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#le géant de papier
fidjiefidjie · 8 months
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Bon Matin 💙🎙📃 💙
Jean-Jacques Lafon 🎶 Le Géant de papier
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lisaalmeida · 8 months
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Demandez-moi de combattre le diable...
D'aller défier les dragons du néant...
De vous construire des tours, des cathédrales...
Sur des sables mouvants
Demandez-moi de briser les montagnes...
D'aller plonger dans la gueule des volcans...
Tout me paraît réalisable, et pourtant...
Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier
Devant son corps de femme, je suis un géant de papier...
Quand je la caresse et que j'ai peur de l'éveiller...
De toute ma tendresse, je suis un géant de papier...
Demandez-moi de réduire en poussière...
Cette planète où un dieu se perdrait
Elle est pour moi comme une fourmilière...
Qu'on écrase du pied
Demandez-moi de tuer la lumière...
Et d'arrêter ce soir le cours du temps...
Tout me paraît réalisable, et pourtant...
Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier
Devant son corps de femme, je suis un géant de papier...
Quand je la caresse et que j'ai peur de l'éveiller...
De toute ma tendresse, je suis un géant de papier...
Woah, quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier...
Devant son cœur de femme, je suis un géant de papier...
Jean Jacques Lafon
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coolvieilledentelle · 9 months
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Une idée de repas....
Gambas géantes au beurre d'herbes fraiches
Ingrédients:
(pour 3 personnes)
9 gambas géantes
3/4 bouquet de persil plat
15 feuilles de basilic frais
1 grosse gousse d'ail
30 g de beurre froid
2 c.à.s de noisettes concassées
fleur de sel
poivre
1 c.à.s d'huile d'olive
Préchauffer votre four à 180°C.
Couper les gambas en deux dans le sens de la longueur avec un bon couteau ou avec des
ciseaux de cuisine.
Enlever la partie des intestins avec un couteau pointu.
Disposer les gambas ouvertes en deux sur la plaque de four recouverte du papier cuisson.
Placer le beurre aux herbes fraiches sur les gambas.
Saupoudrer des noisettes concassées et de fleur de sel.
Enfourner pour 4-5 minutes de cuisson à 180°C.
Passer ensuite en mode grill et faites- les griller 2-3 minutes à 260°C.
Servir avec du riz nature et accompagner les gambas d'un vin blanc
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corinneecrivaine · 7 months
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QUEER ROMANCE FANFIC
LE JOUR OU TU AS GUERI MON ÂME Personnages principaux Kit and Jade Univers parallèle
CHAPITRE 4
Titre : UNE AMITIE EMERGENTE.
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Dès leur arrivée, une symphonie d’arômes s’échappait des étals colorés qui débordaient de fruits tropicaux, d’épices exotiques et de produits artisanaux associés aux sons des vendeurs qui criaient leurs offres alléchantes. Les parfums enivrants de la cuisine locale se mêlaient aux effluves épicés des herbes fraîches et au délicieux fumet des poissons fraîchement pêchés. Les étals étaient ornés de montagne de mangues dorées, d’ananas juteux et de bananes aux tons chatoyants. Les légumes aux formes exotiques et les épices aux couleurs vives ajoutaient de l’éclat à ce marché coloré et animé.
Les marchants souriaient amicalement, offrant des échantillons de fruits exquis et des plats traditionnels de la mer.
L’air était rempli de discussions animées et d’une douce musique ambiante jouée par un groupe local.
Kit prit une profonde inspiration : « C’est incroyable Jade. Un véritable petit coin de paradis tropical. »
Jade hocha la tête, joyeuse : « Il y a tellement de choix délicieux. Je viens souvent avec ma sœur ou ma mère pour faire nos achats pour le resto. Viens, allons choisir quelques délices pour toi. »
Jade était saluée chaleureusement par tous les marchands, alors qu’elles se frayaient un chemin à travers la foule animée. Elles s’arrêtaient ici et là, goûtant des morceaux de fruits et discutant avec les vendeurs.
Elles se retrouvèrent devant un étalage de produits de la mer où étaient disposées des crevettes géantes rouges, fraîchement pêchées, appétissantes et prêtes à être savourées. Jade plaisanta ce qui fit rire Kit. « Ça c’est Scorpia. »
Elle papotait avec chaque vendeur, heureux de la voir et curieux de rencontrer sa nouvelle amie.
Vendeur d’épices : « Jade, chérie, comment vas-tu ? Besoin de nos épices magiques aujourd’hui ? »
— Absolument, Juan. Laisse-moi te présenter Kit, elle va travailler au restaurant. Je lui fais découvrir nos saveurs. »
— Bienvenue jeune fille. Si notre Jade, partage ce moment avec toi c’est que tu comptes beaucoup pour elle. »
— Ne l’écoute pas Kit, Juan adore plaisanter.
L’atmosphère était chaleureuse et accueillante, Kit se sentait de plus en plus intégrée dans la communauté de l’île grâce à Jade.
Elles continuèrent leur promenade et s’arrêtèrent devant le marchand de fruits.
— Kit, je te présente Lucia, elle cultive les meilleures mangues de l’île.
— Ça fait plaisir de te voir Jade. Qui est cette charmante amie ?
— Oh, je te présente Kit. Notre barmaid.
— Sois la bienvenue chez-nous. L’amie de Jade est déjà une amie pour nous tous.
— Merci Lucia.
La réputation et la gentillesse de Jade semblaient avoir un impact positif sur tous ceux qu’elle rencontrait. Kit se sentait chanceuse d’être accompagnée d’une personne aussi appréciée et aimable.
— Tu vois Kit, chaque personne ici est comme une pièce du puzzle qui compose cette île. C’est ce qui la rend si spéciale.
Lucia tendit une mangue à Kit : « Laisse-moi t’offrir l’une de nos meilleures mangues. Elles sont sucrées et délicieusement juteuses. Parfaites pour une journée qui s’annonce chaude comme celle-ci. »
Kit accepta timidement « Merci beaucoup. »
Elle croqua dans le fruit mûr, savourant le goût sucré et juteux. Un filet de jus s’écoula le long de son menton, qu’elle essuya rapidement avec le dos de sa main.
Jade prit une serviette en papier que Lucia lui tendit et s’approcha doucement de Kit. « Laisse-moi t’aider. »
Avec tendresse, elle essuya délicatement le jus de mangue sur le visage de son amie. Leurs regards se croisèrent brièvement. Dans cet instant, Kit sentit le poids de sa peine se transformer en une connexion profonde avec Jade.
La jeune fille, ressentant une gêne douce-amère, chercha une échappatoire à cette intimité soudaine et se tourna vers Lucia qui attendait avec un sourire amusé.
— C’est vraiment délicieux. Merci.
Elle cherchait à retrouver sa stabilité émotionnelle, refusant d’oublier Emma et les véritables raisons de sa venue.
— Prête à rentrer ? Demanda Jade en souriant.
Elles quittèrent le marché local. Kit portait avec elle le goût de l’île et l’excitation de cette matinée sous le signe de la découverte.
*******
Elles regagnèrent l’appartement, les bras chargés de sacs débordants de produits frais et divers.
— Merci Jade pour cette sortie au marché.
— De rien, j’ai adoré te faire découvrir cette partie de notre vie. Répondit-elle tout en posant les sacs sur la table.
Elles commencèrent à déballer les courses.
— Ces mangues sont vraiment délicieuses. S’exclama Kit en prenant les fruits qu’elle déposa dans un saladier.
— Oh que oui. On fait de très bons cocktails avec.
Elles continuaient à ranger les courses tout en discutant. Kit se sentait de plus en plus à l’aise avec Jade. Cette journée avait créé un lien spécial.
Alors qu’elles travaillaient côte à côte, leurs mains se frôlèrent involontairement. Un frisson parcouru l’échine de Kit. Ses doigts entrèrent en contact avec ceux de Jade et ce simple effleurement provoqua une avalanche d’émotions en elle. D’une part, il y avait cette sensation de proximité avec Jade, tous ses gestes étaient empreints de douceur. Mais en même temps, il y avait cette douleur qui la submergeait. Et cette simple sensation de la main de Jade, bien qu’apaisante, ravivait la présence d’Emma.
Elle retira rapidement se main et détourna le regard, espérant que Jade ne remarquerait pas la tempête émotionnelle qui faisait rage en elle.
Les deux amies reprirent leurs tâches, mais Kit resta profondément consciente de cette connexion, à la fois réconfortante et douloureuse qui grandissait entre elles.
C’est à ce moment précis que le téléphone de Jade sonna. La jeune fille soupira légèrement, Kit se sentit soulagée.
— Oui maman. Tout va bien. J’étais au marché avec Kit… D’accord, je lui dis et je te rejoins.
Elle raccrocha et regarda son amie. « Je suis désolée. Il semblerait que ma mère ait besoin de moi. Je dois y aller. »
— Bien sûr.
— Cependant, tu manges avec nous. N’oublie pas ton itinéraire.
— Oh, je ne vais pas m’imposer Jade, c’est vraiment gentil de sa part mais…
— Tu sais, chez-nous partager un repas, c’est une manière de montrer notre affection.
