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#littérature algérienne
dorianmathay · 4 months
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(J) DERRIDA.éd_Galilée.2006.(op.cit) 81p:"[...]dans ce qui donne son ton au ton, un rythme.[...]contracté à l'école, ce goût hyperbolique pour la pureté de la langue. Et partant pour l'hyperbole en général. Une hyperbolite incurable. Une hyperbolite généralisée. Enfin, j'exagère. J'exagère toujours." & (81-82p):"parler en bon français, en français pur, même au moment de s'en prendre, de mille façons, à tout ce qui s'y allie et parfois à tout ce qu'il habite. Cet hyperbolisme (《plus français que le français》, plus 《purement français 》que ne l'exigeait la pureté des puristes alors même que, depuis toujours, je m'en prend à la pureté et à la purification en général, et bien sûr aux 《ultras》d'Algérie), cet extrémisme intempérant et compulsif, je l'ai sans doute contracté à l'école, oui, dans les différentes écoles françaises où j'ai passé ma vie. (Tiens, est-ce fortuit, les institutions qui m'ont hébergé, même dans l'enseignement dit supérieur, se sont appelées 'écoles', plus souvent que 'universités')."※
Mais je viens de le suggérer, cette démesure fut sans doute plus archaïque en moi que l'école . Tout avait du commencer avant la maternelle ; il me restait donc à l'analyser plus près de mon antiquité [...]j'ai [..] besoin de me reporter à cette antiquité pré-scolaire pour rendre compte de la généralité de cet 'hyperbolisme' qui auras envahie ma vie et mon travail.(83p)Les choses changèrent plus vite qu'au rythme des générations.[..] Mais il y eut un moment singulier dans le cours de cette même histoire. Pour tous les phénomènes de ce type, la guerre précipite la précipitation générale. [...] la guerre reste un formidable 'accélérateur'.[..] juste après le [D]ébarquement des Allié[(e)]s en Afrique du Nord, en [N]ovembre 1942, on assiste alors à la constitution d'une sorte de capitale littéraire de la France en exil à Alger. Effervescence culturelle, présence des écrivains 'célèbres', prolifération de revues et d'initiatives éditoriales. Cela confère aussi une visibilité plus théâtrale à la littérature algérienne d'expression, comme on dit, française, qu'[eILe] s'agisse d'écrivains d'origine européenne (Camus et bien d'autres) ou, mutation très différente, d'écrivains d'origine algérienne. Quelques années plus tard, dans le sillage [..]de cet étrange [..]gloire, j'ai été comme harponné par la littérature et la philosophie française, l'une et l'autre, l'une ou l'autre 『sugg.: 'l'une <&> l'autre-』: flèches de métal ou de bois, corps pénétrant de paroles enviables, redoutables , inaccessibles alors qu'elles entraient en moi, phrases qu'il fallait à la fois s'approprier, domestiquer, 〔italic;'amadouer'〕, c'est-à-dire aimer en enflammant, brûler[..], peut-être détruire, en tout cas marquer, transformer, tailler, entailler, forger, greffer au feu, faire venir autrement, autrement dit, à soi en soi." & (85p.:) ' Mais le rêve qui devait commencer alors de se rêver, c'était peut–être de lui faire 『arriver』quelque chose, à cette langue.[...]."
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aurevoirmonty · 2 years
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Il y a quelque chose d’artistique, de conceptuel dans l’attitude de la Gauche depuis le massacre de Lola.
Car la Gauche applique jusqu’au dégueuli la célèbre maxime « si le communisme n’a pas marché c’est que nous n’avons pas été assez loin dans le communisme ». En l’occurrence, si le Vivre-Ensemble devient un enfer, c’est que nous n’avons pas été assez loin dans le Vivre-Ensemble.
Depuis l’assassinat de Lola par une suspecte présumée qui est une immigrée algérienne, la Gauche nantaise a implanté (pour 6 millions d’euros !) une « résidence sociale modulaire » censée accueillir des migrants dans le quartier du Petit-Port. Aucune interrogation sur le télescopage des deux évènements. La Gauche continue malgré le réel. Les heureux bénéficiaires de ces cabanes tout confort pourront ainsi faire profiter le quartier de leur si enrichissante présence.
Mais il y a mieux : A Rennes, la Gauche fait actuellement pression sur la mairie pour qu’elle héberge des dizaines d’immigrés clandestins ! Rien à foutre de la délinquance possible et du principe de précaution, rien à branler que les Bretons aient du mal à se loger, la Gauche offrirait son cul et celui de ses enfants aux nouveaux damnés de la terre si cela pouvait leur soulager la nouille. Car ils ont remplacé la figure du prolétariat dans l’imaginaire de cette bourgeoisie oisive, dont le grand plaisir est d’entretenir ses pauvres avec l’argent et le sang des autres.
A Fougères et à Rennes, des profs et des familles d’élèves occupent des établissements scolaires pour éviter l’expulsion de familles de migrants. Les mêmes couineront dans quelques temps parce que leurs classes sont surchargées et leurs enfants agressés dans la cour de l’école. Schizophrénique ! La Gauche en est réduite à demander tout et son contraire !
