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#poste à crotte
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Macron cet après-midi, j'étais là, je l'ai vu.
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bijitokev · 2 years
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cutovoqefaci · 2 years
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kurodalee-mom · 2 years
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Samedi 14 – Récit d’une soirée
C’était beau, c’était magique. Cette soirée… Sera et est une soirée inoubliable sur tous les points. Ce rôle de mère : Envolé. Ce rôle de femme : Retrouvé. Je n’avais pas ressenti ce que j’ai ressentie depuis, au moins, mes années du lycée et bordel. Putain de bordel de merde ! ça fait tellement du bien de se sentir de nouveau une personne à part entière, se sentir libre de ces faits et gestes – Bon, ok, j’avoue que je me suis sentie aussi libre parce que j’avais bu. – Mais WAW ! Se sentir comme ça, se sentir femme et non « maman » qu’est-ce que ça fait du bien quand on est, justement, parent ! Evidemment, n'allez pas dire ça à quelqu’un qui essaie de se soigner pour des problèmes alcoolique… ça serait mal venu je pense… Mais vous voyez, et bien, cette soirée était sur le thème « une dernière fois » alors que ça fait 2 ans et 1 mois que mon fils est né. On rajoute à cela la grossesse donc + 8 mois et demi. On rajoute encore à cela mon côté fille coincée qui avait pris le dessus… Ou peut-être bien mes années d’addiction aux jeux vidéo… Enfin bref, on rajoute encore quelques années. Genre, je ne sais pas, 1 an ? Ou peut-être même 2 ? Voir 3 ? Je n’en sais rien en fait, mais, LONGTEMPS ! 
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 Je me pose une question : Est-ce que, avant d’être parent, on se rend compte de la chance qu’on a d’être jeune et irresponsable ? La chance de pouvoir faire plus ou moins ce que l’on veut sans se soucier du lendemain ou du surlendemain ? Parce que, jusqu’à aujourd’hui, je ne suis pas sûr d’en avoir eu conscience. Et puis même, il m’aura fallu 2 ans d’existence du petit machin - Ne Vous méprenez pas ! C’est affectif. - pour me rendre compte à quel point ça fait du bien de se lâcher même en étant parent et de ne pas se soucier du lendemain le temps d’un week-end ! – Je sais, je sais, faudrait-il déjà avoir la chance de pouvoir faire garder la mini crotte et ce n’est pas toujours donné à tout le monde… – Malgré tout, je réitère : ça fait du bien.Je disais donc – Avant de m’être égarée ; comme souvent d’ailleurs. – Que le thème de cette soirée était sur « une dernière fois », pas pour moi personnellement, mais pour l’homme que j’aime de tout mon cœur : Mon chéri. Parce que, oui, dans la vie ça arrive : on peut être malade… Malade alcoolique en l’occurrence. Quand on est malade alcoolique, on l’est pour toute la vie et parfois, souvent même, les rechutes arrivent. Mais ce n’est pas grave du moment que l’on accepte la maladie, qu’on accepte que l’alcoolisme es bel et bien une maladie. Et comme vous devez vous en doutez, mon chéri a rechuté après 8 mois d’abstinence et depuis bientôt 2 mois… Et c’était difficile de se battre dans ses mensonges jusqu’à aujourd’hui. – Je ne pourrais pas vous parler de son point de vue ni de son ressentie sur la chose, parce que se post parle de moi, parce que je ne veux pas parler en son nom, parce qu’il n’est certainement pas prêt non plus. – Dans tous les cas, notre soirée avait non seulement pour but de décompresser mais aussi pour « fêter », si l’on peut qualifier cela ainsi, la nouvelle démarche de soin qu’il n’acceptait pas jusqu’à présent. Et vous n’imaginez pas comme ça fait du bien de savoir que l’homme qu’on aime veut se soigner pour nous, pour lui aussi, je l’espère, parce que c’est avant tout pour soi que l’on accepte un soin qui peut être assez long, mais aussi pour notre couple, pour sauver notre amour… Avec du recul je trouve ça assez beau. Je trouve ça même presque mignon. Même si je suis consciente que la démarche de soin doit-être entreprise pour lui avant tout s’il veut que cela fonctionne. C’est déjà un grand pas. C’est difficile d’être malade en général. Mais la maladie addictive l’est davantage. Presque comme un cancer. Un cancer, c’est se préparer à dire au revoir à la personne qui est malade ; – je ne peux détailler ce qu’est la maladie cancéreuse n’ayant jamais été confrontée à cette situation, mais il s’agit de ma vision des choses, libre à vous de penser autrement évidemment. – c’est aussi, je pense, profiter des jours ou des heures comme si c’était la dernière. L’addiction, pas seulement l’alcoolisme mais tout type d’addiction, avant la démarche de soin c’est : Profiter à fond, voir avec une surdose, de ce qui nous rend addict, avant d’entrer en soin. – J’entends par « le soin » le fait de ce faire hospitaliser quelques semaines ou quelques mois dans un centre en addictologie, on appel cela une cure en hôpital psychiatrique suivie généralement d’une post cure pour consolider les quelques semaines passées en HP. – Et donc, qu’il est partagé cette dernière fois, ce samedi soir-là, ça m’a rendu heureuse, et j’ai pu aussi me dire que j’avais le droit à boire un peu de temps en temps pour me détendre sans pour autant être tout de suite dans l’addiction. Ayant la chance de ne pas en redemander dès que l’effet s’estompe – bien au contraire même… Vous n’imaginez pas ma gueule à l’instant où j’écris ce texte, ni même l’état de mon estomac qui se tord dans tous les sens. – ni même dès le lendemain ou quelques jours après. Je pense que je pourrais peut-être reboire d’ici 1 an, voir pas du tout pour soutenir mon chéri qui me donne là une belle preuve d’amour. On a tous besoin d’une raison pour se soigner, la mienne, avant de connaître mon chéri – Ouais ça fait peut-être lourd de lire tout le temps « mon chéri » mais je tairais son nom. Niark ! Diabolique ! Ouais… Ou pas… Je m’emballe, excusez-moi ! – ça a été : Mon fils. Je ne pouvais pas continuer de jouer aux jeux vidéo à outrance de la sorte tout en étant responsable d’un petit bout de à peine 1 an… ça me détruisait et ça piétinait le peu de relation que j’avais avec lui parce que j’étais avec un homme méchant, violent et égocentrique et que mon accouchement a été très difficile… Et donc début de relation difficile aussi… Mais là n’est pas le sujet, je vous en parlerais le jour où je m’en sentirai capable et peut-être que je me dirai « Mais pourquoi je ne l’ai pas fait avant ?! » En tout cas, voilà, je me suis soignée avec pour objectif d’être une maman heureuse, comblée, et non pas une maman malheureuse, qui n’accepte pas se rôle de mère, mais c’est une autre histoire là aussi.
Et donc voilà… Me voilà à 6h00 du matin devant mon ordinateur à taper ce texte sur Word en guise de première publication et qui sera peut-être et certainement jamais lu par quiconque.
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joaniepencil · 3 years
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Fanatique de muffins
Disclamer: Syverson ne m'appartient pas.
Ne pas copier s'il vous plaît.
C'est ma première publication! Votre avis est le bienvenu.
Avertissement : langage corsé.(un peu 🤭😉)
Chapitre 2
(Langage des signes en italique)
4 mois plus tard.
-Vous devriez venir capitaine, le barbecue communautaire est un évènement du quartier qu’il ne faut pas manquer. C’est très familiale. Vous savez le 34 est une grande famille, tout le monde connaît tout le monde. Ça vous ferait du bien de décompresser un peu et rencontrer des gens. Il y a de très jolies jeunes femmes dans le coin vous savez..
Sy leva a peine la tête du rapport qu’il était en train d’écrire à la mai.
- Mon chien me suffit.
Elle remit une pile de dossier bien droite sur son bureau. Elle ne voulait pas lâcher le morceau même s’il aurait préféré qu’elle parte et le laisse travailler.
-Un peu de compagnie dans la nuit ne fait de mal à personne…
« Pourquoi ses putains d’américains se mêle toujours de tout! »
Il soupira.
-Si je vous promets d’y aller me laisserez-vous travaillez tranquille?
Madame Pratt hocha la tête, elle prit le rapport qu’il lui tendit et sortit en dandinant ses fesses sous sa grande robe fleurie.
Ce dimanche-la chez les Morgan c’était le branle-bas de combats.
-Tu as pensé aux cornichons… et au fromage… Luke passait en revu le contenu de la glacière préparée par Billie. La jeune femme finissait de préparer sa salade de couscous agrumes et canneberges en ignorant son frère. Si elle se mettait à lui répondre ils seraient en retard.
-Non me dis pas que tu as fais cette salade dégueulasse! Bill! Je déteste le coucous!
Billie leva les bras au ciel.
-Et alors! Je trouve ça meilleur que tes burgers dégoulinant de gras saturés! Je monte me changer, charge la voiture j’arrive.
Elle enfila une jolie robe à petits carreaux blanc et rouge très année 50 avec une petite boucle blanche sur la poitrine et une grande jupe bouffante qui lui arrivait à mi- mollet. Elle agença le tout avec un paire de sandales à talons plats en cuir blanc lacés sur ses chevilles. Le pique nique était dans un parc gazonné, les talons hauts seraient pour une autre fois. Ses cheveux rouge étaient déjà coiffés en une belle queue de cheval bouclée. Quand elle descendit l’escalier, Luke la regardait avec un air désapprobateur.
--Tu es trop belle pour un pique-nique de policiers…
Elle soupira.
-Si tu pouvais je suis certaine que tu me ferais porter un voile de nonne! Il eut enfin l’air satisfait.
-Oui!! Quelle bonne idée! Je pourrais aussi te faire porter une ceinture de chasteté!
-Fuck you Morgan.
Il lui fit un doigt d’honneur.
Ils prirent le chemin de la voiture.
-On va chercher Jane?
Il secoua la tête. Il ouvrit la portière de sa petite BMW.
-Non, elle va nous retrouver là-bas.
Le parc était déjà plein de gens. Billie prit une grande respiration. Elle n’aimait pas beaucoup les grandes foules. C’était souvent compliqué pour elle de comprendre les conversations à plusieurs. En fait c’était épuisant, heureusement que beaucoup de gens la connaissait.
Elle disposa les plats qu’elle avait préparé et discuta un peu avec des connaissances. Plusieurs personnes l’ignoraient parce qu’ils croyaient qu’elle ne les comprenait pas. Plusieurs autres lui posait des questions sur l’enlèvement qu’elle avait déjoué. Elle répondait le plus rapidement possible sans s’attarder.
Elle sentit une paire de bras l’entouré par la taille.
Elle se retourna, la jolie fiancée de son frère lui faisait un immense sourire.
-Billie ! Comment ça va ? Montre moi tes dents!
Billie lui montra son nouveau sourire. Elle n’avait pas encore l’habitude de ses nouvelles dents beaucoup trop parfaite. Jane la tenait à bout de bras.
-Seigneur Dieu mais tu es encore plus belle! Tu vas totalement m’éclipser à mon propre mariage!
Billie sourit et rougit en baissant les yeux.
-Arrête tu vas être parfaite! Je vais me mettre un sac de patate comme robe d’accord?
-Oui tu es mieux. Elle regarda derrière Billie. Sally Johnson la femme d’un collègue de Luke, s’approcha toute excitée en dandinant son excès de poids vers elles.
- Vous avez vu là bas? Qui est cet homme monstrueusement sexy? Elle pointa de son gros double menton le nouveau capitaine. Elle avait raison Syverson était à tomber. Un simple t-shirt noir et un jean moulait son corps massivement musclé. Une vieille casquette râpée contenait ses boucles brunes. Plusieurs femmes le regardait avidement.
