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criticonews · 9 years
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Séries TV - Doctor Who - Saison 8
★★★★★★★★★☆
A quelques heures de l’épisode spécial de Noël, il est temps de faire un point sur la dernière saison de cette formidable (objectivité 0) série britannique.
Un renouveau
Après une deuxième partie de saison 7 en demi-teinte, un spécial « 50 ans » légèrement décevant et le départ du tant apprécié Matt Smith, autant dire les producteurs étaient attendus au tournant. Steven Moffat a un style très particulier, il peut être adulé comme fortement critiqué. Je fais partie des gens qui adorent ce qu’il fait ! Même s’ils se laissent parfois emporté par ses idées il est tout de même à l’origine de très grands moments de télévision, évidemment Blink, mais aussi The Eleventh Hour ou le Mariage de River Song. Alors évidemment cette 8e saison connait quelques baisses de régime, mais elle montre néanmoins que Moffat n’a pas perdu la main. C’est donc Peter Capaldi qui a la lourde tâche d’endosser le rôle du Docteur. Très loin du punch et de la fraicheur apportés par Ten et Eleven, ce nouveau docteur incarne pleinement les douleurs et le dur passé du personnage, une voie amorcée avec finesse depuis plus d’une saison. Alors oui, maintenant le docteur est vieux, et la série en joue dans les premiers épisodes. Deep Breath, le season premiere, a la lourde tâche d’introduire ce docteur à la fois familier et différent aux spectateurs mais aussi aux personnages. Ce héros noir, côtoyant une folie agréable séduit immédiatement et donne tord aux septiques (moi compris) qui avaient dit d’un ton déterminé « Au départ de Matt Smith, j’arrête », puis « Bon on va donner une chance au nouveau quand même », pour finir avec « Encore, j’en veux encore !! ». Clara doit elle aussi se faire au changement, elle ne reconnait pas immédiatement son ami, et la méfiance qu’elle éprouve face au Docteur rend ce début de saison très intéressant.
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La saison de Clara
J’ai toujours apprécié Clara, mais on était a priori peu nombreux. En saison 7 ce petit bout de femme au caractère affirmé était clairement sous-exploité. C’est la première fois que la relation docteur-compagnon est aussi bousculée, Clara n’hésitant pas à remettre le docteur à sa place, et n’existant pas uniquement pour flatter l’égo de notre extra-terrestre préféré. Durant la saison 8, Clara se retrouve à plusieurs reprises propulser sur le devant de la scène, et pas toujours volontairement. Le talent de Jenna Coleman vole parfois la vedette au Docteur (bien que Peter Capaldi ne manque pas de charisme). Son personnage a droit à une véritable évolution. Fini le flirt léger qu’en entretenait avec Eleven, sa relation avec Twelve est bien plus ambigüe et intéressante. Une amitié et un respect très fort les lient, on sent une véritable tendresse du Docteur pour Clara. Cette idée de rendre les voyages dans le TARDIS un passe-temps pour les compagnons  était vraiment bonne, elle permet de développer une vraie vie pour Clara. Plusieurs épisodes se déroulent alors à l’école, où rencontre le beau Danny Pink, ancien soldat torturé qui devient son petit-ami. Le Docteur, Clara et Danny sont un trio qui redonne du souffle à Doctor Who. Tous cassés et méfiants, ils se remettent mutuellement en question. Cela permet également d’approfondir la comparaison du Docteur avec un soldat ou un général d’armée déjà initiée en saison 6. La montée en puissance de Clara atteint son apogée lors du dernier épisode Death in Heaven où la jeune femme se fait passer pour le Docteur. Cette usurpation d’identité grillée et ratée est bien là pour nous rappeler que peut importe le culot et l’intelligence du compagnon, ils ne seront jamais à la hauteur du vrai seul héros de cette série. J’ai vraiment adoré Clara cette saison, elle gagne en profondeur et sa personnalité apporte beaucoup d’humour à côté du sombre Twelve. Elle se retrouve à nouveau au centre d’excellent double épisode final, mais j’y reviens plus bas !
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Listen
L’un des épisodes les plus marquants de la saison fut bien sûr « Listen », certains le comparent même au cultissime « Blink ». Moffat reprend la recette qui fonctionne et s’attaque à une nouvelle peur ancrée en chacun de nous, comme il avait pu le faire avec les Anges Pleureus, ou les Silences (very creepy !). Qui n’a jamais fait ce cauchemar où quelque chose se cache sous son lit et nous attrape la cheville lorsque qu’on en sort ? Rien que d’y penser, on en a froid dans le dos. Tout le monde, Clara, Danny et même le Docteur ont déjà eu cette impression à glacer le sang. Les deux voyageurs se retrouvent alors auprès du jeune Danny lorsque enfant quelque chose l’effrayait sous son lit. Est-ce un monstre ? Une sorte quelconque d’extra-terrestre ? Ou simplement un enfant qui joue à faire peur ? La réponse reste en suspend… Listen ne fait pas l’éloge d’un Docteur tout puissant, celui qui vient et répare tout, bien au contraire il nous expose un Docteur plus humain que jamais. Un enfant qui a peur du noir et des monstres sous le lit. Dans un concours de circonstances, Clara se retrouve dans la position de cette main qui attrape la cheville d’un jeune garçon. On comprend si l’on est observateur qu’il s’agit du Docteur enfant. Clara rassure donc son futur ami et le berce pour qu’il s’endorme. La beauté de la situation est bluffante, Clara réaffirme sa position de « Impossible Girl » qui se retrouve un peu partout dans la si compliquée Timeline du Docteur. Aucune explication surnaturelle n’est apportée aux cauchemars, ils font tout simplement de nous des humains. L’épisode tourne aussi autour du délicat rendez-vous de Clara et Danny qui est décidément riche en rebondissements. On nous introduit aussi Orson Pink, un astronaute solitaire, vivant seul au bout de monde, prétendu descendant de Clara (et très probablement de Danny). Ce personnage est intriguant mais aucune explication n’est apportée à sa présence durant le reste de la saison, sûrement lors du Christmas Special ! Rien n’est fait au hasard dans Doctor Who, je refuse de croire que cette rencontre était un coup de chance. Bref, Listen sonne le retour de Doctor Who au sommet de son art !
Dark Water et Death in Heaven
Le double épisode final est sombre, effrayant, très différent de ce à quoi nous sommes habitués mais aussi profondément génial. Il commence de façon extrêmement violente, avec la mort de Danny Pink. Comme Clara le dit si bien, le plus horrible dans sa mort c’est qu’elle est incroyablement banale. Rien de surnaturel. La mort dans Doctor Who est vue comme quelque chose d’héroïque, quelque chose de triste mais divertissant pour l’audience : on meurt tué par le démon le plus classe de la série (cf Amy et Rory), ou on explose sur une lune dans l’espace. La mort de Danny est bien plus terre à terre et nous touche particulièrement. Clara refuse d’accepter cela et se montre prête à tout pour aller rechercher celui qu’elle aime. Elle va jusque trahir le Docteur, son seul ami. Sa détresse résonne en chacun de nous et ne laisse pas insensible. Entre raison, impulsion et désespoir, Clara se montre pour la première fois perdue et réellement souffrante. Le Docteur lui dit �� Ta trahison ne change pas l’affection que j’ai pour toi », cette confirmation de l’amour inconditionnel du docteur pour Clara est vraiment profonde, et confirme encore que malgré son changement d’apparence, le Docteur reste le même. Jamais la mort n’avait pris une place aussi importante dans la série, c’était jusque là un problème mineur, quelque chose d’irrémédiable. Le concept de génie est alors de créer un lieu ou atterrissent les morts après… et bien leur mort (trop de logique). Ils vivent alors dans cette sorte d’énorme ville géante et glauque, un truc bien fun finalement. Le hic c’est qu’ils restent connectés à leur corps d’avant. En gros, évitez l’incinération par mesure de précaution, on ne sait jamais. Cet épisode signe aussi le retour du Maître, méchant emblématique de Doctor Who, sous les traits de la très charismatique Missy. Son plan est de ramener tous les morts sur Terre sous forme de Cybermen. Mais l’amour n’a aucune frontière, ni la mort, ni le corps mécanique. L’adieu de Clara à Danny en Cybermen est déchirant. Finalement c’est encore l’amour qui sauve le monde dans Doctor Who. La saison s’achève sur un au-revoir entre Clara et le Docteur et deux méchants mensonges. Le Docteur prétend avoir trouvé Gallifrey, et elle ne lui avoue pas que Danny n’est pas revenu. « Un câlin est juste un moyen de caché son visage », voilà comment résumer cet au revoir légèrement frustrant, mais heureusement non définitif. Les deux amis repartent donc chacun de leur côté avec des objectifs flous…
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Bon finissons avec la vraie question de ce final : que voulait dire Clara à Danny puis au Docteur ? Quel est le secret qu’elle n’a jamais eu l’opportunité d’avouer ? Est-elle enceinte ? Ce serait peutê-être un peu trop évident… La réponse, demain !
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criticonews · 10 years
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Top 10 - Héroïnes de Séries Badass
Les héroïnes du petit écran ne sont pas en reste par rapport à leurs acolytes mâles, voici un petit top personnel des personnages féminins de série les badass de ces dernières années !
1. Buffy Summers, Buffy contre les Vampires
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Elle tue des vampires, elle aime des vampires, elle sauve le monde, meurt, ressuscite, gère sa famille, empreinte ses cascades à Néo et élimine les méchants avec humour, comment refuser la première place à Buffy ? Son prénom tout aussi aussi ridicule que le titre francisé de la série ne l'empêche pas d'être l'une des jeunes femmes, puis femmes, les mieux écrites et interprétées du début des années 2000. Super héroïne sans être caricatural, elle nous emporte 7 saisons dans une histoire incroyablement riche, loin du teen show que malheureusement tant de gens s'imaginent.
2. Daenerys Targaryen, Game of Thrones
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Elle a conquit le cœur de tous les fans de Game of Thrones, et si elle se décide à traverser l'océan elle pourrait peut-être devenir la reine tant attendue ! Daenerys illustre à elle seule la place donnée aux femmes dans cette série, souvent qualifiée, à tord et à raison, de féministe. Héritière exilée, elle tire parti d'une alliance forcée et gagne le respect de tous, renforçant sa détermination, et passant chacune des étapes qui la rapproche du pouvoir avec brio. Des milliers d'hommes et trois dragons sous ses ordres, rien que pour ça, chapeau bas.
3. Kate Austen, Lost
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Ce ce n'est pas pour rien si tous les hommes de l'île perdue tombent à ses pieds, Kate a ce côté mauvaise fille au grand cœur qui plait. Tueuse en fuite, elle n'a pas peur de se salir les mains et montre beaucoup plus de sang froid et de bon sens que de nombreux survivants de Lost. Elle agace parfois, certes, mais elle garde ce je ne sais quoi qui donne au personnage une dimension sympathique. Mais bon, revenons aux choses sérieuses, Jack ou Sawyer, Kate ?
