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loyaldis · 2 years
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The Elusive Cheesenapper
Cheese Thief! Get him!
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macadamiasoo · 3 years
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Jusque très tard, je pensais être moche parce que j’étais grosse
Il y a quelques mois, j’étais dans un magasin et à la caisse, un petit garçon m’a pointée du doigt et a dit à sa mère que j’étais grosse.
Il y a quelques mois, j’étais assise dans le bus. Une dame s’est posée à côté de moi et m’a demandé si je pouvais changer de place parce que je prenais tout le siège et qu’elle ne pouvait pas s’asseoir.
Il y a deux ans, on m’a humiliée à l’entrée d’un parc aventures alors que je respectais toutes les normes inscrites sur leur site.
Quand je vais voir un médecin, on me dit que j’ai mal à la gorge, à la cheville, que je n’arrive pas à respirer "parce que je dois maigrir". Résultat des courses ? J’avais de l’anémie et une fracture. Je vois déjà les commentaires, "t’as eu une fracture parce que ton poids appuie sur ta cheville."
Et bien, non. Et puis, même en quoi ça vous regarde ?
Les gens sont étonnés quand je dis que je vais faire du sport alors que j’en ai pratiqué en haut niveau pendant plus de la moitié de ma vie.
Quand on change de corps, on voit le changement de comportement des autres. Ça fait mal au début mais à la longue, ça fait surtout rire. Les gens sont tellement superficiels et ne s’en rendent même pas compte.
La prochaine fois que vous êtes dans les transports en commun (si Madame la pandémie nous laisse tranquille), regardez comment réagissent les gens quand ils voient une personne "grosse"  s’asseoir à côté d'eux. Il y a les plus courageux qui changent de place et il y a ceux qui se dandinent sur eux-mêmes parce qu'ils sont serrés et n’osent pas aller s’asseoir ailleurs.  Il y a aussi ces magasins dont les tailles commencent au 34 et s’arrêtent au 42. Bien sûr, toutes celles qui ne rentrent pas dans cette tranche sont stigmatisées. Soit on leur suggère d’aller chercher leurs vêtements au rayon enfants soit on leur propose d’aller s’habiller chez les hommes oubliant que c’est aux marques de s’adapter à la population, à toutes les morphologies et pas le contraire.
On diffuse à la télévision ces émissions de relooking qui te promettent un changement considérable dans ta vie en te faisant perdre 10 kilos. Maigrir, c’est la clé du bonheur, un portail magique qui te donnera amour, travail et argent, c’est bien connu. Le Monde est si superficiel.
C’est un comportement vu maintes et maintes fois et normalisé dans les films et séries. La typique fille ronde rejetée par le garçon qu’elle aime entamera un régime pour être enfin "digne de lui".
Des séries glorifient même la grossophobie : Insatiable par exemple. On pourrait expliquer pendant des heures et des heures pourquoi rien ne va dans cette série. Pas étonnant que de nombreux ados ronds se sentent rejetés lors de leurs premiers émois amoureux, époque où le physique est plus important que n’importe quelle autre chose. Mais est-ce que ce rejet de la personne ronde change en grandissant ? J’en doute.
Être mince ne veut pas forcément dire être sain. Être gros ne veut pas forcément dire être en mauvaise santé. La vérité, c’est qu’on préfère te voir mince (voire maigre) et au bord du suicide que gros et bien dans ta peau.
On félicite ceux qui maigrissent sans même savoir s’ils n’ont pas un problème mental, un problème sous-jacent. On occulte l’existence des troubles alimentaires. Plus tu maigris, plus on te félicite. Tu n’as qu’une envie, c’est de leur répondre : "Si tu savais. Si tu savais. Si tu savais que j’ai failli tomber 3 fois dans les pommes depuis ce matin tellement je ne mange pas, tellement je mange rien."
On insulte et juge ceux qui grossissent. Regardez ce qu’a subi Lana del Rey. J’ai lu des personne dire qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait. "Ce qu’elle méritait" ?
Être "trop" gros ou être "trop" mince c’est comme faire partie d’un club : celui des rejetés, celui des anormaux.
Ça m’énerve profondément quand j’entends que la grossophobie n’existe pas. Elle est tellement présente partout qu’on ne la voit plus. Lorsque l’on est gros et que l’on se sent super bien dans son corps, la société et surtout l’entourage se sentent obligés de te rappeler qu’être gros n'est pas normal.
On te dit que vivre dans un corps trop gros, c’est promouvoir l’obésité. On te dit que tu dois aller faire du sport parce que tu montres un mauvais exemple aux jeunes. Ces mots sont généralement prononcés par des personnes qui regardent la télé-réalité.
Alors au final, comment pourrait-on se sentir bien dans notre corps ?  Comment pourrait-on se sentir bien avec nous-mêmes ? Et même avec ce texte, on va me dire que je suis en train de faire la promotion de l’obésité. Vous croyez vraiment que j’ai envie qu’une autre personne vive ça ? Certainement pas.
