Tumgik
#tes opinions tu peux te les garder
idereahellyeah · 2 years
Text
Tumblr media
Quand aujourd'hui une jeune fille a dit deux fois à la femme en transition à la caisse "merci Monsieur".
12 notes · View notes
christophe76460 · 5 months
Text
Tumblr media
Comprendre son identité et valeur, un incontournable ! CJP
Un des points majeur du "succès" de notre vie chrétienne est de réaliser notre identité en Christ.
Alors, je tiens à vous rassurer, cette démarche n'a pas pour but de chercher à glorifier l'homme ou de se centrer sur lui au dépend de Christ, ou encore de nous encourager à faire une crise d'orgueil mal placé, etc.
Bref toutes les critiques que les gens légaliste sur les bord (et bien au delà des bords souvent) ne manquent pas de faire lorsqu'on développe ce genre de sujet.
Comprendre Son identité en Christ, c'est comprendre tout une partie du message de l'Évangile : Christ vient pour nous racheter par Son sang, Il est le premier né d'une nouvelle catégorie d'être qu'Il a acquis par Son sacrifice si précieux, Il engendre une nouvelle famille qu'Il présente en cadeau à Dieu le Père, une fois ressuscité.
Il semble donc, un minimum que de chercher à comprendre quelle catégorie d'être nous sommes devenus par la nouvelle naissance et d'évaluer à sa juste mesure la valeur qui est la nôtre.
Le diable attaque les hommes au niveau de leur identité, et on le voit aujourd'hui redoubler d'efforts dans ce sens pour pourrir toute notre société.
Si les chrétiens ne savent pas eux mêmes qui ils sont, c'est difficile pour eux d'aider un monde qui a perdu tous ses repères.
Deux points majeurs vont changer le cours de notre vie, quand on prend conscience de qui on est devenu en Christ, de par la nouvelle naissance.
Le premier c'est la conscience de notre valeur, le deuxième c'est l'efficacité de notre autorité.
Le gros des blessures d'une personne, vient du fait qu'elle est dévalorisée à ses propres yeux, tant par les choses quelle a soufferte que par les efforts répétés du diable à rendre confus le domaine de ses pensées.
Ce dernier sait que la meilleure façon de rendre une personne inefficace dans sa vie, est de l'oppresser par un sentiment d'avoir peu de valeur.
Quand on ne connaît pas sa valeur, parce qu'on ne sait pas qui on est, on se comporte vite comme qui on n'est pas.
Le message du sacrifice de Christ, c'est que, déjà, alors que nous étions encore pécheurs et perdus Dieu a estimé que nous avions de la valeur.
Valeur qu'Il a fixé au prix de la vie de Son fils unique.
Donc, une fois rachetés et transformés par la nouvelle naissance, étant devenus des enfants de Dieu, nous avons encore plus de valeur.
Notre côte a augmenté, pas diminué !
Quand je réalise que j'ai du prix, que je ne suis pas n'importe qui, je ne permet plus à n'importe qui de faire n'importe quoi avec moi.
Je ne pars plus du principe que celui ou celle qui se marie avec moi me fait une fleur, par exemple.
Quand le diable m'attaque, utilisant le syndrome de l'imposteur, en me disant : "Tu te prends pour qui ?", je peux répondre avec assurance et sans orgueil pour autant : "Je me prends pour qui je suis : un racheté en Jésus-Christ, un frère de Jésus, un sacrificateur pour Dieu le Père, une merveilleuse créature recréé en Jésus-Christ par la puissance du Saint-Esprit, quelqu'un dont la vie a été estimé au prix de la vie du fils unique de Dieu, etc."
Difficile de faire mieux en terme de restauration de notre propre valeur et image, vous en conviendrez ?!
Je n'ai pas à m'excuser d'être chrétien !
Réaliser son identité nouvelle est le meilleur programme de guérison intérieure qui soit, le meilleur anti-complexe qui soit.
C'est pourquoi, même une fois sauvés, l'adversaire fait tout ce qu'il peut - tant en cherchant à nous garder ignorants qu'en nous nourrissant d'enseignements légalistes qui passent leur temps à dévaluer l'homme, en lui répétant continuellement qu'il n'est rien, entre autres - pour que nous gardions une basse opinion de nous même, car la libération de l'autorité est indissociable de la compréhension de son identité.
Une autorité n'est efficace que quand celui qui l'a reçu l'exerce avec assurance.
N'est-il pas dit de s'avancer AVEC ASSURANCE du trône de la grâce. Dieu le Père ne veut pas vous voir venir mendier Ses grâces, pas plus que vous n'aimeriez voir vos enfants mendier les vôtres à leur égard.
Cette assurance n'est pas en nous mêmes, certes, mais en Christ en nous !
Déjà quand vous priez vous ne priez plus pour pleurnicher et mendier les bontés de Dieu, mais comme ceux qui y on droit ! Droit acquis pour vous en Jésus-Christ !
"Je ne suis rien, je ne vaux rien, je ne peux rien" (si ce n'est sous-entendu sans Christ), tout cela ne fait en rien avancer le royaume de Dieu.
À une telle façon de raisonner et parler, le Père céleste pourrait très bien répondre : "Alors Mon fils est mort pour rien, si tu n'es rien ?!"
Être chrétien ce n'est pas être un membre d'église, avant tout, ce n'est pas être un misérable pécheur sauvé de justesse, ce n'est pas non plus supposé être une personne en panne d'identité.
Mais c'est être devenu une "nouvelle créature", un sacerdoce royal, quelqu'un placé avec Christ au dessus des anges, c'est être revêtu d'une autorité, doté d'une capacité à rebondir après chaque épreuve, etc.
Vous êtes rachetés, adoptés, acceptés, validés, aimés, en Christ !
C'est bien de le prêcher aux autres, mais il ne faut pas oublier de se le rappeler à soi-même régulièrement.
Toute une partie de la vie chrétienne consite à comprendre qui est Dieu en nous, Alléluia, mais aussi qui NOUS SOMMES en Lui !
Ça marche dans les deux sens !
Quand ça ne marche que dans un sens, le message est incomplet et son efficacité s'en trouve limité !
CJP / Claude
0 notes
dooareyastudy · 10 months
Note
un peu en lien avec la question que j'ai posé précédemment sur l'activisme corse, mais bcp plus générale : peut on avoir confiance en la justice et les lois ? en générale ?
pour ou contre la détention de ces activistes ?
Vu que je ne peux plus faire la blague "dura lex sed lex", je dois trouver un truc intéressant à dire... Je ne sais pas si je vais répondre vraiment à ta question, j’ai jeté quelques réflexions un peu éparses et pas vraiment construites quand j’ai eu un moment devant moi. J’espère avoir pu mettre de l’eau à ton moulin, à défaut de vouloir te fournir une réponse toute faite à une interrogation importante !
Pour ce qui est de la confiance en la Justice, vu que tu dis que ta question est en lien avec la question précédente sur le nationalisme corse, j’imagine que tu te demandes s’il y a du vrai dans le discours des nationalistes qui estiment que les procès contre eux étaient plus ou moins perdus d’avance car le gouvernement français faisait tout pour les faire condamner.
Pour commencer, on parle ici de procès qui sont étroitement liés aux convictions politiques des personnes accusées : je ne suis pas sûre que ce soit représentatif de la justice en général. De même que la justice pénale n’est pas représentative de l’ensemble de la justice : la plupart des gens n’auront jamais à faire à un juge pénal de leur vie (alors qu’un conseiller prud’homal, un juge des affaires familiales… mais la justice civile est le parent pauvre de l’institution).
Si la justice pénale a de particulier d’être influencée par la politique pénale (par le biais des procureurs notamment), ça ne veut pas dire que les juges sont aux ordres du gouvernement : de nombreuses garanties d’indépendance et d’impartialité de la justice existent, je me permets de ne pas les passer en revue. Mais il ne faut pas oublier non plus que ce sont des garanties qui parfois peuvent être faillibles : les juges sont des êtres humains, ils ont des biais, ils jugent parfois dans des contextes très compliqués et avec des contraintes très pragmatiques (si on s’interroge sur le peu de condamnations de prison ferme dans certains types de contentieux, il faut commencer par garder en tête le taux d’occupation des prisons par exemple).
Il faut aussi démystifier un aspect de la justice : le travail des juges n’est pas de dire la vérité. Il s’agit d’identifier des faits et leur vraisemblance afin d’apposer dessus une qualification juridique, c’est-à-dire traduire ces faits qui semblent vrais en droit. Et ensuite on en tire les conséquences juridiques. Il y a toujours un écart entre le réel et le fait établi, rien qu’à cause du droit de la preuve : si on ne peut pas le prouver, le fait a beau être réel, il aura peu de poids. En tout cas, les juges ne sont pas les bouches de la vérité absolue.
A partir de là, est-ce que je suis pour ou contre la détention des militants nationalistes ? Tout dépend de la position dans laquelle tu te places pour répondre à la question. Si tu es en désaccord avec leurs positions, tu seras pour leur détention : ils ont violé la loi, la conséquence est qu’ils sont sanctionnés juridiquement pour cela, point barre.
En revanche, si tu soutiens leur cause, tu peux être contre leur détention mais, dans ce cas, tu ne seras pas en désaccord avec les juges car ils n’ont fait que leur travail, à condition de l’avoir fait correctement (comme je l’ai dis dans ma première réponse, je n’ai qu’une vue partielle du mouvement nationaliste donc je ne me prononce ni en accord, ni en désaccord avec – si j’ai ma propre opinion sur la question, je ne sais pas dans quelle mesure elle est partagée par les nationalistes). Tu seras en désaccord avec la loi, voire avec le système juridico-économique qui suppose une telle loi Ce qui n’amène au second temps de ta question.
Est-ce qu’on peut avoir confiance en la loi ? Je ne suis pas sûre que les prémices de la question soient pertinentes, à vrai dire. Est-ce que parler de « confiance » au sujet de la loi est vraiment pertinent ?
Est-ce que la loi démocratiquement votée (on a vu les limites de notre constitution à ce sujet) est digne de confiance ? C’est un critère purement formel au final : des élus l’ont voté, elle est donc légitime mais ça n’a rien à voir avec de la confiance, qui me semble supposer un aspect plus qualitatif.
Est-ce que la loi façonnée et formulée par des experts (des gens choisis pour leur compétence dans un domaine donc) est digne de confiance ? On s’approche de l’aspect qualitatif car la loi sera, on peut l’espère, adaptée, « efficace » mais, à mon avis, c’est encore insuffisant. Encore faut-il déterminer à quel but cette loi sera adaptée. Le recours aux experts empêche toute réflexion sur les buts poursuivis par l’action politique (le seul but sera de préserver le système existant, d’en permettre le développement).
Il faut donc à la fois dépasser l’approche formelle (le vote « démocratique » du texte) et l’approche utilitariste (la loi comme texte façonné par des gens qualifiés) afin d’aboutir à quelque chose qui est une sorte de synthèse des deux mais qui ne s’y limite pas car le texte aura beau être bien rédigé et adopté démocratiquement, la démocratie est illusoire si elle n’a pas de prise sur les buts poursuivis par la société.
Au final, je pense qu’on déplace la question : peut-on avoir confiance dans les institutions démocratiques dont est doté notre pays ? Cela revient à se demander, plus simplement, si nos intérêts sont assurés par nos représentants, nos dirigeants. Mais encore faut-il se mettre d’accord sur les intérêts dont on parle !
0 notes
syruppawnao · 4 years
Text
Anniversaire Satan 2-2 à 2-9
Tumblr media
Lucifer - Quel livre je choisirais en présentation ? Un classique à succès, bien sûr. La raison pour laquelle ils deviennent des best-sellers est qu'ils ont la capacité de vraiment percer le cœur des gens. Ainsi gagner devient plus facile. Satan - Une réponse raisonnable. Lucifer - N'as-tu pas la même opinion ? Satan - Honnêtement, je me demande toujours quel genre de livre je devrais choisir…
Tumblr media
MC - Pourquoi ne demande tu pas à d'autres personnes ? / Satan, tu n'as pas les devoir du matin aujourd'hui ? Lucifer - Une sage idée. Bien que tout ne s'applique pas à ton cas, ils t’aideront peut-être à trouver ta réponse. Satan - Je vais essayer. Je vais me promener dans RAD et voir ce que les autres ont à dire.
Tumblr media Tumblr media
Mammon - *bâillement* Bjour’… Oh, MC, bon timing. Asmo veut que tu ailles le voir dans sa chambre avant de partir. Maintenant, où est mon café… ? Satan – Il y en a plus. Mammon - QUOI? Allez, les gars ! Pourquoi personne n’a fait un nouveau pot après avoir terminé le dernier ? Satan - Je dois y aller, MC. Je te verrai plus tard.
Tumblr media Tumblr media
Asmo - Oh, tu es là, MC ! Levi – On t’attendais. Asmo - Je sais que tu as été occupé, alors merci de prendre le temps de venir me voir. Mais, MC, tu sembles m’ignorer et passer tout ton temps avec Satan. MC - Où tu te sens seul ? / C'est pour son anniversaire, cependant. Asmo - Super solitaire ! Tu devrais faire plus attention à moi ! Nous n’avons pas encore eu le temps de discuter de la fête. Levi - Eh bien, MC ? Tu as trouvé ce que Satan pourrait aimer pour son cadeau d'anniversaire ? MC - Je suis toujours en train de chercher. / J'ai complètement oublié. Asmo - Je suppose qu’il est difficile de discuter lorsque tu l’aides à se préparer. Belphie - Pourquoi ne lui donnons-nous pas tous quelque chose que nous pensons qu'il pourrait aimer ? Levi - Whoa ! Belphie, d'où viens-tu ? Asmo - D'accord, alors nous sommes chacun responsables de choisir quelque chose pour lui nous-mêmes. Maintenant, à propos de l'événement principal, de la fête d'anniversaire ... j'ai le plan parfait.
Tumblr media
Asmo - J'ai pu réserver le club "The Fall" pour la fête d'anniversaire de Satan ! J'étais un peu inquiet que ce soit trop à la dernière minute, mais une autre réservation s'est avérée avoir été annulée, nous avons donc pu avoir une place ! Levi - Je ne peux pas croire que tu ai eu une réservation dans un club aussi chic ! Les normies sont vraiment à part ... Belphie - Ensuite, nous devons commencer à planifier les détails de la fête. Je me souviens de leur site Web mentionnant un menu d'anniversaire spécial-. Beel - Nous devons avoir un énorme gâteau d'anniversaire. Asmo - Whoa ! Beel Quand est tu arrivé ici ? Beel - J'ai senti une conversation sur la nourriture. Prenons-en un spécialement fabriqué de chez de Madame Scream. Asmo - Pourquoi tu ne t’occupes pas du gâteau, Beel ? Belphie - Je suppose que je vais parler avec le club du menu. Asmo - Merci, Belphie. Il ne reste plus qu'à… MC - Laissez-moi la décoration ! / Qui devrions-nous inviter à la fête ? Levi - Le club est vraiment grand, nous devrions donc inviter un groupe de personnes. Belphie – Tu t’occupera des invitations, MC ? Asmo - Nous devons inviter Lord Diavolo et Barbatos, bien sûr. Beel - Invitons Solomon et les autres aussi. Asmo - Super. Cette fête va être énorme ! D'accord, MC. Je te laisse le reste !
Tumblr media
Satan -… Alors, c’est ainsi qu’une Bibliobattle fonctionne. Luke - Donc, fondamentalement, c'est une bataille de connaissances et d'esprit lors de la présentation d’un livre. Solomon - Intéressant. Je sais que les clubs de lecture existent depuis assez longtemps, mais transformer cette idée en concours est certainement nouveau. Simeon – C’est intriguant… Oh, bonjour, MC. Satan – Tu est en retard. Je viens de terminer de parler de la Bibliobattle à tout le monde.
Tumblr media
MC - Ça va être tellement amusant ! / Quel genre de livres est ce que vous présenteriez ? Satan - J'étais sur le point de demander la même chose. Des pensées ? Luke - Je choisirais une encyclopédie sur les plantes ! J'ai récemment acheté cette grande encyclopédie du monde humain. Réflexion faite, je ne pense pas que ce soit approprié pour un Bibliobattle. Satan - Je pense qu'une encyclopédie serait inattendue et plutôt intéressante à entendre. Merci, je vais garder cela à l’esprit. Et toi, Solomon ? Solomon - Je lis beaucoup de livres populaires, mais ce qui m'intéresse vraiment, ce sont les livres de sorts. Mais c'est un matériel assez lourd. Plus qu'une encyclopédie. Satan - Les livres de sorts ont une base de fans assez hardcore. Je regarde toujours la dernière édition du livre de sorts publié par Magic House Publishing. Solomon - Et Simeon ? Tu présenterais quoi ?
Tumblr media
1 note · View note
musesbyarya-a · 4 years
Text
SIDEQUEST: Les créateurs amateurs | Responsible Creation
(Note: Translating the French text into English, the names of the NPCs may be different to best match the meaning they have in this version).
Tumblr media
FRENCH VERSION:
Fonctionnaire du bureau des créations : Bienvenue au bureau des créations d'Amaurote. Je suis ici pour vous aider. Fonctionnaire du bureau des créations : Adressez-vous aux guichets de gauche pour déposer une création originale, et à ceux de droite pour reprendre un concept existant. Fonctionnaire du bureau des créations : ... Je vous ai perdu, on dirait. Ne vous inquiétez pas, je vais tout vous expliquer pas à pas. Fonctionnaire du bureau des créations : Vous n'êtes pas sans savoir que notre magie créatrice nous permet, à nous autres Amaurotains, de donner forme à toutes sortes de choses. Fonctionnaire du bureau des créations : Qu'il s'agisse de fleurs au parfum délicat ou de pierres précieuses aux couleurs chatoyantes, chaque citoyen est libre de créer ce qui lui plaît. Fonctionnaire du bureau des créations : Cependant, il y a une limite à ce qu'un individu seul est capable d'imaginer. Le bureau des créations existe justement pour pallier ce problème, en favorisant le partage d'idées. Fonctionnaire du bureau des créations : Bien sûr, toutes les idées ne sont pas bonnes à prendre. Notre rôle est de les inspecter une par une, et de ne garder que celles qui à nos yeux sont bénéfiques au monde. Fonctionnaire du bureau des créations : Ça va, tout est clair jusqu'ici ? Fonctionnaire du bureau des créations : Pour mieux comprendre, je vous suggère de discuter avec nos concitoyens qui attendent de déposer leurs créations. Fonctionnaire du bureau des créations : La personne tout au fond m'a l'air bien aimable. Pourquoi n'essayeriez-vous pas de l'aborder ?
