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#J’ai fait un rêve
jakez19 · 1 year
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sportsallover · 9 months
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Franck Ferrand qui dit que la rue de Rivoli est dédiée au vélo comme si c’était une mauvaise chose… 😒
Mon cher Franck, si tu veux te déplacer dans Paris tu peux marcher, prendre le vélo ou prendre le métro. Les voitures salissent la ville, la polluent et la rendent dangereuse.
Je veux bien que la voiture reste nécessaire dans beaucoup de villes, mais s’il y en a bien une où c’est pas le cas c’est Paris.
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exhaled-spirals · 1 year
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« On n’y échappe pas : il faut déconstruire tout ce qui fait la beauté de cette langue, les mots, leurs sonorités si anciennes, les références littéraires, les subtilités de l’écriture, l’étymologie et la part d’histoire singulière qu’elle contient. La langue de la traduction est toujours défaillante. Je ne peux rien contre la perte irrémédiable de ce qui me touche le plus. [...]
Il y a bien longtemps – aussi loin que mes souvenirs remontent – j’ai trouvé refuge dans la lecture et dans la littérature. Puis ce fut dans l’entre-deux de la traduction, ce pont flottant au milieu des brumes [...]. Je rêve encore à Babel, non comme un monde totalitaire où nous serions tous sommés de ressentir la même chose et de l’exprimer de manière identique, mais comme une unité profonde et sous-jacente courant sous des mots différents, sous des regards fragmentés qui mettent en lumière différents aspects du réel.
Je crois [...] à la possibilité d’une rencontre véritable, à égalité, des différentes logiques et visions du monde véhiculées par les langues qui dès l’enfance structurent nos pensées. Une rencontre à “mi-chemin”, [dans] un monde de relativité où ne règne aucune vérité absolue, seulement des dualités qui se complètent davantage qu’elles ne s’opposent. »
— Corinne Atlan, Le Pont flottant des rêves
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lerefugedeluza · 5 months
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Au collège, au lycée, et même à l’université, les conseillers d’orientation étaient unanimes : si je suivais mes rêves, à savoir l’écriture, le dessin voire même la création dans sa globalité, mon avenir allait être désastreux. J’aurai des difficultés à trouver un emploi, à avoir un salaire décent, à joindre les deux bouts. Les métiers artistiques, pour eux, sont beaucoup trop risqué.
Alors celle que j’étais à l’époque, timide, peu sûre d’elle et ayant peur de l’avenir les a écouté.
Je me suis appliquée à suivre des études « normales » les cours m’ennuyaient à mourir, je préférai encore mes multiples boulots étudiants qu’être sur les bancs de la fac.
Je les ai écouté et j’ai troqué mes rêves pour un avenir plus sûr.
L’avenir de cette époque, j’y suis maintenant. Il me rend malade et me fait pleurer tellement je suis fatiguée.
J’ai écouté leurs conseils. J’ai étudié des choses qui ne m’intéressaient pas. J’ai mis de côté ce à quoi j’aspirais car tous me disaient que suivre mes rêves c’était aller droit dans le mur.
Et pourtant… et pourtant maintenant, chercher un emploi me paraît être un véritable parcours du combattant. Mon salaire décent ? N’en parlons même pas car je dois cumuler différents boulots pour réussir à joindre les deux bouts.
Et tous les soirs, mes pensées tournent en boucle dans ma tête et je me demande « et si à la place de les avoir écouté, je leur avais dit d’aller se faire foutre ? ».
Je ne sais pas quel âge vous pouvez bien avoir, mais je vais vous dire quelque chose : si vous avez des rêves, ne les lâchez jamais. Même si autour de vous on vous dit que c’est trop risqué… et alors ? Choisir la « voie normale, la voie de la sécurité » ce n’est pas risquer d’être malheureux toute sa vie peut-être ?
Et si dans votre entourage, quelqu’un vous raconte ses rêves les plus fous, mêmes s’ils sont abracadabrants, loufoques, absurdes, ne lui dites pas d��abandonner. Encouragez-le. Je ne sais pas qui vous êtes, mais n’oubliez jamais que vous n’avez pas le droit de dire à quelqu’un qu’il ne peut pas au moins essayer.
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jeanchrisosme · 3 months
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J'ai aimé connaitre ton autre monde, tes blessures et ta langue inconnue. J'ai aimé recommencer le monde avec toi, jusqu'à l'aube nouvelle. J'ai aimé tous nos instants : du premier regard jusqu’à la dernière étincelle. De la seconde où nos cœurs se sont reconnus, jusqu’aux heures où le feu et l'eau s'avouent un amour impossible. J’ai aimé apprendre de notre rencontre et de nos chemins divergents. J’ai aimé les heures calmes, les minutes folles, les chemins de nos peut-être, quand mes étoiles s'accrochaient à ton ciel. J’ai aimé tes colères, tes doutes, ta tendresse et tous tes murmures de lumières. J’ai aimé tes mains sur mes rides, les pas déjà faits, les mots jamais dits, entre la nuit et l'aurore, sur le bord de l’instant et partout où tu rêvais. J’ai aimé notre premier film, notre dernier train et même tous les lieux où l’on ne sera jamais. J’ai aimé tes gestes maladroits, tes éclats de rire et j’aime quand tu sais que tu dors encore au creux de ma mémoire… J’aime ces souvenirs qui viennent de toutes ces années où je t’attendais. Quand, avec toi, je ne voulais que des premières fois. J’aime parcourir nos instants et les rêves et demi, les graver en moi à l’échelle du temps. Retrouver dans le parfum des fleurs cette idée de nous qui fige nos instants d’éternité. Des paupières d'étoiles, à l'ombre de tes cils, la chaleur de mes mains sur ta peau attentive. J'aime te voir sourire et dessiner au crayon de mes nuits, un rêve où tout m’éblouit. J’aime les étoiles que tu mets à côté du soleil quand je te vois partout. Dans la neige et la pluie, au milieu de mes orages. Dans le sourire des mères quand elles portent la vie. Dans tous les rêves des enfants devant les premiers bruits du monde. Entre les lignes et dans la marge. Dans le blanc, le noir et toutes les couleurs qui prennent feu. Dans les matins qui m’attendent, quand je ne sais plus où je commence et où tu finis. Entre les uns et les autres, entre l'espace que tu laisses et le temps qui nous reste. J'aime tes mots. Quand, venus d’un hasard, l'alphabet conduit au verbe aimer, tes mots redressent les ratures et soulèvent la ligne d’horizon. J’aime tes appels, du premier pas, jusqu’à la dernier syllabe. J’aime même les silences qui les précédent, quand tu te tais pour me dire l’essentiel. J'aime quand tu reviens, quand tu retrouves ma route et que tu rêves plus fort que le destin. Même si c’est pour me dire que ton cœur bat de l'aile et qu’il ne sait plus voler. Et que le passé et le présent coïncident rarement…
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lisaalmeida · 17 days
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Lettre à ma Solitude...
Ma chère,
Ça fait longtemps que j’ai envie te parler,
Est-ce que j’ai le droit de m’adresser à toi directement ?
Je sais que je ne t’ai pas habituée à ça,
J’imagine que ma familiarité soudaine t’incommode
et que ce tutoiement te surprend.
Je le sais en fait, je te connais bien.
