Tumgik
#La maladroite
alapagedeslivres · 2 months
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THROWBACK THURSDAY LIVRESQUE : femmes à l'honneur !
J’ai trouvé ce rendez-vous livresque chez My-Book., qui a poursuivi elle-même l’idée créatrice de Bettie Rose Books. L’idée est de présenter une ancienne lecture tout en suivant le thème préétabli chaque semaine… que voici : A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes (8 mars), je mets dans ce Throwback Thursday Livresque des femmes à l’honneur et je nomme le roman de Mathieu…
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thebusylilbee · 10 months
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"Invisibilisées, les personnes bisexuelles sont la cible de stigmatisations venant d’hétérosexuels, mais aussi d’autres personnes LGBT+. Mercredi se tient la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.
«Femmes, hommes… Il va falloir choisir !» Nous sommes en 2006, et Jann, alors âgé d’une vingtaine d’années, est assis dans un hôpital parisien, une aiguille dans le bras pour une prise de sang. «L’infirmière s’est permis de donner son avis personnel. Sur quoi ? Ma bisexualité, ma vie privée.» Quinze ans plus tard, le chanteur franco-gabonais de 40 ans est toujours agacé d’être perçu comme «une bête curieuse».
Ce mercredi 17 mai se tient la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Si les deux premières font l’objet de campagnes de sensibilisation, la biphobie, et même la bisexualité, restent largement méconnues et invisibilisées. A cette occasion, près de dix personnes bisexuelles ont témoigné auprès de Libération des stigmatisations, discriminations et violences propres à leur orientation sexuelle.
Les clichés sont peu visibles, mais tenaces, comme en atteste le compte Instagram «Paye ta bi», près de 18 000 followers. «La bisexualité est considérée comme une identification transitoire vers l’homosexualité, ou au contraire une sexualité de circonstance qui ne remet pas en cause l’hétérosexualité de la personne», rapportait l’Institut national d’études démographiques (Ined) en 2018. «La bisexualité n’existerait pas, serait une passade, une mode, comme m’a dit un jour un journaliste. Bi depuis 1978, je ne suis pas une mode», s’amuse Vincent-Viktoria Strobel, porte-parole de Bi’Cause, créée en 1997. Selon l’association, la bisexualité désigne le fait d’être attiré «par des personnes, par deux identités de genre ou plus», la pansexualité, celui d’être attiré «sans considération de genre».
Un passe-plat supposé
En France, le nombre de bisexuels est difficile à déterminer, et serait largement sous-estimé. 0,9% des femmes et 0,6% des hommes, selon l’Ined, mais «il s’agirait de 3 à 5% de la population selon l’enquête de référence “Contexte de la Sexualité en France” réalisée en 2007», rapporte Félix Dusseau, doctorant en sociologie des intimités et des sexualités à l’université du Québec à Montréal. «Si l’on compte les expériences, on monte même à 10% de la population.» Or, la biphobie a des conséquences concrètes. 69% des personnes bisexuelles se sont déjà senties agressées verbalement en raison de leur orientation sexuelle, rapporte une enquête sur la biphobie auprès de 3 625 personnes par cinq associations, dont SOS homophobie et Bi’Cause. Un bisexuel sur sept a déjà été confronté à des discriminations de la part du corps médical, poursuit cette enquête. Enfin, la prévalence de tentative de suicide est trois fois plus importante chez les lesbiennes ou bisexuelles que chez les hétérosexuelles, rapporte Santé publique France.
Eléonore a longuement hésité à requérir l’anonymat avant de s’exprimer dans Libération. «Je travaille avec des enfants, je redoute la réaction des parents», explique cette assistante maternelle de Menton (Côte d’Azur). Un souvenir pousse sa prudence : «On déjeunait souvent avec une collègue de crèche, on parlait de nos vies. Un jour, elle m’a demandé le nom de mon ex. En entendant le prénom d’une femme, elle s’est décomposée et m’a demandé : “Mais tu ne m’avais pas dit que tu étais avec un garçon ?”» L’amie écourte le déjeuner, met une distance. Sa réaction n’est pas isolée. «Comme si en apprenant ma bisexualité, ils ne savaient plus à qui ils avaient affaire.»
Laura fuit un autre type de regard. Cette psychologue de 31 ans originaire des Hauts-de-Seine se remémore une soirée. La scène est banale : Laura bavarde avec un homme, sur un ton amical. Elle parle de son copain, évoque son ex-petite amie. «Son regard s’est illuminé. Il m’a lancé : “Tu dois être chaude pour des plans à trois”. J’étais devenue un objet à ses yeux, il me pensait adepte du libertinage.» Dans une société pétrie de représentations sexualisantes des femmes et des lesbiennes, les bisexuelles sont elles aussi hypersexualisées. Quasiment toutes les femmes interrogées pour cet article ont témoigné de propos similaires.
«Un silence, une gêne nous entourent»
Dire sa bisexualité dépasse ce qu’il est convenable d’entendre selon certains. «Comme si rien qu’en racontant nos vacances au travail, une chose naturelle pour les hétéros, on en avait trop dit, dénonce Louise(1), artiste rennaise de 28 ans. Quand on raconte son week-end à des collègues et qu’on est hétéro, ils s’imaginent des balades à la mer. Pour nous, ils imaginent directement des scènes de sexe, quelque chose de très intime.»
