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#mar de las pampas
rinconliterario · 2 months
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Te hablaba del jarrón azul de loza, de un libro que me habían regalado, de las Islas Niponas, de un ahorcado, te hablaba, qué sé yo, de cualquier cosa. Me hablabas de los pampas grass con plumas, de un pueblo donde no quedaba gente, de las vías cruzadas por un puente, de la crueldad de los que matan pumas. Te hablaba de una larga cabalgata, de los baños de mar, de las alturas, de alguna flor, de algunas escrituras, de un ojo en un exvoto de hojalata. Me hablabas de una fábrica de espejos, de las calles más íntimas de Almagro, de muertes, de la muerte de Meleagro. No sé por qué nos íbamos tan lejos. Temíamos caer violentamente en el silencio como en un abismo y nos mirábamos con laconismo como armados guerreros frente a frente. Y mientras proseguían los catálogos de largas, toscas enumeraciones, hablábamos con muchas perfecciones no sé en qué aviesos, simultáneos diálogos. Silvina Ocampo.
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elbiotipo · 5 months
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algunas imágenes del Futuro Biopunk que tengo vívidas en mi cabeza pero no sé como escribirlas:
Las Defensas, inmensas moles de cemento dando al Río de La Plata para evitar su crecida durante la crisis climática. Cubiertas por una infinidad de grafittis de pintura bacteriana que viven y mueren cada día, creando una pintura irreal en costante cambio
Una estación de servicio que se convirtió en un restaurante, ahora que todo el centro porteño es peatonal. Sentados en una réplica de un taxi negro y amarillo, dos pibes esperan un lomito
Mariposas multicolores y geckos de cristal caminan entre los recovecos de un ombú artificial, con hojas traslúcidas como claraboyas. Entre las ramas esculpidas como repisas, reposan orgullosos trofeos y fotos de campeones de tiempos mejores.
Pedazos irreconocibles de cemento se desploman sobre humedales de algún barrio, en donde las lianas biomodificadas con kudzu crecen sobre la flora envenedada y frágil, en un intento de contener a bombas bacteriológicas aún no desarmadas. Escritos con grafittis insultado a los ecocidas, silenciosos gritos sobre las aguas oscuras.
En una pampa sin alambrados ni soja, tropas de ganado corren bajo monilos eólicos. Como un relámpago, un tren bala blanco y celeste aparece y se desvanece. El expreso Buenos Aires-Resistencia, en menos de 4 horas.
Otra alerta de patógenos. El barrio está en oscuridad de noche, los helicópteros del SENA zumbean como langostas, los genedarmes humanos y caninos entre las calles. La única luz es la parpadeante alerta azul de la torre de bioseguridad que se eleva sobre las viejas casas de ladrillo. Todos rezando por que no se vuelva roja.
En la costa de Fortaleza, Brasil, la suave brisa del Atlántico ecuatorial mece las palmeras. Un hilo de luces desciende al tranquilo mar. Es el cable plateado que conecta la Tierra con los cielos, el ascensor espacial Santos-Dumont.
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bonheurportatif · 1 year
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C’était bien mars
1er mars J’ai essayé de me placer, l'air de rien, pour des ateliers en Master à la rentrée prochaine. J'ai vu une scène qui m'a amusé en voiture : deux animateurs en gilet fluo regroupaient de très petits enfants devant un point de dépôt de verre. Ils donnaient l'impression qu'ils s'apprêtaient à s'en débarrasser. J'ai préparé une salade de chou-rouge en utilisant une mandoline et une espèce de lame courbe super-tranchante. (J'ai été un peu déçu du rendu de l'affiche commandée en ligne.) J'ai parlé tricot en visio avec la mère de João aux Açores. J'ai acheté la nouvelle biographie de Georges Perec. J'ai vu passer des oies sauvages en formation. (J'ai mangé un Snicker au retour de la supérette.) J'ai repris ma série d'affiches pour régler le problème de transparence visible à l'impression. 2 mars J'ai meublé comme j'ai pu un atelier d'écriture qui commence à tourner un peu à vide. On m'a fait cadeau d'une bière, que je ne boirai sans doute pas. On m'a rappelé le nom d'une ancienne copine de fac. J'ai réservé un logement pour dimanche soir prochain. 3 mars Je me suis réveillé, sans réveil, après une nuit parfaite. J'ai lu une petite heure, dans la maison silencieuse. (J'ai composé, machinalement. mon ancien code de carte bleue.) On m'a rappelé ce très beau mot, "tambourinaire". J'ai vu une de ces buses qui veillent au bord des routes fondre sur un talus pour attraper sa proie. (Je n'ai pas trouvé les bonnes références d'étiquettes pour l'expo Dis-moi ton secret.) J'ai résisté à l'achat de petits écouteurs sans fil. J'ai dicté la plupart de ces notes et j'ai trouvé ça assez satisfaisant. (Je n'ai pas plus accroché au nouvel album de Dominique A qu'au précédent.) J'ai testé la nouvelle passerelle d'accès aux quais de la gare (et rien n'est encore fonctionnel.) 4 mars Je me suis levé tôt, j'ai lancé une machine et plié la précédente. J'ai joué avec Benjamine à compter les voitures rouge à l'aller et au retour de son atelier (près de cent cinquante, quand même). J'ai bouiné/bouquiné tout l'après-midi. J'ai ressorti mes photos de classe pour voir combien de noms et de prénoms pouvaient me revenir.
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5 mars J'ai traversé les marais, dans la lumière rasante du soleil levant. Je suis allé à la piscine à vélo et j'ai nagé un kilomètre cinq cents. J'ai plutôt bien réussi les tartines du déjeuner. J'ai fait cadeau de deux bières que je n'aurais pas bues. J'ai traversé les vignes, dans la lumière rasante du soleil couchant. J'ai fourré dans mon sac un Perec que je n'avais pas, avec l'autorisation écrite de ma logeuse. L'entrée de la chambre au grenier était une porte de hobbit, qui ne dépassait pas mes épaules. (Le resto asiatique était assez médiocre, mais j'y étais avec Cadette.) 6 mars J'ai parcouru la ville où nous avons vécu et j'ai trouvé qu'elle avait vieilli. J'ai travaillé dans une toute petite pièce sous les toits, entre le chauffage et le thé qui infuse. (Je me suis cogné à la grosse poutre traversante à deux ou trois reprises.) J'ai reçu tard un travail urgent et je l'ai expédié en quelques dizaines de minutes avant d'aller manger. (J'ai travaillé assis, et ça ne m'a pas fait de bien.) Le dessert du restaurant de salades était une tarte renversée à l'ananas et c'était drôlement bon. (Les librairies visitées ne m'ont pas emballées.) J'ai trouvé des étiquettes aux bonnes dimensions pour l'expo. La mer avait des reflets violets. J'ai fait le plein sous la pleine lune. Nous avons rivalisé de commentaires élogieux avec mon hôtesse.
