Tumgik
#Oraux français
avonapil · 2 years
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Objectifs linguistiques pour 2023
Les langues et compétences sont classées par ordre d'importance.
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Russe
• Être capable de lire n'importe quel texte à voix haute, de manière claire et fluide.
• Pouvoir prendre part à des conversations de la vie courante, en tant que voyageuse.
• Comprendre la majeure partie des propos tenus dans les vidéos russophones que je regarde.
• Identifier le thème des chansons que j'écoute, et interpréter leurs paroles (écrites) les plus simples.
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Roumain
• Saisir l'intégralité des vidéos roumanophones qui m'intéressent.
• Pouvoir prendre part à des conversations de la vie courante, en tant que voyageuse, voire expatriée.
• Connaître enfin le fonctionnement de ces mots joints par un tiret.
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Mandarin
• Dégager, à l'écrit et à l'oral, le sens des dialogues dans des œuvres de fiction.
• Prononcer de manière intelligible les mots que je connais.
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Japonais
• Comprendre, à l'oral, l'essentiel des dialogues dans des œuvres de fiction.
• Saisir, en majeure partie, les propos des vidéos nippophones qui m'intéressent.
• Lire les kanas sans faute ni hésitation, ainsi que les kanjis les plus courants.
• Être capable de prendre part à des conversations simples sur des sujets variés.
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Coréen
• Pouvoir lire fluidement n'importe quel texte.
• Connaître les expressions courantes.
• Deviner le sens des énoncés les plus simples.
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Français : ma langue maternelle
• Être en mesure d'écrire rapidement en français soutenu, voire littéraire, sans recours au français familier.
• Savoir manier adroitement un vocabulaire enrichi.
• Ne plus avoir à vérifier l'orthographe d'un verbe conjugué, ni la présence d'une consonne muette ou double.
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Latin
• Savoir lire les inscriptions que je croise dans ma vie quotidienne.
• Comprendre la majeure partie de n'importe quel texte.
• Pouvoir faire de courts récits, oraux et écrits, de façon spontanée.
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Égyptien ancien
• Lire les hiéroglyphes les plus communs.
• Arriver à comprendre le thème de la plupart des textes.
• Créer de nouvelles phrases grâce à de solides connaissances en grammaire.
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Allemand
• Savoir relater un fait passé, si complexe soit-il.
• Être apte à transmettre n'importe quelle information entendue ou lue.
• Maîtriser tout le vocabulaire me permettant de nuancer un propos.
• Saisir l'intégralité des textes que je lis.
• Converser avec aisance et clarté quelle que soit la situation.
Crédits photographiques : 1. Lac Baïkal, Russie · Eszter Miller 2. Delta du Danube, Roumanie · Andrei Prodan 3. Badamier, Chine · nyochi 4. Kyoto, Japon · Jordy Meow 5. Hanok, Corée du Sud · Irun Bong 6. Monts du Cantal, France · Maxime Thibault 7. Rome, Italie · djedj 8. Louxor, Égypte · Katarzyna Biernacka 9.Forêt-Noire, Allemagne · Elias
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les2minutesduprof · 1 year
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Éloge de la discrétion.
Dans le classement des rituels historiques dans la vie d'un établissement scolaire, on trouve en bonne position le fameux conseil de classe. C'est toujours pour les enseignants un moment intéressant qui permet d'avoir une vision globale sur une classe. Cette réunion multilatérale permet de réunir autour d'une table ce qu'il convient d’appeler aujourd'hui l'ensemble de la communauté éducative*.
*Article L111-3 du code de l'éducation : « Dans chaque école, collège ou lycée, la communauté éducative rassemble les élèves et tous ceux qui, dans l'établissement scolaire ou en relation avec lui, participent à l'accomplissement de ses missions.
Certes, un moment intéressant mais c'est aussi le théâtre de l'un des plus grands drames de ma vie : les remarques sur le manque de participation des élèves. On attend des élèves d'aujourd'hui qu'ils nous posent des questions, qu'ils répondent aux nôtres, qu'ils participent et discutent spontanément, tout le temps et sur tous les sujets. Et, lorsque ce n'est pas le cas, les remarques du bulletin s'alourdissent de petites phrases faussement anodines et réellement démoralisantes :
'' élève discret " " manque d'investissement à l'oral " " gagnerait à participer davantage "
En tant qu'ancien élève discret et actuel professeur tout aussi discret, je mets chaque année un point d'honneur à rassurer les parents d'élèves dits ''timides'' lors de nos réunions parents/profs. Ne vous inquiétez pas, ne culpabilisez pas, la discrétion n'est pas un handicap et encore moins un défaut. Redonnons ces lettres de noblesse à cet adjectif.
J'aimerais donc profiter de ces quelques lignes pour rappeler une chose importante : non, milles fois non, la discrétion n'est pas un manque d'implication !! De grâce, arrêtez de vouloir soigner les discrets en les forçant à changer leur nature. Ils ne sont pas malades et ne manquent pas forcément de confiance en eux. Montrez à une personne introvertie que vous respectez son caractère et vous gagnerez un ami fidèle.
Il est un paradoxe qui m’étonnera toujours chez nous autres enseignants : si l’a classe participe trop, on parle d’un groupe hyperactif, bavard et ingérable mais si elle participe peu on parle d’un groupe amorphe, endormis ou non motivé. Jamais contents.
Vous seriez d’ailleurs surpris de constater que les élèves discrets se débrouillent souvent très bien lors des oraux, ils se révèlent parfois plus encore lors d’entretiens ou d’exposés individuels. Ils peuvent même mal tourner et devenir prof à leur tour, payés à parler toute la journée.
Alors, pour le bien de mes collègues de langues, je ne peux que vous encourager à participer à l’oral, ne serait-ce que pour s’entrainer à parler en public et s’exprimer de façon audible. Mais ça je l’écris en tout petit.
Timides, je vous aime !! Laissez-les parler, ils ne vous comprennent pas. Laissons-les parler, ils ne nous méritent pas.
La petite citation stylée :
" Dans une société qui valorise le paraître et les confessions à grand spectacle, la discrétion est une forme heureuse et nécessaire de résistance. "
Pierre Zaoui – Philosophe français.
Suivez-moi sur instagram: @msieurgab
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linguistlist-blog · 4 days
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Calls: Colloque International (Inter)Phonologie du Français Contemporain
Call for Papers: Les propositions de communication dédiées à la phonologie du français, sa description, sa modélisation, son traitement et son apprentissage seront les bienvenues. Les propositions concernant les développements méthodologiques récents en matière de constitution et de traitement de corpus oraux du français le seront également. Les propositions (résumé d’une page maximum, suivi d’une page incluant les références, ainsi que les noms, affiliations et statuts des auteurs) doivent êt http://dlvr.it/T5ygG3
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laperditudedeschoses · 3 months
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La clinique du sommeil
37 % des français souffrent régulièrement de troubles du sommeil.
Dans ce billet donc je parlerai de moi, mais probablement aussi d’un tiers d’entre vous. Les troubles du sommeil ont fait leur entrée dans ma vie il y plus de dix ans, devenant au fil des années de véritables compagnons, une seconde peau, un attribut qui me définit parmi d’autres, âge, métier, hobbies.
On aime à dire de certaines personnes qu’elles sont « destinées » à une carrière brillante ou à un avenir plus ou moins radieux ; à regarder mon patrimoine gén��tique on aurait facilement pu me prédire un destin d’insomniaque. Tous les membres de ma famille dorment avec encombre : mes deux parents sont adeptes de nuits courtes et de phases d’éveil prolongées, une de mes sœurs les imite fidèlement et l’autre dort en apparence comme une marmotte, parfois jusqu’à neuf ou dix heures quand elle n’avait pas encore d’enfants, mais il arrive que ses nuits soient perturbées par des terreurs nocturnes. Tout à coup elle crie, panique, s’éveille en sursaut. La crise cardiaque est garantie si vous partagez sa chambre.
Jusqu’à un certain âge, ces problèmes m’étaient étrangers. Je dormais en moyenne huit heures par nuit, voire plus l’hiver quand je n’arrivais pas à sortir de mon lit, finissant par sécher la première heure de cours au collège ou au lycée, avec la complicité de ma mère qui écrivait « règles douloureuses » ou « fièvre » sur la page des justificatifs d’absence de mon carnet de correspondance. Eventuellement si une échéance importante, surtout des examens écrits ou oraux, m’attendait le matin, je m’éveillais quelques fois dans la nuit et en rêvais à plusieurs reprises, mais jamais rien de méchant.
Et puis un jour, elles ont frappé à ma porte. Je dis « elles » pour « insomnies » comme je pourrais dire « ils » pour « éveils nocturnes ». Chaque être est unique dans le rapport complexe qu’il entretient avec ses nuits. Pour moi ça s’est immédiatement caractérisé ainsi : après 4h de sommeil environ, je me réveille, en pleine forme et pleine conscience et je ne parviens à me rendormir que deux heures plus tard, presque à la minute près. Il peut se passer toutes sortes de choses pendant ces deux heures, j’y reviendrai.
Ces insomnies ont-elles débarqué de nulle part ? Bien sûr que non. Je sais dater leur arrivée avec exactitude et les relier à un événement précis dans ma vie. J’avais 25 ans. Je menais en apparence une vie douce et rangée, dans le cocon sécurisé que j’avais créé avec mon amoureux de l’époque. J’étais au rendez-vous des attentes que je m’étais fixée toute seule et grâce auxquelles j’avais l’impression d’avoir trouvé ma place, au travail, dans ma vie affective, dans ma famille. Je ne me posais pas trop de questions, ou peut-être n’y prêtais-je pas attention, préférant écouter ce que les autres avaient à me dire au lieu de ce qui se passait dans ma tête.
Jusqu'au jour où tout a basculé. Sans prévenir personne, même pas moi, je me suis mise à porter un regard différent sur ce qui m’entourait et j’ai eu envie de tout quitter, à commencer par mon compagnon, de tout remettre à plat et de recommencer différemment. Ce qui était constitutif de ma vie est devenu soudainement l’incarnation du passé, d’un passé à laisser derrière soi, et vite.
Une nouvelle Anouk que je ne connaissais pas a pris place et beaucoup de choses ont changé à ce moment-là : je l’ai dit, je ne me posais pas trop de questions, mais j’ai commencé m’en poser des milliers, en permanence, sur tout, mes choix, mon passé, le sens de la vie ; d’une personne réservée et pas toujours facile d’accès je suis devenue beaucoup plus sociable, à aller vers les gens, à chercher du lien ; aimant auparavant rayonner avec parcimonie autour du 4ème arrondissement de Paris, jamais plus de 20 minutes en Velib’, je suis devenue ultra mobile, avec un désir fort de voyages et d’aventures.
Mon sommeil en a été immédiatement affecté. Au début, ces deux heures d’éveil nocturne me permettaient de rêvasser, d’écouter discrètement de la musique, d’imaginer les contours de cette nouvelle vie qui m’attendait, pendant que mon passé dormait paisiblement à côté de moi. Mais bien vite elles sont devenues le cadre idéal pour que mon anxiété nouvellement révélée puisse s’exprimer pleinement.
Alessandro et Gino m’ont offert récemment un ouvrage un peu mystique mais passionnant sur le sujet, Insomnia, qui résume très bien la chose : « A l’heure où il n’y a plus grand-chose à faire, à l’heure où le monde est inquiétant dans son silence, l’amas d’angoisses nous frappe avec une nouvelle intensité. »
Durant les 6 premiers mois, je me réveillais toutes les nuits. Réglée comme une horloge. Après 4 heures de sommeil un œil s’ouvre, dans la minute qui suit l’usine à questionnements et panique s’enclenche, on se tourne, on se retourne, on regarde son portable et après une heure trente environ le rythme cardiaque ralentit, on se rassure, on trouve des solutions à des problèmes qui n’en étaient pas, puis on se rendort. Quand on se réveille le lendemain matin, tout va mieux, on est une nouvelle personne et la vie est belle. J’ai ainsi appris à vivre avec deux heures de sommeil en moins toutes les nuits. J’en tirais presque une fierté malsaine lorsque je débarquais dans les bureaux grisâtres des grandes tours de la Défense. « Je suis capable de dérouler mon power point pendant deux heures en rdv client sans fatiguer une seule seconde, puis d’enchaîner une journée de boulot avec une soirée à picoler dans Paris ». Quel accomplissement !
