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Ce que je comprends pas c'est pourquoi on pense que les célibataires sont tous malheureux ? C'est bon quoi, c'est pas parce que votre but à vous dans la vie c'est de trouver l'amour que c'est le but ultime de tout le monde. Comme avoir des enfants, se marier, acheter une maison, partir vivre à l'étranger... On a tous des buts différents, pourquoi vouloir contrôler la vie des autres ? Je suis bien moi seule, même archi heureuse, plus que je n'ai pu l'être en couple même ! Je me donne à moi-même ce que je donnais à une seule personne, et qu'est ce que ça fait du bien, tu m'étonnes que je rends heureux les gens vu ce que je donne !
J'ai pas envie de dire que l'amour n'est pas un but dans ma vie, juste plus une priorité. J'ai pas envie de faire pleins de rencontres, de me perdre dans des discussions où je ne sais plus lequel aime quoi et lequel est verseau ou lion. Si je dois trouver ce futur allié, c'est parce que je le saurai dès les premiers mots, dès le premier étonnement que j'aurais face à un sujet avec lui. Pour le moment je m'aime moi, je suis en couple avec moi-même et honnêtement, on se comble de bonheur !
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Le truc avec la solitude c'est que ce terme semble tellement péjoratif, alors je me suis toujours dis que j'étais une mauvaise personne à préférer être seule que accompagnée : alors je me suis toujours forcer à sortir, à être avec pleins d'amis, à me mettre sur les réseaux sociaux, alors qu'en vrai j'ai jamais été aussi heureuse que seule.
Maintenant que les gens mettent en avant le Self-love, je m'autorise enfin à pouvoir faire des trucs toute seule aux yeux de tous : Allez au ciné seule, prendre une bière en terrasse seule, me faire un pique-nique seule, faire du shopping seule, du vélo seule... Vraiment une passion d'être seule, et même me retrouver toute seule avec mes pensées j'en ai pas peur, au contraire j'adore ma petite voix, elle est cute et comprehensive, j'avoue c'est une pipelette mais je l'adore on parle beaucoup.
Et je pense qu'en réalité, le secret d'une relation saine avec les autres, c'est d'abord une relation saine avec soi même : donnez vous tout l'amour que vous pensez devoir donner à autrui, et vous serez tellement heureux.
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Pourquoi on devrait se forcer à trouver la bonne personne ? C'est vrai quoi, on passe notre vie à chercher le grand amour mais à quel moment on profite ?
Ce que les gens ignorent c'est qu'on a des cycles où notre propre "nous" se renouvelle, on change, on évolue, on grandit, on prend de nouvelles résolutions... On est differents. C'est pourquoi on a plusieurs âmes sœurs tout au long de notre vie, pour chaque "nous" qui existe. Tu n'es pas pareil qu'il y a 10 ans, ni même qu'il y a 5 ans voir même qu'il y a 1 an ; tu te remettras jamais avec ton premier ex car il ne correspond plus avec la nouvelle toi, c'est logique. Alors oui, on a UN vrai grand amour, mais des âmes sœurs on en aura tout au long de notre vie.
C'est le moment de profiter, vivre à fond, baiser même avec un inconnu si il faut parce que à quoi bon se priver et se prendre la tête pour des choses qui sont censées nous faire du bien ? L'amour c'est kiffant, c'est comme du Nutella ou un super bon hamburger, pas une prison ou le jour des factures.
Aimez vous putain de merde.
- Perotcovi.
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Seriously single.
“I just broke up with my ex. Now I’m out here single, I don’t really know what’s next but I ain’t even trippin', I'mma chill and sit back"
It's over. J'y ai mis fin mais je sais que c'était pour les bonnes raisons : il était génial, super gentil, fidèle, très attentionné et respectueux mais, pas fait pour moi. Je voulais vraiment y croire, je voyais des signes partout, mais d'autres facteurs me montraient qu'on finirait pas ensemble, alors à quoi bon.
