Tumgik
#mur bleu clair
bellaxdarling · 1 year
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Home Bar Family Room Family room - large modern open concept family room idea with a bar, blue walls, and a television stand
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catbui · 1 year
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Living Room Library Large contemporary open concept living room library idea with light wood floors, white walls, and no fireplace or television
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les-portes-du-sud · 10 months
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Sieste
18.08.2023
Je me suis levé du lit par cette fraîche matinée d'automne et, dans un coupe-vent imperméable, je me suis dirigé vers le laboratoire à côté de la maison. Trois tubes de sang ont été prélevés sur moi et envoyés avec des instructions pour revenir pour les résultats dans quelques jours.
J'ai acheté du lait, fait des flocons d'avoine car avant cela je ne faisais que mijoter des préparations à chauffer au micro-ondes , j'ai même rangé l'appartement. Suit une lecture soporifique sur les passions dans les rues couvertes de smog de Londres au 19e siècle , je me suis évanouie pour une sieste l'après-midi, mais ce somme ne m'a pas apporté de force.
Et maintenant, imaginez ma surprise quand, après avoir lavé la vaisselle dans une cuisine remplie de lumière chaude jouant sur les murs confortables, j'ai levé les yeux et j'ai vu comment les nuages se dispersaient dans le ciel crépusculaire et dans leur cadre sombre, quelque chose semblait de plus en plus clair après deux jours de grisaille. Oui, je comprends que ce sont les conséquences du mouvement du front froid, la masse nuageuse qui nous couvrait samedi se déplace plus à l'Est. Mais miraculeusement, une apathie et une faiblesse étranges sont parties avec elle, laissant place à l'inspiration et au sentiment de sa force.
Il y a de telles soirées, surtout en automne, lorsque vous ressentez la nature du soir plus clairement et plus près. Des soirées d'été remplies de chaleur et de l'odeur des fleurs chauffées par le soleil brûlant, des rues d'hiver rougeoyantes d'un reflet froid avec des flocons de neige tourbillonnant à la lumière des lanternes, un ciel de printemps bleu clair transparent et froid avant le coucher du soleil sur des congères saturées d'humidité, cédant à la chaleur et la vie vivifiante, sont trop différentes des soirées automnales, lorsque le soleil couchant s'estompe, et que la nature, se préparant au sommeil, tend avec émotion et soin aux spectateurs involontaires son dernier crépuscule clair avant un hiver nuageux et froid, et la luminosité du jour se dissipe sur les parcs et les allées couvertes de feuilles d'or - comme une immersion douce dans l'obscurité de la salle de théâtre avant la représentation, et dans les rues sortent accidentellement d'une boîte lointaine, qui n'a vu la lumière qu'à cause de l'automne, parsemée de pluie, nettoyage, créatures mystérieuses d'Halloween. Et puis, l'hiver, la première neige, en attendant un miracle, le carillon, les fêtes de fin d'année, le goût et la couleur des feutres sont différents.
Les-portes-du-sud
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electronicparadise · 2 months
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Headspace: The Therapist Room
“Life isn’t quite what I thought I’d be”, c’est ce qu’il dit à chaque fois qu’il se retrouve dans ce petit carré servant de dépositoire à pensées. Un havre jaune doré enfermé entre quatre murs, une fenêtre donnant sur l’étoile couchante à l’est et la porte fermée devant son tapis avec un Welcome écrit dessus. Sol jaune, murs jaunes - juste un peu plus pastel - où se colle une armoire brune, dans le coin. Un cintre, un seul cintre à l’intérieur, ne portant aucun vêtement. Une chemise, une seule chemise, au-dessus de l’armoire, atrocement bien plié, grise au col blanc. Longeant le mur et au coude à coude avec cette armoire deux commodes de la même couleur, quoiqu’une un peu plus claire. Elle à des poignets et des tiroirs coulissants, l’autre n’est qu’un long bloc, qui comble tout le reste du mur, de bois. Fièrement posé sur la première se tient une petite plante toute touffue et verdoyante, une sorte d’arbre miniature que l’on sort des cartoons. Une plante qui fait jolie et qui rassure. Plus loin, un morceau de métal gris qui se tord en un embout à son extrémité comme s’il devait porter quelque chose. Plus on y réfléchit, plus on pourrait avoir des idées sombres en le regardant. C’est ce qu’il pense.
Juste à côté encore, un cube. Juste un petit cube en bois de sapin. Quelque chose qui serait potentiellement agréable à tenir en main tellement il est lisse. Un petit peu d'esthétique ne mange pas de pain. En bout de commode, une petite peluche sans couleur. Parfois elle est là, parfois non. Elle est difficile à décrire quant à sa petite taille et à sa faible apparition dans ce cube jaune. Pour ajouter au poids de cette paroi, une peinture s’y tient avec splendeur et dédain. Un joli paysage, peint avec tant de précisions, détails et patiences qu’il ressemble à une photo. Une dune verte qui en rencontre une autre au second plan, surplombé par un ciel bleu qui porte lui-même son nuage gris.
Un tapis, à mèches longues, bleu marin au centre de la pièce, subtilement placé entre le fauteuil et le tabouret juste en face, qui spiralent vers l’intérieur formant un typhon réconfortant d’eau. Il a parfois envie de flotter dedans, voir où le courant pourrait l’emmener, voir où ces pensées s’en vont, et ainsi les rejoindre en relâchant tout. Le canapé, qui pourrait servir de plongeoir, est en cuir mais étrangement ne fait aucun bruit quand il se frotte dessus ou s’asseye dessus. Peut-être que la cause de ce manque de signal provient du tabouret qui se trouve de l’autre côté du grand bleu. Un simple tabouret avec un pied unique en métal qui se divise en trois à la plante. Le siège est d’un cuir noir comme on peut trouver dans les bars lambdas.
Il était assis sur le canapé depuis une longue heure déjà, peut-être plus. La notion du temps a toujours été un vide de sens pour lui ici. “Les bonnes choses prennent du temps”, comme il dit souvent, trop souvent. Et si, parfois le temps lui filait entre les aiguilles ? Qu’en réalité tout ce qu’il fait ne fera aucun impact à une plus grande échelle ? Sera-t-il encore là dans dix ans ? Est-ce qu’on le connaîtrait encore, même s’il venait à mourir ? En fait, est-ce qu’actuellement son entourage ne voudraient plus de lui ? Peut-être qu’en vérité ça serait un bon vent de donner les secrets dans son dos et pouvoir finalement s’en débarrasser. Le mécanisme est enclenché. Plus rien ne peut l’arrêter, de toute façon à la fin, c’est lui qui décide. À la fin, s’il veut revenir en arrière, il peut. À la fin, “good things take time”, comme il dit souvent.
Voilà, cela est le genre de choses qui font qu’il vient souvent ici. La petite inconvenance lançant une machination monstrueuse et autodestructrice impossible à stopper à priori. Des moments où le poids d’une force invisible se rajoute sur tout son être amenant un sentiment de peser le double de son propre poids. Une peine à respirer apparaît soudainement sans panique, un souffle du mort s'émise. Le souffle que personne n’entend, que personne ne peut entendre car il n’y a plus de souffle. Le seul et unique moyen de savoir si un cœur est encore en train de battre serait de poser une main sur sa poitrine. Tout sauveteur se doit de le savoir. Lui, il le sait. Il sait aussi qu’il n’y a pas de pulsations à ce moment, comme si le temps s’arrêtait soudainement, que tout s’arrêtait avec lui. Une précieuse seconde suspendue dans le temps, lorsque tout devrait s’écrouler, qui dure des heures, mais rien ne s’écroule. Tout est déjà à terre, la poussière ne se dégage pas, elle s’amasse. Les débris d’un monde qu’il avait connu se forment. Tout est dans sa tête.
Cette maison, qui appartient à son ami, est détruite. Ce château au bord de l’eau a rejoint les flots. Le ciel est gris, mais il ne pleut pas. Personne à l’horizon, l’horizon n’a rien hormis un fond de poussière. Un monde irréel, surréel, ressenti comme un cauchemar. Ces fleurs, ses préférées, les convallarias, sont mortes.