Reconnaissante pour cet accueil chaleureux, Kit adressa un sourire sincère à Jade.
— Merci de me faire sentir chez- moi ici.
— Eh bien, tu es là pour un long moment, alors autant que tu te sentes à l’aise.
Kit hésita un court instant avant de s’exprimer : « Jade, merci de m’avoir fait découvrir cette belle partie de ton monde.
— J’espère que tu me laisseras entrer dans le tien également.
Jade partit, laissant Kit avec ses sentiments mêlés à la fois de reconnaissance et de douleur.
Elle se retrouva seule, perdue émotionnellement, ses pensées tournées vers Emma. « Tout ce que je vis ici c’est pour toi. Mon cœur t’appartient. » Chuchota-t-elle, la voix remplie de tendresse et de douleur.
*******
— Pourquoi as-tu amené Kit dans nos refuges secrets ! Tu sais très bien qu’ils sont réservés à notre famille ! (S’exclama Scorpia, furieuse).
— Je comprends, mais tu aurais dû voir l’émerveillement dans ses yeux. C’était comme si des milliers d’étoiles s’allumaient. (Jade s’exprimait d’un ton calme et serein.)
— Oh, non, ne me dis pas que… (Scorpia s’interrompit, sa colère mêlée d’inquiétude.) Ressaisis-toi, tu vas droit dans le mur, il n’y a pas de place pour toi dans sa vie ni dans son cœur d’ailleurs !!
— Je veux juste être là pour elle, rien d’autre.
— Que feras-tu lorsqu’elle repartira ! Aurais-tu oublié la douleur que Grace t’a infligée ?
— Kit n’a rien en commun avec Grace.
— Comment peux-tu en être certaine, tu ne la connais pas !!!
— Parce qu’elle est venue honorer la mémoire de son amour perdu. Lorsqu’elle en parle, tu peux ressentir tellement de passion mais aussi un immense chagrin.
Les mots acérés de Scorpia réveillèrent une ancienne souffrance en Jade, celle du jour où Grace lui brisa le cœur. Le souvenir était douloureux.
*******
Les deux sœurs étaient assises sur la plage qui bordait le restaurant familial, regardant les vagues se briser sur le rivage. Le vent soufflait doucement à travers leurs cheveux.
Scorpia percevait la tristesse dans les yeux de sa sœur : « Tout va bien ? »
Jade fixait l’horizon, puis d’un seul coup se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Une profonde souffrance qu’elle extériorisait, sa respiration haletante entre chaque larme de versées.
Scorpia la prit dans ses bras : « Que s’est-il passé ? » Elle posa la question bien qu’elle connaissait la réponse.
« Grace m’a quittée. Elle a soi-disant rencontré quelqu’un d’autre qui lui apporte plus que je ne lui aie donné. »
Scorpia était à la fois terriblement peinée, mais tellement en colère contre celle qui venait de briser le cœur de sa sœur. Elle ne put cacher ses émotions.
— Je ne l’ai jamais aimée. Que je ne croise pas sa route, je… (Elle serra sa sœur aussi fortement contre elle comme pour contenir sa rage.) Je suis désolée que tu aies à vivre cela. Je suis là ma petite sœur. Je ne laisserai plus personne te faire du mal. J’espère juste que tu ne laisseras pas cette blessure t’empêcher d’aimer de nouveau. Tu mérites d’être aimée de la manière dont tu aimes les autres.
La fureur de Scorpia extirpa Jade de ses tristes souvenirs.
*******
La tension était palpable entre les deux sœurs.
« Je n’ai pas oublié, Scorpia, ce que tu m’as dit après m’avoir consolée. »
Mélissa arriva à ce moment-là, mettant un terme à la dispute.
« Kit vient d’arriver. »
Jade la rejoignit, laissant sa sœur avec sa mère.
— Ma chérie, tu n’aurais pas dû évoquer le nom de Grace. Te disputer avec ta sœur, n’arrangera pas les choses et ne la fera pas changer d’avis. C’est une adulte et elle prendra ses propres décisions. 
— Une adulte !!!! Avec ses rêves de folie !!! et… Elle ne devrait pas s’attacher à Kit de cette manière, en si peu de temps. Bon sang, maman, nous savons tous qu’un jour ou l’autre Kit partira et Jade sera blessée. (Scorpia ne pouvait apaiser sa colère.)
— Les sentiments ne se contrôlent pas et ne sont pas limités par le temps. Parfois ils nous entraînent instantanément, sans nous avertir. C’est la magie des relations humaines. Ni toi, ni moi, ne savons de quoi demain sera fait. (Melissa, s’adressait à sa fille, un regard apaisant, espérant atténuer sa colère.)
Scorpia laissa échapper un soupir « J’ai toujours été là pour réparer ses erreurs mais là, je ne pense pas que je le pourrais »
Melissa posa une main réconfortante sur l’épaule de sa fille « Scorpia, ma chérie, tu ne peux pas contrôler les sentiments de ta sœur. Quoi qu’il arrive, il est important que nous soyons là pour elle, que nous la soutenions, même si nous ne la comprenons pas complètement. Viens manger. »
« J’ai des choses à faire. »
*******
Le repas s’était déroulé dans une atmosphère conviviale mais l’absence de Scorpia était un rappel silencieux de sa dispute avec Jade.
Pendant que Kael avait déployé une carte de l’île sur la table, avec enthousiasme, il avait commencé à montrer à Kit tous les endroits magnifiques à visiter. Chacune des descriptions étaient remplies d’anecdotes, de détails fascinants et d’histoires personnelles. Ce qui rendait chaque lieu encore plus attirant.
Jade se glissa doucement dans la discussion, y apportant une touche de plaisanterie. Bien que le poids de la querelle avec sa sœur, pesait toujours dans son esprit. Elle aurait tant voulu partager cette ambiance chaleureuse avec elle. Lui montrer à quel point Kit était spéciale. Elle espérait qu’avec le temps, Scorpia apprendrait à la connaître et finirait par accepter sa présence.
« A force de lui raconter chacune de nos aventures sur cette île, Kit est avec nous jusqu’à l’aube. »
Kit esquissa un sourire et même le visage de Kael semblait s’adoucir. Il poussa un grognement : « Va aider ta mère à la cuisine. »
L’itinéraire que Kit avait minutieusement préparé pour Emma, était désormais déployé devant eux. Ses doigts suivaient délicatement les chemins tracés sur la carte, soulignant chaque endroit choisi avec soin par Emma, comme si elle pouvait sentir sa présence à travers eux.
Jade s’approcha doucement. Sa proximité, fit tressaillir Kit. Son cœur se mit à battre plus fort et son corps trembla de l’intérieur. Elle essaya de cacher ce conflit interne, ses sentiments pour Emma étaient encore bien vivants en elle.
« Tu sais, il y a tellement plus sur cette île que l’on ne peut voir sur une carte. Certaines des histoires les plus fascinantes restent cachées. Chaque lieu recèle un petit secret, une histoire qui attend d’être découverte. Tiens tout comme cet endroit. »
A l’instant même où Jade posa sa main sur la carte, proche de celle de Kit, cette dernière retira lentement la sienne, submergée par un sentiment d’attirance et de crainte. Elle s’interdisait de trahir son amour perdu.
Kael qui avait suivi la conversation en silence intervint. « C’est cela qui rend cette île si spéciale. Il y a une magie dans ses terres qui va bien au-delà des apparences. »
Kit se laissa aller à ses pensées : « Je comprends mieux la passion d’Emma pour cette île et son souhait de venir ici. »
Kael, étonné, allait intervenir lorsque Jade le stoppa d’un geste de la tête.
Au fur et à mesure que la conversation avançait entre Kit et Kael, la jeune femme se laissa emporter par une vague de nostalgie. Elle pensait à son père avec la douloureuse certitude qu’elle ne partagerait jamais ce genre d’expérience avec lui. Elle était à fa fois submergée par la détermination d’honorer la mémoire d’Emma mais aussi attristée par ce vide que son père avait laissé dans sa vie. Kael la ramena à la réalité.
— Jeune fille, j’espère que tout cela t’aidera pendant ton séjour parmi nous.
— Oui, merci pour votre aide.
— Jade, si tu amenais ton amie chercher sa voiture.
— Viens on y va.
*******
Lorsque les deux amies franchirent les portes de l’entrepôt de Boorman, l’air fut immédiatement empli d’odeur distincte de métal et de bois, un mélange d’arôme à la fois brut et riche. Cet endroit était un véritable labyrinthe de trésors. Toutes sortes d’objets, étranges et bizarres étaient empilés du sol au plafond. Des vieilles voitures déglinguées voisinaient avec des statues de l’Antiquité, des instruments de musique hors d’âge, des tableaux d’art et des tas d’autres curiosités insolites, dont certains objets cassés. C’était comme si les deux jeunes femmes venaient de pénétrer dans le musée des merveilles farfelues.