«La souffrance d’être dans le placard», Louise l’a toujours connue. Mais depuis qu’elle sort avec une femme, celle qui se définit comme «pan, bi, lesbienne, ça dépend des jours», découvre avec stupeur une autre souffrance, liée à la lesbophobie. «Je viens d’un milieu plutôt homophobe, des proches travaillant dans le BTP avec une culture très macho. Les mots “pédé” ou “fiotte” fusaient, et les lesbiennes, ça n’existait pas vraiment.» Au moment de son coming out, Louise entend les mots rêvés : «Peu importe ma fille, je t’accepte.» Avant de déchanter. «A Noël, je faisais des blagues sur les lesbiennes. On m’a clairement dit : “N’en parle pas trop non plus.”» Autour de la table, on pose des questions à son frère et sa copine, on photographie le couple hétéro… Rien de tel pour sa copine et elle-même. «Il y a comme un silence et une gêne qui nous entourent. On n’est pas célébrées de la même manière.»
«Le drame des bisexualités est de subir des discriminations associées à d’autres sexualités. Historiquement, les personnes bisexuelles sont fondues dans les communautés gay et lesbienne», rappelle Félix Dusseau. Ainsi, «les femmes bi peuvent subir de la lesbophobie. Or c’est aussi de la biphobie parce que leur identité n’est pas reconnue comme telle».
Les hommes bisexuels souffrent également d’homophobie. «Un homme bisexuel serait un gay undercover [qui se cache, ndlr], forcément suspect aux yeux notamment des hommes hétéros», analyse Félix Dusseau. Victor (1), 40 ans, connaît bien ce «soupçon» d’homosexualité, qui lui a coûté beaucoup d’amitiés. Plus jeune, entre copains, ils voyagent et se défient d’accumuler les conquêtes féminines. Habitué enfant aux rires de son père en voyant des gays à la télévision, Victor se résout à rire aux blagues crasses de ses amis, homophobes et misogynes. Il tente tout de même un début de coming out avec l’un d’eux. «Dès qu’il était bourré, il me hurlait des insanités autour de la pénétration, avec une telle haine…»
Violences intracommunautaires
La biphobie n’est pas l’apanage des hétérosexuels. Des propos violents proférés par des personnes elles-mêmes LGBT+ ont été mentionnés par la quasi-totalité des personnes interrogées. La psychologue des Hauts-de-Seine, Laura, dénonce aussi les agissements violents de certaines lesbiennes. Sur Tinder, il y a cette femme qui «ne veut pas que sa meuf ait été touchée par les sales mains d’un mec», des propos misandres qui trouvent leurs pendants misogynes chez certains gays rencontrés par Victor. Une autre a refusé de rencontrer Laura, «parce que les personnes bi seraient plus à risque d’apporter des maladies». Une dernière n’a vu en elle qu’«une petite hétéro en mal de sensations».
«Dans LGBT, le B existe dans le sigle… Mais il ne s’agit pas encore d’une culture à part entière», regrette Laura. Lou (1), Parisienne de 27 ans, acquiesce : «On n’a pas d’espace, pas de communauté, on est rejetées des deux côtés.» Le militantisme bi est d’ailleurs très peu représenté en France. A part Bi’Cause, seule la cadette toulousaine «To bi or not to bi» se concentre sur les bisexuels. «Quand on interroge les militants bi plus âgés, ils militaient dans des associations gays ou lesbiennes», confirme Félix Dusseau.
Face à la biphobie décomplexée, mais toujours sous les radars, certaines et certains s’organisent. Sur le groupe de discussion Bi’Cause sur Discord, des centaines de personnes se retrouvent en ligne. A Paris, Tours, Nancy ou Montpellier, de nouveaux groupes de paroles à l’initiative de particuliers voient le jour depuis le début d’année, sur le modèle des Bi’Causerie. Vingt-six ans après le lancement de l’association, «un mouvement est peut-être en train de se lancer», espère Laura.
(1) Le prénom a été modifié."
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frankbelloriley · 5 months
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3, 12, & 22?
3. What were your top five books of the year?
The Brothers Karamazov, The Word For World is Forest by Ursula K. Le Guin, Killers of the Flower Moon, Blood Meridian, and Heat 2. Honorable mention to The Poppy War.
12. Any books that disappointed you?
I got three of them, all by American Latino writers, which makes me more disappointed, because I wanted more from them.
The Devil Takes You Home by Gabino Iglesias is probably the one I liked the most. It's a strange border horror-noir with dialogue that will flip between Spanish and English without bothering to translate that has some really great moments and set pieces, but there's a last minute twist that I didn't really buy and annoyed me in a way that I don't feel was intended.
This Weightless World by Adam Soto is a science-fiction that is 80% without science-fiction with three different storylines that don't quite add up as well as the author thinks they do, but I do appreciate that the author knowingly made his stand-in character kind of a dope.
And then there's Velvet Was The Night by Silvia Moreno-Garcia which I'm most disappointed by because I've enjoyed her other stuff.
22. What’s the longest book you read?
lol Brothers Karamazov, easy (worth it, though!)
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hugh-lauries-bald-spot · 10 months
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this is a bit of a vent and its explained in the tags but its all in french so who really cares i dont know if i even have any francophones who follow me lol
je me suis fait une playlist car la musique est vraiment une des seules exutoires pour mes sentiments...
mais ça a vraiment aidé car je réalise maintenant que mes angoisses était un peu infantiles et imbéciles...
et que ce n'est pas si terriblement important, que j'ai pas raison d'y craindre car je suis surtout seul dans ces anxiétés
en tout cas, oui la musique coute moins chère qu'un thérapeute et fait le boulot plus efficacement 🤫
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kingonews · 2 years
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POLÉMIQUES MALADROITES AUTOUR DES ACTUELLES INONDATIONS DANS LA CAPITALE ÉCONOMIQUE DU BÉNIN: LE MINISTRE JOSÉ TONATO VICTIME DE SON EMPRESSEMENT À SORTIR COTONOU DE L’EAU.
