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#politique culturelle
ppwbm-blog · 2 months
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Suisse - Durabilité des institutions culturelles : première analyse mondiale réalisée par des scientifiques de l’UNIL
Des chercheurs de l’UNIL (Université de Lausanne) ont réalisé la première analyse mondiale de la durabilité des institutions culturelles, couvrant plus de 200 musées, théâtres et opéras majeurs. Les résultats révèlent que ces institutions ont encore un long chemin à parcourir en matière de durabilité sociale et environnementale, avec une note moyenne de seulement 37 sur 100. Bien que certaines…
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histoire · 3 months
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La construction historique d'une politique de la culture - Podcast Guy Saez
Comment se sont construites les politiques culturelles ? En quoi les controverses d’aujourd’hui reflètent-elles les préoccupations des révolutionnaires de 1789, la rupture entre Rousseau et D’Alemberg, la politique du Front populaire ou celle des années Lang ? De la Révolution à aujourd’hui, Guy Saez nous entraine, avec ce podcast, dans le récit passionnant de l’histoire de la culture. — À lire…
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Cette terrifiante illustration a beau avoir été réalisée gracieusement par une intelligence artificielle, le projet https://librescommeres.fr/read/702 lui est on ne peut plus humain. Je l’ai rédigé en 2020 dans le cadre de ma participation au ministère de la Culture dans le Gouv. La lisibilité a un peu été améliorée, mais je n'ai pas ressenti le besoin de l'actualiser, il reste suffisamment pertinent en l'état, en particulier, car à ma connaissance il y a peu d'initiatives similaires. Si tu cherches des pistes disruptives viens faire glisser ta pensée sur cet étrange projet...  
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francepittoresque · 2 years
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EXPOSITION | Anne de France (1522-2022), femme de pouvoir, princesse des arts ➽ https://bit.ly/Exposition-AnnedeFrance À l’occasion des 500 ans de la mort d’Anne de France (1461-1522), le musée départemental Anne de Beaujeu accueille une exposition entièrement dédiée à la fille aînée du roi Louis XI en dévoilant le rayonnement politique et culturel extraordinaire de cette femme de pouvoir, trop peu connue du grand public et mécène à l’aube de la Renaissance
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Maison de Karl Marx - Trier
Petit voyage en Allemagne !
Allemagne Karl Marx naquit à Trèves (Trier en Allemagne) le 5 mai 1818 dans cette maison et y a vécu quelques mois, au sein d’une vieille famille juive de Trèves (cœur historique du pays Ashkénaze) comprenant neuf enfants. Son père, Heinrich, était un avocat qui s’est converti au protestantisme pour des raisons professionnelles et politiques. Portrait dans le jardin de la maison natale La…
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information-2-0 · 7 months
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aurevoirmonty · 2 months
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Macron est en train de liquider notre pays. Je ne parle même pas de la déstructuration systématique des services publics, pour ensuite affirmer qu’ils ne fonctionnent pas, de la volonté de débilitation de la société avec la fin de l’enseignement à l’école. Après avoir détruit l’économie française, Macron est en train de dépecer le pays, pour envisager sérieusement d’envoyer des Français sur le front ukrainien mourir pour l’Atlantisme. Parce que soi-disant, « la sécurité des Français se joue en Ukraine ». Non, c’est l’avenir de ce pouvoir atlantiste et mondialiste, qui s’y joue. Il est prêt à sacrifier la France. Cet individu n’est pas fou, il défend froidement le système mondialiste, qui l’emploie.
Une légende de l’une de nos régions riches d’histoire, dont la diversité d’ensemble a longtemps fait la richesse, désormais perdue, de la France, nous conte l’histoire d’Ankou, qui ne représente pas la mort en elle-même, mais son serviteur : son rôle est de collecter les âmes des défunts, remplissant ainsi un rôle de « passeur d’âmes ». Il est l'ouvrier de la mort. On dit aussi que celui qui aperçoit l’Ankou meurt dans l’année. On rapporte parfois que le dernier mort de l’année, dans chaque paroisse, devient l’Ankou pour l’année suivante. A Ploumilliau, l’Ankou présent dans l’église porte la faux et la pelle, il est à la fois meurtrier et fossoyeur.
Macron est l’Ankou de la France et des Français, portant la faux et la pelle, à la fois meurtrier et fossoyeur. Cela se confirme sur tous les fronts : il mène la bataille ultime contre notre pays.
Nous avons eu droit à une destruction systématique de notre tissu économique, pour arriver à des chiffres inquiétants.
Vous pensez sincèrement que c'est le résultat d’une erreur politique ou stratégique ? N’oublions pas que les PMI/PME sont la force vive de la France, elles constituent cette classe moyenne forte, ancrée dans le pays. Elles incarnent tout ce qui dérange dans le cadre du mondialisme, comme les paysans, propriétaires de leurs terres. Ces derniers ont déjà été assassinés, pour les premiers, c'est en cours.
Le dépècement physique de la France accompagne ce qu’il reste de notre pays meurtri dans sa chair et dans son âme. Les régions, dont la diversité culturelle a toujours fait la richesse de notre pays, sont conduites sur la voie de la sécession. Il suffit pour cela de trouver les « bonnes personnes » et les bonnes carottes. La boîte de Pandore a été ouverte avec la Corse, dont l’accord sur l’autonomie de l’île va à l’encontre du principe sur lequel la France s’est constituée depuis la fin de la féodalité : l’union. Voici lancé, le processus néo-féodal de déconstruction de l’Etat, en reconnaissant des peuples à l’intérieur du peuple français et en octroyant une autonomie législative. Gilles Simeoni, président autonomiste du conseil exécutif de Corse, a estimé qu’un pas décisif avait été franchi et s'est félicité d'avoir obtenu pour la Corse un pouvoir législatif validé par le conseil constitutionnel. Il est enthousiaste : l'étendue et les modalités de ce pouvoir relèveront d'une loi organique, « reste à gagner cette demi-finale, puis plus tard, la finale ».