Tout est dans sa tête. Tout commence d’une petite inconvenance. Il vient dans ce cube jaune pour espérer ne pas griser son pelage blanc. Un pelage qu’il n’ose pas regarder avec le dernier objet de la pièce. Il préfère regarder le mur derrière. Fixer cet objet c’est se fixer. Le fixer c’est savoir si c’est un rêve, un cauchemar ou les deux. Le fixer c’est voir les yeux morts qui ne clignent pas assez, droit dans le blanc de chaque globes occulaires. Le fixer c’est être proie à rester plus d'une heure, qui est suspendue dans une seconde, qui est dans sa tête. Il a peur de fixer un miroir rectangulaire, qui fait sa taille. Ce miroir derrière le tabouret le consulte. Il parle, et parle, et parle. Il parle autant que le patient, aussi longtemps que lui. Il est toujours prêt à le fixer en retour, ne rate pas une seconde pour attraper son regard.
Il est seul dans ce cube, dans sa tête. Et à chaque fois qu’il rentre, il sait qu’il sera libre de dire ce qu’il pense et qu’il entendra ce qu’il veut. Il n’a pas de réponse. Il est seul. Il ne ressortira pas de si tôt, puisqu’une heure ici c’est une seconde suspendue dans le temps, qui est dans sa tête. Il n’a jamais vu quelqu’un d’autre ici. Et pourtant, la peluche n’est pas toujours là.
“Welcome Bron, I feel like we had a slight inconvenience today, as always. Take your seat and I hope one day we find better than ourselves, because let’s face it: we have done a disgusting job until now. We’re not professional. We’re tired of being a nuisance… By the way, I think you forgot about it, but there’s a new lamp on your right! Maybe keeping this room in the dark at night is the problem. Did we put it here or someone else has found a way in?”
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laurartcreations · 4 months
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La combinaison du bleu et du blanc en décoration
Chaque combinaison de couleurs permet de créer une atmosphère unique dans une pièce.
En combinant des nuances de bleus au blanc, cela apporte une touche de fraîcheur dans une pièce tout en permettant d'agrandir visuellement l'espace. Selon la philosophie Feng Shui, le bleu est une couleur yin qui symbolise la sérénité et la relaxation. Le blanc quant à lui, en tant que couleur yang, incarne la pureté et l'harmonie. En alliant ces deux tons, cela permet une complémentarité qui aère l'espace tout en procurant un sentiment de tranquillité et d'apaisement.
Notons qu'en associant le bleu au blanc, nous pouvons élaborer diverses ambiances et différents styles selon les éléments incorporés à la décoration. En effet, la combinaison de ces deux couleurs peut convenir pour créer des pièces au style moderne, naturel, à l'esprit bord de mer ou à la décoration minimaliste.
Style naturel :
Si vous souhaitez créer une ambiance naturelle en associant le bleu au blanc, optez pour un bleu naturel (ex. : bleu canard, bleu minéral, bleu paon, bleu ciel, ...). Vous pouvez peindre un pan de mur de façon unie ou combiner deux tons de bleu avec du blanc (libre à vous de choisir la forme, qu'elle soit circulaire, abstraite, droite, ...). Accompagnez ce revêtement mural avec des meubles aux tons beiges et en matière naturelle (bois, osier, ...). De plus, vous pouvez parfaire cette ambiance en ajoutant des plantes ainsi que des éléments de décoration en osier, en rotin ou en jonc par exemple, tels que des paniers, un tapis, des décorations murales, ...
Style bord de mer :
Pour créer un esprit bord de mer dans une pièce, la combinaison du bleu et du blanc est parfaite. Optez pour un bleu marine ou un bleu Santorin qui, associé au blanc, rafraîchira la pièce. En ce qui concerne le mobilier, le bois est inévitable pour renforcer l'esprit bord de mer que vous souhaitez donner à votre pièce. Si vous voulez être à 100% dans le thème, le bois flotté est parfait. Sinon, le bois vieillit ou le bois brut peuvent également convenir à cette atmosphère. En ce qui concerne la décoration, laissez libre cours à votre imagination. Pour rester à fond dans le thème, vous pouvez optez pour des éléments de décoration en corde, des coquillages, des bibelots rappelant l'océan (ancres, poissons, bouteille à la mer, bouée de sauvetage, bateaux, ...).
Style moderne :
Pour décorer une pièce moderne, vous pouvez peindre un pan de mur en bleu nuit ou en bleu roi et laisser les autres murs en blanc. Optez pour des meubles assortis combinant ces deux tons, et ajoutez des éléments de décoration graphiques, sobres et homogènes selon vos goûts et le cachet que vous désirez apporter à votre pièce. Si vous souhaitez atténuer le contraste entre le bleu et le blanc, le gris clair est une bonne alternative. Notez que le jaune s'accorde parfaitement avec les nuances de bleus sombres en donnant un coup de peps à la pièce.
Style minimaliste :
Basé sur la continuité des lignes et l'homogénéité des couleurs, le blanc et le beige sont les couleurs phares de la tendance minimaliste, mais ce style peut parfaitement être mis en lumière en combinant du bleu au blanc. Pour se faire, optez pour une nuance de bleu sobre (ex. : bleu nuit, bleu guède, bleu gris, ...), évitez les tons bleus plus "criards". Restez dans une concordance des tons pour homogénéiser la pièce. Si vous souhaitez que le blanc soit la couleur dominante, vous pouvez optez pour quelques éléments de décoration bleus épurés (ex. : lampe graphique, tableaux minimalistes, vase en céramique, ...). Le plus de l'ambiance minimaliste est de mettre en avant l'espace, en offrant une pièce aérée et épurée.
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it-is-i-a-retard · 2 years
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Fluent Forever 625: French
For those of you who can’t be assed to get all the 625 words in French I’ve done it for you (I might do other languages as well)
-Repost from my old account
Animals: chien, chat, poisson, oiseau, vache, cochon, souris, cheval, aile, animal
Transport: train, avion, voiture, camion, vélo, bus, bateau, navire, pneu, essence, moteur, billet, transport
Lieux: Ville, maison, appartement, rue/route, aéroport, gare, pont, hôtel, restaurant, ferme, cour, école, bureau, chambre, commune, université, club, bar, parc, camp, boutique/magasin, théâtre, bibliothèque, hôpital, église, marché, pays, bâtiment, terre, espace, banque, lieu
Vêtements: chapeau, robe, combinaison, jupe, t-shirt, pantalon, chaussures, poche, manteau, tache, vêtements
Couleur: rouge, vert, bleu (clair, foncé), jaune, marron, rose, orange, noir, blanc, gris, couleur
Personnes: fils, fille, mère, père, parent, bébé, homme, femme, frère, sœur, famille, grand-père, grand-mère, mari, femme, roi, reine, président, voisin, garçon, fille, enfant, adulte, humain, ami, victime, joueur, amateur, foule, personne
Travails: professeur, étudiant, avocat, docteur, patient, serveur, secrétaire, prêtre, police, armée, soldat, artiste, auteur, directeur, journaliste, acteur, travail
Société: religion, paradis, enfer, décès, médicament, argent, dollar, facture, mariage, mariage, équipe, race, rapports sexuels, sexe, meurtre, prison, technologie, énergie, guerre, pais, attaque, élection, magazine, journal, poison, arme à feu, course, exercice, balle, jeu, prix, contrat, drogue, marque, sciences, dieu
Art: bande, chanson, instrument de musique, musique, film, art
Boissons: café, thé, vin, bière, jus, eau, lait, boisson
Nourriture: œuf, fromage, pain, soupe, gâteau, poule, porc, bœuf, pomme, banane, orange, citron, maïs, riz, huile, graine, couteau, cuillère, fourchette, assiette, tasse, petit déjeuner, déjeuner, dîner, sucre, sel, bouteille, nourriture
Maison: table, chaise, lit, rêver, fenêtre, porte, chambre à coucher, cuisine, salle de bains, crayon, stylo, photo, savon, livre, page, clé, peinture, lettre, note, mur, papier, plancher, plafond, piscine, verrou, téléphone, jardin, jardin, aiguille, sac, boîte, cadeau, carte, bague, outil
Électronique: horloge, lampe, ventilateur, téléphone portable, réseau Wi-Fi, ordinateur, programme d’ordinateur, laptop, écran, appareil photo, télévision, radio
Corps: tête, cou, visage, barbe, chevaux, œil, bouche, lèvre, nez, dent, oreille, larme, langue, dos, orteil, doigt, pied, main, jambe, bras, épaule, cœur, sang, cerveau, genou, sueur, maladie, os, voix, peau, corps