Dans ma vie, j’ai vécu les deux situations : être plus mince et sportive - Le pire, c’est qu’on me disait que j’étais grosse alors que je ne l’étais pas - et être plus grosse et jugée et/ou discriminée. J’ai entendu des réflexions tellement débiles et je me demande comment on a pu oser prononcer ce genre de phrases.
Du genre : "C'est bien que tu oses t'amuser", "C'est bien que tu oses danser.", “C’est bien que tu oses porter des jupes.”
Oser danser ?
Oser porter des jupes ?
Oser s’amuser ?
Être confronté à ce genre de réflexions, c’est comme entendre, c’est comme te cracher au visage que tu n’étais pas normal, que tu devais avoir honte de vivre dans ton propre corps.
Si vous n’avez jamais été humiliés parce que vous êtes gros, vous ne savez pas ce qu’est la grossophobie. Si vous n’avez jamais été humilié ou pris des réflexions parce que vous êtes trop maigres, vous ne savez pas de quoi je parle. Les réflexions du genre : "Tu es anorexique."
L’anorexie est une maladie mentale grave et sérieuse et pas un physique. On peut peser 60 kilos et être anorexique.
Une discrimination tellement inconnue qu’on dit qu’elle a été inventée par "les gros pour justifier leur paresse." C’est bien connu, si vous êtes gros, c’est de votre faute.
Alors qu’en réalité, notre corps change, notre corps grossit pour plusieurs raisons : la mauvaise alimentation, bien évidemment mais aussi les troubles hormonaux, les troubles alimentaires, les problèmes de thyroïde. Et oui, les troubles alimentaires font grossir. La boulimie fait maigrir puis grossir puis maigrir puis grossir, l’hyperphagie te fait tripler de volume.
Au final, c’est une vraie phobie, celle d’être gros. L’autre jour, je regardais un reportage sur Arté et une phrase symbolisait tout ce dont je suis en train de parler. "Une société qui fabrique le gras mais qui déteste les gros."
Il n’y a aucun film, aucune série où le personnage principal héros est gros et a une vie normale. Soit il est gros pour parler d’acceptation de soi, soit on le montre parce qu’il a maigri, soit parce que c’est la super copine ou le super copain rigolo, soit parce qu’ils sont moqués. Ils ne sont jamais normalisés. Il y a des millions de gros en France mais on les voit pas. Où sont-ils ?
Les gros existent mais sont complètement occultés de notre champ de vision. S’ils se montrent, c’est qu’ils veulent faire la promotion de l’obésité.
Beaucoup utilisent la bienveillance. Une bienveillance déguisée pour pouvoir encore plus nous humilier. De la bienveillance à coup de remarques blessantes et intrusives : "T’as pas un peu grossi ?", "Il faudrait que tu commences un régime si tu veux avoir quelqu’un dans ta vie."
Encore pire, ceux qui te font culpabiliser en te voyant manger un gâteau au chocolat en te disant : "Tu devrais pas manger ce gâteau. T’en as pas besoin !" Et si j’ai envie de manger ce gâteau, il est où, exactement, ton problème ?
Mais maintenant cette discrimination et cette humiliation se retrouvent sur les réseaux sociaux.
Instagram renforce cette impression. Sur ce réseau social, les femmes aux formes avantageuses sont celles qui ont le plus d’abonnés, ont le plus de mentions "j’aime". Pas besoin d’avoir de talent, il suffit juste d’être belle, surtout mince, de poster une photo en petite tenue ou une vidéo de vous entrain de bouger pour percer et pour avoir une carrière basée sur votre physique. Une discrimination dans le sexisme.
Dans le monde professionnel aussi. Prenez le journalisme sportif. Sur les plateaux télés, on accepte des femmes magnifiques, minces (mais talentueuses pour la plupart) pour attirer le téléspectateur. Si elles grossissent, on leur dira de maigrir.
Pour les gros, c’est différent. Sur les réseaux sociaux, le simple fait de poster une photo de vous ouvrira un débat sans fin. D’abord, il y aura ceux qui penseront que vous êtes un modèle pour les autres, vous vous acceptez et c’est génial. Ensuite, il y aura ceux qui penseront que vous devriez avoir un honte de poster une photo de vous parce que vous encouragez les autres à vivre le même style de vie malsain, vous leur montrez qu’être gros/grosse est normal (spoiler alert, ça l’est). Encore, il y aura ceux qui se moqueront de vous parce que vous avez le même physique "qu’une vache". Enfin, il y aura ceux qui vous diront gentiment (non pas du tout) que vous devez maigrir parce qu’être gros est dangereux pour la santé mais bien sûr, ils disent ça pour votre bien.
Bien évidement, la photo postée n’aurait suscité aucun débat si vous aviez eu un corps socialement acceptable.