ENGLISH TRANSLATION:
Bureau of the Architect employee: Welcome to the Bureau of the Architect of Amaurote. I am here to help you. Bureau of the Architect employee: Please use the counters on the left to submit an original creation, and the counters on the right to take over an existing concept. Bureau of the Architect employee: ... I seem to have lost you. Don't worry, I'll explain everything step by step. Bureau of the Architect employee: As you know, our creative magic allows us Amaurotines to give shape to all sorts of things. Bureau of the Architect employee: From delicately scented flowers to brightly colored gemstones, every citizen is free to create whatever he or she likes. Bureau of the Architect employee: However, there is a limit to what a single individual can imagine. The Bureau of the Architect exists precisely to overcome this problem by encouraging the sharing of ideas. Bureau of the Architect employee: Of course, not all ideas are good ideas. Our role is to inspect them one by one, and to keep only those that we think are beneficial to the world. Bureau of the Architect employee: Is everything clear so far? Bureau of the Architect employee: To better understand, I suggest that you talk to our fellow citizens who are waiting to deposit their creations. Bureau of the Architect employee: The person at the back seems very friendly. Why don't you try approaching him?
Tumblr media
FRENCH VERSION:
Amaurotain placide : Tiens... Que fait un petiot comme toi dans un endroit pareil ? C'est la journée portes ouvertes ? Amaurotain placide : Moi ? Je suis là pour déposer ma dernière création : un animal invertébré à la peau translucide, doté de plein de jolis tentacules. En prime, il peut absorber toutes sortes de gaz et s'en servir pour se propulser dans les airs ! Amaurotain placide : Je trouvais l'idée amusante sur le papier, mais je ne suis pas certain que les jurés apprécieront... Moi-même, je doute du sérieux de mes créations, parfois... Amaurotain placide : Tu ferais mieux d'aller parler au type au comptoir, là-bas. Je le connais, c'est un gars fiable qui se donne toujours à fond. Bon, je te laisse, c'est bientôt mon tour !
ENGLISH TRANSLATION:
Placid Amaurotine:  Well... What's a little one like you doing in a place like this? Is it the open house? Placid Amaurotine:  Me? I'm here to deposit my latest creation: an invertebrate animal with translucent skin and lots of pretty tentacles. As a bonus, it can absorb all sorts of gases and use them to propel itself through the air! Placid Amaurotine: I thought the idea was fun on paper, but I'm not sure the jurors will like it... Myself, I doubt the seriousness of my creations, sometimes... Placid Amaurotine: You'd better go talk to the guy at the counter over there. I know him, he's a reliable guy who always gives it his all. Well, I'm leaving you, it's my turn soon!
Tumblr media
FRENCH VERSION:
Amaurotain passionné : Ah, c'est toi. Je t'ai vu discuter avec l'agent d'accueil. Je suis agréablement surpris qu'un jeune de ton âge s'intéresse à cet endroit. Amaurotain passionné : Sans vouloir me vanter, j'ai un bon paquet de créations à mon actif, dont plusieurs qui ont retenu l'attention du jury. Aujourd'hui, je suis venu leur présenter ma toute dernière trouvaille : le pantin animé ! Amaurotain passionné : J'ignore d'où m'est venue l'idée. L'inspiration divine, sans doute... En général, c'est comme ça que naissent les chefs-d'œuvre. Amaurotain passionné : Mon pantin à moi ne connaît pas la peur, ni aucune autre émotion d'ailleurs. Il peut sans problème risquer sa vie pour son propriétaire. Ce sens du dévouement illimité, c'est ce qui fait à mon sens toute sa beauté. Amaurotain passionné : J'ai essayé d'aller à l'essentiel, en épurant au maximum ma création pour n'en garder que la substantifique moelle. J'espère que le jury n'y restera pas insensible. Amaurotain passionné : Au fait... Tu vois le monsieur juste là, celui qui n'a pas l'air sûr de lui ? Je crois que sa dernière création est destinée aux enfants. Va le voir, ça pourrait t'intéresser !
ENGLISH TRANSLATION:
Passionate Amaurotine: Ah, it's you. I saw you talking to the front desk agent. I'm pleasantly surprised that someone your age is interested in this place. Passionate Amaurotine: Without wanting to brag, I have a good bunch of creations to my credit, including several that caught the attention of the jury. Today, I'm here to present them with my latest find: the animated puppet! Passionate Amaurotine: I don't know where the idea came from. Divine inspiration, no doubt... In general, that's how masterpieces are born. Passionate Amaurotine: My own puppet doesn't know fear, or any other emotion for that matter. It can easily risk its life for its owner. This sense of boundless devotion is what makes its beauty in my opinion. Passionate Amaurotine: I tried to go to the essential, by purifying my creation as much as possible to keep only the substantial marrow. I hope that the jury will not remain insensitive to this. Passionate Amaurotine: By the way... You see the gentleman right there, the one who doesn't seem sure of himself? I think his latest creation is for children. Go see him, you might be interested!
Tumblr media
FRENCH VERSION:
Amaurotain angoissé : Ah ! Alors petit, comment se passe ta visite ? Tu fais bien de venir me voir, je cherchais justement un garçon comme toi pour essayer ma dernière invention. Amaurotain angoissé : Ce sont des compagnons interactifs, spécialement conçus pour amuser les enfants. C'est la première fois que je les soumets au jury, et j'ai vraiment peur de me faire retoquer... Amaurotain angoissé : Je te propose de les essayer, et de me dire ce que tu en penses. Tiens, les compagnons sont dans cette balle magique. Amaurotain angoissé : Tu peux les chahuter autant que tu veux, j'en recréerai, au pire. Par contre, attends d'être dehors avant de les libérer. Il y a des gens qui travaillent, ici.
ENGLISH TRANSLATION:
Anxious Amaurotine: Ah! So little one, how's your visit going? You do well to come and see me, I was just looking for a kid like you to try out my latest invention. Anxious Amaurotine:  These are interactive companions, specially designed to amuse children. It's the first time I'm submitting them to the jury, and I'm really scared I'm going to get rejected... Anxious Amaurotine:  I suggest you try them out and tell me what you think. Here, the companions are in this magic ball. Anxious Amaurotine: You can heckle them as much as you want, I'll recreate them, at worst. On the other hand, wait until you're outside before you release them. There are people working here.
Tumblr media
FRENCH VERSION:
Amaurotain angoissé : Ah, te revoilà. Dis-moi tout. Comment se sont comportés tes compagnons de jeu ? Est-ce que vous avez passé un moment agréable ensemble ? Amaurotain angoissé : ... Ils t'ont attaqué !? Bizarre, ce n'était pas du tout prévu... Navré pour cette mauvaise surprise. Amaurotain angoissé : Je vais m'épargner une humiliation devant le jury, et retourner à mon atelier régler ce léger souci... Merci encore pour ta coopération, petit !
ENGLISH TRANSLATION:
Anxious Amaurotine: Ah, you're back. Tell me all about it. How did your playmates behave? Did you have a good time together? Anxious Amaurotine:... Did they attack you!? Weird, it wasn't planned at all ... Sorry for this unpleasant surprise. Anxious Amaurotine: I will spare myself a humiliation in front of the jury, and go back to my workshop to sort out this slight problem... Thanks again for your cooperation, little one!
4 notes · View notes
wehadtodayandstuff · 5 years
Text
24. États d’âme
Est-ce que je suis supposé te dire tout ce que je ressens ? Tout ce qui me tracasse ? Dois-je verser en continu sur toi le flot de mes états d’âme pour te donner l’impression qu’il existe un lien entre nous ? Étrangement, ne pas parler de soi, ne pas se confier, peut donner l’impression que l’on accorde peu d’intérêt à la personne avec qui l’on discute, ou avec qui l’on partage sa vie. Il a très souvent été question de ce sujet entre nous, tu m’as souvent reproché de ne pas assez me confier, de ne pas verbaliser les mécaniques de mon esprit. Mais pourquoi forcer une personne à parler d’elle, si elle ne le souhaite pas ? En quoi serait-ce un devoir ? En quoi serait-ce une attente automatiquement de la part de l’autre personne dès que l’on essaie de nouer une relation ? Tu souhaitais aussi que je te pose plus de questions, que je m’intéresse plus à toi. Mais ce n’est en rien mon droit de t’imposer cela, de te faire subir ce que moi-même, je n’avais aucune envie de vivre. Je ne te confie pas tout, je ne te détaille pas tout ce qui traverse mon esprit, pour de nombreuses raisons que tu devrais être en mesure de comprendre. Je rechigne à le faire parce que ce n’est pas un exercice facile, il demande d’aller creuser à des endroits que l’on préférerait parfois laisser de côté, laissés inexplorés, au moins pour un temps. Il demande aussi d’être capable de pouvoir transformer en mots et phrases cohérentes et sensées la tornade de mes pensées et affects. Tu t’attends à ce que je produise une dissertation limpide et travaillée à partir de notes indéchiffrables prises sur un brouillon. Je n’ai jamais compris comment font les personnes qui consultent un psychologue et réussissent à déballer toutes sortes de choses à cet inconnu. Je crois que je profiterais de son canapé et que je lui parlerais de la pluie et du beau temps, ou du dernier bouquin que j’ai lu, mais il ne sortirait pas grand-chose d’autre de moi. Alors, certes, j’ai bien conscience que tu n’es pas une inconnue que je paye à l’heure, mais dans l’idée, le principe peut être comparable. C’est peut-être facile pour certaines personnes de parler d’eux, il y en a même qui aiment un peu trop ça d’ailleurs, et qui doivent se délecter sur le fauteuil de leur psy ; mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Ce n’est pas le mien. Mais paradoxalement, ce serait même un peu moins difficile avec un ou une inconnu(e), qu’avec une personne dont on est très proche. Ce qui illustre plutôt bien l’autre raison pour laquelle je ne peux (veux) tout te confier. Parce que c’est toi, justement. L’image que tu peux te faire de moi est extrêmement importante à mes yeux. Elle représente tout. Et je ne souhaite pas la dégrader en te confiant mes faiblesses, mes peurs, mes hésitations, mes doutes, et tous ces ressentis et états d’âme néfastes qui peuplent mon conscient, et même au-delà. Je ne veux pas que tu sois témoin de ces parties de moi. Je veux que tu ne voies que le bon, le positif. Je sais, c’est puéril. Et ce n’est pas tangible, pas réaliste. Mais c’est là ma manière de gérer les choses. Le concept de partager ses faiblesses pour en réduire le poids m’est totalement étranger. Il me semble tellement inaccessible. Je ne peux pas faire part de ce qui me complexe, de ce que j’imagine être capable d'entacher ton opinion de moi, de te faire fuir. Je préfère les garder pour moi et m’en dépatouiller comme je peux. Les garder à l’intérieur et te montrer un extérieur plus fort, plus sûr de lui. Même si ce n’est qu’une apparence. On ne voit seulement ce que les gens veulent nous montrer. Mais ça ne devrait pas être le cas dans une relation amoureuse. C’est sans doute toi qui es dans le vrai. Et mon incapacité à l’accepter et à le mettre en pratique n’est qu’un autre de mes nombreux défauts. Un de plus que je ne veux pas que tu découvres. C’est pour cela que je ne te l’avouerai jamais. C’est pour cela que cette lettre ne finira jamais entre tes mains.
3 notes · View notes
oryxreview-blog · 6 years
Text
Le harcèlement de rue
On va enfin parler du Harcèlement de rue, le sujet tendance de 2017-2018, très controversé, notamment entre une population masculine indignée, et des mouvements féministes qui en font leur principal combat.
Je ne parlerais ici que de harcèlement de rue sexiste, c’est-à-dire entre hommes et femmes. Mais il faut savoir que bien sur, il s’applique à tout ce qui peut caractériser un être humain, et où l’on peut trouver une agression raciste, c’est-à-dire, le genre, le sexe, l’orientation sexuelle, la couleur de peau, la religion, etc.
Tumblr media
Cf. Dessin de Diglee.
1.     Le harcèlement de rue, c’est quoi ?
« Ce sont les comportements adressés aux personnes dans les espaces publics et semi-publics, visant à les interpeler verbalement ou non, leur envoyant des messages intimidants, insistants, irrespectueux, humiliants, menaçants, insultants en raison de leur sexe, de leur genre ou de leur orientation sexuelle. »
Cf. http://www.stopharcelementderue.org/quest-ce-que-le-harcelement-de-rue/
Il faut savoir que quasiment 100% des femmes, se sont déjà faites harcelées dans la rue.
Demandez à vos sœurs, mères, cousines, amies, vous en trouverez toujours au moins une qui a déjà subi une insulte, un regard insultant, un sifflement.
Tout le monde sait ce qu’est le harcèlement de rue, vous connaissez les phrases basiques agressives :
« T’es habillée comme une salope, t’as un 06 ? », « Quand je te parle, réponds-moi, sale pute ! », « Ca fait l’innocente, mais t’as une bonne tête à sucer ma bite », « Je vais te casser les os ».
Tumblr media
Ça, c’est ce qu’on peut appeler la suprématie de l’idiotie, et de la brutalité. Une femme qui se balade seule dans la rue (ou même parfois accompagnée, il y en a qui ont peur de rien, ils pensent que c’est leur droit absolu), et qui se fait agresser verbalement.
On me dira, ce ne sont que des mots, ça ne peut pas faire plus de mal que ça, il faut juste passer au dessus. MAIS NON. Il n’y a pas la possibilité de passer au dessus, puisque c’est aussi notre droit, à nous, femmes, de se balader dans la rue sans se faire agresser verbalement.
J’estime qu'en tant que personne rationnelle, chacun.e peut garder ses commentaires et contrôler ses actions (aha, c’est beau la positivité). Il ne s’agit jamais de « juste des compliments ». A partir du moment, où vous émettez une opinion non-sollicitée, qui envahie l’espace privé d’une personne, et en plus de manière généralement violente, c’est du harcèlement. Avez-vous vraiment besoin de l’avis des inconnus ? Non. Les femmes, c’est pareil.
Beaucoup de personnes ont été choquées par ce qui s’est passé à Paris et qui a été enregistré sur vidéosurveillance, où une femme se prend une grosse claque par un homme qui l’harcèle et à qui elle OSE répondre. Effectivement, on peut dire que c’est « plus grave », car elle a été blessée physiquement. Mais d’une part, c’est la peur que ressent chaque femme quand on commence à l’insulter paisiblement, mais les mots font parfois aussi mal qu’un acte physique. Pas besoin de vous expliquer la différence entre des séquelles physiques et psychologiques.
Le problème c’est : une femme ne peut pas sortir seule le soir, en jean, en minijupe, voilée, en jogging, sans avoir LA PEUR de se faire interpeller et emmerder par un homme.
D’une part car, les mots sont durs, il faut les avaler, faire notre chemin la tête baissée et CE N’EST PAS NORMAL. D’une autre part, car on ne sait pas la réaction que va avoir cet homme face à notre mutisme.
Tout harcèlement de rue ne se finit pas par une agression physique, mais ce n’est pas une science exacte. Il peut y avoir agression physique, et le simple fait d’attaquer verbalement EST une agression.
2.     Les mythes
Pour se défendre du harcèlement de rue, les hommes vont utiliser plusieurs excuses.
La première étant : c’est dû aux différences de culture de la France, aux populations immigrées, aux hommes de cultures/origines différentes qui ne comprennent pas la place de la femme en société.
Alors, oui, ça peut arriver (et c’est une idée totalement raciste). MAIS NON, ce n’est pas la majorité. C’est facile de rejeter la faute, sur des problèmes de différence entre les cultures, de la place de la femme, du fait que tout le monde ne respecte pas la femme de la même manière. C’est vrai, et pourtant. Quelle est votre excuse, à vous, homme blanc catholique français ?
Parce que de ce fait, je peux comprendre, qu’une personne d’origine étrangère, me traite comme il traiterait une femme dans son pays d’origine. (Et encore, ils le font rarement, car ils savent aussi ce qu’ils risquent en le faisant).
Mais la bête noire du harcèlement de rue, ce ne sont pas les étrangers, c’est vous, l’homme lambda qui a toujours habité en France. La faute n’est pas à rejeter sur l’immigration (et non, désolée, ça ne sera pas encore pour cette fois).
Vous, hommes français depuis des générations, vous n’arrivez toujours pas à respecter la femme.
Malheureusement, l’harceleur, (comme le violeur, on le verra plus tard), n’est pas un malade mental, et n’a ni classe sociale, ni religion, ni couleur de peau.
Attention, je sais faire la part des choses, je sais que certains hommes ne s’abaissent pas à ce genre d’agressions. Mais être spectateur, c’est tout aussi grave. Combien d’entre vous, ont vu des amis à eux emmerder des filles dans la rue ? Combien ont rigolé parce que quand même, c’est marrant ce qu’il dit, c’est de l’humour ? Combien ont passé leur chemin ?
Je n’accuse pas seulement les agresseurs. J’accuse ceux qui regardent et ne font rien. J’accuse ceux qui voient ça comme un acte banal, normal. J’accuse l’indifférence.
3.     Mais, si on peut plus draguer dans la rue, on peut plus draguer alors ?
Petits conseils de dragues par une fille qui n’a jamais dragué.
Beaucoup d’hommes trouvent ça injuste. Combien de fois j’ai entendu « Ouais, enfin c’est un peu abusé, on peut plus rien dire sans se faire traiter d’harceleurs ! », « Les féministes voient le mal partout. », « Si on peut plus rien dire, alors. »
Tumblr media
Il faut savoir que la drague et le harcèlement de rue sont deux choses distinctes. IL S’AGIT DU CONSENTEMENT. Je vais vous expliquer :
-       Déjà, il y a des lieux pour draguer, et d’autres non. Par exemple, la rue. En général, quand tu marches dans la rue, c’est soit pour aller d’un point A ou un point B, soit pour te promener tranquillement. Dans le premier, cas, tu as donc des impératifs, qui méritent de ne pas être contrariés, et dans l’autre cas, tu as juste envie d’être tranquille.
-       Si une femme est sur un banc, admettons, à ne rien faire de spécial. Ou dans un bar par exemple (qui se prête peut être plus à la “drague”, et encore). Alors là, peut s’installer un mécanisme de “drague”, sous certaines conditions. Déjà, pour ne pas gêner, ni importuner la personne (oui, oui, j’ai dit importuner), je vous conseille déjà le jeu du regard. Si vous voyez que la personne sur le banc n’est absolument pas réceptive, laissez tomber, ne forcez pas plus. Si jamais, elle est réceptive, vous pouvez dans ce cas, aller la voir, et lui demander poliment si vous la déranger ou non, et lui dire poliment, ce que vous voulez lui dire. Et accepter poliment, sa réponse négative ou positive. Ce n’est quand même pas compliqué, non ?
