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#anonymat urbain
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chemindefemmes · 1 year
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L’exode urbain : ma douce réflexion
J’ai grandi dans le beau et profond Cantal. Depuis 12 ans, je vis plus ou moins en ville, pour les études, puis pour le travail. J’ai alterné des périodes de vies en grandes villes (Paris, Lyon) et de voyages (Australie, Chemin de Compostelle pour les plus marquants). En quête de sens, de trouver ma place, j’explore les opportunités, les modes de vies... J’apprends, je grandis. 
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Mes voyages m’ont reconnecté à la Nature, à la campagne, à ce rythme de vie plus doux, voir hors du temps... Je me projette retournant vivre à la campagne. Je songe à tous les atouts de la vie en campagne, et j’en oublie volontairement les contraintes que j’ai bien expérimenté durant mon adolescence. 
Cette dernière année a été particulièrement enrichissante pour moi. J’ai quitté Lyon, avec l’envie de retourner vivre en campagne, de refaire vivre un territoire. J’ai alors fait quelques woofings pour explorer cette piste, en Allier puis en Ardèche. J’ai aimé vivre en campagne car nous étions toujours en collectif. La vérité, c’est que l’isolement peut très vite se faire ressentir et qu’il faut être bien entouré. 
Alors, quand le moment a été venu pour moi de retrouver un nid douillet (et oui, je n’adhère pas encore à la vie de nomade qui me demande beaucoup d’énergies), toutes mes illusions d’exode urbain ont alors été mises à rudes épreuves. 
Où vivre ? Dans quel contexte ? En collectif ? En simple colocation ? La campagne proche de la ville ? La campagne tout court ? La ville ? ... Et voilà que mon cerveau part en vrille sur l’étendue du possible. 
En résumé, j’ai la trentaine, je suis célibataire, je n’ai pas de potes motivés à monter une colocation à la campagne... Sur le papier, j’étais déjà mal barrée pour monter ce projet de “reconnexion à la vie de campagnard” ! Alors, j’ai commencé mes recherches, j’ai épluché les annonces Le Bon coin encore et encore... Colocation 0 ... Choix difficiles ! 
Ouverture du site au moins 10 fois par jour.... Comme si, d’une heure à l’autre, le graal de la colocation parfaite dans le bled idéal allait tomber du ciel. 
Sur le papier, ma recherche était claire : rejoindre une colocation de jeunes, dans une petite ville aux alentours de Clermont-Fd, connectée par le train, sympa et dynamique... Claire mais pas simple. 
Après plusieurs semaines de recherches, j’ai vite compris que les colocations ne couraient pas les rues des petites villes, encore moins celles des villages. De plus, les gares encore en service ne sont pas celles qui desservent les plus beaux villages. Enfin, après avoir testé de vivre dans un petit hameau et constaté que je devenais totalement dépendante de ma voiture et que mon compte en banque fondait plus vite que la pompe à essence, j’ai vite compris que mon exode urbain n’allait pas être aussi idyllique que prévu. 
J’ai alors fait fasse à tout un tas de peurs qui ont traversé mon esprit si j’acceptais de partir vivre à la campagne (j’entends alors vivre dans un hameau, pas Clermont-Fd ahah...) : qu’allait devenir ma vie sociale ? Allais-je vraiment devenir l’esclave de mes 4 roues ou serais-je capable d’enfourcher mon vélo par monts et par vaux ? Est-ce que mes ami-e-s viendraient me visiter ou est-ce que ça les feraient juste bien chier ?  
Bref, vous l’avez compris, la cacophonie a gagné mon cerveau ! L'utopiste en moi voulait renouer avec ses racines, tandis que la trentenaire pragmatique gardait gentiment les pieds sur Terre : avoir une vie sociale intéressante mais aussi ne pas dépendre de la crise énergétique. Car oui, quand on vit en campagne, et qu’on veut se déplacer, on devient tout de suite dépendant de sa voiture. Les transports publics étant quasi inexistants ou très pauvres, il est nécessaire de prendre sa voiture. 
Au final, qu’est-ce qui est le plus viable : vivre à la campagne, avec plus de sobriété, avec la possibilité de cultiver ses propres légumes par ex. mais de dépendre globalement d’un unique mode de transport et au péril d’une vie sociale moins riche. Ou vivre en ville, se déplacer en vélo, proposer des initiatives vertes et profiter de son cercle d’ami-e-s à porter de main. 
