#notam of wind | Explore Tumblr Posts and Blogs

jpbjazz · 1 month

Text

LÉGENDES DU JAZZ

HERB ELLIS, LA GUITARE SWING À SON MEILLEUR

"If you're not swinging, he's going to make you swing."

- Les Paul

Né le 4 août 1921 à Farmersville, près de Dallas, au Texas, Mitchell Herbert Ellis était le fils du cultivateur de coton Clifford Ellis et de Martha Kennedy. Ellis avait commencé à se passionner pour la guitare électrique après avoir entendu le musicien country George Barnes à la radio.

Après avoir commencé à jouer de l’harmonica et du banjo, Ellis avait adopté la guitare à l’âge de huit ou neuf ans. Son frère aîné jouait également de la guitare.

Après s’être inscrit à une majeure en musique au North Texas State College en 1939, Ellis avait commencé à être influencé par le prodige de la guitare électrique Charlie Christian. Ellis avait également été influencé par Django Reinhardt. Parmi les camarades de classe d’Ellis à North Texas State College à l’époque, on retrouvait le saxophoniste et arrangeur Jimmy Giuffre (avec qui il avait partagé une chambre), le compositeur et trompettiste Gene Roland et le contrebassiste Harry Babasin. Ellis avait étudié la contrebasse à l’université, car il n’existait pas encore de programme de guitare à l’époque. Faute d’argent, Ellis avait dû abandonner ses études au collège en 1941.

DÉBUTS DE CARRIÈRE

Après avoir quitté le collège en 1941, Ellis était parti en tournée durant six mois avec un groupe de l’Université du Kansas. Ellis s’était par la suite installé à Kansas City, au Missouri, afin de perfectionner son style. Rejeté par l’armée en raison d’un souffle au coeur, Ellis s’était joint au big band de Charlie Fisk. Il s’était aussi produit dans différents clubs, collaborant notamment avec Charlie Parker (celui-ci n’avait pas encore découvert le bebop à l’époque).

En 1943, Ellis s’était joint au groupe Glen Gray and the Casa Lorna Orchestra. C’est dans le cadre de sa collaboration avec le groupe qu’Ellis avait rencontré le pianiste Lou Carter avec qui il s’était joint en 1944 à l’orchestre de Jimmy Dorsey. Le contrebassiste et violoniste Johnny Frigo avait rejoint Ellis et Carter un peu plus tard. C’est avec le groupe de Dorsey qu’Ellis avait enregistré ses premiers solos.

Ellis était demeuré avec l’orchestre de Dorsey jusqu’en 1947. Dans le cadre de sa collaboration avec le groupe, Ellis avait fait de nombreux enregistrements et tournées et s’était produit dans les salles de danse et les cinémas.

C’est alors que s’était produit un tournant capital qui avait changé la carrière d’Ellis à jamais. À l’époque, le groupe de Dorsey avait un trou de six semaines dans son calendrier. John Frigo, qui avait déjà quitté le groupe à ce moment-là, connaissait le propriétaire du Peter Stuyvesant Hotel à Buffalo. Ellis, Frigo et Carter avaient alors formé un trio appelé les Soft Winds. Largement inspiré du trio de Nat King Cole, le groupe avait joué à l’Hôtel durant six mois. Le son du groupe était souvent comparé à un groupe très populaire à l’époque, le Page Cavanaugh Trio. Même si es Soft Winds avaient poursuivi leurs activités jusqu’en 1953, ils n’avaient jamais remporté le succès auxquels ils auraient pu s’attendre. "We played six nights a week and practiced five days a week", avait commenté Carter. Commentant le travail du groupe, Ellis avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée en 1993: “We didn’t hear things in terms of having a drummer, but it worked well.”

Un des spectateurs assidus des concerts du trio était le pianiste Oscar Peterson. Ce dernier se produisait habituellement à l’hôtel les dimanches soirs. Lorsque Frigo avait quitté le groupe, Peterson avait approché Ellis, car il se cherchait un guitariste pour remplacer Barney Kessel. Décrivant la réaction de Peterson lorsqu’il l’avait entendu jouer avec le trio, Ellis avait précisé: “He liked it. So he and I went out later that night and jammed at some place in Buffalo. I didn’t see him again until 1953 when [guitarist] Barney Kessel left his group. That’s when he called me for the job.”

Ellis avait fait partie du trio de Peterson de 1953 à 1958. Avec le contrebassiste Ray Brown, le trio était devenu le groupe le plus enregistré de l’époque. Comme Scott Yanow l’écrivait dans le All-Music Guide to Jazz, le groupe était éventuellement devenu un des plus grands trios avec piano de tous les temps. Yanow avait ajouté: ‘’It was never so much a matter of Peterson having two other musicians accompany him as it was that they could meet the pianist as near- equals and consistently inspire him. And unlike most trios, O.P.'s had many arranged sections that constantly needed rehearsals and were often quite dazzling." Ironiquement, comme seul musicien blanc du groupe, Ellis avait été placé dans une position plutôt délicate à une époque où le racisme était encore dominant.

Grâce à leur grande complicité, les trois membres du trio s’inspiraient constamment l’un l’autre, contribuant ainsi à garder leur musique toujours aussi fraîche et entraînante. Ellis avait déclaré au sujet de cette période:

"It was probably the highlight of my career to play with those guys--they're the best on their respective instruments. We had a lot of really difficult arrangements. Oscar wrote really hard for us. We'd have to memorize everything. Oscar's a mental giant, you know, and he never forgot anything. He'd give me stuff to play and I'd say, 'I can't play this, Oscar.' He'd say, 'Yes, you can; I know how much you can play.' I'd go practice and, sure enough, he'd be right every time."