-       DE PLUS. Je vous conseille d’essayer de “draguer” cette personne, UNIQUEMENT, et vraiment UNIQUEMENT, si vous ressentez le besoin irrépressible de le faire, c’est-à-dire, que vous avez vraiment un coup de foudre, ou vraiment vous êtes ébahi, que si vous ne le faites pas vous allez le regretter toute votre vie. Parce que si vous le faîtes à toutes les filles qui s’assoient sur ce banc, évidemment, vous êtes juste un gros lourd. En gros, il faut que ce soit le dernier recours.
Car non, nous ne sommes pas sur un site de rencontre. Non, nous ne sommes pas à votre disposition. Non, nous ne nous ne sommes pas assis sur ce banc en attendant qu’un inconnu vienne nous faire la cour. OUI, NOUS AVONS D’AUTRES CHOSES EN TÊTE QUE VOTRE PERSONNE.
Pourquoi tant de colère ?
Pourquoi les femmes et surtout les féministes, sont aussi en colère et prennent à cœur le harcèlement de rue ? Pourquoi des hommes qui viennent avec toutes les bonnes intentions du monde, se font recaler au même titre qu’un gros lourdaud ?
Explications :
Prenons un petit cas pratique.
Vous êtes dans une famille de quatre enfants, le parent X, vous permet à vous et vos frères et sœurs, de manger sur la table du salon devant la télé, à condition d’être très propres.
Manque de bol, vous-même, n’avez fait aucune tâche, mais vos frères et sœurs en ont mis partout. Bilan : le parent X vous fâche tous les quatre, et vous interdit pendant un mois de manger devant la télé. Vous n’êtes pas content, car vous, vous avez fait très attention, et c’est de la faute des autres.
Un mois après, le parent X vous laisse retenter l’expérience. Tout content, vous êtes aussi propre que la première fois si ce n’est plus, et deux de vos frères et sœurs font comme vous. Seulement, un seul d’entre eux, le quatrième, fait de nouveau des tâches partout. Le parent X arrive, et rebelote, s’énerve en disant qu’il ne peut pas compter sur vous. C’est ce qu’on appelle la punition collective. Il vous a laissé à vous tous, une seconde chance, alors qu’il été déjà très énervé ; et là, plus de patience, il finit par vous punir à titre éternel.
Le harcèlement de rue, c’est la même chose. Peut être que vous, toi, là, qui me lis, tu n’as jamais rien fait. Il n’empêche que les autres l’ont fait. Et peut être que toi, tu n’as rien à te reprocher, mais cette femme/fille/mère, elle en a marre, de devoir se battre contre le harcèlement de rue, et elle ne veut plus entendre personne. Et donc oui, elle préfère que plus personne ne lui parle dans la rue, quitte à laisser passer une gentille personne comme toi, plutôt que de se faire lourder toute la journée.
Il faut savoir que les femmes ne sont pas plus agressives qu’avant. Elles se laissent seulement moins faire. Il y a eu le TROP. Et maintenant, au risque d’être trop sévères, elles se ferment, elles se braquent, elles s’énervent, parce qu’on s’est foutues de leur gueule pendant beaucoup trop de temps. Donc oui, on s’énerve. Et oui, on s’en fout de votre drague. Et on est désolées de vous priver de votre liberté à faire les rois de la jungle, mais nous aussi, notre liberté a été trop longtemps bafouée.
Et est-ce qu’il vous rappeler que nous ne voulons pas de vos compliments, que siffler, n’est pas un compliment, qu’un “t’es bonne” n’est pas un compliment, que nos jupes, ne sont pas là pour vous faire plaisir ?
Non, au harcèlement de rue.
J’ai trouvé quelques pépites sur le net sur une vidéo du projet de loi sur les verbalisations sexistes de Marlène Schiappa.
Tumblr media
Donc, on ne peut plus marcher dans la rue sans être tranquille…. TROP FORT.
Tumblr media
On n’y avait pas pensé !
Tumblr media
A chaque problème, sa solution.
Tumblr media
Là, c’est au-delà de mes espérances.
Sur ces belles paroles, à la prochaine !
Oryx.
1 note · View note
markbeomfrance · 3 years
Text
(MARK) INTERVIEW • Novembre 2020 | LINED
Tumblr media
PHOTOSHOOT
PARTIE 01. / PARTIE 02.
Homeboy
Connu comme le membre calme et casanier du groupe de K-POP GOT7, Mark Tuan ne fléchit pas concernant son ambition à travers un discours pur mais en constante évolution et un dur travail.
“Ne minimise pas tes progrès juste parce que ce n’est pas parfait” est une des phrases les plus connues de Mark. Il n’est pas un homme de beaucoup de mots mais, ce qu’il ne dit pas en parole, il le fait en action et encourage les membres de son groupe : JB, Jackson, Jinyoung, Youngjae, BamBam et Yugyeom. En fait, son empathie et sa prévenance sont devenus ses atouts les plus formidables. Les impacts de ses actions ne bénéficient pas seulement à ses amis et sa famille mais aussi à la communauté.
En février dernier, au pic de la pandémie de COVID-19 en Chine, Mark a envoyé de l’aide aux travailleurs d’un centre de santé à Hubei. Il a aussi fait une action en faveur du mouvement Black Lives Matter en mai dernier en donnant 7000$ à l’Official George Floyd Memorial Fund. Peu de temps après, Mark a posté une capture d’écran de sa donation sur twitter en disant à ses fans “Stay strong, stay safe” (*Restez forts, restez en sécurité).
Considérant qu’il appartient à un groupe avec des chansons à succès et qui fait sold-out dans des salles en Corée du Sud et à l’étranger, c’est rare qu’il n’utilise pas les réseaux sociaux comme tous les jeunes de son âge. En plus de moments personnels et de promotions ça et là, Mark parle aussi des habitudes de son chien ou de ses envies de Cheetos. Cependant, pour cette période sans précédent, Mark n’est pas du genre à rester inactif.
A une époque où les gens sont tenus de signaler leurs vertus et leurs performances, Mark ressort en offrant des encouragements urgents. Sa conscience sociale et ses actions sont des choses auxquelles la jeunesse peut s’identifier mais le chanteur sud-coréen préfère rester discret et se concentrer sur des progrès mesurables plutôt que de rechercher la lumière. Quelle que soit sa préférence quand il s’agit de montrer son amour, 2020 a prouvé que Mark réussissait à avancer grâce à la force tranquille qu’il incarne en sortant son premier single solo “Outta My Head”.
Pourtant ne vous trompez pas. Sur scène, il n’est pas une plante verte. Il est plutôt du genre à être un feu d’artifice dont les étincelles fournissent une inspiration infinie aux fans de GOT7 du monde entier, aussi connus sous le nom d’Ahgase. Mark ne sait pas seulement chanter, il rappe et est mannequin en plus de ses acrobaties et de ses arts martiaux qui sont la signature de GOT7 depuis leurs débuts en 2014.
Avant sa carrière musicale, Mark n’avait jamais imaginé poursuivre ce chemin. Tout est arrivé très rapidement après que la JYP Entertainment l’ait recruté aux Etats-Unis en 2010 — la même année où il a déménagé en Corée du Sud. Comme il a passé son enfance à Los Angeles en Californie avec de brèves périodes au Brésil et au Paraguay, Mark a grandi en étant exposé à différentes cultures. Tout a commencé dans sa famille où ses racines taïwanaises et coréennes se sont mêlées aux coutumes américaines. Ces influences lui ont été profitables puisqu’il est devenu le polyglotte de GOT7 car il parle anglais, mandarin, japonais et quelques bases d’espagnol.
Les portes se sont peut-être ouvertes pour lui très rapidement dans sa vie - grâce à la chance et à un potentiel brut - mais ça n’a pas arrêté Mark qui continue à repousser ses limites. Bien qu’il ait déjà 4 albums à son actif, appelé Identify (2014), Moriagatteyo (2016), Flight Log: Turbulence (2016) et Present: You (2018), il veut aller plus loin dans sa carrière en se dirigeant également vers la comédie et la mode. Sa participation à l’émission Law of the Jungle est prometteuse et ses innombrables engagements dans la mode pour des magazines comme Vogue, Arena Homme+, GQ, Grazia, Dazed et Nylon prouvent que son intérêt pour d’autres formes d’art est fortement attendu. Tout semble être une progression naturelle. A 27 ans, Mark continue d’apprendre et de s’améliorer et, quand vous vous déplacez comme Mark, c’est plus facile de garder le silence avec l’assurance de ce que vous avez pour vous et de laisser votre travail parler pour vous.
Bonjour Mark, comment vas-tu ? Qu’est-ce qui te tient occupé dernièrement ?
Je vais vraiment bien. Dernièrement, je joue aux jeux vidéos et je regarde la télé à la maison. J’essaye juste de rester actif cette année.
2020 a été une année intense. Tu es connu comme quelqu’un qui aime rester à la maison. Comment le confinement a-t-il affecté tes activités ?
Je suis d’accord. 2020 a été une année folle. Mais pour quelqu’un comme moi qui aime rester à la maison, ça n’a pas été si dur. Les choses que je fais à la maison sont regarder la télé et jouer sur mon ordinateur alors ça ne m’a pas trop affecté. J’espère que tout le monde restera sain et sauf pendant cette période.
Qu’est-ce que tu prévois de faire cet hiver et pour les vacances ?
Je pense que cet hiver, pour les vacances, nous n’aurons pas beaucoup de temps libre. Il n’y a rien de planifié pour le moment mais nous ne sommes jamais sûrs jusqu’à ce mois-là.
Quelles expériences t’ont amenées à être plus empathique envers les personnes de ton environnement géographique ?
Venir en Corée m’a en réalité beaucoup changé. Je pense que venir ici a beaucoup joué. De plus, je m’adapte plutôt rapidement à l’environnement où je suis.
En tant qu’américain avec un héritage chinois et coréen, comment est-ce que tu rassembles ces influences dans ton travail ?
En tant qu’américain avec un héritage chinois, je pense que ça m’a beaucoup aidé dans mon travail. Ça m’a beaucoup aidé à tisser des liens avec les fans dans le monde parce que je suis capable de m’exprimer plus facilement. De plus, c’est aussi plus facile pour moi de faire des chansons dans différentes langues pour que mes fans les apprécient.
Tu as également fait des acrobaties et des arts martiaux. Quels sont tes intérêts, tes hobbies et tes inspirations en dehors du travail ?
Oui, on m’a fait prendre beaucoup de leçons lorsque j’étais encore trainee mais j’ai vraiment apprécié cette expérience et je n’ai jamais vu ça comme une leçon ou un cours. Depuis que je suis jeune, j’aime beaucoup bouger et faire du sport. En venant en Corée, je n’avais pas beaucoup d’endroits où je pouvais faire des activités que j’aimais alors j’imagine que mes hobbies en ce moment sont des jeux en ligne. Haha.
A quoi ressemble ton processus créatif ?
Je ne suis pas une personne qui arrive directement en studio avec des choses. Je dois y réfléchir pendant des heures, peut-être des jours pour avoir quelque chose. Mais quand j’entends une chanson, je l’écoute plusieurs fois et je réfléchis à quel sujet ou quel thème j’ai envie d’aborder. A partir de ce moment, je réfléchis à une mélodie et des paroles. Ça peut me prendre plusieurs jours pour écrire quelques lignes.
Tumblr media
On a appris que tu avais passé plusieurs années au Paraguay et au Brésil. Donne-nous un aperçu de ce qu’était ta vie avant de déménager en Corée du Sud.
Après ma naissance aux Etats-Unis, nous avons déménagé au Brésil puis au Paraguay. J’ai passé toute mon enfance là-bas mais je ne me rappelle pas beaucoup de choses. Après ça, je suis retourné aux Etats-Unis et je suis entré au jardin d’enfants. Je suis allé jusqu’au 10ème grade (*équivalent de la 2nde en France) avant de déménager en Corée et j’ai commencé le prochain chapitre de ma vie.
Qu’est-ce qui rend Séoul excitant ?
J’aime vraiment manger de la nourriture coréenne ! Et savoir qu’il y a beaucoup de magasins ouverts après minuit est très excitant parce que, dès que j’ai faim après minuit, je peux toujours commander.
Tu as fait beaucoup de photoshoots et de campagnes de mode, comment décrirais-tu ton aesthetic ?
En réalité, je ne sais pas comment je décrirais mon aesthetic. J’essaye d’essayer des concepts et des looks différents à chaque fois que je fais un photoshoot. Je pense que faire ça m’a mis dans une position où je peux essayer différent style et ça ne rend pas étrange sur moi. Ce n’est que ma façon de penser et mon opinion ! Haha.
Comment es-tu entré dans le monde de la musique ?
J’aimais beaucoup écouter de la musique avant de venir en Corée. Mais c’est quand je suis arrivé ici et que j’ai commencé à prendre des leçons de chant et de danse que je m’y suis vraiment plongé. De plus, après avoir débuté, je me suis plus impliqué et j’ai commencé à produire des chansons avec les autres producteurs. Je pense qu’il y a encore beaucoup de choses à apprendre mais plus les années passent, plus je m’implique de plus en plus dans la musique.
Quelle est la chose la plus belle et la plus difficile à propos d’être dans GOT7 ? Comment tu gères la pression ?
La chose la plus belle et la plus difficile est d’avoir six autres membres. C’est vraiment bien de les avoir parce que nous sommes toujours là les uns pour les autres. Même si parfois nous ne sommes pas d’accord sur quelque chose, nous pouvons compter les uns sur les autres. Savoir qu’il y a 6 autres personnes qui vont m’encourager et que je vais les encourager à mon tour rend les choses beaucoup plus faciles. Ce n’est pas une compétition mais vous sentez que vous ne voulez pas être le moins bon du groupe et ça vous motive à travailler plus dur et à faire mieux.
0 notes
Text
Les indestructibles - Mélodie Nelson
Tumblr media
Les indestructibles se veut une série de portraits de personnes victimes et survivantes d’agression à caractère sexuel. Des indestructibles inspirantes, géantes, de divers horizons, qui nous offrent un regard sur différentes réalités. Elles sortent de l’ombre, prennent parole courageusement, elles brisent le silence. Ce projet souhaite continuer la discussion #MoiAussi : nous voulons connaître leurs aspirations les plus vastes, leur colère légitime, leur vulnérabilité, leur lumière.
À travers un court questionnaire, nous souhaitons révéler d’un point de vue des ces indestructibles, quelles sont les avenues possibles pour la suite des choses, quels changements sont attendus ou espérés de la mouvance. Mais surtout, comment elles perçoivent cette dimension dans leur cheminement. Cette démarche se veut une série de portraits qui vise une approche « d’empowerment », libératrice, transparente et intime qui portera l’histoire unique de chaque indestructible. Nous avons donc travaillé de concert avec chaque personne afin de leur offrir une expérience et un concept qui va de pair avec leur vécu et leur processus de guérison.
*Cette entrevue a été enregistrée et ensuite retranscrite.
 Voici Mélodie Nelson!
Tanya (intervieweuse) : Tu es une personne qui a vécu une agression sexuelle. Est-ce que tu te sens survivante, victime, indestructible ou autre chose?
Mélodie : Je ne sais pas… c’est une bonne question. Je pense qu’avant, le premier mot qui me serait venu pour me définir, ça aurait été victime, mais c’est un terme que je refusais en même temps, parce que c’est juste une façon normale de nier aussi ce que j’avais vécu. Oui, j’ai été capable de me dire victime. J’aime beaucoup aussi indestructible, mais en même temps, indestructible pour moi, ça refléterait le fait que je n’ai pas changé, que je suis restée aussi forte qu’avant. Ça m’a changée : je ne suis pas moins forte ou plus forte, mais oui, ça m’a changée. S’il fallait que je choisisse un terme, je dirais indestructible. Parce que je veux ce rapport de force-là, même si je le ressens pas à 100%. Je veux un rapport de force avec mon agresseur qui m’appartient et que ce ne soit pas lui le plus fort. Quand j’ai porté plainte contre lui, je n’avais même plus peur pour moi, parce que le pire était fait. J’avais peur pour mes proches et j’ai vraiment paniqué par rapport à mes enfants. Mais moi, par rapport à lui, je suis indestructible, lui peut juste couler.
Je pourrais garder cette peur-là, mais je ne l’ai plus. Pis lui, il peut avoir peur. Tous les agresseurs devraient avoir peur.
Tanya : Quelles sont les conséquences de ces violences sur ta vie?
Mélodie : J’ai été escorte, et avant de l’être, j’avais beaucoup de craintes par rapport aux hommes. Je les voyais, le terme est gros, mais je les voyais comme « l’ennemi ». Je n’avais aucun amour envers eux ou quoi que ce soit, je me trouvais très vulnérable de commencer dans l’industrie. J’avais des craintes par rapport à ce qui pouvait se produire, et mon expérience a changé totalement mon rapport aux hommes. J’avais totalement confiance en eux. J’ai appris que eux aussi étaient vulnérables, parce qu’une fois qu’on est tout nu, on a moins de choses à cacher. Et quand on passe une heure avec quelqu’un, pourquoi cacher des choses? Peut-être le fait qu’ils se confiaient beaucoup à moi, ça m’a rapprochée d’eux. Pis j’ai trouvé des ressemblances avec ces hommes-là, même s’ils étaient plus vieux, même s’ils avaient un pénis et que j’en avais pas, ben on pouvait quand même s’entendre et être proches. Et quand je me suis fait agresser, c’était quelques années après avoir arrêté d’être dans l’industrie du sexe. Et ça m’a… J’ai trouvé ça vraiment dur. Parce que là, il fallait que je recommence, soit à avoir confiance en nouveau envers les hommes, soit pu avoir confiance du tout pis être sur mes gardes. C'est un rapport que je redéfinis régulièrement, je ne sais pas encore. Pis c’est pas nécessairement juste par rapport aux agressions, le rapport que j’ai à redéfinir tout le temps, c’est aussi les réactions des autres quand on parle d'agressions sexuelles, que ce soit la mienne ou celle des autres. Quand je vois des hommes réagir, ça me donne une bonne image. Mais je dirais qu’avec cet homme-là, que j’ai beaucoup aimé et qui m’a aussi aimée, je crois, ça a ouf… ça m’a vraiment mise à terre. J’ai été très très déçue. Peut-être de moi, d’avoir eu autant confiance pis de naïveté, pis très très déçue de lui, des promesses qui sont faciles à faire. De la fausse bienveillance que quelqu’un peut avoir aussi.
Tanya : Et de repartir à zéro dans tout le lien de confiance que tu développes avec le sexe masculin.