Prenons le problème à l’envers : et si j’avais juste envie de poster une photo de moi sans me faire insulter, sans être érigé en modèle, sans qu’on me dise que je dois maigrir parce que "c’est pas bien pour ma santé" ? Est-ce que je t’ai demandé ton avis ? Je ne crois pas alors garde-le pour toi. Est-ce que tu m’as demandé pourquoi je maigrissais vite ? Pourquoi je ne mangeais rien ? Non alors garde tes "conseils" pour toi.
J’en ai marre d’avoir l’impression de ne rien faire pour stopper ce body shamming, de ne rien faire pour stopper ça. Je vois plein “d’inflencueurs” se vanter d’avoir perdu 9 kilos en 2 semaines. Ils partagent leurs recettes ”miraculeuses” à coup de codes promos. Des recettes ”miraculeuses" dangereuses, pas saines pour un clou qui te permettront de reprendre le double que tu as perdu (mais ça, ils ne te le disent pas).
Bien évidemment, leur argument de vente est grossophobe en plus d’être fallacieux. Un magnifique exemple de ce qu’on appelle l’ ”eating disorder culture”. Maigrir vite, n’importe comment, par n’importe quel moyen mais maigrir quand même.
La "faim" justifie les moyens.
Alors j’ai décidé d’éradiquer tous ces comptes à succès de mon champ de vision virtuel. Je les bloque, je les supprime, je les anéantis pour protéger mon espace virtuel. Espace virtuel qui empiète très vite sur notre vraie vie, sur notre santé mentale.
J’essaie d’aider les autres en leur montrant la fausseté mais surtout la dangerosité de leurs conseils. Conseils qui n’ont qu’un enjeu : nous rendre coupables d’être ce que nous sommes, faire en sorte qu’on se déteste pour le corps que nous avons. Dans le seul but de nous vendre leur produit nous créant des complexes, nous détruisant physiquement et mentalement.
Je ne dis pas que l’obésité n’est pas un problème pour la santé parce que si elle l’est.
Sachez juste que ce genre de comportements peuvent pousser vers les troubles alimentaires.
Jusque très tard, je pensais être moche parce que j’étais grosse.
Faites attention à ce que vous dites, une fois que la ligne est franchie, il est très difficile de revenir en arrière.
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navisseli · 5 years
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Les Plus qu’humains
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Pardon pour la qualité. Je sais que ça devient une habitude, mais il est assez difficile de trouver des images en bonne qualité pour les vieilles éditions de livres en français... #Naviss
Auteurice : Theodore Sturgeon
Maison d’édition : J’ai Lu
Date de publication : 1953 (US), 1956 (FR), 1976 (présente édition)
Nombre de pages : 307
Genre : Fantastique, Science-Fiction, Anticipation
Ce que Naviss en pense : 
Bonjour tout le monde ! Je vous écris aujourd’hui avec enthousiasme : je viens de terminer le dernier des quatre livres de science-fiction que l’on m’avait prêté, et j’ai gardé le meilleur pour la fin puisque Les Plus qu’humains est mon préféré.
Il m’a été recommandé par mon ami L., qui me l’a prêté alors que nous discutions d’A comme association de Bottero et L’Homme suite à la critique de Séli. La conversation a embrayé sur ce qui a inspiré ce livre, et L. m’a alors fait découvrir Theodore Sturgeon et ses Plus qu’humains dont je n’avais jamais entendu parler. N’ayant moi-même pas lu A comme association, je ne peux pas dire si en effet ces deux univers se ressemblent, mais par contre ça m’a beaucoup fait penser à Miss Pérégrine et les enfants particuliers !
Les Plus qu’humains est un recueil de trois nouvelles écrites respectivement en 1953, 1952 et 1953, suivant chronologiquement les stades décisifs de la vie de jeunes gens ayant en commun le fait d’être des Homo Gestalt, des Plus qu’humains. Ce groupe est composé de six membres :
Tousseul peut transmettre et recevoir des émotions, des sentiments et des pensées par le toucher ;
Janie fait de la télékinésie ;
Beannie et Bonnie sont télépathes et sont également capables d’apparaître et disparaître à volonté ;
Bébé Jack est une calculatrice vivante, c’est un bébé super mature et super en avance intellectuellement tant qu’on lui explique les concepts qu’il ne connait pas, c’est aussi le plus sage du groupe. Il a la particularité d’avoir sa croissance figée à 2-3 mois, et est condamné à rester un nourrisson toute sa vie ;
Hip n’a pas vraiment de pouvoir, mais il a des facultés intellectuelles prodigieuses.
Gerry a un pouvoir assez indéfini qui concerne son regard : il peut persuader les gens de faire ce qu’il veut en les regardant, mais il peut également modifier leur corps de manière leur faire pousser de l’acné rosacée ou bien les tuer.
