Tumgik
#rap américain
passagerap · 1 year
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Brooke-lyn et nul part ailleurs 🗽
New York est une ville magique qui forge et illumine nos playlists avec des rappeurs incontournables.
(lire la suite sur Passagerap.fr💥)
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omagazineparis · 2 months
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Le rap et les femmes : Interview avec la rappeuse, Ana Ford.
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Alors que le rap s’impose comme le genre musical le plus influant en France, les femmes de ce milieu se font très discrètes. Pourtant, ce n’est pas les rappeuses qui manquent. C’était donc l’occasion pour Ô Magazine de donner une tribune à l’une d’entre elles, afin de discuter de l’absence des femmes dans les médias rap.  Les femmes invisibles dans le rap ? En effet, on a rencontré la jeune rappeuse originaire de Genève, Ana Ford, à l’occasion de la sortie de son clip Baghdad. Et elle fait le même constat : les femmes sont très peu relayées par les médias et lorsqu’elles le sont, elles sont très vite décrédibilisées. Tandis que la situation est nettement différente chez nos voisins américains, avec des stars iconiques de la scène hip-hop telles que Lizzo, Nicki Minaj ou Cardi B qui se sont imposées dans le milieu ; les artistes féminines sur la scène francophone peinent à se faire une place. « Alors que le rap est le courant musical le plus écouté en France, les albums de femmes représentent à peine 5% de la production », rapporte LEJDD.  Ainsi, des médias 100% rap féminin ont été créés à l’initiative de femmes, permettant de découvrir des talents féminins de ce milieu et de montrer que ces dernières ont toujours été là. Parmi eux, vous pouvez retrouver Madame Rap, Rap2filles et Tuveuxdusale. Pour aborder ce sujet, on a voulu laisser la parole à une des concernées, Ana Ford. Cette artiste prometteuse, remplie d'humanité et de résilience vous ensorcellera par son regard de louve et ses bonnes vibes. À suivre de très près. Zoom sur le cas des femmes dans le rap, avec la rappeuse, Ana Ford. Ana Ford. CR : Pascal Grecos Ô Magazine : Salut Ana ! Tu pourrais te présenter pour nos lectrices ?  Je m’appelle Ana Ford, je suis musicienne, danseuse et comédienne de formation. J’ai commencé le rap à 18 ans, j’ai rappé pendant 5 ans puis j’ai arrêté car j’étais très fâchée contre ce milieu. C’était beaucoup de déceptions. J’ai repris il y a un an, parce que ça me manquait trop et je ne regrette pas. En fait, je suis passée à autre chose et je me suis dit que le plus important, c’était que je fasse ma musique et que je me batte pour le faire. À côté je suis comédienne, c’est mon métier principal. Même si j’ai un peu mis la danse de côté, j’ai très envie de reprendre ou bien de ramener mon violon sur scène afin de montrer tous les plans de ma personnalité et de mon univers. Ô Magazine : Dans la vie quotidienne, tu t’appelles Nasma. Sur scène, ton nom c’est Ana Ford. Est-ce que c’est un nom que tu as choisi au hasard, ou bien ça représente quelque chose pour toi ? Il y a 5 ans quand j’ai commencé à rapper, je m’appelais Nas ; c’est le diminutif de mon prénom. Mais on me disait tout le temps : « personne ne pourra détrôner Nas », le rappeur tu sais ? Du coup, il fallait que je change de nom. Ana Ford, c’est mon nom de joueuse quand je jouais aux échecs en ligne. Quand je l’ai choisi, je trouvais que ça claquait. Ô Magazine : C’est un nom qui fait femme fatale. Quand j’ai vu ton nom, je me suis dit cette femme elle est sexy. Mais sexy pour elle, pas pour les autres.  Ça me touche ce que tu dis, parce que c’est tellement d’actualité. Ce qu’on essaye de faire comprendre aux hommes, c’est que quand on se fait belle ce n’est pas forcément pour eux. Quand on est sexy, ce n’est pas pour eux. Mais Ana Ford c’est aussi une coquille. Tu sais, on dit que quand on dort, la seule chose qui peut te réveiller c’est ton prénom. Quand tu entends ton prénom, tu te retournes, parce que ça te fait un truc tu vois. Et je me dis que si parfois ton art est trop lié à toi, alors tu as envie de te censurer parce que c’est trop intime. Le fait de m’appeler Ana Ford, c’est cool parce que c’est moi, mais c’est Ana Ford qui le dit.  Ô Magazine : À 18 ans, j’ai cru comprendre que tu commences à écrire tes propres textes. Comment t’est-venue cette passion là ? Ça m’est venue de deux choses. La première, c’est quand j’avais 18 ans. Il y avait un gars posé avec moi qui faisait du rap. Et un deuxième mec s’est mis à rapper aussi ; tous les deux freestylaient et faisaient de l’impro. J’étais fascinée. Et je me suis dit que je voulais faire la même chose, car je trouvais ça stylé. Quand tu vibres d’une certaine façon, tu attires ces choses. Donc, à partir du jour où je me suis dit que je voulais faire du rap, j’ai commencé à rencontrer un tas de gens qui rappaient. J’ai vite remarqué que ce n’était que des hommes aussi. La deuxième chose, c’est qu’il m’est arrivé un truc dur dans ma vie, et j’avais besoin d’extérioriser et de me défouler. Quand j’ai commencé à écrire, c’était si magique. J’ai énormément de mal à communiquer et à mettre des mots sur les choses, mais quand j’écrivais, je me disais que c’était juste. Quand je me suis produite sur scène pour la première fois, j’ai trouvé ça tellement intense de pouvoir partager ce que je pensais intimement. Ça me fait du bien en fait. Ô Magazine : Tu as monté un crew, Le Red Collectif, avec deux amies à toi. Même si vous avez pris des chemins différents, c’était important la sororité féminine pour toi ? En fait, ça s’est fait avec le flow. Ça s’est fait naturellement. À aucun moment on s’est dit que c’était important de créer un groupe de femmes, parce qu’on ne le voyait pas comme ça. C’était juste pour kiffer la vibe ensemble. Sur scène, on ne présentait que du rap, mais chacune de notre côté, on touchait un peu à tout. On faisait de la danse, du dessin, de la poterie… C’est hyper stimulant, c’est comme ça qu’on évolue. Quand tu vois des gens évoluer dans leur milieu, c’est motivant et inspirant. Ô Magazine : Dans ton morceau Baghdad, tu parles de certaines addictions. C’est important pour toi de parler de ce genre de sujet ?  