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#qui incarne la mère de famille de la série Parents
lilafutocici · 2 years
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edi 21 décembre 2016 à 18:30.Gabriel (dit Gaby), Arnaud Ducret, Saisons 1 à 8 + prime + film, Père de famille ; Isabelle (dite Isa), Alix Poisson, Saisons 1 à 8 + prime + film, Mère de
Parents mode d'emploi. Comédie 2013. Disponible sur Prime Video, iTunes. Pour limiter les conflits au sein de la famille, Isa et Gaby oscillent chaque jour
</p><br>, , , , .
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pahaxicuweta · 2 years
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Parents mode d'emploi bande annonce 2016
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        parent mode d'emploi
  Parents Mode d'Emploi (2016) Isa et Gaby, un couple de quadragénaires, parents de 3 enfants de 8 à 16 ans, s'efforcent Les SEGPA Bande-annonce VF. Parents, mode d'emploi, une liste de films par Lyson : Comédies ordinaires de plaisants et des clins d'œil à son prédécesseur ” — Lyson 27 juillet 2016. Votre bande-annonce démarrera dans quelques secondes. Casting de Parents mode d'emploi, le film. Acteurs et actrices. Magloire et Édith Koumba, un couple de quadragénaires, tentent d´être à la hauteur de leur rôle de parents tout en jonglant avec leurs devoirs conjugaux. "Parents Mode d'Emploi", c'est un couple d'aujourd'hui qui essaie de s'en sortir avec 3 enfants de 8 à 16 ans En faisant de son mieux, mais surtout en Parents mode d'emploi est une série télévisée humoristique française diffusée du 4 novembre 2013 au 26 août 2018 sur France 2 puis à partir du 7 septembre Qui est la comédienne, qui incarne la mère de famille de la série Parents, Series - Mercredi 21 décembre 2016 à 18:30.
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Casting idea Gaspard Ulliel for Jean Paul Duchamp Frenchie for Moon Knight series
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Rip Young Hannibal
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Gaspard Ulliel, connu pour avoir incarné Yves Saint-Laurent
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Nommé en 2005 comme meilleur espoir masculin il a reçu en 2017 le César du meilleur acteur pour son interprétation dans le film "Juste la fin du monde".
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Acteur et mannequin français, né le 25 novembre 1984 à Boulogne - Billancourt et mort le 19 janvier 2022
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Pub Bleu de Channel
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L’acteur français Gaspard Ulliel est mort, mercredi 19 janvier, des suites d’un accident de ski survenu la veille à La Rosière Savoie, a annoncé sa famille l'acteur, qui passait des vacances en famille en Savoie, est entré en collision mardi après-midi avec un autre skieur au croisement de deux pistes bleues, selon une porte-parole de la station de La Rosière. Grièvement blessé, il a été transporté par hélicoptère au centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, où il est mort. Une enquête a été ouverte et confiée à la compagnie républicaine de sécurité (CRS) des Alpes, a, par ailleurs, annoncé le parquet d’Albertville. La procureure d’Albertville, Anne Gaches, a expliqué qu’« il ressort des premiers témoignages et des constatations réalisées sur place que les deux skieurs ont tous les deux chuté au sol. A l’arrivée des secours, Monsieur Ulliel était immobile, inconscient dans la neige », et « l’autre skieur était indemne ». Icône de l’élégance française.
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Gaspard Ulliel a grandi avec le cinéma et le cinéma a grandi avec lui. La dernière apparition sur les écrans remonte à l’automne où il partageait l’affiche de la comédie La Vengeance au triple galop,d’Alex Lutz, avec Leïla Bekhti et Audrey Lamy. Deux ans auparavant, il était à l’affiche du film Sibyl,de Justine Triet, avec Virginie Efira et Adèle Exarchopoulos. Le film avait été présenté en compétition au Festival de Cannes de 2019. Devenu en quelques années un acteur phare du cinéma français, Gaspard Ulliel figure au casting de la minisérie Marvel Moon Knight, diffusée dès le 30 mars sur Disney +. Il était récemment en tournage pour une série de Xavier Giannoli attendue sur Canal+, a rapporté son agent à l’AFP, et avait fini de tourner Plus que jamais, d’Emily Atef, avec Vicky Krieps et Liv Ullmann. Révélé à 19 ans dans Les Egarés (2003), d’André Téchiné, aux côtés d’Emmanuelle Béart, où il incarne Yvan, un garçon plutôt sauvage qui, pendant l’exode, traverse les routes de France avec deux enfants et leur mère, Gaspard Ulliel a ensuite interprété un soldat de la première guerre mondiale dans Un long dimanche de fiançailles (2004), réalisé par Jean-Pierre Jeunet, un rôle qui lui a valu le César du meilleur espoir masculin en 2005. L’acteur avait impressionné en 2014 pour son interprétation du couturier Yves Saint Laurent dans le biopic de Bertrand Bonello. En 2017, il a décroché le César du meilleur acteur pour son rôle dans Juste la fin du monde, de Xavier Dolan. Il y incarnait un écrivain retrouvant sa famille après douze ans d’absence, à qui il venait annoncer sa mort prochaine. « Un garçon étrange, difficile à percer » Né le 25 novembre 1984 de parents stylistes, il a passé son enfance entre l’école et l’appartement familial, dans le centre de Paris, où il dessinait pendant des heures. C’est une amie de sa mère qui lui propose d’intégrer l’agence de comédiens qu’elle vient de créer. Il n’a que 11 ans mais obtient très vite un petit rôle dans un téléfilm. Après quelques stages d’été au cours Florent, il s’inscrit après son bac à l’université de Saint-Denis pour des études de cinéma qu’il abandonnera d’autant plus vite que sa carrière va vite décoller. Il est remarqué par Michel Blanc qui lui offre en 2002 un rôle dans une comédie à succès, Embrassez qui vous voudrez. En 2009, on le retrouve en fils d’Isabelle Huppert dans Un barrage contre le Pacifique, de Rithy Panh, mais aussi en rejeton de Jean Reno dans un thriller, Le Premier Cercle. En 2010, il joue Henri de Guise dans La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier. Devenu un acteur de premier plan, il enchaîne les tournages, y compris aux Etats-Unis dans Hannibal Lecter : les origines du mal, qui conte les jeunes années du tueur en série cannibale. Son premier rôle en anglais. Un contrat signé avec la marque Chanel pour laquelle il devient l’égérie d’un parfum lui a fait dire : « Tout à coup, j’ai eu un confort financier qui m’a permis de choisir, d’attendre, de ne pas inonder les écrans. » Un de ses metteurs en scène, Rodolphe Marconi, qui l’a fait tourner dans Le Dernier Jour, dit de lui : « Gaspard est un ciel bleu traversé de nuages qui n’éclatent jamais. Un garçon étrange, difficile à percer. Il a sûrement une fêlure, le jour où ça va s’ouvrir, ça va faire mal… » L’acteur était père d’un petit garçon.
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WandaVision 1x09 Saison 1 Épisode 9 Regarder Série tv en streaming gratuit HD 2021
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Vers la fin du troisième flashback de l'épisode 8 - le voyage pittoresque de Wanda «Christmas Carol» dans l'enceinte des Avengers où elle a vécu pour la première fois avec Vision - l'androïde sensible s'assoit à côté de la toute-puissante sorcière et essaie de comprendre la nature curative des sitcoms . Son combat, comme toutes les choses avec Vision, est tout à fait raisonnable. Même pour nous, les humains, «guérison» n'est probablement pas le premier mot qui nous vient à l'esprit lorsque l'on pense aux sitcoms. «Fun», bien sûr. «Nostalgique», absolument. Des termes plus négatifs comme «distrayant» et «insensé» peuvent sembler plus appropriés, surtout compte tenu de ce que Wanda regarde quand Vision traverse le mur de sa chambre.
La sorcière la plus sorcière L'obsession de cet épisode de revivre le passé ne commence pas avec Wanda, mais avec Agnès elle-même quand on est témoin de son origine. Nous sommes allés à Salem à l'époque où être sorcière à Salem était une très mauvaise idée. Agnès est traînée contre son gré vers un bûcher au milieu d'une clairière. Le problème est que ses ravisseurs ne sont pas des puritains, mais d'autres sorcières, dirigés par sa propre mère. Il s'avère qu'Agnès est tout simplement trop sorcière pour que ces autres sorcières puissent s'en occuper. Il a enfreint ses règles de sorcière et maintenant il doit faire face à une punition de sorcière. Puis ils l'ont tous abattu avec un pouvoir de sorcellerie. Agnès prétend que ça fait mal au début, mais absorbe ensuite tout ce pouvoir, drainant ces sorcières de son âge et de sa vie. Même pauvre maman. Parce que nous ne savons pas quelles règles elle a enfreintes ou même quelle base morale ces sorcières représentent, je ne pouvais pas m'empêcher de me ranger un peu ici avec Agnès. Comment fait-elle ça? Mais ensuite, je me souviens qu'Agnès a kidnappé les enfants de Wanda et tué son chien et mis à part la question compliquée de savoir si cet animal ou ces enfants existent, l'antagonisme d'Agnès revient à nouveau. Nous revenons au présent où Agnès a Wanda dans sa maison de sorcière, forcée de ne pas utiliser ses propres pouvoirs par une série de runes sur les murs. Le but d'Agnès est simple. Les niveaux de puissance affichés par la création de Westview l'ont surprise et elle a besoin de comprendre comment cela a été réalisé. Penses-y un moment. Des siècles d'être une puissante sorcière, mais Agnès ne comprend pas comment Wanda a pu réaliser quelque chose d'aussi grand. Il a donc l'intention de le découvrir en menaçant la famille de Wanda. Cela semble imprudent, comme une mouche se moquant de l'araignée. Agnès est debout sur le cou du tigre, ce que Dominic Toretto peut lui dire n'est pas une bonne idée. Mais c'est pour l'épisode de la semaine prochaine. Cette semaine ne prend pas la forme d'une sitcom spécifique, mais incarne plutôt un trope de sitcom fréquent - l'épisode flashback. Agnès et Wanda traversent divers événements de leur vie pour découvrir le secret de leurs pouvoirs. Nous commençons par son enfance, découvrant qu'elle et son frère ont appris l'anglais en regardant de vieilles comédies avec leurs parents. Il est très intelligent, même s'ils auraient peut-être pu être un peu moins excités avec les gens de Wanda. Ils ressemblent à l'un de ces couples branchés qui bloguent sur le «broyage» d'une nouvelle ferme tout en gagnant 200 000 $ par an grâce à leurs emplois de marketing à distance. Vous pourriez dire: «Spectacle d'idiot! Nous connaissons déjà le secret des pouvoirs de Wanda! Il a reçu une pierre de l'infini. " Il s'avère que ce n'est pas tout à fait vrai. La grande révélation (enfin, l'un d'entre eux) est que Wanda avait ces pouvoirs tout le temps, presque comme si elle avait une mutation génétique évoluée ou quelque chose du genre. La pierre focalisait et amplifiait seulement ce qui était déjà en elle. Le flashback suivant revient à ses jours d'expérimentation avec Hydra, où nous voyons la pierre répondre à Wanda, la remplissant de pouvoir et un aperçu de sa future forme de super-héros déguisé. Le costume de veste en cuir non plus. Miss misère La question de savoir si WandaVision avait un méchant était toujours curieuse, car la série semblait intensément concentrée sur l'expression de la douleur d'un personnage. Aucun méchant n'était vraiment nécessaire. Pourtant, nous avons fini avec un après tout. Je suis sûr que tout cela sera réglé la semaine prochaine, mais le moral de la série devient trouble en conséquence. Déplacer l'antagonisme sur Agnès l'éloigne d'un pas pour tenir Wanda responsable de l'enlèvement d'une ville pleine d'innocents. Cet épisode va encore plus loin dans cette direction en se concentrant tellement sur l'existence torturée de Wanda. Sa vie jusqu'à présent est une série de pertes majeures: d'abord ses parents, puis son frère, et enfin son amant Vision, que nous voyons la réconforter dans l'enceinte des Avengers après les événements de Avengers: l'ère d'Ultron. Ensuite, nous voyons comment la transformation de Westview par Wanda était (ce qui semble être) une vague de douleur quelque peu inattendue, plutôt qu'une élagage méthodique de la vie des autres. Wanda rend visite à SWORD pour réclamer le corps de Vision pour l'enterrement, une tâche dont un vengeur aurait dû l'avertir ne se terminerait pas bien. Comme le rappelle Hayward de plus en plus méprisable, Vision est une propriété et il ne lui appartient pas. Nous apprenons également que Hayward, de plus en plus méprisable, a menti sur le fait que Wanda avait volé le corps de Vision. La Westview Vision est venue à 100% de Wanda elle-même.
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das-coven · 4 years
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Capitaine Marleau
Capitaine Marleau est une série télévisée française créée par Elsa Marpeau et réalisée par Josée Dayan. Diffusée en Belgique à partir du 5 septembre 2015 sur La Une, en Suisse à partir du 10 septembre 2015 sur RTS Deux et en France à partir du 15 septembre 2015 sur France 3, la série est également disponible au Canada sur le service tou.tv de Radio-Canada et en Espagne depuis le 5 septembre 2019 sur la chaîne Antena 3.
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« Capitaine, on a un nouveau cadavre ! » « C’est pas possible, il y a un microclimat chez vous ! »
• « Pourquoi vous n’arrêtez pas ce type avant qu’il tue toute la famille ? »
– « Mais je fais ce que je veux, t’es pas ma mère ! »
• « Franchement, si eux ce sont des terroristes, moi je suis Béatrice Dalle. »
• « Vous savez pourquoi on dit de moi que je suis moche comme un pou ? Parce que c’est vrai. »
• Après un coup de pied bien placé : « Mon coup préféré, les valseuses ! J’adore Patrick Dewaere. »
• « Un jeune sans portable, c’est comme un actionnaire sans licenciement, ça peut pas survivre. »
• « Je viens voir si vous n’avez pas vu un témoin caché dans votre jardin. » – « Un témoin de quoi ? » – « Un témoin de meurtre, hein ! Pas un témoin de Jéhovah ! »
• « On s’bouge la cellulite, là ! »
• « Comme disait mon institutrice de CM2, il faut jamais désespérer d’un abruti. »
• Chantant : « Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile, être une flic libérée, tu sais, c’est pas si facile. »
• « J’peux pas voir votre carte ? » – « J’peux pas voir votre cerveau ? »
• « Moi, j’pense pas, j’suis pas payée pour. Moi, j’suis gendarme. »
• « Tu m’enlèves les mots de la bouche, faute de mieux. »
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Corinne Masiero :
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Elle est la petite-fille d'un immigré italien, mineur mort de la silicose. Son père exerce la même profession puis devient patron d'une auto-école, sa mère fait des ménages. Ses parents sont militants communistes et emmènent la jeune Corinne à des manifestations. À 15 ans, elle part faire un tour d'Europe en auto-stop, revient en France passer un bac littéraire, puis sombre dans l'alcool, la drogue et la prostitution, avant de trouver sa voie dans le théâtre, à l'âge de 28 ans.