Tiens ! A Callac ou Saint-Brévin-les-Pins, les mêmes qui demandent aux parisiens de dégager de nos maisons soutiennent l’installation de centaines de migrants dans ces mêmes maisons ! Il y a un « amour du migrant » qui dépasse tout ce que la littérature classique peut connaître en matière de passion. Pire qu’une guenon folle ! La Gauche projette sur le migrant tous ses fantasmes, son désir maternel câlinou, plus quelques extravagances sexuelles pour certaines au genre indéterminé, j’en ai bien peur.
Les manifestations de colère suite à l’assassinat de Lola ne changeront rien au noyau des indécrottables. Comme certaines bonnes femmes enamourées, ceux-ci vivront leur passion jusqu’au bout. Jusqu’à l’absurde. Jusqu’à l’auto-effacement. On ne m’enlèvera pas de l’idée que, là-dedans, il y a le relent d’une bourgeoisie qui se déteste. Qui veut tuer le père à travers le Blanc. Une bourgeoisie qui tweete ses plus invraisemblables gauchisteries depuis la résidence secondaire d’Arcachon et qui jouit de ce paradoxe.
N’oubliez pas, vous qui souffrez quotidiennement de l’immigration, qu’elle n’est que la conséquence de ce socio-masochisme d’une grande partie de la bourgeoisie intello qui constitue le dernier bastion de la gauche.
Le peuple a quitté la Gauche et ce qui reste d’elle, la boboterie infâme, nous emmènera jusqu’au bout de sa névrose. En chantant du Yannick Noah !
Anne-Sophie Hamon
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CHAILLOT EXPERIENCE #2
Du 15 au 19 Novembre
A Chaillot, théâtre national de la danse
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La scène artistique algérienne et sa diaspora sont parmi les plus innovantes autour du bassin méditerranéen. On en retrouve les répercussions sur la scène internationale. La littérature, le cinéma, les arts plastiques, la musique, la danse... sont autant de disciplines où les voix algériennes se font entendre, les récits se multiplient, les mémoires s'enchevêtrent, les imaginaires s'affirment.
Nacera Belaza et les équipes de Chaillot ont donc choisi des artistes et des projets emblématiques de la vitalité de la scène contemporaine algérienne. Nacera Belaza a souhaité inviter Kamel Daoud à entrer en conversation avec eux lors de différents temps de discussions et d’échanges.
Côté cinéma, certains films ont également été proposés par la réalisatrice Sofia Djama.
N'attendez plus, prenez votre ticket :
https://theatre-chaillot.fr/fr/programmation/2023-2024/chaillot-experience-2-1
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streampourvous · 7 months
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Une histoire d'amour et de désir (2021)
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Regarder Une histoire d’amour et de désir 2021 Film complet en streaming français VF et gratuit – Une histoire d’amour et de désir (2021) le film en entier Ahmed, 18 ans, français d’origine algérienne, a grandi en banlieue parisienne. Sur les bancs de la fac, il rencontre Farah, une jeune Tunisienne pleine d’énergie fraîchement débarquée à Paris. Tout en découvrant un corpus de littérature arabe sensuelle et érotique dont il ne soupçonnait pas l’existence, Ahmed tombe très amoureux de cette fille, et bien que littéralement submergé par le désir, il va tenter d’y résister. Read the full article
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le-blog-du-poisson · 2 years
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Algérie 04 // Écritures
En voyage, j’emporte quelques livres. Encore à Limoges, j’arpente les rayons de la bibliothèque pour glaner, dans quelques guides touristiques quasi-inexistants et rares récits de voyages, des noms d’écrivains et d’écrivaines qui ont construit la littérature algérienne ; et ainsi, avec elles, avec eux, j’apprends à tisser les liens, lire les sous-textes, voir en creux les histoires qui se cachent derrière ce déluge d’apparences, propre à tout dépaysement.
L’Algérie, plus de 5 fois la France en superficie, concentre l’essentiel de sa population sur une minuscule partie de son territoire, une bande de 200km qui sépare la mer Méditerranée du désert Sahara.
Un littoral. Pêche, ports, plages, Oran, Alger, la Kabylie. L’histoire que nous racontera l’Algérie en ce mois d’août 2022 se passe au bord de l’eau, celle de la Méditerranée.
Kateb Yacine l’appelait : “prémices de fraîcheur, cécité parcourue d’ocre et de bleu, outremer clapotant, qui endort le voyageur debout face au défilé métallique et grouillant de l’avant port ; la voie fait coude vers la mer, longe la Seybouse à son embouchure, coupe la route fusant en jet de pavé scintillant grain par grain, dans le terne avenir de la ville décomposée en îles architecturales, en oubliettes de cristal, en minarets d’acier repliés au cœur des navires, en wagonnets chargée de phosphates et d’engrais, en vitrines royales reflétant les costumes irréalisables de quelque siècle futur...” et le paragraphe s’allonge, de virgule en virgule sans jamais qu’un point ne vienne en briser l’exubérant déroulé...
Camus ouvre ses Noces sur les ruines antiques de Tipasa, voisine d’Alger : “Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres. A certaines heures, la campagne est noire de soleil.” et prolonge, dans ce petit ouvrage, au fil d'une écriture exaltée, la description d’une Tipasa disparue ; aujourd’hui engloutie par la densification du tissu urbain autour d’Alger, nous ne verrons jamais cette Tipasa et Camus emportera son souvenir, ici rivé en littérature.