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7 mars Réveil sans réveil, et tôt cependant. J'ai avancé dans la lecture inspirante de la bio de Perec. J'ai calé les ateliers à venir. (J'ai à nouveau une petite douleur au niveau des trapèzes.) J'ai fait bureau dans ma voiture. (On a préféré annuler l'atelier du soir.) J'ai évité in extremis les gros bouchons sur la rocade. (J'ai fait un long détour dans la pampa.) (J'ai oublié ma clé USB dans la salle de classe.) On a trouvé une solution pour la récupérer avec l'enseignante. Ma chérie a fait des crêpes. On a bricolé en famille la playlist féminine et impromptue de nos années 90 : The Breeders, Belly, P.J. Harvey, Björk puis, insensiblement, Katerine. J'ai entendu le léger crépitement de la pluie sur le toit. 8 mars J'ai pris la route avec France Culture en grève qui passait Brassens puis aussitôt après, P.J. Harvey. (Il m'a manqué 5 centimes pour m'acheter un deuxième croissant.) J'ai récupéré ma clé USB. J'ai bravé la pluie et la flemme et je suis allé faire du sport. (La flemme m'a vite rattrapé.) 9 mars (Les deux interventions scolaires du matin ont été foireuses.) J'ai mis la main sur le livre québécois que je traquais depuis des mois. (Le type devant moi au resto ponctuait toutes ses phrases de "en mode", de "méga-concept", de "meilleure idée".) J'ai choisi le fondant châtaigne. L'atelier de l'après-midi avec les étudiantes, et la discussion qui s'est poursuivie plus d'une heure après, m'ont requinqué. J'y ai loué la poésie et conchié les poètes. Je me suis couché tôt, et endormi de suite. 10 mars J'ai pris mon temps, tout le matin, et, plus tard, en route, un appel libérateur. J'ai goûté quelques minutes de calme dans l'habitacle protecteur de la voiture à l'arrêt. J'ai regardé l'heure sur la pendule au-dessus du tableau, et la séance était pratiquement finie. Au dernier moment, j'ai tourné à droite pour aller chercher ma fille plutôt qu'à gauche pour aller chercher mon livre. J'ai préparé un riz cantonais maison. 11 mars Je me suis débarrassé (enfin) du vieux short un peu pisseux, élimé et troué qui faisait office (de plus en plus rarement) de pyjama du matin. Je me suis montré raisonnable dans la librairie, différant à un prochain passage l'achat de deux livres, sur les quatre que j'avais en main. J'ai flâné en ville, pour la première fois depuis bien longtemps. (J'ai encore mangé un Snicker en revenant de la supérette.) J'ai dansé avec Benjamine. J'ai fini la biographie de Perec par Burgelin. J'ai lu d'une traite La Rédactrice de Michèle Cohen, l'un des deux livres achetés le matin. (J'ai commencé à taper mon ancien code de carte, avant de me corriger.) J'ai lu Superballe de Philippe Charron dans la soirée. 12 mars J'ai remis la bâche sur les vélos. (Le vent l'a soufflée d'un rien.) J'ai lu Récits d'Ellis Island. J'ai imprimé une carte postale pour Benjamine. (J'ai cherché en vain le titre d'une chanson des années 80.) J'ai lu Sortir au jour, d'Amandine Dhée. J'ai trouvé une course à faire pour occuper la fin de mon dimanche. J'ai vadrouillé dans la pampa, au gré des indications de la voix synthétique de Google Maps. J'ai immortalisé ma première traversée de Blouc. J'ai rapporté notre nouveau tourniquet à cartes postales.
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13 mars J'ai commandé les affiches pour l'expo. Nous avons poussé des soupirs d'aise dans les bras l'un de l'autre. Je me suis laissé bercer par Mady Mesplé. J'ai fait une sieste. (Je suis allé m'acheter un sachet d'oursons à la guimauve.) (Je les ai tous mangés.) (J'ai expédié les affaires courantes.) J'ai remis la bâche sur les vélos. Nous avons longé la plage à marée haute. J'ai fait don de ma très vénérable chapka à Benjamine. Je suis sorti lester de chaises et de tables de jardin la bâche sur les vélos, que le vent s'amusait à gonfler. 14 mars Nous sommes allés marcher sur la plage. Nous avons eu la pluie dans le dos. J'ai trouvé un tout petit oursin. (La pluie nous a fait rebrousser chemin, et s'est arrêtée presque aussitôt.) J'ai rapidement bouclé un article en cours. J'ai fait mes emplettes pour les expos à venir. J'ai couru une demi-heure, et fait un quart d'heure d'autres trucs. L'eau de la douche a été chaude tout de suite. (J'ai demandé à ChatGPT de faire un peu de mon boulot.) J'ai mis en page les travaux des étudiantes pour l'atelier de jeudi. Maps m'a fait découvrir un nouvel itinéraire. J'ai récupéré un deuxième présentoir à cartes postales. J'ai dansé sur The Cure avec Benjamine. J'ai fini la lecture du bouquin de Pierre Bayard. 15 mars J'ai vu une étoile de mer et ramassé un nouvel oursin. J'ai fait mes impressions sur post-it pour la petite expo. J'ai reçu Le Matricule des anges. J'ai trouvé quatre livres pas mal à la petite médiathèque. (Je bricole un nouvel atelier pour lundi prochain, mais sera-ce suffisant ?) Notre expo a été annoncée dans la programmation de la grande médiathèque. J'ai trouvé qui solliciter pour le job d'été de Junior.
