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#je ne regrette rein
fuukonomiko · 18 days
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The rules of the game are to write one song for every letter in your url, and then tag as many people as there are letters in your url.
Tagged by my fabulous moots @kaladinkholins, @sad-endings-suck, @farintonorth and @tastechlorophyll
Here goes (Omg is this going to show how ancient I am? HAHAHAHAHA WHO CARES? I have varied tastes in music see)
Faith by George Michael
Under Pressure by Queen and David Bowie
Unbreakable by Westlife
Kiss from A Rose by Seal
Only You by The Platters
Non, Je Ne Regrette Rein by Edith Piaf
Ordinary World by Duran Duran
Marvin Gaye by Charlie Puth
I Will Survive by Cake
Kool Kids by Maneskin
Overjoyed by Stevie Wonder
Tagging! (only if you like of course)
@shazzaofdoom @sabbatine @candiceirae @the-new-mandalor @ultramarineblues @bluebird-in-a-cagedrawing @lillyblogsmizu @doughnutshi @historynerd1945 @hereticdrws @jakey-beefed-it
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justamegafan · 1 year
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Record of Ragnarok Incorrect Quote #10
Don’t mess with Wednesday Y/N
W!Y/N is walking down the hallway filled with deity children all of which are laughing until they notice her presence, which they move out of her way in fear
Wednesday Y/N (To herself): I’m not sure who’s twisted idea it was to put hundreds of adolescent deities in charge of what to do with Humanity by higher deities who’s dreams were crushes years ago… (Looks at Poseidon, Shiva and Aphrodite) but I admire the sadism
Wednesday Y/N walks over to her little brother Cain’s locker which has graffiti over it with insults, opens it and finds Cain all ties up with an Apple in his mouth as he falls over to the ground
Wednesday Y/N (Leans over her brother and takes out the Apple in his mouth): I want names
Cain (Crying): I don’t know who they were, honest. It happened so fast!
Wednesday Y/N (Untying her brother): Cain, emotion equals weakness. Pull yourself together
Cain (Whimpering):
Wednesday Y/N: Now
As Y/N touches her brothers wrists, she suddenly has a vision of a few older adolescent deities that bullied her brother
Wednesday Y/N (Gasps):
Cain (Concerned for his sister): You okay?
Wednesday Y/N (To herself): I’m not about to confess to my brother that I’ve recently been plagued by visions. They come on without warning, and feel like Electroshock Therapy, but without the satisfying afterburn
Wednesday Y/N (Gets up): Leave this to me
Cain (Scared): Y/N? What are you gonna do?
Wednesday Y/N (Pauses and turns around to look at her brother): What I do best (Walks off)
‘Non, Je Ne Regrette Rein’ begins to play
The teenage deities that bullied Cain are exercising/goofing off in a swimming pool, with W!Y/N slowly walking in on them
Deity Bully #1: Yo, look! It’s Cain’s sister!
All the Deities look at the entrance to see Y/N walk in with her regular stoic
Deity Bully #2: Hey, freak. This is a closed practice
All the Deities (Begin laughing at Y/N):
Wednesday Y/N: The only person who gets to torture my brothers is me (Reveals 2 bags full of Piranhas)
All the Deities (Begin to turn pale and freak out):
Wednesday Y/N (Drops both the bags full of piranhas into the pool):
The Piranhas, thus begin to quickly swim towards the deities with intent to harm them
While the Deities are screaming as they’re trying to swim out of the pool, Y/N has a very small smile slowly creeping up her face, and finally smiles when one of her Piranha pals bites into a Deity, making them bleed as they’re screaming in utter agony
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Adam and Eve are very proud of their daughter defending her brother
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lounesdarbois · 5 months
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Salut Lounès ! Voyons tes réactions à ces quelques citations… taquines ! 
Première citation :
Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du répondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain à cause de mon répondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordel de dieu je le prouve !). Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein génie… De vous à moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, à la ronde, ce qu’on me pardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, à tous les coups. Ils voudraient bien me faire mourir, mes émules, même mes petits élèves, par chagrins, par méchants propos, me faire périr sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai réchappé. Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938) 
Lounès Darbois : Eh oui ! Dans une confrontation, se coucher excite rarement la pitié de l’adversaire mais plutôt son sadisme. Les cruels sont souvent des lâches et vice-versa. C’est pourquoi il faut être « terrible et fantastique » pour durer et endurer. J’ai une photo de Raymond Poulidor grimpant une côte. Tout est résumé dans l’expression de son visage, le genre qui ne plaisante pas, sourd à la douleur, tendu vers son idéal. Parfois je la regarde. 
Deuxième citation :
(…) il ne s’agit plus de comprendre et d’aider son prochain mais de le fasciner et de l’enculer. Philippe de Vulpillières, L’homme tue et la femme rend fou (2017) 
Lounès Darbois : Brutal mais exact vu les mœurs actuelles ! La fascination, la « possession » sont des caractéristiques du diable. Tendance fatale quand on veut bien croire à tout sauf au bon sens ! Auteur au parcours intéressant soit dit en passant. 
Troisième citation :
Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, […] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. Roman von Ungern-Sternberg cité par Léonid Youzéfovitch, Le Baron Ungern (2001) 
Lounès Darbois : Terrible lorsqu’on sait le destin de cet homme. Lui et sa troupe se battaient à 1 contre 100 dans la steppe, dans une guerre sans espoir. La chanson sur les Russes blancs finit bien par « et leur agonie cruelle, la honte de l’Occident ». 
Quatrième citation :
La vie de l’homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l’ennui. Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation (1819) 
Lounès Darbois : Qu’est-ce qui est le plus agaçant : est-ce le poison de la philosophie du soupçon que Schopenhauer et Nietzsche, en suivant les pas de La Rochefoucauld, ont répandu sur les meilleures générations d’Européens qu’ils avaient au contraire pour mission de galvaniser ? Ou est-ce la complaisance dans la déprime où aiment se morfondre les jeunes Blancs intelligents pour justifier leur inertie ? Difficile à dire ! Enfin tout cela mérite une bonne douche froide et deux jours de diète. Il y a plus de sagesse dans la vie sans parole de François d’Assises que dans les 10 000 pages de l’oncle Arthur et j’ai le droit de le dire car je les ai toutes lues ! Flaubert plus laconique disait à Maupassant : « Méfiez vous de la tristesse, c’est un vice. » 
Cinquième citation :
Ainsi devient raciste celui qui ne veut pas voir son pays envahi par l’étranger, réactionnaire celui qui regrette le temps passé, révisionniste celui qui n’adhère pas à la doxa nationale, fondamentaliste celui qui se réclame de la religion de ses pères. Jean de Pingon, préface à Laurent Gruaz, Et si la Savoie redevenait indépendante ? Projet pour un état souverain, catholique et royal (2020) 
Lounès Darbois : La xénophobie que l’on essaie toujours de faire passer pour une agression active est un réflexe de défense à une agression. Au plan des instincts, elle procède de la pulsion de vie ; au plan politique elle est une résistance à la colonisation ; au plan moral elle est morale ; et au plan chrétien… elle est justifiée par la parabole du bon Samaritain : seul l’étranger qui vous sauve est votre prochain, pas les étrangers en général. 
Sixième citation :
Ah la sale gueule des honnêtes gens… Pierre-Antoine Cousteau, pensées et aphorismes (2021) 
Lounès Darbois : Se vérifie souvent chez des gens très fiers d’avoir étudié en école de commerce. 
Septième citation :
La conversation d’une femme : 95 % de reproches. Paul Morand, Journal inutile (1968-1972 et 1973-1976) 
Lounès Darbois : Vrai sauf… sauf si vous l’« honorez », comme on disait jadis. Alors elle vous fiche la paix. 
Huitième citation :
À vingt ans on a déjà plus que du passé. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) 
Lounès Darbois : Avez-vous déjà eu cette impression malgré tous les voyages que vous avez entrepris, malgré toutes les réalisations que vous avez accomplies, que tout pendant l’enfance et l’adolescence étaient encore plus intense, plus beau, plus spontané, en somme plus vrai ? Il me semble que la vraie vie, c’est l’enfance, et que le reste est accessoire. 
Retrouvez Lounès Darbois chez Kontre Kulture
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homomenhommes · 4 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 71
Super partouze de rentrée.
Samedi soir.
Pendant que nous nous restaurons, les conversations tournent encore autour des vacances. Pierre se fait assaillir de question par les autres " jeunes " quand à sa relation avec Olivier. Phil a bien apprécié ses coups de reins viril qui l'on fait gicler. Pierre rougit un peu et raconte leur rencontre pendant nos vacances. Tic et Tac ont passé leur été à Hossegor à faire du surf. Quoi que ce milieu dise avoir peu de pratiquant homo, ça ne les a pas empêché de trouver parmi eux des mecs intéressés aussi bien actifs que passifs !
Tous à poil, nous passons d'un groupe à un autre. Enfin chez les vieux, les discussion sont plutôt partie sur le taf... beurk !
Je conseil aux avaleurs de bites de ne pas trop manger si ils ne veulent pas avoir de problème en deuxième partie de soirée.
Une fois tout rangé et mis au lave vaisselle, Marc retient Olivier à la maison avec l'aide de Pierre pendant que tous les autres nous préparons un " tableau " saisissant dans la salle du donjon.
Tic et Tac sont menottés en croix debout contre le mur avec Seb et ;Nicolas prêts à les enfiler. Jean et Arnaud occupent deux des trois slings au centre avec pour pourfendeur de cul Igor et Luc. Le troisième sling est réservé pour Pierre quand il arrivera. Ric, le cul graissé, chevauche la selle équipé d'un gode avec Eric et Jean Black qui surveillent l'assouplissement de sa rondelle en vu d'une utilisation partagée. Quant à Phil, plié en travers d'une autre selle, il se fait préparer le cul par Bruno en attendant de se faire enfiler à l'entrée d'Olivier. Moi je suis chargé de surveiller l'arrivé des retardataires et de mettre tout le monde en " branle ".
Nous venions juste de finir la mise en place que Marc arrivait avec Olivier et Pierre.
Je signalais à tous d'y aller et vérifiais une dernière fois que les spots éclairaient bien les différents lieux d'action.
Même si Olivier se doutait de quelque chose, il nous a dit qu'il ne s'était pas attendu à un tel spectacle. En tout cas, ça lui a fait de l'effet, en 10 secondes il bandait comme un cerf.
Alors que Marc lui faisait faire le tour du propriétaire, je m'occupais d'installer Pierre sur le dernier sling libre, de lui préparer le trou puis de rentrer mes 20cm bien profond dans son cul. C'est toujours aussi jouissif que de l'enfiler à cru. Marc et moi allons regretter de ne plus l'avoir avec nous que lors des touzes ! Olivier admire nos installations. Eric a descendu Ric de la selle spéciale et l'installe pour une double sodo Black. Il fait se coucher Jean Black sur un tatami et pousse Ric à s'agenouiller au dessus puis à s'enfiler les 30cm dans le cul. Cela fait, il s'agenouille a son tour entre les jambes de Jean B et poussant sur la nuque de Ric pour le pencher en avant, pose son gland contre la hampe déjà présente dans le trou. Ric , chaud, se lime le trou tout seul. Eric profite d'un va et vient pour pousser son gland au coté de celui de Jean B . Ric accuse le coup, même si il lui arrive de prendre gros. Eric s'enfonce au maximum et bientôt ce n'est que soupirs de plaisir qui proviennent du trio.
Tic et Tac, détachés, pompent leurs " agresseurs " comme si leurs vies en dépendaient. Marc et Olivier nous ont rejoint et utilisent les trois bouches à leur disposition. A les voir bien raides, je leur cède ma place et Luc fait de même. Marc se fait le cul de Pierre quand Luc est remplacé par Olivier.
