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ahozinloko · 2 months
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Marabout Voyant, depuis plus de 30 ans, M. AHOZIN LOKO GRAND marabout africain, est un homme qui a toujours su donner toute son attention à sa clientèle, sa disponibilité et son sérieux est bien là preuve de son habileté. Tel+229 67181911
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th3lost4uthor · 1 year
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Au Lotus Pourpre - Acte 10
/!\  ATTENTION  /!\  
Ce chapitre contient une description très graphique empreinte des concepts de mort et de suicide. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec ces-derniers, vous pouvez directement sauter au paragraphe annoté d’un astérisque (*)
Bonne lecture !
Là, attaché à une épaisse branche, une corde oscillait au gré des vents. Attaché, à la dite corde, se trouvait un corps. Les articulations étaient lâches, les épaules tordues dans une position grotesque ; une vaine tentative instinctive pour se débattre. Pour survivre. Le long de ses jambes, les organes avaient commencé à se délester de leur contenu, à présent superflu, ruinant au passage le pantalon de soie foncée. Les mains, comme le reste de la peau, étaient exsangues. Les seules veines visibles étaient d’un bleu maladif, pas celui du ciel, pas celui de la robe de Mia… Elles serpentaient tels des vers cherchant à s’échapper de cette prison de chaire, désormais inutile, remontant sous la veste brodée de fils d’argent, pour atteindre une nuque à l’angle étrange. L’image de ces poupées maltraitées par les enfants s’imposa : on avait l’impression qu’à la moindre secousse de l’arbre, celle-ci pouvait sauter. De longs cheveux noirs venaient couvrir le visage du défunt, mais si l’on penchait la tête, on pouvait en apercevoir les traits, défigurés par l’agonie. Si l’on penchait la tête, on pouvait voir…
             (*) Ligi dut se contenir pour ne pas hurler.
 Ce…
Ce n’est pas lui !
 « Hiiiiiirrrooooo !! Noooonnn !!! » Cela ne semblait malheureusement pas être la même chance pour celle à ses côtés. « Pourquoi ?! Pourquooooiiii ?!!! »
             Encore anesthésiée par le soulagement, Ligi ne reconnut pas tout de suite la dame à la chevelure de feu, et qui suppliait à deux genoux les Sept Divins de lui rendre son aimé. Elle portait une robe délicate aux accents du printemps : le rose pâle et le vert feuille se mélangeant à la boue. Une broche dorée, taillée sur le motif de brins de blés entrecroisés, en maintenait les pans. Elle ne portait que quelques bijoux sommaires, mais leur finesse témoignait de son rang. Ses lèvres étaient un mélange de rouge et d’ambre, tandis que ses grands yeux noisette, noyés par les larmes et la poudre, étaient d’une grande clarté. Elle était magnifique. Et il s’agissait sans aucun doute de…
 « Madame, je vous en prie ! » Un homme, à l’apparence proche d’un domestique, tentait de la relever. « Vous ne devriez pas- !
- Hiiiirrrrooo !! »
 Tricia… Tricia Primer.
             La plèbe ne semblait pas encore avoir reconnu la fille de l’un des plus grands maréchaux de l’Empire, mais nul doute que ses vociférations ne tarderaient pas à attirer davantage l’attention que le cadavre auxquelles elles étaient lancées. En parlant du malheureux…
 Hiro… ? Comme dans Hiro Savelin ?
             Si tel était le cas, alors comment le délégué des troupes maritimes avait-il pu finir ici ? Et surtout… Pourquoi ? Il était connu que la famille des Savelin, autrefois bourgeoise sans titre, avait pu s’élever par la voie militaire et administrative ; elle était également issue des Plateaux Ouest, mais pourquoi le jeune homme avait-il donc choisi ce lieu, si éloigné de ses terres natales ? Après tout, le suicide, en expiation ou pour raisons médicales, était monnaie courante. Im’bo, gardien des âmes avait tout un code à ce sujet ! Ne pas honorer ses proches en leur permettant de recueillir votre dernier souffle était vécu comme un acte de trahison ! Toutefois, si Hiro n’avait pas souhaité mourir auprès de sa famille, alors… Ligi revint sur Tricia Primer, qui se débattait à présent pour échapper à la poigne de ses serviteurs.
 C’est qu’il avait quelque chose à se reprocher…
Quelque chose de plus grave encore que de ne pas respecter
le droit du deuil.
.
.
Son père a pensé que notre union pourrait renforcer
le statut de nos familles…
.
Les Cimes ne plaisantaient pas avec le protocole.
             Cela n’allait faire qu’un mois, un mois et demi au maximum… Une fille de la Haute ne pouvait pas se permettre un nouveau mariage aussi vite. Pas elle en tous cas. Pas dans ces conditions. Elle n’était même pas sûre que sa séparation avec le Seigneur Yuei n’ait encore été officialisée ! Ce qui signifiait que…
 Au regard de la réputation du Maréchal Primer, son père,
elle n’avait pas dû connaître beaucoup de « fantaisies » avant sa rencontre
avec le Seigneur Yuei.
.
Frustrant pour elle.
.
Aujourd’hui, elle m’a remercié de l’avoir accompagnée au marché ! 
.
Relation univoque
.
Et par-dessus tout… Il voulait le bonheur de son épouse.
.
.
La…
La salope !!
             Ligi se leva d’un bloc et, sans y songer davantage, se dirigea vers le corps gémissant dans la fange. Le mouvement capta le regard d’une partie de la foule, dont celle d’une petite robe bleue. Celle-ci, voyant la démarche de son amie, ne put retenir un juron, cherchant tant bien que mal à la rejoindre avant que ce qu’elle savait comme le cataclysme du siècle ne s’abatte. Les dames de compagnie étaient d’apparence douce et charmante… mais l’on ne déclenchait la colère d’une pute qu’à ses risques et périls.
           Heureusement, la petite cour qui accompagnait Tricia Primer se rendit compte de l’approche, formant un cercle protecteur autours de leur maîtresse. Celle-ci, essuyant son visage, fut comme frappée d’étonnement devant la frêle silhouette enveloppée de la tête aux pieds dans un velours épais, chapeau de paille et mitaines l’accompagnant. Heureusement. Du moins c’est ce qu’elle crut un instant, car si Ligi était parvenue à reconnaître « l’épouse » … l’inverse venait de se produire.
 « T-toi !! » La plainte se transforma en rage aveugle, forçant la dame de compagnie à reculer malgré ses premières intentions. « C’est t-toi, hein ? Des cheveux b-blancs et une t-tenue pareille ? Tu es la p-pute du L-lotus !! »
             Ni une, ni deux, Tricia était à son cou. Parmi les spectateurs, la stupéfaction se mélangeait aux théories les plus folles, tandis qu’une fleur bleue tentait désespérément de rejoindre la pourpre.
 « C’est toi ! Toi !! » Continuait la noble, hystérique. « C’est toi qui me l’as volé !
             Pourquoi fallait-il donc toujours que cela soit de sa faute ?
 « Q-quoi… ?!
- Si tu ne l’avais pas charmé, c’est moi que le Seigneur Yuei aurait aimé : moi et moi seule ! » Le teint noisette de ses iris s’animait de lueurs brulantes. « Tu lui a ouvert tes cuisses et tu as ruiné notre union ! Tu le voulais pour toi seule, hein ? »
             S’en était trop.
 « Mais qu’est-ce que vous racontez enfin ? » Ligi s’agrippa à la fine tunique de son agresseuse. « Par la Déesse, le Seigneur Yuei vous aimait ! Il vous aimait plus que vous ne l’avez jamais aimé ! Et il vous aime toujours sombre sotte ! 
- C-comment os-… ?!
- Non, Tricia Primer, c’est vous qui allez m’écouter. » Jamais une voix aussi terrifiante n’avez secoué corps si mince. « Votre époux était désespéré, oui. Désespéré par l’incapacité de vous « montrer » son amour. Mais jamais il n’a renoncé ! Il a tout essayé, alors même qu’il…! »
 Non. Pas ici.
Pas devant…
 « … qu’il ne parvenait pas à atteindre vos exigences ! Et le pire - le pire, Madame, c’est qu’il en avait parfaitement conscience !!
- E-est-ce une raison pour se v-vautrer dans un bordel ?!
- Le Lotus Pourpre est une maison d’hôtes ! » Et plus si affinités, enfin bref. « Il n’était pas venu y chercher une substitution, mais des conseils ! Et si vous voulez tant le savoir, Madame, ce ne sont pas mes cuisses que j’ai offert à votre époux, mais mes oreilles pour l’écouter, mon épaule pour pleurer… »
 Mon cœur pour…
 - J-je… Il ne m’en a jamais par-…
- Ce n’est pas quelque chose que l’on dit ! Si vous n’avez jamais remarqué le moindre changement, cela est bien la preuve que vous n’en aviez rien à foutre ! Le sexe n’est ni le moyen ni la finalité de l’amour, sinon, toutes les putes de la terre seraient déjà le médaillon au cou ! » Soupir. « Et ça vous l’auriez compris si vous n’aviez pas été occupée par vos propres… expériences avec fut Messire Hiro ici présent. »
             Ce furent les mots de trop pour Tricia Primer. Avant qu’elle n’ait pu voir le geste venir, Ligi reçut de plein fouet le coup de l’autre, remarquablement puissant en considérant sa constitution si gracile. Toutefois, la vive brulure qu’elle ressentit immédiatement ne fut pas celle qui l’inquiéta le plus… Mais celle du soleil.
 « T-tais-toi ! Hiro, lui, m’aimait ! Il a su répondre à mes désirs alors que c-ce… rat de bibliothèque… ! »
             Ligi, les yeux fermement clos, une main devant le visage, cherchait désespérément à retrouver les Luminines, ou même son chapeau, tous deux éjectés avec la gifle qu’elle avait reçue. Comme elle aurait aimé que Lupt’iel lui vienne en aide… Ne serait-ce que pour faire taire l’autre folle ! Tous les « mariages brisés » par elle ou bien ses sœurs n’étaient pas le fait des épouses, bien au contraire, mais dans ce cas précis…
 « Et finalement, est-ce trop demander, hein ?! » Elle sentait son ombre contre sa nuque à vif. « Tout ce que je voulais, c’était d’être aimée !! »
 Mais l’amour peut prendre différents vis-… !
 « Comme si vous n’en receviez pas assez ! Vous devez aussi voler celui des honnêtes épouses ?! » Honnête ? Vous… ? « Et comme pour tout vol… Je réclame justice !! »
             Elle entendit l’air siffler, le cri de Mia qui perçait la clameur de la foule, le rire dément empli de souffrance… Mais elle ne ressentit pas l’impact. Bientôt, une silhouette plus grande encore vint s’interposer entre elle et l’astre du jour, tendit que les bras protecteurs de son amie tentaient de l’aider à se relever. Une voix forte couvrit toutes les autres.
 « Madame… Je crois qu’il est grand temps que vous ne rentriez chez vous. » Ton ferme. « Vos parents vont commencer à s’inquiéter de votre absence.
- Q-Que… ? Toi ?! »
 … Fen ?
 « J’ajouterai que frapper sans raison une de nos concitoyennes, peu importe qu’elle vienne des Plateaux ou même des Steppes, est un crime contre l’Empire et son peuple. Et vous savez que je ne plaisante pas sur les règles et les codes. 
- Et alors ? Je suis… !
- Divorcée, mais plus important… » Murmura-t-il. « … à risque d’être désapprouvée par votre père après votre petite « escapade ». Je vous conseillerai de ne pas faire trop de vagues ici-bas. Vous ne voudriez pas ternir davantage votre image, n’est-ce pas ? 
- Tss ! Vous les hommes êtes vraiment divisés en deux catégories : ceux capables de comprendre les femmes et ceux qui pensent que nous ne méritons pas notre liberté !
