Her Story
Sam Barlow, 2015.
Nous sommes en 2023 depuis peu, et les tops 10 ou votes pour les jeux de l'année 2022 viennent de se terminer. Parmi eux, le dernier jeu de Sam Barlow, Immortality, s'est fait une place de choix, notamment chez les chroniqueurs d'un podcast que j'affectionne beaucoup, Silence On Joue.
Cela fait longtemps que j'entends parler de Her Story, il était pionnier des jeux indépendants à la grande époque des Humble Bundle à foison, des Bastion et autres perles indés à découvrir. Je l'avais donc dans ma bibliothèque Steam, il prenait la poussière et commençait à me regarder d'un oeil mauvais. Mais la récente sortie d'un nouvel opus signé Sam Barlow m'a poussé à franchir le pas (ça, et la volonté de finir dans ma bibliothèque Steam les jeux indés courts et cultes).+
Gameplay
Comment on joue à Her Story ? On navigue sur un vieil ordinateur qu'on comprend vite appartenir à la police. On a accès à une base de données, un fichier README sur le bureau nous indique qu'elle fonctionne par mots-clés. On ouvre la base de données, on y trouve une vidéo et une barre de recherche. Et c'est tout. L'intégralité du gameplay se trouve là, à une ou deux nuances près comme la possibilité de mettre une vidéo de côté pour la revoir plus tard, ou l'accès à l'historique des mots qu'on a déjà recherché. Tout le jeu se fait dans notre tête ensuite.
Le jeu est qualifié, à juste titre je pense, de film intéractif, entre autres sur sa page wikipedia. Quand on clique sur une vidéo de la base de données, on voit une femme témoigner ou raconter un passage de sa vie, les événements qui font qu'elle est là, ou tout autre extrait d'interview. Quand un mot qu'on entend nous déclenche une connexion ou nous fait réagit, on peut alors entrer ce mot dans le moteur de recherche, et toutes les vidéos où ce mot a été prononcé apparaissent. A partir de ces vidéos et ces recherches, à nous de recoudre le tissus des événements.
Le jeu est entièrement en FMV, c'est à dire que des acteurs ont été filmés et jouent à l'écran. D'où la dénomination de film intéractif. Intéractif en effet, puisque même si toutes les séquences sont présentes dans le jeu et datées, elles ont un ordre diégétique, c'est nous qui décidons dans quel ordre nous allons les jouer, et chaque joueur aura une expérience différente pour raconter la même histoire.
L'Histoire
Elle est intriguante, et on se prend vite au jeu de vouloir en savoir plus, et c'est cela qui va nous faire rester les deux bonnes heures qu'il vous faudra pour comprendre ce qui s'est passé, au moins dans les grandes lignes.
Je suis allé lire des transcript, et surtout je suis allé dans les fichiers du jeu voir l'ensemble des vidéos quand j'ai eu les crédits du jeu, et ce même si le jeu vous donne un moyen d'en voir plus par vous-même (sans spoiler). Le scenario est donc original, bien amené, mais je pense que sa force reste la façon dont le joueur est amené à connecter lui-même les pièces. J'ai passé deux heures très agréables et surtout j'étais très impliqué et je n'ai pas vu le temps passer. Je comprends donc qu'on me l'ait autant recommandé, c'est une expérience originale et qui mérite qu'on donne de son temps.
Je ne peux pas parler plus du scenario sans gâcher le plaisir du jeu, car sa découverte représente facilement 95% du plaisir de jeu.
Bilan
Je recommande chaudement Her Story. L'expérience est courte, mais intense. Pour les joueurs curieux de scenario alambiqué, de murder mystery et autres fans de Whodunit (https://fr.wikipedia.org/wiki/Whodunit), cela ne prendra qu'une ou deux heures de votre temps, et je pense que c'est une très bonne porte d'entrée aux jeux de Sam Barlow. Immortality, son dernier jeu récompensé de plusieurs awards, est sur le gamepass, et il risque de ne pas me falloir longtemps avant de plonger !