Désormais, les « autonomistes », pour ne pas dire « sécessionnistes » d’autres régions, peuvent être activés à la suite des Corses, afin de dépecer le cadavre-France.
Pour accompagner cette marche funèbre, Macron met les Français en état de stupeur en leur annonçant, légèrement, qu'il va bien falloir y aller, sur le front ukrainien. Car le monde global se joue là-bas et il faut bien payer la facture. Dans Le Monde : Le président de la République est songeur. La situation en Ukraine […] se dégrade. La guerre s’enlise. « De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa ».
De cette manière détachée, parfaitement cynique, il répond à la question que se posent les Français : il va vraiment falloir y aller ?
Comme le confirme la légende, en faisant le compte de ses victimes, cet Ankou est particulièrement méchant.
Rybar FR
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Alors,
Petit point lecture et serie.
J'ai commencé la serie Fallout d'Amazone. Pour ce qui ne connaissent pas c'est une adaptation d'une tres vieille serie de jeux vidéo (1994, au mon dieu je suis vieille) qui, pour faire simple, est un jeu de role dans un univers post apo : le monde s'est arrêté au niveau culturelle et politique aux années 50,gros conflit entre les USA et la Chine jusqu'à ce que pleins de bombes atomiques viennent faire des bisous à toutes les grandes villes.
200 ans plus tard les USA sont une terre radioactive et désolée ou des gens survivent comme ils peuvent. Certains abri antiatomiques ont permis a des groupes de survivrent sous terre pendant des générations sans trop savoir ce qui se passent a l'exterieur. Le jeu était violent, tres libre niveau choix moraux et c'était tres bien. C'est un jeux qui m'avait beaucoup beaucoup marqué pour son univers.
Du coup la serie repose sur exactement les même bases et c'est une série que je n'attendais pas du tout du tout du tout du tout du tout du tout.
Car en fait les adaptions en film ou serie de jv il y en a déjà eu pas mal et c'était pas souvent top top (pas de budget, pas d'écriture, on considère que la cible est un ado debile de 14 ans). Donc je n'en attendais rien. J'etais légitimement en droit de me dire que la serie serait tres gentille niveau moralité (des gentils tout gentils, des méchants tout mechants, on tappe pas sur les enfants toussa), sans trop de violence ou quelque chose de trop "propre".
J'ai commencé a regardé et en fait c'est une très bonne surprise. Niveau effet speciaux ils ont fait le bon choix : pas trop de budget donc on fait pas semblant d'en avoir. Un peu de FX et le reste en effet reel.
Il y a de la violence. Dont de la violence gratuite, car dans cet univers il n'y a pas de raison qu'il n'y en ai pas. Le personnage principal n'est pas une princesse, elle est ultra naive mais c'est justifié mais si il faut découper une tete a la tronçonneuse ( oui oui) elle souffle un coup, sort un "oki doki" et vroum vroum.
Parce ce que dans ma méfiance j'avais oublié quelque chose : la serie The last of Us a montré qu'on pouvais faire une adaptation de jv sans que ce soit comique ou pour enfant, qu'on pouvait essayer de fairz ca aec serieux.
Donc, je n'ai pas fini la serie donc pas d'avis définitif mais pour l'instant j'ai l'impression qu'on ne se moque ps de moi et qu'on me parle pas comme une debile quand je regarde donc ca me vas.
Niveau lecture je suis (encore) en train de (re) lire Les annales de la compagnie noire, une longue serie de romans qui racontent les perigrinations d'une troupe de mercenaires. Les perso ne sont pas des gentils, ceux qui les engagent non plus, ceux qu'ils combattent encore moins. Il y a plus de morts que dans un marriage à Westeros d'autant que l'histoire se deroule sur quelques dizaines d'annes.
Et voila ti pas qu'une nouvelle m'arrive : une adaptation en jeu de role papier est en préparation !
C'est pas beau tout ça ?
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bachassclub · 3 months
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Piochée ces derniers jours chez Éric Ciotti, cette image légendée comme suit : '…nous allons faire décoller notre ville '. Nice, bien sûr. Les chabeuillois connaissent bien ce mode de recours propagandaire et néanmoins tintinophile, l'emploi de la même fusée, support de la même métaphore du 'décollage'. Devenue donc un topique LR, quand les sondages, eux, refusent précisément de 'décoller' et que la situation politique de ce parti est justement celle-là : l'apesanteur.
LE COUP DE MOU D'ALBAN PANO. Mardi 23 janvier, le Conseil municipal de Chabeuil présentait ses voeux à la population. Du monde au centre culturel, et on semblait enfin revenu aux jauges d’avant Covid, quatre cent personnes aux premiers décomptes. L’an dernier, seule l’équipe majoritaire avait été invitée sur scène par le maire de Chabeuil et cette entorse à la démocratie représentative locale, une faute de débutant, avait été sévèrement jugée en son temps : correction donc en 2024 où l’ensemble du Conseil Municipal des chabeuillois avait été plus justement et décorativement disposé sur l’estrade. Seule absente sur scène, Cécile Trempil, représentante et singleton du Groupe Le Chemin des possibles, qui, en matière de voeux, avait préféré assister à ceux du valentinois Jimmy Levacher (LFI, qui lançait à Valence sa campagne municipale pour 2026), qui venaient d’avoir lieu. Autre absence notable, celle des services techniques, dont on ne repérait que peu de représentants, d’autant plus isolés que l’élu qui s’occupe d’eux dans sa délégation, Stéphane Planta, était absent lui aussi. Stéphane Planta a pris du champ avec l’action municipale, on en reparle plus bas… Pour le reste, le public habituel : corps constitués, sous-préfet, mirlitaires zà lavalières, associations chabeuilloises, fiers notables et pompiers divers et variés. Et Nicolas Daragon, bien sûr, qui a très sûrement son rond de serviette féodal (LR) à Chabeuil. Sans oublier Nathalie Iliozer, binôme d’Alban Pano au Conseil Départemental, qui y a ses pantoufles (LR) et sa tenue complète de chaperon. Bref de l’ordinaire, assez pauvrement ritualisé cette année, sans tambours ni trompettes, comme on dit.