- Je pourrai vous rétorquer la même chose, Madame, car chez les femmes se trouvent celles capables de donner leur temps pour l’autre… et celles qui font passer leurs désirs avant… » Relâchant enfin le bras de la noble. « Mais cela serait un brin réducteur, ne croyez-vous pas ? »
             Le serviteur des Yueis profita du retour des domestiques entraînant leur maîtresse loin du devant de la scène, celle-ci continuant malgré tout à sangloter, maugréer et pester à demi-mots, pour rejoindre les deux autres femmes. Avec l’aide de Mia, Ligi était parvenue à récupérer ses différentes protections contre les rayons assassins.
 « Allez… » Leur lança-t-il en pressant le pas vers les ruelles qui les mèneraient vers les Steppes. « Quittons ces lieux. »
______o.).O.(.o______
 De retour sous le grand portail du Lotus Pourpre le trio improbable se firent leurs adieux. Le voyage du retour s’était déroulé dans un silence relativement froid. Celui-ci n’avait été entrecoupé qu’en de rares instants par la méfiance de Mia pour celui qu’elle avait fini par identifier comme le « fils de pute » ayant agressé son amie quelques mois auparavant. Fen s’était brièvement contenté s’expliquer qu’il avait reçu pour mission de suivre Tricia Primer et de s’enquérir de ses relations après son… « départ précipité » du domaine des Yueis. Si Ligi sentit les questions du qui, comment et pourquoi, lui brûler les lèvres, elle préféra s’abstenir. Elle ne se pensait pas capable de pouvoir se lancer dans une nouvelle joute verbale aujourd’hui… Pas après la façon dont l’autre s’était déroulée. Toutefois, avant que leurs chemins ne se séparent, le militaire pour aller faire son rapport aux Cimes, les deux dames de compagnie pour aller gagner le repos qu’elles méritaient, le premier les interpella :
 « Hey, Ligi, c’est ça ?
- On dit « Madame », espèce de-… ! » S’emporta Mia.
« Désolé pour notre rencontre. Je… Je me suis rendu compte que mes propos étaient, disons, infondés, et plus que tout… grossiers. Là-haut, dans les Plateaux, j’ai… particulièrement apprécié vos paroles. Donc… » Il inclina légèrement la tête. « Je vous prie de bien vouloir acceptez mes plus plates excuses… Il s’avère que je me suis trompé sur votre compte : vous êtes quelqu’un de parole, Madame. »
             C’était là la posture la plus courtoise que Ligi ne lui avait vu devant toute autre personne que son maître. En considérant la manière dont leur première entrevue s’était déroulée, ce n’était plus un pas en avant, mais un saut prodigieux. Cependant, plus que tout au monde, ce qu’elle souhaitait après ces péripéties, c’était de pouvoir retrouver la fraîcheur de sa chambre… Elle voulut couper court à la conversation.
 « Je vous remercie, Seigneur Veracci. Soyez assuré que je vous pardonne : vous n’êtes ni le premier, ni serez le dernier à tenir ce genre de discours. Ce nouveau regard fait néanmoins figure d’exception… Et m’honore grandement. » Sourire de courtoisie, teinté d’une certaine sincérité. « Sur ce, au plaisir de vous re-… ! »
             Il ne lui en laissa pas l’opportunité.
« E-et lui aussi !
- Je… Je vous demande pardon ?
- Je veux dire… Enfin… Depuis ce soir-là où… Ar-, je veux dire le Sei-… » Soupir. La fatigue empreint les traits aiguisés. « Arch’ n’est plus le même depuis qu’il est rentré pour la dernière fois du Lotus Pourpre. Aujourd’hui, il est devenu…
- L’ombre de lui-même ? » Suggéra Mia, jusqu’alors demeurée en retrait.
« Humpf ! » Pouffement sarcastique.  « J’aurai plutôt dit « pathétique », mais je suppose qu’on peut également le dire comme ça. »
             Il se tourna vers Ligi, et elle put lire une lueur de désespoir dans le regard que lui renvoyait le domestique mais aussi ami du Seigneur Yuei.
 « Vous n’avez pas à me croire, ni même à lui… pardonner en un sens – je sais mieux que quiconque qu’Arch est un grand sensible… comme peut être une royale tête de con ; jeu de mots volontaire. » Déclara-t-il avec un hochement d’épaules, faisant pouffer Mia au passage. « Mais si vous pouviez au moins… régler cette affaire ? Vous quittez en bons termes ?
- Vous voulez que nous officialisions notre… rupture ? » Ligi leva un délicat sourcil blanc. « Ce terme n’est même pas correcte. Nous n’avons jamais… !
- Oui, oui, je m’en doute. Il n’a jamais été très clair avec… » Geste vague chassant les nuages. « Seulement… Sachez qu’il vous apprécie beaucoup. Vous lancer ce qu’il vous a dit…
- Vous souhaitez que j’apaise sa culpabilité, c’est ça ? » Soupira Ligi.
« Je souhaite qu’il retrouve un tant soit peu de joie de vivre, voilà tout ! » S’impatienta l’autre. « Et ce que je sais avec certitude, c’est qu’au point où nous en sommes, vous êtes la seule capable de lui apporter. J-je ne peux plus supporter de le voir arpenter les couloirs comme un putain de revenant ! »
 …
 « Et… Très sincèrement, Madame… Je pense que cela vous ferait du bien aussi. »
             Ligi laissa son regard se perdre dans les dédales de rues sombres du Quartier des Plaisirs. Au loin, le soleil commençait à disparaître derrière les branches les plus basses de l’Arbre-Cité. Sur les cordes de linge sale, aux fenêtres noircies par la crasse, on commençait à suspendre des lampions de papier, à allumer des bougies où la mauvaise graisse remplaçait la cire parfumée. Lorsqu’au loin ne restait plus qu’une traînée orangée, celle vêtue de lilas ôta son large couvre-chef. D’un geste elle fit de même avec les Luminimes sur la pointe de son nez… les tendant à Fen Verraci.
 « Pourriez-vous lui porter ceci ?
- M-mais… ? » Lança l’autre, incrédule. « Il s’agit d’un de ses cadeaux, non ? C’est même moi qui vous… !
- Attention, Messire, je n’ai pas dit que vous deviez lui rendre, simplement qu’il fallait lui porter. Les mots ont leur importance. » Lui rétorqua-t-elle, un sourire en coin. « Un peu comme quand l’on vient consulter nos services pour une épouse… et non à cause d’elle… »
             Du domestique, elle gagna un rictus connaisseur, et de la femme en bleu à ses côtés, des yeux levés au ciel, désormais assombri et que les étoiles ne tarderaient pas à piquer de leur éclat. Faisant finalement claquer ses bottes contre le pavé, l’échine raidie par la pose quasi-militaire, il demanda dans une dernière exclamation :
 « Au fait, un message pour accompagner votre présent, Madame ? »
 .
.
Eh bien,
c’est très simple,
dites-lui que…
.
               Fin de l’Acte 10
  ______o.).O.(.o______
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leadeschamps · 10 months
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La plupart des hommes voient dans une meurtrière une personne qui a commis des actes terribles et dont il vaut mieux se tenir éloigné. Elle leurs inspire du dégoût ou de l’indifférence. En revanche, dans un tueur, certaines femmes voient une sorte de prince charmant qui les attire irrésistiblement. Une fois derrière les barreaux, un meurtrier devient un aimant à femmes. Ces tueurs et leurs groupies poussent jusqu’au bout les rôles de genre qui, à des doses moindres, constituent notre normalité. Si la virilité est liée à la force, à la domination, à l’exercice de la violence, alors quoi de plus viril qu’un assassin ? Les jeunes filles qui écrivent à des criminels ont peut-être trop bien intégré les codes du monde qui les entoure, sans la distance et l’autocensure qui viennent le plus souvent à l’âge adulte. Dans notre culture patriarcale, les meurtriers sont souvent vus comme extrêmement virils : comme les plus machos, forts, violents et brutaux de tous les hommes. Dans bcp de films et de séries, la mystique violence du meurtrier - ou flic, espion, agent secret, etc - représente la principale charge érotique. La violence elle-même est érotisée. Et, avec un homme dont la virilité ou le machisme sont exacerbés, une femme se sent plus féminine. La plupart des groupies ou des petites amies clament l’innocence de l’homme qu’elles aiment avec une obstination irrationnelle, y compris parfois quand lui-même revendique haut et fort ses crimes. Pas une seule n’admet que son mari ou petit ami a tué. Ces hommes sont aussi des êtres humains ordinaires capables de parler, marcher, sourire, plaisanter, et elles y voient la preuve qu’ils ne peuvent pas avoir réellement commis les horreurs dont on les accuse. Au fond d’elles mêmes, toutes savent qu’ils ont tué, et ce fait est pour elles extrêmement érotique. Certaines femmes peuvent avoir intériorisé la misogynie jusqu’à l’intoxication, au point non seulement de pardonner à un homme d’avoir tué d’autres femmes, mais de trouver cela suprêmement séduisant et de fantasmer qu’il les tue elles aussi. Comme si une misogynie diffuse, omniprésente dans leur environnement, les avait privées de l’instinct de conservation le plus élémentaire, les amenant à approuver avec passion ce qui les détruit. Ou comme si elles voulaient tenter leurs chances, persuadées que, elles, il les épargnerait. Elles ont le fantasme ou l’ambition d’être celle qui, grâce à l’intensité de la relation qu’ils auront nouée, lui fera fendre l’armure. Il représente pour elles une chance de livrer une sorte de performance de féminité suprême. À force de compréhension, de sagesse, de patience, de générosité, elles espèrent être celle qui saura toucher l’être sensible barricadé derrière ses traumatismes et ses crimes. Toute la société semble considérer que c’est là le rôle des femmes.
Sheila Isenberg, Women who love men who kill, Simon & Schuster, 1991 Mona Chollet, Réinventer l’amour, comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles
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idevart-blog · 1 year
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La vidéo est le moyen le plus robuste pour transmettre des idées, susciter des réactions et se connecter avec un public cible grâce à la propension humaine à réagir aux entrées sensorielles telles que le son et les images. C'est pourquoi de nombreuses sociétés prospères intègrent un balisage de schéma vidéo dans leurs pages Web pour attirer l'attention inhérente de leurs consommateurs à regarder des vidéos en ligne.Mais qu'est-ce que le balisage de schéma vidéo et comment peut-il aider vos initiatives de marketing numérique ?Dans cet article, vous apprendrez ce qu'est le balisage de schéma vidéo, pourquoi il est important, comment l'implémenter et ses meilleures pratiques.Voici un bref aperçu de ce dont nous allons discuter :Vous cherchez des moyens d'améliorer vos efforts de marketing numérique pour de meilleurs résultats ? Rejoignez notre communauté de plus de 200 000 spécialistes du marketing pour obtenir des informations et des conseils précieux sur l'intégration de la vidéo dans vos efforts de marketing. Ne manquez pas nos e-mails Marketing Manager Insider ! Rejoignez 200 000 spécialistes du marketing intelligents et recevez les dernières nouvelles et informations marketing du mois directement dans votre boîte de réception ! Entrez votre e-mail ci-dessous : (Ne vous inquiétez pas, nous ne partagerons jamais vos informations !) Qu'est-ce que le balisage de schéma vidéo ?Le balisage de schéma vidéo, aussi appelé "schéma vidéo", est un ensemble de balises HTML que vous pouvez ajouter au backend de votre site pour améliorer l'exploration, l'indexation et l'affichage du contenu de votre site par les moteurs de recherche.Il explique la structure de votre vidéo aux moteurs de recherche, ce qui améliore leur capacité à déduire son contenu.Comment le schéma vidéo peut-il aider vos efforts de marketing numérique ?L'intégration d'un schéma vidéo permettra à Google et aux autres moteurs de recherche de trouver plus facilement des vidéos qui répondent aux requêtes des utilisateurs. Cette action aide vos efforts d'optimisation des moteurs de recherche (SEO) et améliore votre position dans le classement des moteurs de recherche.Vous aurez une meilleure chance d'avoir votre matériel inclus dans les extraits en vedette des pages de résultats des moteurs de recherche (SERP). Plus de personnes verront votre matériel et effectueront un achat quand votre vidéo sera plus visible. Avec un site Web optimisé, vous obtiendrez plus de trafic, de prospects et de conversions - alors qu'attendez-vous ? ! Consultez notre liste de contrôle GRATUITE d'optimisation de site Web dès aujourd'hui ! Montrez-moi le guide Comment implémenter un schéma vidéo en 5 étapes simplesA présent que vous avez une compréhension de base du balisage de schéma vidéo, vous pouvez commencer à l'implémenter. Plus précisément, vous insérerez le balisage de schéma dans le code HTML de votre page vidéo.Quand vous faites cela, vous intégrez simplement une carte dans votre site à des fins d'indexation. Cette action peut améliorer l'indexation et la visibilité de vos pages vidéo.Voici cinq étapes simples que vous pouvez suivre pour mettre en œuvre le balisage de schéma vidéo :Vérifiez si votre page prend en charge les résultats enrichis Générez votre schéma vidéo Mettez en surbrillance les éléments auxquels vous souhaitez ajouter un balisage de schéma Générez du code HTML Ajoutez les informations à votre système de gestion de contenu (CMS) 1. Vérifiez si votre page prend en charge les résultats enrichisAvant toute chose, vous devez vérifier si votre page peut afficher des résultats enrichis à l'aide du test de résultats enrichis de Google. Branchez simplement votre URL ou HTML et cliquez sur le bouton "Tester l'URL". Une fois l'URL vérifiée, une notification apparaîtra. Ensuite, une fois le test terminé, vous pouvez consulter votre score.2. Générez votre schéma vidéoL'étape suivante consiste à lancer l'assistant de balisage des informations structurées de Google.