J’ai remarqué que ce sont des thèmes récurrents dans mes textes. C’est quelque chose de central dans ma vie aussi, car je ne l’ai jamais bien vécu. Quand tu vois quelqu’un fumer ou boire de l’alcool, tu peux penser qu’il est en train de kiffer le moment. Ce n’est pas le cas. Cette personne n’est pas connectée avec elle-même, c’est ça qui la pousse à consommer. Et quand elle est sous influence, elle est encore moins connectée avec elle-même. Je me bats pour arrêter, j’ai du mal, et ça serait bizarre de ne pas en parler dans ma musique. C’est le moyen que j’ai trouvé pour ne pas le banaliser.  Ô Magazine : C’était important pour toi de réaliser le clip du morceau ?  Ça me tient à coeur de réaliser tout court *rires*. Quand j’écoute ou que j’écris une musique, j’ai toujours des flashs d’images dans ma tête. C’est ça que j’aime, parce que ce sont mes chansons et mon univers. C’est trop important pour moi car on n’a que des exemples masculins ; des héros masculins, etc… Je trouverais ça cool que des nanas voient que j’ai écrit, réalisé et monté le clip, et qu’elles se disent « trop stylé, moi aussi je veux le faire ». Parce que nous les femmes, on n’a pas forcément de modèles féminins.  Ô Magazine : Le rap a la réputation d’être un milieu masculin voire misogyne, où les femmes sont assez peu représentées. Qu’est ce qui t’a donné envie de devenir rappeuse ? Comme je t’ai dit, j’ai commencé le rap parce que je ne comprenais pas pourquoi il n’y avait que des gars dans ce milieu. Je voulais faire comme eux. Moi j’adore le fait qu’il y ait des médias féminins qui donnent de la visibilité aux femmes qui font du rap. Et ce qui m’énerve, c’est qu’on n’est pas repostées par @1minute2rap et d’autres médias rap, par exemple.  Ô Magazine : Le rap, c’est un truc « de bonhomme » alors que la musique et la culture underground ne devraient pas être genrés. Ressens-tu ce sexisme dans l’industrie ? Je ressens le sexisme dans la vie de tous les jours, et donc par extension dans la musique, oui. Mais c’est surtout une question de machisme et d’égo. Je m’y connais en terme de maquettes, je sais ce que je veux pour mes morceaux, je sais comment je veux que ça sonne. Et parfois, certains hommes n’aiment pas quand tu sais ce que tu veux et où tu veux aller. C’est ça qui dérange. Alors que quand tu es un homme, il y a tout de suite plus de respect. Pour un projet vidéo, j’ai dû venir avec un homme afin d’être légitimée. Mais il n’y a pas que des travers, je ressens aussi beaucoup de respect. Ça prend du temps mais ça change. Les « ah tu rappes bien pour une meuf », je ne veux plus jamais les entendre. Ô Magazine : Les femmes dans le rap et la musique en général sont si rapidement décrédibilisées. Par exemple, pour ton morceau Ni mariés ni refrés dans lequel tu dis le n-word, tu peux être sûre que tu vas faire polémique et qu’on ne te laissera pas ta chance. Parce que tu es une femme. Alors que pour un artiste, tel que Hamza qui utilise encore ce mot, personne ne lui en tient rigueur et ça n’a pas d’impact sur ses streams. Ça me fait plaisir que tu m’en parles. Avec tout ce qui se passe aujourd’hui, je me posais beaucoup la question. Avec mes amis, entre personnes racisées, on s’appelait souvent par ce type d’injures pour rigoler. Parce qu’on a grandi comme ça. En le disant, je ne pense jamais à mal. Mais depuis que je suis sur les réseaux, je prends conscience de ces choses et de l’ampleur des mots. Je n’ai pas envie de heurter les gens. Je suis une arabe, je viens d’Afrique et il y a déjà tant de racisme entre nous. Et je me suis dit « est ce que ça ne serait pas une prise de position extrême qui risquerait de créer des débats qui ne concernent plus ma musique ? ». Je n’ai pas envie de faire ça. Je ne veux pas créer de conflit entre les gens. Donc je vais enlever ce mot de ce son, parce que maintenant quand je le réécoute, ça me gêne. Il faut savoir se remettre en question.  Ô Magazine : Comment tu vis ta place de femme d’origine maghrébine dans le rap ? Est-ce que tu ressens le cliché de la b-word dans ce milieu ? Je crois qu’il ne m’atteint pas. En fait, je ne le vis pas mal. Ou plutôt, je ne sais pas si je suis dans le déni. Quand tu déconstruis les choses, tu le fais sur du très long-terme parfois. Et en discutant avec une amie récemment, je me suis rendue compte qu’on avait vécu du racisme sans en avoir conscience. J’ai toujours grandi en pensant que j’étais bizarre et que je ne me comportais pas bien, alors qu’en fait j’ai compris que j’avais simplement eu des professeurs racistes par exemple. À Genève, le racisme n’est pas avéré, c’est très caché par rapport à la France. C’est aussi en ça que les réseaux sociaux sont importants, j’ai découvert tellement de choses. J’ai découvert le mouvement #PasVosBeurettes. Ça dénonçait tout ce que j’avais pu vivre dans ma vie. Ça m’a fait tellement de bien de voir des gens écrire sur ça. Maintenant que j’ai compris, j’aime bien en jouer : vois moi comme ta b*urette, mais tu ne m’auras jamais.  Baghdad est disponible sur toutes les plateformes de streaming, et le clip est à visionner sur Vimeo ici ! Read the full article
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firebarzzz · 4 months
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Da Youngstas - Mad Props - Album: No Mercy - (1994) - Label: EastWest - Prod: Marley Marl -
Da Youngstas - Mad Props - Album: No Mercy - (1994) - Label: EastWest - Prod: Marley Marl - Hiphop -
🎙️ARTIST: Da Youngstas📣TITLE: Mad Props💿ALBUM: No Mercy📆RELEASED: (1994) La Note Firebarzzz No Mercy est le troisième album studio du groupe de rap américain Da Youngsta’s . Il est sorti le 20 septembre 1994 sur EastWest. Titre basé sur le son original “Mad Propos” de Supreme C. (1992) 📍Lyrics “How ya like me now? I’m getting busier” – LL Cool J ‘Jack The Ripper’ [Verse One: Reek Geez]Ayo…
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coco-colada · 4 months
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Mes 25 albums préférés de 2023 classés selon leurs pochettes (2 sur 2)
12. Ice Spice - Like..? (Deluxe)
(hip-hop, rap, drill)
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J'ai vraiment écouté moins de rap cette année et je doute pas que beaucoup de bons projets sont passés sous mon radar, toutefois, j'ai tendu l'oreille à ce EP de Ice Spice et je l'ai bien aimé! Les tounes plus agressives rentrent que le câlisse et la vibe est l'fun!
