Tumgik
#mon homme préféré
sigurism · 4 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Alain Delon Le Samouraï Dir: Jean-Pierre Melville
100 notes · View notes
homomenhommes · 1 month
Text
saga: SOUMISSION / DOMINATION 132
Emma WE à la baule Hôtel Casino l'Hermitage
L'absence suivante de Marc, Emma s'est payé les services de son Escort boy préféré (c'est à dire moi).
Je suis passé la chercher dans mon nouveau bolide. Trop bonne cette caisse ! Elle m'avait juste dis de faire un bagage bord de mer pour 4 jours. Donc, draps de bain et maillots, chemisettes, polos et bermudas, baskets, lunettes de soleil et graisse à traire (je commence à être suffisamment bronzé pour tenter ça). Je n'oublie pas mon oreille et décide du diamant qui rend mieux sur mon cou bronzé actuellement que le rubis.
Elle est en robe d'été très légère. Petit bagage dans le coffre et nous voila parti direction Nantes. Je suis ses explications au fur et à mesure. Saint Nazaire, passage par la cote : Saint Marc où Tati a tourné les vacances de monsieur Hulot, Pornichet jusqu'à La Baule et destination hôtel de l'Hermitage où elle avait réservé une suite. Après avoir fait déposer nos bagages, nous avons déambulé dans l'hôtel pour repérer restaurants et salle de sport (2 piscines et une salle de muscu / training).
Nous avons croisé quelques " mères " avec leur fils et quelques hommes accompagnés de " neveux ". Pour nous c'est très clair et nous ne nous en cachons pas. Je la tiens par la taille sans équivoque quand à nos relations. Nous avons le temps pour un bain avant le dîner. Retour à la chambre ou nos sacs avaient été défaits et nos affaire rangées dans le placard. Alors que nous nous déshabillons pour enfiler nos maillots de bain, je ne peux résister à la vue de son corps encore parfait, en contre jour. Je suis nu aussi et je me colle dans son dos. Mes mains faisant le tour de son corps pour aller épouser le galbe de ses seins. Elle est plus petite que moi quoique grande pour une femme (1m75). Ma bite dressée contre mes abdos glisse dans le haut de ses fesses (elle a de très grandes jambes) et je masse doucement la peau satinée de ses tétons. Sa respiration raccourcit et ses tétons gonflent et se dressent. Je plie les jambes et passe ma queue entre ses cuisses, mon gland vient alors frotter les lèvres qui protègent son sexe. Doucement je pousse sur ses épaules et la pousse en avant. En même temps, son bassin bascule et bite vient tout naturellement s'enfoncer dans son vagin. Elle est brûlante ! Je la plie un peu plus, elle prend appui sur la table basse et je peux saisir ses hanches pour un assaut en règle. Alors que je la lime sur toute ma longueur, faisant en sorte qu'elle apprécie mes va et vient par une variation de vitesse et d'angle de pénétration, mes pouces écartaient ses fesses et sa rosette m'apparait. Je laissais couler un filet de salive juste dessus et utilisais mes pouces pour la faire entrer. Je suis tout luisant de son lubrifiant naturel, je sors complètement, pose mon gland au dessus sur l'anus et attend qu'elle me demande d'y aller. Emma n'attend pas et recule brusquement. Elle s'empale d'elle-même sur mon sexe. Je la laisse faire et elle continu jusqu'à me prendre en entier. Je reprends les commandes et démarre une sodomie puissante. Elle a beau s'accrocher à la table, mes coups de rein la soulèvent à chaque coup. Elle me masse à coup de contractions anales et alors que je cherche à sortir pour juter, elle me serre en elle et j'explose. Mes mains sur ses épaules la plante le plus possible sur mon pieu.
Douche, maillots, peignoirs et nous descendons à la piscine extérieure. Je n'avais pas fait attention mais elle est d'eau de mer. Agréable le petit goût salé.
Quand nous quittons nos peignoirs, nous sommes admirés. Bon je ne suis pas trop mal fait mais Emma pourrait n'avoir que 30ans tellement elle est svelte et bien faite. Je fais le tour du bassin avec les yeux, pas de concurrence possible, les vieux sont vieux et les plus jeunes ressemblent à ce qu'ils sont, des gigolos. Un seul sort du lot, dans mes âges, brun, assez musclé, rasé, qui accompagne un des plus vieux en présence. Nos regards se croisent, je suis sûr de le retrouver à la salle de gym plus tard.
Le bassin est quasi vide. Nos plongeons sont parfaits et cote à cote nous crawlons une bonne demi-heure.
Après quelques instants couchés sur des méridiennes, je vois approcher le jeune brun. Il me demande si je ne l'accompagnerais pas à la salle de muscu/training histoire de ne pas être seul. Il me le demande car à ce qu'il voit je suis probablement le seul à être intéressé. En plus de son physique avantageux, je note de superbes yeux verts.
Il est encore tôt (dans l'après midi), je me lève et dépose un baiser sur les lèvres d'Emma qui me glisse tout bas que je n'ai pas de kpote sur moi. Je la regarde comme si ce qu'elle me disait était incongru puis éclate de rire.
Présentations, Sasha, Franck. Je suis mon nouvel ami. Dans les couloirs je peux admirer ses fesses admirablement moulée par le slip de bain, rondes musclé comme j'aime ! Il me demande si je suis avec ma femme. Je réponds que comme lui je suis au travail. Il s'arrête ne comprenant visiblement pas. Je précise, bien oui, je suis Escort, Emma est une cliente. Il éclate de rire et me dit qu'il est lui avec son grand père. Je lui réponds que c'est exactement ce que disent tous les gigolos. Il finit par me convaincre que pour lui c'est réellement le cas.