À vrai dire, on se ressemble beaucoup toi et moi.
Mais aujourd’hui il me semble important
de faire ce pas vers toi.
Je crois que j’ai beaucoup de choses à te dire
et que j’ai déjà trop attendu.
Allez, fais pas cette tête !
Ce n’est pas comme si on ne se connaissait pas.
Ça fait bientôt vingt-trois ans qu’on cohabite.
Je conçois que cette lettre va te paraitre un peu étrange, comme aux autres qui la liront d’ailleurs.
On ne parle pas souvent de toi ici.
À vrai dire, quand il s’agit de toi,
le sujet est un peu tabou.
La plupart des gens te présentent comme un monstre
à abattre ou une maladie incurable.
Ils sont prêts à toute sorte d’arrangement pour t’éviter.
Je m’étonne de leur entêtement,
Je m’en irrite parfois.
Quand je sors des arguments en ta faveur,
On me répond que c’est si triste d’être seul.
On me parle de ces mamans célibataires
qui galèrent ou des SDF,
de ces gens au chômage, à la retraite.
Tu sais, ces vieux qui meurent tout seuls chez eux,
qu’on ne remarque qu’un an après à cause de l’odeur. Pourtant, ton prénom, quand il sort de ma bouche,
n’a rien à voir avec tout ça.
Je crois qu’ils te confondent avec l’abandon
ou l’isolement, avec une sorte de manque.
Pour moi, tu représentes avant tout un retour à soi.
Un appel à découvrir ses désirs, ses rêves, sa liberté.
Une pause dans ces relations qui sont toujours plus compliquées, dans ce monde qui s’essouffle,
cette société qui s’effrite.
Très tôt, on nous éduque à vivre ensemble, à jouer ensemble, à travailler ensemble.
On nous inculque le compromis,
la patience, on nous apprend à communiquer,
à mentir surtout.
On nous convainc que tu es incompatible avec le bonheur, avec l’amour, et que, contrairement au dicton,
il vaut mieux être avec n’importe qui, plutôt que seul.
Alors j’ai essayé moi aussi.
De faire partie d’un groupe,
d’une communauté, d’un couple.
J’ai passé des années à supporter des compagnies
que je jugeais ennuyeuses pour me sentir acceptée, normale.
Le plus généralement parce qu’on me le demandait et que ça inquiétait ma mère de me voir avec toi. Mais la vérité c’est que je me sens bien plus seule en soirée, entourée par le monde, les lumières, les sons. Je me mêle aux autres, je parle avec ces gens, je me sens vraiment bien parfois, mais souvent, d’un coup, j’ai le sentiment d’être seule au monde. J’ai l’impression que nos paroles sont insensées, tellement superficielles, et qu’il n’y a aucun espoir que l’on se comprenne un jour. Ça t’ai déjà arrivé à toi aussi ?
On rabâche sans cesse les mêmes propos stériles, entendus à la télé, dans les médias, sortis de la bouche des plus cons de ce monde.
On s’emporte les uns contre les autres pour des broutilles et on évite soigneusement les vrais sujets.
Je crois qu’à vivre continuellement en groupe on finit par régresser intellectuellement.
On laisse les autres réfléchir à notre place,
parce que c’est plus simple sur le moment.
Mais avec les années on perd tout esprit critique. Comment veux-tu qu’on soit capable de tolérance,
de jugement, si l’on n’est même pas aptes
à nous faire nos propres idées ?
Malgré ça, je m’interroge :
est-ce que je suis folle ?
Est-ce que je suis la seule à te trouver belle,
et plutôt positive ?
Est-ce que ça fait vraiment de moi quelqu’un d’asocial
de passer du temps avec toi ?...
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samja · 5 days
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j’ai fait la vaisselle, nettoyé la cuisine (table et benchtop), je me suis douchée, j’avais encore du mascara en dessous des yeux et j’ai frotté en me demandant si ça allait empirer mes rides ou pas? il y a du football à la TV, mais pas le football que vous croyez, le football qu’ils jouent en australie. j’ai baissé le son et mis cage the elephant plus fort. je bois de l’ice tea dans un verre à vin et m’empiffre de muffins qu’on a acheté à woolies aujourd’hui. ma semaine de vacances se termine et franchement ça passe trop vite, je voulais faire une rando, mais j’ai jamais trouvé le courage. je me sens vieille et immature. j’ai l’impression que j’attends encore le moment où je serais une adulte. comme quand on te demande “tu veux faire quoi quand tu seras grande” bah pareil, j’attends toujours de savoir alors qu’en vrai bah voilà ce que je fais. c’est là c’est maintenant. avec mes routines, ma peur du changement, l’anxiété des responsabilités et les rêves inachevés.
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fieriframes · 9 months
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[What does the endless traveler seek?]
VIII - Euphémie
Je regardais longtemps cette carte qui est apparue après que j’ai cliqué sur le carré mystérieux. C'était un dessin très détaillé. Il y avait plusieurs villes, rivières et montagnes. La carte était placée faiblement en arrière-plan du site et c'était difficile de distinguer les détails. Les villes étaient proches l'une de l'autre et à côté de ce qui semblait être la première ville, je pouvais à peine distinguer quelques symboles. Avec la cartographie Voynich, je l'ai traduit. Le nom de cette ville était Euphémie.
J'ai recherché cet endroit en ligne et trouvé beaucoup et, en même temps, rien de concret. Euphémie, la sainte. Euphémie, l'astéroïde. Pour l'affiner, j'avais besoin des noms des autres villes, mais le reste de la carte sombre était impossible à lire.
Heureusement, j’ai découvert les outils de développement dans le navigateur et j’ai téléchargé la carte. Sur le site web, l'image était affichée avec une faible opacité mais toute seule elle était grande et claire. Je pouvais voir quatorze villes reliées par une route, chacune d'elles étrange d'une certaine manière. En passant d'une ville à l'autre, le paysage changeait, et la route créait une spirale vers le milieu de la carte où se trouvait un grand labyrinthe.
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J'étais fasciné par cette carte du monde, mais mes yeux n'étaient pas coopératifs. J'avais besoin de dormir. Mes rêves étaient vivants et bizarres: J'ai parcouru les rues sinueuses de Euphémie, où les habitants se sont transformés en ombres à la seconde où j'ai essayé de leur parler et se sont fondus dans la nuit.
Je me suis réveillé à 10h du matin et j'ai soudainement réalisé que je n'étais pas sorti de chez moi depuis probablement cinq jours. Je me suis douché, préparé et j'ai fait une promenade dans mon quartier. Dans mes propres pensées, j’ai marché et marché, dans ces rues que je connaissais si bien. Tout à coup, j’ai entendu un grand bruit, suivi d'une femme attrapant mon bras et me tirant vers elle. Elle m’a dit avec colère “Qu'est-ce que vous faites? Vous avez failli vous faire écraser par ce camion !”
Tout ce que je pouvais dire était “désolé”, avant de traverser la rue et de courir dans les toilettes du Café d'Auteur pour reprendre mon souffle et me laver le visage à l'eau froide. Au moment où ma respiration revenait à la normale, j'ai reçu un appel. En regardant mon téléphone pour voir de qui il s'agissait, j'ai remarqué qu'il était 18h. Cela faisait presque 8 heures que j'avais quitté l'appartement.
Moi: Bonjour ?