Elle joue ses premiers rôles dans des pièces de Rainer Werner Fassbinder, de Georges Feydeau, avec la compagnie de théâtre de rue Collectif Organum. Au cinéma, elle apparaît dans Germinal de Claude Berri (1993), puis La Vie rêvée des anges d'Érick Zonca (1998).
Pendant plusieurs années, elle joue des rôles secondaires à la télévision (Ambre a disparu en 2003, Pierre et Jean en 2004). Mais son visage, son phrasé, sa démarche atypique sont remarqués, et elle passe en quelques années de la simple figuration à des seconds rôles remarqués, que ce soit dans les téléfilms de Thierry Binisti (qui la fait tourner trois fois) ou ceux de Peter Kassovitz : Beau Masque en 2005 et Le Sang noir deux ans plus tard.
Corinne Masiero apparaît dans L'Emmerdeur de Francis Veber (2008), avant de tourner, toujours par le biais de personnages peu importants mais marquants, avec des réalisateurs connus tels Xavier Giannoli, pour le remarqué À l'origine (2009), et Patrice Chéreau pour Persécution, aux côtés de Romain Duris. On peut aussi la voir dans la série Engrenages et donnant la réplique à Robinson Stévenin dans la mini-série Les Vivants et les Morts en 2010. Son accent du Nord lui permet de tenir des rôles gouailleurs ; elle apparaît ainsi dans la série Fais pas ci, fais pas ça dans le rôle de la sœur excentrique de Mme Lepic. La consécration arrive en 2012 avec son premier « premier rôle », pour le film Louise Wimmer, écrit et réalisé par Cyril Mennegun. Son interprétation est saluée par tous, et elle devient, à 47 ans, l'une des révélations du cinéma français. Une reconnaissance qui lui ouvre les portes d'un autre projet, De rouille et d'os de Jacques Audiard, où elle se retrouve face à une autre révélation, Matthias Schoenaerts. En 2013, elle est nommée au César de la meilleure actrice pour Louise Wimmer.
Depuis 2015, elle incarne le capitaine Marleau dans la série de ce nom sur France 3.
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Les meilleures répliques :
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aramis-du-tardis · 5 years
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À quoi ressemblent mes personnages ?
Quand on écrit un roman, un des sujets de rêveries qui est toujours tentant c’est d’imaginer son adaptation au cinéma. Ce qui, forcément, suppose de trouver des acteurs ! Je n’ai pas résisté au plaisir de chercher le visage idéal pour incarner mes principaux personnages, même si, comme vous le verrez, c’est un peu compliqué pour certains.
Attention, cet article risque de comporter quelques petits spoilers sur l’histoire. Afin de vous en protéger, il est possible que je mente par moments sur le véritable rôle de certains personnages ^^
Note : dans la mesure où beaucoup de mes personnages sont des enfants ou des adolescents, je n’ai pas forcément trouvé d’incarnations qui aient le bon âge pour les représenter, mais on fera abstraction.
Vous souhaitez avoir un aperçu de mon roman ? Sachez que tous les abonnés de ma lettre d’information ��La StreetLetter” ont désormais accès gratuitement au premier chapitre du Page de l’Aurore ! Alors, intéressés ? Pour vous inscrire, cliquez ici.
Cœur
À tout seigneur tout honneur, et mon petit héros est bien sûr le premier que je vous présente :
J’ai trouvé cette photo par hasard sur Pinterest mais c’était tout de suite évident pour moi que j’avais trouvé Cœur ! Ces boucles blondes emmêlée, cet air sage avec ces yeux baissés, encore enfantin… C’est tout à fait lui. En plus âgé, bien sûr.
La vraie personne qui est sur cette photo est un mannequin du nom de Niels Schneider.
Le Roi d’Or
Là aussi, il s’agit d’une photo sur laquelle je suis tombée par hasard mais qui m’a immédiatement séduite. On est sur un personnage blond, élancé, en proie à bon nombre de soucis, donc son expression convient tout à fait. Alors certes, je n’avais pas prévu que le Roi d’Or ait les cheveux longs, mais je trouve que ça lui va assez bien. Et en bonne fan du Seigneur des Anneaux, je n’ai pas été insensible à la dimension elfique de cette photo ! En revanche, je vous accorde que là non plus, le costume n’est pas tout à fait approprié.
Le fait que Cœur et lui aient tous les deux les yeux baissés est une coïncidence, ça n’a pas d’implication particulière 🙂
Il s’agit d’une photo du suédois Emil Andersson.
Dame Ylone
Dame Ylone est une femme importante dans le roman : c’est à la fois la tante du Roi d’Or, la protectrice de Cœur, et la gouvernante d’une grande province.
Cette fois, j’ai choisi son incarnation très consciemment : Dame Ylone est censée être la plus belle femme du Royaume d’Or, une véritable princesse, et pour moi cette description ne pouvait s’appliquer qu’à Catherine Deneuve dans le film Peau d’Âne. J’aime énormément ce film enchanteur et féérique, et j’ai toujours été béate d’admiration devant la parfaite beauté de Catherine Deneuve. Sans parler des robes. La robe couleur de soleil est exactement ce qui convient à ma belle Dame Ylone.
Doron de Charme
Je ne vous ai pas encore parlé de lui, mais Doron est un personnage important du roman puisqu’il s’agit du meilleur ami de Cœur. C’est un jeune aristocrate un peu désœuvré, qui cherche à trouver plus de sens à son existence en s’engageant avec son ami au service du Royaume d’Or.
La photo est celle de l’acteur Jack Lowden et est extraite d’une adaptation de Guerre et Paix. Je dois dire qu’au niveau du physique, ce n’est peut-être pas exactement ce que j’avais en tête, mais j’aime beaucoup le costume qu’il porte, et ce mélange entre une posture assez nonchalante et une expression préoccupée.
Lorélice de Charme
Lorélice, sœur de Doron, est un personnage que l’on voit beaucoup dans la première partie du roman mais qui ne suit pas ensuite Cœur et Doron dans leurs aventures (à mon grand regret, car c’est un personnage que j’aime beaucoup… il n’est pas impossible que je me motive un jour à écrire quelques annexes à son sujet 😉). Comme son frère, c’est une membre de l’aristocratie très à l’aise dans son monde.
Pour l’incarner, Jenna Coleman en costume de jeune reine Victoria est idéale.
Le Comte de Lorelonne
Même sont à peine évoqués dans le roman, je n’ai pas résisté au plaisir de réfléchir au look des parents de Cœur. Son père, le Comte de Charme en titre, est un homme imposant, attaché aux traditions, assez rude envers ses ennemis mais très attaché à sa famille.
J’ai trouvé que Bruce Willis serait parfait dans son rôle !
La Comtesse de Lorelonne
La mère de Cœur n’a pas eu la vie facile : un fils enlevé par la nation ennemie, un autre éloigné pour le protéger… C’est une femme discrète, assez réservée. Pendant que son mari s’affaire à gérer le Comté de Lorelonne, elle-même est plutôt en charge de la tenue du château.
L’actrice qui l’incarne est Alison Steadman, surtout connue pour incarner Mrs Bennett dans l’adaptation d’Orgueil et Préjugés par la BBC en 1995. Mrs Bennett et la Comtesse de Lorelonne ont des caractères diamétralement opposés, mais je trouve malgré tout que cette actrice conviendrait bien au rôle.
Cleghora
Qui est Cleghora ? Eh bien … Vous verrez ^^
L’actrice iranienne Golshifteh Farahani a exactement le visage, l’allure et la voix pour l’incarner, c’est très perturbant quand je la vois dans un autre film. D’ailleurs, je ne connaissais pas l’existence de cette actrice avant de tomber sur cette photo, mais depuis j’ai le plaisir de la voir un peu partout et je suis ravie de l’avoir découverte 😊
La Sorcière de Fer
Et notre fameuse sorcière, alors ? Pour tout vous dire, je ne suis pas fixée à son sujet. L’incarnation qui s’en rapproche le plus, ce serait Charlize Theron dans Blanche-Neige et le Chasseur, mais surtout pour l’allure vestimentaire. La blondeur ne convient pas du tout. Il faudrait un mélange avec Lana Parilla, qui incarne la même reine dans la série Once Upon a Time.
Dans tous les cas, c’est une reine qui a du style !
  Que pensez-vous de ce casting ? Avez-vous autant envie que moi de voir tout de suite la bande-annonce du film ?
N’hésitez pas à réagir à mes propositions une fois que vous aurez lu le livre !
Et si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez le commander en cliquant ici.
Crédits image :
Photo de couverture : Lloyd Dirks on Unsplash
Je n’ai malheureusement pas noté l’origine de ces photos au moment de les enregistrer dans mes dossiers, j’en suis désolée…
Le casting de mes rêves pour "Le Page de l'Aurore". Et vous, vous les voyez comment les personnages de mon roman ? ;) À quoi ressemblent mes personnages ? Quand on écrit un roman, un des sujets de rêveries qui est toujours tentant c'est d'imaginer…
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laurent-bigot · 5 years
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S’il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l’entre-deux-guerres, aux chefs-d’œuvre du réalisme poétique, c’est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d’abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un “pacha” incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu’à la fin des années 1970. 
Jean Gabin (Jean-Alexis Moncorgé, pour l’état civil) naquit à Paris, 23, boulevard Rochechouart dans le 18e arrondissement, le 17 mai 1904, il mourut toujours à Paris, le 26 novembre 1976. La date de naissance que nous rapportons est celle qui est généralement admise. D’autres biographes ne mentionnent pas Paris comme lieu de naissance mais Mériel, en Seine-et-Oise. En fait, Gabin est sans aucun doute né dans la capitale et il a ensuite été élevé à Mériel par l’aînée de ses sœurs (il était le septième enfant de la famille Moncorgé).
Ses parents faisaient tous les deux partie du monde du spectacle : son père était chanteur d’opérette et de café-concert ; sa mère, Hélène Petit, était chanteuse fantaisiste, comme on disait alors. Jean passa ses premières années à Mériel et c’est là qu’il prit goût à la campagne, qu’il acquit des habitudes qu’il ne devait plus perdre et qui, beaucoup plus tard, devaient le pousser à se replier le plus souvent possible dans son domaine où il se consacrait à l’élevage. Il fréquenta l’école primaire du village, puis revint chez ses parents à Paris, afin de suivre les cours d’une école de la rue de Clignancourt. Son père le fit ensuite entrer comme pensionnaire au lycée Jeanson-de-Sailly, mais les études ne l’attiraient pas. Il voulait lui aussi, comme ses parents, se consacrer au théâtre. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Madeleine Renaud dans La Belle Marinière (Harry Lachman, 1932)
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
Gaby Basset et Jean Gabin dans Chacun sa chance (Hans Steinhoff, René Pujo, 1930)l
Jean Gabin, Josseline Gaël, Marcel Lévesque dans Tout ça ne vaut pas l’amour de Jacques Tourneur (1931)
Fernandel et Jean Gabin dans Paris béguin (Augusto Genina, 1931)
Premiers pas sur scène
De fait, il fit l’école buissonnière plus souvent qu’à son tour, puis s’échappa de l’école pour s’essayer à différents métiers : il fut manœuvre à la gare de La Chapelle, ouvrier dans une fonderie à Beaumont, magasinier aux Magasins généraux de Drancy, jusqu’à ce que son père prît en compte la volonté de son fils de faire du théâtre. Il le présenta enfin à Pierre Fréjol, l’administrateur des Folies-Bergère ; Jean avait alors dix-neuf ans. C’est à ce moment qu’il devint figurant et prit le nom de Gabin, un pseudonyme qui avait déjà été le nom de scène de son père.
Jean Gabin, Annabella, Fernand Gravey dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Jusqu’à la fin de l’année 1929, Jean Gabin fit ses premières armes dans le spectacle en participant à ces fameuses revues qui ont fait la célébrité de Paris dans le monde entier. Ses débuts eurent lieu le 14 avril 1923, au Vaudeville, dans une revue de Rip ; il faisait de la figuration dans quatre silhouettes ; c’est ainsi qu’il était tout à tour garde égyptien, contrôleur, mendiant et pirate. De nombreux autres spectacles suivirent : la même année, aux Bouffes-Parisiens (il joua dans cette opérette pour la première fois au côté de son père) ; puis en 1927, un tour de chant en province et en Amérique du Sud.
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
En 1928, il fut remarqué par Mistinguett qui le fit engager comme “boy” au Moulin-Rouge pour “Paris qui tourne” ; en chantant et dansant avec la “Miss”, il allait attirer l’attention des critiques. Dans “Allo’… Ici Paris”, toujours au Moulin-Rouge, il avait déjà quelques chansons et deux numéros comiques. Enfin, la même année, de nouveau aux Bouffes- Parisiens, il fut le jeune premier (et toujours comique) de “Flossie”, une opérette en trois actes. L’année suivante, on revit Gabin dans “Arsène Lupin banquier”, où il joua avec son père. Ce spectacle lui valut d’élogieuses critiques pour ses talents comiques.
Jany Holt, Louis Jouvet, Jean Gabin et Junie Astor dans Les Bas-fonds (Jean Renoir, 1936)
A la fin de 1930, toujours aux Bouffes-Parisiens, il apparut encore dans une opérette en trois actes, “Les Aventures du roi Pausole”, où figuraient aussi, dans de petits rôles, Simone Simon et Edwige Feuillère. Il revint exceptionnellement au théâtre en 1949 pour interpréter, avec Madeleine Robinson et Claude Dauphin, “La Soif” d’Henry Bernstein. Dès le début des années 30 et jusqu’à sa mort, il ne se consacra plus qu’au cinéma. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin dans le rôle de Ponce Pilate – Golgotha (Julien Duvivier, 1935)
Jean Gabin dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Madeleine Renaud et Jean Gabin dans Maria Chapdelaine (Julien Duvivier, 1934)
Un grand professionnel
Après une série de petits rôles, Jean Gabin connut très vite la consécration. Star de l’écran dès les années 30, il le resta jusqu’à sa disparition et ne connut guère la désaffection du public. Peu d’acteurs de sa génération pourront se flatter d’avoir connu, et su préserver, une telle popularité, qu’il devait autant à sa présence physique qu’à ses incontestables qualités de professionnel de l’écran.
Jean Gabin et Annabella dans La Bandera (Julien Duvivier, 1935)
Les premières années, la carrière cinématographique de Gabin fut liée, fort logiquement, aux rôles comiques d’opérette ou de vaudeville qui l’avaient révélé au théâtre. C’est ainsi que Gabin fut engagé dans une opérette filmée, Chacun sa chance (1930) de Hans Steinhoff. Jusqu’en 1934, année de sa consécration comme acteur dramatique, il tourna quelques rôles souvent comiques qui étaient loin d’annoncer les futurs “personnages” que Gabin incarnerait bientôt : le prolétaire révolté, le “parigot” désenchanté mais toujours prompt à l’action, l’aventurier respectueux du code d’honneur, le “mauvais garçon”.
