où ces voyages ont-ils mené Colette Magny ? À lire le texte de la chanson, on est tenté de répondre : dans le Douaisis. En effet, successivement, sont évoqués : la Flandre Wallone, Douai (et sa bourgeoisie), la Belgique (d'où viennent les jeteux de sort), la fonderie des Asturies (Auby), Wagnonville (dite la ville des oignons), le Marais (celui de Wagnonville, le Frais-Marais ou le Marais de Sin ?), les villes à filature, Sin-le-Noble, Oisier (Waziers), Anolin où l'on cultive la fraise (Annœullin ?) et Flers où il y a la grève.                                                                                                                                                                    Chez qui a-t-elle été reçue ? Qui a-t-elle rencontré ? Je n'ai, pour répondre à ces questions, rien retrouvé qui me mette sur une piste. A-t-elle visité une fosse ? A l'époque, relevant de la société des mines d'Aniche, quatre ou cinq puits étaient encore en activité. Ainsi, à Sin-le-Noble, la fosse Puits du Midi (fermée en 1973) ; à Waziers, la fosse Notre-Dame et la fosse Gayant (en tout quatre puits fermés en 1978). Quant à la fonderie des Asturies, elle est toujours en activité et appartient aujourd'hui au groupe Umicore.                                                                                                                                                                       Qui écoute "Chronique du Nord" , même aujourd'hui, quarante-deux ans après sa sortie, se retrouve scotché par la sincérité et la puissance du témoignage. Car cette chanson marche, encore et toujours, fonctionne comme une mémoire vive : un pays autrefois rural, la séduction de la ville, les vieilles superstitions et les peurs nouvelles (la silicose, le poison du four de fonderie, la grève aussi...), l'attachement au patois, l'alternative du travail en filature, l'espoir d'un changement de vie (devenir instituteur), et ce cri des femmes : « Bou bou bouyéyé ! »...                                                                                                                                                                                                                                     ...Un commentaire maintenant sur la démarche artistique de Colette Magny. Elle écrivait, composait et chantait comme, en son temps et aujourd'hui, agit le plasticien Ernest-Pignon- Ernest : rendre à la rue sa mémoire, à la fois en la magnifiant (jeu de mot facile) et en refusant toute appropriation artistique.                                                                                                                                      On connaît d'Ernest-Pignon-Ernest le portrait grandeur nature d'Arthur Rimbaud collé sur des murs parisiens et voué à l'usure du temps. Ce n'est pas une surprise de le retrouver dans l'illustration de la pochette de l'album Répression : -un terril, un chevalement, un groupe de mineurs- et, sur un format plus grand, une tête d'homme (un mineur) non pas signé Ernest Pignon-Ernest mais identifié par les initiales de l'homme représenté (J.B.).                                                                                                                                                              Colette Magny mêle à sa narration des phrases entendues lors de ses reportages préliminaires, donnant la parole à ceux qui ne l'ont jamais, ou si rarement. Elle s'efface derrière ces propos d'autant plus forts qu'ils sont rapportés sans apprêt aucun. Les critiques ont parlé de chanson-collage qui, peut-être, a son origine dans le genre du poème-conversation cultivé par Guillaume Apollinaire (un exemple : le poème Les Femmes dans le recueil Alcools). Manière ensuite cultivée par les surréalistes et, plus récemment, par les poètes de la Beat-Generation (le procédé du cut-up, lui-même repris à certaines occasions par le poète natif de Guarbecque Lucien Suel).                                                                                                                                                    Comme l'écrit Jacques Vassal dans son essai "Français si vous chantiez" (Ed.Albin Michel, 1976), « Cette tranche de vie d'une famille de mineurs du Nord de la France est à notre réalité ce que le « North country blues » de Bob Dylan est à celle des Américains. Et le parallèle n'a rien de gratuit : non seulement le sujet est presque le même mais, dans un cas comme dans l'autre, l'auteur au lieu de parler des mineurs et de leurs familles, les fait parler eux-mêmes. Répercutant leurs propos entendus sur place, il n'est plus que leur porte-voix, leur interprète auprès du monde extérieur.»                                                                                                                                                                                        Un mot enfin sur la musique. Les autres chansons de l'album Répression sont très marquées Free-Jazz. En effet, 1972 a connu un bel essor des expérimentations musicales que d'ailleurs ne programmaient pas les radios de l'époque : pour entendre Brigitte Fontaine (Ah! Comme à la radio - 1969), Catherine Ribeiro ou Colette Magny, il fallait se contenter du disque ou, mieux, du concert. Pour Chronique du Nord, Colette Magny a pris le parti du minimalisme à la fois vocal et instrumental : d'un côté une sorte de parlé-chanté bluesy idéalement servi par une voix chaude et grave, de l'autre une guitare et deux discrètes contrebasses (Beb Guerin et Barre Phillips).                                                                                                                                                  