Tumgik
#eux pensent que oui
luma-az · 8 months
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La Zone
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 21 août 
Thème : Camille/quand le chat n’est pas là
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Il s’appelle Camille. Elle aussi. Et les deux autres aussi, qui les suivent en essayant de ne pas se faire distancer. Tout comme celle qui attend au volant de la camionnette. C’est presque une comptine. Cinq Camilles qui vont au marché. Un marché pas cher du tout.
Que voulez-vous, quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Et c’est un gros matou qui est de sorti ce soir.
Les Camilles aiment beaucoup cet endroit. La Zone est une terre sauvage, un lieu de vie et de nature, un endroit précieux que l’avidité humaine n’a pas encore salopé. Les Camilles n’apprécient pas du tout le projet de construction en cours. Pas du tout du tout.
Alors ce soir, tandis que le promoteur du projet est en train de vendre sa version en pleurant sur un plateau télé quelconque – le pauvre chou, victime de toutes les vilaines Camilles du pays – les Camilles sont de sortie sur le chantier. Et font leur petit marché.
Ils passent par derrière, loin des gardes, et sautent les palissades assemblées à la va-vite. Ils agissent vite et bien. Ils attrapent les chaines, les pinces, tous les outils qui leur tombe sous la main…
Mais les Camilles ne sont pas des voleurs. Ils rendent très, très vite ce qu’ils ont pris. En choisissant soigneusement quoi en faire.
Et lorsque les Camilles repartent, ils laissent derrière eux un chantier nettement plus en chantier – outils enchainés, moteurs sabotés, le tout décoré d’un message soigneusement graffé : « Ne Touchez Pas A Notre Zone »
Il faut bien ça pour que le message arrive à destination.
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lisaalmeida · 3 months
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« Est-il possible qu’on n’ait encore rien vu, reconnu et dit de vivant, est-il possible qu’on ait eu des millénaires pour observer, réfléchir et écrire et qu’on ait laissé passer ce millénaire comme une récréation pendant laquelle on mange sa tartine et une pomme ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que malgré invention et progrès, malgré la culture, la religion et la connaissance de l’univers l’on soit resté à la surface de la vie ? Est-il possible que l’on ait même recouvert cette surface qui après tout eu encore été quelque chose, qu’on l’ait recouverte d’une étoffe indiciblement ennuyeuse qui la fait ressembler à des meubles de salon pendant les vacances d’été ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que l’histoire de l’univers ait été mal comprise, est il possible que l’image du passé soit fausse parce que l’on a toujours parlé de ces foules comme si l’on ne racontait jamais que des réunions d’hommes au lieu de parler de celui autour de qui ils s’assemblaient parce qu’il était étranger et mourant ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que nous croyons devoir rattraper ce qui est arrivé avant que nous soyons nés ? Oui, c’est possible.
Est-il possible qu’il faille rappeler à tous l’un après l’autre qu’ils sont nés des anciens, qu’ils contiennent par conséquent ce passé et qu’ils n’ont rien à apprendre d’autres hommes qui prétendent posséder une connaissance meilleure ou différente ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que tous ces gens connaissent parfaitement un passé qui n’a jamais existé ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que toutes les réalités ne soient rien pour eux, que leur vie se déroule et ne soit attachée à rien comme une montre oubliée dans une chambre vide ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que l’on ne sache rien de toutes les jeunes filles qui vivent cependant ?
Oui, c’est possible.
Est-il possible que l’on dise les femmes, les enfants, les garçons et que l’on ne se doute pas malgré toute sa culture, que l’on ne se doute pas que tous ces mots depuis longtemps n’ont plus de pluriel mais n’ont qu’infiniment de singulier ?
Oui, c’est possible.
Est il possible qu’il y ait des gens qui disent Dieu et pensent que ce soit un être qui leur est commun ?
Oui, c’est possible.
Vois ces deux écoliers, l’un s’achète un couteau de poche et son voisin, le même jour, s’en achète un identique et après une semaine, ils se montrent leurs couteaux et il apparaît qu’il n’y a plus entre les deux qu’une lointaine ressemblance tant a été différent le sort des deux couteaux dans des mains différentes ? Oui, dit la mère de l’un s’il faut que vous eussiez toujours tout et encore est-il possible que l’on croit posséder un dieu sans l’user ?
Oui, c’est possible ».
Mais si tout est possible, si tout cela n’a même qu’un semblant de possibilité, mais alors il faudrait pour l’amour de tout au monde, il faudrait que quelque chose arriva.
- Rainer Maria Rilke se pose les questions dans ´Les Cahiers De Malte Laurids Brigge
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e642 · 9 months
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trucs que je déteste que les gens fassent/disent
- les gens qui donnent des tapes sur l’épaule (plus tu sursautes fort mieux ils se sentent) - les gens qui disent au jour d’aujourd’hui ou malgré que (faut arrêter de suite, si vous n’arrivez pas à vous y faire faut contacter l’académie française) - les gens qui haussent le ton dans une conversation pour pour couvrir ta voix et avoir la parole (attends ton tour comme tout le monde) - les gens qui font des bruits de bouche (pas de commentaire) - les gens qui coupent la parole (attends ton tour aussi) - les gens qui racontent une histoire/blague mais sans faire de chute (quel est l’intérêt ?)  - les gens qui disent "hein” ou “quoi” quand ils ont pas entendu (ça ne m’a jamais donné envie de répéter) - les gens qui finissent leurs phrases par “ou quoi”: mais t’es bête ou quoi (si c’est tant une évidence que ça, t’as pas besoin de le relever) - les gens qui s’amusent à siffler avec leurs doigts (vous pensez que je peux me permettre de perdre de l’oui gratuitement comme ça ?)  - les gens qui continuent à applaudir quand tout le monde a arrêté parce que c’est marrant apparemment ?? (ça ne l’est pas) - les gens qui mettent pas leur main devant lorsqu’ils éternuent (si j’avais voulue être malade je me serais débrouillée autrement tu peux garder tes postillons)  - les gens qui disent “j’ai lu en diagonal” pour pas avouer qu’ils ont rien lu du tout - les gens qui te posent une question mais qui n’écoutent, ouvertement, pas la réponse (ne me la pose pas dans ce cas, ce sera un gain de temps précieux) - les gens qui vont courir aux heures chaudes et qui se plaignent d’avoir mal au crâne (sois plutôt reconnaissant de pas avoir fait une rupture d’anévrisme) - les gens qui disent “j’aurais pas aimé être à ta place” (en général c’est assez logique vu les contextes où cette phrase peut aller) - les gens qui utilisent une belle expression française mais se trompent (”mieux vaut tard que plus tard”, “pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir harponné”, “l’herbe est plus jaune ailleurs” c’est non)  - les gens qui sont sûrs d’eux quand ils disent une énorme connerie (c’est plus pour eux que pour moi) - les gens qui disent qu’ils préfèrent le goût des fruits/légumes surgelés (à moins que tu n’aies pas les moyens d’acheter du frais je ne suis pas en mesure de comprendre) - les gens qui disent oki doki (c’est mon unsafe word jsp pk) - les gens qui prennent jamais de position en disant toujours “si tu veux” même quand la réponse ne peut pas être autre chose que oui ou non (-on appelle les pompiers ? oh bah si tu veux- niquel) - les gens qui pensent vraiment que leur horoscope est une excuse au fait que ce sont des vrais cons (je trompe mon mec mais ça c’est parce que je suis taureau oups ihih) - les gens qui répondent “ça va et toi ?” lorsque tu dis ça va dans le sens c’est carré (la ponctuation est ton amie) - les gens qui se plaignent d’une douleur mais refusent de prendre un médicament (juste prends le médicament ou tais toi ou les deux c’est encore mieux) - les gens qui agrémentent leur phrase par “ma belle”(ya pas grand chose de plus méprisant que ces deux mots collés) - les gens qui disent “ya pas de souci” alors qu’il y en a clairement un (juste parle fr) - les gens qui font la distinction entre les collègues, les connaissances, et les je le.la connais de vue (c’est pour se compliquer la vie ou à ce stade ya vraiment une diff ?) - les gens qui disent concubin et pas partenaire (j’aime pas ce mot, peut-être parce qu’il y a con et cu juxtaposés) - les gens qui disent “tant que toi ça va, moi ça va” (c’est connu, on va bien parce que les gens autour de nous vont bien ou inversement) - les gens qui commencent leur phrase par “bah” (ça me donne l’impression que j’étais censée savoir) - les gens qui disent trop bon trop con (t’es juste en train de laisser croire aux personnes les plus crédules qu’être gentil est finalement un défaut qui donne raison aux mauvais comportements) à suivre
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claudehenrion · 1 year
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Vieillir jeune (suite inattendue et non-programmée...)