4. Kara "Starbuck" Thrace, Battlestar Galactica 
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Ce n'est pas pour rien si ce personnage du reboot de la franchise était à l'origine un homme. Avoir fait de Starbuck une femme fut une super idée qui donne un personnage très intéressant (au moins dans les deux premières saisons...). Elle boit, jure, joue, séduit, tue, et se bat pour ce en quoi elle croit ! 
5. Emma Swan, Once Upon A Time
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Etre la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant n'est pas tous les jours faciles pour Emma Swan. Garder la tête froide dans cet univers de conte de fées c'est un peu son truc. Sauveuse élue, chérif de la ville, leader d'un groupe de personnages magiques, elle n'hésite pas à voyager entre les mondes pour sauver ceux qu'elle aime. Voici aussi la première maman du top ! Botter les fesses aux méchants et gérer sa famille, ça c'est la classe.
6. Olivia Dunham, Fringe
Les personnages de Fringe ont bénéficié 5 ans d'une grande qualité d'écriture. Olivia incarne à merveille cette femme entre force et faiblesse. Elle est embarquée un peu malgré elle dans une série d'aventures impliquants des mondes alternatifs, des retours dans le temps, des fins du monde et... une vache. Et il faut bien avouer que la voir se prendre pour un maître jedi dans la saison 5 était particulièrement sympathique! Mention spéciale aussi à Fauxlivia, encore plus fun et plus armée que la première.
7. Clone Club, Orphan Black
Alors oui, je triche un peu... Mais Sarah, Cosima, Alisson et Héléna ne sont-elle pas un peu complémentaires ? Respectivement : une mauvaise fille en cavale, maman sur le retour et usurpatrice, puis une scientifique geek, cerveau de la bande, ensuite une mère de famille légèrement alccolisé et parano, et enfin une cinglée, tueuses en série avec un accent très flippant. Chacune mériterait un place alors en voilà quatre pour le prix d'une !
8. Sydney Bristow, Alias
Parce qu'elle est très certainement la meilleure agent secret du petit écran ! Entre fausses identités, fusillades, enquêtes à haut risque, elle prend encore le temps de tomber amoureuse et nous emmène avec elle dans ses aventures. Sacrément sexy et douée, elle mérite bien sa place ici !
9. Audrey Parker, Haven
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Je ne sais pas trop comment l'appeler, Mara, Sarah, Lucy, Audrey ? Cœur de Haven, cette ex-agent du FBI s'est frottée aux phénomènes les plus étranges, et aux bad guys les plus effrayants ! Elle fait toujours passer son devoir avant ses intérêts, est dotée d'un humour décapant et vient à bout de presque toutes les situations. 
10. Arya Stark, Game of Thrones
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"Encore Game of Thrones ?!" Et bah oui. Plus jeune héroïne de ce top. La vie ne lui a pas fait de cadeau... Livrée à elle-même, la jeune Stark se montre de plus en plus sombre, décidée à faire justice seule, elle n'en ai plus à son premier meurtre. Bientôt, elle tournera vraiment très mal mais pour l'instant, c'est juste hyper joussif de suivre son aventure avec le Limier !
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criticonews · 10 years
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Ciné - Perfect Sense
★★★★★★★★☆☆
Il y a des films comme ça, sur lesquels on tombe un peu par hasard. Sorti sur grand écran en 2011 avec pourtant un casting de choix, cette production suédo-britannique est un ovni qui ne laisse clairement pas indifférent ! Sans être le film de la décennie, il y a vraiment quelque chose de dérangeant et de touchant là-dedans.
Synopsis : De manière très soudaine, une étrange maladie touche l'Humanité. En effet, les humains perdent peu à peu l'usage de leurs sens. Face à ce fléau, et par les forces du hasard, un homme et une femme, l'un cuisinier, l'autre épidémiologiste, vont apprendre à se connaître et progressivement, à travers chaque changement de perspective dû à la perte d'un sens, vont tomber amoureux.
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C'est assez étrange parce que une fois le film visionné, il est difficile de de déterminer de la romance ou de la fin du monde, lequel était un prétexte pour raconter l'autre. Sûrement un peu les deux. Cette histoire urgente, pressée, déchirante et incertaine qui finit dans l'obscurité et ballottée par les aléas est finalement une vision, certes sombre mais pourquoi pas réaliste d'un couple dans notre société. J'y reviendrai.Le casting d'abord ! Perfect Sense se concentre sur uniquement deux personnages qui portent sans difficulté et avec talent ce petit bijou. Ewan McGregor (Michael) joue un cuisinier malheureux, vrai et profond.  Eva Green (Susan) se montre particulièrement touchante en épidémiologiste impuissante, elle donne de l'envergure à cette femme très moderne brisée par la vie. A eux seuls ces personnages critique notre société de façon brutale : il fuit les problème, il tient plus que tout à sa liberté, elle est dépressive, a des problème avec son image, rêve d'une famille parfaite sans s'en donner les moyens. On croit à leur romance, à leur rencontre. Il y a entre les acteurs une réelle complicité à l'écran, bien que l'émotion prenne son temps à pointer le bout de son nez chez le téléspectateur.
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Le fin du monde selon Perfect Sense ! Quand on pense fin du monde, on s'imagine 2012 ou Prédiction, une explosion, un météorite, des aliens... des choses bien trop étranges pour être réellement impliqué en tant que spectateur. Ici, la fin du monde est bien moins explosive, mais tellement plus effrayante, elle fait appel à nos peurs primitives et cachées : perdre nos sens. Il fallait y penser. Cela rappelle un peu Les Fils de l'Homme où les humains perdent la capacité d'enfanter, ce mal frappe sans prévenir, sans distinction et surtout sans que l'on comprenne ce qu'il est. Chaque sens perdu est précédé par une émotion ou un comportement vif et incontrôlé : la peine, la faim, la peur, la colère, l'amour... Nos héros perdent l'odorat d'abord, puis le goût. Cela s'avère plus handicapant ce que l'on aurait pensé. Ce qui est intéressant c'est la façon dont la population réagit à ces phénomènes. La panique d'abord, la peur de mourir et finalement la vie reprend toujours ses droits. Les gens s'invitent toujours au restaurant, s'occupent toujours des enfants, travaillent, s'aiment... Cela montre bien déjà que l'être humain accorde plus d'importance à la symbolique d'un repas par exemple qu'à ses besoins nutritifs. Il pourrait manger de la farine et de la graisse comme le dit si bien... euh, un mec qui passe. Mais non, les gens sortent au restaurant avec leur petite-amies parce que finalement c'est important, c'est ça vivre, ce n'est pas manger pour manger. 
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Ensuite disparaît l'ouïe. Les deux héros qui jusque là tentaient de s'aimer malgré tout se retrouvent séparés, car poussé par le virus, Michael a sorti des horreurs qui ont fait prendre la porte à sa belle. On ne saura pas s'il pensait ce qu'il lui a dit, une part de lui le pensait sûrement. La suite du film se fait donc dans un silence presque total, parfois accompagné d'un petit air de musique déprimant ou de passages en voix off. Plus de 25 min sans un son et c'est peut être le meilleur tier du film. Alors bien sûr, il n'y a plus de son parce que les héros n'ont plus la capacité physique d'entendre mais pas que. Ils représentent la seule chose ou presque qui compte vraiment dans la vie de l'autre. Il n'y a plus de son parce que peut importe ce que les autres disent on s'en moque, pareil pour ce qu'ils disent aux autres. Même quand il a perdu l'ouïe et qu'elle entendait encore, on était déjà partiellement sourd parce que finalement elle pouvait l'entendre mais ne l'écoutait plus. Cette disparition des sens, c'est un peu la cause et la conséquence de leur histoire, les deux sont intimement liés. Et encore une fois, sans un bruit, les gens se remettent à vivre, ils communiquent, sourient, se balladent, la vie reprend, encore. Le dernier sens que nous observons disparaître est la vue. J'étais surprise, je pensait vraiment que le touché aller se faire la male avant mais finalement, c'était un meilleur choix. Et juste avant, les gens cherchent instinctivement ceux qu'ils aiment. Susan et Michael se précipitent chez l'autre quitte à ne pas se trouver -bah oui sans oreille, le téléphone c'est pas si simple- et à gâcher en course dans la rue les derniers instants qu'ils auraient pu passer avec d'autres. Ils se loupent de peu et se dirigent l'un vers l'autre, devenant progressivement aveugle. C'est dans le noir complet qu'ils se trouvent et que nous sommes également plongés le temps d'un dernier passage en off. C'est assez beau. Pour leur histoire à eux c'est un magnifique conclusion amère, finalement ils sont ensemble, sentent la présence de l'autre, il n'ont plus besoin de se voir, ils savent que l'autres sera toujours là. Dans le cas présent jusqu'à la fin.
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C'est assez étrange, cette immersion dans une fin du monde du point de vue interne, parce que finalement on n'en connait pas la fin, on la devine mais on ne sait pas, alors que l'on sait presque assurément la fin de l'histoire d'amour, ils resteront ensemble jusqu'au bout. L'espoir n'est pas totalement vain non plus: il est fait brièvement allusion à un bébé né avec tous ses sens, peut-être une solution contre la pandémie. Même si objectivement c'est peu probable, cela montre bien que l'issue n'est pas certaine à 100%. Au final c'était sûrement un belle romance dans l'apocalypse, plutôt que la fin du monde où deux jeunes gens tombent amoureux.
Note : 8.5/10 On adore ou on déteste mais on ne reste pas de marbre devant ce film. Alors oui, la voix off est un peu lourde, oui le film est court, oui il y a des baisses de rythme, mais mince quelle claque et quelle belle histoire ! 
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criticonews · 10 years
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Série - Ringer
★★★★★★☆☆☆☆
Annoncée comme le grand retour de Sarah Michelle Gellar sur  le petit écran, Ringer n'aura pas convaincu le public américain et au vu des audiences, a été avorté à la fin de sa première saison, terminant sur plusieurs énormes cliff-hangers. Les critiques sont très disparates, entre huées et bonnes impressions, que vaut cette -trop?- courte série ?
Synopsis : Quand Bridget, une paumée en fuite retrouve sa soeur jumelle, Siobhan, elle entrevoit une vie de rêve. Ainsi, lorsque sa soeur disparaît, elle décide de prendre sa place, dans sa maison, auprès de son mari et... de tous ses secrets. Car Siobhan a elle aussi de nombreuses faces cachées...