POLÉMIQUES MALADROITES AUTOUR DES ACTUELLES INONDATIONS DANS LA CAPITALE ÉCONOMIQUE DU BÉNIN: LE MINISTRE JOSÉ TONATO VICTIME DE SON EMPRESSEMENT À SORTIR COTONOU DE L’EAU.
S’il est une tragédie ubuesque qui a cours sous les tropiques et qui a fini par devenir une habitude exécrable, c’est de voir des sinistrés lapider des sapeurs-pompiers venus à leur secours. Et pourtant, les sapeurs-pompiers ne constituent pas le problème. Ils sont plutôt la solution.En effet, il est véhiculé depuis quelques jours, un extrait de vidéo d’une intervention du Ministre du cadre de…
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onlyonetifosi · 10 months
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Behind the camera: chapter 1
<- previous series masterlist my main masterlist next ->
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It was a warm summer afternoon in the small town of Monte Carlo, Monaco, where the Leclerc family resided. Yn and Charles, just three years old, were playing in their backyard, their laughter echoing through the air. Despite being twins, Yn and Charles had their distinct personalities and looks, yet they shared an unbreakable bond
"Charles, catch me if you can!" Yn giggled, running around the garden, her little feet barely keeping up with her enthusiasm
"Attends, Yn! I'm coming!" Charles called back, his eyes shining with excitement as he chased after his sister
Their playtime was always filled with joy and mischief, and today was no exception. Their older brother, Lorenzo, joined in the fun
"Lorenzo, regarde! Look at me!" Yn shouted as she tried to perform a somersault. "Je peux le faire! I can do it!"
Lorenzo clapped his hands, "Wow, Yn! That was great!"
Charles, feeling a little competitive, decided to show off too. "Watch this! Je vais faire un saut en hauteur! I'm going to do a high jump!"
Yn and Lorenzo watched in awe as Charles jumped, trying to touch the lowest branch of a nearby tree. He didn't quite reach it, but his attempt was still impressive.
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In the following weeks, Yn attended her ballet classes with enthusiasm, and her love for dancing only grew. Charles, on the other hand, developed an interest in racing from a young age. Hervé, a racing enthusiast himself, couldn't be happier to see his son's passion for speed and cars. He gifted Charles a small toy race car, which quickly became his most treasured possession
"Maman, look what I can do!" Yn twirled around clumsily, trying her best to imitate the graceful movements she had seen on TV. Her parents smiled lovingly, encouraging her tiny attempt at ballet
"Très bien, ma chérie! You're doing great," her mother praised, clapping her hands. "You'll be a wonderful little ballerina!"
"Charles, you should try too!" Yn beamed, hoping her brother would join in her enthusiasm for ballet.
Charles laughed and shook his head. "No, no, Yn. I want to be a race car driver like Papa! Vroom vroom!" He pretended to steer an imaginary car, and Lorenzo enthusiastically joined in the play
Pascale and Hervé watched their daughter with pride, celebrating every little step she took in her ballet journey. However, Yn's clumsiness soon caught the attention of the other girls in her ballet class, who began to tease and make fun of her
"Regardez-la, elle danse comme un éléphant maladroit! (Look at her, she dances like a clumsy elephant!)" one of the girls mocked, causing the others to giggle.
Yn felt her enthusiasm waning, her heart heavy with sadness. She couldn't understand why the other girls were mean to her, but she was determined not to let their words discourage her.
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As the twins grew older, they started kindergarten, and Yn was excited to embark on this new adventure with her brother. However, things didn't go as smoothly as she had hoped. Charles, being the more outgoing and confident of the two, quickly made friends with the other children, while Yn struggled to connect with her peers
One day, after a particularly challenging day at school, Yn came home feeling downcast. She sat at the kitchen table with her parents, sharing her feelings
"Maman, Papa, pourquoi est-ce que Charles a toujours des amis, et moi, je n'en ai pas?" (Mom, Dad, why does Charles always have friends, and I don't?) Yn asked tearfully
Her parents exchanged understanding glances, and her father pulled her into a comforting hug. "Ne t'inquiète pas, ma chérie. Les amis viendront avec le temps. Tu es spéciale, tout comme ton frère." (Don't worry, my dear. Friends will come with time. You're special, just like your brother)
Yn nodded, trying to hold back her tears. She wished she could be as confident and popular as Charles, but it seemed like an impossible task
Months passed, and Yn tried her best to keep her feelings buried, not wanting to upset her brother or their parents. But one day, the weight of it all became too much to bear. Unable to hold back any longer, Yn confronted Charles during their walk home from school
"Charles, tu ne comprends pas. C'est difficile pour moi. Les autres se moquent de moi et je n'ai pas d'amis" she finally confessed, her voice quivering with emotion. (Charles, you don't understand. It's hard for me. The others make fun of me, and I have no friends)
Charles stopped in his tracks, finally seeing the pain in his sister's eyes that he had been blind to for so long "Je suis désolé, Yn. Je ne savais pas) he said, feeling regretful (I'm sorry, Yn. I didn't know)
They sat down on a nearby bench, and Yn poured her heart out to Charles about the loneliness she had been enduring. Charles listened attentively, his heart aching for his sister. He realized how selfish he had been, caught up in his own excitement without noticing the pain she was going through.