Le personnage extrêmement difforme représentant Ice Spice ne semble pas avoir plu à tout le monde haha. Pour ma part j'aime bien qu'il soit super cartoonesque. Au minimum, l'hypersexualisation et le traitement original de ce personnage, à mi chemin entre l'illustration et le rendu 3D, est garantie de vous faire réagir, que ce soit en bien ou en mal. 😅
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11. Deko - nu genesis
(hip-hop, rap, hyperpop)
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Les projets de Deko sont tout le temps l'fun mais celui-ci semble un peu plus introspectif et ça fonctionne très bien.
Le cover est chouette aussi! Une photo de Deko crée un lien plus personnel avec l'audience, et en ayant les éléments visuels supers colorés dans un décor réel, on a l'impression que cet univers magique de pop hyperactive transcende l'imagination pour percer le vrai monde. Wow, cool! ✨
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10. HEALTH - RAT WARS
(industriel, metal, électronique)
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Un autre projet très réussi pour HEALTH. Témoignages dépressifs se mêlent avec mélancolie à la brutalité industrielle. Je crois, par contre, que j'avais une légère préférence pour le côté plus éclectique de leurs albums précédents, mais ça reste un bon album lourd et poignant. Mention spéciale aussi à ma chanson préférée de l'album ASHAMED (OF BEING BORN) qui a eu le droit a un clip génial.
L'an passé, avec leur album DISCO4 :: PART II, HEALTH s'était hissé au sommet de ma liste des meilleures pochettes. Et malheureusement, bien que le cover de RAT WARS suit une formule assez similaire, il est franchement moins intéressant. L'impact visuel majeur est encore là, du gros texte en caps avec de gros cadres noirs, c'est très efficace. Toutefois, le blanc n'a pas du tout l'impact d'une couleur. De même pour la photo, certes elle fit la vibe industrielle, mais on aurait difficilement pu faire moins atttrayant qu'avec ce vieux filage texturé générique. Le projet s'appelle RAT WARS, mettez donc un rat câlisse?
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9. Zheani - The Spiritual Meat Grinder
(hyperpop, experimental hip-hop, electronic)
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*Puisque Tumblr est un site puritain conservateur de cul, je dois mettre ici une version censurée de la pochette, sinon ils empêchent la publication de ce post. Désolé!
Zheani met la pédale au fond sur ce projet et livre des chansons intenses explosant d'énergie à un rythme effréné. Un peu moins agressif que son opus précédent, il reste fort en personnalité et offre des moments inoubliables tel que Zheani qui répète qu'elle sent bon 136 fois de suite sur I Smell Good.
Le cover du projet est l'fun et mémorable. Et je trouve ça cool que cette idée de pochette ne pourrait littéralement être associée à personne d'autre que Zheani. Ce concept fit parfaitement avec sa personnalité witchy, hyperactive et hédoniste.
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8. Everson Poe - The Tower
(sludge metal, black metal, queer metal)
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Album super poignant qui sample des témoignages déchirants ayant été entendus dans la Chambre des représentants des États-Unis dans le contexte du pushback faciste contre l'identité trans. Le projet est séparé en deux pièces imposantes d'une vingtaine de minutes chacune, illustrant d'abord, sur Upright, le combat d'exister des personnes trans, puis, sur Reversed, la réponse dégueulasse et vile des conservateurs américains. C'est évidemment une écoute assez chargée mais je le recommande chaudement.
Non seulement l'illustration de la pochette est magnifique, mais elle communique aussi efficacement ce feeling d’ascension, suivit d'une chute brutale. L'impression de vivre le progrès en temps réel, pour ensuite être foudroyé par la réalisation que les tyrans au pouvoir et les peureux.euses seront toujours là pour étrangler l'émancipation des minorités et nous tirer vers l'arrière.
La fin de ce témoignage exprimé par la mère d'une jeune femme trans m'a particulièrement attristé:
Without surgery the risk of suicide goes way up. Well, I'm one of those parents who lived with a daughter who was suicidal for three years. Someone once asked me ''wouldn't I just do anything to help save her?''' And I really had to think. And the answer was... No.
7. gabWan- Excellente Aventure
(rap queb, lo-fi)
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gabWan a sorti l'année passée Pour toujours à l'infini… Vol.1, un projet exceptionnel et unique basé sur l'écriture automatique. Malheureusement je l'ai découvert trop tard pour le mettre sur ma liste de 2022 alors je me rattrape au moins, cette année, en mettant son nouvel album Excellente Aventure. La personnalité sympathique, geek et autodérisoire de gabWan shine à nouveau sur ce projet, mais le rappeur aurait gagné à choisir des beats un peu plus mémorables et expérimentaux.
La pochette est plutôt simple mais je la trouve très belle. Elle évoque parfaitement le feeling de l'album, une aventure relaxe et décomplexée, mais dans laquelle on sent la nervosité par bouttes.
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6. JELEEL! - REAL RAW!
(rap, hip-hop, rage)
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JELEEL! est un véritable showman, tout ce qu'il touche devient intéressant. Il faut dire qu'un dude excessivement musclé qui fait sans cesse des backflips et des pirouettes tout en rappant des bangers d'une voix aigue peut difficilement passer inaperçu. J'avais hâte que JELEEL! drop ce premier album complet et je n'ai pas été déçu. Il livre exactement ce qu'il build depuis quelques années, grosse track par dessus grosse track. C'est 31 minutes extrêmement divertissantes pendant lesquelles l'envie de partir un moshpit devient insatiable.
La photo du cover illustre parfaitement la vibe de JELEEL!. Elle est spectaculaire et attire immédiatement l'attention. J'apprécie également les tons plutôt doux des couleurs utilisées, elles créent une atmoshpère dreamy et contrastent magnifiquement avec le stunt et l'athlétisme bien tangibles de JELEEL!.