Nature: mer, océan, rivière, montagne, pluie, neige, arbre, soleil, lune, monde, terre, forêt, ciel, plant, vent, sol, fleur, vallée, racine, lac, étoile, gazon, feuille, air, sable, plage, vague, feu, glace, île, colline, chauffer, nature
Matériels: verre, métal, plastique, bois, pierre, diamant, argile, poussière, or, cuivre, matériel
Mathématiques/dimensions: mètre, centimètre, kilogramme, pouce, pied du roi, demi, cercle, carré, température, date, poids, bord, coin
Noms divers: carte, point, consonne, voyelle, lumière, son, oui, non, pièce, douleur, blessure, trou, image, modèle, nom, verbe, adjectif
Directions: haut, bas, côté, devant, derrière, à l’extérieur, à l’intérieur, en haut, vers le bas, gauche, droit, nord, sud, est, ouest, direction
Saisons: été, printemps, hiver, automne, saison
Nombres: zéro, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt et un, vingt deux, trente, trente et un, trente deux, quarante, quarante et un, quarante deux, cinquante, cinquante et un, cinquante deux, soixante, soixante et un, soixante deux, soixante-dix, soixante-onze, soixante-douze, quatre-vingt quatre-vingt-un, quatre-vingt-deux, quatre-vingt-dix, quatre-vingt-onze, quatre-vingt-douze, cent, cent un, cent deux, cent dix, cent onze, mille, mille un, dix mille, cent mille, million, milliard, première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, nombre
Moie: janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre
Jours de la semaine: lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche
Temps: année, mois, semaine, jour, heure, minute, second, matin, après-midi, soir, nuit, temps
Verbes: travailler, jouer, marcher, courir, conduire, voler, nager, aller, arrêter, suivre, penser, parler/dire, manger, boire, tuer, mourir, sourire, rire, pleurer, acheter, payer, vendre, tirer, apprendre, sauter, sentir, écouter, écouter, goûter, toucher, voir, regarder, donner un bisou, brûler, fondre, creuser, exploser, asseoir, supporter, adorer, passer à côté, couper, se battre, s’allonger, danser, dormir, se réveiller, chanter, compter, marier, prier, gagner, se perdre, mélanger, plier, laver, trouver, tomber, pousser, tirer, porter, casser, porter, pendre, secouer, signer, battre, soulever
Adjectives: long, court, grand, petit, large, étroit, grand, petit, lent, vite, chaud, froid, chaleureux, frais, nouveau, ancien, jeune, vieux, bon, mal, mouillé, sec, malade, sain, bruyant, tranquille, heureux, triste, belle, moche, sourd, aveugle, gentil, méchant, riche, pauvre, épais, mince, cher, pas cher, plat, courbé, mâle, femelle, serré, ample, haut, bas, doux, dur, plongé, peu profond, propre, sale, fort, faible, mort, vivant, lourd, léger, foncé, clair, nucléaire, célèbre
Pronoms: je, tu, il, elle, ce, nous, vous, ils/elles
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rayondelun3 · 5 months
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Ils hantent mes nuits, mes journées. Pourtant c'est moi le fantôme qui flotte sur les trottoirs de la ville. L'air est glacial, ça me rappelle son sourire quand il m'a vu. J'ai eu froid, j'ai eu peur. Il a pris ma main. « Tu es exactement comme je l'imaginais. Tu as l'air un peu plus fragile peut-être. J'aime tes yeux tristes. » ; quand il a commencé à me tuer.
Je ne pouvais pas m'enfuir. J'avais 17 ans, il en avait 24.
« J'ai toujours voulu savoir ce que ça faisait de détruire quelqu'un, physiquement et psychologiquement. »
Plus grand, plus vieux, plus rusé. Il m'avait attrapé et plaqué contre le mur. Je n'avais pas eu le choix, il ne m'avait jamais laissé le choix. J'y retournais sans savoir pourquoi. Et puis après j'y allais parce qu'il me disait que j'étais spéciale, il arrachait mes collants et m'étranglait jusqu'à ce que je m'évanouisse. Il aimait ça. Il disait qu'il avait du mal à se contrôler avec moi, qu'il y avait quelque chose de sombre en lui et que je nous permettrais d'aller mieux.
J'avais des bleus, des traces de morsures, les marques de ses mains qui faisaient rougir ma peau. L'empreinte de ses mains sur mon cou. J'avais honte. Les gens nous regardaient. Soudain dehors il avait honte. Je n'étais plus là, il s'éloignait de moi. Il ne fallait pas qu'on nous voit ensemble.
Quelque chose ne tournait pas rond. Il se passait quelque chose de mal mais je préférerais l'ignorer.
De tous c'était lui le pire, de tous c'est de lui dont j'ai le plus peur.
Il y en avait d'autres. Des plus jeunes encore. Il aimait ça, mon innocence, ma fragilité. Il disait que j'étais jolie comme ça. Il disait que grâce à lui j'irais mieux même si j'étais folle, lui aussi était sûrement fou parfois mais il savait ce qu'il faisait.
Parfois il versait des larmes dans mes bras. Parfois il me disait que c'était mal mais que c'était plus fort que lui. Il pressait ses lèvres contre les miennes, ses yeux clairs grands ouverts. Parfois c'était comme un loup qui dévorait une proie. Parfois il me disait que de toutes j'étais sa préférée, la plus douce, la plus obéissante, la plus cassée. Parfois il se mettait en colère et je partais la nuit dans Paris. Parfois il disait que tout était ma faute.
Moi dès qu'il m'appelait je répondais. Dès qu'il me voulait je lui revenais jusqu'à ce qu'il me jette à nouveau.
Et puis j'ai essayé de m'enfuir. Un an était passé. Les séquelles étaient là. La violence était gravée à l'encre noir. Et puis une notification. Pourtant je l'avais bloqué. Il m'avait retrouvé.
Terrifiée.
Il me retrouvait à chaque fois.
Et puis il m'a eu entre les mains une dernière fois. Et puis là j'ai compris. J'ai compris qu'il n'avait pas changé mais que moi oui. Je m'étais débattue mais rien à faire. Il était toujours plus fort que moi. Il m'écrasait.
J'ai pleuré toute la nuit. On m'avait jetée dans l'antre du loup pour la dernière fois.
Cette nuit-là j'ai compris qu'il y avait des hommes-monstres. Et que ce qu'ils me faisaient était monstrueux, sale, brutal.
Non ils ne m'aimaient pas, ils m'utilisaient comme un jouet mais la poupée s'est cassée. J'ai ramassé la porcelaine et je l'ai enfermée dans une boîte. J'en sors parfois les morceaux ; sinon c'est l'acier sur la chair.
Je me suis jurée que je ne les laisserai plus jamais me briser. Ni moi ni personne d'autre. J'ai voulu devenir prédatrice. J'en ai chassé. Je les ai humiliés... Ça n'a rien changé.
Il m'arrive d'ouvrir la boîte noire ; je regarde les morceaux, je pleure la poupée toute éclatée.
Plus jamais. Plus jamais. Plus jamais.
Vampires qui buvaient mon sang. C'est moi qui saigne maintenant. Pas vous.
Mourrez. Mourrez tous.
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orageusealizarine · 1 year
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J’ai souhaité les jours incolores, les flâneries, les errances indolores. Ce serait la grande indifférence, paisible : les ciels bleus de misère, les aplats sur les murs, dans les airs. La quiétude languide, figée, mourante... les beaux midis dardant. Silence, silence.
Mais, voilà, les soleils bleus ne m’indiffèrent pas : je suis claire, claire. Criblée de lumière, à jamais lustrée. Sous les arbres mauves, sienne brûlée et des étoiles semblant glisser le long des jambes. Je m’avance dans la brillance blanche des ciels désespérants, désespérément bleus, filante, comète criarde parmi les ombres mouvantes...
Et percluse, sur le trottoir atone, la lumière en coulée dans les yeux, pénétrée de part et d’autre par la radiance (radieuse) descendue. Qui me fait les regards pâles, presque blancs. Le corps limpide sur transparence ivoire, ondoyante et comblée et ravie par le blanc azur que fait le ciel.
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r3d-spirit · 1 year
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Chapitre 1 - Asphaël
Ses larmes coulaient, désespérément. Il sanglotait roulé en boule, par terre, au bas de son lit. Il était minuit. La demeure était silencieuse. Ses pleurs aussi. 
Si quelqu’un l’entendait, il y aurait de graves répercussions. Il n’était pas autorisé de pleurer chez les De Villiers. Seuls Aurélie pleurait souvent. Mais on lui excusait du moment qu’elle était silencieuse. C’était une femme, et pour l’esprit étriqué de cette famille, les femmes étaient fragiles. Maximylien, lui, était un homme. Il n’avait pas le droit. 