Non, la surprise est plutôt venue du discours d’Alban Pano, terne, morne, et marqué tout du long par de nombreux bafouillages et glissements. Un discours ‘savonné’, qui suivait ensuite sa pente de clichés et d’images convenues, pour un maire pas en forme, ça se voyait et s’entendait, fatigué, loin de la pop’politique enjouée à quoi les chabeuillois commençaient à s’habituer, loin de cet habituel (souvent incongru, mais parfois emballant, voire charmant) optimisme insouciant qui faisait jusqu’alors la ‘marque’ Pano.
Chabeuil a affaire d'ordinaire à un jeune maire fluide et à l'aise, énergique mais ce soir-là la ville découvrait son Pano sans allant et sans joie de vivre, au discours qui ne décollait pas de cette tristesse empesée et des lourdeurs de style qui vont avec, prononcé gorge sèche et voix éteinte.
Intermezzo : un court film de réclame au montage rapide, bien rythmé, où crépitaient les images archibattues de fusées, de feu d’artifice, de biquettes environnementales, photogéniques, et brouteuses, de Tintin, de Tintin et encore un peu de Tintin, obstinément imposé comme signature visuelle de Chabeuil, sur fond d’infantilisation de la ville, encore et toujours.Alban Pano était fatigué, voilà tout.
Après que son petit clip touristico-tintinophile ait échoué à relancer la cérémonie, à lui redonner un peu d’élan politique et de ressort programmatique, il devait poursuivre sur le même ton. C’était censé évoquer des projets et mettre l’année 2024 en perspective, bref, donner de l’allant à l’année qui vient, mais rien, ou si peu n’attachait plus au fond de la gamelle :
-Projet Cuminal (une salle audiovisuelle dans l’enceinte de l’ancienne école de Chabeuil), mais sans les images montrées au dernier Conseil Municipal. Dommage. Et sans le montant global annoncé (Dans son compte rendu, le Dauphiné Libéré comblera cette information déficiente : 1,4 M€) : un peu court pour une première présentation publique d'un projet pourtant séduisant par bien des aspects.
-Une politique environnementale faiblarde, qui, les années passant, s’efface sûrement du bilan Pano et de son adjoint. Rien, hormis une nième (et très brève) mention du ‘relamping’ de l’éclairage.
-Mieux, au même chapitre, Alban Pano réalise le tour de force de passer sous silence les Points d’Apport Volontaires (PAV), pourtant la plus grosse affaire communale (entreprise par l’agglo…) de 2023, qui a d’abord pris du retard et qui, depuis l’installation des PAV en question, pétouille notoirement, exigeant des services des efforts répétés de nettoyages des alentours. Et ça tombe mal, parce ces fameux PAV sont du ressort du même évanescent adjoint à l’environnement, dont la délégation s’avère toujours plus faible : rien non plus sur le moustique tigre, rien sur le Canal des Moulins… Et rien de rien pour le traitement des déchets organiques pourtant obligatoire depuis le 1er janvier.
-Des ‘études’ pour l’école Cavalli, à Parlanges, sans plus de précision d’échéances (‘la fin de mandat’…) Rénovation de la salle des fêtes des Faucons, toujours sans beaucoup de précision.
-Ah si…la voirie, voilà la grande affaire, au moins budgétaire. Comme tous les ans. Le Dauphiné Libéré fait les comptes : 700 000 € en 2022 et 2023 et 900 000 € jusqu’en 2026.
-Ah si…on ne pouvait pas s’en sortir comme ça, sans Tintouin à Chabeuil, forcément Tintouin qui, en 2024 proposera de s’agiter autour des Cigares du Pharaon. Cette gaudriolante perspective [triompher à coup sûr (enfin!) de méchants trafiquants d’opium] rend un peu de sourire au maire de Chabeuil, qui annonce un programme de mobilisation citoyenne : ‘préparez vos babouches et vos cigares’. Un demi-clin d’oeil d’Alban Pano, avant qu’il replonge son discours dans la morosité d’une plainte très politique contre la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) traitée sur le ton très facile de la démagogie antiparisianiste, contre une loi qui serait imposée d'en haut, à quoi on oppose un imparable slogan ‘ici, ce n’est pas Paris’. Mais sans bien sûr aborder le sujet au fond : le logement social, bien sûr, ni apporter les chiffres qu’il faudrait fournir sur les perspectives de l’équipe Pano en la matière. Une autre paire de manches.
Bref, on se traînait : Alban Pano avait besoin d’un dopant, d’une relance. Ça tombe bien, IL est là, assis au premier rang du banc de touche. IL se lève et se dirige vers le micro et annonce dans un demi sourire : ‘…je vais refaire le discours d’Alban’. Une vanne (on est entre amis, n’est-il pas ?), qu’IL veut sans doute sympathique, mais qui annonce trop lourdement la redite littérale qui allait suivre. Parce que redite il y eut, Nicolas Daragon (il s’agit bien de LUI,) ne faisant en somme que répéter le discours d’Alban Pano, sans trop de vergogne. Sous couvert de présidence de l’agglomération de Communes, le maire de Valence repassait ni plus ni moins, les plats du discours du maire de Chabeuil, et déroulait son menu d’actualités locales, à l’aise, chez lui, tout sourire…IL poussait même l'imitation jusqu'à escamoter LUI aussi des PAV qui sont pourtant de la compétence de l'Agglo, se privant d'une bonne défense et illustration, concrète, de son institution, à quoi ça sert, et combien ça ‘rapporte’ à la Commune. Raté.