Ce qui captiva le plus Kit fut le nom de l’entrepôt inscrit en lettre majuscules manuscrites, au-dessus de l’entrée : « Le Bazar de Boorman. Tout ce que tu cherches. Boorman te le trouve. » Elle ne put s’empêcher de sourire en lisant ces mots.
— Quel est donc cet endroit Jade ? On dirait un lieu qui cacherait tous les trésors perdus de l’île.
— Tu n’es pas au bout de tes surprises. Attends de rencontrer le propriétaire.
Kit ne put résister à la tentation de toucher les objets étranges qui s’entassaient sur les étagères. Elle tendit sa main vers une vieille lanterne en cuivre, ses doigts glissant sur la surface usée, puis une boussole pirate ornée d’or, admirant la texture lisse sur sa peau.
Elle fut interrompue par une voix enjouée provenant du fond de l’entrepôt.
« Attention jeune demoiselle On touche avec les yeux, pas avec les mains, sinon qui sait ce qui pourrait vous arriver ! Chaque objet ici est magique. »
Boorman, l’homme derrière ce chaos artistique était tout aussi excentrique que son repaire. Il portait un chapeau haut-de-forme surmonté de lunettes rondes, vêtu d’un gilet maculé de taches de peintures, sa barbe et ses longs cheveux noirs lui conférant un air mystérieux et énigmatique.
« Bienvenues mesdemoiselles dans le sanctuaire de l’imprévisible. » Clama-t-il d’une voix qui raisonna dans tout l’entrepôt.
Boorman se dirigea vers elles en zigzaguant entre les montagnes d’objets. Il s’adressa à Kit : « Vous cherchez quelque chose en particulier, ou préférez-vous laisser le hasard vous guider. »
Kit et Jade échangèrent un regard amusé. L’endroit et le bonhomme étaient tellement farfelus qu’il était difficile de savoir si Boorman était sérieux ou pas. Mais Jade le stoppa dans son jeu : « Arrête Boorman. Elle est avec moi. On vient chercher la voiture. »
« Ha ok, tu es sûrement Kit. Suivez-moi. »
Il les mena à travers le labyrinthe d’objets insolites jusqu’au fond de l’entrepôt où se trouvait toute une collection de voitures anciennes.
Ils s’arrêtèrent devant une Jeep Wrangler de couleur vert pomme à l’intérieur orangé. Ce qui amusa Kit « Décidément vous aimez les voitures colorées. »
Boorman sourit largement, et d’un geste théâtral, lança les clés de la voiture à Kit : « Qu’elle t’apporte autant d’aventures que l’île elle-même jeune demoiselle. Et n’oublie pas, si tu as besoin de quoi que ce soit d’autre, Boorman est là pour te servir. »
Alors qu’elle s’apprêtait à monter dans le véhicule, quelque chose attira son attention. C’était une petite moto ancienne, une Honda Super Club C50 aux teintes gris-violet. Elle s’approcha de la moto, admirant le design. Elle pouvait sentir la rugosité légère de la peinture écaillée sous ses paumes, la douceur de la selle en cuir vieilli, toutes les irrégularités de l’usure qui témoignaient de nombreuses aventures passées. Ses mains s’enroulèrent autour du guidon, et elle ressentit la sensation familière du caoutchouc sur sa peau. Chaque contact avec la moto semblait éveiller une passion longtemps endormie en elle. L’odeur de la moto, mélange de vieilles huiles, de carburant et de métal était celle de l’aventure et de la liberté.
Elle leva la tête pour rencontrer le regard de Boorman, les yeux brillant d’enthousiasme « Elle est incroyable ! (S’exclama-t-elle) Une Super Club C50. Je me trompe ? »
Boorman hocha la tête, impressionné par la connaissance de Kit en matière de moto.
— Exact. Elle n’a pas roulé depuis des années. (Il fit une pause et reprit d’un ton réfléchi). Je te fais une offre. Si tu peux la remettre en état de marche, elle est à toi.
— Vraiment !
Elle fut tentée par l’offre mais elle se rappela qu’Emma refusait l’idée qu’elle fasse de la moto par peur de la perdre. Par amour, elle avait accepté mais la vie lui avait finalement pris Emma loin d’elle.
« Merci pour l’offre, mais je vais devoir la décliner. » Kit préféra respecter la décision de sa défunte compagne.
Avant que les filles ne quittent l’entrepôt, Boorman interpela Jade : « N’oublie pas la soirée de mercredi. On t’attend, avec ta sœur. » Déclara Boorman avec un clin d’œil malicieux.
Jade lui répondit, son sourire radieux illuminant son visage : « J’y serais. Impatiente de voir ce que tu nous prépares. »
Boorman tourna son regard vers Kit et s’adressa à elle : « Hé, jeune demoiselle, tu es la bienvenue également. »
Kit sourit mais garda le silence.
« Tchao Boorman » S’exclama Jade avant de partir.
Alors qu’elles se retrouvaient devant l’appartement de Kit, la rue baignait sous la douce brillance de la Lune, créant des ombres mystiques sur le trottoir. Le silence, brisé par les seuls sons des vagues sur le rivage, accompagnées du chant des animaux nocturnes.
Jade se tourna vers Kit avec un sourire amical : « Alors ! Cette voiture tu en penses quoi ? »
— C’est un véritable plaisir à conduire.
Avant que Jade ne la laisse, Kit l’interpela : « Merci, Jade pour cette journée, pour... La bienveillance et l’accueil de tes parents à mon égard. Merci pour tout. »
— Oh, ce n’est rien. C’est notre façon d’être. Allez, repose-toi, demain tu commences ton premier jour au restaurant. A demain. Passe une bonne nuit.
— Bonne nuit. A demain.
Seule chez-elle, Kit pensait à cette journée à la fois, sous le signe de la joie et de la tristesse. Elle avait passé des moments merveilleux aux côtés de Jade, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser à l’absence d’Emma, ce vide dans son cœur qui lui était impossible de combler. Le doute s’immisça.
« Emma, ma douce, ces moments magnifiques, je les ai imaginés avec toi à mes côtés. Tu voulais qu’on vienne ici pour m’aider à panser mes blessures. Cette moto, pourrait m’apporter une once de liberté si j’acceptais l’offre de Boorman. Mais j’ai pris la bonne décision. Si tu avais rencontré ce personnage, non seulement tu aurais pensé qu’il venait tout droit d’un conte de fantasy mais sa façon d’être t’aurait aussi beaucoup fait rire. »
Cette journée lui avait fait découvrir la chaleur de l’amitié de Jade, la bienveillance de ses parents et même l’excentricité attachante de Boorman. Elle avait senti le poids de sa tristesse s’alléger légèrement. Elle s’allongea, ferma les yeux et s’endormit, laissant les souvenirs de ces instants se mêler à ceux d’Emma dans ses rêves.
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floraplune · 5 months
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/Je donnerais un nom plus tard, flemme./
Minuit.
Cela faisait longtemps que l'obscurité était tombée dans les étroites ruelles de la capitale.
On n'entendait plus un son, si ce n'est un martèlement lointain.
Un martèlement lointain qui se rapprochait.
... ... tap tap tap tap Tap Tap
Le martèlement d'une course effrénée.
Course effrénée parmi les ombres.
Ombres devenant silhouette.
La jeune fille à qui appartenait ces pas tourna à droite, pris la ruelle sur sa gauche peu après, et continua de s'enfoncer toujours plus dans les méandres de la ville.
Seule la Lune éclairait les environs. Malgré tout sa lumière éclairait comme en plein jour.
Cependant, cette étrange luminosité n'empêchait en rien la silhouette de se fondre dans les ombres, passant tel un sombre éclair dans la lumière, pour redisparaître en atteignant la pénombre.
Puis au détour d'une ruelle, plus rien.
Plus de bruit, plus de silhouette, plus de jeune fille.
Elle s'était évanouie dans les airs.
Au matin, la capitale de l'Empire de Gabbro fut plongée dans une étrange agitation.
Des envoyés de l'Alliance étaient arrivés au chateau trônant au coeur de la ville, et depuis, les gardes patrouillaient et inspectaient chaque ruelle, pour déceler le moindre élément suspect. Rien ne fut trouvé évidement.
Personne ne sortait, la nuit d'un Lune-soleil. Tous ceaignaient la malédiction.
Mais la présence des gardes n'empêcha pas le marché d'être bondé.
Les éclats de voix, le mouvement...
Parmis cette agitation, une jeune fille slalomait agillement entre les gens, prenant sur elle.
"Clem ! Viens par ici ! J'ai de bien meilleurs tissus que lui !"
Mi exaspéré, mi amusée, ladite Clem se tourna vers celle qui l'avait apostrophée.
"Mélody ! Tu as des couleurs trop flashy, jamais de sombre. Il m'en faut ! Et ce ne serait pas juste si je n'allais que chez l'un d'entre vous ! Je viens te voir après."
La jeune fille plaça ses tissus fraichement achetés dans son sac puis se dirigea vers la femme. Mélody était une femme têtue, voir rancunière, qui refusait de parler à Victory, malgré l'ancienneté de leur séparation. Les deux étant vendeurs de tissus renommés, une vive compétition s'était installée.