Choisissez ensuite le type de informations vidéo pour commencer à générer votre schéma vidéo. Vous pouvez employer le type de contenu que vous souhaitez baliser comme guide.Par exemple, si vous souhaitez baliser un article de blog avec une vidéo YouTube intégrée, vous pouvez sélectionner "Article". S'il ne s'agit que d'une vidéo, vous pouvez cliquer sur "films".Insérez ensuite l'URL ou le lien vers la page vidéo ou le blog auquel vous souhaitez ajouter un balisage de schéma vidéo. Après cela, vous pouvez cliquer sur "Démarrer le marquage".3. Mettez en surbrillance les éléments auxquels vous souhaitez ajouter un balisage de schémaUne fois que vous avez fait cela, la page à laquelle vous avez ajouté le schéma se chargera. Vous remarquerez un en-tête rouge en haut de la page intitulé "tag data".Sur le côté droit de l'écran, vous verrez une liste d'éléments de informations. Vous pouvez ensuite commencer à employer les éléments en gras comme guide pour mettre en évidence le contenu ou les sections de votre matériel que vous souhaitez incorporer dans votre balisage de schéma vidéo.4. Générer du HTMLA présent que tous vos éléments de informations sont mis en surbrillance et insérés, vous êtes prêt à générer votre code HTML. Tout ce que vous avez à faire est de cliquer sur le bouton "Créer HTML", puis une page HTML apparaîtra sur le côté droit de la page.À partir de là, vous pouvez afficher les informations HTML et les télécharger.5. Ajoutez les informations à votre système de gestion de contenu (CMS)Une fois les informations téléchargées, vous pouvez les ajouter à votre CMS en suivant les instructions de votre plateforme. Ensuite, vous serez bon pour commencer le classement.Meilleures pratiques de balisage de schéma vidéo en 2022Nous avons déjà établi que le balisage de schéma vidéo fournit aux moteurs de recherche les informations dont ils ont besoin pour résumer de manière précise et appropriée le contenu de la vidéo.C'est pourquoi vous devez garder ces meilleures pratiques à l'esprit quand vous concevez votre approche de balisage de schéma et examinez le contenu de votre site :Élaborez un plan sur la manière dont vous souhaitez commercialiser votre contenu et sur la performance de vos vidéos dans les classements des moteurs de recherche. Sélectionnez le type de schéma vidéo pris en charge par le moteur de recherche de votre choix. Incorporez des mots-clés bien documentés dans les titres, les méta-descriptions et le contenu de vos pages vidéo. Utilisez un outil de validation pour tester vos balises HTML afin de pouvoir corriger les erreurs de validation de schéma. Utilisez un outil de suivi pertinent pour surveiller les résultats de votre balisage de schéma vidéo. Gardez votre schéma vidéo à jour au fur et à mesure que vos vidéos s'améliorent. De plus, le balisage du schéma vidéo permet à vos spectateurs d'avoir une idée du sujet de la vidéo avant de cliquer dessus. Par conséquent, cela aide les spectateurs à déterminer si votre vidéo contient les informations qu'ils recherchent. Découvrez comment nous avons augmenté le trafic de plus de 40 % et les conversions de plus de 100 % pour un client de commerce électronique. Lire l'étude de cas Besoin d'aide pour le balisage de votre schéma vidéo ? Idevart peut vous aider !Le balisage de schéma vidéo peut être compliqué à mettre en œuvre. Vous devez faire correspondre votre page vidéo avec les types et propriétés de balisage de schéma appropriés afin de pouvoir l'encoder correctement. C'est une grosse pile de informations à trier.Laissez-nous porter la lourde charge pour vous. Avec nos services de référencement, vous pouvez employer pleinement le balisage de schéma sans investir de temps et de ressources dans l'optimisation de l'ensemble de votre site et de son contenu pour les moteurs de recherche.Avec plus de 1 020 avis consommateurs et un score de recommandation client supérieur de 488 % à la moyenne du secteur, Idevart est l'option incontournable pour les sociétés souhaitant étendre leurs opérations et leur visibilité en ligne grâce au référencement.
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gunpartskit · 2 years
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Des matériaux biosourcés bien connus Le bois est un matériau de construction séculaire qui connaît une nouvelle phase de croissance en raison de l'accent mis sur la régénération et les matériaux durables. Halbe reconnaît cette évolution : « Nous remarquons que le bois devient un matériau de construction de plus en plus apprécié, en particulier le HSB (Wood Frame Construction) qui augmente de manière significative, mais la demande de CLT (Cross Laminated Timber) augmente également, parfois en combinaison avec le HSB. L'essor des Tiny Houses a certainement une influence positive sur l'utilisation du bois. Il montre les nombreuses possibilités de la construction en bois.'
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Tiny house ganzjährig bewohnbar Au cours des dernières décennies, d'autres matériaux biosourcés ont également acquis une place permanente parmi les constructeurs verts. Halbe a de bonnes expériences avec bon nombre de ces matériaux : « Ce sont désormais des matériaux de construction largement acceptés qui sont utilisés, par exemple, comme matériau d'isolation. Pensez au chanvre, au lin, à la cellulose, à la laine de mouton, au liège, à la fibre de bois, aux textiles recyclés et à la paille
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Nouveaux matériaux biosourcés De nombreuses recherches sont également en cours sur de nouveaux matériaux de construction écologiques que nous pouvons cultiver sans perturber la chaîne alimentaire. Une grande plante, la quenouille, par exemple, attire de plus en plus l'attention. L'air stagnant dans les cellules fermées fournit une isolation supplémentaire. Et le bambou, qui est d'une construction solide, est de plus en plus utilisé comme solution d'intérieur et dans les meubles. Halbe est enthousiasmé par les nouvelles possibilités : « Bermgrass est en plein essor. Il s'agit des rognures qui se dégagent lors des travaux de tonte et d'entretien le long des routes, talus, réserves naturelles et cours d'eau. En tant qu'isolant en toiture, façade et sol, c'est une bonne alternative écologique à la laine minérale. Avec son empreinte écologique et ses propriétés comparables à celles de la fibre de bois, de la cellulose et du chanvre, je pense que ce nouveau matériau écologique a de bonnes chances de succès.
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Le mycélium gagne également du terrain. Halbe explique : « Le mycélium ou mycélium est le réseau de tous les fils d'un champignon. Les hyphes sont aussi appelés hyphes. Habituellement, le mycélium est souterrain. Le mycélium a été incorporé dans le Biosintrum à Oosterwolde comme isolation acoustique dans la salle de conférence et cela fonctionne bien. Table of ContentsPrix tiny house - Tiny house france Tiny house 50m2 prix Tiny house prix occasion C'est toujours un défi pour les nouveaux matériaux de construction biosourcés d'acquérir une place permanente parmi les constructeurs verts : « Le plus grand défi pour ces matériaux est la commercialisation et l'application dans la construction. Que pouvez-vous en faire et comment construisez-vous un toit ou une façade avec ces matériaux qui est conforme à notre code du bâtiment.' Read the full article
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spiritgamer26 · 2 years
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[CP] League of Legends : Nilah - la Joie incarnée -
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Riot Games dévoile son 161ème Champion pour son MOBA phare League of Legends : Nilah. Munie d’une lame aussi fluide que de l’eau, cette guerrière ascétique membre d’un ordre légendaire canalise le pouvoir de l'antique démon de la joie pour repousser le mal et détruire les plus grands dangers de Runeterra. Son arrivée sur le jeu est prévue à l’occasion du patch 12.13, courant juillet. Escarmoucheuse, Nilah est liée au démon de la joie, reflétant à merveille sa personnalité joviale et enthousiaste. Respectant un code rituel strict qui la lie à ce démon, son pouvoir apparaît comme une eau scintillante et incandescente lorsqu'elle s'écoule depuis le lac qui lui sert de prison. Bien qu'elle soit embarquée dans une quête épique pour trouver ceux qui ont enfermé Viego dans les frontières de son pays, elle sent le retour imminent d'une menace plus grande encore, et décide d'affronter ces mythes de l'ancien monde comme elle seule sait le faire. Sur la Faille, elle se renforce et renforce ses alliés lorsque des effets positifs sont lancés près d'elle, devenant le centre de l'attention lorsque son équipe se rassemble autour d'elle pour massacrer toute l'équipe adverse. https://www.youtube.com/watch?v=h3iB8YDUGSwCompétences :          
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Passive - Joie éternelle Quand Nilah inflige le coup de grâce sur un sbire, son allié champion le plus proche et elle-même gagnent 50 % de l'expérience qui serait normalement perdue lors du partage avec les alliés. Nilah gagne une efficacité accrue des soins et boucliers conférés par les champions alliés. Lorsqu'un allié proche lance sur Nilah ou sur lui-même une compétence qui soigne ou donne un bouclier, Nilah partage ce bénéfice accru avec l'allié.            
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A - Lame fluide ​​Propriété passive : Les dégâts d'attaque et de compétences contre les champions ignorent une partie de leur armure et soignent Nilah d'une partie des dégâts infligés. Cet effet progresse en fonction des chances de coup critique et les soins excédentaires sont convertis en bouclier.  Propriété active : Nilah frappe dans une direction, infligeant des dégâts à tous les ennemis devant elle. Toucher un ennemi augmente la portée d'attaque et la vitesse d'attaque de Nilah pendant quelques secondes. En outre, ses attaques de base infligeront davantage de dégâts dans une zone conique.           
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Z - Voile de liesse Nilah s'enveloppe de brume, ce qui lui fait momentanément gagner de la vitesse de déplacement, réduit les dégâts magiques qu'elle subit et lui fait esquiver toutes les attaques de base. Si elle touche un champion allié, elle le cache dans la brume avec elle et lui fait bénéficier des mêmes bonus pendant la moitié de la durée.           