Je m'occupe de changer le gode de la selle spéciale par un engin moins gros que celui ayant servi à élargir Ric. Puis, Luc et moi alternativement (en changeant de Kpote à chaque fois) nous nous préparons le cul dessus, au trot puis à grand galop.
Une fois prêts, nous cherchons chacun une bite pour nous boucher l'oignon. Nous approchons des jumeaux et de leurs partenaires. J'arrive à me faire enculer par Nicolas et demande à Tac de me donner son cul. Luc lui s'est intercalé entre Seb et Tic. Les deux trios fonctionnent bien. Nous tournons, c'est à dire que Tic et Tac passe d'enculés à enculeurs et se font les trous de Seb et Nicolas. Puis c'est notre tour et Luc et moi nous dégageant, nous reprenons place dans les culs de Tic et Tac qui cette fois font le jambon du sandwich. Pour finir, nous nous intercalons entre Seb / Nicolas et Tic / Tac pour ressentir leurs jeunes queues dans nos culs. C'est trop bon !!
Le premier à jouir est Ric, La stimulation par les deux bites blacks a raison de sa résistance. Faut dire que niveau longueur et écartement, il a eu sa dose. Il s'en met plein le torse et même jute sur son visage. Ses contractions anales pulsent sur les deux bites qui l'envahissent et les pressions font gicler ses enculeurs. Ces derniers se libèrent bruyamment, remplissant leurs Kpotes d'une quantité impressionnante de jus.
Nous ne tenons pas beaucoup plus longtemps et remplissons nous aussi nos Kpotes avant de nous écrouler en tas, rompus par le plaisir à nous rouler des pelles.
Phil et Bruno ont entre temps rejoint le groupe " sling " et se font piper par les trois bouches avides. Et alors que les trois jeunes jutent sur leurs abdos, les 5 pipés ou enculeurs se retirent de leurs corps et les arrosent à tour de rôle de leurs jus. Quand nous nous approchons, on peut voir de véritables mares laiteuses sur les ventres imberbes. A l'aide de Sopalins, aidé de Tic et Tac ;, j'éponge le plus gros avant que nous allions tous sous les douches.
Malgré les 2m de profondeur au sol carrelé, le fait d'être si nombreux sous les pommes fait que nous avons mis de l'eau un peu partout. Mais savonnages mutuels, doigts dans les cul.... nous en sommes ressortis tous propres. De retour à la maison, nous nous sommes dispersés entre salon TV, et cuisine où les plus jeunes nous avons fini notre dîner.
Puis ça a été la répartition dans les différentes chambres. Même Bruno et Arnaud les " locaux de l ;"étape " sont restés ! Trois dans chaque lit de 2m de large du baisodrome, comme à chaque fois Ric avec Eric, les autres se sont partagés les chambres restantes et les lits de l'étage du donjon.
JARDINIER
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e642 · 4 months
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En 2023 j'ai...
j'ai rencontré une personne, qui au début, n'avait pas vocation à devenir quelqu'un pour moi
j'ai appris à revivre à deux, à faire des concessions, à m'intéresser à l'autre, à ses journées, à aller plus loin que juste ken, me rhabiller et partir
j'ai obtenu une licence en sciences de la vie option maths et physiques appliquées après trois années de galère, de doute et de dégout pour les études, sans mention évidemment
je me suis baignée tous les mois, sans exception, sauf celui de décembre et je le regrette
j'ai arrêté de me mettre caisses sur caisses, en fait, j'ai même arrêté de boire tout court
j'ai pas repris la fumette mais j'ai fait un super space cake, et je me suis toujours dit que ça ne comptait pas comme une reprise si je n'avait fait que manger, elle est loin l'époque des 6 joints par jour
je ne me suis pas coupée, c'est la première année depuis la 5e je crois, soit 10 piges que ça durait presque, j'en pense rien, je souffre toujours de ce manque, et je crois que je ne serais jamais guérie de cette addiction
j'ai eu le code, puis j'ai appris à conduire, plus ou moins bien et sans savoir me garer mais je finirai bien par le passer
j'ai eu une pyélonéphrite qui m'a mise à terre, j'ai cru que mon rein allait éclater mais j'ai eu de la morphine à la fac, quel flex
je n'ai eu aucun master, je n'ai même pas été sur liste d'attente d'une seule fac malgré toutes mes demandes
j'ai dû trouver un plan b, déménager de mon havre de paix et partir dans une grande ville pour prendre en route d'autres études qui me font tout autant galérer mais juste différemment
j'ai assisté au 3e cancer du sein de ma mère, je suis allée la voir à l'hôpital, j'ai essayé de l'aider comme je pouvais en sachant que je en comprendrai pas son mal être
je suis partie une semaine en vacances avec mon mec dans les Cévennes et ça ma fait un bien fou, j'aurais voulu y vivre
je me suis faite tromper et ça m'a beaucoup impactée, ça ne m'a pas fait me questionner sur ma valeur, en revanche, ça m'a fait me questionner sur la valeur des relations et des interactions sociales
j'ai jamais aussi bien fait l'amour et aussi été épanouie sexuellement, une vraie révélation cette année pour ça
j'ai expérimenté une autre sorte de solitude et de fragilité, toutes deux parfaitement meurtrières
j'ai fait très peu d'effort pour maintenir les liens avec les personnes qui sont dans ma vie, à tel point, que je ne crois pas avoir réellement d'amis, juste des gens avec qui je m'entends plus ou moins bien
j'ai fini mon deuil amoureux à tel point que j'ai eu du mal à accepter que je pouvais vraiment penser à personne, que personne ne pouvait me manquer, que je ne regrettais plus rien, que je n'y pensais plus, que j'étais en paix, que c'est comme si ça n'avait jamais existé
j'ai lâché la course et le yoga et ça m'a rendue triste
j'ai vu plus de 100 films, l'écrasante majorité, accompagnée par lui
j'ai régressé, je me suis détestée, j'ai culpabilisé, j'ai pleuré, j'ai mal dormi, j'ai eu du mal, j'ai tremblé, j'ai perdu pied
j'ai pas vomi, une année de plus, yeees
je me suis rendue compte, cette année plus que les autres, qu'il faudrait commencer à sérieusement se bouger le cul si je veux éviter de me bouffer une voiture dans 2 ans
j'ai skié et j'ai détesté ça mais j'ai vu la neige tomber et ça m'a apaisée
je n'ai pas vu de psy
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitres 16-17
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien ! Les Hatereads sont de retour, un mois d’attente pour 10 minutes de lecture, j’espère que patienter vaut le coup.
La dernière fois, Robin disparaissait de prison, Selenba était retrouvée dans un drôle d’état et la délégation d’Autremonde partait pour Tadix..
Nous entamons cette fois le chapitre 16, « Le magicgang, ou comment découvrir les joies de la vie de passagers clandestins… et regretter profondément de ne pas avoir payé son billet. »
Comme je l’avais dit à la fin du dernier post, je ne suis pas giga emballée par la perspective d’un point de vue sur le magicgang, surtout que ces crétins sont en train de suivre Tara après que celle-ci leur a explicitement dit de ne pas venir. Mais bon. Je vais être brave et attaquer cette lecture de front. En plus, le chapitre a l’air plutôt court.
Let’s go.
« Hélas ! les souhaits de Tara n’allaient pas du tout être exaucés.
Cal et les autres n’étaient plus sur AutreMonde. Ils étaient déjà sur Tadix.
Dans des boules de fer géantes.
Évidées, avec des combinaisons spatiales, des pilules anti-nausées et l’impression d’être propulsés violemment dans un flipper géant où ils rebondissaient contre des bumpers toutes les deux minutes.
Bon, sans les ding ding ding, mais au milieu d’une sorte de grincement continu qui portait sur les nerfs.
Cal bénit la précaution qu’il avait prise de leur faire avaler les fameuses pilules avant de partir. »
C’est déjà un début fantastique. Là, je parle davantage de mise en forme que de ce qui est raconté : pourquoi tous ces renvois à la ligne ? Genre les trois premiers paragraphes d’accord, c’est pour renforcer l’enchaînement dramatique, je veux bien… mais poursuivre l’élan en faisant des passages courts casse complètement l’effet.
Enfin bref, ils se retrouvent dans cette situation suite au plan de Fafnir. En effet, celle-ci a proposé au magicgang de s’infiltrer dans une livraison de fer, de Hymlia vers Tadix.
Plusieurs points.
1/ Je trouve ça bizarre qu’ils vident la planète d’une grosse majorité des Tadixiens, mais n’interrompent pas les livraisons interplanétaires. Qui va s’occuper de tout ce fer, au juste, puisqu’il ne reste plus que trois mille clampins sur leur Lune ? Et qu’est-ce qu’ils en ont à foutre d’avoir du fer, c’est pas vraiment la priorité, non ?
2/ Par conséquent, si cette livraison est faite, c’est probablement que les nains ne sont pas au courant des plans de l’Impératrice. Logique, les livreurs nains ne feraient sans doute pas leur service s’ils se savaient en danger de mort, ou bien les chefs nains interrompraient le service le temps que tout revienne à la normale. Ce que je conçois, mais... question que je n’ai pas posée jusque-là : si Lisbeth fait imploser la planète, qu’est-ce qu’il va se passer ? Commercialement, les nains ne vont-ils pas perdre beaucoup de bénéfices, tout ça pour l’évincement de quelques démons ? Est-ce qu’ils vont vraiment n’en avoir rien à faire de ne pas avoir été consultés à ce sujet ? Est-ce qu’il vont n’en avoir rien à faire moralement, d’ailleurs ? Si Tadix est détruite, ou si on apprend que Lisbeth avait statué sur la possibilité de la détruire, les autres peuples ne devraient-ils pas s’inquiéter des réfugiés Tadixiens, en les repoussant, en s’inquiétant de la question des logements, ou en les plaignant de leur sort ? Ne vont-ils pas se voir comme des victimes potentielles des décisions arbitraires de Lisbeth ? Tout ça, sans compter que la fille de la Reine des nains s’est embarquée là-dedans et risque aussi sa peau. Si les nains et a fortiori les autres peuples étaient écrits correctement, ce genre de truc aurait des conséquences et a minima des opposants. L’arrivée d’un million de personnes, ça a un impact.
Tenez, un exemple : prenons Wakfu, une série d’animation française. Au début de la saison 2, un représentant du peuple Eliatrope, une vieille civilisation longtemps disparue et dont personne n’avait connaissance jusque-là, refait surface. Au cours d’un conseil avec les rois et reines des différents peuples, mais également avec les représentants de deux cités majeures du monde (Bonta et Brâkmar), il annonce l’arrivée prochaine de plusieurs dizaines de milliers d’enfants Eliatropes. Cette annonce crée tout un débat, des inquiétudes, des suggestions, des refus dans le conseil… C’est traité en un épisode, et je déplore qu’il soit très court et que les représentants des peuples soient globalement très caricaturaux, comme dans Tara Duncan, mais la question est au moins mise sur la table. De plus, Wakfu reste une série pour enfants, là où Tara Duncan est pour les ados.
3/ Le plan du magicgang consiste à s’incruster par surprise à une réception où ils ne sont pas invités, dans le but de protéger Tara. Sauf que si les démons voient arriver Tara seule, ils trouveront plausible qu’elle soit là pour négocier diplomatiquement. Ça donne une meilleure garantie que les choses ne dérapent pas et qu’elle ne soit pas contrainte à faire péter Tadix. Mais cette bande de clampins connus pour sauver les peuples et se battre contre les méchants ne va-t-elle pas attirer l’attention ? D’autant que s’il y a Cal parmi eux, il risque de contrarier tout possible mariage, et même si Archange n’est probablement pas le meilleur parti que pourrait avoir Tara, on est sur des considérations pratiques, là. En gros, ils vont tout foutre en l’air pour rien, Tara a raison.