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16 mars J'ai vu le ciel bleu du matin finir son croissant de lune. (Impossible de retrouver mon mètre.) J'ai mis à jour mon curriculum. J'ai changé ma formule d'abonnement au Monde. Ma chérie a retrouvé mon mètre. On a éteint tous les chauffages, et laissé le soleil entrer par les baies ouvertes. L'atelier a été très efficace, avec des renforts bienvenus. J'ai échangé les présentoirs par des isoloirs dans le coffre de la voiture. On a répété avec les étudiants pour la lecture publique. Bratislava a fait son entrée dans la géographie familiale. (Je me suis gavé de sandwichs en rentrant tard de l'atelier.) (Le vrai repas a été de trop.) J'ai dansé avec Benjamine sur sa sélection musicale. On a fait du Air Ping-pong. (Le courant a sauté.) 17 mars Le déplacement de 8h a été déplacé à 11h. J'ai cherché la différence entre cheveux bouclés et cheveux frisés. (Mon changement de formule d'abonnement n'a pas été pris en compte.) (La conseillère me propose l'abonnement plus cher, l'air de rien.) J'ai expliqué à Benjamine toute ouïe comment était censée fonctionner notre Ve République. (J'ai glandé sur le net, pour une récolte évidemment nulle.) J'ai mangé avec les filles. J'ai pris une tisane avec Cadette et parlé philo, lettres et méthodo. J'ai fini Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon. J'ai dû m'endormir à peine la tête sur l'oreiller. 18 mars (J'ai commencé un roman d'Éric Neuhoff.) (Un couple de bourgeois blasés s'emmerdait à Venise. Un narrateur qui s'emmerdait lui aussi enfilait des phrases courtes qui se voulaient signifiantes. Des références un peu cuistres faisaient office de ponctuation. Leur vie d'éditeurs parisiens semblait de peu d'intérêt. Ils avalaient page après page des cocktails compliqués qui sentaient le pastiche.) J'ai reçu les belles affiches pour l'expo Beaufort. J'ai lu Le capital, c'est ta vie de Hughes Jallon. (J'ai oublié la buchette de chèvre à la caisse de la supérette.) (J'ai mis trop de béchamel dans les croque-monsieur.) (Benjamine nous a dit que sa prof de musique avait proposé d'apprendre Boys don't cry ou Where is my mind, mais que la majorité des élèves de sa classe avait voté pour La Bamba.) Nous avons applaudi, crié et ri au concert des Pixies avec Benjamine. (Sur Arte.) 19 mars Je me suis inscrit aux ateliers d'écriture en ligne de Laura Vasquez. J'ai pu prolonger de quelques jours encore mes emprunts à la bibliothèque universitaire. (Je m'y suis repris plusieurs fois pour resserrer ma branche de lunettes parce que je ne voyais plus l'encoche de la tête de vis.) On a pris le café sur la terrasse pour la première fois cette année, réchauffés par le soleil. 20 mars J'ai bien mené l'atelier que j'appréhendais. J'ai vu une cigogne perchée sur un pylône battre des ailes en majesté. J'ai joué de mes très hautes relations pour les premiers jobs d'été de Cadette. J'ai réalisé qu'à l'exception des expos à accrocher jeudi, je n'avais, pour la première fois depuis très longtemps, aucun travail en cours à m'occuper l'esprit. (J'ai encore boulotté un sachet d'oursons à la guimauve.) En le voyant sortir de chez lui dans son petit maillot de bain rouge, j'ai découvert que le type qui va se baigner tous les jours, toute l'année, quelle que soit la température, s'appelle Monsieur Caille. J'ai photographié la cabane à huîtres de la sortie du pont. (J'ai récupéré une Cadette mécontente d'elle.) (J'ai ruminé une bonne partie de la soirée ma rancœur contre ce gouvernement de jésuites.)
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21 mars (J'ai reçu un mail en pleine nuit qui me précisait l'horaire de l'atelier de ce matin (que je connaissais).) (J'ai mis longtemps à me rendormir.) J'ai pris des notes pour un prochain texte. (Ça ne m'a pas aidé à trouver le sommeil.) J'ai retrouvé par hasard le lien d'abonnement à L'Ours Blanc. J'ai évité un ralentissement sur la rocade. J'ai animé une classe avec des élèves plutôt mignons (et une prof franchement énervée). J'ai bouclé l'impression des textes pour jeudi. J'ai récupéré (par téléphone) une Cadette contente d'elle. Je suis revenu de la supérette sans avoir acheté aucune saloperie. 22 mars J'ai repris mes courses de printemps. Des oies sauvages en formation dessinaient une coche parfaite au-dessus de ma tête. Des petits vieux parlaient inflation et prix des carottes râpées. J'ai regroupé tous les livres des éditions Verdier éparpillés au gré des étagères dans une même case de la grande bibliothèque. J'ai acheté trois livres et discuté avec la jeune libraire. J'ai fini l'étonnante lecture de Roman géométrique de terroir de Gert Jonke. J'ai reçu une nouvelle proposition de travail qui m'enthousiasme tout particulièrement. Le nouveau coiffeur m'a pris sans rendez-vous. (Je me suis fait labourer le dos par les espèces de rouleaux à pâtisserie du fauteuil massant.) On n'a pas échangé plus de trois phrases. J'ai lu Les deux dormeurs de Samy Langeraert. 23 mars (Je me suis réveillé assez tôt dans la nuit.) J'ai avancé sur mon texte. (Ça ne m'a pas aidé à trouver le sommeil.) J'ai  collé, simplement mais lentement, l'expo de post-its. (J'ai à peine eu le temps de manger un mauvais wrap de distributeur automatique.) L'expo Dis-moi ton secret a été plus simple à installer que ce que je redoutais. (Mes étudiants ont été un peu pénibles.) (On a pété une étagère de la médiathèque en la déplaçant.) On a installé l'expo Beaufort facilement et rapidement. Tous mes achats de petit matériel du matin ont été utiles. J'ai aidé les étudiantes de l'atelier photo qui galéraient dans leur accrochage. (Les verres de jus de raisins m'ont donné encore plus soif.) (Le phare de la bagnole est encore grillé.) (J'ai fini la journée claqué.) 24 mars (Les gars du chantier voisin ont commencé à piquer les murs à 7h35.) Erica Van Horn a publié de nouvelles notes de son journal en ligne après deux mois d'interruption. (Je me suis mis tout seul à la bourre.) (J'ai oublié un bouquin dans la salle de classe.) Ça sentait le jasmin en entrant dans la maison. J'ai fait une sieste. (Mol après-midi.) 25 mars J'ai reçu la première consigne d'écriture des ateliers de Laura Vasquez. J'ai reçu au même moment des nouvelles d'une série de petits bouquins fabriqués il y a quelques années. J'ai répondu à la consigne et envoyé un texte. J'ai écrit un autre texte en prévision de la présentation de mes ateliers de l'an prochain. J'ai torréfié des noisettes. J'ai aidé Junior pour ses demandes de jobs d'été. J'ai préparé quatre burgers maison. J'ai regardé un film slovaque tourné à Bratislava, dans l'espoir d'apercevoir Bratislava. (Toutes les scènes ont été tournées en intérieur et on ne voit jamais la ville.) 26 mars J'ai fini L'école de la forêt de Carla Demierre, dans la maison silencieuse, avec les vagues en bruit de fond. J'ai avancé l'heure de ma montre, de la pendule du four et de la mini-chaîne et de la petite pendule à côté de l'escalier. J'ai lu en un couple d'heures Les Sources de Marie-Hélène Lafon. Je suis allé lester en vitesse la bâche sur les vélos que le vent soulevait davantage à chaque rafale. J'ai lu jusqu'au soir Marcher jusqu'au soir de Lydie Salvaire. 27 mars À en juger par leurs chants, les oiseaux semblaient contents du changement d'heure. (Pour nous, ça a été un peu plus difficile.) J'ai fait une sieste. J'ai eu un premier bon retour de l'expo Dis-moi ton secret. (Je n'ai pas osé dire que je ne venais pas assister à la session d'écoute de podcasts.) J'ai assisté à la session d'écoute de podcasts. Le vernissage s'est bien passé. J'ai discuté avec un gars qui part écrire au Pôle Nord. Mon texte envoyé samedi a été pris dans une revue. 28 mars Oscar, le pôle-nordiste, m'a envoyé son "carnet d'été". J'ai lu d'une traite ce surprenant journal. J'ai senti la terre trembler à 15h34. J'ai fait un selfie et je l'ai envoyé à la revue qui a pris mon texte. (Je n'ai pas vu mon nom sur le déroulé de l'animation de jeudi et, bizarrement, je n'en ai pas été tellement surpris.) J'ai senti la terre trembler à 18h06. 29 mars J'ai discuté de nos petits travaux avec le maçon du voisin. J'ai rallongé ma course de près d'un tiers de sa distance. (Les gars du chantier ont rasé la rose trémière devant la maison.) J'ai honorablement meublé au micro en attendant l'heure exacte du début de la lecture des étudiants. La lecture s'est bien passée. (La directrice de la médiathèque a tiqué sur certains secrets.) Je n'ai pas eu à précipiter mon départ pour prendre le train. J'ai dit au revoir à mes étudiants, nous en avons fini de nos ateliers. Ma chérie et moi avons mangé une part de far sur le port. Nous avons joué et mimé les situations d'un roman de Françoise Bourdin avec Benjamine. J'ai fini Il suffit de traverser la rue d'Éric Faye. 30 mars J'ai laissé les notes claires du piano d'Emahoy Tsegué-Maryam Guèbrou s'envoler dans le salon. J'ai mis des myrtilles fraîches dans mon muesli. J'ai croisé l'ami Louis. (Les trois premières heures de l'atelier m'ont paru au moins deux fois plus longues que les trois dernières.) J'ai fait quelques photos en attendant ma chérie. (J'ai reçu une invitation pour l'inauguration d'un tracteur.) (J'ai trop grignoté avant de passer à table.) J’ai retouché les photos prises.