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E - Torrent Nilah se rue en avant vers une unité ciblée, blessant tous les ennemis qu'elle traverse. Nilah peut stocker jusqu'à 2 charges de Torrent.  Nilah peut lancer Lame fluide (A) pendant son Torrent pour lever une vague derrière elle, ce qui inflige des dégâts et active l'effet renforcé de ses attaques de base.           
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R - Apothéose Nilah fait tourner son arme autour d'elle, ce qui inflige des dégâts et attire des ennemis vers le centre avec une dernière décharge. Apothéose soigne Nilah d'une portion des dégâts infligés et l'excédent est converti en bouclier. Les soins et le bouclier augmentent en fonction des chances de coup critique et sont partagés avec les alliés proches. 
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fleurlilystar72 · 2 years
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withoutpatriarchy · 2 years
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Comment se défendre contre le harcèlement de rue ?
Gros sujet. Brûlant. Frustrant. Dont on ne devrait même pas avoir besoin d'évoquer. Mais la société est telle faite que le harcèlement de rue est notre quotidien.
Habitant dans la grande ville de Marseille, j'ai la chance, la joie et l'honneur d'y être sans arrêt confrontée. L'année dernière, j'ai même porté plainte pour outrage sexiste (le nom du harcèlement de rue dans le code pénal). Donc je ne suis pas peu fière d'affirmer que j'ai pas mal d'expérience sur le sujet, et j'ai pu, au fil des années, développer pas mal de techniques pour me défendre contre cela.
Cependant, avant de commencer, il y a plusieurs choses importants à préciser.
Il n'y a aucune obligation à répondre aux harceleurs. Je ne t'inciterai jamais à faire quoi que ce soit. Et ne pas oser répondre dans la rue ne te rend pas moins fort.e, courageux.euse ou féministe que les autres. N'oublie pas : le féminisme, c'est le choix. Jusque dans la rue. Jusqu'alors, répondre dans l'espace public, c'était même pas en rêve. Aujourd'hui, tu en as la possibilité. A toi de faire ton choix, qui sera légitime quel qu'il soit.
Ne te mets JAMAIS en danger : je réponds à 95% du harcèlement de rue que je subis. Mais attention, je tiens à ma vie, je le fais seulement quand j'en envie, quand j'en ai l'énergie, et surtout quand je suis suffisamment en sécurité pour le faire. Je ne vais pas lui dire d'aller se faire foutre avec du gravier si je suis seule dans la rue, en pleine nuit. Be smart. Évalue la situation.
Ne te force à rien, et surtout ne t'en veux pas si tu n'y arrives pas. Encore une fois, répondre à une agression, ça s'apprend. Et ça, surtout quand on est une femme, ou qu'on naît comme telle, c'est quelque chose que l'on nous apprend jamais. On a pas le droit de se défendre, contrairement à eux. Vas-y à ton rythme, laisse venir tes meilleures punchlines, mais sans pression baby.
Répondre au harcèlement de rue n'est pas une obligation. J'ai des potes qui s'en tape le coquillage. Qui me disent qu'elles ne veulent pas leur donner leur temps, ni leur énergie. C'est tout à fait louable. Moi, ce n'est pas la stratégie que je choisis. Et j'avoue, quand on m'emmerde dans la rue, et que je n'ai pas pu réagir, ça me frustre énormément. Parce que je ne veux plus jamais laisser passer ces humiliations. Et plus nous serons nombreux.euses à réagir, moins ils penseront que c'est ok.
Le but, c'est de faire du bruit. L'humiliation se passe toujours en silence. Un gars te siffle, te lance que t'es bien bonne et qu'il a envie de te faire sucer sa bite : face à cela, on nous a appris à baisser les yeux et vite passer notre chemin. Ne surtout pas faire un son, tenter de ne pas attirer l'attention sur nous. Moi je dis : c'est trop facile. Le gars nous chie à la gueule, et en plus on ne dira rien. Ce que je vois, et ce dont je me délecte, c'est que faire énormément de bruit les gêne beauuucoup beaucoup. C'est-à-dire que, quand on me harcèle, je fais absolument tout ce qui est en mon pouvoir pour que TOUTE la rue et TOUS les passants et TOUTES les voitures entendent bien ce qu'il se passe. Deux avantages à cela : s'il arrive quoi que ce soit, il y aura plein de témoins, plein d'yeux tournés vers toi. Secundo, le moment n'est plus entre toi et lui, mais toi, lui et toute la rue. C'est pas pareil. Tout le monde le regarde. Tout le monde entend qu'il se passe quelque chose de pas normal. C'est évident, tu gueules dans la rue. Tant mieux. Quoi gueuler, me demanderas-tu ? Ce que tu veux. On est pas au théâtre. Je n'aurais pas l'audace de te dire de choisir correctement tes insultes. Insulte son père, sa daronne, son papi. Dis-lui d'aller se faire foutre avec du gravier, que tu le toucherais pas avec un bâton. Hurle-lui que t'as vomi dans ta bouche en le voyant. Franchement, ce que tu dis, au fond, on s'en tape. Le but c'est de faire du bruit, de montrer qu'il n'a pas d'impunité.
Le but, c'est de leur foutre la honte. Qu'y a-t-il de pire pour un mec que d'être ridiculisé devant tous ses copains ? A ton tour de l'humilier. Alors là, j'avoue, je me lâche. Quand on me dit un truc, surtout quand le gars est en voiture, je vais lui faire un doigt d'honneur bien haut et lui hurler d'aller se faire foutre. Les autres voitures me voient. Tant mieux. Et dans la rue... Bon, c'est par expérience là, tout le monde n'osera pas faire ça, mais t'sais quoi le regard des autres, on s'en carre le cul. Donc dans la rue, quand je passe devant un gars ou un groupe de gars qui me disent quoi que ce soit : je fais un bruit de vomi, je rote, je me racle la gorge à cracher un énorme mollard, ou alors je fais juste l'abrutie finie. Vraiment. Je bouge mon corps comme si j'étais électrocutée, et je fais l'andouille. Ou pire, je les regarde en rigolant avec beaucoup de mépris. S'attendent-ils à ça ? Non. Et je te jure, j'ai entendu pleeein de fois leurs potes se foutre de la gueule du harceleur, parce que je l'avais ridiculisé. Dans ces moments-là, je mouille un peu j'avoue.
Le but, c'est de tout filmer. On a un sixième sens. Quand tu sors, que tu sens que tu vas être emmerdé.e, sors ton téléphone et filme tout ton trajet. J'aime bien croiser les bras et le tenir près de moi, comme ça c'est haut pour tout filmer, et le gars ne capte pas que tu filmes. C'est malheureux, mais en cas de problème, avoir une vidéo peut tout changer. Moi, le gars contre lequel j'ai porté plainte pour harcèlement de rue, je l'avais filmé. J'avais sa tête, sa voiture, sa plaque d'immatriculation. Cheh, comme on dit pas vrai ?
Le but, c'est que ton espace physique soit respecté : Très franchement, beaucoup on que de la gueule. Des putains de chihuahua qui gueulent dans la rue, essayant de nous faire croire qu'ils sont vraiment impressionnants avec leur grooos zizi qu'ils chérissent tant. Mais en vrai, ils sont nuls à chier. J'ai eu la chance de n'avoir jamais été frappée dans la rue. Ca viendra hein, je suis lucide. Mais en attendant, je les ai insultés, je leur ai dit d'aller lécher la chatte de leur daronne, et ils ont pas bougé de là où ils étaient. J'en ai fait reculer, j'en ai fait s'excuser. Je sais que ne nous l'apprend pas , mais domine. Domine, fais-toi plus imposant.e que tu ne l'es. Campe sur tes appuis, regarde droit. Fais peur. Pour l'instant, j'ai eu la chance que ça fonctionne. Attention, malheureusement, d'autres font cela, et sont quand même frappées. Encore une fois, quand je réagis, je fais très attention au contexte. Pour mieux t'expliquer : un soir, je rentrais de mon cours de pole dance. Il était 23h, vers le métro. Des gars zonaient. Je suis toujours très vigilante dans la rue (merci les hommes), et j'ai vu du coin de l'oeil qu'un mec tendait le bras pour m'attraper par derrière. Sans m'arrêter, j'ai dit d'une forte très grave et forte NE ME TOUCHE PAS. NE ME TOUCHE PAS. RECULE. Mdr le trouducul a reculé. Ils ne s'attendent jamais à ça. S'il est en face, qu'il s'approche, tu peux aussi mettre tes deux mains devant toi et dire RECULE. TU ES TROP PRES RECULE. Tu réponds pas à ses conneries, tu restes sur ton truc.
Ne t'arrête jamais . Reste en mouvement. Insulte-les en continuant de marcher. Ce n'est jamais bon d'être une cible fixe.
Je m'arrête là, bien qu'il y ait tant à dire, mais je ne veux pas que le billet soit indigeste non plus ! Si tu as des questions , où que quelque chose n'était pas clair, n'hésite pas à me poser des questions juste en-dessous !
Pour rappel, tu peux précommander mon livre "Sans Patriarcat, à quoi ressemblerait notre monde juste ici ! Sortie le 24 mai ( c'est super bientôt !!)
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madeyesaes · 4 years
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༄ LES CHANTS D’ATLANTIDE ༉
— 𝕆𝕦̀ :: Atlantide, lieu de tous les rêves et toutes les inspirations. Ce continent n'a jamais été perdu, non, mais il est un joyaux qui a su se préserver au fils des siècles et des conflits. Au-delà des Colonnes d’Héraclès, l'île se dresse fièrement. Ses singularités sont multiples et c'est surement pour cela que tant d'âmes s'y sont échouées, dans l'espoir d'y réaliser l'impossible. — ℚ𝕦𝕒𝕟𝕕 :: de nos jours, la technologie s'est intégrée dans les croyances anciennes, on n'a jamais été aussi proche de l'omniscience des Dieux. — ℚ𝕦𝕚 :: cosmopolite, sa population s'enrichit de bien des cultures. On y trouve les descendants des Rois Atlantes comme ceux des rêveurs, explorateurs, réfugiés et pirates s'y étant installés. Encore aujourd'hui, elle attire des individus de tous les horizons.  {PROJET FORUM RPG -- sectes, cultes à mystères, recherche de membres, avis & staff} Afficher davantage pour avoir le concept complet.
⋆ ℂ𝕆ℕ𝕋𝔼𝕏𝕋𝔼 ::
Elle n’est pas une cité perdue, engloutie par la colère de Poséidon, non. Sujette à de nombreuses légendes et mythes, elle a bel et bien marqué l’histoire par son caractère unique. Le rêve de l’Atlantide, c’est sûrement ce qui a conduit vos aïeux et autres parents à fouler cette terre gorgée d’espérance pour s’y installer. Peut-être est-ce vous, qui avez choisi de vous y échouer, pour tenter votre chance là où l’on prêche la Justice d’Athéna sur un écran retina, où l’on continue d’honorer Poséidon même avec son jean déchiré et son sac alourdi de comics. L’Atlantide, elle a beau être la Muse des rêveurs, elle peut se montrer si cruelle pour quiconque saurait lire entre les lignes. Son histoire est complexe, peut-être, mais c’est ce que la rend unique -ça oui. Elle est un mystère pour les continents qui l’entourent, et pour cause : s’il est aisé de s’y échouer, peu arrive à la quitter. Ses habitants y vivent presque en décalage du monde qui l’entoure, cultivant des croyances perdues et des technologies nouvelles. Mais sous ce voile tissé avec soin et patience, se cachent suspicions et théories, marionnettistes et jeux de pouvoir. Pour vivre, et même survivre, il vous faudra savoir à qui vous allier. Car oui, l’Atlantide a un fléau, ses cultes, sectes et autres gangs, chacun avec sa figure protectrice. On vous prêchera la bonté d’un Dieu en posant une lame au creux de votre dos. Oh, certains sont bien dociles et innocents, se contentant de former une communauté et vénérer leur divinité, mais d’autres ont des ambitions bien plus obscures. Il s’agira pour vous de savoir à qui faire confiance, si vous êtes des adeptes de la théorie du complot, choisissant d’ignorer tout cela ou de vous jeter dans l’arène. Mais attention à vous, on ne sait jamais, ce charmant boulanger pourrait être de ceux qui vénèrent Arès et renient Athéna.