Ma mère, qui ne sait pas faire de compliments, le formulait ainsi « Tu as l’air toute fraîche. On ne voit pas du tout que tu manques de sommeil. Tu n’as pas de chance, les gens ne doivent pas être indulgents avec toi du coup. »
On s’habitue à tout, même et surtout à l’inconfort, et peu à peu les nuits de huit heures et l’entrain du matin sont devenus un lointain souvenir, un attribut de l’ancienne Anouk. J’ai toutefois cherché des solutions : l’acupuncture, parce que l’effet avait été immédiat chez une de mes amies, qui s’est soldée de mon côté par un échec ; la mélatonine, ça marche un temps, mais le cerveau, plus fort, la rend petit à petit inefficace ; développer une routine du soir – recommandation d’un petit bouquin sur le sommeil offert par une autre amie -, peu concluant ; le yoga du soir, intenable. J’ai aussi essayé d’occuper ces deux heures de temps : faire le ménage, lire, évidemment passer des heures sur mon smartphone, travailler (je l’ai peu fait et j’en garde un souvenir atroce).
Au début de ma trentaine je me suis mise à mon compte et, le télé travail aidant aussi beaucoup, j’ai trouvé le moyen de rattraper au petit matin les heures perdues en pleine nuit, en me levant plus tard.
Cette ruse a permis de limiter le problème mais je continuais de rêver à un temps où le sommeil était synonyme de réconfort et pas un sujet problématique, sans pour autant faire grand-chose pour le résoudre.
Quand ma relation avec l’insomnie a fêté ses dix ans, j’ai décidé d’agir. J’ai décidé d’aller faire un séjour à la Clinique du sommeil.
Comme son nom l’indique, la Clinique du sommeil est un lieu médicalisé où l’on peut rester une ou deux nuits pendant lesquelles notre sommeil est observé et analysé. Le tout pris en charge par la sécurité sociale, pour peu que l’on s’arme de patience, car l’attente se compte en mois entre la première consultation chez son médecin traitant et le jour où l’on débarque avec son baluchon pour passer son séjour. Une modeste recherche Google m’a conduite à choisir le service sommeil de l’hôpital Jean Jaurès, dans le 19ème arrondissement, sobrement appelé « BioSerenity ».
Rendez-vous a été pris pour deux nuits en avril, un jeudi et un vendredi soir, le service n’étant pas accessible le week-end, ce qui m’a rendue indisponible pour le travail, m’obligeant à annoncer aux gens que je me faisais hospitaliser puis, face à leurs mines inquiètes, à leur révéler que j’allais faire analyser mon sommeil.
Avant cela, j’ai dû tenir un carnet de bord de mes nuits, soit noter mes heures de couchers et d’éveils nocturnes et matinaux pendant deux semaines, dans un tableau prévu à cet effet. Se sentant déjà observé, mon sommeil a réalisé ses plus belles performances, pour bien justifier ce passage à la clinique : une insomnie de deux heures par nuit, toutes les nuits pendant quinze jours. Quand j’ai fait mon entrée dans ce service quasi désert de l’hôpital, je n’en menais pas large, valises à la main et sous les yeux.
Mais tout de suite je suis très bien accueillie par les infirmières et les aides-soignants. On m’explique ce qui va se passer, on me demande d’enfiler mon pyjama, que je ne quitterai pas pendant deux jours, on installe tout un tas d’appareils sur mon corps et ma tête, maintenus par un filet blanc qui me donne une tête de télétubbies, ou de gland, au choix. On m’explique aussi les règles : le dîner est servi à 18h15, le petit déjeuner à 8h, le déjeuner à midi, réveil obligatoire à 7h30, interdit de quitter la chambre entre 19h et 7h le lendemain parce que je suis filmée. Je me sens un peu comme dans un EHPAD, ce qui n’est pas si désagréable en fin de compte.
Ma chambre est d’ailleurs très confortable, avec trois grandes fenêtres sans vis-à-vis qui me laissent entrevoir le ciel étonnamment bleu pour un début de printemps parisien.
En principe le séjour à la clinique se termine par une entrevue avec un médecin mais l’infirmière m’apprend qu’il n’y en a pas le samedi, donc dans mon cas, un médecin passera le vendredi en fin de matinée, soit le lendemain et je pourrai prendre un autre rendez-vous quelques semaines après pour un bilan global.
Ma première soirée se déroule dans la douceur, je fais une petite balade en pyjama et chaussons dans la courette de l’hôpital, je déguste un repas délicieux à 18h15 précises et je me prends des bouffées nostalgiques et des envies d’antan, en regardant Conte d’été d’Eric Rohmer, un film dans lequel Melvil Poupaud, à une époque sans smartphones, sans internet et sans contraintes, erre dans les dunes de Bretagne Nord avec tout un tas de filles.
La nuit qui suit est correcte, n’ayant pas grand-chose à faire je me couche tôt, je me réveille au bout de 6h, traîne sur mon téléphone, lit un peu et me rendors, jusqu’à ce que l’aide-soignante du matin vienne me tapoter le bras à 7h30, précises. Ces attentions permanentes et cette sensation d’être totalement prise en charge sont extrêmement agréables et me donnent le sentiment d’être en vacances.
« Tu es parti à Deauville ce week-end ? Moi j’étais à la Clinique du sommeil. »
Je suis tout de même pressée d’avoir la visite du médecin et je trépigne toute la matinée. Malheureusement il faudra attendre un peu après 14h pour que Gisèle, dont j’ai oublié le nom de famille, entre dans ma chambre. Elle me salue et reste debout, on sent qu’elle n’est pas là pour longtemps.
« - Alors alors, nous avons vos résultats ! Mais avant racontez-moi un peu, qu’est-ce qui vous amène ? me demande-t-elle.
Eh bien voilà, je fais des insomnies depuis dix ans, je me réveille la nuit plusieurs heures, j’ai essayé quelques trucs mais rien n’a marché.
D’accord, je vois sur vos tests que vous ne faites pas d’apnée du sommeil, vous n’avez pas non plus de syndrome des jambes sans repos. Vous ronflez un peu mais bon … sur le plan physiologique rien d’anormal. Vous savez pourquoi vous vous réveillez la nuit ? »
Merde, est-ce que je lui explique la rupture il y a dix ans, tout ça tout ça ? Ça sonne ridicule et ça sort ridicule quand j’essaie de l’expliquer. 
« - Bah euh, j’étais avec quelqu’un et je me suis séparée et donc euh …
Ça vous stresse ça ? Elle a un air moqueur, super.
Bah ça a été un petit choc et puis euh… mais je fais une thérapie aussi.
D’accord. Mais en ce moment vous êtes avec quelqu’un ?
Je me suis séparée de Vincent trois mois avant.
J’étais avec quelqu’un mais on n’est plus ensemble parce que c’était, parce qu’il était …
Compliqué ? Elle trouve le mot juste mais le prononce en frisant du nez, comme si elle disait « Ça sent le fromage ici. ». Le travaille aussi vous stresse ?
Euh … oui … aussi. »
Je la vois qui sourit, tourne la tête et presque se désespère.
« Mais vraiment je ne comprends pas pourquoi vous stressez comme ça ! »
Merci Gisèle, merci pour ce regard sans nuance et bien rationnel sur dix ans de ma vie que ni vous ni moi n’arrivons à résumer. Elle aimerait que je réponde là comme ça à une question qui a fait l’objet d’années de réflexions et d’analyse, qui a alimenté mille conversations, qui sera bientôt le sujet central d’une page Insta !
Eh beh … »
Voilà ma réponse.
Elle me demande ensuite quelles sont mes habitudes de sommeil, ce que je fais quand je me réveille la nuit. Très fièrement je réponds « Je lis ! », parce qu’il est hors de question que j’admette que je scroll sur les réseaux pour la voir m’engueuler.
« Ah mais ça ne va pas du tout ça ». Aïe.
Elle m’apprend alors que lorsque je suis dans mon lit je ne dois rien faire d’autre que « dormir et faire l’amour » sinon j’envoie un message à mon cerveau comme quoi le lit est un lieu d’éveil. Elle me conseille de patienter dans le noir et de faire des exercices de respiration quand je fais une insomnie, là aussi pour ne pas faire croire à mon cerveau qu’il est l’heure de se lever. Enfin, elle me suggère des thérapies comportementales de groupe organisées par un certain Réseau Morphée, avant de me tendre les résultats d’analyse de ma première nuit.
Bon bah voilà, encore 24h à passer à la clinique, à digérer cet échange qui a duré en tout et pour tout 15 minutes et à continuer de me faire assister comme une petite vieille par le personnel soignant, bien plus attentionné que les médecins, mais fallait-il le préciser ?
J’en profite pour consulter mes résultats, je ne comprends pas tout, mais je note que mon taux de sommeil profond s’est élevé à 50%, ce qui est deux fois plus que la normale. Peut-être ai-je besoin de moins d’heures de sommeil car celui-ci est très efficace ? Je note aussi que mon rythme cardiaque est très bas. Quand je suis éveillée et au repos, il atteint péniblement 57 battements par minute, soit d’après Internet le taux d’une personne âgée OU d’une sportive de haut niveau. Stylé.
Je dors très bien la deuxième nuit et me réveille avec un niveau de détente maximal. Je suis presque triste de quitter la clinique et de reprendre mes responsabilités. J’ai l’impression d’être une nouvelle personne et cette bonne humeur me suit pendant plusieurs jours.
Pour ce qui est du sommeil, je n’ai pas contacté le réseau Morphée et il est loin d’être parfait, mais j’ai quand même noté une nette diminution et même un raccourcissement de mes éveils nocturnes. Surtout, quand je me réveille la nuit, je ne panique plus, je me prélasse dans le noir et j’attends patiemment. Les insomnies en deviennent presque des moments agréables comme elles l’étaient au tout début.
Quant à savoir pourquoi une rupture a provoqué une telle tornade et pourquoi l’anxiété s’est installée ainsi dans ma vie, bref comme dirait Gisèle, pourquoi je « stresse comme ça » ? Ma foi, pour comprendre il va falloir continuer de lire La perditude des choses.
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sauvesparlekong · 1 year
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Stage Prépa Bac 📚FEV 2023 Bac de Français & Philo / Brevet des Collèges. 📲 5964 5985 / Matthieu Du lundi 27 février au mercredi 1er Mars 📗Méthodologie claire & efficace 📕Développement des idées à l’écrit 📘Corrections en direct 📙Ateliers de 2 & 3h en présenciel à Stanley 🚀 👨‍🏫 « Sauvés pour le Bac » FRANÇAIS 📚 & PHILO 🖌 ANALYSE DE TEXTE / DISSERTATION/ COMMENTAIRE COMPOSÉ / ORAUX BLANCS Tel. 📲 5964 5985 / Matthieu Nouveau site web : 🗣 WWW.SAUVESPOURLEBAC.COM 🤜 FRANÇAIS 2ndes/ 1ère : Atelier 3h : commentaire composé / dissertation. 🤜 FRANÇAIS Brevet 3ème : Atelier 3h dictée, réécriture, grammaire et questions d’interprétation. 🤜 PHILO : Ateliers 2h : dissertation, analyse de textes sur les chapitres du 1er & 2ème trimestre. 👉Développement des idées directrices à l’écrit ! À l’aide d’un vocabulaire précis et de connecteurs logiques. Corrections en temps réel. Tel. 📲 5964 5985 / Matthieu #motivation #stage #sauvespourlebac #bac2023 #bac #francais #philo #sauvespourlebac #sauvesparlekong #sauvepourlebac #sauvesparlapoesie #alchimieduverbe #carnetmagique #sauvesparlequiz #bac2023 #bacfrancais #baccalauréat #sauvespourlaphilo (à Hong Kong) https://www.instagram.com/p/CoZoh0AIz0D/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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hippocampinae · 2 years
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Les adieux
Vendredi passé, 8 juillet 2022, c'était ma dernière journée à mon école junior high.
J'ai fait mes bye-bye dans les classes de 3e année. Les professeurs voulaient que je fasse un quiz de français, où les étudiants devaient deviner le sens des mots. C'était des mots que les japonais utilisent, mais avec prononciation japonaise. Surtout par rapport à la nourriture. Puis je terminais avec mon petit discours.
Il n'y a qu'un groupe dans toute l'école que je n'ai pas pu voir. Leur prof m'a dit qu'elle leur partagerait mon message.
Sur l'heure du dîner, j'ai fait mon grand discours sur la radio de l'école. J'avais écrit mon discours la semaine précédente et Christopher m'a aidé à le corriger (Christopher a fait son baccalauréat en japonais et passait le test N1 pour l'épreuve uniforme, le plus haut niveau testé.)