Ses dents se serrèrent en pensant à ce prénom. Il détestait ce prénom. Et bien qu’il appréciait grandement la révolution française et ses révolutionnaires, y compris Robespierre, ce n’était pas réellement comme ça qu’il s’appelait. Chaque nuit, dans ses rêves il voyait un ange venir du ciel, un ange qui était grand, svelte, la peau claire, les yeux bleus brillants et les cheveux longs et blond. Et cet ange l’appelait, en lui tendant la main, dans la lumière divine. 
Il fut soudain pris de spasmes. Il se détestait. Son corps lui brulait ardemment. Les coupures saignaient encore.. Il détestait aussi sa famille.
Sa journée commençaient si bien pourtant:
     Il venait de recevoir les résultats des examens blancs de français. Il avait pratiquement tout juste. Son niveau visait l’excellence. Il était rassuré mais pas fier de lui. Cependant lorsqu’il avait remarqué que les résultats de sa classe était médiocre, une satisfaction intense était apparue. C’était avec confiance qu’il allait pouvoir rentrer chez lui, ou plutôt chez ses parents. Il avait même pu bénéficier d’une semaine de calme total car quelques jours auparavant, alors que cela faisait des années qu’il se faisait harcelé, il avait pris sa revanche. Par légitime défense mais avec une certaine jouissance, il avait recouru à la manière forte : en se battant avec ces garçons et en gagnant. Tout le monde les avait vu. Le corps enseignants  n’avaient évidemment pas réagit sauf que tant mieux, car ainsi les autres élèves comprenaient qu’il pouvait se défendre. Alors certes, il avait eu quelques bleus mais il était vainqueur. Il n’y avait pas de mal à se satisfaire d’une victoire, non ? Même si il avait été un peu.. sévère sur la punition, ce n’était que par punition et non pas une preuve de sadisme de sa part. Jamais il ne s’amuserait à faire du mal à quelqu’un, il n’était ni comme son père, ni comme son frère. Et c’était pécher. 
Sauf qu'en rentrant, ses plans s'effondrèrent : Léandre, son frère, l’attendait dans le hall. 
- J’ai entendu de vilaines histoires venant du bahut, lui lança-t-il.
Il déglutit, il savait que c’était une menace et il savait qu’il allait prendre cher. Son frère s’approcha de lui, le saisissant par le col.
- Tu sais que tu t’es attaqué au petit frère de l’un de mes amis ? 
Il ne chercha pas à éviter son regard, il était habitué à ses yeux cruels. Il ne savait pas quoi faire. Il en avait plus qu’assez de subir mais il avait peur d’empirer la situation si il se défendait. Cependant ça faisait des années que ça durait.. Il respira un coup, repensa au fait qu’il avait mis trois garçons à terre plus âgés que lui. 
- Et toi, pourquoi tu ne me défends pas ? Je suis ton petit frère aussi, lui répondit il, tremblant.
Léandre le regarda, puis éclata de rire. Soudainement, il le souleva et l’explosa contre le mur, maintenant de tout sa force son crâne écrasé à la paroi. 
- Parce que tu es une honte. J’ai honte qu’une chose comme toi, même pas un vrai homme me serve de frère. Tu sais que ta naissance m’a gâché la vie, hein ? Tu sais qu’à cause de toi j’ai un frère bizarre plus fragile qu’un pédé qui ne sert qu’à raconter à tout va sa réussite scolaire. Tu es une grosse tête mais tu sers à rien! Les parents vont pas plus t’aimer maintenant que tu brilles au lycée. Tu es et resteras toujours la même petite merde à qui j’ai mis la tête dans les chiottes quand t’avais 10 ans et que tu pleurais plus qu’une gonzesse! 
C’était fini pour lui. Il le savait. Il voulait agir mais son corps refusait de coopérer. Il voulait que son frère subisse sa colère et sa vengeance mais chaque mouvement pour se défendre était contré et il se prenait un coup. Léandre frappait fort, il connaissait sa façon de le taper par cœur. Il s’arrêta rapidement de réagir, il ne savait même plus où il était et si il était toujours en vie. Tout était si vide dans sa tête. 
Il sortit d’un coup de cette sensation de transe lorsqu’il entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Les deux jeunes hommes se figèrent. Leur père était rentré. Et il ne fallait absolument qu’il voit ça où ils allaient tous les deux se prendre des coups de ceinture. Léandre le lâcha rapidement, et s’enfuit dans sa chambre. Il l’avait planté là face à la menace. Le jeune homme savait que ça serait pire si il n’affrontait pas son père. Il se reprit en main et alla le saluer, jouant pratiquement sa vie à l'instant même.
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mysadecstasy · 1 year
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Immortel amour
Aveugles pierres blanches Petits grains de sable L’eau douce et glacée court sous la terre jusqu’à éclore dans la mer Aveugles bouts de bois Radeau de fortune Vers l’horizon qui n’en est plus un je jette mes derniers espoirs Nus et écharpés Comme des filets troués Noirs et balbutiants Ensablés jusqu’au cou à la limite de la prochaine marée Le sel dans la bouche et sur les cils Lancinante est l’attente Lancinante pour ton sourire entre les blés dansants Dans la chaleur sèche d’un juillet en Puisaye Sans vent Le dernier café avant la torpeur sourde Au pied du château d’eau Boisson fraîche et table en formica Un fermier entre et nous regarde comme deux fous Champs à perte de vue Couleur or comme les pyramides Au sommet se dresse un calvaire érodé A contrejour Soleil brûlant Tu l’observes dans sa purulence salvatrice Noir sur bleu d’acier Dans sa grandeur maligne Ébloui Monolithique et hurlant la Passion La corneille prend son envol et résonne son cri funeste Immensité dorée Porte ouverte sur l’infini horizon trempé d’embrun Ma main caresse les blés comme ta chevelure de jais Opaline ta peau émiettée sous ton chemisier offert au vent Clair-obscur tranchant comme la lame de la Justice divine Je frôle ta peau douce comme l’éternité Mes désirs prennent leur envol Sur la plage je dessine mes rêves d’enfant Dans tes yeux je vois la somme de tout le temps De ce temps passé dans des cabanes de montagne Ce temps passé à la rivière à plonger du pont Eau glacée de juillet Juillet juillet juillet c’est au présent Résonne tout ce temps à s’aimer Ma tête sur tes cuisses un brin de paille à la bouche Les volutes du ciel émerveillés Ce temps à caresser ta nuque dans les foins de la grange Jupe retroussée trois heure sonne La chaleur Transpiration Et lourdeur du silence Les chats lézardent et le lierre grimpe sur le mur Le troisième barreau de l’échelle de bois craque Tes sandales à la main tu marches nus pieds jusqu’au chemin de graviers Tu as peur des serpents moi j’ai peur du noir Quand tu souffles la bougie je crois mourir Puis je renais contre ta peau Mes pieds enlacent les tiens Je dormirais mille ans contre ton corps de miel J’embrasse tes paupières dans le silence de la nuit Le silence de l’amour en extase L’amour qui cherche hurle comme un possédé L’amour qui trempe dans son bain d’éternel regarde les étoiles brûler Sens tu le fauve rugir en moi quand les lunes s’embrassent au fond de tes yeux Sens tu la chair pétrie sous mes mains avides Suaves dans l’obscurité de l’indécision des corps Incertitude des plaisirs à choisir Nous jouions aux dés dans ce café de Cotignac quand tu as offert le repas à un pauvre homme qui est ressorti riche Ton air de madone Debout Non pas dans la douleur mais dans l’esclavage des vices Dans l’éclat des pierres brûlantes de félicité L’éclosion de la nudité des sentiments crus Animale comme la Bête Mais impénétrable Nudité pure comme l’eau de tes larmes en perles Sous l’amandier en fleurs blanches nous regardons le ciel Voguent quelques nuages Et les abeilles butinent Travaillent d’arrache-pied Jusqu’à la mort Mécanique inlassable et inamovible Comme un nœud se fait et de défait l’amour danse d’une chambre à l’autre De l’obscurité à la lumière il vogue d’un salon à l’autre Sous un lustre du Saint Empire romain germanique s’étale un lit satiné de rouge La pièce est vert foncé et emplie de plantes. Une fumée diaphane bleutée exhale des ténèbres Tu es nue En croix Dans le plus bel apparat tu attends la résurrection de l’amour L’amour dévoré par le Chaos Là où il reste des fleurs il reste des graines Et là où il reste des graines pousseront des arbres séculaires Mon royaume pour un baiser sur tes lèvres Mon amour embrasse moi Embrasse de désir et non de pitié Retournons à la nuit sur la colline au Christ admirer la lune Retournons dans la grange ranger le foin Sur le carré de soleil imprimé par l’ouverture dans le bois Oublions les tribulations de l’amour Quand il fatigue Exsangue Libérons-nous dans la nudité la plus pure Des âmes et des cœurs Et pourvu que cela soit possible Aimons-nous jusqu’à en mourir
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luma-az · 2 years
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Plongée
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Les plongeurs s’enfoncent profondément dans la mer, lentement, patiemment. Les ruines sont loin, bien cachées au milieu des rochers et des algues. Les poissons s’approchent, curieux, ne s’enfuyant que quelques secondes avant le contact, comme une volée de pigeons. Des pigeons aquatiques sur une place engloutie, picorant au sol et tournoyant autour d’une statue mousseuse.