Une autre femme s'approcha.
"Tu fais tes courses pour le festival ?"
Ocean était à peine plus grande que Clem, mais leurs ressemblances étaient rares... Elles ne se parlaient que rarement.
"Oui. J'ai été choisie pour décorer le quartier."
"Ça à l'air chiant."
Clem soupira et préfèra ne rien ajouter. Cela n'apporterait rien de s'énerver.
Elle continua ses achats un moment, puis décida de rentrer.
"Enfin au calme !"
La jeune fille regarda l'heure. Midi et demi. L'heure de manger !
Après un rapide poulet pané, elle se mit au travail.
Rubans, papiers, bois, tissus se transformèrent en guirlandes, fleurs géantes et autres éléments prêts à être placés dans les rues.
Elle garda du tissus pour un autre projet, et s'attela à la réalisation d'un moulin à vent, comme chaque année.
Dehors, la Lune brillait au milieu des étoiles, surveillant les nuages au loin
Clem fut réveillée par un bruit familier. Elle jeta un coup d'oeil à l'oiseau derriere la fenêtre et soupira. La jeune fille retourna dans son lit après avoir fermé les rideaux.
Elle resta ainsi de longues minutes, puis se força à se lever."
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Ça y est, notre croisière de deux nuits dans la baie de Lan Ha a été âprement négociée et payée un lobe de foie et demi chacune, nous propulsant ainsi à une classe supérieure. Contraintes de nous conformer à notre nouveau rang, nous avons donc décidé de sacrifier également un rein pour nous offrir une soirée fromage dans la capitale. C'est donc dans l'attente de notre plateau de fromage, pizza 4 fromages, et pizza à la burrata que nous vous écrivons ces quelques mots.
Cette journée fut plus remplie que les précédentes (et moins humide). Nous commençons par le palais impérial, en fait détruit presque totalement et pas vraiment reconstruit : il est désormais constitué de bâtiments coloniaux et de bunkers ayant servi pendant la guerre. Il reste une porte d'époque...on est loin de la cité interdite de Pékin !
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On part ensuite visiter le temple de la littérature, un ensemble de bâtiments ayant servi à former les médecins et hauts magistrats du royaume pendant des siècles. Au XVe siècle, y logeaient 300 étudiants, sélectionnés lors de 3 concours successifs (provincial,régional, puis national). Il était d'ailleurs mentionné que les étudiants récalcitrants s'exposaient à des peines diverses, allant des coups de bâtons à la décapitation. Franchement, ça vaut bien la Sorbonne (modèle réduit)! Avec plus de vert, il y a de grands jardins et des bassins, ils ont la belle vie les littéraires de l'époque.
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Ceux qui réussissaient le concours étaient immortalisés pour l'éternité sur ces jolies tablettes.
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A noter qu'ils aiment bien les tortues ici, puisqu'une tortue géante d'une espèce presque disparue (il reste 6 individus sur la planète) habitait dans le lac de Hanoï jusque très récemment. La légende raconte même qu'elle aurait fourni une épée magique à l'empereur pour défendre le pays contre les envahisseurs chinois. Ci dessous, la tortue du lac d'Hanoi momifiée.
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On découvre également le concept de l'imprimante à l'époque : ils gravaient les décrets royaux sur des tablettes en bois, trempaient ça dans l'encre et tamponnaient sur du papier !
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Ils ont même des ateliers calligraphie pour les non initiés.
A l'époque, il y avait un mélange de trois religions : bouddhisme, taoisme et confucianisme. C'est cette religion qui avait plus ou moins gagné (les trois vivaient en harmonie, ça fait du bien), le temple est donc dédié à Confucius.
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Nous sommes finalement allées voir un spectacle de marionnettes sur l'eau, au grand désespoir de Dr Rathatton, qui a la sensibilité artistique d'une tortue momifiée.
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Note : c'était très mignon.
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LE TAROT PERINO, un Tarot traditionnel du XXIe siècle !
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Le Feu Sacré éditions publie cet automne LE TAROT PERINO, livre-objet composé d’un jeu inédit de 78 cartes du Tarot de Marseille initialement gravées sur bois par l’artiste Thomas Perino, et d’un ouvrage en quatre parties rédigé par Pacôme Thiellement, Warren Lambert, Aurélien Lemant & Thomas Perino lui-même.
Les cartes, imprimées au format extraordinaire de 9cmx17cm, s’inspirent des arcanes majeurs et mineurs du tarot de Nicolas Conver (Marseille, 1760).
Il s’agit du premier jeu de tarot traditionnel intégralement gravé puis peint à la main du XXIe siècle, réalisé sur cinq années, depuis les esquisses sur papier jusqu’à la colorisation de la planche finale - acquise en 2022 par le Musée Français de la Carte à Jouer (Issy-les-Moulineaux). Récompensé en 2021 par le prix du Géant des Beaux-Arts, Le Tarot Perino est disponible à la commande (frais de port offerts) sur notre site.
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Avatar : La voie de l'eau (2022) - Science-Fiction Films 190 minutes. Аватар 2, Įsikūnijimas 2, 阿凡达2:水之道, Avatar 2, 아바타 2, Аватар 2, アバター ウェイ・オブ・ウォーター, أفاتار: طريق المياه, ଅବତାର ୨, Avatar 2: La Via dell'Acqua, אווטאר 2: דרכם של המים, Avatar 2: The Way of Water, Avatar: Der Weg des Wassers, Avatar 2: Der Weg des Wassers, อวตาร: วิถีแห่งสายน้ำ, Avatar - Der Weg des Wassers. Jake Sully et Neytiri sont devenus parents. L'intrigue se déroule une dizaine d'années après les événements racontés dans le long-métrage originel. Leur vie idyllique, proche de la nature, est menacée lorsque la « Resources Development Administration », dangereuse organisation non-gouvernementale, est de retour sur Pandora. Contraints de quitter leur habitat naturel, Jake et sa famille se rendent sur les récifs, où ils pensent trouver asile. Mais ils tombent sur un clan, les Metkayina, aux mœurs différentes des leurs… loss of loved one, dying and death, alien life-form, resurrection, sequel, dysfunctional family, alien planet, distant future, adopted child, rebirth, family dynamics, adopted son
Heureuses et émouvantes, ces retrouvailles pourraient toutefois rapidement tourner au drame, dans un de ces revirements de situation dont la saga a le secret. Uta fait-elle encore partie de l’équipage de Shanks ? Comment est-elle devenue chanteuse ? Où était-elle pendant toutes ces années ?
Tous les ingrédients qui ont fait le succès du manga réunis
Dans ce nouvel opus réalisé par Gorō Taniguchi, tous les héros emblématiques de la série sont présents : l’équipage de Luffy mais aussi leurs plus grands adversaires comme Big Mom, une puissante pirate qui fait la taille d’un géant, et ses enfants, Oven et Brûlée. À plusieurs reprises, parfois seulement quelques secondes, des personnages iconiques rencontrés par notre équipe de combattants au cours de son aventure dans la version papier apparaissent à l’écran. De quoi satisfaire les lecteurs assidus du manga.
L’animation des dessins est proche de celle des épisodes de la série. Les images sont colorées dans des tons pastels, apportant à l'ensemble une bonne dose de "kawaï" (esthétique qui évoque l’univers de l’enfance et de la mignonnerie). Le film s'inscrit complètement dans la galaxie du manga One Piece (on retrouve les protagonistes, certains lieux…) mais le scénario est exclusif et n'est pas relié à la trame principale de la série. Nos héros se retrouvent ici dans un cadre plus léger et festif. Déjà dans la précédente adaptation, One Piece : Stampede, l’équipage s’était rendu à un grand rassemblement de pirates du monde entier pour faire la fête. Red : One Piece est une nouvelle fois une occasion de découvrir les personnages sous un autre angle, plus décontracté.
Au centre de ce nouveau long-métrage, un personnage : Uta. Les cheveux bicolores, rouges et blancs, les yeux violets, elle est particulièrement charismatique. Elle le devient d’autant plus quand on apprend qu’elle est la fille d'un des plus grands pirates de la saga, Shanks Le Roux. Sur les oreilles, son casque jaune et futuriste nous renseigne immédiatement sur sa spécialité : la musique. Son concert, pop et explosif, ouvre le film et fait penser à ceux de la chanteuse virtuelle très populaire au Japon, Hatsune Miku.
Enfin, si le film rassemble tous les éléments qui ont fait le succès du manga, notamment un savant mélange d'humour et de drame, il prend aussi les traits d’une comédie musicale grâce à cette protagoniste. Une vraie nouveauté. La chanteuse Uta donne du rythme avec ses chansons entraînantes dont New Genesis (interprétée avec puissance par la Japonaise Ado) qui nous enchante dès les premières minutes du film. Dans la version française, le public retrouvera la voix rauque d’Hoshi pour ce morceau.
Sans apporter de réelles nouveautés par rapport aux précédents films, ce nouvel opus ne manque toutefois pas d'énergie et offre quelques belles scènes musicales. C'est précisemment cet aspect qui fait sa force, le rendant accessible aussi bien aux enfants qu'aux adultes, lecteur fidèles, ou non, de la saga.