La mer, elle passionne ces écrivains masculins d’un autre temps. Yacine, qui écrit Nedjma pendant la guerre d’Algérie. Camus qui raconte ses errances de jeunesse de français né en Algérie, dans ces quelques pages d’essais des années 30... Plus tard, en lisant Maïssa Bey et Aïssa Djebar, je découvre une mer qui, loin des fantasmes esthétiques et historiques, nous raconte la possibilité d’évasion, d’indépendance, de libération. Convoitée bien plus par les femmes que par les hommes, à qui, sur cette terre, tout semble acquis.
Maïssa Bey fait de la mer le lieu final de la liberté reconquise par une femme, opprimée par la religiosité de son mari, dans l’une de ses Nouvelles d’Algérie : « les rues sont désertes et la ville encore endormie, encore glauque et habillée de silence. Et la mer tout proche, qui l’attend, depuis si longtemps, et ses rêves qui se déploient sous ses pieds. Elle se rassasie de cette vie qu’elle vient de reprendre, qu’elle ne lui a jamais donnée, il est venu un jour et vous m’avez donnée à lui. Seule sur le chemin, elle danse. La terre s’effrite sous ses pieds nus. Suis-moi, mon âme, nous serons bientôt arrivées. Elle est libre enfin,  et son désir s’éparpille au vent frais, s’en va rejoindre les nuages, elle est libre enfin, et sur sa peau affamée retrouve la caresse violente du soleil, il pénètre en elle, ultime offrande, elle va se donner. Le goût du sel dans sa bouche. Avant même qu’elle n’atteigne le rivage. L’écho de sa course défait le silence. L’écho de ses pas multipliés, le tumulte de son cœur, l’envol soudain des oiseaux effrayés, et puis, déjà perceptible, le martèlement des pas juste derrière elle. Elle court maintenant. Le battement à ses temps, un autre coeur dans sa tête, le grondement de son sang, flux et reflux au-dedans d’elle... où puiser encore la force de courir, ses jambes sont des morceaux de bois... la force de courir, brûlure de l’air dans sa gorge, fragments minuscules de feu sous ses paupières, tisons de sable rougeoyants, pointes de feu sous ses pieds, s’il vous plaît, laissez-moi courir, sourire à la mer, de toutes mes forces, l’attendrir, qu’elle s’ouvre, qu’elle me prenne, corps déroulé, infiniment... »
- posté le 20/10/2022
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carnetdevol · 4 years
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Un condamné libre dans sa tête est plus vrai qu'un geôlier prisonnier de ses clés.
Boualem Sansal, Harraga
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les-portes-du-sud · 5 years
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Extraits Mon éternel amour Je suis le spectre féminin paré aisément De ce minois de femme Qui a tenté de flairer, pareille à la reine Des abeilles dans son règne Je parcours mon sentier rocailleux De saison en saison Mon élan est ponctué de désenchantements Et de douleurs Est-ce les prémices d'une traversée Cachée et non révélée, Courroucée ! Je réalise que je suis l'illusion Au creuset de Mon abnégation Désaxée Je suis née de la senteur du citronnier, De cette effluve du jasmin et d'églantier Le bleu cristallin du ciel est en éveil Rythmé par la mer s'offrant au radieux soleil Il brille comrne un véritable joyau En adoucissant les flammes De son halo Ma ville est blanche par la pureté des ferveurs Par La grâce du Hayek, et l’œil du khôl envoûteur Telle la nuée des colombes dans leur flânerie Roucoulant en ravissant L'air des folâtreries Des années plus tard, je blêmis Le mouvement de la vie A frémi en sursis L’ange noir s'était posé L'icône du mal avait placé                                           L'envahisseur mystificateur avait glacé
Les mots manquent et les verbes tronquent! Par un blasphème, Ils ont maudit Le havre des vies les a pâlis Des propos interdits, des propos pervertis Hélas... ... La musique s'embrase dans les sons ensevelis
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mouloudb13 · 5 years
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Citations de Amine Zaoui religion, amour et tolérance
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Citations de Amine Zaoui Photo: par Mouloud Benzadi
“DIEU N’HABITE PAS LA MECQUE; IL HABITE LES CŒURS PLEINS D’AMOUR ET D’ADORATION”
#aminezaoui #le_roman_algerien #la_littérature_algérienne #religion #dieu #tolérance #islam #civilisation #mouloudbenzadi
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ms-myself · 7 years
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J'ai attendu trop trop trooop longtemps pour avoir ce livre
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SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021 (Billet 1 / 4)
Si vous aimez nos Billets consacrés au cinéma, lisez s’il vous plaît, attentivement, cette critique sur un film que JM est allé voir tout seul mardi après-midi.
Ensuite, regardez la bande-annonce ci-dessus… puis, pour finir, lisez ce qu’il en a pensé à la fin du Billet
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« UNE HISTOIRE D’AMOUR ET DE DÉSIR » (1h42)
Un film de Leyla Bouzid, avec Sami Outalbali, Zbeida Belhajamor, Diong-Kéba Tacu, Aurélia Petit...