Nicolas Daragon devait ensuite reprendre pesamment la marotte LR, cette très fameuse ligne argumentaire d'un ruissellement bénéfique Wauquiez-Mouton-Daragon-Pano (LR inc.). Soit une continuité de financement Région-Département-Agglo-Commune théorisée ce soir-là comme suit : '…notre vision commune (LR) permet de développer nos territoires…'
Nicolas Daragon ne se lasse pas non plus de répéter ‘mon ami Alban par-ci et cher Alban par-là, appuyant sans aucune pudeur sur le tutoiement, répétant et flagornant : ‘Alban est un maire comme on (LR) les aime…’
Marie-Pierre Mouton présidente du Conseil Départemental (LR) l’an dernier, Nicolas Dragon cette année, les parrains et marraines politiques et partisanes viennent meubler les voeux d’Alban Pano et étoffer ses prestations, masquer ses difficultés, comme s’ils prenaient leur tour de baby sitting dans la petite classe de Chabeuil. Dans quelle autre ville du quartier est-ce que ça se passe comme ça ? Nulle part. Partout ailleurs les maires sont seuls maîtres de l'annonce de leurs projets, et de l'exposé de leur bilan, bien assez grands pour rester maîtres du rapport démocratique avec leurs administrés. Parce que c’est vexant, à la fin, cette infantilisation (encore !) de Chabeuil. Quand Les Républicains du coin vont-ils enlever les roulettes du petit vélo du maire de Chabeuil, pour qu’il fasse enfin seul le tour de la piste de ses voeux et de son bilan ?
Cérémonie dans la cérémonie, Alban Pano remettait ensuite une médaille de ‘citoyen’ ou ‘citoyenne’ d’honneur à six personnalités chabeuilloises, bien connu.es en ville, chenu.es et blanchi.es sous le harnais de l’action locale. Pour l’’énergie nouvelle’ dont aime à se vanter Alban Pano, on repassera, mais ça mettait un peu de chaleur humaine dans la soirée. Notabiliser des notables, c’est pas vraiment une performance et ça a le défaut surtout de distinguer (en les flattant) quelques chabeuillois, laissant dans l’ombre les associations qui les portent. Alban Pano décorait ainsi la trésorière de l’association des amis du Canal des Moulins de Chabeuil, sans même mentionner le nom de son association. Oubli, négligence ou mesquinerie, on ne sait trop...
BRÈVES COMPLÉMENTAIRES, qui expliquent le passage à vide du maire de Chabeuil, tel que mis en évidence ci-dessus :
-Le poste de Directeur Général des Services (DGS) de Chabeuil est à nouveau vacant. Poste à pourvoir, roulez jeunesse, tournez manège, le 1er mars, pour cette pièce centrale de la machinerie communale. Le titulaire était en place depuis juillet seulement, après la foirade de l’embauche de Vincent Campens, premier DGS de l’ère Pano, indûment recruté ‘hors classe’. La préfète de l’époque avait toussé et posé un recours au tribunal administratif de Grenoble : Campens avait piteusement quitté la place. Son remplaçant n’a donc pas tenu longtemps à Chabeuil et le recrutement du remplaçant du remplaçant est en cours, annonce publique publiée le 25 janvier, et aussitôt signalée par le groupe d’opposition Le chemin des possibles dans sa publication (Facebook) dominicale.
-La Chambre régionale des comptes a procédé à un ‘contrôle simple’ de la Commune de Chabeuil, et doit rendre bientôt son rapport ordinaire, qui concerne la période 2018-2023. Ce qui devrait en ressortir, rapidement : les subventions aux associations posent un problème, et l’absence de critères d’attribution surtout.///La location de salles à ces mêmes associations et la mise à disposition de salles soulèvent quelques questions. Sur le même sujet, on note que Groupe le Chemin des possibles a posé un recours au tribunal administratif contre une ‘délibération fixant les tarifs pour l’utilisation des salles municipales’. Rapport, recours : il y a donc bien un sujet sérieux.///Plus largement, le rapport relève une absence de politique de recrutement dans les services, pas de Ressource Humaines à proprement parler.///Toujours dans les services : une prime importante devra être intégrée dans les salaires, la situation actuelle étant irrégulière. S’attendre à des secousses sur ce sujet, internes et budgétaires. De même facture : les heures supplémentaires sont trop nombreuses et devront être régularisées.///Trop de commandes publiques passent ‘en interne’. A revoir.///Pour le reste, et dans la mesure ou ce contrôle est dit ‘simple’ : la Commune est déclarée ‘bien gérée’.
-Les services techniques, encore eux : ils ont de fait boycotté les voeux du maire (aux services) début janvier. Ce qui n’est pas rien, et traduit un climat tendu entre les élus de la majorité et les services. Les causes d’après plusieurs témoignages, recueillis à des sources multiples : 1-L’élu en charge, Stéphane Planta, délégué aux services techniques est aux abonnés absents, occupé par une carrière professionnelle nouvelle et prenante. Les services se plaignent à qui veut les entendre de ce manque d’interlocuteur. La délégation ‘services techniques’ est maintenant vide : problème. 2-Les DGS passent et veulent laisser leurs marques dans les services de la Commune. On enchaîne les nominations, on esquisse des recrutements, on réforme les organigrammes et…on s’en va. 3-Le népotisme qui avait présidé aux recrutements opérés par Vincent Campens dans les premiers temps de l’ère Pano passe toujours aussi mal. Il avait mis en place des proches, notamment au service accueil de la mairie, et une telle disparité de traitement provoque de multiples difficultés.
-Changement de poste au périscolaire : une titulaire très expérimentée part à la MJC. D’après quelques témoignages, ça tangue, au moment où, devant les besoins manifestes, la Commune ouvre des places supplémentaires à Gustave André, quand les listes d'attente s'allongent, et où les coûts pour les familles vont semble-t-il augmenter.