Mélodie : Pis à travers tout ça, mon agresseur, c’était mon amant, en fait. J’étais avec quelqu’un à l’époque et je suis encore avec cette personne-là aujourd’hui. Lui, mon conjoint, il y a sa confiance que j’avais perdue, mais il y a aussi le fait que je devais vivre en me demandant si je devais lui dire ou non ce que j’avais vécu. Et ses réactions à lui par rapport aux agressions, par rapport au mouvement, ce qu’est la définition d’une agression sexuelle et pourquoi les femmes réagissent comme ça par rapport aux hommes sur certains sujets, qu’est-ce qui est plus sensible, qu'est-ce qui peut nous faire réagir, etc. Ça a été très difficile, c'était difficile de vivre en parallèle l'agression avec le fait qu’il était là pour m'aider à m’aimer à nouveau. Et pour lui, apprendre à m’aimer à nouveau, parce que je l'avais trahi d’une certaine façon, mais il fallait que j'aie confiance... c'était très difficile.
Ça avait été très dur pour lui, le choc que je l'aie trompé, pis là, après, je me suis dit : « Il le déteste déjà, je peux pas lui dire qu’en plus, il m’a agressée, il va encore moins comprendre quoi que ce soit. » Un moment donné, c’est sorti parce que… c’était tellement ridicule, il avait reçu une demande Linkedin de ce gars-là…
Les travailleuses du sexe, on ne leur donne pas de voix dans le mouvement #moiaussi, parce qu’on s’entend tous que… l’idée populaire, c’est que l’agression sexuelle fait partie du travail des travailleuses du sexe. Mais ce n’est pas le cas du tout. Elles peuvent dire « non » comme n’importe quelle autre personne, à tout moment pendant une relation. L’argent ne permet pas tout.
C’est vraiment ridicule à quel point on dit que « c’est tellement difficile de les approcher, les travailleuses du sexe, elles n’ont pas vraiment de voix, je vais parler à leur place ». Mais tu vas sur Twitter et c’est incroyable. Leurs comptes utilisent d’autres noms que le leur, donc elles peuvent avoir des opinions politiques, retweeter des trucs, mais aussi offrir leurs services. On voit leur quotidien. Elles sont à 100% authentiques et ça leur permet d’être bien dans ce qu’elles font, parce que il n’y a pas de mensonge ni de masque.
Tanya : Est-ce que tu te considères en processus de guérison, pis si oui, quels sont les leviers et les outils que tu utilises au quotidien, sinon, comment envisages-tu cette étape-là pour toi?
Mélodie : C’est très difficile. Il y a aucune question à laquelle je peux te répondre fermement parce que je refuse beaucoup de choses aussi. Oui, mais t’sais la vie est difficile pour tout le monde. Je ne sais pas ce qui m’a affectée le plus dans l’agression sexuelle. Je pense que ce n’est pas l’agression en tant que telle, mais l’après, que j’ai trouvé difficile. Quand j’ai vu que lui ne le reconnaissait pas, moi je m’attendais que le soir même ou le lendemain, il se réveille et qu’il me dise « pardon » et j’aurais été prête à l’accepter. Ça aurait été une violence, mais mon rapport à la sexualité fait que… je ne sais pas ce que j’aurais pensé, mais j’aurais été capable de passer par-dessus. Ça aurait été juste une mauvaise relation, c’est tout. Il ne m’a pas dit pardon, il m’a dit que ça a été la meilleure baise de sa vie. Et là, c’est là que j’ai trouvé ça… Rendu là, je ne pouvais pu rien espérer de lui, c’était trop. Mais je l’ai repoussé. C’est pour ça que, oui je l’admets, je serai tout le temps en processus de guérison de ça, parce que je l’ai repoussé beaucoup cet événement-là et c’est quand j’ai vu qu’il avait écrit à… il écrivait des billets dans certains médias. Le titre de son article était C’est facile les gars, ne pas violer. Le fait qu’il ait trouvé ça comme titre, et qu’il parle de tout ce qui était en lien avec les agressions sexuelles quand je savais très bien que j’avais été agressée par lui, et que je n’étais pas la seule, et que la culture du viol dans son langage et dans son attitude, elle était manifeste, ça, j’ai trouvé ça tellement difficile. Ça a été de guérir de ça. Guérir de son aveuglement, de son attitude.
L’aspect guérison, ça a été beaucoup par les mots, par Je Suis Indestructible, avec d’autres supports aussi, le fait que quand j’ai parlé, il a arrêté de parler d’agressions sexuelles, pu du tout du tout du tout. Et là j’ai senti que c'était moi qui commençait à reprendre le pouvoir. Qu’il ne me le montrera pas, mais qu’il m’a entendue et qu’il m’avait lue. La guérison s’est faite de plein de façons. Je ne pensais pas porter plainte et un moment donné, j’ai porté plainte finalement. Et ça faisait quelques années quand j’ai porté plainte, ça faisait environ 6 ans. Je l’ai fait au lendemain de la fête de ma fille, pis ça, ça m’a super ému de le dire. J’avais choisi 2-3 mois auparavant que j’allais porter plainte, mais je voulais passer un été sans y penser du tout. Pis je m’étais fixée son anniversaire, pour ça. Pis c’était symbolique pour moi parce que je ne veux pas qu’elle vive seule. Je veux qu’elle ait une mère forte. J’obligerai jamais quelqu’un à porter plainte, c’est chacun sa démarche personnelle. Mais moi, j’en étais rendue là. J’avais trop de frustrations. J’avais besoin d’être dans l’action, je me sentais immobilisée. J’avais écrit, pis il y avait rien qui en découlait, donc je voulais faire autre chose. Et comme que ça faisait quelques années depuis l’agression, j’ai eu peur de mes souvenirs. J’avais tout écrit ce qui s’était passé, mais j’ai vraiment douté de moi un moment donné. Je voulais être sûre de tout bien raconter aux policiers. J’ai tout raconté, je leur ai donné tous les courriels, toutes les photos, toutes les vidéos qu’on avait faits. 
Après, sans le dire aux policiers, j’ai pris rendez-vous avec une femme que j’aime beaucoup qui fait de l’hypnose. Je lui ai demandé : « Clairement, ce que je veux, c’est de revivre ça parce que je veux être sûre que jamais jamais j’ai dit oui. » Même si je l’avais dit, ça aurait été un faux oui. Mais je voulais être sûre. La façon dont elle me l’a fait vivre, elle était tout le temps à côté de moi, c’était vraiment intéressant. c’était très spécial. Et je n’ai jamais dit oui. Et il y a des choses, il n’y a pas beaucoup de choses, mais il y a deux choses qui sont revenues que j’avais complètement oubliées : il m’avait amené de la nourriture, ça je m’en rappelais, mais ce que j’avais oublié en fait, c’est que le matin quand il est parti, il avait pris un sac de poubelle et il avait mis toute la vaisselle de plastique dans le sac et les bouteilles de vin. J’essayais d’arrêter de boire et il avait emmené de l’alcool. Il a tout mis dans un sac, puis il est parti avec ce sac-là, comme pour qu’il n’y ait aucune trace. Après l’hypnose, je me suis regardé dans un miroir et mes yeux avaient changé de couleur. Ils étaient plus jaunes. C’était vraiment spécial. Et je suis sortie de chez elle et j’ai eu un mot Facebook d’une fille qui avait décidé de porter plainte contre lui cette journée-là. Et ça m’a fait… pour moi, je ne peux pas dire que je crois au karma, j’y crois pas, mais je ne me sentais plus toute seule. Et ça, ça faisait partie du processus de ma guérison, de ne pas me sentir seule. De se sentir écoutée, de se sentir crue, que ce soit justement par mes amis, par les policiers… Porter plainte, ça m’a beaucoup aidée. Puis, durant l’hypnose, j’ai vu mon chalet qui brûlait, pis je lui ai dit à la fille. Et encore là, après la plainte, il y a eu une enquête d’un mois et demi. Puis, ils n’ont pas pu l’accuser. C’est comme ça, et l’autre personne non plus. Quand je l’ai su, ça a quand même fait partie de mon processus de guérison, parce que la procureure qui était impliquée dans mon dossier, elle m’a prise dans ses bras. Je ne pensais pas qu'un contact était possible... Elle m'a prise dans ses bras et elle m’a dit : « Je te crois, je suis désolée. » Elle m'a expliqué pourquoi elle n’allait pas poursuivre. Ça reste. C'est pour ça que ma plainte, ça a pris un an et demi, c’est pour ça que j’espérais que ça aille plus loin. Mais en même temps, j’te dis que j’espérais, mais peut-être que non. Après je me suis demandé c’était quoi la prochaine étape, qu’est-ce que je peux faire d’autre? Et là, j’ai l’air pas rapport dans mon processus de guérison… mais là, je suis allée voir une tireuse de cartes (rires). Au début, ce n’était même pas pour moi, c’était pour une amie qui savait pas trop où elle s’en allait dans ses amours. On est allée voir une tireuse de cartes. J’ai posé une question : « Est-ce que je vais réussir à me venger un moment donné? » Elle m’a demandé de prendre 6 cartes. Et la carte représentant mon agresseur, c’était le pape. Et c’est une carte qui peut être perverse. Prends la carte et mets-la ailleurs. Elle en est venue à la conclusion que non, je ne réussirais pas à me venger par la justice, mais avec les mots. Et c’est pour ça que ça m’a donné comme la permission, même si j’avais déjà commencé à écrire, ça me donnait la permission de toujours continuer à écrire là-dessus. Je ne sais pas si je guérirai. Je ne me sens pas… je suis blessée. Pis, elle ne se refermera peut-être jamais, cette blessure-là, pis en même temps, je peux faire en sorte de la transformer. Si je l’ouvre, c’est moi qui va l’ouvrir, et ce n’est plus lui. Je vais continuer à écrire, que ce soit là-dessus ou sur lui.
Peut-être qu’un moment donné, je serai tannée, et je vais passer à autre chose, et ce sera tant mieux parce que ça voudra dire que j’aurai guéri de ça. Pis en même temps, je l'aime cette colère-là et je l’ai apprivoisée. C’est pas mal, d’être en colère. J’aurais voulu un moment donné être apaisée, quand j’étais enceinte. Je faisais des cauchemars. Et je rêvais qu’il avait des enfants et qu’il voulait que nos enfants jouent ensemble. Je pensais qu’il allait tout le temps être dans ma vie, cet homme-là. À ce moment-là, j’aurais aimé être apaisée. Que ça soit juste pu dans ma tête. Et là, je préfère dire qu’il n’est pu dans ma tête et que ce soit la colère qui l’est.
Tanya : C’est un beau levier ça. De dire que ce n’est plus lui qui est dans ta tête, mais la colère. Et elle devient constructive.
Mélodie : Totalement, parce qu’elle ne me détruit pas. Je ne peux pas te dire si c'est bon ou mauvais, mais je sais que cette colère-là fait en sorte que je ne pleure pas chaque jour. Elle remplace aussi la peur, elle remplace… pendant longtemps, je n’ai pas écrit, et en fait, je pensais que c’était parce que j'étais fatiguée avec mes deux grossesses. Mais pour vrai, je ne sais pas si c’était mes grossesses qui m’ont fatiguée tant que ça. Je ne sais pas si je n’étais plus capable d’écrire à cause de lui, d’une certaine façon. Cette colère-là est motivante et c'est grâce à elle que j’suis capable d’écrire encore.
Tanya : Tu es vraiment impressionnante. C’est beau de t’écouter. Je savais que ça viendrait me chercher de te parler et de te rencontrer. Comment as-tu vécu le mouvement #moiaussi, qu’est-ce qui t’a plus marquée?
Mélodie: Quand est arrivé le mouvement #agressionnondénoncée, ça a comme été un rappel pour moi, ça te fait revivre ce que t’as vécu comme agression. Mais moi, au départ, avec #moiaussi, j’étais un peu découragée. Parce que je pensais que ça ferait pareil, j’ose croire que ça ne fera pas pareil. C’est foudroyant comme c’est déjà pas pareil! Je suis impressionnée et heureuse qu’on vive ce moment-là. Je ne sais pas comment on va le voir ce mouvement-là dans 20 ans, mais wow. J’étais réticente. Et très rapidement, on voit que c’est autre chose. Parce que les gens se sont sentis tellement interpellés parce que tout était remis en cause. Il n’y avait pas de hiérarchie, y’en a pas de hiérarchie dans les agressions. Puis, dans #agressionnondénoncée, je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ne se sentaient pas dans le mouvement parce qu’ils sentaient qu’il fallait que ce soit une pénétration quelque chose comme ça, et ce mouvement-ci, c’est autre chose. Je l’ai vécu avec réticence, et après, avec beaucoup d”admiration. 
J’ai besoin d’espoir, mais en même temps, à cause de ma position de militante très impliquée dans le milieu du travail du sexe, je reste très triste par rapport à ce qui arrive de ce côté-là. Présentement, en Nouvelle-Orléans, les bars de danseuses sont envahis par les policiers. L’excuse, c’est qu’on veut être sûr qu’il n’y ait pas de trafic [humain]. Et les résultats, dans tous les bars qui ont été envahis par les policiers, c’est qu’il y a zéro personne trafiquée. Mais y’a des travailleuses du sexe qui sont arrêtées, des clients sont arrêtés, et dans tout ça, il y a des policiers qui vont crier, parce qu’ils demandent les cartes d’identité des danseuses, ils vont crier leur vrai nom devant des clients qui peuvent les trouver. il y a des gens dehors qui les prennent en photo… Une danseuse qui est prise en photo et qu’on se moque d’elle, c’est une agression. Et le reste de la population se permet de rire d’elle, de faire des punchlines dans des émissions, des humoristes qui font des blagues là-dessus. On est traitée comme des sous-humains. On peut se permettre d’être prises en photo, d’être ridiculisées, de se faire dire que ça fait partie du travail, on se fait dire aussi que Weinstein et compagnie auraient juste dû aller voir des putes, alors qu’on n’est pas là pour enseigner le consentement aux agresseurs ou recevoir les déchets. 
Ce sont des commentaires qui sont acceptés socialement. Pis quand il y a des manifestations contre la culture du viol, souvent, on va de plus en plus rajouter aussi « non à l’homophobie, non à la transphobie », mais il n’y aura pas de « non à la putophobie ». Et c’est un manquement, parce que les personnes qui sont dans l’industrie du sexe sont pareilles comme les autres personnes. Et elles devraient se sentir… les travailleuses du sexe sont au centre de plein de mouvements, plein de luttes, ce sont elles les premières à avoir manifesté par rapport… à la pride aux USA, les droits LGBT et statut de la femme en tant que personne humaine, les travailleuse du sexes étaient là. C’est grâce à un procès d’une travailleuse du sexe. On a une voix depuis super longtemps, mais on ne l’écoute pas. 
Quand les photos vont sortir le 8 mars, c’est clair qu’il va y avoir plein d’organismes qui vont dire : « non à l’exploitation sexuelle » et qui vont recommander plein de choses au gouvernement, et l’exploitation sexuelle, en plus d’être un terme très vague par rapport à ce que ça représente, ça amène  beaucoup de gens à se tromper… l’exploitation, ce n’est pas la même chose que la prostitution. Les travailleuses du sexe ne seront même pas approchées pour donner leur opinion par rapport à ça, pour dire c’est quoi leurs besoins, elles ne seront pas écoutées non plus. Sue Montgomery (précurseur du mouvement agressions non-dénoncées), je lui ai parlé du travail du sexe. C'était avant l’élection, parce qu’il y avait beaucoup de réticences dans le mouvement par rapport à Valérie Plante et par rapport à d’autres personnes de son cabinet. Et j’ai questionné Montgomery par rapport à sa vision de la décriminalisation du travail du sexe, etc. C’est une femme brillante et éduquée. Elle m’a dit : « J'ai peur, j’habite proche d’un salon de massage, de personne trans et j’ai envie d’aller cogner et de leur demander ce qui se passe, ce que je peux faire pour elles. » Mais tu ne peux pas te précipiter comme ça sur leur lieu de travail. Je n’oserais pas, moi, aller dans les bureaux d’un médias pis d’aller faire : « Eh, les journalistes, est-ce que vous vous sentez exploités? Est-ce que vous gagnez assez cher? Est-ce que je peux vous aider? » Tu prends un rendez-vous. 
Donnez-nous du respect et on va être capable de vous dire nos besoins. C’est facile de prendre contact avec la communauté sans être obligé d’aller cogner à leur porte. C’est vraiment un gros manque d’écoute et beaucoup de condescendance de penser que les femmes et les hommes de l’industrie ne sont pas capables de dire leurs besoins. On en a beaucoup à dire sur les agressions. Mais on n’est pas encore là. Encore maintenant, il y a beaucoup d’articles sur les travailleuses du sexe, et il n’y a aucune travailleuse du sexe qui va être interrogée dans l’article.
Tanya : Quelle serait la suite des choses pour toi, autant d’un point de vue individuel que social? Tu y répondais déjà un peu avec ce dont tu parlais, d’écouter la parole des personnes concernées, entre autres.
Mélodie : Je vais dire en toute honnêteté, quand le mouvement a été annoncé, j’ai eu beaucoup de craintes. La majorité des personnes impliquées dans ce mouvement, ce sont des personnes qui ont des positions très fermes par rapport au travail du sexe. Ce ne sont pas des personnes qui ont l’expérience du travail du sexe, mais ce sont des personnes qui ont déjà publiquement parlé contre et qui sont même allées jusqu’à signer des pétitions contre la décriminalisation du travail du sexe. Alors ça met les travailleurs du sexe dans une position très dangereuse et on est totalement éclipsées. J'ai des craintes. Je crois beaucoup en ma force et celle du mouvement et du rapport de force qu’on crée ensemble. On est passée par tellement de choses. On va réussir à se l'approprier, la parole, et à se faire notre propre place. Pis ce ne sera plus d’une position marginale, on ne sera plus relayée à la marginalité. Mais j’y crois beaucoup, qu’un moment donné, il faudra laisser la place à toutes. Comme dans #agressionnondénoncée, dans le mouvement #moiaussi, on a tenté de faire en sorte qu’il n’y ait plus de hiérarchie. Les travailleuses du sexe vont être capables de s’affranchir de leur propre hiérarchie dans le milieu et de parler pour toutes.
Tanya : Autant dans votre milieu qu’à l’extérieur.
Mélodie: Oui. Tu sais, c’est pour ça que je dis travailleuses du sexe, des fois on trouve que c’est un terme trop clinique, mais c’est parce que c’est hyper rassembleur. Je ne me sens pas plus hot qu’une masseuse, je ne me sens pas plus hot qu’une fille qui est dans la rue. On est toutes pareilles et on veut toutes la même chose.