Jean Gabin, Charles Vanel, Raymond Aimos, Charles Dorat et Raphaël Médina  dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Le tournant de sa carrière se situe au cours de 1934-1935. Après l’avoir utilisé dans Maria Chapdelaine (1934) et Golgotha (1935), Duvivier lui confia le rôle principal de La Bandera (1935), d’après le roman de Pierre Mac Orlan. Ce personnage de Français fugitif s’engageant dans la légion étrangère espagnole fut pour Gabin le premier d’une série de rôles d’aventuriers désespérés et “romantiques”. A partir de ce film il allait en effet collectionner les personnages d’homme traqué, de réprouvé, de révolté un peu fruste.
Jean Gabin dans Pépé le Moko  (Julien Duvivier, 1937)
Ayant débuté dans le Paris des ouvriers et des employés de caf’ conc’, Gabin, enfant de la balle, se révéla l’interprète idéal de ce prolétaire plutôt “grande gueule” que réellement contestataire, sombre et individualiste, ironiquement parisien, parigot même, mais sans vulgarité, et enfin assez malheureux pour susciter la sympathie des spectateurs. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Viviane Romance dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Jean Gabin et Simone Simon dan La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Jean Gabin et Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Michèle Morgan et Jean Gabin dans REMORQUES (1941) de Jean Grémillon
Jean Gabin et Gina Manès dans Le Récif de corail (Maurice Gleize, 1939)
La grande occasion de “Pépé”
Après l’expérience pseudo-russe des Bas-Fonds (1936) de Renoir, Il se vit offrir par Julien Duvivier le rôle principal de Pépé le Moko (1936), un rôle qui allait l’imposer définitivement en créant le “mythe” de Gabin. Dans le monde lourdement exotique de la Casbah d’Alger où évolue le dangereux caïd campé par Gabin, ce ne sont qu’aventures pittoresques et haletantes, défilé de personnages stéréotypés, dignes des meilleurs romans populaires, amour fou et perdu… Gabin conservera des années durant le charisme dont l’entourèrent Jeanson et Duvivier, charisme qui s’était déjà manifesté dans un autre film de Duvivier : La Belle équipe (1936). La France qui s’identifia à Gabin était celle de l’avant-guerre, ballottée entre le Front populaire et les frissons de la guerre prochaine ; et quand cette France là disparut, Gabin dut changer d’emploi.
Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Durant ces années il fut le lieutenant Maréchal de La Grande Illusion (1937), Lucien Bourrache dit “Gueule d’amour” dans le film du même nom réalisé en 1937 par Jean Grémillon, Jean, le déserteur, et François, l’ouvrier en révolte, respectivement dans Le Quai des brumes (1938) et Le Jour se lève (1939) de Marcel Carné, puis Jacques Lantier, triste héritier de la noire lignée des Rougon-Macquart, dans La Bête humaine de Renoir.
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Cette brève mais remarquable galerie de personnages le fit rapidement devenir le symbole de tout un cinéma mélancolique et populiste, sombrement, mais toujours poétiquement, réaliste, un cinéma composé de grands ports noyés dans la brume, de petits bars de province (comme celui où Gabin retrouve Mireille Balin des années après que celle-ci l’eut quitté en gâchant sa vie, dans Gueule d’amour), de rues parisiennes, d’ombres et de révoltes soudaines, d’amours intenses et toujours malheureuses. Ces repères nous aident à déterminer tout ce que ce cinéma, en dépit de son apparente nouveauté, pouvait avoir de conventionnel, sinon de convenu. Il était l’héritier de la tradition littéraire populiste, une longue filiation qui, à travers Zola, Eugène Sue, Eugène Chavette, puis Henri Poulaille et Pierre Mac Orlan, avait posé les bornes de l’univers où se croisent la tragédie, le peuple et l’aventure. Cinéma de rêves et de fantasmes tout autant que les pires productions hollywoodiennes, mais auquel Gabin a prêté son visage, le rendant par là même vraisemblable. Car il était «peuple», ce qui ne s’apprend pas dans les cours d’art dramatique…
Jean Gabin, Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Dans les années qui précédèrent immédiatement la guerre sa popularité fut indiscutable en France et à l’étranger. A la création de son mythe avaient contribué de manière décisive non seulement les cinéastes déjà mentionnés, mais aussi certains scénaristes dont le travail fut tout aussi décisif tant pour l’acteur que pour l’ensemble du cinéma français de l’époque : Jeanson, déjà cité (sa contribution ne fut importante que pour Pépé le Moko) , et surtout Charles Spaak – La Bandera, La Belle équipe (1936), Les Bas-Fond, Gueule d’amour et Le Récif de corail (1939) de Maurice Gleize – ainsi que Jacques Prévert – Le Quai des brumes, Le Jour se lève et Remorques (1939) de Grémillon. Certains d’entre eux collaborèrent aussi aux films d’après-guerre de Gabin, mais ce fut surtout pendant les années 30 qu’ils réussirent à mettre en valeur, par leurs textes, la personnalité de l’acteur, et à transformer le joyeux comique de caf’conc’ en un sombre champion des causes perdues. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Michèle Morgan dans Le Quai des brumes (Marcel Carné, 1938)
Jean Gabin, Simone Simon et Julien Carette La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Pierre Fresnay et Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Mireille Balin et Jean Gabin dans Pépé le Moko  (Julien Duvivier, 1937)
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline Laurent, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Les années de guerre et la seconde carrière
Appelé sous les drapeaux le 2 septembre 1939, Gabin gagna le dépôt de la marine de Cherbourg. En avril 1940 il obtint une permission pour terminer Remorques puis, par la suite, le gouvernement de Vichy l’autorisa à s’embarquer pour les Etats-Unis afin de tourner un film pour la Fox, à condition qu’il revienne dans les huit mois. Gabin tourna deux films, Moontide (La Péniche d’amour, 1942), d’Archie Mayo et The Impostor (L’Imposteur, 1943) de Duvivier qui s’était lui aussi réfugié en Amérique.
Jean Gabin et Ida Lupino dans Moontide (La Péniche de l’amour, Archie Mayo, 1942)
En avril 1943, il s’engagea comme volontaire dans les Forces navales françaises libres, la marine gaulliste. Il fut affecté à Norfolk et en Afrique du Nord, au sein de la 2e D.B. de Leclerc. Il débarqua en France en 1944 et fut démobilisé en juillet 1945 avec le grade de second maître fusilier ; il reçut la médaille militaire et la croix de guerre. La France qu’il retrouvait n’était plus celle qu’il avait quittée deux ans plus tôt. Elle avait changé, comme lui dont les cheveux grisonnants annonçaient qu’il allait devoir changer de personnages (il n’était d’ailleurs pas dans le tempérament de Gabin de chercher à faire “jeune” s’il ne l’était plus).
Jean Gabin et Nicole Courcel dans La Marie du port (Marcel Carné, 1950)
Jean Gabin et Danielle Darrieux dans La Vérité sur Bébé Donge (Henri Decoin, 1952)
Jean Gabin dans La Nuit est mon royaume (Georges Lacombe, 1951)
Il était temps pour Gabin de donner un nouveau départ à sa carrière. Après avoir refusé le rôle principal des Portes de la nuit (1945) de Carné et Prévert, qui fut attribué à Yves Montand, il accepta celui de Martin Roumagnac (1946), un film de Georges Lacombe qui n’eut aucun succès, mais dans lequel il donnait la réplique à Marlene Dietrich. Il tenta un retour à son personnage des années d’avant-guerre avec Au-delà des grilles (1949), réalisé à Gênes par René Clément dans un esprit assez proche de celui de Pépé le Moko. Mais Gabin ne persista pas dans cette voie qui pouvait être dangereuse pour son image de marque.
Jean Gabin, Marilyn Bufferd dans Touchez pas au grisbi
Les années avaient passé et le “mauvais garçon” de jadis, avec l’âge, avait acquis la physionomie d’un homme mûr ; on l’imaginait plus aisément désormais du côté de la loi que contre elle. Il eut quelque mal à retrouver la voie du succès, malgré le film de Marcel Carné, La Marie du port (1949), inspiré de Georges Simenon, où il bénéficiait d’un rôle à sa mesure. En 1951, le film de Georges Lacombe La Nuit est mon royaume lui permit de remporter la coupe Volpi à Venise, et Le Film français lui attribua le titre de meilleur acteur français de l’année pour La Vérité sur Bébé Donge d’Henri Decoin, autre adaptation d’un roman de Simenon.
Jean Gabin et Nadja Tiller dans Le Désordre et la nuit (Gilles Grangier, 1958)
Jean Gabin et Bourvil dans La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956)
Roland Lesaffre et Jean Gabin dans L’Air de Paris (Marcel Carné, 1954)
Jean Gabin dans L’Affaire Saint-Fiacre (Jean Delannoy, 1959)
Lino Ventura et Jean Gabin dans le Rouge est mis (Gilles Grangier, 1957)
La même année, il côtoya Madeleine Renaud et Danielle Darrieux dans “La Maison Tellier”, un des trois épisodes du Plaisir de Max Ophuls. Mais ce n’est qu’en 1953 qu’il rencontra enfin celui qui allait le servir pleinement. En effet, dans Touchez pas au Grisbi, il campa magistralement pour Jacques Becker Max le Menteur, pittoresque figure de la “Série noire” issue de l’imagination pleine de verve d’Albert Simonin. Avec ce rôle en or, Gabin renouait avec ses anciens personnages de voyous du cinéma, mais avec plus de “puissance ”, affichant un optimisme tranquille en toutes circonstances qui annonçait la plupart de ses interprétations des années 60.
Jean Gabin dans Le Cave se rebiffe (Gilles Grangier, 1961)
Parmi les personnages marquants de sa seconde carrière, on se souviendra du peintre de La Traversée de Paris (1956) de Claude Autant-Lara, de l’ancien boxeur malin et paternel de L’Air de Paris (1954) de Marcel Carné, de l’imprésario de French Cancan (1954) de Jean Renoir, du vieil avocat confronté à la jolie Brigitte Bardot dans En cas de malheur (1958) de Claude Autant-Lara, d’au moins deux Maigret peu orthodoxes mais agréables et de l’inspecteur Valois du Désordre et la nuit, du vieil homme politique bourru, sorte de Clemenceau du régime, dans Le Président (1961) d’Henri Verneuil, du patriarche réactionnaire, très proche de l’homme Gabin dans ses vieux jours, de La Horse (1969) de Pierre Granier-Deferre, et d’un impénétrable Gaston Dominici de l’assez banale Affaire Dominici (1973) de Claude Bernard-Aubert.
Jean Gabin dans Mélodie en sous-sol (Henri Verneuil,1963)
Jean Gabin dans Le Président (Henri Verneuil, 1961)
Jean Gabin et Jeanne Moreau dans Gas-oil (Gilles Grangier, 1955)
Micheline Presle et Jean Gabin dans Le Baron de l’écluse (Jean Delannoy, 1960)
Il ne faut pas oublier la foule de personnages pittoresques et truculents qu’il a interprétés devant les caméras plus ou moins inspirées de Denys de La Patellière, de Jean-Paul Le Chanois, de Gilles Grangier (11 films en tout), d’Henri Verneuil et de Jean Delannoy. Enfin il n’avait pas son pareil pour “sortir” les dialogues – faits sur mesure, il est vrai – de Michel Audiard (qui a signé les scénarios d’une vingtaine de ses films), de Pascal Jardin et d’Alphonse Boudard. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Annie Cordy dans Le Chat (Pierre Granier-Deferre, 1961)
Pour aller plus loin…
COUP DE COEUR Estimant que l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, Gabin a souvent acquis lui-même les droits de romans qui pouvaient lui offrir de belles compositions, c’est ainsi que sont nés des films aussi majeurs que La Bandera et Quai des brumes. Lire la suite…  [Photo : Martin Roumagnac (Georges Lacombe, 1946)]
FILMS EN COSTUMES Sur les quatre-vingt-quinze films tournés par Gabin au cours de sa carrière, six seulement appartiennent au genre historique, pourtant fort à la mode durant toutes ces années : s’estimant trop “typé”, l’acteur ne se sentait à l’aise que dans l’univers du XXe siècle. Lire la suite… [Photo :  Les Misérables (Jean-Paul Le Chanois, 1958)]
LA STAR ET L’ARISTO S’il n’est pas le réalisateur avec qui Gabin aura le plus tourné, Denys de La Patellière peut se targuer d’avoir dirigé l’acteur dans pas moins de six films, dont la plupart ont connu un grand succès public. Retour sur une relation faite de respect et d’estime réciproques. Lire la suite…  [Photo : Rue des Prairies (Denys de La Patellière, 1959)]
UN ACTEUR MYTHIQUE De La Bandera au Clan des Siciliens, en passant par Le Jour se lève et Un singe en hiver, Jean Gabin a mené durant près de cinquante ans un parcours en tous points exemplaire. Retour sur l’étonnante carrière d’un artiste de légende.  Lire la suite…
D’autres publications seront régulièrement ajoutées…
S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d'abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un "pacha" incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu'à la fin des années 1970.  S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. 2,812 more words
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Critique#6 (partie 1): Luke Cage Saison 02
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Le vendredi 22 Juin dernier est sortie la saison 2 de Luke Cage sur Netflix. Pourquoi en parler? Primo : avec la sortie du Film Black Panther et de la série Black Lightning, je sens un revival de l'esprit des 70's et du phénomène de Blaxploitation. Et lorsqu'on est un lecteur de comics, on ne peut pas parler de blaxpoitation sans évoquer Luke Cage alias Power Man. Deuzio : j'ai toujours été fasciné par le thème des Vigilantes (les Justiciers), c'est un sujet très intéressant d'un point de vue sociologique mais vous comprendrez en lisant la deuxième partie de l'article. Et Tertio : ça reste encore mon blog donc si je veux parler de Luke Cage, je le fais ! ^^
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Le Casting :
Le héros de Harlem est incarné pour la quatrième fois par Mike Colter. Il a la carrure pour incarner le personnage et c'est déjà pas mal (Mike Colter s'est entraîner et à pris 12 kilos de muscle pour ce rôle). Il a joué dans Million Dollar Baby (je n'ai gardé aucun souvenir de sa prestation ou de son rôle dans le film, et vous?). Sa plus longue expérience a été dans la série The Good Wife dans laquelle il a joué de 2010 à 2015. Autant vous dire que j'ai découvert Mike Colter seulement lorsqu'il apparut dans la première saison de Jessica Jones. Depuis il fait parti de ces acteurs que j'ai plaisir a voir à l'écran, et qui me pousse à suivre un film ou une série.
Rosario Dawson incarne Claire Temple qui jouera le rôle de petite amie et de Gémini Cricket auprès du justicier. Rosario Dawson rempile pour la 7ème fois dans ce rôle, et c'est toujours autant un plaisir de la voir à l'écran. Enfin presque...