"Je suis vraiment désolé, Yn. Je ne voulais pas te faire du mal. Je serai là pour toi, quoi qu'il arrive" Charles said, his eyes filled with sincerity. (I'm truly sorry, Yn. I didn't mean to hurt you. I'll be there for you, no matter what happens)
Tears welled up in Yn's eyes as she hugged her brother tightly “Merci, Charles. Je t'aime” she whispered, feeling a rush of relief (Thank you, Charles. I love you)
From that day on, Charles made a conscious effort to include Yn in his circle of friends, and the two became inseparable. Yn also found solace in pursuing other hobbies and interests, such as drawing and storytelling, where her creativity and uniqueness were celebrated.
Their relationship grew stronger as they navigated through childhood together. Their parents often marveled at how inseparable they were, and even though they had their fair share of fights, their bond only deepened with time.
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rollinginthedeep-swan · 5 months
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KEIRA KNIGHTLEY
Je tente un retour progressif et maladroit vers la couleur.
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valentine1994 · 2 months
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Dispute avec mon copain hier, qui a finie par moi faisant mon sac et claquant la porte à 1h du matin. Deux jours avant qu'on soit sensés signer un contrat pour un appartement ensemble. Ça m'a pris 2 minutes, je pouvais pas faire autrement. J'avais dit "J'ai envie de rentrer chez moi", à quoi il avait répondu "Fais-le alors, mais saches que je t'arrêterai pas et que j'appèlerai pas." Alors j'ai bondis hors du lit - il faut protéger sa fierté... Le seul truc qui aurait pu m'arrêter c'est le fait que j'avais déjà pris ma dose de mélatonine. Bref, je me retrouve à sangloter sur la route, avec mon petit sac sur le dos. Je voyais des couples qui sortaient de leurs Ubers et rentraient chez eux main dans la main, tous beaux. Moi je faisais peur, je le sais parce que j'ai vu mon reflet dans le miroir de l'ascenseur. J'étais plus en colère contre moi-même que contre lui. C'est ça le plus douloureux dans l'histoire. Des disputes on en a eues, mais cette fois-ci le coupable est à l'intérieur de moi, c'est mon anxiété sociale et la façon dont elle me paralyse, me gâche la vie. C'est elle qui est responsable du petit drame d'hier.
Ça a commencé par une soirée Monopoly avec ses soeurs. Ça rend la dispute presque drôle. À chaque fois que je rencontre sa famille je suis paralysée par l'angoisse, et le fait de parler suédois avec eux arrange pas les choses. Les mots sortent pas, je suis silencieuse et m'en veux d'être silencieuse. Je me force à parler et tout ce que je dis est maladroit, les larmes me montent aux yeux, je veux rentrer chez moi, respirer à nouveau. Bref, hier ça avait malgré tout bien commencé, même si j'étais fatiguée après une journée de boulot. Ça a mal tourné quand elles ont mis de la techno, monté le son et se sont mises à danser autour du Monopoly. Là mon corps tout entier s'est paralysé et j'ai fixé le plateau de jeu pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Dans la voiture sur la route du retour mon copain m'a à peine adressé la parole et la paranoia a commencé à faire son petit bonhomme de chemin dans ma tête. Je pouvais rien dire parce que sa soeur était dans la voiture avec nous. Mais je savais qu'il trouvait que j'avais été désagréable avec ses soeurs. C'est super important pour lui que ça se passe bien avec ses amis et sa famille, que je sois intégrée.
"L'intégration", le concept autour duquel ma vie tourne depuis que je suis arrivée en Suède. J'ai essayé de m'intégrer dans ma coloc, au boulot, à l'université, avec sa famille et ses amis. J'essaie de parfaire mon suédois à côté des études et du boulot, je m'adapte, je regarde personne au supermarché et je dis pas "bonne journée au revoir" à la caisse du supermarché. Je dis juste "merci" comme tout le monde et je me casse. Je coupe plus la parole, j'attends mon tour pour parler et quand je le fais je regarde tout le monde dans le groupe. J'ai des opinions modérées. Je me place à un mètre de distance des autres quand je fais la queue et je marche jamais sur les pistes cyclables. J'ai perdu mes couleurs, et pour régler ça je suis une thérapie cognitivo-comportementale dans un CMP suédois. Je paie 200€ par mois pour faire du yoga avec des jeunes mamans qui travaillent dans le domaine de la culture et adorent la France, c'est à dire Aix-en-Provence et Paris. Mais hier j'ai fais l'erreur d'être silencieuse à la table du Monopoly, et maintenant mon copain est inquiet, il se demande si je réussirai un jour à m'intégrer.
Hier il m'a demandé de prendre mes responsabilités. Je sais pas si c'est le fait d'avoir fait l'armée, d'être capricorne ou tout simplement suédois qui le fait dire ça. Peut-être un mélange des trois. Selon lui, il faut avoir besoin de personne dans la vie. Il vis pourtant à 10 minutes de chez ses parents et a un papa qui est allé le chercher chez le médecin la semaine dernière, avant de lui faire des courses. Tous ses amis sont des amis d'enfance sur qui il pourra compter toute sa vie. Ce que je veux dire c'est qu'il a un filet de sécurité immense en dessous de lui. Et maintenant je vais comparer sa situation avec la mienne, je sais que je devrais pas comparer mais je vais le faire. Je suis partie à l'étranger toute seule et ai réussi à m'en sortir toute seule et la semaine dernière je devais noter le numéro de téléphone d'une personne de confiance quelque part, et j'avais que lui. Hier quand je faisais ma petite crise d'angoisse silencieuse devant le Monopoly j'attendais juste une main sur mon épaule, parce que je sais qu'il a vu. Mais j'ai eu que du silence en retour, et dans le lit il était presque collé contre le mur pour être trèèèès loin de moi. Il est presque midi et je sais qu'il appèlera pas aujourd'hui, et demain on doit signer le contrat. Ou plutôt, il doit signer le contrat parce qu'ici c'est pas mon pays.