Justement, à propos de concerts, voici ce que j'ai retrouvé des passages de la chanteuse Colette Magny dans le Nord de la France (et au-delà) :                                                                                                                                                        - le 19 février 1968 : au théâtre Sébastopol à Lille (avec John William) - en mars 1969 : à Seraing, en Belgique - en 1971: à la MJC de Croix - le 15 mai 1973 : à l'Université de Louvain, avec les dockers en grève - en 1975 pour le 1er Mai à Dunkerque, avec Ernest-Pignon-Ernest elle fait spectacle pour les dockers : peintures, affiche, concert - le samedi 4 février 1978 : à Lille, salle de la Marbrerie - et quelques autres occasions de l'entendre sur scène : à Ronchin, à Aulnoye-Aymeries.                                                                                                                                                                                                                              Par ailleurs le chanteur Jacques Douai avait mis à son répertoire une composition de Colette Magny sur le poème de Victor Hugo, Les Tuileries et, dans un disque réalisé avec d'autres artistes, on peut entendre Colette Magny donner sa propre interprétation de la berceuse du P'tit Quinquin. (Pour écouter -à 5'56"- cliquez ici).                                                                                                                                                                                                                             En conclusion, ces deux lignes tirées du Maîtron (déjà cité). Colette Magny : née le 31 octobre 1926 à Paris, morte le 12 juin 1997 à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) ; auteur-compositeur-interprète ; figure majeure de la chanson engagée dans les années 1960-1980.                                              Jean-Luc Doutrelant                                                                                                                                                                                                           http://colette-magny.over-blog.com/2016/01/1972-colette-magny-chante-chronique-du-nord.html                                                                           
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apphim · 5 years
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Exposition « dangers et catastrophes dans les mines »
Anciens mineurs de Leforest 07/09/19
Ce samedi 7 septembre, les anciens mineurs de Leforest inauguraient leur exposition « dangers et catastrophes dans les mines » dans la salle Gilbert Marquette de Leforest. Dès l’entrée dans la salle, l’immersion est immédiate avec port du casque et un passage obligé dans une galerie boisée reconstituée. Jean-François Philippe, président de l’association, aidé de ses amis mineurs a réuni toute une collection d’objets en lien avec les dangers et les catastrophes minières : appareils respiratoires, masques, mannequins sauveteurs, grisoumètres … L’ensemble de la salle a été aménagé avec des planches d’exposition, des journaux d’époque, d’affiches de sécurité… Les diverses catastrophes (Courrières 1906, Liévin 1974, Marcinelle, …) étaient bien abordées sur différents supports. Il faut souligner que Leforest fait partie de ces nombreuses villes endeuillées par l’exploitation du charbon. Rappelons-nous : le 24 mars 1969, cinq mineurs dont quatre électromécaniciens effectuent leur travail de contrôle à l’étage -270 m ; il est aussi prévu qu’ils aillent à l’étage -370 m. Pour effectuer le trajet, ils ont trois possibilités : revenir vers le puits et emprunter la cage pour aller au niveau inférieur, descendre sur des échelles (100 m de dénivellation) ou monter dans la cage d’un bure reliant les deux étages. Ils choisissent cette dernière solution car l’un d’entre eux est reconnu silicosé à 15% et un autre handicapé à 23%. La cage dans laquelle ils s’engagent ne sert que pour le transport de charbon ou de matériel et n’est pas pourvue des dispositifs de sécurité pour le personnel comme celle du puits. Au bout de quelques secondes, on entend un choc (rupture du treuil). La cage effectue une chute dans le vide que le frein de secours ne peut ralentir et arrêter. Quatre des mineurs sont tués sur le coup et le cinquième décèdera à l’hôpital.La fosse 10 a exploité entre 1926 et 1973 (concentration sur la fosse 9 de l’Escarpelle) un gisement de charbons maigres, on y a extrait 11,87 millions de tonnes ; elle servira jusqu’en 1990 pour l’aérage. Le thème de cette exposition, année commémorative, n’est pas le fait du hasard. C’est un travail précis et de longue haleine qu’a présenté M. Philippe en présence du Maire de Leforest, M. Christian Musial et des représentants des diverses associations partenaires. Le Président a remercié dans son discours la mutualisation et l’entraide des différents transmetteurs de mémoire : l’APPHIM de Courrières, le 8 d’Evin-Malmaison, la mine-image d’Oignies et l’écomusée de Noyelles sous Lens notamment. Jean-François Philippe a terminé son intervention par un hommage à tous les mineurs victimes de catastrophes, d’accident et de maladies professionnelles. Une exposition riche, accueillante, destinée aux adultes et aux scolaires : le pari des anciens de Leforest est réussi. La mémoire de la mine et des mineurs était à l’honneur ce week-end à Leforest !Article complété par le travail de Georges TYRAKOWSKI
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airmanisr · 3 years
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Deutsche Bundesbahn 'V 110 139' -> ETF '92 87 0 211 044-8' + Deutsche Bundesbahn 'V 100 1069' -> ETF '92 87 0211 043-0' / Leforest by Nicolas B. Via Flickr: Marche ETF Aulnoye-Aymeries - Lens. - Cliché de Louis DELMOTTE -
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lemaupertus · 5 years
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https://e3o.org/e3o/losteopathie/
L'Ostéopathie
L’Ostéopathie est une thérapie exclusivement manuelle qui traite toute restriction de mobilité des différentes structures composant le corps humain. Source : osteopathe-leforest-flers……
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