Oh oui ! En tant qu'ancienne fan de Buffy, revoir Sarah Michelle Gellar en tête de série était une bonne surprise. Mais sait-elle jouer autre chose qu'une ado ? Buffy, Souviens-toi l'été dernier, Scooby-Doo... Il faut dire qu'elle n'hérite pas souvent de rôles de femme mûre, alors deux dans la même série ça s'annonçait risqué ! Oui, parce que SMG ne joue pas moins de deux héroïnes de Ringer : Bridget et Siobhan. Et finalement, c'est bon, c'est super bon. Si Ringer a plein de défauts, l'une de ses grandes qualités est la qualité de son actrice principale. SMG nous offre deux prestations excellentes, si pendant un temps on différencie les deux sœurs grâce à leur coupe de cheveux, la gestuelle et le jeu de l'actrice remplie bientôt ce rôle. Encore plus fort, les sœurs se font souvent passer pour l'autre, et cela sans que SMG ne s’emmêle les pinceaux, c'est très fort. Le reste du casting n'est pas mauvais non plus, on s’accommode rapidement à la tête de chien battu -et à l'accent pour les adeptes de la VO- de Ioan Gruffudd qui fait finalement un bon mari mystérieux et pas si net. Kristoffer Polaha qui joue l'amant de Siobhan Henry, est très mignon mais agace, c'est en parti à cause du rôle qui fait de lui un personnage pleurnicheur et monoexpressif. On passe sur le reste des acteurs et surtout sur la fille insupportable d'Andrew. On note quand même la présence de Jaime Murray, remarquée précédemment dans Dexter ou Defiance. Après un bon casting, Ringer offre un pilot intéressant qui laisse entrevoir un très gros potentiel. L'inversion entre jumeau n'a rien d'innovant. Le côté bon jumeau, mauvais jumeau non plus. Mais ça marche, et le fait que le mauvais jumeau ne soit pas celui qu'on croit et que, personnellement, je n'avais pas vu venir avant la fin du pilot, donne envie de voir la suite. Autre bon point le cadre est assez sympa. Les Hamptons, les riches galas, les hôtels cinq étoiles, tout ça n'est pas sans rappeler Revenge et son univers qui paraît à la limite du surréaliste. Dernier truc qui fait su'on accroche, ou pas, au début de la série : le côté soap assumé et moqué à la fois est agréable à suivre.
Euh... En fait non. Passé l’envoûtement du pilot, on s'aperçoit assez vite des gros défauts de Ringer. Déjà il y a un problème de format. la CW pari gros sur la série et propose une saison de 22 épisodes. Pour une série aussi feuilletonnante, avec une vraie trame scénariste non extensible, c'est beaucoup trop. L'histoire de fond avec le complot autour de Bridget ou encore la fuite et les plans de Siobhan sont présentés lors des premiers épisodes avant d'être plus explorés en fin de saison. Alors pour combler le milieu de la saison, les scénaristes ont du mettre en place des intrigues secondaires, moins intéressantes, parfois idiotes, qui discréditent le reste de la série, c'est bien dommage. A croire que c'est cet unique but que sert Juliet, la belle fille de Bridget/Siobhan. Histoire de viol, mais en fait non. Manipulation, mais en fait non. Mère cinglée, sans intérêt, en fait amoureuse de la collègue arnaqueuse de son ex-mari qu'elle veut reconquérir. Vous me suivez ? Bien. Franchement, il y a dans ce lots de 22 épisodes, un petit nombre totalement dispensable. Ensuite, la série a de l'ambition pour ses personnages, mais elle ne sait pas toujours quoi en faire. Notamment Malcolm, le parrain de des A.A. de Bridget, il se montre intéressant dans les premiers temps, prêt à se sacrifier pour son ami. Mais comme ils ont déjà tué assez de personnages principaux il survit à sa torture. L'intérêt est limité vu que ne sachant quelle direction donner à Malcolm, le personnage disparaît du jour au lendemain, mort peut-être, je ne suis même pas sûre que les scénaristes le sachent eux-même. Peut-être qu'il aurait été judicieux d'échanger avec Jenna qui semblait avoir plus de potentiel et dont la mort n'aura pas l'impact voulu. Ensuite, chaque épisode de Ringer sonne comme un season finale ou presque. Au début c'est frais ! Il n'y a aucun temps mort, beaucoup de confrontations, physiques ou verbales, et des cliffs à la fin de chaque épisode, généralement faisant leur petit effet. Mais au final c'est assez fatiguant. Même dans un soap américain, il ne peut pas se passer autant de chose, il arrive un moment ou trop, c'est trop. Une force de Ringer c'est que ses -multiples- revers scénaristiques sont assez inattendus et que, même si ils manquent souvent de crédibilité, on revient presque malgré nous regarder l'épisode suivant. Le scénario a des finesses, de bonnes idées et quelques bons fils rouges, mais prend aussi de mauvaises directions. Certains éléments sont tout simplement trop gros. Les flics sont tous abrutis déjà. Puis combien y a-t-il de chances d'avoir des jumeaux, sur une dizaine de personnages, on a pas moins de trois pairs de jumeaux, sérieux stop. Les réactions de certains personnages sont également incompréhensibles, ne parlons même pas de Juliet ou de sa mère.
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Finalement pourquoi pas. Même en étant totalement conscient des défauts de Ringer, il y a quelque chose d'attachant et d'addictif dans cette histoire alambiquée. Bridget est un héroïne simple qui tranche dans le contexte luxueux dans l'histoire et qui, comme le spectateur, s’accommode petit à petit à l'univers. Malheureusement, elle tombe rapidement dans l'ombre de sa sœur. Siobhan est bien plus complexe et mieux écrite, elle fait moins d'apparition à l'écran, mais elle monopolise l'attention dans chacune de ses scènes. C'est en parti à cause de Sarah Michelle Gellar, on voit qu'elle prend plus de plaisir à jouer ce personnage torturé. La trame sousjacente de l'histoire, les motivations et le passé de Siobhan est la partie la plus intéressante de la série. Comment ces deux sœurs qui sont présentées comme fusionnelles et identiques dans les flash-backs de leur enfance peuvent avoir pris des chemins aussi différents ? Parce que Ringer c'est un quête d'identité et une remise en question de l'impact de nos choix sur nos vie. Bref, on comprend rapidement qu'un enfant est à l'origine de ce tournant, sans que ce soit réellement explicité. du coup lors de la révélation, c'est assez inattendu pour être surprenant, mais assez subtile pour qu'on comprenne tout de suite de quoi il relève. Siobahan avait donc un petit garçon, Sean, mort dans un accident de voiture. Elle reproche à sa sœur la disparition de son fils et Bridget sombre à cause de ses remords. Décidée à faire souffrir sa sœur, tout le déroulement de la série faisait partie du plan de Siobhan pour se venger, jusqu'à ce que Bridget tombe amoureux de son mari et tente de remettre de l'ordre dans sa vie. Cette vengeance ronge le personnage jusqu'à le détruire totalement. Même sa nouvelle grossesse ne freine pas sa motivation. On attend malheureusement une confrontation entre les deux sœurs qui n'aura jamais lieu... La révélation de l'identité de Bridget ne fait également que dans les dernières minutes du season finale, cela devenait tout juste croustillant... Si cela avait eut lieu plus tôt dans la saison, avec un tri des intrigues utiles, la série aurait pu être vraiment excellente !
Note : 6.5/10 Parce que moi j'ai aimé. Ce n'est pas le cas de tout le monde et je comprend. Il y avait quand même de très bonnes choses dans Ringer, et c'était très agréable à suivre.
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criticonews · 10 years
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Ciné - Il était Temps (About Time)
★★★★★★★★☆☆
Voici le dernier film de Richard Curtis (Quatre mariages et un enterrement, Love Actually...). En tant que fille j'aime les comédies romantiques. Mais en tant que fille je ne supporte pas qu'on se moque de nous, en nous balançant une histoire à l'eau de rose, pleine de bons sentiments en pensant que cela satisfera nos envie irrépressibles de grand amour. Alors en règle général, Richard Curtis j'évite. Mais il faut bien dire que Il était Temps est une sacrée bonne surprise qui ne s'est pas faite remarquée l'an dernier !
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Synopsis : À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse. Tim quitte les côtes de la Cornouailles pour faire un stage de droit à Londres et rencontre la belle et fragile Mary. Alors qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, un voyage temporel malencontreux va effacer cette rencontre. C’est ainsi qu’au fil de ses innombrables voyages temporels il n’a de cesse de ruser avec le destin afin de la rencontrer pour la première fois, encore et encore. Mais alors que le cours de sa vie inhabituelle se déroule, Tim découvre que ce don exceptionnel ne lui épargne pas la peine et les chagrins qui sont communs à n’importe quelle autre famille partout ailleurs.
La science-fiction... ou pas
Qui dit voyage dans le temps dit paradoxe, dit prise de tête. Déjà Vu, L'Armée des Douze Singes, Looper même Harry Poter, autant de films qui ont tenté de se dépatouiller avec ce thème tellement intéressant mais si casse-figure de la modification de l'histoire. Tim a donc le pouvoir de voyager dans le temps. On ne nous explique pas trop pourquoi, dans sa famille tous les hommes (bah voyons) ont ce don particulier. Il peut donc revenir un instant dans un moment de sa propre vie et le modifier à sa guise. Pour ce qui est du gros paradoxe bien méchant, le père fixe les chose d'emblée "On a jamais changé le cours de l'Histoire, non ?". Ca fait du bien, d'entendre ça. Finalement le pouvoir de Tim est relativement peu utilisé, le film étant assez long (2h et quelques), ce n'est pas forcément ce qui marque le spectateur ! Les voyages dans le temps ne sont pas le centre de l'histoire, c'est juste un instrument comique et scénaristique. Qui n'a jamais eu envie de retourner quelques minutes en arrière pour éviter de sortir une énormité et d'avoir la honte de sa vie ? Tim, lui, il peut le faire ! C'est aussi et surtout un moyen de mettre en avant les grands axes du film : l'importance des choix, la vie et ses aléas, le libre arbitre contre la fatalité et l'amour aussi... Si Tim arrange sa vie de façon à éviter quelques désagrément, mais peut-on réellement défier le destin ?  A priori non, car il n'a jamais réussi réellement à changer le cours de sa vie. Tout ce qui devait se passé de décisif, arrivera. Il ne forcera pas Mary à tomber amoureuse de lui car, à la base, elle est tombée sous son charme sans aucune utilisation de capacités douteuses. Il ne pourra pas non plus sauver sa sœur de son accident ou l'empêcher de se mettre en couple avec son petit-ami destructeur. Et tous les pouvoirs du monde ne peuvent pas forcer quelqu'un à tomber amoureux comme il l'aurait voulu avec l'amie de sa sœur, son premier béguin. Comme tout le monde, il ne pourra pas non plus empêcher la mort de son père.