En plus de leurs enregistrements en studio et en concert, le trio de Peterson avait également servi de section rythmique maison pour les disques Verve de Norman Granz, notamment dans le cadre de collaborations avec des saxophonistes comme Ben Webster et Stan Getz, et des trompettistes comme Dizzy Gillespie, Roy Eldridge, et Harry ‘’Sweets’’ Edison. Même si Ellis était membre à part entière de la section rythmique dans le cadre de ces enregistrements, il ne jouait pas en solo sur toutes les pièces. Avec le batteur, Buddy Rich, Ellis avait aussi participé à un album en duo mettant en vedette Ella Fitzgerald et Louis Armstrong.

Le trio avait également servi de noyau aux tournées de Jazz at the Philarmonic qui se produisaient régulièrement aux États-Unis et en Europe. Lassé de faire des tournées, Ellis avait quitté le trio de Peterson en novembre 1958. Peterson étant convaincu qu’il ne trouverait aucun guitariste capable d’arriver à la cheville d’Ellis, il l’avait remplacé par un batteur, Ed Thigpen. Lorsque le trio de Peterson s’était réuni plusieurs années plus tard, l’atmosphère était devenue beaucoup plus détendue. Comme l’avait souligné le fils d’Ellis, Mitch, “That time was very special to all of them. He and Ray roomed together; they were really best friends. When they got back together in the ‘80s it was a lot more fun, a lot more relaxed.”

Après avoir quitté le trio de Peterson, Ellis était parti en tournée avec la chanteuse Ella Fitzgerald de 1957 à 1960. Il avait aussi brièvement accompagné la chanteuse Julie London. Également actrice, London avait remporté un grand succès avec la chanson "Cry Me A River."

Ellis, qui en avait assez de la vie de musicien de tournée, avait par la suite amorcé une longue carrière comme musicien de studio pour la télévision et le cinéma. Parmi les émissions de télévision auxquelles Ellis avaient participé, on remarquait les talk shows de Steve Allen, de Regis Philbin, de Danny Kaye, de Red Skelton, de Joey Bishop, de Della Reese et de Merv Griffin. Dans un article publié dans le magazine Down Beat, le critique Leonard Feather avait commenté: "Philbin had the most jazz-oriented house group..., Terry Gibbs'. In fact it was composed entirely of jazz musicians, [including] guitarist Ellis, the only holdover from the Allen show and still one of the great swingers of any decade." Dans le cadre de l’émission d’Allen, Ellis était membre du Donn Trenner Orchestra aux côtés de virtuoses comme le joueur de trombone Frank Rosolino.

Ellis a aussi joué sur plusieurs musiques de films au cours de la même décennie. À la fin des années 1960, Ellis avait éventuellement abandonné le travail de musicien de studio pour mieux se concentrer sur sa carrière musicale.

Dans les années 1970, Ellis avait fait équipe avec des guitaristes de jazz dominants, d’abord en duo avec Joe Pass et Barney Kessel, puis en trio. Le trio d’Ellis avec Barney Kessel et Charlie Byrd avait éventuellement donné naissance au groupe Great Guitars, dont avait également fait partie plus tard le guitariste Tal Farlow. Continuant d’enregistrer et de se produire en concert régulièrement, Ellis avait d’abord enregistré le premier d’une série de trois albums pour les disques Concord. Par la suite, Ellis avait fait équipe avec les guitaristes Freddie Green, un des piliers de l’orchestre de Count Basie, et Laurindo Almeida, un ancien membre de l’orchestre de Stan Kenton. Au cours de cette période, Ellis avait également enregistré avec le contrebassiste Ray Brown, les saxophonistes Jimmy Giuffre et Coleman Hawkins et le violoniste Stuff Smith. Ellis avait aussi rendu hommage à son idole Charlie Christian sur un album intitulé "Hello, Charlie Christian." Ellis avait également enregistré des manuels d’instruction sur vidéo.

Ellis avait également continué de se produire dans les festivals. Dans les années 1970, Ellis avait été en vedette dans un épisode de la série ‘’Sanford and Son’’ dans lequel il avait accompagné le chanteur Fred Sanford. Ellis avait également donné des cours de guitare au dessinateur Gary Larson. En échange, Larson avait réalisé l’illustration de la pochette de l’album ‘’Doggin’ Around’’ qu’Ellis avait enregistré avec le conrebassite Red Mitchell en 1988.

Ellis jouait avec des guitares Gibson depuis trente-sept ans lorsque la compagnie Gibson avait lancé une guitare à son nom, la Gibson Herb Ellis Model, aussi connue sous le nom d’ES165.

En 1982, Ellis avait formé le groupe Triple Threat avec Monty Alexander et Ray Brown.

DERNIÈRES ANNÉES

Ellis, qui adorait se produire en public, réunissait souvent certains de ses amis dans le cadre de certains événements spéciaux. Lors d’une croisière de jazz tenue en novembre 1995, Ellis avait réuni son ancien groupe Soft Winds. Cette fois, John Frigo avait joué exclusivement du violon. Keter Betts était à la contrebasse et Lou Carter au piano. Commentant l’événement, le pianiste Lou Carter avait déclaré: "None of us had played together for forty years, We got up on the bandstand of the Norway without any rehearsal and swung our butts off!" À la fin des années 1940, le groupe avait remporté un certain succès avec deux pièces qu’il avait reprises lors de la croisière: I Told Ya I Love Ya, Now Get Out!" et "Detour Ahead." Cette dernière pièce, qui était devenue un standard du jazz, avait été reprise par de grands noms du jazz comme Billie Holiday, Bill Evans et Jane Monheit.

