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#l amour et la mort
theloveandthedead · 11 months
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“No man nor any living thing in this world preserves their life forever. But only to man is it given to know that we must die, and that is a precious gift. This life that is both our torment and our treasure was never meant to endure for eternity. Life is a wave on the sea, would you force the sea to grow still to save one wave, to save yourself?” - Sparrowhawk “Tales from Earthsea”
I would love to see how Alucard or Olivia would react to being told this by a wise mage
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energiologue · 5 months
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Message de Jésus Sananda: Mort sur la croix.
L’hypothèse erronée de ma mort sur la croix a accumulé tellement d’énergie qu’elle a dû se manifester. Francesco de Assisi, Theresia von Konnersreuth ou Padre Pio ont accepté la souffrance humaine et n’ont pas confirmé ma souffrance. Cette croyance unitaire du peuple s’exprimait dans ses stigmates. Non pas comme une confirmation de ma mort sur la croix, mais à cause d’une idée fausse sur ma…
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morphinedoutretombe · 2 months
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Elle fleurit de l'intérieur... Mais qui le voit? On ne retient d'elle que la noirceur de son âme... Pourtant elle aime la couleur... Amoureuse du violet... Il remplace tout ce qui lui manque... Un amour qui déteint partout où elle passe... Son obsession... Repeindre le monde comme elle le voudrait... Égoïste enfin... Elle pleure pour remplir les ruisseaux... Sa peine résonne autant que sa voix... Elle chante même si elle est seule... Elle occulte ce qui lui fait si mal... Vivre dans un mensonge... Un bonheur inventé... Peu importe la vérité... Elle veut sourire... Pour lui... Et le couvrir de baisers empoisonnés... Un filtre devant les yeux... Et elle s'apaise... Ses pétales s'ouvrent comme ses ailes qui guérissent... Si elle s'envole nul ne pourra la saisir et se l' approprier... Elle rêve de liberté... De penser... De grandir... D' embrasser la mort si elle le souhaite... Son esprit est immortel...
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havaforever · 8 months
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ANATOMIE D'UNE CHUTE - Brillant, Subtile, Captivant.
On peut dire d' Anatomie d’une chute de Justine Triet (Palme d'or 2023 amplement méritée) que c'est un film sur le réel, sur l'impossibilité de capter le réel, sur l'effort incessant de l'humain pour le comprendre.
C'est un film subtil et fort sur cette part manquante à laquelle nous nous heurtons tous, sur la façon dont nous comblons les failles, les pièces du puzzle qui nous manquent avec l’imaginaire. Nous accumulons les grilles de compréhension, comme des filets, que nous jetons sur le réel en espérant le capturer et il nous échappe toujours.
Nos grilles de lectures s'accumulent sans succès. Ici, cinq au moins se confrontent: la subjectivité de chacun, la psychanalyse et ses interprétations, la justice et ses enquêtes, la littérature et la fiction et bien sûr, le cinéma et sa manière de se jouer des images.
Ceci pour le réflexion générale qu'inspire ce magnifique film.
En ce qui concerne plus précisément le récit, un enfant, Daniel, retrouve son père, Samuel, mort devant la maison, alors qu'il revient d'une promenade. Seule sa mère, Sandra, était présente au moment de la chute. Mais elle dormait. Comment cet homme est-il mort ? Sa femme l’a-t-elle tué ? S’est-il suicidé ? Le film ne répondra pas.
Ce que Justine Triet met en scène, c'est le procès de cette femme trop forte, trop dure, trop fermée, trop libre surtout, et à travers ceux qui gravitent autour : la recherche incessante, universelle qui nous confronte tous à notre impuissance à accéder à l'absolue Vérité. Les avocats ne cessent de s'interrompre les uns, les autres, de s'attaquer ( exceptionnel duo d'acteurs pour les deux avocats, Antoine Reinartz en avocat général teigneux qui ne lâche pas sa proie et Swann Arlaud en amour de jeunesse transformé en chevalier servant).
Ils se renvoient mutuellement à la figure qu’un procès n'est pas le lieu de l'imaginaire, de la création, de l'invention, mais celui de la preuve réelle, irréfutable, de la pièce à conviction, du témoin à charge, le lieu de la reconstitution exacte des faits. Et pourtant, c'est ce qu'ils ne cessent de faire :" imaginer". Tout comme cette femme accusée qui est un célèbre écrivain. Tout comme son mari mort qui enregistrait sur son téléphone les scènes de leur vie quotidienne pour s'en inspirer pour écrire enfin un livre à son tour. Parce que "imaginer" c'est ce que l'humain fait de mieux et notre rapport au réel est un aller retour constant vers l'imaginaire.
Discussion percutante en plein procès sur la différence entre ce qui est "probable" et ce qui est "possible". On ne peut pas condamner une femme parce qu'une histoire est "possible", tant de choses sont possibles, mais pas davantage sur ce qui est "probable". Le probable, c'est ce qui serait crédible dans cette affaire, or nous ne sommes pas là pour croire en une version, le procès ne doit pas être le lieu de l'opinion, ni de la conviction, même de l' "intime conviction"( film génial d'Antoine Raimbault , en 2019). Il doit être le lieu de la vérité judiciaire et c'est un effort constant de se le rappeler et de souffler sur toutes ces images qui assaillent notre cerveau au cours du procès, tous ces films, tout ce petit cinéma qui se met en marche sans qu'on le veuille dans notre esprit.
Les experts et leur ton grave de scientifique se succèdent et donnent leurs versions possibles des faits qui sont aussitôt démenties par d’autres expertises, d’autres hypothèses. Le psychanalyste du défunt, à son tour, vient à la barre et témoigne contre l'épouse. Il donne sa version du réel, celle qu'il a bâtie séance après séance dans son cabinet en écoutant son patient et l'accusée s'insurge : depuis quand confond-t-on l’interprétation psychanalytique et le réel? La vérité des faits et le ressenti du sujet qui s'exprime sur un divan? Le psychanalyste n'est pas un enquêteur, il ne recherche pas la vérité mais à comprendre son patient pour le soigner. Il ne sait que ce qu’a bien voulu lui dire son patient, le réel passé au crible de sa subjectivité et de sa souffrance. Il ne connaît rien, au fond, de la vie objective de ce couple…
On tourne autour de la vérité, on ne la connaît pas. La caméra ne nous montre que des subjectivités en concurrence, elle accroît le doute. On ne pourra s'appuyer que sur des photos du couple et une scène de dispute exceptionnelle. Une scène qui montre sans hésitation possible que ce couple allait mal mais que cet homme allait mal aussi. Cette scène de dispute, où la souffrance de Samuel est au coeur de ce qui les oppose, lui, la rendant responsable de cette souffrance, elle, le renvoyant à sa propre responsabilité face à son sentiment d'échec, peut nous faire autant pencher vers l’idée du suicide que vers celle du meurtre. Comment trancher?
C'est un couple qui ne se supporte plus et l’on voit qu'entre eux deux non plus, il n’y a pas de vérité. Ils ont beau crier, se gifler, briser des verres, personne ne l'emporte. Ils disent tous les deux la vérité. La vérité, c’est qu’ils ont vécu une tragédie, leur enfant a été victime d'un accident qui l'a rendu malvoyant et comme l’enfant était sous la responsabilité du père ce jour-là, c'est lui qui en porte la culpabilité. Il ne s’en est pas remis. Elle, si. Peut-être un peu trop bien, et en définitive ce serait ce dont elle est accusée. Elle a continué à vivre, écrire, aimer. Il s'est effondré. C’est une économie. Un équilibre. Et il la hait de cela.
Il la hait de sa force, jouée remarquablement par Sandra Hüller. Elle est inaccessible à la culpabilisation. Elle refuse de porter sur elle son échec à lui. Elle refuse de se flageller car elle est un écrivain à succès et qu'il n'a pas réussi à écrire son roman. Elle le tue à petits feux, c’est vrai, par ce qu’elle est : sa dureté, sa résistance, son absence de culpabilité, sa force, sa réussite, son appétit de vivre, son appétit sexuel qui la pousse à chercher ailleurs ce qu'il ne lui donne plus. Mais peut-on dire qu'elle ait tort? Est-ce faux que Samuel s’enferme dans une position de victime et d’échec, car il a peur de vivre, d'écrire, de s'exposer? et s'il l’étouffe de ses reproches, de sa jalousie, de ses complexes, de sa culpabilité n'est-ce pas pour l'entraîner dans sa chute précisément?
Et l’enfant est au milieu de cet affrontement où personne n'a tort, personne n'a raison. Et comme tout enfant face à un couple qui se déchire sous ses yeux, procès ou non, il est en position de juge, d’enquêteur, il veut comprendre. Qui fait du mal à qui ? Pourquoi tant de souffrance sous son toit ? Et il n’a pas toutes les pièces car il n’est qu’un enfant. Et il est "heurté" comme il le dit à la juge. On voudrait l'épargner mais c'est trop tard. Juger ses parents n’est pas sa position. Et la vie l'assigne pourtant à cette place.