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Une histoire d'amour réelle
Malgré ses super pouvoirs dignes d'un X-Men, Tim est un gars normal, banal : timide, gauche, pas un canon, pas toujours drôle, avocat, avec des amis qui gravitent. Et il rencontre Mary, dans le noir. Une ovation pour Rachel McAdams qui offre une très jolie performance ! Ces deux_là ont une vraie alchimie. Elle non plus n'est pas extraordinaire, mais petit à petits elle le devient, car c'est avec les yeux de Tim qu'on la découvre. Ils sont amoureux, ils se marient un jour de pluie, ont des enfants, se disputent pour rien et s’aiment toujours. C'est un très belle histoire d'amour parce qu'on y croit, ce n'est pas une passion folle, une histoire rocambolesque de cinéma américain. Ici on a juste deux jeunes gens qui se sont trouvés. A travers eux, Curtis fait aborde beaucoup de sujets de société très intéressants ! On a déjà la confrontation de deux milieux sociaux Mary venant d'une famille très conservatrices. Les différences homme/femme y passent aussi : à travers l'envie d'avoir des enfants, l'importance de son apparence, le manque d'engagement et de prise de décisions...  C'est aussi une histoire d'amour familiale. Le premier amour de Tim, c'est sa sœur, après Mary, c'est la femme la plus importante de sa vie. On a aussi la relation tendre de Tim et de sa mère, et les confidences père/fils. Lorsque Tim devient père à son tour, on ressent tout l'amour qu'il porte à ses enfants, note spéciale à la très belle scène d' "au revoir" à l'école. En bref, la famille est mise à l'honneur et nous fait vite oublier que lorsqu'il s'enferme dans un placard Tim remonte le temps.
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Une réflexion sur la vie
Parce que c'est à ça que sert toute cette histoire de voyage dans le temps. Au final, Tim décide de ne plus se servir de son don, il veut profiter de chaque moment, parce que la vie c'est un peu ça : fait de bonnes et de moins bonnes surprises. L'important c'est de savoir ce que l'on vit. Il était Temps, c'est aussi  une bonne dose de motivation. On ne peut effectivement pas changer sa vie de tout au tout, mais quand quelque chose que l'on veut nous est accessible, il ne faut pas la laisser filer. Il faut saisir toutes les petites occasions qui se présentent au risque de passer à coté de quelque chose. Le film vous demande aussi, que changeriez-vous si vous le pouviez ? Ce qui nous vient tout de suite en tête est balayé : défier la mort, prendre des choix pour les autres... Et pour le reste ? Rien ne peut être parfait, leur mariage est presque catastrophique est pourtant Tim ne changera rien si ce n'est son témoin. C'est aussi à propos de l'acceptation. Lorsque Tim fait le choix d'avoir un autre enfant, il ne pourra plus remonter le temps pour parler avec son père. (On ne peut pas remonter avant la naissance de son enfant, c'est évident, voyons.) Il laisse son père partir. Il décide d'avancer et ne plus vivre dans le passé.
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Note : 8/10 Un très bonne surprise. Très agréable à regarder, si ce il ne brille pas par son originalité, c'est un film dont on se souviendra longtemps après visionnage.
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criticonews · 10 years
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Série - Haven - Saison 4
★★★★★★★★☆☆
Je suis une grande fan de Haven, la discrète mais établie série de la chaîne Syfy du cable américaine, depuis sa première saison. Pleine d'imperfections et parfois critiquée à raison, elle n'en est pas moins ultra-attachante et ose prendre beaucoup de risques ! C'est assez rare et agréable pour être noté. Cependant j'avais quelques craintes lors de la fin de la saison 3. Cette dernière avait monté la qualité de la série d'un cran offrant des très nombreux épisodes de qualité (Sarah !) et offrait -enfin- un certains nombres de réponses. Le final laissait sur un cliff -trop ?- énorme. La suite ne pouvait être que géniale ou totalement ratée. On apprend ensuite qu'Emily Rose (Audrey Parker) est enceinte et donc peu présente lors des premiers épisodes. Ça s'annonçait vraiment mal... Et puis... Un truc qu'il n'arrive que dans Haven s'est produit, finalement c'était vachement bien !
Après s'être embourbé mais excellemment bien sorti du fil rouge concernant le Colorado Kid, Haven arrête de s'inventer des faux prétextes pour faire revenir le public et s’intéresse enfin au fond de l'histoire : les phénomènes, c'est quoi ? Et Audrey, qui est-elle au juste ?
La grange... et le retour d'Audrey
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On avait laissé Audrey, Duke et son "fils" dans une grange vide et aseptisée, puis on la retrouve seule, brune... et dans un bar. Normal. Mais la grange est une petite farceuse, Audrey ne l'a en réalité jamais quittée. Quelque soit cet endroit -parce que même après les pseudo-explications de William, je suis pas sûre d'avoir bien saisi- elle et Audrey ont un lien étroit. Comme à chacun de ces séjours là-bas, l'identité d'Audrey est rebootée. Maintenent elle est Lexie, la barmaid sexy et pleine de répartie. Offrir une nouvelle identité à l'héroïne de la série était risquée mais cela a été fait très subtilement, Lexie est tout ce qui manquait à Audrey, elle parvient presque à nous faire oublier que notre personnage préféré à disparu. Un inconnu, William, de prime abord un homme charmant (méfiez-vous de l'eau qui dort) semble en savoir beaucoup et aide Lexie à se souvenir.  Elle ne se rappelle pas sa vie d'avant mais en vient à douter du monde qui l'entour et prend le dessus sur la grange. On se souvient alors que le bâtiment est en train d'implosé (c'est pas trop tôt), et avec l'aide de Jennifer, Lexie/Audrey passe par la porte magique et retourne à Haven. Oui parce que pendant ce temps il s'en ai passé des choses de l'autre côté. La ville se détruit petit à petit et plus personne ne gère les phénomènes, alors Nathan (ex-barbu) est mis à contribution. Le pauvre ne va pas très fort, et tout le monde veut sa peau, car appelons que c'est se faute si le départ d'Audrey n'a pas résolu les phénomènes. Le seul qui a la tête sur les épaule à ce moment de la saison c'est Duke. Enfin bref, Audrey/ Lexie revient alors que c'est la débandade totale, tout le monde veut tuer tout le monde, même les vieux, c'est fou l'ambiance. Le plan hyper malin de la Garde est de faire tuer Nathan par Audrey pour arrêter les phénomènes pour de bon. Erreur, le jeune femme répond à un nouveau nom et ne semble avoir aucun souvenir de lui. Si vous aussi vous pensiez que c'était facile le coup de l'amnésie, et que, même si Lexie est charmante, on ne reverra pas Audrey avant le season finale, vous avez dû être bien surpris. Parce qu'elle a pris tout le monde de court et à menti alors qu'elle se souvient très bien avoir été Audrey pour protéger le beau policier. 
Duke : le fréro taré et la copine parfaite
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Pour la première fois depuis ses débuts, Haven place Duke sur le devant de la scène. Pour tout dire, il est l'un des meilleurs personnages de la série. Bien meilleur que Nathan. Ce dernier n'a presque aucun mérite, il est parfait ou presque, et quand il fait des erreurs, il devient lourd... Duke est plus profond, plus torturé, plus humain... Je ne m'étais pas remise du fait que lui et Audrey ne finirait finalement jamais ensemble. Mais ça c'était avant de rencontrer Jennifer, le personnage le plus attachant de la saison. Lorsque Duke est éjecté hors de la grange, six moins plus tard et loin de chez lui, il est secouru par un jolie petite brune légèrement tarée, qui est connectée à la "grange" et qui semble entendre tout ce qui s'y passe. A la fois rassurée de ne pas être schizophrène et terrifiée, elle est emportée malgré elle à Haven. Elle est Duke ont une dynamique très intéressante (j'aime beaucoup Audrey/Nathan, mais soyons honnête c'est moins bon...), ils sont drôle, frais, faits l'un pour l'autre. C'est donc sans surprise que le couple se forme. Jennifer met ainsi fin au triangle amoureux qui perturbe l'avancée des personnages depuis la saison 1, et permet à Duke d'exister autrement que par ses sentiments cachés (ou pas) pour Audrey. Il prend également plus de place dans les enquêtes, aux côté de Nathan en l’absence et d'Audrey et toujours d'une aider précieuse par la suite. L'autre grand changement de son côté est l'arrivée de son frère Wade, de pauvre mec il passe au stade de tueur en série lorsque Jordan active son phénomène. Car c'est aussi la saison de Jordan, aussi agaçante et insupportable qu'elle a été elle part en beauté, tuée par le monstre qu'elle a créer. En voulant le protégé, Duke a contribué à revirement de comportement de son frère, il est alors contraint de le faire disparaître. Cette épreuve difficile donnera une dimension psychologique nouvelle au personnage. Et, grâce à son don particulier, c'est commettant un crime odieux qu'il redevient humain, d'un certaine façon. Même si ce n'est pas pour longtemps, c'est plutôt perturbant.
Audrey, deux hommes rien qu'à toi
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On en revient à la belle enfin de retour, qui cache tant bien que mal son identité. Mais quelle identité ? Parce qu'elle a effectivement les souvenirs d'Audrey Parker, mais Lexie n'a pas disparu pour autant, et ça c'est cool. En intégrant dans son comportement des caractéristiques de Lexie, Audrey prend du relief. Si Duke découvre le pot aux roses rapidement, Nathan apprend le subterfuge plus rapidement. Et lui en veut. Un peu. Pas question de reprendre la dynamique de la saison dernière "je t'aime alors je te repousse", Nathan décide de prendre les choses en mains et d'un coup de gueule de chien battu balaie tous les interdits et fait un déclaration très touchante (des rêves SM aident à trouver du courage apparemment). Le couple se met donc enfin en place. Leur duo n'en gagne que plus d’intérêt. Et puis finalement, c'est plus la peine de tuer Nathan. Ce dernier arrête enfin de chouiner et reprend un peu de crédibilité. Sauf que voilà, c'est pas si simple, William revient. Oui, oui celui supposé mort dans la grange. Trop gentil pour être vrai et étrange, il est finalement lié aux nouveaux phénomènes qui apparaissent. Il fait alors des étranges révélations à Audrey. C'était inattendu et particulièrement intéressant ! Il est le véritable amour d'Audrey, on en doute mais il a l'air d'y croire. Et Audrey est à l'origine des perturbations de la ville et est en fait un vraie méchante qui gagne sa rédemption en sauvant depuis une éternités les malheureux de Haven. C'est bon, c'est très, très bon. Et oui, détail, si il meurt, elle meurt aussi. Intriguant et effrayant, il pousse Audrey à déclencher des phénomènes pour la faire se rappeler de celle qu'elle était avant. On passera sur l'histoire du démon à la tête de crabe pour arriver directement au final. Jennifer qui semble avoir un lien de plus en plus étroit avec l'histoire de la ville ouvre une porte menant sur le néant avec Vince, Dave, Duke et toute la clic où est précipité William. La jeune femme est laissée pour morte, un Teagues est blessé et Duke dont le phénomène a été réactivé par Audrey pleure du sang. En prime, Audrey devient Mara (le petit nom de sa première identité) l'alter ego de William qui a un air pas du tout sympathique. Tout ça va très vite, peut-être un peu trop.