⋆ 𝔼ℕ 𝕊𝔸𝕍𝕆𝕀ℝ ℙ𝕃𝕌𝕊 ::
Merci d’avoir lu jusqu’ici ! Ce projet me tient particulièrement à cœur et j’aimerais beaucoup qu’il voit le jour. Le forum est crée et les annexes se remplissent, ainsi que tous les autres éléments qui sont indispensables pour le bon fonctionnement du forum -néanmoins j’ai besoin d’aide ! Notamment du côté du code, car si la peau bleue fait un travail fantastique, le temps lui manque et des éléments importants ne sont pas encore mis en place... Mais le projet a aussi besoin d’avis et de savoir que, quand le forum ouvrira, il y aura potentiellement des membres au rendez-vous. Créer un forum, c’est pas (toujours) une aventure solo et avoir pour moteur des personnes motivées est quelque chose qui m’aide à faire de mon mieux ! Si jamais vous voulez rejoindre le discord (et donc lire les annexes rendues publiques) c’est par ici : https://discord.gg/qf7CH8Y ! Sinon mes asks & messages sont ouvertes pour la moindre question. ღ
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claudehenrion · 4 years
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''En marche''... vers des impasses majeures, ici et là ?
  ''Les nouvelles du monde sont inquiétantes'', écrivions-nous récemment. Et de fait, si on regarde les choses en face, toutes les perspectives envisageables sont sombres, depuis... un bout de temps. Souvenons-nous : après le prévisible effondrement de l'Union soviétique de sinistre mémoire, les Etats-Unis s'étaient retrouvés seuls à la barre du monde, au point que Francis Fukuyama prédisait ''la fin d l'Histoire'' (Quel con !). La tentation de ''laisser filer du mou'' a été la plus forte, ce qui a permis au nouvel Empereur de l'Empire du milieu (Zhong Guo, en pinyin), l'insatiable Xi JinPing, de laisser parler son désir de vengeance et son appétit de toute puissance, et de re-poser à sa manière le problème du ''leadership du monde'' (et de la Lune !). Mais Chine et USA jouent leur match à un niveau où personne ne peut les suivre. Il nous reste... tous les sujets qui sont à notre taille, et c'est illimité !
  Plus près de nous, mais pas moins dangereux, autre drame est comparable à ce combat de titans entre la Chine et les USA. Inférieur en taille, mais pas en risques potentiels, c'est le combat que la Turquie d'Erdogan a entrepris contre l'Europe, en rêvant officiellement de rétablir presque à l'identique l'Empire Ottoman, auquel ce satrape a ajouté un arrière-goût d'extrémisme religieux pour les besoins de sa cause : une victoire définitive de l'Islam sur… tout ce qui n'est pas ''lui'', en commençant par la Grèce, cet ennemi héréditaire de tout turc, depuis Byzance et Constantinople, en passant par Smyrne-Izmir et, depuis peu, par ou plutôt pour les richesses minérales de la mer Egée : cette jolie poussière d'îles merveilleuses (qui étaient autant de petits paradis... avant Erdogan et ses vagues de faux ''migrants'') a offert à la Grèce un espace maritime immense... qui est bourré de richesses sous-marines tellement attrayantes pour n'importe quel bandit de grand chemin...
  Le scénario de la tragi-comédie en cours est simple : ''Erdogan insultant Macron'' et fait résonner la Méditerranée d'invectives, de grossièretés et de cris guerriers ! Mais comme tout est plus compliqué que ce qu'on voit, c'est chacun de ces deux protagonistes qui sent, dans cette fureur du führer turc un moyen de regrouper autour de lui tout ce que son pays peut compter de nationalistes, de patriotes et de xénophobes, dans une  ''pêche aux voix'' inespérée. Une menace de guerre étrangère (peu probable à ce jour, mais pas impossible...) a toujours été le meilleur ciment possible pour resserrer un peuple autour de ses chefs. Pour Recep Erdogan, coincé dans et par de multiples crises intérieures dont il ne peut se sortir que ''par le bas'', il faut attirer l'attention sur la politique étrangère et sur la Grèce, victime expiatoire toute désignée : il y a beaucoup à gagner, sous la mer si bleue...
  En ce qui concerne Macron, la situation est, contre les apparences au premier degré, tout aussi claire : ses dérapages répétés sur une fausse Histoire de France réinventée lui ayant fait perdre tout un électorat pourtant ''légitimiste'', il se répand donc en leçons de morale (le seul savoir-faire de la Gauche française, depuis toujours !) et de gestes symboliques envers la Grèce, qu'il voit dans le rôle du ''petit poucet'' devant le méchant ogre turc (ça, c'est exact !) ! Et pendant ce temps-là, Erdogan détruit toute possibilité de paix en Méditerranée, il inonde l'Europe de faux ''migrants'' au gré de sa fureur, il annexe une partie de l'Arménie et il passe à l'attaque à Chypre, et tout cela en se cachant derrière des pantins à sa solde...
  Ces remarques amènent une autre série de réflexions qu'il n'est plus possible d'éviter, sur la survie de la France en tant que ce qu'elle est, c'est-à-dire que ''ce qu'elle a été''. Notre présent et notre futur proche dépendent, en cet instant de notre histoire, de la convergence de quatre ou cinq forces antagonistes, (idée que les lecteurs de ce Blog connaissent). Avec une brutalité rarement ou jamais rencontrée dans l'Histoire, notre pays se retrouve au cœur d'attaques bien ciblées, qui sont le fruit blet de : (1)- les faux progrès d'une Science devenue folle à en menacer l'humanité, (2)- l'économie, soigneusement détruite par l'impéritie de nos dirigeants, (3)- les velléités de conquête d'un Islam qui se définit comme guerrier et qui se croit invincible, (4)- le trop envahissant coronavirus, qui fait parler de lui à proportion inverse de sa nocivité intrinsèque et que nous évoquons souvent, ces temps-ci (mais c'est une autre sujet), et (5)-  la nullité insondable de notre personnel politique, son imprévoyance, ses hésitations, ses ''pas de deux'', sa terreur de complots inventés, et son refus obstiné d'écouter qui ne pense pas selon les codes et les critères absurdes de la doxa officielle... crise qu'il est facile d'imputer au seul coronavirus, alors qu’il ne se trouve là qu'en tant que catalyseur.
  Inexplicablement, ces ''cavaliers de l'Apocalypse'' se manifestent dans pratiquement tous les pays dits ''avancés'' (qui le sont de plus en plus... mais dans le sens où on dit qu'un camembert est ''avancé’‘), mais il n'y a guère qu'en France qu'ils le font ''à l'unisson'' et avec une violence telle qu'ils menacent en permanence de tout emporter : notre performance devant le covid n'est comparable qu'à celle -catastrophique- de la Belgique... notre dette nationale s'envole lorsque les autres restent contrôlables... et pour chaque attentat qui a lieu en Europe, il y en a plusieurs en France, aux absurdes ''4 coins de l'hexagone''. Je ne sache pas que qui que ce soit, sous les lambris dorés de la République, se soit jamais posé cette question en ces termes, et c'est vraiment regrettable : rien d’autre n’importe !
  Ces menaces, qui se rapprochent à en devenir perturbantes dans notre ''quotidien'', existent depuis longtemps, et sous des formes assez proches de celles que nous connaissons, à ceci près que, jusque là rampantes et insidieuses, elles sont devenues ostensibles et agressives. Notamment, un envahisseur, puisque c'est ainsi qu'il se définit lui-même, cherche à terroriser l'Europe sous un flot discontinu d'assassinats ''au hasard'', que nos leaders sans leadership ont laissé se développer et gagner du terrain en inventant les pires fausses excuses possibles.  
  Ce qui rend la situation si préoccupante, c'est que devant chacune de ces crises, nous avons adopté une forme de comportements dits ''moutonniers'', en acceptant tout, sans ''moufeter'' : aucune des stratégies qu'on nous a imposées n'a été à la hauteur... nous avons multiplié les mauvaises analyses... nous nous sommes vautrés avec délectation dans les idées le plus indéfendables... notre vocabulaire a été revu et corrigé de manière à ne plus avoir de sens... nous avons renié notre magnifique Histoire... dénigré nos grands hommes... accepté qu'ils soient insultés... et fait nôtres les idioties proférées par les ennemis de notre Nation. Nous avons baissé le front, demandant pardon de tout ce que nous n'avions pas fait, acceptant qu'on accuse nos aïeux de gestes qui pourraient sembler déplacés de nos jours... C'est bien simple : il suffit que n'importe quel cuistre ignare (mais haineux à en crever) nous accuse selon ses fantasmes, son inculture ou les bobards à la mode... de n'importe quoi, pourvu que ça nous soit opposable à charge... pour que nous nous couvrions la tête de cendres ! La seule explication que j’ai pu trouver : nous sommes devenus complètement fous !
  Nous nous soumettons servilement aux idées les plus absurdes, les plus incongrues, les plus indéfendables... et qui, en plus, changent avec le vent. Et si vous doutez du bien fondé de cette analyse, constatez que ces remarques sont soulignées presque à l'excès à propos de la crise dite ''du coronavirus''  qui voit des bandes de Philippulus, réunis en Comités d'incapables, blatèrer ''24 /24'' sur ''la'' (?) covid 19 ... exactement comme d'autres Diafoirus le font pour tout ce qui nous égare depuis plusieurs décennies devant un entrisme islamo-tout-ce-que-vous-voudrez-phile déjà très avancé mais dont il est sauvagement interdit de parler, alors que nous en sommes à la fois les victimes consentantes, les promoteurs aveugles, les coupables associés, les souteneurs ‘’maso’’ et les propagateurs comateux...
  Dans ce long processus dégénératif, nous avons sciemment sapé toutes nos chances d'éviter des confrontations  auxquelles il nous faut maintenant faire face. Vous rendez-vous compte du chemin qu'il nous faut remonter à contre-courant, en pleine tourmente ? Mais plus vite nous abandonnerons notre fatras d'anciens référentiels mortifères, et plus vite nous aurons une chance de remettre les horloges à l'heure. Si nous ratons ce rendez-vous là aussi, nous ouvrirons la porte à des lendemains qui, vraiment, ne chanteront pas. Mais le temps nous est compté : l'Histoire repasse rarement les plats !
H-Cl.
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Mercredi 25 mars 2020
Ce matin, la souffrance était immense.
Je me suis réveillée en milieu de matinée avec une monstrueuse céphalée du lobe frontal et, encore une fois, une grande fatigue.
Je pense que c’est dû à la sortie d’hier, à l’hypermarché. Tous ces néons m’ont agressé le nerf optique, c’est à n’en pas douter. Depuis que je traite mon corps comme un temple, je ne suis plus habituée à évoluer dans ces atmosphères vulgaires et toxiques. Il fut un temps où je prenais beaucoup moins soin de moi. Dans ma période nihiliste, je traînais souvent, telle les surréalistes amateurs d’absinthe, dans les bars de nuit du huitième arrondissement. C’était juste après la fin de mes études. Suite à un investissement malheureux, mon père avait connu un revers de fortune, et nous vivions tous les trois dans un cinq pièces exigu de la place des Vosges.