Comme toute personne. Ce qui est intéressant, c’est de voir l’évolution du mouvement du travail du sexe, les personnes autochtones qui pratiquent le travail du sexe, il y a beaucoup d’organismes qui ont eu peur quand la Cour suprême a souhaité la décriminalisation, et finalement, depuis quelques temps, les organismes autochtones en majorité disent publiquement qu’ils veulent la décriminalisation. Parce que la seule chose que le mouvement pour la criminalisation leur offre, c’est plus de répression policière, et tu ne veux pas ça pour les autochtones. Elles voient qu'elles sont totalement éclipsées du mouvement. La seule chose qui les aiderait, ce serait la décriminalisation. En fait, c’est la seule chose qui aide toutes les travailleuses du sexe quand on est agressée dans le cadre de notre travail.
1 note · View note
magister-archiviste · 4 years
Text
Mon fils,
J’ai attendu tes vingt-cinq ans pour t’écrire, l’âge où l’on commence à comprendre le monde et où l’on est encore habité d’une flamme assez forte pour vouloir le découvrir.
La dernière fois où je me suis adressé à toi, tu étais trop jeune pour t’en souvenir. Si pour toi la figure paternelle est très certainement un halo diffus, une présence à la limite des souvenirs conscients, moi, en revanche, je me souviens de toi comme si c’était hier. Ton rire, les balbutiements incompréhensibles qui me faisaient fondre quand ils m’étaient adressés, tes grands yeux curieux et gourmands quand je te parlais.
Puis, l’univers nous a séparés. Je ne sais pas ce que ta mère a pu te dire à propos de moi, je ne sais pas quelle opinion elle a gardé de moi ou de mes actes, mais tu dois savoir que je n’ai cessé de vous aimer, tous les deux.
Tu dois savoir que dans la vie d’un homme, il vient un moment ou le devoir l’emporte sur tout le reste, quand l’enjeu dépasse le cours de ton existence. Je vous ai laissé derrière, mais c’était pour tenter de sauver tous les autres. C’est pourquoi je vais maintenant te raconter mon histoire, sans mentir, mais en gardant pour moi certains détails qui pourraient trahir mon engagement.
J’ai été, je suis et je resterai un soldat. Officier de la Raumwaffe, je me suis engagé depuis la fin de l’adolescence pour porter les couleurs de ma patrie toujours plus loin dans l’univers. Premier maitre lors de la reconnaissance de Kimera, capitaine durant les escortes de convois face aux corsaires de Prometheus, commandant en charge de la défense la toute jeune Gemein alors que les premiers colons allemands posaient le pied dans leurs nouvelles maisons, j’ai gravi tous les échelons, tentant de concilier du mieux que je pouvais les attentes de ma hiérarchie avec les besoins de mes équipages. J’aimais mon métier et mes hommes ce qui me rendait efficace et apprécié en retour.
Puis j’ai rencontré ta mère à Francfort pendant une permission. Nous t’avons donné naissance deux ans plus tard et le cours de mon existence a flirté avec les frontières du Paradis pendant quelques brèves années. Jusqu’à l’arrivée de l’Ennemi.
Tout le monde connait cette histoire terrible. Depuis la découverte du temple sur Kathyb, à la stérilisation des neuf mondes, jusqu’à la défaite finale sur Terre. Mais tout ceci est très en deçà de la réalité. J’ai vu de mes propres yeux des flottes entières, des centaines de navires, machines magiques et invincibles capables de nous porter à travers les étoiles, se faire balayer comme des moucherons en une fraction de seconde. J’ai vu la surface des mondes après le passage de l’Ennemi, vitrifiée d’un noir de jais, les montagnes abrasées, les lacs et les océans vaporisés. J’ai vu les lunes fendues comme des bottes de paille. J’ai vu ce que la puissance signifiait réellement.
Il est impossible de comprendre aujourd’hui l’état d’esprit qui habitait les gens de l’espace comme moi à l’époque. La panique totale. La destruction complète et méthodique de tous nos repères. La certitude de la fin du monde. J’ai vu des généraux ayant sacrifié leurs existences pendant des décennies pour leur nation, se rouler en boule et hurler de terreur. J’ai vu des officiers exécuter leurs propres hommes afin de pouvoir éviter le combat et rentrer chez eux. J’ai vu des vétérans de plusieurs guerres, des combattants aguerris pleurer en appelant leurs mères.
Mais l’esprit humain est très certainement la machine la plus résiliente de l’univers connu et rapidement notre civilisation a développé ses anticorps face à la menace. C’est grâce à ma position centrale au sein des Etats-majors de la coalition, que j’ai entendu parler de la Mère et que je l’ai rencontrée
C’était un soldat elle aussi. Une femme incroyable qui continuait d’avancer quand tout le monde reculait. Elle a sauvé des millions de vie au péril de la sienne, elle a sacrifié tout ce qu’elle possédait pour que l’humain continue à vivre et j’ai eu le privilège de me battre à ses côtés.
Je ne suis pas quelqu’un de croyant. Je ne suis même pas baptisé et les rituels obscurs des sectes qui se prétendent religions m’ont toujours laissé de marbre. Mais auprès de cette femme, je savais que je côtoyais un prophète.
Elle nous parlait de l’humanité, de son histoire, mais surtout de ses conquêtes à venir et de son potentiel. Elle nous disait que l’Ennemi n’était pas une fin mais un nouveau commencement. Que cette épreuve nous permettrait de nous dépasser, de nous élever. Que demain, nous deviendrons nous aussi des dieux. Elle avait une vision et à ses côtés, les hommes reprenaient espoir et gout au combat.
La Mère constitua auprès d’elle un cercle de femmes et d’hommes volontaires qui partageaient sa vision. Elle nous assigna deux missions. Défendre notre maison, la Terre, jusqu’à notre dernier souffle et – en parallèle - préparer l’avenir de l’humanité à travers les étoiles en cas de défaite. A ceux qui lui demandaient pourquoi nous ne partions pas immédiatement, pourquoi il nous fallait mourir alors que le combat était perdu d’avance elle leur répondit ceci : 
Nous devons être la génération de l’exemple et moi-même, je resterai sur Terre.
Dès qu’il me fut permis de retourner sur Terre, je fis tout mon possible pour vous trouver, à toi et à ta mère, une place dans les navires de l’exode qui fuyaient la Terre par centaines. En vendant tous nos biens et en vidant tous mes comptes, je parvins à vous trouver une place vers Gemein, pour vous y retrouver dès que je le pourrais. Mais ce bonheur me fut par la suite refusé. La dernière fois que je t’ai vu, c’était dans les bras de ta mère, sur le pas de tir de Jazeerah, en Irak, alors que vous embarquiez pour un voyage sans retour. Tu avais quatre ans.
Ta mère a sûrement dû te dire que je suis mort en défendant la Terre et dans un sens c’est vrai. Je suis mort en tant que mari, en tant que père. En tant que citoyen et en tant qu’officier. Mais la Mère avait d’autres projets pour moi et certains de mes frères. Elle nous choisit pour partir, sous une fausse identité, afin de continuer son travail sur tous les mondes humains. Je savais que je ne pourrais plus jamais vous revoir et je devais aussi dire adieu à tous mes frères d’armes qui resteraient, eux, pour défendre le berceau de l’humanité. Ce double deuil m’était insupportable, mais la Mère me fit comprendre, à moi et à tous les autres sélectionnés pour le départ, que l’avenir tout entier de notre espèce reposait sur nos épaules. Qu’il nous appartenait maintenant de faire vivre son héritage et son enseignement pour les millénaires à venir.
Nous fûmes dispersés aux quatre coins de l’Univers connu et nous apprîmes la destruction de l’humanité sur Terre et la mort de notre prophète. Nous étions seuls, dispersés au milieu des centaines de millions de réfugiés.
Puis nous avons commencé à œuvrer. Petit à petit, patiemment, toujours habités par la même flamme immortelle.
Il m’est impossible aujourd’hui de te raconter ce que nous avons accompli durant ces vingt-et-une années, dissimulés au cœur des élites de l’exode. Mais je peux t’affirmer que nous avons travaillé de toute notre âme pour tenir notre promesse. Nous avons peu à peu aiguillé l’humanité sur les rails de la survie. Si nous sommes invisibles, notre influence, elle, se fait sentir sur tous les mondes humains. Nous avons perdu la Terre, mais nous pouvons gagner cette guerre, j’en suis persuadé.
Je n’ai cessé de garder un œil sur toi et sur ta mère. Je sais qu’elle s’est finalement remariée et je ne lui en veux pas. Ce Jordi est un brave homme et je sais qu’il prendra soin d’elle. J’ai vu tes premiers pas à l’école dans les camps de réfugiés, les photos de tes matchs de football, ton entrée à l’Université de science physique de Hallstadt. Je suis si fier de toi.
Tu es un adulte maintenant et tu vas devoir choisir ta voie dans ce monde. Si tu le souhaites, au vu de tes capacités et de ta volonté, tu peux me rejoindre.
Je comprendrais que tu refuses, mais si c’est le cas, je te demanderai de ne pas parler du contenu de cette lettre, à qui que ce soit. J’ai pris toutes mes précautions, rien ne permettra de remonter jusqu’à moi, mais je te le demande pour ta propre sécurité, car même si nous œuvrons pour le bien de tous, nous ennemis sont nombreux et déterminés.
Si en revanche tu acceptes, tu seras soumis aux mêmes contraintes que moi. Tu devras abandonner tout ce que tu possèdes et tous ceux que tu connais, y compris ta mère. C’est une femme forte qui se remettra de cette épreuve, même si je suis conscient du calvaire que représenterait pour elle la perte de son fils après celle de son mari.
Je sais que ce choix est le plus difficile qui puisse être demandé à un homme. Je le sais car je l’ai vécu et j’aurai tant aimé que tu n’aies pas à le vivre. Mais j’aimerais aussi, plus que tout, que tu connaisses un jour la beauté du sentiment qui m’anime. Une conviction si profonde, si pure, si terrible qu’elle peut te pousser à abandonner les tiens pour le bien de tous. J’aimerai que l’on puisse la partager ensemble.
Si tu es d’accord, je te demande de tracer une croix de peinture rouge sur l’arbre devant ton logement collectif, celui avec la branche tordue qui frôle le portail. Je te recontacterai alors d’une autre manière pour organiser ton extraction. Si tu refuses, tu n’as qu’à ignorer cette lettre et je te promets que tu n’entendras plus jamais parler de moi.
Je t’aime, mon fils
ARCHIVE N°6 Titre : Lettre à mon fils - premier texte fondateur de l’Egide  Source : Bibliothèque centrale - Section Traditions Auteur : “Le premier Magister”, identité inconnue  Langue : Traduit de l’allemand tardif Date : 19 (A.E.)
0 notes
chrisenfeu · 5 years
Text
J’aime bien les préliminaires, faut juste me donner les conditions gagnantes.
Mon premier lundi! Hé! Hé! Ça y est, c’est vrai je suis en congé pour six mois! Cela fait un petit bout de temps que je comptais les dodos. C’est fou comment ça passe vite. Autant j’espérais que cela arrive au plus vite, maintenant que je l’ai, mon souhait est de ralentir le temps.
-Tu peux me reconduire à l’école?
-J’écris mon blogue.
-S.V.P. papa! D’une voix douce et mielleuse qui me scie les jambes à chaque fois. Je ne sais pas comment ils font pour avoir le tour de même.
-C’est bon! J’ai du temps.
-Merci papa! En m’embrassant sur la joue.
-Tu es prête quand?
-Bientôt!
Pour vous faire un peu le topo de nos projets grandioses, je vous ramène un peu dans le temps.
-J’ai demandé un autre congé, on pourrait finir le chalet tous ensemble?
-J’ai pas tes conditions Chrisenfeu, mais c’est certain que je ne te laisserai pas partir tout l’été avec les enfants pendant que je travaille comme une  bobonne en vous attendant. Je vais demander un congé sans solde. On verra bien.
Je suis vieux, je sais, mais je ‘‘fast forward’‘ la cassette:
-Y m’ont refusé, câlisse!
Après la pause, vous aurez la chance de voir la suite de cette émission mondialement pas trop célèbre, mais on peut rêver.
youtube
-On pourrait enfin se marier? Ça fait des années que les bagues sont achetées.
-Oui! On pourrait faire ça là-bas avec nos familles et nos amis proches. Ça pourrait être à l’extérieur, j’ai vu plein d’idées sur Pinterest! On pourrait trouver un traiteur, pis faire une entrée du terroir sur le bord du fjord avec un chapiteau? Je pourrais faire des bouquets de fleurs sur chaque table avec de belles nappes blanches!
-On pourrait demander à El Beau frère d’être le célébrant? Pis à mon frère et ma soeur d’être les animateurs? On pourrait être déguisé en Hillbilly ou en médiéval? Se faire des hot dogs, des hamburgers à volonté et MÊME des pogos! Ah! Oui! une machine à barbe à papa pour les kids, des concours de talents!
On voit ici les distorsions entre un homme et une femme sur un concept épineux par bout.
Et bien...
Et bien, ça quand même bien été. Après 21 ans de concubinage, c’est une gymnastique qui nous permet de mieux nous adapter à chaque fois. Pour vous faire une image, c’est comme une voiture finit de payer que tu veux user à la corde. Tous les changements de pièces pour la garder sur la route sont importants, mais tu ne les fais pas toute réparer en même temps. Ce n’est pas trop clair dans ma tête, mais c’est à peu près cela.
J’ai vraiment hâte à cet évènement.
-On peut plus dépenser! Faut tout calculer. On peut pas finir le chalet, se marier et vivre avec ton petit salaire! Chrisenfeu! Je n’ai plus d’emploi pis t’as un salaire de crève-faim.
-On va garder la toilette sèche ‘’debord’’!
-Non! Ça, c’est dans le budget essentiel! On ne veut plus chier dehors, nous les filles!
-Y nous faut un frigo et une laveuse. Je vais faire des recherches pour faire des cacas à l‘intérieur pour pas cher.
Crisse! Pour 3000 piastres, j’ai une toilette presque pas d’eau au composte, intérieure. C’est un genre de latrines normales dans la salle de bain, mais en dessous, c’est autre chose. Un récipient à plusieurs chambres de fonction, gros comme un cercueil. J’ai une petite manivelle qu’il faut que je tourne d’un demi-tour par jour, qui ne fonctionne pas l’hiver et qu’il faut que je vide le résidu aux 6 mois à la pelle. Paraît que ça ne sent pas, mais il faut que je mette une poignée de bactéries à chaque selle et un jus bleu après les mictions. Ça me tente-tu vraiment? Est-ce vraiment l’aspiration de mon exeat? C’est beau hein...
-Geny, ça marchera pas, j’vais vous trouver autre chose. Vous méritez plus que ça. On ne trouve pas ça partout et ça l’air compliqué à installer.
youtube
Aujourd’hui:
On va donc partir de bon matin dimanche prochain pour être plus précis, avec papa. Sans retomber dans le style rap-slow-poche-pour 50 ans et plus, le meilleur c’est mon père. C’est cet homme qui participera au prodrome de ce prologue. J’ai plein de choses à préparer, mais je ne suis pas aussi sérieux que mes congénères. Ce n’est peut-être pas une énormité d’ajouter qu’il y a surabondance de trucs, d’objets, des ‘‘Ben,voyons don’‘ qu’on ne peut se passer, des ‘’y faut surtout pas oublier d’amener ça’’et des affaires pour notre mariage. Par quoi je commence?
-J’ai mis tout ce dont on a besoin pour la décoration dans le bureau. Ché vraiment pas comment on va pouvoir déménager tout ça?
-J’ai commencé à mettre mes outils dans les boites Rubbermaid, ça va être pesant! J’pourrais peut-être pas amener Pauline?
...
-M Chrisenfeu porte 7 S.V.P., M Chrisenfeu porte 7.
Désolé c’est mon tour. Ça l’air très amusant de l’extérieur ce petit congé-là, mais il y a des choses sérieuses avant. Comme de passer la première semaine pour aller à tous les rendez-vous qu’on repousse lorsqu’on fait du 8h à 16h et qu’ensuite c’est les lunchs, le souper, se laver toute la patente. Je n’ai pas besoin d’ajouter de quel genre il s’agit.
-78 sur le dos!
-C’est bon ou ce n’est pas bon?
Elle me regarde comme si j’étais un attardé:
-on s’entend que la moyenne est 10!
-Ben oui! c’est vrai... C’est-tu grave?
Sur le côté, vous êtes dans la catégorie légère à modérée à 13-17, c’est beaucoup mieux.
Ça m’a quand même pris deux ans d’attente pour avoir ces résultats. 13-17, ce n’est pas rien. C’est là-dedans que je mords à pleines dents.
-Va t’il me falloir le masque de Dark Vader qui t’oblige à respirer à 10 la nuit?
-Vous voulez mon avis?
C’est certain que je veux son opinion. Pour la rencontrer, il a fallu que j’aille voir mon médecin de famille pour qu’il me fasse une petite feuille avec l’inscription: O.R.L. ronflements à l’excès et une conjointe à ‘’boutte’’. Ajoutez à cela un délai de six mois avant de voir LA spécialiste du ronronnement pour moteur biologique de tout le grand Montréal.
-Il faut dormir sur le côté...
D’autres termes qu’elle me dit que je n’enregistre pas...
-... Pas sur le dos. Vous économisez 1000 $... vous n’êtes pas obèse, mais vous ne devez pas trop gagner de poids.
Cool! Je ne change rien.
-Pas besoin de faire un suivi, il n’y a pas de risque de détérioration avec l’âge.
Je texte en marchant vers la sortie à Geny:
-faut que je dorme sur le côté et pu sur le dos point;)
                                                               -Quoi?
-2 ans pour ça.
                                                               -C’est tout?
-C’est tout
                                                               -Tu ronfles sur le côté aussi...
-45 minutes d’attente pour cela
                                                                -Tu lui as pas dit ça à ton ORL?!?!?
-Paraît que c’est moins pire sur le côté;)
                                                                -Elle couchera avec toi si c’est si léger!
-Catégorie légère à modérée reste polie;)
On a tellement de stock qu’il va falloir que nous fassions deux déménagements. Le premier voyage avec papa. Nous irons à deux voitures, deux remorques, nous revenons dans une semaine, puis je repars avec deux voitures et une remorque avec la familia.
Le but de cette reconnaissance des lieux est de construire un abri pour travailler et y laisser mes outils, ce n’est pas vrai que nous allons vivre dans la poussière et la proximité. Je veux aussi nous faire un jardin pour pouvoir vivre d’amour, d’eau et d’aliments frais.
Bon, il faut que je vous laisse! Je dois aller diner avec Lissa Marcotte qui m’a lancé un:
-T’es pas game de mettre mon nom complet dans un de tes blogues!