Peut-on oeuvrer sereinement pour faire revivre les campagnes quand rien n’est fait pour nous y encourager ? Arriverons-nous à retourner en campagne et à créer des espaces de sociabilité viable, joyeux et solidaire ? La voie du collectif me semble être la réponse à ces problématiques. Réflexion en cours ! 
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astraleysis · 1 year
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Et si
Et si les étoiles ne représentaient pas les proches perdus mais les sourires effacés
Et si la noirceur autour de nous était le reflet de nos êtres
Et si à la fin nous n’étions que les pions de nos décisions
Et si maintenant nous sommes si faible qu’une nouvelle étoile brille dans le ciel.
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elhadjlirwane · 2 years
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Siguiri : un orpailleur et son fils attaqués par des hommes armés, une forte somme emportée
Siguiri : un orpailleur et son fils attaqués par des hommes armés, une forte somme emportée
L’insécurité refait surface dans la préfecture de Siguiri, une attaque a main armée a eu lieu dans la soirée de ce vendredi 19 novembre 2021, selon nos informations elle s’est produite aux environs de 18 heure 30 minutes en plein centre ville de la Commune urbaine. Rencontré, un témoin sous anonymat revient sur le déroulement de l’acte, “pour moi je dirais que c’était le tournage d’un film, nous…
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actualiteenguinee · 2 years
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Siguiri : un orpailleur et son fils attaqués par des hommes armés, une forte somme emportée
Siguiri : un orpailleur et son fils attaqués par des hommes armés, une forte somme emportée
L’insécurité refait surface dans la préfecture de Siguiri, une attaque a main armée a eu lieu dans la soirée de ce vendredi 19 novembre 2021, selon nos informations elle s’est produite aux environs de 18 heure 30 minutes en plein centre ville de la Commune urbaine. Rencontré, un témoin sous anonymat revient sur le déroulement de l’acte, “pour moi je dirais que c’était le tournage d’un film, nous…
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lmv-h · 7 years
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Une vieille maison, un porche d’ombre, des tuiles, une décoration arabe passée, un homme assis contre le mur, une rue déserte, un arbre méditerranéen (Alhambra, de Charles Clifford) : cette photo ancienne (1854) me touche : c’est tout simplement que là j’ai envie de vivre. Cette envie plonge en moi à une profondeur et selon des racines que je ne connais pas : chaleur du climat ? Mythe méditerranéen, apollinisme? Déshérence? Retraite? Anonymat? Noblesse? Quoi qu’il en soit (de moi-même, de mes mobiles, de mon fantasme), j’ai envie de vivre là-bas, en finesse — et cette finesse, la photo de tourisme ne la satisfait jamais.  Pour moi, les photographies de paysages (urbains ou campagnards) doivent être habitables, et non visitables. Ce désir d’habitation, si je l’observe bien en moi-même, n’est ni onirique (je ne rêve pas d’un site extravagant) ni empirique (je ne cherche pas à acheter une maison selon les vues d’un prospectus d’agence immobilière) il est fantasmatique, relève d’une sorte de voyance qui semble me porter en avant, vers un temps utopique, ou me reporter en arrière, je ne sais où de moi-même : double mouvement que Baudelaire a chanté dans l’Invitation au Voyage et la Vie Antérieure. Devant ces paysages de prédilection, tout se passe comme si j’étais sûr d’y avoir été ou de devoir y aller. Or Freud dit du corps maternel qu’« il n’est point d’autre lieu dont on puisse dire avec autant de certitude qu’on y a déjà été ». Telle serait alors l’essence du paysage (choisi par le désir) : heimlich, réveillant en moi la Mère (nullement inquiétante).
La Chambre claire — Roland Barthes
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lovequotescom · 5 years
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Funny Quotes : L’artiste urbain français OaKoAk (originaire de Saint-Etienne) qui tient à g...