Mes parents avaient tout fait pour me cacher l’ampleur des dégâts – qui les conduirait à s’exiler en Normandie pour leur retraite, ne gardant à Paris que cet appartement comme modeste pied-à-terre, radeau de la Méduse dans cette capitale où mon père avait jadis connu la gloire – mais je n’étais pas dupe, et je savais que rien ne serait plus jamais comme avant.
Alors le soir, je m’en allais, les poings dans mes poches crevées, et j’allais m’enivrer là où mes pas me conduisaient, au hasard. J’allais parfois me frotter à la populace des étudiants provinciaux déracinés dans les caves de la Montagne Sainte Geneviève, boire des bières chaudes et des cocktails trop sucrés, et, lorsque l’alcool avait raison de mon instinct de survie, me nourrir d’étranges sandwiches dont le nom m’échappe – des sandwiches faits de pains plats et insipides garnis d’une viande que le “cuisinier” râclait sur une espèce de brochette géante à l’aide de ce qui me semblait être une tondeuse à cheveux. S’en servait-il également pour faire une coupe de printemps à ses six enfants ? Sa femme, peut-être. Deux ou trois fois par an.
Il m’est même arrivé, lors d’un moment de rupture brutale avec mes parents et tandis que j’étais psychologiquement au plus bas dans la noirceur, d’aller vivre trois semaines rue Labat, dans le XVIIIème arrondissement. Je m’étais réfugiée dans un minuscule deux pièces de cinquante mètres carrés pourvu d’un balconnet étriqué que m’avait prêté une amie noire partie en voyage, amie que j’avais rencontrée quelques années plus tôt au Lycée Fénelon, où j’avais été scolarisée – mais dont le prénom m’échappe. J’en ai conservé quelques cicatrices au cœur, et le souvenir ému des odeurs de poulet yassa.
La gentillesse des femmes africaines !
Même si j’ai grandi à Paris, Barbès est dans mon sang, tatouée dans ma chair.
J’ai bien conscience que peu de gens de mon milieu peuvent se targuer d’avoir été, comme moi, à l’école de la vie, et j’ai conscience que c’est une chance.
Car je suis très curieuse de tout.
Au départ, dans mon âme la plus profonde, je suis une artiste du verbe.
C’est un peu par hasard, que je suis devenue architecte d’intérieur. Lorsque Victor a eu besoin de donner un coup de jeune à sa clinique, c’est moi qui ai tout pensé, qui ai expliqué aux ouvriers ce que j’attendais d’eux. C’est moi qui ai choisi l’agencement, les couleurs, le mobilier, les œuvres d’art... j’ai même fait dessiner un papier-peint très épuré pour la salle d’attente par un ami graphiste, qui a suivi mon brief à la lettre.
À compter de ce moment, ma carrière a décollé d’une façon assez impressionnante. Victor a reçu tellement de compliments sur ce nouvel agencement de la part de ses patients que je me suis fait faire une carte de visite. Mon carnet d’adresse s’épaissit de jour en jour. Je sais que de nombreuses personnalités – dont je ne peux révéler l’identité par secret professionnel – ont mes coordonnées et attendent impatiemment l’opportunité de faire appel à mon œil d’architecte.
Et puis bien entendu, il y a eu le réagencement de la dépendance, ma plus belle réussite, que je suis parvenue à accomplir malgré les tentatives d’ingérence de ma mère. Il m’a fallu user de toute la diplomatie dont je suis capable pour l’empêcher de mettre son grain de sel dans ce projet – c’est fou comme les gens, sous prétexte qu’ils financent une œuvre, s’imaginent que cela leur donne les compétences pour la réaliser. Enfin est-ce que les producteurs de cinéma sont aussi les réalisateurs de leurs films ? Sont-ce les mécènes qui tiennent le pinceau ? Évidemment non. Le producteur, ou le mécène, il sort le carnet de chèques.
Au fond de moi, je suis quelqu’un de très créatif. Je passe ma vie à inventer. Pas une journée ne se passe sans que j’écrive. J’ai une attirance toute particulière pour le théâtre. Et ce depuis toujours. Si ma mémoire est bonne, j’avais cinq ans lorsque j’ai monté ma première pièce. Et puis à dix-huit ans, j’avais trois scénarios de long-métrages qui traînaient dans mes fonds de tiroir, côtoyant deux romans, quatre recueils de nouvelles, et d’innombrables poèmes, plus poignants les uns que les autres.
D’ailleurs, je suis diplômée de lettres modernes. Je me suis arrêtée une fois ma Licence en poche, par dégoût pour la notion même d’élite, cette imposture que j’avais percée à jour bien malgré moi lorsque je m’étais rendu compte que certains de mes professeurs étaient bien moins brillants que moi.
Que pouvaient-ils bien m’enseigner ?
Je pense en avoir appris bien plus sur le monde et sur moi-même lors de mes promenades nocturnes dans les recoins les plus sombres de Paris, que sur les bancs de la Sorbonne.
Pourtant, malgré l’évidence, malgré ma qualité manifeste d’animal littéraire, je n’ai jamais cherché à me faire publier ou à mettre en scène mes scripts. Sans doute un vilain tour que m’ont joué mon incorrigible pudeur, mon goût pour la discrétion et surtout, mon humilité maladive.
Pourtant, en ce moment, ma productivité est à son paroxysme. Tout m’inspire. Comme je suis très heureuse en ce moment dans ma vie, tout est source d’inspiration.
Chaque petit instant que j’ai de libre, ces jours-ci, est consacré à l’écriture. Et l’alimentation quotidienne de ce journal de confinement n’est que la partie visible de cet iceberg créatif. Très naturellement, un nouveau roman est né sous ma plume fertile – un roman très original sur le thème du confinement. Une histoire d’amour entre deux voisins qui vivent en face l’un de l’autre à Paris et applaudissent tous les soirs à 20h les soignants de France et de Navarre sans trop oser se regarder, jusqu’au soir où, une fois que tous les autres ont refermé leur fenêtre, ils prennent leur courage à deux mains et s’adressent enfin la parole.
Ce qu’il y a d’incroyable, c’est que ce roman s’écrit presque tout seul. Je n’ai pas eu besoin de m’embêter à en dessiner un plan. Et à la relecture, je ne tombe que sur quelques coquilles à corriger, mais pour ce qui est du style, tout est excellent, et même moi qui l’écris, je trouve que ce roman se dévore !
J’ai entendu l’information selon laquelle dans certains secteurs, les dirigeants seraient en droit de demander à leurs salariés de travailler jusqu’à soixante heures, ou de prendre des congés sans solde. L’article que j’ai lu employait l'expression “bouscule le Code du Travail” – quelle violence, cette presse de gauche, mon Dieu mais quelle violence ! Il me paraît logique de réajuster quelque peu le Code du Travail, de l’assouplir légèrement aux entournures. D’autant que je compte bien moi aussi participer à cet effort de guerre. C’est décidé : je vais me mettre à l’écriture de ce roman à temps complet.
Dès que cette maudite migraine aura cessé de me brouiller la vue et l’esprit.
La pharyngite m’a rendue aphone, ce qui handicape également mon écriture. Lorsque j’ai fini de sculpter une longue phrase ou un paragraphe, je me plais à le soumettre au gueuloir, à la manière de Flaubert, notre maître à tous.
Alors je prends ma plus belle voix, et je crie mon texte, je chante mon texte, qui prend vie dans ma voix et dans l’air poussiéreux du bureau de ma mère, une pièce de taille moyenne côté est du manoir qu’elle a fait aménager il y a quelques mois – sans m’en parler, évidemment – lorsqu’elle a décrété qu’elle aimait écrire.
Malgré tout l’agacement qu’elle suscite en moi par ses multiples entourloupes et ses coups de plus en plus bas, la visualiser assise à ce petit bureau trop grand pour elle, pleine d’espoirs quant à ce talent littéraire dont elle se croit dotée, m’attendrit profondément.
Lorsqu’elle travaillait encore, elle était professeur de lettres modernes en classe préparatoire. Elle n’a jamais réussi à trouver mieux que le lycée Jules Ferry, cet établissement tout en briques jaunes situé au beau milieu de la jungle de la place de Clichy. J’ignore quelle était sa réputation en tant qu’enseignante – j’ai préféré pour ma part rejoindre Fénelon, car mon niveau en violon valait la peine que j'aie accès à l’option musique – mais quoiqu’il en soit, ce n’est pas parce que l’on sait enseigner une discipline qu’on est doué pour la pratiquer. Ainsi que l’écrivait très justement l’inénarrable George Bernard Shaw:
Those who can’t do, teach.
–Ludivine de Saint Léger
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Apprendre un instrument de musique à l’âge adulte
On va parler apprentissage !
Apprendre un instrument, c’est accepter d’être débutant pour commencer, selon l’âge où l’on commence, cela peut être parfois délicat. Accepter que l’on ne va pas être un « big boss » en 3 secondes, ni même en 3 jours. Certains instruments se prêtent mieux que d’autres pour sortir quelque chose de chouette à jouer. Le piano par exemple est un instrument « facile » à approcher car il suffit d’appuyer sur une touche pour que le son sorte. « Comment » on joue ces notes, c’est là que ça devient intéressant mais n’importe qui peut facilement obtenir un truc « joli » rapidement.
C’est aussi la force des instruments de la famille du handpan/hang, le côté percussif et mélodique sur une gamme limitée donne facilement un truc agréable à écouter, même en totale impro. Pour moi le principal pour apprendre un nouvel instrument, c’est de se connecter au « pourquoi » il nous touche, ce qui nous attire. C’est de là qu’il faut partir, pas d’un obscur code de solfège, non, pour apprendre à parler, on utilise des sons au début, on reproduit ce qui nous entoure, on se corrige, l’entourage nous aide aussi à ça. Pour apprendre à parler, on ne commence pas par apprendre à lire et le Bescherelle par coeur.
Non on pratique et ensuite on approfondit, on évolue. Apprendre  la musique ne doit pas être différent, le solfège, la théorie musicale  etc. ce ne sont que des outils qui doivent répondre à nos besoins. J’ai eu « la chance » d’apprendre à « jouer » (à 12 ans) avant d’apprendre le solfège (à 20 ans). J’ai tout appris à l’oreille, je jouais en public dans les bars à 14 ans … Je ne savais pas lire une note. C’est quand j’ai commencé à composer pour les autres que j’ai eu le besoin d’apprendre le solfège. Et  j’ai appris très vite, vu que j’en avais « besoin », bien plus vite que  si l’on m’avait forcé à l’apprendre (vive la motivation). Donc pour apprendre un instrument de musique, revenez à la base : JOUER ! Faites-vous plaisir, apprendre n’a pas besoin d’être une sinécure, il faut que ce soit un plaisir sur tous les plans. Si apprendre l’instrument est douloureux, il va être difficile de prendre plaisir à jouer, à se motiver. Rendez l’apprentissage joyeux et faites en un jeu, tout simplement. A bientôt Tithouan
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laurent-bigot · 5 years
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S’il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l’entre-deux-guerres, aux chefs-d’œuvre du réalisme poétique, c’est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d’abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un “pacha” incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu’à la fin des années 1970. 
Jean Gabin (Jean-Alexis Moncorgé, pour l’état civil) naquit à Paris, 23, boulevard Rochechouart dans le 18e arrondissement, le 17 mai 1904, il mourut toujours à Paris, le 26 novembre 1976. La date de naissance que nous rapportons est celle qui est généralement admise. D’autres biographes ne mentionnent pas Paris comme lieu de naissance mais Mériel, en Seine-et-Oise. En fait, Gabin est sans aucun doute né dans la capitale et il a ensuite été élevé à Mériel par l’aînée de ses sœurs (il était le septième enfant de la famille Moncorgé).