-C’est le nouveau capitaine. James Syverson, oui on l’a déjà rencontré. Lui dit Jane. Il a arrêter le fou qui a explosé une fenêtre de mon chalet.
Cette nuit fatidique faisait encore faire des cauchemars presque toutes les nuits à Billie. Elle ne pouvait plus dormir dans le noir.
En un court instant, elle revécu l’instant précis où le capitaine entrait dans le chalet et envoyait Jones au sol. Jane lui toucha doucement le bras.
-Hey ça va ? Tu as l’air ailleurs.
Billie secoua la tête et sourit.
-Oui ça va. Viens manger. Elle l’entraina avec elle vers la table du buffet loin du capitaine. Madame Pratt se servait dans les crudités dès qu’elle vit Billie, elle l’a serra contre son cœur.
--Mon petit chat. Comment tu va?
Billie sourit. Madame Pratt était comme une mère pour eux.
-Ça va plutôt bien. J’ai recommencer à travailler la semaine dernière. Je suis encore un peu enflée mais ça va.
Madame Pratt n’avait pas besoin de savoir qu’elle se réveillait en hurlant 1 nuit sur 2.
-Bill tu sais ce qu’on devrait faire ce soir? Lui demanda Jane.
-Non quoi?
- On devrait sortir danser ! Ça fait tellement longtemps!
Billie plissa les yeux.
-Je ne suis pas sur que ca soit une bonne idée,…
Luke lui enserra la taille.
-Quoi donc qui n’est pas une bonne idée?
-Allez danser.
Luke haussa un sourcil.
-Tu as raison ce n’est pas une bonne idée. Viens, je veux te présenter quelqu’un.
Il lui prit son assiette des mains et la posa sur la table. Il l’emmena vers une table de pique nique remplis de gens donc le capitaine. Luke la guida vers un jeune homme aux cheveux bruns coupé très court.
Il se leva précipitamment à son approche et lui tendit une main délicate et moite. Il était à peine plus grand qu’elle et la silhouette d’un fétu de paille. Il portait une affreuse chemise verte pâle et de petite lunette ronde.
-Billie je te présente Owen, Owen voici ma petite sœur Billie.
-Enchantée Howard.
Elle lui tendit la main.
--Non en faite c’est Owen.
Billie regarda son frère en fronçant des sourcils. Plusieurs personnes les regardaient et elle détestait cela.
-Owen.
-Ho pardon. Enchantée Owen. Ravie de faire votre connaissance.
--Owen travail au service de comptabilité du poste. Je crois que vous pourriez avoir quelques trucs en commun….
Billie sourit à Owen et se retourna vers son frère.
-Je vais te tuer.
-Mais bien sûr. Tiens prends ma place. Je vais aller voir ou en est la cuisson des burgers.
Owen entreprit de lui parler de long en large de son travail. Tout en mangeant, il ne la regardait qu’à l’occasion. Billie avait beau faire de son mieux elle ne comprenait pas grand-chose.
--Owen, tu peux me dire ce que Luke t’a dit? Sur moi? Tu peux me regarder s’il te plaît? Elle serra le point sur la table. Elle avait bien conscience que la table était pleine de monde et qu’elle ne devait pas trop élevée la voix mais Dieu qu’elle était en train de bouillir par en dedans. Elle tournait le dos à presque toute la table.
Owen avait la bouche pleine Il avala rapidement.
-Il m’a dit que tu étais célibataire, que tu étais sourde mais que tu comprenais très bien quand même avec ton appareil.
Billie sourit de son sourire le plus faux.
-D’accord. Il continua de parler de tout et de rien. Luke arriva avec un plateau de Cheese burger.
-Tu m’en passe un s’il te plaît. Cette salade de couscous est infecte, je dois changer le goût.
Billie se leva lentement et prit un sandwich et le déposa dans son assiette. Elle avait envie de lui écraser dans le visage. Elle fixa son frère un peu plus loin qui discutait avec son capitaine. Luke la regarda du même coup Syverson se tourna vers elle. Luke n’eut pas besoin qu’elle dise qu’on que ce soit pour savoir qu’elle était furieuse.
Elle se redressa bien droite et dit à Owen.
-Ravie de t’avoir rencontrer Owen. Je dois y aller. Luke a besoin de moi.
-Mais il a rien dit.
-Pas besoin. Un truc de jumeau… bye.
Elle fit le tour de la table et se retrouva près de Luke et Syverson. Il la regardait de ses grands yeux bleus foncé. Effectivement il était monstrueusement sexy, encore plus de près mais elle était trop furieuse pour s’en souciée.
-Je peux te parler un instant cher frère…. Elle prit le bras de Luke.
-Désolé capitaine. Elle l’entraina déjà avec lui.
-Pas de problème. La famille avant tout. Il lui sourit.
-C’est quoi le plan avec Owen? La prochaine fois que tu veux me présenter quelqu’un dit la vérité au moins bon sang! Je ne suis pas un morceau de viande à vendre! Luke lui fit de gros yeux.
-Baisse le ton. Tu en train de me hurler dessus devant tout le monde là.
Elle croisa les bras et risqua un œil derrière elle. Effectivement, plusieurs personnes les regardaient plus ou moins discrètement. Elle baissa le ton.
-Ne te mêle pas de ma vie privée, je suis très bien toute seule. Je n’ai pas besoin que tu me trouve quelqu’un. Luke s’approcha et mit les mains sur ses épaules.
-Ok ma petite crotte. Je vais bientôt me marié j’aurais préféré savoir que tu n’étais pas toute seule.
-Pas avec ce gars ! Jane avait raison, j’ai besoin de bouger on devrait sortir ce soir.
-Bill je ne crois pas que…
Elle lui fit ses yeux de petit chiot et joint ses mains sous son menton.
-Sil te plaît.. Viens avec nous! Amène quelques gars avec toi si tu veux…. S’il te plaît… Je vais t’emmener des muffins tous les matins pendant un mois ! Luke croisa les bras sur la large poitrine.
-Ok mais tu changes ta robe!
Billie lui fit un grand sourire et lui plaqua un baiser sur la joue.
Elle s’en fut en souriant.
-Alors quelqu’un a envie de sortir ce soir? Déclara Luke en revenant vers sa table. Quelques filles on envie d’aller danser…
-Elles ont besoin d’un chaperon? Je croyais que ta sœur était majeur? Demanda Harrison. Morgan le fusilla du regard. Il ne répondit rien et se tourna vers les autres. Quelques uns acceptèrent avec joie. Billie Morgan était plus que populaire.
-Et toi Capitaine?
Sy prit un gorgé de café froid.
-Je ne suis pas vraiment un danseur…
-Pas grave. Les filles n’ont pas vraiment besoin de partenaires c’est plus..
-Pour leur servir de garde du corps, compléta Evans. Luke lui envoya un regard mauvais. Evans lui donna un grande claque dans le dos. T’inquiète, moi aussi je ne lâcherai pas ma sœur d’une semelle si on avait ramasser ses dents à la pelle. Compte sur moi.
--Merci mec. Aller capitaine vient avec nous. Les femmes sont jolies au Molly’s..
-D’accord.
Si elles étaient aussi belle et fougueuse que Billie Morgan, il ne dirait certainement pas non.
Sy sortit le grand jeu pour ce soir là. Il n’était pas sortit dans un bar depuis belle lurette mais il se doutait bien que les choses n’avait pas changé pour autant. Il mit une simple chemise marine à petit carreaux vert ultra confortable et une bonne paire de jeans. Il touche de parfum, un peu de gel pour tenir les cheveux et voilà.
Il eut un peu de mal à retrouver le Molly’s, en entrant la musique Danse lui tapa directement dans le torse. Il n’eut pas de mal à retrouver Morgan et Evans au bar, ils essayaient de discuter en prenant une bière. Aucune fille en vu.
-Hey Capitaine tu es venu!?
Sy se commanda une bière et regarda autour de lui. Effectivement les femmes ici étaient toutes très jolies. Une belle brune lui fit même les yeux doux.
Son regard fut plutôt attiré sur la piste de danse un peu plus loin.
Billie et la fiancée de Morgan dansaient sur la piste de danse. Sy n’avait jamais rien vu de pareille. Billie ondulait en symbiose parfaite avec la musique. Suivant chaque coup de basse avec son bassin. Elle dansait tellement bien que Sy se demanda si elle était vraiment sourde. Les filles dansaient sans se soucier des autres autour d’elle. Elle avait troqué sa jolie robe à carreaux contre une haut noir sans manche et un jean bleu. Très simple mais très joli.
Il se penchant sur Morgan pour lui demander :
-Elle fait comment pour danser comme ça ?
Luke suivit son regard.
-Elle sens les vibrations, elle suit aussi les mouvements des autres danseurs.
Il l’observa un instant. Jane lui servait de repère quand le tempo changeait elle s’adaptait facilement.
-Je dois dire que ta jumelle m’impressionne.
--Hahaha attends de mieux la connaître. C’est une vrai tête de mule.
Sy saisit la balle au rebond.
-Un peu comme son jumeau?
Luke lui envoya un coup de coude avec un sourire en coin. La musique devint un peu plus douce et les filles revinrent vers eux.
Elles le saluèrent d’une mouvement de tête. Sy avait eu l’impression de mettre Billie mal a l’aise cette après midi et il eu la même impression ce soir là. Elle restait le plus loin possible de lui. Elle vola la bière de Morgan et la bu presque en entier.
-Hé!
Elle lui envoya un baiser.
-Pourquoi on ne prend pas une table? demanda Evans.
En moins de deux, ils avaient une belle grande table avec une banquette.
D’autres personnes vinrent les rejoindre. La brune s’incrusta a leur table. Elle faisait du charme à Sy jouant avec ses cheveux . Elle n’avait rien de subtil ou de mystérieux. Elle tenta même de lui toucher l’entre-jambe.
Il saisit son poignet et la repoussa.
-Non, désolé mais non.
La brune repartie insultée.
--Voyons mec! Tu aurais pu te taper cette fille comme ça! Lui dit Evans en claquant des doigts.
-Je ne suis pas un homme facile tu sais! J’ai besoin d’un peu plus que ça pour m’étendre dans un lit!
Evans éclata de rire.
-Tu es un comique toi finalement.
-Oui mais n’en parle à personne sinon…. Il passa un doigt sur sa gorge.
Sy se leva pour aller au toilette et décida d’aller prendre l’air il faisait une chaleur d’enfer dans la boîte de nuit.
Sur le patio, Billie prenait l’air elle aussi. Son haut sans manche lui collait à la peau. Elle buvait de l’eau pendant qu’un type lui parlait en se penchant sur elle. Il avait le visage complément dans la pénombre. Elle avait l’air ennuyée évidemment elle ne pouvait pas comprendre. Aussitôt qu’elle vit Sy elle lui lança un regard désespéré. Sans réfléchir, Sy s’approcha et lui dit.
-Bee ma belle je te cherchais partout. Il prit Billie par la taille. Elle lui arrivait à peine plus haut que l’épaule, sa main faisait presque la moitié de sa taille. Elle se colla sur lui et elle leva des yeux reconnaissant vers lui.
-Je t’attendais mon amour. Je te présente. ..
Le gars en question fila sans demander son reste. Ils se mirent à rire.
--Merci. Il ne voulait pas comprendre que j’entends rien. .
Elle s’éloigna en une pirouette. Il fit comme s’il n’avait rien remarqué. Il se mit face à la lumière.
-Ça doit être pénible parfois.