Christina: Je n'ai rien trouvé.
Moi: Hein ? 
Christina: Ça va ? Ton voix est étrange.
Moi: Oui oui, pas de problème. Quoi de beau ?
Christina: Quoi de beau ? Eh bien, je n'ai trouvé aucun lien entre Leonora Carrington et Italo Calvino. 
Moi: Que veux-tu dire ?
Christina: Je veux dire, ils étaient vivants en même temps, mais pour autant que je sache, leurs chemins ne se sont jamais croisés.
Moi: Mais pourquoi tu me dis ça ?
Christina: Tu m'as demandé d'enquêter sur Carrington et Calvino. Tu ne te souviens pas ? C'était il y a quelques heures à peine.
Moi: Vraiment ? 
Christina: Tu te sens bien ? Où es-tu ?
Moi: En fait, je ne me souviens de rien des dernières heures. Je suis maintenant dans les toilettes du Café d'Auteur, en train de me rafraîchir.
Christina: Café d'Auteur ? Mais cet endroit a fermé il y a des années. Que se passe-t-il ?
J'ai raccroché, quitté le café (qui n'était pas vraiment fermé) et couru chez moi, essayant de ne plus me faire renverser par d'autres voitures. Dès le début, j'avais pris soin de ne pas trop impliquer mes amis dans cette étrange quête. Mais aujourd'hui j'avais demandé à Christina de m'aider pour quelque chose que je pourrais facilement faire moi-même ? Pourquoi n'ai-je aucun souvenir des 8 dernières heures ? Calvino ? C'était trop bizarre. Pour la première fois, j'avais vraiment peur.
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alexar60 · 9 months
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Sieste
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Bien qu’il fasse chaud, la fenêtre restait fermée. Elle entra sans faire de bruit. Elle me regarda allongé sur le lit. Elle préféra m’admirer plutôt que de parler. Pourtant, elle avait tellement de choses à dire.
Sentant sa présence, je levais soudainement la tête. Elle me souriait. Elle retira son jean déchiré et s’étendit à sa place dans le lit. Comme elle me tournait le dos, je me lovais à elle comme elle adorait qu’on fasse. Mes doigts caressèrent lentement son avant-bras afin de l’endormir. Et une fois qu’elle trouvait le sommeil, je posais ma main sur la sienne.
Nous dormîmes pendant quelques minutes. C’était une sieste que je ne peux oublier. Elle sentait bon. J’aimais dormir en humant le parfum de ses cheveux et de son cou.  J’adorais sentir son cœur battre. J’aimais entendre ses soupirs lorsqu’elle étirait son corps. J’aurais aimé entrer dans ses rêves et faire voyager nos âmes dans les plus beaux endroits de l’univers. 
Petit-à-petit sa respiration devint sifflante, on entendait qu’elle avait du mal à inspirer. Son corps bouillait. Elle avait chaud, elle suait terriblement. Je me levai délicatement. Je ne voulais pas la réveiller. J’aurais voulu lui dire un dernier au-revoir, mais ce n’était pas possible. Alors, je quittais le lit pour m’assoir près d’elle. Elle remuait la bouche. Ses lèvres devinrent brusquement blanches. Avec la sueur, sa peau blanchissait terriblement. Elle semblait marmonner. Je crus entendre mon prénom. Puis elle ferma la bouche et resta endormie. Une larme perla du coin des sons œil et tomba sur le drap. Elle se recroquevilla, elle avait froid.
Dehors, le soleil brillait énormément. Il faisait chaud mais je n’ouvrais toujours par la fenêtre. Quelques oiseaux piaillaient dans les arbres. Une voiture traversa la rue à toute vitesse. Elle freina soudainement. J’entendis quelques cris, puis le moteur de la voiture retentit et s’éloigna.
Je l’observais avec le regard d’un ami, d’un père et d’un amant à la fois. J’avais essayé de trouver une solution. J’avais essayé tous les remèdes, mais rien n’y fait. Je devais la laisser. Partir et ne plus revenir ! Cette sieste était l’occasion de le faire. J’approchai lentement avec attention. Je murmurais juste que je l’aime et que je l’aimerai toujours. Elle n’ouvrit pas les yeux. Sa respiration devint plus sifflante telle une malade à l’agonie. Elle ouvrit ses lèvres blanches, prononça encore mon prénom mais resta endormie.
Elle portait son haut rose  à bretelles. Je l’aimais bien, j’aimais la voir dedans. Mais à ce moment, mon regard focalisait surtout le pansement sur son épaule. Il était rouge, il suintait et avait besoin d’être changé. Cependant, je n’y touchais pas, par peur de la réveiller. Un autre pansement dépassait de son maillot. Cependant, il restait discret.
Je restais encore cinq minutes à admirer mon amie. Et tout-à-coup, elle expira un souffle long. Son corps ne semblait plus bouger. La sueur ne coulait plus sur son visage blanc. La peau de ses mains et de ses bras séchèrent à  vue d’œil. Il était temps que je parte. Dès lors, je sortis sans faire de bruit. Je descendis et quittai la maison en abandonnant ma belle-au-bois-dormant.
Dehors, la chaleur du soleil frappait le bitume et les maisons. C’était presque la canicule. Toutefois, je remarquai quelques personnes dans la rue. Un homme demeurait debout immobile devant la clôture d’un jardin. Il me tournait le dos et ne remarqua pas ma présence. Plus loin, Trois personnages, accroupis encerclaient un corps. Ils mangeaient à même les dents, la chair crue du cadavre putréfié.
J’avais tué cet homme. Il y a trois jours, il avait attaqué ma compagne. Elle était sortie en oubliant la première des consignes en regardant un chat grimper dans un arbre: « Ne jamais se faire distraire ». Elle n’a pas entendu le zombi approcher. Toutefois, elle réussit à se dégager et pendant qu’elle s’échappait, j’ai buté le mort-vivant à coup de fusil. Il avait réussi à la mordre à l’épaule et la hanche. Des blessures suffisantes pour la transformer.
Nous avons tout tenté, nous savions que ce jour arriverait. Elle a pris une dose incroyable de médicaments, elle a aussi avalé des mixtures dont les recettes sont disponibles sur internet. Mais rien n’y fait ! Il est écrit quelque-part, qu’elle deviendra l’un des leurs.
J’ai jeté un dernier coup d’œil à la fenêtre de notre chambre. Elle ne dormait plus. Elle était debout derrière le carreau. Son visage était méconnaissable, blanc presque vert. Ses yeux livides et sa bouche entre-ouverte desséché, confirmaient qu’il n’y avait plus rien à faire. Malgré ses yeux ouverts, elle ne regardait rien. Je suis monté dans ma voiture sans claquer la portière et j’ai démarré rapidement. Les zombis se sont mis à courir après moi, en vain.
Je suis parti rejoindre les enfants chez mon frère. Sa région n’est pas encore touchée par la contamination. Durant le trajet, j’ai pleuré. Je n’ai pas eu le courage de la tuer, j’ai préféré lui laisser une dernière sieste. Un autre s’en chargera.
Alex@r60 – août 2023
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sous-le-saule · 8 months
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Au revoir
(Le musicien fantôme, épisode 8 et fin – parce que, contre toute attente et à ma grande surprise, j’ai réussi à terminer ce truc. Joie bonheur.)