Film présenté à la clôture de la « Semaine de la Critique » au Festival de Cannes 2021.
« Valois de Diamant du Meilleur Film » et « Valois du Meilleur Acteur » au Festival du Film Francophone d’Angoulême.
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Ahmed vit en banlieue parisienne. De ses origines algériennes, il ne sait que peu de choses. Passionné de littérature, il commence des études à la Sorbonne et suit notamment un cursus consacré aux écrits arabes courtisans et érotiques. Il y fait la rencontre de Farah, jeune Tunisienne pleine d'énergie fraîchement débarquée en France. Si Ahmed ne se sent pas totalement à sa place dans ce monde universitaire si loin de son quotidien et dans ce cours ouvert à la sensualité, Farah, elle, semble tout à fait dans son élément. Elle boit du vin, il boit du Coca. Il n'a jamais mis les pieds en Algérie et ne parle pas un mot d'arabe, elle l'écrit parfaitement. Elle habite une chambre de bonne, il vit chez ses parents, entre un père dépressif depuis qu'il a quitté l'Algérie durant les années noires, ancien journaliste réduit au chômage, et une mère sacrificielle. Farah lui demande de la guider dans Paris – qu'il ne connaît pas. Ahmed est peu à peu submergé de désir pour cette fille libre et joyeuse. Perturbé par cet amour naissant et par la découverte de cette littérature dont il ne soupçonnait pas l'existence, Ahmed va tenter d'y résister…
« Une histoire d'amour et de désir » est la chronique subtile d'une émancipation, qui impose en douceur son originalité : le récit est tout entier centré sur le regard d'Ahmed et sur le frémissement de ses sentiments. Celle, ensuite, d'accompagner le bouillonnement intérieur du protagoniste par des textes méconnus de la poésie arabe, qui résonnent avec son initiation et éclairent ses atermoiements. Celle, enfin, de dresser un portrait tout en nuances de la « communauté maghrébine », dévoilant sa pluralité et sa complexité. À l'image de son joli titre, ce film raconte avec beaucoup d'intelligence l'éveil des sens et la construction de l'identité d'un jeune homme tiraillé entre de trop nombreuses injonctions contradictoires.
(Source : « american-cosmograph.fr »)
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Voilà un très beau film qui relate de l'éveil de la sexualité et la naissance d'un amour. Entre pudeur et poésie, retenue et impulsions, la metteuse en scène tunisienne Leyla Bouzid vise en plein dans le mille.
Avec délicatesse et sensualité, la réalisatrice érotise le corps masculin et met en scène le chemin de sa première fois, de ses blocages à ses « lâcher-prises ». C'est très bien interprété. Sami Outalbali est parfait et sa partenaire Zbeida Belhajamor, remarquable. On parle d’ailleurs davantage dans les critiques du talent du jeune acteur, en plaçant Zbeida Balhajamor un peu au second plan… alors qu’elle est étonnante de justesse de la première à la dernière image. Le premier semble être en contrôle permanent, avec la peur d'être jugé et rejeté, la seconde est libérée dans l'expression de ses sentiments.
L'autre point de vue très intéressant et presque central du film, c'est la place qu'occupe la littérature dans l'éveil des sens et des plaisirs de la chair. Par le biais de scènes de cours avec une professeure passionnée, la littérature devient le ciment qui imbrique les différentes scènes intimes entre elles. D'ailleurs, ces séquences sont très troublantes, notamment celle où Ahmed lit des poèmes arabes érotiques dans sa chambre.
Enfin, le scénario de « Une histoire d'amour et de désir » a le mérite de casser les idées reçues en évoquant une culture arabe ouverte au monde, aux plaisirs et au corps. Il y a aussi une volonté de montrer une génération à la croisée de deux cultures, frustrée d'une transmission incomplète et qui pourrait être condamnée à l'échec juste parce qu'elle est issue de la banlieue.
JM après avoir un peu hésité, lui a attribué finalement ♥♥♥♥ sur 5 mais le recommande essentiellement à ceux qui aiment les histoires d’amour, la littérature et la poésie, qu’elles soient arabes ou pas.
Il dédie ce Billet à un lecteur ami et abonné du Blog, Noureddine (B.), poète, écrivain et enseignant (il a dirigé le département « Langue et Littérature françaises » de l’université Cadi Ayyad de Marrakech), maintenant retraité.