A la salle de sport, nous discutons entre les exercices. J'apprends qu'il vient d'avoir son BAC et que le séjour à l'hôtel est un cadeau pour sa mention bien. Je le félicite. Il fait de l'aviron, ce qui explique qu'il affiche un volume musculaire supérieur à celui des jeunes de son âge. Nous enchainons le travail des pecs avec celui des bras puis après s'être admirés dans les glaces, touchés un peu pour vérifier respectivement nos muscles (et uniquement pour cela bien sur !), nous sommes remontés sur la terrasse. Quand je rejoignais Emma, je lui faisais part de l'invitation à la table du vieux et de son petit fils pour le soir même. Je lui précisais que nous n'avions pas eu besoin de kpote puisque nous ne nous étions qu'entrainés.
L'image de Franck est dans ma tête quand nous rentrons à notre chambre. La porte passée, quand je déroule la serviette que j'avais autour des reins, Emma voit que je bande. Je la pousse sur le lit et après lui avoir arraché le maillot, la pénètre un peu à la hussarde. Elle est chaude et lubrifiée. Le soleil ou ma présence ?? Je ne me pose pas la question sur le moment et elle profite de mon excitation sur Franck. Je fais quand même attention à ce qu'elle trouve aussi son plaisir.
J'avais mis dans mes bagages au dernier moment un pantalon blanc et quelques polos de marque. Ils suffiront pour la soirée.
Nous retrouvons Franck et son grand père pour un apéritif sur la terrasse. Présentations, Le vieux nous sourit avec un oeil complice et me remercie de distraire son petit fils qui commençait à se morfondre à ses cotés malgré les nombreuses fois où il l'avait enjoint à aller sortir avec ceux de son âge. Le vieux est plein d'humour et nous passons une bon moment tous les quatre.
Il est 23h passé quand le vieux propose à Emma de l'escorter au Casino et se tournant vers nous, nous dit d'aller de notre coté, si Emma est d'accord bien sur. Avec sa bénédiction, nous les quittons non sans que j'ai remarqué que Franck recevais un paquet de billet de son grand père. Nous avons fait un détour par notre suite pour que je me munisse aussi de numéraire (et de kpotes) et nous voilà partis à pieds vers le centre de La Baule. Le temps que nous y arrivions, j'ai presque tout su de la vie de Franck, fils unique lui aussi, peu d'amis, pas de copine, à son ton j'ai cru deviner qu'il n'en avait même jamais eu (de copine à baiser).
1ère étape dans un bar face à la plage. Il m'offre la boisson, alcoolisée. Après avoir vidé son verre, il trouve le courage de me questionner sur Emma. J'ai droit à un " mais heu..., tu la sautes ? " Bien sur, c'est même la raison principale de ma présence à ses cotés. Je lui explique aussi que c'est le cas de quelques jeunes qui accompagnent les vieux dans notre hôtel. Il est stupéfait, il n'y avait pas pensé. Je lui demande s'il l'a déjà fait. Je n'ai pas besoin de préciser quoi, il me répond " non pas encore ". Son bronzage et la lumière basse m'empêche de voir s'il rougit mais j'en suis presque sûr. Je lui propose d'aller en boite. Nous regagnons l'hôtel et demandons à l'accueil les adresses du coin. Il nous propose l'Indiana, la boite du casino qui est sur place mais je préfère nous éloigner. Nous nous décidons pour une boite en extérieur. Je vais chercher la voiture. Sifflements d'admiration quand je m'arrête devant Franck. Il manque de se prendre la portière dans le menton quand cette dernière s'ouvre (fixation mouette) puis se coule à mes cotés. Il a les yeux grands ouverts quand je démarre de façon peu discrète. Il est séduit par la caisse (j'aurais préféré par moi !) et me demande de faire un tour. Il est tard, sur semaine, il y a peu de risque que nous tombions sur la gendarmerie. Je décide d'aller sur Nantes. Aller par la 4 voies pour montrer à Franck le potentiel de la voiture (j'ai été raisonnable 220 Km/h seulement) mais il est scotché au baquet par les accélérations. Retour par la côte. Je m'arrête en surplomb de la mer et je sors de la voiture pour admirer la mer sous la lune. Il me suit et se met à ma droite. Sans rien dire, je passe mon bras sur ses épaules pas plus. Il ne le repousse pas et même j'ai l'impression qu'il se colle à moi. Je tourne mon visage vers lui pour parler quand il fait de même et nos lèvres se touchent. Il se fige comme si le monde s'était arrêté de tourner. J'entrouvre ma bouche et ma langue sort lécher ses lèvres. Il reste sans bouger. Je m'enhardi et l'insinue jusqu'à buter sur ses dents. Ses yeux grand ouverts me regardent fixement. Ma langue insiste et il entrouvre sa mâchoire. Aussitôt j'en profite et ma langue entre en contact avec la sienne. Effet reflexe ou chimique (salives) mais il se décrispe et vient au devant de ma pelle. Il passe son bras autour de mon cou et dans la lumière des phares, nous nous embrassons gentiment. Je le laisse faire, il m'embrasse ainsi un bon moment avant de se reculer. Il me regarde droit dans les yeux et me dit qu'il avait super aimé cela. Je l'attire alors vers moi et lui roule une pelle de mec, exigeante, violente, agressive. Il répond sur le même registre. Nous nous décollons et il me dit qu'il aime toujours ça. Puis il se souvient que je suis venu avec Emma et me demande ce qu'il en est. Je lui dit que je suis bi tendance homo. Ça le fait rire le distinguo.