Quotes for Fun
QUOTATION – Image :
As the quote says – Description
L’artiste urbain français OaKoAk (originaire de Saint-Etienne) qui tient à garder son anonymat serait né dans les années 80. Fan de voyages, d’architecture et d’urbanisme, il détourne les aménagements du quotidien pour en faire des scènes drôles, poétiques qu’on croirait tout droit sortis d’un cartoon. Son site : www.oakoak.fr/
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poesieordinaire · 7 years
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G comme groupie (I could have kissed a girl and liked it)
Je suis tombée amoureuse de Carrie Brownstein au premier regard. Et si ça avait été dans la vraie vie, je suis persuadée que ça se serait passé comme dans cet épisode de Broad City où Ilana rencontre son doppelgänger dans la rue. Enfin, disons que j’aime bien m’en persuader. Et aussi que j’espère que vous regardez Broad City. Si vous ne le faites pas, sachez simplement que vous avez un sacré train de retard. Sur quoi ? Sur beaucoup trop de choses pour que je m’amuse à les lister ici. Mais la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez toujours vous rattraper, magie du monde globalisé… Et enchaîner dans la foulée avec l’excellent Transparent. C’est là qu’elle était lorsque je l’ai rencontrée. Dans son rôle de Syd Feldman, probablement nonchalamment assise sur un canapé, sarcastique, pertinente, un rien cynique, élégante, lumineuse, séduisante… Désirable. Et je dois bien avouer que je n’avais jamais ressenti ça comme ça pour un personnage féminin au préalable.
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L’homme, qui prend un malin et malsain plaisir à entretenir mes lubies de groupie pour que je le laisse vivre en paix avec les siennes, m’a alors procuré toutes les saisons de Portlandia et a déposé au pied de la Luxman tous les LP de Sleater-Kinney. Résultat : cela fait maintenant un petit moment que j’écoute No Cities To Love deux fois d’affilée deux fois par semaine minimum (dix morceaux, dix tubes massifs et fragiles à la fois, bouleversant) et que j’accepte de regarder tous les films avec Michael Shannon – le cinécrush de Monsieur – sans exception et sans poser de questions. Et si je devais faire le bilan (calmement) de ce tacite arrangement, je dirais que, petit 1., contrairement à la légende urbaine initiée par une personne très peu objective dont je tairai ici le nom, la simple présence de Michael Shannon au casting n’est pas capable de sauver n’importe quel scénario (cf. le mollasson Frank & Lola) et que, petit 2., contrairement à d’autres (et la liste est longue, croyez-moi), plus j’en apprends sur Carrie Brownstein, la femme, plus je me dis que j’ai raison de l’aimer.
Il y a quelques mois, entre un film où Michael Shannon livre des colis et un autre où il ouvre des portes, l’homme – toujours à la manœuvre – m’a offert Hunger Makes Me a Modern Girl, les mémoires écrites par ma Carrie chérie. Google Alert et Instagram m’avaient bien entendu dit depuis longtemps qu’il était sorti, mais moi, j’hésitais encore à aller l’acheter… Pouvait-elle raisonnablement, en plus d’être si sexy et so preppy, s’avérer douée pour la musique, la comédie ET l’écriture ? La peur de la déception tant redoutée m’envahissait. Cependant, Internet semblait répondre par l’affirmative à ma question : oui, la belle savait écrire comme elle savait jouer, avec talent et générosité. J’entamais alors l’ouvrage rassurée mais néanmoins fébrile… Et je le reposais quelques jours plus tard, exactement dans le même état. Mais pour d’autres raisons, manifestement. Et principalement parce que ce livre m’a soufflée par son incroyable honnêteté. Il ne dit certainement pas tout, mais tout ce qu’il dit est impitoyablement exposé et décrypté. Carrie Brownstein n’y cache rien de ses fêlures ou faiblesses, et évoque la création, l’évolution et la désintégration de Sleater-Kinney sous une lumière peu flatteuse, celle de la vérité violente et toute crue, offrant au passage une vue plongeante sur les méandres de sa complexe personnalité.