Ses parents faisaient tous les deux partie du monde du spectacle : son père était chanteur d’opérette et de café-concert ; sa mère, Hélène Petit, était chanteuse fantaisiste, comme on disait alors. Jean passa ses premières années à Mériel et c’est là qu’il prit goût à la campagne, qu’il acquit des habitudes qu’il ne devait plus perdre et qui, beaucoup plus tard, devaient le pousser à se replier le plus souvent possible dans son domaine où il se consacrait à l’élevage. Il fréquenta l’école primaire du village, puis revint chez ses parents à Paris, afin de suivre les cours d’une école de la rue de Clignancourt. Son père le fit ensuite entrer comme pensionnaire au lycée Jeanson-de-Sailly, mais les études ne l’attiraient pas. Il voulait lui aussi, comme ses parents, se consacrer au théâtre. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Madeleine Renaud dans La Belle Marinière (Harry Lachman, 1932)
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
Gaby Basset et Jean Gabin dans Chacun sa chance (Hans Steinhoff, René Pujo, 1930)l
Jean Gabin, Josseline Gaël, Marcel Lévesque dans Tout ça ne vaut pas l’amour de Jacques Tourneur (1931)
Fernandel et Jean Gabin dans Paris béguin (Augusto Genina, 1931)
Premiers pas sur scène
De fait, il fit l’école buissonnière plus souvent qu’à son tour, puis s’échappa de l’école pour s’essayer à différents métiers : il fut manœuvre à la gare de La Chapelle, ouvrier dans une fonderie à Beaumont, magasinier aux Magasins généraux de Drancy, jusqu’à ce que son père prît en compte la volonté de son fils de faire du théâtre. Il le présenta enfin à Pierre Fréjol, l’administrateur des Folies-Bergère ; Jean avait alors dix-neuf ans. C’est à ce moment qu’il devint figurant et prit le nom de Gabin, un pseudonyme qui avait déjà été le nom de scène de son père.
Jean Gabin, Annabella, Fernand Gravey dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Jusqu’à la fin de l’année 1929, Jean Gabin fit ses premières armes dans le spectacle en participant à ces fameuses revues qui ont fait la célébrité de Paris dans le monde entier. Ses débuts eurent lieu le 14 avril 1923, au Vaudeville, dans une revue de Rip ; il faisait de la figuration dans quatre silhouettes ; c’est ainsi qu’il était tout à tour garde égyptien, contrôleur, mendiant et pirate. De nombreux autres spectacles suivirent : la même année, aux Bouffes-Parisiens (il joua dans cette opérette pour la première fois au côté de son père) ; puis en 1927, un tour de chant en province et en Amérique du Sud.
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
En 1928, il fut remarqué par Mistinguett qui le fit engager comme “boy” au Moulin-Rouge pour “Paris qui tourne” ; en chantant et dansant avec la “Miss”, il allait attirer l’attention des critiques. Dans “Allo’… Ici Paris”, toujours au Moulin-Rouge, il avait déjà quelques chansons et deux numéros comiques. Enfin, la même année, de nouveau aux Bouffes- Parisiens, il fut le jeune premier (et toujours comique) de “Flossie”, une opérette en trois actes. L’année suivante, on revit Gabin dans “Arsène Lupin banquier”, où il joua avec son père. Ce spectacle lui valut d’élogieuses critiques pour ses talents comiques.
Jany Holt, Louis Jouvet, Jean Gabin et Junie Astor dans Les Bas-fonds (Jean Renoir, 1936)
A la fin de 1930, toujours aux Bouffes-Parisiens, il apparut encore dans une opérette en trois actes, “Les Aventures du roi Pausole”, où figuraient aussi, dans de petits rôles, Simone Simon et Edwige Feuillère. Il revint exceptionnellement au théâtre en 1949 pour interpréter, avec Madeleine Robinson et Claude Dauphin, “La Soif” d’Henry Bernstein. Dès le début des années 30 et jusqu’à sa mort, il ne se consacra plus qu’au cinéma. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin dans le rôle de Ponce Pilate – Golgotha (Julien Duvivier, 1935)
Jean Gabin dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Madeleine Renaud et Jean Gabin dans Maria Chapdelaine (Julien Duvivier, 1934)
Un grand professionnel
Après une série de petits rôles, Jean Gabin connut très vite la consécration. Star de l’écran dès les années 30, il le resta jusqu’à sa disparition et ne connut guère la désaffection du public. Peu d’acteurs de sa génération pourront se flatter d’avoir connu, et su préserver, une telle popularité, qu’il devait autant à sa présence physique qu’à ses incontestables qualités de professionnel de l’écran.
Jean Gabin et Annabella dans La Bandera (Julien Duvivier, 1935)
Les premières années, la carrière cinématographique de Gabin fut liée, fort logiquement, aux rôles comiques d’opérette ou de vaudeville qui l’avaient révélé au théâtre. C’est ainsi que Gabin fut engagé dans une opérette filmée, Chacun sa chance (1930) de Hans Steinhoff. Jusqu’en 1934, année de sa consécration comme acteur dramatique, il tourna quelques rôles souvent comiques qui étaient loin d’annoncer les futurs “personnages” que Gabin incarnerait bientôt : le prolétaire révolté, le “parigot” désenchanté mais toujours prompt à l’action, l’aventurier respectueux du code d’honneur, le “mauvais garçon”.
Jean Gabin, Charles Vanel, Raymond Aimos, Charles Dorat et Raphaël Médina  dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Le tournant de sa carrière se situe au cours de 1934-1935. Après l’avoir utilisé dans Maria Chapdelaine (1934) et Golgotha (1935), Duvivier lui confia le rôle principal de La Bandera (1935), d’après le roman de Pierre Mac Orlan. Ce personnage de Français fugitif s’engageant dans la légion étrangère espagnole fut pour Gabin le premier d’une série de rôles d’aventuriers désespérés et “romantiques”. A partir de ce film il allait en effet collectionner les personnages d’homme traqué, de réprouvé, de révolté un peu fruste.
Jean Gabin dans Pépé le Moko  (Julien Duvivier, 1937)
Ayant débuté dans le Paris des ouvriers et des employés de caf’ conc’, Gabin, enfant de la balle, se révéla l’interprète idéal de ce prolétaire plutôt “grande gueule” que réellement contestataire, sombre et individualiste, ironiquement parisien, parigot même, mais sans vulgarité, et enfin assez malheureux pour susciter la sympathie des spectateurs. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Viviane Romance dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Jean Gabin et Simone Simon dan La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Jean Gabin et Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Michèle Morgan et Jean Gabin dans REMORQUES (1941) de Jean Grémillon
Jean Gabin et Gina Manès dans Le Récif de corail (Maurice Gleize, 1939)
La grande occasion de “Pépé”
Après l’expérience pseudo-russe des Bas-Fonds (1936) de Renoir, Il se vit offrir par Julien Duvivier le rôle principal de Pépé le Moko (1936), un rôle qui allait l’imposer définitivement en créant le “mythe” de Gabin. Dans le monde lourdement exotique de la Casbah d’Alger où évolue le dangereux caïd campé par Gabin, ce ne sont qu’aventures pittoresques et haletantes, défilé de personnages stéréotypés, dignes des meilleurs romans populaires, amour fou et perdu… Gabin conservera des années durant le charisme dont l’entourèrent Jeanson et Duvivier, charisme qui s’était déjà manifesté dans un autre film de Duvivier : La Belle équipe (1936). La France qui s’identifia à Gabin était celle de l’avant-guerre, ballottée entre le Front populaire et les frissons de la guerre prochaine ; et quand cette France là disparut, Gabin dut changer d’emploi.
Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Durant ces années il fut le lieutenant Maréchal de La Grande Illusion (1937), Lucien Bourrache dit “Gueule d’amour” dans le film du même nom réalisé en 1937 par Jean Grémillon, Jean, le déserteur, et François, l’ouvrier en révolte, respectivement dans Le Quai des brumes (1938) et Le Jour se lève (1939) de Marcel Carné, puis Jacques Lantier, triste héritier de la noire lignée des Rougon-Macquart, dans La Bête humaine de Renoir.
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Cette brève mais remarquable galerie de personnages le fit rapidement devenir le symbole de tout un cinéma mélancolique et populiste, sombrement, mais toujours poétiquement, réaliste, un cinéma composé de grands ports noyés dans la brume, de petits bars de province (comme celui où Gabin retrouve Mireille Balin des années après que celle-ci l’eut quitté en gâchant sa vie, dans Gueule d’amour), de rues parisiennes, d’ombres et de révoltes soudaines, d’amours intenses et toujours malheureuses. Ces repères nous aident à déterminer tout ce que ce cinéma, en dépit de son apparente nouveauté, pouvait avoir de conventionnel, sinon de convenu. Il était l’héritier de la tradition littéraire populiste, une longue filiation qui, à travers Zola, Eugène Sue, Eugène Chavette, puis Henri Poulaille et Pierre Mac Orlan, avait posé les bornes de l’univers où se croisent la tragédie, le peuple et l’aventure. Cinéma de rêves et de fantasmes tout autant que les pires productions hollywoodiennes, mais auquel Gabin a prêté son visage, le rendant par là même vraisemblable. Car il était «peuple», ce qui ne s’apprend pas dans les cours d’art dramatique…
Jean Gabin, Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Dans les années qui précédèrent immédiatement la guerre sa popularité fut indiscutable en France et à l’étranger. A la création de son mythe avaient contribué de manière décisive non seulement les cinéastes déjà mentionnés, mais aussi certains scénaristes dont le travail fut tout aussi décisif tant pour l’acteur que pour l’ensemble du cinéma français de l’époque : Jeanson, déjà cité (sa contribution ne fut importante que pour Pépé le Moko) , et surtout Charles Spaak – La Bandera, La Belle équipe (1936), Les Bas-Fond, Gueule d’amour et Le Récif de corail (1939) de Maurice Gleize – ainsi que Jacques Prévert – Le Quai des brumes, Le Jour se lève et Remorques (1939) de Grémillon. Certains d’entre eux collaborèrent aussi aux films d’après-guerre de Gabin, mais ce fut surtout pendant les années 30 qu’ils réussirent à mettre en valeur, par leurs textes, la personnalité de l’acteur, et à transformer le joyeux comique de caf’conc’ en un sombre champion des causes perdues. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Michèle Morgan dans Le Quai des brumes (Marcel Carné, 1938)
Jean Gabin, Simone Simon et Julien Carette La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Pierre Fresnay et Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Mireille Balin et Jean Gabin dans Pépé le Moko  (Julien Duvivier, 1937)
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline Laurent, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Les années de guerre et la seconde carrière
Appelé sous les drapeaux le 2 septembre 1939, Gabin gagna le dépôt de la marine de Cherbourg. En avril 1940 il obtint une permission pour terminer Remorques puis, par la suite, le gouvernement de Vichy l’autorisa à s’embarquer pour les Etats-Unis afin de tourner un film pour la Fox, à condition qu’il revienne dans les huit mois. Gabin tourna deux films, Moontide (La Péniche d’amour, 1942), d’Archie Mayo et The Impostor (L’Imposteur, 1943) de Duvivier qui s’était lui aussi réfugié en Amérique.
Jean Gabin et Ida Lupino dans Moontide (La Péniche de l’amour, Archie Mayo, 1942)
En avril 1943, il s’engagea comme volontaire dans les Forces navales françaises libres, la marine gaulliste. Il fut affecté à Norfolk et en Afrique du Nord, au sein de la 2e D.B. de Leclerc. Il débarqua en France en 1944 et fut démobilisé en juillet 1945 avec le grade de second maître fusilier ; il reçut la médaille militaire et la croix de guerre. La France qu’il retrouvait n’était plus celle qu’il avait quittée deux ans plus tôt. Elle avait changé, comme lui dont les cheveux grisonnants annonçaient qu’il allait devoir changer de personnages (il n’était d’ailleurs pas dans le tempérament de Gabin de chercher à faire “jeune” s’il ne l’était plus).