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Il a les yeux révolver, il a le regard qui tue... littéralement.
Ce recueil est composé de trois nouvelles. La première, “L’idiot de la fable”, raconte la rencontre du groupe-noyau (Tousseul, Janie, Bonnie, Beannie et Bébé Jack) et les histoires individuelles de chaque membre. La seconde, “Bébé a trois ans”, est une rétrospective de Gerry sur le passé du groupe. La dernière nouvelle se déroule alors que les membres du groupe sont adultes. En termes de repères chronologique, si aucune date n’est mentionnée, on sait que le père de Janie meurt fusillé par les Allemands donc on peut en déduire que le groupe se forme pendant la Seconde Guerre mondiale, donc entre 1941 et 1945, ce qui correspond à la participation des Etats-Unis à cette guerre. A la fin du livre, on est entre 1958 et 1962.
Je tiens tout de suite à soulever un point qui m’a un peu agacé : la chronologie du récit est chaotique, et ce dernier est bourré de petites incohérences (pas très importantes, mais agaçantes quand on les remarque).
Celles qui sont les plus fréquentes concernent les âges des personnages. Gerry et Janie ont tantôt le même âge, tantôt un an de différence ; l’âge des jumelles et de Bébé Jack semble un peu aléatoire également selon les nouvelles. “Oui, mais ils vieillissent”, allez-vous me dire. Nous sommes bien d’accord, mais ils changent tous d’âge, donc si une année les jumelles ont six ans et Janie en a huit, on peut s’attendre à ce que deux ans plus tard, elles en aient huit et dix, pas huit et douze...
Il y a d’autres petites erreurs, comme Mr. Prodd dont l'initiale du prénom est tantôt E. et tantôt A., ainsi que d’autres plus lourdes et dérangeantes comme le manque de continuité du background d’Alice Kew entre les nouvelles - à tel point que j’ai eu l’impression que Sturgeon confondait Alice et sa soeur Evelyn.
Mais cela s’explique : “Bébé a trois ans” a été écrit en premier. Quand Sturgeon l’a écrite, il ne savait pas forcément déjà qu’il allait écrire un préquel développant l’histoire de chaque personnage, et je suppose qu’en commençant à écrire L’idiot de la fable, il n’avait pas forcément sa nouvelle précédente dans les détails, d’où ces incohérences.
Moi je les remarque parce que je suis psychorigide et j’aime bien tenir un tableau, quand je lis une fiction, de l’âge des personnages selon les marqueurs chronologiques donnés dans le récit (je vous vois en train de vous moquer de moi, mais sachez que ça me permet de mieux me représenter les personnages, de savoir en permanence quel âge ils ont). Mais en vrai, ce n’est pas si important que ça ; pour peu qu’on ait une mauvaise mémoire on ne les voit même pas, ou au pire on fronce un peu les sourcils et on continue à lire.
J’ai beaucoup aimé les deux premières nouvelles, que j’ai trouvé passionnantes et très modernes (et en plus, j’appréciais beaucoup les chapitres sur Janie). On se sent presque membre de cette petite famille fermée et protectrice, à l’ambiance si particulière. J’ai eu plus de mal avec la dernière, et je trouvais qu’elle détonait vraiment des autres. Avant de la lire, je ne comprenais pas pourquoi ce livre était considéré comme de la science-fiction, et sa lecture a répondu à mes interrogations. Et ça ne m’a pas spécialement emballé. J’avais du mal à m’intéresser aux enjeux et je ne me suis pas attaché à Hip. La narration et la temporalité sont décousues, c’est fait exprès, mais le rendu final ne m’a pas vraiment séduit.
Enfin, concernant le style général de l’oeuvre, il est très sobre mais assez prenant et se lit facilement.
J’ai écrit que les deux premières nouvelles étaient très modernes, et je souhaite développer ce point car c’est ce qui m’a le plus plu dans cette oeuvre. Ce livre est paru en 1953 et il a une meilleure représentation que la plupart des livres aujourd’hui. Parmi les personnages principaux (Bébé Jack, Beannie, Bonnie, Janie, Gerry, Hip, Evelyn, Alice et Tousseul), plus de la moitié sont des filles (5/9), un tiers sont racisées (3/9) et un peu moins d’un quart ont un handicap (2/9).