Tel Oedipe à la fin de son enquête chez Sophocle, l’enfant du film est malvoyant. La cécité est à la fois le drame de cette famille, l’accident originel qui déchire ce couple, mais c’est aussi métaphoriquement l’impossibilité de voir le monde des adultes, l’enfant n’a pas les ressources pour juger ses parents. Il est dans le noir, comme nous tous face au réel, et il décide de sauver sa mère. Dans un geste précisément œdipien. Il n’est pas sûr de ce qu’il dit pour la sauver mais il suit son cœur. Puisqu’on ne pas comment la chose est arrivée, dit l'enfant, on peut au moins se demander pourquoi elle serait arrivée. Pourquoi la mère aurait-elle tué le père ? Il ne trouve aucune raison à cela. Pourquoi le père se serait-il suicidé ? Ça oui, il peut se le figurer. L’avocat général n’est pas convaincu. Mais c’est pourtant l’être qui vivait au plus près de ce couple, les connaissait le plus intimement qui parle et qui dit ce qu’il sent.
On ne saura jamais la vérité exacte de cette histoire, tout comme nous ne parviendrons jamais à pénétrer les secrets du réel qui recule dès que nous avançons. Nous ne connaîtrons que l'acte de cet enfant, celui de sauver sa mère. L'avant dernière image du film est très évocatrice à ce titre, les bras de l'enfant s'ouvrent et reçoivent la tête de la mère dans un geste extrêmement paternel et protecteur. Son visage s'approche et il baise ses cheveux. Face aux limites de la raison, la seule vérité, peut-être, alors, est-elle celle du désir de vivre au delà de tout ce qui est depuis toujours déjà mort?
NOTE 17/20 - Palme d'Or largement mérité pour un film magnifiquement filmé, juste, sensible et passionnant.
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elbereth-de-lioncourt · 8 months
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2007 - 2012 VERSAILLES
Le quintet conte au travers de ses chansons le récit des « Descendants de la Rose ». Nous allons donc nous attarder sur quatre albums de Versailles, lesquels sont des « chapitres » relatant les uns après les autres l’histoire de ces personnages fictifs. Nous nous basons pour cette série de questions sur le phamphlet publié durant l’ Europe Tour 2011, qui avait pour but de résumer cette « fable » musicale.
V - « Chap I : Lyrical Sympathy »
On peut émettre une hypothèse : « Louis » et « Flowery » choisissent de mettre fin à leur histoire « Le Jour du Tapis Rouge », nommé ainsi car il évoque la mort de la jeune femme. Cette décision finale a-t-elle été prise d’un commun accord par les deux amants ? Si oui, pour quelle raison ont-ils favorisé cette solution, plutЩt qu’une autre qui leur aurait peut-Рtre permis de « vivre » ensemble ?
K - Pour le clan auquel « Flowery » appartenait, la mort était considérée comme étant « l’ultime bonheur », qui n’était atteignable que lors des derniers instants de vie
Tout au contraire de « Louis » qui, quand à lui, désirait l’éternité. Voilà pourquoi il l’a fait : pour elle...
V - « Chap II : Noble »
Pour « Louis », la rose rouge représente l’amour véritable. Mais lequel aurait-il choisi si cet emblème ne s’était pas imposé de lui-même ?
K - Concrètement, pour « Louis », la rose rouge représente aussi le sang. Donc, s’il n’avait pas fait le choix de faire de cette fleur son symbole, il aurait forcément choisi le sang !
V - « Chap III : Jubilee »
« Louis » sauve une petite fille vouée à une mort certaine. Ceci amène « Suzanne », une infirmière qui est en réalité la réincarnation de « Flowery », à enquêter sur cet étrange phénomène, ses recherches la menant finalement jusqu’au Vampire. On peut supposer que « Louis » a sauvé cette petite fille sachant que son grand amour remonterait jusqu’à lui. Qu’en pensez-vous ?
K - Je trouve cela très bien qu’il existe plusieurs interprétations de l’histoire. Je suis vraiment content de constater que vous avez perçu cette vérité.
V - « Chap IV : Holy Grail »
Dans le clip vidéo « Masquerade », on peut voir une petite fille grandir, jusqu’à arriver à un âge avancé. On peut imaginer qu’elle fini par mourir, et que la fillette brune que l’on voit à la fin du PV est sa fille. Alors, dans la continuité de l’histoire de « Louis » et « Flowery », ces protagonistes féminins ont-ils un rapport avec le grand amour du Vampire, ou ne sont-ils qu’une image figurant le temps qui passe, une métaphore décrivant le déroulement d’une vie ?
K - D’après le clip vidéo, l’histoire peut être interprétée ainsi, et autrement, d’une manière totalement abstraite. Appréciez-le avec divers points de vue.
V - Fermons le « livre », et passons à la dernière question ! Versailles a été créé selon un concept bien précis. En partant de là, l’histoire des « Descendants de la Rose » existait-elle dès le départ, ou a-t-elle été imaginée et mise en place au fur et à mesure ?
K - Aux débuts de Versailles, il n’y avait en réalité que « The Revenant Choir ». Par la suite, j’ai écrit les histoires étape par étape pour les adapter aux nouveaux albums
DEPUIS 2013 KAMIJO
C’est maintenant que cette entrevue atteint son point culminant : parce que cet « Entretien avec un Vampire » ne pouvait pas se terminer sans un ultime face à face avec le Roi.
V - Peut-on dire, dans « SYMPHO-NY OF THE VAMPIRE », que le Vampire à qui KAMIJO prête son image est en réalité la repré-sentation d’une seconde vie pour « Louis XVII » ?
K - Tout à fait. Mais seulement s’il était vivant... Gardez cela en tête pour apprécier pleinement cette histoire.
V - Dans « Louis – Enketsu no La Vie en Rose », si l’on se base sur qu’ont les « Roses » en tant que symbole de l’immortalité dans toutes vos oeuvres précédentes, peut-on supposer que ce titre au
rait Оgalement put se nommer « Louis – Enketsu no La Vie Éter-nelle » ?
K - Vous avez raison, cette chan-son aurait pu s’appeler ainsi. Pour ma part, ce que je considère plus éternel encore que les roses est la solitude.
V - « BASTILLE » et « YAMIYO NO LION » peuvent être considérées comme des odes engagées, créées dans le but d’abolir les frontières grâce à « l’Art » et destinées à toucher le « Coeur » de chacun. Pouvez-vous nous expliquer quelles sont selon vous les étapes permettant à ces chansons d’atteindre ce but ?
K - Dans un premier temps, l’Art se transforme en Amour. Puis ce-lui-ci envahit le Coeur du person-nage principal.
V – l’album « HEART », le titre épo-nyme annonce l’arrivée d’un mys-térieux « Comte ». Pouvez-vous nous en dire plus à son sujet ?
K - Ça, en revanche, c’est « Top Secret » !
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Qui était vraiment Raspoutine ? Les secrets de la mort de Raspoutine
Le 16 décembre 1916, le prince Ioussoupov et le grand-duc Dimitri Pavlovitch décident de mettre fin à la vie de Grigori Raspoutine, moine débauché, entré dans les faveurs de la famille impériale en raison de ses pouvoirs de guérisseur.
Réputé pour faire des miracles, Raspoutine n’était-il qu’un moujik ivrogne, mais intelligent ou un vrai guérisseur aux pouvoirs hors du commun ?
Les débuts de Raspoutine
Grigori Iefimovitch Raspoutine dit Raspoutine est né probablement en 1869. Il vient d’un petit village sibérien qu’il a quitté pour se consacrer à la religion, à la méditation et à l’errance. Après quelques années de ces vagabondages, il acquiert une réputation de saint homme (starets) et de guérisseur. (Starets ou stariets [mot russe signifiant vieillard. Dans l’ancienne Russie, saint moine ou ermite, considéré par le peuple comme prophète, ou thaumaturge.] En 1904, il quitte la Sibérie pour se rendre à Saint-Pétersbourg et vient demander l’hospitalité à l’Académie de théologie.
L’évêque Hermogène et le grand prédicateur Illiodore sont séduits par sa foi et favorisent son entrée dans la société de la capitale.
Dès lors, Raspoutine commence à faire parler de lui. Il est réputé pour faire des miracles, mais également pour être l’initiateur de nombreuses débauches.
Le faiseur de miracles
La cour du tsar Nicolas II vit un drame familial. Le tsarévitch, Alexis, unique héritier de la couronne, est atteint d’hémophilie, maladie incurable à l’époque. La réputation de Raspoutine est arrivée aux oreilles de la tsarine Alexandra. Par amour pour son fils, elle convoque le moine guérisseur. On sait de source sûre que Raspoutine a, à plusieurs reprises, atténué les souffrances du garçon. Il a également réussi à stopper plusieurs hémorragies qui auraient dû être fatales. Il le sauvera encore lors de graves hémorragies en 1912 et 1915. Aussi est-il vénéré par l’impératrice comme l’« homme de Dieu » voué à sauver son fils et la Russie.