-Oui beaucoup. Surtout dans les bars, les gars saoul c’est le pire!
Sy sourit doucement elle avait une façon unique de s’exprimer.
Elle frissonna la fraîcheur de la soirée commençait à se faire sentir, ses vêtements humides la refroidissait. Jane arriva en titubant un peu.
-Billie!!! C’est ici que tu te cache?! Ma poulette tu fais quoi ici? Je t’attends pour danser. Elle l’a saisit par la taille et manqua de la faire tombé.
-Jane ! Sérieusement! Tu es bourrée! Encore! Luke va te faire une crise tu sais. Jane avait de la difficultés à tenir debout. Sy lui donna un coup de main pour la maintenir debout.
Jane titubait fortement.
-Qu’est ce qu’elle a bu ?
-Pas tant que ça… Merde… Elle eu un haut le cœur. Sy la retourna vite fait vers la balustrade juste à temps pour qu’elle vomisse en bas de la terrasse.
-Bordel Jane!!! Elle n’a pas manger de la journée…. Cette putain d’obsession pour sa robe de mariée…
Billie essayait de la maintenir debout.
--Va chercher Luke s’il te plaît.
Il revient deux minutes plus tard avec son frère.
-Bordel!
Jane était totalement dans le cirage elle hoquetait et délirait.
-C’est ton… nouveau mec Bill? Il est très sexy….. Chris va être jaloux…
La jeune femme ne l’écoutait pas elle n’aurait pas pu de toute façon.
Luke la prit dans ses bras et la souleva de terre telle la Mariée qu’elle allait bientôt être.
-Viens petite sœur on rentre à la maison.
Billie fit un sourire désolé à Sy qui lui rendit son sourire.
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alexar60 · 4 years
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Le gite
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Tout partit très vite de travers. D’abord l’hôtel où j’avais réservé une chambre. Il n’existait pas. A la place je découvris une vieille épicerie abandonnée aux fenêtres du rez-de-chaussée murées tandis que des volets pourris cachaient celles de l’étage. Je partis déçu cherchant, avec un peu de chance, un logement temporaire. Il n’y avait rien dans ce patelin perdu, pas même un café honnête ou juste un magasin. Les devantures poussiéreuses affichaient leurs murs sales sur lesquelles je pus lire quelques mots presqu’effacés : La poste PTT, Régis coiffure, boulangerie, école… Même l’école ne donnait pas envie de vivre dans cette commune. Elle était triste, malheureuse, vide et les carreaux cassés.
Je trouvais enfin une adresse. Elle était loin du village principal. C’était un hameau tout aussi paumé entre une nationale et une forêt. Guidé par un agriculteur, je roulais jusqu’au gite qui parut tout-à-coup accueillant malgré son aspect vieillot. En fait, cette décoration apportait un réel charme à la bâtisse. Un homme sortit restant sur le palier. Sa barbe grisonnante cachait son sourire. Les rides de son front indiquaient son expérience de la vie. Il prononça quelques mots incompréhensibles. Une vieille femme sortit et commença par s’excuser pour le mauvais accent de son mari. Ils étaient anglais.
Pendant que je demandai s’ils avaient une chambre de libre, j’observai la croix au-dessus de la porte. Elle avait un aspect terrifiant rappelant le crucifix sur le mur dans la chambre de mes grands-parents. La dame hocha la tête répétant « oui, oui! ». Elle donna les tarifs, j’acceptai volontiers. En fait, j’étais leur seul client en cette période hors saison. J’eus la surprise de découvrir que la chambre était dans un autre bâtiment, une grange aménagée en plusieurs appartements. Malgré la forte odeur de renfermé, la pièce était coquette avec un grand lit, une partie salon, une salle d’eau des toilettes. Evidemment, ils proposaient un service petit-déjeuner, pension complète et demi-pension. Je ne savais pas combien de temps, je devais rester, alors je réservai la chambre pour la semaine.
Mon travail d’archives ne fut pas long mais plutôt pénible. Je bouffais de la poussière en remuant chaque document, chaque manuscrit perdu dans un carton. Je me battais avec les souris mécontentes d’être dérangées pendant leur sommeil. Je devais nettoyer leurs crottes avant de commencer à restaurer puis d’archiver définitivement grâce à mon appareil numérique. Le midi, je retournai auprès de ce couple à l’aspect sympathique. Ils ne sortaient pratiquement pas de chez eux. L’homme s’appelait Gary. Il était cadre dans une banque avant de venir habiter ici. Mary n’a jamais travaillé. C’était son rêve de vivre en France. Alors, quand il prit sa retraite, il décida de réaliser son rêve en rachetant les ruines d’une ferme. Ainsi, ils pouvaient vivre des gites mis à disposition. Cependant, le lieu était trop lugubre pour attirer les touristes. J’étais leur cinquième client en six ans.
Le soir, je mangeais avec eux. Ils étaient contents de m’avoir. J’avoue que Mary est une très bonne cuisinière. Elle cherchait toujours à étonner en proposant des mets originaux bien que classique. Enfin, des repas qui demandent beaucoup d’attention quand on a le temps. Je les quittais ensuite après 21h. Gary aimait parler de sport, du football anglais des années soixante-dix. Il était supporteur du grand Liverpool. Celui de Kenny Dalglish, Kevin Keegan, McDermott, Clemence et j’en passe. En fait, il cachait un lourd passé de hooligan. Et le fait qu’il ne parla jamais du drame du Heysel, me laissa à penser qu’il y avait participé.
Mais le soir ne ressemblait à rien de ce que je connaissais. Lorsque je sortais de chez eux, je traversais la cour, pratiquement deux cents mètres dans l’obscurité, éclairé uniquement par la lumière des étoiles. J’entrais en souhaitant une bonne nuit au chat noir qui me regardait assis au milieu de la cour. Ensemble, on tournait la tête pour chercher la chouette dont le  hululement résonnait dans le ciel. Puis, je me changeais, me perdant un peu dans mon programme avant de m’endormir exténué par la chaleur étouffante de l’endroit. Il faisait chaud alors qu’on était au début du printemps.
Quatre jours suffirent pour entreprendre l’archivage des registres municipaux.  Alors, je profitai du temps restant à visiter la région. Elle était aussi lugubre que la ville. La campagne s’emmitouflait régulièrement dans un épais manteau de brouillard. Son ciel gris rappelait la triste mer du nord, celle qui vient s’échouer sur les Shetlands en soir d’hiver. J’avais l’impression que rien ne pouvait pousser dans les champs au sol labouré, boueux. Même les mauvaises herbes semblaient fuir ce lieu maudit. Le seul endroit où je trouvais un certain plaisir était la forêt.
Je fis donc une ballade extraordinaire dans ce bois aux arbres morts. Ils semblaient gémir, ils criaient à l’aide quand le vent caressait leur cime. A chaque pas, je sentais une étrange angoisse monter, je me demandais si je n’allais pas rencontrer un loup, un monstre de légende ou simplement tomber sur la maison d’une sorcière. J’avançai dans ma promenade empruntant des sentiers suffisamment larges pour ne pas me perdre. Cependant, je n’avais pas confiance en cet endroit.
Sur le chemin du retour, elles passèrent devant moi sans prévenir. Elles surgirent de derrière les arbres. La plus petite, une enfant de cinq ans dit avec une minuscule voix : « Ho, il y a un monsieur !». Sans faire attention, la plus grande pouvant être la mère, marcha sans répondre à mon salut. Son regard était perdu, complètement vide. Je pensai qu’elle était shootée en constatant sa démarche robotisée. Je continuai de me promener, me retournant deux trois fois pour les regarder. Je me demandai ce qu’elles pouvaient faire ici. La robe de la fillette semblait trempée, elle collait anormalement à son corps comme si elle venait de piquer une tête dans une piscine. Puis, je rentrai rejoindre mes hôtes. Déjà, le fumet d’un râble de lapin titillait mes papilles. Des anglais qui mangent du lapin… J’aurai tout vu !
C’était devenu une habitude de rentrer dans ma chambre à 21H. Je sortis en souhaitant une bonne nuit au couple. Puis, je parcourus les deux cents mètres qui me séparaient de mon lit. Le chat noir était là comme toujours. Il était assis, me regardant marcher. Je m’amusai à faire un salut de la main. Il ne bougea pas et tourna la tête vers la gauche avant de me regarder en tournant une nouvelle fois la tête. Il voulait montrer quelque-chose. Dès lors, j’approchai, me demandant ce qui pouvait tant l’intriguer. Je fixai mieux  le bâtiment et remarquai tout-à-coup une forme assise le long du muret à l’entrée du gite.
En approchant, j’aperçus ce qui ressemblait à un être humain. C’était une femme. Elle ne parlait pas. Elle était entièrement nue, se couvrait de ses mains pleines de boues. D’ailleurs ses jambes en étaient couvertes. Elle restait recroquevillée contre le mur, le regard vide, la bouche entrouverte. Je reconnus la femme de la forêt. J’avançais tout en demandant si elle avait besoin d’aide. Elle ne répondit pas, se contentant de respirer fortement. Par moment sa tête basculait d’avant en arrière. Devant elle sur le sol, je remarquai une planche d’ouija. Apparemment, elle venait de jouer. Elle ne fit aucunement attention à moi. Je posai plusieurs fois des questions sans obtenir le moindre son de sa part. Elle était véritablement ailleurs.
J’utilisai la torche de mon téléphone afin de l’éclairer. Dès lors, un frisson parcourut mon corps en réalisant qu’elle était couverte de sang. Ce n’était pas de la boue mais bien du sang ! N’ayant toujours pas de réponse, je décidai de courir chercher de l’aide. Mary téléphona à la gendarmerie tandis que Gary m’accompagna vers cette jeune femme perdue. Nous restâmes quelques secondes paralysées à la voir recroquevillée ainsi, les mains, les bras, les jambes tachés d’un sang qui ne semblaient pas être le sien.
Soudain, elle se leva et s’enfonça dans les buissons de ronces qui séparaient la ferme des premiers arbres de la forêt. A leur arrivée, les gendarmes nous  questionnèrent avant de faire une ronde dans les alentours. Toutefois, cette nuit parut encore plus sombre que les précédentes. J’eus du mal à dormir et gardai encore en mémoire cette femme aux yeux vides de raison. De même j’entendais les gendarmes fouiller un peu partout à l’orée de la forêt. Ils utilisaient des chiens qui aboyaient de temps en temps.
Lorsque je fus réveillé, un agent attendait devant la porte de ma chambre. Il ne s’excusa pas d’avoir tambouriné autant, m’émergeant hors d’un rêve passionnant. Plus passionnant que cet endroit. Il me demanda de le suivre, me laissant le temps de m’habiller. Deux voitures de gendarmerie étaient garées au milieu de la cour. La porte des propriétaires était grande ouverte. Je vis Gary sortir entre deux agents, des menottes à ses poignets. Le vieil homme baissait la tête, il ne dit rien, ne répondit pas à mon bonjour. En fait, je l’avais chuchoté tellement j’étais choqué de le voir dans cette situation. Je ne vis pas Mary sortir de la maison.
J’ai attendu deux heures, peut-être trois avant d’être entendu. Je ne savais pas si j’étais témoin ou coupable de quelque-chose. J’étais totalement perdu, autant que cette femme rencontrée dans le bois. Une policière en tenue entra suivi d’un homme plus jeune. Ils se présentèrent, me posèrent des questions classiques au sujet de ma présence dans ce charmant village. Par moments, ils se regardaient tout en m’écoutant. Ensuite, elle sortit une photo d’un dossier. « Avez-vous déjà vu cette femme ? » Je reconnus de suite, la blessée égarée dans la forêt. La même qui était recroquevillée. Puis, elle sortit une nouvelle photo : « Et cette fillette ? » elle ressemblait énormément à la petite fille qui l’accompagnait le jour précédent.