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5. Dorian Electra- Fanfare
(hyperpop, rock)
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Bien que tout ce que Dorian fasse soit assez théâtrale, Fanfare l'est encore plus. Plusieurs chansons sont tellement cinématiques, comme l'excellente Yes Man, et la track qui aurait dû, à mon avis, clore l'album, Warning Signs. Cela dit, il y a également un bon lot de bangers catchy plus straightfoward, qui ne s'adressent toutefois pas aux oreilles trop prudes (sexe). Je dois également mentionner Lifetime, qui possède certainement l'un des refrains les plus entraînants de l'année. Je recommande vivement ce projet!
Les artistes qui utilisent une formule de cover art préétablie d'album en albums courent le risque de produire des œuvres inintéressantes (voir HEALTH), toutefois, quand c'est fait avec assez d'unicité pour chacun des projets, cela peut créer des séries de covers vraiment cools. C'est le cas pour Dorian, qui utilise pour la troisième fois un cover affichant une photo en closeup avec une teinte de couleur dominante distinctive. Mais à chaque fois, la photo est très spécifique au concept de l'album, la teinte est judicieusement choisie et c'est encore le cas pour fanfare. Magnifique cover, dramatique et immédiatement reconnaissable.
4. Wolf Lichen - Empyreal Alpine Lysergy
(black metal, atmospheric)
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J'ai d'abord prêté l'oreille à ce projet à cause du cover, et j'ai été agréablement surpris. Deux bonnes tracks de black metal aux riffs brutaux et catchy, sandwichées entre une solide intro acoustique et une superbe outro atmoshpérique.
J'adore quand un projet black metal ose utiliser un cover plus atypique que le style classique noir et blanc avec une illustration spooky. Shoutout à ce magnifique vert vif qui orne le cover de Empyreal Alpine Lysergy, c'est lui qui a immédiatement capté mon attention. Puis avec le texte qui semble totalement alien et cette belle photo ensoleillé, on obtient un cover lumineux aussi superbe qu'énigmatique.
3. Pinkshift - suraksha
(pop punk, grunge)
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La scène pop punk a longtemps été monopolisée par le même type de personnes alors c'est rafraichissant de voir des jeunes bands comme Pinkshift faire leur marque. Ce EP, bien qu'un peu formulatique, est assez divertissant et j'apprécie les moments plus extrêmes, soit du côté plus heavy ou plus dreamy.
J'imagine que cette pochette là n'a pas trop besoin d'explications. REGARDEZ LÀ. Magnifique illustration qui, d'une manière inexplicable, ne perd jamais son focus malgré qu'elle soit remplie d'éléments vibrants et colorés de bords en bords. Ce style d'illustration, très élaboré tout en restant très graphique est, je crois, sous-représenté dans les covers d'albums. Avec cette courtepointe céleste, Pinkshift nous montre à quel point ce style peut être efficace!
2. Being Dead - When Horses Would Run
(indie rock, art rock, surf rock)
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Si vous recherchez un album qui crée une vibe et qui n'en déroge pas, essayez When Horses Would Run. Un espèce de voyage western weird qui donne envie d'aller faire du skate et qui, dans ses bouts plus fous, rappelle un peu les Pixies. Le projet aurait bénéficié d'être légèrement plus concis et à beurrer un peu plus épais le facteur chaotique, mais ça reste un album très très cool.
Et c'est littéralement UNIQUEMENT à cause de son cover art que j'ai découvert cet album et ce groupe. Je l'ai apperçu sur youtube et j'ai tout de suite été interpellé par ce cheval. :) Cette illustration représente parfaitement bien l'album, elle est sympathique, intrigante, juste assez off et je crois sincèrement que son style restera intemporel, loin d'être prise dans son année de sortie.
1. 100 gecs - 10,000 gecs
(hyperpop, nu metal)
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Difficile de follow up un projet tel que 1,000 gecs, le premier album du groupe qui à mon humble avis est définitivement l'un des plus importants ayant paru dans les cinq dernières années. Toutefois, je crois que 100 gecs ont relevé le défi! Bien que le facteur d'imprévisibilité totale aie disparu, le duo réussit à livrer un projet aussi catchy, heavy et éclectique que le précédent. Empruntant un peu plus au metal qu'à l'électro sur cet album, ce projet possède certainement un son distinct cohésif, mais il feel tout de même davantage comme une suite qu'un nouveau chapitre. Cela dit, ça reste très efficace et j'ai hâte de voir la suite!
Bien que je sois biaisé par mon affection pour le groupe, je ne crois pas qu'on puisse nier le caractère iconique de cette pochette. Immédiatement identifiable, celle-ci est esthétiquement agréable, intrigante pour un nouvel auditoire et suit un thème photographique basé sur l'anonymat établit par l'album précédent. Bien que ce ne soit pas nécessairement l’œuvre d'art la plus magnifique de cette liste, c'est probablement la plus interpellante et efficace et c'est pourquoi je l'ai choisie comme étant ma pochette préférée de l’année 2023! 🙂
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Merci énormément de m'avoir lu, j'espère que quelques albums de cette liste vous auront interpellé et n'hésitez pas à m'écrire pour me parler de vos pochettes favorites de l'année ou pour critiquer mes opinions stupides. 😊❤
👈👈😎 Partie 1 de la liste (#13 à 25)
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spoilertv · 4 months
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xpoken · 6 months
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En janvier 2016, Selena a présenté le single We Don't Talk Anymore, enregistré en duo avec Charlie Puth
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La chanson a été incluse dans le premier album du musicien Nine Track Mind.  Toujours pendant l'hiver, Gomez a interprété des chansons de son nouvel album sur Saturday Night Live.  La vidéo avec la performance du chanteur a été regardée par 5 millions de personnes.
 En mémoire des victimes du meurtre de masse dans le club LGBT de la ville américaine d'Orlando, Selena, avec Jennifer Lopez, Britney Spears et d'autres artistes du label Interscope Records, a enregistré la chanson Hands.
 Bientôt, la jeune fille a reçu les American Music Awards dans la nomination "Meilleur artiste pop / rock".  En février 2017, Selena revient sur sa carrière musicale et présente le single It Ain't Me, qu'elle enregistre en duo avec DJ Kygo.