Ses mots m’ont touchée, aussi. Comme mon instinct pouvait me le laisser imaginer, on partage certaines similarités. Pas forcément des plus jolies à regarder. En face, du moins. Pas les plus inavouables non plus, faut pas exagérer. Mais (attention, soft spoiler alert) cette façon qu’elle a d’abord d’identifier puis d’accepter les traits les plus sombres de sa nature profonde m’a méchamment secouée. Ouais, c’est tout con et ça peut paraître plutôt obscur dis comme ça, mais c’est vrai : il est des vérités contre lesquelles il est inutile de lutter. Je sais pas, c’est peut-être l’âge qui fait ça… On a à peu près le même, Carrie et moi (argh, « Carrie et moi », c’est fort probablement la seule et unique fois que j’aurais l’occasion d’écrire ça), et depuis que j’approche de la quarantaine, force est de le constater, je m’efforce plus que jamais à faire preuve d’honnêteté. Envers les autres, bien sûr, même si le nouveau reflet que je renvoie au monde n’est pas forcément reluisant, puis envers moi, surtout. C’est désagréable, c’est éprouvant ; cependant, charité bien ordonnée commence par soi-même, la sagesse populaire a raison. Mais enfin, ça, c’est la partie émergée de l’iceberg, hein ! Parce qu’après, plus moyen de faire machine arrière ! Une fois que l’on sait qui on est, comment continuer à faire des choix de vie malhonnêtes ? Foutu casse-tête…
En plus ou moins trois ans, tous ceux que j’ai pris ont été radicaux. Certains ont été faciles à opérer, d’autres plus douloureux et compliqués à gérer. Et comme pour l’Américaine qui fait battre mon cœur (de rocker), c’est souvent mon corps qui a capitulé avant mon cerveau. D’ailleurs, avec un peu de recul, je suis ébahie par tout ce que j’ai pu psychosomatiser et aussi stupéfaite de la ténacité avec laquelle j’ai pu me mentir à moi-même sur différents sujets pendant de longues années. Le livre de Carrie Brownstein, quant à lui, est décidément arrivé au bon moment : celui d’entériner certaines décisions. Pas comme hésiter entre un film où Michael Shannon porte une valise et un autre où il lèche des timbres… Non, plutôt du genre choix cruciaux. Mais loin de moi l’idée de vouloir noircir le tableau ; depuis que j’ai entamé cette longue introspection, une chose est certaine : plus le temps passe, plus je vis facilement avec moi. Et notamment avec deux ou trois spécificités que j’ai trop longtemps essayé de réprimer ou de nier. Serait-ce ce qu’on appelle la midlife crisis ? Peu importe le nom qu’on veut bien donner à tout ça, Carrie et moi (*soupir*), finalement, on s’en sort pas si mal que ça.
Bon, c’est bien beau tout ça, mais très rapidement, deux nouveaux problèmes se sont posés à moi. Le premier : que lire désormais ? J’en voulais plus et j’avais déjà écumé toutes les interviews données par l’auteure lors de la promotion de ce petit livre déclencheur. Le second : comment écrire maintenant ? Comment reprendre le clavier sans plomber l’ambiance après une telle démonstration d’intégrité ? Ma vie est loin d’être aussi passionnante, c’est un fait et vous l’avez bien entendu déjà remarqué, surtout si c’est le premier post de ce blog que vous lisez, mais – vous l’avez peut-être aussi noté – cela fait maintenant un petit moment que j’ai du mal à traîner par ici. Pas parce que je n’écris pas ou plus, mais parce que j’en arrive invariablement à remiser les textes rédigés, à juger les sujets trop personnels, les points de vue difficilement défendables, le lieu inapproprié. Quand j’écrivais sur mon ancien blog, dans un anonymat quasi parfait, j’avais vingt-cinq lecteurs, dont une grande partie de parfaits inconnus avec lesquels je prenais plaisir à échanger. Depuis que je partage mes billets sur Facebook, la donne a sensiblement changé : j’ai une cinquantaine de lecteurs, mais je ne me suis jamais autant autocensurée. La belle affaire, hein ! N’empêche que, le temps passant, cette histoire a commencé à sérieusement me turlupiner : comment concilier intelligemment intimité et publicité ? J’avais des choses que j’avais envie de raconter, mais aucune envie de devoir crier « MAIS CRÉÉE TON PROPRE BLOG, BORDEL DE MERDE ! » à tous les Leprechaun qui passeraient par là…
La liberté d’expression sur les réseaux sociaux, vaste et vide débat… Mais quoi qu’il en soit, c’est là, alors que je ne m’y attendais absolument pas, que mon premier problème est venu solutionner le second. À la question « Que lire maintenant ? », la faim me tiraillant méchamment, j’ai fini par faire au plus simple et en l’occurrence, à prendre le premier livre sur le haut de la pile en instance, juste là sur ma table de chevet. Le challenger : Le Premier méchant, premier roman de Miranda July (amie de Carrie, tiens donc), lui-même offert pour mon anniversaire par une amie (Laetitia, encore merci !). Je ne veux rien vous spoiler, mais je dois avouer que les premières pages m’ont largement déstabilisée. Puis je me suis laissée faire par cette histoire un peu loufoque avant de me retrouver complètement scotchée, tant l’ouvrage m’est apparu d’une saisissante modernité. D’abord dans la forme (et notamment dans les libertés que prend la narration), puis dans le fond : outre les sujets évoqués (la féminité, la solitude, le couple, le genre, les fantasmes, la maternité…), j’y ai retrouvé cette cruelle et désarmante autant que fascinante acuité envers soi que Carrie Brownstein semblait avoir érigé pour elle et moi (fait chaud d’un coup, là, non ?) au rang de nécessité, bien qu’il s’agisse d’une fiction. Miss July avait peut-être raison, et mon salut pourrait bien passer – pourquoi pas – par un changement radical de format.