Enfin bref, je reprends là où j'en étais : m'aimer moi, penser à moi, vivre pour moi, pour Nono et construire ma petite vie de femme. J'ai pas besoin d'un homme, d'être en couple, au contraire j'ai envie de rendre des comptes qu'à moi. Ça veut pas dire que je me retire de toutes histoires possibles, juste que ça y est, je veux changer aussi à ce niveau là, arrêter de me mettre la pression, trouver quelqu'un comme moi en milles fois mieux et juste être heureuse. Ça prendra le temps que ça prendra, tant que la bonne personne est la prochaine.
En attendant, la bonne personne c'est moi-même ; me valoriser, me rendre plus forte, rire toute seule, danser toute seule, construire ma famille juste avec Nono et profiter pour voyager, me tatouer, sortir, rencontrer des gens et pourquoi pas avoir des dates sans sérieux ! Juste aimer la vie tout simplement.
- Perotcovi.
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THROWBACK
Et un jour arrive la fin, la fin de chaque histoire, de chaque chose. On tourne les pages d'un livre et on en arrive à la dernière ligne, au bouquet final. Suivant le genre, la fin change : elle est soit heureuse, soit tragique. Et ça, seul l'auteur en décide. Dans la vie de tous les jours, c'est nous les écrivains, nous les acteurs et nous les metteurs en scène : Nous avons au cours de notre existence des millions de choix à faire, et aujourd'hui, j'en ai fait un. J'ai dû choisir entre rester et attendre, ou partir et me reconstruire ; J'ai choisi la deuxième option. À quoi bon rester quand rien ne va ? Quand tout s’effondre sous tes yeux et que tu le regardes tranquillement sans bouger, en attendant de te faire engloutir plutôt que de courir et sauver ta vie ? C'est un séisme qui nous a ravagés, et plutôt que de m'accrocher et attendre que ça passe, j'ai préféré m'enfuir jusqu'à monter très haut pour pouvoir rester saine et sauve.
- © PerotCovi 2015
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Answer to the young me.
“Le plus dur ce n’est pas de ne plus voir la personne en elle-même, c’est tout le reste : Tu passes tes journées seule à vouloir tout raconter à cette personne a qui tu disais tout. C’est ressentir un manque parfois tard le soir, allonger dans son lit et imaginer être dans ses bras. C’est son rire, sa voix, et son sourire qui manquent aux tiens. C’est le quotidien et les projets qui n’existent plus. C’est les rêves partagés qui se sont enfuis. C’est le tout parti sans prévenir.
J’y croyais à ses histoires d’amour de Princesse Maman, j’y croyais le soir comme je croyais au Père Noël et à la petite souris : Pourquoi vous m’avez menti ? Pourquoi vous m’avez laissé espérer des choses qui n’ont jamais existé ? J’y croyais Maman, j’y croyais encore quand tu me montrais ces beaux films d’amour avec ces couples qui finissaient ensemble, et ça même si leur histoire d’amour étaient rempli de difficultés. J’y ai toujours cru et je pensais que j’avais trouvé la mienne, et au final je me retrouve les genoux éraflés, le cœur brisé, les larmes glacées et des yeux rouges et gonflés. Je me suis cassée la gueule du haut de la Grande roue : J’ai sauté et personne ne m’a retenu.
J’avais des rêves avec lui tu sais Maman, je voulais tout avec lui : Je voulais que ce soit lui le premier à me passer la bague au doigt, le premier avec qui je vivrais jour et nuit. Je voulais que ce soit lui le soutient de chacun des jours de mon existence, ma bouffée d’air, l’épaule sur laquelle me reposer, celui qui sécherait mes larmes et me pousserait vers l’avant : Qu’est-ce qui m’est arrivée ? Je suis allée trop vite, trop loin, j’y ai trop cru dis moi ? Ou est-ce que c’est lui qui n’a pas suivi… Ai-je été si naïve et si aveuglée dis moi ? Pourquoi tu ne m’as pas arrêté Maman, pourquoi tu ne m’as pas enlevé ce bandeau noir qui me cachait de la vérité ? Maintenant qu’il est défait, qu’est-ce que je fais moi.