 Et en mars 2019, un autre single est sorti I Can't Get Enough, enregistré avec le rappeur Benny Blanco.  Des notes de reggae et de reggaeton ont été ajoutées au son du morceau par J Balvin et Tiny.
Selena a chanté le chant dans une composition de la chanteuse de rap Cardi B appelée Taki Taki et a joué dans la vidéo du même nom en compagnie de ses collègues Ozuna et DJ Snake.  La vidéo a été téléchargée sur YouTube en octobre 2018 et, en mars 2019, elle comptait plus de 1,1 milliard de vues.
 Le résultat de la collaboration avec la chanteuse Julia Michaels, qui est aussi une amie de Gomez (ils ont les mêmes tatouages), était la chanson Anxiety.  Les filles ont parlé de leur état mental difficile, décrit la dépression et les problèmes liés à la poésie.
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zoeobdura · 6 months
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La maison s'appelait la grenouillère.
Normal, d'avril à septembre on entendait les cris d'amour d'un millions de batraciens - au moins - qui s'adonnaient à ces plaisirs que les humains simulent si souvent.
La maison était construite sur une pente. Vu de l'extérieur, on distinguait trois pièces de troglodytes dont l'une ressemblait à une soucoupe volente. La légende dit qu'à l'époque, on pouvait ouvrir le toit de la soucoupe et manger à l'air libre dans cette salle à manger ronde si atypique où tous les meubles traditionnels juraient et semblaient posés là par erreur. Parmi eux : un ancien buffet cassé, transformé en meubles à jeu de sociétés adapté à la famille de deux adultes et quatre enfants que nous formions. Un autre meuble blanc récupéré d'une succession quelconque dans lesquels trônaient royalement tous ces ustensiles, outils et objets empoussiérés qu'on ne savait pas où ranger. Enfin, sur l'appui de fenêtre, quelques figurines de magistrats et d'avocats, cadeau classique à offrir aux jeunes avocats des années 80 et, juste à côté, semblant illustrer le surréalisme belge, d'autres figurines de jazzmen : un trio formé d'un pianiste, un batteur et un contrebassiste. Et, pour parfaire l'absurdité de l'ensemble, un canard qui aurait mangé tous ces personnages haut la main vu son diamètre, autre héritage d'une manie de la grand-mère que je n'ai pas connue pour cet animal.
Il faut dire qu'il y avait aussi les baffles reliés à la chaîne stéréo du salon, parce que la musique avait sa place dans la famille. Entre les disques de jazz qui agrémentaient les soirées mondaines, les compils de rap gravées et gueutées d'un nom illisible de Colin, qui sautaient un morceau sur deux, les disques pop de Britney, Gwen ou Alicia sur lesquels Candice et moi inventions des chorés auxquelles les adultes faisaient semblant de s'intéresser dans les années 2000-2010, et enfin, et surtout, les disques américains de chansons de Noël qui ne restaient jamais bien loin de l'appareil pour être tout prêts à la période adaptée.
Dans le salon : quelques reliques du papa disparu : un jeu de scrabble aux lettres plaquées or, un spot digne des plateaux de cinéma Hollywoodien et, sur l'armoire dite "le bar" bien que dénuée depuis longtemps de tout alcool mais remplie de verres qu'on n'utilise jamais, un écran plasma qui traînera surement là jusqu'à la nuit des temps. Parmi le mobilier de base, un piano à queue de l'Arts-Ô-bases comme symbole de la jeunesse de Laurence et des écarts de Maman, des canapés marqués par le temps et, par endroit aussi, par mes frasques nocturnes. Une table basse en marbre du meilleur goût. Une bibliothèque ronde aux allures de la Belle et la Bête où Maman lit des livres à Ounayssa.
Envoyer valser la Mort - dans le décor.
Pour y accéder ? Deux entrées : l'une où chaque marche vous offre une discothèque triée, classée, choisie, derniers vestiges de l'époque où les ordinateurs et même les gens possédaient encore de quoi lire des disques. L'autre souvent bordée de bougies avec la vision élégante d'un tableau côté d'une digue de la mer du nord, en dessous duquel on peut voir une désserte en verre, cassée par on ne sait qui lors d'on ne sait quelle nuit agitée. Trois étages, beaucoup de souvenirs de voyage, de cadeaux de mariage et une boîte à cigares.
Dans l'inventaire du salon, il manque la horde de vinyles et le "parc". Dieu sait depuis quand il encercle des enfants pour que les Grands puissent discuter, mais la couleur délavée des dessins sur ses parois de plastique semble jurer qu'il ne date pas d'hier.
Ici, tout est choisi. Tout nous expose, tout est un titre de noblesse que s'est donné une famille simple à travers la culture, la sensibilité à l'Art. La Grenouillère est devenue une fourmilière ou un cabinet de curiosités. Qui anime bien peu de curiosité... Mais la mienne se questionne encore : d'où vient ce tableau entre la bibliothèque et l'escalier de gauche et que représente-t-il ? On dirait un amas de maisons sur lesquelles on veut construire un deuxième étage, dans le ciel, léger et insensé, et bien pour moi ça a du sens.
Le jardin n'est pas rangé ni tondu - pourtant mon grand-père avait DEUX tondeuses! - et franchement, il s'en est fallu de peu qu'en 2023 on n'y retrouve pas encore un tricycle en décomposition que même ma soeur et moi, dernières nées de la familles, ne sommes plus aptes à utiliser depuis 1998. Les restes d'un potager d'un mètre carré construit par mon frère et moi pendant le confinement - comme tout le monde.
Dans ma famille, on laisserait bien tout mourir. Ma mère n'était pas une bonne mère au foyer, Dieu Merci, et mon père ne comblait pas ce manque car il ne connaissait rien au Foyer, trop traumatisé par le couple âgé et bien pensant qui l'avait adopté au début des années 60.
Ici, rien qui ferait bon genre dans les émissions d'RTL, des lasnois peu ordinaires, mais une histoire unique en son genre dont je me sens Enfin faire partie.
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cozyaliensuperstar7 · 7 months
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#Repost @nwe
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🇺🇸 After 27 years, a man accused of orchestrating the assassination of rapper Tupac Shakur in 1996 has been arrested in Las Vegas. Duane 'Keffe D' Davis has been indicted by a grand jury for murder, claiming he ordered Tupac's death.