-L'actualité nationale vient d'imposer à Alban Pano une présence soutenue en appui à son parti, au moment où celui-ci tentait de récupérer à toute force la colère des agriculteurs : très présent dans un soutien appuyé à 'nos' agriculteurs, comme il dit, comme dit LR. Présence sur le barrage de Bourg-de-Péage, photo et déclaration conclusive à Valence. Sur ce sujet aussi, l'intégration verticale et l'alignement strict d'Alban Pano sur les préoccupations politiques partisannes des Républicains, son absence d'autonomie, a un prix : il est en surchauffe, surexposé. En novembre dernier, il a été élu délégué LR dans la troisième circonscription de la Drôme (164 inscrits, 88 votants) et il doit maintenant remplir ce rôle partisan. Pas de problème, mais ça ne doit pas l’empêcher en quoi que ce soit de travailler pour sa commune, ni bouffer son temps ni l’obliger à imposer à ses administrés, à tout bout de champ, les cadres locaux de son parti. On comprend bien à la fin, le coup de mou du maire de Chabeuil : grosses difficultés dans les services, absence de Directeur Général des Services, et nécessité d'une présence partisane aux côtés d'un parti LR à la peine au plan national. C'est sans doute trop pour un jeune maire inexpérimenté, qui vient d'arriver aux responsabilités, dans une ville qui, au passage, n’est pas LR.
claude meunier
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mirellabruno · 4 months
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Tissus Art Deco en France
Alain-René Hardy  
Editions Langlaude , Paris 2011, 255 pages,    310 reproductions en couleurs  
euro 60,00*
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Histoire et évolution technique et esthétique du tissu de 1910 à 1945  
Période d'agitation extrême - politique, sociale, culturelle et artistique -, l'Entre-deux-guerres est aussi un moment de création intense dans tous les domaines. À la suite des arts plastiques, les arts décoratifs, dynamisés par l'Exposition de 1925, poursuivent un renouvellement qui va à terme bouleverser le cadre de vie de toute une génération. Tendance bourgeoise, élitiste, à la Ruhlmann, ou aspiration fonctionnaliste, plus démocratique, dans la mouvance de Le Corbusier, le décor intérieur et la mode connaissent des mutations radicales reflétées par le tissu qui y joue un rôle fondamental. C'est à sa découverte que nous invite ici l'auteur, au travers des collections de musées, des archives de fabricants, des vestiges familiaux; au carrefour historique où coexistent, déjà et encore, la soie des canuts et la rayonne de Rhône-Poulenc, les planches en poirier gravées à la main et les énormes rotatives à 24 cylindres, l'indigo et la garance avec l'aniline et l'alizarine, l'artisanat et l'industrie, en un mot, la tradition et le progrès. Tour à tour somptueuse ou minimale, luxueusement fleurie ou tenue dans un simple arrangement élaboré de formes et de couleurs, atemporelle ou célébrant à l'envi les conquêtes de la vie moderne, voire l'actualité, une création textile riche et complexe, contradictoire même, se révèle à nous page après page, portant témoignage irréfutable que le tissu fut un vecteur privilégié des styles Art Déco.  
(art deco, annees 25, annees 30, 1925, 1930, annees folles, textiles, tissues d’ameublement, , George #Barbier, #Brunelleschi, Georges #Lepape, Raoul #Dufy, Paul #Iribe,#Sue&Mare,  #Fabius, Andre #Groult, , Emile-Alain #Seguy,  Jacques-Emile #Ruhlmann,  Paul #Poiret, Edouard #Benedictus,   Alberto Lorenzi,  Madeleine #Vionnet, Callot Soeurs,De  Sonia Delaunay,  #Verneuil, #Chanel, Paule Marrot, Jean #Lurcat, Elsa #Schiaparelli,
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raisongardee · 4 months
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“Une fois écartée la filiation, structure anthropologique essentielle qui institue le sujet et lui rappelle qu’être c’est exister, autrement dit littéralement "sortir de", une fois répudiés l’héritage et la culture de référence qui inscrivent l’individu dans une mémoire, une fois déverrouillées les sécurités ontologiques qui le maintiennent dans une histoire fléchée où la vie et la mort prennent sens, que reste-t-il aux apprentis sorcier de mai, si ce n’est l’invention utopique de l’homme à partir de zéro, le fantasme de l’auto-engendrement répudiant toute ascendance, l’obscur désir de ne tenir son être que de soi seul dans une histoire qui commence et finit avec le sujet. L’homo novus des années soixante est son propre modèle et son propre horizon, il se suffit à lui-même. Revisitant la période, le philosophe allemand Peter Sloterdijk a pu parler d’une "expérience anti-généalogique" caractérisée par la victoire de la mode sur les mœurs et l’avènement d’un système où les vivants remplacent les morts dans la fixation des normes en substituant à l’héritage culturel et à la transmission de modèles un processus d’"imitation mono-générationnelle". Des millions de Johnny et de Sylvie, identiques aux originaux, expérimentent le premier clonage de masse. Paradoxale promotion que celle des jeunes qui s’autocélèbrent par le biais des "idoles" que leur propose, pour son plus grand profit, l’industrie naissante du divertissement comme si, ayant cessé d’être l’ombre portée des idéologies politiques, la jeunesse ne pouvait s’accomplir qu’en tant qu’avant-garde de l’idéologie marchande.”
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise, 2021.