Je me retrouve là, à faire semblant tout les jours d’aller bien, à sourire, rigoler et faire semblant d’être heureuse. Alors que la vérité, c’est que je regarde nos photos, nos vidéos, nos messages, nos souvenirs, tout les soirs en écoutant nos musiques et à pleurer comme si j’étais une enfant qui venait de perdre son nounours. Je ne sais plus à quoi me raccrocher, car même l’espoir m’a déçu. Je sais que je finirais par avancer, me reconstruire et que je recommencerais à vivre comme la petite fille toujours de bonne humeur que je suis normalement, mais quand ? Combien de temps ça va prendre ? Est-ce qu’on se remet d’une telle chose ? J’avais tout mis dedans Maman : mon âme, mon corps, mon cœur, chaque membres qui me composent, chaque sentiments, chaque particules de bonheur, d’espoir, de rêve. C’est comme si je venais de perdre la vie.
Maman, Papa, j’ai si mal si vous saviez, et je suis tellement en colère aussi... Comment on peut en arriver là dites-moi ? Je l’ai aimé comme je n’ai jamais aimé personne et je me retrouve à le haïr, à le détester, à vouloir le frapper, l’engueuler, lui jeter la poubelle à la figure. Alors qu’il y a quelques mois, quelques jours, je voulais l’embrasser, me blottir dans ses bras et ne plus en bouger… Suis-je en train de devenir folle dites-moi, suis-je malade ? Je veux dire, est-ce que je vais bien ? J’ai l’impression que chaque neurones, chaque atomes et chaque molécules de mon corps a explosé, a disparu et s’est envolés à jamais.
J’ai plus envie de rien. J’ai plus envie de sortir de mon lit, de manger, d’avancer, de me construire, de rire, de sourire ni même de pleurer. J’ai juste envie de vomir, de dégueuler sur l’horreur des sentiments, de cracher sur l’amour et m’envoler. “ nov. 2015
Ma petite Manon. À l’époque tu avais 17 ans, tu venais de te séparer de ton premier amour et mon Dieu, je me rappelle comment ça avait été compliqué et comment tu en voulais au monde entier. Mais je vais te dire un truc : tu pensais que jamais tu t’en remettrais, que tu serais malheureuse pour toujours et que tu retomberas jamais amoureuse. Et bien tu t’en es remis, tu es tombée amoureuse deux fois de suite en 2017-2018, on t’a encore brisé le coeur, tu as encore intensément souffert et à chaque fois tu pensais ne jamais pouvoir t’en remettre, et pourtant tu l’as faits, et Dieu sait que les deux relations qui ont suivi ont été bien pire que la première entre viols conjugaux, infidélité et violence psychologique et physique. Mais tu en es là, en 2020, à vivre ENFIN une relation saine et non toxique ; tu as compris tellement de choses en amour et même en relation sexuelle, sur les hommes et sur la vie en général. Tu as bien souffert, mais le bonheur à l’heure actuelle est inconditionnel et je te félicite. Sois fière de toi petite Manon, t’en a chié et maintenant t’as compris, et maintenant, tu sais.
- © PerotCovi
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Ça me gêne — Kemmler.
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Atypical Man
Je me rappelle encore la première fois qu’on m’a parlé de lui, la première chose que je me suis dite, la première fois que je l’ai vu dans ce bar bondé, la sensation que j’ai ressentie au premier message, et l’excitation à chaque fois que j’ai pu voir son pseudo s’afficher sur mon téléphone durant le confinement. Et puis le stress de devoir le voir pour la première fois en tête à tête, la timidité du premier date, les rires étouffés, les sourires cachés, les confidences et les 12 premières heures non-stop de notre vie ensemble ; rentrer à 4h et avoir des étoiles plein les yeux après une danse sur un parking sous les étoiles, l’une des plus belles soirées de ma vie.
Parfois j’ai des doutes, je me pose des questions, je me demande si c’est vraiment l’homme de ma vie et puis je reviens vite à la réalité : oui il râle et parfois il est chiant, mais putain on a jamais autant pris soin de moi dans ma vie, été aussi gentil, attentionné, dévoué et protecteur. Il essaye tous les jours d’être meilleur pour moi, pour nous. Il en vaut la peine parce que justement, il se donne la peine. Et j’aime bien la sainteté de notre relation, ce que je suis, ce que je ressens.