Dissimuler l’intime au cœur de la fiction, j’y avais déjà beaucoup pensé, sans jamais réussir à échafauder un plan cohérent, juste quelques idées, quelques fragments, rien de bien convaincant… Mais poussée dans mes retranchements, j’ai fini par décider de me lancer sans filet. Enfin, sans chute, quoi. Une première pour moi. Un peu comme Balzac (toutes proportions gardées, évidemment), sans réellement savoir où cette petite histoire fantaisiste de superstitions et procrastination me mènerait, j’ai rédigé trois chapitres à la troisième personne, laborieusement mais vaillamment… Avant de me retrouver complètement coincée. Puis de commencer un deuxième texte, à la première personne celui-ci, histoire d’évacuer une fois et pour toute une thématique qui me hantait. En tout, une douzaine de pages A4 bien tassées pour ce premier jet. Soit une taille tout à fait acceptable pour une nouvelle (à partir de 7 500 mots environ, à ce qu’il paraît). Et autre nouveauté, je n’avais jamais écrit quelque chose d’aussi développé. Alors, bien entendu, c’est loin d’être terminé ; ce morceau-là me demanderait encore plusieurs relectures et réécritures… Et je ne sais combien de temps pour l’affiner. D’autant plus que depuis, je suis passée à la deuxième mouture de la première histoire commencée. J’ai déjà réécrit la moitié des trois premiers chapitres deux fois, ébauché le suivant, manqué de temps… Écrire au long cours, c’est complètement différent et pour le moment, je n’en suis qu’à prendre la température de l’eau du bout des pieds, timidement. Puis la suite, vous la connaissez : je suis venue m’épancher ici…
Bon, vous voilà bien avancés, hein ! Je vous ai écrit toute une tartine pour vous refiler une piètre excuse quant à mon manque d’investissement en ces pages et vous parler de deux textes pas terminés que vous ne lirez peut-être jamais… Mais si vous avez suivi cette longue digression sans intérêt jusque là, je ne vais pas vous laisser comme ça. Une petite moralité capillo-tractée, ça vous dirait ? Alors, qu’est-ce qu’on a appris aujourd’hui ? Qu’outre m’avoir permis d’accepter ma véritable nature de cheveux (ce qui a littéralement changé ma vie de fille, sans plaisanter), mon obsession pour Carrie Brownstein m’a fait réaliser que : petit 1., j’aurais pu être avec une fille et aimer ça (Sainte Katy, priez pour moi) ; petit 2., il n’est jamais trop tard pour bien faire (si j’ai de la chance, ça me laisse encore une bonne moitié de vie devant moi pour ça) ; petit 3., quand on accepte qui on est, c’est beaucoup plus simple de savoir vers où on veut aller. Est-ce que les coïncidences arrivent par pur hasard ou est-ce qu’on les provoque inconsciemment ? Est-ce que le simple fait d’être fan peut apporter autant de satisfactions ? Carrie Brownstein a écrit de très jolies lignes à ce sujet pour je ne sais plus quel magazine en ligne que je vous encourage néanmoins à chercher à consulter. Pour ma part, je conclurai en vous disant qu’on ne devrait toujours aimer que de cette façon : sans rien attendre en retour et inconditionnellement.
Et puis du coup, j’imagine que je vais voir encore beaucoup de films avec Michael Shannon, fatalement…
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habiterlespace · 4 years
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APPARTEMENT CAMÉLÉON
Ayant habité près de soixante années au cœur de l’ex bassin minier, dans une maison, avec des relations de voisinage importantes, mon installation à Malo, dans un immeuble où régnait un certain anonymat et dans lequel les rares occasions de se rencontrer se limitaient aux « parties communes », demanda de ma part une longue période d’adaptation.
