Yves Saint Laurent for Christian Dior Haute Couture Spring/Summer 1960 Collection.
Christa Vogel in the “Kabylie” dress. Portrait taken in the apartment of Henri Samuel, then hailed as the most important interior designer in Paris and appreciated for his knowledge of the 18th century.
Yves Saint Laurent pour Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/Été 1960.
Christa Vogel dans la robe "Kabylie". Portrait réalisé dans l’appartement d’Henri Samuel, alors salué comme l’architecte d’intérieur le plus important de Paris et apprécié pour sa connaissance du XVIIIe siècle.
Jusqu'au début du xxe siècle, le péplum retenu par deux fibules, appelé akhellal, constitue la pièce principale du costume kabyle. Il est souvent confectionné à partir de laine non teintée, toutefois, il existe des modèles plus compliqués, parcourus de stries verticales polychromes. Le timelhaft est l'autre vêtement ancien connu,cette pièce d'étoffe rectangulaire en fine cotonnade blanche ou gaze serrée, est retenue également aux épaules par de grandes fibules (tikhlatin).
Toutefois, l'ancienne taqendourth, première tunique en laine cousue sur les côtés qui s'enfile sous le péplum à fibules, s'introduit dans la région et révèle l'influence citadine de l'ancienne gandoura.Au début du xxe siècle, les tissus manufacturés poussent les villageoises à renoncer progressivement au tissage de l'akhellal.La taqendourth devient alors l'élément principal du costume féminin.
Puis, la robe kabyle s'agrémente d'une quantité importante de passements aux couleurs vives qui dessinent des motifs compliqués en guise de véritables broderies