Chaque fois que Raspoutine se rend au chevet de l’enfant, on assiste à une nette amélioration de son état de santé. Difficile de parler de simple coïncidence. Nul ne sait quelle technique utilise Raspoutine. Une chose est certaine, son influence sur la tsarine et sur la Cour est de plus en plus importante.
Un mystique débauché
La famille impériale voue à Raspoutine une telle amitié qu’on commence à le surnommer le « tsar au-dessus des tsars ». Cependant, Grigori Raspoutine abuse cyniquement de bon nombre de privilèges.
L’appartement de Raspoutine devient le lieu de passage obligé de toutes les sollicitations possibles provenant des personnages les plus importants. En 1916, le président du conseil Sturmer et le ministre de l’Intérieur Protopopov participent aux séances de spiritisme qu’il organise régulièrement.
Attaqué par la presse, il est l’objet d’une discussion à la douma en 1912, mais les diverses démarches pour faire comprendre à Nicolas II les risques que court le régime du fait de ses relations avec le prétendu homme de Dieu demeurent vaines. La haine qu’il inspire est très probablement à l’origine du mythe de l’omnipotence qu’on lui prête. Si la tsarine est à ses ordres, le Tsar ne tient en réalité pas compte de ses conseils.
Un assassinat programmé
En 1916, les défaites de la Russie au front et la décomposition de l’État suscitent une grande indignation dans tout le pays.
Tout va mal et le responsable est tout de suite trouvé. C’est la mauvaise influence de Raspoutine sur le Tsar qui provoque ces désastres.
La défaite de l’armée s’explique, selon l’opinion publique, par le fait que Raspoutine est vendu à l’Allemagne.
Raspoutine devient un monstre à abattre. C’est le jeune prince de 19 ans, Felix Ioussoupov, qui va se charger de cette mission. Le 29 décembre 1916, il invite Raspoutine à une soirée chez lui. Avec ses complices, le prince fait préparer des gâteaux imprégnés d’une dose de cyanure capable de tuer 20 personnes et verse en supplément ce poison dans le verre destiné à l’invité. Arrivé chez le prince, Raspoutine mange et boit. En principe, une telle dose de cyanure aurait dû le tuer en quelques minutes, mais il continue à se porter comme un charme pendant plus de deux heures.
Le prince est à bout, tandis que le moine redemande à boire. Décidé à en finir, Ioussoupov prend son revolver et tire à bout portant.
Juste après la détonation, les complices arrivent accompagnés d’un médecin. Ce dernier examine le corps, mais Raspoutine est toujours vivant. Enfin, il cesse de respirer et le corps est descendu au sous-sol du palais. Mais, quelques minutes après, Raspoutine se relève et tente d’étrangler le prince.
Il faudra quatre nouvelles balles et des coups de matraque qui lui défoncent le crâne pour que Raspoutine cesse de se débattre.
Les conjurés enveloppent alors le corps et le jettent dans le fleuve gelé "la Neva".
Quand on découvrira le cadavre dans l’eau, une autopsie fut pratiquée. On constatera que Raspoutine était toujours en vie quand il a été jeté dans le fleuve. En réalité, il est mort noyé.
Il est certain que cette endurance vraiment exceptionnelle a contribué au mythe du surhomme.
Raspoutine était-il insensible au poison ? Une chose est sûre, il possédait une constitution hors du commun.
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silver-whistle · 1 year
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More on the Gautherot drawing of Max
I've found that it was exhibited in January 1848 at the Exposition de l'Association des Artistes, labelled as a sketch from life done at the Convention. A reference is also made to a painting in Saint-Albin's collection being by David… Now, the most famous Max portrait Saint-Albin had is the one of the same type as the drawing. I wonder if it's another case of the master being credited with a work by one of his pupils/atelier members, because the Berlin painting doesn't look like a David.
I'd love them to x-ray it, to see if the glasses have been overpainted/removed at some point.
The drawing is described, too, with an attribtion to Gautherot in 1882, in one of those rather trashy 'petite histoires' so popular at the time: Adolphe de Lescure's L' amour sous la Terreur:
C’est le Robespierre des derniers temps, usé, pâli, fatigué, peut-être découragé, mais guardant, au-dessus de ce troupeau de la Convention qu’il régente encore, cette allure roide, rogue et pédagogique qui persista chez lui jusque devant la mort. Il a teint blafard, les pommettes saillantes, l’œil cave où brille un regard gris; il porte l’habit nankine rayé de vert (c’est le quatrième connu); un gilet blanc, rayé de bleu; la cravate blanche, rayée de rouge. Le dessinateur a soigneusement noté ce costume, et il n’a eu garde d’oublier les besicles relevées (à l’envers) sur le front, aux ailes de pigeon décollées par la sueur oratoire; sueur de triomphe, près de devenir la sueur d’angoisse.
I don't think he realised that the softer wig-style is a fashion (we see it in the 1792 physionotrace), nothing to do with sweat relaxing the curls.
Gautherot was an active Jacobin, closely associated with Michel Le Peletier and Nicolas Maure. He also 'rectified' Fouquet's physionotrace from Le Peletier's death-mask for engraving.
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pas-de-la-kaamelott · 2 years
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✨les boys✨ quand ils étaient lycéens (je prends pas le nouveau bac je vais pas vous saouler avec ça)
- Mani : est en L. Une tanche en philo et français par contre les langues c’est son rayon. Le genre de mec avec qui ta prof d’espagnol a tout le temps l’air de flirter et qui n’a jamais eu moins de 16 à un contrôle de vocabulaire. A part ça le plus gros charo du bahut c’est lui, les profs qu’il aime pas il les insulte ouvertement les profs qu’il aime ils l’aiment en retour. Celui qui fout le plus la merde dans l’internat, il entraîne tous les autres avec lui les surveillants ont une relation amour-haine avec lui. Mettra un seau d’eau au-dessus de ta porte. Mais. Jamais de la vie il te balancera si t’as fait une connerie il se fera coller à ta place sans trop broncher. Revient assez souvent en sang parce qu’il s’est encore battu parce que le mec en face avait insulté ses potes pour se faire soigner par caius qui râle qu’il pourrait quand même faire gaffe un peu
- Arturus : est aussi en L. Le premier de la classe en français, un putain de génie en philo (surtout parce que son prof est tout aussi dépressif que lui donc il est d’accord avec ses copies qui devraient l’alerter sur l’état de santé mentale de son élève). Est un gros nul en langues, il copie sur Mani 80% du temps voire il arrête tout simplement d’écouter quand ça le fait chier et ne s’en sort quand on lui pose une question qu’en déduisant la réponse avec de la logique puis continue de regarder les merles dans la cour par la fenêtre (mon expérience personnelle parle, ça s’entend ou pas ?). C’est le mec timide qui est toujours fourré avec manilius et caius et qui essaie de les retenir de faire trop de conneries. Beaucoup de filles (et de garçons) sont intéressés par le fait qu’il parle pas beaucoup donc ça le rend mystérieux, et bien qu’il ait tendance à foirer toutes ses relations il reste dans le souvenir des gens comme quelqu’un de très doux et profondément loving and caring en amour. Possède également une grande gourde remplie d’expresso dont il se sépare jamais et porte toujours une écharpe autour du cou parce que 1) il a tout le temps froid 2) il pense que ça lui donne un côté edgy (c’est faux)
- Caius : avec mani et arturus ils forment le trio de la d de la filière L. Procrastine tout jusqu’à 23:15 le dernier jour du délai pour rendre sa dissert. Bizarrement il se débrouille en philo et encore plus bizarrement le commentaire de texte au bac de français il a tout défoncé. Shitposts his way through his assignements dans les langues. S’il voit une seule formule mathématique il pleure tellement il est allergique aux sciences. Est le clown de la classe mais il essaie de rester dans les limites du respectueux contrairement à mani. 2ème plus gros charo du lycée, avec ses p’tits cheveux un peu longs ondulés de fuckboy il s’est tapé l’entièreté de la gent féminine du bahut et la moitié de la gent masculine (le nombre de personnes à qui il a ouvert les yeux sur leurs sexualités…unfathomable). Est le seul connard du groupe qui fume. Porte une veste en cuir et ON GOD ça lui va hyper bien. Son atout pour pécho c’est faire ses bons gros yeux de lover en ayant fait gaffe de se placer face à la lumière pour que leur couleur ressorte. Caius passion photo il est assez doué avec le noir et blanc et a tendance à photographier les gens avec qui il est sorti (« les natures mortes c’est mort ça doit rester mort »). Les colles il peut supporter mais il balance les noms quand on menace d’appeler ses parents. J’aime penser que c’est l’infirmière du groupe, genre il est toujours là quand y’a des cauchemars, dès qu’y en a un qui se blesse il a le matos dans son sac, quand y’en a un qu’est malade il se fait porter pâle aussi juste pour s’occuper de celui qui est au fond du plumard avec une grosse fièvre. Revient aussi souvent en sang (mais c’est plus parce qu’il s’est fait victimisé par un mec plus costaud que lui) et selon comment on lui a cassé la gueule râle assez fort (faut s’inquiéter quand il dit rien, caius).