Sur le plan du féminisme, ce bouquin est plutôt chouette. Déjà, il passe largement le test de Bechdel, mais en plus il dénonce les hommes qui font porter la responsabilité de leurs émois sur les femmes (et notamment sur les très jeunes femmes) ! Tous les chapitres de la première nouvelle sur les soeurs Kew, Alice et Evelyn, sont une ode à la liberté et montrent une jeune fille qui se libère du joug paternel et des aberrations sexistes qu’il lui impose tandis qu’elle prend conscience de son corps et de sa sexualité, qui lui ont été présentés toute sa vie comme dégrandant.es et sales. Ces chapitres montrent également la manière effective dont fonctionne le sexisme internalisé, avec la figure d’Alice. Alice est victime de son père au même titre que sa soeur, et pourtant elle se rallie à son bourreau contre Evelyne. Mais la narration ne juge pas Alice : ce qu’elle fait n’est pas approuvé, mais présenté comme un instinct de survie. Elle baigne dans un environnement qui la déprécie en permanence et contre lequel elle n’a aucune possibilité d’action, donc elle en vient à croire que cette dépréciation est légitime, qu’elle concerne elle-même (en acceptant et rationalisant les violences que son père lui fait subir) ou bien sa soeur (en approuvant la tentative de “crime d’honneur” sur elle par son père et en souhaitant même l’aider).
Bref, je ne m’attendais vraiment pas à trouver une dénonciation des violences envers les femmes et des féminicides dans un livre écrit en 1952-1953 par un homme blanc, alors que la société dans laquelle il vit n’est même pas encore imprégnée par le féminisme de première vague !
Autre surprise : l’antiracisme embryonnaire présent dans ce livre, qui se manifeste à plusieurs reprises dans les deux premières nouvelles. Sturgeon dénonce la ségragation et le rejet des personnes noires, notamment par les blancs riches ou de classes supérieures qui sont pourtant bien contents qu’il y ait des noir.es pour leur servir de bonne ou de concierge. Le traitement des jumelles Bonnie et Beannie, ou plutôt de la perception et de la non-perception de la couleur de peau des jumelles par les autres personnages, est très intéressant. On rencontre Bonnie et Beannie dans un chapitre de Janie. Janie, 5 ans, vit dans un appartement et regarde les jumelles, dont le père est le concierge de l’immeuble et qui ne sont encore que des bambines, jouer dans la cour. A ce stade du livre, la couleur de peau des jumelles n’est pas mentionné. Janie les invite à venir jouer chez elles et les trois filles deviennent camarades de jeu, et sont montré uniquement comme des petites filles qui jouent ensemble, indépendamment des questions de race et de classe, avec certes une ascendance de Janie, mais qui est lié au fait qu’elle soit “la grande” du haut de ses cinq ans, alors que les jumelles n’ont que trois ans et qu’elles sont encore un peu des bébés.
{SPOILER} C’est l’intrusion de Vima, la mère de Janie, femme blanche de classe moyenne supérieure, qui vient rompre cette harmonie en s’insurgeant que sa fille ait “rempli sa maison de négresses”. L’arrivée de Vima vient rappeler la réalité du système dans lequel vivent Bonnie et Beannie, aussi jeunes soient-elles, auxquelles on retire leur enfance. C’est la réaction violence de Vima qui précipite la fuite de Beannie, Bonnie et Janie. {/SPOILER}
J’ai beaucoup apprécié les chapitres qui les suivent, où l’on voit évoluer ce petit groupe de filles espiègles, vives et intelligentes qui vivent de farces et de rapines. Les jumelles grandissent, développent leurs pouvoirs, et l’ascendance de Janie sur elles s’estompent car elles ne sont plus des bébés et leur relation va dans les deux sens, elles apprennent des choses à Janie et vice-versa.
Sur le rapport à la couleur de peau, on peut ajouter que la famille bigarrée que forment Bébé Jack, les jumelles, Janie et Tousseul se moque éperdument de la couleur de peau des jumelles et que ça n’est jamais évoqué quand on est de leur point de vue ; les descriptions vont s’attarder sur leurs expressions faciales, leurs vêtements, leur personnalité qui transparait dans leur dynamisme. Le sujet vient toujours d’un membre de l’extérieur, comme Gerry quand il rejoint le groupe ou Alice Kew quand elle les voit pour la première fois. Je trouve ça intéressant de voir ce microcosme oppressé (à cause des pouvoirs des membres qui le composent, de leur race, de leur genre, de leurs handicaps), qui vit terré, caché du monde, pour lequel le concept race n’a pas plus d’importance que la couleur des yeux ou des cheveux - comme ça devrait dans la meilleure des sociétés, mais qui se retrouve confronté au concept de race uniquement quand quelqu’un de l’extérieur, qui vit dans le système, le plaque sur lui. 
J’ai apprécié que l’auteur aille jusqu’au bout dans sa lutte contre la ségrégation, et qu’il n’hésite pas à sacrifier le confort des enfants blancs voir mettre en danger leur sécurité, si ce confort et cette sécurité signifient sacrifier la dignité des enfants racisés.