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disparate-gallery · 11 days
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L'ORIGINE DU DÉ Les dés convoquent à la fois le hasard et la destinée, la fortune et la mort, l'humanité et les divinités. Ce petit objet a pris de nombreuses formes ces derniers millénaires et s'est répandu à travers la Terre entière. Ce court essai voyage à travers cette grande histoire culturelle, religieuse, politique et sociale pour comprendre les conséquences de nos jets de dés. Ecrit par Florian Estèves, supervisé et mis en page par John Le Neué et illustré par Felix Ernoult. Imprimé en laser à Montpellier sur du papier au format A4 fermé en 50 exemplaires. L'insert Aventure en Jeudrolie est imprimée en jet d'encre sur l'imprimante de la maison sur du papier coloré. Éditions Microgram instagram.com/editionsmicrogram/ https://www.editionsmicrogram.com/ Prix : 6€
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francepittoresque · 8 months
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EXPOSITION | Trésors du royaume de Lotharingie, l'héritage de Charlemagne ➽ https://bit.ly/Exposition-Tresors-Lotharingie L'exposition rassemble des oeuvres exceptionnelles de l'Empire de Charlemagne jusqu'à l'an Mille, qui illustrent le foisonnement artistique et les échanges culturels sous les dynasties carolingiennes : manuscrits enluminés, plaques d’ivoire sculptées, pièces d’orfèvrerie et pierres précieuses. Une immersion au temps de Charlemagne et de ses successeurs et vous permet de comprendre l’héritage politique et culturel extraordinaire qu’ils nous ont transmis
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presentslointains · 17 days
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Antananarivo, la capitale de Madagascar, est bien plus qu'une simple ville. Nichée au cœur des hauts plateaux centraux de l'île, cette métropole dynamique est le poumon économique, culturel et politique du pays. Son nom signifie littéralement « la ville des mille », en référence aux nombreux collines qui parsèment son paysage. À travers son riche héritage historique, ses sites emblématiques, sa vie urbaine animée et sa diversité culturelle, Antananarivo offre une expérience inoubliable à ses visiteurs.Histoire et PatrimoineL'histoire d'Antananarivo remonte à plusieurs siècles, lorsque la ville fut fondée par le roi Merina Andrianjaka au 17ème siècle. Depuis lors, elle a été le centre du royaume Merina et a joué un rôle crucial dans le développement politique et culturel de Madagascar. Les vestiges de cette époque glorieuse sont encore visibles à travers les palais royaux, les temples traditionnels et les anciennes fortifications qui ponctuent la ville.Parmi les sites historiques les plus remarquables figurent le Palais de la Reine (Rova), une structure majestueuse perchée sur la colline d'Analakely, qui offre une vue panoramique sur la ville. Également, le Palais du Premier Ministre, le Palais de Justice et la Cathédrale d'Andohalo témoignent de l'histoire mouvementée et de l'influence coloniale française sur la ville.Culture et Vie UrbaineAntananarivo est un melting-pot vibrant de cultures malgaches, africaines, asiatiques et européennes. Ses rues animées regorgent de marchés colorés, de boutiques d'artisanat local et de restaurants proposant une cuisine délicieusement variée. Les quartiers comme Isoraka, Analakely et Ambohijatovo sont des centres névralgiques de l'activité urbaine, où les habitants se mêlent aux visiteurs dans une atmosphère chaleureuse et accueillante.La musique et la danse sont également au cœur de la vie culturelle d'Antananarivo. Des spectacles de musique traditionnelle, tels que le hira gasy, résonnent dans les ruelles tandis que des groupes de danseurs folkloriques animent les places publiques lors de festivals et de célébrations tout au long de l'année.Nature et PaysagesMalgré son caractère urbain animé, Antananarivo est entourée d'une nature luxuriante. Les collines verdoyantes qui entourent la ville offrent des points de vue spectaculaires sur les vallées en contrebas. Les jardins botaniques d'Antsahamanitra et les parcs urbains comme le Parc de Tsarasaotra offrent aux habitants et aux visiteurs un refuge tranquille au cœur de la ville.De plus, à proximité d'Antananarivo, se trouvent des sites naturels d'une beauté exceptionnelle, tels que les cascades de la région d'Ampefy, les lacs volcaniques d'Andraikiba et Tritriva, ainsi que les forêts tropicales de Mantadia et d'Andasibe, abritant une biodiversité unique au monde.Avenir et DéveloppementAntananarivo est confrontée à des défis de développement urbain, tels que la gestion de la croissance démographique, l'amélioration des infrastructures et la préservation de son patrimoine naturel et culturel. Cependant, la ville regorge également d'opportunités économiques, notamment dans les secteurs du tourisme, de l'agroalimentaire et des technologies de l'information.À travers une gouvernance efficace, une planification urbaine stratégique et un engagement envers le développement durable, Antananarivo peut consolider sa position en tant que plaque tournante régionale et mondiale, tout en préservant son caractère unique et son charme intemporel.ConclusionAntananarivo, la capitale envoûtante de Madagascar, est bien plus qu'une simple ville. C'est un témoignage vivant de l'histoire et de la culture riches de l'île, ainsi qu'un centre dynamique de vie urbaine, de créativité et de diversité. Que ce soit pour explorer ses sites historiques, savourer sa cuisine exotique ou découvrir ses trésors naturels, une visite à Antananarivo promet une expérience inoubliable et enrichissante.Antananarivo. La suite ici : https://presentslointains-madagascar.com/pages/tananarive
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Pauline Lecomte : Vous avez publié naguère une biographie intellectuelle consacrée à Ernst Jünger, figure énigmatique et capitale du XXe siècle en Europe. Avant de se faire connaître par ses livres, dont on sait le rayonnement, cet écrivain majeur fut un très jeune et très héroïque combattant de la Grande Guerre, puis une figure importante de la "révolution conservatrice". Comment avez-vous découvert l’œuvre d'Ernst Jünger ?