Les temps sont durs et l’argent se fait rare. Il faut juste savoir en profiter quand ça passe, n’est-ce pas Lissa Marcotte?
Deux mots utilisés deux fois dans un texte de Chrisenfeu en pleine ascension, ça fait... Ah pis, je me sens généreux. J’arrondis au plus bas... J’te donne aussi le rabais Ami-Ami qui est valide jusqu’à ce soir minuit... Tu viens de rater l’escompte du premier texte de l’année, mais on ne sera pas en froid pour cela, c’est certain...
Ne manquez surtout pas le prochain épisode en tirage pas limité du tout de Chrisenfeu dans: La Calmoseptine procure une sensation de fraicheur sans tacher les culottes
0 notes
onzedieuxsouriants · 7 years
Text
Lettres L - pt.3
Rédigé par Antonin & Zyl
Lalleu, le 27 septembre 1914
Lucien,
Ma mère est à Paris et je suis seul (avec le personnel de la maison) en Bretagne pour un temps incertain. Je relis votre dernière lettre pour me tenir compagnie. J'ai aussi commencé à correspondre avec un jeune homme anglais (pas par grande envie de m'améliorer dans la langue, mais plus par ennui), et j'essaie de garder en contact nos compagnons partis au front, quand je peux. Ne cessez pas d'espérer.
Si vous êtes sans nouvelles, je vous fournirai ce que je peux. Après avoir été reprise, Reims a été bombardée. Je ne sais pas vraiment pourquoi, le symbole j'imagine ? Je doute de l'utilité militaire d'une cathédrale. J'ai perdu le compte des villes assiégées, des prises et des reprises, mais cet événement là m'a marqué. Je ne suis pas plus religieux qu'avant la guerre, je ne saurais pas dire mes raisons. Les troupes se battent sévèrement dans le Nord. Ils ont pénétré assez loin en France. Je ne tiens pas mes nouvelles du Colonel, mais ses télégrammes laissent à penser qu'il n'a aucun problème.
J'ai reçu une lettre de la femme de Jules Gibot (Marie-Anne). Il est mort en Champagne il y a deux semaines. C'est le premier de "nos" habitués à disparaître, à ma connaissance. J'espère que ça sera le seul.
Je ne vois pas le "mal" qui frappe notre monde (je pense qu'on peut, à ce stade, parler du monde en entier, et plus seulement de l'Europe) comme une affaire de régulation des espèces. Nous appartenons tous à la même. Je veux bien que les médecins me montrent la glande du germanisme, si elle existe. Nous pouvions faire de si grandes choses ensemble, si nous collaborions. Je sais que je dois sonner comme un étudiant naïf ici (mais pardonnez-moi, c'est au moins un titre auquel je peux prétendre légitimement), mais cette guerre me dégoûte justement parce qu'elle n'a rien de naturel, disons, rien de plus naturel que deux frères en train de se battre. J'idéalise. C'était dû depuis longtemps, mais je voulais y croire, avec Jaurès, avec tous ceux qui étaient prêts à se mobiliser, avec vous.
Le mal qui secoue le monde actuellement est un cancer : c'est l'Humanité qui se retourne contre elle-même, rien de mieux. Et j'en viens presque à voir certains comme des agents précipitateurs. Jupiter m'en garde, je ne suis pas heureux de voir ces patriotes là sourire, en ce moment.
Votre ami,
Louis
[Dans les jours qui suivirent, le quotidien de prisonnier de Lucien fut quelque peu bousculé par d'étranges visites, espacées entre elles de quelques jours et se constituant de militaires moustachus - un Colonel Lannoy nerveux compris - exigeant de lire et analyser ses travaux actuels. Sans paraître d'ailleurs y comprendre grand-chose, la plupart d'entre eux se bornèrent à des questions sur le parcours et les ambitions du jeune Lucien, ainsi que, bien souvent, ses potentielles relations avec le monde intellectuel allemand. De ces évaluations étranges, Lucien n'eut aucune explication, jusqu'au jour où le Colonel Lannoy lui annonça qu'après avoir été réévalué, son dossier personnel, en raison de la nature de ses prospections, avait été classé comme d'intérêt pour l'avenir intellectuel de la France, ce qui devait alléger les sanctions pesant sur la tête de l'étudiant.
La dernière visite que reçut Lucien fut celle d'un homme bienveillant et grisonnant, qui se prêta sur lui à un examen médical somme toute superficiel et extrêmement banal, durant lequel l'homme, le Docteur Lebeuffe, laissa filtrer son admiration d'une certaine femme de colonel.
Il fut le seul homme de science à se pencher sur le dossier Allier.
Quelques jours plus tard, un tribunal militaire réduit prononçait pour le jeune homme une sanction somme toute bénigne : assignation à résidence partielle pour mensonge sur son état de santé physique. Lucien apprit alors souffrir d'astigmatisme "dans des proportions handicapantes rendant le sujet impropre au service". L'insubordination volontaire qui avait provoqué son entrée fut balayée grotesquement comme un malentendu.
Lucien pouvait reprendre ses études.]
--
Paris, le 12 octobre 1914,
 Louis,
 J’aurais probablement beaucoup de choses à te dire et, hélas, bien trop peu de temps pour le faire. J’avouerais ne pas avoir remarqué ton astuce à la première lecture de ta lettre, il m’aura fallu un peu de temps pour parvenir à comprendre ce qu’il se passait. Mais au moins, quand j’ai reçu quelques visites, j’étais prêt à y faire face.
Je te dois donc la vie, et beaucoup d’autres choses, visiblement. A ta mère aussi, bien sûr : je lui dois, et je vous dois, au moins cela. Mais sache que c’est une dette que je conserverai à ton encontre jusqu’à ce qu’elle soit payée, d’une façon ou d’une autre. Tu as véritablement toute ma gratitude, je ne sais pas si tu peux imaginer à quel point.
J’ai vu le doyen de l’université hier, et il m’a autorisé à reprendre mes études la semaine prochaine. Les prochains jours risquent de me demander quelques efforts, rattraper plus d’un mois perdu dans cet endroit ne se fera pas instantanément. Fut-il perdu malgré tout ? J’ai eu l’occasion de réfléchir pendant ce temps, et ce n’est jamais chose vaine.
J’ai réellement apprécié t’écrire, et je compte bien continuer dans cette entreprise ; mais aussi transmettre des connaissances fut également une expérience nouvelle pour moi, et je crois que celle-ci m’a plu. Peut-être tenterais-je de continuer dans cette voie, plus tard : je pense que ce serait une chose des plus intéressantes. Et si je peux apporter ma pierre à cet édifice qu’est l’éducation, alors j’essaierai.
 Je tente lentement de rattraper mon retard sur les nouvelles du front, mais il semble que les choses soient pires que ce que je pouvais imaginer. Les combats ont failli atteindre Paris, pas étonnant que tous mes geôliers aient eu l’air aussi tendus. Pour le reste des fronts, j’ai aussi entendu la nouvelle pour Reims, même si j’ignore dans quelle mesure la ville a été touchée ; mais effectivement, c’est un symbole fort.
Je pense que tu connais mes positions religieuses, que j’ai tendance à peiner cacher quand je m’emporte un peu (j’ai toujours conservé mon goût des euphémismes malgré un mois passé dans le noir). Mais cela fait effectivement naître comment dire, peut-être une sorte de malaise. Ne serait-ce que pour l’architecture, mais aussi pour la portée que cela aura. Soit dit en passant, c’est peut-être très politique, que de répandre ce genre de nouvelles.
 Je suis sinon réellement désolé pour Jules Gibot. C’est une chose que de savoir que des gens mourront, une autre que de se dire que des amis mourront. J’écrirai une lettre à sa femme, à propos de cela. Je pense que je peux au moins faire cela. J’espère moi aussi que l’on ne recevra plus ce genre de nouvelles, mais j’ai peur que cela ne doive se reproduire encore. Sans vouloir paraître pessimiste, le peu que je sais de cette guerre, c’est qu’elle s’éternise. Je ne vois pas le moindre mouvement qui amènerait à une victoire de notre côté, loin de là.
Cette guerre est réellement une débâcle je pense. Et contrairement à ce que tu sembles penser, ton opinion m’intéresse à ce sujet, justement parce que tu es capable d’en avoir une, contrairement à beaucoup qui préfèrent s’élancer tête baissée dans une mêlée jusqu’à ce que la fin vienne vers eux. Souvent bien plus vite qu’ils ne le croient. Ne te pense donc pas si vite idéaliste parce qu’on prétend que tu l’es. D’abord parce que si tu l’es, je pense que ce pourrait être un motif de fierté. Et puis, tu as sauvé une existence, la mienne, sans en attendre le moindre avantage derrière ; ce n’est certes probablement pas pour le chaland moyen une grande nouvelle, mais cela prouve au moins à mes yeux, au cas où je n’en aurais pas été convaincu, que tu es une personne capable d’un certain altruisme. Dans tous les cas, non, tu n’es pas un étudiant idéaliste, ou alors, si tu devais l’être, ce serait dans le bon sens du terme. Il faut des gens capable d’élever des idéaux et de les discuter : sinon, ma foi, cette existence pour laquelle on se bat si férocement en ce moment serait un effroyable gâchis.
L’idée que tu présentes ressemble beaucoup à la notion de « citoyen du monde » ; malgré cela, je ne sais pas ce que, personnellement, j’en penserais. Je ne sais pas si nous sommes coupables de la guerre, mais j’ignore s’il y a un coupable. Je sais que je hais simplement cette guerre, et non les gens qui y participent. Peut-être est-ce un bon début, mais je pense qu’il y a beaucoup trop de haine à ce sujet. Alors cette situation est absurde, et ne nous est d’aucun intérêt. Elle nous rend simplement esclaves d’une réalité horrible, en attendant qu’il y ait eu assez de morts d’un côté ou de l’autre pour que l’un des deux ait perdu.
J’ai peur d’en devenir pessimiste, et de peiner à trouver un sens à toute notre vie. Si nous ne pouvons rien faire pour arrêter tout cela, pour tout faire cesser aujourd’hui, à quoi bon continuer ?
(A cela, j’ai peut-être une réponse ; mais je me permets de te demander ce que tu en penses tout d’abord, je ne veux pas freiner la possibilité d’avoir un avis différent à ce propos).
 Si tu ne devais retenir qu’une chose de cette lettre, ce serait ma gratitude. Tu viens de gagner, si tu ne l’avais pas déjà, mon estime, et ma reconnaissance. J’aimerais dire que c’est beaucoup pour payer une telle dette, mais j’ai conscience que c’est fort peu. En attendant d’avoir l’occasion de vous rendre service, à tous les deux, donc.
 Avec mon amitié, et mon respect.
 Lucien Allier
 PS. Peut-être est-ce lié à ce que tu viens de faire pour moi… Mais il me fait étrange de continuer à te tutoyer. Tu n’as que cinq ans de moins de moi, que diable. Si je mérite du vouvoiement, alors toi aussi.
3 notes · View notes
christophe76460 · 3 years
Text
Tumblr media
- CONNAÎTRE DIEU
Connaître des choses…
Le seul fait que nous connaissions certaines choses au sujet d’une personne suffit souvent à nous laisser croire que nous connaissons bien cette personne. Par exemple, nous connaissons plutôt bien la plupart des politiciens qui dirigent nos états. Comme nous n’avons pas accès directement à eux, nous les connaissons par ce qu’en disent les médias. Et de là provient l’opinion que nous nous faisons d’eux. Cette opinion est-elle juste ou non? Dans bien des cas, ceux qui écrivent à leur sujet ont pour fonction de les critiquer. On rapporte plusieurs de leurs paroles, mais en faisant souvent fi du contexte dans lequel ces déclarations ont été faites. Ce sont bien leurs paroles qui sont rapportées, mais pas les idées profondes qui les ont fait naître. Mais au-delà de toutes ces informations qui nous parviennent, qu’est-ce qu’il y a de vrai dans tout cela ?
Ainsi en est-il de Dieu
Les trois derniers siècles ont été ceux de tous les règlements de comptes avec Dieu de la part des penseurs et philosophes occidentaux. Il a donc été souvent question de Dieu dans les grands ouvrages littéraires. Or le problème est justement que ceux qui ont parlé de Dieu font partie de ceux qui le connaissent mal. Certes, ils citent des textes bibliques, mais sans jamais tenir compte des contextes. Ainsi, la plupart des gens de notre génération ont une connaissance relative de Dieu qui leur vient de plusieurs sources, mais peu de gens ont pris le temps d’aller à LUI pour connaître Dieu. De là toutes les idées erronées à son sujet.
Jean 17:3
«Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.»
«Ginosko»
Dans le texte grec, le verbe connaître est «ginosko», mot qui signifie apprendre à connaître, venir à la connaissance. Il y a ici quelque chose de plus profond que le simple fait d’avoir de la connaissance au sujet de quelqu’un. Il s’agit plutôt de connaître cette personne personnellement et intimement. Le seul fait d’aller à l’église tous les dimanches ne signifie en rien que nous connaissons Dieu. Je pourrais lire des centaines de bon ouvrages théologiques, et encore là, rien de tout cela ne me fait réellement connaître Dieu. J’irais même jusqu’à dire que je peux lire la Parole de Dieu assidûment sans pour autant connaître Dieu. Bien que ces activités soient excellentes pour ma santé spirituelle, au mieux, elles me permettront seulement de connaître des choses à propos de Dieu.
«…qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu…»
Comprenons bien que je ne veux décourager personne de lire et méditer la Parole de Dieu ni de bons ouvrages théologiques. Cela m’apparaît indispensable au bon développement du chrétien. Mais ce n’est pas tout de connaître des choses extraordinaires sur Dieu, il faut le connaître Lui. Or, comment saurons-nous que nous le connaissons ?
1 Jean 2:3-6
«Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par là nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même.»
«… Si nous gardons ses commandements…»
Il ne s’agit pas ici de garder les commandements de Dieu au sens de la Loi de Moïse. Il ne s’agit pas non plus de garder les commandements au sens légaliste du terme, mais au sens passionnel. Celui qui connaît Dieu par le biais d’une communion intime par laquelle il développe une amitié et un respect profond envers Dieu n’a d’autre désir que de lui plaire.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.
0 notes
kc1155 · 4 years
Text
Plus de la moitié de l’humanité sommé d’être confiné. Près de la moitié des articles consacrés au sujet de l’heure.
Et KC1155 n’échappe pas à la tendance. À la différence que j’espère apporter à ce brouha un peu de lumière.
Analyse de qualité. Opinion en conscience. Info néologique. Sans succomber (à fond la caisse) à un ton alarmiste.
Question d’intérêt
Le confinement est-il le péril d’une pause économique ou le confinement est la détoxification de notre mode de vie?
Pour la majorité, bien entendu nous sommes capable de s'adapter à cette épreuve … inattendue. Le passage à certain égards est difficile mais ... inévitable. Le fait est que le coronavirus est un mal nécessaire avec de grands inconvénients.
Temps de crise
Une autre semaine de terminé. Voici qu’une autre semaine s’entame. Le covid.19 dure encore. 
Des experts, toutes disciplines confondues s’entendent pour dire ; Le temps est à la mobilisation … mais de chez soi.
Quoi?! Nous devons rester motivé tout en restant connecté au monde malgré les difficultés ou contraintes qu’ils engendrent?!
« Cr** de crise » ou « Autre monde »? Même moi, de nature rebelle, je me suis plié aux exigences du gourvernement!
Trame d’un film d’horreur? Après-fin-du-monde?
Ce virus vicieux fait trembler la planète et n’a pas fini de nous secouer.
Entre l’ennui intense au divertissement profond à un état de carnage et d’histoires tragiques de martyrs relatées en permanence :
Vivre au jour le jour. Faire place à l’entrée d’un paradigme nouveau. D’une nouvelle culture. D’un point de non retour pour une emprise sur notre destin. 
Nous devons conserver un script : changer notre regard, arrêter d’avoir peur.
Le Covid.19 peut flotter longtemps dans l’air. Même qu’il y a un risque de transmission … par des personnes asymptomatiques!
Cette crise est un point de rupture dans notre histoire pour (re)prendre notre discussion sur notre relation sur la vie, la mort et la liberté.
Quelques mois pour faire plus de victimes américaines que la guerre du Vietnam. Paradoxalement, l’insolente réussite de ce dernier qui au dernière nouvelle avait le meilleur bilan du monde.
Corona-19.Land
Le SARS-CoV-2 est un MIRS : maladies respiratoire infectieuse sévère. Apparu le 31 décembre 2019 en à Wuhan, villes des plus peuplés du monde.
Nous somme en isolement sanitaire, sur l’île CONTAGION.
Qui passe à travers?
Hors-norme. Frustré-déstabilisé-tanné. Comme des animaux en cage qui ne peuvent pas circuler librement. Sur cette île déserte, nous luttons contre la peur … d’une autre vague. D’une peur hors de l’ordinaire qui est nocive pour notre santé.
À qui le blâme?
On se demande qui a facilité sa propagation? 
Le tourisme de masse? L’échange international? Les voyages d’affaires ou voyages d’agréments avec leurs intenses déplacements et de leurs interactions communautaires? 
Merci à l’ouverture vers les autres pays (mondialisation) où nous tous avons pu obtenir des biens courants à prix modiques. Sauf que là, notre conception et manières de faire seront nuanées et sont à revisiter.
Crise climatique
Mère nature a changé. La terre a lancé un SOS : feux (forêts), ouragans, fontes des glaciers, hausse du niveau des océan, engloutissement des îles, disparition de poissons, etc.
État d’urgence : éteindre le feu!
Toutes ces situations de jamais-vu et la guerre pandémique vont marquer notre mémoire collective pour l’année 2020 (toujours).  
Te souviens-tu du party du 31 lorsqu’on disait ‘2020 sera la meilleure année. 2020 = 40 QUARANTAINE
Beaucoup on eu des pertes. Beaucoup on eu des deuils. Certains s’ajustent avec justesse. D’autres crient à l’injustice.
L’hygiène, devenu une affaire de santé publique n’affecte pas que notre sphère intime!
Mais personne n’est égaux. Il y a un AVANT, il y a un APRÈS.  D’abord, l’abolition des mesures coercitives … Puis si tout va bien, l’année sera … éprouvante.
Anwar Amro/AFP
Hector Retamal/AFP
Marco Longari/AFP
Nouvelle religion ou nouveau sport?
Entk, la contamination et les microbes sont à la mode. C’est un super marathon quoique dangereux qui sauvera des vies … pour la prochaine décennie. 
Nous vivons dans un climat particulier. D’envergure : anxiogène.