Un silence retentit pendant lequel je subis leur regard dubitatif. « Je ne sais pas si on vous contactera pour témoigner, avoua-t-elle à mon grand étonnement. En fait, je vous crois car vous n’êtes ici que depuis une semaine. Mais je pense que vous serez troublé en lisant les journaux. A votre place, je le serai. » Je sortis sans vraiment comprendre ses paroles. Une voiture de gendarmerie me déposa au gite. Ils continuaient de perquisitionner. Je compris que c’était grave en remarquant les combinaisons blanches des scientifiques. Je récupérai mes affaires et quittai définitivement ce lieu maudit. Sur le bord de la route, je vis le chat noir assis qui semblait vouloir me dire au revoir.
L’affaire fit grand bruit. Durant leur ronde, un chien de la brigade canine avait retrouvé les ossements d’une femme derrière la ferme. Elle était morte depuis longtemps. Toutefois, ils purent rapidement connaitre son identité grâce à ses vêtements. C’était la dernière propriétaire de la ferme. Au début d’accord pour la vente, elle s’était rétractée d’après les confessions du couple. Une dispute s’en suivit, Mary défendit son époux des attaques de la furie qui mourut après un coup de couteaux. Sa disparition n’inquiéta personne car elle n’avait plus de famille en dehors d’une petite fille. Le corps de cette dernière fut retrouvé un peu plus loin dans un vieux puits scellé par Gary. Au début, ils ne voulaient pas la tuer, mais il comprit vite qu’elle était trop gênante. Aucun article ne parla du chat noir, seul témoin du meurtre de la mère. Ni de la découverte de la planche de ouija tachée de sang car le jour de son décès, lorsqu’elle vint voir le couple, il s’amusait avec et espérait que le lieu serait hanté pour apporter un certain cachet au gite.
La gendarme avait raison de dire que je serai troublé. Parce qu’elles sont mortes il y a six ans déjà.
Alex@r60 – septembre 2020
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haruharudiary · 3 years
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Haru’s gossip
Rumeurs du moment :
✩ Yamamoto et Gokudera entretiennent une relation plus qu’amicale.
✩ La Varia serait en réalité des extraterrestres venus explorer la terre.
✩ Byakuran serait composé à 80% de marshmallow.
✩ Shamal serait en réalité le père de Gokudera.
✩ Malheureusement pour ses conquêtes, Dino a besoin de la présence de Romario durant le coït. 
✩ Levi serait une fille. Une fille très moche, mais une fille quand même.
✩ Spanner s’est construit une petite amie robot.
✩ Renzo et Squalo ont entretenu une petite relation dans le jardin de la Varia.
✩ Skull est en réalité le frère jumeau de Reborn.
✩ Shamal est recherché dans 3 pays pour avoir fricoté avec de hauts placés, en comptant la reine d'Angleterre.
✩ Basile est le demi-frère de Tsuna.
✩ Lambo planquerait ses crottes de nez dans les paniers repas à Tsuna.
✩ Shoichi serait secrètement amoureux de Byakuran.
Vous avez entendu une info croustillante en vous promenant dans les couloirs de Namimori ou dans les rues de Sicile ? Vous voulez nous en faire part ? Contactez-nous via le bouton “contact” du blog ou en commentaires sous ce post ! ;)
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akelyokikagu · 5 years
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Ma vie, le CROUS et le wesh qui veut devenir keuf
To all my followers who can read french; sorry.  ye I came back just to post this, no respecc anymore ==========================================
Ton père est fou amoureux de ta mère. Ta mère avait une obsession avec la France et tout naturellement tu finis par être envoyée dans une université française même si au final, le Japon, quand même, c'était mieux. Tous tes amis étaient là-bas mais voilà il a fallu que tu fasses honneur à ta mère et tu te retrouves éreintée devant l'immeuble des étudiants. De toute façon les hommes de ta famille sont cons comme des balais; toi seule avait compris que si ta mère aimait la France c'était uniquement pour la bouffe et pas le paysage.
Puis, le paysage tu l'as pas non plus en fait. Quand tu regardes le ciel tu ne vois que du gris et des nuages à perte de vue, sous tes pieds c'est tacheté de crottes de pigeons– ces oiseaux du démon– et en face de toi tu vois des HLM, ton appartement étudiant camouflé dans ce tas de béton et une bande de mecs chelou qui traîne avec un gorille.
Un gorille? Attends. Tu te frottes les yeux rigoureusement et avec une certaine angoisse tu comprends que c'était pas un gorille, mais un mec qui ressemblait à un gorille. Tu n'es pas vraiment allée aux zoos mais la ressemblance est frappante avec celui du Petit Robert et puis merde, comment un être humain pouvait être aussi poilu? T'es quasiment sûre qu'en rasant ses poils on pourrait en faire un manteau, des bottes et des gants assortis. Soudainement, tu te rappelles des conseils de ta mère, ton père, ton frère, Gintoki et ton chien: mieux vaut éviter de fixer les prédateurs et tu détournes le regard mais c'est trop tard. Ils viennent vers toi.
"Ni Hao," le gorille parle et tes oreilles saignent déjà. Tu baisses les yeux et glissent ton casque en espérant qu'ils abandonneront mais on te bouscule.
"Wesh la chinoise Kondo-san te parle," dit une voix terne. Il y'a quelque chose, un grain dans sa voix que tu ne supportes pas. Tu soupires et enlèves ton casque par dépit, ton plan pour te casser est foutu et tu te décides à regarder de plus près les clowns devant toi.
Le plus corpulent est le gorille, il n'a pas l'air si méchant que ça en vrai et est habillé relativement normalement. Derrière lui tu vois un mec qui fume du malboro à l'écart et il est presque attirant jusqu'à ce que tu remarques les deux bouteilles de mayo Amora format familial dans ses poches.
"Je parle français," tu réponds d'un ton froid. Ton interlocuteur se retrouve être le moins impressionnant de la bande: il ressemble à une sorte de Justin Bieber éco+ et porte un ensemble adidas noir et doré de mauvais goût et comme si c'était pas assez son calebard dépasse de quinze centimètres, tâtant la raie du cul. Tu hausses d'un sourcil et tu souris.
T'as affaire à une merde premier degré.
"Vazy comment tu parles," il s'approche et balance ses bras dans tous les sens.
Il t'arrives au menton.
Il recule.
"Hé euh fait ta maline toi ici c'est ma zone," tu as presque pitié de lui. Il te fait penser à un chihuahua– il crie beaucoup mais ne peut physiquement rien faire. T'es contente qu'il ait les yeux rivés sur ton minois sinon il aurait remarqué que tu portais des talons.
"Tu sais, je pense t'as fait un mauvais choix de caleçon aujourd'hui." Tu ris et te prépares à partir avec tes valises et cartons– le CROUS t'attends et c'est un ennemi bien plus grand que le "délinquant" que tu viens de croiser. T'avais entendu dire qu'il fut un temps, c'était la mode de montrer son slip mais tu t'attendais pas à un caleçon Oui-oui aussi. Le pauvre a l'air tout rouge et part en baissant la tête, cependant avant que tu puisses faire un pas de plus le gorille s'arrête.
"Je suis désolé pour son comportement, Sougo a un peu de mal avec les filles." Il fouille dans sa veste, sort un bout de papier et un stylo avant d'y gribouiller quelques choses. "Il est un peu comme mon fils," il te tend le papier, "il voulait juste te demander ton numéro. T'es nouvelle ici?"
Tu acceptes le numéro par politesse, mais honnêtement c'est pas ton type d'homme. Tu es aussi incrédule: cela faisait longtemps que tu avais vu autant de maladresse dans un flirt, même ton père était moins malaisant. "Je suis une étudiante en échange scolaire."
"Ah excuse-moi, je me suis pas présenté. Je suis Kondo Isao, le commissaire  de police du coin et là-bas c'est mon collègue Hijikata." Il te fait une tape amicale, "bienvenue dans le 93, je sais que ça peut être un peu rude mais n'hésite pas si t'as besoin d'aide. Et puis, Sougo est étudiant aussi j'espère que vous allez devenir des bons amis."
Tu fais mines de l'écouter et vous discutez un peu avant qu'il t'aide à porter tes cartons. Il se trouve que tu as la chambre 404 juste à côté du dénommé Sougo, sans doute parti changer son sous-vêtement, et tu t'installes.
Tu vivais à Tokyo avec Gintoki auparavant, une très belle ville animée et tu retrouves maintenant à Bobigny en Seine-Saint-Denis dans un appartement miteux du CROUS. Au moins tu as ta chambre personne, gigantesque par ses dix mètres carrés mais c'est propre. Le forum de 18/25 aurait donc menti: aucun disque de pisse en vue ni d'excrément dissimulé, c'est mieux que rien. La fenêtre donne vue sur la cité et le lot de parking, tu soupires et déballes tes cartons.
Au final tu n'avais pas grand chose, des vêtements, ta couette, des fournitures scolaires et un pouf. Par contre, dans un coin tu es fière d'avoir ramener un sac de riz de soixante kilos et un fidèle cuiseur à vapeur: ça sera ta nourriture quotidienne à présent. Fatiguée, tu te laisses tombée contre ton lit et allumes ton smartphone pour regarder ton compte bancaire. Après tout il va te falloir acheter assez d'oeufs et sauce soja Maggi pour accompagner ton sac de riz.
Tu ne vois rien.
Le doute ancré dans ton coeur tu regardes tes mails et tu apprends que le CROUS, bien qu'ayant accordé ta chambre étudiante, a refusé de te donner la bourse pour crédits insuffisants alors que tu t'étais préparée à débuter ta L1 de commerce internationale. Tu n'as aucune idée de ce qu'à fait l'administration: tu leur souhaites juste une mort lente et douloureuse. Au même moment tu entends ton voisin s'énerver dans une marée de mots. Tu décèles "CROUS", "bourse" et "refusé"  et tu es presque tentée de l'appeler pour lui demander la reste de la procédure.
Puis tu te souviens que t'es dans une chambre étudiante: nullement besoin de l'appeler car si toi tu peux l'entendre à travers ces murs en mousse il n'aura pas de mal à t'entendre toi aussi.
Franchement le chauve aurait pu faire mieux: tu décides de remplacer ses sérums repousse-cheveux avec de la javel la prochaine fois, ça aura au moins l'avantage de faire briller son crâne.
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voyagedametnoe · 5 years
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11 aout 2019 ~ Kirovsk, Russia.
Quand on débarque à Kirovsk ça sent le wtf désertico-urbain russe. Sous nos yeux des dizaines de barres d'immeubles qui ont mal vieilli encastrées le long de la montagne, en plein milieu de la forêt, avec quelques remontées mécaniques pour l'hiver, et une Église rouge flambant neuve très surfaite. En sillonant la ville on voit une enseigne partout, "Fosagro". Sur les immeubles, sur le musée, sur l'hotel. Kirovsk semble être entièrement financée par cette entreprise. Au fil de notre avancée on découvre qu'en fait, dans les années 20 on y a découvert du phosphate, du coup la ville est sortie de terre comme un champignon en même temps que la mine.  Maintenant c'est Fosagro qui gère l'exploitation, et toute la ville tourne autour de la mine. 60% à 70% de la population travaille pour Fosagro.