Une fois arrivés, la lumière des torches révèlent des formes familières – maisons carrées, fenêtres carrées, même ces millénaires sous l’eau n’ont pas pu adoucir la géométrie de cette architecture typiquement humaine. Les algues forment des rideaux qui flottent à la brise. Les jardins sont verdoyants. Les murs aussi. Les explorateurs avancent, toujours à portée de vue d’un autre, prudents mais déterminés. Ils parlent par signes. Là-bas. Attend. Je viens. Ok.
C’est lent. Un bon rythme sous les eaux. C’est ainsi que la mer doit être visitée.
Ce n’est pas la première fois qu’ils viennent. Ils connaissent l’ensemble de la ville, ont tracé des cartes vues du sommet, ont récupéré des pièces intéressantes, mais ils commencent à peine à entrer dans les maisons, et il reste énormément à faire pour toutes les explorer. L’endroit était immense quand il était humain. A présent qu’il appartient aux poissons, il reste assez colossal. Peu d’habitations se sont écroulées, au final. A croire qu’à l’époque on construisait pour durer. Ou que les poulpes et les crabes sont doués pour l’entretien.
D’ici, la lueur du soleil n’est qu’une grisaille timide qui filtre à travers trop de couche de bleu. Les torches sont indispensables. Puissantes, mais paradoxalement elles augmentent les ténèbres alentours. Devant soi, tout est clair. Sur les cotés, tout est noir.
Tout devrait l’être.
Les plongeurs commencent à percevoir, du coin de l’œil, de fugaces lueurs, des clignotements, comme si un point lumineux apparaissait pour disparaître aussitôt. Après quelques échanges de signes, ils se mettent d’accord et éteignent leurs lampes.
Tout autour de la ville, il y a des milliers de points lumineux. Une lueur pâle, discrète, qui tranche à peine dans les ténèbres. Difficile de situer son origine. Est-ce que ce sont de minuscules points tout proches, ou d’énormes points très éloignés ? Tout ce que les plongeurs peuvent dire, c’est qu’il n’y a plus le moindre poisson autour d’eux. Et que les lueurs se rapprochent. . .
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n-a-colia · 2 years
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Partie d'Echecs
Nouvelle du : 08/10/22.
Défi : Une image aléatoire à décrire dans une nouvelle.
         Je me tins face à un homme âgé en costume trois pièces qui avait une longue cravate noire. Il avait les traits amicaux mais il semblait fatigué. Il me sourit et se décala d’un pas sur sa gauche, me laissant l’accès à la porte qu’il gardait. Il s’inclina légèrement dans ma direction et fredonna :
« Bonne chance, Monsieur. »
Je restai immobile, ne sachant à quoi m’attendre.
         La porte était dans un bois ancien mais elle était entourée d’un gigantesque mur blanc et tellement lisse que s’en était surréaliste. J’avais le sentiment que quelque chose de terrible m’attendait derrière, mais que pouvais-je faire d’autre qu’entrer ? Revenir sur mes pas ? Ma marche jusqu’ici, dans un océan de vide blanc avait duré des heures et bien que cet endroit me terrifiât davantage que ma route, il était le signe que je n’étais pas perdu dans le néant.
         Je tournai la poignée prudemment, puis, l’homme en costume partit dans la direction d’où je venais. Je poussai la porte qui ne fit aucun bruit. Tout n’était que silence ici… Quand je franchis le seuil, j’examinai ce lieu nouveau et tout aussi absurde que le reste.
         C’était une pièce faite de carreaux noirs et blancs de la taille d’une main, comme sur un échiquier géant. Au sol étaient tracées des lignes verticales noires et blanches et il en était de même sur les murs, mais de façon horizontale. La salle était grande et cubique. Sur ma droite, des fenêtres sans vitre laissaient passer un filet de lumière qui provenait de je ne savais où… Le soleil n’existait pourtant pas ici. Au fond de cet endroit de folie, il y avait une petite table de marbre, placée de façon horizontale. Derrière elle, deux femmes se tenaient devant une sortie aux ténèbres insondables. Le plafond au-dessus de celle-ci dessinait une arche d’escaliers à l’envers.
         J’eus alors une impression étrange, comme si j’étais observé. Je tournai la tête sur ma gauche et m’aperçus qu’un autre homme était à mes côtés. Son visage plongé dans l’incompréhension m’indiquait que lui aussi était dans la même situation que moi. Il était un autre endormi.
Les deux femmes prirent alors la parole à l’unisson dans une parfaite coordination :
« Je vous en prie, approchez. »
Elles avaient toutes deux la même tenue élégante. Une robe longue au bas épineux qui touchait le sol et des gants qui remontaient jusqu’à leurs avant-bras. La seule différence entre leurs deux tenues se trouvait dans la couleur. Celle de droite était entièrement faite d’un blanc des plus purs, tandis que celle de gauche était d’un noir d’une profondeur absolue. En outre, les cheveux noirs de la femme en blanc tombaient sous ses épaules et il en était de même pour les cheveux blonds de la femme en noir. Elles se placèrent devant la table de marbre blanc et elles tendirent leurs mains dans notre direction.
         L’inconnu et moi échangeâmes un regard inquiet, puis, nous avançâmes vers la femme qui nous regardait. Arrivé à distance de ses mains, la femme en blanc passa ses bras autour de ma nuque, puis elle m’embrassa tendrement sur la bouche. La femme en noir fit de même avec l’inconnu. J’étais perdu, mais ce baiser fut d’un réconfort étrange malgré le fait que les lèvres de celle qui m’avait choisi étaient gelées. Elle recula légèrement son visage, toujours accrochée à moi, et planta ses yeux amoureux dans les miens durant quelques secondes. Ils étaient d’un bleu plus clair qu’un ciel d’été. Les paupières à demi fermées, elle murmura à l’unisson avec son alter ego :
« Mon roi, que la victoire soit votre ! »
Puis, nos reines nous tirèrent vers les extrémités de la table rectangulaire. J’étais face à l’inconnu, tandis que les femmes étaient placées sur ma droite, entre l’édifice de marbre et la porte des abysses.
         C’est alors qu’un plateau d’échecs apparut progressivement sur la table, comme s’il avait toujours été là mais que nous ne le voyions pas. J’étais du côté des blancs et l’inconnu, du côté des noirs. Je posai mes mains sur les coins de la table et examinai mon adversaire. Il était plus déstabilisé qu’avant. « Un novice ? » pensai-je. J’en étais un également, mais j’avais déjà joué quelques parties contre mon grand-père par le passé. J’étais mauvais et je ne pouvais que prier pour que mon adversaire le soit davantage. Cependant, je connaissais quelques coups stratégiques. Ma reine plaça ses deux mains sur mon épaule droite, puis elle déposa son menton dessus. Le regard plongé sur mon visage, elle souffla sur ma joue d’une voix généreuse :
« Les blancs commencent, mon roi. C’est aussi bien une bénédiction, qu’une malédiction… Faites-en sorte que cela nous procure un avantage. »
En m’embrassant, elle me laissa une trace de rouge à lèvre noir sur la joue, puis elle posa la sienne sur mon épaule pour observer le plateau de jeu.
         J’étais hésitant. Qu’arriverait-il au perdant ? Cette dimension étrange ne semblait pas tendre avec ses invités et je me jurai de gagner cette partie, coute que coute. Je fis une ouverture à deux pions, devant les cavaliers pour libérer mes fous et la femme m’embrassa la joue de nouveau.