Je leur disais que j'étais censée arriver en 2020, mais qu'à cause de la pandémie mon arrivée a été retardée. Que malgré le peu de temps que j'ai passé ici, je suis heureuse d'être venue. Que les adieux c'est difficile, et que je me demande bien parfois pourquoi je me fais subir ça. Quitter ma vie au Canada, maintenant quitter ma vie au Japon. Mais qu'il faut relever des défis si on veut devenir une meilleure version de soi.
Qu'au départ, je n'ai pas sélectionné Kumamoto comme endroit où je voulais vivre, mais que je suis heureuse d'avoir été placée ici. Que Miyamoto Musashi est mon héros, et que si j'avais habité ailleurs, je n'aurais probablement pas visité le parc Musashizuka, ou la grotte Reigando, ou l'île de Ganryujima.
Que l'hiver ici était exceptionnel et que je vivrais dans cette température toute l'année si je pouvais. Que par contre, la chaleur et l'humidité de derniers jours c'est moins mon trip.
Que j'étais très heureuse d'avoir eu l'occasion de les rencontrer et que j'ai apprécié leur accueil. Que notre temps ensemble était court, mais que je ne les oublierai pas.
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Tout le monde était impressionné par mon discours. Comme pour mes exposés oraux, je m'étais enregistrée et écoutée en boucle. Ça m'aide à avoir un bon rythme quand vient le moment de présenter.
J'ai reçu un cadeau de la part des profs d'anglais pour souligner mon départ. Ce sont des serviettes, du musée des serviettes (Imabari, Ehime) avec mon nom brodé dessus. C'est extrêmement utile ici des serviettes, j'en traine toujours avec moi : pour éponger la sueur, pour s'essuyer les mains après les avoir lavées. J'étais surprise et heureuse de voir mon nom brodé dessus.
J'ai aussi reçu des fleurs de la part du principal et du vice-principal.
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À mon école primaire principale, j'ai mes derniers cours avec des groupes à tous les jours. Je reçois plusieurs origami, et plusieurs élèves me demandent de signer leurs manuels scolaires.
Ce midi (12 juillet) j'avais dit que je serais disponible pendant la récréation. Les élèves qui sont venus voulaient que j'ajoute plein de dessins, donc ma signature de cette séance spéciale est devenue :
Mélissa🙂❤🐱(hippocampe)🍦🍓🎁(pikachu)
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axarana · 3 years
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Traduction libre du texte de Jessica O’Neill (au bas de la publication).
En tant que Canadienne et historienne, je vais expliquer quelques-uns des faits clés que vous devez connaître au sujet des tombes trouvées sur les sites des pensionnats autochtones, et qui font maintenant les nouvelles internationales.
Je vois beaucoup de commentaires de gens de partout autour du monde qui soit a) pensent que les faits sont grossis et politisés pour servir la gauche progressiste, ou b) n’avaient jamais entendu parlé de cette partie de l’histoire du Canada. Certains se demandent pourquoi on parle de « canceller » la Fête du Canada. Alors parlons-en.
Je voudrais commencer par mentionner que pour les peuples autochtones, ce sujet engendre énormément de détresse. Le détournement cognitif dans les sections de commentaires sont également inquiétants. Si vous êtes autochtone et éprouvez de la détresse face à ces nouvelles, vous pouvez appeler la National Indian Residential School Crisis Line (un ligne d’aide aux survivants des pensionnats autochtones et à leurs proches – cette ligne est bilingue) au 1-866-925-4419. Si vous êtes autochtones et croyez que j’ai déformé les informations, svp dites-le moi.
Pour le reste d’entre nous, permettez-moi de vous donner quelques explications. Vous êtes Canadien.ne et incertain.e de l’histoire des pensionnats autochtones? Vous n’êtes pas Canadien.ne et ne comprenez pas ce qui passe? Ceci est pour vous. Au Canada, le terme autochtone inclus les Premières Nations, les Inuit, et le peuple Métis. La Loi sur les Indiens de 1876 a donné au Gouvernement Fédéral le plein contrôle sur la plupart des aspects de la vie des autochtones. Beaucoup de cette loi est toujours en vigueur aujourd’hui.
Les pensionnats autochtones furent une politique mise en place par le gouvernement en 1880 avec l’adoption de la Loi sur les pensionnats Indiens. (Cependant, les efforts des missionnaires Français pour isoler et « éduquer » les enfants des Premières Nations remontent à la fin du 18e siècle.)
Ces pensionnats ont été conçus pour « tuer l’Indien dans l’enfant ». Les lois dictaient que les familles autochtones devaient envoyer leurs enfants dès l’âge de 4 ans dans ces pensionnats. Il n’y avait pas d’exception. Les officiers de la GRC ont usé de la force pour arracher les enfants à leur familles lorsque celles-ci refusaient de s’y conformer.
Les pensionnats étaient souvent dans des endroits isolés ou sur des îles, sinon les enfants tentaient constamment de s’échapper pour retourner dans leurs familles. Lorsque c’était géographiquement possible, les parents campaient près des pensionnats pour essayer d’entrevoir leurs enfants mais étaient chassés par la GRC sous menaces de violence.
Les pensionnats étaient gérées par les églises. Approximativement 50% étaient Catholique, et le reste étaient de diverses dénominations protestantes, notamment Anglicane, Méthodiste, Presbytérienne, Église Unie, et Baptiste. Les enfants n’avaient pas le droit de parler leur langue ou de pratiquer leur traditions culturelles, de peur d’être battus. La religion ne fut utilisée que comme une forme d’abus.
Les pensionnats étaient surpeuplés et n’étaient souvent pas chauffés. Les enfants était sous-alimentés à cause de contraintes budgétaires, et aussi comme une forme de contrôle et de punition. Les agressions sexuelles étaient d’une banalité écoeurante et étaient souvent utilisées comme punition. Plusieurs enfants autrement en bonne santé dépérissaient à cause de la dépression et du désir de retourner dans leur familles. Certains se sont noyés en tentant de rentrer à la nage. D’autre sont morts gelés en voulant marcher jusqu’à chez eux.
En 1907, le Ministère des Affaires Indiennes publie le rapport du Dr. Peter Bryce, qui documente un taux de mortalité de 40 à 60% dans ces institutions, principalement à cause de la tuberculose. Le même rapport démontre que 90 à 100% des enfants souffraient de forme sévère d’abus physique, émotionnel et sexuel. Malgré ces informations, les pensionnats restent ouverts pour 90 ans de plus.
Encore une fois, il s’agit de faits documentés. Rien de tout cela n’est à débattre. Même les plus droitistes des Canadiens acceptent que ce sont des faits.
Les cimetières que nous retrouvons en ce moment ne sont pas marqués. Certains incluent des fosses communes, dans lesquelles plus d’un corps sont enterrés en même temps. Ces informations ne sont pas nouvelles. Les survivants des pensionnats autochtones nous répètent qu’ils sont là depuis des générations.
De 2008 à 2015, le Canada s’est engagé dans l’une des plus importante Commission de Vérité et de Réconciliation jamais entrepris. Cette commission s’est conclue par 94 appels à l’action, dont la plupart n’ont jamais été mis en œuvre, érodant ainsi davantage la confiance des peuples autochtones envers le Canada. Plusieurs croient avec raison que la CVR ne fut faite que du bout des lèvres.
L’appel à l’action no 75 : « Nous demandons au gouvernement fédéral de collaborer avec les gouvernements provinciaux et territoriaux de même qu’avec les administrations municipales, l’Église, les collectivités autochtones, les anciens élèves des pensionnats et les propriétaires fonciers actuels pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies et des procédures qui permettront de repérer, de documenter, d’entretenir, de commémorer et de protéger les cimetières des pensionnats ou d’autres sites où des enfants qui fréquentaient ces pensionnats ont été inhumés. Le tout doit englober la tenue de cérémonies et d’événements commémoratifs appropriés pour honorer la mémoire des enfants décédés. »
Vous voyez, ils nous disaient que ces tombes étaient là. J’ai appris sur les cimetières des pensionnats autochtones au début des années 2000, dans des articles de journaux. L’informations a toujours été disponible. Personne n’écoutait.
Le 27 mai 2021, la Nation Tk’emlups te Secwépemc a engagé les services d’une équipe de radars à pénétration de sol et ont confirmé ce qui était déjà connu. Les restes de 215 enfants reposent sous le sol. « Nous avions un savoir dans notre communauté que nous avons pu vérifier. À notre connaissance, ces enfants disparus sont des morts qui n’ont pas été documentés. » Déclare Kukpi7 Rosanne Casimir. « Certains n’avaient que 3 ans. »
Le 4 juin 2021, 104 tombes potentielles ont été découvertes par la Nation Sioux Valley Dakota au pensionnat Brandon Indian au Manitoba. De ce nombre, 78 sont possiblement documentés (mais cela ne veut pas dire que ces enfants n’ont pas été maltraités ou ne sont pas morts de maladies évitables). La Chef Jennifer Bone dit « Nous devons honorer la mémoire des enfants qui ne sont jamais rentré chez eux en tenant le Gouvernement Canadien, les Églises et toutes parties impliquées responsables de leurs actions inhumaines. »
Et plus récemment, jusqu’à 751 tombes non marquées ont été localisées près du site de l’ancien pensionnat autochtone de Marieval en Saskatchewan, associé à la Nation Cowessess. Encore une fois, certaines de ces morts ont possiblement été documentées, mais cela n’en diminue pas l’horreur. « Ce fut un crime contre l’humanité, et une agression contre les Premières Nations. » dit le Chef Bobby Cameron de la Federation of Sovereign Indigenous First Nations en Saskatchewan.
Je ne suis pas qualifiée pour m’étendre sur le trauma générationnel qui a ravagé les communautés autochtones. Des générations de gens sont aux prises avec l’alcoolisme et la toxicomanie, et ceci est un résultat direct de la Loi sur les Pensionnats Indiens. Pourtant, ils subissent la critique de plusieurs autres Canadien.nes.
Pour les non-Canadien.nes qui lisez ceci, sachez que le racisme manifeste envers les autochtones au Canada est commun et souvent socialement acceptable. (Je sais, ça va à l’encontre de notre réputation internationale.)
Finalement, vous verrez aussi des gens argumenter que ces tombes sont le résultat de maladies, comme si c’était plus acceptable. Vous verrez même des gens affirmer que le nombre de tombes n’est pas si élevé, car l’espérance de vie était plus courte à cette époque. Oui, la tuberculose et les maladies infantiles ont causé plusieurs de ces morts, mais ces maladies se sont répandues dans des institutions sales et surpeuplées, sans que rien ne soit fait. Les petits corps sous-alimentés et souhaitant être chez eux ne pouvaient combattre la maladie. Ils sont donc morts seuls, pleurant pour avoir leur mère.
Et ils ont été enterrés à l’endroit qu’ils détestaient le plus, sans que leur mort ne soit documentée nulle part. Certains parents n’ont jamais su ce qui était arrivé à leurs enfants, ils ne sons juste jamais rentrés à la maison.
Pour contrer ces arguments de mauvaise foi à propos des maladies et du « nombre pas si élevé de tombes », nous pouvons nous regarder du côté de sources contemporaines, comme le rapport Bryce. 90 à 100% des enfants ont été maltraités. Les pensionnats ont documenté un taux de mortalité entre 40 et 60%.
Bien sûr, le taux de mortalité infantile au Canada en 1907 était élevé, avoisinant les 25% à 30%. Cependant, ce taux de mortalité inclut les décès de nourrissons, qui est beaucoup plus élevé et qui biaise l’information. Une estimation très conservatrice place le taux de mortalité par la tuberculose, dans les pensionnats autochtones (enfants entre 4 et 18 ans), environ trois au quatre fois plus élevé que dans la population générale.
Souvenez-vous aussi que ces tombes ne représentent pas la totalité des enfants qui sont morts dans les pensionnats autochtones. Nous avons de nombreux témoignages oraux concernant des prêtres, religieuses et professeurs incinérant des corps (surtout ceux qui avaient été battus et maltraités à mort) dans des fournaises, ou en disposant autrement.