Quand on arrive samedi aprem on cherche un office de tourisme pour choper des cartes des randonnées du coin parce que Matis nous avait proposé un plan rando. Tout a l'air un peu mort. On finit par tomber sur une enseigne avec le "I" de information, "financé par le partenariat de voisinage de l'Europe''. Mais quand on rentre c'est "Suchi Wok". Belle utilisation des fonds européens. On trouve un peu plus loin des bureaux, peut-être de la police ou de la municipalité. Personne n'est capable de nous dire où trouver un office de tourisme. La ville est déserte, mais l'urbanisme a fait comme si elle était pleine à craquer : énormes places pavées, avec d'énormes marches et d'énormes trottoirs sur-dimensionnés. On se dit qu'on est vraiment arrivés au fin fond de la Russie. On arrive finalement au musée de la ville, là y'a enfin des cartes et on se pose un peu parce qu'il fait pas chaud dehors. On va manger un burger, la vieille qui fait le ménage nous lance des regards noirs parce nos sacs sont dans l'allée et qu'elle peut pas passer la serpillère mais elle le fera quand meme en poussant nos pieds du bout de son balais. Il y a plein de husky partout, ça me redonne envie d'avoir un chien.
On décide d'aller dormir au bord d'un lac pour être directement au début de notre randonnée le matin. On croise plein de groupes de randonneurs avec guides et on s'aperçoit que kirovsk c'est en fait une ville d'hiver pour le ski et une ville d'été pour les randos. La démesure s'explique. C'est là qu'on tombe sur la gare abandonnée, avec un portrait de Lénine gravé dans le mur et les lettres de la ville rouillées. C'est très post-apocalyptique. C'est pas le seul bâtiment qui a l'air abandonné ou brulé dans le coin. En arrière plan on entend le passage réguliers de trains de marchandises remplis des gravas de la carrière.
Le lendemain on hésite à partir en rando. Le plan c'est de monter une montagne, pour redescendre vers un petit village duquel ça sera possible de retrouver la grosse route. Y'en a pour peut-être 10 ou 12 heures, avec nos sacs ça fait beaucoup. Matis est chaud, Noé beaucoup moins. On hésite à se séparer un temps mais on se lance en se disant qu'on verra dans quelques heures à quelle vitesse on avance et comment on se sent. Après 1h30 on s'arrête à une rivière remplir les bouteilles avec le filtre à eau de Matis. Y'a des gros nuages à l'horizon alors on change de plan pour quelque chose qu'on pensait plus rapide et plus facile, grimper une montagne plus proche pour avoir le panorama sur la ville et redescendre directement sur le lac ou on a dormi. Lourde erreur.
On commence notre ascension tranquille, c'est pas trop dur et c'est joli quand on s'arrête. Mais plus on monte plus on marche sur des gravas, c'est pas trop stable sous nos pieds. Et surtout ça devient abrupte. Un peu. Pas mal. Puis beaucoup. La gradation est lente alors on s'aperçoit pas qu'on se retrouve à faire de l'escalade avec nos sacs qui font entre 15 et 18 kilos. À s'agripper au lichen. Je commence à me dire que c'est v'la dangereux ce qu'on fait, si on tombe à la renverse, avec nos sacs, on est morts. Et je me demande surtout comment on va redescendre. À des moments j'ai vraiment des frayeurs pour nos vies. Mais encore c'était rien.
On arrive en haut, 400m de dénivellé environ, pas si haut mais c'est vrai que c'est beau. Y'a pas un arbre sur les montagnes on se croirait sur Mars. On voit des coulées de neige. On se fait réchauffer des conserves de renne en sauce (si si) et de risotto que nous avait filé le camionneur cuisiné avec amour par sa femme. C'est son pote qui a chassé le renne. Ça réchauffe ça fait du bien, y'a pas mal de vent et des nuages qui reviennent. Mais faut vite repartir parce que la question de la redescente nous trotte dans la tête et on a peur qu'il pleuve.
Sur la carte du musée il y a les lignes topographiques et on remarque un endroit un peu plus loin sur la crête ou on peut éviter la descente presque verticale qu'on s'est tapé a la montée. On avance donc dans cette direction et on tombe sur une crevasse assez profonde et pas bien large qui semble redescendre. Ça parait pas simple mais faisable. Je pars en reconnaissance, ça parait vraiment faisable. Noé emet des doutes et préfèrerait qu'on continue à avancer en direction de la pente indiquée moins raide sur la carte mais finalement on s'engage dans la crevasse. De part et d'autre 3m de mur de pierre et sous nos pieds un chemin d'éboulis creusé par l'eau. Avec nos sacs c'est galère de ouf, on a peur de basculer en avant alors on avance doucement.
On s'aggripe aux parois pour se soutenir au cas où nos pieds glissent, au cas où les pierres sous nos pieds roulent, au cas où on bascule. Les petits rongeurs qui ont fait des nids partout ont laissé des crottes sur toutes les prises qu'on peut trouver pour nos mains. Alors elles s'écrasent sous nos paumes à chaque pas. Quand la pente devient trop abrupte, avec Matis on se fait passer le sac de Noé qui est fatiguée et a peur de basculer avec son sac sur le dos. C'est dur mais on s'en sort. On arrive sur un endroit un peu plus plat pour une pause. Je repars en reconnaissance mais cette fois ça passe pas. La crevasse disparait, y'a des murs de 4 ou 5m à desescalader, des mini-crevasses très étroites sur plusieurs mètres. Rien que pour remonter j'me fais peur tout seul alors descendre avec nos sacs, impossible. On commence à se dire que merde on est mal et que la crevasse c'était peut-être pas l'idée du siècle.
 Matis trouve un moyen de sortir de la crevasse. On longe la montagne bien abrupte sur des cailloux qui nous roulent sous les pieds, c'est l'angoisse. Mais le pire arrive. On commence à fatiguer, on a fait un peu moins de la moitié, Matis propose de la tenter en mode glisssade de la mort sur 20m de gravillons. J'me dis mouai on va trouver autre chose. Je chope un passage sur du lichen assez épais, c'est facile mais ça finit sur un apic. Faut choisir entre 2 nouvelles crevasses. Franchement je pense qu'on a fait un peu au pif. Comment descendre une palissade de 2m de pierre, avec nos sacs et avec des éboulis en pente à la reception ? On teste 2 endroits et on opte finalement pour l'option s'avancer sur les fesses sur un petit recoin avant de se hisser en bas. Au préalable faut trouver moyen de faire descendre nos sacs. On étudie la possibilité du lancé de sac plaqué au sol par Matis déjà en bas, puis la possibilité du lancé de sac réceptionné sur le corps de Matis même mais on opte finalement pour un glissé de sac le long de la palissade de pierre. Nous voilà nous et nos sacs dans notre deuxième crevasse de la mort. Du dessus on avait l'impression qu'elle descendait jusqu'en bas donc pas de surprise. Sauf que la surprise c'était l'inclinaison de la pente. Vous voyez les fissures de torrent qu'on voit des fois sur les montagnes, ben on était là-dedans. Au loin on voit la route, avec les voitures qui passent. Y'a deux types tout petit qui ont l'air de nous mater. Ils vont nous mater pendant un moment, même avancer un peu vers nous et nous faire des signes. Surement voir si on avait besoin qu'ils appelent les secours, ou nous dire qu'on était trop con de nous engager sur ce truc, ou juste attendre qu'on vienne s'écraser à leurs pieds en charpille.
Ce qu'on a descendu aujourd'hui ça se fait sûrement en rappel avec un groupe de 10 personnes. Nous on l'a fait avec nos sacs de 15kg et sans cordes. Les cailloux sur lesquels on s'appuiemt nous roulent sous les pieds et dévalent la pente sur 30m avec un son macabre. À ce moment là, le sol, c'est de l'éboulis d'éboulis. À un moment y'a un mur d'1m50, à descendre. Sur du plat ça aurait été tranauille mais là on est sur de la pente limite falaise. Le mur est clairement vertical et le sol de reception en pente hardcore. Faut se cramponner avec les bras et se laisser pendre le long du rocher pour le passer, avec le presque vide en-dessous. On tombe sur des carcasses de fusées pour déclencher les avalanches. On se dit que si en plus y'a des restes de bombes alors là franchement... Manquerait plus que l'ours. On a finalement tous enlevé nos sacs pour pas chavirer. Il y a tellement d'éboulis qu'on doit faire par étapes pour pas que l'un de nous se prenne le caillou qu'un autre a fait dévaler en descendant, ce qui arrive tout le temps. Surtout qu'avec la pente si celui en amont fait tomber un caillou celui du dessius se le prend en pleine tête. On descend donc par étapes. Matis tout en bas descend les sacs et descend. Puis moi au milieu qui les lui file et qui descend et Noé tout en haut qui descend en dernier et rebelote. Nos jambes flageollent. À chacun sa technique moi plutôt face à la pente en araignée et Noé plutôt dos à la pente en mode échelle, Matis de face avec des contrepoids. Et on descend, à une vitesse d'escargot. Noé maudit Matis et les randonnées de toutes les manières possibles et imaginables. Quand on est arrivés en bas après 9h de calvaire, on en revenait pas d'être vivants. On a pris notre couloir d'avalanche en photo et on a maudit une dernière fois la montagne. On s'est dit qu'heureusement qu'il avait pas plu sinon j'crois on s'en serait pas sorti.
On est reparti sur le VRAI chemin en direction de la ville. Une voiture nous a pris en stop, un couple qui dormait dans un énorme 4x4. Ils ont été adorable comme c'est impossible d'être adorable comme ça. Pourtant on devait pas sentir bon la peur la sueur et la boue, le mec ouvrait les fenêtres à intervalle régulier. C'est pas tant qu'ils ont été particulièrement gentils, c'est qu'ils nous ont aidé jusqu'au bout pour trouver ou dormir a Kirovsk. Faut savoir que booking en Russie c'est pas la folie. On commande un premier appart, mais ça répond pas. Nos conducteurs appellent différents apparts ou hôtels pour nous et font des tours dans la ville. Finalement ça fonctionne avec le 1er appart, on va enfin pouvoir se poser.
L'appart est dans un immeuble identique aux autres, des préfabriqués des années 40 ou 50 mal assemblées, on voit les jointures en béton. L'eau sent le souffre et les boites aux lettres n'ont pas été changés depuis la construction de l'immeuble. Les gens font sécher leur linge au milieu des tours et y'a des jeux pour enfants mais c'est aussi mort que dans nos cités. On se fait une énorme bouffe parce qu'on se sent bien vivants.
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santiagotrip · 5 years
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Interlude : Jour 3-2
Vendredi 12 avril (suite)
Préambule : Un cri de rage contre les deux ballots (que j’ai formellement identifiés) qui se sont permis des traits d’humour sur mon post - il est vrai succinct - dans lequel j’exprimais mon besoin de visiter le médecin.
Ce billet n’était évidemment pas achevé. Il s’agissait juste d’un pense-bête dans lequel je préfigurais ma réflexion future du jour 4.
Pense-bête que certains esprits faibles ont utilisé pour ricaner bêtement, faisant accroire qu’il s’agissait d’une pensée achevée, et qu’il convenait de railler.
L’incident est clos.
A ceux qui pensent que je me regarde écrire (plutôt que “je m’écoute parler”), et que je commence à les gonfler, je répondrai qu’ils n’ont pas tort et qu’à leur place, j’aurais aussi fermé l’ordi et serais retourné faire mes mots fléchés.
Le médecin :
C’est le remplaçant. D’habitude, c’est Claudie. Elle est sympa, Claudie. Pour moi, vieux barbon, c’est une gamine, mais une gamine gentille, consciencieuse et, je crois compétente. En bref, elle fait le taf.
Lui aussi, il fait le taf. En plus, ce qui est bien, c’est qu’il sait tout. Une consultation, c’est un peu un débat en mode Macron (Question 10 secondes réponse 1H30) :
- “Qu’est-ce qui vous amène ?”
