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#mas des tourelles
ratelet-james · 10 months
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James Ratelet, sur les chemins du Gard, Arènes de Nîmes, Maison Carrée, Tour Magne et Temple de Diane, jardins de la Fontaine, Porte d'AugusteCostières, terroir viticole et activités autour de l'AOC Costières-de-nîmes, Mas des Tourelles, Beaucaire,Abbaye de Saint-Roman, Voie Régordane, Abbaye de Saint-Gilles, Petite Camargue, Scamandre, Gallician, Saint-Laurent-d'Aigouze, Aigues-Mortes, Salins du Midi, à Aigues-Mortes, Pointe de l'Espiguette, le pont du Gard, Uzès, Avignon, Occitanie , France, Europe
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philoursmars · 9 months
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La semaine dernière, j'ai retrouvé mes amis Julien et Katie à Remoulins dans le Gard (Languedoc). On a visité, près de Beaucaire (dans le Languedoc sur la carte, mais en Provence par l'âme ) le Mas des Tourelles.
Ici , un condensé de Provence : vignes, oliviers, cyprès et cigales !
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Une soirée au musée de la Romanité: In vino veritas
Une soirée au musée de la Romanité: In vino veritas
Le musée de la Romanité n’est plus à présenter!  Faisant face aux Arènes, il fait partie du paysage nîmois depuis 2018. Il est un passage obligé pour les personnes en quête de réponses aux mystères des civilisations antiques sur notre territoire. Nous étions déjà venus en famille, pour y admirer la collection permanente. Nous avions pu nous assoir à la Table du 2, le resto bistronomique du 2e…
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sloubs · 7 months
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les gars....le rêve de zinzin que j'ai fait encore là....j'ai rêvé qu'il y avait une saison 7 de kaamelott et que je faisais partie du tournage, qu'on tournait ça chez la mère astier genre dans un palais IMMENSE, avec des colonnes dorées, des escaliers en colimaçon, des moucharabieh et des plafonds peints style chapelle sixtine, vraiment je me revois lever les yeux au ciel si fort parce que je trouvais ça tellement too much djfkdn
et puis je me souviens qu'il y avait surtout loic varraut avec moi qui était un peu perdu, et on avait fait une table ronde pour discuter de nos dialogues et de ce qui allait se passer dans cette nouvelle saison, et là aa commence à expliquer que ce sera hyper dark et qu'on parlera d'une prophétie, comme quoi arthur mourra et que tout le monde se retournera contre lui, et que guenièvre se laissera lentement mourir de chagrin et de douleur vraiment un PLAISIR
après je sais pas pourquoi mais y avait des enfants, dont une gamine qui était devenue ma super copine, si bien que j'avais l'impression que mon amitié avec cette petite fille me permettait d'être hyper bien vue par tout le monde et d'avoir droit à plein de trucs cools (par exemple ma présence sur le tournage mdr littéralement qu'est-ce que je fous là sinon)
et not to be biased mais aa était trop beau. vraiment le gars était trop frais, il avait les cheveux un peu mi-longs, poivre et sel, bouclés, une barbiche impeccable, une armure brillante et tout. chef's kiss. et puis après y a eu une scène de guerre civile un peu ??? genre tous les chevaliers (dont moi) en haut d'une tourelle, et le peuple en bas qui veut renverser le roi, alors ça jetait des bombes??? des bombes toutes rondes qui pétaient comme des gros pétards de forain, et c'était le bordel absolu, arthur avait trop peur pour lui etc et à un moment, on a vu yvain, en train d'allumer lui même des bombes, et là PLOT TWIST on comprend qu'il est du côté des méchants depuis le début parce qu'il s'est fait embrigadé par les saxons etc, alors arthur le chope et dans un coup de folie lui tranche la gorge et le fait tomber par dessus le bord. évidemment gauvain et léodagan voient ça et sautent sur arthur...et je me suis réveillée 🙃
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De Julian à Helen et Aline
Chères Helen et Aline,
Emma et moi avons pris le train à la Gare de Paddington très tôt ce matin. (Je suppose que nous aurions pu aller à l’Institut pour demander s’il était possible d’utiliser le Portail, mais ça semblait être dérangent et d’ailleurs, ce n’était pas notre premier voyage en train en Angleterre.)
Nous sommes descendus du train à Exeter, une ville immense avec une grande cathédrale gothique. Tessa était venue nous chercher et nous attendait dans une Mini Cooper vert britannique1, à l’arrière de laquelle Mina était attachée dans un siège auto, des lunettes de motocycliste sur les yeux. Elle m’a fait penser à Tavvy quand il était plus petit. Emma est montée derrière et amusait Mina en se cachant le visage avant de dire « coucou », et je discutais avec Tessa pendant que nous roulions dans la campagne d’un vert magnifique. Je déteste quand les gens disent « Ça ressemblait à ce qu’on voit dans les films », mais c’était un peu ça. Pendant tout le trajet, je voulais descendre pour peindre le paysage.