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31 mars Je me suis aperçu que mon jean craquait à l'entrejambe avant mon intervention au lycée. (Je n'ai pas trouvé de place pour me garer.) L'atelier est passé vite. (Je me suis pris une prune.) (J'ai été coincé dans un bouchon.) Cadette m'avait préparé un gratin de coquillettes. (Je n'ai pas la référence pour régler l'amende.) J’ai trouvé un peu de temps après avoir épluché des patates pour mettre au propres les présentes notes.
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atravesdelaventana · 1 year
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Mar de Las Pampas, Buenos Aires, Argentina.
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patriciomoron · 2 years
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Te hablaba del jarrón azul de loza,
de un libro que me habían regalado,
de las Islas Niponas, de un ahorcado,
te hablaba, qué sé yo, de cualquier cosa.
Me hablabas de los pampas grass con plumas,
de un pueblo donde no quedaba gente,
de las vías cruzadas por un puente,
de la crueldad de los que matan pumas.
Te hablaba de una larga cabalgata,
de los baños de mar, de las alturas,
de alguna flor, de algunas escrituras,
de un ojo en un exvoto de hojalata.
Me hablabas de una fábrica de espejos,
de las calles más íntimas de Almagro,
de muertes, de la muerte de Meleagro.
No sé por qué nos íbamos tan lejos.
Temíamos caer violentamente
en el silencio como en un abismo
y nos mirábamos con laconismo
como armados guerreros frente a frente.
Y mientras proseguían los catálogos
de largas, toscas enumeraciones,
hablábamos con muchas perfecciones
no sé en qué aviesos, simultáneos diálogos
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sambuchito · 8 months
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saben que me olvide de incluir' el au scaloneta mar de las pampas en argiebrl top 10 heritage posts
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fabiocollares · 1 year
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Não Coma Cachorro Quente na Madrugada. Pode Matar!
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(Homenagem ao amigo Julio, que se foi ontem e estaria de aniversário hoje. Te amo, meu Gordinho Sexy!)
Eu recém havia saído do curso pré-vestibular e subia a rua sozinho. Já passava das 22h da véspera do feriado de 15 de novembro. Minha namorada na época, tinha viajado com o pai e eu voltava para casa sem planos. Sem dinheiro, morando com meu avô, no auge dos meus 18 anos, aquela idade em que não se sabe muito bem se ainda somos crianças, adolescentes, adultos ou de tudo um pouco.
Na escuridão estranha de uma rua chamada Floriano Peixoto, o som e a luz de um carro aproximam-se do meu lado direito. De dentro, destaca-se uma cabeça, que junto a um braço, salta pela janela e grita meu nome. Era o Julio, amigo há alguns anos, desde que eu havia chegado de volta a essa cidade, quatro anos antes. Ele desceu, despediu-se do meu professor de matemática, que dirigia a velha Ford Pampa vermelha, e me fez uma proposta:
Vamos ao apartamento da madrinha da minha irmã. Tô com a chave e lá tem uma geladeira cheia de cervejas.
Nossa adolescência não foi o que se pode chamar de responsável. Cada um com seus fantasmas, bebemos quantidades consideráveis de álcool. Pelo jeito, hoje seria mais um desses dias, só que agora de graça e com algo diferente, já que nossos bolsos nunca puderam comprar nada além de cachaça ou vinhos baratos.
Partimos para o chiquérrimo apartamento acima do Banco do Brasil e parecia mentira, mas havia mesmo uma geladeira cheia de cervejas e tão somente cervejas. Foram duas horas de deleite puro malte, acompanhado de um banquete de nada e coisa alguma. Não poderíamos ocupar o estômago com algo mais naquele momento mágico. Quando não entrava literalmente mais nada, decidimos partir para a minha casa, exatamente a 8 quadras e meia dali. Foi como fazer uma travessia de montanha. Quase chegando, paramos no trailer do Alemão para comprar uma Norteña de litro.
Quando enfim chegamos à casa, eu peguei meu aparelho de som portátil, uma fita cassete, coloquei para gravar e com um violão velho, com apenas duas cordas, começamos a compor “músicas”. Julio, que apesar de nunca ter aprendido música, tinha um bom ritmo e “noção melódica”, por assim dizer, começou a “tocar” algo parecido com uma bossa nova (que me perdoem os puristas). A poesia não tardou em sair e a letra de “Vaquinha Mimosa” se fez em minutos. Não paramos de tocá-la até o meio da madrugada, quando a fome bateu.
Eram 3:30, cidade pequena, interior do sul do mundo, ainda Brasil, quase Uruguai. Fazia calor. Saímos em busca de mais cerveja e algo para alimentar aqueles corpos cambaleantes. A primeira parada foi novamente no Alemão, que estava fechando. Devolvemos a garrafa e seguimos na direção da praça, que ocupa todo um quarteirão e é dividida em forma de cruz. Atravessamos pela parte de dentro e chegamos ao lado oeste, já na rua perpendicular.
Pedimos cachorro quente, que estaria pronto assim que se acabasse de preparar os lanches de um casal que havia chegado antes. Nós, que a essas alturas ríamos das nossas próprias caras sem parar, percebemos algo estranho. 