  Le 12 avril dernier, nous avions passé un moment à disserter sur un gros rapport statistique de l'Insee sur les centenaires. C'était net, clair, factuel, précis, , sobre, arithmétique... et donc rigoureusement extérieur à tout ce que tous les gens qui sont entrés dans le processus du vieillissement pensent, ressentent, vivent, éprouvent. Plusieurs gentils lecteurs me l'ont fait remarquer très vite : en prenant de l'âge, deviendrais-je un technocrate désincarné ?. Que la réponse soit oui, oui-oui, ou oui-oui-oui, je dois me faire pardonner : ''un vieux'', c'est tout, excepté des statistiques et des chiffres, alignés dans un rapport INSEE, comme à la parade.
La seule question qui soit intéressante, c'est, en dernier ''ressort'' (ce ressort qui est une des choses qui disparaissent avec l'âge, et il en arrive un, un jour, qui est ''le dernier'' !) c'est : ''qu'est-ce que vieillir, et comment sait-on ou sent-on qu'on est entré dans ce cycle de la vie qui ne fait pas l'unanimité et n'a pas toujours très bonne réputation ?''. Car enfin, ne trouvez-vous pas paradoxal  que alors que vieillir n'a rien de sexy, l'idée de vivre encore longtemps fait, en gros, l'unanimité... ? En réfléchissant à ce lourd dilemme, je me suis souvenu d'une boutade de Golda Meir : ''Le grand-âge, c'est comme un avion dans une tempête : une fois que vous y êtes, il n'y a pas grand chose que l'on puisse faire, à part attendre et prier...''. Et puis il y a cette phrase terrible de De Gaulle, lancinante, définitive pour une chose qui, justement, ne l'est pas : 'La vieillesse est un naufrage''...  Ces deux grands ouvreurs des portes ont... grand ouvert celles autour desquelles je slalome !
Partons de Picasso –qui, bien que mouginois d'adoption, n'est pas vraiment un de mes maîtres à penser, mais pour une fois...-- qui disait ''on ne vieillit pas, on mûrit'', citation qui m'a remis en mémoire que, il y a quelques années, je répétais et me répétais : ''je deviens adulte'', ce qui était un peu vrai (''Encore cinq minutes, Monsieur le Bourreau !'')... J'ai longtemps cru que devenir grand-père me ficherait un bon coup de vieux, mais pas du tout, c'est passé comme un lettre à la poste (NB : c'est le fait d'être marié à une grand mère qui m'a fait prendre des années !). Depuis, promu ''Arrière-grand père'', je n'ai plus ce genre de soucis ! Tout au contraire, une petite voix me susurre de plus en plus souvent que plus je vieillis, plus je m'améliore dans pas mal de domaines (même si je serais bien incapable de vous dire lesquels !) : mes souvenirs me parlent d'un type qui a été nettement meilleur en tout que je ne l'ai été : je me souviens fort bien (ou plutôt... ''il surgit en ma mémoire'') de performances qui auraient fait de moi un champion olympique dans pas mal de sports : ''plus le temps passe, et plus je me souviens avec précision de choses qui n'ont jamais eu lieu... '', disait Mark Twain sur le tard.
Je pense, en écrivant cela, à l'ancien Président des Etats-Unis Ronald Reagan qui, frappé des syndromes d'Alzheimer, se réjouissait de ne jamais avoir une seconde à lui : ''Je rencontre sans cesse des inconnus qui ont, de moi, des souvenirs que je recherche. Je n'arrête pas !'', la limite extrême de cette évolution un peu crue, qui fait le bonheur de certains humoristes (jeunes, eux !) étant : ''au début, on oublie les noms... puis on oublie les visages... ensuite on oublie de remonter sa braguette... et puis... on oublie de la baisser...''. Ce n'est pas très distingué... mais cette constatation, heureusement, est plus souvent anecdotique que revendiquée...
Dans un domaine moins cru (et moins cruel), ce qui me frappe, c'est que jamais on ne m'a autant dit que je ne fais pas mon âge que depuis que celui-ci s'est envolé vers des sommets dignes d'un respect que le modernisme a oublié. Plus je me sens me décatir, plus des gens qui croient me faire plaisir me racontent qu'ils me trouvent jeune (sic !), la phrase ''standard'' étant le terrible (car si mensonger) ''Tu n'as pas changé''... qui sous entend que vers 30,  45 ou 60 ans, je ressemblais au vieillard que je suis... Les gens sont drôles, à force d'être tristes. Et vice-versa. 
Il me semble que plus je vieillis, plus je passe de temps à expliquer que jamais je ne me suis senti aussi jeune... alors que l'âge que j'ai atteint n'est, au fond, que la punition ou la conséquence d'avoir vécu si longtemps ! Mais pouvoir constater qu'on est vivant doit être malgré tout plus agréable que de dire qu'on est mort ! Hélas, on ne peut raconter qu'une seule de ces expériences, et c'est dommage.
Avez-vous remarqué que, chez ceux de vos amis qui flirtent avec le chiffre ''100'', on sent moins de pression sociale ? Ma mère, vers 103 ans, se plaignait souvent que les visites de ses amies de classe se faissent plus rares, et s'en étonnait parfois : ''Tu sais, me disait-elle, Une Telle me déçoit. Elle ne vient plus me voir, comme avant''.... et je lui proposais  de l'accompagner au cimetière de Cannes, où elle en ''reverrait'' plein, d'un coup... La vieillesse, au fond, c'est le temps de la vie où les gens vous abandonnent et où les anniversaires ne sont plus des fêtes : un gâteau d'anniversaire de mon père, portant presque cent bougies, avait failli mettre le feu, ratant de peu ''l'incendie du siècle'', ou plutôt... celui du centenaire !
Une brève incise dont je certifie l'exactitude : ce cimetière de Cannes est un magnifique jardin, à pic sur ''la Grande Bleue''. A la porte, un écriteau : ''Cimetière du Grand Jas'' (NB : la grande bergerie, en provençal). En dessous, les horaires d'ouverture été-hiver, puis cette notule qui m'enchante ''Défibrilateur à l'intérieur'', dont Pagnol aurait tiré un enchantement. Pour moi, seule la joie de vivre de notre midi peut fabriquer un tel optimisme : ''il était mort, le Pépé, mais au moment de descendre dans le trou, il a préféré un pastaga à 360 joules pour profiter encore un peu de ce coquin de soleil et battre encore Titin à la pétanque...''. La vérité, té... c'est que la vieillesse, c’est rien que une certaine idée que les autres se font de vous. La mort, c'est pareil... Et dit ''avé l'accin'', c'est encore bien ''plusse'' beau !