Vous devez savoir que ces découvertes vont continuer. Il y a eu 139 pensionnats autochtones au Canada, et près de 150 000 enfants les ont fréquentés pendant une période de plus de 117 ans. Mais ces tombes ne sont pas la seule horreur. La vraie horreur c’est le fait que nous étions au courant de ce qui s’y passait depuis des générations, et nous avons laissé cela se produire jusqu’en 1997. La honte appartient aux pensionnats eux-mêmes. Les tombes ne sont qu’un rappel physique de ce qui s’y est passé.
Tout cela n’a rien à voir avec la « gauche » ou la « droite ». Rien de ce que j’ai écrit ne fait l’objet d’une dispute. Ce sont des faits. Le Gouvernement Fédéral, la GRC, les polices locales, les cours et plusieurs églises ont travaillé ensemble pour maltraité systématiquement et pour éradiquer des générations entières d’enfants.
Si cela vous rend inconfortable, c’est normal. Mais rester assis à se sentir coupable n’aide personne, surtout pas les peuples autochtones. Au lieu de cela, soyez constants à contester ces commentaires à propos de l’espérance de vire au 19e siècle et ceux qui disent que ce n’était pas des fosses communes. Défiez les gens autour de vous qui utilisent des insultes raciales ou de la rhétorique anti-autochtone.
Si vous êtes Canadien.ne, écrivez à votre député et demandez qu’il y ait réponse à ces 94 appels à l’actions concluant la CVR. Partagez et amplifiez les messages des peuples autochtones et incluez la ligne de soutien aux survivants. Écoutez ce que vos communautés autochtones locales demandent, et aidez les de toutes les façons qui vous sont possible – ceci inclus de donner généreusement aux survivants des pensionnats autochtones.
Et au moins pour cette année, considérez de ne pas participer aux « célébrations » de la Fête du Canada. Mais que vous célébriez ou non est moins important que d’insister pour un changement systémique, donner aux survivants et réfléchir au 92 (sic) appels à l’action.
Sources (en anglais) au bas de la publication originale.
The TRC Calls to Action http://trc.ca/assets/pdf/Calls_to_Action_English2.pdf The Truth and Reconciliation Final Report https://nctr.ca/records/reports/
The Calls for Justice from the Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls https://www.mmiwg-ffada.ca/final-report/
History of the Schools: https://reconciliationcanada.ca/.../history.../background/
The Bryce Report http://www.fnesc.ca/.../2015/07/IRSR11-12-DE-1906-1910.pdf
Tk'emlúps Press Release https://tkemlups.ca/.../05-May-27-2021-TteS-MEDIA-RELEASE...
Wikipedia Residential School Entry https://en.wikipedia.org/.../Canadian_Indian_residential...
Ashinabek Overview of Residential Schools http://www.anishinabek.ca/.../An-Overview-of-the-IRS...
The TRC Index of Missing Children and Unmarked Burials https://nctr.ca/.../01/English_Volume_4_Index_Revised.pdf...
Food used as punishment in Residential Schools https://foodsecurecanada.org/residential-schools-and...
Research on Indigenous Kids in Care - CTV article https://www.ctvnews.ca/.../foster-care-replaced...
The Horrors of St. Anne's - CBC article https://newsinteractives.cbc.ca/.../st-anne-residential...
Thank you to Marie-Claude Dufour for her translation.
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helyiios · 3 years
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Yes, c'est juste pour le moment, TU PENSAIS PAS ECHAPPER AU FAB ???
Trop bien si tu te retrouves guidé, c'est tant chouette Lyon.
Ah c'est vrai, y a l'oral machin bidule dans votre nouveau bac, là ! Gros courage avec ça, for real. Ca a l'air chiant. Déjà avant, quand y avait les oraux normaux, c'était caca, mais... Euh... Voilà. Là y a "grand" dedans et ça fait flipper quand les gens mettent "grand" dedans. (J'aime les oraux par contre je pars en live à chaque fois, c'est comme ça que j'ai casé Indochine dans mon oral de français à l'époque.) Alors big six, je vois pas jusqu'où tu vas ? Je peux te dire que je suis Verseau IIème décan, Ascendant Taureau, et lune en Poissons. J'connais aussi certaines de mes maisons, genre j'ai Saturne Capricorne en XII. Mais voilà. Have fun.
Je n’échappe tout simplement pas au fab....
“À l’époque,” yup, t’as 48 ans.
Les big six c’est sun sign, ascendant, lune, mars, venus et mercure. Ça va moi je pars du principe que quiconque avec taureau dans sa chart c’est quelqu’un de sympa ptdr
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lounesdarbois · 4 years
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Île de Ré, le 10 Août
Cher monsieur Roland,
Veuillez excuser mon oncle, la paresse qui m’a fait vous écrire si peu pendant le mois de Juillet. Plus encore que les cartes postales, ce sont les lettres de quatre pages sur papier léger que je regrette de ne plus écrire et de ne plus recevoir. Le charme des années quatre-vingt-dix c’était aussi l’écriture arrondie des petites amoureuses, à l’encre bleue clair, et les cœurs sur les “i”. On ne reçoit par voie postale de nos jours plus que des factures, toutes en points elles. Ainsi jusqu’au point final?
Ces vacances insulaires attendues toute l'année sont peut-être les dernières. Une atmosphère de lassitude flotte dans l'air, une certaine pression antivitale semble exercer son poids sur les épaules des gens de la bourgeoisie, jeunes et vieux, que je ne vois plus fleureter comme il y a seulement un an, ni s'habiller décemment, ni se parfumer, ni plus rien faire de leurs privilèges. Quelque chose écrase cette "bourgeoisie blanquette de veau" dont je ne suis pas, que je côtoie à la marge, et pour laquelle je n'ai pas cette haine des refoulés à l'entrée puisque vous m'y avez si souvent accueilli. Ce n'est pas pour vous ménager mon oncle! Si j'ai toujours béni le ciel de vous avoir pour protecteur c'est aussi sur des critères esthétiques. Vous êtes l'un des derniers représentants de cette classe de Français qui a terminé ses études avant mai 68, et j'aime tout de ce que vous m'avez appris à votre insu. Vos imparfaits du subjonctif et vos jurons, le Gaffiot et le Littré aux reliures défoncées posés sur la table basse, et l'intégrale de Tintin et Milou sur l'étagère, au milieu des "Pléiades" et des "Belles Lettres". C'est vous qui m'avez donné à voir ce que la France a produit de plus beau, comme technique de vie pratique incarné dans les manières, les bâtiments et les jardins, ce côté Septième arrondissement, Quai d'Orsay, le feutré mais aussi le direct, les beaux appartements anciens si bien pensés, mais aussi la cuisine de brasserie au Saint-Estèphe, tout ce savoir accumulé que l'on retrouve en tout ce que vous touchez familièrement, concentré, vibrant, pertinent (vous avez certainement bon goût). Le Littré donne au mot usage une "pratique acquise par l'expérience". Depuis l'enfance je n'ai aimé que l'usage, les sentences des vieux, préférant sans même le comprendre, le classique à la mode. Par exemple le poli de la rampe d'escalier de votre immeuble de Guynemer, éclairé seulement par la verrière quand on éteint la minuterie, me laisse tout à fait rêveur et ce depuis l’âge de cinq ans. Je pourrais passer des heures à scruter les avenues du plan Truchet & Hoyaux encadré dans votre corridor. Une jeune fille bien habillée m'interpelle davantage qu'une jeune fille bien balancée. Le musée Guimet, l'aile Denon, les hauts volumes du palais de Chaillot, les détails ornementaux de la salle Pleyel, le laconisme, la citation sibylline, la diète, me semblent depuis que j'ai 5 ans les fragments des trois cariatides que j'ai trouvé chez Céline à 25 ans: la Légende, le Mystère, la Grandeur.
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Si De battre mon cœur s'est arrêté dont je vous rebattais les oreilles en 2005 m'avait tant secoué c'est qu'il s'agissait du seul film où l'on pouvait apercevoir ce que j'avais entrevu chez vous, enfant. Du point de vue esthétique, des choix parfaits, sous-exprimés, voilés. Quant au personnage principal il représente le type même du Français tel que je me le suis toujours figuré, un Athos que sa sensibilité déchire parce qu'il vit dans un monde de brutes épaisses et de destructeurs, un fils qui aime son père contre un monde parricide, un artiste capable de prendre des risques physiques. Ce film prend quelques libertés avec la doxa, et les étrangers qu'on y voit sont tous des figures hostiles: le restaurateur carthaginois, le professeur de musique levantin, l'affairiste russe au nom de ville (Minsk-off, je crois que vous comprenez), autant de choix conformes à la réalité de terrain, et qui ne résisteraient pas à un décryptage vigilant. Dans ce monde où tout est contre lui, le personnage principal garde en-dedans sa ferveur pour la musique classique et ne se vend pas au monde, il reste dans la vigilance et dans une certaine santé xénophobe. Ces traits de caractères qui outragent le commun sont à bien y regarder autant de hautes vertus et les gens d'école de commerce m'ont toujours semblé des "brutes en tam-tam" fin prêt pour la colonisation par l'Afrique, à laquelle ils n'ont jamais rien trouvé à redire du reste. Lorsqu'à dix-huit ans on est à la fois de gauche sociétale et d'extrême-droite du fric on est déjà un vieux con et un N* mental, et comme j’avais dès cet âge l'instinct de cette dichotomie je truandais chaque année l'entrée du gala de l'école de commerce de Grenoble pour voler le champagne par caisses de douze en me faisant passer pour un renfort BDE, remplir les flûtes d’un liquide jaune et rosser les étudiants. J'avais contre eux une vraie haine et éprouve aujourd'hui encore davantage d'empathie pour la racaille que pour l'étudiant en école de commerce.
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Je cherchais le monde des grandes personnes que j'avais entrevu enfant et il n'existait plus. Derrière vous il y avait la stabilité classique, lorsque les bourgeois français traduisaient Sophocle et Virgile pour entrer rue Saint-Guillaume, puis soudain  partaient au combat outre-mer dans les guerres des années 50, comme vous l'avez fait. Quelqu'un a dit que "l'adolescence, dans les classes aisées, est fasciste d'instinct". Ce quartier vieillot de la rive gauche sera toujours pour moi le lieu de la plus pure jeunesse, et idem de ses comptoirs du littoral de l'ouest d'où je vous écris.
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Je pardonne tout à la bourgeoisie blanquette de veau mais pas qu'elle se déboutonne, pas qu'elle s'encanaille, pas qu'elle souffle dans le didgeridoo et attrape un herpès. J'ai besoin de voir des gens qui se tiennent bien, et qui en étant exigeant pour eux-mêmes rehaussent les standards du maintien pour les autres, à une époque qui ne fait que s'avachir, et jouir de s'avachir toujours davantage. J'ai écouté du rap entre 1997 et 2001 pendant sa phase classique, où le fond était certes stupide, mais la rime exigeante (Akhenaton, Luciano...). Il aura donc fallu 20 années pour que ce mouvement marginal se répande aux adolescents de la bourgeoisie au point qu'ils n'écoutent plus que cela, même en vacances, même sur enceintes portatives, et qu'ils en adoptent les codes oraux. Mais il faut les plaindre plus que les détester car en se configurant ainsi aux racailles, loin de les neutraliser mentalement ils s'en font des donneurs d'ordre. Comment tout cela finira-t-il? On sent venir la dictature prédite par Céline, Morand, par tous les grands anciens. "Le côté obscur brouille tout" répond Yoda à une question sur l'avenir.
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Quarante jours sur les routes de France chaque été m'ont déniaisé de la campagne. Oh certes, elle est superbe, et beaucoup plus belle que la campagne italienne (trop sèche) et que l'anglaise (trop mouillée), beaucoup plus variée aussi. Mais je ne puis supporter le saccage forcené, le quadrillage par stries métalliques du moindre horizon ouvert. Toute la Picardie ravagée de métal, éoliennes à perte de vue sur centaines de kilomètres. Les bords de Loire câblés de treillage imbécile, les hauteurs de Saumur, Montsoreau, toutes massacrées. Vierzon, Bourges: des ruines et des hangars, et des "migrants" à profil en escalier. Partout le singe, ou le robot. Il y avait un pré? Il n'y en a plus.  Ici d'énormes pancartes: "Terrains viabilisés, 4 EUROS LE MÈTRE CARRE", c'étaient des mercantis qui faisaient un rabais sur la vente de leur propre mère à la criée.