Nous sommes passés par un grand portail et avons continué sur un long chemin bordé de chênes et de peupliers. J’ai cru que nous étions dans une sorte de parc national : il y avait des sentiers et beaucoup de verdure et de fleurs. Tessa m’a dit que les fleurs violettes étaient des jacinthes des bois (on ne s’attendrait pas à en trouver dans un jardin), et que les jaunes étaient des chélidoines. Nous sommes passés devant une grande serre puis sommes arrivés devant ce que j’ai pris pour un château, je te le jure.
Je crois que je savais que Cirenworth était élégant, mais je ne crois pas que je me rendais compte à quel point ça l’était. C’est un immense édifice en pierres dorées avec des petites tourelles et des fenêtres à petits carreaux. Devant, il y a une grande allée circulaire, et nous nous sommes garés là, en bas des escaliers qui avaient l’air d’appartenir à la façade d’un musée. Jem et Kit nous attendaient en haut des escaliers et Mina s’est mise à hurler de joie dès qu’elle les a vus. C’était très mignon.
Ils nous ont fait visiter la maison : il s’avère qu’ils n’en utilisent qu’une moitié, et que l’autre moitié est condamnée parce que ça demande trop d’entretien. J’ai demandé s’ils avaient eu besoin de rénover la propriété et Jem a répondu que non, elle n’était jamais tombée en ruine comme Blackthorn House. Tessa a expliqué qu’elle avait dû redécorer parce que c’était plutôt sombre « et un peu moisi » quand ils ont emménagé, mais elle a ajouté que ce n’était pas la première fois qu’elle redécorait : apparemment elle avait refait tout l’Institut il y a longtemps. Je lui ai demandé des conseils sur les rénovations, mais elle m’a fait remarquer que quand elle s’était occupée de l’Institut, les canalisations étaient une nouveauté.
Kit a dit qu’ils avaient tout de même mis internet dans Cirenworth (est-ce qu’on « met internet dans » les choses ? Emma dit qu’on « branche les choses pour internet ». Je pense qu’aucun des deux n’est correct.) pour lui, parce qu’il en a besoin pour l’école. Je crois qu’il est heureux ici. Il nous a montré ce qui lui plaisait dans les différentes pièces… et il y a beaucoup de pièces. Une grande bibliothèque avec des tapis dorés, une salle de jeux avec une table de billard (mais ils lui donnent un autre nom2), une piscine enterrée, beaucoup de bureaux, une salle de musique, un atelier de couture… enfin, ils doivent avoir une salle dédiée à coller des timbres sur des enveloppes.
Je me suis rendu compte que je n’avais pas passé autant de temps avec Kit depuis qu’il est parti vivre avec Tessa et Jem. Je me suis éloigné des autres pour lui parler pendant que Tessa montrait la galerie de portraits des Carstairs du passé à Emma. Il a tellement grandi, il fait presque ma taille maintenant, et sa voix est plus grave. Et je me suis rendu compte qu’il avait l’air plus âgé de la même manière que Ty a l’air plus âgé, j’imaginais presque qu’il avait le même âge que la première fois que je l’ai vu. Mais non, il devient adulte. Il est adulte, peut-être. Presque.
Il m’a dit qu’il voulait me montrer quelque chose dans le jardin, alors je l’ai suivi et nous sommes sortis par une porte-fenêtre. Nous étions dans un coin envahi par la végétation : il y avait des fraisiers, mais pas de fraises (ce n’est pas la saison), et au milieu un cadran solaire fissuré. Kit a dit, sans me regarder, que si ça me mettait mal à l’aise d’être avec lui, ou si je ne voulais pas le voir, il pouvait prétendre avoir mal à la tête et aller se coucher.
J’étais déconcerté. Je lui ai demandé pourquoi ça me dérangerait qu’il soit là. Il a donné des coups de pied dans la terre, et a fini par dire :
— À cause… à cause de lui.
Au début, je n’ai rien dit. J’avais un peu peur de dire quoi que ce soit. Il semblait aller bien quand nous étions à l’intérieur, il riait, faisait des blagues, portait Mina pour qu’elle s’assoie sur ses épaules. Maintenant, il semblait plus être comme la première fois que nous l’avons rencontré, ou même comme Mark quand il est revenu de la Chasse Sauvage… Fragile.
— Tu veux dire Ty ? ai-je demandé.
Il a péniblement hoché la tête.
— Tu es son frère, a-t-il répondu. Enfin, je parle avec Dru, et c’est sa sœur, mais… tu as toujours été plus que son grand frère. Tu étais comme son père. Je sais que tu l’as élevé. Je crois que je voulais juste dire que si tu étais dans son camp… je ne t’en voudrais pas.
— Ty ne m’a jamais fait comprendre qu’il fallait choisir un camp, ai-je déclaré.
Il a levé les yeux vers moi.
— Il… il n’a rien dit ?