Que je suis jouasse de lire un point de vue où ils vont probablement étaler leur connerie et garder leurs statuts de héros parfaits malgré ça.
« Le seul souci de ce plan génial (aha, « le seul »), c’était qu’ils pensaient que le stock de fer serait entreposé sous un dôme. Et que là, clairement, ce n’était pas le cas, car lorsque Cal avait prudemment testé l’atmosphère au dehors à l’aide du petit capteur de particules qu’il avait fixé à l’extérieur de sa boule, il avait découvert que l’air était totalement toxique (je sais pas depuis quand Cal a un capteur à particules, mais il aurait pu penser à le sortir AVANT de s’embarquer à l’aveugle dans une mission où ils vont risquer leurs peaux. Putain, ce serait si bien si l’un d’eux mourrait à cause de leurs idioties, pour changer...).
[...] L’embarquement avait pourtant été étonnamment facile. À la grande surprise de Moineau, Fabrice et Cal qui s’apprêtaient à s’introduire secrètement dans l’entrepôt des nains à Hymlia, Fafnir ne s’était pas du tout cachée. (allez bam, nouveau problème qu’on peut ajouter à la pile de ceux que pose cette expédition) Elle s’était juste plantée devant le responsable, lui avait calmement expliqué qu’elle devait partir sur Tadix et avait l’intention de le faire à l’aide de quatre boules qu’ils avaient préparées au préalable, strictement identiques aux deux cents autres de la commande, sauf qu’elles étaient creuses, tout en tapotant les manches de ses deux haches. (Ooooh, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu de phrase laide !! Une phrase, cinq lignes, quatre virgules, et des morceaux n’importe où ! Pour la reformulation : « Elle s’était juste plantée devant le responsable, et lui avait expliqué qu’ils devaient partir sur Tadix. Que pour ce faire elle emploierait quatre boules préalablement creusées, mais autrement strictement identiques aux deux cents autres de la commande. Elle avait exposé tout ça d’une voix inhabituellement calme, tapotant les manches de ses deux haches. ». Bon, c’est pas des plus jolis, mais franchement la phrase me donnait pas grand-chose sur quoi travailler)
Le responsable était un nain raisonnable. Si la très inflammable Dame Fafnir disait qu’elle voulait aller quelque part, Dame Fafnir y allait. Il n’avait donc émis aucun commentaire, au grand désappointement de Cal qui pensait que cela serait nettement plus animé et dangereux que cela »
Ptdr j’adore quand une princesse impose un sentiment de terreur à l’aide de sa tendance à maltraiter des gens. Et quand ils auront décollé, qu’est-ce qui retiendra ce responsable d’avertir Bellir, la mère de Fafnir, de ce qu’elle a fait ? Ah oui, et Cal trouve tout ça divertissant et est déçu qu’ils n’aient pas à se mettre à quatre contre un type qui fait simplement son métier. On est toujours chez les héros... ?
Cal songe qu’ils s’embêtent pour rien car techniquement, ils auraient pu suivre Tara directement, Lisbeth ne l’avait pas interdit. Sauf qu’il se dit juste après que non, car l’Impératrice n’aurait pas permis à deux princesses ou au nouveau petit copain de sa nièce de venir.
« En revanche, si effectivement Lisbeth ne s’était pas préoccupée d’eux, Tara, elle, avait fait envoyer une note à Hymlia, prévenant que toute expédition vers Tadix devait être stoppée jusqu’à la fin des marchandages avec les démons. Ce qui apparemment n’avait fait ni chaud ni froid aux nains qui estimaient qu’ils n’avaient pas à obéir à Omois, non, mais alors, et puis quoi encore… »
Je sais pas si je suis le plus agacée par la caractéristique arbitraire des nains, qui sont trop têtus pour prendre en compte un avertissement de l’Héritière d’un Empire, ou par Lisbeth et Tara qui ne jouent pas cash avec qui que ce soit. Si seulement ça pouvait retomber sur le coin de la gueule d’Omois, si seulement la gravité des choses avait un vrai impact, mon Dieu…
La troupe de branquignoles finit par arriver sur Tadix, mais se retrouve face à un autre problème : ils sont à l’extérieur des dômes de sécurité, et se font attaquer par des insectes géants qui prennent leurs sphères pour des coquilles renfermant à manger. Bon, le suspense ne dure pas : quelques lignes après, le magicgang est sauvé par des machines qui embarquent les sphères (où ils sont cachés) vers l’un des dômes. Les sphères sont décontaminées des insectes, Fafnir s’extasie sur le produit utilisé, c’est pal-pi-tant.
« — Bon, j’espère qu’ils vont nous stocker sous atmosphère respirable, soupira Moineau, fatiguée de se faire trimbaler à droite et à gauche, maintenant qu’ils nous ont débarrassés des bestioles (le “maintenant qu’ils nous ont débarrassés des bestioles” devrait être avant la didascalie), parce que nous devons trouver rapidement l’endroit où est Tara !
— Sauf que, fit très raisonnablement Fabrice, si on débarque trop tôt, elle va trouver toutes les excuses pour nous renvoyer, vous avez vu ? Elle a même pensé à envoyer un message à tes compatriotes, Fafnir, pour nous empêcher de la rejoindre. D’habitude, elle est plutôt contente que nous nous battions avec elle, c’est la première fois qu’elle réagit comme ça. (Et vous ne le prenez pas en compte, parce que... ?)
— Pfff, fit Moineau, je t’assure, cette manie qu’elle a de vouloir tout porter sur ses épaules, c’est à cause de sa magie. Si elle était moins puissante, Tara serait beaucoup plus prudente. Mais chaque fois, elle lui sauve la mise. Enfin sauf la fois où elle est morte. Mais du coup, elle n’a plus peur de mourir non plus, je pense que ça la rend imprudente. (Ce raisonnement est très confus. Donc Tara serait plus prudente avec sa magie si elle en avait moins, aka si elle était moins dangereuse ? Enfin, je comprends la logique, là on aborde la question de l’ivresse de pouvoir et de se laisser aveugler par ce dernier, mais ça me semble une mauvaise analyse de Tara. Cette dernière passe son temps à décréter qu’elle n’aime pas la magie, la sienne en particulier, ni sa puissance, même si elle s’en sert. Les livres passent leur temps à nous décrire que Tara est celle à écouter, qu’elle a raison, à la présenter donc comme une figure raisonnable. Et d’un coup, Moineau, une des personnes qui l’aiment et l’admirent le plus, estime qu’elle fait n’importe quoi de son pouvoir ? Si cette contradiction était un peu travaillée dans les livres, y aurait beaucoup de choses intéressantes à en tirer et Tara pourrait être vue comme un personnage complexe. Mais pour ça, il faudrait déjà que la narration ne se mette pas constamment de son côté)
— À moins, maugréa Cal, qu’elle ne veuille pas de m… de nous, parce qu’elle veut vraiment épouser Archange.
Un silence choqué salua sa remarque. »
Aaaah, enfin une bonne remarque ! Non, pas au sens que Tara voudrait épouser Archange premier degré, mais qu’en tout cas Tara a une volonté propre et que ses amis ne devraient pas intercéder alors qu’elle leur a dit de ne pas le faire. Mais encore une fois, cher petit génie du groupe, ç’aurait été intéressant de lancer les réserves que tu éprouves avant que vous vous engagiez dans cette mission.
Crétin.
Mais la bande n’a pas le temps de réfléchir sur tout ça, car ils se rendent compte avec terreur que leurs capsules se dirigent tout droit vers de la lave !! “De la lave en fusion”, nous précise obligeamment l’autrice, moi qui pensais que c’était de la lave cuite à point. Le stock de fer y est jeté, et le chapitre s’achève tandis que leurs quatre boules sont lâchées vers leur mort certaine.
Chapitre suivant !
“Chapitre 17 : Le sauvetage, ou comment avoir une soudaine et très grosse envie de glace.”
Le chapitre s’ouvre sur Tara, qui songe que ah là là, heureusement qu’elle a réussi à arrêter l’expédition de ses amis ! L’ironie dramatique est un poil trop forcée à mon goût, mais bon qu’importe. Elle s’inquiète de l’absence de nouvelles concernant Robin, et trouve perturbant que tout le monde autour d’elle semble aussi détendu alors que la situation part à vau-l'eau. Je la comprends.
Et on a droit à une évocation des âmes démoniaques, prisonnières des objets qu’elle porte toujours !
“En quelques semaines de travail approfondi avec les âmes, il semblait que Tara ait réussi à les transformer afin qu’elles ne tuent plus rageusement tout ce qui passait à leur portée. Alors qu’avant, les âmes se débattaient dans le fer corrompu, rendues folles par la douleur et la pression, Tara sentait que si elles souffraient toujours, ce qui était le but des démons, elles passaient outre la douleur afin de ne se concentrer que sur leur nouvel environnement. Comme si cela leur permettait de s’ancrer dans la réalité. C’était très troublant.”
Vous savez, j’ai beaucoup de sympathie pour ces âmes. Le fait qu’elles aient rejoint le camp des gentils et fassent des progrès inespérés les rend bien plus complexes et intéressantes qu’une bonne partie des personnages de la série. J'espère qu’elles ne finiront pas bêtement, et qu’elles ne trahiront pas Tara. Cela dit je ne suis pas autant opposée à la deuxième hypothèse qu’à la première, même si j’apprécie bien ces êtres dans le camp des gentils. On verra ce qui se passera.
Sur ce, Tara entend Lisbeth parler avec une voix irritée.
“Lisbeth venait de découvrir que les Tadixiens avaient négligé d’informer un certain nombre de leurs propres invités du léger détail à propos de leur planète transformée en bombe. Notamment, ils avaient organisé un énorme concert en l’honneur des démons et plusieurs divas, compagnies de danse, théâtre, orchestres, etc., étaient arrivées sur Tadix. (Hein.)
L’Impératrice n’était pas contente. Elle le fit clairement savoir, mais les Tadixiens firent la sourde oreille. Tara constata pour la dixième fois que les exaspérantes créatures devenaient très opportunément sourdes lorsqu’on disait quelque chose qui ne leur plaisait pas. (ah, donc maintenant les Tadixiens sont exaspérants, alors qu’ils étaient décrits comme des êtres fascinants et stylés jusque-là ? Je vois déjà où ça va ptdr, je déteste.)
L’Impératrice perdit. Le concert et ses réceptions annexes auraient lieu qu’elle le veuille ou non. Les Tadixiens étaient chez eux, ils faisaient ce qu’ils voulaient, d’autant que tout ce qui se passait sur Tadix pendant les six jours de réception était retransmis dans tout l’univers et que si personne ne les tuait, ils n’allaient pas passer à côté de cette formidable occasion gratuite de faire de la pub pour leur planète.”