- Falerius : il a pris ES le madlad. N’a jamais eu une moyenne en dessous de 15. C’est un mec normal a l’exception que c’est le seul connard en t-shirt pantacourt tous les jours que dieu fait. Ses profs le décrivent comme « un plaisir à avoir en classe ». C’est toujours lui qu’on envoie quand ils font trop de bruit dans le dortoir parce que les surveillants le croient. Les aide à faire leurs devoirs de bon cœur et avec beaucoup de patience (surtout pour caius). A son permis de conduire, donc devenu chauffeur officiel de la bande. Il est très, très fatigué de ses potes et des batailles de bouffe à la cantine
- Papinius : a pris S parce qu’il savait qu’il aurait été vraiment trop nul dans les deux autres filières. Harcèlement banalisé par le prof d’eps parce qu’il est à deux doigts de lui claquer dans les pattes au bout du premier 400m du 2x800. Il arrive à garder la tête hors de l’eau question notes mais dès qu’y a un contrôle le gang peut être sûr d’entendre toute la journée « franchement les gars ça va être chaud, sa mère ca va être chaud » et de se ramener deux jours après avec un 13 ou 14 tout à fait honnêtes. Souvent l’objet des pranks dans le dortoir. Ses potes c’est sa vie il sait pas comment il ferait sans eux. Avant il se faisait harceler mais depuis qu’il a rencontré les autres on lui fout la paix, ceux qui le font pas ce sont des nouveaux et on leur rappelle avec plus ou moins de poing dans la gueule qu’on touche pas à papinius
- Verinus : en filière arts et théâtre. C’est pas pour tomber dans le cliché mais lui c’est vraiment un chômeur personne sait comment il fait pour pas redoubler. Le seul qui est pas dans le même dortoir que les autres et qui du coup vient leur demander des trucs (« eh t’as pas un chargeur ? Une feuille ? De la gouache ? » « non mais par contre j’ai ma main dans ta gueule si tu veux »). Balance immédiatement quand on menace de le coller. En compétition avec venec qui a toujours de meilleures notes que lui (et qui baise plus)
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lecoque · 2 years
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******* INFO-POÉTIC *******
******* PHRANCOPHONÉC *******
******* T A Y T A Y *******
--------------------- BISAR (01) --------------------
bisar de crie le mensonge et de le croir
Bisar d inventer des dires sans les savoir
bisar de comprendre se qui dit un ventar
Bisar de lire ce qui ecrie un con et conar
Bisar d avoir confiance a un trompeur
Bisar de voir justement avec un tricheur
Bisar d avoir n import quoi d un blofeur
Bisar de se cacher d un fouineur
Bisar a se montrer à un maître chanteur
Bisar d eter bon avec un avar
Bisar d eter bien avec sont malheur
Bisar d etre beaux avec un jaloux renceur
Bisar d etre mieut avec un mauvais saboteur
Bisar que le miel aurat un goût amere
Bisar que le feut nous chauf par une froideur
Bisar que la glace nous conjel par une chaleur
Bisar qu on va se balader à pier dans l unniver
Bisar de nager dans l air
Bisar qu on construit sur le sable du disre
Bisar qu on batiste sur l eaux de la mer
Bisar que les poulles freconte un renar
Bisar que le loup soit au brebis leur adopteur
Bisar qu un vitro soit un s.n.p batar
Bisar qu un select na ni pere ni mere
Bisar qu on a pas ni grand pere ni grand mere
Bisar qu une maternel oublie sa progenetur
Bisar que elle change l enfant par un imposteur
Bisar qu un empir soit sans sont Empreur
Bisar qu un charif n est pas un Émir
Bisar que ces fortunes soit a ses voleur
Bisar que ses patrimoines soit sans proprietre
Bisar qu on vie avec ses propre pridateur
Bisar qu on habite chez un clochar
Bisar qu on dore sur le lit d un vompir
Bisar qu on mange a l aciete d un ompoisoneur
Bisar de prendre de tan ennemie un frere
Bisar de prendre un amie pour un adversre
Bisar de rendre un allier au sence contrair
Bisar de rendre la nuit pendant le jour
Bisar pendant la nuit ne brie pas la lumiere
Bisar qu on déteste se qui offre sont amour
Bisar d aimait que selui qui nous fait soufrir
Bisar de fair du bien à selui qui nous tortur
Bisar de freconte selui qui veut notre mort
Bisar de cohabiter avec selui qui est solar
Bisar d etre naïf avec un vraie traitre
Bisar de marcher avec qui marche on ariere
Bisar d estimer selui qui na pas de coeur
Bisar de donner à un vrait salopar
Bisar de fair affaires avec qui casse les affaire
Bisar de guanier avec un flonbeur
Bisar d ecouter un flateur
Bisar de dépasser un coureur
Bisar d afranchire un mure
Bisar de se douter d un pur
Bisar de ne pas savoir d un mur
Bisar de compter sur un vert
Bisar de discuter avec un sourd
Bisar de parler avec un bavardeur
Bisar de ne comprendre qui dit des choses bisar
******* D A V I N C H I *******
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theloveandthedead · 1 year
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Olivia as she is dying/sinking into the Thames (I feel like it would be something like this scene from Midnight Mass)
“I remember I am energy. Not memory. Not self. My name, my personality, my choices, all came after me. I was before them and I will be after, and everything else is pictures, picked up along the way. Fleeting little dreamlets printed on the tissue of my dying brain. And I am the lightning that jumps between. I am the energy firing the neurons, and I’m returning. Just by remembering, I’m returning home. And it’s like a drop of water falling back into the ocean, of which it’s always been a part. All things… a part. All of us… a part. You, me and my little girl, and my mother and my father, everyone who’s ever been, every plant, every animal, every atom, every star, every galaxy, all of it. More galaxies in the universe than grains of sand on the beach. And that’s what we’re talking about when we say “God.” The one. The cosmos and its infinite dreams. We are the cosmos dreaming of itself. It’s simply a dream that I think is my life, every time. But I’ll forget this. I always do. I always forget my dreams. But now, in this split-second, in the moment I remember, the instant I remember, I comprehend everything at once. There is no time. There is no death. Life is a dream. It’s a wish. Made again and again and again and again and again and again and on into eternity. And I am all of it. I am everything. I am all. I am that I am.
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“This body is not me,
I am not limited by this body.
I am life without boundaries.
I have never been born,
and I have never died.
Look at the ocean and the sky filled with stars,
Manifestations from my wondrous true mind.
Since before time, I have been free.
Birth and death are only doors through which we pass,
sacred thresholds on our journey.
Birth and death are a game of hide-and-seek.
So laugh with me,
hold my hand,
let us say good-bye,
to meet again soon.
We meet today,
We will meet again tomorrow.
We will meet at the source every moment.
We meet each other in all forms of life.” - Thich Nhat Hanh
“Without birth or death, eternal, ever-existing, free, unchangeable and beyond all conditions is this Soul of man – the real Self of Man – the Atman.” - Swami Vivekananda
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christophe76460 · 2 years
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Je vous aime de l'amour de Jésus-Christ ❤⚘️
{Ésaïe 43:11}
"C'est moi, moi qui suis l'Eternel, Et hors moi il n'y a point de sauveur"
Qui est notre Sauveur ? C'est Jésus-Christ. Cette question pour vous démontrer que la Parole de Dieu est Vérité . Dieu , l'Eternel est notre unique Sauveur . Il n'y a qu'un seul Dieu.
Pour nous sauver Dieu a dû se faire "homme " , revêtir la chair comme nous les humains. Dieu l'Eternel est devenu un homme qui a marché parmi les hommes.
Il s'est fait inférieur pour un peu de temps aux anges . Son nom est l'unique nom au dessus de tout nom, et ce nom c'est JÉSUS-CHRIST.
Dieu est amour, Il est le même hier et aujourd'hui et pour l'éternité.
Je fais une parenthèse ici pour expliquer à ceux qui pense que Dieu est méchant et qu'il ne pardonne pas , cela parce qu'ils ont lu dans l' ancien testament qu'il y a eux le déluge, le feux du ciel sur Sodome et Gomore, et toutes les guerres, envoyer par Dieu. Savez vous pourquoi cela devait avoir lieu ? Pour que Dieu puisse venir se faire homme et nous sauver. Pour mettre a part son peuple. Pensez vous qu'a l'époque de Noé , si Dieu n'aurait pas envoier le déluge, y aurait il encore des hommes sur la terre? Les hommes s'entre tuaient , et il y avait du canibalisme. Pensez-vous si après avoir tout recommencer, et que Noé et sa famille repeupla la terre , pensez vous qu'il y aurait eu encore une vierge dans le monde pour concevoir le Fils de Dieu et nous donner le salut ? Tout cela est arrivé par amour de son peuple par amour pour nous . Dieu connaît déjà tout d'avance.
Dieu est miséricorde , Il a combattu pour nous, notre ennemis , et Il a été plus que vainqueur, car aujourd'hui Il a vaincu la mort pour nous donner la vie. Et la Vie Éternelle.