En 1998, le JVC jazz festival de New York avait commémoré la carrière d’Ellis dans le cadre de la présentation d’une série de concerts-hommage.

Ellis a été intronisé au sein du Arkansas Jazz Hall of Fame en 1994. Le 15 novembre 1997, l’University of North Texas College of Music avait décerné à Ellis un doctorat honorifique en musique. Ellis a aussi remporté un prix Grammy pour sa participation à l’album "The Legendary Oscar Peterson Trio Live at the Blue Note" en 1990. Admirateur de longue date de la guitariste de jazz Emily Remler, Ellis avait d’ailleurs participé à un album à sa mémoire.

Ellis avait enregistré plusieurs albums comme leader au cours de sa carrière, dont ‘’Nothing But the Blues’’, qui avait été enregistré en 1957 avec Roy Eldridge et Stan Getz, et qui est considéré comme un des meilleurs de sa carrière. Même si plusieurs des premiers albums d’Ellis sont aujourd’hui épuisés, ses disques ‘’Ellis in Wonderland’’ (1956), ‘’Ellis Meets Jimmy Giuffre’’ (1959) et ‘’Thank You, Charlie Christian’’ (1960) sont considérés comme des modèles d’enregistrements pour de petites formations avec guitare.

Au cours de sa carrière, Ellis avait collaboré avec de grands noms du jazz comme Joe Pass (son successeur avec le trio d’Oscar Peterson), les saxophonistes Art Pepper, Ben Webster, Coleman Hawkins, Jimmy Giuffre et Stan Getz, le guitariste brésilien Laurindo Almeida, les trompettistes Roy Eldridge, Dizzy Gillespie, Louis Armstrong et Harry ‘’Sweets’’ Edison, le violoniste Stuff Smith, la chanteuse Ella Fitzgerald, les pianistes Monty Alexander et George Duke et le batteur Buddy Rich.

Lors d’un test à l’aveugle réalisé en 1992 pour le magazine Down Beat, le guitariste Les Paul avait commenté un album d’Ellis avec Joe Pass en ces termes: "You get Joe Pass all by himself and he can pretty well stun ya....And the same thing with Herb Ellis. If you're not swinging, he's gonna make you swing. Of that whole bunch of guys who play hollow-body guitar on the front pickup, I think Herb Ellis has got the most drive." Ellis avait particulièrement apprécié de collaborer avec Pass. Comme l’avait expliqué le fils d’Ellis, Mitch: “It meant a great deal to him . . . they formed this real connection.”

Ellis était particulièrement reconnu pour l’emploi d’une technique qu’il avait probablement apprise du guitariste Ray Crawford, et qui lui permettait de frapper ses cordes un peu à la manière d’un instrument de percussion.

Herb Ellis est décédé le 28 mars 2010 à sa résidence de Los Angeles des suites de la maladie d’Alzheimer. Il était âgé de quatre-vingt-huit ans. Ont survécu à Ellis son épouse Patti Gahagan (qu’il avait épousée en 1957), son fils Mitch, sa fille Kari et trois petits-enfants.

Faisant le bilan de l’évolution du jazz, Ellis avait commenté en 1996: “There have been changes in jazz and new styles come along. I play straight ahead, what you might call mainstream, jazz. That’s what I played when I started and that’s what I still play. I wish everyone else good luck and God bless, but I’ve found mine and I’m going to stick with it.”

Dans son ouvrage intitulé The Jazz Guitarists, Stan Britt avait salué ainsi la contribution d’Ellis au monde du jazz: "Throughout all his musical ventures-- on-record or otherwise--Ellis evidences the kind of strong consistency and lasting commitment that has made him something of a legend amongst guitarists."

SOURCES:

COLE, Tom. ‘’Great Guitarist Herb Ellis Dies.’’ NPR, 30 mars 2010.

FORDHAM, John. ‘’Herb Ellis obituary.’’ The Guardian, 2 février 2010.

‘’Herb Ellis.’’ Wikipedia, 2023.

‘’Herb Ellis.’’ All About Jazz, 2023.

‘’Herb Ellis Biography.’’ Net Industries, 2023.

THURSBY, Keith. ‘’Herb Ellis dies at 88; jazz guitarist.’’ Los Angeles Times, 31 mars 2010.

#jazz

2 notes · View notes

nnjzz · 2 months

Text

ETERNITIES + earthworm + AUGUSTÉ VICKUNAITÉ + SIMONAS NEKROŠIUS + ALANAS GURINAS

MARDI LE 05.03

ETERNITIES us earthworm us AUGUSTÉ VICKUNAITÉ lt SIMONAS NEKROŠIUS lt ALANAS GURINAS lt

TREIZE 24 rue Moret 75011 M° Couronnes / Ménilmontant

19:30 PORTES

20:00 ACTION !

P.A.F.6€

ETERNITIES us utah nyc " deep presence, resonant feedback, melodic drone, and overtone magic, in the fluid realm between intention and indeterminacy. We use harmonic tones from wind instruments played within feedback systems to create deep spectral drone. "

Duo composé de Katie Porter ( clarinette basse ) et Bob Bellerue ( electronics, feedback ).