Je vais arrêter ces lieux communs sur le grand âge et cet enfonçage de portes ouvertes vers un milieu puis vers un lieu réputés pour leur fermeture... sauf pour regretter le ''bon vieux temps'' où vieillir apportait, dit-on, une garantie d'être écouté et respecté –au moins en apparences : aujourd'hui, la société trouve que, ne produisant plus rien, vous êtes inutile... alors que vous vous donnez du mal  pour faire croire que vous ''vieillissez jeune''. En prenant de l'âge (déjà... quelle drôle d'expression ! On ne prend rien du tout, on en prend, et plein la gueule !), on réalise que être vieux, c'est dire : ''Jamais je ne me suis senti aussi jeune'', au mépris de l’évidence. Vieillir, ce n'est pas tant ''se faire vieux'', que vouloir rester jeune !
Le monde est mal fait : les jeunes rêvent d'avoir l’air plus vieux et les vieux d'avoir l’air plus jeunes ! Je pense souvent à cette histoire pour chansonnier du ''vieux monsieur qui vient de renouveler son abonnement à Play Boy... mais n'arrive pas à se souvenir pourquoi'' … Pour me faire pardonner ma sécheresse apparente ''post-INSEE'', je cherchais une ''sortie'' souriante... Celle-là me convient. Bonne semaine.
H – Cl.
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edlim-sims · 1 year
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Après les cours, Marina croise Justine, avec qui elle veut réparer les pots cassés.
Justine: Tu voulais me parler?
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Marina: Je m’excuse pour l’autre fois, mais je ne comprends toujours pas ta réaction.
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Justine: Arf c’est si compliqué? Tu ne vois pas le problème? C'est évident…
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Frédéric: Hé salut! Euh…
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Justine: Bon, voilà le loup! Ce que j’allais te dire, c’est que je suis contre que vous soyez en couple, car je ne lui fais pas confiance. Les membres de sa famille ne pensent qu’à eux et aux simflouz. Ils ne se soucient pas des autres.
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Frédéric: C'est injuste! Oui, mes parents sont comme ça, même chose pour certains de mes frères et sœurs, mais je ne m’associe pas à eux. Je suis différent.
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Justine: Seul le temps nous dira si tes actions correspondent à tes paroles. Je vous laisse.
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Marina: Justine…
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Frédéric: Ça va aller.
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Marina: Merci. Tu sais, Justine a parlé de toi et moi comme d'un… couple…
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Frédéric: Ouais, je sais pas? Probablement? On peut être en couple… si tu veux!
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Marina: Ok ouais!!!
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Aucun couple n’est officiel sans un selfie publié sur les réseaux sociaux! ✅
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07 / 11 / 2022
🇫🇷 FRANÇAIS / FRENCH 🇫🇷
HISTOIRE FICTIVE PERSONNELLE écrite en collaboration avec mon cher @tidodore2
SOUMIS LÉCHE LES PIEDS DU COLLÈGUE
PARTIE PAR @submissivegayfrenchboy
Jeremy travaille dans un bureau, mais, même si ses journées ne sont pas très épanouissantes, il a de quoi se détendre. Il a son propre lécheur de pieds ! C'est un collègue, Brian, que Jeremy a vu en train de regarder ses pieds quand il avait enlevé ses chaussures au bureau. Depuis qu'il a son propre bureau, Jeremy peut faire venir Brian dans son bureau pour qu'il puisse lui lécher les pieds en toute intimité. Il a installé une cloche pour appeler son lécheur de pieds.
Ce jour-là, il appuya sur sa cloche, posa ses pieds sur son bureau. D'habitude, c'est Brian, le soumis dont Jeremy a compris qu'il aime les pieds masculins, qui retire ses chaussures. Mais aujourd'hui Jeremy a pris de l'avance pour que Brian lèche ses pieds dès qu'il arrive dans son bureau.
Brian doit arriver rapidement, mais pas trop rapidement non plus pour ne pas que les collègues de Jeremy et Brian pensent qu'il se passe quelque chose entre eux. Le beau Jeremy avait une idée en tête pour éviter que ses rencontres avec Brian paraissent suspectes, et il comptait en parler à Brian.
JEREMY : "C'est bien, larbin t'as rappliquer vite ! Maintenant mes pieds attendent ta langue !"
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PARTIE PAR @tidodore2
BRIAN : "oui maitre ! Merci de m'avoir installé une niche près de votre bureau. C'est un tel honneur de pouvoir ramper à vos divins pieds dès que j'entends la cloche 🛎"
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PARTIE PAR @tidodore2
JEREMY : "d'ailleurs je pense que le mieux serait de te virer et t'engager comme lécheur de pieds attitré"
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PARTIE PAR @tidodore2
BRIAN : "oh non pitié maitre ! Si je perd mon emploi, je vais me retrouver à faire les poubelles dans la rue pour survivre 😨 il me faut un minimum de salaire pour vivre !
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PARTIE PAR @submissivegayfrenchboy
JEREMY : "oui tu as raison, t'auras un minimum de salaire. Tu sera payé moins cher que les nettoyeurs de chiottes, ça devrait suffire vu que tu es seul. Étant donné que t'es si moche que personne veut de toi. Et puis si tu dois vraiment faire les poubelles, bah c'est ta vie pauvre con ! 😈"
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PARTIE PAR @tidodore2
BRIAN : "Merci beaucoup maitre ! Le nettoyeur de chiotte doit se faire au moins 450 euros par mois, ça sera largement suffisant pour que je paye mon minable appartement !!!"
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PARTIE PAR @submissivegayfrenchboy
JEREMY : "oui et puis tu pourras toujours emménager dans un appartement plus petit. Je suis sûr que tu pourrais vendre plusieurs objets pour avoir un peu d'avance. Allez, suce mes orteils pendant que j'appelle le boss"
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PARTIE PAR @tidodore2
BRIAN : "c'est que..je vis déjà dans seulement 25m2...mais je pourrais sans doute me passer de certains meubles et trouver encore plus petit !"
Brian suce les orteils en regardant son nouveau maitre avec admiration pendant qu'il téléphone au patron.
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PARTIE PAR @submissivegayfrenchboy
JEREMY : "Sinon je peut toujours installer une cage dans une de mes armoires. Mon caleçon sale serait ta couverture, mes chaussettes seraient ton oreiller. Et le matin tu serais mon chauffeur pour aller au travail."
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PARTIE PAR @tidodore2
BRIAN : "Vous avez raison, ça sera peut être mieux. De toute façon je n'aurai pas le temps d'aller chez moi si je dois passer mon temps à faire votre ménage et à vous sucer les pieds."
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PARTIE PAR @submissivegayfrenchboy
Et il en fut ainsi. Brian a été viré de son travail et passait désormais ses journées à lécher les pieds de son ancien collègue sous son bureau, et il passait ses soirées à faire les tâches ménagères et faire la cuisine pour son maître. Brian aimait le fait que son métier consiste à permettre à Jeremy de se détendre, surtout s'il pouvait lui lécher les pieds. Cela valait la peine de dormir dans une armoire s'il pouvait lécher de si beaux pieds.
Et vous pourriez-vous abandonner votre métier pour pouvoir lécher des beaux pieds?
FIN DE L'HISTOIRE
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🇺🇸🇬🇧 ENGLISH / ANGLAIS 🇬🇧🇺🇸
PERSONAL FICTIONAL STORY written in collaboration with my dear @tidodore2
THE COLLEAGUE'S FEET LICKER
PART BY @submissivegayfrenchboy
Jeremy works in an office, but even though his days aren't very fulfilling, he has plenty to relax. He has his own foot licker! It was a co-worker, Brian, whom Jeremy saw staring at his feet when he took off his shoes in the office. Since he has his own office, Jeremy can have Brian come into his office so he can lick his feet in privacy. He installed a bell to call his foot licker.
That day, he pressed his bell, put his feet on his desk. Usually it's Brian, the submissive whom Jeremy has learned likes male feet, who takes his shoes off. But today Jeremy has gone ahead to get Brian to lick his feet as soon as he walks into his office.