C’est le moment de vérité. Jamais je ne me suis senti aussi nerveux de présenter une de mes compositions au public. Mais jamais non plus n’ai-je eu affaire à un auditoire si difficile. Une dizaine de sirènes se sont regroupées à bâbord, le visage fermé, après avoir calmé la tempête. Elles attendent sans un mot, dans la lumière de la lune montante, que l’équipage du Musicien fantôme entame son chant. Je sens les spectres fébriles, et même mon impassible grand-père montre des signes de nervosité. Je leur ai donné l’espoir que cette fois serait la bonne, et je n’ose imaginer ce qui se passerait en cas d’échec.
Je chasse cette éventualité de mon esprit. J’ai fait de mon mieux. Sans fausse modestie, cette pièce est mon chef-d’œuvre. Elle arracherait des larmes à une pierre. Quant aux paroles, si j’y ai ajouté une touche poétique, je suis resté le plus fidèle possible aux regrets exprimés par les spectres lors de nos conversations – je ne pouvais formuler d’authentiques excuses à leur place. Mon grand-père a écrit lui-même de longs passages dépeignant la grâce des sirènes, la beauté de leur chant et l’effroyable crime d’y avoir mis fin. Je dois dire qu’il n’a pas une mauvaise plume – et qu’il semblait sincère.
Je suis même parvenu à transformer cette bande de marins en un chœur plus qu’acceptable qui, à force de répétitions exigeantes, est capable d’une interprétation poignante, à défaut d’être toujours juste. Je ne pense pas que nous arriverions à un meilleur résultat avec plus de temps.
Alors, alea jacta est.
D’un geste, je donne le départ. Les premières notes montent dans l’air du soir, un peu tremblantes. Puis elles s’affirment, s’enchainent d’une façon si naturelle que c’en est presque magique et je ne peux m’empêcher, une fois de plus, de m’émerveiller face à cette transformation, quasi alchimique, des notes abstraitement agencées par mon cerveau en une émotion palpable. Concentré sur la direction du chœur, emporté par la musique, j’en oublie l’étrangeté de mes interprètes et la présence, en retrait, de l’équipage de l’Icare. J’en oublie même de me retourner pour scruter les réactions, pourtant capitales, de l’auditoire.
Ce n’est que lorsque le silence retombe, encore porteur de l’écho des dernières notes, que je me soucie enfin du verdict des sirènes.
Est-ce un rayon de lune qui fait briller leurs yeux, ou avons-nous réussi à les émouvoir ? Comme en réponse à ma question, une larme unique coule sur la joue d’une sirène au maintien solennel. Se tournant face à mon grand-père, elle incline lentement la tête dans un geste grave. A ce signal, toutes les sirènes disparaissent d’un même mouvement dans les profondeurs de l’océan, me laissant avec une douloureuse sensation de perte et l’impression de m’éveiller d’un rêve.
Les spectres poussent un long soupir, presque un gémissement, qui n’est pas sans évoquer le souffle glacé qui accompagne l’ouverture d’un tombeau. Je les vois pâlir et perdre leur consistance, ressemblant de plus en plus aux formes éthérées des récits de fantômes. La main sur le cœur, mon grand-père incline le buste vers moi, s’évaporant peu à peu dans la clarté lunaire, jusqu’à ce qu’il ne reste rien de lui.
Je reste planté là, à regarder longuement l’endroit où il se trouvait, jusqu’à ce qu’une main sur mon épaule me tire de mon engourdissement.
« Je ne connais pas grand-chose en matière de musique mais c’était quelque chose. » Esteban a les yeux rougis et, derrière lui, les membres de son équipage essuient furtivement des larmes. Je mentirais si je disais que je n’en retire pas une immense fierté.
Les privations de ces derniers jours, passés presque sans nourriture ni repos, ajoutées à la joie de retrouver Esteban après l’isolement que je me suis imposé pour conserver ma concentration, me laissent chancelant et je m’effondre lourdement dans ses bras. Il me guide précautionneusement jusqu’au bastingage où je m’appuie, pendant qu’il demande à l’un de ses hommes de me trouver quelque chose à manger.
- Tu devrais te reposer, dit Esteban en s’accoudant à mes côtés.
- Dans un moment.
Je veux admirer, aussi longtemps que je le peux, les flots sombres dans lesquels ont disparu les sirènes, les reflets de la lune sur les vagues maintenant apaisées, les étoiles qui brillent dans le firmament dégagé et pur. Nous restons un long moment dans un silence confortable, que je finis par briser :
- Je suis désolé pour ton bateau.
Il a un geste désabusé et semble s’absorber dans la contemplation de la voûte céleste, rétorquant d’un ton qui se veut léger :
- Je suppose qu’avec un nom pareil, il était destiné à se brûler les ailes tôt ou tard.
Ce n’est pas à moi qu’on peut cacher un tremblement dans la voix, si ténu soit-il. Je pose la main sur son avant-bras.
- Il semblerait que j’hérite de celui-ci et qu’il ait besoin d’un capitaine. Il est à toi. C’est le moins que je puisse faire, même si je sais qu’il ne remplacera pas l’Icare.
Il se tourne vers moi et cligne lentement des yeux, avant de me remercier d’un hochement de tête. Avec un léger haussement d’épaules, j’ajoute :
- Je ne sais même pas si c’est un bon navire. Je ne connais pas grand-chose en matière de bateaux.
Cela lui arrache un sourire en coin.
- J’ai eu plus que le temps de l’explorer ces derniers jours. C’est un bon bateau, oui. Même s’il a besoin d’un sérieux entretien. – Il s’étire. – Et d’un nouveau nom.
Il y réfléchit un moment avant de déclarer, catégorique :
- Il me semble qu’Orphée s’impose.
Je secoue la tête avec autant d’amusement que de tendresse. Il va falloir, sur le chemin du retour, que je l’interroge sur cette obsession pour la mythologie.
- Et tu ne crains pas que cela annonce une autre fin tragique ?
- Ah, il y a toujours une fin, plus ou moins tragique. Mais jusqu’à ce qu’elle survienne, ce nom me rappellera un autre musicien intrépide.
A son regard appuyé, je me sens rougir de plaisir.
- « Intrépide » ? Tu me prêtes beaucoup de crédit. Je n’ai cessé de trembler de terreur tout au long de cette aventure.
- Il n’y a pas de réelle aventure dont la peur serait absente, réplique-t-il simplement.
Je considère sa réponse un instant.
- Je ne sais pas si je suis taillé pour l’aventure, finis-je par soupirer. Regarde où ça a mené mon grand-père… et je t’ai fait perdre ton bateau…
Esteban me tapote l’épaule pour me rassurer.
- Je savais que je m’engageais dans une expédition risquée. Et tu as tenu ta part du marché. Je ne me suis pas ennuyé. Quant à moi, il me reste à respecter mon dernier engagement : te ramener à bon port. Je vais donner des ordres.
Il fait un pas vers l’arrière du navire et j’hésite à le retenir. Je voudrais lui dire… mais j’ai peur d’être ridicule. Peut-être a-t-il perçu mon hésitation car il se retourne, l’air incertain lui-même.