Musicienne spécialisée surtout dans la musique expérimentale / contemporaine ( interprétant p. ex. les musiques de John Luther Adams, Jason Ajemian, Mike Kelley, Michael Pisaro, Larry Polansky, Stephanie Richards, Morris Rosenzweig, Arthur Russell, James Tenney, Maayan Tsadka, Christian Wolff, entre autres ) mais pas que ( " She exists mainly in the experimental realm, but can sometimes be found elsewhere. " ) , Katie Porter est aussi curatrice, passionnée par la création de communautés musicales - elle a cofondé p.ex. Listen/Space (Brooklyn) et est commissaire des Listen/Space Commissions, responsables de 46 nouvelles œuvres pour groupes de chambre mixtes.

Elle co-dirige également le Symposium biennal VU pour la musique expérimentale, improvisée et électronique (Park City, Utah) et travaille sur un projet de longue haleine ( jeu de mots intentionnel ) pour clarinette solo dans l'installation Sun Tunnels ( 1976 ) - en cours de restauration - de la land-artiste, Nancy Holt, dans l'Utah.

Plusieurs projets dont le duo RED DESERT ENSEMBLE ( “a finely poised musical partnership”- THE WIRE, ) avec le percussionniste/compositeur Devin Maxwell, qui a publié un album sur le label de feu Phil Niblock, XI.

Bob Bellerue est artiste sonore / noisician, ingé-son, technicien et entre autres choses, curateur, entre autres, et notamment LE responsable principal de l'immensissime festival de musiques oufissimo-interlopissimes, ENDE TYMES.

Sa pratique sonore tourne souvent autour des systèmes de rétroaction résonnante, utilisant des instruments, des objets, des enregistrements et des espaces amplifiés, en combinaison avec des composants électroniques et des logiciels écrits dans le langage de programmation de synthèse audio Supercollider.

Au cours des 30 dernières années, il a été impliqué dans la création et la présentation d'un large éventail d'activités sonores – entre noise, art sonore, musique expérimentale, percussions junk metal, gamelan balinais, bandes son pour la danse/théâtre/vidéo/art de la performance et installations vidéo / son.

Il a publié moult enregistrements, notamment chez Elevator Bath Records, iDeal Recordings, Banned Productions, Fabrica, P-Tapes, RRR Records, Love Earth Music, Prison Tatt Records, Los Discos Enfantasmes, Zelphabet, Peyote Tapes, No Rent Records ou sur ses propres labels, Anarchymoon Recordings and Sleepy Hollow Editions.

earthworm us uk Nouveau duo / projet collaboratif composé de Christi Denton, artiste sonore et compositrice polyvalente originaire des États-Unis et de France, et de Margaret Fiedler McGinnis ( US / UK ), auteur-compositeur et multi-instrumentiste connue pour son travail avec au mitan des années 90s MOONSHAKE et LAIKA ensuite, et plus récemment avec PJ Harvey & Wire ( excusez de peu).

Dans une pièce spécialement composée pour Le Non_Jazz aux Nautes, elles s'aventureront dans le domaine de l'improvisation structurée. Conçu pour faire écho aux pousses vertes tendres de la saison, SPRINGS promet une expérience sonore immersive. Denton et Fiedler McGinnis créent une partition graphique unique pour l'électronique réactive, la guitare et d'autres éléments qui n'ont pas encore été révélés. Cette approche innovante s’entremêle avec les battements de cœur des musiciens et d’autres rythmes organiques, créant une interaction dynamique entre les interprètes et l’esprit éveillé de la saison. https://www.christidenton.com/

AUGUSTÉ VICKUNAITÉ lt Performeuse / collagiste sonore, avec une formation en sciences physiques ( ! ). Elle utilise principalement des magnétophones à bandes pour jouer, enregistrer et créer des compositions instantanées à base de d'enregistrements de terrain divers, dysfonctionnements de la technologie vintage ou encore des sons d'instruments enregistrés dans des environnements naturels.

Sa performance contiendra des boucles de bandes audio et des collages effectués à partir de de bandes trouvées.

SIMONAS NEKROŠIUS lt Artiste interdisciplinaire de Vilnius, spécialisé dans l'art sonore et la construction d'instruments électro-acoustiques et d'objets sonores faits maison.

Son travail est souvent associé aux notions de « ready-made » et de « DIY ». Il perçoit la créativité et les objets d'art comme un processus, réduisant ainsi l'importance des résultats finalisés dans ses projets. En conséquence, son travail a tendance à être indéterminé et transformateur au fil du temps.

https://www.youtube.com/@SimonasNekrosius

ALANAS GURINAS lt Jeune artiste interdisciplinaire, adepte des performances sonores et des installations audiovisuelles.

Dans sa démarche, il explore le son en tant que phénomène textural, les thèmes de l'éphémère et les relations entre divers objets et espaces audibles et inaudibles.

A slightly light tone ( Strained paper sheets, weights, vibro motors, various sound objects )

est une performance sonore acoustique live qui utilise le papier comme matériau principal pour produire du son. Différents types de papiers sont placés entre deux pinces en bois et, à l'aide de poids, sont tendus jusqu'à ce qu'ils trouvent leur état de résonance. En conséquence, différents tons, drones et textures générés par du papier en suspension sont produits. (La durée de la représentation est de +- 30 minutes)

Fly - Jo L'Indien

2 notes · View notes

robothyenawasteland · 2 years

Text

Help me remember a game.

It's been lodged in my memory for years, and I've been trying to figure out what it was, to no avail. My memories of it are clear, but hazy, like early game memories often are.

It was a Japanese PS1-era game, likely, but not verifiably, on that console (Perhaps PC, or Saturn, definitely not N64). In it, you play as this little yokai/gremlin/creature, little more than a foot tall. It had a face like a Chinese lion costume, and wore a little band conductor's uniform (think like the Spongebob episode with the big musical number). The character was chibi-fied, to an extent, sort of Hello Kitty, Japanese mascot style. He (she?they?) carried a little baton.