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ultra-violences · 7 months
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TW : violences conjugales, agression sexuelle, violences sur enfants
En ce moment, je me retrouve à faire 1000 messages sur les staff qui font des choses ??? wtf mais en même temps, comment ne pas exposer ce genre de comportements ? En 2023, on a deux admins d'un forum qui ont décidé de jouer une relation toxique. Jusque-là rien de choquant. Sauf que nous sommes sur un forum chill où les sujets violents/choquants ne sont pas forcément autorisés. Ensuite, on parle de vi*olences conjugales et de v*ols, entre autre (je vous épargne le validisme abject ou même les vi*lences sur enfants).
Oui oui, l'homme violent est joué et oui la fiche est immonde et oui elles vont rp ces sujets entre la victime et son bourreau comme si de rien n'était, et non elles ne trouvent pas ça déplacé ni maladroit. Je sais pas ce qu'il faut de plus pour comprendre que ça ne se juste pas en fait.
Je suis écoeurée.
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skelethrash · 5 months
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Viktor,
J'espère réellement que tu liras ces mots, parce que c'est sûrement les seuls que j'écrirais avec le cœur si ouvert. Je t'écris avec toute ma sincérité, que j'ai rassemblée en valeurs structurées et organisées depuis près de quatre semaines pour en arriver ici, au fond de ma pensée.
Voici des jours que je m'isole seul avec mon esprit et mes souvenirs qui me consolent dans le seul but de savoir ce que je voulais, parce qu'au fond, je ne l'ai jamais sû. Viktor, j'ai pensé à tout ce qu'on manque, tout ce qu'on perd, tout ce qu'on pourrait ressentir seulement si j'avais réfléchi avant. On me l'avait dit, "réfléchis", et je répondais toujours l'avoir déjà fait, mais au final, ma réflexion n'a jamais été plus poussée que quelques mises en perspective d'événements.
J'ai pensé, j'ai beaucoup pensé. Pensé de la façon la plus simple et linéaire pour que je puisse enfin, aujourd'hui, mettre des mots sur mon ressenti. Mettre des mots sur mon amour pour toi, Viktor.
Sûrement penses-tu que quatre semaines sont trop peu pour arriver à une conclusion, que tu as déjà ton avis tranché sur la question et ce dès le 7 Novembre. Peut être penses-tu que, encore une fois, je n'ai pas de quoi authentifier mes propos, mais c'est avec la plus grande sincérité que je te dis aujourd'hui que je t'aime, que j'ai compris mes erreurs et peu importe qui sait tout croix en ce que j'avance tout haut.
Ça serait mal me connaître de penser que je lâcherais ce qui compte le plus à mes yeux, et même si, j'ai été égoïste, jaloux, indécis, maladroit, même con par fois. Je jure sur notre amour que j'ai compris, cette fois. Donc oui, sûrement as-tu déjà connu nouvel amour, quelqu'un d'autre qui fait battre ton cœur autant que je l'ai fait, et qui te rend encore plus heureux peut être. Mais moi, oui moi. Moi qui ai mal payé ton amour si longtemps dans l'étrange pensé que c'était le mieu pour nous. Moi je t'aime, toi.
Mais même moi qui pensais me connaître, je me suis vu changer, je dirais même renaître. C'est ironique je sais, que tout ce que je souhaite aujourd'hui je l'ai touché du bout des doigts avant que tu ne m'aimes plus, toi. Moi je t'aime, toi. Oui, je t'aime, moi.
Je t'aime du 2 jusqu'au 7, autant tes yeux que ce qu'il se cache dans ta tête. Je t'aime pour toutes ces petites choses que tu fais, pour toutes ces petites choses qu'on a faites du 2 jusqu'au 7. De cette journée durant laquelle le hazard nous a réunit, de cette journée durant laquelle tout s'est pas si brusquement finit.
Viktor, c'est avec un vent d'espoir que j'arrive devant ton cœur, avec une seule déclaration : celle de mon amour en malheur. Celui qui n'a jamais bougé mais qui pourtant m'a semblé à cent fois trop compliqué. Ce même amour qui a aimé Esteban, et qui aujourd'hui aime Viktor d'une flamme qui ne s'éteindra pas.
Je ne demande que ta confiance en mes sentiments, une nouvelle chance à mon cœur défaillant. J'attendrais, si il le faut, pour que mon amour soit à nouveau partagé. Pour que dans tes bras je puisse à nouveau me plonger.
J'attends ta réponse, avec mon amour le plus sincère. Je t'aime, Viktor.