- “ben, je suis sur le chemin de Compostelle et j’ai mal au gen ...”
- Et il enchaîne sur 5 minutes de monologue comme quoi le vélo c’est pas bon quand on est pas entraîné, que lui il le sait parce qu’il a fait le tour de je sais plus quoi avec des chaussures moyennes mais qu’il s’était pourtant entraîné parce qu’il était super-balaise quand il était étudiant et qu’il a des copains qui font le “Race Across America” et que ça au moins, ça rigole pas mais qu’il faut des bons vélos et de l’entraînement ... Et vous faites quoi, au fait ?”
Là, je me rends compte que pour lui, Compostelle, c’est la machine qui valide les billets de train, et qu’on y va à vélo (je caricature un peu, mais à peine). Quand il comprend que Compostelle, c’est 2000 bornes à pied, il se ravise et trouve des trucs qu’il a fait lui, mais mieux.
Enfin, il m’ausculte. Enfin, ausculter ... Je lui montre mon genou, là où ça fait mal, et il me dit que ça doit être une tendinite de la patte d’oie, mais qu’il faut faire une radio et un IRM (Je me demande comment on faisait quand il n’y avait pas d’IRM, vu que maintenant, tu fais un IRM dès que tu as un ongle pété !). “Vous pouvez vous rhabiller”. Durée totale : 7 secondes douche comprise (là, je rigole. Pour la douche.)
Je lui demande combien ça dure en moyenne, une tendinite de la patte d’oie. Et là, la réponse qui tue : “Ca dépend !” Une envie de strangulation prolongée m’étreint. “Ca dépend de quoi, andouille ! Une moyenne, tu te souviens ? En CM2 tu as appris ça ! Une moyenne, ça dépend de rien, justement parce que c’est fait pour lisser tout les “ça dépend !”
Bon, je réussis à lui arracher “6 semaines”, avec repos, kiné, etc. Bon, je me dis, sur internet, je vais bien réussir à trouver un site qui divise la durée par deux, voire par 3 sur les sites un peu naturo, homéo, réflexo, ostéo, charlato pathes !
On verra bien. De toute façon, bon petit soldat, je vais faire tout ce qu’on me dit de faire.
Par exemple, au moment où j’écris, j’ai le genou tartiné de “Argile verte” (c’est comme de la crotte, mais sans l’odeur), et le tout emballé dans du film fraîcheur. Bon, le dites pas, je me sens assez ridicule comme ça ! C’est pour cela que je ne vous mets pas de photo, le rire à haute dose avant le coucher n’est pas conseillé.
Sinon, lundi, kiné, mardi, radio, et IRM fin juin. Si si, sans rire ! J’ai demandé à la dame si c’était bien juin 2019, la question ne l’a même pas fait réagir. J’ai demandé alors "Et si j’avais un cancer du pancréas, ça serait pareil ?” “Ben oui, elle répond !” j’ai demandé quelles étaient les horaires d’utilisation de la machine. Ben croyez-le si vous voulez, la machine elle est aux 35 heures ! j’ai l’impression que si j’avais une machine de ce prix (je ne le connais pas, mais je ne suis pas sûr qu’elle soir en promo chez Lidl), elle marcherait jour et nuit, samedi, dimanche et fêtes ... Mais bon, soit la dame ne m’a pas tout dit, soit quelque chose m’échappe.
Je vais essayer de trouver une autre machine pour accélérer le processus, encore que, je ne suis pas certain que ce soit bien utile.
Mais bon, le docteur il a dit !
Bonne soirée. 
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globulienexpress · 2 years
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Chroniques Obscures de l’Open Space#1 : "Bienvenue chez FLEXCORP"
Mon nom est Marie-Lucette de Mortebouse, héritière de la glorieuse famille du même nom, mais fauchée jusqu’au trognon.
Le monde étant ce qu’il est, la nécessité de décoller mes divines fesses du canapé s’est faite sentir aussi fort qu’une soudaine envie de pisser dans les interminables bouchons du péage de Globulia. En quelques clics, puis quelques clacs, j'ai alors enfilé l'uniforme en polyester mal coupé de "collaboratrice polyvalente" dans les bureaux de la next gen ambitieuse de révolutionner le monde du travail globulien : Flexcorp.
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Bien évidemment, j'écris ces lignes dans l'espace-temps restreint d'une pause-crotte disruptive afin de calmer la diarrhée existentielle qui me retourne chaque jour les tripes depuis la signature de mon contrat Flexicool. De l'autre-côté de la porte, j'entends d'ailleurs un collègue s'asseoir en ce moment même sur la cuvette connectée des toilettes, déclenchant son chronomètre au contact de chaque fessier délicat. Mais revenons à ma propre pause-crotte aux airs d'exutoire de la vie d'adulte responsable.
La personne que j'étais avant cette embauche au paradis du badge à puce et du plat réchauffé au four à globulium ne soupçonnait pas l'apaisement procuré par les multiples pauses toilettes en plein milieu d'une journée aussi vide que mon compte Flexflouz : d'une part, un apaisement intestinal après l'ingestion de protéines modifiées par les rayons au globulium connues pour titiller les parois du colon jusqu'à la tumeur maligne ; et d'autre part, un apaisement psychologique certain, conséquence directe du remarquable talent de la plupart des collègues à débiter des flots de merde par un orifice bien plus présentable que le sujet de cette chronique. 
Assise sur mon trône dont le tintement crispant m'indique soudainement l'obligation de ramper de nouveau jusqu'à mon siège de bureau, je songe. Dans ce cubicule carrelé à la lumière assommante, l'existence de cette horloge numérique décidant de chacun de mes faits, gestes et pensées s'efface pendant les 120 divines secondes autorisées de ma pause toilettes. "120 secondes, par le Grand Trône de Plastique, que c'est peu !" me direz-vous. En effet, le diktat du chronomètre de la sainte cuvette impose sa loi, implacable mais cependant aveugle à toute multiplication des pauses. C'est donc avec une jubilation difficilement maîtrisable que je découvris, après seulement trois jours de prise de poste chez Flexcorp, comment me faire payer pour faire de la merde.
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confifi · 4 years
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Jour 21 et 22
Bon, la situation est grave : 
- Nous n'avions rien publié hier, ce qui fait qu'on cumule deux jours de publications aujourd'hui. Or en théorie C'EST STRICTEMENT IMPOSSIBLE. Nos excuses les plus plates. Ce qui nous amène au point suivant. 
- On a reçu un fax hier matin, et la moitié de l'équipe de Je.soussigné.e passe en chômage partiel en distanciel type 4/4/2. Soit 4 h d'auto-aliénation salariée sans contrainte physique le matin seul face à l'ordi, 4h l'aprem toupareil, et 2h de seum total le soir (en présentiel le seum, vu que quand on bade on est bel et bien seul avec soi-même). C'est ce qui a été négocié par le syndicat, on n'a pas eu notre mot à dire. Un coup dur pour tous les services de répression administrative français.
- Ainsi, désormais, nous publierons quand nous le pourrons, et certainement de manière anarchique en terme de tempo, ce qui m'arrache le clavier rien que de l'écrire, tant ma vie toute entière a été dédiée à l'ordre et à la discipline. Tout part en doritos ces temps-ci, on ne peut plus rien dire, c'était mieux avant.  
- Cela est malheureusement lié à un contexte de mieux à venir sur le front de l'épidémie (ce qui est strictement impossible, on ne vous le rappellera jamais assez), qui par ricochet fait que tous les islamo-gauchistes de France reprennent progressivement la confiance, qu'il y a de nouveau un peu de monde dans les "manifestations", et qu'ainsi les gens s'en battent de plus en plus les nuggets des attestations. 
En deux, comme à Pyramide  :
1) N'allez pas à ces manifestations, ne vous organisez pas, ne reprenez pas la confiance, contenter vous d'aménager la dépression à venir ou en cours et restez chez vous.
2) On a soumis à Gérald aujourd'hui même un projet de loi concernant le fait de permettre aux agents de la BAC de mettre leur 9mm dans la bouche de toute personne (y compris les enfants de plus de 6 ans) qui n'aurait pas d'attestation sur elle pour justifier son déplacement dérogatoire, et ce à des fins pédagogiques. Gérald dit y réfléchir. Vous êtes prévenus.
Comme ce post est déjà très long, on la fera courte concernant l'attestation du jour.
Elle nous vient de Tourcoing où aux municipales de 2014 le candidat UMP Gérald Darmanin remporte les élections municipales avec 45,61 % des voix. C'était quand il était de droite, c'était avant quoi.
Cette attestation a été présentée sur le terrain ce matin, et les forces de l'ordre n'ont rien trouvé à y redire.. Et après 5h de travail nous n'avons - à notre corps défendant tant l'ensemble du projet graphico-scriptural est laid et inepte - rien trouvé non plus à y redire. En un mot comme en cent, "ça passe".
Mais vivement de recevoir à nouveau de belles attestations (cf tout en bas)
Pitié, madame monsieur, relancez l'économie, n'allez pas en manifestations, partagez la présente page facebook et réalisez qu'il y a ABSOLUMENT tout ce qu'il vous faut pour vivre à 1km de chez vous. A quoi ça sert de s'accrocher comme ça à l'envie de vivre plus d'1h par jour?? Crotte à la fin.
PS : On rappelle nos deux jeux concours, qui sont toujours d'actualité :
- la prochaine personne qui enverra une attestation sélectionnée par le bureau gagnera un taille crayon qui ne marche pas très bien. 
- le centième abonné à la présente page gagnera quant à lui un stylo quatre couleurs bleu argenté (de marque Bic)
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la-bucolie · 6 years
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Mélanie
Elle avait, et semblait vouée à avoir, vingt et un ans. C’était une de ces filles à jean taille basse, puisque c’était la mode, et à longues mèches blondes voyantes. Elle avait un copain, un Nokia 3310, un piercing au nombril et une casquette en velours. Les strass au cul, elle marchait entre les bambins de la maternelle : c’était elle qui surveillait la cantine, qui éteignait la lumière pour tous les faire taire et qui allumait le poste. On entendait alors la reprise trop entendue de Santiano par les candidats de la Star Ac’. 
Le soir après le boulot, Mélanie rentrait, sans états-d’âme. La semelle dans une crotte de chien juste trop sèche pour crier “merde”, le vernis qui s’écaille et les chaussettes à orteils qui grattent un peu.
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darkpalmor · 4 years
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8 AVRIL 2020
Programme confiné.
Mini texte (5 minutes) : Journal bidon du confinement ? #nousSommesTellementConfinésQue… Imaginez une brève suite qui montrerait l’état de perturbation que le confinement entraîne.
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#nousSommesTellementConfinésQue… l’on en vient à croire n’importe quel conseil pour se fabriquer des masques de protection. Le résultat est souvent grotesque tellement c’est mal expliqué, ou mal réalisé. #nousSommesTellementConfinésQue…la parano guette : on se lave les mains avant d’ouvrir une lettre, avant de prendre ses clés, au cas où on les aurait contaminées la dernière fois qu’on est sorti (la semaine dernière). #nousSommesTellementConfinésQue…les virus ne parviennent pas à entrer tant les fenêtres sont bloquées, scotchées, les aérations colmatées, et même que je commence à avoir du mal à respirer la bouche fermée. #nousSommesTellementConfinésQue… dire des bêtises pour faire l’intéressant devient un vague souvenir, et que même l’idée qu’on pourrait en dire une paraît comme une horreur, avec le risque de contaminer une oreille qui passerait à portée de son.