I don’t think it was red, or had epaulets, but you get the idea.

The goal of the game was to form parades, and grow the parades as large as possible. Each level was set in a small, self-contained area of modern Japan. Early levels have you in sleepy countryside towns, for example. Your little player-character, as the parade conductor(?) marches along, encouraging people to fall in behind him. In the earliest parts of each stage, all you can get to join are small animals, like dogs, cats, and rodents, and little yokai/monsters that come out of garbage cans, from under rocks, etc.

It was a weird hybrid puzzle/action game, like a combination of Katamari Damacy, a rhythm game, and snake. The goal was to make the parade as large as possible, within the level's time limit. You moved on 'rails' down streets/roads/alleys/paths. The D-pad handled movement (and I think the camera, to an extent), and you had to hit the correct face-buttons to 'recruit' characters as you passed them. As you built your group up, you'd be able to start recruiting kids, then adults, then larger groups of people, then even some larger monsters would pop out. As you recruit things, they automatically equip instruments/objects/parade stuff, and even have outfit changes (more on this in a minute)

This is where it starts to get fuzzy. The levels were deliberately so small that you'd have to double back around on yourself. If you hit the rear of your parade, that part would 'break off' and the members from that point back would all scamper off with humorous animations. Likewise, cars and bikes can run into your parade, and disgruntled people/monsters will sometimes throw things at the parade or place obstacles. These knock the parade size down, but not as badly as hitting your own parade. If the timer ended and your parade was too small, it counted as a level failure, and you'd have to try again.

Once the line of characters gets big enough, the camera zooms out and it becomes more of a top-down game. I think you use the shoulder buttons to 'pre-set' upcoming turns so you can manage the whole parade more easily. Onlookers who cannot be recruited, which ignore you at first, start to gather on the sides to observe/cheer/wave their arms around as the parade grows in size.

My very poor visualization of how the camera swap happens. Starts out at an angle, then switches up. I think there was a way to toggle between them, because the person playing it could do that.

It had this cool soundtrack that started out with very little music in each zone--mostly ambient noises (cars honking, wind, people talking) and just a few notes, then, as the parade builds, it slowly introduces the level's song, which are all big and boppy and funky. The closest comparison would be the music of Kaze no Notam, another very obscure PS1 game about hot air balloon flying.

https://www.youtube.com/watch?v=NJ7-Qx-buLU

In later levels, you're in downtown Tokyo, which is subdivided by big roads with tons of cars, so you have to play super carefully in the tight side streets, build up your parade as much as possible, and then try to rush across. When you've finally gotten it big enough you can ignore damage from cars completely. At these higher levels you also get crazy effects when people join the parade. For example, I can remember a group of students (I think) joining the parade, and they're suddenly holding onto a parade balloon of a creature above them. I think some other character type (housewife, salaryman, etc) turns into jugglers, stuff like that. Animals, which start out just walking and barking or meowing or whatever, get up on their hind legs and get little instruments.

One of the upgrades was definitely something like these Japanese festival floats.

Unsurprisingly, the game got extremely choppy as the parade grew. All that 32-bit era warping and wobbling and textures breaking apart just goes into overdrive. As it zooms out the game is forced to simplify the graphics, so smaller figures in the parade get broken down into little blobs. The frame rate absolutely CHUGGED and even the music got all screwed up. This is why I'm certain it wasn't a PS2 game--it was clearly a case of reach exceeding grasp, a really ambitious idea that couldn't fully express itself on the hardware.

The story, as it was explained to me, was that the little player character was sad because modern Japan had become antisocial and disconnected, so he was going to put on these parades to make people happy again. I'm pretty sure I saw the ending, but it was one of those really low-quality PS1 era endings with a few grimy, still images the camera pans across with text on the bottom of the screen, explaining that yes! you did it! Roll credits.

All these years later, I find the premise more than a little disturbing, now that I know more. The concept seems to be based on the Hyakki Yagyō, or Night Parade of One Hundred Demons. Quote Wikipedia: "Sometimes an orderly procession, other times a riot, it refers to a parade of thousands of supernatural creatures known as oni and yōkai that march through the streets of Japan at night." I'm also reminded of the maenads of Greek mythology, and the concept of Dionysian madness; the idea of a ritualistic madness, one that overcomes the onlooker, strips away their inhibitions, and invites them to abandon limits. Parallels with the wild hunt of Germanic folklore apply, as well.

The image of the little conductor leading a huge parade through the streets of Tokyo in the last level, the whole city completely given over to the parade, everyone joining in, the music swelling to a crescendo--twenty-plus years later, it doesn’t seem so fun and frivolous, now. Then again, a little creature wanting to bring joy back to the world so badly that he turns it into a neverending party, with everyone trapped, Pied Piper style, dancing to his tune? Maybe people prefer walking, singing, and dancing themselves to death in a riot of yokai, rather than spend another minute behind a desk, stuck in traffic, or sitting through another silent dinner with someone they no longer recognize. Maybe the devs were in on the joke. Maybe it wasn’t much of a joke underneath, at all.

I never actually PLAYED this game myself. There was a used game store in my hometown with consoles set up in the back where you could 'rent' games by the hour. I remember a guy playing this game and explaining it to me. He was quite good, and I saw him playing it on more than one occasion, so I was able to watch for awhile to see the range of levels. I remember him using a controller, but whether it was a PS1 controller or one of the many PC-era ‘generic’ controllers, I can’t remember. I'm certain this game was never localized in the US, because there was lots of in game banter in the form of little text bubbles above NPCs: grey talk-boxes with short lines of dialogue, probably just what they now call 'barks' in game design. He never showed me the box art, or the booklet.