-♥︎
@vikkt0r
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chifourmi · 1 month
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J'ai fait de la merde aujourd'hui je suis une grosse merde j'en ai marre de devoir faire des efforts et d'avoir l'air d'une grosse merde quoi que je fasse putain de merde
Je suis bonne qu'à chialer, être maladroite, faire tout le temps de la merde, avoir l'air d'une meuf ridicule, bref j'en ai trop trop marre
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e642 · 4 months
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Le week end dernier a été compliqué pour nous deux. L'ambiance était froide, pesante et désagréable. Suite à quoi, en début de semaine, je lui avais écrit le fameux "il faut qu'on parle". J'y avais notamment abordé le thème de la communication. Notion sur laquelle j'ai du travail certes mais lui encore plus. Je lui disais que ce n'était plus possible qu'on vive des moments aussi pénibles uniquement parce qu'il ne voulait pas me dire ce qu'il se passait que je n'étais pas dans sa tête, que tout n'était pas flagrant, que des fois, je pouvais ne pas me rendre compte d'avoir mal agi ou été maladroite. J'avais pas fait du chantage affectif, j'avais seulement spécifié que moi ce n'était pas quelque chose qui me convenait et que ça me ferait partir à un moment donné si ça ne changeait pas, que j'en avais marre d'amorcer les discussions difficiles mais nécessaires, d'être rejetée par lui à chaque fois que j'essayais de savoir ce qu'il ressentait, et d'accepter ça globalement. On avait beaucoup parlé, il m'avait expliqué ce qui l'avait dérangé le week end dernier, ce qu'il avait ressenti, ce qu'il pensait de mon monologue, etc. Mais du coup, moi j'avais une appréhension pour ce week end là. Je me suis dit "je suis déjà assez chamboulée par les partiels, je veux pas risquer de l'être plus en le voyant, de me rajouter de l'angoisse". Il est quand même venu. Et j'ai senti que la conversation avait fait un bout de chemin dans sa tête. Il est parti tout à l'heure, milieu d'après midi, et avant de partir, il m'a dit "viens on se pose un peu, couche toi tranquillement et écoute moi, laisse moi parler jusqu'au bout et après tu me diras ce que tu as dans la tête". Je savais pas trop ce qu'il allait me dire. J'ai obéi du coup. Je l'ai laissé parler. Il m'a dit, dans les grandes lignes, qu'il était désolé pour le week end dernier et qu'il allait faire de réels efforts pour que notre couple pâtisse moins de ses traumas et surtout de son incapacité à parler dans les moments compliqués. Ensuite, il m'a dit qu'il n'était pas bête, qu'il voyait bien que sous mon calme plat, j'avais peur de rater, puis il m'a aussi dit qu'il avait conscience que cette année avait été dure pour moi. Surtout ce changement de vie, le cancer de ma mère, sa tromperie, et que c'était normal d'avoir eu du mal à m'y mettre. Et que même si je ratais, mes notes ne reflèteraient jamais qui je suis ni ma valeur. Il m'a dit aussi qu'il avait rarement croisé quelqu'un d'aussi intelligent que moi et d'aussi fort (mentalement) et qu'il admirait beaucoup ce côté là de ma personnalité. Puis il a rajouté qu'il croyait en moi, que j'étais capable et que son amour et celui de mes proches n'étaient pas conditionnés à ma réussite scolaire. Puis qu'il m'aimait aussi.
Et tout ça, j'ai beau le savoir, ça m'a fait tellement de bien qu'il le dise et qu'il me montre un côté plus émotionnel de lui. Finalement, ce week end m'a fait un bien fou. J'ai eu l'impression qu'on s'était retrouvés. Il montre tellement peu de lui des fois, qu'on a vite fait de le prendre pour un con mais là, il m'a prouvé le contraire sans même que j'ai à demander.
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soeurdelune · 1 year
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avatars (400 x 640): jeremy allen white ; signés lune/soeurdelune
📣 on demande Jack Everleigh à l'accueil, je répète, on demande Jack Everleigh à l'accueil de Noctivagus! — chasseur de créatures malchanceux et maladroit métamorphosé en stryge, le bougre est attendu avec impatience par sa famille de sang et de pierre. • faceclaims suggérés: arthur darvill, jeremy allen white... liens pratiques: préliens de la famille everleigh + pl du nid de stryges
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jeanchrisosme · 3 months
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J'ai aimé connaitre ton autre monde, tes blessures et ta langue inconnue. J'ai aimé recommencer le monde avec toi, jusqu'à l'aube nouvelle. J'ai aimé tous nos instants : du premier regard jusqu’à la dernière étincelle. De la seconde où nos cœurs se sont reconnus, jusqu’aux heures où le feu et l'eau s'avouent un amour impossible. J’ai aimé apprendre de notre rencontre et de nos chemins divergents. J’ai aimé les heures calmes, les minutes folles, les chemins de nos peut-être, quand mes étoiles s'accrochaient à ton ciel. J’ai aimé tes colères, tes doutes, ta tendresse et tous tes murmures de lumières. J’ai aimé tes mains sur mes rides, les pas déjà faits, les mots jamais dits, entre la nuit et l'aurore, sur le bord de l’instant et partout où tu rêvais. J’ai aimé notre premier film, notre dernier train et même tous les lieux où l’on ne sera jamais. J’ai aimé tes gestes maladroits, tes éclats de rire et j’aime quand tu sais que tu dors encore au creux de ma mémoire… J’aime ces souvenirs qui viennent de toutes ces années où je t’attendais. Quand, avec toi, je ne voulais que des premières fois. J’aime parcourir nos instants et les rêves et demi, les graver en moi à l’échelle du temps. Retrouver dans le parfum des fleurs cette idée de nous qui fige nos instants d’éternité. Des paupières d'étoiles, à l'ombre de tes cils, la chaleur de mes mains sur ta peau attentive. J'aime te voir sourire et dessiner au crayon de mes nuits, un rêve où tout m’éblouit. J’aime les étoiles que tu mets à côté du soleil quand je te vois partout. Dans la neige et la pluie, au milieu de mes orages. Dans le sourire des mères quand elles portent la vie. Dans tous les rêves des enfants devant les premiers bruits du monde. Entre les lignes et dans la marge. Dans le blanc, le noir et toutes les couleurs qui prennent feu. Dans les matins qui m’attendent, quand je ne sais plus où je commence et où tu finis. Entre les uns et les autres, entre l'espace que tu laisses et le temps qui nous reste. J'aime tes mots. Quand, venus d’un hasard, l'alphabet conduit au verbe aimer, tes mots redressent les ratures et soulèvent la ligne d’horizon. J’aime tes appels, du premier pas, jusqu’à la dernier syllabe. J’aime même les silences qui les précédent, quand tu te tais pour me dire l’essentiel. J'aime quand tu reviens, quand tu retrouves ma route et que tu rêves plus fort que le destin. Même si c’est pour me dire que ton cœur bat de l'aile et qu’il ne sait plus voler. Et que le passé et le présent coïncident rarement…
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onlyonetifosi · 10 months
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Behind the camera -> chapter 2
<- previous series masterlist my main masterlist next ->
author note: if you want to be in the taglist comment it or send me a message & and i hope you like it
Chapter Warnings: bullying (mean comments, self doubt...)