Plusieurs remarques sur le finale. Si Jennifer meurt, je crois que je ne regarde pas la saison 5. Ce serait vraiment un très mauvais choix scénaristique... Les Teagues sont intéressants mais ont été trop peu exploités le reste de la saison, c'est dommage de commencer à aborder leur cas en fin d'année. Ensuite, faire revenir Mara semblait évident, espérons juste que la série ne tombe pas dans la facilité et nous ramenme vite l’héroïne de la série... Au delà de ça c'était un bon finale à la Haven ! Un suspens à son comble, de l'action dans tous les sens. Globalement ce fut un très bonne saison, avec des épisodes excellents, comme le retour d'Audrey, celui sur les rêves ou encore dans la réalité alternative, bien qu'elle n'évite pas une ou deux fausses notes (l'épisode caméra au point...).
Note : 8/10 Du très bon Haven à qui on peut quand même reprocher son rythme irrégulier (un très bon début, un milieu un peu mou et une fin trop rapide) qui a sa dose de réponses et permet réellement d'avancer l'histoire.
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criticonews · 10 years
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Série - Intelligence - Premières impressions
★★★★★★☆☆☆☆
Intelligence est la nouvelle série de mi saison de NBC. Après un démarrage en trombe propulsé par NCIS, les audiences peinent à se stabiliser. Que penser de ce début de saison ?
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Synopsis : Gabriel Vaughn est un analyste du renseignement avec une micro-puce implantée dans le cerveau. Grâce à cet implant, il est le premier humain connecté directement à internet, accédant à tous les fichiers et serveurs lui permettant de contribuer à la protection des États-Unis. Lillian Strand, directrice du United States Cyber Command, assigne Riley Neal, membre du Secret Service, à la protection de Gabriel pendant que ce dernier profite de ses capacités pour enquêter sur la disparition de son épouse.
Le casting. Intelligence est l'une des dernières nouveautés série de cette saison. Elle est portée par Josh Holloway dans le rôle titre qui fait son grand retour à la télévision depuis la fin de Lost. Sa performance est honarable sans être exceptionnelle. Difficile de dire s'il a du mal à jouer sur plusieurs registres ou si Gabriel est trop proche de Sawyer pour qu'on voit la différence. Car c'est un peu le même genre : héros au grand cœur, charmeur, trop confiant en lui, insubordonné, humour qui laisse à désirer... Mais en tant que fan de Lost, rien à faire j’adhère toujours. Le premier personnage féminin est joué par Meghan Ory . Elle était géniale dans le rôle du Petit Chaperon Rouge de Once Upon A Time, et il faut avouer que là aussi elle s'en sort bien ! Le pilot laissait dubitatif, mais finalement elle en a largement assez sous le capot pour tirer la série. Ensuite la seule autre actrice notable est Marg Helgenberger, rien de particulier pour l'instant car le personnage n'est pas particulièrement développé dans les premiers épisodes. Elle s'est quand même pas vraiment fouler depuis son rôle des Experts, ses deux personnages sont très proches.
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Le scénario. En lisant le résumé, qui n'a pas pensé à Chuck ? Et finalement non. Rien à voir. Par contre la ressemblance avec 24h chrono, ça on la voit ! Intelligence est un énième série qui tente de prendre la place laissé vacante par Kiefer Sutherland, pour l'instant on attend de voir. Espions, complots, explosions, retournements de situation (souvent prévisibles, parfois moins) ça bouge dans tous les coins. La puce et les capacités de Gabriel sont l'espoir de la série de se démarquer de son aîné. Pour l'instant c'est très mal exploité et mal parti. C'est simple on ne l'utilise presque pas. C'est simplement une arme qui le héros, déjà très fort, encore plus fort pour exploser du méchant. Dommage, pourtant il y a un gros potentiel. A la place de se concentrer sur la technologie, Intelligence à fait le choix de se fixer quelques temps sur la femme disparue de Gabriel. Difficile de rentrer dans l'ambiance d'une série "d'espionnage", lorsque l'on nous force à nous focaliser sur la vie du personnage... M'enfin pourquoi pas, c'est assez original comme approche ! Et alors qu'on s'attendait à voir resurgir la femme de Gabriel lors du season final, lorsque lui et sa belle acolyte seront sur le point d'avouer leur sentiments réciproques (vous aussi vous le voyiez venir, avouez ?)... Boum, elle fait son retour dans l'épisode deux, et meurt (ou  pas, elle va peut-être quand même revenir nous embêter qui sait...) dans la foulée. Gros avantage : l'effet de surprise était garanti, Intelligence montre son envie de se démarquer et montre au spectateur qu'elle ne compte pas les faire attendre. Défaut non-négligeable : l'impact en fut réduit. Je m'explique : la femme de Gabriel, on ne la connaissait pas assez, on n'a donc pas eu le temps d'attendre son retour et sa mort n'a pas vraiment ému. Le coup de la chinoise avec la puce qui tente de faire pencher Gabriel du côté obscur de la technologie, ça aussi on l'avait vu venir mais pourquoi pas. Malgré un démarrage étrange, on entrevoit le potentiel d'Intelligence, les scénaristes grouillent d'idées, espérons qu'ils arrivent à les canaliser.
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Les personnages. En choisissant de se prendre au sérieux, contrairement à Chuck, le risque était de transformer le héros en super héros. Gabriel n'est pas parfait, il est humain. Musclé, intelligent, drôle et charmeur, mais humain. Riley est un personnage intéressant. C'est une femme forte mais qui n'en fait pas trop. Alors que pour retarder l'échéance, la plupart des séries menée par un duo les font rentrer en confrontation au début (Castle, The Mentalist...), ce n'est pas le cas ici. Riley a de l'affection pour Gabriel, et lui la respecte pour ça. Le hic de ces deux personnages réside dans leurs interactions. Vous voyez le manque de subtilité ? Ils nous font comprendre avec la finesse d'un taureau qu'ils sont amenés à devenir plus que collègues. Et en même temps on nous vend les sentiments de Gabriel pour sa femme disparue, c'est perturbant. Ils ne se connaissent pas depuis deux jours que Riley perd son côté mystérieux et avoue les moindre secrets de son passé. Personnages intéressants mais pas très stables et qui ne savent pas trop où ils vont donc.
Le problème. Plutôt un petit et un gros problème. Déjà il va falloir faire de sérieux effort dans l'écriture des dialogues, parce ça manque clairement de finesse et de subtilité. L'autre problème concerne le rythme. Pour l'instant chaque épisode d'Intelligence est un season finale : l'action du pilot, la mort de la femme de Gabriel, les combats dans une réalité virtuelle... En règle général c'est le type d'épisode que l'on apprécie mais là c'est trop. Ça va très vite et ça perd en crédibilité. Du coup les scènes plus banales contrastent trop, et semblent extrêmement lentes. L'épisode 4 est plus mesuré, peut-être que les scénaristes commencent enfin à se poser.
Note : 6 pour l'instant. De bonnes choses mais une mise en route étrange. 
La suite ? Oui, j'ai envie d'en voir plus ! Peut-être que Lost me manque trop...
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criticonews · 10 years
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Série - Orphan Black - Saison 1
★★★★★★★★★★★☆
Qui pensait l'an dernier que l'une des meilleures nouveautés de l'année serait canadienne ? Orphan Black était bien la série que l'on attendait pas et dont on a savouré tous les épisodes. La force d'Orphan Black est de jouer sur tous les tableaux et ainsi de séduire un large publique. De quoi ça parle ? Sarah Manning est une jeune mère un peu perdue, impliquée dans  trafics douteux. Beth Childs, une femme lui ressemblant étrangement se suicide devant ses yeux. Voyant ici un moyen de s'en sortir, Sarah vole l'identité de la mystérieuse inconnue. Jusque là rien de bien nouveau, l'usurpation d’identité est un ressort scénaristique courant. Cela se complique lorsque Sarah que Beth est son clone, tout comme, entre autres, Allyson, une soccer-mum de banlieue, Cosima, une scientifique extravertie et Helena, une tueuse en série.
Tout d'abord, je réclame un tonnerre d'applaudissement pour Tatiana Maslany qui interprète pas moins de sept clones (pour l'instant) avec un talent fou !
Sarah et Beth... ou un thriller futuriste et rythmé
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Sarah, enfin souvent Sarah dans la peau de Beth, est l'élément moteur de l'histoire. Elle accumule les mauvais choix et décide de reprendre sa vie en main, en renouant avec son frère adoptif et en reprenant la garde de sa fille. De tous les clones, Sarah est celle dont, au départ, la vie part le plus en vrille. Elle se rend compte avec Beth qu'elle aurait pu avoir une vie stable et le petit ami qui va avec, constate qu'avec Cosima qu'elle aurait pu exploiter ses capacités intellectuelles et avec Allyson qu'une part d'elle a envie d'une vie de famille routinière. Contrairement aux autres, elle n'a rien à perdre et tout à gagner à retrouver ses origines et découvrir qui les menace. C'est un personnage complexe qui apprend à se connaître au fil de la première saison. A travers elle son introduit les thèmes principaux d'Orphan Black : la quête de l’identité, et l'individualité. C'est surtout avec elle qu'avance la trame : double identité surveillants, complots... Elle est cependant loin de l'héroïne parfaite : impulsive, parfois grossière, elle manque de confiance en elle et la situation tend à lui échapper. A l'exception des autres versions d'elle-même et de sa fille, elle est presque uniquement entourée d'hommes avec qui elle entretient des relations intéressantes. Avec Felix son frère, elle partage une intimité touchante, il est bien plus qu'un side-kick, c'est aussi son meilleur allié. Son ex est utilisé pour créer des pseudo-obstacles à l'intrigue et créer des situations cocasses qui détendent l'atmosphère glauque de son univers pour le spectateur. Enfin, on a Paul. Le petit-ami de Beth, qui travaille pour "les méchants" (en gros). Difficile de dire s'il aimait Beth, mais il avait de l'affection pour elle. Sarah ne le dupera pas longtemps, et il décidera de protéger son secret car il en tombe amoureux. Entre ennemi et amant, leur dynamique donne un certain rythme. 
Allyson... la desperate housewife
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Allyson est mon clone préféré. C'est une un mère au foyer dans une banlieue plutôt chic. Loin des complots et des manipulations génétiques, elle tente de garder sa vie loin de tout ça. a l'inverse de Sarah, l'arrivée des clones dans sa vie vient peu à peu détruire tout ce qu'elle a construit. C'est une version sage de Sarah, une femme éduquée, avec des principes, qui fait passer sa famille avec ses envies. Toutes ces certitudes s'écroulent peu à peu, elle devient paranoïaque (à raison) et en vient à envier la vie de Sarah. Sa vie interfère peu avec le côté policier, l'ambiance qui l'entoure est donc très différente. Elle sert la touche d'humour noir de la série et montre un certain décalage. On assiste au séance de sport des enfants, à une intervention rappelant un peu HIMYM, un repas entre voisins... Allyson montre tout son potentiel dans l'épisode 6 où elle occupe la place centrale, son mari attaché dans la buanderie, complètement bourrée et avec une autre jouant son rôle. Elle finira tellement bas qu'elle et son mari se sépareront, et qu'elle tuera son ancienne ami (dont elle a couché avec le mari). Allyson enchaîne les erreurs, les mauvais jugements, et perd le contrôle d'elle-même et des autres. L'amitié qu'elle tisse avec Felix est agréable et rappelle beaucoup le duo Felix/Sarah. Au final, elle ne sont pas si éloignée que cela. Allyson se découvre aussi impulsive, persuasive et déterminée que son double. On peut ainsi voir l'importance du milieu social et de l'éducation dans le développement d'une personne, cependant, le fond reste identique. Chaque clone est unique, et a en même temps une sorte de base commune.