Collés l'un contre l'autre, nous ne pouvons pas ne pas remarquer que nous bandons tous les deux comme des taureaux. Je m'écarte et lui prend le sexe en main par dessus son jeans. Beau morceau probablement 18 x 6 (il m'a l'air assez large). Il empoigne sans chichi la mienne. Je me penche vers lui et lui demande s'il veut que nous allions plus loin dès ce soir. Réponse positive. Pas possible de faire ça sur place ni dans la voiture. Je pense à la salle de muscu qui doit être vide à cette heure. Retour direct, voiture au parking, nous nous glissons dans les couloirs pour atteindre notre objectif. Porte verrouillée, merde ! cela n'arrêt pas mon Franck qui armé d'une carte téléphonique débloque le penne. Je lui fais part de mon admiration. Réponse : comme Louis XVI il aime bien la serrurerie ! (il me cache des trucs). Il fait nuit mais les baies vitrées donne de une clarté blafarde.par derrière les rideaux à lamelles. Franck se rapproche de moi et sa bouche avide colle la mienne. Sa langue me pénètre et la mienne vient au contact. Chaud, très chaud. Les polos valsent et les pantalons suivent. Ses slips ne tardent pas et nos peaux se collent. Pas d'expériences le petit mais pas de tabou et pas farouche pour autant ! Il me masturbe et je fais de même. Maladroitement il tente de me sucer. Pour une première c'est pas génial je sens les dents, pas de profondeur... je me recule et lui dis de me laisser faire. Sa bite est bien large et je ne m'étais pas trompé sur sa longueur. Délicatement je suce son gland, il sur-réagit et je dois bloquer immédiatement la montée de sève. Cela fait j'enfonce sa bite dans ma bouche et il sent bien quand son gland passe de l'autre coté, dans ma gorge. Il me dit qu'il kiffe trop ça. Je me redresse et il se jette sur mon sexe pour me faire pareil. C'est mieux que la première fois, je ne sens plus les dents mais il hoquette à chaque fois qu'il en prend trop en bouche. il est un peu déçu de ne pas me rendre les même sensations (c'est mignon les puceaux quand même !). Je lui dit que ce soir c'est moi qui m'occupe de lui. Je le pousse à se coucher sur un banc de muscu et le reprend en bouche. j'y vais doucement. Je glisse sur ses couilles un peu trop velues à mon goût et alors que je lui relève les jambes, lèche le périnée jusqu'à son anus. Bref mouvement de recul qui cesse dès que ma langue se met à jouer sur les plis.
De lui même il met ses mains sous ses genoux pour les tirer vers lui et m'offrir encore plus son intimité. Je me régale, salive, pousse avec ma langue, la pointe au centre, pénètre quelques millimètres, recommence jusqu'à pouvoir lui mettre un doigt. Il manque de me juter dessus et stoppe lui même son éjaculation (grande pratique de la masturbation). Quand j'arrive à lui mettre deux doigts plein de salive, je me redresse et à son oreille lui demande s'il veut que je l'encule. Excité par mes deux doigts qui jouent dans son fondement, il accepte puis me demande si ça va faire mal. Je le rassure, ouvre une pochette de gel et lui en fait rentrer le plus possible dans son trou, avec un troisième doigts qui passe bien. J'enjambe le banc et ses chevilles sur mes épaules, je me penche pour lui rouler un patin. Ça tire ses cuisses et ouvre bien sa rosette. Je pose mon gland enkpoté dessus et très doucement pousse. Son anus glissant s'ouvre mais je dois quand même appuyer plus fort pour le passer en entier. Je ne bouge plus. J'ai senti Franck un peu sur la défensive. Je lui propose de cesser là. il refuse me disant que nous allons jusqu'au bout.
Je me redresse un peu, prend ses cuisses à pleines mains et doucement les tire vers moi. Cm par cm ma bite pénètre ce beau mec. Il me regarde fixement dans les yeux et je vois le moment ou la douleur se mue ne plaisir. je n'ai le temps que de faire trois aller et retour qu'il ne peut se retenir et se jute dessus. Je me retire, les premières fois quand on a juté, l'excitation tombe et la sodo peut devenir douloureuse. Pas la peine qu'il connaisse cela. Comme il a vu que je n'avais pas joui, il se penche pour recommencer sa pipe. Son action plus la vue de son dos musclé et de son cul rond, je jute à mon tour lui inondant le dos de mon sperme.
Douche rapide, nous arrivons 1/2h avant la fermeture de l'Indiana. Sur la piste la fatigue s'est estompée et notre complicité est totale. Nous nous faisons draguer par deux minettes bien roulées et pas farouches. Elles n'hésitent pas à nous offrir un verre et nous explique rapidement qu'elles sont en vacances (on s'en serait douté !) seules dans la maison de leur grand mère. Je pousse Franck du coude et lui dis que ce serait un bon plan pour qu'il goûte à la meuf. Elles sont mignonnes et prête à se laisser faire. Je note téléphone et adresse et c'est Franck qui leur dit que nous les appelons vers midi. Je le raccompagne à sa chambre et m'aperçois qu'elle est totalement indépendante de la suite de son grand père. Va falloir qu'il explique pourquoi nous n'y sommes pas aller tout à l'heure.
Quand je rejoint notre suite, je trouve Emma endormie nue en travers du lit. Je ne peux m'empêcher de lui passer la langue dans le dos de sa nuque à son anus. Cela lui arrache un frisson mais ne la réveille pas. Je me pose à ses cotés et m'endors.