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One sunny afternoon, Yn's mother, Pascale, noticed her daughter dancing around the living room, mimicking the graceful movements she had seen on TV. Yn's eyes lit up with excitement as she tried to mimic the ballerinas she saw on a children's show. Observing her daughter's genuine interest, Pascale decided to enroll Yn in toddler ballet classes, hoping it would be an enjoyable experience for the young girl.
Excitedly, Yn attended her first ballet class with a heart full of enthusiasm. As she stepped into the dance studio, she noticed a group of girls already practicing their pliés and twirls. They appeared like little princesses, dressed in their pink tutus and ballet shoes, moving with elegance and grace.
As the class began, Yn tried her best to mimic the graceful movements of her instructor. However, she was a bit clumsy, often stumbling and losing her balance. Her tiny legs would wobble, and her coordination seemed far from perfect.
"Regardez-la ! Elle est maladroite !" (Look at her! She's so clumsy!) giggled one of the girls named Isabelle, pointing at Yn as they practiced their pliés.
"Oui, c'est vrai ! Elle danse comme un canard !" (Yes, that's true! She dances like a duck!) chimed in another girl, Elise.
The other girls joined in, mocking Yn's efforts and whispering behind her back. Tears welled up in Yn's eyes as she tried her best to ignore their hurtful remarks.
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As weeks passed, the situation at ballet class only worsened for Yn. The other girls excluded her from their little circle, leaving her feeling isolated and disheartened. Yet, she never let her spirit be completely crushed. She persevered and practiced in hopes of getting better
Yn's teacher, Madame Dupont, noticed the unpleasant behavior of the other girls after some days and intervened immediately. "Arrêtez ça tout de suite, les filles !" (Stop that right now, girls!) she scolded them firmly, her tone leaving no room for disobedience.
Madame Dupont then knelt down beside Yn, offering a warm smile that reassured the little girl. "Tu es une danseuse merveilleuse, Yn. Ne les écoute pas. Continue de faire de ton mieux, et tu seras une ballerine éblouissante !" (You are a wonderful dancer, Yn. Don't listen to them. Keep doing your best, and you will be a dazzling ballerina!)
Yn nodded, wiping her tears away with the back of her hand. Madame Dupont's kind words gave her the courage to push through the obstacles and embrace her love for dance wholeheartedly.
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The situation wasn't much different when they started kindergarten. Charles's outgoing personality allowed him to form bonds with his classmates effortlessly. He was blissfully unaware that his popularity overshadowed Yn's presence in school
They remarked, "Pourquoi elle est toujours seule?" (Why is she always alone?) The words were like daggers to Yn's heart, and her eyes welled up with tears. "Je ne sais pas, peut-être qu'elle est bizarre." (I don't know, maybe she's weird) another kid said, and Yn's heart sank, and tears welled up in her eyes as she heard the cruel remarks. But the most hurtful comment came unexpectedly from Charles himself, who, without realizing the impact of his words, said, "Elle ne sait même pas comment se faire des amis!" (She doesn't even know how to make friends!)
For two long months, Yn endured the feeling of loneliness at school, while Charles remained blissfully ignorant of her turmoil. He spent his days laughing and playing, oblivious to the storm that brewed in his sister's heart. It reached a tipping point when one day, she couldn't bear it any longer.
That evening, at home, Yn mustered up the courage to confront Charles about her feelings. "Charles, pourquoi tu ne joues jamais avec moi à l'école ?" (Charles, why don't you ever play with me at school?) she asked, her voice quivering with emotion.
Confused, Charles replied, "Qu'est-ce que tu veux dire, Yn ? Je joue avec tout le monde. Tu n'es pas exclue." (What do you mean, Yn? I play with everyone. You're not excluded.)
But Yn couldn't hold back her pain any longer. "Tu ne comprends pas, Charles ! Tout le monde se moque de moi et dit des choses méchantes ! Et toi, tu ne fais que me repousser pour être avec tes amis ! Tu ne te soucies même pas de moi !" (You don't understand, Charles! Everyone makes fun of me and says mean things! And you, you just push me away to be with your friends! You don't even care about me!)
Charles was taken aback by Yn's outburst. He hadn't realized the impact of his actions on his sister. "Je suis désolé, Yn. Je ne savais pas. J'étais égoïste, tellement heureux d'avoir autant d'amis, je n'ai pas réalisé que je te faisais du mal." (I'm sorry, Yn. I didn't know. I was selfish, so happy to have so many friends, I didn't realize I was hurting you.)