Cosima... un drame romantique et humain
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Cosima, c'est une vague de fraîcheur. Elle n'est pas aussi courageuse que Sarah, pas aussi drôle que les situations auxquelles fait face Allyson, mais elle est intelligente, optimiste, idéaliste et a la tête sur les épaules. Eloignée géographiquement des autres clones, elle est rarement sur le même plan que les deux autres. C'est donc par téléphone que ce fait l'échange d'information. Alors que Sarah fait le travail de terrain, Cosima réalise tout le côté scientifique et futuriste de la série. Travaillant dans la génétique, elle se retrouve plus ou moins involontairement au cœur de l'histoire et fréquente les membres d'un groupe d'"évolutionnistes" qui ne serait pas étrangers à son existence. Elle tombe amoureuse de Delphine (une française !). Avec Félix, cela fait deux personnages homosexuels dans la même série, c'est peu courant ! L'histoire des deux jeunes femmes est très touchante et joue depuis la première scène avec la limite mince qu'il existe entre l'amour et l'amitié. En prenant le parti de donner aux clones une orientation sexuelle différente, les scénaristes montrent qu'il n'existe pas de déterminisme génétique à l'amour et à l'attirance. Un jolie réflexion est alors offerte sur les sentiments. Leur histoire tourne finalement au drame, car la belle française était chargée de garder un œil sur sa collègue pour l'empêcher d'en apprendre trop, elle ne devait pas en tomber amoureuse. Malgré les motivations ambiguës de Delphine, on croit à ses sentiments. Seule, et trahie, Cosima finit la saison en mauvaise posture, elle serait également atteint de la maladie inconnue qui touche les clones. A l'inverse des autres, elle était à l'origine la plus impliquée dans la science et la trame policière, et finalement s'en détache pour privilégier sa vie personnelle, bien que cela ne soit finalement pas concluant. Elle fait pensé sur de nombreux point à Sarah, l'enfance et les épreuves difficiles en moins.
Helena... la science et la religion
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Helena est le vilain petit canard de la bande. Il s'avère que le danger immédiat pour les clones est l'un d'entre eux. Elle a été élevée par un prêtre en Europe, manipulée, contrôlée, elle invoque la religion pour commettre ses meurtres. Avec le temps ces motivations premières s'effacent pour laisser place à une jalousie malsaine envers Sarah, et la recherche d'un bonheur inaccessible. Au contact des autres clones, sa part humaine resurgit, elle développe des sentiments, du remord, une sorte de conscience morale. C'est infime, mais une part d'elle-même partagée avec Sarah et les autres resurgit peu à peu. Elle et Sarah, justement, sont très certainement à l'origine des autres clones, on apprend par leur mère biologique qu'elle sont jumelles (épisode 9). Leur histoire n'est pas réellement éclaircit pour l'instant, à voir dans la prochaine saison. On note quand même la réplique de leur mère "J'en ai offert une à la science et une à l'Eglise." Helena et Sarah, peut-être même Helena et les autres incarnent cette dualité constante entre la science et la religion. Parce que cette série basée sur les confins de la génétique ne fait pas l'éloge des progrès moderne. On nous parle d'éthique, de limites, de sens et des conséquences (les clone ne peuvent pas avoir d'enfants notamment).
Note : 9/10 Un très belle surprise avec une actrice génial et un scénario qui tient en haleine. En dix épisodes Orphan Black réussi à imposer son univers avec force et brio.
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criticonews · 10 years
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Ciné - American Hustle
★★★★★★★★★★☆☆
Synopsis : Un escroc particulièrement brillant, Irving Rosenfeld, et sa belle complice, Sydney Prosser, se retrouvent obligés par un agent du FBI, Richie DiMaso, de nager dans les eaux troubles de la mafia et du pouvoir pour piéger un homme politique corrompu, Carmine Polito. Le piège est risqué, d’autant que l’imprévisible épouse d’Irving, Rosalyn, pourrait bien tous les conduire à leur perte…
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On ne parle plus que de lui, le long-métrage de  David O. Russell qui a remporté il y a quelques semaine pas moins de trois Golden Globes et nominé aux Oscars. Alors, ce film mérite-il tous ces honneurs ? Pour, moi aucun doute, bien que ponctué par quelques longueurs, American Hustle (dit American Bluff en français) est une très bonne surprise. Il faut dire qu'il avait mis toutes les chances de son côté en se dotant d'un casting doré. Christian Bale (Batman sans cheveux, sans muscle et avec un pitit bidon en prime) délivre une très bonne performance dans le rôle de l'escroc torturée. Sa partenaire de crime est jouée par la surprenante Amy Adams (encore elle !), qui n'a jamais été aussi sexy et provocante, un rôle loin de ces personnages habituels qui lui va à merveille. Bradley Cooper joue le flic qui monte l'arnac. Plus restreint, moins profond, limite agaçant, il marque moins les esprit que ses camarades. Les second rôle ne sont pas abandonnées pour autant puisque Jennifer Lawrence, femme d'Irving, est tout simplement fabuleuse dans le rôle d'une mère au foyer légèrement allumée ! Un casting tiré vers le haut par des femmes donc.
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Ces personnages travaillés, bien joués et brisés chacun à leur façon éclipse presque le scénario, leur histoires personnelles prenant souvent le pas sur le fil rouge de l'enquête. Cela donne de la consistance aux héros, ce qui est une bonne chose, mais cela nous empêche d’apprécier à sa juste valeurs l'univers américain des années 70 et l’hallucinante histoire qui s'y est déroulée. Parce que American Hustle s'inscrit entre fiction et réalité en s'inspirant de la véritable de  Melvin Weinberg, dans le temps où le gouvernement s'alliait aux criminels pour faire tomber les politiciens véreux. Un thriller qui tourne au drame. La narration restructurée faite de flash-back laisse pendant une vingtaine de minute le téléspectateur dubitatif, difficile de bien lire la trame. Elle devient ensuite l'un des gros atout pour le film. Les personnages prennent la parole pour raconter un événement passé (la rencontre d'Irving et de Sydney), où pour commenter ce qu'il se passe, et la nouveauté c'est que ce n'est pas le privilège d'un unique personnage.
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Irving incarne cette société américaine abusée, cherchant à vivre son "american dream" par tout les moyens, d'un côté résigné et d'un autre idéaliste. Il y a l'homme qu'il est : un mari par obligation, un escroc, un homme qui perd ses cheveux. Et il y a celui qu'il espère devenir, sur lequel il a de l'influence, un père présent, amoureux de Syndney, cachant sa calvitie et vivant simplement. Il nous montre qu'on est une somme de choix, et après avoir fait les mauvais, il tentera de récupérer sa vie (bien sûr qu'il y arrive à la fin, vous avez cru quoi ? c'est un film américain!) Tout est une question de faux semblants, et on nous l'annonce dès la première scène. De faux-semblant et de manipulation. Qui manipule qui ? On s'y perd parfois. Le filc pense avoir la main-mise sur Irving et Sydney. Irving manipule en fait le flic. Il est lui même soumis aux volonté de sa femme. Mais c'est finalement Sydney qui dupe tout le monde, le filc, le mari, la femme. 
Voyons donc un peu le personnage le plus interessant du film. Sydney Prosser est la femme américaine libérée de ces étranges années. Elle utilise ses charmes pour avoir un coup d'avance sur tout le monde mais pas que, c'est aussi une femme intelligente. Et elle est respecté pour ça. Elle est forte, dominatrice, inaccessible, mais elle s'avère finalement aussi être sensible, amoureuse, trompée. Elle incarne toute cette contradiction propre aux femmes. Notons cette réplique terrible : "You're nothing to me, untill your everything." Finalement American Hustle, c'est aussi une belle historie d'amour, et heureusement absolument pas conventionnelle. Brute, réelle, douloureuse, imparfaite, on y croit à leur amour. 
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Quelques regrets quand même... Le format du film est de 2h20, c'est un peu long. Toutes les scènes ou presque ont un intérêt mais le rythme est trop inégal, c'est dommage. Le happy end était trop prévisible aussi, le film tente de faire des choses différentes et le fait très bien, pourquoi ne pas avoir poursuivi cette voie vers un bon final dramatique ? 
Note : 8,5/10 Un très bon thriller porté par un casting excellent qui offre des personnages complexes et intelligent. Un scénario original qui nous permet de nous délecter de la mode étrange des années 70 ! 
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criticonews · 10 years
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Série - How I Met Your Mother - 9x16
How Your Mother Met Me ?
★★★★★★★★★★
Wouha ! Quel épisode ! Pour les fervents fans de la série qui a déjà bien entamé sa dernière saison, cet épisode est historique. On retrace donc les huit dernières années du point de vue de la Mother, bien sûr seulement les moments les plus importants. De très nombreuses allusions au reste de la série sont faites tout le long de l’épisode, un vrai régale.
Depuis le début de la saison chaque intervention de la Mother donne un nouveau souffle aux scènes. Elle a un alchimie énorme avec le groupe et Ted dans les flash-forward. Mais qui est-elle ? (Nous n’avons toujours pas son nom, mais à qui cela pose-t-il problème ? A la limite, ca casserait peut-être le mythe…) Le jour ou Ted a décider de prendre sa vie en main, celle de sa future femme qui fête son 21ème anniversaire, s’écroule. Max, son petit-ami de longue date meurt, à partir de la elle s’enferme sur elle-même, dans son travail et avec ses amis. Elle sort pour la première fois le jour de la Saint Patrick, où elle rencontre… Mitch ! Alias l’Homme-tout-nu, quel plaisir de le revoir ! Ce personnge était un gag énorme mais il était aussi tellement plus, il a loupé son coup mais marque un changement pour la Mother, qui suite à leur conversation, s’inscrit dans la classe d’économie où Ted fera son premier cours. C’est aussi là qu’elle rencontre Cindy, sa colocataire lesbienne qui l’embrasse après avoir rompu avec son futur époux. Pas étrange du tout.