Dites voir, suis-je la seule pour laquelle l’écriture de ce passage donne l’air de détourner la faute ? “Oui en fait les Tadixiens sont tous cons et inconscients, aucun membre du gouvernement étant informés de l’implosion potentielle de la planète n’en a quoi que ce soit à foutre d’inviter des gens qui vont crever”. Alors primo, en soi ce n’est pas absurde de médiatiser l’événement ni d’en faire une fête, ça pourra détourner l’attention des démons du fait qu’il y a vachement peu de gens sur la planète. Secundo, je ne me remets pas du qualificatif qui généralise les Tadixiens comme “exaspérants”. Entre ça et le fait que, contrairement aux autres races, aucun Tadixien ne se démarque comme différant des autres, ayant un nom ou un caractère particulier, ça les “déshumanise” beaucoup (façon de parler). C’est comme l’histoire des nains qui refusent d’écouter Tara parce qu’ils ne veulent pas se laisser dicter leurs actions par Omois : ils sont tous pareils, aucune personne ne ressort parmi eux comme ayant un avis différent, plus nuancé, voire opposé. Tertio : vous le sentez, le “Lisbeth avait essayé de les raisonner pour sauver des gens et personne n’a écouté, ce n’est pas de sa faute à elle :(", alors que c’est elle qui veut faire péter la planète pour se débarrasser des démons ??
Je disais à un moment de cette critique que les personnages figurants et les peuples n’avaient qu’une fonction, mais là, c’est le bouquet. Toute la faute est rejetée en substance sur les Tadixiens alors qu’ils sont, pour la majorité, obligés d’aller sur Autremonde et de quitter leur planète natale. Pire : on leur crée une situation artificielle où ils choisissent de faire courir un risque insensé à des innocents, et ils n’en ont rien à foutre, tout ça pour quoi ? Les complexifier ? Donner l’impression qu’ils ont mérité leur sort ? Ou qu’ils se vengent ?
Et puis c’est qui, “les Tadixiens” dont on parle, là ? Le gouvernement de la planète ? Leurs chefs ? Chacun d’entre eux, interrogé individuellement ? “Lisbeth venait de découvrir que les Tadixiens avaient négligé d’informer un certain nombre de leurs propres invités du léger détail à propos de leur planète transformée en bombe” : ON PARLE DESQUELS ?
Bref, Tara observe les ambassadeurs. On précise que les centaures portent des couleurs de guerre, preuve supplémentaire que les omoisiens sont stupides et veulent tous faire péter la planète sans raison - sérieux la réception a été présentée comme une tRÊVE, bande de troufions !
“Chez les loups, qui ne pratiquaient pas la magie, les mâles étaient plus forts, du fait de leur poids et de leur physique, que les femelles. Il n’y avait donc pas de femmes loups-garous dans leur délégation (Cette explication ne justifie rien. Un poids et un physique, ça peut se changer, s’entretenir. Une louve-garou peut théoriquement être grosse, d’ailleurs, même si tout le monde semble l’oublier dans cet univers. Donc bon, flemme de ces justifications pour dire qu’il n’y a que des gars. D’ailleurs, on pourrait leur donner des armes. Tous les loups garous ne sont pas obligés de se transformer pour être dangereux. Et vu que personne ne sait cacher ses intentions belliqueuses dans la délégation, je doute que la présence d’armes fasse une différence). Lorsqu’ils avaient vu Tara, ils s’étaient tous approchés et l’avaient reniflée avec délectation. Elle était et resterait à jamais leur héroïne, celle qui les avait délivrés d’un terrible esclavage.”
Elle n’était pas la seule à le faire, Sal est celui qui a tué la Reine Rouge. Et vu que c’est son plan qui a permis de faire libérer les loups-garous, plutôt que ses actes, je ne sais pas dans quelle mesure ceux-ci connaissent Tara pour cet exploit. Mais bon, le chef de la délégation des loups-garous l’assure de leur dévotion, Tara est incroyable oh là là, bref. Passons, je vous prie.
“La conférence se termina sur les détails techniques. Si les gens présents étaient presque tous des sortceliers, c’était pour une bonne raison. Et si Tara était là, c’était non seulement parce qu’elle était la « fiancée » officielle, mais aussi parce qu’elle allait devoir mettre son puissant pouvoir en résonance avec celui des autres afin de faire venir la délégation des démons.
En entier si possible.
Ils avaient d’ailleurs aussi discuté de cette option, surtout les dragons. « Une regrettable erreur en cours de translation. Ooppps, y a que la moitié de la délégation qui est arrivée. Euh non, pas la moitié du groupe, mais la moitié des gens, la moitié inférieure des gens en fait. Toutes nos excuses. On vous renvoie les jambes dès que possible. »
Bien sûr, cette passionnante option avait été écartée.”
Je serais de mauvaise foi si je disais que ce tome n’avait pas ses bons moments. C’en est un, indubitablement. Je veux encore plus de cet aspect des dragons, s’il vous plaît. Ce côté petty de « non mais venez on les tue "accidentellement" c’est pas grave », c’est vraiment drôle.
On nous explique que les démons ont très rarement été invoqués, car les invocations réussissent rarement et drainent les années de vie de l’invocateur.
Ensuite, il s’avère que les dragons, dont Chem (immense tas de merde), sont arrivés avant les démons, contrairement à ce qui était prévu. Lisbeth n’est pas contente, c’est d’un triste à quel point l’Impératrice d’Omois ne fait pas respecter son autorité. A la grande surprise de Tara, Jeremy et Jordan, le frère de Jeremy, sont également présents. Jordan est un Non-Manipulable, insensible à la magie, et Tara comprend à sa présence que d’autres nonsos sont là, et que ce sont sans doute aussi des Non Manipulables.
“Tara comprit le raisonnement des AutreMondiens. Ils avaient réuni ici les seules personnes capables de résister sans dommage à la magie démoniaque. Sauf que c’était un pari risqué. En fait, ils n’en savaient rien, et contre les démons, sans aucun pouvoir, les pauvres nonsos seraient singulièrement démunis.
Puis Tara détailla les NM et réalisa qu’ils étaient tous très lourdement armés. Ah. Pas si sans défense que cela après tout…”
Donc encore une fois, la discrétion est de mise. J’avais raison, l’absence de toute louve-garou sur place c’est seulement du machisme, en fait. Vos décisions à prudence variable, vous pouvez les garder pour vous.
“Jeremy la salua discrètement. Bien. Le jeune dandy avait au moins appris les bonnes manières. Tara avait peu d’affinités avec lui. Il était très immature et après avoir été élevé dans une ferme anglaise, loin de tout, se retrouver sur Autre-Monde, héritier riche et fêté, lui avait tourné la tête.
Soudain, le mot lui sauta aux yeux. Héritier. Moineau avait dit qu’elle était « piégée », le mot était revenu plusieurs fois dans ses phrases décousues. Mais piégée par Jeremy ou par quelque chose de plus grave ? Par un héritage ? Qui pourrait être intéressant pour le Lancovit ? Tara connaissait bien le roi. Même s’il était débonnaire et plutôt gentil, il restait le roi. Les intérêts de sa patrie avant celui des individus. Hum, elle allait devoir poser quelques questions. Aussi, bien qu’elle ne l’aime pas beaucoup, répondit-elle gracieusement au salut de Jeremy par un sourire amical.”
Jeremy était auparavant un personnage faisant partie des “gentils”, pour rappel. Il semble que Plm avait raison, et que madame S.A.M. ait réellement décidé de saborder le personnage en l’antagonisant. Je dois dire que c’est pénible, à la fois pour Moineau, qui se ramasse une situation néfaste sortant de nulle part, et pour le personnage de Jeremy, qui perd toute une ligne de potentiel.
Angelica est évoquée, seulement pour indiquer qu’elle est en train de baver sur Jordan. Pas un mot sur le fait qu’on l’a lancée dans une mission suicide, pas d’évocation d’autres émotions normales à ressentir dans ce contexte, d’ailleurs j’ignore si elle est au courant de ce qu’elle encoure. Que ça me gave. Les personnages de peste ont pourtant souvent des arcs d’évolution intéressants, mais Angelica a clairement l’air de garder la voie de la rivale méchante qui ne changera jamais. Et puis, Tara ne s’inquiète pas de savoir qu’Angelica pourrait mourir ? Ça ne lui attire pas un semblant de sympathie, de sentiments conflictuels ?
“Lorsqu’elle était descendue, elle avait entendu les Tadixiens révéler qu’ils enfonçaient méticuleusement des milliers de tonnes de fer dans leur noyau en fusion afin d’alourdir la planète. Vu l’investissement que cela représentait, Tara ne voulait même pas imaginer la quantité dont ils auraient besoin juste pour gagner quelques grammes de pression magnétique. (Est-ce que ça marche comme ça ? Je me rends compte que je n’ai aucune idée de si ça marche comme ça. Si quelqu’un saurait m’éclairer. Je n’ai jamais entendu parler d’un tel concept, en tout cas, ça sonne très stupide)
Aussi sursauta-t-elle au point d’attirer le regard surpris des gens sur elle lorsque Galant lui envoya une image affolée. Belzebuth venait de lui envoyer un message désespéré, de familier à familier.
Ses amis étaient sur le point de se faire rôtir dans un magma de feu !”
Wwwwwait. Depuis quand les Familiers peuvent s’interpeller mentalement ? Pourquoi Belzébuth ne l’a pas fait pour supplier Galant d’intervenir quand, au hasard, Fafnir tombait dans le vide après l’explosion du soleil, dans le tome précédent ? Pourquoi ça ne leur a jamais servi avant ?
Mais bon, ouvrez le champagne : des Familiers ont été un peu utiles, pas seulement décoratifs, yay !!
Ah, et Belzébuth fait indéniablement partie de mes personnages préférés de l’histoire, en toute sincérité. C’est le Familier le plus attachant depuis Barune. C’est peu dire puisque les autres sont des sacs à main.
On a une coupure superficielle, Tara fige tout avec sa magie et se précipite pour aller aider ses amis. Dans une chouette scène de tension, Tara se retrouve face aux sphères immobilisées, et réalise qu’elle va devoir y aller habilement pour les récupérer avant qu’elles tombent dans la lave. Le problème étant que la magie de Tara est très capricieuse et difficilement contrôlable, d’autant qu’elle a donné son sang à Cal plus tôt, ce qui l’affaiblit.
Heureusement, Tara parvient à geler la lave, et ses amis se précipitent en sûreté avec plus ou moins de difficulté.
« Tara, le visage sévère, ne montra pas son amusement, tandis que ses amis faisaient disparaître leurs combinaisons.
Ce n’était pas cool du tout qu’ils soient là. Même si pour une fois, c’était elle qui les sauvait et pas le contraire. […]
— Qu’est-ce que vous n’avez pas compris lorsque je vous ai dit : « Ne me suivez pas sur Tadix » ! gronda Tara. Ça me paraissait pourtant très clair comme phrase, à moi ! (merci, Tara, tu ne me l’entendras pas dire souvent, mais tu as parfaitement raison) Et Robin n’est pas avec vous ?
Cal se renfrogna.
— Non, aucune nouvelle, répondit-il sèchement. (Cal, petit génie de la bande, qui ne saisit pas que c’est tout sauf le moment de faire preuve de jalousie. Tara s’inquiète de ce qu’est devenu l’un de ses amis après avoir disparu de la cellule où il était enfermé, de quel droit tu réagis sèchement, au juste ?)
— Et pour répondre à ton autre question, on avait bien compris, mais on ne pouvait pas te laisser avec tous ces jolis garçons toute seule ! précisa Fafnir en rajustant ses haches un peu ébranlées par sa course folle, tandis que Bel miaulait avec mauvaise humeur sur son épaule, tout couvert de suie. »
Fafnir, je te déteste, je crois.
Et à la place de Tara, j’utiliserais mon pouvoir pour la retéléporter sur Autremonde, par simple mouvement d’humeur. Ce serait amoral mais franchement compréhensible.