Brian needs to arrive quickly, but not too quickly either so that Jeremy and Brian's co-workers don't think there's something going on between them.
Handsome Jeremy had an idea in mind to keep his encounters with Brian from looking suspicious, and he was planning to tell Brian about it.
JEREMY: "It's good, flunkey, you came back quickly. My feet are waiting for your tongue!"
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PART BY @tidodore2
BRIAN: "yes master! Thank you for setting up a doghouse for me near your desk. It's such an honor to be able to crawl at your divine feet as soon as I hear the bell 🛎"
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PART BY @tidodore2
JEREMY: "Besides, I think it would be best to fire you and hire you as a regular foot licker"
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PART BY @tidodore2
BRIAN: "Oh no mercy master! If I lose my job, I will find myself scavenging in the street to survive 😨 I need a minimum salary to live!
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PARTY BY @submissivegayfrenchboy
JEREMY: "Yes you're right, you'll get a minimum salary. You'll be paid less than the toilet cleaners, that should be enough since you're alone. Since you're so ugly nobody wants you. And then if you really have to do the trash, well it's your life poor idiot! 😈"
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PART BY @tidodore2
BRIAN : "Thank you very much master! The toilet cleaner must be made at least 450 euros per month, that will be more than enough for me to pay for my shabby apartment!!!"
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PART BY @submissivegayfrenchboy
JEREMY: "yes and then you can always move into a smaller apartment. I'm sure you could sell several items to get a little head start. Come on, suck my toes while I call the boss"
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PLAYED BY @tidodore2
BRIAN: "It's that..I already live in a very small apartment, only 25m2...but I could probably do without some furniture and find even smaller!"
Brian sucks toes watching his new master in awe as he phones the boss.
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PARTY BY @submissivegayfrenchboy
After Jeremy has finished to call the boss, he speaks to his feet licker.
JEREMY: "Otherwise I can always install a cage in one of my closets. My dirty underpants would be your blanket, my socks would be your pillow. And in the morning you would be my driver to go to work."
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PLAYED BY @tidodore2
BRIAN: "You're right, it might be better. Anyway, I won't have time to go home if I have to spend my time doing your housework and sucking your feet."
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PARTY BY @submissivegayfrenchboy
And so it was. Brian was fired from his job and now spent his days licking his former colleague's feet under his desk, and he spent his evenings doing housework and cooking for his master. Brian loved that his job was to let Jeremy relax, especially if he could lick his feet. It was worth sleeping in a cupboard if he could lick such beautiful feet.
And you could give up your job to be able to lick beautiful feet?
END OF THE STORY
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kilfeur · 10 months
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Servir la justice dans The Great Ace Attorney
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Je trouve que le jeu soulève un point intéressant avec Stronghart, Kazuma, Genshin Barok, Klint et Ryunosuke. Jusqu'où on est prêt pour agir pour le nom de justice ? Jusqu'où une personne serait prête à se battre contre un système juridique corrompu pour rétablir la "justice" ? Pour répondre à la justice, seriez vous prêt à vous salir les mains afin de faire payer les vrais criminelles ? Pour moi, ces cinq personnages représentent une manière de se battre pour la justice.
Parlons de Genshin, ce que je trouve intéressant malgré le peu d'infos qu'on a sur lui. D'après Barok, Kazuma et Mikotoba, c'était quelqu'un de très droit, de mémoire il avait l'ambition d'apprendre le système juridique anglais pour pouvoir ramener ce qu'il a apprit au Japon afin d'améliorer le système juridique de son pays. D'après les dires de Barok, Klint et Genshin travaillaient ensemble dans certaines affaires et il y avait un certain respect mutuelle. Toutefois quand il découvrit la vérité au sujet du professeur, il essaya d'abord d'en parler à Lord Stronghart, sauf que bien sûr vu que c'est lui le maître manipulateur. Il feint l'ignorance en lui rappelant sa position. C'était un étudiant étranger à Londres qui n'a aucun pouvoir ici, de plus si il cause le moindre souci, ça pourrait causer un incident diplomatique. Je crois me souvenir que Genshin non plus n'avait pas de preuves pour dire que Klint était le professeur. Au final, il décida de confronter Klint soulevant une certaine impulsivité de vouloir régler ce problème lui même. Lui qui voulait apporter la justice, l'a fait en salissant ses mains et le jeu ne le glorifie pas. Pour moi la lettre Klint ne glorifie à aucun moment Genshin, il savait très bien que ce duel signait la mort de l'un deux. Oui il a pu arrêter le professeur mais il n'est pas pour autant innocent dans cette affaire car pour rétablir la justice, il a dû faire couler le sang. Bon après il y a aussi la tentative d'évasion mais là j'ai du mal à le blâmer émotionnellement parlant. Vu qu'il voulait revenir au pays pour son fils ! Mais droit comme il est, ça m'étonnerait qu'il aurait poursuivi ses études de droit si il avait réussi à s'évader.
Ryunosuke qui arrive tout juste dans ce milieu voulant honorer le rêve de Kazuma et apprend si il doit placer sa foi ou non envers ses clients après l'affaire MgGilged. Même quand il a fallu défendre Gina, il a eu des doutes mais a prit l'affaire quand même. Toutefois dans ce procès, il n'hésitera pas à se battre contre n'importe qui pour protéger son client si il a foi en lui. Ryunosuke dit quelque chose au sujet d'apporter la vérité, bien qu'au début il dit qu'il faut que la vérité soit dévoilé. Il comprend aussi que cette vérité peut avoir de lourdes conséquences. Je trouvais que son évolution par rapport à la vérité est sympa. Quand à Barok, il était prêt à porter le titre du faucheur si ça permettait de baisser le taux de criminalité à Londres et de faire payer les criminelles qui pensent pouvoir s'échapper à la loi. Sauf qu'inconsciemment, Stronghart l'avait au creux de sa main et pouvait faire de lui sa marionnette pour atteindre ses objectifs. Et le peuple de Londres craignait sa présence dans le tribunal du Vieux Bailey montrant que ce n'était pas un procès qu'ils assistent mais à une exécution.
Bien qu'il enquêtait secrètement sur l'organisation du faucheur, ses efforts pour cette enquête n'ont pas été suffisants car son ami est mort. Dans la photo où on le voit jeune, on pouvait voir aussi Gregson supposant que ces deux là étaient proches à l'époque (dans les contenus spéciaux, il y a un épisode extra où on les voit discuter ensemble). Barok était le bouc émissaire idéal pour blâmer la mort de tous les criminelles de Londres. Malgré son travail aux tribunal pour faire tomber les criminelles et malgré ses principes à rétablir la vérité et à amener la justice, l'un d'entre eux a été brisé pendant le dernier procès, c'est justement l'un des symbole les plus fort du jeu. Surtout que Klint celui qu'il admirait pour son travail, qu'il voulait suivre ses pas, à un moment il a douté de lui sur le fait qu'il était le professeur. Mais il y refusait comme pour refuser de briser la belle image qu'il avait de ce dernier, mine de rien il l'a aussi idéalisé tout comme Ryunosuke a idéalisé Kazuma après sa fausse mort.