JARDINIER
Tumblr media
+
Tumblr media
22 notes · View notes
alexar60 · 9 months
Text
La lumière sous la porte
Tumblr media
Les livres ont une grande place dans mon cœur. J’aime les lire, les toucher, les sentir. J’aime les exposer, voir leur couverture même si je ne les ai pas encore lus. J’aime les livres mais à trop en acheter, ils prennent de la place. J’en ai stocké dans des cartons, qui à leur tour, se sont imposés dans mon petit appartement. Je ne savais plus quoi en faire. Pas question de m’en débarrasser.
J’ai eu cette idée après avoir visité Amsterdam. A mon retour de voyage, j’ai réalisé qu’une pile de livres ressemblait beaucoup aux maisons hollandaises. Du coup, je me suis amusé à créer des rues, utilisant chaque bouquin pour faire une maison ou un petit immeuble de deux étages. Avec différents papiers, j’ai dessiné puis découpé des portes et des fenêtres. Je me suis appliqué à décorer de volets, des rideaux ainsi que des dormants et des impostes de portes. Je confectionnais des toits à l’aide de carton.
Chaque dos de livre devenait l’entrée d’une maison ou la devanture d’un vieux magasin Je me suis tellement appliqué que mes amis furent fascinés par mon travail. Ils parlaient d’œuvre d’art. Ils me proposèrent d’exposer car d’après eux, mon talent devrait être connu. Au début, trop méfiant et voulant éviter de participer à un diner de cons, je me contentais de donner une seconde vie à des livres que j’ai tant aimés lire. Cependant, j’eus un tel succès que je dus me résigner à accepter leur proposition. Dès lors, après avoir exposé dans une galerie, je me suis mis à vendre des piles de livres décorés et refaits en petites rues.
Je garde mes préférés dans une bibliothèque particulière. En effet, elle ne contient que des livres décorés. Chaque étagère représente une rue. J’ai même ajouté quelques petits pavés devant les livres pour donner un côté plus réaliste aux maisons. J’aime les observer le soir avant d’aller me coucher. Parce qu’elles ont une apparence féerique et j’imagine des habitants vivre dedans. Je les imagine en train de marcher, ouvrir les fenêtres ou les portes et vivre paisiblement ; une ménagère à la fenêtre étendant un drap, un homme rentrant du boulot.
Un jour, en les admirant de nouveau, je remarquais quelque-chose d’étrange. Sur le moment, je pensais à un reflet lié à la lumière de mon salon. Mais en approchant, je découvris de la lumière sous une porte. C’était une porte décorée et collée par mes soins, comment de la lumière pouvait apparaitre ? Je pris le livre, l’ouvris mais ne constatais rien de particulier entre les pages qui se dépliaient correctement. Dès lors, je replaçais le livre et retournais à mes occupations. En éteignant la lampe de la salle, je constatais un petit fil lumineux sous cette même porte. La lumière était réapparue !
Je ne savais son origine. Je pouvais prendre le bouquin, l’ouvrir, le secouer, tourner les pages. Rien n’y faisait, dès que je le rangeais, la lumière réapparaissait. Je cognais de l’index sur la porte ; bien entendu, personne ne répondit, personne n’ouvrit.
C’était étrange que de voir cette lumière sous cette porte fictive. Tous les soirs, je constatais qu’elle apparaissait pour disparaitre uniquement au lever du jour. Je passais les semaines suivantes à surveiller cette anomalie, d’autant qu’elle était la seule porte à laisser passer de la lumière. Même la fenêtre en plastique, collée au dos de ce livre ne montrait rien.
J’aurais pu me débarrasser du livre, le vendre ou simplement le donner. Néanmoins, ma curiosité insistait à surveiller ce phénomène. Je regardais donc ce livre, dont je ne me souvenais plus de l’histoire, laisser passer cet étrange trait de lumière. Et puis, je découvris de la lumière sous la porte d’un autre recueil. Hier soir, la lumière traversait la fenêtre, comme si quelqu’un habitait dans ce livre.
J’ai doucement frappé à la fenêtre et à la porte. Je n’ai vu personne, pas de petit bonhomme ou autre farfadet magique. Je suis resté bêtement à observer cette lumière qui scintillait dans le noir. Mais ce soir, je déposerai quelque-chose devant ce livre. Un petit morceau de pain ou, une demi-fraise, histoire de sympathiser. En espérant que la porte s’ouvre et qu’il y ait un habitant.
Alex@r60 – août 2023
53 notes · View notes
perduedansmatete · 2 months
Text
@wonderbandersnatch m'a taggué il y a mille ans pour répondre à un genre de questionnaire de proust donc je m'exécute enfin tant bien que mal:
ma vertu préférée
je copie mais l'empathie c'est une super vertu
le principal trait de mon caractère
dévouée je dirais
ce que j'apprécie le plus chez mes ami.e.s
chez mes meilleurs amis je pense que ce que je préfère c'est leur désinvolture et leur capacité à faire n'importe quoi comme si on était encore adolescents
mon principal défaut
l'indécision
mon occupation préférée
le quatuor gagnant: être à un concert, dormir, baiser et faire des listes
Votre idée du bonheur
ne pas vivre dans l'angoisse d'absolument tout
Votre idée du malheur ?
mourir sans jamais avoir eu de chat à soi
Ce que je voudrais être
je n'en ai aucune idée actuellement mais petite j'ai voulu être chanteuse d'opéra pendant un temps pour les raisons suivantes: je pensais que j'avais du talent (ceci dit jusqu'à longtemps j'ai pu chanter l'air de la nuit de la flûte enchantée et j'adorais la réputation que ça me donnait), je me disais que je gagnerais plein d'argent, que je travaillerais dans de beaux décors et surtout que je serais pas hyper connue comme si j'étais une rockstar et ça je trouvais ça cool d'être tranquille mais riche voilà et je trouve encore que c'est un bon plan finalement donc allez chanteuse d'opéra
le pays où je désirerais vivre
je sais pas si j'aimerais y vivre mais je suis obsédée par l'islande, j'ai failli y aller il y a quelques années mais covid oblige ça a été annulé bref.