La catastrophe exponentielle (10-15 minutes) : Ça commençait bien, et puis… Puisque l’exponentiel est à la mode, on racontera un événement au départ insignifiant, qui se transforme progressivement en situation sérieuse, ou grave, ou tragique, en une dizaine de lignes. Contrainte : Interdiction de parler d’épidémie.
La télécommande était en panne depuis deux jours, et le week-end on ne va pas acheter un pack de 6 piles de 4,5 volts exprès pour traîner sa flemme : on fait le brave, on réfléchit, puisqu’on ne peut plus zapper distraitement en regardant du coin de l’œil les têtes ou les paysages. On rouspète légèrement à cause du retard (très habituel) de l’émission préférée, on se lève et on cherche le bouton d’avancement de chaîne à chaîne sur le bel appareil. Bouton minuscule, placé là où le lumbago naît. Presbyte, les lunettes à double foyer n’aident pas, il faut se pencher davantage. J’ai commencé à récriminer alors que la série policière était interrompue par de la publicité, avant même d’avoir commencé. Comme on ne sait jamais combien de temps ça va durer, on coupe le son. Mais il faut se relever, chercher le bouton « Silence ». Pas facile à trouver, celui-là. Les réclames pour gel douche défilent à ras de mes yeux, puis les voitures hybrides. Je retourne à mon siège et décide d’être stoïque. Où est le mode d’emploi de ce téléviseur ? Il faut se relever pour le chercher, mais dans quel meuble ? Dans quel tiroir ? On se penche, et ça fait mal. On se redresse pour lire. C’est encore plus compliqué qu’un programme télévisuel. Une fois rassis, la publicité est terminée. Mais cette série est vraiment nulle. Qu’y a-t-il sur d’autres chaînes ? Il faut retrouver Télérama, la bonne page, et se relever pour appuyer cinq fois sur le bouton de défilement. On se rassoit, et on s’est trompé de canal. C’est de la publicité. Le lumbago arrive. Inattendu. On reste à demi penché, hésitant à se poser ou se redresser, mais on choisit de rester coincé quelques minutes en attendant que cela se passe. Alors on en profite pour relire plus attentivement le programme : on s’est trompé de jour. Il faut se rasseoir. Ou s’allonger. Mais on n’a pas réussi à couper le son et la publicité braille encore : on se relève, et on cherche le bouton d’arrêt. Introuvable : ce genre d’appareils, ultramodernes, ne se déconnecte qu’à distance. Ou alors il faut le débrancher, mais la prise est peu accessible. On se déhanche un peu, on glisse, on tombe. Rien de cassé, mais il faut se relever, donc s’appuyer quelque part. on fait basculer un fauteuil, parce qu’on a pris un peu de poids et qu’on est maladroit à cause de ce mal de dos. Une fois sous le fauteuil, comme une tortue abandonnée, on entend la publicité, évidemment, parce qu’on n’a pas réussi à arracher la prise électrique. Alors, une fois relevé, on va au tableau électrique, et on coupe tout. Dans le noir, on veut remettre le courant, mais on glisse, et on crie très fort, parce qu’on s’est buté sur un objet invisible. C’est là qu’il faut rechercher où peut bien être passé ce foutu tableau de commandes électrique : à gauche ? À droite ? Derrière ? On reste là, dans le noir, le dos tordu par la douleur, le Télérama en main, et on pleure en espérant que ça va être la fin du monde, là, tout de suite, et que ce ne sera pas douloureux… Ou on attend le lundi, dans l’espoir qu’on ira un peu mieux et qu’il y aura des piles au magasin. On ne va tout de même pas appeler les pompiers pour si peu !
Écriture longue (temps libre) : Célébration. Faire l’éloge d’un animal peu connu, mais intéressant à bien des égards : le pangolin.
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Le pangolin, mesdames et messieurs, et aussi vous, les petits chiards qui ne comprenez pas toutes mes paroles, le pangolin dont on célèbre le prénom tous les 13 mars depuis la grande peste du 21ème siècle, est l’animal survivant le plus charmant du monde actuel. Devenu, dans les légendes de brousse, le Roi Pangolin, et dans les récits des grottes le Démon Pangolin, il possède cette double postulation qui fait de lui à la fois un sauveur et un danger. C’est grâce à lui, en effet, ou du moins à l’un de ses ancêtres (directs ou indirects, on ne le saura jamais) que l’espèce autrefois dominante sur terre, sur herbe et sur eau, a fini par s’éteindre, laissant ainsi la place à la naturelle reproduction post-darwinienne de tout ce qui peut bouger, courir, manger, sans risque de se trouver sur la trajectoire d’un pneu, d’un projectile, ou d’une marmite. C’est grâce à la merveilleuse épidémie (que les ignorants ont assez vite appelée pandémie) qu’il a répandue sur l’espèce dominante, que les villes sont devenues des déserts où des carcasses solides quoique rouillées nous abritent, où des parcs et jardins ont fini par être une forêt primaire, où l’air n’est empuanti que de nos pets et de nos crottes personnelles, que nous savons recouvrir de terre et de sable, ou de nos cadavres lorsqu’ils sont vraiment immangeables pour d’autres de nos compagnons terrestres. C’est aussi grâce au sacrifice de Pangolin Premier que la Vengeance Infectieuse s’est emparée de nos anciens mangeurs, les faisant progressivement disparaître dans d’atroces souffrances, à en croire le ramdam que tous leurs médias ont produit. Les traditions divergent sur ce point, mais c’est comme dans d’autres religions : le Père fondateur était multiple, qu’il ait été chauve-souris ou surmulot : entre nous, nos facultés d’incommunication sont telles que nous n’empêchons aucune autre espèce d’avoir ses propres cultes. Donc, mesdames et messieurs les chiens, chacals, loups et autres quadrupèdes aboyants, fêtons une fois encore la Saint Pangolin, dans la joie. Allons tous ensemble, ou en petits groupes, fouiller leurs nécropoles, déterrer, remonter sous le soleil, et ronger soigneusement, leurs os. Ils nous le doivent bien. Et après, je vous invite à repartir chacun de votre côté, chasser les chats, dormir dans les anciennes caves, regarder passer les troupeaux de vaches le long des rails rouillés. Prenez garde à ne pas vous laisser contaminer par des rapaces ailés, ou grignoter par des fauves de trop grande taille. Et si quelques-uns d’entre nous doivent subir de sort, sachons bien que c’est la Loi : le néo-darwinisme animal, celui qui a définitivement détrôné leur ancien darwinisme social. Vive le nouvel État du Pangolino libéré ! Vive le Géant Canino libéré ! Vivent les Chiens ! Et merci à Pangolin Premier !
Écriture savante mais brève (5-10 minutes) : Exégèse. Expliquer savamment, de façon crédible ou loufoque (histoire, littérature, société, étymologie, etc.), à la manière d’un dictionnaire des proverbes, le sens et l’origine d’une expression étrange. Expression proposée : « La vérité sort de la douche des enfants. »
Longtemps, la sagesse populaire a brodé autour de dictons parlant de la vérité : elle sortirait du puits, ou de la bouche des imbéciles, ou de celle des simples d’esprit, ou de celle des enfants. La réalité scientifique est légèrement différente. La première expression de ce genre de dictons est celle-ci : « La vérité sort de la douche des enfants. » Et que signifie-t-elle ? Tout simplement, la vérité est mouillée, et elle éclabousse. Vous avez déjà vu sortir de son bain, ou de sa douche, un enfant : prend-il immédiatement une serviette pour se sécher ? Se recouvre-t-il tout de suite d’un peignoir en tissu éponge ? Que nenni ! Il s’agite, fait gicler de l’eau au visage de son parent ou de sa nounou, marche pieds nus et laisse des traces au sol. Et vous savez aussi l’état des carrelages après sa douche. La vérité est semblable �� cela : elle se répand en gouttelettes, elle laisse des traces qu’il faut savoir lire avant qu’elles ne s’évaporent, la vérité est fragile mais perceptible comme la pluie. Voilà pourquoi certains peintres ont représenté la vérité sortant toute nue, parce qu’on ne se baigne pas tout habillé, ou sortant d’un puits, parce qu’on y trouve de l’eau. Ce ne sont que des approximations dans la redite de cette vérité première. Il faut d’ailleurs noter que la notion d’« enfant » est présente dans ces modifications du proverbe initial. Certains exégètes font même remonter l’origine du proverbe très haut, jusqu’à Archimède sortant de sa baignoire, nu comme un enfant qui vient de naître, et s’écriant « Eurêka » (ηὕρηκα dans sa langue) parce qu’il avait trouvé la vérité de la flottaison.
Reprise de La grande Encyclopédie de l’Atelier (temps libre) : 27 variations savantes. On produira des textes différents, sur le même sujet, avec une règle du jeu simple. Chaque texte doit présenter dans son début une définition bien connue, quitte à la simplifier dans son énoncé, puis dériver de la manière la moins invraisemblable possible vers un traitement conforme au dictionnaire où il doit entrer. On choisit une encyclopédie, et on rédige l’article.
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Le sujet imposé est la poussée d’Archimède. Rappel de cette définition : « Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé. » Les titres non tirés ne sont plus secrets. Les copies seront ramassées et peut-être qu’un corpus sera ensuite édité par l’animateur. Puisqu’on travaille à distance, je propose que chacun choisisse à son gré. Liste des ouvrages imaginaires qui restent à écrire : Dictionnaire des Acronymes. Dictionnaire des formes de vie marines. Dictionnaire des termes économiques. Dictionnaire des Religions. Dictionnaire raisonné de l’histoire des techniques agricoles. Grande Encyclopédie du Savoir-vivre et des Bonnes Manières. La cuisine ménagère : petit dictionnaire pratique et illustré. Nouveau Dictionnaire de Psychanalyse.
La Flottante (parfois appelée Flottante Repoussoir). « Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé. » C’est en considération de cette loi de la Physique archimédique, que les Économistes Atterrés ont décrit une nouvelle loi du marché, la Flottante Repoussoir, ou Flottante d’Archimède. L’argent liquide, dans lequel baigne la majorité des échanges de gré à gré dans le système capitaliste et le libre marché, est la plupart du temps conservé dans des récipients assez étanches pour empêcher son évaporation ou son écoulement par des fissures dommageables. Or l’échange argent vs marchandise, que l’on soit chez le fromager ou le boulanger, consiste à immerger ses doigts, ou la main entière (selon la taille du contenant ou la masse du contenu) dans ce qu’il est communément convenu de qualifier de « porte-monnaie », bien que la notion même de « monnaie », sonnante et trébuchante, soit fréquemment étendue au papier imprimé par les Banques (nationales ou fédérales). Or cette immersion des doigts (ou de la main) dans le « porte-monnaie », opération liée à la perception cérébrale de la valeur du produit que l’on veut acheter et à son rapport en termes de soustraction de la masse possédée, a tendance à produire un effet physico psychologique étonnant, à savoir le recul de ladite main du porte-monnaie. Ce qui a conduit nos collègues de l’école des Économistes Atterrés à expliquer ainsi le principe du marché en période de récession : la Flottante Repoussoir. Le client, à savoir la personne possédant une somme d’argent liquide qu’il veut échanger contre une baguette moulée, ou deux tranches de jambon à l’os, est tiraillé entre l’intérêt alimentaire ou gastronomique très pavlovien, qui l’aspire vers le fond de son porte-monnaie pour y pêcher les deux euros nécessaires, et la considération répulsive très implicite mais rapide qui lui remet en conscience les phénomènes d’inflation, de réduction des retraites d’État, d’augmentation prévisible des taxes, l’envie de fumer une cigarette de plus, les recommandations de son médecin qui lui enjoint les cinq fruits et légumes réglementaires. Pris entre ces deux impulsions contradictoires, à savoir dépenser ses bons sous chèrement gagnés, volés, ou économisés, pour obtenir une alimentation saine, et conserver ces bons sous pour plus tard, quand le tarif des EHPAD sera devenu prohibitif et qu’il devra songer à l’hypothèse de casser la tirelire de son assurance-vie, le client voit sa main descendre, saisir des pièces, puis remonter, vide, comme poussée par cette masse métallique qu’il souhaite inconsciemment conserver intacte, pour s’y baigner une fois de plus et ressentir ainsi le frisson de plaisir propre au petit possédant. Ainsi, la Flottante Repoussoir, constante appelée aussi Constante Archimédite, qui se retrouve surtout lors des périodes d’agitation sociale et de mouvements électoraux incertains, contribue à une réduction des échanges commerciaux, et partant à un affaiblissement du petit commerce de proximité, au profit de la vente en grandes surfaces, où les marges bénéficiaires, bien que très faibles, contribuent cependant à faire engranger de fabuleuses richesses aux gros capitalistes que sont Leclerc, Casino, Auchan, et consorts. Une autre conséquence, compte tenu du fait que les grandes surfaces facilitent le paiement différé, ou par carte bancaire, est l’augmentation de la masse des petites coupures et de pièces jaunes (ou rouges) dans les tiroirs, les piles de draps, les bocaux en verre, dans des proportions cependant très réduites par rapport à la piscine fantasmée de l’Oncle Picsou dans les aventures du magazine Mickey. Dictionnaire des termes économiques, Collection L’Économie pour les Nuls, 2020.