Pandémie & Opportunité
L’onde virale (-) se propage mais l’onde colorée (+), elle aussi évolue.
Peut-on ENFIN espérer une valorisation du rôle essentiel des petits métiers? Des travailleurs modestes (à bout de souffle) de la société ex livreurs, aide-soignants, employés d’épicerie, travailleurs agricoles, etc.
Se consoler
Bien vivre à chaque jour. Loin et rapproché à la fois. Dans sa routine rassurante. Être ou ne pas être masqué, mais prudent. Et si possible, éloigné à 2 mètres.
L’ère de l’intervention. L’heure de révolution. L’appel au courage. Et au reliement à sa vie.
La vie est ironique, et il faut avancer.
Ce que je dirais est CUCUL, mais rappellons-nous ceci :
TOUJOURS GARDER ESPOIR et se dire que dans les moments difficiles TOUT IRA BIEN.
On se console, se réconforte et garde son moral. En plus, le soleil est là.  Bye grosses couvertures et tricots de laine. Allô journée-soirée-terrasse et habits légers. Prenons soin de soi et vivons nos passions, de chez soi.
De chez moi … j’ouvre les fenêtres de mon intérieur.
Ablimit Ablet @ Unsplash
Vivre différent
Faute de pouvoir aller au musée ou à la bibliothèque, tu peux visiter des lieux en immersion 3D (google arts et culture) ou faire des prêts-en-ligne.
Tu écopes d‘une baisse salariale? Alors réduit tes dépenses. Dernièrement, j’ai résisté à la tentation du ‘add to the cart’ après avoir vu que mon livreur de poste était surchargé.
L’heure est à la (ré)organisation de sa vie. Rénove, décore, rend beau, de la manière que tu veux ton domicile. Cette manière fera volatiser ton envie d’aller à l’extérieur.
Vraiment vivre, c’est pratiquer l‘art de l’étonnement, c’est le comportement altruiste, c’est le respect mutuel et le dévouement pour autrui et pour l’environnement.
Et c’est de faire front aux petites choses anodines qui pourissent notre quotidien. C’est arrêter nos vieilles manies.
—Je sais pas pour vous, mais j’arrive pas à NE PAS spéculer ou à me gratter (avec précipitation) ou à me laver les mains 20 sec.
Saviez-vous que nous nous touchons le visage environ 20x par jour.
La vie, c’est l’art de cultiver la beauté
En cette saison pandémique, KC1155 se sert du jeu des métaphores par des mots pour faire propager l’amour, la solidarité
Et pour une
sensibilisation au coronavirus
par un don d’espoir en envoyant un
arc-en-ciel illimité même si j’en énerve plus d’un.
Aujourd’hui et pour les jours qui viennent, notre défi pour vivre mieux dans ce monde est de se prémunir de l’anxiété. Cessons notre obsession de contrôler l’incontrôlable et faisons coexister lourdeur et légèreté.
Pour changer notre peine en beauté, il faut aimer sa vie. Aimer sa vie, c’est de regarder sa réalité et non, l’illusion de la vie des autres (l’avis-des-autres).  Notre vie est un monde de miracles et de magie.
Confiné(e), déconfinée, soyez serein.
En cette transition de cocon, n’abandonnez pas la chenille que vous êtes. et qui se transformera en un beau papillon coloré pour prendre l’envol vers une belle vie.
Sensiblisation au coronavirus Plus de la moitié de l’humanité sommé d’être confiné. Près de la moitié des articles consacrés au sujet de l’heure.
0 notes
matthias-songbook · 4 years
Text
BirdPen, politiquement rock
Tumblr media
Le duo formé par Dave Pen (chanteur d’Archive) et Mike Bird sortait le mois dernier There’s Something Wrong With Everything, un disque ténu laissant filtrer les derniers rayons de soleil derrière l’ombre du Brexit. Engagés mais jamais désespérés, les deux musiciens se sont confiés à Rolling Stone en marge de leur tournée, qui les fait notamment passer par le Point Éphémère à Paris le 24 novembre 2018
Votre nouvel album s’appelle There’s Something Wrong With Everything. C’est un peu ce qui se passe dans le monde en ce moment, selon vous ?
Dave : Je crois bien, oui. Partout où on regarde, il y a un truc qui cloche. Un truc qui va te sembler parfait peut être interprété de manière totalement différente par les gens, par leurs opinions. C’est aussi une réflexion très générale de ce qu’on a fait avec BirdPen notamment, il y a toujours eu un truc qui clochait, surtout quand on en parlait avec les gens. On fait un album comme ci, une chanson comme ça...
Mike : “Ce n’est pas le bon moment !”
Dave : Oui voilà, ce n’était jamais le bon moment. Tu peux sortir le meilleur album au monde, certains auront toujours un truc à dire.
Vous sortez l’album, et quelques temps plus tard, vous vous dites que vous auriez pu changer ceci ou cela ?
D : Pas vraiment nous, non. Mais certaines personnes vont nous dire “Tiens, c’est marrant que vous ayez fait comme ça...” Même pour celui-ci, on a déjà entendu “Ouais… presque, les gars”.
M : On n’a jamais regretté de ne pas avoir fait les choses correctement sur nos précédents disques. Ce sont des témoins d’une époque, d’une façon de faire.
D : C’est pour ça : “il y a toujours un truc qui cloche”.
On peut dire que c’est votre premier album depuis le Brexit-
M : Pas encore !
Disons depuis le vote. The False Foundation d’Archive sortait quelques mois après, mais j’imagine qu’il était fini bien avant… Les résultats ont-ils influencé ce nouveau disque ?
D : C’est une bonne question. Quand on a sorti O’Mighty Vision, l’album précédent, c’était comme s’il prévoyait le Brexit, quelque part. Quand c’est arrivé, nous étions déjà dans cet état d’esprit…
M : Politiquement, en tout cas.
D : Oui. Du coup, cet album (O’Mighty Vision, ndlr) est plus sur le Brexit que le dernier.
M : Il y avait ce gouvernement qui était en train de prendre le pouvoir, suite à la démission de Cameron après les résultats. C’est effectivement là qu’on a commencé à écrire.
youtube
Vous avez senti que quelque chose arrivait.
D : Tout-à-fait. Ce dernier album, c’est plutôt le calme après la tempête. Le morceau-titre évoque plutôt la victoire de Trump, et cette photo totalement ridicule de lui sur l’escalator... On aurait dit un film d’horreur. Son investiture, c’était une dystopie, de la pure science-fiction. C’était irréel. Tout semblait si faux, si étrange, ça a réellement contribué à cet album. Les gens disaient que ça allait être la fin du monde – ce qui était un peu exagéré. On a essayé de capter ce climat de peur, toutes ces petites choses qui ont fini par terroriser les gens qui ne voulaient pas de tout ça. Ce “Brexshit” nous a fait frôler l’hystérie collective. C’est ce qu’on a voulu combattre.
M : Ce qui s’est passé aussi, c’est que tout le monde se répétait “Ça n’arrivera jamais, ça n’arrivera jamais”. Il se trouve que j’étais à Paris le lendemain des résultats, je me suis réveillé, j’ai regardé ce qui s’était passé, et au final on a eu la même chose qu’avec Trump. À force de se répéter que ça n’allait jamais arriver, eh bien c’est arrivé.
D : Trump et le Brexit, ce sont les exemples parfaits qui démontrent que ce n’est pas forcément parce que tout le monde dit que ça n’arrivera pas, que c’est le cas… Il y a Le Pen chez vous, mais finalement, vous vous êtes dits “non, pas elle” ! (rires)
C’est vrai, mais sa défaite a été moins importante que celle de son père en 2002. Au final, on constate que même en France, ces choses-là peuvent arriver...
M : C’est en train de se produire partout ! Il y a une vague d’extrême-droite nationaliste en Autriche, en Suède en ce moment (l’interview a été réalisée début octobre, un mois après les dernières élections législatives suédoises en date, ndlr)... on a également l’UKIP au Royaume-Uni…
D : Mais c’est justement l’UKIP qui a emmené au Brexit, alors qu’ils existent à peine – c’est ça le plus dingue. Ils nous ont fait faire un choix crucial pour le pays, alors qu’on les voit très peu.
De toute façon, le Brexit ne sera effectif que l’année prochaine...
M : Ce qui se passe, c’est que les partis en discutent entre eux en ce moment, et c’est le bordel. Theresa May n’a aucun soutien, et ces négociations pour le Brexit ne mènent nulle part... et je pense très sincèrement qu’elles ne devraient même pas se poursuivre en l’état. Je crois vraiment qu’il faudrait un second référendum, car c’est une blague à laquelle nous assistons.
D : Oui, c’est franchement gênant...
Je trouve que la musique de BirdPen est plus lumineuse, plus légère peut-être que celle d’Archive. C’est une volonté propre, ou c’est quelque chose qui vient naturellement ?
D : Mike et moi avons commencé BirdPen avant que je ne me lance avec Archive. On s’est connus via notre management il y a plusieurs années de cela. Et je crois que ce que nous faisons avec Mike a toujours été très… spontané, dans notre manière de travailler. On n’a jamais vraiment eu de méthodes de travail : en gros, on se retrouve, on se met d’accord sur une idée, et après trois, quatre, peut-être cinq heures sur une même journée, on a une chanson… et là, on sait qu’on va la garder, qu’on va la jouer.
M : C’est comme ça pour tous nos titres en fait (rires).
D : On distingue rapidement ce qu’on ne veut pas. Si on se dit “Merde, ça le fait pas”, on met tout à la poubelle et on reprend de zéro – même les éléments qu’on aurait pu garder. Il s’agit avant tout d’instinct, de la façon dont ça stimule notre imagination… On a toujours marché comme ça. Pour Archive, le processus d’écriture est très différent, les morceaux viennent au bout de plusieurs semaines, plusieurs mois – certains arrivent plus rapidement, mais c’est globalement beaucoup plus lourd, beaucoup plus lent. En ce qui concerne le son, on s’est toujours appuyés sur les guitares. C’est ce qui nous stimule le plus, c’est un vrai défi. Bien sûr, il y a des éléments électroniques qui s’ajoutent, mais c’est toujours resté très organique. En général ça commence par deux sessions d’une dizaine de jours chacune : la première sert à écrire l’album, la deuxième à la production de l’ensemble, aux réglages, etc.
On a essayé de capter ce climat de peur, toutes ces petites choses qui ont fini par terroriser les gens qui ne voulaient pas de tout ça
Au choix des chansons aussi ?
D : Oui oui ! On écrit les morceaux pendant l’enregistrement.
M : On fait tout ça en deux semaines, isolés dans la forêt. Ça fait du bien, on est au calme.
D : Il y a quelque chose d’attirant dans le fait d’écrire et d’enregistrer simultanément. On n’a jamais cherché à répéter dans un studio, ou même à jammer… On s’est toujours servis de la technologie, particulièrement grâce aux compétences d’ingénieur de Mike. “J’ai une idée, lance la machine et on verra ce qu’il en sort !” Et avant même que tu t’en rendes compte, tu as ton morceau. On aime bien cette façon de travailler. Ça ajoute une belle couleur, et ça fonctionne, tout simplement !
Quand vous écrivez pour BirdPen, ça se passe entre vous deux, dans ce studio dans la forêt ?
M : Pas nécessairement là-bas, mais c’est là qu’on a fait nos deux derniers albums, oui. On se retrouve, on y est bien. Et ça se fait vite !
D : On a toujours marché comme ça. On a vécu ensemble, dans la chambre de Mike chez sa mère, il y a des années. Tout nous semblait si facile, on a passé quatre ans à se défoncer et à écrire plein de chansons, quelque chose comme 80 ! C’était comme cinq versions différentes de notre premier album. L’une d’entre elle a même failli sortir, mais on a finalement laissé tomber...
Les premiers extraits que j’ai pu entendre m’ont fait penser à Foals ou Arcade Fire. Dites-nous en un peu plus sur vos influences...
M : C’est un disque plus sexy que le précédent. Avec plus de guitares, clairement…
D : Clairement plus que sur l’album d’avant, pour sûr.
M : Mais on n’a jamais cherché à sonner comme quelqu’un, ou quelque chose d’existant.
D : Mais ce sont des comparaisons flatteuses ! J’ai adoré le deuxième album de Foals, Total Life Forever, c’est bien ça ? Je pense sincèrement que “Spanish Sahara” est une des meilleures chansons de ses dix dernières années. Et cette construction, cette dynamique, c’est ce qu’on a toujours essayé de faire – cette montée, puis cette “explosion”. J’aime énormément les deux premiers disques d’Arcade Fire aussi, même si je ne suis plus aussi fan aujourd’hui. Ça a pas mal changé. Mais effectivement, cette nouvelle dynamique nous a poussés à utiliser plus de guitares sur cet album. On jouait surtout du clavier et du synthé sur O’ Mighty Vision, et l’album d’avant avait été écrit à la guitare. Je trouvais ça naturel d’y revenir… On n’est pas ce genre de groupes qui écoutent un album et se disent “Partons là-dessus”. On crée une distance avec la musique, il y a un vrai mouvement dans ce qu’on fait.
youtube
M : Quand on est en studio, on n’est incapables d’écouter autre chose que ce qu’on fait. On n’écoute que ça, en boucle. Impossible de faire autre chose.
D : C’est un confort qu’on s’impose. Mais je pense vraiment que quand tu crois en ce que tu fais, quand tu es concentré et dédié, tu fais abstraction de tout le reste – ça t’évite de te faire distraire par autre chose. Cela étant dit, ces deux groupes ont évidemment une part d’influence dans ce que nous faisons, de part les titres qu’ils ont écrit et qu’on aime. Je pense également à Interpol : on les a vus lors de leur première tournée, c’était il y a un petit moment maintenant – l’impact qu’ils ont eu, avec d’autres groupes comme The Flaming Lips qui ont ramené un vrai vent de fraîcheur… C’était avant qu’on ne monte BirdPen, et pendant tout ce temps, on s’est chargés de toute cette musique, et quand on a fini par faire la nôtre, c’était vraiment génial de faire le lien, même inconsciemment, entre ce que nous avions écouté, et ce qu’on finissait par produire spontanément. Donc oui, bien sûr, plein de groupes nous ont influencés, et certains continuent de le faire d’ailleurs…
M : Spiritualized a encore sorti un superbe album.
D : Absolument. Il y a du très bon partout !
S’il devait y avoir un dénominateur commun entre BirdPen et Archive, ce serait l’aspect politique. Le morceau “This Is Your Life” par exemple, j’ai cru comprendre en l’écoutant que c’était une description très cynique de notre mode de vie. Est-ce que vous pensez que la musique peut changer le monde ?
D : Je ne veux pas paraître pessimiste, mais je crois que la musique peut changer les gens et leurs mondes à eux – mais pas le monde lui-même, malheureusement. La musique est une forme d’expression, et je crois que le fait de pouvoir l’exprimer, c’est une des plus belles choses au monde. Si tu as un message, et que tu parviens à le transmettre à d’autres personnes, c’est super. Quand je vois que Sleaford Mods, qui a un message politique très fort en Angleterre, joue à guichets fermés en France et en Allemagne, je trouve ça génial, et j’espère que leur message trouve un écho auprès de ces publics, et que ce n’est pas juste une mode passagère. Mais “changer le monde”, c’est assez vaste : s’il s’agit de faire changer d’avis les gens, d’avoir une influence, ça peut peut-être contribuer à changer le monde, lentement. Mais je ne pense vraiment pas qu’une chanson peut débouler, et que tout le monde se dise “Aaahh !! Mon Dieu, ça y est !”
M : La musique peut signifier tellement de choses pour les gens, à l’échelle individuelle. Pas forcément un morceau en particulier, mais la musique en général.
D : Ma plus grande crainte, c’est de vivre dans un monde qui m’interdirait de m’exprimer. S’il y avait une règle qui empêchait une quelconque forme d’expression de perdurer, ce serait vraiment la chose la plus effrayante à mes yeux. Si tu es libre, et capable de faire ce que tu veux : “power to the people”, changeons le monde si nous le pouvons. Si on arrive déjà à avoir un impact sur la vie des gens, de manière positive, c’est un bon début.
youtube
Dernière question : vous allez fêter les 25 ans d’Archive en mai 2019, avec pas mal de dates chez nous. Vous avez une relation particulière avec la France et votre public d’ici ?
D : La première fois qu’on est venus jouer en France – pour ma part j’étais déjà venu avec Archive, qui connaissait déjà un joli succès – il y a dû y avoir une connexion en effet, ce qui m’a permis d’emmener le public vers BirdPen, vers Mike, moi et notre projet. On a toujours été très bien reçus… La toute première fois qu’on a joué sur scène, c’était aux Pays-Bas – mais notre premier vrai concert, c’était en France !
M : Au Triptyque, à Paris.
D : Je me rappelle : on a joué, et le son était très fort ! Du coup c’est toujours spécial de venir jouer ici. On adore venir : les salles sont belles, la nourriture est excellente, on s’occupe très bien de nous.
M : Vous avez pas mal de salles soutenues par l’État, il y a un vrai budget pour la culture qui vous permet d’avoir ces groupes et ces lieux. Ce n’est pas la même chose en Angleterre… C’est toujours agréable de venir, et de constater qu’il y a un vrai soutien pour la musique en France.
C’est marrant, au vu de la culture musicale de chez vous, j’aurais dit qu’elle était plus soutenu que ça…
M : Ce n’est pas tout-à-fait la même chose : là-bas on te donne 50 balles, et puis bonne chance ! Les salles sont horribles, rien ne fonctionne, c’est un vrai bordel.
D : Malheureusement, de plus en plus de salles ferment en Angleterre, en particulier les plus petites. C’est assez frustrant, surtout quand tu vois tout l’argent que le gouvernement met dans des conneries comme le Brexit, et qu’à côté de ça ils sont incapables de maintenir un lieu de vie pour que les jeunes puissent venir s’exprimer, construire quelque chose… Venir en France est un vrai privilège. Nos musiciens sont très contents d’être là aussi, ils adorent rencontrer de nouvelles personnes, se frotter à de nouvelles cultures. On s’est battus pour en être là, c’est une vraie récompense.
1 note · View note
olivercullen81 · 5 years
Text
Interview – Murat Yatagan, VP Growth @Brainly & Ambassadeur OnCrawl
Bienvenue dans cette nouvelle interview OnCrawl. Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’accueillir notre nouvel ambassadeur : Murat Yatagan ! Il a récemment rejoint notre board d’ambassadeurs et nous avons récemment échangé avec lui pour en apprendre d’avantage sur son parcours, ses liens avec le SEO et son activité.
youtube
Peux-tu nous en dire plus sur toi et pourquoi et comment tu as commencé dans le secteur du SEO ?