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Luke Cage étant un ancien fugitif, il essaye tant bien que mal de rester loin des problèmes... et du champ de vision de la police. C'est sans compter sur la détermination du Détective Misty Knight, interpréter par Simone Missick, qui n'apprécie pas toujours qu'un être surhumain mette son nez dans les affaires de la police. C'est la troisième fois que la détective de commissariat de Harlem apparaît dans les séries Marvel Netflix. Et vu l'espérance de vie des flics dans ces série, c'est un exploit !
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Pour ce qui est des antagonistes, la série nous gâtes (peut-être un peu trop). Nous avons Alfre Woodward dans le rôle de Black Mariah. C'est une trafiquante de drogue dans le comics, mais qui se retrouve ici être une politicienne représentante du district de Harlem et ancienne candidate au Congrès. Suite au évènement de la Saison 01, elle est devenue la gérante du Harlem Paradize's. Théo Rossi incarne Shades, bras droit et amant de Mariah Dillard/Stokes. C'est un criminel liés aux passé de Luke Cage. C'est le gangster "classe" que l'on adore voir à l’œuvre.
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Deux nouveaux personnages arrivent dans la série. John McIver alias Bushmaster, joué par Mustafa Shakir, est l'un des antagoniste les plus intéressant crée pour les série Marvel Netflix. Il y a aussi Tilda "Nightshade" Johnson, interpréter par Gabrielle Dennis, gérante d'une boutique de "soins naturel" et qui remplacera rapidement Claire Temple dans le rôle "d'infirmière de service".
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D'autres personnages issue de la précédente saison ou d'autres série Marvel Netflix sont présent dans cette saison. Bobby Fish, Turk, Benjamin Donovan, Foggy Nelson, Collen Wing et Danny Rand. Cela a pour effet de renforcer la cohérence de l'univers développé. Les liens que crées les personnages entre eux sont "réel" et ont un impact les uns sur les autres.
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La Bande Son et les Références culturelles :
Je vais faire simple : Luke Cage possède la meilleur B-O de toutes les séries issue des comics qui ont été faite à ce jour. Entre le générique, les passages au Harlem Paradize et les rue de Harlem, il est plus facile de faire le compte où la musique est absente que l'inverse.
Jamais aucune autre série (à ma connaissance) n'a aussi bien promulgué les trésors de la culture Afro-Américaine. En dehors de la musique, plusieurs noms vont être cités aux cours des deux saisons. Les "Classiques" : Crispus Attucks, Martin Luther King, Malcom X et Mohamed Ali; Les "Sportifs" : Mike Tyson, M.Jordan; K.C Jones (entraineur des Celtics Warriors), Cheryl Miller, Usain Bolt...;
Les "Musiciens" : Duke Ellingthon, Big L, Howard "Papy" Mason; ou les "Littéraires" : Donald Goines créateur de Shaft, Zora Neale Hurston, Walter Mosley et Chester Himes... Il y a de quoi refaire toute votre culture G.
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Il y a aussi des références cachées liées à l'histoire afro-américaine (au cours de la série, nous apprenons que Luke viens de Savannah de l'état de Georgie/Georgia). Il y a de nombreuses symboles bibliques : "The Judas Bullet", la prêche dans l'église, la chanson "Aint' It A Sin", et un personnage connaîtra une "renaissance" en manquant de se noyer (assimilable au baptême protestant). La religion protestante étant très présente dans la culture afro-américaine, elle est incarné pour cette Saison 2 par Reg E. Cathey (House of Cards) qui joue le rôle du père de ... Désolé j'ai failli vous spoiler ! ^^'
Ce qui m'amène à un des thèmes exploité dans Luke Cage : le concept de "Parents Prodigue". Des parents vont revenir vers leurs enfants avec qui ils n'ont plus de contact depuis plusieurs années.
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Un autre aspect de la foi Afro-américaine est exploité dans cette deuxième saison : le Vaudoo. Ils seront incarnés par les deux nouveaux personnages de la série : Bushmaster et Tilda, l'herboriste/guérisseuse. Sans oublier les consommateurs d'héroïne "Bushmaster" qui semblent tomber dans un état de transe et développent une agressivité digne des Zombie de Romero.
Avec le personnage de Dave "D.W" Griffith et l'application "Heroes of Harlem", la série montre la place importante qu'ont pris les réseaux sociaux dans notre quotidien. Ils peuvent faire la gloire d'un individu mais aussi se retourner contre lui. Et Luke Cage va en faire la douloureuse expérience. (Une vidéo d'un de ses combats sera tellement populaire sur le net qu'elle finira par être diffusé sur une chaîne nationale).
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La Réalisation et l'écriture :
La réalisation est lécher. Et en même temps c'est du Netflix, jusqu'à présent aucune série proposé par cette chaîne ne m'a déçu sur ce point. La première saison avait bénéficié (entre autre) du réalisateur Paul McGuigan, connu pour avoir fait des épisodes de la série "Sherlock". Pour cette deuxième saison, la réalisation du premier épisode a été réalisé par Lucy Liu (Kill Bill) et les cinéphiles retrouveront une "touche Tarantino" dans certaines scènes de la série Luke Cage (Saison 1 et 2).
Sur les différents scénaristes qui sont en charge de l'écriture, les plus importants sont écrit par 4 d'entre eux. Ce qui assure une cohérence globale sur les 13 épisodes. Nous devons l'introduction et le final de la série à Cheo Hodari Coker (chargé de l'écriture de l'épisode 1 et 13). Le scénariste avait déjà écrit des épisode 1, 2 et 13 de la première saison. Il a co-scénarisé Creed II avec Sylvester Stalone, qui sortira en Novembre prochain dans nos salles de cinéma.
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Le Scénario :
Épisode 1, 2, 3
Au démarrage, le rythme de la série peux sembler lent. Il n'en est rien. Elle prend le temps de nous montrer ce que sont devenus les protagonistes principaux, tout en installant les nouveaux. Luke Cage a lavé son nom, et son casier judiciaire, et essaye de se montrer digne du titre de "Héros de Harlem". Misty Knight apprend a vivre avec son nouvel handicap et reprend du service en tant de Détective du district de Harlem.
Mariah Dillard et Shade sont toujours à la tête du Harlem Paradize et étendent leurs pouvoirs sur la pègre locale en faisant des investissements véreux.
La seule a connaître une évolution négative est Claire Temple. Elle est passé de : l'infirmière ordinaire à lien entre tout les super-justiciers de New York, pour devenir la petite amie de Luke Cage à... la petite amie fouineuse, pénible et castratice du héros. Même si elle n'est pas toujours physiquement présente, son aura va se ressentir jusqu'au dernier moment de cette Saison 2. Je pense que Claire Temple est arrivé au bout de cet aspect de son personnage et qu'il est temps pour elle d'évoluer. D'apprendre à aider les justiciers d'une autre façon. En devenant elle-même une justicière avec des Super-pouvoirs? En ouvrant un clinique de nuit pour les êtres surhumains? Qui vivra verra...
Les scénaristes se débarrassent rapidement de la "Kryptonite" qu'ils avaient crées pour le héros (The Judas Bullet). Ceci joue en faveur de la nouvelle menace qui plane sur Harlem : Bushmaster. Il y a quatre ou cinq confrontations entre lui et Luke Cage durant les 13 épisodes, et rare sont ceux qui sont à l'avantage de Luke. Bushmaster est un bon stratège ainsi qu'un combattant au style fluide et fulgurant. Il tire sa puissance de la magie Vaudoo, ce qui a le mérite d'être original. C'est un "méchant" bien construit et, vous le savez probablement déjà, la grandeur d'un héros dépend de l'aura de son adversaire. Si j'ai autant apprécié cette saison, c'est sûrement grâce à Bushmaster.
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Épisode 4, 5, 6
Le rythme de la série commence à s'accélérer. Le départ de Claire permet de réunir le duo Cage/Misty. La synergie qui se dégage des deux acteurs et le dynamisme de leurs "punch-lines" qu'ils se balancent fait plaisir à voir. Les deux personnages vont être tentés de basculer du "côté obscur" de la loi, mais se rattraperont l'un l'autre.
Pendant ce temps, Mariah continue son ascension. Elle est la parfaite politicienne que l'on adore détester. Malgré toutes les affaires auxquelles elle a été mêlée (et publiquement exposée), elle continue à se pavaner devant les caméras, sourire aux lèvres, en jouant les "Mère Thérésa" avec ses discours sur la famille et l'ouverture de dispensaire. La série le dit elle-même, son nom n'est pas Mariah Dillard/Stoke, son nom est : Black Mariah Trump. Boom ! Ça, c'est fait.
Et ce n'est pas la seule "phrase choc" de ces épisodes. Luke se retrouve a vendre ses services à "Piranha" Jones, un magnat de la finance. Lorsque la situation dégénère, Luke renégocie son contrat et lance "You want hires Heroes?" (traduction : Vous voulez un Héros à Louer?). Enfin! (Les vrais comprendront la référence). D'ailleurs, on pourrait renommer l'épisode 5 : "Fan Service". Il est rempli de références pour les passionné(e)s qui, tout en étant des petits plaisir coupables, sont utiles au scénario.
Après avoir amorcés une intrigue financière, nous avons droit à un épisode qui est une "Chasse à l'homme". Bushmaster et les jamaïquains sèment le chaos dans Harlem touchant tout l'entourage de Luke Cage. Nous revoyons des personnages de la première saison, et cela montre qu'Harlem a une communauté unique avec une identités propre et solidaire.
Fin de l’analyse du Scénario et Top personnel des série Marvel Netflix dans la partie 2. => https://lescritiquesheroiques.tumblr.com/post/175337772081/critique6-partie-2-top-des-s%C3%A9rie-marvel
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lnshow · 3 years
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Orphan Black
PITCH : Une femme se découvre de nombreux sosies qui s’allient pour déjouer l’expérience illégale de clonage dont elles sont le produit.
9/10 : Performance incroyable de Tatiana Maslany qui incarne 9 personnages.
Petite excentricité de forme aujourd’hui parce qu’il n’y aura jamais meilleure façon d’honorer Orphan Black qu’en présentant ses héroines.
Beth : Policière en couple avec son moniteur Paul, elle est la première à contacter ses clones et à enquêter sur la conspiration. Elle se jette au devant d’un train dans le premier épisode mais on découvre sa vie au travers de Sarah.
Sarah : Personnage principal en manque d’argent, elle est témoin du suicide de Beth et en profite pour usurper son identité. Elle fait tout pour protéger sa fille Kira, et par la même occasion démanteler le Dyad Institut, instigateur de l’expérience. Bien que très accessoire, j’ai un petit faible pour son histoire avec Paul. ☺️
Cosima : Docteure en microbiologie, elle allie calme, bonté et intelligence. Impossible de contrer une machination biotechnologique sans elle évidemment. Elle est éclipsée à mes yeux par le caractère explosif de ses sœurs !
Helena (sans hésitation ma préférée) : Torturée et entraînée à tuer depuis l’enfance, elle est responsable de l’assassinat de nombreux clones pour le compte d’une secte religieuse. Après avoir retrouvé sa jumelle Sarah, elle utilise ses compétences meurtrières pour la protection de sa nouvelle famille. Une ennemie redoutable pour le Dyad Institut !
Alison : Mère de famille bien sous tout rapport, la regarder tenter de maintenir son train de vie bourgeois tout en déjouant des complots d’envergure mondiale est assez cocasse. Elle est dotée d’un sang-froid et une force psychologique épatants pour quelqu’un habitué au confort et à la sécurité.
Rachel : C’est la seule clone élevée personnellement par les scientifiques à l’origine du projet Néolution. Hautaine et calculatrice, elle travaille contre ses sœurs pour continuer l’œuvre de ses parents.
Parce que les clones sont stériles et atteintes d’une maladie auto-immune, tout l’espoir du Dyad Institut réside dans Sarah et sa fille aux vertus curatives. La série est donc une continuelle chasse à l’homme, bercée d’eugénisme et d’endoctrinement, qui nous tient à haleine tout en abordant des sujets novateurs. 👭🏻 Seul bémol, une forme de manichéisme selon lequel sont méchants tous ceux qui ne sont pas les sœurs et leurs familles. À regarder d’une traite pour savoir qui du Dyad Institut, de la secte des Proletheans ou des sœurs rebelles verra sa conception de la vie et de la science triompher !
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affairesasuivre · 6 years
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«JE SUIS SHINGO», CŒUR ARTIFICIEL
Ce monument du manga signé Kazuo Umezu met en scène l’éveil à la conscience d’un bras mécanique, incarnation de la passion de deux enfants.
Que se passe-t-il lorsqu’un grille-pain veut voir le monde ? Quand à force de le féliciter pour la manière qu’il a de si bien dorer les toasts, il accède à l’immanence, cet état par lequel la conscience fait un retour sur elle-même et se sait exister. Quand le grille-pain se prend pour un «je» et pense un «maintenant». C’est à cet examen que se livre Kazuo Umezu lorsqu’il imagine un toaster en quête de sensations ou, plus précisément, un ordinateur chez qui naît un désir transcendantal d’être au monde et de retrouver ses parents. Chef-d’œuvre de la BD japonaise récemment adapté en comédie musicale par Philippe Découflé , 
Je suis Shingo paraît en 1982, et trente-cinq ans plus tard en France, alors que l’informatique personnelle n’en est qu’à ses balbutiements et devient un symbole de modernité accessible. Tron arrive sur les écrans, bientôt suivi de Wargames. Dans chacune de ces fictions, l’écran aliène ou devient un nouveau théâtre guerrier. Umezu, lui, fait le choix inverse et cherche les bribes d’humanité dans les boulons, le «ghost» dans la machine. «Je suis Shingo se termine par les lettres A et I, soit les initiales de l’intelligence artificielle, mais aussi le mot ai qui, en japonais, veut dire "amour"»,expliquait-il en avril au magazine Atom.
Je suis Shingo met en images la rencontre entre un garçon d’une dizaine d’années, Satoru, et le robot que l’entreprise de son père installe sur ses chaînes de montage. Tout à ses rêves de fulguropoing, le gamin est atrocement déçu en ne découvrant qu’une triviale boîte métallique munie de pinces, destinée à usiner des pièces de moteur. Le choc devrait anéantir ses illusions mais renforce au contraire sa fascination, au point qu’au contact de son père, chargé de surveiller la bête, Satoru apprend à découvrir sa logique et pose les bribes d’un langage commun, nommant pour lui les formes du monde sensible. Lors de ses excursions à l’usine, le garçon rencontre Marine, venue en visite scolaire, tout aussi fascinée par Shingo le robot. Ils tomberont éperdument amoureux et couveront la machine comme des parents le font avec un enfant, au point qu’elle finira par devenir un totem de leur passion.
La naissance de Shingo, son basculement du savoir cognitif (on le nourrit de connaissances) vers une conscience phénoménale (elle apprend à se nourrir seule) s’opère par contamination, Umezu laissant une voix à la première personne pirater le récit afin de témoigner de l’apparition de cette chambre d’écho subjective. La machine pense alors : «C’était en 1982, un jour du début de l’été, et de l’autre côté de la fenêtre les feuilles vertes sur les arbres frémissaient au vent.» Un éveil phénoménologique tout japonais dans son ineffable fragilité mais surprenant pour qui connaît Umezu, dans la mesure où l’auteur appartient plutôt au Japon frondeur et populaire qui préfère les larmes, les fantômes et la farce à la quête de sens.