         C’était au tour de l’inconnu de jouer. Sa reine vint se placer auprès de lui exactement de la même manière que la mienne l’avait fait pour moi. Mais elle lui murmura autre chose :
« Mon roi, l’ouverture de votre adversaire en dit long sur ses intentions. Au jeu du plus fou, c’est celui au galop qui remporte la victoire…
— Je ne sais pas jouer aux échecs. » paniqua l’inconnu.
Mais sa reine n’eut aucune réponse à lui donner. Sans l’embrasser, elle posa sa joue sur son épaule pour observer le plateau.
         L’inconnu passa ses mains au-dessus de toutes ses pièces. Il gigotait ses doigts et réfléchissait intensément. Il ne savait que faire. Il attrapa le pion devant son cavalier et il l’avança d’une case. À ce moment, la femme en noir retira sa joue et ses mains de son épaule, puis, l’air sévère, elle lui asséna une gifle spectaculaire. L’homme laissa s’échapper un souffle de douleur, se tenant le visage à l’endroit de l’impact et le regard affolé dans la direction de sa reine. Après quoi, la femme reprit sa position sur son épaule.
         Ce jeu n’était pas qu’une simple partie d’échecs. J’en étais persuadé maintenant. Les entités qui nous accompagnaient, quelle qu’elles soient, n’étaient pas ici pour notre simple plaisir. Elles étaient là pour que l’on gagne, ou que l’on meurt.
         Je regardai ma dame qui avait tourné son visage vers le mien. Je sentais son souffle chaud contre ma peau tandis qu’elle avait encore la même attitude amoureuse à mon égard.
« Mon roi, avez-vous compris l’erreur de votre adversaire ?
— Oui, ma reine. »
Je déplaçai mon fou sur la case dégagée par mon pion et j’eus alors la tour de l’ennemi dans ma ligne de mire… La femme en blanc m’embrassa sur la joue.
         C’était de nouveau au tour de l’inconnu de jouer et il était plus réticent qu’avant. Le stress lui tiraillait l’estomac tandis que je restai confiant. Perdre une tour sans prendre la pièce qui l’avait volée était généralement très mauvais signe pour la suite. Cependant, il y avait une action toute simple qui pouvait le sortir de cette situation et j’espérai qu’il ne la voit pas. Sa reine lui susurra d’un ton attendrit :
« Mon roi, perdre une tour est mauvais présage. Perdre un tour est inconcevable. Vos soldats n’attendent qu’à donner leur vie pour vous. »
Il laissa s’échapper la tension qu’il ressentait dans un souffle, puis, il déplaça, comme je l’avais fait, son fou sur la case dégagée par son pion. Le pauvre ne savait vraiment pas jouer aux échecs… En tentant de défendre sa tour, il me donnait son fou en plus de la pièce convoitée. La reine en noir recula son visage de l’épaule du malheureux et ce dernier mit ses mains en barrière pour ne pas recevoir de gifle. Énervée, la reine lui envoya un coup de poing dans le ventre et l’homme se tordit de douleur. Ces femmes semblaient être dotées de plus de force que ce qu’elles auraient dû. Elles étaient belles avec une taille de guêpe, et pourtant, elles arrivaient à blesser fortement un homme en bonne santé. Quand l’inconnu se redressa, sa reine posa de nouveau sa joue sur son épaule mais il la craignait désormais. Il n’était plus apaisé par la présence de sa dame…
« Continuez ainsi, mon roi, et je vous épouserai. » me dit ma reine.
Évidemment, je pris le fou de l’inconnu, comme prévu. Là, ma dame me saisit le visage entre ses mains et elle m’embrassa vigoureusement. Ses lèvres étaient plus chaudes que lors de notre premier baiser et j’eus un sentiment étrange mais agréable, comme si mon cœur s’était embrasé rapidement avant de refroidir.
         La partie continua un moment. L’inconnu avait pris une pléthore de coups et il saignait du nez. Il était avachi sur la table, pour garder la force de tenir debout. Sa reine ne se donnait même plus la peine de venir sur son épaule, tandis que la mienne était collée à mon dos, accrochée à mon torse et la joue dans le creux de mon cou. Elle ne me tenait pas rigueur de la perte de quelques pièces car elle comprenait que je les sacrifiais par stratégie.
         C’est alors qu’après que sa reine eut pris la parole, l’inconnu avança son autre fou au centre du terrain. Il serra les dents et ferma les yeux, prêt à recevoir sa punition, mais sa dame lui déposa son premier baiser sur la joue. Surpris, je m’aperçus qu’il avait piégé ma tour alors qu’elle était centrale dans mon plan de jeu. Je commençai à stresser. Déstabilisé par ce manque d’anticipation, ma respiration s’accéléra. Mon regard se perdait sur toutes les pièces du plateau. Non… S’il prend ma tour, ce fou aura le champ libre sur mon terrain ! Ce sera un véritable massacre ! Je ne voyais aucune échappatoire et il se pouvait bien que je perde la partie sur ce coup de maître qu’avait exécuté mon adversaire. Ma reine me murmura alors, d’une voix plus fleurie qu’au départ :
« Mon roi, votre reine est toute à vous. Elle vous soutiendra dans les moments difficiles et elle vous montrera le droit chemin lors de vos manquements. »
Et je compris enfin :
         Ce jeu n’était rien d’autre qu’un jeu d’écoute. Nos reines nous prodiguaient des conseils énigmatiques qu’il fallait savoir déchiffrer pour mener les coups justes. Elles n’étaient pas de bonnes joueuses d’échecs, mais elles étaient toutes deux en symbiose et elles connaissaient parfaitement les coups de l’adversaire. Le vainqueur était celui qui tendait l’oreille et non le maître des échecs. Mon amour me parlait d’une reine de soutient et de droit chemin. Je pris ma reine sur l’échiquier, puis je l’avançai dans le camp ennemi, prenant un pion au passage et mettais en échec le roi adverse. De cette manière, sacrifier le fou qui me menaçait était la seule façon de sauver son roi coincé. Dans un coup des plus réfléchis, je sacrifiais ma reine contre un fou. Ma dame tourna autour de ma taille pour se placer devant moi. Elle entrouvrit la bouche et ferma les yeux. Je lui levai le menton de ma main droite pour lui donner le baiser d’amour véritable qu’elle attendait. Elle savait, dès lors, que nous étions sur la même longueur d’onde.
         Quelques coups plus tard, j’avais les lèvres noires et mon adversaire ne tenait presque plus debout. C’était mon tour et j’allai être le grand gagnant de ce jeu séduisant.
« Mon roi, je vous aime… me glissa dans le coup, mon aimée.
— Je vous aime, ma reine. »
Je déplaçai mon fou et coinçai ainsi le roi ennemi dans une prison de deux cases dont il ne pourrait jamais sortir…
« Échec et mat… »
         Ma dame se plaça sur le côté droit du plateau, les mains au niveau de son bas ventre et le regard toujours tourné vers le mien. La femme en noir, quant à elle, restait figée aux côtés de ma reine, les yeux rivés sur le roi piégé de l’échiquier.
         Sans prévenir, l’obscurité s’empara de la pièce lumineuse d’un coup. Les lumières qui simulaient le soleil par la fenêtre devinrent des éclaircis de lune et l’on pouvait à peine discerner ce qu’il se passait dans la salle d’échecs. L’inconnu poussa un cri apeuré face à ce changement d’ambiance abrupte tandis que je gardais l’esprit tranquille. La femme en noir prit une longue aspiration, puis elle tourna lentement son visage vers le perdant.
« Mon roi, on dirait que votre prison est éternelle…
— Quoi ?! répondit-il.
— Laissez-moi vous amener à votre nouvelle demeure. »
D’un geste, elle lui saisit la gorge et elle le tira vers le néant de la porte derrière elle. L’homme tenta de se débattre dans des cris étouffés, mais il ne put rien y faire… Ils disparurent à jamais dans l’obscurité.
         Je remarquai alors une bague qui était apparue autour de mon roi sur l’échiquier. C’était un anneau d’argent orné d’un petit diamant sur lequel la lune brillait. Je m’en emparai et me mis à genoux devant la femme dont j’étais inexplicablement tombé sous le charme. J’étais fou d’amour pour elle.