— Je sais que vous ne vous parlez pas, ai-je annoncé. Je ne sais pas pourquoi. Ty ne m’a jamais dit pourquoi. Mais il n’a jamais dit que c’était de ta faute, ou que c’était à cause de quelque chose que tu avais fait. Les gens se disputent, ai-je ajouté. Ça arrive. J’aimerais que vous soyez à nouveau amis, parce que quand vous l’étiez, c’était vraiment spécial.
« Ty était tellement heureux. » Mais je n’ai pas dit ça.
— Mais dans tous les cas, peu importe ce qu’il se passe entre Ty et toi, nous avons traversé tellement d’épreuves tous ensemble. Tu seras toujours l’un des nôtres. Tu feras toujours partie de la famille.
— Ça me touche beaucoup, a-t-il répondu d’une voix rauque.
Nous sommes tous allés dîner après ça, et nous avons parlé de beaucoup de choses – y compris du fait que le fils de Tessa, James Herondale, avait à une époque un pistolet qui pouvait tuer les démons, ce qui a beaucoup intéressé Kit – mais cette lettre se fait très longue, et je voulais surtout te parler de Kit. Je crois que je ne m’étais pas rendu compte à quel point la situation avec Ty le rendait malheureux. Je me demande si nous avons fait le bon choix en décidant de ne pas intervenir ? Enfin, je sais que ce sont leurs affaires, mais peut-être que Ty est malheureux lui aussi ? Est-ce que nous devrions faire quelque chose ?
— Jules
1 : Couleur nationale du Royaume-Uni pour les courses automobiles. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/British_Racing_Green
2 : Les noms, et les règles du jeu, sont différents en anglais américain (pool) et en anglais britannique (snooker).
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/678896588234653696/julian-to-helen-and-aline
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plumedepoete · 1 year
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Une superbe évasion - Colette Guinard
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Une superbe évasion Géniale après avoir écrit ce poème sans savoir Que « Partir à la conquête » ,signe prémonitoire Verrait mon rêve devenir réalité, une victoire Sur le chemin de ma vie, s’écrirait une nouvelle histoire. Me relaxer sur un transat l’âme olympienne A l’abri de tout soucis autre que celui de me laisser vivre Dans les bras d’un vent doux où je serai la châtelaine Sortant pour quelques jours de sa tourelle, revivre. Dans un bungalow, face à la mer, oreilles attentives à l’écho de la nature Au bruit, des vagues chaloupant, sur les rochers Voir voler, les mouettes à l’œil vif en toute liberté Piquer du bec, pour pirater leur nourriture. A l’idée de profiter de cette agréable aventure Sans rendre de compte à personne, enfin libre Retrouver mon moi intérieur, ma vraie nature Pouvoir, pour quelque temps, récupérer mon équilibre. Texte de Colette Guinard Read the full article
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courry30 · 16 days
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SORTIE ANNUELLE DES ADHÉRENTS
Samedi 22 juin 2024 Chers adhérents, comme chaque année, nous vous proposons une sortie. Cette année nous irons visiter le Mas des Tourelles près de Beaucaire. Ce domaine ,situé sur une ancienne villa romaine, propose une découverte des techniques de vinification de l’époque romaine. 8 h 00 Départ place de la gare à Saint Paul le Jeune en covoiturage pour Le Mas des Tourelles. 10 h : Visite…
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antikorg · 16 days
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SORTIE ANNUELLE DES ADHÉRENTS
Samedi 22 juin 2024 Chers adhérents, comme chaque année, nous vous proposons une sortie. Cette année nous irons visiter le Mas des Tourelles près de Beaucaire. Ce domaine ,situé sur une ancienne villa romaine, propose une découverte des techniques de vinification de l’époque romaine. 8 h 00 Départ place de la gare à Saint Paul le Jeune en covoiturage pour Le Mas des Tourelles. 10 h : Visite…
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emptywindprisoner · 5 months
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02/27/23
l y a tellement de gorillas elites et de grunts
[3:02 PM]on hunt intense
[3:03 PM]j'utilise ma volonté au max je te jure sans nieser comme ne pas dormir sinon je coule mes cours comme faire mes devoirs
[3:04 PM]regarde destroy cette tourelle, saving the planet
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ceciledevolangeedr · 1 year
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Le diner
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Une photo de la table de chez la Présidente !
J'ai été invité à un charmant diner chez une ami de ma mère : la présidente de tourelle. La table est chic et il y avait beaucoup de convives.
Autant vous dire les amis, que je fait une belle impression à beaucoup d'invité ! Espérons que l'un d'entre eux sera un homme fait pour moi !
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Trois écoles Art Déco à Perpignan
09 octobre 2016
Mis à jour le 8 avril 2018
À Perpignan, dans le quartier Saint-Jacques, pas le plus beau des quartiers mais entièrement construit dans les années 30, à la périphérie immédiate de la ville, on peut trouver, à quelques pâtés de maison les unes des autres (rue Guynemer, avenue Guynemer, rue Mermoz), trois écoles, presque identiques. Elles ont assurément été construites dans la même temps (1936-1939), par l'architecte régionaliste Edouard Mas-Chancel.