- Bien sûr… fait-il à mi-voix, comme s’il craignait de dire ces mots tout haut, si par hasard tu… enfin si tu voulais un peu plus de temps pour réfléchir à… hum… une éventuelle carrière d’aventurier… rien ne nous oblige à rentrer en droite ligne. On pourrait faire un détour…
Malgré l’obscurité, je pourrais jurer qu’il est en train de rougir. Adorable, définitivement adorable. Je souris.
- J’aimerais beaucoup.
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nemosisworld · 5 months
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Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Éternel et muet ainsi que la matière.
...
Les poètes, devant mes grandes attitudes, Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments, Consumeront leurs jours en d’austères études ;
Car j’ai pour fasciner ces dociles amants, De purs miroirs qui font toutes choses plus belles : Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
Charles Baudelaire
Ph. Evert Smit
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aisakalegacy · 4 months
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Automne 1915, Hylewood, Canada
Chers cousins,
Je vous écris de mon lit cher, au Canada, d’où j’effectue la fin de ma convalescence. J’ai passé trois des cinq derniers mois dans le comas. Les cauchemars se sont succédés, souvent similaires. Je rêve que mes camarades ont besoin d’aide, qu’ils sont blessés, et que je ne peux pas les sauver - mes jambes s’enlisent, et derrière moi surgit un géant de métal, armé d’ongles plus fins que l’acier qui d’une main m’immobilise, et de l’autre transperce les copains, pénètrent la chair sans la déchirer, et boit leur sang, à la manière d’une sangsue. Voilà le genre de rêve qui m’a animé pendant trois mois - autant vous dire que j’ai soupé du sommeil.
[Transcription] Zéphir Rumédier : Il dort toujours ? Bert Simmon : Toujours. Comme un bienheureux. Zéphir Rumédier : Ça fait plus d’une semaine… Tu crois qu’il va finir par se réveiller ? Bert Simmon : Il faut bien qu’il se requinque… Bert Simmon : Après tout, il a perdu une jambe. Marcellin Hamon : Moi j’en ai perdu deux, et je suis réveillé ! Arthur Rumédier : Tout le monde ne réagit pas aux amputations de la même manière, caporal. Hervé-Émile Paquin : Il parait qu’il a été trainé hors d’un trou d’obus par l’infirmière Delacroix sur plus de six cent pieds. Il parait qu’elle a dû enjamber son mari mort pour le récupérer. Arthur Rumédier : Lieutenant, elle va nous entendre… Heather Delacroix : Elle vous entend parfaitement, et elle aimerait que vous cessiez de jacasser, tous autant que vous êtes. Extinction des feux. Arthur Rumédier : Déjà ? Marcellin Hamon : Il fait encore jour… Heather Delacroix : Vous n’êtes pas au music hall, Sergent Rumédier, vous êtes pensionnaire, et le moins longtemps vous le resterez, le mieux je me porterai. Heather Delacroix : Certains d’entre vous ont besoin de repos… Tout le monde au lit.
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mmepastel · 4 months
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Rholala ! Premier énorme coup de cœur cette année !
C’est ma libraire préférée qui me l’a déniché… elle commence à me connaître… elle m’a tendu ce livre qu’elle n’avait pas encore mis en rayon avec un air entendu…
BINGO ! En effet, c’est une belle pioche.
Tout d’abord, qu’est ce que j’ai ri ! L’autrice suédoise a un humour assez décapant, et un langage fleuri.
Faire connaissance avec ces sept sœurs finlandaises crasseuses et mal éduquées c’est comme une collision brutale et frontale. On les découvre à la foire, rare lieu où elles daignent frayer avec leurs semblables (quoique… elles semblent en effet faites d’un autre bois), dégoûtantes, provocantes, grossières, analphabètes et gouailleuses ; elles vendent framboises sauvages, peaux de bêtes -d’ours notamment. Bien obligées si elles veulent acheter bière, gnôle, cigarettes et essence pour le quad, saucisses et chips.
Johanna, Tania, Tiina, Simone, Aune, Laura et Elga ont toutes un caractère bien distinct, même si elles font corps pour survivre depuis qu’elles sont orphelines. L’ainée, Johanna, voue un culte à son père décédé, célèbre chasseur d’ours, et applique ses règles : se méfier de la société des humains et particulièrement des hommes, du pasteur, des assistantes sociales, de l’école, des huissiers. Elles sont hors registres, complètement sauvages dans la forêt, en autarcie. Et elles vont fuir encore plus loin, pour être sûres de ne pas risquer d’être embêtées, pour vivre à leur façon, la seule qu’elles connaissent à vrai dire. Elles rotent, pètent, pissent debout, se bagarrent sans cesse, jurent comme des charretiers.
L’entente entre elles, une force, une nécessité mais aussi une limite, se complexifie lorsqu’elles s’isolent complètement dans un endroit reculé de la forêt, et qu’elles font face à la faim et au froid. La rudesse de l’aînée, son radicalisme, emp��chent certaines des plus sensibles de s’épanouir, comme par exemple Elga qui rêve de lire et d’exploiter ses fraîches connaissances en la matière, ou Laura qui n’aime rien tant que de sculpter des petits figurines malgré ses yeux de myope.
On lit ce livre avec le nez, et les odeurs ne sont pas toujours ragoûtantes. Ça ne sent pas que le sapin ou l’écorce de bouleau. Ce ne sont pas des grandes fans de savon, ni de ménage, et les peaux d’ours écorchés corsent l’affaire. On suit leur cheminement avec passion tant l’immersion est totale dans cet univers brut et sauvage, en s’émerveillant des reparties salées qu’elles se servent mutuellement, avant de se cogner jusqu’à faire valser des dents. Mais cheminement, il y a. Je n’en dis pas plus car le roman, inspiré d’un conte finlandais racontant les aventures de sept frères, est turbulent et haletant de bout en bout. Vont-elles survivre dans le froid ? Comment vont-elles échapper à la ville qui semble être le seul salut possible ? Ne vont-elles pas s’entretuer ou sombrer dans la folie ?
J’ai adoré cette histoire et le ton. Ces sœurs sont de vraies dures à cuire, des âmes bouillonnantes qui font jaser toute la région. Leur évolution est habilement menée, et leur amour de la forêt et de la liberté ne se trahit pas. On assiste à l’éclosion de leurs natures profondes. Il s’en est fallu d’un cheveu pour qu’elles y parviennent seules. Un conte féministe oui, assurément, avec de vraies héroïnes fortes et courageuses, un récit au verbe haut, débordant de vie et culotté. De la dynamite.
Je suis un peu dépitée de l’avoir si goulûment dévoré, aussi goulûment que Tiina aurait bu sa flasque de whisky, je ne crois pas que ce type de livre coure les rues. J’espère que d’autres romans d’Anneli Jordahl seront traduits, je suis addict de son écriture rigolarde et irrévérencieuse.
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romain8959-blog · 6 months
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mon premier pipi au lit par plaisir
½ début : Mon premier pipi au lit exprès, la découverte du plaisir J'aime bien me mouiller pour jouer et ça depuis que je suis enfant ou dans la cour de l'immeuble y avait le meilleur copain avec qui on jouait à ça ne se regardant... bon pas tous les jours, on se serait fait tabasser ! 