Kazuma qui bien qu'au début a des ambitions nobles se cache une ambition bien plus sombre, celle de venger ceux qui ont causé du tort à son père. Je pense toujours que malgré sa vengeance, il voulait sincèrement changer le système juridique japonais. Sa vengeance obscurcisse son jugement l'empêchant d'écouter les faits de Ryunosuke. Même si il apparaît calme et calculateur dans le procès, je sentais qu'au fond, il y avait cette colère, cette rancune et cette haine dans ses yeux enfoui pendant des années. Il m'a fait faire les montagnes russes, ce sale petit con. Plus j'avançais dans le jeu, plus j'avais du mal à croire jusqu'où Kazuma était prêt à aller pour atteindre ses objectifs. Ce qui signifie, accepter un contrat d'assassinat surtout qu'il était à deux doigts de le tuer. A ce moment là, je m'étais même demandé si je voulais rester mon ami après ce qu'il avait fait ? Surtout qu'il y a des moments où il m'a aussi tapé sur le système, j'étais tellement contente quand Ryu lui dit d'ouvrir les yeux. Au début, je trouvais Kazuma trop parfait, limite, ça aurait pu être lui le perso principal à la place de Ryu. Mais dans ce procès, on découvre un Kazuma imparfait dans le déni qui prétend rendre la justice et ainsi laver le nom de son père. Sauf qu'au final c'est surtout sa justice à lui qu'il voulait rendre, un ressenti émotionnel qu'il a enfoui pendant ces dix derniers années jusqu'à découvrir ce qui s'est réellement passé il y a dix ans.
Mael Stronghart, je le trouve assez complexe, oui ce qu'il a fait est horrible mais tout ça, c'était pour rendre la justice de Londres efficace envers les criminelles qui croyaient pouvoir s'y échapper. Et qu'on le veuille ou non, ses actes ont eu des résultats, le taux de criminalité a baissé montrant que son organisateur du faucheur bien qu'extrêmement douteux fonctionne. Il était pleinement conscience qu'il faisait face à un système juridique corrompu, d'après Stronghart pour éliminer le mal il faut s'attaquer par la racine et c'est ce qu'il a fait. Certes ce n'est pas lui qu'il l'a fait, il a manipulé des personnes pour atteindre ses objectifs. Il fait partie de ces personnages la fin justifie les moyens, toutes les magouilles étaient permit pour lui si ça permettait d'établir la justice dans sa ville. Je veux dire quand il a révélé la vérité au sujet de Klint, lors de son discours, j'admets que je trouvais certains de arguments valables.
Du coup, je me sentais tiraillée alors que le peuple était pour lui, il faut dire qu'aussi qu'il était un très bon orateur et sait imposer sa présence quand c'est nécessaire. Donc ça aide en soi, certains trouvaient ça illogique que Stronghart réintègre Ryu en tant qu'avocat vu son passif. Mais en soi, c'est consistant avec le personnage, il voulait montrer à Ryu que le système est corrompu et qu'il aurait beau se débattre pour rétablir la justice et la vérité, il n'y arrivera pas. Et je trouve que c'est encore bien plus présent lorsqu'il est juge dans ce procès, lui montrer que le système juridique de Londres est corrompu et que le seul moyen de le combattre est de s'attaquer à la racine. Sauf que Ryu est resté fidèle à ses principes et a su montrer à Stronghart, sa manière de rétablir la justice et qu'ainsi que les victimes aient le droit de découvrir la vérité sur ce qui s'est passé. Stronghart manigançait dans l'ombre en cachant la vérité sous son rôle de Maître Juridique (Je connais pas le terme équivaut en français) pour faire avancer le système juridique de son pays. Tandis que Ryu poursuit la vérité afin de la révéler car selon lui, le peuple et les victimes ont le droit de savoir quitte à subir les conséquences. (Bon par contre la partie où Stronghart fait revenir Ryunosuke en tant qu'avocat ne vient pas de moi mais d'un post sur tumblr que j'ai trouvé intéressant en terme d'analyse. Par contre le contraste entre Ryu et Stronghart ça vient de moi)
Quand à Klint, il voulait sincèrement rétablir la justice par des moyens légaux sauf qu'il s'est rendu compte que ce n'était pas suffisant. Et que pour faire payer les criminelles, il n'avait pas d'autres choix que de se salir les mains pour y parvenir. C'est le procureur qui a sombré dans les ténèbres, celui qui est tombé dans la disgrâce. Et même si par la suite il était tout aussi victime de chantage de la part de Stronghart. Il a sa part de responsabilité, utilisant son propre chien pour tuer ceux qui sont corrompus. Dans son idée de justice, il est devenu le monstre et pour Stronghart, il est devenu son exécuteur. Ce n'est qu'une fois qu'il a tué son mentor que ça a été son wake up se rendant compte qu'il est allé trop loin. Surtout qu'à ce moment là, il allait bientôt devenir père, était ce vraiment ça l'avenir qu'il comptait offrir à sa famille ?! Celui d'un meurtrier qui exécute sauvagement ses victimes au nom de la justice ?! C'est pour ça qu'il a décidé d'éloigner sa femme enceinte de lui en n'espérant que ces derniers ne soient pas touchés par les vices du Professeur. Quand à Klint, il comprit qu'il était condamné, qu'il ne méritait pas de servir de la justice alors qu'il a brisé ses principes pour y parvenir. Toutefois avant son duel, il écrivit une lettre afin de l'utiliser comme arme contre Stronghart afin que tout comme lui ce dernier tombe en disgrâce. Montrant que malgré tout ce qu'il avait commit, il y avait peut être encore une once de justice venant de ses anciens principes.
J'ai adoré jouer à ce jeu même si j'étais un peu malmenée émotionnellement ça prouve à quel point TGAAC est un bon jeu.
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lettresdamours · 1 year
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été de ceux
Dont les frontières
N’existe pas
dont la peur
Le froid .
Ne déteigne pas sur l’âme
De ceux qui éblouissent
de leur aura
Se laissé vaguer sur le fil
Pensent-ils que tout est écrit
Que faire du libre arbitre
été de celle qui tourner
Le dos , au bien docile
Beni oui oui se voit
Perdu
Face au soleil
Face à eux même
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LES TEMPS CHANGENT
Mais les temps changent ! La population change , la vie change ! Ceux qui mangeaient des bonbons autrefois sous la table rêvaient de leur révolution moderne . Une révolution pacifiste avec des colliers de fleurs autour du cou ! Aujourd’hui on renverse un policier avec sa moto , on savate un collégien jusqu’à ce qu’il succombe et on harcèle une jeune fille jusqu’à ce qu’ elle se suicide et on dépasse toutes les limites ! On flirt avec la folie , le crime .
Où est le mal ? tout le monde
s’ interroge .
Les parents démissionnaires ou parfois aussi barrés que leurs progénitures et plus cruels encore !
Ou est le mal ? Le manque d’ argent ,
d’ intelligence ? Ne dit-on pas bête et méchant ? Oui ou est le mal ? .
Le manque d’ éducation , les limites que les parents ne savent plus poser aux enfants ? La crainte de la vengeance d’ un fils ou d’ une ados qui exerce le chantage comme un vieux gangster sur ses parents ? Parce que eux même disent bien souvent être des loups , des invincibles , des Rambos dans une société dure et sans pitié .
Il est tard !
cette génération nouvelle a une phylosophie particulière !
Les rapports de forces partout et toujours . Particulièrement dans les réseaux où la plupart avancent masqués ! La porte grande ouverte aux pires échanges , aux pires cruautés, aux injures , aux moqueries , et bien sûr au harcèlement ; le graal !
Les enfants sont élevés ainsi ! La famille est supérieure ! Plus forte et plus cruelle aussi que ne pourrait être l’ ennemi !
C’ est la loi de la surenchère ! Au plus fort et à celui qui détient la vérité !!
L’ ennemi ce peut-être
n’ importe qui ! Une fille habillée
d’ une certaine manière considérée comme inappropriée, la jalousie celle
d’une maison , une voiture , d’une école , d’un canapé où des fiches de paies , d’une promotion ! .
Les enfants subissent depuis leur plus jeune âge la course à la réussite ! Mais sans la morale aujourd’hui , sans
l’ humilité , sans codes de l’ honneur qui existait après la guerre , sans bien souvent aussi , la religion , la bienséance et la retenue ! . La crainte du gendarmes est passée de mode depuis longtemps , la crainte des sanctions bientôt aussi ! .
Il me semble me souvenir de la phrase de Monsieur DELON ! Tout à foutu le camps ! .