Mon appartement fut d’abord pour moi une espèce de refuge où je me sentais à l’abri des intempéries, un point de chute analogue, toutes proportions gardées, à ce que devaient être sa grotte ou sa caverne pour l’homme préhistorique. Puis, au fil des ans, après avoir pris possession des lieux et bien intégré le décor et la disposition des pièces, je le considérais comme un espace «fonctionnel», où la vie de tous les jours pouvait se dérouler sans encombre, de la même manière qu’un propriétaire de camping car peut apprécier l’agencement de son habitacle.
Et puis vint ce long moment d’enfermement, qui depuis ces dernières semaines, est le lot de nous tous. Dès lors, le regard que je porte désormais sur mon lieu de vie n’est pas sans me rappeler un peu les jours où j’étais convalescent suite à certaines hospitalisations. Dès lors, il n’était plus seulement question d’abri ou de « fonctionnalité ». C’était devenu, à cette époque, une sorte de cocon, une bulle de bien-être qu’il me paraissait difficile d’avoir à la quitter un jour. Il ne me venait même pas à l’idée de me risquer à mettre le nez dehors.
Aujourd’hui, quand il m’arrive de jeter un œil à la fenêtre, l’absence presque totale de vie et d’animation à l’extérieur pourrait bien me rendre quelque peu chagrin, et j’aspire à pouvoir bientôt à nouveau aller et venir.
J’accorde désormais mon attention à deux ou trois choses qui me paraissent essentielles. À savoir, un canapé où je peux lire, et accessoirement rêver ou donner libre cours à mon imagination, une table où je peux écrire, et un petit bureau où je peux retrouver la compagnie de mon ordinateur.
C’est donc là une vision quasiment « minimaliste » que je porte actuellement à mon cadre de vie.
Toutefois, ces « choses » ne sauraient me faire oublier l’importance de la présence humaine. De même, lorsqu’on découvre les images de ces grandes villes dont on vante volontiers leurs attraits liés notamment à l’architecture et à un visage urbain original, et qui sont aujourd’hui dépeuplées, on peut mesurer combien semble primordiale cette présence humaine, malheureusement disparue.
Mon appartement me sera donc successivement apparu sous ces différents aspects, en rapport avec mes différents états d’âme. C’est pourquoi je ne manque pas de songer à une espèce de caméléon pour ce qui le concerne.
Jean-Pierre Droulez
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melusinecanthelou · 4 years
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“Selon l’analyse de Newman, certains espaces du Pruitt Igoe sont entretenus quand d’autres sont abandonnés. Pourquoi ? Les espaces entretenus le sont parce qu’ils sont pris en charge « naturellement » par les résidents adjacents – notamment les paliers communs à deux ou trois familles. Les espaces trop largement partagés comme les lobbies, les ascenseurs et les cages d’escaliers sont abandonnés car leur anonymat rend impossible toute initiative d’appropriation.
À la manière d’un entomologiste urbain, Oscar Newman égrène les études techniques en s’attachant à décrire l’impact psychosociologique du bâti et de sa disposition dans l’espace sur le comportement humain et la capacité des individus à assumer le contrôle des lieux privés et publics. Un espace défendable se définit comme un environnement urbain, dont les caractéristiques de construction et d’aménagement permettent aux habitants d’y exercer une surveillance optique, d’en sécuriser les lieux par une territorialisation de l’espace : celui « qui n’a rien à faire là » s’y sent nécessairement en insécurité puisque, instantanément repéré par les membres de la communauté.”
“Par delà le froid buffet” d’Hélène Clemente daté du 15 Juillet 2013 pour le site D-Fiction.
Consulté le 10/04/2020
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ecoleenchoeur · 5 years
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♫ Découvrez la chorale du collège Aragon de l'académie d'Aix-Marseille ! ♪♪
Ce projet a permis aux 350 choristes de participer au Festival choral académique à l'occasion de 3 concerts organisés à Gémenos. La thématique retenue pour ce projet était "Voyage au bout de la ville". Les élèves ont pu travailler une mise en scène faite de déambulations de personnages dans un univers urbain, avec tout ce que cela représente de stress, anonymat, égoïsme, mixité, étouffement, ghetto, etc.