« — Des jolis garçons ? Bon sang, Fafnir, ce sont des démons ! Vous ne pouvez pas plus vous opposer à eux que moi à la Reine Noire. Vous n’avez rien à faire ici ! (c’est un début, on va dire)
— C’est une mauvaise comparaison, persifla Moineau, puisque tu as vaincu la Reine Noire. Écoute, nous avons compris, tu ne voulais pas de nous et blablabla. Mais nous sommes là et si tu veux nous faire repasser par les Portes de transfert, il va falloir que tu nous arrêtes et que tu nous réexpédies de force. Et je te rappelle que je suis quand même citoyenne du Lancovit tout comme Cal, Fafnir appartient à Hymlia et Fabrice est terrien. Tu n’as légalement aucun droit de nous donner des ordres, nous ne sommes pas tes sujets, TON ALTESSE !
Tara en resta bouche bée. C’était exactement ce qu’elle avait eu l’intention de faire, tous les envelopper dans un cocon et les balancer dans une Porte de transfert. Mais où était passée la très timide Moineau qui bégayait dès qu’elle était le centre d’attention ? Cette Moineau-là ne se laissait pas marcher sur les pieds. Et elle opposait de solides arguments. Contre lesquels Tara ne pouvait pas grand-chose, parce que, malheureusement, Moineau avait parfaitement raison. »
Je voulais commenter au fur et à mesure, mais on va y aller par étapes :
1) Tara n’a aucunement, mais vraiment aucunement, mis en avant son statut d’Héritière d’Omois ou son autorité pour interdire à ses amis de la suivre sur Tadix. Je suis partie relire, elle n’a rien dit de cette espèce. Elle a surtout eu l’air d’en discuter avec eux comme elle le fait d’habitude, c’est à dire en se confiant à ses amis sur ses plans. L’argument de Moineau qui décrète qu’ils n’ont pas à lui obéir aurait été pertinent, si ça avait été le cas, mais là il est superflu
2) « La très timide Moineau qui bégayait », elle a disparu quand elle a fait connaissance avec Tara, elle se contente de refaire surface au bon vouloir de l’autrice, mais c’est tout. Faut arrêter de la chercher, à un moment donné, hein.
3) « Et elle opposait de solides arguments. »
Les solides arguments en question : « t’es pas ma reineuh d’abord et si tu veux que je m’en aille bah t’as qu’à y aller par la force ! »
4) « Contre lesquels Tara ne pouvait pas grand-chose, parce que, malheureusement, Moineau avait parfaitement raison. » Non, elle a pas raison, non. En sa qualité d’amie, Tara n’a aucune raison de mettre des vies inutilement en danger ; en sa qualité d’Héritière, c’est sa responsabilité de limiter les dégâts, donc les victimes collatérales c’est inutile ; en sa qualité de future fiancée d’Archange (potentiellement), rameuter un groupe connu pour se battre n’est pas une bonne idée non plus. Rep à ça, Moineau.
« — Et ne nous demande pas de rentrer par amitié pour toi. Des amis ne laissent pas tomber leurs amis. N’y compte pas.
— Slurk, jura Tara, vaincue. Vous ne me facilitez pas la tâche, mais je ne vais pas employer ma magie contre vous. (Cal se détendit, parce que oui, il avait pensé à cette option-là et il était soulagé que Tara ne l’utilise pas.) (… donc l’Héritière subtile qui est devenue très tordue car habituée à la politique et à faire des trucs limites se laisse vraiment défaire par quatre péquenots dotés d’argument en carton, dont une qui bave littéralement sur les « ennemis » ? Charmant) Parce que je vais avoir besoin de toutes mes forces tout à l’heure. Alors, allez m’attendre dans ma suite. Cela me donnera le délai nécessaire pour assister à la fin de la cérémonie, sans affoler tout le monde (elle leur remit un plan du dôme afin qu’ils puissent s’y rendre facilement). »
Je déteste le magicgang. Sauf Fabrice, parce qu’au moins Fabrice n’a pas encore ramené sa fraise dans cette histoire pour sortir des arguments pétés ou avoir une réaction inappropriée. D’ailleurs, Fabrice, content de t’embarquer avec tes potes dans une mission dont tu ne reviendras peut-être pas ?
« Fabrice aurait dû rester sur Terre » : 2
Tara est rejointe par la délégation, qu’elle a libérée de sa magie entre-temps. Personne ne la croit quand elle explique ce qu’il s’est passé, à l’exception de Grr’ul et Lisbeth.
Elle retourne vers sa suite, devant laquelle elle trouve Angelica. Ah ? Peut-être un peu de développement ?
Angelica a à parler à Tara, et refuse de le faire devant les Tadixiens qui l’accompagnent. Tara affirme qu'elle n'a rien à cacher, et par orgueil, Angelica s’en va.
peut-être pour la prochaine fois, hein.
Tara demande à Grr’ul de veiller à ce que personne ne la dérange, et elle rentre dans sa suite, mais à sa surprise, n’y trouve pas ses amis !
Le chapitre se termine ainsi. Dans l’ensemble, ces deux chapitres n’étaient pas affreux, simplement ennuyeux. La prochaine fois, on parlera d’Archange, et peut-être même que ce bougre aux nuances de vert dans les yeux pointera le bout de son nez.
D’ici là, portez-vous bien !
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carnet-du-capitaine · 5 months
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Les étoiles de mer se déhanchaient sur le dance-floor. 
Amélia ne savait pas ce qui l’énervait le plus : qu’elle trouve le concept d’une soirée déguisée autour de la faune aquatique ridicule, ou bien qu’elle n’ait pas pu trouver une idée de costume à temps. Résultat, elle faisait tâche. Gina, la reine du lycée, était éclatante dans sa robe bleue nuit aux paillettes scintillantes. Ses manches se transformaient en vaguelettes de tissus avec des dégradés de couleurs oscillant du bleu turquoise au doré. Jamais Amélia n’aurait pu penser qu’une méduse soit aussi sexy. Elle se mordit la lèvre. C’était la fatigue, ça ne pouvait être que ça. Gina l’avait toujours exaspérée. Mademoiselle la star était toujours là, à se mettre en avant, à rire de son rire cristallin en rejetant la tête en arrière, faisant voler ses boucles blondes. Elle était énervante, toujours trop, toujours là. Amélia ne pouvait passer une seconde de sa vie paisible de lycéenne sans que Gina ne vienne l’éblouir dans sa vision périphérique. Et cette année, elles avaient le malheur d’être dans la même classe de première. Ça lui tapait sur le système, elle ne pouvait pas lui échapper. Et ce soir, c’était le soir de trop. 
Amélia avança jusqu’à la première table du buffet pour essayer de se changer les idées. Des cookies en étoile, des muffins avec des coquillages en sucre. Rien que du sucré, évidemment. Avec un thème autour de la mer, personne n’avait pensé à mettre à disposition un peu de salé ? Elle soupira, vaincue et se servit un verre de jus de raisin avant de se mettre en route vers le fond de la salle, à l’abri des regards plein de jugement de ses camarades. Alors qu’elle se demandait quelle mouche l’avait piquée de venir à cette fête et avant d’avoir pu regretter sa décision, elle percuta un danseur habillé en homard qui, visiblement, ne regardait pas où il mettait les pieds. 
L’intégralité du contenu de son verre venait d’être dispersé sur le haut de sa petite robe blanche. Sa seule robe potable, qui avait déjà de la peine à la convaincre. Ruinée. Le homard, très embêté, n’eut même pas le temps de balbutier des excuses qu’elle s’élançait hors de la salle de sport reconvertie en dance-floor. Amélia couru dans les vestiaires des filles et se rua dans les toilettes, ne prenant même pas la peine de fermer le verrou de son cabinet. 
Elle s’écroula par terre et se lâcha enfin.
Sa soirée était foutue, ruinée, pourrie. Elle était misérable, immonde. Elle n’avait même pas pu trouver quoi que ce soit qui lui allait et qui était dans ce stupide thème marin. Elle n’avait pas la classe de Gina. Elle n’était rien. Elle était juste une pauvre fille pathétique qui n’arrivait même pas à contenir ses larmes et maintenant elle allait être défigurée par les pleurs et la morve. Merde.
Amélia ne savait pas depuis combien de temps elle s’était abandonnée à ses sanglots, mais elle commençait à avoir mal à la tête. Elle s’arrêta pour reprendre son souffle et déglutir quand un timide Toc Toc se fit entendre à la porte des toilettes où elle s’était réfugiée.
“Amélia ? C’est toi ? Je t’ai vue partir de la salle et je te cherchais… Est ce que tout va bien ?” Gina, c’était Gina. Si Amélia avait pensé que la soirée ne pouvait pas être pire, elle s’était trompée. Qu’est ce qu’elle venait faire là ? La jeune femme avait toujours fait attention à ne jamais engager la conversation avec celle qu’elle redoutait. Pourquoi elle, pourquoi maintenant ? “L…laisse moi tranquille” hésita–t-elle en reniflant. “Non.” Amélia n’eut même pas le temps de répondre que Gina avait franchi la porte des WC et s’était agenouillée près d’elle. Beaucoup trop près. Amélia recula sa tête et baissa le regard, gênée. 
“Si tu voulais être seule, il fallait fermer la porte, ou pleurer moins fort. Maintenant, qu’est ce qu’il se passe ? Tu es blessée, le garçon qui t’a percutée t’as dit quelque chose ? Tu veux que j’aille lui faire un croche patte ?” Amélia resta abasourdie. Elle s’était toujours imaginé que Gina n’attendait qu’une faute, un faux pas, pour se payer sa tête, l’humilier. C’était ce genre de fille… enfin du moins, Amélia le croyait. Elle ne sut pas quoi répondre et se contenta de secouer la tête. Gina souffla, rassurée et arracha plusieurs feuilles de papier toilette pour essuyer le visage d’Amélia. Cette dernière, rougissant, lui prit doucement des mains. “Je… je peux le faire moi même, t’embête pas”. Gina la regardait sans rien dire, un petit sourire gêné aux lèvres. Amélia tenta de se moucher discrètement pour dégager son nez mais c’était peine perdue. En entendant le bruit digne d’un éléphant, Gina laissa échapper un petit rire mélodieux. “C…C’est bon, te moque pas” lâcha Amélia, dépitée, mais Gina l’arrêta “Je ne me moque pas ! Tu devrais m’entendre quand je me mouche, c’est bien pire !”. Le nez rouge et les yeux humides, Amélia ne savait plus où se mettre, embêtée de ses réactions et de sa propre personne. 
“Déso…” commença-t-elle avant de s’interrompre. Gina venait de prendre ses mains dans les siennes. Elle la regarda droit dans les yeux, et lui demanda avec douceur : “Qu’est ce qu’il se passe Amélia, dis moi tout...”.
Elle connaissait son nom. Amélia eut l’impression que son cœur s’était trompé dans son rythme. Elle était déjà rouge d’avoir pleuré, mais là elle devait battre des records de couleur. En tremblant, elle éloigna les mains de sa poitrine pour révéler à Gina l’ampleur des dégâts du jus de raisin sur le haut de sa robe. “Oh” lacha Gina “Quel dommage, elle t’allait vraiment bien.”Qu’est ce qu’elle était censée répondre à ça ?
- “Non…non, elle n’était même pas dans le thème de toute manière, j’ai cherché les embrouilles…
- Comment ça ? On s’en fiche du thème ! Tu t’habilles comme tu veux ! C’était si important que ça pour toi ?
- Je voulais pas faire tâche...”
Amélia s’arrêta. Gina baissa les yeux vers la grande tâche de jus de raisin sur son torse, puis releva la tête, contenant à peine un sourire malicieux. “Et bien, c’est raté on dirait.” Les deux jeunes filles éclatèrent de rire en même temps. Gina n’avait pas lâché ses mains. Sa peau était douce et réconfortante. “Tu ne vas pas rester éternellement ici, à hanter les toilettes, non ?” lui demanda-t-elle, pensive. “Si tu regrettes de ne pas être rentrée dans le thème alors… j’ai une idée !” Gina retira ses mains de celles d’Amélia et lui effleura le visage pour ramener une mèche de cheveux sauvage derrière ses oreilles. La jeune femme se releva d’un bond et épousseta sa magnifique robe bleue, puis tendit la main à Amélia pour l’aider à se relever, avant de la tirer hors des toilettes vers le miroir commun du vestiaire. 