la couleur que je préfère
franchement je porte que du noir donc bon, mais j'aime les couleurs reposantes sinon comme les couleurs pastel et aussi j'adore le bordeaux bien profond (mais du coup noir quand même)
la fleur que j'aime
j'aime beaucoup les petites fleurs des champs et les boutons d'or!!!
l'oiseau que je préfère
les hirondelles <3
mes auteur.e.s favori.te.s en prose
j'ai lu trop de sartre à cause de ma prof de philo de terminale dont j'étais amoureuse pour ne pas le nommer, sinon despentes, les sœurs brontë et après je ne sais pas trop car je lis rarement plus de deux ou trois ouvrages d'une même personne bouuuh la nullos
mes poètes préféré.e.s
rimbaud, baudelaire, éluard, plath et... lana del rey mouhahaha j'écris ce que je veux
mes héros favoris dans la fiction
bojack, perceval dans kaamelott mdr, le prêtre dans fleabag, scott pilgrim ce gros loser et j'ai pas trop d'autres d'idées car j'aime pas les hommes pardon (sauf les nuls et ceux qui font pitié)
mes héroïnes favorites dans la fiction
jane eyre, fleabag, amélie poulain, thelma ou louise? louise ou thelma? je sais pas donc les deux car l'une ne va pas sans l'autre, lou et reine amy dunne
mes compositeurices préféré.e.s
je sais pas si par compositeur c'est juste à l'ancienne ou compositeur de musique en général... si c'est à l'ancienne je dirais satie car je l'écoutais beaucoup fut un temps pour me calmer et j'ai pas d'autres noms car j'en écoute pas assez pour avoir des compositeurs où je me dis ouaaaa c'est mon préféré celui-là
mes peintres favori.te.s
munch, klimt, mucha, o'keeffe, schiele et pas mon père (bien qu'il adore peindre, il est plus doué avec son stylo bic qu'avec un pinceau)
le personnage historique qui me déplaît le plus
thatcher car j'ai déjà dit que j'aimais pas les hommes donc comme ça j'équilibre
ma nourriture et ma boisson préférées
j'adore manger coréen depuis toujours et je pourrais ne boire que des bloody mary (ou de l'eau, c'est très bon l'eau)
mes noms favoris
si seulement on ne m'avait pas volé mon téléphone avec ma fameuse liste de prénoms préférés parmi toutes mes listes... mais pour en donner un je vais dire anouck. je trouve ça classe.
ce que je déteste par-dessus tout
le capitalisme
le don de la nature que je voudrais avoir
là comme ça j'aimerais bien pouvoir voler ça m'éviterait de prendre le métro et tout ce que ça implique
comment j'aimerais mourir
version suicide: me balancer d'une falaise
version tout va bien dans ma vie: dans mon sommeil comme ça c'est tranquille je le vois pas venir, classique, pas de regret, tout est bien qui finit bien
mon état d'esprit actuel
frustrée, énervée, triste, j'aime pas cette journée alors je me suis dit que j'allais enfin répondre à ce questionnaire pour m'occuper l'esprit mais deux de mes caractéristiques premières étant l'indécision et l'incapacité à savoir quelles sont mes choses préférées c'est compliqué donc je suis d'autant plus frustrée!!!! mais j'arrive au bout donc je suis quand même contente...
les fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence
franchement j'en ai aucune idée, je crois que je suis très indulgente en général avec les fautes des autres sauf si c'est des pures merdes
ma devise favorite
le seul moyen de se délivrer d'une tentation c'est d'y céder il avait bien raison celui là si vous voulez mon avis
voilà fini!! et je tague personne car il faut être motivé pour y répondre mais si quelqu'un a envie go car c'était quand même sympa à faire alors merci @wonderbandersnatch <3
18 notes · View notes
selidren · 14 days
Text
Tumblr media Tumblr media
Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
10 notes · View notes
ltalaynareor · 1 month
Text
Baudouin IV de Jérusalem
Aujourd'hui marque l'anniversaire du décès de Baudouin IV de Jérusalem. Cela fait 839 ans que ce roi est décédé. En cette occasion, je tenais à rendre un petit hommage à ce héros qui n'eut jamais l'occasion de vieillir.
Tumblr media
"Je me suis contenté de donner (au roi), faute d'épouse, l'ami dont le Seigneur, qui l'aimait tant sans doute, puisqu'il l'a tellement éprouvé, n'a peut-être pas voulu le priver." SERGE DALENS.
De tous les "Grands Hommes" de l'Histoire, Baudouin IV de Jérusalem est l'un de mes préférés. Il y a quelque chose de presque mystique dans ce roi, qui atteint de la lèpre doit guider son royaume en perdition dans des méandres inextricables. Il combat contre ses ennemis, fait respecter sa justice et sa loi et malgré sa maladie qui le ronge jour après jour tient bon. Il incarne sa ville et sa foi. Il ne peut avoir d'épouse, alors il essaye de faire le bien et de choisir un bon époux à sa sœur Sybille. Son premier époux, le bon marquis, meurt en lui laissant un fils, le second sera un enfer qui entraînera une myriade de problèmes. Et quand enfin ses souffrances prennent fin après un règne de 10 ans et alors qu'il n'a que 24 ans, les loups qu'il tenait en laisse se déchaînent et Jérusalem, ce royaume qu'il aimait tant, tombe en même pas deux ans.