C'est cela la justice de Dieu , il retranche le mauvais , car Il sais d'avance qui lui appartient et qui ne lui appartient pas et ne lui appartiendra jamais.
Jésus-Christ a dit : " ta volonté est qu'ils te connaissent ". Par le Saint-Esprit nous pouvons connaître les mystères de Dieu , et connaître qui Il est . Faites vous instruire par le Saint-Esprit et non pas pas l'intélligence des hommes (humains).
DIEU EST AMOUR ET MISÉRICORDIEUX, IL EST SAUVEUR DU MONDE EN CE FAISANT HOMMES, ET IL EST NOTRE GUIDE AUJOURD'HUI EN VENANT FAIRE SA DEMEURE EN NOUS.
Au nom de Jésus-Christ. En Christ pour toujours ❤⚘️
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morphinedoutretombe · 6 months
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Laissez la dormir pour l'éternité... Là où elle est paisible... Sans amour, elle a réussi à grandir... S' épanouir dans la pénombre en compagnie qu'avec elle même... Elle se couche enveloppée de ronces et de roses séchées... La mort lui va si bien au teint... Porcelaine fissurée telle une poupée abîmée par l'absence et le temps... Elle pleure toujours pendant ses rêves... Des cauchemars aussi effrayants que ses pensées... Oubliez la dans le passé... Là où sa vie s'est bris��e... Enterrée la par respect pour son âme... Sa tombe la gardera en sécurité... Loin de la cruauté des hommes... Derrière le miroir sa réalité se nourrit de son imagination... Nul besoin d'un corps pour s'évader dans l' irréel... Quittez la en ayant conscience de ses cicatrices... Des plaies que vous lui avaient infligées...
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seoulserpents · 1 month
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꙰ૈ☆ 𝗯͟𝗮͟𝗻͟𝗴͟ 𝘀͟𝘂͟𝗹͟𝗹͟𝗶͟𝘃͟𝗮͟𝗻
full name : sullivan — nicknames : sulli — age : 27 (1997) — zodiac sign : libra — nationality : korean — relationship : min-ah’s — ★ —
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Sullivan n’a jamais su ce que c’était de vivre dans une famille aimante, nombreuse, une famille stable. Parce que ses parents ne sont pas les parents parfaits, en même temps entre une mère en dépression qui oublie une fois sur deux qu’elle a un enfant, et un père aux abonnés absents, autant dire que les services sociaux sont bien vite alertés de cette situation. Il n’a que dix ans quand il est placé en foyer, un foyer miteux qui accueille déjà beaucoup trop d’enfants. Il reste muet une bonne partie de cette colocation forcée, ne veut pas jouer avec les autres enfants, ne veut pas parler aux éducateurs et aux personnes qui s’occupent d’eux. Tout ce qu’il veut lui, le petit garçon, c’est retrouver sa famille, sa mère. De ce qu’il sait, son père est parti pour de bon, quand il a profité de ce déboire familial pour faire sa vie ailleurs. Il ne voit sa mère que très peu de fois, quand elle a l’autorisation de venir le voir au foyer, quand elle à chaque fois qu’elle vient lui rendre visite, elle semble ailleurs. Sulli soupçonne même cette dernière d’avoir plongé dans l’alcool, vu les nombreuse fois où il avait du retenir sa respiration en sentant l’alcool dans son haleine. Bien que ces fois là soient bancales, bien qu’ils soient chacun dans un coin de la pièce alors que le malaise a fait place à la bonne entente, Sulli n’oubliera jamais les fois où sa mère lui rapportait – en douce – des bonbons.
Et puis un jour tout change.
Parce que sa mère ne viendra plus.
C’est quand il atteint ses douze ans, qu’il apprend d’une voix presque glaciale, trop détachée, que sa mère est morte. Coma à cause de l’alcool, elle ne s’en réveillera jamais. C’est un coup dur pour ce petit garçon qui n’a plus aucun support, qui n’a plus aucune famille, et c’est en se refermant encore plus sur lui même qu’il apprend à vivre par lui même, à se forger cette carapace.
Mais sa vie semble reprendre des couleurs, quand à seize ans il rencontre l’adolescente qui deviendra sa première petite amie, son premier amour. Rose. C’est l’amour fou entre les deux, ils font tout ensemble, connaissent leurs premières fois, et c’est la première fois depuis longtemps que Sulli rentre au foyer avec le sourire aux lèvres, parce qu’il sait que même si c’est l’enfer là où il est, le lendemain il retrouvera sa copine. C’est tout ce qui compte. Mais à croire qu’il y’a une malédiction, à croire que le jeune homme n’a pas le droit au bonheur, quand du jour au lendemain, il apprend que Rose est enceinte. Bien-sûr que c’est un accident, mais pour ce garçon qui a du apprendre à grandir plus tôt que prévu, il est incapable de prendre la fuite. Rose aime Sulli. Sulli aime Rose, donc il se dit que rien ne peut leur arriver. Ils sont à quelques semaines de la majorité quand elle accouche de leur fils – Lio – mais les choses ne se passent pas comme prévu. Le jeune homme ne remet pas bien les faits, ne se rappelle pas de tout tellement le choc est puissant. La seule chose dont il se rappelle, c’est le sang, beaucoup trop de sang qui s’échappe du corps de son amour quand cette dernière, prise d’une hémorragie, échappera son dernier souffle, Lio contre sa poitrine.
Un jeune homme de dix sept ans, vivant en foyer, un père absent et une mère décédée, autant dire qu’il n’avait aucune chance d’accompagner correctement son fils dans ses premiers mois. Les parents de Rose s’opposent franchement à ce qu’il soit présent, même quand il atteint la majorité, même quand il trouve un petit boulot de barman avant de récupérer son propre bar. Parce qu’ils jugent qu’il n’est pas apte à s’occuper de son fils, pas les ressources nécessaires et surtout aucune stabilité.
Ils sont loin de se douter que les moments où Sulli est le moins stable, c’est quand il n’a pas son fils avec lui.
Comment Sulli a-t-il l’idée de créer le gang ?
Honnêtement, lui même ne sait pas d’où lui vient cette idée bancale. Sans doute parce qu’il n’avait aucun but dans la vie, qu’il s’ennuyait et qu’il avait besoin de se distraire. Ouais il avait le bar, mais il ne se plaisait pas en simple patron, avait besoin de nouveau, de quelque chose qui puisse lui maintenir la tête hors de l’eau. Cependant, il ne s’attendait pas à ce que cela arrive quand il fait la rencontre de Ujin. C’est une rencontre des plus malheureuses, parce qu’il se promenait simplement pour regagner son appartement, quand il tombe sur un jeune homme, un rouquin allongé à même le sol et qui semble avoir du mal à rester parmi eux. C’est sans doute cet élan de gentillesse, cet élan de vouloir sauver quelqu’un qui fait qu’aujourd’hui il est toujours ici. Le gang ne s’est pas monté tout de suite, parce qu’il voulait d’abord d’assurer que son nouvel ami – Ujin – retrouve un état normal. Il ne connaissait pas ce garçon et pourtant il était resté au chevet du rouquin, quand après une lourde opération du coeur, il avait été transféré en salle de soins.
Autant dire que Ujin était des plus perdus en ouvrant les yeux.
Mais de cet acte vu comme un sauvetage, une amitié verra le jour.
( … )
C’est l’année d’après que avec l’aide de Ujin, Sulli monte créer le gang. Et ils ont l’air de deux cons parce que justement, ils sont que deux, mais ils y croient dur comme fer, sont persuadés d’arriver avec quelque chose avec le nom qu’ils viennent de donner au gang ; les Serpents. Ils s’interdisent à toucher à quoi que ce soit de trop dangereux, se contentant d’avancer dans le monde illégal de la mécanique et des pièces de moto. Tout le monde pense que le rouquin a toujours été le seul boss, que c’est lui le leader et qu’il a eu cette bonne idée, mais parce qu’il a voulu rester dans le silence, personne se doute de l’implication de Ujin dans la création du gang. Alors il est son bras droit, Junseo – quand il débarquera – sera son bras gauche, et ainsi de suite quand les prochains membres feront leur arrivée. Gabriel, Hyunsu, Tayden… - qui deviendra son colocataire -. Les filles par la suite. C’est une grande famille qui se forme petit à petit, et même si le jeune homme est vite dépassé parce que ça fait beaucoup de monde, parce qu’il ne s’imaginait pas créer un tel gang, il en est fier.
Parce qu’il a enfin la putain de famille dont il rêvait jusqu’à maintenant.
Il ne manque plus que Lio.