“Reste là et recoiffe toi un peu, je reviens tout de suite !” Lui annonça-t-elle d’une voix chantante en sortant en courant. 
Amélia restait seule dans le vestiaire. Sans la présence de Gina, tout lui semblait vide, silencieux. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine et elle avait chaud aux joues. Mais plus à cause des pleurs. 
Alors qu’elle tentait de retrouver son flegme habituel, elle entendit Gina revenir en courant dans les vestiaires. La reine de la promo avait ramené son sac, qu’elle lança sur l’évier sans perdre une seconde. La jeune femme s’affaira en sortant une brosse à cheveux, un kit de maquillage et plusieurs écharpes de tissus chatoyant, aux reflets dorés. 
-“Mais c’est… on dirait le tissu de tes manches.
- C’est le même genre ! J’en avais fait trop ! J’allais pas accrocher tout ça à mes manches alors je ne savais pas quoi en faire, je l’ai ramené avec moi ! Je me suis dit que ça pourrait servir et … ça va servir, allez viens par là !”
Entraînée par l'enthousiasme de Gina, Amélia la laissa faire et la regarda accrocher avec des épingles à nourrice les bras de méduse brillants aux manches de sa robe. 
-”Il faut encore masquer les tâches… hmm. Ah ! Je sais, attends deux secondes !”
Gina s’écarta et souleva sa robe. Amélia détourna le regard, gênée, tout en se demandant ce qu’elle faisait. 
-”J’ai un jupon jaune d’or, avec des paillettes ! Mais il ne sert à rien, il est caché sous la robe et les musiques ne sont pas assez… rythmées pour que je saute partout ! Il est un peu bouffant… alors si je le coupe ici… et que je l’attache là…
- N…n’abime pas tes vêtements pour moi !
- Ah, ne t’en fais pas, j’adore retoucher et bidouiller les fringues ! Je change toujours ce que je couds selon mes envies. Et j’aime le challenge !
- Je ne savais pas que tu cousais des vêtements…
- Oui, c’est une de mes passions, mais je n’ose pas forcément porter mes créations au lycée, elles sont parfois un peu fantaisistes !
- Tu as fait ta robe toi-même ?
- Hm hm !
- Je la trouve magnifique…” Souffla Amélia, en admiration devant l'œuvre et sa créatrice, pendant que Gina était entièrement concentrée sur la reconstruction de son jupon. 
“Et… voilà ! Enfile ça par-dessus ta robe ! Et je l’attache en dessous des bras… parfait !”
Amélia était incrédule, en deux temps trois mouvements, Gina avait créé un haut de secours qui masquait le haut de sa robe blanche, et ajouté des pans de tissus pour l’habiller et lui donner du volume. Le tout était adorné de petites étoiles de mer en pins décoratifs, qui venaient habiller et soutenir sa tenue.
Elle aussi était devenue une méduse, tout en jaune d’or et paillettes.
Après avoir apposé la touche finale sur le visage d’Amélia avec du maquillage brillant doré et bleuté, Gina jubila :  
-“On est accordées ! C’est génial ! Allez viens ! Avec un style pareil, tu as intérêt à venir danser avec moi !
- Je… je.. merci beaucoup, je ne sais pas comment te repayer ça je…
- Non, nonononon ! Tu ne me dois rien, c’était un plaisir de te rendre service et puis… ça fait longtemps que j’ai envie de te parler et de faire ta connaissance alors… C’est le homard que je dois remercier !
- C’est vrai ? Je suis désolée je ne pensais pas que…tu aurais envie de me connaître.” rougit Amélia.
-”Ah bon ? Pourquoi donc ! Tu avais vraiment l’air cool, je n’avais juste jamais trouvé la bonne occasion de t’aborder.
- Je n’ai pas été la plus accessible alors…désolée.
- Stop ! Arrête de t’excuser ! Tout le plaisir est pour moi ! Et puis… si tu veux vraiment me repayer… j’ai une idée ! Si tu aimes tant que ça mes créations vestimentaires… tu pourrais m’aider, j’ai justement besoin d’un modèle et …. tu… tu es une super source d’inspiration !” lui avoue Gina, en la regardant droit dans les yeux, un peu gênée. 
-”C’est vrai ?” Amélia avait l’impression d’être légère comme une plume. Elle n’en revenait pas. Ce soir, toutes ses impressions sur Gina avaient éclaté en morceau, dispersées par le caractère enjoué et le magnifique sourire de la jeune fille. 
-”Oui ! Allez viens danser, je cherche une méduse partenaire de danse, et vous êtes la plus jolie méduse de ces eaux !” Plaisanta la reine du lycée.
Elle attrapa sa main et l'entraîna dans la salle de danse, à son contact doux et chaud, Amélia espéra qu’elle ne la lâcherait plus jamais. 
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raisongardee · 1 year
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“Président de l’Union de la jeunesse taurine française, l’éleveur nous explique le contexte politique :"Les animalistes parisiens, Aymeric Caron en tête, qui a emmené le groupe LFI dans le mur, ont échoué à l’automne dernier à faire voter l’abolition de la corrida à l’Assemblée nationale. Je regrette que le vote n’ait pas eu lieu, car finalement cela aurait clos le débat. Nous avions une grosse majorité de députés derrière nous, dont une dizaine de députés communistes. Ils s’attaquent désormais à la bouvine, mais en réalité ces urbains radicalisés mènent une attaque en règle contre notre mode de vie, contre ce que nous sommes. L’élevage, l’agriculture, la chasse, la gastronomie, les traditions taurines et toutes les activités en lien avec les animaux sont dans leur collimateur. S’ils gagnent sur les jeux taurins, ce sera bientôt la chasse, la pêche, et pourquoi pas les joutes sétoises." Au jour J, le 11 février, en fin de matinée, près de 500 gardians à cheval et 15000 manifestants (13000 selon la préfecture) ont pris place au pied du Corum, le palais des congrès de Montpellier, dans le centre-ville, pour défendre leur mode de vie et leur culture. Agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, chasseurs, toreros, félibres, raseteurs, écarteurs, gardians, jouteurs, manadiers, directeurs d’arènes, aficionados… tous unis contre la "dictature verte" et les donneurs de leçons des plateaux télévisés ! Parmi les intervenants, Camille Hoteman, la reine d’Arles, s’est fait l’ambassadrice de la culture provençale :"Interdire la corrida, abolir la course camarguaise, radier la course landaise, bannir la ferrade, empêcher l’abrivade, censurer la roussatine, asphyxier la bouvine, c’est renier tout un pan de la culture française. C’est oublier son histoire, car toutes ces pratiques ne sont pas issues d’un mauvais folklore, elles défendent des métiers qui ont permis à nos aînés de vivre et de tirer bénéfice de nos terres." Ce rassemblement historique dans le centre de Montpellier devenu, grâce à la piétonisation, au tramway et aux politiques de "verdissement", une "citadelle imprenable" de bobos s’est terminé comme il se doit par l’hymne du Félibrige Coupo Santo repris en chœur par la foule. Ancien matador et président de l’Observatoire national des cultures taurines, André Viard se veut optimiste sur l’avenir des traditions tauromachiques :"Le cynisme des mouvements politiques qui prônent l’intolérance en opposant les citoyens entre eux provoquera leur perte quand, lassé par la globalisation libéro-libertaire que l’on veut lui imposer, le peuple trouvera refuge dans ses ancrages ancestraux dont on prétend le couper en le privant de mémoire pour mieux le manipuler."”
Pascal Eysseric, « La colère de la ruralité », in la revue éléments n°201, avril-mai 2022. 
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child-of-hurin · 6 months
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So protects them the night, and the friendly shadow of the great pine. “Tristan,” says the queen, “Do the seafarers not swear that this castle of Tintagel is enchanted, and that by this enchantment, twice a year, in winter and in summer, it is lost and disappears from sight? For it is lost now. Is this not the marvelous orchard of which the harp lays speak: a wall of air encloses it on all sides; there are flowering trees and fragrant soil; there lives the hero, never-aging in the arms of his friend, behind that very wall of air that no enemy can breach?" Already on the towers of Tintagel the lookouts ring out their horns to announce the dawn. “No,” says Tristan, “our wall of air has already been breached, and this is not that marvelous orchard. But one day, friend, we will go together to the Fortunate Land from which no one returns. There stands a castle of white marble; in each of its thousand windows gleams a lighted candle; in each, a bard plays and sings an endless melody; the sun does not shine there, and yet no one misses its light: it is the happy land of the living." But atop the towers of Tintagel, dawn shines on the great alternating blocks of azure and green.
Chapter 6, The Great Pine
"Friend, close your arms tightly around me so that, in this embrace, our two hearts break and our souls depart! Take me to the fortunate country you once spoke of: to the country from which no one returns, where illustrious musicians sing endless songs. Take me!" "Yes, I will take you to the fortunate land of the Living. The time is approaching; have we not already drunk all misery and all joy? The time is approaching; when all is accomplished, if I call you, Isolde, will you come?"
Chapter 18, Folie Tristan
— Joseph Bédier, Le Roman de Tristan et Iseult (1922)
(My free translation — somehow these passages were omitted from Hilaire Belloc's English translation)
These are some of my favorite passages of the Bédier version, and I can't find anything like this in either Béroul or Gottfried, so I wonder where it comes from... I love the image of the disappearing castle, but I especially love the ambiguity on whether they're talking about the after-life (which Tristan calls the Land of the Living) or about Avallon — both? They feel like one and the same, here...
Original French below:
Alors la nuit les protège et l'ombre amie du grand pin. « Tristan, dit la reine, les gens de mer n'assurent-ils pas que ce château de Tintagel est enchanté et que, par sortilège, deux fois l'an, en hiver et en été, il se perd et disparaît aux yeux ? Il s'est perdu maintenant. N'est-ce pas ici le verger merveilleux dont parlent les lais de harpe : une muraille d'air l'enclôt de toutes parts ; des arbres fleuris, un sol embaumé ; le héros y vit sans vieillir entre les bras de son amie et nulle force ennemie ne peut briser la muraille d'air ? » Déjà, sur les tours de Tintagel, retentissent les trompes des guetteurs qui annoncent l'aube. « Non, dit Tristan, la muraille d'air est déjà brisée, et ce n'est pas ici le verger merveilleux. Mais, un jour, amie, nous irons ensemble au Pays Fortuné dont nul ne retourne. Là s'élève un château de marbre blanc ; à chacune de ses mille fenêtres brille un cierge allumé ; à chacune, un jongleur joue et chante une mélodie sans fin ; le soleil n'y brille pas, et pourtant nul ne regrette sa lumière : c'est l'heureux pays des vivants. » Mais, au sommet des tours de Tintagel, l'aube éclaire les grands blocs alternés de sinople et d'azur.
Chapitre 6
– Ami, ferme tes bras et accole-moi si étroitement que, dans cet embrassement, nos deux cœurs se rompent et nos âmes s'en aillent ! Emmène-moi au pays fortuné dont tu parlais jadis : au pays dont nul ne retourne, où des musiciens insignes chantent des chants sans fin. Emmène-moi ! – Oui, je t'emmènerai au pays fortuné des Vivants. Le temps approche ; n'avons-nous pas bu déjà toute misère et toute joie ? Le temps approche ; quand il sera tout accompli, si je t'appelle, Iseut, viendras-tu ?