"Mais quand l'astre du jour a banni ces vains songes, et que sa vive lumière ramène l'ordre dans les pensées et les actions des hommes, qu'elle les réveille et les met en mouvement selon l'expression de Démocrite, alors, ranimés par l'éclat nouveau du jour, et pris d'un vif désir de se voir et de s'entretenir les uns les autres, de renouveler un commerce qui fait le plus doux assaisonnement de la vie, ils se lèvent promptement pour vaquer, chacun de son côté, à leurs occupations particulières".
Plutarque, emprunté dans votre bibliothèque (je vous le rends bientôt!).
Les jours où je vais bien tout ce fatras est déposé au sol et la lumière penchée du soleil matinal me frappe en pleine face quand je m'extrais de la tente. Un thé et direction la plage en chantant Les Cosaques. Le ciel est bleu uni, les rais de lumière dans l'eau sont tantôt réfléchis en paillettes, tantôt traversent jusqu'au fond, et ce spectacle suffit à nous sentir enfin en vacances quand nous renouons avec la civilisation des thermes et du baptême par immersion. Ces aspersions d'eau lustrale nous recréent, l'eau nous soutient et nous entraîne, et nous flottons sans effort dans un monde prénatal où les sens sont détrompés. L'eau paraissait froide, elle est fraîche et tonique. La mer semblait obscure, elle est claire et nettoyée. La baignade nous sauve de l'abrutissement calorifère et de l'empâtement calorique, et lorsqu'après le plongeon nous crevons à nouveau la surface c'est pour renaître, et nous haletons et sourions dans les flots vert clair.
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Les jours où je vais mal je manque dix fois de me faire massacrer dans une marave, de me noyer pendant une baignade trop hardie au-delà des bouées, d'être arrêté pour actes de ********. Ainsi de tous les hommes pressés, compressés dans ce sale carcan où le quidam se contraint de bonne grâce. Sustine et abstine? Tout m'agresse ici bas, je ne fais aucun progrès en sagesse, et ne puis passer un jour sans répliquer aux coups reçus par des coups donnés. Une journée réussie sous mes latitudes comporte au moins une heure de Sénèque, deux entraînements, une empoignades, trois réconciliations, un attentat sur pseudo-monument public, et un seul repas. Tout ce que vous ajouterez ou retrancherez d'un tel agenda m'est de la pâtée pour chiens d'un esclave soumis au Temps, et moi je veux soit n'avoir pas le temps, soit avoir tout le temps. Vous connaissez le démon qui est en moi quand il est réveillé? Ce n'est qu'après un minimum d'horreurs traversées en périlleux équilibre que je commence à regarder un tout petit peu le paysage. Vous connaissez le démon qui est en moi quand il est réveillé? Et le doigt pointé contre la poitrine, le doigt accusateur qui chaque matin vous redemande les intérêts du capital reçu à la naissance? "Prouve encore aujourd'hui que tu es un homme", voilà ce que ça dit chaque matin. Etre un homme et le rester me semble très au-dessus de mes forces. Regardez les statistiques du chômage, des dépressions, des suicides, des asiles, des accidents du travail, des accrocs aux drogues, des sans-domicile fixe... Bien examinés, ces chiffres disent tous qu'être un homme est 3 à 10 fois plus difficile qu'être une femme. Alors être un Blanc... J'ai tous les inconvénients du Blanc et aucun avantage de l'immigré (passerai-je les 40 ans à votre avis mon oncle?). C'est une chose terrible que d'exiger pour soi un certain maintien, mais c'est une chose bien plus terrible que de se déboutonner. Regardez le relâchement chez les femmes après 25 ans! Leur voix tabagique, leur langage ordurier, leur vêture, leur peau craquelée, boucanée, ravagée de bronzage "merde de chicanos", leur vulgarité, leur saleté... L'état de leurs jambes, l'état de leurs pieds! Et leurs petits compagnons chiens-chiens qui font la vaisselle pour ne pas divorcer, misère de l'homme pris au hameçon du Génie de l'Espèce! "Tu jetteras beaucoup de semence dans ton champ, et tu en recueilleras peu"... Misère de ces hommes rampant sous shit et whisky pour supporter l'esclavage de ces tyrans domestiques. Misère de ces hommes "ruisseau dans l'égout" qui rivalisent de "trail" et de "prote", esclaves de "muscu" qui se harnachent de lourdes charges pour un mollusque appelée compagne qui elle, engraisse, et coule comme une fin de cierge. Misère de l'homme seul, mais misère aussi de l'homme en couple, et du jaloux, et du repu, de l'eunuque, du queutard, misère de la fonction masculine toute entière dans une société femelle de mensonge et de manipulation où celles-ci ont tous les droits et ceux-ci tous les devoirs. Ils croient agir? Ils sont agis. Je veux bien mon oncle, être un fasciste, si c'est par romantisme, et je veux bien être un romantique, si c'est par quête d'une vérité perdue, cachée, confisquée, à la façon Baudelaire. Je veux bien "prendre des risques physiques pour la cause" mais en tant que poète et seulement ainsi. Je veux bien publier ici et là en rime et prose, mais en tant que combattant et seulement ainsi. De huit années de collège et de lycée je n'ai retenu que Cyrano, et je n'ai pas de distance critique avec la double fonction de Cyrano. Tout cela doit se vivre et s'incarner dans nos vies plutôt que se discuter. Mais vous savez tout cela mieux que moi et l'avez assez prouvé...
Je passe vous voir sur le chemin du retour, le 22 et 23. Vous qui savez prendre les gens par les sentiments, m'invitez-vous au Petit Vendôme que l'on se tape la cloche? 
Affectueusement,
LD
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profenscene · 2 years
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Mercredi 8 juin
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Depuis le début de la semaine, je suis la ligne de mire d'un mini-conflit somme toute plutôt rigolo : j'ai reçu récemment une convocation m'invitant - pour rester dans l'euphémisme - à faire passer les oraux du bac de français et à corriger les écrits dudit bac de français. Ce qui impliquerait :
Que je serai absent toute une semaine du bahut.
Que je ne pourrai pas surveiller le brevet des collèges.
La principale est actuellement en négociation acharnée avec le rectorat pour que je reste à parcourir Bilbo le Hobbit avec les élèves de cinquième. Dans le même temps, j'apprends par des bruits de collègues mieux informés que moi que, visiblement, les TZR - les profs titulaires remplaçants - peuvent bien se brosser, l'année prochaine, pour espérer obtenir un poste fixe : le fait que les stagiaires exercent désormais pendant 18 heures et le recours massif à des vacataires (contre qui je n'ai absolument rien) qui peuvent plus ou moins choisir leur poste fait que nous avons toutes les chances, nous qui n'avons aucun pouvoir sur nos affectations, de nous retrouver à boucher les trous : 6 heures par-ci, 4 par là, 8 encore ici...
Je suis TZR, je suis donc en train de devenir cet espèce d'adhésif, ce pansement que l'on applique là où saigne l'éducation nationale. Parce que je suis dans les derniers arrivés dans l'académie, parce que l'époque est comme ça, parce que je ne suis pas assez âgé, mais pas non plus assez jeune, parce que j'ai déménagé au mauvais moment... La liste de mes infractions au hasard est longue. Je suis, comme tous mes collègues dans la même situation, indispensable et négligeable. TZR. "Tu n'as jamais pensé à passer le concours ?" me demandent gentiment des collègues, en poste depuis un moment. Et qui rient avec un peu de gêne, un peu d'incrédulité quand je leur explique que nous avons exactement le même diplôme.
Le système a besoin de notre dérive. De notre incertitude du mois de juin, à ignorer qui seront nos élèves, et dans quel grand bâtiment de béton nous enseigneront. Le système a besoin des fantômes qui ne refusent pas.
Des TZR.
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letmebeyourgalathee · 4 years
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Don't let the exam results bum you out!! I don't know all about the requirements to be a teacher (aside from the CAPES) but I'm sure you'll be able to retake the exam next year if you failed this year. I'm sure you'll be an amazing teacher in no time!! Don't let it discourage you. Sending you lots of love and support from my little corner of Île de France 💓
Hmm, flemme de répondre en anglais mon chou 😭
Oui je vais pouvoir le repasser l’année prochaine, en M2 mais j’aurais plus d’épreuves ( maths, français et trois oraux) et je devrais gérer le M2 en lui même ( du coup, avoir de bonnes notes ET présenter un mémoire). Et je sais pas si je peux gérer autant de choses en même temps 😭😭
Mais merci beaucoup, c’est adorable 💕❤️ ça me fait très plaisir et ça me rassure beaucoup mine de rien 💕❤️
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linguistlist-blog · 1 year
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Calls, 6e édition du colloque Le français parlé dans les médias : Pratiques langagières non standardisées, attitudes et représentations dans les formats médiatiques oraux associés au divertissement
Appel à communications : Pour consulter la problématique complète du colloque, veuillez visiter le site Web suivant : https://www.copral.lli.ulaval.ca/colloque-le-francais-parle-dans-les-medias Ce colloque s’adresse aux chercheuses et chercheurs incluant les étudiantes et les étudiants aux cycles supérieurs en sciences du langage, mais aussi d’autres disciplines concernées par les thèmes proposés, telles que la traductologie, les sciences de la communication ou les études cinématographiques. B http://dlvr.it/SmkBpk
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damdecaro · 4 years
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Deuxième lettre à l’aube
Deuxième lettre à l’aube
Passivité toute relative à la BU, Une nouvelle fois. Que te dire de ce temps passé et perdu ? Le monde dans lequel nous vivons m’inquiète. Je m’explique : voulant devenir écrivain (le féminin écrivaine est atroce, je ne peux me résoudre à l’employer) mes parents m’ont toujours gentiment mais fermement poussée à devenir professeur. L’idée ne me déplaisait pas, je ne peux me permettre d’être animatrice toute ma vie, ça ne fait pas vivre une personne. Il y avait des avantages, la sécurité de l’emploi, forcément rassurante dans une monde où quantité de diplômes ne te permettent plus de trouver un véritable emploi. Les vacances scolaires aussi, promesse de temps offert pour battre la campagne, et écrire aussi, c’est une certitude. Et enfin un sens, parce que c’est important, je ne sais pas pourquoi je suis à ce point en quête de sens, enseigner à des élèves pour les aider à grandir intellectuellement. Doux rêve. Notre société ne vise que la productivité, l’efficacité, le profit. C’est effrayant, je ne me retrouve pas dans ce monde. Je ne sais pas à quoi va ressembler le métier d’enseignant, néanmoins il est loin d’offrir les clefs pour une terre promise. Mes parents ne m’ont pas menti, le monde a juste évolué trop vite.
Je suis allée manifester en décembre, et encore il y a peu de temps. Je voudrais mettre sous silence les violences policières et le gazage au lacrymo systématique, la peur de manifester et notre cher président qui insiste sur le fait que nus autres, français, avons « plus de devoirs que de droits ». Tu le sais déjà je suppose.
Je ne peux pas non plus te parler d’écologie ou d’environnement, tu en sais autant que moi, et puis, j’habite en ville et ça me dévore. Ma campagne me manque. Voyager me manque. J’ai toujours cette envie de fuir, de partir n’importe où, voir autre chose, J’attends patiemment avril déjà, les écrits, puis juin, les oraux, pour prendre mon sac et partir user mes chaussures.
Concernant les amours, je t’en ai déjà parlé. Oubliés les amours pluriels, ma vie s’enlise dans sa propre solitude et je regarde ça d’un œil extérieur. Ce n’est pas ma priorité pour le moment. J’avoue néanmoins avoir revu Louis et depuis il me trotte en tête comme une musique entêtante. Ce n’est pas un problème, lui non plus n’a pas le temps de vivre, nous nous étions jamais senti aussi proches.
Le travail à Faidherbe ne se passe pas très bien, toujours les mêmes problèmes avec les supérieurs, toujours, néanmoins les internes sont adorables, ils contribuent, sans s’en rendre compte, à me garder parmi les humains en m’empêchant de me déconnecter trop longtemps des autres. C’est peut être pour ça que j’aime encore travailler là bas.
Il y a tout de même des petites joies quotidiennes, boire du thé avec le chat qui ronronne sur mes genoux, un rayon de soleil bien placé, le confort des pulls immenses et informes en laine. Je commence à avoir de bonnes notes et les notions grammaticales se mettent en place dans ma tête. Le concours ne me semble plus insurmontable, juste difficile à surmonter. Je pense qu’après j’irai ailleurs quelques jours en avril, j’ai envie de vagabondage littéraire.