Il a cette nouvelle famille et il a Min-ah. De base embauchée comme simple serveuse, parce qu’avec les activités du gang, Sulli manque de temps pour tenir la maison de ses deux mains. Elle n’est pas la meilleure en terme de cocktails, tout le monde le sait dans le bar, mais il ne pourra jamais se séparer d’elle. Parce qu’elle est un élément important pour le gang, importante pour le rouquin qui voit en la jeune femme, une personne de confiance, son pilier dans la vie de tous les jours. Quand elle apprend l’existence des Serpents, Sulli s’opposera fermement à ce qu’elle participe aux missions, parce qu’il est trop protecteur envers elle, qu’il ne veut pas la voir blessée. Puis il sait dans le fond, que ça lui suffit amplement d’être derrière le bar et de réduire l’espérance de vie des autres membres. L’attirance et la tension sont palpables entre les deux que tout le monde s’amuse à considérer comme les parents du gang. Sulli éprouve un réel attachement envers la jeune femme, il cache ses sentiments, mais c’est de plus en plus dur quand il se livre sur Lio et quand dans un élan de pouvoir la protéger de cette intrusion qu’il y’a eu à son appartement, il craque. C’est quand ses lèvres entrent en contact avec les siennes que la réalité lui vient en pleine face. Il veut qu’elle, n’a besoin que d’elle dans sa vie, et sait parfaitement qu’elle sera une très bonne personne également dans la vie de son fils.
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shalomelohim · 2 months
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Tебе Tворця / A Toi Notre Créateur / To You, Our Creator by Ukrainian Gospel Singers
“ C'est pourquoi aussi Elohim l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Yahshua / Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Yahshua / Jésus est Seigneur, à la gloire d’Elohim le Père. ” (Philippiens 2:9-11)
♥ ♥ ♥
Traduction (Google) :
A Toi, Notre Créateur Тебе, Творця світів, просторів, To You, Our Creator J'essaie de magnifier le chant. Величним співом славлю я. I try to magnify the song. De lui donner force, grâce et humilité Дай сили й мудрості в покорі To give it strength, grace and humility Car les mots valent la peine d'être utilisés. Проводити своє життя. For words are worth using.
(Refrain - Chorus) Mon âme te loue, Тобі хвалу душа складає, My soul praises you, Je te donne ma vie. Тобі життя я віддаю. I give you my life. Et je sais, là-bas dans la béatitude du paradis, І знаю: там, в блаженстві раю, And I know, there in the bliss of paradise, Que je donnerai mes louanges en chansons. Хвалу в піснях віддам мою. That I will give my praise in song.
Ta Majesté est incommensurable, Твоя величність незмірима, Your majesty is immeasurable, Et mon esprit s'éteint, je suis muet. І розум гасне, я німий. And my spirit fades, I am mute. Ton amour est aussi chaleureux que des rayons, Любові грієш Ти промінням, Thy love is as warm as rays, Comme le soleil du matin est clair. Як сонце вранці й в день ясний. As the morning sun is clear.
(Refrain - Chorus)
Tu es sage et tout-puissant, Премудрий Ти і всемогутній, Thou art wise and all-powerful, Tu juges les morts et les vivants. Суддя і мертвих і живих, You judge the living and the dead. Tu es présent auprès de tes enfants, В Тобі навіки, Всюдисущий, You are present with your children, Car Tu es la vie et l'espérance de tous les saints. Життя й надія всіх святих. For you are the life and hope of all the saints.
(Refrain - Chorus)
J'aspire pour toujours à l'hymne de louange Я прагну вічно гімн хваління I long forever for the hymn of praise Je chante pour toi, Ô mon Sauveur, Тобі співати, Спасе мій, I sing to you, O my Saviour, Pour un grand don, pour le salut, За дар великий, за спасіння, For a great gift, for salvation, Pour ton sacrifice à la croix. За подвиг хресний славний Твій. For your sacrifice on the cross.
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Я спiваю / Je chante / I sing by Ukrainian Gospel Singers
On est vraiment béni de pouvoir écouter les louanges des autres nations. We are truly blessed to be able to listen to the praises of other nations.
♥ ♥ ♥
Traduction (Google) :
Je chante pour toi, Jésus, Я співаю про Тебе, Ісусе, I sing about You, Jesus, Parce que tu as tant souffert pour moi, Бо за мене Ти тяжко страждав, Because You suffered so much for me, Tu as vaincu toutes les tentations de l'enfer Переміг всі пекельні спокуси  You conquered all the temptations of hell  Et m'a donné le salut. І спасіння ме ні дарував. And gave me salvation.
(Refrain - Chorus) Depuis mon plus jeune âge, je chante pour Toi, З ранніх років Тобі я співаю, I have been singing to You since I was young Et cette mélodie n'est pas terrestre І мелодія ця неземна And this melody is unearthly Dans les jours difficiles, elle élève mon esprit,  В дні тривожні мій дух піднімає,  In troubled days, it lifts my spirit,  Elle m'inspire de l'espoir. Окриляє надію вона. It inspires me hope.
Un chant d'affection, d'amour, de pardon Пісня ласки, любові, прощення A song of affection, love, forgiveness M'incite à faire des sacrifices. Надихає на жертвенний труд. Inspires me to sacrificial labour. Sur le chemin de l'humilité dans la vie По життєвій дорозі смирення On the path of humility in life Je vais vers la sainte patrie. До святої Вітчизни іду. I am going to the holy land.
(Refrain - Chorus)
Alors, dépêche-toi de rejoindre le Sauveur, mon ami, Тож спіши до Спасителя, друже, So hurry to the Saviour, my friend, Pendant que le chant de l'amour résonne encore, Поки пісня любові бринить, While the song of love is still ringing, N'hésite pas, ne sois pas indifférent, Не вагайся, не будь же байдужим, Don’t hesitate, don’t be indifferent, Et accepte le salut à cet instant. А спасіння приймай у цю мить. And accept salvation at this moment.
(Refrain - Chorus)
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segolenemoteleyecrits · 4 months
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. Retour sur Terre . 2017
Je m’étais envoyé une carte postale au cœur de ma solitude stratosphérique. Un glacier, le cercle polaire, une île. Une île ! Elle était toujours là, bien là, entourée d’eau, encore...Ne pas l’oublier. Pourvu que ça dure, dure, dure... J’avais inscrit au dos : « Qui n’a jamais vécu ces instants magiques peut difficilement les imaginer. Sur Terre les humains passent leur temps soit à survivre soit à vivre de façon machinale. Il nous faut profiter des amours silencieuses, des liesses et du chant d’oiseaux. L’homme habite poétiquement la Terre. »
Je regarde mon herbier voler au dessus de moi. Avant que le soleil ait décliné, j’aurai le même sort. Il me parut incroyable que ce jour sans prémonitions ni symboles fût celui de ma mort implacable. La prise de conscience de la communauté de destin terrestre et de notre identité terrienne se renforce à chaque retour sur Terre. Et avec, la prise de conscience des problèmes globaux et fondamentaux qui se posent à toute l’humanité. 
Si vous supprimez l ‘échelle du temps, vous supprimez la compréhension logique du monde. La formation des montagnes, la dérive des continents, l’érosion, les énergies fossiles... Il est physiquement impossible de plisser de la roche, sauf sur des millions d’années... Difficile d’imaginer, à le regarder —1 mètre 75, 68 kilos —, que l’être humain puisse transformer géologiquement cette lithosph��re (littéralement la sphère de pierre), deux enveloppes rigides d’une centaine de kilomètres d’épaisseur en moyenne qui entourent le manteau de la Terre. L’Holocène est le plus grand intervalle de stabilité du climat depuis 400 000 ans. L’anthropocène, c’est d’abord cela, l’histoire d’une formidable accélération, l’écriture d’un nouveau mythe inquiétant. C’est Prométhée, franchissant le mur du son. En deux petits siècles, l’homme a transformé la Terre comme jamais un volcan, un astéroïde, ou la course de la Terre autour du Soleil ne l’avait fait depuis des millions d’années. Et cette courte période de temps est suffisamment singulière et radicale pour représenter une époque inédite dans l’histoire géologique de la Terre. Cette prise de conscience remet en cause l’un des présupposés fondamentaux de la pensée occidentale : la séparation entre histoire de l’homme et histoire naturelle.
Que voulait dire habiter sur Terre aujourd’hui ? Retour sur Terre que l’on connaît mal, dont il nous faut apprendre la nouvelle écologie résultant de la mise à mal d’un improbable agencement d’interactions, qui nous oblige à détourner le regard des étoiles pour surveiller les réponses multiples et de plus en plus brutales de Gaïa, créant des conditions d’existence toujours plus dures pour une partie des habitant-e-s de la Terre.
Il fallait que j’éprouve de nouveaux territoires, pour tenter d’éveiller une sorte de résurrection écosystémique de l’idée de nature, qui pour moi, se trouvait bien ailleurs que dans notre quotidien bien roulé et disharmonieux.
Dans un premier temps je m’étais résolu à parcourir le monde. Il me fallut tout réapprendre, et en premier lieu, redécouvrir la marche après ces petits traumas gravitationnels de mes sorties dans l’espace et le temps. Des premiers pas. J’avais l’impression d’être redevenu cet homme préhistorique qui a laissé sa trace dans la boue volcanique de Tanzanie il y a 3 700 000 ans... Mes marches devenaient des sortes de pèlerinages, des rituels à travers ce qui reste de la nature, comme une célébration à ces espaces ouverts qui sont en train de disparaître. La nature avait plus d’effet sur moi que moi sur elle. Cette nature coïncide avec la Terre Mèreinviolable sur laquelle on peut marcher, dessiner des figures ou déplacer des pierres tels des artistes profondément poétiques.