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Aujourd'hui j'ai eu l'occasion de parler d'une de mes passions, le jeu vidéo x) et bien entendu la question que vous allez me poser et toi a quoi tu joues? (Est ce que j'ai placé une réf à wow oui complètement xD )
Mais revenons à nos moutons mes jeux lesquels sont ils? X) à savoir que je suis une joueuse console.
J'ai joué a Monster Hunter World, The Elders Scrolls Online, Journey, Flowers, Stray, Gris, Diablo 3 et 4 bientôt BG3, Abzû, Les Sim4, Divinity original sin2, Spirit of the north, les classiques Spyro et Rayman ainsi que Crash Bandicoot x) et pour l'instant c'est tout x) c'est mon mec qui m'a introduit au jeux sinon j'y touchait pas spécialement uwu aucun regret x)
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Les jeux e-olympiques pourront-ils un jour avoir lieu en Afrique ?
Le Comité international olympique (CIO) a confirmé que sa première semaine olympique des sports électroniques aura lieu à Singapour du 22 au 25 juin 2023. Cette annonce marque une nouvelle étape importante dans le soutien au développement des sports virtuels au sein du Mouvement olympique et dans l'engagement auprès des joueurs compétitifs.
L'industrie du jeu vidéo a pris la place qui lui revient. Avec des revenus qui dépassent ceux de l'industrie musicale et cinématographique, elle peut désormais avoir une compétition mondiale à son échelle pour le plaisir de tous les amoureux de jeux vidéo et d'eSport.
En général, lorsqu'il y a une compétition mondiale, l'Afrique est souvent en bout de train et cherche à se rattraper tant bien que mal pour se faire une place au soleil. Pour preuve, l'Afrique doit encore faire ses preuves : elle n'a jamais organisé de jeux olympiques à ce jour (jeux de la francophonie et jeux Africains exclus). L'Afrique du Sud est bien (comme d'habitude) l'exception à la règle, elle qui a pu organiser avec brio la coupe du monde de 2010.
Dans cet article, nous essaierons de voir dans quelle mesure il serait possible pour l'Afrique d'organiser un tel évènement Esport.
L'organisation des premiers Jeux Olympiques Esport
Organisée en partenariat avec le ministère de la Culture, de la Communauté et de la Jeunesse de Singapour, Sport Singapore et le Comité national olympique de Singapour, la semaine olympique 2023 de l'esport présentera les dernières technologies, des débats d'experts, des sessions de formation et des matchs de sport virtuel.
Le CIO a déclaré que de plus amples détails concernant la semaine olympique des sports électroniques seraient publiés au début de l'année 2023.
Singapour ayant organisé énormément de tournois esport à succès comme le PvP tournament, The International 11, tournoi mondial DOTA le mois dernier et bien plus encore, c'est le candidat idéal pour la première semaine olympique d'Esport mondiale. Les pays du monde entier enverront leurs meilleurs talents pour les représenter. On espère que nos champions locaux seront prêts et soutenus pour y donner le meilleur d'eux-mêmes.
Néanmoins, lorsque l'édition singapourienne aura lieu, il faudra en faire d'autres, dans tous les continents du monde, pour bien représenter le caractère mondial de l'évènement. Il faudra donc qu'un jour, cet évènement ait lieu en Afrique.
Dans quelle mesure notre continent serait-il prêt à accueillir celui-ci ?
Evidemment, on se doute qu'il est moins budgetivore que les jeux olympiques classiques, les principaux matériaux nécessaires étant des écrans, des unités centrales, des consoles/du matériel de simulation sportive et des installations assez grandes pour accueillir les fans. Même en Côte d'Ivoire, l'INJS pourrait accueillir l'évènement.
Mais alors d'où viendrait le doute ?
L'utilisation correcte du budget.
La première inquiétude vient du fait que nos pays et ses habitants ne sont pas très transparents lorsqu'il s'agit de budget. Les affaires liées n'en finissent pas. Mais étant donné que c'est une pratique qui existe partout dans le monde, quelle serait la solution pour pouvoir avoir un budget conséquent utilisé correctement pour avoir l'évènement qui fera rayonner le continent à l'international ?