C'est un pan d'histoire que nous avons devant les yeux avec ces trois écoles. Perpignan, comme tant d'autres villes, à la sortie de la guerre, eut à gérer un exode rural important. Le choix a été fait de construire majoritairement des petites maisons de deux étages. Des quartiers entiers ont vu le jour en très peu de temps, remplaçant souvent des logements de piètre qualité. Au milieu de ces nouveaux quartiers, on a pris la peine de proposer un minimum d'infrastructures : hôpitaux, terrains de sport et bien sûr des écoles.
École de garçons
Pourquoi trois écoles aussi rapprochées ? Tout simplement parce qu'il a été prévu trois petites structures : école de garçons, école de filles, école maternelle. Nous avons tendance à faire l'inverse maintenant, pour réaliser des économies, ce qui est plutôt une bonne chose. Mais voilà, ces bâtiments nous rappellent qu'à l'époque, les écoles étaient non mixtes et que les élèves de maternelle étaient séparées de leurs aînés de primaire.
Les trois écoles les unes à côté des autres :
École de filles
École de garçons
École maternelle
L'architecture
Les points communs sautent aux yeux ; toutefois, l'école maternelle est un peu différente. L'utilisation de la brique, matériau peu cher, est généralisée, bien que coupée par quelques éléments en béton. Les deux premières écoles ont le même plan d'ensemble, un peu plus grand pour les garçons (sans doute un peu plus nombreux à être scolarisés). Elles possèdent un fronton simple, que ne possédera pas la troisième, qui montre un étagement en escalier, terminé par une tourelle.
Plus de photos
École de garçons
École de garçons
École de garçons
École de garçons
École de garçons
École de garçons
École maternelle
École maternelle
École de garçons
École de garçons
École de garçons
École de garçons
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Commentaires
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Lise Posté le 21 décembre 2021
Bonjour, On pourrait ajouter que le quartier Saint Jacques, en effet le plus vieux de Perpignan et sans doute le plus mal traité, subit actuellement des destructions irréversibles, faute d'avoir été entretenu au cours des décennies. Voir le site de l'association pour la sauvegarde du patrimoine du Roussillon ASPAHR.
Martine S. Posté le 19 janvier 2021
Et pour enfoncer le clou, la phrase "À Perpignan, dans le quartier Saint-Jacques, pas le plus beau des quartiers mais entièrement construit dans les années 30" est erronée car le quartier Saint-Jacques est l'un des premiers quartiers de Perpignan, construit sous la couronne aragonaise.
Voir Wikipedia : « Le quartier Saint-Jacques (en catalan, barri de Sant Jaume) est un des quartiers médiévaux du centre historique de Perpignan. »
Le nouveau quartier de cet article est le quartier des Coves (appelé aussi « Las Cobas »
Martine S. Posté le 15 décembre 2020
Je suis désolée d'insister mais le quartier Saint-Jacques ne va pas au-delà de la place Cassanyes comme mentionné ci-dessous:
« Situé sur une des hauteurs de Perpignan (la colline du Puig Sant Jaume), le quartier est historiquement délimité par l'église Saint-Jacques, la Place Cassanyes, la rue Llucia, la rue Fontaine-Neuve, la rue de l'Université, la rue du Ruisseau, la Place de la Révolution française, la rue du Bastion-Saint-Dominique, la rue François Rabelais, la rue Louis-Bausil et la Place Puig. On y adjoint aujourd'hui le quartier situé entre le couvent des Carmes (Arsenal) et la rue Llucia ainsi que le quartier attenant au collège Jean-Moulin. »
Éric samain Posté le 20 mars 2020
Pour répondre à Martine :
C'est bel et bien le quartier Saint-Jacques (en tout cas officiellement, selon le découpage INSEE), même si tout Perpignanais, comme vous, dirait que c'est Saint-Gaudérique.
Martine S. Posté le 10 juillet 2018
Petite précision:
L'avenue Guynemer n'est pas du tout dans le quartier Saint Jacques (un des quartiers historiques de Perpignan), mais à Saint Gaudérique un des "nouveaux" quartiers de la ville construit à sa périphérie au début du XX° siècle.
Encore une précision:
Dans le même style on trouve aussi le Lycée Arago
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ratelet-james · 8 months
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James Ratelet, sur les chemins du Gard, Arènes de Nîmes, Maison Carrée, Tour Magne et Temple de Diane, jardins de la Fontaine, Porte d'AugusteCostières, terroir viticole et activités autour de l'AOC Costières-de-nîmes, Mas des Tourelles, Beaucaire,Abbaye de Saint-Roman, Voie Régordane, Abbaye de Saint-Gilles, Petite Camargue, Scamandre, Gallician, Saint-Laurent-d'Aigouze, Aigues-Mortes, Salins du Midi, à Aigues-Mortes, Pointe de l'Espiguette, le pont du Gard, Uzès, Avignon, Occitanie , France, Europe
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philoursmars · 9 months
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La semaine dernière, j'ai retrouvé mes amis Julien et Katie à Remoulins dans le Gard (Languedoc). On a visité, près de Beaucaire (dans le Languedoc sur la carte, mais en Provence par l'âme ) le Mas des Tourelles.