Je suis désolée de m’épancher ainsi, c’est très égocentré, j’en suis vraiment désolée. J’aimerais avoir de tes nouvelles plus souvent. Tu me manques vraiment. J’espère que tu vas bien, je t’embrasse. Passe à Lille un weekend si tu as quelques jours de disponibles. Je me débrouillerais avec mes révisions.
Je t’aime aussi.
(Décembre 2019)
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sauvesparlekong · 2 years
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Stage Prépa BAC MAI / JUIN 2022📚 /🚀 Du lundi 30 mai au vendredi 3 juin 🚀 👨‍🏫 à Stanley en présentiel ! - Sauvés pour le Bac de Français & Philo - Sauvés pour le Brevet des Collèges Tel. 📲 5964 5985 / Matthieu Les inscriptions sont ouvertes! 🚀 👨‍🏫 « Sauvés pour le Bac » Méthodologie & développement des idées directrices à l’écrit ! ✍️ ✍️ ✍️ ✍️ ✍️ ✍️ ✍️ Prépa BREVET Français BAC FRANÇAIS 📚 & PHILO 🖌 Grand Oral ANALYSE DE TEXTE / DISSERTATION/ COMMENTAIRE COMPOSÉ/ ORAUX Tel. 📲 5964 5985 / Matthieu 🤜 FRANÇAIS : Ateliers 3h : Brevet 3ème /commentaire composé / dissertation 2ndes & 1ères. 🤜 PHILO : Ateliers 2h après-midi : dissertation, analyse de textes Terminales. Prépa GRAND ORAL. 👉Développement des idées directrices à l’écrit ! À l’aide d’un vocabulaire précis et de connecteurs logiques. Corrections en temps réel. Tel. 📲 5964 5985 / Matthieu Nouveau site web 🗣 WWW.SAUVESPOURLEBAC.COM #sauvespourlebac #sauvesparlekong #sauvepourlebac #sauvesparlapoesie #alchimieduverbe #carnetmagique #sauvesparlequiz #bac2022 #bacfrancais #baccalauréat #sauvespourlaphilo #longlivethebook #tutoring #privatetutoring @serena.0515 (à Stanley Bay, Hong Kong) https://www.instagram.com/p/Cd3I9LaJUDb/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Il y a un an je me suis inscrite en Master MEEF pour passer le Concours de Recrutement de Professeur des Écoles. J'ai passé une année très étrange et très riche, j'ai rencontré plein de belles personnes, j'ai trop peu dormi, on a eu des profs qui étaient particulièrement méchants et pas mal de pression.
J'ai passé les écrits de maths et de français le 8 et 9 avril, j'ai été admissible donc j'ai du préparer deux oraux (un dossier à présenter le 4 juin et une épreuve d'EPS en première partie et de Connaissance du Système Éducatif en deuxième le 12 juin)
J'ai finalement eu mes résultats le 20 juin après UNE TROP LONGUE ATTENTE
Les gars. Je suis 9ème. Sur toute l'Académie. Je suis 9ème et je réalise pas du tout.
En septembre on m'appellera "maîtresse"
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faq — rentrée scolaire et organisation
On s’éloigne un tantinet, aujourd'hui, de ma ligne éditoriale habituelle -- essentiellement constituée de littérature et d’un peu de cinéma -- afin de répondre à quelques questions que vous m’avez posées sur instagram, à propos de la rentrée (que ce soit au lycée, en classe préparatoire ou à l’université) ou des études en général. Pour ce, j’ai divisé le tout par niveau d’études, puis par thème pour tout ce qui ne se rattachait pas à un niveau particulier (donc n’hésitez pas à ignorer les parties qui ne vous intéressent ou ne vous concernent pas !). 
Et juste avant de répondre aux questions, une petite précision sur mon parcours (qui influence forcément mes réponses) : après un bac littéraire, j’ai été deux ans en prépa littéraire (hypokhâgne/khâgne) puis je suis entrée en L3 à l’université, en parcours Lettres modernes, où je continue aujourd'hui en Master de Lettres / Recherche en vue de préparer l’agrégation (concours d’enseignement) et de réaliser une thèse de littérature (Doctorat). 
1. le lycée
Comment être bien organisé·e et rester motivé·e quand on habite loin de son lycée, et que par conséquent on a moins de temps pour travailler à cause des transports ?
Sur l’éloignement, j’avais, en ce qui me concerne, une heure de bus pour aller du lycée jusque chez moi, donc je travaillais en majorité au CDI avec mes ami·e·s (surtout pour les devoirs assez conséquents de type dissertation), et je gardais le temps que j’avais chez moi pour ficher mes cours ou faire des exercices rapides (maths, physique, langues vivantes...). Je pense que le mieux c’est d’utiliser les heures d’études, disponibles entre deux cours pour aller en salle d’études ou au CDI et s’avancer là-bas, afin de libérer les soirs de semaine et, au maximum, les week-ends ; puis évidemment en profiter pour faire les devoirs les plus urgents et réserver le week-end pour ce qui peut attendre. Ensuite, si ton temps de transport est vraiment long (plus d’une heure) tu peux en profiter pour travailler ou réviser (relire des fiches, organiser ses cours, etc.), ou même simplement pour te préparer un planning de travail optimal qui t’évitera de perdre du temps en organisation !
En bref, je conseillerai surtout d’essayer de toujours avoir un train d’avance en ce qui concerne les devoirs : c’est-à-dire faire les petits exercices le plus vite possible, commencer à réfléchir aux gros sujets de dissertations ou commentaires dès qu’ils sont annoncés mais aussi savoir donner la priorité aux devoirs obligatoires/importants, et donc gérer son temps afin de ne pas trop en perdre sur les matières plus faciles ou avec lesquelles tu as le moins de difficultés.
Comment tu as fait pour réussir au bac de français écrit (avoir des bonnes notes en dissertation, commentaire...) et est-ce que tu aurais des conseils de méthode pour le réussir ? 
Pour la méthodologie évidemment suivez celle donnée par vos profs et si elle ne vous a pas été donnée n’hésitez pas à demander ! De mon côté, je dirai surtout que l’important en dissertation c’est d’organiser ses idées comme si on construisait un texte argumentatif (donc faire attention au fil directeur, revenir souvent à la problématique — ça vaut aussi pour le commentaire — et profiter de cet exercice-là pour mentionner d’autres livres lus, d’autres œuvres d’art en général qui semblent pertinentes par rapport au sujet). La forme importe moins que votre réflexion donc si vous n’arrivez pas à faire trois parties et trois sous-parties ne forcez pas, préférez deux sous-parties cohérentes et complètes à trois sous-parties qui ne tiennent pas la route ! 
Pour le commentaire, l’accent est surtout à mettre sur l’organisation : il faut porter beaucoup d’attention au plan en ayant en tête l’idée d’une progression (le plus évident d’abord puis aller vers le moins évident, c’est-à-dire votre réflexion à vous et votre lecture du texte en sachant évidemment la défendre) ; et passer assez de temps sur l’analyse des textes (que ce soit un commentaire composé simple ou un corpus) afin de lier les thèmes correspondants et/ou omniprésents, et d’étudier le texte dans sa réalité lexicale et « corporelle ». Pour vous aider un peu à ce niveau-là, je vous laisse ici un lien vers mes anciennes fiches (avec figures de styles, outils pour l’analyse de texte et mouvements littéraires) : https://bit.ly/2NaPB4U.
Est-ce que tu pourrais parler un peu des épreuves anticipées de français (organisation, notation, ...) ?
Pour continuer, donc, sur le bac français : l’épreuve de 1ère consiste en une épreuve écrite avec corpus (sur 4 points) et commentaire, dissertation ou écriture d’invention au choix (donc seulement un exercice sur les trois, noté sur 16 points) ; puis une épreuve orale de commentaire composé en fin d’année (ou commentaire littéraire, selon comment vous l’appelez). 
En ce qui concerne l’épreuve écrite, encore une fois privilégiez la méthode vue en cours ; pour le corpus, faites attention à toujours lier les textes et à les analyser dans une dynamique de comparaison (points communs/différences), en fonctionnant, pour le plan, comme avec un commentaire composé de base. Pour l’exercice au choix, choisissez évidemment le sujet qui vous intéresse le plus, et dans lequel vous pensez pouvoir réussir : le commentaire composé est l’exercice de base, que normalement vous avez déjà pratiqué et qui ne porte que sur le texte donné (ce qui ne vous empêche pas de faire des références concises à d’autres ouvrages !) ; la dissertation est peut-être un peu plus étrangère en 1ère mais elle consiste en une réflexion sur un sujet donné, qui s’intéresse non pas à un texte mais à une question de littérature (plus large, qui est donc optimale si vous avez beaucoup de connaissance dans le domaine du sujet) ; enfin, le sujet d’invention est un exercice d’écriture, plus ou moins apprécié par les profs qui notent et qui fonctionne généralement au quitte ou double : soit c’est moyen, soit c’est excellent (mais si le sujet vous inspire et que vous n’avez pas trop peur de prendre un risque n’hésitez surtout pas à le choisir, c’est un peu le laissé-pour-compte du bac de français). 
Concernant la partie orale, je vois beaucoup d’élèves qui décident d’apprendre par cœur les plans donnés en cours par les profs mais, à moins que vraiment vous ne puissiez pas faire autrement pour quelque raison que ce soit, je vous déconseille complètement cette manière-là de travailler. D’abord, parce que la problématique vue en cours ne sera pas la même à l’oral (donc vous risquez le hors-sujet, même si forcément la thématique sera proche), ensuite, parce que ce qui est évalué, ce n’est pas votre mémorisation d’un cours mais votre capacité de lire un texte, de vous l’approprier et de l’analyser. Ce que je vous conseille donc, c’est, évidemment, de relire votre cours mais surtout de relire les textes, de relever leurs thématiques et figures de style et de vous intéresser aux auteurs/autrices, aux mouvements littéraires proches du leur, au contexte historique de chaque texte… Ce qui vous démarquera à l’oral, c’est ce que vous apporterez en plus du cours ; en plus de ça, si vous parlez de quelque chose de différent pendant votre commentaire, l’examinateur·ice (qui écoute des commentaires appris par cœur depuis 8h du matin) vous posera très probablement des questions là-dessus, sur vos goûts, votre culture personnelle plutôt que sur des questions théoriques assez répétitives et sur lesquelles vous ne serez pas forcément au point ! 
Pour réviser l’épreuve orale, j’avais, de mon côté, fait des fiches qui résumaient le contenu de chaque cours (ce que certain·e·s considèrent comme un plan tout fait) et révisé les figures de style, mouvements littéraires et thèmes généraux de chaque œuvre ! Pour la réussir faites très attention à la méthode travaillée pendant l’année, mais surtout apprenez à vous faire confiance pour éviter de tomber dans le par cœur (qui ne fait pas progresser). C’est l’un des premiers vrais oraux que l’on passe donc je comprends que ça en stresse quelques un·e·s, mais croyez-moi quand je vous dis que le mieux c’est de surtout travailler les textes et ne vraiment pas hésiter à tisser des liens entre eux (parce que s’ils font partie d’une même séquence ce n’est pas par hasard, donc si un thème ou une tournure de phrase vous rappelle un autre texte du programme mentionnez-le!!!). Et évidemment lisez les livres au programme, s’il vous plaît... 
À un moment tu avais dit que tu avais aimé l’allemand quand tu étais en prépa et je voulais savoir comment t’avais aimé cette matière, si tu avais des conseils pour aimer une matière que l’on n’aime pas vraiment (en l’occurence ici l’allemand) ? 
Concernant l’amour pour une matière il n’y a pas vraiment de secret, si j’ai aimé l’allemand en prépa c’est parce que j’avais un prof qui me plaisait, qui parlait uniquement allemand en cours (les profs de langue dans le secondaire ont tendance à beaucoup parler français) et qui était strict (contrairement à mes professeures de lycée), ce qui m’aidait à vraiment me concentrer plutôt qu'à me reposer dans mon laxisme habituel. Pour répondre à ta question de manière plus utile, je dirai que le mieux reste de trouver un intérêt commun avec la matière : dans le cas d’une langue ça peut être aimer un film ou une musique dans ladite langue, s’intéresser à la culture ou à l’histoire du pays, en bref essayer de lier nos goûts avec la matière qui nous pose problème, et se fixer des objectifs personnels (par exemple, le site Duolingo — gratuit — rend l’apprentissage d’une langue plus ludique, avec des classements, des scores, des objectifs à court terme...). 
(Et si vous voulez me suivre sur Duolingo c’est par ici → https://www.duolingo.com/profile/galateestears.)