{SPOILER} Quand les enfants s’installent chez Alice Kew, ils sont perturbés par la manière dont elle les sépare : les filles et les garçons ne peuvent plus dormir ensemble ni avoir de contact physique, et les jumelles sont mises à l’écart, notamment lors des repas, où elles mangent dans la cuisine avec Miriam, la bonne noire, tandis que les autres enfants prennent leur repas avec Alice dans la salle à manger. Cela n’a aucun sens pour les enfants, qui s’insurgent de cette injustice, essayent de la pousser à expliquer les raisons de cette séparation absurde - et l’auteur se régale à faire qu’Alice s’embourbe dans ses explications vaseuses pour terminer finalement par un “euh ben euh c’est comme ça”. Elle persiste à vouloir les séparer ? Tant pis, les enfants décident de s’en aller tous ensemble, même si ça signifie vivre dehors et avoir des repas irréguliers. Parce que les enfants luttent, Alice Kew acceptent qu’ils prennent leurs repas ensemble mais dans la véranda, tandis qu’elle-même reste seule dans la salle à manger. {/SPOILER}
Si je devais quand même faire un reproche, c’est sur le fait qu’au final, on se centre quand même davantage sur les personnages blancs, notamment Tousseul, Hip, Gerry et Janie (et un peu Alice mais elle ne fait pas partie du groupe). Les jumelles sont une entité indivisible et on ne pénètre jamais vraiment leur psychologie, or j’aurais aimé les voir davantage !
Enfin, ce livre tente maladroitement de lutter contre le validisme et la psychophobie. Je n’ai trouvé aucune information quant à l’histoire de ces luttes, mais je les suppose assez récentes car internet est une ressource qui permet même à celleux dont le handicap, la maladie, la neuroatypie empêcherait de se déplacer ou freinerait les contacts sociaux de se retrouver, de réfléchir, de s’organiser et de lutter. Je ne suis pas convaincu que Sturgeon ait conscience des aspects militants de son oeuvre, mais je pense que sans forcément tout intellectualiser à l’extrême, il a conscience d’une chose, c’est que le rejet, l’oppression et le contrôle d’un groupe de personnes à cause de quelque chose pour lequel elles n’y peuvent rien est sont des écueils, et cette thématique est présente dans les trois nouvelles.
Dans Les Plus qu’humains, deux personnages ont des handicaps mentaux : Tousseul et Jack.
J’ai écrit que Jack est un personnage racisé : en fait, à plusieurs reprises, il est décrit comme mongoloïde. Après réflexion, je pense que c’est une erreur de traduction. En anglais, mongoloid désigne les personnes asiatiques du sud et de l’est, c’est une dénomination ethnique. Mongoloïde n’est pas l’équivalent d’“asiatique” : asiatique, c’est un gros groupe dans lequel sont aussi comprises les personnes indo-aryennes. L’on désignait à l’origine les personnes trisomiques 21 comme mongoloids car les gens trouvaient une ressemblance entre ces personnes et les asiatiques du sud et de l’est et c’est resté dans le langage médical... Cette appellation validiste et raciste était la seule qui existait à l’époque où l’auteur écrit, car le mot trisomique n’apparait qu’à la fin de la décennie. En français, l’équivalent de mongoloid dans ce contexte n’est pas mongoloïde, mais mongolien.  Les termes mongoloid et mongolien sont utilisés jusqu’en 1959, où l’on découvre l’origine chromosomique de la trisomie 21, et sont encore employés aujourd’hui comme des insultes.
Le truc, c’est qu’en lisant la première nouvelle, je n’ai pas tout de suite compris que Jack est trisomique 21. Jack est le fils de Mr et Mrs Prodd, et du coup je pensais bêtement que soient Mr et Mrs étaient sud-est-asiatiques, soit que Mr Prodd n’était en fait pas le vrai père de Jack. C’est à la deuxième occurrence que j’ai tilté : Jack n’est pas asiatique, mais trisomique 21. Mais j’aime bien l’imaginer comme étant trisomique 21 et asiatique...
Puisqu’on parle de terminologie, je voudrais également évoquer la manière dont est désigné Tousseul. Pendant les trente premières pages, il n’est appelé que par “l’Idiot”. Je me suis intéressé de la même manière à l’histoire de terminologie concernant les maladies et handicaps mentalaux, et j’ai appris que “idiot” est une véritable terminologie médicale qui disparait au milieu du XXe siècle, pour être remplacée par “retardé mental”. Ces deux termes sont aujourd’hui considérés comme archaïques et oppressifs ; on parle désormais de personnes en situation de handicap mental, ou de handicap mental. J’ignore comme les personnes ayant ces handicaps et atypies (car il s’agit d’un mot-valise regroupant de nombreuses pathologies et situations différentes) parlent d’elles-mêmes. Je ne trouve sur internet que des blogs et articles de gens qui parlent à leur place (parents d’enfants notamment), jamais d’espace où iels ont elle-même la parole…
L’auteur utilise sûrement encore « idiot » lui-même au moment où il écrit. Mais je pense qu’on peut trouver une justification à cet appellation interne au récit. Dans les trente premières pages du récit, Tousseul n’a pas de nom, il est L’Idiot. S’il est nommé ainsi, c’est parce qu’il est exclu de toutes les relations sociales par tous les autres, il est chassé, battu, moqué, et la société valide lui prend jusqu’à son nom - si on lui en a jamais donné.