Le Mas des Tourelles est surtout connu pour sa production selon les procédés antiques (on voit ici l'énorme pressoir, le fouloir sur le côté, des dolia ...) de vins romains avec les recettes de l'époque : le Mulsum aux épices, le Turriculae au fenugrec et à l'eau de mer et le Carenum au parfum de coing... Delicium !
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Anatomie d'un ancien cliché
 "Tu as tout de moi, sauf ma confiance."
Colette, L'Envers du music-hall,1913
On pourrait dire que ce sont des sortes de fosses communes à souvenirs. Les boîtes de carton sur l’arrière desquelles pâlissent d'outrageantes vignettes délavées -pointures, esquisses de chaussures- débordent d'anciens clichés, mis au rebus. Deux ou trois s’en extraient un jour dès l’ouverture, un peu comme s’ils venaient réclamer justice de leurs années de relégation et, après validation par l’expérience de la vie, achever leur mission. On les survole. Ils nous interpellent. 
Je ne sais plus qui en ce soir d’été quelque part dans le Sud-Ouest de la France avait pris cette photo. Autour se sont dissous les sons, les couleurs, les odeurs, ne laissant subsister que la sensation de touffeur de fin de journée caniculaire. Dans ce laps de temps où l’attente n’a d’autre finalité que celle la nuit rien ne se termine, ni des conversations, ni du vin - des ménisques cuits dans le fond des verres-, ni des cigarettes qui se consument au rebord des cendriers.
Nous nous attardions, nous laissions traîner les enfants.
J’étais jeune éducatrice. Spécialisée dit-on, dans le référentiel métier. Pendant quelques jours de l'année nous échappions au château et à l'imprégnation de sa devise. Non écrite, elle jointoyait le tuffeau des murs, le grès des dallages, les lattes de parquet. Dans les ombres du parc les criaillements des paons en répercutaient l’écho.
« Il est interdit de traîner. »
Le château, nous l'appelions le « Château » à cause de ce style néo quelque chose prisé de la bourgeoisie parvenue qui se rêve en aristocratie, de ses prétentieuses tourelles de sucre glace et de sa constellation d'acronymes : IEM, pour institut d'éducation motrice, IMC, pour infirmes moteurs cérébraux. Il contenait derrière sa façade de conte de fées et sa devise des enfants uniquement définis par les multiples combinaisons de leurs manques plus ou moins équitablement répartis. Manque à parler, à parler sans baver ou sans bégayer, manque à regarder droit ou entendre clair, à être présentables, à exister proprement. C'étaient de ces enfants aux corps neufs perclus d'afflictions de vieillards : à demi-pantelants ou agités de mouvements incontrôlables -ballets arachnéens ou brutales saccades-, peaux friables et nécrosées, lèvres bleues. Diagnostiqués, le plus souvent par le préfixe privatif a. Quelquefois survenaient des réfractaires à la rééducation, totalement mutiques avec de ces regards qui traversent les hommes et les choses. Ceux-là, par défaut, étaient relégués au nom d’autistes.
C'étaient aussi des corps d'enfants soumis au martyre de constantes réparations, de réajustements, d'appareillages, d'interventions chirurgicales décidées en de secrets conclaves de sommités dans le bureau-bibliothèque aux boiseries acajou. Réparer des moteurs, travailler des muscles. Les sommités ignorent qu’il faudrait, avant tout, apprendre à rire et à pleurer. Nous l’appelions également le « Château » pour d’obscures raisons, impossibles à formuler. Scandées de disparitions sans retour ni explications, les années. Par la grande horloge du hall d’entrée les journées rythmées d’une organisation frénétique : kinésithérapie, psychothérapie, ergothérapie, orthopédie, orthophonie, entrainement pour les compétitions. De la grande galerie hantée par de jeunes forçats harassés sous le joug continu de la rééducation s’élevait un concert de ferrailles entrechoquées, un peu comparable au bruit au pied des télécabines dans les stations de ski. Parfois, une faible protestation pouvait en émerger, quand les paons se taisaient.