(J'adore Saladin et je suis ravie que ce soit lui qui ait conquis Jérusalem. Si Baudouin IV avait pu vivre et régner sur la ville 80 ans, son histoire aurait elle était différente ? Certainement. Honnêtement, qui aime Guy de Lusignan ? Je pourrai faire une dissertation sur la bataille de Hattin, mais tel n'est pas le sujet de ce post.)
Comme écrivit Juliette Benzonni dans la dédicace de Thibault ou la Croix perdue " A la mémoire de Baudouin IV, le jeune Roi lépreux qui fut le plus pur héros du royaume franc de Jérusalem".
Serge Dalens écrivit ce très beau texte qui me fit verser quelques larmes de désespoir pour ce garçon-roi que je plaignais autant que j'admirais : "Baudouin voudrait s'arrêter de vivre, de régner, de combattre : impossible, il est le Roi. Il voudrait fuir, se réfugier en quelque couvent, se terrer au moins en quelque pièce obscure: impossible, il est le Roi...."
Peut être que cette idée de pureté, de résilience, cette chevalerie, ce sens de l'honneur et du devoir est quelque chose qui nous fait cruellement défaut aujourd'hui ?
Dans mon cas, je suis infiniment reconnaissante envers ma grand-mère qui, alors que je n'avais que 10 ans, et rien à lire, m'a un jour tendu "l'Étoile de Pourpre" de Serge Dalens. Sans elle, jamais je n'aurais découvert cet homme qui m'a fait verser mes premières larmes et à allumé une flamme qui ne s'est jamais éteinte pour l'Histoire.
Alors, pour finir, j'aimerais simplement dire merci. Merci, à ce roi pour être un modèle et pour accompagner mes pensées et mes journées. Merci votre majesté. Du plus profond de mon cœur, j'espère que votre repos est plus doux que le fut votre vie.
10 notes · View notes
leseffrontesfr · 5 months
Text
Tumblr media
« Désolée, mais je n’irai pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’une violence domestique. C’est un homme, il peut riposter et me mettre hors d’état de nuire mais il a choisi de me laisser faire, du coup il est consentant. Il aime ça, sans doute. Il le fait exprès. Chaque soir, quand je le vois passer la porte, j’ai envie de le cogner. Son air malheureux, soumis, implorant… Ah, il faut que je me défoule ! Pan ! Un coup dans les mollets. Je lui hurle : « Tu es en retard. » Il se répand en excuses. Pan ! Mon thyrse fait craquer son dos. Il gémit. J’enrage : « Le vin, imbécile ! Il n’y en avait plus qu’une bouteille ! » Je lève à nouveau le thyrse. Il se recroqueville, tente de protéger sa tête. « Pardon Agavé, pardon ! Je vais tout de suite en chercher. » Alors je me déchaîne : je fais pleuvoir une grêle de coups. Je l’accule dans un coin de l’entrée. Le sang tâche le mur. J’ai chaud. Une crampe m’arrête. Je me découvre une ampoule — ma pauvre main ! J’ai soif. Je laisse le minable jeté sur le sol comme une serpillière. Je claque la porte : direction Dionysos, mon caviste préféré ! Je boirai jusqu’à oublier mon dégoût. Qu’ai-je fais pour mériter de vivre avec un sous-homme ? N’y a-t-il personne capable de me dompter ? »
8 notes · View notes
marie-swriting · 1 year
Text
Je Tiens Réellement À Vous - Anthony Bridgerton
Tumblr media
Masterlist
Emails I Can't Send Masterlist
Résumé : Quand Anthony te voit dans les bras d'un autre homme, il se rappelle la facon dont il a ruiné votre relation à cause de ses sentiments.
Warnings : se passe en 1807 donc Anthony a 23 ans, angst, fin triste, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.8k
Version Wattpad
Version anglaise sur Tumblr
Chanson mentionnée : Piano Concerto No.20, K66 par Mozart
Chansons qui m'ont inspiré : When I Was Your Man par Bruno Mars et Decode par Sabrina Carpenter
Appuyé contre un mur, Anthony Bridgerton te regarde au loin. Te voyant danser, un sourire sur le visage, il ne peut s'empêcher de faire pareil. Il sait à quel point tu aimes les bals, à quel point tu aimes danser au rythme des cordes. Quand ton partenaire de danse, Lord Henry Egerton, te fait tourner, Anthony sent un souvenir revenir.
Tumblr media
     C'était il y a deux ans. Anthony avait commencé à te faire la cour quelques mois auparavant. Tu le connaissais seulement de nom, mais tu avais toujours été intrigué par lui. Au début, il n'osait pas s'ouvrir, te donnant peu de son temps, mais au fur et à mesure, vous aviez commencé à vous rapprocher. En apprenant à le connaître, tu avais découvert une autre facette de l'homme sérieux croulant sous les responsabilités. Même si tu sentais qu'il ne t'avait pas encore montré sa personne dans son entièreté, tu étais déjà ravie de voir qu'il avait un peu brisé sa coquille avec toi. Par conséquent, tu avais laissé tes sentiments prendre le dessus, t'autorisant à tomber amoureuse d’Anthony Bridgerton. En plus d'être un bon parti, comme le souhaitait ton père, tu sentais au fond de toi que tu serais bien avec lui. Il n'y avait pas de doute. Tu te voyais finir ta vie avec Anthony.
     Alors à chaque bal, tu dansais autant que tu pouvais avec lui. Bien sûr, tu dansais avec d'autres hommes. Après tout, tu adorais danser avec n'importe qui, même si le Vicomte était ton partenaire préféré.