Finally, I can't confirm, but I have a strong inkling, that the parade scene in Satoshi Kon's 2006 film PAPRIKA was influenced by this game. I've searched for interviews from people involved in the film, but no reference to any game comes up. Watch for yourself and see what you think.

https://www.youtube.com/watch?v=O-QpfLV8dQw

I have gone through the entire PS1 Wikipedia game list, I've googled every permutation of PS1/32-bit/parade/conductor game, and I've never found ANYTHING about this. I can’t even remember the title, though I’m sure it was Japanese. I’ve been calling it ‘Yokai Conductor,’ for lack of a better one, for now.

Am I going crazy? I have pretty good recall for video games; I've been playing since the 90s, renting or buying tons of games since I was a kid. I've been able to track down other obscure titles based on vague recollections, but not this one. If you have any ideas, put them out there.

#ps1 #playstation #video games #video game history #obscure video games #its not made by the katamari people I checked

13 notes · View notes

lecalendrierrepublicain · 1 month

Text

Octidi 28 Ventôse an CCXXXII

(Dimanche 17 mars 2024 / Sunday, March 17th, 2024)

🇨🇵 Texte en français et en anglais / Text in French and English 🇬🇧/🇺🇲

Le calendrier républicain, adopté pendant la Révolution française, était une tentative de rompre avec le passé monarchique et catholique en instaurant un système de mesure du temps basé sur les valeurs républicaines et agricoles. Chaque jour du calendrier républicain était dédié à une plante, un animal, un outil ou un événement symbolique, reflétant ainsi les idéaux de la Révolution.

Le mois de Ventôse dans le calendrier républicain français, correspondant généralement à la période entre le 20 février et le 20 mars, symbolisait le début de la transition vers le printemps. Associé au vent, ce mois était marqué par les premiers signes de renouveau et d'activités agricoles, préparant le terrain pour la saison à venir.

La journée du 28 Ventôse dans le calendrier républicain est dédiée à la Capillaire, une plante fascinante aux multiples vertus. Cette journée offre l'occasion de découvrir et d'apprécier la richesse de la nature, ainsi que l'importance des plantes dans notre quotidien.

La Capillaire, également appelée "Capillaire des murs", est une plante qui pousse souvent dans les lieux humides, le long des murs ou des rochers. Reconnaissable à ses frondes fines et dentelées qui ressemblent à des plumes, elle possède une élégance unique. Cette plante est connue depuis l'Antiquité pour ses propriétés médicinales et cosmétiques.

En effet, la Capillaire est utilisée en phytothérapie pour ses vertus diurétiques et dépuratives, aidant ainsi à stimuler le système rénal et à éliminer les toxines du corps. Elle est également réputée pour ses bienfaits sur la peau et les cheveux, notamment dans la lutte contre la chute des cheveux et les problèmes de peau.

Outre ses utilisations médicinales, la Capillaire revêt également une importance écologique. En colonisant les murs et les rochers, elle contribue à stabiliser les sols et à prévenir l'érosion. De plus, elle offre un refuge et une source de nourriture pour de nombreux insectes et petits animaux, participant ainsi à l'équilibre des écosystèmes.

La journée du 28 Ventôse est donc l'occasion idéale de célébrer la diversité et la richesse de la nature, tout en prenant conscience de l'importance des plantes comme la Capillaire dans notre environnement et notre bien-être. Que ce soit en admirant sa beauté lors d'une balade en pleine nature ou en découvrant ses vertus lors d'un atelier de phytothérapie, chaque rencontre avec la Capillaire est une invitation à s'émerveiller devant les merveilles du règne végétal.

***

The Republican calendar, adopted during the French Revolution, was an attempt to break away from the monarchical and Catholic past by establishing a system of time measurement based on republican and agricultural values. Each day of the Republican calendar was dedicated to a plant, an animal, a tool, or a symbolic event, thus reflecting the ideals of the Revolution.

The month of Ventôse in the French Republican calendar, generally corresponding to the period between February 20 and March 20, symbolized the beginning of the transition towards spring. Associated with the wind, this month was marked by the first signs of renewal and agricultural activities, preparing the ground for the upcoming season.

The 28 Ventôse in the Republican calendar is dedicated to Capillaire, a fascinating plant with multiple virtues. This day provides an opportunity to discover and appreciate the richness of nature, as well as the importance of plants in our daily lives.

Capillaire, also known as "Wall Rue," is a plant that often grows in humid places, along walls or rocks. Recognizable by its fine, toothed fronds resembling feathers, it possesses a unique elegance. This plant has been known since antiquity for its medicinal and cosmetic properties.

Indeed, Capillaire is used in phytotherapy for its diuretic and purifying virtues, helping to stimulate the renal system and eliminate toxins from the body. It is also renowned for its benefits on the skin and hair, particularly in combating hair loss and skin problems.

In addition to its medicinal uses, Capillaire also has ecological importance. By colonizing walls and rocks, it helps stabilize soils and prevent erosion. Furthermore, it provides a refuge and a source of food for numerous insects and small animals, thereby contributing to ecosystem balance.

The 28 Ventôse is thus the ideal opportunity to celebrate the diversity and richness of nature, while becoming aware of the importance of plants like Capillaire in our environment and well-being. Whether admiring its beauty on a nature walk or discovering its virtues in a phytotherapy workshop, each encounter with Capillaire is an invitation to marvel at the wonders of the plant kingdom.