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plumedepoete · 4 years
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            ” Le télégramme” est un récit que j'ai écrit en 1968. Il a été publié dans le quotidien “An-Nasr” sur les conseils et avec l'aide d'un frère et “véritable ami”. La page culturelle du journal daté du 29 juin de l'année précitée, dans lequel il a été imprimé était, à l'époque, sous la responsabilité du regretté Malek HADDAD.            Il est cité dans “Bibliographie méthodique et critique de la littérature algérienne      d'expression française (1945 -1970) de Jean DEJEUX (Site internet “Persée”)            De nos jours, on parle plutôt de S.M.S dont la seule sonorité nous rappelle la fameuse question-interjection de Racine dans “Andromaque” : “Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes”          Cette allitération, à elle-seule, est rébarbative…       Je trouve le mot “télégramme” plus doux, plus romantique, plus beau ; mais pourquoi se lamenter Progrès oblige, chaque époque a son lexique.                                                        Le télégramme        11 h du soir. Djelloul, pourtant exténué par une journée de travail, n'arrive pas à fermer l'oeil.       Il se tourne et se retourne dans son lit, comme au milieu d'un brasier. La lumière d'un éclair lui permet de voir une bestiole qui grimpe le long du mur. Le tonnerre gronde et la pluie se met à cogner contre la vitre. Il se tourne vers la fenêtre, l'air méditatif. Les mille lumières de la ville n'accaparent plus son regard.           Ce soir, plus que jamais, sa pensée va vers les siens qu'il a quittés il y a huit mois. Il revoit sa femme Rahima et son gosse né une semaine avant son départ. Il revoit sa mère, la vieille Fattouma que les durs travaux ont épuisée avant l'âge. - De son père, il n'a qu'une image très floue - Il se rappelle qu'elle avait pleuré, qu'elle avait beaucoup pleuré le jour de son départ en France. Elle voulait retenir la voiture qui emmenait sa chair, qui lui arrachait son coeur. Mais elle se rendait compte qu'elle ne pouvait rien contre cette horrible mécanique. C'est alors qu'elle dit au chauffeur : “Prenez soin de mon enfant, je vous en supplie, je veux qu'il me revienne.” Il revoit la scène comme si elle se passait à l'instant même devant ses yeux.            “Oui, pense-t-il tout haut, j'étais un enfant, mais ces huit mois à Lyon m'ont appris beaucoup de choses, j'ai appris à affronter la vie, je suis devenu un homme.” En fait, il n'a que dix-huit ans.              Il est ainsi plongé dans ses méditations lorsqu'il entend un murmure de voix suivi d'un bruit de pas dans les escaliers de l'immeuble. Il bondit comme un ressort et se jette à bas du lit parallèle à un deuxième, pieds nus sur les carreaux. Son compagnon qui occupe le lit inférieur se met à grogner mais Djelloul ne l'entend pas. Il court vers l'interrupteur, allume, ouvre la porte de la chambre et se trouve nez-à nez avec la concierge mal réveillée. Elle lui tend un télégramme. Instinctivement, il s'en empare, le déplie fébrilement et si maladroitement qu'il le déchire. Il oublie qu'il ne sait pas lire. C'est alors qu'il pense à Youcef, son camarade du lit d'en bas.         Il le réveille non sans difficultés. L'autre met du temps à réaliser et proteste avant de saisir enfin la feuille bleue qu'il lui tend d'une main tremblante.       A mesure qu'il lit, ses yeux s'écarquillent. Il veut parler, mais aucun son ne sort de sa gorge. “Mais parle, s'écrie Djelloul, parle”! Son visage prend tout à coup une expression angoissée, ses yeux sortent de leur orbite. Prenant son courage à deux mains; Youcef annonce :”Ton frère est mort” !       Ces mots ont l'effet d'un coup de massue sur le crâne de Djelloul. Il reste un moment bouche-bée puis se laisse tomber sur le lit, près de son compagnon. Il essaie de retenir ses larmes, mais en vain : il éclate en sanglots.         Dans sa tête, les idées s'entrechoquent, les images défilent sans aucune unité : il a l'impression que là-bas, dans le bled, tout s'est effondré, que sa famille est restée sans abri, à la merci du premier venu. Il lui semble que là-bas, à des milliers de kilomètres, sa mère, son gosse et sa femme l'appellent en choeur et lui font des signes désespérés. Avant ce jour, il n'a jamais eu cette horrible impression, parce qu'avant ce jour, il y avait Allaoua, son aîné de huit ans. C'était lui, le chef. C'était lui qui grattait la terre à longueur de journée pour subvenir aux besoins de la famille. C'était lui qui avait planté une dizaine de petits palmiers, dans l'espoir qu'ils donneraient quelque chose un jour. C'était lui enfin, qui lui avait procuré l'argent du voyage le jour où il avait décidé d'aller travailler en France.         “Dieu, s'écrie-t-il, pourquoi faut-il que le malheur s'acharne sur ceux qui ne le méritent pas ? Quel a été le crime de mon frère, celui de sa femme, de ses quatre enfants, de ma mère et de moi-même ? Nous sommes pratiquants jusqu'au bout des ongles et pas une seule fois de ma vie, je n'ai abandonné la prière ! Pourquoi ô Dieu, nous frapper de ce deuil ! Je n'y comprends rien, il y a de quoi devenir dingue” !            Il ne se rend pas compte que les trois autres camarades se sont réveillés. Ils restent silencieux. Il est le plus jeune d'entre eux. Tous l'entourent d'une grande affection. Depuis huit mois ils vivent ensemble dans cette piaule de cinq mètres sur cinq et pas une dispute.            Djelloul éclate à nouveau : “Jusqu'à quand serons-nous condamnés à vivre loin des nôtres ? Devons-nous passer la vie entière dans un sol où nous sommes indésirables, mal payés et traités de “bicots” ? Il faut que je rentre pour ne plus remettre les pieds ici, j'irai vivre avec les miens ou crever avec eux, j'en ai marre de cette vie de chien”!           - Tu as raison, dit Youcef, ce rital, cet enfant de tortue qui nous fait payer trente mille balles par mois, ce taudis dégueulasse, j'ai bien envie de lui casser la gueule !            Pendant que Djelloul fait sa valise un peu n'importe comment, ses compagnons se concertent un bon moment avant de s'allonger sur leur lit pour ne plus fermer l'oeil jusqu'au matin. Tous font un voyage imaginaire jusque chez eux. Ils pensent au jour où ils fouttront le camp à leur tour.          Au moment des adieux, ils glissent une enveloppe à Djelloul : “Tu en auras besoin” lui dit Youcef (elle contient vingt mille francs).             Il arrive chez lui. Sa mère est en train de distribuer la galette aux pauvres - c'est la tradition - Dès qu'elle l'aperçoit, elle se jette à son cou, l'embrasse affectueusement. Il retrouve sa femme et son gosse. Il retrouve son foyer. Il ne peut retenir ses larmes.         -Je ne veux plus rester dans cette maison, lui dit Fattouma, si tu retournes en France, je la quitte : il y a un vide que toi seul peux combler.          -Rassure-toi, mère, je ne retournerai pas. Je viens pour rester, je gratterai ma terre comme mon frère. elle a bien fait vivre la famille du temps de mon père !            Fattouma lui raconte comment Allaoua est mort : il se rendait à Alger, ô ! Ironie du sort, pour se faire soigner les yeux, lorsque l'irréparable se produisit : un accident de la route. Bilan : quatre morts et deux blessés. Parmi les quatre morts, Allaoua et sa fillette âgée de cinq ans. La veille de son départ, il avait enterré son fils Lyamine. Le lendemain il l'avait rejoint.            Lorsque Djelloul et Fattouma allèrent au petit cimetière de D……, leurs yeux se voilèrent, à la vue des trois tombes allignées côte à côte : le père était au milieu ; à droite dormait la fille ; à gauche, le garçon. Triste tableau. C'en était trop pour leurs pauvres nerfs qui flanchèrent à nouveau et ils tombèrent l'un dans les bras de l'autre, pendant que des larmes coulaient sur leur visage complètement transformé par l'affliction, la fatigue et l'insomnie des derniers jours. B.Boumedien
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jcfeuillarade · 2 years
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RÉSUMÉ BABELIO
Vous pouvez en lire un extrait ici.
Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en tirera rien d'autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l'annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant la fin. Comme si, sur cette plage, il avait soudain eu la révélation de l'universelle équivalence du tout et du rien. La conscience de n'être sur la terre qu'en sursis, d'une mort qui, quoi qu'il arrive, arrivera, sans espoir de salut. Et comment être autre chose qu'indifférent à tout après ça ? trololo Étranger sur la terre, étranger à lui-même, Meursault le bien nommé pose les questions qui deviendront un leitmotiv dans l’œuvre de Camus. De La Peste à La Chute, mais aussi dans ses pièces et dans ses essais, celui qui allait devenir Prix Nobel de littérature en 1957 ne cessera de s'interroger sur le sens de l'existence. Sa violente en 1960 contribua quelque peu à rendre mythique ce maître à penser de toute une génération.
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hodjalab · 6 years
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[Sagesse & Tradition] Cheikh Abdelhamid BEN BADIS: L’éducation au centre de la lutte.
"Nous savons parfaitement différencier, dans toute nation l'esprit humaniste de l'esprit colonialiste. Et autant nous détestons et combattons le second, autant nous approuvons et soutenons le premier.Ceci parce que nous sommes profondément convaincus que l'esprit colonialiste est à la base de tous les maux du monde et que tout bien fait à l'humanité provient de l'esprit humaniste"(Ech chihab  Janvier 1938 -Cheikh Abdelhamid BEN BADIS)
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De 1913 à 1925 Abdelhamid Ben Badis va consacrer tous ses efforts et ses talents remarquables d'éducateur à l’enseignement ; cela va des sciences éducatives telles: la littérature, l'histoire, la géographie aux disciplines civiques et religieuses. Son action pédagogique cible aussi bien la jeunesse, garçons et filles, que les adultes:
En 1917, il aménage un cours public dans la mosquée de Sidi Qammoûch, à Constantine.
toujours dans sa ville natale, au siège de la Société de Secours musulman, avec le concours de ses premiers disciples, des cours du soir pour adultes sont dispensés, et les langues arabe et française étaient au programme.
En 1918, Ben Badis, en véritable manager, envoya à l’Université de la Zitouna à Tunis, la première promotion d'un groupe d'étudiants algériens qui seront appelés à constituer les cadres de l'enseignement libre, ouvrant la voie à des missions d'études programmées périodiquement.
En 1919, à Sidi Boumaza, la première école de filles est ouverte sous son impulsion. Ben Badis se chargera lui même, avec le concours de Moubarak Al-Mili, de dispenser les cours comprenant très tôt que l’instruction des filles est un paramètre incontournable pour tendre à la renaissance de la société algérienne.
Parallèlement à ses intenses activités socio-éducatives, le maître, avec sa clairvoyance habituelle doublée d’un remarquable pragmatisme, va investir, dans une première étape, les espaces socioculturels en milieu urbain. Ainsi :
Il encourage, organise et parraine l’éclosion de nombreuses sociétés musicales essaimées à travers le territoire national, ainsi que des troupes théâtrales et des formations sportives.
il a été l’un des premiers leaders à avoir su comprendre l’apport considérable qu’on pouvait tirer du mouvement scout pour encadrer et structurer l’organisation de masse des jeunes.