A mesure que se tisse un lien intime entre Satoru et Shingo, l’auteur insère dans les bulles de pensée du garçon une trame en forme de labyrinthe. Motif que l’on retrouvera à l’identique lorsqu’il représente le cheminement intérieur de l’esprit de l’unité centrale. Via ce goutte-à-goutte pictural s’immisce l’idée qu’une transcendance est possible, que, même privé de jambes, le grille-pain courra bientôt le monde. Umezu organise une porosité entre organique et numérique qui culmine dans ce tome (la série en compte six) lors du premier baiser entre Satoru et Marine, la scène étant donnée à voir depuis le balcon de la chambre du garçon, à travers le cadre d’une moustiquaire qui pixellise l’image.
C’est la vue du lecteur omniscient qui se trouble, en écho au «Je suis Shingo» proclamé dans le titre comme on disait «Je suis Charlie». Dans cet effondrement des frontières de l’artificialité, les émotions deviennent de subtiles lignes de code qui appellent un déchiffrement, et la destruction d’une machine par un ouvrier rendu inutile prend l’aspect d’un meurtre brutal où l’unité centrale se vide de sa connectique comme Steve Buscemi perd son sang dans Reservoir Dogs.
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Si Shingo fait figure d’accalmie dans la carrière du vieil auteur (Umezu a 80 ans), on y observe des retours viciés à l’horreur, dont il a fait les beaux jours avec l’Ecole emportée .Une fois encore, le mal se niche au cœur de la famille, entre-soi despotique qui étouffe la flamme de Satoru et Marine, leur passion étant jugée trop dévorante pour être convenable. Tandis que le père de Satoru est dépeint comme macho, alcoolo et flemmard, sa mère ne se soucie guère de son enfant. Chaque action rapproche un peu plus le gamin de la vérité : le cocon va s’effondrer sur lui-même et révéler le vrai visage de la cellule familiale : une prison.
Formidable créateur d’images, dont l’impact a été décisif sur des cinéastes comme Kiyoshi Kurosawa, Umezu glisse dans les interstices de Shingo des planches sans rapport direct avec la narration. Un garçon et une fillette anonymes s’y promènent gaiement le long de lignes de chemin de fer tordues tandis qu’une supernova dévore les cieux ; ils se croisent et se tendent la main le long des escalators d’un centre commercial désert ou sont convertis en lignes géométriques évoquant les mondes carrelés du plasticien Jean-Pierre Raynaud… Des visions de ruines autant que des tableaux d’un amour que les enfants auraient gardé rien que pour eux, substitué au regard prédateur des adultes.
Marius Chapuis
Je suis Shingo (tome 1 sur 6) de Kazuo Umezu, le Lézard noir, 380 pp., 21 €.
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uniquebirdprince · 4 years
Text
Découvrons Paul Dourret, merci d’avoir répondu aux questions !
Bonjour, j’espère que vous allez bien. Je suis Marie F chroniqueuse sur « La voix littéraire » Etes-vous prêt(e) à passer aux questions ? Présentez-vous un peu avant de répondre.
Bonjour Marie,
J’ai 68 ans, je suis retraité. Divorcé, remarié, quatre enfants et huit petits-enfants voilà pour l’état-civil. Ma carrière professionnelle m’a conduit de l’Armée de l’Air à l’industrie automobile. Mes différents postes m’ont permis de vadrouiller dans la partie sud de la France. Originaire de la région stéphanoise, j’ai vécu à Nîmes, Saintes, Rochefort sur Mer, Lyon, Saint Chamond, Bellegarde-sur-Valserine, pour échouer il y a plus de trente ans en Corse ; un vrai grand bonheur. Ma scolarité a été marquée par un échec. Je désirais me lancer dans une branche littéraire, mais à l’époque, le choix m’a été refusé, car je n’avais jamais étudié le latin. Parallèlement à ma profession, j’ai exercé comme animateur dans diverses radios locales, ou comme pigiste pour un organe de presse écrite de la région Rhône-Alpes (À l’époque le « Dauphiné Libéré ».
J’occupe mes loisirs en pratiquant la marche sur les sentiers de Corse, j’aime la photographie, la musique, les bons repas, mais bien sûr, l’écriture et la lecture représentent pour moi mes passions favorites.
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1) Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
J’ai toujours aimé écrire, mais l’envie m’a été transmise par un professeur de Français dans mes années collège. Au départ, élève médiocre dans ma langue natale, il m’a communiqué un goût démesuré pour la lecture et il a su provoquer en moi le plaisir de l’écriture ; grâce à lui et à ceux qui lui ont succédé, je suis devenu un bien meilleur élève. Il a été le déclencheur d’une vocation. Dans ma famille, ma grand-mère maternelle dévorait les livres et elle composait de petits textes pour les événements familiaux. Même très âgée, elle nous récitait des poèmes de Victor Hugo sans se tromper, sans oublier le moindre vers…
2) Quels genres de livres écrivez-vous ?
Je me sens toujours un peu gêné lorsque l’on évoque mon genre littéraire. Nombre d’auteurs se cantonnent dans un seul et même style. Je me suis laissé entraîner par une inspiration débordante et esclavagiste. Sorti de quelques romans classiques, sentimentaux, je compte un roman policier, une biographie traitée sous forme romanesque, un essai dans le fantastique, un ouvrage de science-fiction, un roman noir, un recueil de textes et nouvelles… J’ai également servi de prête-plume pour une Québécoise.
3) Parlez-nous un peu de vous, avez-vous d’autres passions ?
Sans être un homme hyperactif, j’apprécie donc les balades sur les nombreux sentiers de Corse ; entre mer et montagne, l’Île de Beauté propose un éventail presque infini de randonnées. Lors de mes promenades, mon appareil photo immortalise des paysages de rêves… J’aime aussi bricoler ; amoureux fou de la nature, le jardinage m’accompagne dans mes rares moments de liberté, la lecture incarne des moments rares de repos ou de détente. Habitant d’une copropriété comportant un immense parc arboré, je partage avec mes voisins des moments conviviaux : barbecues, parties de pétanque, apéritifs, etc. J’ai l’immense joie de garder mon petit-fils lorsque ses parents travaillent et durant les périodes de vacances scolaires, une activité prenante, mais gratifiante.
4) Lors de votre premier livre publié, comment vous êtes senti ?
Ma réponse va surprendre. Ma toute première expérience s’est révélée très négative, voire désastreuse. J’avais sollicité un éditeur parisien pour un petit recueil de poèmes de médiocre qualité ; j’étais jeune, naïf ou/et innocent. Le coût de l’opération se révélait exorbitant, mais bon…
J’ai reçu une dizaine d’épreuves. Mes lettres, mes relances, le répondeur téléphonique, tout demeurait muet. L’homme s’était évanoui dans la nature avec mon argent… La plainte déposée n’a servi à rien… Faillite ou arnaque…
Là, j’ai cessé d’écrire… Mais le démon de l’écriture sommeillait toujours en moi. Des projets de roman germaient dans les fonds retranchés de mon cerveau, les idées se bousculaient. La retraite m’a permis d’ouvrir les vannes. Je me suis lancé dans un essai policier que j’ai fait tester par mon entourage. Une maladresse, car la complaisance des gens aurait une fâcheuse tendance à vous laisser croire le meilleur… Mais une histoire trottait dans ma tête depuis des années. Je suis parti d’une simple idée : une adolescente fugueuse et rebelle se retrouve prisonnière de terroristes qui projettent des attaques ou des attentats.
Je n’avais jamais écrit de manuscrit ; lorsque je l’ai terminé et envoyé à un éditeur, j’avais une terrible hantise : la peur que le texte ne soit pas assez conséquent ; je ne possédais aucune notion du nombre de pages que représentait mon épreuve Word et la réalité physique d’un livre. Surprise ! Mon inspiration avait donné naissance à « Éloée Éloa », et 703 pages. Celui que je considère en fait comme mon vrai premier ouvrage. J’étais assez fier de moi, heureux même, et j’avais la furieuse envie d’être lu…
J’ai eu la chance de réceptionner mal de retour. Le roman plaisait, mais on me reprochait la longueur de mes dialogues et mon souci poussé du détail. Donc quelques années plus tard, mécontent de mon travail, j’ai retravaillé mon manuscrit. Il a été réédité sous le titre : « La fugue maudite ».
5) Quels sont vos coups de cœurs ?
De manière naturelle, on conserve une préférence sentimentale pour son premier bébé. Mais j’aime bien « La vie m’a trahie », la biographie d’une jeune alsacienne, une histoire émouvante à replacer dans le contexte de l’époque, l’entre-deux-guerres. Transmise par des membres de sa famille, elle m’a touché en plein cœur. Cette femme aussi malheureuse que courageuse méritait un hommage, j’espère lui avoir rendu au travers de mon manuscrit. Notre destin prend parfois des allures de chemin de croix, et le bonheur, élément fragile de notre existence, semble être accroché à un simple fil, nous ignorons s’il tiendra ou s’il finira un jour par se rompre…
6) Avez-vous déjà fait des salons du livre ? Si oui, comment ça s’est passé ?
Hélas, non ! Car le fait de vivre en Corse génère pas mal d’inconvénients pratiques et financiers. Il faut se déplacer parfois très loin, trouver un hébergement, etc. sans être certain que le jeu en vaudra la chandelle. Mais je participe sur le plan local à des manifestations où sont mis à l’honneur des artistes et des artisans. Je fréquente en tant qu’exposant les centres de vacances et de loisirs de ma région. Il est agréable de rencontrer le public, d’échanger, de confronter des idées…
Petite parenthèse, en songeant aux séances de dédicaces, ce qui me désole le plus, c’est de constater que le métier de libraire devient une espèce en voie de disparition, et je pense, que le Corona virus sonnera ainsi la mort de nombre de boutiquiers…
7) Quel a été votre rêve le plus étrange ?
Je ne sais si l’on peut parler ici de rêve prémonitoire. Dans le roman « Éloée Éloa », mon scénario met en scène un attentat terroriste lors de festivités du 14 juillet… Le résultat d’un étrange rêve… J’avais été plutôt victime d’un cauchemar que d’un rêve. La bousculade de la foule, les cris m’avaient réveillé… J’ai bâti mon histoire autour de ce canevas…
8) Avez-vous un moment dans la journée, où vous vous sentez le mieux pour écrire ?
Pour écrire, je ressens un besoin d’isolement et de solitude. La nuit est pour moi source d’inspiration, je construis mes manuscrits, et je forge l’intrigue. Mon esprit vagabonde ainsi une partie de la nuit, elle se libère bien avant le lever du soleil. Avec les idées claires, je profite du calme ambiant pour couvrir quelques pages blanches… Je ne me suis jamais « chronométré », mais je suis plus productif le matin que le soir. La rédaction de mes manuscrits prend en général assez peu de temps. En revanche, les corrections nécessitent un temps fou…
9) Avez-vous un grigri ?
Non pas de grigri ! Je réponds souvent sur le ton de la plaisanterie : Superstitieux ? Non, ça porte malheur !
10) Sortirez-vous d’autres livres ? En avez-vous déjà sorti, si oui lesquels ? Parlez nous en un peu plus.
Je pense être assez ou trop prolifique avec une série de bouquins déjà édités bien souvent à compte d’auteur.
Mes manuscrits mettent souvent (toujours) en scène des femmes. Carla, la petite sœur de l’héroïne de La fugue maudite, traumatisée par de terribles événements familiaux, va subir elle aussi les affres de la vie. Des choix bien arrêtés sur sa carrière professionnelle et sur sa vie sentimentale la tiendront longtemps prisonnière de principes surannés. La recherche de l’être idéal et du grand amour la conduiront sur une trajectoire surprenante. La rencontre avec un homme inattendu viendra bouleverser toutes ses certitudes. Inconsciemment, son destin basculera et se heurtera à ses préceptes moraux et à un solennel serment…
Une trilogie :
La Fugue maudite : Roman, Édilivre.
Carla, just fly away : Amazon KDP
Carla, fly away : Amazon KDP
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Destinées : Recueil de textes et nouvelles. Éditions Le Lys Bleu.
Ce livre contient des textes, des nouvelles, des essais ; ils n’ont pas débouché sur des romans. Ils dormaient dans un tiroir, j’ai choisi de leur donner vie.
Les Femmes du Jas Malpasset : Roman, Books On Demand.
Le roman met en scène une jeune fille d’un milieu paysan. Elle sera confrontée directement aux conséquences désastreuses de la guerre d’Algérie et elle sera marquée à jamais par la catastrophe liée au barrage de Malpasset. Un séjour dans cette région a conduit à l’écriture du roman…
La vie m’a trahie : Roman, Amazon KDP
Là aussi, le lecteur découvrira les conditions de vie des gens de la terre, en Alsace et au début du cercle dernier ; une rivalité absurde opposait les catholiques et les protestants au sein même d’un même village. Le roman décrit lui aussi la condition féminine et le peu de considération accordée aux femmes. L’éducation, les croyances, les tabous marqueront le destin de Malou, l’héroïne ; l’avenir prescrit ne lui laisse aucun choix : un mari désigné depuis sa naissance, une vie confinée dans une ferme, un homme à supporter, des grossesses répétées… Malou échappera-t-elle à son existence ?
Les Amazones de la sixième extinction: Roman, Amazon KDP
Dans ce roman futuriste, vous partagerez le curieux destin d’une gamine de riche. Des parents divorcés, un père trop absent, un beau-père exécré la forceront à s’émanciper de la vie familiale proposée. Encore étudiante, elle ne parviendra pas à assumer un acte inqualifiable et aux conséquences inattendues. Traumatisée, elle va errer dans une existence très confortable, mais à la recherche permanente d’un équilibre qu’une femme amoureuse semble enfin lui apporter. Des rencontres insolites, une passion dévorante pour une autre partenaire et une ambition naissante, l’installeront au sommet d’un mouvement écologiste. Elle s’appropriera un projet original conçu par une militante : créer une société indépendante, elle placerait les femmes à la tête du monde afin de construire un groupe d’amazones modernes, créer une structure censée les protéger d’une apocalypse programmée, et surtout se passer définitivement les hommes. Le décès de son père la mettra à la tête d’une fortune considérable. Il lui transmettra l’étonnant testament d’un ami archéologue. Le document lui fournira l’opportunité de matérialiser la société dont elle rêve, dans un lieu sauvegardé, loin de toute civilisation au milieu de la forêt amazonienne.
Une Demoiselle Diaphane : Essai fantastique. Amazon KDP
Des rencontres où l’étrange se mêle à la réalité. Une créature fantastique va faire chavirer le cœur de Paul. Parti à la recherche d’une femme fantomatique et insaisissable, il ira de mésaventure en mésaventure, jusqu’aux confins de la folie. Ses prospections lui permettront-elles de découvrir la vérité, celle qui entoure un être évoluant entre l’imaginaire et le réel, mais aussi une sorte de double apparu soudain ?