Davis, who was involved with the Compton Crips gang, had previously stated that he was in the car from which the shots were fired. He is also the uncle of Orlando 'Baby Lane' Anderson, a key suspect in the case.
Tupac Shakur, an influential figure in American rap, passed away at the age of 25, and his murder fueled the rivalry between the West Coast and East Coast hip-hop scenes, notably with the subsequent killing of Notorious B.I.G. in Los Angeles a few months later.
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[FR] 🇺🇸 Après 27 ans, un homme accusé d'avoir commandité l'assassinat du rappeur Tupac Shakur en 1996 a été arrêté à Las Vegas. Duane "Keffe D" Davis a été inculpé par un grand jury pour meurtre, affirmant qu'il avait ordonné la mort de Tupac.
Davis, qui était impliqué dans le gang des Crips de Compton, avait déjà affirmé qu'il était dans la voiture d'où les coups de feu avaient été tirés. Il est également l'oncle d'Orlando "Baby Lane" Anderson, un suspect clé dans l'affaire.
Tupac Shakur, un artiste influent du rap américain, est décédé à l'âge de 25 ans, et son assassinat a alimenté la rivalité entre la côte ouest et la côte est du hip-hop, notamment avec Notorious B.I.G., qui a été tué quelques mois plus tard à Los Angeles.
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sneakersculture · 8 months
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U-God, la biographie d'un fondateur du Wu-Tang Clan
A moins d’être un fan invétéré du hip-hop américain, ou d’avoir regardé il y a peu la série sur le Wu-Tang Clan, vous n’avez probablement jamais entendu parler de U-God. Pourtant, il est l’un des membres fondateurs du Wu-Tang Clan, le plus grand groupe de Rap de l’histoire, et il raconte son histoire, et une partie de celle du groupe, dans son autobiographie. RAW, par Lamont Hawkins A la…
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voxtrotteur · 9 months
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Cardi B, la célèbre rappeuse américaine, est aujourd'hui une figure incontournable de l'industrie musicale. Souvent comparée à Nicki Minaj à ses débuts, cette artiste de 30 ans s'est démarquée avec des hits tels que "Wap", "I like it" et "Bodak Yellow". Contrairement à certains stéréotypes, Cardi B ne se contente pas d'une simple plastique de rêve, elle brise des tabous en adoptant un style direct et dominant dans ses textes, affirmant sa place dans l'univers du rap. Cardi B riposte face à un incident lors de son concert Connue pour son franc-parler, Cardi B n'a pas sa langue dans sa poche, comme l'a récemment prouvé un incident survenu lors de l'un de ses concerts à Las Vegas le 29 juillet 2023. Alors qu'elle interprétait son célèbre tube "Bodak Yellow", un fan lui a lancé une boisson en plein spectacle. Sans se laisser démonter, la rappeuse a répliqué en envoyant son micro sur l'auteur du geste avant que la sécurité n'intervienne. La scène a été filmée et diffusée sur le réseau américain Pop Base, suscitant des réactions diverses. Des incidents similaires touchent d'autres artistes Le lancer de projectiles envers les artistes semble malheureusement devenir une tendance, comme l'a révélé un autre incident impliquant l'artiste de country Kelsea Ballerini lors d'un spectacle dans l'Idaho. La chanteuse Pink a également été visée, recevant du fromage ainsi que les cendres de la défunte mère d'un de ses fans. Ces comportements témoignent d'une désagréable montée d'excitation parmi certains spectateurs.
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passagerap · 1 year
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🚔📸La tendance des mugshots de rappeurs
Depuis quelques temps, les photos d’identité judiciaire sont à la mode dans la société américaine.
(À lire sur Passagerap.fr) 💥
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newaventura · 9 months
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Turner William • 27 ans • 18/01/96 • Capricorne • Total Crush sur Nishimaru Ni-Ki (Calm) • Fils du cousin du directeur d’HYBE • Thaïlandais • Américain • Rap • Danse • Chorégraphe du groupe ENHYPEN.
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omagazineparis · 2 months
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Le rap et les femmes : Interview avec la rappeuse, Ana Ford.
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Alors que le rap s’impose comme le genre musical le plus influant en France, les femmes de ce milieu se font très discrètes. Pourtant, ce n’est pas les rappeuses qui manquent. C’était donc l’occasion pour Ô Magazine de donner une tribune à l’une d’entre elles, afin de discuter de l’absence des femmes dans les médias rap.  Les femmes invisibles dans le rap ? En effet, on a rencontré la jeune rappeuse originaire de Genève, Ana Ford, à l’occasion de la sortie de son clip Baghdad. Et elle fait le même constat : les femmes sont très peu relayées par les médias et lorsqu’elles le sont, elles sont très vite décrédibilisées. Tandis que la situation est nettement différente chez nos voisins américains, avec des stars iconiques de la scène hip-hop telles que Lizzo, Nicki Minaj ou Cardi B qui se sont imposées dans le milieu ; les artistes féminines sur la scène francophone peinent à se faire une place. « Alors que le rap est le courant musical le plus écouté en France, les albums de femmes représentent à peine 5% de la production », rapporte LEJDD.  Ainsi, des médias 100% rap féminin ont été créés à l’initiative de femmes, permettant de découvrir des talents féminins de ce milieu et de montrer que ces dernières ont toujours été là. Parmi eux, vous pouvez retrouver Madame Rap, Rap2filles et Tuveuxdusale. Pour aborder ce sujet, on a voulu laisser la parole à une des concernées, Ana Ford. Cette artiste prometteuse, remplie d'humanité et de résilience vous ensorcellera par son regard de louve et ses bonnes vibes. À suivre de très près. Zoom sur le cas des femmes dans le rap, avec la rappeuse, Ana Ford. Ana Ford. CR : Pascal Grecos Ô Magazine : Salut Ana ! Tu pourrais te présenter pour nos lectrices ?  