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Cet épisode permet aussi d’en savoir plus sur le malveillant Darren, qu’elle invite à rejoindre son groupe de musique mais qui finit par se l’approprier. C’était assez drôle, sachant que nous avions eu son portrait à posteriori. C’est alors qu’elle rencontre Louis, son dernier petit-ami avant Ted. Elle n’est pas amoureuse mais tente de retrouver une vis sociale. Louis va faire se demande, la veille du mariage de Barney et Robin. Cela a l’effet d’électrochoc, elle se rend compte qu’il est temps d’avancer, et que sa relation avec Louis n’a pas d’avenir. Grâce à cela, elle arrivera à se pardonner d’oublier son premier et véritable amour Max, et acceptera d’être amoureuse à nouveau, pour de vrai, et refuse la demande de Louis. La voilà, seule, mais prête à rencontrer Ted. 
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Alors que Ted aura chercher désespérément l’amour pendant huit ans et qu’il est sur le point de baisser les bras, elle s’est interdite de le chercher jusque là. Un timing serré mais parfait. Parfait comme la Mother pour notre héros. Elle est pleine d’humour, enfin du même humour que Ted, c’est mignon et cela colle parfaitement. C’est une femme au caractère bien trempé, qui prend les choses à cœur et une éternelle optimiste, peut-être légèrement naïve. Comme Ted. Elle espère changer le monde et croit en l’être humain quitte à essuyer des déceptions. Comme Ted. Elle est blessée et brisée, elle aussi. Ils ne sont pas identiques, les scénaristes ne se sont pas contentés de faire un copier-coller de Ted sur sa future femme, ils ont vraiment travailler le personnage. Elle est exactement tout ce qu’il y a de mieux parmi les membres de groupe. Elle ressemble beaucoup à Lily, un bout de femme qui cherche une vie stable, pleine de fraîcheur, une fille accessible. Elle a la gentillesse naturelle et l’idéalisation du couple de Marshall, ainsi que le décalage, le douloureux passé et l’intelligence de Barney. Et enfin elle a tout ce que Ted aimait chez Robin, avec ce petit côté plus accessible.
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S’il restaient des sceptiques à convaincre jusque là, les voilà surement convaincu que Crtistin Milloti est celle qu’il faut pour jouer ce personnage emblématique. Après un début de saison critiqué, HIMYM semble avoir décider d’enfin d’attaquer le vif de sujet et de se faire plaisir avec tout un tas de running gags.
Note : 10/10 Un 200e épisode parfait qui joue sur l’émotion, l’humour et la mythologie de la série. Le meilleur épisode de la saison, et certainement l’un des meilleurs de HIMYM.
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criticonews · 10 years
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Ciné - Her
★★★★★★★★★★☆
Synopsis : Dans un futur proche, un homme, dont la vie est régie par les nouvelles technologies et les réseaux sociaux, tombe amoureux d'une intelligence artificielle.
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Her, c'est le genre de film dont on ne sait pas quoi penser une fois qu'il est terminé. Conscient que c'est un bon film on ne sait pas encore quoi en retenir, beaucoup de bonnes idées qui mettent du temps à prendre forme. Et puis quelque temps après, on y revient et on se dit "Bordel, c'était vraiment top !".
Spike Jonze raconte qu'il a pensé au scénario du film après avoir entretenu un pseudo-discussion avec Siri sur son iPhone. Bien sûr Samantha, l'OS du futur, est un peu plus fiable et réactive. Théodore (du très bon Joacquin Phoenix) est un homme normal, c'est la première chose qui vient pour le décrire. Il n'est pas particulièrement beau, ni brillant, il est toujours amoureux de son ex-femme, est mal à l'aise pour séduire les filles, joue aux jeux vidéo et lit ses mails toutes les heures. A l'exception d'une amie, Amy (ironiquement interprétée par l'excellente Amy Adams), il est profondément seul. Les très beaux plans du héros parmi la foule nous font ressentir cette solitude. Ça transpire dans chaque image. 
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Théodore se procure donc un OS, un compagnon virtuel supposer simplifier la vie, qui évolue selon son utilisateur mais qui s'avère être bien plus que ça. Il est possible d'entretenir des discussions avec cette intelligence artificielle qui semble développer une réelle personnalité. Avec Samantha (brillamment doublée par Scarlett Johansson) Théofore rit, se confit, reprend goût à la vie. Cela pose une première interrogation, jusqu'où peut aller la technologie ? Est-il possible de recréer un esprit humain ? Le film donnera son point de vu à la fin (j'y reviendrai). Mais cela est très perturbant, et très bien amené, le spectateur en vient lui aussi à considérer Samantha comme un personnage à part entière malgré son absence de corps.Et avec ceci, qu'est-ce qu'un humain ? Samantha aimerait se considérer comme un humain, tout comme Théodore mais la réalité et les codes sociaux les rattrape et les empêche d'être heureux. Elle est capable de penser, d'aimer, de changer, le propre de l'homme sans la génétique. Le titre nous montre donc que pour les créateurs du film, la question ne se pose pas, il faut considérer Samantha comme une personne et non comme un objet. Mais elle n'en est pas un. Alors qu'est-ce qui est réel ? Samantha semble réel, leur amour également, et pourtant tout cela est artificiel. C'est un peu l'un des postulat du film, Samantha n'est pas plus artificiel en fin de compte que n'importe quel autre élément de la vie de Théodore. Finalement tout est absurde.
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Her, c'est surtout un film sur les relations humaines, de toute sorte. On en retient que les relations amoureuses sont vouées à l'échec, seul l'amitié persiste finalement, car c'est peut-être le plus beau duo du film, celui de Théodore et d'Amy. Les relations de couple sont impossibles car les être humains sont en décalage, Amy et son mari n'ont pas la même vision d'un couple, tout comme la rapide rencontre entre Théodore et Olivia Wilde qui sert à montrer à quel point la relation qu'il entretien avec son OS est tellement plus concrète. Peut-on aussi détacher l'amour physique du sentiment amoureux ? Oui et non, on peut y prendre la réponse qui nous plaît le mieux dans ce film, mais cela engage une réflexion. Samantha et Théodore sont les produits -futuristes donc exagérés- de notre société actuelle où l'être humain se détourne des autres, et finit par plus s'épanouir dans un univers fictionnel. Spize Jonke soutient alors que l'on peut y être heureux uniquement tant que l'on se cache la vérité car lorsque l'on s’intéresse en au monde autour, on se rend compte de l'imposture de notre vie. C'est qui se passe pour le héros lorsqu'il écoute pour la première fois la foule autour. Les gens sont comme lui, avec la même femme virtuelle que lui. On nous ainsi aussi que la technologie n'aura jamais quelque chose que l'homme juste a, une morale peut-être, la notion de limite, car pour explorer au mieux se capacité et ses besoins Samantha a menti et "trompé" (si on peut dire) Théodore, cédant ainsi également aux vices de notre société. 
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On y aborde aussi le thème de l'acceptation de l'autre. Il y a deux types de gens, non disons plutôt trois dans le film. ceux qui considèrent les OS comme des humains, ceux qui refusent catégoriquement et ceux qui acceptent que certains puissent le penser. C'est le choix d'Amy notamment, et c'est peut-être ce que veut mettre en lumière le réalisateur, le film soulève plein de questions ouvertes, peut-être faut-il juste y réfléchir sans pour autant en tirer des conclusion.
Note : 9/10 Un excellent bon film tiré par de très bons acteurs, qui revient au fondement de l'être humain pour nous raconter un conte poétique et plein de fatalité.
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criticonews · 10 years
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Ciné - Man of Steel
★★★★★★☆☆☆☆
Synopsis : Clark Kent, élevé dans une ferme du Kansas, s'interroge sans cesse sur sa différence. Il apprend qu'il est né sur Krypton, un monde lointain aujourd'hui disparu dont les ultimes représentants tentent de conquérir la Terre au mépris de la civilisation humaine. Clark va devoir prendre de difficiles décisions pour devenir le symbole d'espoir pour toute l'humanité…
Superman, c'est du vu et revu. Et pourtant Zack Snyder relève le pari risqué de raconter l'histoire du héros américain. Encore. Man of Steel, c'est d'abord un titre. Pourquoi pas Superman ? Tout simplement parce que ce n'est pas sur le héros que se concentre le film, mais sur l'homme qui se cache derrière. Le surnom "Superman" n'est d'ailleurs cité qu'une fois et demie (parce que Lois est coupée en pleine réplique la première fois). Ce film c'est ensuite un casting de folie. Henry Cavill délivre une très bonne performance en tant que Clark Kent, très beau, très humain, très bon héros. J'adore. Ensuite Amy Adams interprète Lois Lane, là encore, c'est du très bon boulot ! Cette actrice est excellente pour jouer les femmes sensibles, mais ici elle offre aussi une dimension de femme forte, de garce parfois, à son personnage. Les acteurs secondaires sont également très bons (Russel Crowe, Laurence Fishburne, Kevin Costner...), mais ne nous attardons pas. A noter aussi la remise au goût du jour du costume qui abandonne (un peu) ses couleurs flashies et son slip par dessus le collant. Je vais séparer la suite de la critique en trois parties, comme le film.
Partie 1 : Une Krypton qui envoie du lourd
A la façon du premier superman de la trilogie des années 70/80, Man of Steel passe un certains temps à nous expliquer les origines lointaines du héros : d'où vient-il ? Pourquoi ? Alors autant dire que c'est pas trop sur le nourrisson que se concentre l'histoire parce que Kal-El (son p'tit nom extraterrestre) passe relativement peu de temps sur sa planète. et c'est bien dommage parce que c'est bien chouette ! Les décors sont magnifiques, ça ressemble un peu à Avatar. Les dialogues laissent un peu à désirer mais on pardonne presque. Cette introduction n'est ni trop longue, ni trop courte, elle permet de bien comprendre la situation de Krypton, la raison de sa disparition et les motivations des méchants.
Partie 2 : Clark Kent, naissance d'un héros et finesse de la narration
Bébé superman est donc envoyé dans l'espace et arrive sur Terre, dans le Kansas où il est élevé par des fermiers. Jusque là on suit. On retrouve Clark lorsqu'il a 33 ans, il oeuvre dans l'ombre pour connaître d'où il vient et aide accessoirement les malheureux humains en danger qui croisent son chemin. La présentation du héros est sympa, on nous peint un homme sensible, droit, généreux.
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De nombreux flash-backs ponctuent son histoire. Bien qu'un peu répétitifs car ils montrent tous la même chose "c'est un enfant différent amené à faire de grandes choses qui doit cacher ses capacités car le monde le rejetterait", ils sont sympa, bien joué et permettent de donner plus de profondeur au héros.On nous montre ainsi que l'inconnu fait peur, le monde refuse ce qu'il ne connait pas, une belle parabole relativement bien traité sur la différence, du point de vu du monde mais aussi de l'être en question. On y parle d'acceptation de soi, de peur, d'identité. Pour un film de super héros c'est bien amené.