Olha como ela é feia! - me disse o Julio, olhando para a moça. Caímos numa cruel risada. 
Em poucos minutos, o casal subiu numa moto e seguiu pela avenida, bem devagarinho. Pegamos o nosso lanche e seguimos o caminho de volta, exatamente como foi o de vinda, pelo meio da grande praça. Poderíamos ter sentado por ali, mas decidimos comer em casa.
Eu estava de óculos, camiseta velha, bermuda de praia, apesar de estar muito longe do mar, meias até o meio da canela e chinelo tipo Rider, arrastando os pés. Estávamos comendo desesperadamente e andando. Ainda nos primeiros metros, ainda dentro da praça às escuras, o Julio mira em direção à esquina e comenta:
Vai acontecer uma corrida (um pega, um racha…) de motos lá do outro lado!!! - disse empolgado.
Eu olhei por cima do óculos e minha miopia gigante impediu de ver mais além do que 30cm à minha frente. Concordei e segui minha refeição. Escuto motores de motocicleta soarem alto e um estampido, um som como se fosse de um caça da força aérea atravessando a praça. Repentinamente, silêncio. Continuo caminhando, olho para o lado e o Julio não estava mais. Segui caminhando, segui comendo. Estava morto de fome. Dobrei logo depois da quadra de basquete, ainda sem ver ninguém ao meu lado e escuto:
Fábio, eu acho que tomei um tiro!
Com minha delicadeza característica, eu gritei:
Cala a boca, Julio, e anda! Tô com fome e vamos d’uma vez pra casa!
A resposta não tardou um segundo sequer:
Fábio, é sério, eu tomei um tiro!
Irritado, eu olhei para trás e lá estava ele, parado, com as duas mãos no rosto, ainda com o cachorro quente em uma delas, lavado de sangue.
Coooooooorre! - gritei e saí correndo. Nos meus primeiros passos, eu vi o cachorro quente dele passar por mim e eu tive o pensamento mais gordo da minha vida, lamentando a cena da perda de uma comida. Dali até a minha casa eram 4 quadras e meia. Eu juro que fiz estes 450 metros entre o índice olímpico e o recorde mundial. Quando eu pus a chave na porta, ouvi um grito ecoar pela madrugada silenciosa de Bagé, a 150 metros de distância:
Caaaaaaaalma, eu nãããão vooooou morreeeeeeeer! - e eu esperei o gordinho chegar esbaforido.
Nessas horas eu não sabia se ele ia morrer do tiro, que eu nem sabia onde havia sido, ou do coração, pelo susto e pela corrida. Foi aí que vi que a sangueira vinha do rosto, para ser mais exato, da bochecha direita. Fomos limpar o local e não parecia haver qualquer orifício. Apesar do meu amigo ter dito repetidas vezes que ouviu aquele som e, quase que instantaneamente, sentiu um tirão, que fez sua cabeça girar de maneira brusca, só o que víamos naquele momento era um pedaço de pele descolando na covinha do lado direito. Parecia uma queimadura de cigarro.
Não é nada!
É, não é nada!!! - comemoramos feito bestas, aliviados. É claro que a adrenalina “dissolveu” todo o álcool dos nossos corpos e nem pensávamos direito a essas horas, com toda aquela carga de loucuras. Resolvemos dormir, aturdidos.
No outro dia, acordamos, começamos a relembrar os fatos e fomos direto ao banheiro, descolar o papel higiênico que havíamos colocado anteriormente. Parecia tudo bem e que não era algo sério. “Foi de raspão!” - decretamos, sem titubear. Como Julio tinha que ver a irmã, se mandou rapidinho, com a promessa de voltar mais tarde. Um pouco antes do meio-dia, o telefone toca e eu atendo. Era do hospital. Pelo menos, quem falava era o próprio paciente, meu amigo Inho (apelido de família: Julinho).
Fábio, tu nem sabe. Eu estou chupando bala...ops...digo, sim, eu levei o tiro e a bala está alojada na minha bochecha! A radiografia provou! Te prepara, porque de tarde teremos que ir à delegacia!
Assim que chegou à casa da irmã mais velha, o Julio contou toda a história e ela resolveu levá-lo à Santa Casa para fazer uma limpeza. O médico nem havia percebido nada de estranho até que ao passar uma gaze com soro no local, viu que havia “algo mais” por ali. Foram direto para o Raio-X, onde tudo se confirmou.
Horas depois, estávamos nós dois na delegacia. Entre uma declaração e outra, começamos a achar aquilo tudo muito engraçado. Nós dois sempre fazíamos piada de tudo e fomos a atração do local, que tinha um preso por roubo, um jornalista e vários policiais. A descontração foi tão grande, que demorou para o escrivão entender que eu não era nem o acusado do disparo, nem um suspeito. Eu era testemunha. Para completar, no periódico do outro dia, saiu que o filho - se referindo a mim - do “Antonino Collares” - que eu nem sei quem é - e um amigo, haviam se metido numa briga e que um deles foi ferido com gravidade. A meu ver, grave está o cérebro e o ouvido do nosso amigo repórter. Mas isso é outra história...
Com mais exames em mãos, os médicos preferiam esperar para retirar o projétil, o que ocorreu uns 7 anos depois, arrancando uma das mais loucas lembranças das nossas adolescências embriagadas. Era uma bala de revólver 32, parada por uma comemorada bochecha gordinha. O que poderia ser fatal, virou uma história para toda a vida!
P.S.: O que eu acho que aconteceu:
Quando o casal saiu de moto de onde estávamos e rumou pela Av. Sete de Setembro na direção norte, foram parados por três homens de moto na esquina em frente ao Nacional, antigo Bar Bianchetti. O que parece haver passado foi que um dos motoqueiros falou algo para o casal (não se sabe se foi tentativa de assalto ou ofensas verbais etc), e que o homem reagiu sacando uma arma. Quando os três perceberam, deram uma volta rápida e tomaram rumo leste, pela Av. Presidente Vargas, o que os colocou entre o atirador e nós, Julio e eu. Ao disparar - e errar - na direção dos alvos, a bala atravessou a praça e chegou até onde estávamos, a uns 120 metros de distância.
Por mais engraçado que tenha sido o fato, terminou por nos traumatizar por alguns anos. Eu, pelo menos, não conseguia andar pela rua tranquilo. Sempre que cruzava uma moto, eu me encolhia automaticamente. Anos depois, eu voltei ao local e tentei ver o caminho que a bala fez. Primeiro, de dia, eu olhei a partir do nosso ponto de vista na direção da esquina. Pouco se vê, devido a quantidade de árvores, postes, telas de arame etc. Depois, fui até o local do disparo. Foi aí que levei um susto. Como essa bala chegou até nós?
Minha hipótese é que ela veio raspando em tantos obstáculos, que diminuiu a velocidade, a ponto de não atravessar o rosto do meu amigo. Porém, por este mesmo motivo, tenha adquirido uma temperatura muito mais alta do que normalmente teria, apenas pelo atrito do ar. Isso foi o suficiente para cauterizar o buraco que fez. 