Dominique Venner : C'est une longue histoire. Voici longtemps, quand j'écrivais la première version de mon livre Baltikum, consacré à l'aventure des corps-francs allemands, pour moi les braises de l'époque précédente étaient encore chaudes. Les passions nées de la guerre d'Algérie, les années dangereuses et les rêves fous, tout cela bougeait encore. En ce temps-là, un autre écrivain allemand parlait à mon imagination mieux que Jünger. C'était Ernst von Salomon. Il me semblait une sorte de frère aîné. Traqué par la police, j'avais lu ses Réprouvés tout en imaginant des projets téméraires. Ce fut une révélation. Ce qu'exprimait ce livre de révolte et de fureur, je le vivais : les armes, les espérances, les complots ratés, la prison... Ersnt Jünger n'avait pas connu de telles aventures. Jeune officier héroïque de la Grande Guerre, quatorze fois blessé, grande figure intellectuelle de la "révolution conservatrice", assez vite opposé à Hitler, il avait adopté ensuite une posture contemplative. Il ne fut jamais un rebelle à la façon d'Ernst von Salomon. Il a lui-même reconnu dans son Journal, qu'il n'avait aucune disposition pour un tel rôle, ajoutant très lucidement que le soldat le plus courageux - il parlait de lui - tremble dans sa culotte quand il sort des règles établies, faisant le plus souvent un piètre révolutionnaire. Le courage militaire, légitimé et honoré par la société, n'a rien de commun avec le courage politique d'un opposant radical. Celui-ci doit s'armer moralement contre la réprobation générale, trouver en lui seul ses propres justifications, supporter d'un cœur ferme les pires avanies, la répression, l'isolement. Tout cela je l'avais connu à mon heure. Cette expérience, assortie du spectacle de grandes infamies, a contribué à ma formation d'historien. A l'époque, j'avais pourtant commencé de lire certains livres de Jünger, attiré par la beauté de leur style métallique et phosphorescent. Par la suite, à mesure que je m'écartais des aventures politiques, je me suis éloigné d'Ernst von Salomon, me rapprochant de Jünger. Il répondait mieux à mes nouvelles attentes. J'ai donc entrepris de le lire attentivement, et j'ai commencé de correspondre avec lui. Cette correspondance n'a plus cessé jusqu'à sa mort.
P. L. : Vous avez montré qu'Ernst Jünger fut l'une des figures principales du courant d'idées de la "révolution conservatrice". Existe-t-il des affinités entre celle-ci et les "non conformistes français des années trente" ?
D. V. : En France, on connaît mal les idées pourtant extraordinairement riches de la Konservative Revolution (KR), mouvement politique et intellectuel qui connut sa plus grande intensité entre les années vingt et trente, avant d'être éliminé par l'arrivée Hitler au pouvoir en 1933. Ernst Jünger en fut la figure majeure dans la période la plus problématique, face au nazisme. Autour du couple nationalisme et socialisme, une formule qui n'est pas de Jünger résume assez bien l'esprit de la KR allemande : "Le nationalisme sera vécu comme un devoir altruiste envers le Reich, et le socialisme comme un devoir altruiste envers le peuple tout entier". Pour répondre à votre question des différences avec la pensée française des "non conformistes", il faut d'abord se souvenir que les deux nations ont hérité d'histoires politiques et culturelles très différentes. L'une était sortie victorieuse de la Grande Guerre, au moins en apparence, alors que l'autre avait été vaincue. Pourtant, quand on compare les écrits du jeune Jünger et ceux de Drieu la Rochelle à la même époque, on a le sentiment que le premier est le vainqueur, tandis que le second est le vaincu. On ne peut pas résumer des courants d'idées en trois mots. Pourtant, il est assez frappant qu'en France, dans les différentes formes de personnalisme, domine généralement le "je", alors qu'en Allemagne on pense toujours par rapport au "nous". La France est d'abord politique, alors que l'Allemagne est plus souvent philosophique, avec une prescience forte du destin, notion métaphysique, qui échappe aux causalités rationnelles. Dans son essais sur Rivarol, Jünger a comparé la clarté de l'esprit français et la profondeur de l'esprit allemand. Un mot du philosophe Hamman, dit-il, "Les vérités sont des métaux qui croissent sous terre", Rivarol n'aurait pas pu le dire. "Il lui manquait pour cela la force aveugle, séminale."
P. L. : Pouvez-vous préciser ce qu'était la Weltanschauung du jeune Jünger ?
D. V. : Il suffit de se reporter à son essai Le Travailleur, dont le titre était d'ailleurs mal choisi. Les premières pages dressent l'un des plus violents réquisitoires jamais dirigés contre la démocratie bourgeoise, dont l'Allemagne, selon Jünger, avait été préservée : "La domination du tiers-état n'a jamais pu toucher en Allemagne à ce noyau le plus intime qui détermine la richesse, la puissance et la plénitude d'une vie. Jetant un regard rétrospectif sur plus d'un siècle d'histoire allemande, nous pouvons avouer avec fierté que nous avons été de mauvais bourgeois". Ce n'était déjà pas mal, mais attendez la suite, et admirez l'art de l'écrivain : "Non, l'Allemand n'était pas un bon bourgeois, et c'est quand il était le plus fort qu'il l'était le moins. Dans tous les endroits où l'on a pensé avec le plus de profondeur et d'audace, senti avec le plus de vivacité, combattu avec le plus d'acharnement, il est impossible de méconnaître la révolte contre les valeurs que la grande déclaration d'indépendance de la raison a hissées sur le pavois." Difficile de lui donner tort. Nulle part sinon en Allemagne, déjà avec Herder, ou en Angleterre avec Burke, la critique du rationalisme français n'a été aussi forte. Avec un langage bien à lui, Jünger insiste sur ce qui a préservé sa patrie : "Ce pays n'a pas l'usage d'un concept de la liberté qui, telle une mesure fixée une fois pour toutes est privée de contenu". Autrement dit, il refuse de voir dans la liberté une idée métaphysique. Jünger ne croit pas à la liberté en soi, mais à la liberté comme fonction, par exemple la liberté d'une force : "Notre liberté se manifeste avec le maximum de puissance partout où elle est portée par la conscience d'avoir été attribuée en fief." Cette idée de la liberté active "attribuée en fief", les Français, dans un passé révolu, la partagèrent avec leurs cousins d'outre-Rhin. Mais leur histoire nationale évolué d'une telle façon que furent déracinées les anciennes libertés féodales, les anciennes libertés de la noblesse, ainsi que Tocqueville, Taine, Renan et nombre d'historiens après eux l'ont montré. A lire Jünger on comprend qu'à ses yeux, à l'époque où il écrit, c'est en Allemagne et en Allemagne seulement que les conditions idéales étaient réunies pour couper le "vieux cordon ombilical" du monde bourgeois. Il radicalise les thèmes dominants de la KR, opposant la paix pétrifiée du monde bourgeois à la lutte éternelle, comprise comme "expérience intérieure". C'est sa vision de l'année 1932. Avec sa sensibilité aux changements d'époque, Jünger s'en détournera ensuite pour un temps, un temps seulement. Durant la période où un fossé d'hostilité mutuelle avec Hitler et son parti ne cessait de se creuser.