Je m’appelle Ana Ford, je suis musicienne, danseuse et comédienne de formation. J’ai commencé le rap à 18 ans, j’ai rappé pendant 5 ans puis j’ai arrêté car j’étais très fâchée contre ce milieu. C’était beaucoup de déceptions. J’ai repris il y a un an, parce que ça me manquait trop et je ne regrette pas. En fait, je suis passée à autre chose et je me suis dit que le plus important, c’était que je fasse ma musique et que je me batte pour le faire. À côté je suis comédienne, c’est mon métier principal. Même si j’ai un peu mis la danse de côté, j’ai très envie de reprendre ou bien de ramener mon violon sur scène afin de montrer tous les plans de ma personnalité et de mon univers. Ô Magazine : Dans la vie quotidienne, tu t’appelles Nasma. Sur scène, ton nom c’est Ana Ford. Est-ce que c’est un nom que tu as choisi au hasard, ou bien ça représente quelque chose pour toi ? Il y a 5 ans quand j’ai commencé à rapper, je m’appelais Nas ; c’est le diminutif de mon prénom. Mais on me disait tout le temps : « personne ne pourra détrôner Nas », le rappeur tu sais ? Du coup, il fallait que je change de nom. Ana Ford, c’est mon nom de joueuse quand je jouais aux échecs en ligne. Quand je l’ai choisi, je trouvais que ça claquait. Ô Magazine : C’est un nom qui fait femme fatale. Quand j’ai vu ton nom, je me suis dit cette femme elle est sexy. Mais sexy pour elle, pas pour les autres.  Ça me touche ce que tu dis, parce que c’est tellement d’actualité. Ce qu’on essaye de faire comprendre aux hommes, c’est que quand on se fait belle ce n’est pas forcément pour eux. Quand on est sexy, ce n’est pas pour eux. Mais Ana Ford c’est aussi une coquille. Tu sais, on dit que quand on dort, la seule chose qui peut te réveiller c’est ton prénom. Quand tu entends ton prénom, tu te retournes, parce que ça te fait un truc tu vois. Et je me dis que si parfois ton art est trop lié à toi, alors tu as envie de te censurer parce que c’est trop intime. Le fait de m’appeler Ana Ford, c’est cool parce que c’est moi, mais c’est Ana Ford qui le dit.  Ô Magazine : À 18 ans, j’ai cru comprendre que tu commences à écrire tes propres textes. Comment t’est-venue cette passion là ? Ça m’est venue de deux choses. La première, c’est quand j’avais 18 ans. Il y avait un gars posé avec moi qui faisait du rap. Et un deuxième mec s’est mis à rapper aussi ; tous les deux freestylaient et faisaient de l’impro. J’étais fascinée. Et je me suis dit que je voulais faire la même chose, car je trouvais ça stylé. Quand tu vibres d’une certaine façon, tu attires ces choses. Donc, à partir du jour où je me suis dit que je voulais faire du rap, j’ai commencé à rencontrer un tas de gens qui rappaient. J’ai vite remarqué que ce n’était que des hommes aussi. La deuxième chose, c’est qu’il m’est arrivé un truc dur dans ma vie, et j’avais besoin d’extérioriser et de me défouler. Quand j’ai commencé à écrire, c’était si magique. J’ai énormément de mal à communiquer et à mettre des mots sur les choses, mais quand j’écrivais, je me disais que c’était juste. Quand je me suis produite sur scène pour la première fois, j’ai trouvé ça tellement intense de pouvoir partager ce que je pensais intimement. Ça me fait du bien en fait. Ô Magazine : Tu as monté un crew, Le Red Collectif, avec deux amies à toi. Même si vous avez pris des chemins différents, c’était important la sororité féminine pour toi ? En fait, ça s’est fait avec le flow. Ça s’est fait naturellement. À aucun moment on s’est dit que c’était important de créer un groupe de femmes, parce qu’on ne le voyait pas comme ça. C’était juste pour kiffer la vibe ensemble. Sur scène, on ne présentait que du rap, mais chacune de notre côté, on touchait un peu à tout. On faisait de la danse, du dessin, de la poterie… C’est hyper stimulant, c’est comme ça qu’on évolue. Quand tu vois des gens évoluer dans leur milieu, c’est motivant et inspirant. Ô Magazine : Dans ton morceau Baghdad, tu parles de certaines addictions. C’est important pour toi de parler de ce genre de sujet ?  J’ai remarqué que ce sont des thèmes récurrents dans mes textes. C’est quelque chose de central dans ma vie aussi, car je ne l’ai jamais bien vécu. Quand tu vois quelqu’un fumer ou boire de l’alcool, tu peux penser qu’il est en train de kiffer le moment. Ce n’est pas le cas. Cette personne n’est pas connectée avec elle-même, c’est ça qui la pousse à consommer. Et quand elle est sous influence, elle est encore moins connectée avec elle-même. Je me bats pour arrêter, j’ai du mal, et ça serait bizarre de ne pas en parler dans ma musique. C’est le moyen que j’ai trouvé pour ne pas le banaliser.  Ô Magazine : C’était important pour toi de réaliser le clip du morceau ?  Ça me tient à coeur de réaliser tout court *rires*. Quand j’écoute ou que j’écris une musique, j’ai toujours des flashs d’images dans ma tête. C’est ça que j’aime, parce que ce sont mes chansons et mon univers. C’est trop important pour moi car on n’a que des exemples masculins ; des héros masculins, etc… Je trouverais ça cool que des nanas voient que j’ai écrit, réalisé et monté le clip, et qu’elles se disent « trop stylé, moi aussi je veux le faire ». Parce que nous les femmes, on n’a pas forcément de modèles féminins.  Ô Magazine : Le rap a la réputation d’être un milieu masculin voire misogyne, où les femmes sont assez peu représentées. Qu’est ce qui t’a donné envie de devenir rappeuse ? Comme je t’ai dit, j’ai commencé le rap parce que je ne comprenais pas pourquoi il n’y avait que des gars dans ce milieu. Je voulais faire comme eux. Moi j’adore le fait qu’il y ait des médias féminins qui donnent de la visibilité aux femmes qui font du rap. Et ce qui m’énerve, c’est qu’on n’est pas repostées par @1minute2rap et d’autres médias rap, par exemple.  