Comment rester organisé·e dans ses cours toute l’année (énorme pari que je me lance à moi-même...) ? P.S. je rentre en seconde 
Je parlerai davantage d’organisation dans la dernière partie, donc je vais me concentrer ici sur la seconde et le lycée en général, tout en prenant évidemment en compte qu’une méthode d’organisation reste quelque chose d’assez personnel (on fonctionne tou·te·s différemment). En ce qui me concerne, au lycée je fonctionnais avec cahiers et agenda (pas très original, je respectais simplement les consignes données par les profs), et en-dehors de ça je n’avais pas l’impression d’être particulièrement organisée. Ce que je conseille surtout c’est de chercher un outil d’organisation qui te plaise et te motive (agenda, weekly planner/monthly planner, bullet journal, calendrier informatisé, qu’importe), et de suivre un schéma assez simple de travail au quotidien pour limiter le besoin de révision : c’est-à-dire écouter en cours (ce qui n’est pas évident pour tout le monde, mais si vous en avez les capacités essayez vraiment de vous concentrer et de prendre des notes, ou sinon parlez-en dès le début à votre prof pour voir si c’est possible de parler plus lentement/plus vite, d’envoyer les cours chaque semaine, de vous placer au premier rang ou à côté de quelqu’un de silencieux), de prendre des notes claires et de ficher votre cours à chaque fin de chapitre (c’est ce que je faisais en histoire-géo en terminale et c’était clairement la meilleure méthode d’apprentissage + ça évitait d’avoir à tout ficher au dernier moment). Enfin si vous avez des difficultés dans une matière particulière ne restez surtout pas seul·e face à ça, essayez d’aller parler à quelqu’un qui a des bonnes notes pour qu’iel puisse vous aider ou réviser avec vous, car non seulement on révise mieux à plusieurs (quand on se concentre) mais ça permet aussi de moins stresser, et d’avoir du temps à côté pour se reposer (et ne surtout pas négliger les autres matières) !
2. la prépa (hk/kh)
Combien de temps tu passais à faire ton travail personnel en prépa ? Comment tu arrivais à trouver du temps libre ?
En hypokhâgne j’allais beaucoup à la BU et au CDI mais j’évitais de travailler le dimanche (reposez-vous, par pitié), et sinon en hk comme en khâgne je devais bosser environ 1 ou 2 heures tous les soirs : en rentrant des cours je tapais sur l’ordi les cours de la journée pris à la main, et pour les devoirs (disserts et autres) je bossais au CDI entre les cours et pendant mes journées moins chargées. En khâgne j’étudiais un peu moins et il me semble que l’emploi du temps était un tantinet plus léger, mais je faisais vraiment le strict minimum (c’est-à-dire les devoirs obligatoires, parfois les facultatifs mais très rarement du travail en plus de mon côté) parce que j’étais moins motivée (j’ai préféré l’hypokhâgne à la khâgne) et que je ne voulais pas non plus me surcharger (la santé mentale passe toujours avant les études !!!). 
L’avantage de la prépa (comparée à la fac) c’est que ça reste une ambiance un peu “lycée”, donc c’est plus facile de se faire des ami·e·s et par conséquent de conserver un certain niveau de vie sociale (on révise à plusieurs, on sort — beaucoup —, on peut s’aider pour nos devoirs de vacances et faire des groupes de travail) ; mais ça reste difficile de trouver du temps pour soi si on ne prend pas la peine de bien s’organiser (donc il faut utiliser au maximum le temps libre dans la semaine pour travailler afin d’avoir un peu de temps pour soi le week-end).
Je voulais savoir dans quelles matières tu utilisais un pc en hypokhâgne (si tu en utilisais un), car la dose de cours me semble monstrueuse !
Dans mon lycée, on n’avait pas le droit à l’ordinateur en hk sauf pour les langues, donc je l’utilisais seulement 1 ou 2 fois par semaine pour l’anglais et pour l’histoire quand c’était autorisé ; je prenais tous mes cours à la main et je les retapais à la maison après (si possible le soir-même), ce qui peut paraître être une charge assez lourde mais ça me permettait de déjà bien connaître mon cours au fur et à mesure et d’avoir un cours propre et complet quand je devais ficher/réviser (j’ajoutais des images et liens, ouvrages mentionnés par les profs), ce qui était beaucoup plus agréable ! En khâgne, par contre, j’utilisais mon ordi pour toutes les matières sauf l’anglais et la spécialité lettres modernes parce que c’étaient des cours pratiques plus que théoriques (participation orale, exercices en classe, discussions, exposés...). Personnellement, je conseille toujours le manuscrit pour les notes de cours, à moins que l’ordinateur/la tablette soit nécessaire (handicap, profs qui parlent très très vite avec beaucoup d’informations, écriture peu lisible...), car ça permet de prendre le cours plus synthétiquement (en écrivant à la main on se doit de sélectionner les informations) et surtout — mais là ça ne concerne que moi — ça évite de se déconcentrer toutes les deux minutes (vidages de corbeille intempestifs, tri de dossiers, et encore pire pour celles et ceux qui disposaient d’une connexion internet). 
Par rapport aux lectures estivales obligatoires en prépa : comment tu t’y prends ? Est-ce que tu les travailles de ton côté ou tu te “contentes” de les lire ? 
Pour les lectures pré-hypokhâgne j’avais uniquement lu les ouvrages demandés et hormis pour la philosophie (où on avait eu un contrôle de lecture) et à la limite l’histoire et la géographie on n’en avait jamais reparlé ; pour la khâgne j’avais juste pioché Les Cinq leçons de psychanalyse de Freud que j’avais fiché, et j’avais fait quelques recherches (très succinctes) sur d’autres textes…. donc pas grand chose en somme…… et d’ailleurs j’avais publié ma fiche de lecture sur mon ancien blog, que vous pouvez toujours consulter ici si ça vous intéresse (ça vous aidera peut-être aussi à comprendre ce que j’entends par « ficher un livre ») : https://bit.ly/2Z6z4Fz. 
Je profite d’ailleurs de cette occasion pour vous rappeler (ou vous annoncer) que j’ai ouvert un dossier google drive pour partager nos fiches ou devoirs, donc si vous en avez déjà que vous aimeriez partager n’hésitez pas à me les envoyer par mail ([email protected]) et je m’en occuperai dans les semaines qui suivent ! J’ai déjà mis quelques unes de mes fiches ainsi que des travaux (dissertations et commentaires) que certain·e·s avaient envie de lire, en plus de quelques uns de mes brouillons de khôlles et DS en prépa, au cas où vous voudriez voir à quoi ça peut ressembler. Voici donc le lien du dossier partagé : http://bit.ly/drivegalatee !
3. l’université
C’est difficile de gérer la timidité à l’uni ? L’uni ça me fait peur car les auditoires sont grands et il y a beaucoup de gens, c’est silencieux pendant un cours ou pas ?
Pour commencer il faut savoir que l’ambiance de fac est très différente de celle du lycée, en ce qui me concerne je suis arrivée en L3 donc je ne saurais pas trop me prononcer pour les premières années mais personne ne fait trop attention aux autres (donc on perd la négativité du lycée qui peut venir avec son lot de harcèlement, de moqueries etc.), il y a toujours des groupes d’ami·e·s qui se forment et tout le monde parle un peu avec tout le monde mais quand on est timides c’est quand même un peu plus difficile qu’au lycée parce qu’il n’y a pas de négativité de la solitude, ce qui est positif car on peut être seul·e sans avoir peur d’être moqué·e ou rejeté·e mais du coup les gens font moins l’effort de parler aux autres. Après il y a toujours quelques personnes extraverties qui viendront te parler, qui te proposeront de manger avec toi etc., disons que ça reste amical·e mais c’est beaucoup plus difficile de forger des amitiés aussi fortes qu’au lycée. En L1 cependant, c’est probablement différent, je ne dirai pas que c’est facile parce que la timidité ne l’est jamais, mais je doute que la différence avec le lycée se fasse ressentir si brusquement. Le plus important, à mon avis, c’est de ne vraiment pas avoir peur de la solitude parce que tout le monde s’en fout, pas mal d’élèves mangent seul·e·s, parlent uniquement à 2 ou 3 personnes ou vont étudier seul·e·s à la BU.
Ensuite, pour les auditoires il faut d’abord prendre en compte que tous les cours n’ont pas lieu dans des amphithéâtres, par exemple en licence de Lettres on avait que deux cours en amphi, et en Master ils sont tous dans des salles de classe « normales ». Les données changent selon la filière mais, de mon côté, les amphis n’étaient jamais bondés, et pour le silence tout dépend de notre place : en étant toujours devant on n’est pas trop (voire du tout) affecté·e par les gens qui discutent ou font je ne sais quoi dans les derniers rangs. 
À ton avis pour la fac, il vaut mieux avoir un agenda ou un bullet journal peut suffire ? Penses-tu qu’il est nécessaire de faire des fiches de révision papier en plus de cours pris à l’ordinateur ?
J’ai fait toute ma licence avec un bullet journal donc oui ça suffit largement, il faut juste bien s’organiser et se faire une page pour noter les devoirs à l’avance (j’avais montré ça dans une très vieille vidéo). Concernant les fiches de révision ça dépend vraiment des cours, quand c’est du par cœur ou qu’il faut retenir beaucoup d’informations je fiche sur papier (comme ceci), sinon les cours à l’ordinateur suffisent amplement lorsqu’on prend le temps de les travailler a posteriori (ne pas se contenter de taper le cours et de le laisser dormir, essayer d’au moins le relire avant le cours suivant ou de le compléter avec des informations/liens/médias qu’on n’a pas le temps d’ajouter en cours, même juste le mettre au propre avec titres et insertion de citations peut faire l’affaire). 
Bonjour Emy, en septembre je rentre en L3 de Lettres Modernes et comme toi je ne suis pas passé par le cursus L1 et L2 à la fac. Je n'ai pas fait de prépa mais un DUT Métiers du livre donc la fac sera un univers complètement différent. Ma formation m'a permis de m'ouvrir a beaucoup de littérature, d'avoir une bonne base historique et les outils nécessaires pour la dissertation et le commentaire. Cependant, je n'ai pas eu les enseignements de grammaire, etc., je n'ai jamais fait de latin. Bref, j'ai un bon bagage mais je vais être quelque peu déboussolé car je n'aurais pas les même connaissances que les autres étudiants de ma classe. Cet été je fais une remise à niveau où je revois les termes littéraires, les courants, les pensées et l'histoire littéraire dans son ensemble. Au niveau des lectures, je suis sur la bonne voie. Mes questions seront plutôt axées sur la vie étudiante. En effet, mon DUT était « coupé » de tout, on n'etudie pas à l'IUT, ni à la fac, mais dans des salles spéciales dans la bibliothèque municipale. 
Je voudrais donc savoir comment tu t'es intégré et comment tu t'es organisé pour le travail. Est-ce que tu as réussi à te faire des amis dans un nouvel environnement où la plupart se connaissent déjà depuis la première année, peut-être même avant ? La L3 est-elle difficile et est ce que tu as du effectuer des « rattrapages » pour certains cours ?
Concernant la grammaire, il n’y a pas à s’inquiéter, car même les L3 qui sont là depuis le début ont parfois du mal avec cette matière, et comme tout le monde a un niveau différent, les profs reprennent tous les concepts importants ; et concernant le latin, tu peux demander à intégrer un cours de L1 si ça n’empiète pas sur un autre cours de ton cursus !
Ensuite, non, je n’ai pas eu de mal à m’intégrer car une bonne dizaine d’élèves venaient d’autres prépas, certain·e·s venaient de changer de fac, d’autres de cursus ou de spécialité... Il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter à ce niveau-là car on trouve de tous les âges et de tous les niveaux en licence ! Là où les groupes sont beaucoup plus homogènes, c’est en Master, donc si on reste dans le même établissement après la L3 l’intégration devrait se faire assez bien. Je n’ai pas vraiment eu à rattraper mon niveau si ce n’est pour le latin (qu’en plus j’ai repris en cours de route au second semestre, bref pas une très bonne idée) ; les autres matières, comme je l’ai dit, s’adaptent bien au niveau de la classe (grammaire, théorie littéraire, stylistique, histoire de la langue...). 
Des conseils pour bien débuter un M1 littéraire ?