Jean Gabin et Nicole Courcel dans La Marie du port (Marcel Carné, 1950)
Jean Gabin et Danielle Darrieux dans La Vérité sur Bébé Donge (Henri Decoin, 1952)
Jean Gabin dans La Nuit est mon royaume (Georges Lacombe, 1951)
Il était temps pour Gabin de donner un nouveau départ à sa carrière. Après avoir refusé le rôle principal des Portes de la nuit (1945) de Carné et Prévert, qui fut attribué à Yves Montand, il accepta celui de Martin Roumagnac (1946), un film de Georges Lacombe qui n’eut aucun succès, mais dans lequel il donnait la réplique à Marlene Dietrich. Il tenta un retour à son personnage des années d’avant-guerre avec Au-delà des grilles (1949), réalisé à Gênes par René Clément dans un esprit assez proche de celui de Pépé le Moko. Mais Gabin ne persista pas dans cette voie qui pouvait être dangereuse pour son image de marque.
Jean Gabin, Marilyn Bufferd dans Touchez pas au grisbi
Les années avaient passé et le “mauvais garçon” de jadis, avec l’âge, avait acquis la physionomie d’un homme mûr ; on l’imaginait plus aisément désormais du côté de la loi que contre elle. Il eut quelque mal à retrouver la voie du succès, malgré le film de Marcel Carné, La Marie du port (1949), inspiré de Georges Simenon, où il bénéficiait d’un rôle à sa mesure. En 1951, le film de Georges Lacombe La Nuit est mon royaume lui permit de remporter la coupe Volpi à Venise, et Le Film français lui attribua le titre de meilleur acteur français de l’année pour La Vérité sur Bébé Donge d’Henri Decoin, autre adaptation d’un roman de Simenon.
Jean Gabin et Nadja Tiller dans Le Désordre et la nuit (Gilles Grangier, 1958)
Jean Gabin et Bourvil dans La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956)
Roland Lesaffre et Jean Gabin dans L’Air de Paris (Marcel Carné, 1954)
Jean Gabin dans L’Affaire Saint-Fiacre (Jean Delannoy, 1959)
Lino Ventura et Jean Gabin dans le Rouge est mis (Gilles Grangier, 1957)
La même année, il côtoya Madeleine Renaud et Danielle Darrieux dans “La Maison Tellier”, un des trois épisodes du Plaisir de Max Ophuls. Mais ce n’est qu’en 1953 qu’il rencontra enfin celui qui allait le servir pleinement. En effet, dans Touchez pas au Grisbi, il campa magistralement pour Jacques Becker Max le Menteur, pittoresque figure de la “Série noire” issue de l’imagination pleine de verve d’Albert Simonin. Avec ce rôle en or, Gabin renouait avec ses anciens personnages de voyous du cinéma, mais avec plus de “puissance ”, affichant un optimisme tranquille en toutes circonstances qui annonçait la plupart de ses interprétations des années 60.
Jean Gabin dans Le Cave se rebiffe (Gilles Grangier, 1961)
Parmi les personnages marquants de sa seconde carrière, on se souviendra du peintre de La Traversée de Paris (1956) de Claude Autant-Lara, de l’ancien boxeur malin et paternel de L’Air de Paris (1954) de Marcel Carné, de l’imprésario de French Cancan (1954) de Jean Renoir, du vieil avocat confronté à la jolie Brigitte Bardot dans En cas de malheur (1958) de Claude Autant-Lara, d’au moins deux Maigret peu orthodoxes mais agréables et de l’inspecteur Valois du Désordre et la nuit, du vieil homme politique bourru, sorte de Clemenceau du régime, dans Le Président (1961) d’Henri Verneuil, du patriarche réactionnaire, très proche de l’homme Gabin dans ses vieux jours, de La Horse (1969) de Pierre Granier-Deferre, et d’un impénétrable Gaston Dominici de l’assez banale Affaire Dominici (1973) de Claude Bernard-Aubert.
Jean Gabin dans Mélodie en sous-sol (Henri Verneuil,1963)
Jean Gabin dans Le Président (Henri Verneuil, 1961)
Jean Gabin et Jeanne Moreau dans Gas-oil (Gilles Grangier, 1955)
Micheline Presle et Jean Gabin dans Le Baron de l’écluse (Jean Delannoy, 1960)
Il ne faut pas oublier la foule de personnages pittoresques et truculents qu’il a interprétés devant les caméras plus ou moins inspirées de Denys de La Patellière, de Jean-Paul Le Chanois, de Gilles Grangier (11 films en tout), d’Henri Verneuil et de Jean Delannoy. Enfin il n’avait pas son pareil pour “sortir” les dialogues – faits sur mesure, il est vrai – de Michel Audiard (qui a signé les scénarios d’une vingtaine de ses films), de Pascal Jardin et d’Alphonse Boudard. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Annie Cordy dans Le Chat (Pierre Granier-Deferre, 1961)
Pour aller plus loin…
COUP DE COEUR Estimant que l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, Gabin a souvent acquis lui-même les droits de romans qui pouvaient lui offrir de belles compositions, c’est ainsi que sont nés des films aussi majeurs que La Bandera et Quai des brumes. Lire la suite…  [Photo : Martin Roumagnac (Georges Lacombe, 1946)]
FILMS EN COSTUMES Sur les quatre-vingt-quinze films tournés par Gabin au cours de sa carrière, six seulement appartiennent au genre historique, pourtant fort à la mode durant toutes ces années : s’estimant trop “typé”, l’acteur ne se sentait à l’aise que dans l’univers du XXe siècle. Lire la suite… [Photo :  Les Misérables (Jean-Paul Le Chanois, 1958)]
LA STAR ET L’ARISTO S’il n’est pas le réalisateur avec qui Gabin aura le plus tourné, Denys de La Patellière peut se targuer d’avoir dirigé l’acteur dans pas moins de six films, dont la plupart ont connu un grand succès public. Retour sur une relation faite de respect et d’estime réciproques. Lire la suite…  [Photo : Rue des Prairies (Denys de La Patellière, 1959)]
UN ACTEUR MYTHIQUE De La Bandera au Clan des Siciliens, en passant par Le Jour se lève et Un singe en hiver, Jean Gabin a mené durant près de cinquante ans un parcours en tous points exemplaire. Retour sur l’étonnante carrière d’un artiste de légende.  Lire la suite…
D’autres publications seront régulièrement ajoutées…
S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d'abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un "pacha" incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu'à la fin des années 1970.  S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. 2,812 more words
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lapassiondeslivres · 2 years
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Solitaire – Lily May Cardinal
 Une nouvelle plume, une nouvelle histoire. Une écriture, une plume, très poétique et sensuelle à souhait. Voir le lien plus bas, vous allez ADORER!
 Cette chronique sera différente des autres… Puisque je ne sais pas comment ce roman finit. Eh non! J’en ai lu que quelques chapitres. Eh oui! J’ai eu ma première expérience sur Fyctia grâce à l’auteure et j’ai ADORÉ. Alors laissez-moi vous faire découvrir l’histoire de Lily May Cardinal : une New Romance entraînante avec une plume ADDICTIVE.
 Dès le départ, l’auteure nous met l’eau à la bouche avec des descriptions saisissantes et sensuelles. Un début très prometteur, qui nous propulse directement dans un univers érotique en nous forçant à nous poser des questions : à son arrivée au bar, Romy se contentera-t-elle d’un verre ou sautera-t-elle sur un inconnu après sa journée épuisante et frustrante?
 « Ma sexualité, je la vis, je l'assume et j'en jouis, profitant à fond de ce que m'envoie l'univers dans mon lit… Nouveau bar, nouveau mec, nouvelle histoire, j'ouvre des chapitres que je referme aussitôt. »
 Certes, Romy vit à fond sa sexualité. Cependant, elle se sent seule. Avec un passé comme le sien (que l’on ne connaît pas encore), elle s’est mise des limites très claires, des codes d’honneur qu’elle se doit de respecter. Jamais revoir le même homme. Jamais rester. Jamais ouvrir la porter… En somme, rester anonyme à tout prix. Toutefois, avoir un désir aussi intense, il faut trouver quelqu’un pour y répondre… Ce Nicolas, qui a répondu à son message sur l’appli de rencontres, saura-t-il satisfaire ce désir qui semble si vif, si puissant?
 « Les cartes gisent sur la table, nos intentions sont dictées et c'est à nous de combler le vide entre le moment de notre rencontre et celle où nos deux corps seront nus l'un contre l'autre. »
  Oh oui! Cette Romy, j'ai l'impression, va mettre un beau "bordel" dans la vie de ses deux hommes... Certes, pour l’instant, nous n’avons rencontré que Nicolas et, par rencontrer, je veux dire à peine effleuré. Mais j’ai TRÈS hâte de rencontrer Nathan. Romy a une répartie SURPRENANTE, ahurissante. Elle semble froide aux premiers abords, mais j’ai surtout l’impression qu’elle veut se protéger.
 Lily May Cardinal a une plume aguichante, j'ai TRÈS hâte de lire la suite... J’ai aimé son mélange de sensualité brutale et de tendresse attachante. Les personnages sont attachants, mais c’est surtout la plume de l’auteure qui est très ADDICTIVE. J’ai avalé les quelques chapitres que j’avais en l’espace de quelques minutes. Cela vous prouve combien j’ai aimé…
 « Romy, bientôt, tu ne seras plus une énigme pour moi. »
 Lily May Cardinal est une auteure d’ici, du Québec. Elle a pris son courage à deux mains et s’est inscrite à un prestigieux concours en France, sur Fyctia : Serious Dating, Crazy Love, autrement dit : « ces rencontres sérieuses qui donnent lieu à des émotions folles ». J’adore! C’est la seconde édition pour ce concours d’écriture : le Prix Meetic 2022 de la plus belle histoire d’amour, en partenariat avec Hugo Publishing. Je souhaite bonne chance à Lily May, mais elle n’en a pas besoin tellement sa plume est addictive. Encouragez-la! Lisez-la! Adorez-la!
Bonne lecture!
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 Voici le lien :
https://www.fyctia.com/stories/solitaire
 Résumé:
Romy Redwood traîne un sombre passé qu’elle essaie d’enfouir au creux de son âme afin de survire. La seule parcelle qui s’accroche encore désespérément à elle : son grand frère Jack, toujours là pour lui remémorer ses anciennes souffrances et lui quêter quelques billets en jouant sur sa culpabilité. À Los Angeles, dans cette ville où chaque fille essaie d’accaparer l’attention, Romy se fond dans la masse et prône l’anonymat. Sans amis, sans copain, elle baise avec des étrangers, des inconnus, rencontrés ici et là, jamais au même endroit. Son code d’honneur se résume à : Ne jamais baiser plus d’une fois avec le même amant, pour ne pas s’attacher. Et surtout, ne jamais tomber amoureuse… Ce code, qu’elle s’impose religieusement, se fracassera à la rencontre de Nicolas Lapierre et Nathan Lenoir, deux amis de longe date dont la relation s’est effritée au fil du temps. Ambitieux, ils ont gravi avec brio les échelons au détriment de leur amitié. L’un gère un casino à Vegas et l’autre tient un manoir bien particulier. Leur seul point commun, ils prêchent le célibat avec acharnement. Dans leur monde, tomber amoureux, devient une faille que leurs ennemis pourraient atteindre. Romy, prise entre les deux, coincée entre leur ville rancœur, déboussolée par ces deux êtres magnifiques et particuliers, essaie de comprendre pour la première fois ce que veut dire le mot amour et toutes les concessions qui s’y rattachent. Est-elle prête à s’attacher? Est-elle prête à ce qu’un homme s’attache à elle? Et lequel…
Ma chronique complète: https://www.facebook.com/LaPassionDesLivres/photos/a.1607175575976689/5445328858827989/
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n5869 · 3 years
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fleurlilystar72 · 3 years
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