« Ma reine, voulez-vous m’épouser ? »
         Sous ces mots, elle bondit de joie en criant. Elle était plus vivante que jamais. Plus belle encore qu’à mon arrivée. Elle était celle pour qui j’avais combattu et elle était maintenant, et à jamais, celle qui partagerait ma vie.
         Elle accepta ma demande en m’embrassant de nouveaux puis, après lui avoir passé la bague au doigt, je la pris par la main et franchis cette porte abyssale derrière laquelle j’étais persuadé qu’un nouvel avenir m’attendait…
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omagazineparis · 1 month
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Décoration d’intérieur : et si on osait le monochrome
Petites touches de couleur, teintes neutres… la décoration d’intérieur se veut souvent mesurée. Mais aujourd’hui, on ose le monochrome ! Après tout, quand on aime (une couleur), on ne compte pas. Choisir ses meubles, ses murs, ses tapis d’une seule couleur, cela peut faire peur. On se dit que cela fera too much, qu’on va vite se lasser ou tout simplement que cette cacophonie d’une couleur unique sera ridicule. Pourtant, le monochrome peut apporter une réelle identité et du caractère à votre intérieur. Afin que votre décoration soit réussie, il existe quelques astuces. Alors inspirez-vous et laissez-vous transporter par le monochrome. Le bleu : une couleur froide entre fraîcheur et profondeur Le Bleu est partout dans notre vie. Cette teinte symbolise une certaine stabilité et fiabilité. Présent à l’infini dans la nature, entre la mer et le ciel, le bleu nous parle. Si vous optez pour un bleu foncé sur vos murs, choisissez un mur orienté Sud. Cette teinte peut avoir tendance à assombrir une pièce et ce n’est pas l’effet recherché ! Un intérieur bleu monochrome réussi ©déco idées Le conseil monochrome : la variation des nuances Un conseil s’appliquant à chaque monochrome : la variation des nuances. Déterminez votre teinte de base, nuancez la couleur de vos objets selon cette couleur et apportez de la diversité avec un élément d’une teinte plus éloignée. Et pourquoi du métallique ? Le vert, symbole de la nature et du calme C’est la couleur du végétal, de l’espoir et de la chance. Nous apprécions tous une belle plante verte dans notre salon. Alors pourquoi ne pas oser une pièce en monochrome de vert ? Une décoration verte et boisée est idéale si vous aimez le Zen et la fraîcheur. Un monochrome parfait pour les amoureux des espaces naturels et apaisants ! Par ailleurs, cette couleur favoriserait la concentration : une bonne idée pour un bureau. Le vert et le bois : une combinaison parfaite ©Pinterest Le conseil monochrome : la matière C’est une base à connaître avant de se lancer. La diversité des matières, accordée aux nuances de la couleur choisie, donnera du relief et une bonne lisibilité à votre décoration. Du cuir, du bois, du métal ou encore du velours. Une décoration solaire avec le jaune La joie, le soleil, les vacances… forcément, le jaune est associé au rayonnement ! Le plus de cette couleur, c’est son intensité plutôt douce aux yeux : on ne va pas mettre du jaune poussin partout dans notre salon. Moutarde, miel et mimosa, le monochrome de jaune est parfait si vous voulez un environnement joyeux et solaire. Un salon solaire ©Pinterest Le conseil monochrome : les imprimés Pour jouer avec le monochrome, adoptez des imprimés ! Un tableau graphique, un vase fleuri ou encore un tabouret rayé, l’imprimé permettra de jouer avec la couleur. Et si vous ne voulez pas vous engager avec un canapé à pois (ce que l’on peut comprendre), les petits objets à motifs sont idéals afin d’éviter le côté linéaire et lisse du monochrome. Casser le préjugé du rose Trop girly, trop « nian-nian »... Le rose n’est pourtant pas réservé qu’aux chambres de petite fille. Chez vous, privilégiez le rose clair, poudré tout en y ajoutant des éléments d’un rose plus intense. Une touche de tendresse, un côté désirable et un brin d’optimisme, voyez la vie en rose jusqu’à votre intérieur. Le conseil monochrome : pastel vs intense C’est souvent la peur de se lasser très rapidement qui nous écarte du monochrome. Cependant, choisir des teintes pastel vous permettra de vivre dans un environnement coloré, mais dans une certaine mesure. Le pastel, au même titre que le blanc, accrochera la lumière : pas de risque de réduire les volumes de votre pièce. De plus, avec des murs et des meubles couleur pastel, vous pourrez choisir des objets d’une nuance plus intense. Il sera possible de changer plus facilement sa décoration tout en ayant un intérieur pétillant. Beige, gris… Des monochromes intemporels Ce sont des valeurs sûres. Le tout cette fois-ci est de miser sur l’intensité. Le gris et le beige peuvent rapidement faire terne. Pour plus de modernité, associez le beige à une table dorée et le gris à des chaises argentées par exemple. Le conseil monochrome : les touches d’autres couleurs Un décor monochrome apporte du peps à votre intérieur. Mais rajoutez une touche d’autre couleur ! Le cercle chromatique vous aidera à trouver la tonalité opposée à votre teinte utilisée en monochrome. Par exemple, un tapis orange dans un intérieur bleu amènera de la profondeur. Vous pouvez aussi utiliser une couleur proche, comme le rouge avec le rose ou le vert avec le jaune. Ce conseil s’applique au blanc. Une teinte blanche sur un meuble rafraîchira et illuminera votre décor monochrome. Pourquoi ne pas oser le monochrome de noir ? C’est le monochrome le plus difficile à réaliser. Et oui, le noir ne convient pas à tous les habitats. Il faut de grands volumes, peu de meubles imposants mais surtout, des fenêtres laissant passer un grand flux de lumière. Cette couleur peut vite devenir austère et désagréable dans des pièces de vie si elle est mal utilisée. Difficile de jouer avec les nuances, alors privilégiez les matières. Élégance et sobriété assurées. Une cuisine totalement noire et design ©Pinterest Le conseil monochrome : la forme des meubles et objets Pour un intérieur moderne et design, le choix de la forme des éléments composant la pièce est primordial. Variez les styles, les graphismes, les tailles. Il y a une multitude de choix possibles afin d’apporter du relief. Une table ronde, des luminaires en suspension, un objet design de votre style ou encore un fauteuil molletonné. Un intérieur monochrome et linéaire n’est pas l’idéal, à moins d’avoir de grand volume. Un espace lumineux avec le blanc Neutre et pure, le monochrome de blanc est très moderne. Il agrandit les pièces, rend un intérieur lumineux mais peut vite tourner au drame avec l’effet hôpital. Alors jouez avec les matières, les formes, le beige ou le gris. Un salon lumineux et neutre ©Côté maison Si vous avez une couleur préférée que vous portez partout, pourquoi ne pas tenter la décoration monochrome ? Avec ces conseils, vous avez toutes les clés en main pour réussir votre intérieur d’une seule couleur. Découvrez les tendances déco de 2020 qui vous inspireront dans votre élan monochrome ! À lire également : Feng shui : l'art du bien-être à la maison Read the full article
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noemiemouna · 5 months
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Elles n'ont pas reculées face à ma bienveillance. En quelques minutes, quelques cris, quelques mots, tout s'est cassé. Un verre, mon coeur, le mur, ma main, mon âme, le sourire de mon petit soleil.. Cette douleur dans la poitrine. Les échos du passé qui heurtent mes pensées, obstruent mon ouïe et me plonge dans la folie. A quel point je regrette. D'avoir nourrit mon petit démon. A quel point je regrette d'avoir laissé la colère, le dégoût, la fatigue et l'amertume des uns, la haine, et les colères des autres m'atteindre. A quel point j'ai mal, des bleus sur les mains, des coups de griffes sur le coeur... Le coeur et le corps qui gonflent. Ces dernières semaines ponctuées de cris, de larmes et de doutes. Les insomnies pour mieux me retrouver, ne suffisent plus. La chaleur des bras et le calme des baisers me manquent. Je me sens mal aimée, pleine de regret, je n'ai plus assez de force pour tout donner.. Ces idées noires reviennent, comme une vague, au moindre éclat de désespoir, cette noirceur qui surgie.. Elle vient des profondeurs de mon coeur, c'est la colère des uns, les violences des autres, qui viennent la provoquer. Ca titille, au jour le jour, quand je crie stop sans être écouté, c'est là, qu'elle surgit. Et j'agis. Au delà de ma pensée. Je crie, je frappe, je me débat contre moi même. Je lutte pour renvoyer ce monstre de dégoût et de violence dans sa nuit, avant qu'il n'atteigne mon petit soleil.. Pourtant à quel point c'est facile... De crier plutôt que chanter. A quel point c'est facile, de cogner plutôt que de caresser.. A quel point c'est facile de détester plutôt qu'aimer... A quel point c'est épuisant, de vouloir le dompter.... Pardonne moi cet écart. Pardonne moi ce cauchemars que j'ai vécu éveillée. Il n'y a pas pire que se confronter à ses chimères, à travers les yeux de son petit soleil... En ce moment, les rêves ne suffisent plus à écouler la haine. Le sucre ne suffit plus à étouffer ma peine. Et il n'y a plus d'infusion suffisante pour calmer mon âme au clair de lune... Si l'on s'entourait d'amour, de baisers. Si l'on pouvait vivre de chaleur, sans avoir à penser... Est-ce que ça suffirait ? C'était juste quelques minutes... D'égarement et d'épuisement. Mais en un instant, j'étais là, debout. Transformée en ce que je redoutait le plus. Du bruit blanc dans les oreilles, je voulais le silence et je n'ai eu que des cris.. Et cette fois, ce n'est pas un calin qui a pu me ramener. Il a fallut la douleur et un appel à l'aide, pour m'apaiser. Des semaines à fuir l'amertume. Ce goût amer et ce poids dans le poitrine... Pour céder.. Un câlin tiède, baigné de larmes, sur le sol froid de la salle de bain. Une petite main ensoleillée, fatiguée, contre mon sein. Pour colmater les fissures de mon âme. A quel point je me déteste parfois...