Faut les envoyer au front ces gens-là maugréait un vieux qui avait fait la guerre ou celle-ci lui avait-elle été racontée par le menu du sang un jour de paix et de prospérité ! Au front ! Eux ils se battent en Ukraine ! Des guerres se découvrent aujourd’hui qui tuent ! L’ échelle des violences dénombrées, des crimes de guerre
ont dû se métamorphoser plus violents aussi ; Nous sommes en temps de guerre !
Et puis il y a ceux qui pensent étroitement que parce que l’on est pauvre on devrait avoir la permission d’être con et pourris ! La permission de déraper ; enfin des passe droits à se comporter en voyou sans vergognes et sans limites !.
N’ est ce pas dans la difficulté que
l’homme se réalise selon l’adage !
J’ ai toujours aimé les vieux dictons ! Quand une pomme est pourrie dans un panier !
C’est clair comme ils disent , il faut alors l’y ôter et
l’envoyer plus loin là où elle ne sera plus nuisible ou pourrira esseulée définitivement oubliée de la vindicte populaire !
Il faut toujours punir en bonne proportion des mauvais actes commis disait un Roi .
Dans le cas contraire , c’est la porte ouverte à tous les crimes et délits ! La garantie d’ être exempté un an , peut-être deux ou cinq
pour avoir commis , un vol , un abus , un viol et pourquoi pas un crime . Profiter d’ une situation fragilisée des institutions peut avoir des conséquences graves .
PATRICIA COINTE LAURENT
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sexybutyoucantseeit · 10 days
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- Tu savais que certaines personnes ne pensent pas du tout au suicide? Pour certains ce n'est pas une option ! Étrange non?
- Oui, je pense que pour eux la mort c'est une chose horrible horrible! Moi au contraire, cette option elle me rassure, elle me fait du bien.
- C'est clair ! Je suis contente de l'avoir cette option, je sais que dans le pire des cas il y a une solution.
- Anonymes, Discussion Sur le Suicide
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vabazeri · 2 months
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Jour 35
Mes enfants me manques, j'avais l'habitude de lire leur connerie sur la conversation que l'on avait en commun et ça me faisait beaucoup de bien de les voir ce chamailler pour rien en fait. Mais depuis quelques temps, il ne parlent plus sur cette conversation et je n'ose pas leur envoyé un message. J'ai peur qu'ils pensent que je les aient oubliés, que je suis passé à autre choses mais en fait c'est juste que je suis une vrai quiche avec ça...
En fait, je me demande si c'est ça quand ont est vraiment parents, si cette sensation de manque, de peur ça fait partie du quotidien. Ce demander si tout ce passe bien pour eux, si le boulot et les études ça va, si ils sont bien avec leur amis, s'il manquent de rien et si je pourrai les aider, voir même, si finalement ils me demanderai s'ils avaient besoin d'aide. Encore un truc qu'il faut que je parle à ma mère... Elle aussi ça fait trop longtemps que je l'ai pas eue au téléphone. Parfois je me demande si je devrais lui présenté mes amis, mon entourage. Si sa serait une bonne choses de lui présenté Bunny ou Hades, de ce qui fait ma vie en ce moment quoi...
Sinon j'ai fort bosser sur moi et je suis assez fière 🥰 j'ai laisser Hades prendre mes classes et les jouer ! (je sais que je vous exaspère avec ce genre de conneries mais vous imaginez pas à quel point c'est vraiment dur de lutter sur ses peurs de merde...). Bon, pour le moment il s'énerve sur pas mal de truc annexes mais il me "réclame" et même s'il en a clairement pas besoin j'aime bien qu'il face cet effort, je trouve ça vraiment mignon et touchant !
C'est vraiment toutes ses petites choses qui me font guerrir en fait, il me donne une place, un rôle que je connais et utilise certains de mes points fort, ça me donne une confiance en moi de dingue et ça me fait un bien fou en fait. Alors oui, je pourrais le faire seule en soit, d'autre autour de moi le font aussi mais évidement les sentiments ça change la perspective et oui, quand ça viens de lui, l'impact n'est clairement pas le même... Mais heureusement, il est bienveillant et il m'observe, beaucoup. Il retient ce que je dit, mes réactions, mes comportements, il me connais déjà beaucoup.
Par exemple mon sommeil plus que bancale, il le connait bien. Il sait très bien que quand je dit "je vais me couché" c'est un pile ou face :
Pile - je dors dans environs 1h (minimum)
Face - je dors pas et il le saura le lendemain de toute façon
Du coup, il essaye de faire tabler son heure de couché avec la mienne. Il me demande d'aller dormir, il me dit que sa serait une bonne choses hein... Ce genre de connerie et évidemment il a raison et oui, je l'écoute (après bon, le pile ou face toussatoussa... Mais au moins je me casse du pc et je vais m'allonger)
Sinon eh bien j'ai passé un looong moment avec un de mes anciens officier, ça m'as fait vraiment du bien et j'ai l'impression qu'il s'est amusé aussi 😊 j'espère vraiment que tout redeviendra plus ou moins comme avant dans la guilde 😅 mais ça me semble en bonne voie pour le moment ! Les petit viennent souvent, en jeu comme en vocal, bon, ça vient surtout si j'y suis 😅mais je me dit que c'est temporaire, le temps que tous le monde ce connaissent un peu mieux et ça devrais aller 😊👌
Pour le reste, niveau santé, ça va. Boon j'ai ma couille qui repousse à mon poignet mais ça, je suis rodée (kyste cynovial) ettt j'arrive (un peu) à gérer mes émotions ! Doucement, c'est pas gagner, mais pour le moment j'arrive à avoir assez d'assurance pour pas partir en bad au moindre truc négatif (ou ça ne dure pas trop longtemps et/ou sa reste supportable) , c'est déjà ça !
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christophe76460 · 3 months
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LES PLANS DU SEIGNEUR
Souvent, quand Dieu dit aux chrétiens qu’Il a de de grands projets pour eux, ils répondent, 'Oh, je ne sais pas, Seigneur.' Mais quand Satan vient leur dire : 'Je vais te détruire,' ils pensent : 'Oui, ça pourrait être vrai.'
QUI CROIS-TU ?
Nous croyons presque plus les mensonges de l’Ennemi que la vérité de Dieu. Mais nous devons en venir au point où nous pouvons dire : 'Non, Dieu a un appel pour ma vie et un grand projet. Je tiendrai ferme, inébranlable, inflexible – par la grâce de Dieu. Par Sa puissance qui œuvre puissamment en moi, tout comme Paul l’a dit' (voir Colossiens 1:29).
Tu ne tiens pas par force ni par puissance, mais par Son Esprit – parce que Son Esprit vit en toi ! Tu peux être un chrétien qui possède audace et confiance, un chrétien qui croit la vérité à ton sujet et au sujet des autres, mais surtout au sujet de Dieu et de ce qu’Il a prévu pour toi.
LE BORD DE LA FALAISE
Aujourd’hui, tu as peut-être l’impression d’être poussé au bord de la falaise, sur le point de passer par dessus. Tu es à bout de nerf et tu as l’impression que tu vas toucher le fond. Et puis, il y a d’autres choses : ton mariage, ta vie émotionnelle, les pressions dans ton travail, une addiction. Tu as envie de pleurer : 'Seigneur, y a-t-il un moyen de s’en sortir?'
Ta plus grande question, c’est : 'Comment puis-je arriver au point de confiance et de foi où j’ai besoin d’être ?'
LA RÉPONSE
La Parole de Dieu a la réponse et voilà un passage auquel il faut t’accrocher.
' Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance' (Jérémie 29:11).