A la fin des journées, dans ce temps d'angoisse multiséculaire de l’entre chien et loup -alliance contre nature des ombres et de la clarté, émergence de formes hybrides -, quand les armures étaient déposées et que les draps tiédissaient il devenait possible de traîner clandestinement au chevet des lits.  D’essayer d’adoucir des rituels que chacun d’entre eux adaptait selon ses moyens kinesthésiques : petits coups de têtes contre le bois du lit, cinq doigts enfoncés dans la bouche, cheveux ou draps que l'on bouchonne, ongles rongés au sang et eux, leur dernier effort quotidien était pour retenir une présence, le bercement d'une voix. Certains des plus petits prenaient leur pouce en fermant les yeux, les plus grands gardaient souvent les yeux ouverts. Dans cette demi-obscurité propice aux confidences, il arrivait aussi bien que l’on soit confondu de tendresse que crocheté au plexus si une question convoquait l'avenir. Parole trébuchante, mots inarticulés : Est-ce que j'aurai des bébés quand je serai grande ? Est-ce que tu m'aimeras toujours ? Est-ce que je pourrais marcher à Noël ? Toutes expertises cumulées, Il n'est pas admissible de reconnaître qu'il n'y a pas de mots pour répondre : Non, tu ne vivras probablement pas plus de vingt ans. Non, le bas de ta colonne vertébrale, ton bassin, ton sexe, tes jambes sont morts avant toi. Non, normalement tu ne devrais pas tomber amoureux puisque... En réalité, nous éduquons et rééduquons d'abord pour nous protéger nous-mêmes. Avant de fermer les dortoirs nous échappaient souvent de ces gestes qui n'étaient pas inclus dans le référentiel métier. Identifiés sous le nom générique de "câlins", ils ne seraient pas notés dans le cahier de transmissions, pas évoqués dans une de ces réunions de rééducation de l'éducateur qui consiste à rétablir l'équilibre instable de sa posture professionnelle : traquer la tendresse quand elle fait intrusion là où elle n’a pas lieu d’être.
A l’extinction des feux les hulottes prenaient le relais des paons dans les frondaisons que les vents d’hiver soulevaient tout entières. Les averses fouettaient la verrière de la grande galerie. Ils étouffaient le cliquetis des aiguilles à tricoter de la veilleuse de nuit, solitaire auditrice de la symphonie fantastique de râles, des ronflements, des respirations hachées venue des dortoirs. Puis, (pas furtif, semelles élastiques, décelable au sillage suave de tabac blond à pipe) commençait la ronde du châtelain directeur aux « tempes argentées ». Il vérifiait que rien ne traînait, s'assurait du bon rangement des corps des enfants dans les dortoirs. Sous les combles autour des chambres de garde, il traînait sa propre aspiration au dérangement de corps d'éducatrices. L’institution se déleste toujours de ses trop-pleins dans les mansardes ou dans les caves. Choc d’une pipistrelle contre la vitre de la lucarne, crépitement de longues douches brûlantes pour effacer une sensation de salissure intérieure: avoir compris dans l’entre chien et loup."En un carrefour fit un feu /Lez un cerne (un chêne) entre chien et leu." (XIII ième siècle), Claude Duneton. Ne pas traîner. L’explication de cet acharnement à étanchéifier les journées par d’incessantes réparations de moteurs et à fermer hermétiquement les portes des dortoirs, c’était l’interdiction d’hybrider leurs rêves et les nôtres. S’ils rêvaient par exemple de voler, nous qui marchions, nous rêvions de même.
Ce temps annuel loin du Château, nous fuguions. Nous nous accordions pour laisser aux enfants un libre accès ni convenable ni conforme à leurs besoins et même, à leur plaisir. On feignait de ne pas voir qui portait ses aliments à sa bouche avec les doigts, qui se masturbait derrière un buisson, qui rejoignait le dortoir en rampant, qui léchait le sang d’une petite scarification faite à son poignet. Et il était si difficile pour eux d'articuler des mots que nous apprenions à nous taire pour ne pas les obliger. Dans ces soirées de nonchalance, nous nous délections à ne rien faire, tous ensemble. D’une façon générale la chaleur tombait un peu. Bourdonnement d'une guêpe dans les pelures de fruits sur le bord d'une assiette, odeur de terre assoiffée et de tilleul en fleurs, de temps à autre l'aboiement nocturne, plaintif, d'un chien enchaîné dans un cour de ferme. Ce devait être la même chose ce soir-là où je ne m'étais pas aperçue que quelqu’un prenait des photos. Si rares sont les témoins extérieurs à pouvoir saisir ces moments où l'abandon nous rend tellement étrangers à ce que nous savons de nous-mêmes que nous en oublions les images et les bruits qui les entourent sans qu'ils s'effacent de notre mémoire.
Il existe deux autres clichés autour de celui-ci, qui permettent de décomposer le mouvement. Lui a levé un doigt en l'air à l’adresse du ciel auquel est destiné son message.  Il m'a attirée par la nuque de toute la force athlétique de son bras, a accroché ses doigts rigides dans mes cheveux, est parvenu à les en dégager. Sur le dernier cliché, quand il ferme les yeux, le monde s’est effacé. Plus de mouvement nulle part ni à ses lèvres d’où filtre, bleui, un mot d’un seul tenant il me dit : jetaime.
Ceci, rendu possible parce que nous avions traîné.