Ô Magazine : Le rap, c’est un truc « de bonhomme » alors que la musique et la culture underground ne devraient pas être genrés. Ressens-tu ce sexisme dans l’industrie ? Je ressens le sexisme dans la vie de tous les jours, et donc par extension dans la musique, oui. Mais c’est surtout une question de machisme et d’égo. Je m’y connais en terme de maquettes, je sais ce que je veux pour mes morceaux, je sais comment je veux que ça sonne. Et parfois, certains hommes n’aiment pas quand tu sais ce que tu veux et où tu veux aller. C’est ça qui dérange. Alors que quand tu es un homme, il y a tout de suite plus de respect. Pour un projet vidéo, j’ai dû venir avec un homme afin d’être légitimée. Mais il n’y a pas que des travers, je ressens aussi beaucoup de respect. Ça prend du temps mais ça change. Les « ah tu rappes bien pour une meuf », je ne veux plus jamais les entendre. Ô Magazine : Les femmes dans le rap et la musique en général sont si rapidement décrédibilisées. Par exemple, pour ton morceau Ni mariés ni refrés dans lequel tu dis le n-word, tu peux être sûre que tu vas faire polémique et qu’on ne te laissera pas ta chance. Parce que tu es une femme. Alors que pour un artiste, tel que Hamza qui utilise encore ce mot, personne ne lui en tient rigueur et ça n’a pas d’impact sur ses streams. Ça me fait plaisir que tu m’en parles. Avec tout ce qui se passe aujourd’hui, je me posais beaucoup la question. Avec mes amis, entre personnes racisées, on s’appelait souvent par ce type d’injures pour rigoler. Parce qu’on a grandi comme ça. En le disant, je ne pense jamais à mal. Mais depuis que je suis sur les réseaux, je prends conscience de ces choses et de l’ampleur des mots. Je n’ai pas envie de heurter les gens. Je suis une arabe, je viens d’Afrique et il y a déjà tant de racisme entre nous. Et je me suis dit « est ce que ça ne serait pas une prise de position extrême qui risquerait de créer des débats qui ne concernent plus ma musique ? ». Je n’ai pas envie de faire ça. Je ne veux pas créer de conflit entre les gens. Donc je vais enlever ce mot de ce son, parce que maintenant quand je le réécoute, ça me gêne. Il faut savoir se remettre en question.  Ô Magazine : Comment tu vis ta place de femme d’origine maghrébine dans le rap ? Est-ce que tu ressens le cliché de la b-word dans ce milieu ? Je crois qu’il ne m’atteint pas. En fait, je ne le vis pas mal. Ou plutôt, je ne sais pas si je suis dans le déni. Quand tu déconstruis les choses, tu le fais sur du très long-terme parfois. Et en discutant avec une amie récemment, je me suis rendue compte qu’on avait vécu du racisme sans en avoir conscience. J’ai toujours grandi en pensant que j’étais bizarre et que je ne me comportais pas bien, alors qu’en fait j’ai compris que j’avais simplement eu des professeurs racistes par exemple. À Genève, le racisme n’est pas avéré, c’est très caché par rapport à la France. C’est aussi en ça que les réseaux sociaux sont importants, j’ai découvert tellement de choses. J’ai découvert le mouvement #PasVosBeurettes. Ça dénonçait tout ce que j’avais pu vivre dans ma vie. Ça m’a fait tellement de bien de voir des gens écrire sur ça. Maintenant que j’ai compris, j’aime bien en jouer : vois moi comme ta b*urette, mais tu ne m’auras jamais.  Baghdad est disponible sur toutes les plateformes de streaming, et le clip est à visionner sur Vimeo ici ! Read the full article
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christophe76460 · 10 months
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L'ANNÉE OÙ UN RAPPEUR CHRÉTIEN A VENDU PLUS D'ALBUMS QUE LES ARTISTES MONDAINS
Prénommé Lecrae, ce « christian rapper » rencontre depuis des années un franc succès dans les classements américains.
Tout juste sorti le 9 septembre 2014, son septième album « Anomaly » s’est vendu à plus de 88 299 exemplaires en quelques jours. Un nouveau record pour l’artiste qui déjà en 2013 remportait la troisième place du Billboard avec 72 000 exemplaires vendus de son précédent album « Gravity ».
Agé de 42 ans, Lecrae est pile dans l’air du temps. Loin de la médiocrité et du prosélytisme à l’extrême, sa musique plaît. Dans ses chansons, l’artiste évoque sa foi, sa vie chrétienne et l’église, tout en apportant un message d’un autre point de vue.
Outre l’effervescence du public, l’album qui compte des featuring avec Crystal Nicole, Kari Jobe et For King & Country reçut un accueil élogieux de la critique.
Aujourd’hui au sommet, il faut dire que le carnet n’a pas toujours été rose pour le rappeur. Elevé par sa mère dans un quartier pauvre du Texas, Lecrae trouva refuge dans le rap, si bien qu’il en délaissa ses études. Mauvaises fréquentations en tous genres, l’adolescent plonge dans la drogue puis le deal, laissant sa mère et sa grand-mère totalement impuissantes.
Mais l’appel de Dieu tombant toujours à point, Lecrae laisse finalement entendre un désir de remonter la pente. Conduit à l’église par sa grand-mère, il y rencontre le Seigneur. Et c’est à 19 ans qu’il décide fermement de lui consacrer sa vie.
Depuis, les enfers paraissent bien loin pour le jeune homme qui du rap haineux partage désormais un témoignage d’amour et de justice à la seule gloire de Jésus-Christ, détrônant ainsi les grands noms de la musique mondaine contemporaine.
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spoilertv · 5 months
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xpoken · 6 months
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De nombreuses tendances musicales modernes sont liées à la musique de danse
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La musique en mouvement ou le rythme et le mouvement dans la musique se combinent de manière organique et imprègnent de nouvelles directions qui ont captivé les cercles de jeunes dans de nombreux pays. Tous sont liés à l'émergence de la musique électronique et des instruments de musique électronique.
Et où tout a commencé ?
La danse de rue au sens large comprend tous les styles de danse moderne qui se sont développés en dehors des studios et des écoles de danse : dans la rue, dans les cours d'école, dans les boîtes de nuit.
Styles de street dance : hip-hop, break-dance, popping, locking, new style, house, krumping, sea-walk, hustle, disco-fox, disco-swing et autres.
Les nouveaux styles de musique combinent le son, le rythme et la parole rythmée.
Le hip-hop (eng. Hip-hop) est une culture de la jeunesse apparue à la fin des années 1970 aux États-Unis chez les Afro-Américains.
Le rap est l'un des principaux éléments du style hip-hop, c'est un récitatif rythmique, qui est généralement lu sur une musique avec un rythme lourd. Un rappeur est appelé un rappeur ou, plus généralement, un maître de cérémonie (MC).
Le breaking est l'étude des formes de la danse de rue. Généralement appelé break dance ou b-boying. Le breaking fait également référence au style libre de la danse de rue.
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