Enfermée sur sa nouvelle île déserte, elle n’a pas d’autre activité que de chanter en visio pour donner du baume au cœur aux populations du monde les plus pauvres qui se sentent abandonnées du gouvernement et à la merci des pirates. Jusqu’au jour où elle organise un festival, avec un public de fans venus du monde entier, rêvant d’un monde sans pirates. Mais dans One Piece, la piraterie n’est jamais finie
Uta est la fille cachée de Shank et elle compte bien créer une nouvelle ère grace à son don pour le chant. C'est tout ce qu'on vous dira du scénario du nouveau film One Piece Red. Il y a bien entendu bien plus à découvir sur cette relation et avec Luffy, mais si c'est tout ce que vous savez en allant en salles, vous n'en appréciérez que plus l'histoire. Cette comédie musicale inédite sait profiter de sa force, la musique, mais en oublie un peu ce qu'on attend aussi d'un film animé One Piece : des combats épiques.
Luffy sera toujours Luffy, ce type débonnaire qui n'en a rien à faire des conventions et des apparences. C'est toujours un plaisir de le voir faire ce qui lui chante et mettre les pieds dans le plats. Pour le reste, il y a beaucoup à dire sur One Piece Red sans raconter son scénario. Clairement la Toei et Shueisha veulent remettre Shank au devant de la scène ; avec la fin de l'arc Wano et l'entrée du manga dans ce qui doit être l'arc final, on sait déjà que ce charismatique et populaire personnage va revenir en force. D'après ce qu'on lit dans les premiers chapitres du nouvel arc du manga, on n'est pas non plus étonné que Bartelomeo ait aussi autant de présence dans le film. Cependant One Piece Red reste un film assez indépendant gardant une forme de statu quo post Wano.
En vérité, les thèmes profonds de One Piece Red, mis en lumière par Uta et ses chansons, sont intriguants et intéressants. Qui ne s'est pas un jour demandé ce qu'il advenait des populations et des gens normaux dans l'univers de One Piece pris dans les affrontement entre Pirates, gentils ou méchants, et Marines. Ou entre pirates. Si l'équipage de Luffy ne sème pas le chaos et la mort partout où il va, il se revendique tout de même pirate, et de nombreux pirates n'ont aucun scrupule ; comment et pourquoi le peuple devrait faire la différence ?
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mayusblogg · 5 days
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Maya BERHANE
Je suis
Papier mat (photos) sur stiromousse, papier blanc (dessin au centre), crayons feutres, 17 X 23 po, 2024.
Ce projet a été fait pour le cours Territoires artistiques et créations dans la session d’hiver 2024. Le principe était de choisir une exposition qu’on avait visité lors des cours et de s’en inspirer pour en faire une œuvre et la photographie dans un endroit qui nous est important. Ici, j’avais prise en photos des mains des personnes qui me sont chères et je les avaient mises ensemble pour faire un cœur géant que j’ai imprimé et collé à du stiromousse. Cette photo-ci a été prise dans le parc près de chez moi qui me rappelle beaucoup de souvenirs de mon enfance.
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jeuxgratuits · 1 month
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Millennia gratuitement
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Millenia est un jeu de stratégie 4X au tour par tour qui lance un défi aux géants du genre, au premier rang desquels la série Civilization de Sid Meier. Le jeu a été développé par le studio C Prompt Games et publié par Paradox Interactive, une société spécialisée dans les jeux de stratégie.
L'histoire du jeu
Millenia nous permet d'être à la tête d'un peuple que nous dirigeons sur une période de 10 000 ans - des débuts de la civilisation à ses différentes variantes futuristes. Il ne tient qu'à nous de décider de son destin, de la manière dont il gérera les différentes crises, ainsi que du moment et de la manière dont il parviendra à remporter la victoire sur les autres (si tant est qu'il y parvienne).
Mécanismes de jeu
Dans Millenia, l'action se déroule en vue aérienne. Le jeu se déroule en mode tour par tour, à travers 10 époques correspondant à 10 000 ans d'histoire de l'humanité. Nous commençons modestement, avec une poignée de personnes qui acquièrent des ressources de base et construisent les premiers bâtiments. Avec le temps, nous commençons à nous développer, en créant des produits de plus en plus divers et spécialisés, en menant des recherches scientifiques, en produisant de nouvelles technologies ou, enfin, en accédant à de nouveaux bâtiments et à diverses améliorations. En perfectionnant la défense, on commence à recruter des unités militaires de plus en plus avancées, en maîtrisant la fonte du fer, on accède à des outils ou des armes perfectionnés, et en créant des guildes, on met la main sur des produits spécialisés, comme le vin.
Différentes voies de développement
En outre, le jeu nous permet de choisir les caractéristiques de notre nation et de son dirigeant ; il nous appartient de choisir de mener un peuple de guerriers au combat ou de nous appuyer sur de grandes découvertes géographiques, scientifiques et technologiques. Si nous choisissons la voie de la conquête, nous devrons mener des batailles automatisées, dans lesquelles l'issue de l'affrontement est déterminée par la puissance des unités impliquées. Sur la carte, notre armée est symbolisée par des pions, qui peuvent être divisés et déployés sur le plateau selon les préférences de chacun.
Adapter son action au terrain
Quel que soit votre choix, au fil du temps, de plus en plus de territoires passeront sous votre domination et vous pourrez vous spécialiser : les régions riches en fer peuvent être utilisées pour fabriquer des armes ou des outils, les régions forestières pour fabriquer du papier, et les régions riches en or pour fondre des pièces de monnaie ou des bijoux. Les produits excédentaires peuvent ensuite être vendus pour contribuer au développement de notre empire naissant.
Epoques historiques et alternatives
Au fur et à mesure de notre progression, le jeu nous permet de passer à des époques différentes. En plus des époques historiques, une variété d'époques alternatives sont à tester, représentant différentes variantes de l'histoire avec leurs propres lois, technologies et unités disponibles. Le monde peut être mis en crise par nos actions, mais le désordre causé par les guerres ou les maladies peut être utilisé à notre avantage par d'habiles stratèges et des dirigeants astucieux. C'est d'autant plus important que l'État qui parvient à dominer les autres dicte les termes de la victoire. Si rien ne vous empêche de vous battre pour ce dernier jusqu'au bout, qui est l'ère de la victoire, vous pouvez gagner ici bien plus tôt si vous prenez les bonnes décisions en cours de route.
Modes de jeu
Millenia peut être joué seul ou en mode multijoueur (sur Internet ou en réseau local).
Aspects techniques
Millenia offre des graphismes colorés et agréables à regarder qui ne s'éloignent pas trop de ce à quoi nous sommes habitués dans d'autres productions de ce type. L'essentiel du plaisir se passe sur une carte bien faite et dans l'observation des différents éléments de l'interface.
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janelher · 1 month
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Rage
En gravissant la montagne de ta vie, à l’approche du pic de l'existence, saisis ton moment, l'heure est à l'ascension. Ne laisse pas filer le temps, il s’évapore comme des gouttes sur le sable brûlant. Envisage ton aventure, bien que le sentier soit voilé d'incertitude. Crois en toi, avec la ferveur d'un Latin en ses mythes, anime ton essence, tel l'artiste qui donne souffle à sa toile. Souris dans l'adversité, égare-toi sans frayeur. Devant le miroir, répète cet écho : "OUI, JE LE PEUX." Que l'impulsion de te hisser soit ta propre flamme, tes proches, ton équipage. Laisse la trahison n'être qu'un jalon sur ta voie. Embellis ta vie de ces vers que je t'offre aujourd'hui. N'hésite pas à aimer, ils le méritent, et proclame-le, sans honte. Que ta fierté réside dans chaque victoire, non dans la colère enchaînée à ton âme. Sors de l'amertume, vis ta vie comme une grande expédition. Aujourd'hui brille plus qu'hier, envisage l'aube avec espoir. Et si demain est un échec, rappelle-toi qu’il y a sept jours dans la semaine.
Élève ton esprit, arbore un sourire, que le vent emporte les ondes funestes, que se renouvelle l'air de tes aspirations, jusqu'à l'ultime souffle. La joie est simple, la simplicité, un défi, surtout quand l'ego emplit tes poches. Ne dissimule pas ta peine; si nécessaire, laisse couler tes larmes. La pluie cesse toujours; toute blessure trouve sa guérison. Affronte la crainte, embrasse la confiance. Ta quête, c’est l'espoir, à l'image du miséreux qui se bat pour l'éclat dans les yeux de ses enfants. La vie s'écoule pendant que tu t’inquiètes, le temps s'effile au long de ta course. Apprends à pardonner, à dissiper l'amertume au cœur obscur. Si ton ciel est morose, je t'offrirai les couleurs qui teintent mon âme, et du papier neuf si l'erreur a froissé ta page. Je te prête cette foi inébranlable, mélodie enchanteresse, elle rendra même le plus modeste de tes rêves, palpable. Cherche le chemin, et tu découvriras les clefs pour déjouer les entraves. Chaque faux pas t'invite à retenter ta chance, à accepter pour surmonter. Ce voyage est une sculpture géante de la patience. Fais de ton mieux, et reçois le meilleur, telle est la loi du karma. Tu es un géant parmi les géants; tu brilles parmi le monde. Tant que tu respires, tout est à ta portée.