Tears streaming down her cheeks, Yn continued, "Les autres enfants se moquent de moi parce que je suis timide. Ils disent que je suis ennuyeuse et que je ne devrais pas être ta sœur." (The other kids make fun of me because I'm shy. They say I'm boring and that I shouldn't be your sister.)
Charles felt a wave of guilt wash over him. He had been so caught up in his own happiness that he had failed to see the pain his sister was going through. "Je suis désolé, Yn. Je promets de faire plus attention et d'être là pour toi à l'école et je vais t'aider à te faire des amis" (I'm sorry, Yn. I promise to pay more attention and be there for you at school and I'll help you make friends)
Yn's heart swelled with gratitude as Charles embraced her. The next day, Charles introduced Yn to his friends, encouraging them to include her in their games. Slowly but surely, Yn started to feel like she belonged
That evening, Charles went to their parents and confessed his mistakes. "J'ai été égoïste, maman, papa. J'ai blessé Yn. Je veux être puni." (I've been selfish, Mom, Dad. I hurt Yn. I want to be punished)
Their parents, understanding the importance of this learning experience, instead chose to teach their children a valuable lesson. "Ce n'est jamais trop tard pour faire mieux, Charles. Sois simplement là pour ta sœur." (It's never too late to do better, Charles. Just be there for your sister)
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From that moment on, Charles made a conscious effort to include Yn in his circle of friends. The next day, Charles introduced Yn to his friends, encouraging them to include her in their games, and they patiently encouraged her to open up. Slowly, Yn began to feel more at ease, and she found herself making connections with her peers. The other children soon discovered that beneath her shyness and clumsiness, Yn was a kind and caring friend. 
However, Yn's struggles continued in her ballet school. The girls there couldn't resist being envious of her natural grace and elegance, so they decided to ridicule her, hoping to dent her confidence. "Tu ne seras jamais aussi bonne que nous, Yn. Arrête d'essayer!" (You'll never be as good as us, Yn. Stop trying!) they jeered
"Elle n'a aucune grâce !" (She has no grace!), another girl sneered
"Pourquoi est-elle même ici ? Elle n'est pas faite pour la danse." (Why is she even here? She's not meant for dance)
Yn's determination, however, only grew stronger. She spent hours practicing, trying to prove to herself and her detractors that she deserved to be there. She practiced so much that her technique improved drastically, but the emotional toll was immense.
The insults and taunts persisted, but Yn learned to shield herself from the negativity. She danced with passion and determination, ignoring the jealous whispers around her. As time went on, her ballet form improved, and she found solace in the art form she loved.
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rollinginthedeep-swan · 2 months
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Petite demandes pour un personnage sourd.
Bonjour à tous-tes,
Je me permets de lancer une nouvelle bouteille à la mer, bien différente cette fois. J'espère que la demande ne sera pas mal perçue et maladroite, si c'est le cas, s'il-vous-plaît, dites-le moi et j'apprendrais. Je suis la première à accepter de me remettre en question et à vouloir apprendre. Sachez que mes intentions sont totalement dans une démarche bienveillante et respectueuse. Le but est d'avoir un retour humain, chose que je n'ai pas réussi à trouver pendant mes recherches. Les réponses que je trouve sont souvent assez génériques.
Y a-t-il des personnes malentendantes/sourdes qui accepteraient de me donner quelques conseils afin d'être aussi réaliste que possible ? Ici mon objectif est d'éviter la moindre tuile ou facilité scénaristique pour mon personnage. Mais aussi de contrer les clichés que j'ai pu créer dans mon esprit involontairement à cause de la pop-culture. (C'est humain, on le fait tous-tes. Le tout, c'est de le reconnaître et de ne pas tomber dans le piège trop facilement.) Je viens juste de la créer et elle est à peine lancée dans le RP, c'est donc le moment où jamais.
Ce que je peux en dire :
Il s'agit d'une jeune femme qui n'est pas née sourde.
Elle s'aide des vibrations car elle ne perçoit vraiment aucun son.
Elle ne porte pas d'appareil.
Elle préfère largement l'ASL pour communiquer car la lecture labiale n'est pas assez fiable.
Elle a un TDAH, je ne sais pas si le TDAH peut être vécu différemment, dans le doute, je le précise.
Elle parle de manière fluide car elle a eu le temps de développer sa parole durant les premières années de sa vie. (Je m'y connais au moins plutôt pas trop mal niveau psychomotricité/développement neurologique de l'enfant donc de ce côté là, ça va encore. Mais je ne suis pas spécialiste non plus. La moindre information supplémentaire est bonne à prendre. Ne vous inquiétez donc pas me donner une info que je saurais peut-être déjà.)
Elle sait lire sur les lèvres et ce que j'ai déjà pu apprendre, c'est que la lecture labiale n'est pas à 100% fiable et qu'il peut y avoir des confusions.
Je suis preneuse du moindre conseil, de la moindre information, des petites choses qui peuvent vous agacer de la part des personnes qui entendent correctement et que vous aimeriez ne pas voir personnellement. Si vous plus à l'aise pour en parler en privé, n'hésitez pas à me MP.
Si la démarche ne vous semble pas correcte, encore une fois, n’hésitez pas à me le dire, du moment qu'on communique dans la bienveillance, tout me va !
Pour les personnes tentées de me dire que c'est que du RP et 'qu'on s'en fout', ma seule réponse sera : Non, je m'en fous pas. next.
Voilà, des bises sur vos truffes !
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