Le plus important, selon moi, c’est de bien s’informer en ce qui concerne les cours, devoirs à rendre et examens finaux ! C’est-à-dire savoir si un cours va être théorique (donc s’il va falloir écouter avec attention, ficher les cours, etc.) ou s’il va être pratique (ce qui nécessite du travail méthodologique plutôt que de l’apprentissage de connaissances) ; ça permet de bien s’organiser au niveau de la prise de notes, et surtout de savoir quelles matières demanderont le plus de temps de travail (par exemple privilégier une dissertation de type agrégation à un exercice de recherche sur cinq pages). 
De plus, évidemment, il faut penser au mémoire (s’il y en a un) dès le tout début de l’année (le mieux c’est d’arriver avec un sujet et un corpus un peu défini), afin d’avoir le temps de s’occuper du reste au premier semestre et de ne quand même pas arriver les mains vides au second. 
4. méthodologie, organisation, productivité
Je rentre en 3e année de licence info com et je dois réaliser un mémoire j'aurais aimé savoir si tu avais des conseils pour rédiger, trouver des infos et surtout bien choisir son sujet de mémoire (j'hésite entre 2) ? Et pour finir est-ce que tu aurais des conseils pour se mettre à bosser et arrêter de tout remettre à demain pour parfois au final même pas le faire ?
Alors je connais pas du tout la filière donc je peux pas trop m’avancer niveau méthode, il faut demander à tes profs d’abord, voir s’iels peuvent faire passer un document de méthodologie ou demander à des personnes qui auraient déjà réalisé ce type de mémoire ! Et pour les sujets, si vraiment tu n’as pas de préférence essaie de choisir celui pour lequel tu penses avoir le plus de compétences, ou si c’est possible tu peux trouver un moyen de les réunir en un seul (grâce à un thème commun, un élément qui les regroupe...). De toute façon un sujet de mémoire évolue avec l’avancée vers quelque chose de plus précis ! Et pour la productivité et la motivation j’y reviens dans les questions suivantes.
Quand tu lis des livres pour les cours, comment tu t'arranges pour garder en mémoire les choses importantes ? Tu prends des notes, fais des fiches, ou bien tu te débrouilles autrement ? (J'entre en khâgne et j'avoue qu'en hk j'ai jamais trop compris comment faire, faut dire que je n'ai pas trop essayé non plus)
Et aussi comment tu gérais tes envies de lectures personnelles avec les lectures pour les cours (surtout que tu étais en spé LM il me semble, ce qui implique beaucoup de lectures "imposées" ou du moins suggérées par les profs) ?
Ça peut paraître étonnant mais je ne lis pas beaucoup pour les cours (par rapport à ce que je lis “pour moi”), en prépa on devait avoir cinq livres au programme à tout casser que j’essayais de lire avant la rentrée ou avant que les cours sur ces livres commencent, et je ne fiche jamais les œuvres de fiction (roman, théâtre, poésie), je relève seulement les citations qui me plaisent ou qui, à la limite, me paraissent intéressantes à ressortir en dissertation ou en devoir sur table ! Et les “choses importantes” qui seraient à retenir sont forcément abordées en cours donc je ne fais pas d’effort particulier pour les garder en mémoire. À la fac, par contre, on a un peu plus de livres à lire (1-3 par matière et par semestre environ) mais encore une fois ça reste une proportion assez minime dans le nombre de livres que je lis en tout. 
Ensuite je ne sépare pas vraiment les lectures “pour les cours” et les lectures “personnelles”, parce que je lis des classiques pour le plaisir donc quand on nous donne des classiques à lire ça ne me donne pas vraiment l’impression de travailler ou de me forcer... J’ai seulement du mal quand on nous impose de la littérature contemporaine ou des livres traduits de l’anglais (parce que je préfère lire en VO), mais dans ces cas-là selon l’importance du cours je ne m’interdis pas la lecture en diagonale (par exemple si c’est pour un exercice non noté ou avec un très petit coefficient). 
Et parce que parfois on me pose la question : je trouvais en effet le temps de lire (beaucoup) en prépa, je profitais du trajet jusqu’au lycée (40min aller-retour), de l’attente le matin (j’arrive souvent 30min en avance), des pauses entre les cours, etc... 
Comment ficher ses cours sans le recracher entièrement ? Je n’arrive pas à synthétiser mes idées...
Je te dirai de commencer par relever seulement les titres (I. 1. a.), puis de définir ce que tu veux inclure dans ta fiche, c’est-à-dire des définitions, des exemples, des repères chronologiques ? Tous les cours ne sont pas “faits” pour être fichés mais si tu commences par surligner ce qui est important pour ensuite faire ta fiche, tu devrais au moins réduire le contenu de moitié ; et pour ce qui est de la mise en synthèse peut-être essayer de schématiser davantage en utilisant des flèches, des lignes, etc. ?
Question hyper bateau mais comment rester régulier·e ?
Des conseils pour être producti·f·ve ?
Évidemment, il n’y a pas de secret, et aimer ses études reste le meilleur moteur de productivité mais je vais essayer de vous lister un peu ce qui aide à travailler quand l’envie/l’énergie manque un peu (même si il faut aussi savoir se reposer!) ou qu’on a du mal à faire des efforts réguliers.
D’abord, pour aider à la régularité on peut essayer les méthodes d’organisation de type bullet journal en comptabilisant les heures passées sur chaque matière par semaine (dans la même optique, on peut se chronométrer en travaillant et se fixer un minimum d’heures, ou suivre la pomodoro technique — ce que je fais grâce aux vidéos de The Strive Studies), ou en mettant « travailler » ou « devoirs » dans tes to-do lists de chaque jour. Je pars toujours du principe que si on n’a pas envie de travailler ça ne sert à rien de se forcer ; cependant, pour retrouver un semblant de motivation, on peut toujours se concocter une liste de ce qui nous motive (ça peut être des films, séries, chaînes youtube, comptes instagram ou alors des objectifs de vie, n’importe quoi) et d’y revenir dès que l’envie de bosser vient à manquer. Pour moi, côté films, on trouve Si tu tends l’oreille, Legally Blonde, Call me by your name, à peu près tous les films de Godard ou de Truffaut (ils me donnent toujours envie de lire), Candy Jar ; côté séries on a l’indétrônable Gilmore Girls, Pretty Little Liars (Spencer Hastings is an icon), The Good Place pour les références philosophiques... Je suis assez facile à motiver parce que tout ce qui participe à cet aesthetic de l’étude dans un café, de dimanches passés à lire, de bureaux remplis de papier suffit à me donner envie de m’y mettre — c’est donc aussi dans cette optique-là qu’instagram m’aide beaucoup, que ce soit avec mon propre compte (prendre en photo son atmosphère de travail c’est déjà s’engager à travailler, et esthétiser la productivité la rend immédiatement plus attirante) ou avec d’autres comptes dits “bookstagram” ou “studygram” (quelques exemples ci-dessous de mes comptes préférés). 
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Après, il est important de cerner ta manière à toi de travailler, si tu préfères faire de petites choses chaque jour ou passer 4 heures sur une dissert et la terminer en un week-end ; la régularité reste un concept très large que l’on peut envisager simplement comme un ensemble général, par exemple le fait que je lises minimum une heure par jour me permet déjà d’instaurer une certaine régularité dans mon travail, parce que la lecture fait partie de mes études (et là je fais une distinction entre travail « passif » — lire des livres, des articles, réfléchir à telle question, taper mes cours à l’ordi ou ajouter des éléments à l’intérieur, même publier une critique de livre sur mon blog — et le travail « actif » — bosser sur une dissert, rédiger une phrase/un paragraphe, ficher un livre (c’est-à-dire lire en relevant les informations qui me paraissent importantes et en schématisant les concepts mentionnés), etc.). Donc, pour la productivité comme pour la régularité, le plus efficace c’est d’en faire une habitude mais aussi un plaisir : rester une heure à la BU après les cours, travailler dans des café-librairies, mettre en place un éventuel système de récompenses (si je finis *telle chose* alors je pourrais faire *telle autre chose*). 
Comment tu fais pour garder la motivation/excitation de la rentrée, et pour travailler régulièrement toute l’année ?
Comme je l’ai déjà suggéré, c’est mon amour pour mes études qui reste ma plus grande source d’excitation ou de motivation, je prends du plaisir à travailler car j’adore la recherche littéraire, et j’ai hâte avant chaque rentrée parce que j’adore aller en cours, apprendre de nouvelles choses, écouter parler des profs passionné·e·s par les mêmes livres ou mouvements que moi... J’ai toujours été très scolaire donc je ne pense pas être très bien placée pour donner des conseils aux personnes qui n’aiment pas leur filière ou détestent aller en cours, le mieux que je puisse faire c’est vous conseiller ce genre de petits “tricks” qui permettent de se motiver en cas de mou mais je n’ai pas de solution miracle. 
Comment trouver ce qu’on veut faire comme études / comment choisir une bonne orientation ?
Plusieurs choses : premièrement, être sûr·e que l’on veut faire des études (on peut préférer entrer dans la vie active, se professionnaliser ou même faire des études courtes) ; ensuite, décider de si l’on veut, ou non, lier travail et passion et si oui, avec quelle passion la lier (j’ai choisi la littérature mais j’aurais pu, par exemple, choisir la photographie) ; enfin, ne pas oublier qu’on a le temps pour se décider et surtout le droit à l’erreur. En ce qui me concerne, il m’a fallu une prépa lettres et un semestre de L3 pour me rendre compte que je voulais passer l’agrégation et être enseignante-chercheuse ; donc si vous voulez explorer vos choix (faire une année d’histoire, puis une de psychologie ou changer pour aller en sciences) et que vous en avez les moyens surtout profitez-en ! Sinon, évidemment, ce qui aide le plus c’est de se renseigner sur les filières et métiers qui nous intéressent, en cherchant des vidéos youtube de personnes qui ont eu un parcours analogue ou qui parlent de leur quotidien — j’ai réalisé que je voulais faire de la recherche grâce à ces vidéos de The Bookchemist : « A Day in the life of a Literature PhD » et (surtout) « The ACTUAL life of a Literature PhD » (à regarder dans cet ordre-là pour une expérience optimale). 
Des conseils pour s'arrêter de travailler ? En études de lettres j'ai beaucoup de mal à mettre une limite claire entre boulot et repos. C'est probablement une séquelle de la prépa mais je pense que c'est également assez propre aux études littéraires/sciences humaines, le genre d'études où tu n'as jamais fini de travailler et où tu baignes dans ta passion, ce qui est parfois vicieux (ex "ce livre je le lis pour les cours ou pour moi ?") J'espère être claire
PS : je parle d'une limite surtout mentale. Faire la patate devant une série c'est facile, mais se vider vraiment la tête, beaucoup moins !
Ma réponse est un peu bateau mais je pense qu’il n’y a rien de mieux qu’une activité créative ou sportive, qui permet de penser, non pas forcément à autre chose, mais de penser tout en dépensant de l’énergie ailleurs que dans nos études (si on se concentre sur une peinture ou sur le fait de nager, on pourra toujours penser à nos études mais on y mettra moins d’énergie, et on pourra se vider la tête en se débarrassant d’éventuelles pensées omniprésentes de la meilleure manière qui soit, c’est-à-dire en les laissant sortir — dans cet ordre d’idée, la méditation et le yoga peuvent donc aussi aider). On peut étendre ça à une promenade ou même juste à prendre l’air, lire un magazine, s’occuper des tâches ménagères... Après je parle évidemment de mon point de vue, et sachant que je n’ai pas vraiment ce problème mes conseils restent somme toute très superficiels.
Comment fais-tu pour gérer les cours + ménage/rangement/courses/cuisiner/... ? Ça prend un tel temps et une telle énergie (physique et mentale)
Je me dois avant tout de rappeler que je n’ai pas de travail à côté de mes cours, ce qui allège évidemment beaucoup mon emploi du temps ; ensuite, j’organise simplement mon temps comme je le préfère, donc, dans mon cas, c’est ménage le dimanche, courses 1 fois par semaine (ou moins, ou juste quand le besoin se fait ressentir)... Concernant la cuisine ça ne me prend pas non plus beaucoup d’énergie, je fais selon le temps que j’ai, et cuisiner reste pour moi un plaisir donc je ne me prends pas la tête avec ça. Si tu as particulièrement du mal à gérer tout ça je pense que le mieux c’est de garder le dimanche pour tout organiser : faire le ménage, prévoir des plats pour la semaine, décider d’un jour pour les courses etc. ; ça évite le stress éventuel en semaine et ça permet de se garder une journée qui ne soit pas consacrée aux études.
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