{SPOILER} Quand Mr et Mrs Prodd le recueillent, c’est la première fois qu’il vit en société et la première fois qu’on lui demande son nom. Il se nomme alors lui-même, et devient Tousseul. {/SPOILER} 
Le handicap de Tousseul n’est pas strictement défini, parce que idiotie, ça regroupe tous les handicaps mentaux... Mais nous avons quand même des indices qui laissent à penser que Tousseul est autiste car il y aurait eu des mentions d’un physique atypique si c’était un autre handicap (polyhandicapé, trisomique 21, X fragile, Syndrome de Prader-Willi ou de Smith-Magenis…). 
Du coup ce n’est pas tellement la terminologie de ce livre qui est problématique pour moi. Elle l’est, bien sûr, mais elle est aussi contextuelle. Non, ce qui me pose vraiment problème, c’est la déshumanisation et l’infantilisation du handicap mental.
« L’Idiot était un animal, purement et simplement. Parmi les hommes, il est dégradant de figurer au rang des bêtes. Mais l’Idiot vivait rarement parmi les hommes. Et, dans les forêts, son état d’animal lui donnait de la grandeur. Il tuait comme une bête, sans joie ni haine. Comme une bête, encore, il mangeait ; ce qu’il pouvait ; ce qu’il lui fallait ; jamais davantage. Il dormait d’un sommeil léger, mais de tout son corps. Il avait atteint une maturité animale. »
Là, pour le coup, ça me dérange vraiment. Son état animal n’est pas juste mis en avant parce qu’il vit en ermite dans la forêt, mais aussi pour son état intellectuel : c’est une sorte d’exotisation du handicap que je trouve dérangeante.
De plus, à plusieurs reprises, Tousseul est comparé à un enfant de 2 ans et traité comme tel… Mais d’un autre côté, et si c’était ce dont il avait besoin ? Je ne suis jamais en contact avec des personnes ayant un handicap mental lourd. Je ne sais pas quels sont leurs besoins sociaux, peut-être que je râle sans savoir. Mais a priori, être infantilisé.e, ça me semble pas être quelque chose que qui que ce soit désire...
Heureusement, ces éléments ne sont pas présents dans tout le livre mais seulement avant que Tousseul développe ses compétences sociales, et c’est pour ça que je parlais de lutte maladroite contre la psychophobie et le validisme. Parce que le message, c’est quand même la dénonciation de l’isolement et du rejet des personnes neuroatypiques, isolement forcé qui nuit à leur développement. 
{SPOILER} C’est à force de fréquenter Mr et Mrs Prodd que les facultés intellectuelles, sociales et du langage de Tousseul augmentent. Quand il est “gentiment” rejeté par elleux quand Mrs Prodd tombe enceinte de Jack, ce rejet est montré comme une trahison, mais Tousseul ne perd pas ses acquis : au contraire, maintenant, il a le terreau pour les développer lui-même. {/SPOILER}
Tousseul n’est plus jamais comparé à un animal à partir du moment où ses facultés sociales se développent et qu’il n’est plus isolé.
Par ailleurs, l’esprit de révolte quand les enfants constatent la ségrégation raciale est aussi présent lorsqu’ils observent l’isolation forcée des membres neuroatypiques/non valides de leur groupe. 
{SPOILER} 
Quand Alice Kew essaye de placer Bébé Jack dans un asile pour enfants trisomiques (fin années 40-début années 50, c’est pas la joie), les enfants entrent dans une colère noire et la menacent : c’est leur révolte qui permet de faire revenir immédiatement Jack parmi eux. 
Dernier petit coup de coeur personnel, mais que j’aurais aimé voir davantage développé : l’embryon de romance entre Evelyn et Tousseul, qui paraissait bien plus intéressant que la romance entre Hip et Janie. Je n’ai jamais vu dans un livre de littérature de l’imaginaire une histoire d’amour impliquant un personnage neuroatypique, atteint d’une neuroatypie “dégradante” (handicap mental) et pas magnifiée... Certes, c’est une neuroatypie qui n’influe pas sur le physique pour rester glamour aux yeux de nous-autres valides, mais quand même, en 1953 ! C’est possiblement un des seuls exemples de romances impliquant une personne neuroatypique à cette époque, et j’étais un peu frustré du fait qu’on ne revienne pas du tout dessus et qu’on la laisse à l’état embryonnaire !
{/SPOILER}
En bref, je recommande ce recueil de nouvelles et j’adorerais le voir adapter en série. On s’attache à chacun des membres de ce groupe, et j’ai regretté de les quitter en tournant la dernière page.
Ma note : 15/20.