Par ailleurs, des centres culturels voient peu à peu le jour, toujours sous son instigation et son égide dont le plus célèbre, le Cercle du Progrès, à Alger était animé par Tayeb Al-Oqbi, un fidèle compagnon du maître.
     L'action du groupe en vue de la régénération morale des Musulmans algériens, de la renaissance d'un Islam à leurs yeux authentique, et l'affirmation de la personnalité arabo-musulmane du peuple algérien, prit plusieurs formes et s'alignera au combat pour défendre ses idéaux sur le terrain de la presse.
Par exemple, dès 1925 il publia le journal Al-Muntaqid  -le Censeur- et c’est dans les colonnes de ce périodique, que, lui et ses compagnons commencèrent à diffuser les idées réformistes. Le journal jugé subversif par l’administration coloniale, fut interdit à son 18è numéro.
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“Et nous aimons l'humanité que nous considérons comme un tout et nous aimons notre patrie comme une partie de ce tout. Et nous aimons ceux qui aiment l'humanité et sont à son service et nous détestons ceux qui la détestent et lui portent tort.” (El Mountaquid - juillet 1925)
La création d’écoles où étaient enseignés la langue arabe et les principes d’un Islam rénové, fut le deuxième moyen d’action utilisé par Ben Badis et ses partisans.
Si en 1934-1935, le journal Ach-Chihab annonce la création, jusqu’à cette date, de 70 écoles -d’une ou deux classes réparties dans différentes régions du pays avec 3000 élèves inscrits-
l’Association des Oulémas, qui sera créée en 1931, publia en 1950 la liste de 124 écoles avec un corps éducatif constitué de 274 maîtres.
En 1954 la même Association relève un nombre de 40.000 élèves fréquentant les établissements scolaires. Elle créa à Constantine, en 1947, l’Institut Ibn Badis, établissement secondaire qui formera des enseignants et des élèves appelés à être envoyés poursuivre leurs études à Fès, Tunis et au Moyen-Orient.
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carnetdevol · 4 years
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Après tout, quand on n'a pas su vivre sa vie, on n'a pas à se plaindre de ce qui ne sera jamais plus.
Yasmina Khadra, Khalil
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les-portes-du-sud · 5 years
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La belle et le poète
« Se retrouvant seul après que Mabrouk eut rebroussé chemin, Abdallah prit conscience de sa solitude. Il regarda son ami s'en retourner vers cette ville qui désormais lui était interdite, cette ville tant aimée parce quelle abritait Fatna. Cette ville qui l'avait vu grandir, qui avait assisté à ses chagrins et ses joies de petit garçon. Cette ville qui était imprégnée de ses rires et ses pleurs. Cette ville dont le moindre petit recoin était gravé en sa mémoire et dont il connaissait chaque rue, chaque maison, chaque pierre . Cette ville dont les jardins racontent l'histoire de son amour pour Fatna, et dont les arbres récitent ses poèmes. Cette ville, la reverrait-il un jour ? »....
« La présence de l'astre de la nuit me réconforte, il restitue les traits d'un visage qui apaise mon âme. » 
O compagnons, mon amie lui ressemble. 
Le bonheur que j'ai à le contempler adoucit mes veillées.
 Je passe des nuits entières à suivre son voyage dans les cieux et ne m'en détache qu'au dernier appel à la prière de l'aube.
 J'appréhende que quelque nuage ne vienne à le voiler, mon âme s'attriste lorsque sa clarté disparaît. »
La belle et le poète  de Amèle El Mahdi
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double-croche1 · 3 years
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[CANNES 2021] Les 13 films de la Semaine de la Critique pour la 74e édition du Festival de Cannes du mardi 6 au samedi 17 juillet ont été annoncés. La liste par date de sortie : ‘Une histoire d’amour et de désir’ de Leyla Bouzid – Film de clôture Ahmed, 18 ans, est français d’origine algérienne. Il a grandi en banlieue parisienne. Sur les bancs de la fac, il rencontre Farah, une jeune Tunisienne pleine d’énergie fraîchement débarquée de Tunis. Tout en découvrant un corpus de littérature arabe sensuelle et érotique dont il ne soupçonnait pas l’existence, Ahmed tombe très amoureux de cette fille, et bien que littéralement submergé par le désir, il va tenter d’y résister. Date : Mercredi 1er septembre 2021 ‘Les Amours d’Anaïs’ de Charline Bourgeois-Tacquet – Séance spéciale, Film du 60e anniversaire Anaïs a trente ans et pas assez d’argent. Elle a un amoureux qu’elle n’est plus sûre d’aimer. Elle rencontre Daniel, à qui tout de suite elle plaît. Mais Daniel vit avec Émilie… qui plaît aussi à Anaïs. C’est l’histoire d’une jeune femme qui s'agite. Et c’est aussi l’histoire d’un grand désir. Date : Mercredi 15 septembre 2021 ‘Olga’ d’Elie Grappe 2013. Une gymnaste de 15 ans est tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le Championnat Européen en vue des JO et l’Ukraine où sa mère, journaliste, couvre les événements d’Euromaïdan. Date : Mercredi 17 novembre 2021 Récompense : Prix SACD