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https://www.ehess.fr/fr/journ%C3%A9es-d%C3%A9tude/anonymats-urbains
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bspolink1348 · 6 years
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Nouvelles lectures en BSPO (29/10/18)
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À la une : Le travail des morts : une histoire culturelle des dépouilles mortelles / Thomas W. Laqueur
Cote de rangement : GT 3150 L 256742 / Domaine : Anthropologie
« Voilà presque 2 500 ans, Diogène demandait à ses disciples qu’à sa mort ils jettent son corps par-dessus le mur, où il serait dévoré par des bêtes sauvages. Quelle importance puisqu’il aurait quitté ce monde? Pourtant Diogène fit scandale. Pourquoi – quel que soit le contexte religieux et idéologique, et même lorsque la croyance en l’âme est imprécise – le corps sans vie est-il considéré, en tous lieux et à toutes époques, comme important? Comment la persistance de l’être se substitue-t-elle au cadavre? Les vivants ont bien plus besoin des morts que l’inverse, et les morts sont à l’origine de mondes sociaux.
Mobilisant poésie et peinture, architecture et médecine, statuaire et géographie, littérature et théologie, ce grand livre délimite les manières dont les morts ont façonné le monde moderne, malgré le désenchantement supposé de notre ère.
Trois questions le structurent. «Où sont géographiquement les morts?» Laqueur décrit la naissance, au Moyen Âge, du lieu de repos dominant des morts – l’enclos paroissial – et expose les motifs pour lesquels, aux XVIIIe et XIXe siècles, il fut largement supplanté par le cimetière moderne. «Qui sont les morts?» explicite les raisons qui ont rendu insupportable l’inhumation anonyme et conduit, depuis le XIXe siècle et à une échelle sans précédent, à réunir les noms des défunts sur de longues listes et des monuments commémoratifs. «Que sont les morts?» éclaire l’échec de la crémation : cette technique sophistiquée – la transformation du corps en matière inorganique –, commencée comme une fantaisie moderniste visant à dépouiller la mort de son histoire, est venue buter sur l’inacceptable anonymat des cendres du Génocide.
L’originalité foncière de Laqueur est de révéler les manières dont les morts font la civilisation à grande échelle comme au niveau intime, en tous lieux et en tous temps ; leur poids historique, philosophique et anthropologique est immense et presque sans limite ni comparaison. » - Quatrième  de couverture
Sciences politiques
The responsive union : national elections and European governance / Christina J. Schneider
Cote de rangement : JN 45 S 256751
Strategy-making in the EU : from foreign and security policy to external action / Pol Morillas
Cote de rangement : JZ 6009 M 256752
Économie
Histoire économique de l'Europe du XXe siècle : du laisser-faire à la globalisation / Ivan T. Berend
Cote de rangement : HC 240 B 256743
Sociologie
Cabinet de curiosités sociales / Gérald Bronner
Cote de rangement : HM 651 B 256744
Durkheim aujourd'hui / sous la direction de Charles-Heny Cuin et Ronan Hervouet
Cote de rangement : HM 479 .D87 D 256746
La fabrique des transclasses / sous la direction de Chantal Jaquet et Gérard Bras
Cote de rangement : HN 440 F 256749
Professionnalisation(s) et État : une sociologie politique des groupes professionnels / Flora Bajard, Bérénice Crunel, Caroline Frau e.a. (dir.)
Cote de rangement : HT 687 P 256747
Croire à l'incroyable : un sociologue à la Cour nationale du droit d'asile / Smaïn Laacher
Cote de rangement : KJV 4189 L 256748
Écologie
Penser la justice climatique : devoirs et politiques / Michel Bourban
Cote de rangement : GE 220 B 256745
Rudologie
L'invention des déchets urbains : France, 1790-1970 / Sabine Barles
Cote de rangement : TD 789 B 256750
Communication
Communication and media ethics / edited by Patrick Lee Plaisance
Cote de rangement : P 94 C 256753
The Routledge companion to transmedia studies / edited by Matthew Freeman and Renira Rampazzo Gambarato
Cote de rangement : P 96 .T42 R 256754
Gestion
Navigating innovation : how to identify, prioritize and capture opportunities for strategic success / Benoit Gailly
Cote de rangement : HD 45 G 256755
Tous ces ouvrages sont exposés sur le présentoir des nouveautés de la BSPO. Ceux-ci pourront être empruntés à domicile à partir du 12 novembre 2018.