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TOP 10 MUST HAVE WORDPRESS PLUGINS FOR DIGITAL MARKETERS
Digital marketers are always digging for ways to leverage the brand website to accelerate the user journey through the marketing funnel. Isn’t it true? Be it a blogging website for an individual or a website for Small and Medium Businesses (SMBs), WordPress has never failed to offer the much-needed flexibility, dynamism and creativity that marketers need to meet this goal.
There are countless reasons why marketers prefer WordPress. However, a feature that appeals to most marketers are the WordPress plugins, which extend the functionality of the website without messing up with the code.
Undoubtedly, the varied availability of WordPress plugin development services and customization of these plugins are among the key reasons for the popularity of this Content Management System.
Let’s have a look at the 10 must-have WordPress Plugins for all digital marketers in 2019:
1. W3 Total Cache:
Since speed and optimization play a major role in ensuring audience interest, W3 Total Cache gives an incomparable boost of optimization to your website by offering following advantages:
● Browser caching ● Increased visitor time on site ● Improved web performance
2. PopUp:
There was a time when pop-ups were considered to be the most annoying thing ever! But, with custom WordPress plugin development reaching advanced levels, there are high-on-UI plugins such as WordPress PopUp. These customized pop-ups are not only UI-friendly, but also help marketers in terms of enhancing the user journey and lead gen potential with the following features:
● Shows popup depending upon referrer ● Filters users via roles ● Filters users from search engines
3. Contact Form 7:
Engagement doesn’t come easy and neither do leads! So make sure that your WordPress website has every possible magnet to attract and retain the users as well as convert them into leads at the most appropriate time in the future. Contact Form 7 allows users to contact you in the most hassle-free manner possible. It allows you to create forms with these benefits: ● Customized form fields ● Forms can be inserted into pages or posts ● Multiple form management
4. Akismet Anti-spam:
There is every possible reason in the world that if you have ever downloaded and used WordPress, you must have heard about Akismet to keep spam comments at bay. Akismet is a WordPress plugin that helps you ward off the spam in the comment section with these benefits:
● Filters spam contents ● Discard feature to block spam ● Status history of each comment
5. Just Writing:
As we are aware not everyone is accustomed to writing content. As a digital marketer, you know well the importance of content; it’s definitely the king and will be. Never ever compromise again when you use the plugin Just Writing which helps you to check spelling, grammar, alter paragraph style and other formatting styles as you wish! These include:
● Font formatting and text styles ● Spellcheck and paragraph style ● Full-screen mode browser
6. All in One SEO Pack:
There has always been some really hard competition between Yoast SEO and All in One SEO Pack when it comes to SEO performance plugins. While Yoast SEO ensures that you don’t lose out on a single bit of your SEO,you can count on some amazing features of the All in One SEO plugin such as bug-free performance and regular updates. Not to forget, it’s trusted by 1+ Million users, so you should definitely try it out. Here’s are some key highlights:
● Google Analytics Support ● 3 Million+ Active Installs ● Ping Search Engines
7. Broken Link Checker:
Did you know that broken links are some serious spoilers for your WordPress website? With this plugin, Broken Link Checker, you can get quick notifications so that you can mend them and not let your website traffic suffer! In fact, these are some key benefits:
● Removes broken links ● Fixes redirections ● URL checking and reporting
8. SEO Image Optimizer:
Those having in-depth digital marketing and SEO knowledge know the importance of SEO optimized images for high search engine ranking. Here we have a plugin – SEO Image Optimizer – which automatically adds Alt and Title attributes to the images. In fact, it comes with these benefits:
● Dynamically replaces Alt and Title tags ● No effect on the database ● Image compression ● Multi-site support
9. Wordfence Security:
Wordfence is a plugin that is worth hundreds and thousands of dollars since it meets your needs to ensure your website never gets hacked or attacked by malware. Security scanning, multi-site security, WordPress firewall, monitoring features and more will definitely press you to choose this must-have plugin. Some key features include:
● No data leakage ● Integrated malware scanner ● Protection from brute force
10. WordPress Landing Pages:
Improving the traffic through various channels and strategies is the core aim of any digital marketer. This is where WordPress Landing Pages comes in handy. Using this plugin, you not only create the most aesthetically beautiful landing pages, but also run A/B split testing on the pages to see if they will convert well or not! The level of this plugin suits all and will benefit everyone! Here are some key features:
● Beautiful landing pages ● Visual editor ● Track lead activity
While considering these plugins, make sure you do a little more research on your own to find the most suitable WordPress plugins for your website since every website is different.
However, to summarize, some common factors are fast loading time, regular support and maintenance, integration, potential for customization as well as shortcode support. Best of Luck!
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loyaldis · 2 years
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Esprit used Cotton Guard and.. became a Wooloo?
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loyaldis · 2 years
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When you’re the only one awake in the house and have to wait for breakfast
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loyaldis · 2 years
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I usually try to not upload different versions of the same base... But... Spri...
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