 ‘Une jeune fille qui va bien’ de Sandrine Kiberlain – Séance spéciale Irène, jeune fille juive, vit l’élan de ses 19 ans à Paris, l’été 1942. Sa famille la regarde découvrir le monde, ses amitiés, son nouvel amour, sa passion du théâtre… Irène veut devenir actrice et ses journées s’enchaînent dans l’insouciance de sa jeunesse. Date : Mercredi 26 janvier 2022 ‘Piccolo Corpo’ de Laura Samani Italie, 1900. Le bébé de la jeune Agata est mort-né et ainsi condamné à errer dans les Limbes. Il existerait un endroit dans les montagnes où son bébé pourrait être ramené à la vie, le temps d’un souffle, pour être baptisé. Agata entreprend ce voyage et rencontre Lynx, qui lui offre son aide. Ensemble, ils se lancent dans une aventure qui leur permettrait de se rapprocher du miracle. Date : Mercredi 16 février 2022 ‘Rien à foutre’ de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Vivant au jour le jour, elle enchaîne les vols et les fêtes sans lendemain, fidèle à son pseudo Tinder « Carpe Diem ». Une existence sans attaches, en forme de fuite en avant, qui la comble en apparence. Jusqu'à ce qu'un incident de parcours ne l'oblige à se reconnecter au monde. Cassandre saura-t-elle affronter les douleurs enfouies et revenir vers ceux qu'elle a laissés ? Date : Mercredi 2 mars 2022 Récompense : Prix Fondation Gan à la Diffusion


 pour le distributeur Condor ‘Robuste’ de Constance Meyer – Film d’ouverture Lorsque son bras droit et seul compagnon doit s’absenter pendant plusieurs semaines, Georges, star de cinéma vieillissante, se voit attribuer une remplaçante, Aïssa. Entre l’acteur désabusé et la jeune agente de sécurité, un lien unique va se nouer. Date : Mercredi 2 mars 2022 ‘Petite Nature’ de Samuel Theis – Séance spéciale Johnny a dix ans. Mais à son âge, il ne s’intéresse qu’aux histoires des adultes. Dans sa cité HLM en Lorraine, il observe avec curiosité la vie sentimentale agitée de sa jeune mère. Cette année, il intègre la classe de Monsieur Adamski, un jeune titulaire qui croit en lui et avec lequel il pousse la porte d’un nouveau monde. Date : Mercredi 9 mars 2022 ‘Plumes’ d’Omar El Zohairy Une mère passive, dévou��e corps et âme à son mari et ses enfants. Enfermée dans un quotidien monotone, rythmé de tâches banales et répétitives, elle se fait aussi petite que possible. Un simple tour de magie tourne mal pendant l'anniversaire de son fils de quatre ans et c’est une avalanche de catastrophes absurdes et improbables qui s’abat sur la famille. Le magicien transforme son mari, un père autoritaire, en poule. La mère n’a d’autre choix que de sortir de sa réserve et assumer le rôle de cheffe de famille, remuant ciel et terre pour retrouver son mari. Luttant pour sa survie et celle de ses enfants, elle devient peu à peu une femme indépendante et forte. Date : Mercredi 23 mars 2022 Récompenses : Grand Prix Nespresso et Prix Fipresci des sections parallèles ‘Bruno Reidal’ de Vincent Le Port – Séance spéciale 1er septembre 1905. Un séminariste de 17 ans est arrêté pour le meurtre d’un enfant de 12 ans. Pour comprendre son geste, des médecins lui demandent de relater sa vie depuis son enfance jusqu’au jour du crime. D’après l’histoire vraie de Bruno Reidal, jeune paysan du Cantal qui, toute sa vie, lutta contre ses pulsions meurtrières. Date : Mercredi 23 mars 2022 ‘Libertad’ de Clara Roquet L’amitié entre deux jeunes filles, Nora et Libertad, et leurs aventures estivales sur la Costa Brava espagnole. Date : Mercredi 6 avril 2022 ‘La Femme du fossoyeur’ de Khadar Ayderus Ahmed Guled et Nasra sont un couple amoureux, vivant dans les quartiers pauvres de Djibouti avec leur fils Mahad. Cependant, l’équilibre de leur famille est menacé : Nasra souffre d’une grave maladie rénale et doit se faire opérer d’urgence. L’opération coûte cher et Guled trime déjà comme fossoyeur pour joindre les deux bouts : comment réunir l’argent pour sauver Nasra et garder une famille unie ? Date : Mercredi 27 avril 2022 Sans date pour l’instant : ‘Amparo’ de Simón Mesa Soto Colombie, années 1990. Une mère célibataire tente de maintenir l'unité de sa famille après que son fils a été appelé par l'armée et affecté au front dans la zone de guerre la plus dangereuse du pays. Pour ce faire, elle se lance dans un voyage contre le temps dans une société régie par les hommes, la corruption et la violence. Bande-annonce : https://bit.ly/3A9Oo3T Récompense : Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation pour Sandra Melissa Torres A&B
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