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elchercheur · 4 months
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Ecouter ses envies, aller, s’aimer, s’écrire. S’organiser vers le possible. S’aimer, se le dire, se dire « viens, mon fils », vivre car rien n’est qu’au tombeau. Faire, agir, ouvrir et libérer. Prononcer au bord l’accord qui va d’être en être, et leurs passages sous les blocs du ciel. Raconter du passé les jolies envies de victoires et ce père qui chanterait dans votre main. Écouter, emplir, bercer. Aimer un enfant. Aimer plusieurs enfants. Aller chercher sa maison et la ramener vers soi, le plus proche possible. Dormir, marcher dans l’air libre et sécher. Regarder la nuit se laisser dormir. Aimer ceux qui vous pensent, et se laissent penser par vous. Le ciel seul fermera vos yeux sur son bleu. Réunir les vivants, croiser qui n’est pas votre, ensemble vous ouvrir, intacts et pourtant traversés, accomplis d’être traversés. Être aimé des vivants par amour des morts, emporter l’amour au point de sentir qu’il revient. Faire les bougies et le pain, et attendre, parmi eux, attendre, le jour où nous aurons à aimer moins. Vos portraits se sont allumés en moi, je sais que ce sont vos couleurs. Pour avoir fait naitre la vie de tout cela, et si peu d’eau a reflété oui la lumière, sur vous rouverte. D’avoir cru en la vie. D’avoir créer des maisons. Pour cela, qui ne va nulle part, et que nul ne peut retenir, je vous aime, en ma vie. Je vous dois d’avoir un chant, levé comme les ombres le matin se lèvent hors de vous. Je vous dois ce que je vous dis. L’avant est mort et je vous aime, lumières de moi. Et je sais que vous m’aimez, entourant comme un sourire ma confiance entière. Rien ne tiendra comme notre vie en partage, nous nous aimons comme les montagnes. Vous êtes et vous vous perdrez dans ce qui a été ma vie. Nous mourrons ensemble, rejoins. La gamme d’éternité, qu’elle cesse. Nous voulons vivre et être oubliés. Aujourd’hui est notre seule pupille avant les tombes, mais elle chante. Demain, placer encore ses pieds dans la lumière. Essayer. Confier aux morts, tanguer sur leurs coeurs. Ce ventre avec lequel je suis né, rira. Vous êtes mes forces de résoudre, par qui les nouveautés s’invitent dans les coeurs. Vous survolez là où ne soufflent plus que les attentes choisies. Que la peau blessée prenne son eau ! Notre force est en mouvement. Nos regards, en vives alternance, s’équilibrent comme des parfums naturels. L’exil sera une joie, les couleurs à nos bras, les rires nos rameaux fous et la danse de qui chante, notre allure. 
Pour ces raisons qui ont touché ma jeunesse, et auquel j’ai voulu répondre un peu plus âgé et un peu plus jeune, je chante et attend parmi vous, attends le jour où j’aurais à aimer moins.
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e642 · 11 months
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L'ambivalence du discours masculin
Combien de fois j'ai rencontré, fréquenté ou seulement écouté des hommes tenir un discours sur leur masculinité sous-entendant clairement que la faiblesse émotionnelle était proscrite. Combien d'hommes, en 2023, pensent encore que chialer ou exprimer leurs émotionsnest feminisant voire même rabaissant ? Combien d'hommes pensent qu'une relation c'est bonus, qu'ils peuvent s'en passer donc la négliger ? Plus qu'on ne le pense. Alors oui, il y a l'impact des relations passées qui peut donner cette teinte toxique à leurs propos mais également des décennies d'éducation fondées sur des clichés sexistes. Et j'en suis arrivée à me faire une réflexion. La plupart des hommes de mon entourage, peu importe l'âge, le statut, la situation, l'importance dans ma vie, se repose sur les femmes. Pour tout ce qui est communication (pour les ""raisons"" citées au dessus) mais aussi pour tout ce qui est de l'implication dans la vie logistique et pratique. D'un côté, nous avons donc un discours qui bannit la faiblesse et prône l'indépendance (émotionnelle et pratique). Et de l'autre, un discours à l'antipode qui bannit l'indépendance -via le repos sur la femme- et donc prône la faiblesse. Penser que l'on peut s'investir que pour ce qui nous arrange constitue pour moi une réelle faiblesse d'esprit associé à un manque de de maturité. Par conséquent, leur speech patriarcal concernant le fait d'être insensible, autonome et de cacher leurs émotions est totalement effacé et controversé par le fait qu'ils sont emprisonnés et conditionnés à reléguer les tâches ingrates aux femmes. On en pense ce qu'on veut du discours très viril emprunt de masculinité toxique concernant l'émotionnel mais si on part de ce postulat, pour être dans la continuité direct, cela voudrait dire qu'il ne se reposerait sur personne d'autres que eux, qu'ils seraient autosuffisants et indépendants et pas en constante recherche du "faire" de la femme. C'est en ça que beaucoup se ridiculisent. On partait déjà sur des arguments instables et ils se contredisent par la suite via leurs agissements infantilisant envers eux même. Je trouve ça très intéressant car la plupart ne s'en rendent pas compte que ça ne fait pas de sens. Soit c'est tout, soit c'est rien. Je ne valide pas les propos patriarcaux mais si on voulait aller jusqu'au bout du raisonnement, il n'y aurait pas l'étape où les femmes ont autant de charge mentale.
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channetti · 5 months
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Mes amis m'insupportent en ce moment depuis longtemps.
Je ne suis libre de rien. Je ne suis pas libre de faire, de penser, de dire, de prévoir, d'espérer... c'est étouffant. Mes amis ne me foutent jamais la paix sur rien. Je veux partir en weekend ? Ah oui mais ça fait 2 semaines qu'on s'est pas vu... Je veux partir en voyage ? Ah oui mais avec moi tu dis toujours que t'as pas les moyens... Je veux fréquenter un nouveau mec ? Ah oui mais tu le fais passer avant tout le reste... Je veux dire que j'en ai marre des attardés mentaux du village ? Ah oui mais tu rejettes toute notre culture maintenant aussi... Je ne suis pas d'accord avec ce que tu penses ? Ah oui mais tout ce que je dis c'est de la merde pour toi... J'ai pas envie de te rendre ce neuf cent quatre-vingt-sixième service parce que ça m'arrange vraiment pas du tout ça me met limite dans la merde ? Ah non mais pas de souci je vais dormir dans la rue c'est pas grave...
Le pire dans tout ça, c'est ce que c'est de ma faute. Je les ai laissés avoir ce genre de comportement avec moi et maintenant ils pensent que c'est normal. Et aujourd'hui si je changeais, si je disais "non", ils penseraient que je suis manipulée par quelqu'un d'autre, car je suis désormais en couple avec un homme qui a plus de caractère que moi et qui sait se respecter donc si je faisais la même chose ce serait forcément sous son influence, car je n'ai pas de volonté propre. Je ne suis qu'un chiffon. Un chiffon peut-il décider par lui-même s'il n'est pas contrôlé ? Bien sûr que non.
Au départ, le mépris que m'inspirent mes amis mes bourreaux me rend folle de rage, et puis je réfléchis à mon sujet, et là je me sens abattue, car en fait je suis faible. Ce ne sont pas les pervers narcissiques et autres sociopathes de ma vie que je dois blâmer mais simplement moi-même. Espèce de chiffe-molle, honnêtement tu l'as bien mérité. Tu n'avais qu'à être un peu moins conne. Tu laisses la vie te rouler dessus comme un cafard trop lent qui traverse la chaussée. On n'a que ce qu'on mérite. "Oh, s'il vous plaît ! aimez-moi, aimez-moi !" C'est lamentable.
Mais malgré la répugnance que je m'inspire, je reste convaincue que si quelqu'un doit aller en thérapie pour le bien de nos sphères sociales respectives, c'est eux avant moi. Je suis peut-être une merde, mais eux sont tarés.
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J'ai fait de la cyberintimidation!