À juste titre (10-15 minutes maximum) : Première page attirante. On écrit un court texte, récit ou autre forme, à partir d’un titre imposé par l’animateur. Ce texte sera ici la première page du roman dont le titre est « Et le teigneux fera la loi », par Julien Le Gal, Série Noire, Gallimard. On s’efforcera de rendre cette première page attractive, de manière à ce que le lecteur se sente contraint de lire la suite. On pourra s’interrompre au milieu d’une phrase, voire d’un mot…
Jusqu’à ce foutu confinement, Max n’avait jamais rencontré de mec qui lui fasse peur. Le contraire, plutôt. Aller seul dans le noir, traverser un quartier pourri sans se retourner, c’était facile. Il avait traversé les trente-cinq ans de sa foutue existence avec le sentiment de sa force. C’est lui qui faisait la loi. Dire, être obéi. Casser les contrevenants. Gagner sa vie. Tout cela constituait un credo acceptable pour lui. Les deux derniers prétentieux qui s’étaient mis en travers de sa route blanchissaient dans une décharge, au milieu des flaques de javel déversées par l’usine de retraitement des ordures ménagères. Et Max ne se souciait pas de savoir si quelqu’un les retrouverait ou pas. Il avançait dans une de Ses rues, comme il disait. Rien que des gueules connues. Pas d’inconnus. Le calme plat, celui qui remplit sa bourse parce que les rentrées de fric se font dans le silence, sans heurt. Un bar à son pouvoir. Un de plus. De la musique assez forte. C’est ça qui lui plaisait. Il avait pourtant entendu dire, voilà deux semaines, que certains de ses clients recevaient des visites pas nettes, que des bruits couraient d’un nouveau règlement à venir. Mais Max n’avait pas voulu attacher foi à ces bruits de trottoirs : c’est normal, quand on contrôle tout, que des moustiques bourdonnent de ci de là. On les écoute, on les écrase si c’est nécessaire. Rien de plus. Et ces racontars manquaient de précision. Il n’allait pas se tracasser pour si peu. Le choc contre son épaule le surprit tout de même. Il n’eut guère le temps de chercher à savoir d’où cela venait. Tête contre le bitume, il avait l’impression de flotter dans une mélasse collante et visqueuse, avec une drôle d’odeur métallique, acide. Du sang. Voilà. Il comprit qu’il était en train de crever en même temps qu’il devina que son règne s’achevait. Il entendit marcher, pas très loin de sa tête. Des bottines élégantes apparurent dans un coin de son champ de vision, et tout se brouilla. « Max, c’est à moi, maintenant. » Puis plus rien. Plus de Max. Le grand gaillard alluma une clope, et…
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C’est de la poésie. 
 Jour 9 et/ou 10, tout se mélange un peu. Actuellement seule sur mon balcon exposé sud-ouest, toujours à Montigny.
Un rêve où je reviens de Berlin et je dois aller récupérer une vieille amie (que j’ai pas vue depuis 15 ans) à Köln, mais je suis obligée de passer par Metz, ça m’horripile et ça m’angoisse. Je suis dans un train vide, toute speed, toute véner, ça me réveille.
Je chope mon livre sur les rituels et je vais faire caca avec lui. Après ça, ça va déjà mieux. En plus j’ai fait un belle crotte. Ne laissons pas ce rêve débile me gâcher cette belle journée-soleil qui commence. Je vais sur le balcon et j’arrose mes petites herbes.
Je me sers une grosse fausse ricoré cora (oui, je suis une fin-gourmette) dans la tasse Nico Mug (Merci Xav & Tiph) et je me recolle sur Garageband avec lequel j’ai passé ma soirée d’hier – histoire de produire un truc pour la radio Covid666. Je me surprends à pas m’en sortir trop mal, finalement, moi la non-geek. J’enregistre plein de pistes que je superpose, j’adore, vraiment.
Plus tard, en petite tenue sur mon balcon, dans l'odeur de la crème solaire, je regarde les vidéos de présentation des étudiants à qui j’enseigne une matière qui s’appelle PPP, en gros qui concerne la découverte de soi, les projets professionnels, tout ça. Y’en a un qui m’émeut à fond, je lui pète un gros 19 et je me dis que je suis plus sensible que d’habitude. Je vais bientôt avoir mes règles, ça doit être ça.
Je batifole quelques instants sur facebook, je regarde la vidéo du vieux copain Louis W., parce que Cynthia a les mêmes lentilles noires que Sarah Fisthole dedans, celles qui te mettent les poils et que je surkiffe. Pour un Cabaret Rouge, j’ai porté les mêmes en blanc. Et d’ailleurs, le portrait de moi qu’a fait Cynthia hier, Cynthia que j’aime tellement, c'était ce soir-là. Je faisais fuir tout le monde Je vais publier ce dessin, aussi, ou faire un meme avec.
J’avale un grand verre d’eau, je prends quelques photos de Jan et Octave qui pétrissent des nans au fromage, tout là-bas, dans la cuisine.
Allez, encore deux vidéos d’étudiants et j’arrête, point trop n’en faut.
Je me dis que je n’écrirai rien aujourd’hui, que je ferai peut-être juste quelques memes (une drogue, ce truc).
A ce moment-là, je fais un saut sur notre histoire collective du confinement et je découvre le post de Iseult. Je le lis, je le relis.
Puis je le lis à haute voix, à Jan.
C’est de la poésie.
Je suis bouleversée, parce que je l’aime, Iseult, et j’ai envie de pas la laisser là-dedans (syndrome de l'infirmière/sauveuse). Je me dis que je vais l’appeler, lui écrire, la rassurer, tout ça, mais je ne fais rien. Je le ferai peut-être tout à l’heure, ou pas. J’ouvre une fenêtre et décide d’écrire quand même, ne fût-ce que POUR ELLE. Pour la remercier.
Parce que c’est BIEN, ce type de dark-partage. Ça opère littéralement un travail de transformation, chez celui qui lit. Il se sent moins seul et/ou il a de l’empathie et/ou juste une émotion esthétique…
Son texte est comme un soin sous forme de mots. Son texte alchimise nos mondes intérieurs, neutralise les trop pleins d’émotions stagnantes ou les pensées qui ne s’expriment pas, confinées dans nos marécages.
Parce que d’autre part, ce ressenti des abysses, cette tristesse, elle nous est commune à TOUTES (et tous aussi sans doute, je sais pas). Ces doutes profonds sur le sens de la vie, on les traverse tous. Sauf qu’on en parle pas « en public ». Et là, c’est fait, donc c’est magique.
Accueillons ces vagues de tristesse, de toute façon, elles ne font que nous traverser. Elles ne sont pas à nous. Pleurons en écoutant Barbara, pour que ça sorte en plus gros flux donc que ça aille plus vite.
Je retourne sur garageband et j’irai peut-être même jusqu’à chanter une chanson de Barbara, sur ma guitare bancale.
Iseult, je t’aime.
Je NOUS aime.
PS : les memes, c'est VRAIMENT ma nouvelle drogue.
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Text
pièce sonore " le réveil arrive toujours"
pièce sonore " le réveil arrive toujours"
plouf,
éveille t'es problèmes, fais de tes cauchemars t'es rêves
des mauvaises heures se réveille
revitalise toi, à chaque instant, étudiants de là,
inspire réel, expire fiction
inspire réel, expiration
expire l'action
inspiré fiction, expire friction des réels
inspire le ciellle
expire soleil
inspire tout court
expire le pire
ça tangue par ci par là,
de l'eau salive, de l'air s'agite
c'est le moment de dire le vide
de frire ces rires
de faire par l’air le silence
silence fertile de temps en temps
silence fertile d’un non-temps
fini les cacas nerveux, fini le cimémoi
bienvenue dans le temple du terrien
paix habile dans l'eau de là,
 ici ça nage tranquille
ici nage les pleures
c'est faussement triste, c'est l'ici bas qui navigue dans toutes les peurs
élève toi, jusqu'à présent, c'est ton présent.
ici nage dans tous les temps
finir l'auto-route, mouche-toi sans définition
maintenant le coup de souffle
ce n'est plus irritant, c'est différent
c'est comme un chargement-en-cours
le changement en toi
l’échangement ou pas selon t’a loi
une testament de naissance, 
définition de l'auto-rhumes
l'hallucination est artistique, 
quel étonnement...
quel détonation...
c'est le grand réveil de la terre comme par enchantement,
la transe et transparente
le dérangement est solidaire
le processus est solitaire,
tout le monde partout, nul part tout le temps
c'est une chavirement par dessus bord,
c'est un éclat de rêve, un mal de mot, une scission sans langue
ici-commence la révolution rieuse
le tremblement d'un rien
un brin d'herbe sur l'auto-route
d’un plot poète
change toi, imagine toi comme une merde
dans le bon sens du terme, terre de bonne nouvelle vie,
tu incarne ton meilleur changement et l'amour du partage 
fais swinger les derrières nerveux
une nouvelle terre s'offre à nous tous pour le meilleurs de tous
il fait 37° degrès celcius
ici, nous venons apprendre une technique
nous allons apprendre à ressentir toutes les choses les plus simples
nous devenons jardinier, nous devenons différent à chaque instant.
c'est important de le dire, nous ne sommes personnes de particulier.
nous sommes juste là, comme un auto-cadeau, qui co-produit l’auto-secret
c'est le fameux secret relatif de la création permanente
ici, sur notre cuvette nous allons, prendre notre temps
et mettre tout le monde à l'envers,
ici est nôtre demeure
Post t'a crotte
devient médecin sans frontière
est analyse ton plus grand mystère
si tu fais pipi fais le au vert,
les plantes t'en seront grès....
de l'eau transparence
de l'huile essenciel venu des coude à coude avec la foudre d’huile de coude
le réveil arrive toujours
chacun son réveil, 
une comtemplation gentiment énervé
le bruit du robinet qui fuit
le paquet de chips parterre
t'es soucis familliales
ton boulot de mer....de
la grand mère qui va mal
ou le chien cloné
toilette de mélaine et mélaine et
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