Plus tard, j'avais eu la chance de partir avec un copain dont la famille m'avait invité à partager leurs vacances à la neige... merveilleux ! on avait alors 12 ans. Les vacances se passaient super bien, sauf qu'un matin, contrairement à fougue habituelle, il ne se levait pas, et pour cause je n’ai pas mis longtemps à comprendre quand il m'a dit tout con… "j'ai pissé..." moi je n’y croyais pas, je ne pensais même pas qu'on puisse pisser au lit à 12 ans. Mais si c'était vrai, je l'ai vu quand il a descendu la couette. Il avait sous les fesses un beau rond mouillé et le bas du pantalon de pyjama ainsi que le bas de la veste étaient encore tout mouillé aussi... j'étais médusé et terriblement attiré...
Il avait fait quelque chose, bien malgré lui surement, que je rêvais de faire sans jamais avoir osé, à cause de mon Age... je n’y croyais pas... Par contre il était terriblement vexé que je le voie dans ce type d'intimité ! pour rester copain avec lui et qu'il s'en remette, je lui ai dit que ça m'arrivait aussi des fois de pas s'inquiéter ! Et pour le rassurer, je me suis même inventer un pipi au lit quelques semaines avant, lié à un rêve à con que je lui avais raconté, et dont la finalité était aussi un pipi au lit... j'ai dû être convainquant !
Je lui ai même dit que le matin, en me réveillant, j'avais toujours l'angoisse d'avoir fait pipi !!! j'avais eu raison d'agir comme ça, on est resté les meilleurs copains du monde, il avait oublié son accident au lit, et il n'y en eu plus d'autre. 
N'empêche, j'avais vu qu'à 12 ans on peut des fois encore faire pipi au lit, et dans mon fort intérieur j'aurais rêve d'être à sa place, surtout qu'au niveau de ses parents, ça n'avait même pas été un scandale ! le soir là on avait juste été au lavomatique plutôt que de s’amuser dans la neige comme les autres soirs. Quelques semaines après, j'allais passer quelques jours chez une vieille grand-mère, comme ça arrivait des fois pendant les petites vacances scolaires.
 Je dormais au 2éme étage, là ou mamie allait rarement.... et, j'en mourais d'envie depuis que j'avais vu mon copain, mouiller son lit je voulais le faire aussi pour voir... à la maison j'osais pas trop ! là peut  être ? 
J'y pensais sans oser depuis déjà un petit paquet de temps, et puis j’ai décidé de  "ne plus prendre mes précautions». avant de me coucher.
 2/2  suite
y a fort longtemps que j'étais propre la nuit donc une nuit ça m'a réveillé, un mal connu, envie de pipi .... mais j'ai décidé de pas me lever et d'attendre... surtout que les wc étaient 2 étages plus bas... et cette maison, qui, je l'avoue maintenant, me foutait la trouille, surtout la nuit, d'autant plus que j'étais pas du style aventurier....
 d'un coté je voulais le faire, faire pipi au lit…, de l'autre côté tout me pousser à ne pas le faire ! En fait ce n’est pas moi qui ai décidé, à un moment j'en pouvais plus et au lieu de courir au wc, j'ai attendu encore un peu pour voir...je me suis même un peu rendormi. Mais je me suis vite reréveillé…  je savais que le point de non-retour allait être franchi et que j'allais finir par faire pipi dans les draps si je me levais pas et......l'instant d'après c'était parti.j’en pouvais plus de me retenir ça me faisait mal...et.. j’ai senti mon pyjama qui commençait à se mouiller... ça y est putain...je faisais pipi au lit !!!!! j’étais en train de faire pipi au lit…. Vous me croirez si vous voulez, contrairement à l'horreur que ça aurait dû m'inspirer, j'adorais ça!!!! d’un coup je me suis senti léger, léger et bien comme on a pas idée, la douleur que j’avais ressentie de me retenir si longtemps s était immédiatement transformé  en une énorme onde de plaisir,  après m'être retenu si longtemps. et de sentir le pipi qui coulait dans la culotte et dans le pyjama hmmmm je réaliser mon fantasme. J’arrétais pas de me répéter « je fais pipi … je fais pipi au lit…. » je sentais que ça coulait entre mes jambes et je sentais un petit filet glisser entre mes cuisses... et là je savais que je mouillais tout, y compris le matelas qui n'étais meme pas protéger ! mais à ce moment précis je m'en foutais j'étais simplement heureux d’un bien être tellement fort. et puis trop vite ça s'est arrêté. sur le coup j'y croyais à peine, c'était un peu comme dans un rêve, une chose est sûre ,ça me faisait tout chaud... doucement j'ai mis nez sous la couverture... ça sentais le pipi tout chaud... c'en était limite enivrant j'ai du me résoudre à la vérité, je l'avais fait ! j'avais osé pisser au lit comme ça exprès.. avec mes mains j'ai touché le mouillé pour vérifier ! c'était bien trempé et ça m'a terriblement excité tellement que d'un coup j'ai bandé comme jamais. je n'avais pas encore découvert la jouissance à cette époque... je me suis retourné et je me suis frotté dans le mouillé pour me calmer... je me frottais dans mon pipi… j’ai senti un plaisir nouveau monter dans mon corps… et j’ai senti quelque chose monter …. Quelque chose de fort…. d'un coup j'ai senti la plus formidable onde de bonheur et de plaisir de ma vie… comme un feu d’artifice dans mon corps.. tous mes sens venaient de se vriller d’un coup,  je venais de jouir pour la première fois de ma vie. 
dans mon pipi , j'avais même pas honte.... après ça je me suis endormi comme une masse, ce n'est que le lendemain que j'ai eu la surprise de me réveiller mouillé, surprise de courte durée ! bon le lendemain tout ça à séché discrètement...... de cette expérience j'ai gardé le plaisir de faire de temps en temps pipi au lit, même encore maintenant, jamais de plan crade !, toujours pipi au lit dans des draps propres ! Pour les couches, j'ai découvert ça plus tard, c'était plus pratique et ça permettait de jouer plus souvent ! mais bof c est pas pareil
voila ça c est passé comme ça la première fois je sais c est contre nature on m’a dit mais c est comme ça
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andresylupin · 4 months
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Bonjour j’adore Pirates des Caraïbes, et j’adore en particulier la VF de Pirates des Caraïbes du coup j’ai voulu faire une petite étude en dilettante de la VF sur les quatre premiers films (FLEMME du cinq).
C’est plus une compilation de passages de la VF que je trouve intéressants, drôles, étranges, etc, que vraiment quelque chose de poussé : j’ai fait ça pour le fun et pour revoir la quadrilogie ✌
Comme c'est quand même long, ça va être là-dessous :
Avant toute chose, j’aimerais faire une remarque globale sur la VF de PotC : il y a deux différences fondamentales avec la VO, qui font qu’on « perd » quelque chose d’essentiel de l’univers de PotC. Il s’agit des accents et du vocabulaire pirate : pour les accents, même si les accents dans la francophonie existent également, il serait très compliqué de faire des équivalences directes avec les accents de l’anglophonie. De fait, ces accents sont des marqueurs géographiques et sociaux propres à la langue anglaise, qui s’inscrivent dans un contexte culturel étranger à un public francophone. Il s’agit donc de nuances qui soit ne seront tout simplement pas transmises par la VF, soit se retrouveront plus ou moins dans des tentatives de localisation. Je ne me suis pas vraiment intéressée aux accents ici, mais je trouvais important de le souligner.