Parfois il m’arrivait de rencontrer des zones abandonnées et vouées à l’oubli du paysage entropique. Un territoire où l’on perçoit le caractère transitoire de la matière, du temps et de l’espace, où la nature retrouve un nouvel état sauvage hybride et ambigu qui échappe au contrôle de l’homme pour être absorbé à nouveau par la nature. Ici, de nouveaux comportements se développent, de nouvelles manières d’habiter, de nouveaux espaces de liberté. Ces endroits appelaient une nouvelle architecture qui pourrait être un moyen de modifier les conceptions actuelles du temps et de l’espace. Elle serait un moyen de connaissance et un moyen d’agir.
Que voulons-nous faire de ce monde dont nous sommes devenus dans le même temps les fossoyeurs et les gardiens ? Ce qui importe n’est pas tant d’insister sur les catastrophes à venir que de continuer à cultiver un sentiment de joie, des relations non prédatrices, de nouvelles ressources, pour surmonter la fatigue de recommencer et transformer notre colère devant ces vies perdues en capacité d’agir et de penser. La difficulté de ces questions est paradoxalement liée au fait que ce qui nous a amené à cette situation désigne tout sauf une inconnue, mais concerne au contraire ce qui nous est le plus connu, le familier. Comment devenir étranger, dans ses perceptions, ses attachements, dans son imaginaire, au productivisme et à son idéologie inépuisable du progrès ? La nécessité d’un changement radical se trouvait dans une dernière solution pour sortir enfin de cette intoxication civilisationnelle. Il fallait que j’explore de nouvelles dimensions.
De là haut, la Terre vous apparaît d’abord bleue. Bleue de l’oxygène qui l’entoure. Puis, vous découvrez bien le vert, de la végétation qui la recouvre. Enfin, de l’autrecôté, ahuris, le lumineux vous saute aux yeux. La lumière des pensées superficielles, lumière sur l’inconscient, compose un réseau de lignes scintillantes.
J’essayai de démêler l’enchevêtrement pour remonter aux sources. Je les revoyais en esprit tandis que je marchais en silence le long du rivage du Vide infini, contemplant la mince surface frémissante agitée par l’incessante activité des particules qui naissaient et disparaissaient en fanfare. À quelque distance du rivage, je vis un remous à la surface, une sorte de dépression circulaire plus profonde que le niveau moyen, une dépression en entonnoir sur la surface horizontale du vide — c’est un puits de potentiel.
Nous avons été aspirés par une étoile massive qui s’effondre sous l’effet de sa propre gravité. Traverser l’horizon des événements c’est comme faire du canoë sur les chutes du Niagara. L’esquif risque d’être brisé en deux. Si vous tombez dans un trou noir la tête la première, la force gravitationnelle sera plus intense au niveau de votre tête qu‘au niveau de vos pieds, car celle ci sera plus proche du trou noir. Vous serez alors étiré dans le sens de la longueur et écrasé latéralement. J’ai ralenti, je me suis mis à flotter. Mon image est devenue de plus en plus pâle, et de plus en plus rouge, avant de disparaître. J’étais alors perdu à jamais pour le monde extérieur. Nous nous trouvions sur la surface de l’horizon des événements, la zone frontière autour des trous noirs.
Je n’y voyais plus rien si ce n’est les lumières tourner autour de moi. J’étais comme perdu dans une tempête de neige, je ne distinguais pas même mes pieds, j’étais baigné dans un blanc céleste. J’avais la sensation étrange d’être devenu moi-même un carottage de la terre dans l’immense laboratoire de l’Univers, et qu’il allait m’étiqueter, me répertorier, me conserver comme un échantillon témoin de l’anthropocène, comme un géologue prélève des carottages de glace polaire pour remonter à l’ère glaciaire. Planète : Terre. Date : 2017, anthropocène, fait suite à la grande glaciation de l’Ordovicien, il y a 443 millions d’années ; la rupture Frasniens- Famennien du Devonien, 100 millions d’années plus tard ; la crise volcanique du Permo-Trias à l’époque de la Pangée ; la catastrophe du Trias-Jurassique il y a 208 millions d’années ou enfin celle du Crétacé il y a 99,6 millions d’années. Humain de la sixième crise planétaire. Oui, c’est incroyable, mais ce que les géologues appellent la grande accélération s’est passé dans l’intervalle de ma propre vie. C’est ainsi que Gaïa inflige à l’humain une blessure narcissique en les ramenant d’un univers infini à un cosmos exigu.
Et voilà que je trouvais dans mon état un second souffle. Il pourrait y avoir ici-même un passage vers d’autres univers superposés. Certains scientifiques disent que dans ce non-lieu cette superposition serait ressentie, supprimerait les restrictions de l’esprit humain de voir les choses de façon unique et définitive, mais de percevoir en même temps tous les résultats possibles, toutes les versions, toutes les possibilités qui habituellement coexistent sans que l’esprit conscient s’en aperçoive.
Mon ancêtre ne croyait pas à un espace temps uniforme. Il croyait à des séries infinies de temps, à un réseau croisant et vertigineux de temps divergents, convergents et parallèles. Cette trame de temps qui s’approchent, bifurquent, se coupent ou s’ignorent pendant des siècles, embrasse toutes les possibilités. Selon lui, nous n’existons pas dans la majorité de ces espaces- temps. Certaines théories soutiennent l’idée que l’Univers que nous connaissons n’est qu’un espace à quatre dimensions inclus dans un espace à dix ou onze dimensions. Aujourd’hui chacun sait que les objets et que les gens ne tombent pas du haut vers le bas, mais qu’ils tombent vers le centre de la Terre. Donc les gens de l’autre côté de la Terre sont maintenus au sol comme des aimants sur les frigos. La gravité, en revanche, affecterait ces dimensions parallèles et y serait bien plus forte que dans les nôtres et rendrait la formation d’un petit trou noir bien plus facile dans ces dimensions.
Malheureusement lorsque les particules s’échappent du trou noir, celui-ci perd de sa masse et se contracte, pour finir par disparaître. 
Qu’arrive-t-il à ces malheureux astronautes ? La réponse serait dans ce fameux horizon des événements que j’ai traversé. Chaque trou noir possède une frontière, cet horizon. À cet endroit, la gravité devient suffisamment forte pour dévier et capturer les rayons lumineux. 
Il est en réalité un lieu de stockage de l’information. Des cheveux mous sur le trou noir. L’information est stockée à l’état quantique sur cette surface holographique, à la frontière future de l’horizon. Si le trou est suffisamment grand et qu’il est en rotation, il devrait y avoir des passages vers d’autres univers... C’est ainsi que je me suis retrouvé comme une image étirée et holographique pendant un laps de temps dont je n’ai absolument pas connaissance, la conscience du temps et de l’espace y étant complètement modifiée. Vous êtes comme enveloppé par l’Univers tout entier.
Tout comme un glaciologue vous le dira de la glace, cette sortie extra planétaire vous apprend la sagesse. Alors que le monde dans lequel nous vivons ne supporte plus de regarder le temps s’égrainer, la nature extrême vous rappelle votre démesure... Sans parler que ce temps bifurque perpétuellement vers d’innombrables futurs.
Dans l’un d’eux, je suis une erreur, un fantôme. Je remarquais des photons s’élevant par intermittence et faisant apparaître des formes qui s’étalaient devant moi. Les photons aux couleurs brillantes évoquaient des fusées lancées par des navires en mer. Je marchais le long du rivage jusqu’à une longue jetée très étroite qui s’avançait au-dessus du vide. Je décidais de l’appeler le quai de l’univers. La surface lisse du néant descendait doucement dans chaque creux depuis le niveau horizontal qui les entourait. La pente, imperceptible au début, devenait de plus en plus accusée en se rapprochant du centre, où des traces d’activité se manifestaient. Que trouve-t-on dans un puits de potentiel ? Je jugeais qu’il était temps d’examiner ce puits de plus près. Aussi avançais-je le pied au bord de la jetée. Je ne m’enfonçais pas mais creusais simplement une petite cuvette sur la surface, comme un petit insecte que j’avais vu marcher sur l’eau de la mare près de chez moi. 
Quand je voulu m’approcher, je découvris cependant qu’il n’y avait aucune friction dans le vide. La surface était extrêmement glissante,  et j’étais incapable de rester en équilibre. Je glissais le long de la pente de plus en plus raide et tombais dans les profondeurs du puits. 
Pendant ma chute, je découvris que j’avais tout le temps de regarder autour de moi. Les parois du puits se rapprochèrent et devinrent de plus en plus verticales, de plus en plus fantomatiques. Le temps passait. Cette chute n’aurait-elle donc jamais de fin ? J’étais dans une dimension supplémentaire, dans quelque chose situé au-delà des trois dimensions que nous expérimentons dans notre vie quotidienne et de la quatrième dimension, le temps. Je fusionnais totalement avec les parois, dans une matière hurlante. Les ténèbres se dissipèrent lentement autour de moi. Mes yeux furent éblouis par un chaos de lumière brillantes et de couleurs éclatantes, tandis que mes oreilles étaient assourdies par une cacophonie envahissante.