Le temps est venu de vider les boîtes à chaussures des anciens clichés maltraités et de les détruire quand nous y avons reconnu l’instant d’où s’origine la sorte de grâce vitale qui nous tiendra toujours sur le fil d'une invincible espérance. Dans l’univers woolfien, c’est l’illumination au Phare. Ici, c’est la confiance. " Croyance spontanée ou acquise en la valeur morale, affective, d'une autre personne, qui fait que l'on est incapable d'imaginer de sa part tromperie, trahison. " J’ai reconnu sur cette image la  confiance absolue de ce centaure de seize ans tranché en deux entré dans son âge d'homme avec un coeur définitif d'enfant qui me  convie à son initiation amoureuse, hors du langage. Je peux brûler la photo maintenant, y compris si je ne retrouve pas le nom de la personne qui a fixé la scène. J’ai, également, confiance dans le fait que ce ne pouvait être que quelqu'un qui nous aimait l'un et l'autre.
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nunc2020 · 2 years
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MAHMOUD DARWICH
« Quand m’embrasseras-tu ?
Quand je croirai qu’il m’est donné de croire que ces deux lèvres sont ouvertes pour moi.
Pour qui, sinon ?
Pour une voix surgie d’une constellation lointaine. Sais-tu que tes yeux peuvent donner à la nuit les couleurs que tu veux ?
Embrasse-moi !
La pluie derrière la vitre, une braise de l’autre côté. Pourquoi faut-il qu’il pleuve autant ?
Pour que tu restes en moi...
Le plaisir naît du plaisir. La pluie qui ne cesse, un feu qui ne s’éteint, un corps qui ne finit. Un désir qui disperse les ombres et les membres. Nous ne dormons que pour être éveillés par le sel assoiffé de miel, par l’odeur du café à peine brûlé par les embrasements du marbre. Glaciale et torride est cette nuit, glaciale et torride est cette plainte. Me brûle une soie que rien ne peut froisser, qui se tend davantage chaque fois qu’elle rencontre ma peau et crisse. L’air est une pelote d’aiguilles, caresse humide et tiède entre mes orteils, sur mes épaules comme une vipère qui se dresse et siffle sur les braises. Une bouche qui dévore les présents du corps. Ne reste de la langue que le cri de la chambre close où s’ébattent des animaux familiers.
Mort que nous nous donnons l’un l’autre, de l’autre côté de la fenêtre. »
Une mémoire pour l’oubli
« Un lieu, je veux un lieu ! Je veux un lieu à la place du lieu pour revenir à moi-même, pour poser mon papier sur un bois plus dur, pour écrire une plus longue lettre, pour accrocher au mur un tableau, pour ranger mes vêtements, pour te donner mon adresse, pour faire pousser de la menthe, pour attendre la pluie. Celui qui n’a pas de lieu n’a pas non plus de saisons. Pourras-tu me transmettre l’odeur de notre automne dans tes lettres ? Emmène-moi là-bas, s’il reste encore une place pour moi dans le mirage figé. Emmène-moi vers les effluves de senteurs que je respire sur les écrans, sur le papier, au téléphone... »
Les deux moitiés de l’orange, lettre écrite pendant son exil parisien à son ami Samih Al-Kassem
« Jamais partis, jamais arrivés. Leurs cœurs sont des amandes dans les rues. Les places étaient plus vastes qu’un ciel qui ne les recouvrait point. Et la mer les oubliait. Ils distinguaient leur nord de leur sud, lâchaient les colombes de la mémoire vers leurs premières tourelles et capturaient chez leurs martyrs un astre qui les guidait à l’ogre de l’enfance. Chaque fois qu’ils disaient Nous y sommes..., le premier d’entre eux dégringolait l’arc des commencements. Toi le héros, laisse-nous que nous puissions te porter vers une autre fin. Périsse le commencement ! Toi le héros ensanglanté des longs commencements, dis-nous, longtemps encore notre voyage ne sera que commencement ? Toi le héros qui gis sur les pains d’avoine et le duvet des amandes, nous embaumerons de rosée la plaie qui tarit ton âme, nous l’embaumerons du lait d’une nuit éveillée, de la fleur de l’oranger, de la pierre qui saigne, du chant, notre chant, et d’une plume prise au phénix.
Et la terre se transmet comme la langue. »
Au dernier soir sur cette terre
« Il m’arrive parfois d’abandonner des passages entiers d’un poème, pour la seule raison que mon idée ne s’y exprime pas par le biais des sens. A ce propos, j’ai lu, il y a quelques jours, un vers du poète irlandais Heaney qui dit : “Il arrive souvent que les mots intègrent le sens du toucher.” Et je crois que le texte dont la langue ne touche pas aux sens du toucher, de l’odorat, du goût, souffre d’un déséquilibre dans la vision poétique et la pratique de l’écriture. »
La Palestine comme métaphore
« L’histoire de la Palestine a toujours été une histoire plurielle. Et le conflit qui nous oppose aux Israéliens, sur le plan conceptuel, tourne autour de cela. Eux voudraient que l’histoire de la Palestine commençât avec leur histoire, c’est-à-dire depuis les siècles où ils peuplèrent et régnèrent sur cette terre. Comme si l’histoire s’était cristallisée et qu’il n’y avait rien avant et rien après. L’État d’Israël d’aujourd’hui serait le prolongement naturel de cette période. Nous, nous pensons que l’histoire de la Palestine débute depuis qu’il y a des hommes, du moins les Cananéens. Et si elle se poursuit avec la période juive, et nous ne cherchons pas à le nier, l’histoire de la Palestine est plurielle. Elle englobe aussi bien les Mésopotamiens, les Syriens, les Perses, que les Égyptiens, les Romains, les Arabes, plus tard les Ottomans. Son histoire s’est peut-être faite dans la violence ; il n’empêche qu’elle est le fruit de la rencontre de tous ces peuples. Cette pluralité est une richesse. Et je me considère comme l’héritier de toutes ces cultures et ne me sens aucunement gêné de dire qu’il y a une part juive en moi. Je n’arrive pas à concevoir une possession exclusive de ce territoire. Je ne réponds pas aux Israéliens qui prétendent être dans le prolongement du royaume d’Israël que je suis le prolongement des Cananéens. Je ne cherche pas à dire que j’étais là avant eux, je dis seulement : je suis le produit de tout cela et je l’accepte et je l’assume. »
(...)