Deuxième aspect donc, le vocabulaire pirate : il s’agit d’un corpus linguistique très ancré en anglais ; je ne suis pas experte, mais je pense que le « parler pirate » évoquera bien plus de choses à un anglophone qu’à un francophone. Il y a tout un dictionnaire de termes spécifiques pour les pirates anglais qu’on ne retrouve pas en français, où les pirates évoqueront plutôt un vocabulaire maritime plus global (non pas que le parler pirate anglais soit si séparé que ça du parler maritime anglais, mais j’ai quand même l’impression qu’il y a une distinction et un imaginaire bien plus forts chez les anglais que chez nous sur ce vocabulaire).
Du coup, via ces deux aspects, y a pas mal de mots d’argot, de vocabulaire spécifique, de tournures du XVIII, etc, qui sont intéressants à regarder mais je ne les citerai pas tous, parce que ça serait trop long, et parce que je n’aurai pas forcément toujours plus intéressant à dire que « eh bah ils ont traduit ça comme ça, voilà ». J’ai dit plus haut qu’avec la VF on « perdait » ces aspects, mais je vais nuancer mon propos : il s’agit tout simplement de différences culturelles inhérentes aux deux langues, et on sait bien que le rêve de la traduction directe et absolue est inatteignable (et c’est ce qui rend cette discipline si fascinante !).
Dernière petite chose avant de commencer, la version française de Pirates des Caraïbes a été réalisée par Dubbing Brothers, avec Hervé Bellon comme directeur artistique et Philippe Videcoq sur l’adaptation. Je vais surtout parler ici du texte même de la VF, mais l’interprétation fait tout autant partie de l’expérience pour moi, et je vous invite donc à aller consulter la liste des fantastiques comédiens de doublage ayant travaillé sur ces films.
Sur ce préambule beaucoup trop long, on peut commencer avec La Malédiction du Black Pearl :
J’aimerais qu’on s’arrête sur le titre 2min, pour commenter la décision de ne pas avoir traduit le nom du bateau (ce ne sera d’ailleurs pas le seul dans ce cas-là) : la raison la plus probable est que le navire est souvent désigné en VO par « the Pearl » et qu’en VF il y avait risque de confusion entre le genre masculin de bateau/navire/vaisseau, et le genre féminin de perle ; du coup le nom du bateau reste en anglais tout le long de la VF. Cela dit j’aurais quand même apprécié que la traduction du nom soit dite à un moment ou un autre, parce que « La Perle Noire » sonne tout aussi chouette en français. D’ailleurs nos amis québécois ont, comme à leur habitude, traduit directement le nom dans le titre du film, et je serais curieuse de savoir si c’est le cas dans la VQ du film entier ? S’il y a des québécois qui lisent ceci 👀
Bon et maintenant on peut vraiment commencer (globalement dans l’ordre chronologique du film) :
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Juste un petit point idiomatique (prenez un shot dès que je ressors ce mot), rien d’extrêmement foufou, mais j’aime cette différence ouvrir son cœur/speak one’s mind, qui donne une tournure tout de suite plus romantique à Norrington en VF (si on avait voulu rester proche de la tournure anglaise, peut-être « dire le fond de sa pensée » ? Mais ça a une connotation presque agressive je trouve, moins cohérent dans le contexte et plus long, donc bof). Je trouve aussi que la formulation même de la VF, où Norrington s'adresse directement à Elizabeth trois fois (!) dans sa phrase, participe à cet effet romantique plus poussé.
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J’adore le choix imagé d’expression de la VF, 10/10, ils ont vu l’opportunité et ils l’ont saisie, vive la traduction (⁠ノ⁠◕⁠ヮ⁠◕⁠)⁠ノ⁠*⁠.⁠✧
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Echange iconique bien sûr, je voulais juste souligner ici que la VF se retrouvait un peu coincée – difficile de traduire « the worst pirate » de façon littérale avec « le pire pirate »… – et que l’alternative choisie est vraiment chouette (limite plus méchante presque) ! Petit détail, je trouve curieux que le « ever » passe à la trappe, on aurait pourtant pu avoir « dont on m’ait jamais parlé » mais peut-être que c’était chaud niveau synchro labiale.
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Peut-être encore une histoire de synchro labiale mais je trouve rigolo la façon dont « wickedness » devient « débauche et perversité » : le français, cette langue dramatique !
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J’ai mis ces deux-là ensemble, puisque dans les deux cas, c’est définitivement un souci de synchro labiale qui nous emmène sur une traduction erronée. En effet « excellent form » est un compliment sur la qualité d’épéiste de Will, et non pas sur son énergie comme dans la VF. On va dire que l’esprit du compliment reste globalement le même.  Quant à « Ta » on est bien sûr sur un « merci » de la part de Jack (sa passe d’armes avec Will lui a permis de se retrouver en direction de la porte), mais ça ne colle pas au niveau des lèvres, et donc on se retrouve avec un « Ah » de satisfaction !
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Petit exemple de ces histoires de vocabulaire dont je parlais en intro, « bonny lass » qui devient « demoiselle en détresse » : très compliqué de rendre l’effet en VF, puisqu’on est sur des mots de moyen anglais/écossais (et même français en fait au départ) et scandinave, qui font partie de l’imaginaire d’un film d’époque avec des pirates pour les anglophones. La traduction fait donc comme elle peut, rien à redire, même si elle met Elizabeth en position plus vulnérable que la VO. Peut-être « bonne amie » aurait pu fonctionner ? On retrouvait cet aspect un peu vieillot du coup.
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Comme pour le point précédent, on est sur deux histoires de vocabulaire et contexte culturel : « aye » et « avast » sont sans doute deux des mots les plus clichés auxquels on peut penser lorsqu’on veut évoquer l’univers de la piraterie (ou marin en général), et même si la VF est tout à fait exacte sur la signification, elle transmet beaucoup moins l’impression de ridicule qui se dégage de Will alors qu’il tente sa meilleure imitation de pirate (d’où les soldats qui se foutent de sa gueule après et Jack qui lui lance un bombastic side eye). Quant à « savvy », un autre classique du vocabulaire du XVIIIe, et une expression que Jack Sparrow affectionne particulièrement, il est ici impossible de traduire directement sa signification, et on va donc se contenter d’un « ça te va ? », qui reviendra régulièrement au long de la saga, avec des variantes de traduction telles que « compris ? » ou « pas vrai ? ». J’aurais bien tenté un « Tu piges ? » mais à cette époque « piger » n’était pas encore associé à la notion de compréhension.