Un suivi de très près de toutes les dépenses ? Les chiffres peuvent être modifiés, le temps de faire des vérifications approfondies serait trop coûteux en temps et en argent par rapport à ce que l'évènement rapporterait.
Importer tout le matériel de l'étranger ? Les frais seraient astronomiques.
Quelles solutions proposez-vous ? J'attends vos avis en commentaires.
2. La couverture en électricité.
Pour ce cas, même l'Afrique du Sud n'est pas en reste : notre continent est le moins couvert en électricité et les crises récentes de l'énergie n'arrangent pas la situation. L'évolution de cette couverture devrait d'ailleurs ralentir, ce qui « menace d'effacer la quasi-totalité des progrès qui y ont été réalisés depuis 2013. » (source)
La seule partie de l'Afrique qui est accessible et couverte quasi totalement en électricité est l'Afrique du Nord à 99%.
Avec des coupures de courant intempestives pour certains, planifiées pour d'autres, imaginez-vous faire un tournoi de jeux-vidéos sans risques ni interruptions qui pourraient gâcher toute la compétition ?
Des solutions ?
La mise en place d'un règlement pour situations d'urgences de ce genre ? Mais comment le rendre juste pour tous ?
Les générateurs d'énergie ? A moins de les utiliser du début à la fin de l'évènement (ce qui coûterait extrêmement cher), il y a toujours le risque que la coupure ait lieu pendant une partie, importante ou pas. Qu'est-ce qu'il se passe pendant le moment de flottement ? Et après ? On recommence, au risque de décourager et démotiver les joueurs ?
N'hésitez pas à éclairer ma lanterne en bas de ce post !
3. La couverture internet.
Le taux de pénétration d'internet n'est pas suffisant en Afrique. Nous sommes les derniers du classement des populations utilisant internet avec 33% contre 87 en Europe et 61 en Asie. (source)
Les compétitions en ligne sont quasiment impossibles ici. Pour avoir une connexion correcte il faut dépenser au moins 100$ par mois en Côte d'Ivoire par exemple, un salaire minimum entier localement.
On salue les efforts d’Orange avec la fibre et la vitesse internet proposée, mais pour avoir quelque chose de correct et bien travailler, c’est encore beaucoup trop cher pour la majorité. On a tous bavé en voyant les offres Free au Sénégal. Pourquoi serait-ce si compliqué de faire la même chose partout ?
Si vous avez des idées du pourquoi, j’ai vraiment envie de vous lire en commentaire. Les professionnels de la télécommunication, on vous attend ici !
4. L’appui du gouvernement.
“Oh ! Le gouvernement ne fait rien pour les gamers ! Woh ! Pauvre de nous !”
Les gouvernements africains ne font pas de l'industrie esportive une priorité pour le moment. Ils sont plutôt en “observation”. Les initiatives commencent à voir le jour, mais à tâtillons; On n'a pas assez d'hôpitaux, alors pourquoi mettre des milliards dans une industrie dont on ne on ne connaît pas les avantages ? Avant que les gouvernements ne s'engagent, les acteurs de l'industrie doivent démontrer qu'elle est viable et qu'elle a des avantages. Pour le moment, ce sont les initiatives privées qui sont les plus courantes en Afrique, même si certaines autorités africaines comprennent à quel point soutenir cette industrie locale est bénéfique.
La solution ?
Comme je le dis souvent, il faut que tous les acteurs locaux s'unissent et fassent leur possible pour montrer aux gouvernements que cette industrie est viable. Comme SENGAMES l'a fait au Sénégal en professionnalisant ce milieu et en aidant ses champions à se classer à l'échelle internationale.
Ce n’est pas bien compliqué, mais l’appât du gain aussi potentiel qu’il soit aveugle les acteurs locaux. Ca ne devrait pas être la priorité, même si on a tous faim ! D’accord, pas d’accord ? J’attends vos avis en commentaire.
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