« On oublie que le geôlier est, d’une certaine manière, lui-même captif : c’est un prisonnier sans horizon, il ne porte aucune mission, ce qu’il cherche n’est pas de réaliser sa liberté mais d’empêcher l’autre d’être libre, il est victime de lui-même. Le geôlier ne peut pas chanter car il ignore tout de la mélancolie, il n’a ni regret du ciel ni nostalgie de la mer. En revanche le prisonnier chante, parce que c’est sa seule façon d’éprouver et de prouver sa propre existence. Et au fond de lui, il se sent plus libre que son geôlier qui n’a pas conscience de sa propre liberté et de sa propre solitude. La poésie consiste à nous faire don de cette force-là, dût-elle être fictive. »
(...)
« Malgré les divergences, ce qui sous-tend l’identité arabe, c’est la langue : mon identité est liée avant tout à la langue arabe. Et j’entretiens avec elle une véritable relation d’amour. Nul jour ne se passe sans que je ressente à quel point je ne la maîtrise pas. La langue arabe est une langue très sensorielle, d’une richesse exceptionnelle ; son génie réside dans son lexique. Pour “cheval blanc” il existera un mot, pour “cheval bai” un autre ; pour désigner les âges de l’homme également. L’arabe est d’une précision inouïe. Peut-être parce que le désert est par essence le lieu de la méditation et que les Arabes des origines avaient tout le temps de méditer sur les nuances du monde. Si la langue a apparu plus pauvre en ce qui concerne la formation de concepts, elle a su emprunter à d’autres langues, dont le grec. Les écrivains et philosophes du Moyen Âge ont pu enrichir cette langue très sensitive d’un vocabulaire abstrait. Averroès, au XIIe siècle, fut, ne l’oublions pas, le grand commentateur d’Aristote. »
Entretien à Libération, 10-11 mai 2003
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(plan de Paris de Braun et Hogenberg, 1572, détail)
petite histoire poétique des villes, V, les plans
perdu depuis quelques minutes déjà dans le labyrinthe de Paris de Braun et Hogenberg de 1572 accroché au mur de l’hôtel de Soubise qui l’expose ; je me surprends à retrouver des éléments et des sensations de mes propres promenades, revoyant là à la fois à des décors précis admirés et maintes fois détaillés par mon regard mais aussi à des parties entières disparues, les deux se côtoyant avec harmonie sans désaccord majeur, sans limite visible ; je retrouve ainsi la rue Saint Antoine qualifiée de « Grande rue » ; je la remonte vers l’Ouest c’est-à-dire à la verticale du cadre qui enferme la vénérable archive, en repérant sur ses côtés toute une musique urbanistique soutenue et précise qui s’active, toute une foule de formes architecturales familières : l’espace arboré de petites cours silencieuses où mon oeil se repose, une muraille rythmée de tourelles dont on je pressens la pierre taillée, une façade d’église coiffée de petites coupoles que je ne reconnais pas, ce monument aujourd’hui disparu qui brille de toute sa présence, un bloc de maisons collées les unes contre les autres comme de petits personnages qui dessineraient une danse fermant un jardin ; un plan qui me guidait comme un refrain vers un songe délicieux (l’instant brouillé par tous les temps convoqués par ma lecture) ; tout simplement parce qu’à la fin du Moyen Age et à la Renaissance ceux qui étaient responsables des plans géographiques des villes étaient aussi des peintres artistes ; à l’époque on ne séparait pas forcément poésie et science comme de nos jours ; ainsi ces peintres urbanistes mettaient de la poésie au milieu de leur reproduction de la ville ; ils idéalisaient les monuments, palais ou bien église, qu’ils prenaient soin de dessiner en entier ; les maisons représentées en vue cavalière possédaient toutes leurs pignons ; on distinguait le port des arbres ; on pouvait dès lors à la fois se repérer mais aussi rêver
© Pierre Cressant
(jeudi 27 décembre 2012)
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