Mas...são só opiniões, deduções e que no final, nem importam muito. O que há de pensar, é que não se deve comer cachorro quente de madrugada, pode matar!
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marcosernestomarsal · 11 months
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MI POEMA PREFERIDO
¿Por qué no mandas? (Almafuerte)
Como al nacer el sol en el oriente los negros lomos de la tierra inflama, como Dios al mirar sobre los pueblos de ansias de lo mejor llena las almas en mis tinieblas casi macabras, como un rayo de sol fue tu sonrisa, fulguración de Dios fue tu mirada.
Como brilló una luz en el desierto para salvar a una nación esclava, como cruzó una estrella los espacios al comenzar la redención humana, respladecientes, a llamaradas, surgieron, en mi senda, tu sonrisa y en mi noche angustiosa, tu mirada.
Como el riego copioso de la nube las duras glebas del erial ablanda, y los aíres impuros purifica del polvo impuro que su azul empaña, lluvia de oro, sonora y franca, humedeció mis penas tu sonrisa, purificó mis besos tu mirada.
Como el endeble cráneo de los hombres, a pesar de caber en sus dos palmas, la inmensidad del universo encierr a y sus ruines paredes no se rajan; así el parvo duomo de mi alma, está como la aurora tu sonrisa ¡como todos los orbes tu mirada!
Cómo pájaro y flor en las agrestes, pavorosas llanuras desoladas, son retoques audaces que proyectan vida, valor, perfume, resonancia: en mi solemne, desierta pampa, como cántico y flor fue tu sonrisa, como cántico y flor fue tu mirada.
Como pugna una fuerza prodigiosa detrás de cada sol y cada larva, en las moles del mar y del rocío, en el grano de trigo y la montaña; tú no me tocas, tú no me hablas, y eres la sola vida de mi vida, su voluntad, su numen, su palanca.
 Como en la plena luz del mediodía semejan un incendio las cañadas, y a los oblicuos rayos de la tarde tranquilos mares de bruñida plata, sol de virtudes, astro que ama, tú, sobre todos mis dolores juntos, las ilusiones de tu luz levantas.
Como al Señor querría el Angel malo, si el Señor le volviese la esperanza y en el vacio enorme de aquel odio la enormidad de su perdón volcara, así a raudales, así a cascadas, se ha inundado mi pecho de un cariño que por cielos y tierras se derrama.
 Cariño universal que me transporta más allá de mis dudas y mis ansias, que me impone surgir del horizonte, limpio de mis pasiones y mis lacras, como penacho de ardientes llamas que hubiera puesto Dios sobre mi testa, para darme el dominio de las almas.
 Cariño que refunde mis potencias en la sola potencia sobrehumana de sentir nada más que lo sublime, de llorar nada más que por las alas ¡virgen del cielo llena de gracia que bajas a gemir con los humanos y has hecho de mi espíritu tu alcázar!
Allí estarías como la sola dueña, allí serás la sola soberana: como siguen los astros a los mares tú regirás mis ondas tumultuarias. Reina absoluta ¿porqué no no mandas? ¡yo haré que todo el mundo conmovido se postre de rodillas a tus plantas!
¡Y te daré de mí gloria una diadema, de mi mente una túnica de grana, de. laureles y aplausos una alfombra, de mi pecho y mi sangre una muralla: porque yo tengo virtud en mi alma, para llenar de admiración los siglos si una mirada tuya me lo manda!
- Me parece que tiene algo Tintin. - Basta, estoy bien. - Le compramos una chupe lupe? - Bastaa, necesita descansar.
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infacundia · 2 years
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siono?
si me animara, me rascaría con un dedo esta vez la lengua y si fuera necesario hasta que sangre para decir que
de buscar trabajo nadie vuelve tehuel
ni la seña de tu nombre ni la autodeterminación pretendida en unas prendas que cuelgan del tendal mientras sopla
el viento sobre el desierto, la garúa cae sobre la avenida y resbala la bici hacia las corrientes
de la metrópolis y del mercado y de las fuerzas represivas del estado que son capaces como un monstruo de tomar la forma-valor del patriarcado o pongamos de unos tentáculos vampíricos que nos succionan de la presencia
como si de un parásito espectral, tehuel se tratara y del agua
dulce o plastificada emergiera al paso del tiempo que aparece y desaparece como el bug normalizado de la pantalla
pueblerina tomada por el imperio centrípeto del capital
que es pongamos el trabajo y su violencia
el desempleo y su fragilidad
como un espejo entre la niebla para que salga entonces decíamos de la laguna la bestia voraz y te rapte, tehuel, en forma de dos tentáculos antropomorfos que son también pongamos un reflejo del tengo ahora
un sueldo creo
y nuestras ánimas tersas corren a través del empedrado húmedo no queremos mirar vamos mejor a contramano y con los brazos en cruz, zigzagueando, ya no sabemos si como al aire del puente de las copas de los falsos plátanos sobre la avenida entregadas o al tibio
espanto de las fauces tan grandes que invisibles del monstruo o la máquina de guerra que nos fríe
entonces achinamos la vista de pájaro y volamos bajo como tratando pedaleros de zafarnos del atoro acaso gritamos acaso largamos alguna piña
pero el aire es espeso la sangre tiesa y escamosa y las ancas rancias del corazón peludo tanto más desgarradoras
nos arrastran a un mar, tehuel crecido a un nivel que ya no baja porque ahora no sólo es la bestia el soberano sino además la marea el estado normal y moral de las cosas
una turbiedad de la que emergen sí todas las amenazas
nuestro último aliento busca los ojos del verdugo pero entonces se pierde en la evocación desesperada de la inexistencia suelar en el recuerdo de la grietas agrandándose y de todos nuestrxs amigxs cayendo en ellas
porque la ciudad siempre fue gótica y toda la vida nos resguardamos en sus alcantarillas a mirar con alejandra un dios
pasado a ruinas líquidos bizarros que entendimos de nuestras venas
contra las que chocaban las napas rancias de la mar invasora
se expandían los sueños como el monstruo en la laguna al costado de la ruta eran los pueblos lejanos urbanizados y recargados de gualichos que revitalizaban
un plan plurianual de parasitación conmovida porque fue ahí donde encontramos todos los cuerpos desnudos ensuerados para la extracción de plusvalor
y sin active el agua seguía creciendo y su forma viscosa también grande fue el pavor, tehuel cuando sentimos nuestros territorios transmutados en zonas liberadas
en el castillo del fantasma vampiro que acaso te esconde y no devuelve
más bien se tiñe de la sangre séptica y ascética de los nuestros en tren de proteger pongamos su existencia tan cada día más túrbida que me persigno
porque la crecida nos agarra en las situaciones más precarias hacia las que además nos absorbe y ahí tus piernas nada más tus piernas son las únicas que pueden hablar lo consigas
o no lo consigas entre sus cirros saltan desde siempre los bichos del pantano de la pampa costera y mojadita corazón de periferia en la errancia horadada por qué ávidos colmillos
mientras nuestro amor espera que mañana ya no llueva y yo te vuelva a ver