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Flying Houses de Laurent Chéhère
Exposition photographique (grands formats) " A l'hôtel Jules&Jim, à Paris. Jusqu'au 6 novembre 2018. En mixant photographie traditionnelle et manipulation numérique, la série Flying Houses de Laurent Chehère isole des bâtiments de leur contexte urbain et les libère de leur anonymat. […] L'article Flying Houses de Laurent Chéhère est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Article : http://feeds.feedblitz.com/~/569059456/0/isolationcomblesperdus
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Le jardin est sublime ce matin, frais comme une nouvelle journée à découvrir. Le petit ruisseau, innovation architecturale par rapport à la précédente Maison. Main dans la main, la douceur de l’herbe sous les pieds nus murmure un dimanche plein de promesses câlines. « Il faut que je te dise quelque chose. », fane un peu l’atmosphère légère. « Je me sens bien avec toi, mais… la Maison me manque, j’avoue. », j’avoue, c’est dit. Une lueur a vacillé dans ton regard, comme la flamme d’une bougie fragile en plein courant d’air. Vite !, fermer cette fenêtre ouverte sur des possibles peu réjouissants, rectifier le tir. « Mais on pourrait visiter Tokyo ! Ça te dirait ? ».
Chaos ou ordre minutieux ? Il y a quelque chose de fascinant dans l’observation des tokyoïtes qui traversent les passages piétons des carrefours les plus animés du monde. L’humeur urbaine, les mouvements de foules, les affiches pop à tous les coins de magasin, la vie des rues et radicalement différente de la vie dans la Maison – et ça fait du bien. Redevenir un simple grain de sable dans l’immensité de la plage des gens, se laisser porter au gré des bifurcations, sans rien prévoir, sans rien penser. Juste être deux grains de sable sous un nouveau soleil.
“Take a trip into my garden, I’ve got so much to show you: the fountains and the waters are begging just to know you.”
Un réveil de mai auprès de toi, à l’autre bout du monde. La fraîcheur qui s’engouffre par la fenêtre entrouverte amène avec elle un petit vent de désir. C’est un matin où j’ai l’envie de fleurir pour toi, de t’ouvrir l’accès à ce qui se cache derrière tous ces pétales colorés. Parade nuptiale en tenue de soie, est-ce que ton instinct butineur va entrer dans la danse ? Douceur de mes caresses sur ta peau de printemps, au rythme de ta respiration encore endormie. Mes mains suivent les mouvements de ton torse, de ta poitrine, qui se soulèvent régulièrement – que vaut le mont Fuji quand j’ai déjà tous ces reliefs à gravir ? Contemplation de ton corps que j’effeuille petit à petit : un drap qui glisse par-ci, un téton qui se révèle par-là, et ton visage toujours aussi apaisé malgré ma langue qui valse dans le creux de tes reins. Soudain, un sourire s’étire, tes jambes s’étirent, tes bras s’étirent pour se poser entre mes omoplates. Dans un simple « Bonjour ! », je bascule la tête entre tes cuisses. Fleurir pour toi : j’en profite pour me retourner et t’inviter dans mon propre jardin. Visite de toi en moi, de moi en toi, cette balade simultanée est tout ce que je pouvais espérer d’un réveil de mai auprès de toi, à l’autre bout du monde. Le nectar coule à flots, c’est une pollinisation de qualité. Et c’est les pétales déployés que je m’affale sur le lit à tes côtés, le corps vide mais le cœur rempli de cette énergie toute particulière : la certitude d’être au bon endroit, au bon moment, avec la bonne personne.
“Yeah I bloom, I bloom just for you. Come on, baby, play me like a love song; every time it comes on, I get this sweet desire. Yeah I bloom, I bloom just for you. Just for you.”
Minuit cinquante, l’ambiance du bar-karaoké est au bleu fixe. Sous les néons aux formes inconnues, le duo s’est laissé embarquer dans un groupe d’étudiants Erasmus venus des quatre coins du monde. Sans le savoir, leur déambulation s’est terminée dans le fameux pub caché où se réunissent les étrangers, curieux de découverte ou désirant s’immerger dans le long terme. Sous un certain anonymat garanti par le choix d’un surnom, japonais pour faire comme si, tout le monde semble passer une excellente soirée. À peine le temps de revenir des toilettes que je te vois en train de de danser avec Nyūtoraru. C’est sans surprise, à vrai dire : depuis le début de la soirée vous vous échangez des regards intrigués, remplis du désir de découvrir l’autre. Depuis ma troisième vodka pomme, je te regarde, tes hanches contre les siennes, tes clavicules contre les siennes, tes lèvres contre les siennes. Et depuis ma quatrième vodka pomme, je ne sais pas quoi faire.
Rejoindre B.
Rentrer à la Maison.
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