Dominique Venner, Le choc de l'histoire (Via Romana, 2011)
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lounesdarbois · 10 months
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L'ordre public?
L'ordre public a eu le temps ces 20 dernières années de démontrer qu'il est pire que l'émeute de primitifs enragés: il est plus avilissant, plus déshonnorant, plus violent, beaucoup plus mortifère par suicides et obstacles à la reproduction que l'explosion sporadique de mugissements des cités. L'ordre public c'est quand les Blancs portent et nourrissent les non-Blancs occupés à chier sur eux. L'ordre public c'est de dépenser de la compassion pour des faux-mendiants qui une fois rétablis se vengent sur vous de vos largesses. L'ordre public c'est tolérer ce qui vous tue, c'est épargner ceux qui vous tuent. Mais soyons très concrets. L'ordre public c'est l'exploitation des Blancs catalysée pour engraisser, panser, favoriser des gens comme ça :
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des gens comme ça :
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des gens comme ça :
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Des "gens" qui ne rapportent rien aux vrais hommes, qui occupent des places sans améliorer les places, qui obtiennent les places par la pitié des vrais hommes et ne leur rendent aucune pitié une fois en place.
La république ce sont les franc-maçons. On se libère de la république seulement si l'on se libère des franc-maçons.
Les Décombres de Rebatet regorge d'exemples désastreux de restauration ratée par une bourgeoisie efféminée, crédule et parcimonieuse qui fait faire le travail par les autres. Or les rares réformateurs qui se lèvent aujourd'hui sont à deux doigts de recommencer tout ce qu'il ne faut pas faire.
L'ordre public? Éteindre des pétards pour que millions de répugnantes gueunons puissent à nouveau digérer au calme, dans un calme obtenu à nos frais, c'est cela le programme de sécession ? Tous les débats de civilisation depuis soixante ans en reviennent toujours à cette cochonnerie de "place de la femme" parce que la dondon artémisienne hurleuse qui a ses lunes est le vrai Surmoi de tous ces pseudos réformateurs de l'impossible quoi qu'ils en disent. La vraie réforme commence par une grande tarte dans la gueule aux Idoles de ce monde et déchéance de Personnalité Juridique selon les antiques lois des sagesses européennes. Réforme hors ces prémices minimales est chevalerie à la rose courtoise pour cocu materné content de l'être, sous cheftaine intrusive, sous vingt mille lieues sous les *.
Le féminisme n'est pas une idéologie mais une ontologie (Félix Niesche). Notre religion c'est la victoire du Père Éternel sur Mama Africa la sorcière et son écrasement en public dans sa crasse vaudou dont elle n'aurait jamais dû sortir, tout le reste c'est du compromis 50-50 "renégociable" pour cocu bientôt 10-90. C'est toute l'histoire de la Belgique par exemple et de son "l'union fait la force" entre catholiques et libéraux. On a vu comme le 50-50 à tourné en quelques années !
Une réforme sérieuse ? Alors évaluez le degré de méchanceté politique que devra assumer l'équipe de terrain "sale boulot" pour que les braves gens puissent vivre en paix. Évaluez le nombre de hiérarques des médias, des partis, des banques, des loges, des lobbys, des Parquets, des officines culturelles... qui devront "réintégrer l'arc républicain" lui-même "réajusté". Évaluez le nombre de livres scolaires qu'il faudra refaire, le nombre de bouches inutiles qu'il faudra licencier, le nombre de parasites qu'il faudra exposer en public aux travaux forcés, le nombre de colons qu'il faudra remigrer, le nombre de bobos gauchistes qu'il faudra détrousser de ce qu'ils ont volé, le nombre de putes qu'il faudra exiler dans un territoire-poubelle à définir outre-mer où elles iront vivre selon les vœux de leurs mœurs privées (grand moment de Justice), le nombre d'incapables qu'il faudra virer d'emplois où elles n'ont rien à faire, le nombre de "mariages" contre-Nature qu'il faudra annuler, le nombre de "normes" urbaines et sanitaires qu'il faudra supprimer, le nombre de parents de racailles qu'il faudra verbaliser puis dégager du pays, le nombre de panneaux descriptifs qu'il faudra ériger pour rééduquer la mémoire de la très dangereuse masse indifférente des cons et des inertes, le nombre d'écoles de commerce qu'il faudra fermer, le nombres de turbines à vent qu'il faudra démonter avec leurs antennes et leurs radars alentours, le nombre de "plate-formes de logistique" vastes comme trois villages qu'il faudra démanteler pour les regrouper de 10 en 1 seule, et enfin le nombre de volontaires qu'il faudra pour accomplir ce travail, sachant qu'il est juste un pré-requis à une possibilité d'embellissement.
Alternative : l'ordre public vers lequel on retourne tout droit, encore pour des années.
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