tehuel, quizá en un mundo que cruce como un arpón explosivo esta calaña y su razón neurálgica se desangre en todos nosotras
y caiga quiera el diablo su corona hecha de pino europeo con los cueros nuestros
que crecen para su sed exóticos en nuestras playas vinculares como fondo de nos tenemos nos dijeron a través de un pomelo digital con voz de radiofrecuencia clickbaiteada
en los delirios colectivos fogoneantes de la marea para mejor aparición de la quimera con su cápita caprina su cuerpo de león translúcido y su mentalidad de tiburón
son las garras de un paracapitalismo que se desprende tehuel, de esta civilización que colapsa porque su motor de muerte ahora desborda y se yergue
monstruoso y primigenio en las roscas que acumulan como siempre nuestras cuerpas inanes a sus violencias
estatales y privadas que son la forma del espectro súcubo de novias del deseo que con su piel de gorra
recluta para sí a los yerifs de una patria que le dicen reventada por las intersecciones, tehuel de la inundación imperial y financiera donde resbalan
nuestros intentos de supervivencia y de vivir la muerta vida del trabajo asalariado para terminar hundiéndose en un reclamo atónito
de aparición con vida y devenir en esa ancha boca opaca y total así todas en fantasmas también del pantano para amenazar con destruirlo todo, tehuel
ya no sabemos si para bien o para mal
porque tenemos en el chip nuestro la matriz masacrosa del fin del mundo que se alza en el infierno de la historia
y brota desde qué pecho amigo o enemigo mundo por otro lado en el que fuimos criados por y para el despojo
mientras el agua seguía subiendo con los días y la tierra bajando a través de las semanas
mientras nos decían roncas las voces que ahora éramos libres
mientras nuestras barcas se hundían quedando atrapadas en el eco de la astilla espanto
será que estas pasiones espectrales, tehuel nos tienen en guerra contra nosotras mismas
de dos frentes sin que sepamos defendernos acaso por tener la vista chueca
acaso porque todos los cuerpos que se cobra la bestia son no sólo la seguidilla verdosa del tamaño
de la nueva noche en que pasa a la clandestinidad el movimiento
y el tejido occipital de nuestra grupa se atiende al pánico de nuestros huesos insanos, quizá entumecidos de sopor en el estómago ajeno
como un quimo lacrimosa del monstruo que nos somete, tehuel
sino también una nueva capa de sentido emparchándolos los ojos con su baba algorítmica
para dejar las veces que nos absorba y escupa nada más las partes vivas funcionales a la producción del valor que la ensancha
esa es nuestra condición primera el hechizo más cruel que nos inflige la fiera maquínica de la economía, tehuel y vos más que nadie lo sabés existimos al tiempo que no
es el aliento final de la quimera la producción de nuestros espíritus en fantasmas de lo último
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mazeki · 1 year
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Mar de las Pampas
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tareasemiliocandia · 2 years
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Museo Virtual
Galeria de fotos del Patrimonio de la Humanidad en Chile.
Asentamientos de la Cultura Chinchorro
Caracterizados por ser cazadores recolectores marinos que se asentaron y habitaron en la costa del desierto de Atacama, la Cultura Chinchorro habitó la costa norte de Chile hace más 7 mil años. Hoy, los asentamientos que dejaron atrás se han convertido en patrimonio de la humanidad, luego de ser seleccionados por la UNESCO en 2021.
 Uno de los elementos más llamativos de esta cultura ha sido la forma en que sepultaban a sus muertos, a través de un método de momificación que ha resultado ser más antiguo que el de la momias egipcias. La evidencia indica que con el tiempo perfeccionaron prácticas mortuorias complejas, para crear momias “artificiales” que poseían cualidades materiales, escultóricas y estéticas que presumiblemente reflejaban el papel fundamental de los muertos en su sociedad.
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Oficinas salitreras de Humberstone y Santa Laura
 En este lugar cargado de historia en la Pampa del Tamarugal, vivieron miles trabajadores del salitre desde 1880, donde forjaron una identidad propia. En estos lugares podemos apreciar los vestigios de tiempos de riqueza en la zona y aprender de la historia del país.
 En su interior hay lugares icónicos que no puedes dejar de visitar, como la pulpería, el teatro o la iglesia, zonas que impresionan por su fuerte herencia del pasado. Cuenta con 3 circuitos para el visitante, en el primero recorrerás la infraestructura del lugar y comprenderás como vivían en el campamento, en el segundo, podrás conocer la maquinaria de la época y la tecnología que usaban para producir el salitre y en el tercero, podrás conocer el proceso de extracción del salitre, teniendo así un tour completo para que no te pierdas nada de esta experiencia.
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Iglesias de Chiloé
 Nombradas Patrimonio de la Humanidad por la UNESCO en el 2000, son 16 las iglesias en Chiloé que entran en esta categoría. Todas tienen una arquitectura similar, rústica y campestre, que le dan al lugar en que están un plus inmediato.
 Todas inmersas en paisajes naturales de alto impacto, entre bosques, praderas y junto al mar, cada una tiene un encanto diferente.
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Parque Nacional Rapa Nui
 En los años 300 d.C. una comunidad polinésica, creó esculturas magníficas e imponentes conocidos como los Moai, que se encuentran en la isla más remota del planeta: Isla de Pascua. Sus encantos son interminables, playas de arenas rosáceas, volcanes, praderas para recorrer a pie o a caballo, cavernas para explorar y uno de los mejores lugares para bucear en Chile.
 ¿Necesitas más razones para decidirte? Este sin duda es uno de los mejores destinos de Chile, que tiene una mística especial que no se encuentra en ninguna otra parte.
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Barrio Histórico de Valparaíso
 Este pintoresco lugar hace referencia a la arquitectura típica de finales de siglo XIX, junto con una mezcla española colonial, a esto le debe gran parte de su popularidad. Entre pendientes y escaleras, este lugar histórico se encuentra en Cerro Alegre. De calles con vistas panorámicas hacia el mar, lo que hace que recorrerlo sea muy agradable.
 Este “anfiteatro” que mira al Pacífico, tiene un gran número de edificios de una arquitectura notable, como lo son: La Iglesia de la Matriz, El Reloj Turri, Edificio El Mercurio y el Museo de Bellas Artes.
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Ciudad Minera de Sewell
 Al este de la ciudad de Rancagua, en la pre-cordillera entre quebradas y cubierto de nieve en invierno, se encuentra “la ciudad de las escaleras”, que nace como hogar de los trabajadores de El Teniente, la mina subterránea de cobre más grande del mundo en 1905.