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C’est, très sincèrement, une de mes répliques préférées du film : je trouve que la VF qui insiste sur « Ils NOUS ont volé le navire ! » rend la phrase bien plus drôle, et l’intonation de Constantin Pappas est vraiment dans ce registre de « papaaaa il m’a pris mon jouet :(( >:((( », bref, un moment extrêmement qualitatif pour moi dans cette VF 💖
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Petite remise en contexte, Jack a demandé à Will ce qu’il pensait du doux et enivrant parfum de Tortuga, et Will répond ceci. Je trouve cette traduction intéressante car très directe, et pas du tout dans l’allusion de la VO. Alors certes, ce qui sera subtil dans une langue ne peut pas forcément l’être dans une autre (tbt les sous-entendus grivois d’Agents très spéciaux…), mais je me demande si ce n’est pas aussi symptomatique de cette honnêteté brutale dont apparemment nous français serions pourvus, d’après les états-uniens ? Si on trouve que ça schlingue, on va pas se gêner pour le dire ¯⁠\⁠_⁠(⁠ツ⁠)⁠_⁠/⁠¯
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Gibbs est probablement l’un des personnages utilisant le plus d’argot et de vocabulaire pirate/XVIIIe, et ce n’est jamais simple de traduire ce genre d’expressions idiomatiques. J’ai pris ces deux premières, à savoir « Mother’s love! » et « Blast! » pour l’exemple, et aussi parce que le « T’es malade !? » pour « Blast! » revient plusieurs fois pendant la saga. Je trouve d’ailleurs que c’est un choix un poil trop moderne pour un mot comme « blast », mais je n’ai pas d’alternative à proposer alors 🤷... Quelque chose comme « Sacrebleu ! » aurait sans doute sonné trop ridicule à des oreilles francophones, donc pourquoi pas « t’es malade » finalement, qui est dans une tonalité plus comique. Notons aussi que la VO réveille simplement un homme, alors que la VF réveille un ami ! Je ne saurais expliquer cette différence, par contre j’apprécie ce que cela apporte à la relation entre Gibbs et Jack, surtout qu’en VF Gibbs vouvoie Jack, ce qui correspond bien à la différence de statut dans leur relation, mais du coup je trouve ça chouette que leur premier échange mentionne l’amitié.
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J’ai mis ces deux-là ensemble car ils sont dans le même registre un peu dicton/proverbe, qui, comme pour l’argot de Gibbs, sont durs à retranscrire car très souvent idiomatiques. Autant je trouve qu’on s’en sort bien sur le premier, avec un bonus rime en prime (même si la signification est légèrement altérée), autant je trouve que le deuxième fait malheureusement lourd et maladroit. Certes on garde la même structure, avec la même répétition pour « behind » et « place » mais la VF ne sonne pas du tout naturelle dans la première moitié, et en plus « ne pas rester à sa place » rajoute une ambiguïté je trouve. Mais là non plus pas sûre d'avoir beaucoup mieux à proposer 😅 J’essaye de trouver une autre proposition avec « Tout homme à la traîne… » mais pour l’instant impossible de trouver la deuxième partie. A revisiter une prochaine fois ! Surtout qu’il faut penser au fait que l’expression est reprise plus tard par Will pour expliquer l’absence de Jack, et là effectivement le « laissé sur place » fonctionne très bien.
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Ressortez vos verres à shot, c’est le point idiome ! Je trouve rigolo que les moutons se transforment en œufs, voilà c’est tout (⁠◍⁠•⁠ᴗ⁠•⁠◍⁠) non en vrai c’est pas tout, au-delà de ça, c’est intéressant de voir qu’en VO l’insulte est en rapport avec la bêtise supposée d’une personne, alors qu’en VF c’est plutôt un intellectualisme trop zélé qui est critiqué (on remarque au passage que « tête » s’est substitué à « crâne », sans doute pour éviter de penser à l’usage plus courant de l’insulte pour la calvitie). On se prend d’ailleurs une balle perdue juste après, puisque la VO nous affirme que « That would be the French. » alors que la VF nuance juste un brin : « C’est sûrement les Français. »
Toujours dans la catégorie insulte, je rajoute un petit bonus sans image pour rappeler que la synchronisation labiale continue d’avoir son importance et qu’il ne faut pas la sous-estimer dans les choix de traduction : plus tard dans le film, Gibbs s’adresse à son équipage comme ceci en VO : « Do it, you gobs, or it’s you we’ll load into the cannons! ». En VF, cette phrase devient : « Exécution Gobs, ou c’est toi qu’on chargera dans les canons ! ». Donc d’une adresse générale avec une insulte, on arrive à un ordre donné à un pirate spécifique, dont l’insulte est devenue le nom. Et la synchro labiale est la seule chose qui explique ce choix !
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C’est pas grand-chose mais j’aime beaucoup ce choix de traduction qui fait ressortir la personnalité d’Elizabeth voilàààà ✌️ vraiment « jpp » avant que ce soit cool.
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Que dire, si ce n'est : 🐓🥖🥐🐸🍷
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Bon alors ça c’est vraiment pas de chance, mais évidemment à l’époque les traducteurs ne pouvaient pas prévoir que Davy Jones deviendrait un antagoniste principal de la saga, et que donc ça aurait été plus pertinent de garder son évocation dans la VF, même si ça parle beaucoup moins à un imaginaire francophone. On ne leur en voudra donc pas d’avoir choisi des équivalents mythologiques.
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Nous sommes ici face à un choix de la part des traducteurs d’omettre la référence initiale, probablement parce qu’ils ont jugé qu’un public français serait moins familier avec l’expression ? Cette réplique (extrêmement stylée) de Barbossa s’inspire en effet de cette caractéristique des cartes médiévales où lorsqu’on arrivait dans des territoires inconnus et donc non cartographiés, on pouvait marquer « Hic sunt dracones » donc « Here be dragons » car il était d’usage de dessiner des créatures dangereuses dans ces terres non explorées. Cette expression est passé dans le langage courant en anglais (enfin courant… ça reste niche, mais en tout cas c’est quelque chose qui peut se dire) alors qu’en français… « hic sunt dracones » n’a jamais vraiment eu d’expression française traduite qui aurait pu prendre de l’ampleur (d’ailleurs selon wikipédia en fait il n’y aurait que deux cartes connues où cette histoire de dragon serait marquée ; généralement les cartographes utilisaient « hic sunt leones ». Bref). Quoi qu’il en soit, on perd totalement cette référence en VF, ce qui est un peu dommage, mais compréhensible vu le contexte. En contrepartie, je trouve que la VF sonne bien plus menaçante : tu es piégé sur cette île où tout le monde veut te tuer Jack !
Et voilà qui conclut ce premier post sur la VF de Pirates des Caraïbes 😊 comme je le disais dans l'intro, ce n'est pas exhaustif, j'essaye quand même d'avoir des petites choses à dire pour chaque traduction que je prends, et des fois ça ne va pas au-delà de "oooh intéressant ils l'ont traduit comme ça !" donc pas vraiment la peine de l'inclure (après si vous êtes obsessif comme moi sur ce genre de sujet, revoyez tout simplement le film en VF avec les sous-titres anglais, ça fait très bien le taf 👍)
J'espère que ça vous a intéressé, que c'était suffisamment lisible, et j'espère mettre moins longtemps à faire les trois autres maintenant que je suis lancée !
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urinmyheadnow · 5 months
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Plus le temps passe plus je me lève, je ne sais pas pourquoi.
J’ai l’impression que plus j’avance, plus le monde devient trop étroit. On m’a dit ne fait pas la conne alors je ne fais pas la conne mais j’ai juste envie de sauter du balcon. Faut me comprendre, je ne tiens plus le coup. Je me shoot au Xanax, le jour comme la nuit je ne tiens plus debout.
Je vais essayer de tenir quelques jours mais je ne sais pas combien. Cette nuit j’ai fait un rêve où tu m’avais répondu, donc je te dis je t’aime à l’avance au cas où je me serais pendu.
P.S : prends soin de toi et surtout de ceux qui t’aiment.
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