#calendrier #calendrier républicain #calendrier républicain français #calendrier révolutionnaire #calendrier révolutionnaire français #france #français #révolution #ventôse #plante #agriculture #nature #french calendar #révolution française #french #french republic #french revolution

1 note · View note

lifextime · 8 months

Text

Anecdotes sur Final Fantasy III

Il est temps d'abord les dix anecdotes les plus connu sur le troisième opus de Final Fantasy. Pour rédiger ce billet je me suis essentiellement basé sur la version original du jeu.

Final Fantasy III a été initialement publié par Square (aujourd'hui Square Enix) en 1990 au Japon pour la console NES. Cependant, il n'est sorti officiellement en dehors du Japon que bien plus tard, avec des versions pour Nintendo DS, iOS, Android et d'autres plates-formes.

Final Fantasy III est connu pour avoir introduit le système de classe de personnage flexible appelé "Job System". Les joueurs peuvent changer les classes de leurs personnages, ce qui leur permet d'apprendre différentes compétences et d'adapter leurs stratégies de combat en fonction des situations.

Le jeu met en scène une quête pour restaurer l'équilibre des quatre cristaux élémentaires, qui sont essentiels pour maintenir la stabilité du monde. Cette quête pour sauver les cristaux est devenue un thème récurrent dans de nombreux jeux Final Fantasy ultérieurs.

Final Fantasy III a été le premier jeu de la série à inclure la possibilité d'utiliser des invocations puissantes appelées "Éons" ou "Espers" dans d'autres jeux de la franchise. Les invocations peuvent infliger des dégâts massifs aux ennemis ou soutenir les personnages jouables avec des effets bénéfiques.

Le jeu a introduit des mécanismes de jeu innovants, tels que la possibilité de naviguer dans un monde souterrain en utilisant un sous-marin et de voler dans les airs à bord d'un vaisseau volant. Ces fonctionnalités ont étendu la liberté de mouvement des joueurs et ajouté de nouvelles dimensions à l'exploration du monde du jeu.

Final Fantasy III a connu une refonte majeure lors de son adaptation pour la Nintendo DS en 2006. Les graphismes ont été considérablement améliorés en utilisant des modèles 3D, et certaines fonctionnalités ont été ajoutées pour rendre le jeu plus accessible et engageant pour les nouveaux joueurs.

La musique de Final Fantasy III, composée par Nobuo Uematsu, est souvent saluée pour sa qualité et son impact émotionnel. Des thèmes emblématiques tels que "Eternal Wind" et "Battle 1" ont captivé les joueurs et sont devenus des favoris des fans.

Dans la version originale de Final Fantasy III, les personnages n'avaient pas de noms prédéfinis, ce qui permettait aux joueurs de les renommer selon leurs préférences. Cependant, dans les versions ultérieures, des noms ont été attribués aux personnages pour renforcer l'immersion narrative.

Final Fantasy III a reçu des critiques positives pour son système de jeu addictif, ses graphismes améliorés et son histoire captivante. Il a été salué comme l'un des meilleurs jeux de rôle de son époque et a jeté les bases de nombreux éléments qui sont devenus des piliers de la série.

En raison de sa popularité et de son influence sur la série, Final Fantasy III a été porté sur de nombreuses autres plates-formes, notamment la PSP, l'iOS et Android. Cela a permis à un public plus large de découvrir le jeu et de profiter de son gameplay classique et de son histoire riche.

#fun facts #final fantasy #final fantasy III #ff3

0 notes

newmic · 1 year

Text

Death Valley: la vallée de la mort vue du ciel

Death Valley, la vallée de la mort, est une vallée célèbre située à l’est de la Sierra Nevada dans l’État de Californie aux USA.

Un endroit inhospitalier connu pour ses conditions extrêmes, notamment ses tempêtes de sable, ses vents violents, ses précipitations rares et surtout ses records de température.

lire plus : https://www.2tout2rien.fr/death-valley-la-vallee-de-la-mort-vue-du-ciel/

***

Death Valley: Death Valley from Above

Death Valley, the valley of death, is a famous valley located east of the Sierra Nevada in the state of California in the USA. An inhospitable place known for its extreme conditions, including sandstorms, high winds, rare rainfall and above all its temperature records.

read more : https://www.2tout2rien.fr/death-valley-la-vallee-de-la-mort-vue-du-ciel/

0 notes

beatlesonline-blog · 1 year

Link

0 notes

kusogamesss · 1 year

Text

Kaze no NOTAM

Collective longing for a by-gone era. A faded memory. Life distilled. An unwitting oxymoron.

I've never 'completed a goal' in Kaze no NOTAM. I doubt I ever will. I don't think I need to.

From the outset, Kaze no NOTAM does not read to me as a game that needs extensive play, or completion, to be understood and appreciated.

Hiroshi Nagai's Hockney-esque artwork graces the box art and title screen. Since his summer trip to the United States in the summer of 1973, and his vacation in Guam the following year, Nagai has been enamoured by idyllic Americana-infused seascapes. His paintings evoke the phenomenological sensation of the Californian coast as imagined, lived vicariously through Bret Easton Ellis' Less Than Zero. They drip of capitalist excess with their unbounded pools, Barragánian architectures, and designer cars. Nagai is also inseparable from Japan's Bubble Economy and concordant tech boom. His 1979 collaboration with Eiichi Ohtaki on a picture book inspired Ohtaki's 1981 album A Long Vacation, itself a staple of the City Pop genre. His work became so renowned that other City Pop and AOR artists sought Nagai out in droves. Though Nagai's output continued and continues through to the present day, it is intensely emblematic of the 1980s in reality, as imagined, and in the cultural zeitgeist more broadly. The resurgence of City Pop as informed and influenced by the nostalgic reminisces of Vaporwave and Future Funk makes this self-reinforcing.