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Oui, vous avez bien lu! Pendant la pandémie, et même jusqu’à tout récemment, j’ai dépassé les bornes lorsque je commentais une publication ou que je répondais à un commentaire en ligne de ceux que j’appelais « les complotistes ». J’étais dans un mode « tu m’insultes, alors je te rends la pareille ». Mais le pire, c’est que parfois, c’était moi qui insultais l'internaute en premier!
Je me considère pourtant comme étant bonne personne. Mon père m’a appris à toujours voir le beau côté des gens avant de voir leurs défauts. Il m’a surtout appris à leur dire ce que je pensais de bien d’eux, plutôt que de le garder pour moi. Et c’est ce que je fais. Je le fais même avec des inconnus que je croise dans la rue, des serveuses de restaurant, des chauffeurs de taxi, des infirmières qui me soignent, des collègues, bref, tous les gens qui croisent mon chemin. Et pourtant, ce qu’il y a de plus laid en moi est ressorti avec les médias sociaux. C’est gênant de vous en parler, mais je pense que c’est important. Ce n’est pas pour rien que mon blogue s’intitule À coeur ouvert avec Karine!
Les complotistes
Voici comment je décrivais les complotistes :
Des gens anti-vaccin qui pensent que la Covid est un simple rhume, qui partagent de la désinformation ridicule qui se débunke en 30 secondes et qui se pensent supérieurs aux médecins du haut de leur secondaire 3. Des êtres qui ne pensent qu’à eux et qui se foutent des conséquences sur les autres. Des personnes qui traitent ceux qui ont suivi les mesures sanitaires de moutons, de soumis, de « lécheux » de bottes à Legault, d’« écouteux » de TVA en faisant une faute par mot. Je disais souvent que les complotistes étaient de grands prix Nobel de l’école de la vie. Ai-je besoin d’en ajouter? Je ne crois pas!
C’est quoi la cyberintimidation?
Je me suis mise à réfléchir à tout ça et j’ai décidé de lire sur ce qu’est la cyberintimidation. Selon Sécurité publique Canada , « la cyberintimidation utilise des ordinateurs, des téléphones intelligents ou d'autres appareils connectés pour humilier, blesser, se moquer, menacer ou être méchant envers une personne en ligne ». Je n’ai jamais humilié ou menacé des gens sur le Web, mais je crois que je peux en avoir blessé beaucoup.
Pourquoi je fais ça?
Je n’ai jamais compris pourquoi j’avais autant besoin d'argumenter avec des gens qui me contrarient. Je compte d’ailleurs faire une réflexion à ce sujet dans un prochain article. Ce que je sais, par contre, c’est que ça m’a apporté beaucoup de négatif dans ma vie. J’ai même fait des crises de panique où ma pression artérielle était très élevée. J’ai aussi été profondément blessée par des attaques sur mon physique que j’avais peut-être cherchées. De plus, j’ai perdu du temps précieux pendant lequel j’aurais pu faire tellement de choses plus constructives.
Comment arrêter de faire de la cyberintimidation?
Comme ce n’était pas évident pour moi de ne pas répondre, et de mauvaise façon, quand je lisais un commentaire qui me déplaisait de la part d’un « complotiste » et même d’autres gens, j’ai cherché des trucs. J'en ai parlé à une amie et elle m’a envoyé cette affiche de l’auteure québécoise et illustratrice de livres jeunesse Élise Gravel que je trouve tout simplement parfaite!
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Maintenant, j’essaie le plus possible de me poser ces 7 questions avant de commenter. Mais il faut faire attention, parce que même si on écrit un beau commentaire, il se peut que quelqu’un y réponde de façon négative. Je le dis, parce que ça m’est arrivé! Peu importe la teneur d’un commentaire, il faut s’attendre à avoir des réponses. Et est-ce que j’ai toujours envie d’avoir des réponses, sachant que cela me met souvent dans tous mes états? Poser la question est y répondre!
Quand intimider devient criminel
Bien qu’insulter une personne sur le Web ne soit pas acceptable, ça ne veut pas dire que ça constitue une infraction au sens de la loi. Mais alors, qu’est-ce qui est interdit? Selon Éducaloi, on ne peut pas :
Harceler quelqu’un avec des messages qui lui font craindre pour sa sécurité;
Nuire à la réputation d’une personne avec des messages qui pousseraient les gens à la détester, la mépriser ou la trouver ridicule;
Écrire des insultes graves contre quelqu’un;
Menacer de mort une personne ou menacer de s’en prendre à elle ou à ses objets;
Partager une photo sexuellement implicite d’une personne sans son consentement;
Inciter quelqu’un à se tuer.
Ces gestes sont passibles de poursuites criminelles, mais aussi de poursuites devant les tribunaux civils et l’intimidateur pourrait devoir verser une somme d’argent à la victime. J’avoue que ça me fait vraiment réfléchir. Moi qui me suis toujours fait un point d’honneur de respecter les règles en société et de veiller à avoir une bonne réputation, je serais plus qu’ébranlée de devoir faire face à la justice parce que j’ai causé du tort à quelqu’un en ligne!
La nétiquette
Je ne suis pas naïve, je savais très bien que je ne respectais pas du tout la nétiquette en agissant ainsi! Mais qu’est-ce que la nétiquette? Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF), « elle représente l’ensemble des conventions de bienséance régissant le comportement des internautes. » Toujours selon l’OQLF, « la nétiquette repose sur des valeurs telles que la tolérance, le respect d’autrui, l’écoute et la politesse. On s’entend qu’en écrivant des commentaires du genre « va donc finir ton secondaire », j’étais loin de la respecter!
Je trouve que la nétiquette de Radio-Canada est un très bon aperçu de ce qu’on ne doit pas faire lorsqu’on communique en ligne. Par exemple :
S’écarter du sujet;
Publier le même contenu à répétition;
Être irrespectueux entre internautes ou envers leurs employés;
Offenser des gens pour des motifs fondés sur la race, l’origine, la couleur, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle, l’âge ou la déficience physique ou mentale;
S’exprimer dans une autre langue que le français;
Publier des propos vulgaires, haineux, diffamatoires, etc.
J'en tire quoi?
Je me sens beaucoup mieux depuis que j’ai arrêté de faire de la cyberintimidation, mais j’ai parfois des rechutes. Il faut que je garde à l'esprit que ça ne nuit pas seulement à ma petite personne, mais aussi aux internautes à qui je dis des choses blessantes. Je ne connais pas ces gens. Ils vivent peut-être avec un cancer, ils viennent peut-être de perdre un enfant, ils sont peut-être complexés par leur écriture ou par leur peu de scolarité, ils ont peut-être adhéré à des théories du complot, parce qu’ils sont fragiles et bien plus encore. Je ne sais pas à quel point je peux profondément blesser une personne par un simple commentaire.
Il y aurait tant à dire encore au sujet de la cyberintimidation et de la nétiquette. Je n’ai pas parlé du phénomène des « trolls », des manières à adopter quand on écrit, par exemple, un courriel ou du tort que la cyberintimidation fait aux jeunes. C’est un vaste sujet qui mérite réflexion.
Je vous invite à consulter ma bibliographie pour en savoir plus.
À bientôt!
Karine
Bibliographie
Éducaloi. (2022, 27 avril) Cyberintimidation : les gestes interdits. https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits
Office québécois de la langue française. (2018) Nétiquette dans les réseaux sociaux. https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/25376/la-redaction-et-la-communication/redaction-dans-les-reseaux-sociaux/netiquette-dans-les-reseaux-sociaux
Radio-Canada. Nétiquette. (date inconnue) https://ici.radio-canada.ca/conditions-utilisation/netiquette
Sécurité publique Canada. (2023, 28 novembre). Ensemble, nous pouvons arrêter la cyberintimidation. https://www.canada.ca/fr/securite-publique-canada/campagnes/cyberintimidation.html
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