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thewul · 3 months
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Donc je vais vous faire part de notes, que j'ai mises sur papier pendant ma pause déjeuner Des notes sur les albums? Exact Professeur, nous avions discuté de l'utilité de mettre ces albums dans un ordre chronologique, cela viendra, dans l'immédiat il s'agit plus de pistes pour étoffer ces albums, pour certains nous avons une trame bien élaborée et d'autres ou il faut avancer Dans quel ordre donc? Celui de ce visuel, dans le sens des aiguilles d'une montre Abdallah en Amérique! Oui j'ai commencé par celui la, en me disant qu'un album ce sont des planches our Hergé procède par épisodes, par évenements
Abdallah en Amérique
Arrivée a New York en yacht privé immense
Il débarque avec son guépard et sème la panique sur les docks
A tel point qu'un opérateur de grue fait tomber son chargement de farine
Abdallah hilare passe la douane où sont rassemblés les passagers complètement enfarinés et furieux
Ah voila comment commence l'album! Exact Professeur Ces passagers ont toutes les raisons d'être furieux, c'est bien Abdallah Et ce n'est pas tout Professeur Ah? Il y autrechose? Oui Abdallah passe la douane en chaise a porteur, c'est son style pendant sa visite a ce pays démocratique qui veut l'égalité entre ses citoyens C'est bien lui Nous avons également sur ces planches un panoramique de la ville incluant la Statue de la Liberté et le yacht de Abdallah ou on le voit a l'avant du bastingage observer sa nouvelle conquête Sa conquête? Biensur, on lui a expliqué que les Etats Unis ne peuvent rien faire sans pétrole, et pour lui il représente le pétrole, il est l'incarnation de l'or noir, tout ce continent ne peut rien faire sans lui, tous ces gens qu'on lui présente sont moins importants que lui, quand il le trouve libre Abdallah occupe le fauteuil présidentiel a la Maison Blanche, et refuse de le céder, le Président doit s'installer dans le sofa Le Président travaille depuis un sofa?! Biensur, qu'il va essayer de mettre sur la touche en montant des Sénateurs contre lui
Cuba Libre!
Découverte de canyons soumarins
Découverte d'un volcan soumarin
D'une grotte soumarine avec un monde semi aquatique étrange
Il y a des parallèles avec Tintin sur L'Ile-X
Voyages, aventures a port
Intrigue et démantèlement d'un trafic portuaire, Allan Thompson
Tour du monde en soumarin
Prise en chasse par un mystérieux navire, le Soumarin-X, qui disparaît du radar pour réapparaître ailleurs
Prise en chasse par un calamar géant
Le navire rencontre un vortex, Haddock sauve le navire en appuyant sur un bouton au hasard
Visite d'une île paradisiaque ou Haddock découvre que sa cérémonie musicale de bienvenue est un mariage en bonne et due forme, le chef du village refuse qu'il quitte l'île et il faut s'échapper de nuit
Jets d'eau de bienvenue, le navire visite different ports
Rencontre de la Castafiore qui insiste pour s'installer a bord avec ses "petits chéris", des chiens miniatures hargneux
Qui chante dès l'aube pour ses répétitions, bref il faut la débarquer contre les protestations du Professeur Tournesol
Scène ou Tournesol agite son mouchoir en adieu, et Haddock l'emprunte pour se moucher
Plongée soumarine ou Haddock est attaqué par une pieuvre en croyant découvrir un trésor dans un gros coffre en bois
Voila donc en vrac? C'est le but, pouvoir piocher dedans Ce travail doit continuer! Ah oui absolument Professeur, il faut pouvoir remplir les planches de ces albums, et faire des liens avec des personnages existants
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L'esprit de Noel es-tu là ?
Ouais, putain, j'aime Noël, ça va !
Je sais ! Je fais le bros bourru, mais dans la nuit de dimanche à lundi, le plus excité de la maison, c'était moi à 2h40, réveillé par une envie pressante. Puis par les cadeaux à mettre sous le sapin. Remplir les chaussettes géantes de chaussettes (j'avais trouvé des chaussettes marrantes en forme de poisson, de requin, de sushis...), disposer les paquets emballés à temps, cette fois à temps d'habitude je le fais au dernier moment et c'est vraiment galère !, et voir sous les lumières cligno-clignotantes des guirlandes lumineuses, leurs reflets dans le papier brillant.
Couché de retour dans mon lit, j'ai dû aller fumer un joint pour me calmer tellement j'avais envie de les voir déballer les cadeaux.
Amusant.
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verite-jesus-libre · 5 months
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Jean Jacques Lafon [Le Géant De Papier] 1985 [HQ Audio]
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Cette journée à Ben Tre fut excellente ! On commence par un petit tour en canot (ou "kanauy" selon l'orthographe dictée par Clémentine) au milieu des palmes géantes, c'était très reposant (enfin pour nous, pas pour celui qui ramait).
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Le pauvre monsieur a pas mal galéré au début, le canal était étroit (et on repoussait les plantes qui tapaient le bateau peut être un peu trop fort, il y a moyen qu'on ait complètement déséquilibré ce pauvre homme au lieu de l'aider...) mais c'était bien plus simple ensuite, malgré les deux parasites dans sa barque :)
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On a trouvé de nombreux fruits pendant la balade, on aurait dit des fleurs en bois, c'était très joli ! Les différentes parties se séparent, on a vu pas mal de graines germées flotter dans l'eau, ça a l'air de se disséminer comme les noix de coco.
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On est ensuite parties sur notre scooter de location brinquebalant pour essayer de trouver la fabrique de "papier de riz" que la responsable de notre auberge nous avait indiquée sur la carte. Après être rentrées comme des fleurs dans une usine ouverte aux quatre vents qui faisait en fait (a priori, on n'a rien compris à ce que nous disait l'ouvrier) un genre de fertilisant à base de noix de coco, nous nous sommes finalement décidées à demander à toute personne pointant son nez dans la rue s'ils connaissaient ladite fabrique. Après quelques jeux de marionnettes avec les main (qui veulent dire "pas ici", c'est aussi utilisé pour dire qu'on ne peut pas manger là, ou qu'ils n'ont pas un objet qu'on cherche à acheter par exemple), une vendeuse adorable nous dit qu'elle va nous montrer le chemin (le tout à grand renfort de Google trad, que c'est beau la technologie) ! Et elle nous emmène à quelques centaines de mètres de là, en face d'une MAISON (avec une grille et tout, une maison quoi), hurle par le portail un équivalent de ce qu'on suppose être "VOUS AVEZ DES TOURIIIIIIISTES", nous fait un grand sourire, et repart. Après un bref instant de solitude, un homme arrive, ouvre le portail, et on le suit en se demandant si on va ressortir de cette histoire avec tous nos organes. On est très vite rassurées : une bande de femmes gloussantes nous accueille, nous fourre une espèce de feuille ronde un peu épaisse dans les mains, et nous regarde.
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Après un nouveau bref instant de solitude et d'incertitude, on commence par déchirer un bout de papier (tout va bien, elles ne nous regardent pas comme si on était folles), l'approcher de notre bouche (ça a l'air d'aller), on l'enfourne .... Et c'est en fait super bon ! Ce n'est pas du papier, mais plutôt un genre de galette très fine à base de manioc (oui, pas de papier ou de riz dans l'histoire finalement, allez savoir comment la dame à compris où on voulait aller ...), De durian, de canne à sucre et de lait de coco. C'est très sucré mais super bien ! On a le droit d'assister au processus de fabrication : ils étalent la pâte sur des rabanes, la passent dans une machine qui découpe de jolis ronds, enlèvent la partie inutile, et font sécher au soleil.
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Ensuite, ils n'ont plus qu'à décoller la galette de la rabane et à l'emballer, facile !
Après les avoir remerciés chaleureusement, on part cette fois-ci en direction de deux petites îles sur un des bras du Mékong (on est dans son delta). C'est très joli, mais pas moyen d'y trouver un endroit pour manger, on repart donc vite (vous aurez dans un deuxième poste une petite vidéo du chemin, on ne peut pas en mettre deux dans le même post).
Une fois de retour sur le continent, nous nous sustentons, puis partons trouver une "usine" de fabrication de bonbons à la noix de coco. Ils extraient en fait la crème de coco en l'écrasant (le jus gras sort de la chair) : sur la photo, la crème dans le seau à droite, la pulpe sèche dans le bol.
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puis font réchauffer ça à la marmite pour lancer le processus de caramélisation (bonjour Maillard !), le four étant bien sûr alimenté avec la fibre de coco.
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Ca donne un genre de caramel goût avec un arrière goût de coco, une tuerie. Ils vendaient aussi de l'alcool qui m'a un peu trop rappelé les bronzés font du ski.