Les chemins de traverse des amours buissonnières : Roman policier Amazon KDP
Une voiture calcinée est retrouvée sur le parking d’un stade ; à l’intérieur, un cadavre. Le meurtre incompréhensible d’un homme apprécié de tous, d’un mari et père de famille modèle, conduira les enquêteurs sur les traces d’un grand séducteur. L’inspecteur Morales tentera de découvrir parmi une multitude de conquêtes féminines, de liaisons adultères, de suspects, le ou la responsable d’un sordide homicide.
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À paraître :
– Amazonia. Les Amazones de la sixième extinction. Vous aurez l’obligation de lire le premier ouvrage pour apprécier une suite logique au premier tome : Les Amazones de la sixième extinction. (Il me reste les corrections à apporter, donc un travail fastidieux de plusieurs semaines).
– Dans l’ombre de ton ombre : Une sulfureuse histoire corse. Des jeux pas tout à fait angéliques débouchent pour deux jeunes adolescentes sur des conséquences catastrophiques. Elles se ligueront pour accuser de viol un innocent. Libérées de leurs fautes, elles pensent pouvoir vivre tranquillement. Des années plus tard, avec le retour de l’un des acteurs, la vérité menace d’éclater. Elles choisiront d’éliminer le témoin gênant. Mais contre toute attente, le chantage se poursuit, perdure…
Le manuscrit a franchi le premier barrage d’un éditeur, mais reste bloqué par l’intervention malveillante de ce satané virus…
– Le Jardin des Absents : Un roman sentimental où se mêlent amours et secrets de famille. Un étudiant libanais poursuit son cursus universitaire en France. Des années plus tôt, sa maman à la vie étonnamment décousue a été retrouvée morte en Corse, assassinée par des inconnus. Il entreprendra un voyage sur l’île pour découvrir les lieux du drame et d’éventuelles explications. Là-bas, il tombera sous le charme de deux sœurs aux personnalités opposées. Son amour pour l’une d’entre elles sera contrarié par un nombre d’obstacles imprévus. Il devra attendre quelques années pour assimiler enfin l’incroyable vérité.
Un manuscrit que je dois encore corriger.
Enfin une petite parenthèse sur le livre rédigé pour Chantal, mon amie québécoise :
« Des Mots qui s’attachent aux Maux et la Force d’aimer ». La rédaction de ce manuscrit m’a ouvert les yeux sur l’incroyable, l’insupportable univers des femmes battues. Lorsque je recevais les textes et à leur lecture… La réalité m’horrifiait. Comme le commun des mortels, je connaissais le phénomène, et je n’y attachais qu’une importance toute relative. Je n’avais jamais imaginé que des hommes puissent exercer une telle violence sur autrui, et aller au bout de la perversité… Son livre représente pour moi une expérience hors du commun. Je sais que le confinement a hélas, engendré nombre de violences conjugales… Je reste interpellé par le pouvoir maléfique des tortionnaires sur leurs victimes, et je ne comprends toujours pas l’attitude de ces femmes torturées, elles persistent à retourner vivre auprès d’un prédateur, leur incapacité pour certaines à fuir le mal… Entre amour et soumission…
11) Votre entourage sait-il que vous écrivez ? Si oui, comment ont-ils réagi ?
Mon épouse vit avec ma passion. Elle supporte depuis longtemps mes infidélités répétées avec mon clavier. Elle matérialise ma première lectrice, le premier œil critique et souvent sévère.
Dans mon entourage, les gens ont été surpris d’apprendre la naissance d’un premier livre… Et mon goût pour l’écriture, je suis d’un naturel secret. Des avis partagés et parfois surprenants ont fusé ; certains se montraient heureux pour moi et ils m’encourageaient à poursuivre, d’autres étaient surpris : lui et à son âge je ne le savais pas capable d’éditer un bouquin ; d’autres ne cachaient pas une incompréhensible et déroutante jalousie. Le fait de produire un manuscrit ne relève en rien d’un exploit ni d’une relative célébrité. Pour ceux qui fréquentent le monde de l’édition, nous savons tous que cet univers ressemble à une jungle où se cachent nombre de prédateurs.
Mais qui n’entreprend rien ne peut s’attendre à quelque chose !
12) Résumez en une phrase votre parcours :
Je pense incarner un vagabond à l’âme romantique, un homme désireux de vivre pleinement et de laisser sur terre les traces tangibles de son passage éphémère dans l’espace-temps.
13) Lisez-vous, si oui quels genres ?
On ne peut aimer écrire sans connaître un goût démesuré pour la lecture. Mais le temps passé à écrire me pénalise sur celui accordé à la lecture. Je n’apprécie pas trop le genre que je nomme : histoire à l’eau de rose. Je ne pense pas avoir d’auteurs préférés, je reste ouvert à tous les styles, mais parmi mes dernières lectures, j’ai découvert au gré du hasard ou de conseils d’amis, des auteurs comme Carole Martinez : Du domaine des murmures, un ouvrage dont le style littéraire, la rédaction sont proches de la perfection. Jaume Cabré et son Confiteor. Carlos Ruis Zafon et L’ombre du vent pour ne citer qu’eux, ils m’ont enthousiasmé. On m’a prêté dernièrement : Toutes blessent, la dernière tue de Karine Giebel, le livre m’a déçu, il comporte trop d’invraisemblances, j’aime qu’un scénario se rapporte à la réalité de la vie. Parfois, je m’amuse aussi à relire des ouvrages qui avaient marqué mon adolescence, mais je n’éprouve plus du tout le même plaisir…
14) Ebooks ou livres papiers ?
Sans hésiter, le livre papier. On m’a offert une liseuse il y a quelques années, elle comprend plus de 1500 bouquins, je crois ; je l’ai très peu utilisée, rien ne remplace une bonne édition papier…
15) Votre gourmandise préférée ?  
La question à ne pas poser ! À moins que la question ne soit mal posée… J’aurais préféré : quelles gourmandises détestez-vous ? J’ai hésité à mettre un pluriel ! La réponse m’aurait paru alors plus facile et plus adaptée à mon tempérament. Non, je ne suis pas gourmand, j’apprécie simplement les bonnes choses… Certes, il y en a trop.
Merci d’avoir répondu à mes questions. Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Là, sincèrement, j’ai peur d’avoir abusé de la page blanche que vous m’avez offerte. Peut-être faudra-t-il couper au montage !!! Une seule excuse, je me montre plus bavard sur une épreuve écrite…
Vous avez donc entrouvert la porte de ma personnalité. Il m’est plus facile d’écrire des romans que de parler de moi. Le lecteur aime savoir qui se cache derrière des écrits, mais pour moi, l’essentiel se situe dans les pages de mes manuscrits. Au-delà des lignes, des mots, des histoires, dans le labyrinthe de mes pensées se cachent sans doute le moi profond.
J’aimerais surtout vous remercier d’accorder de l’importance à des auteurs inconnus ou presque ; vous nous permettez de nous exprimer librement. J’avoue ici : la promotion de mes livres représente pour moi une réelle contrainte. Je n’excelle pas dans une démarche commerciale pourtant nécessaire à la promotion d’un auteur. Grâce à vous, une multitude de lecteurs potentiels sont susceptibles d’ouvrir nos ouvrages, curieux de découvrir des styles différents, des femmes ou des hommes aux personnalités singulières partageant la même passion : l’écriture.
Merci.
Interview#37 Paul Dourret Découvrons Paul Dourret, merci d’avoir répondu aux questions !
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reseau-actu · 5 years
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Alors que les jeunes urbains boudent désormais l'examen et se déplacent à vélo ou à trottinette, leurs camarades des champs n'ont toujours pas d'autre choix que le mode de transport de leurs parents: la voiture. Décrocher le papier rose reste pour eux une absolue nécessité.
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Envoyée spéciale à Sézanne
Gilet jaune, papier rose: même constat. À travers l'un ou l'autre, on parle de fracture territoriale. Alors que le mouvement inédit de contestation, qui dure depuis maintenant trois mois, dénonce les inégalités entre les Français obligés de conduire pour aller travailler et les urbains qui peuvent s'en passer, une autre fracture se dessine, autour du permis de conduire. Une France là aussi à deux vitesses, entre les jeunes ruraux qui ont nécessairement besoin de leur sésame pour se déplacer et leurs camarades des villes, qui n'ont pas ce souci.
» LIRE AUSSI - Des pistes pour réformer le permis de conduire
Dans les traces de leurs parents, qui ont chacun une automobile, les premiers veulent ainsi dès 18 ans obtenir le papier rose. Ce passeport pour la liberté leur est nécessaire pour quitter le village reculé dépourvu de bus et de gare, rejoindre par la route l'université ou pour se mettre sur le marché du travail. À côté de ce monde où le permis reste le marqueur d'une vie et le premier signe fort d'émancipation, il y a les autres qui, nichés dans les villes, n'apprennent plus à conduire. Disposant d'une offre de déplacements alternatifs sans précédent et pouvant ainsi facilement se prévaloir d'une démarche «écolo», ils tournent le dos à l'automobile.
«C'est aujourd'hui un luxe de ne pas avoir de voiture, quand hier c'était un luxe d'en posséder une»
Nicolas Louvet, directeur du bureau de recherche 6T
Les DS, les R5, les Golf 1, ou encore les Ford Fiesta, qui ont traversé nos récentes époques, sont aujourd'hui ringardisées et incarnent pour eux «l'ancien monde». Le vélo, la trottinette en «free floating», couplés au métro et au bus, sont le credo de ces hyperurbains qui vivent, travaillent ou étudient sur un même territoire. Pour Nicolas Louvet, directeur du bureau de recherche 6T, qui étudie la mobilité, les valeurs se sont brusquement inversées. «C'est aujourd'hui un luxe de ne pas avoir de voiture, quand hier c'était un luxe d'en posséder une.»
C'est avec intérêt que les chercheurs ont ainsi relevé ce désamour naissant entre jeunes et voiture, apparu dans les années 2000. «Après une hausse permanente des permis, on a constaté à partir de cette période une rupture de cette tendance», indique Sylvie Landriève, directrice de Forum Vies Mobiles, un institut de recherche sur la mobilité, fondé par la SNCF. À Lyon, Grenoble, Paris, où les études ont été menées, la même évolution a été constatée. «Plus on vit dans le centre-ville, moins il y a d'attachement à la voiture», ajoute la responsable. «Dans les hypercentres, elle est même indésirable car il s'agit de la voiture des autres», signale le chercheur Yoann Demoli *. Les banlieusards et leurs cylindrées sont de plus en plus persona non grata…
«Plus on vit dans le centre-ville, moins il y a d'attachement à la voiture»
Sylvie Landriève, directrice de Forum Vies Mobiles
Ainsi, pour Hugo, Parisien de 27 ans, qui, dès sa prime jeunesse, a roulé sa bosse dans le métro et les bus, la voiture est un autre monde. Elle ne lui inspire rien. Ni le bruit du moteur, ni les courbes de la carrosserie, ni même le plaisir d'être derrière un volant ne le font vibrer. «Tout cela m'est totalement égal», dit-il en ne voyant aucun intérêt à passer les épreuves de la conduite. Sous la pression familiale, il s'était toutefois inscrit à 18 ans dans une auto-école. Mais, faute de motivation, il n'a fait qu'une séance de code. Avec 600 euros versés et perdus, ce fut peut-être l'heure de cours la plus chère de France… Aujourd'hui, clerc de commissaire-priseur dans la capitale, Hugo navigue très bien dans cette vie sans papier rose.
Le titre scolaire du pauvre
Quant à Sonia, jeune étudiante qui partage son temps entre Paris et Londres, passer le permis est tout simplement anachronique. «Les voitures vont bientôt conduire pour nous», assène-t-elle, en prononçant un réquisitoire en règle contre ce mode de déplacement: «C'est cher, c'est encombrant et ça pollue.» Avec cette génération, les constructeurs automobiles ont du souci à se faire…
«Bénéficiant de toutes les autres offres pour se déplacer, ces jeunes-là n'ont évidemment pas besoin de voiture dans leur quotidien. Ils s'en passent très bien, quitte à être de véritables boulets durant les vacances!» raconte Nicolas Louvet. Loin de leurs bases urbaines durant ces séjours, ces hyperurbains traquent alors dans leur entourage la personne véhiculée qui deviendra le taxi de service… Hugo, quant à lui, se tourne vers d'autres solutions. Durant les vacances, il fait parfois du stop - «un moment sympa et de partage» - mais préfère marcher, sac au dos: «On change de temporalité et on a ainsi une vision différente du monde.» «Il fait des périples partout en France, dans les endroits les plus reculés et je me dis souvent, cette fois, il va avoir besoin d'une voiture. Eh bien non!» raconte sa mère, épatée.
«La vie d'étudiant coûte de plus en plus cher. Alors on renonce à dépenser pour le permis»
Yoann Demoli
Assumé par les uns, ce choix de vie peut aussi être lié à des contraintes financières pour d'autres. «La vie d'étudiant coûte de plus en plus cher. Alors on renonce à dépenser pour le permis», analyse Yoann Demoli, qui constate cette autre tendance. Au lieu de faire une croix définitive sur le précieux sésame, nombre de jeunes remettent à plus tard l'obtention de l'examen. Ainsi, Hélène, 19 ans, qui a quitté la Picardie pour poursuivre ses études dans la capitale, a bien l'intention d'apprendre à conduire. «Mais c'est un coût supplémentaire et il faut déjà payer l'école de commerce, le logement et se verser de l'argent de poche», dit-elle. Si certains passent aussi plus tard les épreuves, c'est parce qu'ils quittent tardivement le nid familial. Les Tanguy de tout poil en milieu urbain voient encore moins que les autres l'utilité de se servir d'un volant.
Ces jeunes qui rechignent à cet apprentissage sont parfois brusquement obligés de reconsidérer leur position. C'est le cas de Camille qui, pour aller à ses cours de médecine hors de Paris, voit soudain tout l'intérêt d'avoir une voiture. C'est aussi Élodie qui, changeant radicalement de vie, s'est hâtée d'obtenir le papier rose. Habitant la capitale jusqu'alors, elle utilisait les transports en commun même jusqu'à Orly, son lieu de travail. Mais, décidant de rejoindre le monde rural dans la Marne, elle a compris son malheur… Sans voiture, pas de travail et pas d'indépendance. «Mon mari faisait le taxi», raconte-t-elle. Elle a alors poussé la porte d'une auto-école à Sézanne, une commune de 5000 habitants, pour obtenir son permis.