Chapitre 18
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kilfeur · 10 months
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Arthur contre Lancelot
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La relation entre Arthur et Lancelot est assez intéressante, alliés au début ayant le même but, le graal. Bien qu'amis, Lancelot est attiré par Guenièvre, la femme d'Arthur. Et la quête de Graal, Lancelot croit que la quête du Graal est réservé à l'élite tandis qu'Arthur veut laisser une chance aux autres. Bien qu'il soit souvent blasé par les actes de ses chevaliers. La distance commence petit à petit à se montrer jusqu'à ce que Lancelot quitte le château laissant un Arthur en colère se défoulant un peu sur Bohort. Alors que Lancelot est dans la forêt alors qu'Arthur se rapproche de Mevanwi jusqu'à ce que Guenièvre découvre le pot aux roses. Voir l'attitude d'Arthur lorsqu'elle découvre qu'il est avec la femme d'un chevalier, elle décide de partir pour rejoindre Lancelot. Arthur n'était pas des plus sympas avec elle et la traitait d'idiote. Il faut dire qu'avant Guenièvre ne semblait pas faire grand chose de son statue de reine. Elle appréciait les maîtresses d'Arthur et sa famille. Mais à part Bohort, je me souviens pas l'avoir vu parler à d'autres chevaliers. Elle ne quittait pas non plus le château donc peu d'activités, il faut dire que cette relation ne commençait pas bien entre ces deux là.
Avec Lancelot, elle pense qu'elle pourra enfin être libre et faire ce qu'elle veut sauf que Lancelot s'est préserver en attendant ce jour. Bref, Lancelot a sa petite communauté et Karadoc qui souhaite récupérer Guenièvre en vain. Et au début ça semblait bien se passer entre Arthur et Mevanwi, Arthur semblait heureux mais au bout d'un moment quand Mevanwi la réveille pour faire son rôle de reine. Arthur semble lasser et lorsqu'il va voir père Blaise avec Karadoc pour annuler l'échange d'épouses. Il accepte et vient voir Mevanwi pour lui dire que les dieux n'aiment pas leur histoire et finit par retrouver Guenièvre qui est attachée au lit de Lancelot car ce dernier pense qu'elle va partir. La relation entre ces deux là est un peu triste, car elle l'aime sincèrement même si Arthur ne peut pas rendre cet amour suite à une promesse faite à Aconia. Guenièvre lui demande ce qu'il va faire d'elle, il lui propose d'être reine de Bretagne, elle lui demande si il va pas regretter, il répond qu'il regrette déjà par un petit sourire. 
C'est alors que la scène où se rend compte qu'il y a plus personne ainsi que la femme qu'il aime ajoutant à la scène de l'adoubement de Perceval. C'est alors que Méléagant arrive lui expliquant que c'est pas encore l'heure car c'est le solstice d'été et de se réjouir des longues nuits. Dans les montagnes enneigés à l'écart de tous, Méléageant sert de "guide" dans le développement de Lancelot, il le félicite d'avoir trouvé un endroit aussi déprimant alors qu'il allait se trancher la gorge. Il n'avait plus rien du coup c'était parfait pour le manipuler. Vu qu'il rodait déjà devant son camp mais ne pouvait pas l'approcher. Il lui raconte qu'Arthur a replanté l'épée dans le rocher mais de ne pas y aller car il n'est pas l'élu des dieux contrairement à Arthur. Il ramène la dame du lac, lui disant qu'il l'emmènerait dans un château. Sauf que c'est une ruse pour remémorer à Lancelot que la Dame du Lac s'est occupée de lui quand il était encore tout petit. Mais que les dieux ont choisi Arthur au lieu que ce soit lui. La blâmant pour la défaite d'Arthur pour sa quête du Graal montrant que les dieux ont abandonné le roi.
Face à cette révélation, elle lui demande qui il est et lui dit qu'il est la réponse ce qui terrifie cette dernière. Peu après, Méléageant lui demande de tuer un voyageur, ce dernier se révèle être Lionel de Gaunes, le frère de Bohort. Lancelot refuse car il est son cousin ce que Méléagant répond qu'il doit se débarrasser de ces anciennes valeurs. Plus tard, Méléagant lui apporte un pantin d'Arthur, il dit qu'elle est ensorcelé pour que ce qui lui arrive se reporte sur le roi. Lancelot refuse mais suite à l'insistance de son "guide", il finit par la jeter dans le feu demandant si il est mort. Il lui répond que non, il a menti mais qu'il est prêt. Méléagant a soigneusement préparer Lancelot, le mettre à l'écart pour que les autres croient qu'il est mort et ne pense pas faire davantage de recherches. Découvrir un souvenir de son passé pour blâmer les dieux mais aussi nourrir la haine envers Arthur. Tenter de tuer un membre de famille bien qu'il ne l'ait pas fait, pour laissé un Lancelot seule mais sans possibilité de retrouver la personne qu'il était avant. Et enfin le pantin dans lequel il refuse de tuer la personne qu'il déteste mais qu'il finira par le faire. Lancelot se prépare et le met en garde de ne pas avoir un excès de confiance mais il ne l'écoute pas.
Alors qu'il s'y rend, ce dernier se fait intercepté puis tirer par une flèche de mémoire c'était Lionel qui lui avait tiré dessus alors que Bohort lui avait dit d'attendre. Lancelot se retrouve blessé, la dame du Lac le retrouve et lui parle d'une comptine pour soigner les blessures. Il veut qu'elle l'aide mais elle ne le fait pas car elle supporte pas le sang. Il tente de s'en souvenir en répétant et au final, il finit par utiliser la magie blanche. Méléagant semble être déçu s'excusant parce qu'il croyait l'aider tandis que Lancelot s'excuse d'avoir utilisé la magie blanche. Il lui dit que ce qu'il l'intéresse c'est leur sabordage et laisse Lancelot. Il crie alors qu'il tuera Arthur et qu'il sera fier de lui. Lancelot disait que la quête du graal est réservé à l'élite voulant faire ses preuves mais que ce n'est jamais assez. Voulant trouver la reconnaissance qu'il n'a pas eu enfant quand il crie "Vous serez fier de moi" à Méléagant. J'ai l'impression d'entendre un enfant voulant à tout prix impressionner son père. Sauf que Méléagant n'a rien avoir avec un bon père, il l'a isolé pour le préparer. Je m'étais demandé si au final, il ne l'a pas justement préparé pour qu'il soit tué par Arthur et sans reconnaissance. Lui faisant croire qu'il est de son côté pour qu'au final, il l'aide à préparer sa chute. Ça collerait à Méléagant qui n'est intéressé que par leurs sabordages.
Pendant ce temps, Arthur, suite aux évènements du livre IV, au sujet du roi Loth qui l'a poignardé dans le dos mais refuse que l'un des enfants, Gauvain, paie pour les actes de son père. Cependant ça ne suffit pas, Mevanwi veut retrouver sa place de reine et Arthur se dit qu'il va replanter l'épée dans le rocher comme pour essayer d'échapper à ce que les dieux veulent de lui. Les gens essaient en vain et Arthur n'est toujours pas décidé à le retirer, Karadoc est tenté alors que Perceval refuse de la retirer alors qu'il serait capable de le faire. Mais pour lui, le seul roi c'est Arthur. Bohort, c'est lui qu'il a juré fidélité alors que ce dernier pourrait l'épée. Celui ci ment et dit qu'il peut pas le retirer sous l'étonnement de Bohort et de Léodagan. Léodagan semble avoir reprit le pouvoir Arthur est de plus en plus lassé et Guenièvre lui parle alors des maîtresses mais aussi qu'une progéniture caché à travers le pays. C'est alors qu'il décide de partir pour les retrouver avec Guenièvre. C'est là que je trouve que la relation apporte quelque chose de plus positif, Guenièvre est là pour lui et est émerveillé par ce qui l'entoure et Arthur qui ne cherche que ses enfants.
Dans sa quête, il retrouve Anna, sa demi soeur qui tente de le tuer avec l'aide de Loth mais est sauvé grâce à Guenièvre qui les frappe. Ils s'en vont et Guenièvre est blessée et du coup Arthur fait son voyage seul. Dans son chemin, Venec avec sa bande et veut se battre alors que Venec l'appelle "Sir" il lui répond qu'il n'est plus roi. Suite à cette petit confrontation, il rencontre un homme vivant dans un phare, attendant la venue d'un enfant qui ne viendra jamais mais dont le père l'attend toujours. Méléagant arrive faisant de son trajet difficile et éprouvant arrive le cirque où on dirait que ça semble hors du temps. Un moment de calme avant la tempête, dans la scène du berger qui s'occupe de ses agneaux mais du coup Arthur devient la bête dans ce spectacle. Après le rugissement de Méléagant, Arthur se retourne vers lui, le masque du loup toujours sa tête. Arthur au début, était le berger qui guidait son royaume et ses chevaliers mais en mentant sur le fait qu'il peut pas retirer l'épée sur le rocher. Il est devenu le garçon qui criait au loup. Peu après, il retrouve une vieille connaissance et suite à un tour de Méléagant, il apprend qu'il est stérile. Dévasté par la nouvelle, il est fatigué et est au 36ème dessous même si Guenièvre lui coule un bain. C'est dans ce bain qu'il met fin à ses jours alors que Lancelot fait face à Guenièvre et Bohort, son amour perdu et un membre de sa famille. Mais en le voyant dans son bain celui ci s'était coupé les veines pour en finir. Lancelot le sauve en utilisant la magie blanche alors à ce moment j'avoue que je l'avais pas vu. Car j'étais en train de pleurer lors de cette scène.
Arrive la scène où Lancelot rend visite à Arthur, il parle du fait qu'ils avaient le même but à ce moment là il lui propos de recommencer à zéro. Arthur lui lègue les pleins pouvoirs car il n'a plus la volonté ni la force de diriger son royaume. Lancelot s'en va et parle à Méléagant du fait qu'il a les pleins pouvoirs mais il reste une dernière chose à faire, se débarrasser de la forteresse de Kaamelott, de la table ronde ainsi que des chevaliers. Faisant table rase une bonne fois pour toute du règne d'Arthur. Arthur réussit à s'enfuir grâce à l'aide de Vennec et retourne à Rome à la maison où il était avec Aconia. Dans le film, on retrouve Arthur qui ne veut pas être roi mais voit et entend ce qu'a fait Lancelot. Lancelot de son côté, continue de chercher Arthur devenant une obsession, son règne est tyrannique alors que les paysans en paient le prix fort ainsi que certains nobles. Et que les chevaliers sont traqués et malgré la résistance mise en place. Lancelot lègue à deux mercenaires, une terre ce que n'approuve pas les dieux. Marié à Mevanwi, il peut pas le consumer à cause de Guenièvre qu'il aime toujours obsessionnellement. La gardant dans sa tour comme un jouet qu'on aurait trop peur de casser à ce moment là Lancelot a un côté un peu plus vulnérable.
Car il veut pas la laisser partir en essayant de lui donner le confort mais Guenièvre veut sa liberté ce que Lancelot refuse. Quand Arthur se fait capturer, Lancelot hésite à le tuer malgré que le conseil semble être pour. De plus il voit aussi les Burgondes qui veulent l'envahir mais c'est plus montrer manière comique. Et je trouve que cette scène aurait très bien pu se passer Lancelot, Lancelot ne dit pas grand chose à ce sujet. Donc qu'il soit là ou non, ça aurait rien changer, ce n'est que lorsque les Burgondes s'allie à Selie et la résistance que l'attaque est prise au sérieux. Arthur affronte Lancelot lui disant que c'est lui qui a ordonné l'attaque. Tenant Excalibur, elle brille d'une lumière bleue et attaque Lancelot lors du combat on voit que le tonnerre gronde, les nuages s'assombrissent.