Hoy es un pintoresco y colorido pueblo entre las montañas, que está estructurado en torno a una escalera central que nace a partir de la estación ferroviaria, todo esto en una ladera abrupta, lo que hizo necesaria la construcción de escaleras, de ahí su nombre.
Resulta ser un imperdible al momento de conocer Chile, ya que no encontrarás uno igual y es uno de los asentamientos más simbólicos para el país.
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rinconliterario · 8 months
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“Diálogo” Silvina Ocampo.
Te hablaba del jarrón azul de loza,
de un libro que me habían regalado, de las Islas Niponas, de un ahorcado, te hablaba, qué sé yo, de cualquier cosa.
Me hablabas de los pampas grass con plumas, de un pueblo donde no quedaba gente, de las vías cruzadas por un puente, de la crueldad de los que matan pumas.
Te hablaba de una larga cabalgata, de los baños de mar, de las alturas, de alguna flor, de algunas escrituras, de un ojo en un exvoto de hojalata.
Me hablabas de una fábrica de espejos, de las calles más íntimas de Almagro, de muertes, de la muerte de Meleagro. No sé por qué nos íbamos tan lejos.
Temíamos caer violentamente en el silencio como en un abismo y nos mirábamos con laconismo como armados guerreros frente a frente.
Y mientras proseguían los catálogos de largas, toscas enumeraciones, hablábamos con muchas perfecciones no sé en qué aviesos, simultáneos diálogos.
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elbiotipo · 2 years
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¿tenés idea de cuál se supone que es la vegetación típica de la llanura pampeana? Porque siempre escuché lo de "la Pampa tiene el ombú" pero más allá de eso no sé nada
Te puedo citar justamente la bibliografía con la que estoy trabajando!
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Básicamente gramíneas (pastizales). Pero también hay palmares y matorrales aislados, y por supuesto ombúes y alagrrobos (que no es exagerado decir que son islas en un mar de hierba)
(Aunque parezca complicado te juro que es más entendible que los estudios más modernos (esto es Cabrera, 1958). Después dentro de esa gran región hay varios distritos diferentes, te recomiendo que leas fitogeografía argentina en wikipedia para una introducción)
La llanura pampeana es un caso muy particular porque debe ser la región argentina más profundamente cambiada (o devastada, si se quiere) por la activdad humana. Cuando hablamos de deforestación y destrucción ambiental pensamos en los bosques de Chaco o Misiones, pero la verdad es que el 99% de lo que es la llanura pampeana ha sido completamente modificada por la actividad humana con algunas reservas ínfimas (y hasta esas a veces están en peligro). El ambiente original, o al menos precolombino, de la pampa, sobre todo la pampa húmeda, prácticamente ya no existe.
Aunque Cabrera dice que no existen árboles, en realidad está registrado (Memoria Verde) que crecían numerosas arboledas de algarrobo y sauces en los ríos y arroyos, estos han sido casi totalmente talados. Belgrano, como siempre un adelantado, ya lo notaba, y advertía sobre las consecuencias (y en efecto muchos riachos se secaron o se volvieron zonas inundables)
Más fuerte fue la defaunación: el yaguareté se extendía hasta Río Negro, la gran pampa estaba poblada por guanacos y otros mamíferos grandes, y los venados de las pampas se contaban en millones de cabezas... todos fueron exterminados y desplazados, por la ganadería primero (que al menos mantuvo por un tiempo el ambiente vegetal de la pampa de cierta manera) y luego por la agricultura y la ganadería intensiva con alambrados, que terminaron por cambiar totalmente la matriz vegetal. El exterminio del venado de las pampas y los guanacos, que era vital para los pueblos originarios, es muy similar a lo que ocurrió con los bisontes norteamericanos.
Si querés saber más al respecto, no puedo dejar de recomendarte Memoria Verde de Antonio Brailovsky
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burakrevista · 2 years
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No sé por qué cuando sucede lo triste
todas las calles me parecen puertos
y los árboles, puertos
y tus ojos, como los míos
qué, sino puertos calando un silencio helado
en estas manos pero los puertos no son tristes
la tristeza es de los barcos
que la escupen cuando se alejan ensuciando gaviotas
el mar amarillento
las calles
los árboles
nuestros ojos
los pies nuestros que se hunden
en la niebla de algún muelle difuso
cuerpo adentro
acá mismito hay un puerto
en el medio de esta pampa
que dice que algunas tristezas no son amargas
porque los barcos sí
son tristes como las anclas
que esconden la distancia
latido del tiempo en un reloj muerto
donde te espero abierto al vacío
como un puerto de noche
.
.
Pablo Secchi
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gojorgeworld · 5 days
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“PIRATAS DE LAS LETRAS”
Hoy te vi con mi único ojo con visión apoyado en tu muleta, de pie, sobre una verde alfombra que cubría la montaña. Detrás un hermoso cielo cuyo azul se perdía a lo lejos asemejándose a un mar adormecido. Se me ocurrió pensar que entre los dos hacíamos un PIRATA, tú con la famosa PATA DE PALO, yo ciega sobre la cubierta de la carabela de la cual tu eres el ALMIRANTE Y YO EL TIMONEL.(no creo que irías a buen puerto).Nuestro cofre del tesoro estaría lleno de poesías que nos inspirarían las gaviotas volando con libertad de alas al costado, casi rozando el mar, otras que escribiríamos mirando los delfines nadando frente nuestro marcándonos el rumbo hacia el descubrimiento de una página de arena donde escribir nuestros versos. Otros estarían llenos de colores del amanecer sobre las aguas que, como buenos piratas, le robaríamos al sol, los salados, del agua iodada con que el mar salpicaría nuestros rostros y los dulces que escribiríamos seguramente al atardecer inspirados por el canto de las sirenas, sobre las rocas misteriosas existentes en medio del agua para que ellas se sienten a entonar sus melodías. Nos faltaría el garfio y el loro, los reemplazaríamos por una paloma para que nos cuide como el ESPÍRITU SANTO y una pluma para escribir las palabras de paz más bellas que se hayan escrito por el hombre, un mensaje que llegue a sus corazones y a sus mentes. Al terminar nuestra odisea volveríamos a los brazos del amor, tú al valle de tus sueños, yo a mi pampa donde las mariposas a veces les prestan las alas a las luciérnagas para vestirse de colores. Nuestra carabela no traería oro ni dejaría muerte a su paso, vendría cargada de asombros, de sentimientos nuevos y su única bandera sería un paño verde de esperanza con una rosa blanca en el centro en señal de amistad para desplegar en cada puerto para el amigo sincero que me da su mano franca.
Dr. Jorge Bernabé Lobo Aragón
María Isabel Clausen – MIC – (Marisa) Escritora
#Argentina #Córdoba #Tucumán #España
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norteenlinea · 19 days
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Pampas Bravas, la revelación de la temporada en Mar del Plata, llega al Teatro Canning
http://dlvr.it/T58hX0
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