«Mes élèves sont ici très jeunes car ils veulent avoir leur permis dès 17 ans et demi, comme cela est autorisé sous certaines conditions»
Évelyne, responsable d'auto-école
En ce mercredi après-midi, devant les portes de cet établissement, il y a foule. Durant les vacances scolaires, qui ont démarré plus tôt qu'en région parisienne, une grappe de jeunes, pour la plupart des lycéens, attend sagement le démarrage du cours de code. Ici, l'enseignement est traditionnel. À 16 heures, dans une salle aux rideaux tirés et baignant dans une pénombre bleutée, le projecteur est allumé. Les images défilent au rythme des questions ponctuées par le traditionnel «réponse A, réponse B». Une fois la série achevée, Évelyne, la responsable de l'auto-école, fait son entrée pour une séance de débriefing. «Mes élèves sont ici très jeunes car ils veulent avoir leur permis dès 17 ans et demi, comme cela est autorisé sous certaines conditions», dit-elle.
Apprentissage anticipé
La campagne se prête d'ailleurs à merveille à cet apprentissage anticipé. Elle est même le royaume de la conduite accompagnée. Loin du trafic stressant des grandes villes, les parents mettent à profit le temps qu'ils passent sur la route pour former leurs enfants. Dès 15 ans, ces derniers occupent le siège conducteur. Des moments de temps libre au cours desquels le bruit du clignotant berce les heures.
Personne, ici, ne tergiverse pour passer au plus vite les épreuves de la conduite. Car, après le lycée, situé sur la commune, tout se gâte. Les facultés, les écoles sont installées dans les autres villes. Dans cette région où le temps de trajet se compte en minutes passées dans la voiture, la plus proche, Romilly-sur-Seine dans l'Aube, est à 25 minutes de Sézanne. Provins, Épernay sont à 45 minutes et Reims à plus d'une heure. Pour ceux qui veulent se lancer dans la vie active, le permis est tout aussi incontournable. Sur les CV adressés à un employeur ou déposés dans les agences d'intérim, il est parfois le seul examen mentionné. «C'est le titre scolaire du pauvre, mais c'est un vrai argument d'employabilité», note Yoann Demoli.
Pour ceux qui veulent se lancer dans la vie active, le permis est tout aussi incontournable
Comme en ville, ce sont les parents qui le plus souvent offrent ce sésame. «Je l'ai fait pour ma fille aînée et je le fais maintenant pour la cadette, Bérénice», raconte Stéphanie, aide-soignante de 43 ans qui habite Anglure, un village de 900 âmes proche de Sézanne. Tout est déjà programmé pour lancer la jeune Bérénice dans sa future vie d'automobiliste. Dans cette famille, équipée de trois voitures, elle héritera de la Clio qui sert pour la chasse. Elle délaissera alors sa 50 cm3 qu'elle utilise pour faire du baby-sitting ou pour rejoindre les soirées organisées dans les salles des fêtes. D'autres jeunes ne doivent compter que sur eux-mêmes pour faire face à ces frais. Enola, élève au lycée, a travaillé durant un mois, cet été, à la piscine découverte de la ville pour se payer le code. Son amie, Laura, a fait les vendanges. «On est encore dans un pays où la voiture est nécessaire. À ce jour, 81% des ménages en ont besoin», indique Yoann Demoli. Passeport pour la liberté pour cette jeune catégorie de la population en milieu rural, le permis, que le gouvernement voudrait réformer pour le rendre plus accessible, est aussi une libération pour les parents. Ces derniers sont aussi soulagés de ne plus devoir faire le taxi le samedi soir pour récupérer leurs enfants après la fête.
* Auteur, avec Pierre Lannoy, du livre «Sociologie de l'automobile» aux Éditions La Découverte.
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olivierdemangeon · 6 years
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    Alors qu’un virus mondial décime la population, une petite fille, Stephanie, se retrouve isolée dans une grande maison de banlieue. Des phénomènes étranges viennent perturber ses nuits, jusqu’à l’arrivée de ses parents, qui rapidement après les retrouvailles, adoptent un comportement bizarre…
    Origine du film : États-Unis Réalisateur : Akiva Goldsman Scénaristes : Ben Collins, Luke Piotrowski Acteurs : Frank Grillo, Anna Torv, Shree Crooks, Jonah Beres, Lausaundra Gibson, Samantha Smith Musique : Nathan Whitehead Genre : Drame, Fantastique, Horreur Durée : 1 heure et 26 minutes Date de sortie : 17 avril 2018 (États-Unis) Année de production : 2017 Sociétés de production : Blumhouse Productions, Gotham Group Distribué par : Universal Pictures Titre original : Stephanie Notre note : ★★★★☆
    “Stephanie” est un film d’horreur américain datant de 2017, réalisé par Akiva Goldsman, plus connu comme scénariste, comme pour “Da Vinci Code” (2006), “Anges & Démons” (2009) ou encore “La 5ème Vague” (2016). Les acteurs principaux sont Frank Grillo, qu’on a pu voir dans “Beyond Skyline” (2017), Anna Torv, qu’on a pu voir dans “Heavenly Sword” (2014), et Shree Crooks, qu’on a pu voir dans “Captain Fantastic” (2016) ainsi que dans “Le Château de Verre” (2017).
L’histoire proposée par “Stephanie” nous invite à suivre son personnage éponyme, Stéphanie (Shree Crooks), une fillette d’une dizaine d’années, qui a été abandonnée par ses parents dans leur maison familiale, alors qu’une pandémie mystérieuse ravage la population sur l’intégralité de la planète. Faisant la conversation à une peluche tortue et se nourrissant de beurre de cacahuète et autre cochonnerie du genre, la fillette tente de survivre. Cependant, une entité surnaturelle semble également présente, rodant dans la maison de manière inquiétante. Quand la mère (Anna Torv) et le père (Frank Grillo) reviennent, leur comportement est suspect et l’entité se met en colère déclenchant le chaos au sein de la famille.
Il est difficile aujourd’hui de voir des films d’horreur de qualité. Une véritable souffrance quand on est fan du genre. On finit par se jeter sur tout ce que l’on peut trouver, avec plus ou moins de bonheur. Dans la somme des sorties en DVD ou en VOD, on peut, de temps à autre, tomber sur une production qui mérite qu’on s’y intéresse, et/ou qu’on s’arrête dessus. C’est le cas avec “Stephanie” qui propose une forme très originale avec, ce que je me plais à nommer, une intrigue inversée. Pour exemple, je peux citer “Hidden” (2015) des Duffer Brothers avec Alexander Skarsgård dans l’un des rôles principaux.
Le scénario de “Stephanie” est signé par le duo formé de Ben Collins et Luke Piotrowski et offre une histoire très originale. L’intrigue se divise en deux parties distinctes. La première est relativement conventionnelle, avec des manifestations familières d’une présence maléfique. Portes qui s’ouvrent ou qui se ferment, voir claquent, sans que personne n’y ait touché. Bruits de pas, grognements similaires à une bête sauvage que l’on imagine féroce, sans jamais la voir, mais en devinant plus ou moins la forme, la silhouette. La seconde partie change complètement d’orientation, avec la menace représentée par l’arrivée des parents. Leur attitude est donc suspecte, et bien que le père semble aimant, la mère semble nettement plus distante. Ils chuchotent, ils préparent manifestement quelque chose, et le père est armé d’un pistolet qu’il dissimule sous ses vêtements.
La photographie, signée par Antonio Riestra, offre des visuels modernes. La maison est un pavillon de la classe moyenne américaine, avec tout le confort moderne, dans un quartier résidentiel qu’on pourrait juger de huppé. Les manifestations entraînent quelques jumps-scares classiques, mais qui restent efficaces. On joue ici avec l’absence de luminosité, provoquée par des pannes de courant, plongeant la maison dans l’obscurité essentiellement la nuit. Bien évidemment, la bande originale, réalisée par Nathan Whitehead, vient appuyer ces différents effets. Les effets spéciaux, notamment dans la dernière partie, sont très bien maîtrisés, offrant la bonne dose de réalisme pour créer l’effroi.
Du côté de la distribution, on retrouve peu d’acteurs pour ce quasi huis-clos. Frank Grillo incarne le père de famille. L’acteur propose un personnage très aimant envers sa fille. Il communique énormément avec elle, il est très tactile et exprime de manière très réaliste son amour paternel envers son enfant. On est loin des films habituels de l’acteur, avec un rôle en douceur et en sincérité. Anna Torv, que l’on connaît moins bien, est une actrice australienne, qu’on a découverte dans la série télévisée “Fringe” (2008-2013). Anna propose un personnage plus troublant, distant avec son enfant, ayant une attitude louche, mystérieuse, inquiétante. Ces deux acteurs livrent de très bonnes prestations.
Mais le film repose essentiellement sur la performance de la jeune Shree Crooks qui incarne donc le personnage principal. L’actrice, qui est loin d’être une débutante, offre un personnage particulièrement bien maîtrisé. Une enfant classique, qui s’occupe du mieux possible face à la solitude, en faisant des bêtises, mais qui se retrouve terrorisée face aux manifestations surnaturelles qui animent la maison. Tout ceci avant de basculer dans une toute autre dimension. Une jeune actrice très douée, qu’il faut sûrement suivre, et qui pourrait probablement développer une carrière du type de celle de Chloë Grace Moretz, dont on attend d’ailleurs la sortie de son prochain film, “Suspira” de Luca Guadagnino, pour la fin de l’année.
En conclusion, “Stephanie” est un très bon petit film d’horreur disposant d’une histoire originale et d’une intrigue avec un twist bien construit offrant une dernière partie atypique. Le développement est très bien construit, laissant progressivement l’ambiance s’installer pour basculer dans une forme différente de ce que l’on peut voir habituellement. La photographie d’Antonio Riestra est très plaisante, harmonieusement soulignée par la bande originale de Nathan Whitehead, qui appuie logiquement sur les moments clé du récit afin de renforcer l’atmosphère de tension et de crispation du métrage. La distribution offre de très bonnes prestations, mais plus particulièrement la jeune Shree Crooks qui délivre une superbe performance. Un film très plaisant qui mérite qu’on s’y intéresse.
    STEPHANIE (2017) ★★★★☆ * Alors qu'un virus mondial décime la population, une petite fille, Stephanie, se retrouve isolée dans une grande maison de banlieue.
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songedunenuitdete · 7 years
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A première vue, la jaquette peut ne rien vous dire, on peut aussi confondre avec l’autre série relatant la Guerre de Sécession mais en fait et vous l’aurez compris ça n’a rien à voir.
Nord et Sud est à la base un roman de l’époque  victorienne écrit par Elizabeth Gaskell. La série reprend les grande lignes de ce dernier pour nous délivrer une histoire qui saura parler aux amoureuses de Jane Austen, tout comme je le suis.
Nord et Sud (North & South)
Titre original : North & South
North and South (Nord et Sud) est une mini-série britannique réalisée en 2004 par Brian Percival pour la BBC, sur un scénario de Sandy Welch, adaptation du roman victorien éponyme d’Elizabeth Gaskell, publié en 1855, qui raconte la difficile acclimatation à la société du Nord industriel de Margaret Hale, originaire du Sud rural et élevée dans la bonne société londonienne. Créée en 2004 Avec : Richard Armitage, Daniela Denby-Ashe, Tim Pigott-Smith… Genre : Drame, Romance Statut : Production achevée Format : 50 minutes X4
Synopsis :
Dans les années 1850, Margaret Hale et ses parents abandonnent le presbytère de Helstone, dans le sud de l’Angleterre pour Milton, une ville manufacturière du Nord où Mr Hale, qui a décidé de quitter le clergé officiel, est assuré de trouver un emploi de professeur. La famille s’efforce de s’adapter aux coutumes difficilement compréhensibles pour elle, de la ville industrielle, entrant en relation avec les riches et entreprenants Thornton, propriétaires d’une importance manufacture de coton.
John Thornton, le patron, devient l’élève et l’ami de Mr Hale, mais se heurte à Margaret, scandalisée par son intransigeance et la misère dans laquelle vivent les ouvriers. Elle, de son côté, devient l’amie de Bessy Higgings, une ouvrière de son âge, et de son père, un responsable de l’Union qui programme bientôt une grève longue et dure. Mais la grève se termine dramatiquement et la succession de deuils qui accable Margaret l’éloigne de Milton.
L’intrigue amoureuse entre la fière Margaret, pleine de préjugés contre le Nord, et le charismatique Thornton, chevalier de la jeune industrie cotonnière, se noue dans le cadre d’une grande fresque industrielle où l’amitié et les relations familiales ont aussi leur rôle à jouer.
Le Trailer en VO Mais la mini série est bien disponible en VF
⭐ Mon avis : 
Loin de l’univers des bals et des confidences derrière l’éventail, Nord et Sud nous relate l’arrivée d’une jeune provinciale du Sud de l’Angleterre dans l’austère ville du nord : Milton. Ville d’ouvriers où se trouve des manufactures de cotons. C’est sur fond de révolte ouvrière que la jeune et belle Margaret Hale va faire la connaissance du ténébreux patron d’une des manufactures de la ville : John Thornton.
Monsieur Thornton incarné de manière charismatique par Richard Armitage, nous dépeint un homme parfois brutal et froid, mais qui sait avoir du cœur même s’il ne le montre pas souvent. Dans son entourage il est épaulé par sa mère qui l’aime plus que tout au monde et qui est très proche de lui et de sa sœur Fanny, jeune femme frivole au point d’en paraître ridicule. Cela donne un sacré contraste entre le frère et la sœur.
Margaret fera la connaissance de deux ouvriers : Bessy et son père Nicholas Higgins qui deviendront très proche d’elle. Nicholas homme droit et bourru fera parti des instigateurs de la grève des ouvriers de l’usine de Thornton.
Tout comme dans Orgueil et Préjugés, Margaret et John sont pleins d’à priori et de préjugés l’un envers l’autre. John reproche à Margaret d’être  trop fière d’elle et froide, quant à elle, elle lui reproche sa brutalité envers ses salariés et son manque de cœur. Elle fut très choquée en arrivant à Milton d’y découvrir la pauvreté qui y règne. Elle est loin de son “petit paradis” où elle vivait avant et ne peut s’empêcher de comparer sa nouvelle ville avec son Sud bien aimé.
Alors que tout les sépare, leur statut jusqu’à leur caractère, John Thornton ne peut s’empêcher de nourrir de tendres sentiments envers la jeune fille. Cette dernière n’en parait que plus hautaine et froide quand elle le repousse une première fois alors que les intentions du jeune homme sont dictées plus par le cœur que la prétention ou le devoir. Elle se montre carrément odieuse avec lui.
L’univers de Nord et Sud est certes moins glamour que d’autres séries de la BBC de la même veine ( Persuasion, Orgueil et Préjugés …), dépeignant aux yeux du spectateur un climat froid et des plus sombre, pourtant on ne peut s’empêcher de suivre l’avancée de cette histoire avec autant d’attention que de passion. Les deux acteurs principaux qui incarnent John Thornton et Margaret Hale sont très convaincant dans leur rôle respectif et inondent de leur aura le petit écran. Mais les personnages secondaires ne sont pas en restent et savent mettre en avant les deux tourtereaux qui s’ignorent.