     Ce soir-là, Anthony t'avait invité pour la première danse de la soirée. Quand les premières notes de Piano Concerto No.20, K466 de Mozart se firent entendre, vous aviez commencé votre danse, ton regard plongé dans le sien comme le sien dans le tien. Si un inconnu avait pu vous voir, il aurait pensé que vous étiez des jeunes mariés tellement vos regards transmettaient de l'amour. Anthony ne cessait d'admirer ta beauté. A chaque fois il pensait que tu ne pouvais pas être plus belle que le jour d'avant et tu lui prouvais le contraire. Un peu plus sous ton charme, il ne put s'empêcher de te partager ses pensées :
- Vous êtes radieuse, Mlle Y/L/N*.
- Merci, Lord Bridgerton. Vous êtes beau également.
- Pas autant que vous. Votre robe est magnifique. Vous êtes réellement à couper le souffle.
- Attention, Monsieur Bridgerton, on pourrait se méprendre et penser que vous voulez demander ma main, rigolas-tu, voulant cacher ton trouble.
- Diriez-vous "oui"? te demanda-t-il, sérieusement.
- Parlez-en d'abord avec mon père, je vous donnerai ma réponse après, répondis-tu avec un sourire.
- Après notre danse, j'irai discuter avec lui.
- Je tiens vraiment à vous, Milord, avouas-tu.
- Tout comme moi, Milady.
     A ce moment précis, vous n'aviez qu'une envie, vous embrasser, mais la présence de la bonne société londonienne vous en empêcha. Tu pus seulement sentir ses lèvres sur ta main droite vêtue d'un gant blanc quand la danse fut finie. Il ne quitta pas tes yeux quand il embrassa délicatement ta main.
Tumblr media
      Mais maintenant, c'est Lord Egerton qui embrasse ta main avec autant de tendresse que lui il y a deux ans. Anthony détourne le regard quand il voit ton visage encore plus rayonnant à ce touché. Anthony est tellement perdu dans ses pensées qu'il ne fait pas attention au groupe de gentlemen se rapprochant de lui, Lord Egerton en fait partie. Il réalise leur présence seulement quand il entend ton partenaire de danse faire une annonce avec un sourire fier :
- Lady Y/L/N* a accepté ma demande en mariage hier.
- Félicitations !
- Vous avez l'air heureux ensemble, déclarent les hommes du cercle.
- Nous allons nous marier dans quelques mois et j'ai hâte. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant.
     Anthony dit une politesse rapidement avant de reposer ses yeux sur toi. Il te voit au loin parler à d'autres jeunes femmes, un gant en moins pour montrer ta bague de fiançailles. Tu es plongée dans la description de ta demande en mariage, mais tu sens un regard sur toi. Rapidement, tu jettes un regard au loin et trouves Anthony. Tu le vois t'observer avec un regard tristesse. Pendant une seconde, tu as ton cœur qui se serre, mais tu te ressaisis vite et retournes ton attention sur tes amies. Tu essayes de sortir Anthony de ta tête, te rappelant que cette situation est seulement sa faute. Il n'a pas le droit, avec un regard, de te faire te sentir coupable pour avancer quand c'est lui qui a tout ruiné.
Tumblr media
      Vous étiez fiancés depuis trois mois et toujours aussi amoureux. Votre mariage était prévu dans six mois. Ton esprit était toujours concentré sur les préparatifs. Il y avait seulement quelques courts moments dans la semaine où tu te permettais de faire autres choses. Ce jour-là, tu continuais la broderie que tu avais laissée de côté depuis la demande en mariage d'Anthony. Plantant une nouvelle fois ton aiguille dans le tissu, tu fus interrompue par un des serviteurs, t'annonçant l'arrivée d'Anthony. Tu l'autorisas à le laisser entrer. Ta broderie posée sur la table à côté de toi, tu te levas pour accueillir ton fiancé. Quand il arriva, ton sourire s'agrandit, comme toujours en sa présence.
- Lord Bridgerton, je ne vous attendais pas aujourd'hui.
- Je sais, veuillez m'en excuser, mais j'ai besoin de vous parler, informa-t-il, une expression sérieuse sur le visage, faisant partir ton sourire.
- Bien sûr, quelque chose ne va pas ?
- Pouvons-nous nous asseoir ?
- Je vous en prie, indiquas-tu en montrant le sofa et t'asseyant. Milord, vous m'inquiétez, vous allez bien ? questionnas-tu quand il fut assis à côté de toi.
- Ce que j'ai à vous dire n'est pas facile, Lady Y/L/N*. Je... Je souhaite rompre nos fiançailles.
Suite à son annonce, tu restas silencieuse pendant une seconde, voulant t'assurer d'avoir bien compris. Quand tu réalisas que tu ne t'étais pas trompée, tu ouvris la bouche plusieurs fois, hésitante avant de réussir à articuler :
- Comment ?
- Je ne désire plus me marier. Je voudrais attendre encore quelques années. J'en suis désolé.
- Je ne comprends pas, Monsieur Bridgerton. Ai-je fait quelque chose de mal ? Si c'est le cas, je m'en excuse.
- Vous n'avez rien fait, t'assura Anthony rapidement, te faisant froncer les sourcils.
- Alors pourquoi avez-vous changé d'avis ? Je suis sûre que nous pouvons trouver une solution. Lord Bridgerton, je tiens à vous, je peux très bien attendre quelques années, si c'est vraiment ce que vous souhaitez.
- Je ne peux pas vous demander ceci. Je ne changerai pas d'avis, affirma-t-il en évitant ton regard.
- Pouvez-vous au moins me donner une explication ? imploras-tu les larmes aux yeux.