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Note : on tombe en face sur une fabrique de chocolat, Clémentine craque donc totalement pour une plaquette ... Qui sera dévorée dans la soirée (Mais oui mais ça fond sinon, c'est pas pratique !), lui tartinant joyeusement la figure au passage.
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On est aussi passées dans une maison où ils tressaient les matelas, mais on est arrivées en fin de journée, ils n'ont pas continué au delà de la trame. Tant pis !
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Bref, une nouvelle excellente journée 🥰
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lefeusacre-editions · 6 months
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NOUVELLE VIE, par Aléric de Gans
Pour la sortie des Limbes du Blog du Feu Sacré, Aléric de Gans nous convie dans une forêt obscure dont la voie droite a été retrouvée à grands coups de hache.
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Mohamed Ali coupant un arbre.
" Si j’avais voulu Oui, si j’avais voulu J’aurais pu Mais je n’ai pas voulu N’ai pas voulu Donc je n’ai pas pu "
I.
— Original, dit le bûcheron qui a cessé de cogner comme un sourd.
— Étonnant, dit un policier sanglé dans un gilet pare-balles.
— Envoûtant, dit Cardamone Opera en sortant de derrière les fourrés. Tu écris souvent des chansons ?
— Seulement quand je suis ému.
Je me trouve au beau milieu d’une forêt de séquoias géants qui sentent la sève. Le bûcheron est appuyé sur sa hache et me regarde en souriant.
— Vous n’avez pas l’accent québecois, lui dis-je.
— Pourquoi ? Ça vous embête ?
— J’aime que les choses soient claires. Un bûcheron dans une forêt de séquoias, c’est le Québec.
— Vous vous trompez, dit-il. Regardez.
Il soulève sa hache, la fait tourner par-dessus sa tête en un superbe swing et entaille le tronc d’un arbre. Il se tourne vers moi, le visage fendu par un grand sourire.
— Seigneur Dieu, dis-je.
— N’est-ce pas ? répond-il.
Le bûcheron, c’est Mohamed Ali !
— This is my routine, crie-t-il en anglais.
Puis il se met à taper comme une brute. Tchak ! Tchak ! Tchak ! Il porte un jogging gris et des bottes de G.I. Ce bon vieux champion du monde envoie toute la gomme, je suis sidéré. Je le pointe du doigt en souriant comme un benêt.
— Vous avez vos papiers ? me demande le policier en sortant son calepin.
— Euh, non.
— Rien du tout ?
— Non, Monsieur.
— Vous êtes censé les avoir sur vous.
— Oui, Monsieur.
— Alors qu’est-ce qu’on fait ?
— Je sais pas…
— Je vous embarque ? Qu’est-ce qu’on fait ?
— Peut-être qu’on peut aller les chercher ensemble ?
— Chercher quoi ?
— Mes papiers…
— Vous plaisantez ?
— Non, Monsieur.
— Écoute-moi bien, enculé, si je te fume en pleine forêt, personne n’en saura rien, c’est compris ?
— Oui, Monsieur.
J’ai des flashs de passage à tabac, comme Rambo dans First Blood.
— Tu me prends pour un pédé ?
— Je sais pas, Monsieur.
— Quoi ?? Tu dis que je suis pédé ??
— Je…
Le temps que je réponde, le flic a balancé son calepin et sorti son tonfa. Il m’assène un coup sec en plein dans le creux sus-claviculaire. J’entends Cardamone Opera faire « ouffff… » en m’effondrant. La douleur est intolérable, ça me lance jusque dans la pulpe des dents. Le flic est penché sur moi, prêt à frapper.
— Enculé, dit-il.
— Attendez…
— Quoi ?
— Pardon…
— Quoi ??…
Je me replie sur moi en grimaçant. Je ne sens plus mon épaule.
— Tes papiers ! crie le flic.
Je me laisse rouler dans l’humus tandis que la douleur commence à se retirer. Les séquoias sont interminables, au moins soixante mètres, peut-être soixante-dix. Comme l’Arc de triomphe, me dis-je. Combien mesure l’Arc de triomphe ? Cinquante, cinquante-cinq mètres ?… J’ai l’Arche de la Défense en tête. La tour Eiffel a six étages, le point culminant de la capitale est à Télégraphe ou sur la butte Montmartre. C’est un vieux débat. Soixante mètres… Cinquante ?
— Debout.
— J’ai mal…
— Relève-toi je te dis !
Je m’assois avec difficulté. Cardamone s’accroupit près de moi et me pose la main sur l’épaule.
— Ça va ? Rien de cassé ?
— Je sais pas, je peux plus bouger mon bras.
— Tu sais, je suis une femme, je peux pas m’empêcher de prendre soin des gens.
— C’est gentil, dis-je en lui pressant la main.
Elle m’aide à me relever et entreprend d’épousseter ma chemise.
— Merci, dis-je en lui faisant signe d’arrêter.
— Je peux pas m’en empêcher, répond-elle.
— Je sais.
Je me tourne vers le flic qui porte de grosses lunettes aviateur. C’est un putain de Ricain, à n’en pas douter :
— Écoutez-moi bien, sale ordure de Yankee, vous êtes ici au Québec, pas dans votre pays de cow-boys. Faites attention à chacun de vos gestes. En tant que ressortissant français, je possède un passeport extrêmement puissant. J’ai des siècles d’impérialisme derrière moi, c’est pas un agent du LAPD qui va m’enterrer dans les bois. Je vais vous foutre la CEDH sur le dos, vous allez terminer votre vie dans une cellule hollandaise entre Platini et Kadyrov. C’est compris ?
Le flic ne réagit pas car il est figé. Arrêt sur image. Le mec a littéralement bugué pendant que je lui parlais. Je m’approche et tente de lui arracher ses lunettes, mais tout est impeccablement dur et homogène. Impossible d’extraire quoi que ce soit de ce bloc de vie gelé. Ali lui tapote la tête.
— Wow, dit-il. Ce salopard de poulet est raide comme une baguette de tambour.
— Il est maudit, murmure Cardamone.
— Tout ça ne me dit rien qui vaille, marmonne le boxeur en scrutant les environs.
— Vous savez quoi ? dit Cardamone. Ça me fend le cœur.
— Vous les bonnes femmes, vous êtes pleines d’empathie, lance Ali. Moi je m’en tamponne, ça me fait ni chaud ni froid. Qu’il crève.
Je me sens prisonnier d’un cauchemar. Et puis j’ai cette chanson dans la tête, obsédante et bidon : « Si j’avais voulu, j’aurais pu ». Mais si j’avais voulu quoi, au juste ? Me fixer des buts, devenir le meilleur et partir en fumée ? Parce que la vie n’est qu’un jeu qui n’a ni gagnant ni perdant. Alors j’aurais pu, bien sûr, j’aurais dû faire plus, comme Cardamone qui est programmée pour le care, mais je suis un homme et je n’en ai rien à foutre de rien en dehors de moi.
— Je m’inquiète pour moi, dis-je.
— Quoi ? s’étrangle Cardamone.
— Oui, j’espère que ça va aller.
— Ça t’arrive de penser aux autres ?
— Non.
— Tu es tellement égoïste. C’est écœurant.
— Et alors ? Tu ferais bien de penser un peu à toi.
Cardamone est scandalisée :
— Tu crois que j’ai le temps de penser à moi ? Tu crois que ça m’amuse de m’occuper des autres ?
— Il suffit d’arrêter…
— Qu’est-ce que t’es con.
Elle me tourne le dos et s’enfonce dans les bois. Mohamed Ali ricane en faisant du shadow boxing.
— Ça te fait rire ? dis-je.
— Les femmes… pouffe-t-il.
— Qu’est-ce que t’y connais ?
Il s’arrête :
— J’ai été marié trois fois.
— Tu les as rendues malheureuses, tout le monde sait ça.
— Hey, ferme un peu ta grande gueule avant que je te fasse ravaler tes mots !
— Fais ce que tu veux, tu m’impressionnes pas.
— Excuse-toi, espèce de tapette !
— Jamais !
Ali fonce droit sur moi en écrasant les racines avec ses grosses bottes de l’armée. Instinctivement, je recule.
— Tu veux te faire taper par Le Plus Grand ?
— Rien à branler.
— Ah ouais ?
Et bim, il m’envoie son direct du gauche en plein dans la gueule. Je vois tout noir et pars à la renverse, c’est incroyable. Le coup de poing d’un champion du monde des poids lourds peut foudroyer un bœuf, c’est à peu près aussi violent que d’être percuté par une petite auto à 25 km/h. J’entends Mohamed Ali qui me provoque de loin derrière des rideaux de brume. Je me noie dans un bassin d’inconscience.
II.
— Oh, espèce d’enculé, tu m’écoutes quand je te parle ?
Je reviens à moi. Cyril Hanouna est en train de me gueuler dessus dans un décor d’écrans pastel. À ma droite, Benjamin Castaldi se renifle les aisselles. Sur le plateau, le capharnaüm est indescriptible, il y a même un fauconnier qui lâche ses rapaces dans le hangar.