Oui des fois il me casse bien les couilles et quand il râle ça peut me démoraliser en 2 secondes. Oui j’aime pas son ton agressif, sa façon de parler et sa vulgarité. J’aime pas non plus comment il gère parfois certaines responsabilités, ni sa manière d’avoir toujours des questions à propos de chaque truc que je peux faire ou porter. En gros, putain des fois il me fatigue, mais genre vraiment, et pourtant, je l’aime. Je l’aime de toujours penser à me prendre une petite bière dans sa mini glacière à chaque sortie. Je l’aime de toujours me laisser mettre la musique dans la voiture et de faire attention avec les fenêtres pour mes oreilles fragiles. Je l’aime de toujours prendre mes sacs, me faire le petit déjeuner, me faire tout le temps des câlins même si parfois il m’étouffe. J’aime qu’il soit prêt pour une vraie vie, qu’il pense à moi comme sa femme et non sa “copine”, ses valeurs, son passé et même ses blessures. Je l’aime même pour ses défauts parce qu'au final, je m’ennuierai s'il était parfait.
- © PerotCovi
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Dis-moi, quand reviendra le temps où les doutes et l'anxiété morbide n'existaient pas chez moi ? Parce que j'en ai marre de me poser des questions sur chaque sujet possible dans ce monde. Parfois j'angoisse de ne pas être avec la bonne personne, parfois c'est de savoir si je vais pouvoir assumer mes tatouages jusqu'à la fin de ma vie, si demain je vais réussir à me lever tôt ou si je vais continuer à beaucoup trop dormir... Et quand est ce que je vais pouvoir repartir vivre toute seule, prendre de nouveau mon appart, et les thunes ça vient quand ? C'est quand que je vais pouvoir revoir la mer, voir des couchers de soleil au-dessus de cascades magnifiques comme à la Réunion ? Et pourquoi le passé je le déteste mais il me rassure quand j'y repense ? Pourquoi je suis bizarre... Mon frère dit qu'il existe ce qu'on appelle des adultes surefficients, mon père et lui semblent l'être, et apparemment je serais pareille, mais je sais pas trop. J'aime bien l'idée, certaines théories et principes, mais ça reste complexe malgré tout ce que j'ai lu dessus. La seule chose avec laquelle je suis en parfaite cohésion c'est le principe selon lequel ces adultes là souffrent de trop réfléchir, de trop penser, d'avoir le cerveau toujours en marche ce qui les poussent à douter de leur capacité à être heureux ; c'est un peu la phrase "Apprendre à faire simple quand on est compliqué".
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"Si on se rappelle qu’un des critères pour remarquer un enfant surefficient est qu'il pose très tôt des questions dérangeantes sur la vie et la mort, l'infini, les tenants et aboutissants du bonheur, on comprend bien que se poser des questions, avoir le cerveau qui tourne en continue et surtout pour des questions sans réponses, c’est angoissant, voire seulement désespérant, triste."
C'est moi. Une partie de moi.
- © PerotCovi
#spilled ink#love#relationship#life quotes#life sucks#spilled thoughts#seriously though#thoughts#honestly though#questions
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Racontes-moi une histoire d'amour.
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J'ai décidé d'apprendre à vivre pour moi et non plus pour les autres. J'ai décidé de soigner ma détresse mentale, mon anxiété et de commencer une nouvelle vie ; d'habitude pour ça je me coupe les cheveux radicalement ou j'en change la couleur, mais cette fois-ci, j'ai décidé de recommencer à écrire, à lire et à écouter des musiques apaisantes, de laisser mon téléphone loin, de dire bonne nuit tôt à mon chéri et de m'occuper de ma personne avec ce petit moment privilégié. Évidemment Nono n'est pas bien loin, et je me sens bien, sereine et relaxée. Ça fait du bien.