L’histoire entre Margaret et le beau Mr Thornton est captivante d’autant plus les quelques quiproquos qui viennent savamment pimenter ce que j’avais cru, dans un premier temps,
trop facile. Alors que Margaret s’ouvre de plus en plus à celui qu’elle repoussa une première fois, concédant sur le fait qu’elle l’avait jugé un peu trop rapidement; elle se voit éconduire par ce dernier suite à un malentendu dont elle ne peut dénouer les fils de peur de trahir son frère recherché par la justice Britannique.
Mais comme dans toute belle histoire qui se respecte, je puis vous assurer que le dénouement est la hauteur de mon coup de cœur pour cette histoire. C’est beau, c’est tendre et ça donne vie de pleurer de ne pas pouvoir vivre en vrai ce genre d’histoire romantique.
Celles qui ne connaissaient pas le beau Richard Armitage ne pourront que soupirer devant son regard de braise à vous faire chavirer le cœur. Je ne parle même pas de son sourire qui vous fera fondre comme un mars au soleil.
Bref, si vous aimez les belles histoires d’amour d’époque, si vous n’avez jamais vu cette série, il est vraiment temps de réparer ce tort que vous vous faites. Vous ne pourrez que succomber. Croyez-moi !
Acheter Nord et Sud – Edition 2 DVD
Nord et Sud, La Galerie d’Images
Mon avis sur la sublime mini série de la BBC : Nord et Sud (North & South) : A première vue, la jaquette peut ne rien vous dire, on peut aussi confondre avec l'autre série relatant la Guerre de Sécession mais en fait et vous l'aurez compris ça n'a rien à voir.
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cut-la-serie · 7 years
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Camille Mounier, comédienne : "CUT est une expérience tellement enrichissante"
A la voir aussi à l'aise derrière la caméra, on pourrait aisément penser que Camille Mounier est comédienne depuis de nombreuses années. Pas du tout ! Sofia, qu'elle incarne dans la quatrième saison de CUT est son premier rôle. Même si la comédie est un domaine qui lui plaît, la Dionysienne se consacre essentiellement à un tout autre projet : monter son entreprise de diététique. Rencontre.
Qui êtes-vous Camille ? Jusqu'à mes 11 ans, j'ai vécu à La Réunion. Ensuite, ma famille et moi nous sommes partis pour Paris. Après mon bac, j'ai vécu un an aux Etats-Unis. Côté études, j'ai fait six mois d'école d'art, j'ai également étudié la médiation culturelle à la Sorbonne. Je voulais partir en road trip en Australie. Pour financer ce voyage, j'ai travaillé dans le bar de mes parents, le TiCoz, dont mon frère et moi sommes les cogérants. Pendant mon séjour en Australie, j'ai travaillé dans plusieurs fermes et j'ai découvert des produits qui m'ont donné l'idée d'une entreprise de diététique, sur laquelle je travaille actuellement.
Comment vous êtes-vous retrouvé dans l'aventure CUT ? J'ai fait la connaissance de Benjamin Tribes, le directeur de casting de la série. Je lui ai dit que j'avais postulé pour faire de figuration pour la saison 3. Il m'a dit qu'il avait peut-être un rôle pour moi. J'ai passé le casting et j'ai été acceptée. Je me suis retrouvée dans la folie du tournage pendant quatre mois. J'ai fait un peu de théâtre au collège mais c'est tout. Le rôle de Sofia est mon premier ! Pour ma première scène, j'ai révisé mon texte chez moi puis je me suis lancée dans la cage aux lions sur le plateau.
Comment s'est déroulé de tournage ? Je suis très cinéphile. Si j'ai postulé pour faire de la figuration, c'est parce que je voulais découvrir l'envers du décor. Le tournage était très intense ! On a des pavés de textes à apprendre en peu de temps. Sur la fin, je pouvais en mémoriser dix par jour. Il faut vite se mettre dans le bain, on n'a pas le droit à l'erreur. J'en garde un très bon souvenir, c'était une expérience tellement enrichissante !
Qui est Sofia, votre personnage ? C'est une fille qui a grandi dans une famille modeste dont la mère a eu une histoire difficile. Sofia n'a pas envie de connaître le même destin que sa maman, elle ne veut pas galérer. Elle n'hésite pas à enchaîner les petits boulots pour s'en tirer. Elle est femme de ménage mais elle est prête à tout pour ouvrir sa boîte et évoluer socialement.  
Votre personnage a une relation ambiguë avec Lulu, incarnée par Nadia Richard. Il y a notamment cette scène du rêve érotique. Pour vous qui débutez, comment avez-vous appréhendé cette séquence ? On m’avait expliqué que Sofia serait au cœur d'un triangle amoureux. Sofia a un côté sulfureux et il y a effectivement pas mal de nudité dans mes scènes. J'ai dû mettre le haut-là pour certaines d'ailleurs parce que je ne veux pas m'afficher car j'ai tout de même mon entreprise, je travaille aussi dans celle de ma mère. Je redoutais beaucoup celle du rêve érotique. On a fait partir tout le monde, ce n'était pas évident !
En quoi est-ce que Sofia vous ressemble ? Dans son envie d'être indépendante et d'être une femme forte qui n'a besoin de personne. Mes parents pourraient m'aider à concrétiser mon projet d'entreprise de diététique mais c'est ma fierté personnelle de réussir seule. Sofia aussi veut devenir une business woman mais contrairement à moi, elle n'hésite pas à manipuler les gens pour atteindre ses objectifs. Je ne suis pas prête à tout pour réussir !
En quoi est-il difficile d'incarner un tel personnage ? Ce n'est pas vraiment difficile. Sofia a mon âge, quand elle interagit avec Lulu, c'est comme si moi j'étais avec une copine. Je n'ai pas eu beaucoup de recherches à faire au niveau des émotions. D'ailleurs les vêtements qu'elle porte sont les miens.
Quelle a été votre réaction en vous voyant pour la première fois à télévision ? Je suis très mauvaise pour me juger. C'est bizarre d'entendre sa voix, de voir ses mimiques. Je me suis dit "Quoi, je ressemble à ça en vrai?" (rires). Après avoir vu le premier épisode, j'ai attendu trois semaines avant d'en visionner d'autres tellement je ne me trouvais pas à l'aise ! Les gens me disent que pour une première expérience, c'est plutôt bien mais je sais que je dois encore m'améliorer. Au début, j'avais refusé le rôle de Sofia, car son côté sulfureux m'effrayait. J'en ai parlé à mon frère, qui trouvait dommage que je décline. CUT est vu par un million de téléspectateurs. Cela peut m'offrir une visibilité et m'ouvrir des portes. Un jour je pourrais dire à mes enfants et petits enfants que j'ai joué dans une série télé (rires).
Est-ce que vous regardiez CUT avant d'intégrer la série ? Camille Lherbier (qui incarnait Marion dans les premières saisons, NDLR) est une copine. Je regardais la série pour la voir mais pas assiduement. Par contre, j'ai suivi la saison 3 pour me préparer pour mon rôle.
Pour beaucoup CUT est une série à l'eau de rose, qu'est-ce que vous leur répondez ? Ce n'est pas vrai. La saison 4 tourne au mystique, il y a un meurtre. pour moi, ça tourne plus au polar ou au thriller. Quand on prend la série en cours, on ne comprend pas forcément mais ceux qui suivent depuis le début estiment que ce n'est pas barbant, qu'on redonne des rebondissements à l'intrigue. Et puis, les décors sont très beaux et le casting très bon.
Justement, vous arrivez dans une équipe qui se côtoie depuis la saison 1. Cela n'a pas été difficile de vous faire votre place ? Non parce que les autres comédiens sont vraiment sympas, ils m'ont vite mis  l'aise. D'ailleurs, des amis de Sébastien Capgras (Jules, NDLR) sont venus lui rendre visite sur le tournage et il se trouve que les connaissaient parce qu'on était ensemble au collège (rires). L'équipe était vraiment au top.
Si vous aviez la possibilité d'incarner un autre personnage, vous auriez choisi qui ? J'aime bien le côté frais de Nine. Elle est amicale, pas méchante, elle a son intrigue. J'adore Eva aussi mais j'estime ne pas avoir assez d'expérience pour incarner un tel personnage. Sabine Perraut est exceptionnelle ! Elle arrive à lui donner un côté maladroit, avec des mimiques, la manière dont elle joue avec ses lunettes…
Maintenant que vous avez le pied à l'étrier, avez-vous d'autres projets de tournage ? On m'a proposé de poursuivre dans la saison 5. Je serai ravie d'y participer pour parfaire mon expérience. Si je vivais à Paris, je pense que j'aurais pu passer des castings, à La Réunion, les opportunités sont moins nombreuses. Mon entreprise reste ma priorité mais je ne ferme pas la porte à des tournages.
Quel est le conseil que vous appliquez tout au long du tournage ? De bien connaître mon texte, parce qu'une fois qu'on a l'a intégré on peut se lâcher, intégrer la gestuelle, faire abstraction du mouvement des caméras… Beaucoup de gens critiquent les comédiens mais ce n'est pas évident de garder le côté naturel. Au bout d'un moment, j'y allais au feeling.
http://actus.clicanoo.re/article/soci%C3%A9t%C3%A9/1422059-camille-mounier-com%C3%A9dienne-cut-est-une-exp%C3%A9rience-tellement-enrichissante
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olivierdemangeon · 6 years
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    Synopsis : En 1978, Eun-Joo, un enfant de bonne famille est kidnappé. Son kidnappeur n’a cependant pas pris contact avec les parents. La mère d’Eun-Joo et la tante cherchent ensuite de l’aide auprès de divers diseurs de bonne aventure. Le seul diseur de bonne aventure qui leur dira que leur fille est encore vivante leur recommande de rencontrer l’inspecteur Kong Gil-Yong pour son aide. Celui-ci finit par les aider à contre cœur.
Origine du film : Corée du Sud Réalisateur : Kwak Kyung-taek Scénaristes : Han Dae-deok, Kwak Kyung-taek Acteurs : Kim Yoon-seok, Yoo Hae-jin, Song Young-chang, Lee Jung-eun, Jang Young-nam, Lee Jun-hyeok, Lee Jae-yong, Park Hyo-joo Musique : Kim Hyeong-seok Genre : Drame, Policier, Thriller Durée : 1 heure et 48 minutes Date de sortie : 18 juin 2015 Année de production : 2015 Sociétés de production : JCon Company Distribué par : Showbox Titre original : Geukbisusa / 극비수사 Notre note : ★★★☆☆
Notre commentaire : “Geukbisusa” ou “The Classified File” pour la distribution internationale, est un thriller policier datant de 2015, co-écrit et réalisé par Kwak Kyung-taek, à qui l’on doit également “Typhoon” (2005). Les acteurs principaux sont Kim Yoon-seok, à qui l’on doit également “The Priests” (2015), Jang Young-nam, qu’on a pu voir dans “Confidential Assignment” (2017), Lee Jun-hyeok, qu’on a pu voir dans “Fatal Intution” (2013), Song Young-chang, qu’on a pu voir dans “Montage” (2013), et Yoo Hae-jin, qu’on a pu voir dans “Veteran” (2015).
L’histoire proposée par “The Classified File” se déroule à la fin des années soixante-dix à Busan. La dictature sud-coréenne bat son plein, mais comme c’est souvent le cas, ce n’est pas quelque chose que la plupart des citoyens ordinaires remarquent nécessairement au jour le jour. Ce n’est pas parce que le bureau central des renseignements peut capturer et torturer des citoyens pour des raisons désinvoltes qu’il ne peut pas aussi faire quelque chose de manifestement plus utile, comme par exemple, appréhender un kidnappeur. C’est l’objectif principal de l’inspecteur Gil-yong (Kim Yun-seok). Cependant, à cette époque, la police n’a tout simplement pas l’habitude de trouver des gens qui produisent un effort substantiel pour se cacher.
“The Classified File” est donc un thriller policier qui s’inscrit dans un style seventies. Il n’y a pas de découverte macabre, aucun meurtre, juste une série d’investigations et un jeu du chat et de la souris  qu’on avait déjà exploré avec “Voice of a Murderer” (2007) de Park Jin-pyo. Dans l’ensemble, le récit est relativement fluide, sauf pour le début et la fin, car nous n’avons finalement aucune idée de la manière dont l’enlèvement, à proprement parlé, s’est organisé et s’est déroulé.
L’un des aspects de “The Classified File” est particulier, et dans une certaine mesure, assez mal exploité, assez mal développé, surtout pour le peu de chose que nous en voyons réellement, c’est l’approche mystique. En effet, l’un des points de l’intrigue implique des rituels chamaniques. Ceci pour la simple raison que la famille est tellement désespérée à l’idée de ne pas retrouver sa fille qu’elle cherche de l’aide auprès de n’importe qui, et compte tenu du temps nécessaire à la police pour s’impliquer dans l’affaire, il est difficile de les blâmer. L’enquête qui se développe à travers l’intrigue du film est autant embourbée par l’incompétence que par l’indifférence des autorités.
C’est certainement la véritable raison pour laquelle ce dossier a été classé. “The Classified File” est basé sur un incident réel que le réalisateur Kwak Kyung-taek a découvert lorsqu’il faisait des recherches pour son film “Friend: The Great Legacy” (2013). La majorité des détails de cette affaire avaient été gardés secrets jusqu’à une période récente de déclassification, au point que ces événements avaient été oubliés.
Du côté de la distribution, on retiendra essentiellement la prestation de Kim Yoon-seok, qui incarne un policier déterminé à identifier le ravisseur et à retrouver l’enfant vivant, et cela, malgré les guerres entre services de police, opposant une unité de Seoul à une unité de Busan. Tous cherchant à s’attribuer les mérites d’un éventuel dénouement dans l’objectif d’agrémenter leur carrière et leur statut professionnel. L’acteur offre une bonne prestation, mais il passe peut-être trop de temps au téléphone pour offrir un réel dynamisme au métrage.
On retiendra également la performance de Yoo Hae-jin qui incarne une sorte de prédicateur, qui voit la jeune fille toujours en vie malgré l’absence de demande de rançon dans les premiers jours de l’enlèvement. L’acteur est légèrement en retrait, proposant un personnage d’extralucide discret et désabusé par l’aspect mercantile que son mentor veut lui faire adopter.
En conclusion, “The Classified File” est un thriller policier plaisant disposant d’une histoire simple et d’un développement basique. Un métrage permettant d’observer les conditions de travail des policiers à une époque pas si lointaine, mais particulièrement troublée. Le rythme est cohérent avec l’intrigue avec un sens de la perspective qui s’avère relativement apaisante en comparaison avec les métrages actuels mettant souvent en scène des scénarios abscons. La distribution offre de bonnes prestations faisant de ce film, un divertissement au-dessus de la moyenne, qui reste agréable à suivre.
  Bande-annonce :
THE CLASSIFIED FILE (2015) ★★★☆☆ Synopsis : En 1978, Eun-Joo, un enfant de bonne famille est kidnappé. Son kidnappeur n'a cependant pas pris contact avec les parents.
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