— Oh, abruti, tu nous écoutes ou pas ?
Je regarde Hanouna, je sens qu’il me hait :
— Pourquoi vous m’insultez ?
— Je t’insulte pas, tu fais ce que tu veux, c’est toi qui m’insultes espèce d’enculé, tu crois que t’es chez mamie ou quoi, il est fou lui.
— C’est obligé, les injures homophobes ?
— Vas-y ferme ta gueule, tu te prends pour qui, moi homophobe, va niquer ta mère espèce de baltringue.
Je me lève, encore chancelant de mon cauchemar en forêt. Une buse me fonce dessus. J’ai tout juste le temps de placer un genre de Dempsey roll pour l’esquiver avant que Gilbert Collard ne contourne son pupitre pour m’attraper le pantalon.
— Le gauchiste ! Le gauchiste ! hurle-t-il en faisant de grands gestes avec son bras libre.
Puis il mime un accouplement en se frottant à mes fesses. Cyril Hanouna est mort de rire, il ne tient plus debout.
— Lâche-moi, dis-je en me dégageant.
— Oh, le gauchiste est puritain ! C’est pas très 68, ça !
— Mais putain, c’est quoi ce délire ?
Je commence à courir vers la sortie mais l’entrée du tunnel est gardée par un énorme videur en costard. Il m’ordonne de m’arrêter, je n’en fais rien, j’essaie de le contourner à toute force, je suis en sueur, c’est dramatique.
— Monsieur, s’il vous plaît, me fait-il.
— Laissez-moi sortir !
— S’il vous plaît.
J’entends Hanouna qui rigole :
— Gilbert il l’a enculé, c’est énorme !
Pris de panique, je tente de pousser le videur qui fait deux fois mon poids.
— C’est magnifique mes p’tites beautés !
Le balèze me soulève comme une plume et me ramène en plein dans le cadre. Je me vois sur les écrans qui garnissent le plateau. Bigard est debout au milieu des chroniqueurs, il fait des gestes obscènes :
— Il l’a ouvert en deux, et LAH ! LAH ! LAH !
Le public est en fusion, je ne m’entends même pas crier. L’ignoble tête de Bigard apparaît en gros plan sur tous les murs du hangar, sa voix de stentor éméché roulant comme un tonnerre de graillon expulsé d’une poêle à frire. Une députée du Rassemblement national me fait des doigts tandis qu’Hanouna esquisse un pas de danse orientale, une main sur le ventre. C’est hallucinant. Je cherche de l’air par tous les pores de ma peau, j’ai des extrasystoles et un début de migraine ophtalmique. Une puissante nausée me saisit les entrailles et m’oblige à m’accroupir. Cardamone… J’ai besoin de toi… Pourquoi tu n’es jamais là ?
— Il est en train de faire un malaise cet abruti, dit Hanouna.
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Mohamed Ali continuant de couper un arbre.
III.
— Eh bien voilà. À l’origine, vous avez fait un cauchemar, ce qui est somme toute très banal. Seulement, dans votre grande angoisse, vous avez ouvert une trappe pour sortir de ce cauchemar. C’est là que ça se complique. Habituellement, ce genre de trappe débouche sur la réalité et provoque le réveil du dormeur, mais dans une infime minorité de cas, il se peut que la trappe débouche sur un autre cauchemar. Or il n’en faut pas plus pour se perdre. Le cerveau humain n’est pas équipé pour se repérer dans un dédale de songes. Je ne dis pas qu’il est impossible d’en sortir, mais c’est… disons, peu probable.
— Vous voulez dire que je suis coincé dans mes cauchemars ?
— En quelque sorte, oui.
— Comme dans le film de Christopher Nolan ?
— Je ne connais pas ce film.
— Inception.
— Ça ne me dit rien.
— Leonardo DiCaprio ?
— …
— Vous n’allez jamais au cinéma ?
— Ce n’est pas… non, à vrai dire je n’ai pas le temps.
— Quand j’avais douze ou treize ans, j’allais tout le temps au ciné.
— Ah ?
— Il y avait une petite salle à Sallanches, j’adorais ça.
— Intéressant. Vous aviez l’impression d’entrer dans cette salle obscure comme dans un vagin ?
— Hein ?
— Je… allez-y, je vous écoute.
— Attendez, vous avez dit quoi ?
— Je ne suis responsable de rien, c’est vous qui…
— Non, mais répétez.
— Je ne suis pas là pour parler, c’est à vous de…
— Répétez ce que vous avez dit !
— Écoutez, je crois qu’on va s’arrêter là pour aujourd’hui parce que vous avez l’air fatigué.
— Je veux que vous assumiez. Répétez.
— Ce n’est pas le sujet.
— C’est ça, ouais. Je m’en fous, je paierai pas.
— Une séance entamée est une séance facturée, vous connaissez la règle du jeu.
— Ah parce que c’est un jeu ?
— Façon de parler.
— C’est la dernière fois que je viens vous voir.
— C’est le mot vagin qui vous trouble ?
— …
— Intéressant.
— Mais pourquoi vous dites ça ?
— C’est vous qui maîtrisez la conversation, je ne fais que paraphraser.
— Je n’ai pas parlé de vagin.
— Vous avez pourtant évoqué une « petite salle obscure »… Ce sont vos mots…
— Mais !…
— …
— C’est ouf.
— Je ne fais qu’écouter.
IV.
Une lumière blanche me réveille. Je me trouve au milieu d’un champ de blé dans une région qui pourrait être les Marches en Italie. Sur une colline au loin se dresse une petite église en pierres blanches. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens bien. Je me lève et me mets en route en caressant les épis du bout des doigts. J’avance d’un pas léger dans la pente qui me mène à la rivière en contrebas. Dans le pré d’en face, un très beau cheval blanc s’élance au galop, soulevant des petits nuages de poussière fine. Je ferme les yeux et offre mon visage à ce soleil si doux. La musique de Gladiator commence à dégouliner d’un rack d’enceintes accroché au plafond. C’est super cool mais je sens que c’est le début des galères. Je m’arrête et regarde autour de moi, inquiet. Un réalisateur à casquette sort de sous l’église en pierres blanches et se met à m’enguirlander :
— Espèce de saucisse, tu sais combien coûte un jour de tournage ?? Tu nous plombes le budget avec tes conneries !!
Jean-Paul Rouve apparaît au milieu des blés. Il porte un petit foulard en soie mauve et des lunettes fumées qui lui donnent un air méchant.
— Il est nul, ce mec, dit-il au réalisateur.
— Laisse-moi gérer, Jean-Paul.
— C’est un poutinien, ça se voit. Il est pour Mélenchon.
— Jean-Paul, s’il te plaît ! (Puis, se tournant vers moi :) Aléric, on reprend au moment où tu caresses les blés, d’accord ? Et cette fois pas de bêtises. Quand on envoie la musique, tu restes dans ton personnage, OK ?
— Je dois faire quoi ?
— Quel abruti, dit Rouve.
— Comment ça, tu dois faire quoi ? s’étrangle le réalisateur. Tu rigoles, j’espère ? Allez, on fait la mise en place.
Cardamone Opera s’installe au bord du ruisseau. Elle porte une tunique blanche recouverte d’une stola verte qui s’accorde à merveille avec ses cheveux roux. Je suis surpris de la voir ici. Toi aussi tu joues dans le film ? lui dis-je, mais elle n’entend pas car elle fait mine de boire dans le creux de ses mains. Je l’appelle mais la rumeur du plateau couvre ma voix de criquet nouveau-né. Un maquilleur me passe un pinceau sur la figure sans me prévenir. Je toussote, de la poudre plein les yeux. Le réalisateur crie lumière et le soleil revient, plus chaud qu’au début, plus blanc aussi, presque cru. En l’espace de quelques secondes, mon maquillage se met à couler mais mon cœur insiste. Tout à coup j’ai peur que ma moustache à la Freddie Mercury soit anachronique. Je porte la main à mon visage et constate que ces bâtards m’ont rasé. Le réalisateur crie moteur ; je descends la colline en observant Cardamone qui se mouille les avant-bras ; elle a l’air heureuse alors je suis heureux ; les spots me brûlent le crâne ; elle se retourne et me sourit ; la musique de Gladiator met toute la gomme. J’ai la caméra dans le dos et les vallons des Marches pour horizon. Je ne suis plus qu’à quelques mètres de Cardamone, nous nous sourions. Là-haut sur la colline, le cheval blanc passe au trot et soulève à nouveau de jolis nuages de poussière.
— Tu m’as trouvée ? dit Cardamone.
— Oui.
— Où est passée ta moustache ?
— Ils m’ont rasé.
— C’est pas mal.
— Je suis coincé dans mes cauchemars.
— Je sais.
Elle fait quelques pas dans ma direction :
— C’est ça d’être adulte.
— J’ai pas envie.
— Il faut. Tu vas kiffer, tu vas voir.
Elle se penche et m’embrasse sur la joue avant de sortir du cadre. Le volume de la musique est assourdissant. Le réalisateur crie "coupez" et tout s’éteint.
Novembre 2022
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