Après avoir terminé mes études en informatique, j’ai travaillé en tant que chercheur sur les réseaux neuronaux tout en achevant un master en ingénierie.
Après cela, j’ai travaillé durant 5 ans en Irlande pour l’équipe Google Search Quality en tant que Senior Product Analyst. L’équipe a depuis été renommée Trust and Safety.
Chez Google, mon travail consistait à détecter des problèmes de sites à l’échelle. Nous essayions d’utiliser les signaux de crawlabilité et d’indexation pour développer des solutions à l’échelle afin de trouver quels sites ne proposaient pas une qualité suffisante ou n’étaient pas pertinents pour des termes de recherche spécifiques.
J’ai ensuite travaillé pour une entreprise allemande à Munich, Global Savings Group. Ils sont leader sur le marché des sites de coupons. J’ai évolué en tant que Senior SEO Manager et j’avais une équipe qui m’aidait à superviser une organisation de plus de 100 plateformes. Ce fût une belle aventure !
Je travaille actuellement pour Brainly à Cracovie en tant que VP of Growth et je gère toutes les activités marketing de l’entreprise.
J’ai également développé ma propre entreprise de consulting en SEO et je collabore avec plus de 65 clients internationaux.
J’ai commencé à travailler dans le secteur du SEO en mettant à profit le savoir que j’ai accumulé pendant 10 ans. J’ai développé une expertise et je voulais mettre en pratique certaines des découvertes que j’ai faites à Google. Je me suis rendu compte que les professionnels de ce secteur se contentaient de mettre en place les actions les plus simples en se basant sur des résultats faciles à découvrir. Mais la manière dont les moteurs de recherche fonctionne est bien plus profonde que cela.
Je suis les conseils de Google en me concentrant sur l’expérience utilisateur globale. J’ai observé beaucoup d’impacts positifs en implémentant ce type d’actions chez mes clients.
Pourquoi avoir décidé de quitter la Google Search Quality ? Si tu pouvais garder une chose de cette expérience, qu’est-ce que ce serait ?
Après 5 années passées à travailler dans l’équipe Search Quality en tant que Senior Product Analyst, je voulais essayer autre chose. Tu connais le concept de sortir de sa zone de confort ? Et bien, c’était mon tour.
Après m’être spécialisé dans le coeur du search de Google, ce qui était incroyable, j’ai retenu de nombreuses leçons. L’une des plus grandes a été de comprendre comment approcher un problème complexe, le découper en plusieurs parties et travailler sur chacune d’elles une par une.
À une époque, j’étais quelque peu perfectionniste : je voulais me comporter exactement comme un chercheur dans ses recherches. Mais Google a changé ma vision des choses en me montrant que le progrès passe avant la perfection. Il faut essayer de nouvelles choses, échouer et échouer encore mais continuer d’apprendre. Google m’a appris cette leçon qui a complètement changé la manière dont j’aborde des problèmes complexes.
J’ai également eu la chance de travailler avec des esprits brillants et des personnes très intelligentes, ce qui m’a appris l’importance du travail en équipe. Échanger sur ses opinions avec vos partenaires de travail peut s’avérer très bénéfique. Même lorsque vous êtes à 100 % sûr de vous grâce à une intuition ou des insights, discuter avec des personnes que vous savez intelligentes et concernées par votre activité vous procure toujours une perspective différente.
Tu travailles donc maintenant pour Brainly. C’est l’un des plus grands réseaux d’apprentissage collaboratif. Peux-tu m’en dire plus sur tes plus grands challenges SEO là-bas ?
Comme tu l’as mentionné, ce n’est pas juste l’un des plus grands réseaux. C’est la plus grande communauté d’apprentissage en ligne. Nous rassemblons des étudiants, parents et enseignants pour qu’ils règlent ensemble leurs problèmes académiques et partagent leurs connaissances. Nous avons plus de 100 millions d’utilisateurs uniques par mois. Nous répondons à 150K questions chaque jour, notre base de données est gigantesque. Tout est une question de scalabilité.
En tant que VP of Growth, mon rôle est de m’assurer que la santé du domaine est suffisante pour qu’il délivre la meilleure expérience utilisateur possible. Mon équipe travaille sur différents aspects pour fournir cette expérience utilisateur à tous les visiteurs et bien sûr, nous nous concentrons sur l’optimisation pour les moteurs de recherche.
Lorsqu’un site a autant d’URLs, d’utilisateurs et des contenus qui grossissent sans cesse, il faut s’assurer que le taux de crawl est suffisamment élevé pour que toutes les réponses soient crawlées aussi rapidement que possible. C’est pourquoi j’accorde beaucoup d’importance à la relation entre mon équipe et les équipes produit et ingénierie.
De plus, j’essaye d’obtenir des mentions de qualité sur d’autres sites web car notre marque est de plus en plus connue mais la plupart des internautes nous trouvent toujours grâce aux recherches organiques.
Comment analyses-tu l’expérience utilisateur ? Comment l’optimiser sur un site web ?
C’est une bonne question. Ce type d’analyse est toujours délicat et différent selon le secteur pour lequel vous travaillez.
Dans mon secteur, il est particulièrement important que les utilisateurs obtiennent les réponses qu’ils recherchent car ils viennent sur le site pour trouver des connaissances académiques. Nous avons de nombreux modérateurs et des personnes qui s’aident entre elles. Nous avons aussi des enseignants qui aident les étudiants aussi rapidement qu’ils le peuvent.
Nous sommes constamment en train de faire des tests. Il y a beaucoup d’A/B tests en ce moment même. Nous faisons aussi du contrôle qualité et je travaille avec presque tous les départements. L’équipe Growth est au coeur de cette entreprise, notre croissance est très importante. Mais la croissance s’appuie sur bien plus que sur le travail de mon équipe. C’est pourquoi j’ai créé des stratégies et de l’aide pour les équipes ingénierie, produit, contenu ainsi que nos communautés.
Comment faire pour s’assurer que l’UX est toujours correcte ?
Tracker certaines des métriques et les tester aide à comprendre l’UX. Par exemple, si vous vous intéressez aux heatmaps, il est utile de conduire des sondages auprès des utilisateurs pour comprendre leurs potentiels effets.
Nous avons aussi essayé de nouvelles choses : changer le design et ajouter de nouvelles fonctionnalités. Par exemple, en ce moment nous développons Brainly Plus, un service sur le marché US. Il s’agit de l’un de nos marchés monétisés. Nous avons donc conduit de nombreuses expérimentations pour être sûr que le tunnel monétisé crée toujours de l’engagement pour nos utilisateurs. J’ai échangé avec le responsable monétisation pour m’assurer que ces changements correspondaient aux attentes de nos utilisateurs et vérifier que nos expérimentations ne créeraient pas de grande chute de croissance.
Je vois aussi que tu as écrit quelques articles sur l’importance du schema.org et des données structurées. Penses-tu que les données structurées devraient être au coeur de toutes les stratégies SEO ?
Oui, tu as tout à fait raison. Je suis un grand adepte des données structurées ! Si la bonne structure est utilisé, vous obtiendrez des positions plus apparentes dans les pages des résultats des moteurs de recherche. Et cela permet d’augmenter le CTR. Suite aux augmentations de CTR et si vous avez satisfait vos utilisateurs, vos classements devraient aussi augmenter. Donc, les données structurées peuvent aider à améliorer la croissance d’une entreprise, surtout depuis les deux dernières années.
Récemment, je me demandais ce que je pourrais mettre en place au niveau des données structurées chez Brainly. J’ai échangé avec l’équipe technique et nous avons créé un nouveau balisage pour une page Q&A qui a très bien fonctionné. Ces résultats sont principalement dus au fait que nos pages sont constituées d’une question avec des réponses multiples. Nous étions le premier service d’éducation en ligne à implémenter ce balisage et à être en direct dans les SERPs. Au début, il s’agissait d’une expérience seulement destinée au domaine français mais je l’ai ensuite appliquée à tous les domaines.
Je suis toujours en train de rassembler des données parce que cette expérience est complètement nouvelle mais aussi parce que le taux d’indexation de ces questions est plutôt élevé. D’après ce que j’ai observé dans de nombreux secteurs, les CTRs générés par des résultats enrichis utilisant les pages Q&A est 20 % plus haut que sur les autres pages. Donc c’est une très bonne implémentation !
Je pense que l’utilisation des données structurées et le fait de structurer vos pages est extrêmement important. Sans oublier les featured snippets, en position 0. Pour atteindre ces featured snippets, il est important de structurer son contenu afin de le rendre plus lisible en utilisant les bons titres, headers, puces, tableaux…
Je recommande fortement d’utiliser les données structurées et de structurer ses pages web.
Tu es aussi juge aux US, UK, EU & MENA Search Award depuis les trois dernières années. Tu as donc analysé différentes campagnes dans le secteur SEO. Comment vois-tu le SEO technique évoluer ?
J’ai analysé probablement plus de 1000 candidatures au cours de ces trois dernières années et sur ces quatre événements. Parmi elles, il y a des campagnes incroyables, complètement éblouissantes. Certaines misent sur l’outreach, d’autres sur le contenu. Globalement, j’ai pu observé un schéma spécifique, surtout au sein des agences. Ce modèle suit généralement 5 éléments :
1. Définissez vos KPIs, objectifs et résultats clés très clairement. Assurez-vous de comprendre clairement le pouvoir des indicateurs que vous utilisez et ce que vous aimeriez réaliser.
2. Puis, expliquez l’implémentation précise de votre campagne sur votre projet.
3. Ensuite, ne laissez jamais de côté les fondamentaux du SEO. Avant d’aller plus loin, concentrez-vous sur les aspects techniques comme les problèmes de crawl, d’indexation, d’implémentation on-page… Même si vous ne faites qu’implémenter des backlinks, si Google ne peut pas crawler votre site et ne parvient pas à trouver vos URLs alors il ne pourra pas vous indexer. Il est fort probable que vous ne vous positionnez jamais très haut dans les SERPs car vos URLs ne seront pas correctement analysées par Google.
4. Expliquez clairement les étapes qui vont vous permettre d’atteindre vos objectifs.
5. Au final, il est très important d’opter pour une stratégie simple mais de résoudre des problèmes difficiles et d’aller droit au but.
Si vous êtes une agence SEO, vous avez désormais toutes les clés pour candidater !
En parlant de SEO technique, quelles sont tes étapes clés pour réaliser un audit de site web ?
D’après moi, la définition du SEO est de créer une expérience online convaincante pour les utilisateurs tout en restant logique pour les bots des moteurs de recherche. Afin de réaliser cela, je propose 4 piliers principaux du SEO dans mes formations et workshops. Voici ces 4 points :
Le 1er pilier est le contenu. Le contenu doit être :
Pertinent
Le contexte doit être clair et ne pas seulement se limiter à des mots-clés orientés
Inclure une fréquence de termes
Ne pas spammer
Unique
Le 2nd pilier est l’engagement. Vous devez analyser :
Les vues de pages par session
Le temps sur le site
Le taux de rebond
Les notes, remerciements, commentaires et les partages par les utilisateurs
Le 3ème pilier est le SEO technique. Vous devez vous poser des questions sur :
La crawlabilité : est-ce que le site web est visible pour les Googlebots ou par les autres bots des moteurs de recherche ?
L’indexation : qu’en est-il de l’indexation des pages ? Surtout si vous êtes dépendants de Javascript, vous devez vous assurer que votre site est indexé correctement.
Est-ce que votre site web est suffisamment structuré ? Il est très important d’expliquer brièvement à Google la thématique de votre page. Vous pouvez faciliter cette tâche en structurant votre site.
Les signaux on-page : est-ce que vous utilisez les bons éléments pour vos métas, titres, des balises alt pour vos images ou des balises additionnelles pour d’autres éléments clés ?
Le 4ème pilier concerne les backlinks. Comme tu le sais, Google a été construit sur l’algorithme du PageRank qui est basé sur l’analyse des liens et est toujours très utilisé. Le PageRank a été démocratisé et a bien évidemment évolué au cours des 20 dernières années mais les backlinks sont toujours au coeur de l’algorithme.
Ainsi, il est très important d’analyser vos backlinks. Il y a beaucoup de métriques que vous devriez surveiller comme :
La quantité des backlinks
La qualité des backlinks
La pertinence des backlinks
La distribution des ancres de texte
La distribution entre les backlinks Follow et NoFollow
Assurez-vous que vos backlinks sont suffisamment naturels et ne sont pas des spams
L’algorithme PageRank est très complexe, il est inutile d’essayer de le sculpter.
Que contient ta boîte à outils pour analyser ces métriques ?
Je commence par me concentrer sur tous les piliers. J’essaye de comprendre l’ensemble au lieu de me concentrer sur de petits détails.
Il est très important de détecter les actions qui auront le plus grand impact et seront simples à implémenter. C’est une matrice à 4 sens. Facile à implémenter, gros impact ? Appliquez cette action en première ! Difficile à implémenter, faible effet ? N’y touchez même pas.
À ce stade, si vous souhaitez réaliser votre audit avec succès, il est important d’z investir dans des crawlers. J’ai eu la chance d’utiliser beaucoup de crawlers différents et même de coder mon propre crawler. Parmi les facteurs importants, la précision lors d’un crawl,, la rapidité et la qualité des insights. De nombreux crawlers vous fournissent beaucoup de données mais vous devez consacrer du temps à les organiser et à les analyser. Certains crawlers, comme OnCrawl, vous fournissent de nombreux d’insights clairs plutôt que des données en vrac.
La tâche la plus importante dans un audit est de pouvoir montrer ce que vous avez trouvé. Une image vaut des milliers de mots. J’essaye d’utiliser des insights, de créer des graphiques, des tableaux et de montrer aux clients ou à mon équipe ce qui est important et pourquoi.
Une fois que vous avez transformé les données en insights, les recommandations deviennent clairvoyantes. Cela compte plus que 5 heures de conversation ou des centaines de pages d’audit.
C’est pourquoi OnCrawl fait partie des outils que j’utilise régulièrement.
Quel type de données utilises-tu ou intègres-tu dans tes tableaux de bord personnalisés ?
Lorsque j’ai commencé à utiliser OnCrawl, l’équipe a consacré du temps pour m’expliquer et me présenter le produit. Cela m’a aidé à découvrir certaines fonctionnalités, comme la segmentation personnalisée, le data scraping et bien sûr, la création des tableaux de bord personnalisés.
Ces trois étapes, si vous les combinez bien, sont extrêmement puissantes. Vous pouvez jouer avec vos fichiers de log, vos données analytics et vos métriques de crawl. Ces trois dimensions convergent.
Cela vous permet d’analyser le temps entre le premier crawl, la première indexation et le premier clic. Si vous pouvez optimiser la distance entre ces facteurs, vous assisterez à une croissance x10 sur votre site web. Vous ne pouvez pas réaliser une telle croissance grâce à des stratégies standardes comme la création de contenu : ce n’est pas scalable.
Vous améliorez la manière dont les robots découvrent votre site web. Il faut leur montrer les actions que vous avez mises en place pour rendre votre site accessible non seulement aux robots mais aussi aux utilisateurs.
L’une de mes fonctionnalités favorites dans OnCrawl est “Characteristics of ranking pages in structure info” dans le rapport Ranking. Cette fonctionnalité montre les métriques qui améliorent les positions des pages en mettant en avant la corrélation entre les classements et les différents paramètres. Ainsi, il est extrêmement simple de comprendre les facteurs importants pour votre site. Quelle est sa payload ? Quel est le nombre de mots ? Quels sont les meilleurs titres ? Quel est le nombre de liens internes pointant vers la page ?
J’utilise beaucoup trop de tableaux de bord ! Cependant, lorsque je collabore avec différentes équipes, j’essaye de me concentrer sur des métriques capitales : une seule métrique qui résume les points les plus importants. C’est fondamental lorsque vous échangez d’abord avec le BI Analyst ou un Technical SEO Manager puis avec les collaborateur d’un niveau décisionnel. Pour les premiers, vous avez besoin d’une tonne de données mais pour le plus haut niveau, vous devez créer une seule métrique capitale.
Créer cette métrique prend du temps. Actuellement, je travaille sur une métrique que j’aimerai appeler “révision de la santé du domaine”. Je voudrais prendre tous les avis de mon marché, toutes les pages clés crawlées chaque semaine et essayer de couvrir ces trois points :
Le ratio d’apparence de recherche
Les taux de crawl (et ne pas regarder que les taux de crawl de la Search Console)
La capacité d’indexation
Sur le plan personnel, que fais-tu durant ton temps libre ?
Je continue de travailler !
Blague à part, j’essaye de faire de longues promenades, surtout pendant les weekends. En semaine, au lieu de prendre le tram ou le métro, je marche parfois pour rentrer chez moi ou aller au supermarché le plus loin de mon appartement. C’est juste pour pouvoir faire un peu d’exercice et respirer l’air frais pour aérer mon esprit.
Je joue de la guitare depuis que j’ai 14 ou 15 ans et je prends encore un peu de temps pour jouer régulièrement. J’expérimente aussi la musique électronique avec des claviers.
Et je suis constamment en train de lire. C’est un cliché, mais lire plus fait partie de mes bonnes résolutions. Je viens de m’acheter un Kindle parce que même si j’aime beaucoup tenir et sentir les vrais livres, je n’arrête pas de changer de pays. Au cours des 5 dernières années, j’ai déménagé dans 4 pays différents et je ne peux pas emmener tous mes livres avec moi donc je me suis acheté un Kindle pour pouvoir lire plus.
Dernière question : tu as rejoint le board d’ambassadeurs OnCrawl récemment. Qu’est-ce que cela fait de devenir l’un de nos ambassadeurs ?
OnCrawl est plus qu’un simple crawler. Personnellement, je dirais que j’apprécie tout particulièrement la relation que j’entretiens avec l’équipe, et surtout avec les Customer Success Managers. C’est juste incroyable. À chaque fois que j’ai besoin d’aide, ils sont présents. Il y a toujours un membre de l’équipe pour m’aider lorsque j’ai une question stupide, facile ou complexe. Toutes les personnes que je connais à OnCrawl sont amicales, intelligentes et investies dans leur travail. Et cela contribue à renforcer notre relation de jour en jour.
Nous sommes régulièrement en contact avec les membres de l’équipe OnCrawl. Notre relation n’est pas seulement basée sur “Ils utilisent ton nom, tu utilises leur crawler”. Il s’agit de construire une véritable relation et ça n’a rien à voir avec les autres programmes ambassadeurs. Le programme d’OnCrawl est très bien implémenté. Je peux affirmer honnêtement que je suis très heureux de rejoindre l’équipe en tant qu’ambassadeur.
[Read More ...]
0 notes