- © PerotCovi
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Je veux vraiment t'écrire, qu'après un certain temps, j'espère que tu feras toujours chanter mon cœur et j'espère que dans 60 ans, il connaîtra les plus belles chansons d'amour. De plus, on dit que le secret de l'amour est qu'il n'est soumis à aucune limite de temps, de distance ou de mémoire, alors espérons aussi que lorsque l'on sera vieux, fous et séniles, après avoir tout oublié, on se souviendra encore de ce qu'on a ressenti la première fois.
- © PerotCovi
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"Moon" aka Nono, l'amour de ma vie.
Date/Lieu d'adoption : 24 octobre 2019. Le Tampon, RE.
Date d'anniversaire : 7 juillet 2019.
Ça fait un tout petit peu plus d'1 an que Dieu t'as déposé sur Terre pour devenir le grand amour de mon existence, et je pourrais jamais le remercier assez pour ça.
Tu es ma meilleure alliée dans la vie, ma meilleure amie, la seule qui est là quoiqu'il puisse arriver. Je sais que le début de ta vie n'a pas été facile, mais je ferai de mon mieux pour que mes 18 prochaines années soient merveilleuses et pleines d'amour. Je te dois ma santé mentale, ma force, ma détermination, mon indépendance, et un amour inconditionnel.
Je t'aime.
- © PerotCovi
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Ava
Et si, du jour au lendemain, tu apprenais que ta vie n'était en vrai qu'une préparation pour la vie réelle, une sorte d'entraînement pour te préparer à la réalité, pour t'apprendre et te former. C'est ce qu'Ava, 21 ans, est en train de réaliser à l'instant même dans cette salle blanche, derrière ce bureau, en face de Dieu.
Elle a vécu 23 ans en croyant que sa vie était réelle : elle est née le 15 avril 1997, a grandit entouré de sa famille composée de 2 grands-frères, ses deux parents mariés et de deux chiens. Elle est allée à l'école, au collège, au lycée puis en fac d'art. Elle est tombée amoureuse, 2 fois. Elle a eu des amis, tous différents au fur et à mesure des années, sauf un, Tim. Elle était une grande passionnée d'art, de musées et de vernissage. Tout paraissait normal, elle était normale. Pourtant ce n'était pas le cas, sa vie avait été remplie de drames, d'épreuves, de tristesse et de solitude. Elle était une fille forte et solide, avec un vécu difficile, et c'est d'ailleurs grâce à ça qu'elle en est arrivée là, dans ce bureau.
Et oui, Dieu a pensé que pour pouvoir vivre heureux et en paix, il fallait d'abord apprendre à être heureux dans le malheur. C'est ce qu'Ava avait réussi à faire après 23 années.
Ava : - "Pourquoi suis-je ici ? Que s'est-il passé ?"
Dieu : - "Bonjour Ava, je m'appelle Dieu. Tu es ici car tu es prête."
Ava : - "Pardon ? Prête à quoi ?"
Dieu : - "Prête à affronter la vie. Tu viens d'avoir un accident dans ta vie fictive qui t'a donc causé une mort fictive."
Ava : - "Ma vie fictive ?"
Dieu : - "Oui, ta vie fictive. Tout était faux, comme un rêve. Les gens n'étaient pas réels, ta ville était un décor et tout ce qui s'est passé était déjà écrit, comme un jeu, où il fallait passer les niveaux. Et tu as réussi à tous les passer, tu as fini le jeu. Tu as le droit maintenant de vivre dans le monde réel, le monde que j'ai moi-même créé."
Les gens meurent dans la vie fictive quand Dieu trouvent qu'ils sont capables de vivre. Cela peut être à n'importe quel âge, sauf au-delà de 100 ans. Au-delà, Dieu exige qu'ils ne soient pas fait pour vivre réellement.
« Si tu ne connais pas l’ombre, tu ne peux pas connaitre la lumière, car tu ne t’en rendrais même pas compte. » dit Dieu, « maintenant, c’est à toi de jouer ». C’est ainsi qu’il ouvrit les portes, mais pas celles du Paradis, celle de la vie.
- © PerotCovi
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Repenser à des bons moments et dire adieu définitivement à certains, et cette sensation de soulagement... I feel so good wow
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