Je crus apercevoir une intense lumière bleue, comme une étoile distante par une claire nuit d’hiver. Puis je perçus une vaste forme arrondie.
Pour finir, par chance, j’étais retourné sur Terre ! J’avais encore les yeux pleins de visions merveilleuses que j’avais eues. À gauche et à droite d’une automobile, la ville se désintégrait ; le firmament croissait et les maisons perdaient de leur importance au profit d’un four en briques ou d’un peuplier. J’arrivais au terme de mon voyage : un cul-de-sac final aux murs roses en torchis qui semblaient refléter en quelque sorte le coucher de soleil démesuré. Quand je me suis aperçu que j’étais bel et bien sur Terre, un temps infini s’était écoulé. L’espace temps m’avait semblé s’étendre jusqu’à quasiment ne plus exister. Je suis repassé de l’autre côté et c’était de nouveau ma Terre. Je senti, pendant un temps indéterminé, que je percevais abstraitement le monde. Je pensai à un labyrinthe, à un sinueux labyrinthe croissant qui embrasserait le passé et l’avenir et qui impliquerait les astres en quelque sorte. Je l’imaginais inviolé et parfait au sommet secret d’une montagne, je l’imaginais effacé par des rizières et sous l’eau. Je l’imaginais infini.
J’étais ainsi revenu avec cette conscience tellurique et cosmique dans mes trips. Je voyageais désormais sur Terre comme j’ai voyagé au delà de la stratosphère. Et cette fois je n’était pas seul, mais en communauté, pour rebâtir avant tout une solidarité entre explorateurs en quête d’un nouveau monde à inventer, vers une gestion durable et à grande échelle.
Pourquoi sommes-nous devenus si étrangers dans ce cosmos dont nous sommes les enfants ? Nous sommes aujourd’hui plongés dans ces incertitudes et condamnés à vivre avec ces énigmes. Certes nous pouvons partir, voyager, explorer d’autres mondes et dimensions, mais c’est ici, chez nous, qu’il nous ait donné de devenir des bâtisseurs d’espérance et d’aménager un condomonium où coopèrent les puissances organisatrices et régulatrices inconscientes de la nature et les aptitudes organisatrices conscientes de l’homme. L’homme prétend à maint savoir ; n’a-t-il les ailes de l’espoir – les arts et les sciences, et milles conséquences ? Le vent qui renaît, voilà ce qu’on sait. Si vous avez l’intention d’explorer l’intérieur d’un trou noir, assurez-vous d’en choisir un gros. Sachez désormais, qu’un trou noir de quatre millions de masses solaires se trouve au centre de notre Galaxie, la Voie Lactée.
Une nouvelle journée sur Terre. L’herbe est encore mouillée de rosée, comme encore vierge de présence humaine. Le crépuscule, cet instant où le monde hésite entre le jour et la nuit, étonnant moment de l’entre-deux. Le crépuscule est de ces mots qui sont ce que nous en faisons. Note :
Mots et pierres contiennent un langage qui suit une syntaxe de failles et de ruptures. La biotite se détache en lambeaux de feuillets de Biot. Les oligoclases demandent un peu de casse. Et le zircon, un silicate de jargon. Autant de minerai pour un centon sédimentaire: ce langage déstabilisant de la fragmentation n’offre pas de solution globale évidente. Les certitudes du discours didactique sont rabattues sur l’érosion du principe poétique. Dans ce retour sur Terre, le sud voyage dans l’anthropocène de l’univers clos au monde fini. Dernières nouvelles des trous noirs : Alice vivait seule dans les bois au pays des quantas. La marche comme esthétique écologise l’homme. Walkscapes. Note : ce senton est composé à partir de récits personnels et des oeuvres suivantes : De l'univers clos au monde infini d'Émilie Hache, Alice au pays des quantas de Robert Gilmore, Walkscapes La marche comme pratique esthétique Francesco Careri, L'Événement Anthropocène de Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz, Dernières nouvelles des trous noirs de Stephen Hawking
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harriet-de-g · 4 months
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Ressources autour de la gestion de la douleur.
Cette Bibliographie est issue du zine "Toujours mal quelques part" sortie en janvier 2024. Les catégories reprennent les différents chapitres de celui-ci. La liste est régulièrement mise à jour et complétée. N'hésitez pas à partager vos propres ressources pour la faire évoluer!
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C’est quoi la douleur ?
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale a un dossier qui reprend des informations générales sur la douleur.
La douleur, quelle chose étrange, Steve Hains & Sophie Standing, livre, 32p.
La douleur chronique perturbe l’équilibre cérébral, Rev Med Suisse, 2008/145 (Vol.-6), p. 493a–493a.
Lien entre douleur et trauma
Le Trauma, quelle chose étrange, Steve Haines & Sophie Standing, livre, 32p.
Le corps n’oublie rien. Bessen Van Der Kolk. Il existe une version résumée en zine nommé « Ressources sur le traumatisme » (Morgan.e).
Comment les traumatismes d’enfance impacte la santé tout au long de l’existence (« How childhood trauma affects health across a lifetime ») Nadine Burke Harris.
Qu’est ce que le trauma? L’auteur de le corps n’oublie rien explique («What is trauma? The author of “The Body Keeps the Score” explains,) Bessel van der Kolk.
Childhood exposure to violence and lifelong health: clinical intervention science and stress-biology research join forces. Moffitt, T. E., & Klaus-Grawe 2012 Think Tank (2013). Development and psychopathology, 25(4 Pt 2), 1619–1634.
Mécanismes d’adaptation 
Pain-determined Dissociation Episodes, David A. Fishbain, R. B. Cutler, H. L. Rosomoff, R. Steele Rosomoff, Pain Medicine, Volume 2, Issue 3, September 2001, Pages 216–224.
Trop à l’aise avec nos diagnostics, zinzinzine,
Et toi, tu fais quoi dans la vie ?, Harriet de G, brochure, 4p.
Quand tout va bien
Une introduction en français à la technique du pacing.
Laziness Does does not exist, Devon Price, livre, 256p.
La culture du Valide Occidental, Zig Blanquer,
Les thérapies alternatives
A claire voie : manuel de savoir être fou en société, zine, 91p. Comporte un chapitre spécifique pour les premiers entrevus avec un·e thérapeute (dans un cadre psychiatrique).
Pour les proches
La théorie des cuillères, article wikipédia.
The spoon theory (La théorie des cuillères), Christine Miserandino, essai.
Soutien mutuel : les bases
Paillettes Toxiques et Sérum Phy : des pistes pour repérer des dynamiques de pouvoir dans nos relations (pas cis hétéro), zine, 275p.
Point drogue
Une carte interactive pour savoir où tester ses produits
Relation entre tabagisme et douleur : revue narrative de la littérature scientifique, D. Balayssac, Revue des Maladies Respiratoires, Volume 38, Issue 3, 2021, Pages 269-277.
Se faire mal : comment prendre soin de toi lorsque tu ressens le besoin de te blesser, Icarus Projets, zine, 56p.
Alternatives à l’auto-mutilation, Traduction de Choose recovery par Dandelion Guide pour décrocher des médicaments psychotropes en réduisant les effets nocifs, zine, Icarus project, 70p. Tumer Fue : Une méthode libre pour en finir avec la clope, Robin, zine, 80p.
Toxicophobie mon amour, Pour déconstruire ses préjugés sur l'usage de produits.
Pendant la tempête
Le manuel de sevrage des psychotropes, livre, Soutien Benzo, 196p.
Aider ses ami.e.x.s qui ont parfois envie de mourir à ne peut-être pas mourir, traduction par ezekiel and the weirdos, zine, 33p.
Le mouvement death positiv tente de réduire les tabous autour de la mort et d’explorer les façons de préparer sa fin de vie sereinement.
Living with depression, Kat Amarië, vidéo (traduite).
Dépression comment te quitter, Luks, zine, 20p.
En vrac :
Chroniques des chroniques : une émission autour des maladies chroniques (douloureuses), radio rageuse.
La souffrance: que ressent-on quand quelqu’un nie notre douleur ?, podcast Emotion.
The Cancer Journals (Journal du cancer), Audre Lorde, livre, 96p. Fragments, Fatou S, livre, 150p.
Guide de navigation en eau trouble : se fabriquer des ressources quand on vit une crise ou un moment pas cool, zine, 40p.
Les ateliers groupe soin, volume 1, 2 et 3, zines, groupe soin. Du partage de savoir et vulgarisation de concepts médicaux issus de rencontre en groupe pour s’autonomiser.
My Body Is a Prison of Pain so I Want to Leave It Like a Mystic But I Also Love It & Want it to Matter Politically, Johanna Hedva, vidéo et transcript.
Hollow, Mia Mingus, Traduction d'Emma Bigé et Harriet de g, zine. De la science fiction avec des handi·es autonomes.
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