Lancelot est à terre à la merci d'Arthur. Il pourrait le tuer et à ce moment là, suivre ce que les dieux veulent qu'il soit mais lors du flashback montrant qu'il tue quelqu'un de dos suite à la mort d'une personne qu'il aime. Il ne le fait ce en quoi Lancelot le traite d'incapable, c'est intéressant et in character car en soit Lancelot l'a sauvé dans le bain. Il aurait pu ne pas le faire mais il l'a fait et Arthur en a marre de suivre ce que les dieux veulent de lui. Peut être qu'il y a une petite partie de lui qui tient encore à Lancelot. Sans compter que la scène où il s'allonge sur la table regardant les cicatrice de sa tentative de suicide, laissant penser qu'il y songe encore d'en finir. Il y a une légende comme quoi Arthur aurait légué les pleins pouvoirs à Lancelot personne ne semble y croire. Et j'ai hâte de voir la réaction des autres quand ils se rendront compte que c'est vrai. Quand à Lancelot, on le voit retourner à la tour montrant son père ou bien c'est un dieu ainsi que le retour de Méléagant. Donc qu'est ce que Lancelot va faire ? Va-t-il de nouveau traquer Arthur ? Va-t-il chercher le Graal seule cette fois ? Ou bien ce serait autre chose ?
J'aime beaucoup la relation entre Lancelot et Arthur qui est à la fois complexe et tragique. Je suis pas sûre que tuer Lancelot résoudra l'histoire peut être qu'Arthur et Lancelot se rebelleront contre les dieux et Méléagant ou bien va-t-il se passer autre chose ? Je ne sais pas mais je suis curieuse de voir la suite. 
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dizbunny · 1 year
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1,5 and 25 for the end of the year ask Game ☺️
Song of the year
Edith Piaf’s “ Non, je ne regrette rein”,
I heard it in film class while watching inception and I fell in love with it I love how she sings it
Tv show of the year
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ITS CRiMINAL HOW UNDERRATED THIS MASTERPIECE IS
ITS BEAUTIFUL everything about this is amazing and NOBODY KNOWS ABOUT IT so underrated in fact
I MADE THE TUMBLR TAG FOR IT
WATCH LOST OILLIE
When you have time to watch a 4 episode miniseries that around a hour each episode and if you got Netflix of course buts it’s so worth it I watched it twice
The animation is so good they look like there really there and actually exist, the story is fantastic
Please watch the lost toy bunny show it’s really good I could do an entire essay about it
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Yes!
I drew a tons (not as much as last year tho) ,wrote directing her Revenge ( I’m kinda thinking of writing a Christmas carol with my original characters in the roles or a Christmas special I guess) and of course I created my newest oc who you already know Velvie Rabbit!
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wittylittle · 1 year
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10 décembre en résumé
Ouais, j’ai vu que tu m’as écrit bébé, mais je suis juste vraiment malade toute covidée c’est degueux.
J’ai quand même réussi à parler à Daddy un bon 45 min. Quand je l’ai rencontré en mars, il m’avait invité à aller en voyage avec lui dans une destination tropicale farfelue en décembre. J’ai décliné en disant que je ne pouvais quand même pas être en voyage sans le Patron à noël. Il est là bas en ce moment. J’ai regardé les vols, c’est de quoi comme 28h se rendre là bas. Je regrette tellement. Parce que je me calisse bien de Noël. Je déteste ça en fait. Le Patron aussi. Pis je serais avec lui sur la plage en ce moment.
J’ai rien pris aujourd’hui. Pas bu. Oui j’ai bu de l’eau. Et des Advil rhume et sinus.
J’ai regardé Notting Hill, Je vous salue salope, et The Pembrokeshire murders.
J’ai une chanson de J. Cole dans la tête, She knows.
Je suis contente parce que je n’ai pas perdu le goût et l’odorat. Mon gâteau Reine Elisabeth était fucking bon.
Il est 23:39 je vais écouter mes affaires de méditation et espérer dormir 12h.
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wanderingsoul05 · 2 months
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You can either experience the pain of discipline or the pain of regret.
"non je ne regrette rein"
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chaaa17 · 7 months
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On parle pas assez de ces personnes qui nous chamboule la vie et le coeur pour toujours. Quand je relis nos conversations je me rend compte que c'était une évidence dès le depart pour moi, et pourtant à ce moment là, je le savais pas, mais avec cette façon de parler ça creve les yeux. Je l'ai aimé tellement fort mais j'ai prouvé le contraire tellement fort aussi.
J'ai pas fait les meilleurs choix, mais il y en a un que je regrette pas. C'est d'avoir fait des enfants et j'ai ressenti un amour inconditionnel grâce à ça. Si je tiens à la vie, c'est grâce à ça, je serai morte depuis longtemps sinon, morte de tristesse, morte a cause de ces depressions à répétitions. J'aurai voulu passer toute ma vie avec elle. Mais quel avenir avec une personne qui rêverait de mourir?!. C'est tellement dur de jamais pouvoir extérioriser tout ce qui ronge à l'intérieur. Je donnerai mon coeur si le sien ne battait plus, je donnerai un rein si elle en avait besoin et putain je crèverai le jour où il lui arrivera quelque chose. C'était l'amour de ma vie et j'étais trop bousillé pour lui montré.
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valontheroad · 1 year
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Variations sur les chemins du soleil: Jour 2 - St Jacques et les autres
La nuit a été agitée, comme prévu. Le repas trop pauvre de la veille fait ressortir une légère faim suffisamment dérangeante jusqu’à ce que mon corps veuille bien finir par la dompter. On sait s’adapter, il suffit de le savoir. Vers 2h, n’arrivant pas à dormir, j’ai sorti ma liseuse que j’avais glissé dans ma sacoche dans l’esprit de faire de ce voyage un peu plus qu’une épreuve spartiate. Je décide de lire « De l’origine des espèce » histoire de méditer sur le fait que la sélection naturelle nous a amené à vouloir souffrir pour rien sur un vélo. Je me rendors un peu plus tard pour me réveiller vers 8h - la grasse mat quoi.
Au petit déjeuné je retrouve Christian. Il me dit qu’il trouve les Français très accueillants. Ce peuple à mauvaise réputation pourtant quiconque traverse ce pays en étant enclin à ouvrir le dialogue, en n’hésitant pas à demander conseil ou service, se rendra compte qu’on est bien loin d’être à l’image qu’on se donne de nous même. Je repars sur les chemins de St Jacques. Ce n’est pas la première fois que j’en emprunte. Ils sont gages de gentillesses et d’attentions, mais aussi d’une certaine solitude qui me va très bien. En mode campagne de basse montagne, je fais du D+ à Yoyo jusqu’à Frangy. En route je demande à boire pour ma chaine à un gars du coin. Un ch’ti coup d’huile afin de me rendre compte que ce bruite c’est sans doute davantage la boue coincée vers les roulements. Après quelques belles surprises sur le chemins,  je quitte les chemins du soleil, mais la trace reste belle tout comme la vue.
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J’avance bien et je me rend compte que j’ai du débranché le cerveau quand j’arrive à Rumilly. Je n’ai quasiment rien mangé depuis Frangy. J’ai aussi compris qu’il fallait que je mange le moins de sucres directs possibles. Je fais mon entorse, pause assiette kebab. J’ai eu beau leur dire de ne pas trop me servir, je mange trop. Je vais le regretter pendant une à deux bonnes heures, même si sur le coup ça m’a fait du bien au moral. Je repars sur un petit moment de plat, puis je me coltine une bosse de 400 de D+ pendant laquelle je souffre et je dois beaucoup pousser. Le coin est en revanche très agréable. La descente sera technique et bien raide. Avec la fatigue je suis mon à l’aide, mais rien à voir par rapport à mes peurs sur la French Divide.
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J’avais prévu d’enchainer une deuxième montée avec le même D+ mais beaucoup plus raide juste avant de redescendre sur Aix-les-bains. Je suis fatigué et il est déjà tard. Je sens l’embuscade et je décide de décliner l’invitation pour trouver des chemins connexes. Je navigue à la boussole et trouve des chemins de forêt forts sympathiques même si je suis obligé de faire un demi-tour sur l’un d’eux. 
J’arrive aux abords d’Aix et me rends compte que mon pneu arrière est très dégonflé. Je regonfle pour voir si le préventif va faire effet. Je descends en ville et me met à la recherche d’un magasin de vélo au cas où car il est déjà pas loin de 18h. Je trouve assez facilement un magasin Giant et me rends à l’atelier pour demander au mécano ce qu’il en pense. Le pneu à déjà dégonflé à nouveau. A y réfléchir je me rends compte que le préventif est déjà dans le pneu depuis 5 mois et qu’il a peut-être bien séché vu le peu de sorties que j’ai fait avec ce vélo depuis le débute de l’année. Le gars me refait les pneus et je peux reparti au bout de trois quart d’heure.
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Je longe le lac du Bourget avec la ferme intention de passer de l’autre côté du tunnel (de la dent du chat) avant la nuit. Il y a quelques gouttes mais j’ai bon espoir de trouver un coin ou dormir au sec. La route le long du lac est agréable et j’ai un petit coup de reins à mettre pour arriver au tunnel. Ça c’est beau comme aménagement. Un joli tunnel tout propre avec des fresques régulièrement espacées qui vante la richesse culturelle de nos fières régions de Savoie ! En revanche ça caille à l’intérieur.
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Je ressors en vallée de Jongieux et je me dis qu’il faut que j’active si je veux trouver de quoi manger et un éventuel camping car 20h vont bientôt sonner. Je passe par des chemins puis je coupe par la route histoire d’améliorer le timing. J’arrive à Yenne peu de temps avant que l’accueil du camping ne ferme. L’ambiance est chaleureuse, un coin cuisine couvert de luxe a été aménagé pour les cyclistes et j’ai le droit de m’installer sous une pergolas. Encore une journée bien positive. Je paie puis je file en ville pour dévorer une salade dans un bistrot avec une bonne bière. Il pleut et je loue mon timing et ma veine.
Je repars au camping. Je me fais un deuxième repas agrémenté  de thé et de riz en libre service, bercé par l’agitation et les paroles d’un triplet de famille qui se fait des vacances camping et vélo. Je m’installe et dodo. Même sur un matelas gonflable qui m’oblige à changer régulièrement de position pour ne pas avoir la sensation de dormir sur du béton, j’arrive à dormir dans une convenable intermittence.
Bilan du jour: 106 km 1870 D+ 2400 de descente en 10h40
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aymenmazigh · 1 year
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Le jour je suis fort et puis vient le soir,
Le jour je suis occupé et puis vient la nuit,
Et je perds mes armes et je perds mon abri,
Et je me retrouve seul face à mes pensées,
Mes pensées que tu mènes et que tu habites,
Mes pensées que tu guides et que tu alimentes,
Et puis je suis nu face a mes souvenirs,
Mes souvenirs de toi, toute nue dans ma mémoire.
Et je cède à ma peine et à mes tourments,
Et je me plie à la douleur de ton absence et ton existence,
Tu es bien la quelque part, ma Reine,
A troner peut être, sur le cœur de quelqu'un,
Ou peut être pas, je ne sais pas,
Mais tu trônera toujours sur mon coeur de perdant.
Et je vois ce tableau, au réveil chaque matin,
Et je me dis que la couleur s'est ternie sans toi.
Et je sombre dans la peine de ne plus t avoir auprès de moi
Et je regrette le jour où tout est parti au plus loin.
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