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On nous profite aussi pour nous présenter Lois Lane, fouineuse et indépendante, Amy Adams donne en quelques scènes beaucoup de prestance au personnage. Gros regret, la relation entre leur deux héros est assez étrange. Leur rencontre tombe un peu comme un cheveux sur la soupe, Superman se confie un peut rapidement, mais passons, on va dire que, n'étant pas le centre du film, leur relation n'a pas pu être plus développée. L'alchimie est là et leur duo fonctionne bien. Vient le moment où les gros méchants attaquent, il réclame l'alien pour récupérer "le codex" (à ce stade du film on ne comprend pas vraiment de quoi il s'agit), c'est là que notre héros va demander conseil à un prêtre et se sacrifier pour sauver l'humanité. Ça ne vous rappelle pas quelqu'un ? Il y a en effet une comparaison flagrante constante entre Clark et le Christ. Parfois ça manque un peu de subtilité... La scène entre Lois et Superman dans la salle d'interrogatoire est relativement sympathique mais que vient-elle faire là exactement ? Ça commence a se dégrader à partir d'ici... Plus exactement lorsque notre héros entre dans le vaisseau ennemi. Cela nous mène donc à la...
Partie 3 : Bastons, explosions de voitures et incohérences
Comme c'est dommage, si le film avait raccourci cette partie (qui dure quand même entre à peu près 1h), ma note aurait facilement gagnée une voire deux étoiles. Ce qui se passe dans le vaisseau est pas très compréhensible: monde onirique, ellipse temporelle, apparitions de personnage mort... En gros on comprend juste que le méchant compte exploser la Terre pour recréer la sienne et que le gentil papa de Superman est peut-être pas si gentil. On comprendra d'ailleurs jamais si c'est le cas ou non. Une fois qu'on connait ça, on se tire, hein Lois ? Sauf que si la navette qui vous ramène sur Terre est abîmée ça craint. Heureusement qu'il est là, Superman, il prend quand même le temps de se laisser bercer par l'espace, parce que c'est tellement plus cool de sauver la fille à la dernière minute. Un fois de retour sur le sol Américain (parce que forcément quand on s'écrase sur Terre c'est aux USA), le héros s'octroie une scène romantique, c'est pas comme si la Terre était en danger. Puis il se barre avant d'avoir embrassé la demoiselle, c'est pas gentil ça. A partir de là, on compte : premières salve de combats aériens impressionnants Superman/Zod, puis Superman/Le fille en noir.Et croyez moi c'est déjà long.
Ensuite on a le droit à une réunion de superméchants où ils comprennent enfin que le codex (code génétiques de tous les kryptonniens, non ne cherchez pas à comprendre) se trouve dans les cellules de Superman. Ils auraient pas pu se renseigner avant, ça nous aurait éviter de nombreuses autres scènes de combats. Du coup ils sont super énervés et sortent leur machine de terraformation, qui détruit Métropolis, et à long terme, la planète. Ils ont bien pris soin de nous caser dans une réplique une heure avant qu'il ont trouvé cette machine en cherchant des survivant dans l'espace, malin les mecs. C'est à ce moment que le scientifique de la NASA sort cette phrase "Ils veulent transformer notre planète en Krypton"... Ça ne choque personne ? D'où connait-il le nom de leur planète ? Ce n'est qu'un détail. Lois et Clark ont alors la super idée de créer un trou noir qui renverra tout ce petit monde bien loin dans l'univers. Après une nouvelle demi-heure de combats, c'est chose faite. On assiste alors à la scène la plus improbable du film. Le trou noir aspire tout, voitures et immeuble, et pourtant Lois tombe sans en subir aucune conséquence avant d'être sauver pas Superman dont la peau elle-même semble aspirer par le vortex. De quel matériau est donc faite cette femme ? Alors que le monde autour d'eux est en ruine, on a enfin droit à notre baiser, même si le moment est mal choisi, on adhère parce qu'ils sont vraiment choux.
Mais voilà, Zod, increvable est toujours là. Combat numéro 3. A noter qu'il ne sait pas compter "il n'y a qu'une fin possible, soit je meure, soit tu meurs" merci Zod. On passe en accéléré et on arrive au moment ou Superman est contraint de tuer son ennemi en lui tordant le coup pour sauver des humains. Superman, le grand héros pacifique, vient donc de tuer de façon ultraviolente Zod, pas très fidèle aux comics... Le film se rattrape vers la fin, le jeu d'henry Cavill y est pour beaucoup, il se montre choqué par son geste. Pour avoir accès à l'actualité et continuer ses activités de superhéros, il travaillera donc aux cotés de Lois. La boucle est bouclé, à la fin on retrouve le schéma habituel de Superman, c'est plutôt sympa. Reste plus qu'à se débarrasser de l'heure d'avant.
J'ai un peu massacré cette dernière partie. Sur la forme c'est vraiment à revoir mais au fond, il y a quelques bonnes choses d'aborder comme la patriotisme et les conviction que Zod suivra jusqu'au bout, l'impuissance ou encore savoir accepter l'autre.
Note : 6/10 Après une presque excellente première moitié de film, la fin nous rappelle que c'est une super production américain qui réclame son quotta de scènes d'actions, dommage. C'est un bon film néanmoins, et un très bon Superman.
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criticonews · 10 years
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Ciné - La Reine des Neiges
 ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★☆☆ 
Vous l'aurez compris, la toute première critique de ce blog sera celle d'un Disney. Parce que c'est fun, mignon et joli, voilà.
Synopsis : Ayant passé son enfance dans la solitude et la peur après un terrible accident, la princesse Elsa d'Arendelle va être couronnée reine. Lors de la cérémonie, Elsa dévoile malgré elle à la foule qu'elle possède un puissant pouvoir : celui de contrôler la neige et la glace. Prenant peur et terrifiée à l'idée d'avoir révélé son secret, elle s'enfuit jusqu'à la Montagne du Nord, transformant le royaume ensoleillé en désert de neige. Sa jeune sœur, la princesse Anna, pleine de vie, d'optimisme et de naïveté, ayant vécu coupée du monde comme son aînée, part à sa recherche, accompagnée de Kristoff, un montagnard, pour libérer le royaume plongé malencontreusement par Elsa dans un hiver glacial et éternel.
Avec La Reine des Neiges, Disney délivre l'un des plus beaux films d'animation de ces dernières années en revenant aux bases de son succès : les princesses et les chansons. Rebelle était un peu raté, Ralf fut plaisant mais ne restera pas dans les anales, La princesse et la Grenouille est -presque- déjà oublié. Du coup je vais comparer ce film à Raiponce, parce que c'est un excellent Disney et aussi parce que l'on retrouve la même équipe de réalisateurs à la barre.
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Visuellement, c'est très réussi, les décors sont magnifiques (l'apogée étant atteint lors de la construction du palais de glace d'Elsa), la neige est parfaitement maîtrisée et les personnages sont très beaux. Les musiques sont également excellentes, on note surtout Le Renouveau et Libérée, Délivrée magistralement interprétée en français par Anaïs Delva. Peut-être sont-elles juste réparties trop inégalement sur le film. On fait limite une overdose de chant dans la première moitié, puis elles se font plus rares... Un peu dommage mais ce n'est qu'un détail. 
Le gros point fort du long-métrage sont ses personnages, mais c'est peut-être aussi son défaut (j'y reviendrai). Les deux sœurs sont extrêmement attachantes, très opposées sans être -trop- caricaturales, leur côté quasi-monoexpressif est assumé et bizarrement on y croit. Anna est jeune, maladroite, joyeuse et optimiste, elle réveille l'enfant en chacun de nous, on est très loin des princesses parfaites (Cendrillon), elle rappelle aussi fortement Raiponce tant que son physique que son caractère. Elsa vit dans la peur, elle ment, se cache, prend de mauvaises décisions motivées par une envie de bien faire et un bon fond, elle est attachante et ne tombe pas dans l'excès. Disney se sépare de ses principes en plaçant cette histoire d'amour fraternel à la place de son histoire d'amour tout court. C'est innovant, c'est frais, ça fait du bien. On n'échappe tout de même pas aux intérêts amoureux pour la belle Anna. On a un faux prince charmant Hans, d'abord beau, serviable, aimable, poli, le prince Disney de base, finalement intéressé, machiavélique et avide de pouvoir. Et on a aussi Kristoff un vrai gentil garçon, légèrement macho, sale, asociale et j'en passe. Les codes sont ici brisés, comme dans Raiponce avec Flynn Rider, le voleur au cœur d'or, le prince charmant n'est plus l'homme parfait. Pas inintéressants, ces deux héros sont cependant légèrement sous exploités et ne servent, qu'à faire office de présence masculine, surtout Kristoff, un peu décevant. Après on a les side-kicks, Sven le renne, écho direct du cheval dans Raiponce, qui incarne un certain comic de situation (oui un renne est peu bavard...) et Olaf, le bonhomme de neige excellemment doublé par Dany Boon, cœur comique de l'histoire mais il incarne aussi une certaine morale et peut être touchant (la scène près de la cheminée par exemple). Laissons de côté le comte et autres méchants totalement inutiles...
Je reviens au début, en quoi sont-ils aussi un défaut, ces gentils et touchants personnages ? Parce qu'ils sont perdus entre l'envie de Disney de s’émanciper des codes et celle de conserver la tradition, du coup il y a quelques ratés et erreurs scénaristiques. Ils ont voulu faire de leurs princesses des personnages forts, mais au final elles reprennent leur place de femme en détresse. Elsa incarne le pouvoir mais cette image est ruinée par le fait qu'elle ne contrôle rien. Les pauses hyper-sexy qu'elle adopte dans sa forteresse de glace, montrant à quel point elle se libère du monde certainement, ne se retrouvent pas dans la suite et sont incohérentes avec le personnage. Anna, elle, part seule à la recherche de sa sœur, refusant l'aide de Hans, mais au bout de 2km, se retrouve à devoir marchandé l'aide d'un homme fort sans lequel elle n'est bonne à rien. Kristoff se moque du "on épouse quelqu'un qu'on connait depuis un jour", ce qui ne l’empêche pas de finir avec la belle Anna deux jours plus tard, alors oui marcher dans la glace ça rapproche mais ça ne fait qu'un jour de plus. Le retournement de bord de Hans est inattendu mais mal amené, il tente de sauver Elsa, se montre gentil, et bam d'un coup d'un seul il incarne le méchant. Pas très subtile. 
Ensuite la morale de l'histoire est elle, très belle. Je critique un  peu le scénario mais cela reste un belle réussite. Que l'amour d'Elsa et d'Anna sauve cette dernière, et nom l'acte héroïque d'un mâle virile, c'est classe. La façon dont est traité le rejet de celui qui est différent est également plein de finesse, l'acceptation de l'autre aussi. Ce Disney n'est pas exclusivement pour les enfants, les grands apprécieront aussi, l'humour (le bonhomme de neige qui rêve de la page et le "qui lui dit?", ou encore Sven et Sven) et la poésie de l’ensemble n'y étant pas pour rien.
Note : 8/10 Un belle réussite Disney, pas exempt de défauts, mais un vrai souffle pour le genre. un joli conte d'amour fraternel, et des chansons à couper le souffle.
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