#m
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coffee-place · 6 months
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Une respiration
Comprendre, je voudrais comprendre. En fait, comprendre je le sais déjà. Je sais d'où je viens, je vois ce qui s'est passé. Un brouillard épais et clair est derrière moi. Mais je sais de quoi se compose la forêt.
Je connais les souches en décomposition qui la forme, les branches cassées qui jonchent le sols, les flaques de boues et d'eau qui compose le chemin. Je vois aussi les mousses qui courrent doucement le long des troncs, les champignons qui viennent colorer le tapis de feuilles. Je connais le chant des oiseaux qui sifflent leur territoire, les cailloux qui éclaboussent de lumière. Je sens l'humus d'une terre humide et grouillante. J'entends le bruit constant de la vie qui rampe, qui marche, qui court, saute, respire et oeuvre autour de moi. Le brouillard est là. Je le sais. Je le connais.
Je prends de longue respiration dans l'espoir d'aspirer ce brouillard et revoir le ciel. Un bout de ciel, bleu. Même avec des nuages. Juste un bout de ciel. Chaque respiration est plus facile.
Chaque respiration me fatigue. A quoi bon lutter vers une fin qui est juste irrémédiable. Et pourtant, la forêt est encore là. Proche. Je la sens qui m'attire. Je la sens qui me guide. Qui m'emporte.
A chaque respiration, je vois le brouillard se levait légèrement. Je vois le renouveau du temps se poser devant moi.
J'essaye. Je vous jure que j'essaye. Je voudrais. Et en même temps je ne connais rien d'autre. Alors c'est dur. C'est comme si on me demandait de déconstruire le mur devant moi qui comporte des briques solides et des morceaux de verre à son sommet pour éviter que ne se pose les oiseaux nouveaux. On me demande, je me demande, je pense qu'il serait bon et pourtant je ne le pense pas non plus. Je suis une pièce à deux visages qui raisonnent et ne peut pas s'écouter. Parce que m'écouter ça veut dire sombrer. J'en ai un peu marre. Je voudrais revenir en arrière et vraiment ne pas naître. Parce que les moments de bonheur ne sont pas à aussi présent que mon moi. Mon moi hurlant qui me pousse sans cesse vers la souffrance. Et je sais. Et que je comprends que ce n'est pas une solution. Mais c'est si dur. C'est si dur que je ne sais pas. Si je sais quoi faire. Il faut que je reprenne ma respiration. Il faut que je retrouve le ciel. Que je puisse ressentir la forêt autour de moi. Cette forêt profonde. Cette forêt porteuse de vie, de lumière. Cette forêt qui constitue ta complexité et ton appartenance au monde.
Tu as aussi le droit de tomber dans le trou. Tu as le droit de tomber dedans et de demander à une main de t'en sortir.
Tu as le droit de tomber dedans et d'en ressortir en rampant, en pleurant et crachant du sang. En ayant les ongles qui sont ourdés de terre et d'excrément
Tu as le droit d'en ressortir en puant la mort, en puant la haine de soi.
Mais, tu vas t'en sortir du trou. Même si tu retombes dedans. Même si tu retombes dedans immédiatement. Au moins, tu auras vu le ciel.
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hell-of-angel · 8 months
Text
Le chemin.
Domaine de l'ombre :
La vie s'éveillait tout juste lorsque nous entrions dans le bois. Le froid de la nuit n'avait pas encore fini de régner et les lueurs du jour tardaient à éclairer les sommets. Les arbres, entassés par milliers se tenaient là, en gardiens immémoriaux des lieux. Nous sentions les pieds s'enfoncer doucement dans le sol meuble, humide et sombre du chemin. Suivant ses traces nous percevions encore l'odeur du loup qui avait rodé en maître dans la nuit. Et puis peu à peu les premiers rayons de soleil commençaient a filtrer parmis les branches.
Domaine du soleil :
À la sortie de l'ombre, l'infini nous attendait. Les pics majestueux veillaient sur une vallée d'herbe tendre. Au saut du lit, la rivière abreuvait la terre gorgée de soleil. Accordé au grondement du torrent ce n'était plus les chants du loup que nous inventions, mais celui des criquets mêlés au machonement des vaches qui seraient bientôt là. La chaleur du jour donnait envie de s'envelopper dans le manteau de prairie et de se laisser rouler à travers les dunes. Ici le monde était une caresse.
Domaine des pierres.
Aux embrassades de la plaine succédaient les coups portés par les pierres. Le mur s'imposait à nous. Sec et abrupte, c'était le moment de prouver son mérite. La roche, privée d'eau, réclamait son due et nous arrachait la sueur, et parfois même les larmes. Face aux escaliers du monde, il fallait lutter contre soi, les jambes tramblant dans l'effort, le coeur calcifié et les poumons douloureux, moqué par les lesards qui nous nargaient de leur aisance.
Domaine du vide.
Après le physique, il fallait aiguiser son âme pour avancer encore. Le monde des pierres s'était effondré et avait laissé place au vide. Nous trocquions alors nos chaussures de bipède contre les sabots des chamois, une patte plus courte que l'autre pour essayer maladroitement de palier la pente. Le reste du paysage avait disparu. Il ne s'étendait que ce maigre chemin à flanc de falaise, mainte fois effrontée. Nous progressions un pied devant l'autre, sans douter de l'appui et surtout sans regarder en bas, au risque d'être attiré par le gouffre. Les crocus pas centaines bordaient la descente, si nous chutions, il y aurait des fleurs sur la tombe.
Domaine du temps :
Au bout de l'épreuve, le sol avait repris du terrain sur l'air. La montée était aisée, l'herbe docile, le vent frais. Les portes du paradis étaient ouvertes, nous approchions. Bientôt. Dans quelques instants. Ce serait la fin. Le but. Nous y étions presque. Les gourdes s'étaient vidées, les estomacs annonçaient l'heure. Il était temps d'arriver. Et pourtant. La montagne avait décidé de nous faire éprouver l'attente. Il fallait tester l'endurance, la persévérance, la patience, dans ce lieu qui s'agrandissait à mesure que nous le traversions.
Domaine de l'eau :
Au moment où la résignation nous avait fait plié et où nous avancions alors, docile comme des bêtes, muets et soufflant, la vie apparue. L'eau, claire comme le ciel, s'étendait comme un miroir, suspendu dans ce monde interdit aux hommes. Les rapaces veillaient dans leur ronde infernale, les poissons semblaient voler tant la transparence était parfaite. Tout le monde s'était rassemblé pour admirer la source. Un sapin avait réussi à quitter ses semblables, l'herbe verte avait vaincu l'ascension, les roches avaient traversé le vide et le vide lui même avait pris la peine de venir jusque là.
Nous pensions être seuls, mais en réalité, le monde tout entier s'était tenu devant nous, concentré en deux points bleu, deux étendues d'eau parfaites, deux yeux, dans lesquels nous plongions le regard.
HOW
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