Listening to A Long Vacation or any number of its progeny and siblings is an exercise in misremembered and falsified nostalgia. I did not live in mid-century America or Japan. My understanding is informed by the memories of others. My constructed and artificial memory sees only the good of that time, supplemented by the noteworthy. I have this mental image I know to be untrue and unrealistic of life as slow and transient, something that simply occurred. An era of what might as well be no information compared to today, marked by deliberation and intent.

Kaze no NOTAM is much the same. I certainly have input here, and while my actions and decisions are not made lightly, they are ultimately unimportant. Approaching a goal, a destination, is effectively happenstance. Opportunity comes when it wishes, not when I reach for it. This is a loss of control not in the sense of a mistake in Getting Over It, or things going to hell in HITMAN, or the physical chaos of BeamNG.drive. It is an understanding that control was never, and is never had. It is the Stoic coming to terms with the fact that what may happen, will happen. Our choice is whether or not we make peace with that fact. We are to appreciate what we have, what we had, what we will not have, what we never had, what will never be. I can't go back to my past, or anyone's past, but I can luxuriate in the wind and in their memory.

I drift through the city, over the valley, betwixt the haves and have-nots.

Whatever will be, will be.

0 notes

miralglam · 2 years

Text

Aeroweather apk

AEROWEATHER APK FULL VERSION

AEROWEATHER APK FULL

AEROWEATHER APK PRO

AEROWEATHER APK OFFLINE

The following features are enabled while 'First' subscription is active: These purchases are not transferable between Lite, Pro, and Mac.Īdditional features which generate recurring operation costs for us will be offered within a subscription. * Additional functionality which needs to be unlocked (one-time purchase).

AEROWEATHER APK FULL

Please consult our web-site for a full description of all features. In addition, you can put AeroWeather as a complication in your watch face to stay up-to-date.Īn iMessage app is also included which lets you easily send METAR/TAF of any airport to other users. METAR and TAF are displayed for each station.

AEROWEATHER APK PRO

The AeroPix feature offers users the possibility to take quickly picture(s) of the weather at their current location.ĪeroWeather Pro comes with an Apple Watch app, which shows either a list of stations as defined in the Apple Watch group or all nearby stations based on the current location. METAR/TAF data will come primarily from a certified ANSP (air navigation service provider) and is provided reliably and fast from our dedicated, redundant servers (indicated by blue checkmark underneath METAR/TAF). Notifications will be sent to your device if the criteria is met (e.g., when flight rule becomes IFR).ĭedicated METAR/TAF** access is optionally available. Define multiple alerts for each station with criteria like: flight rule (US NOAA), wind speed, temperature, pressure, present weather, visibility etc. METAR alert notifications** is another new and helpful feature to stay up-to-date. The app features a built-in airport database, which includes airport data like runways, sunrise/sunset, twilight times, moon times, timezones etc. User groups can also be synchronized via Cloud Kit*. Depending on your needs, groups can be shown or hidden in the main list view. Besides creating user groups it’s also possible to put stations on the same level user groups (e.g. AeroWeather Pro also offers built-in groups for earthquakes, nearby stations, and today widget, which can be individually enabled on the top level view. In addition to weather data, AeroWeather Pro integrates also airport NOTAMs (provided by US FAA), webcam images around airports (provided by ), FlightService access (US only), and US ATC delay information (provided by US FAA).

AEROWEATHER APK OFFLINE

All weather data is cached for offline access. AeroWeather Pro is helpful for weather preflight-briefings, but also to just get very precise weather. Data can be shown in its original (raw) format or as fully decoded and easy understandable texts. *** Current and precise weather conditions (METAR) and forecasts (TAF).ĪeroWeather Pro provides quick and intuitive access to METAR and TAF for airports worldwide. The cost for AeroWeather is for development of the app and not to pay for any weather data.*** AeroWeather: for pilots, aviation enthusiasts, and everyone who is serious about the weather! Available in Chinese (Simplified), Danish, Dutch, English, Finnish, French, German, Italian, Japanese, Norwegian, Polish, Portuguese (Brazilian), Spanish, SwedishĪeroWeather uses weather data from freely available sources like US NOAA, which cannot be guaranteed. Import/export of user data from/to AeroWeather for iOS Sharing of METAR/TAF via E-Mail, Twitter, Messages etc. AWOS data for US airports (where available) with phone support (either via Skype or connected iPhone) Calculates presssure altitude, density altitude, and windchill or heatindex Read out of METAR similar to ATIS by swiping a station in list to the right (English voice only) Detail view with METAR, TAF (raw or decoded) and station information Sortable list (by user-defined, name, ICAO, IATA, country) of airports in well known AeroWeather layout (with raw or decoded METAR) Today Widget (available for pre macOS Big Sur only) Menu bar display optionally rotates through list Customizable menu bar (airport with flightrule, temperature, or wind) Menu bar application for quick access (Menulet)

AEROWEATHER APK FULL VERSION

For a full version of AeroWeather, consider AeroWeather Pro (available on Apple M1 Chip computers only). Once you open the app an AeroWeather icon will appear in the menu bar (as shown on screenshots).Ī simple and clean METAR/TAF viewer as known from AeroWeather for iOS.

#Aeroweather apk

0 notes