- Je me suis fait une promesse et si je vous épouse, je sais que je vais la trahir.
- Quelle promesse ?
- De ne pas faire un mariage d'amour, déclara Anthony, te perdant un peu plus.
- Je ne vous comprends pas.
- Je suis le Vicomte Bridgerton donc je dois trouver une femme pouvant faire une parfaite Vicomtesse, comme vous, mais je ne veux pas qu'il y ait de sentiments. Mais, ces dernières semaines… j'ai réalisé que je vous aimais. Je suis navré de vous blesser ainsi.
Il te fallut une seconde avant d'assimiler ses mots. En comprenant ce qu'il disait, tu te levas du sofa, abasourdie. Tu te plaças devant lui, ton trouble visible sur ton visage.
- Êtes-vous réellement en train de me dire que vous m'aimez tellement que vous ne voulez pas vous marier avec moi ? Qu'avez-vous contre les mariages d'amour ? Ne trouvez-vous pas préférable de partager votre vie avec quelqu'un que vous aimez ?
- Je ne souhaite pas cela.
Tu arrêtas de parler, réfléchissant à ce que cette nouvelle information signifierait pour toi. Quand ça te frappa enfin, tu te levas, ta respiration s’accélérant. 
- Avez-vous la moindre idée à quel point c'est humiliant ? questionnas-tu, rhétoriquement, une larme coulant sur ta joue. Tout le monde s'attend à notre mariage et personne ne va comprendre, car je ne comprends pas moi-même.
- Je m'occuperai des rumeurs, si c'est votre peur.
- Peu importe ce que vous direz, les personnes penseront toujours que quelque chose ne va pas avec moi, car vous avez décidé de rompre notre engagement, t'exclamas-tu en insistant sur le pronom "vous".
- Je suis terriblement désolé, Lady Y/L/N*.
- Je ne veux pas de vos excuses. Je veux une explication claire, Lord Bridgerton, rétorquas-tu, la frustration de plus en plus forte. Je n'aurais jamais pensé que nos sentiments seraient une raison valide pour arrêter notre relation. Enfin, nos sentiments, je devrais dire mes sentiments. Si vous m’aimiez réellement, vous ne feriez pas cela. 
- Je vous assure que je tiens réellement à vous.
- Comment voulez-vous que je vous croie ? Vous vous êtes seulement intéressé à moi, car vous aviez vu en moi cette jeune femme de bonne famille, correspondant à tous ces critères qu'on attend de moi, en tant qu'épouse. On m'a toujours dit que si j'étais polie, attentionnée et à l'écoute, je n'aurais pas de problèmes à trouver un mari et même quand je corresponds à cette norme vide de sens, je ne suis pas assez bien. Qu'ai-je fait pour mériter cela ? pleuras-tu en regardant en l’air.
- Même si vous ne le voulez pas, croyez-moi quand je vous dis que ce n'est pas votre faute. Vous êtes assez bien. Plus que bien, même. La vraie raison pour laquelle je refuse un mariage d'amour, c'est parce que je ne veux pas être la cause de souffrance, précisa-t-il.
- Plus vous vous expliquez, plus je suis perdue.
- A la mort de mon père, ma mère était dévastée, commença-t-il à expliquant en se levant face à toi. Elle était à peine présente pour moi, mes frères et mes sœurs. J'ai dû m'occuper de tout à sa place. Je ne veux pas que la femme que j'épouse vive une situation similaire. Je ne veux pas être la raison d'un futur chagrin.
- Vous ne pouvez pas laisser la mort de votre père vous empêcher d'aimer, dis-tu, perdant un peu plus l'espoir. Même si je ne pourrais jamais le comprendre, je sais que son décès vous a affecté, mais vous ne pouvez pas fermer votre cœur. Anthony Bridgerton, je vous conjure de repenser à votre promesse.
- Je ne le ferai pas, répéta-t-il, sûr de lui.
- Très bien, explosas-tu en lui redonnant sa bague.
- Je suis sincèrement désolé.
- C'en est assez, l'interrompis-tu, en colère. Je ne veux plus rien entendre. Veuillez partir, Lord Bridgerton. S'il vous plaît, raccompagnez-le à la porte, ordonnas-tu au serviteur proche de l'entrée du salon.
      Tu ne t'assuras pas qu'il ait entendu ton ordre, trop bouleversée par l'échange. Tu quittas la pièce, te retenant de pleurer encore plus. Tu montas les marches, voulant t'enfermer dans ta chambre. Quand tu arrivas à l'étage, tu entendis Anthony passer le pas de la porte. Quand tu passas celle de ta chambre, tu t'effondras au sol, le cœur brisé. Tu n'arrivais pas à croire que c'était réel. Tu ne t'étais pas préparée à cette discussion en le voyant arriver. Tu repensas à tes mots et à ce que tu aurais pu dire pour le faire changer d'avis. Peut-être que tu aurais pu éviter cette situation si tu avais trouvé les mots justes.
Tumblr media
      Voulant te reposer de ta danse, tu bois une coupe de champagne en discutant avec ton fiancé. Tu avais rencontré Henry Egerton l'année suivant ta rupture avec Anthony. Vous aviez dansé quelques fois et échangé quelques discussions, mais tu ne sentais pas encore prête à passer à autre chose. Tu étais encore trop occupée à analyser ta relation avec Anthony, cherchant une faille pour le ramener vers toi, mais c'était peine perdue. En comprenant ceci, tu avais accepté de faire ton deuil du futur que tu n'aurais jamais avant de te rapprocher de Lord Egerton à la saison sociale de cette année.
      En parlant avec ton fiancé, tu te dis que tu as de la chance de l'avoir trouvé. Ce n'est pas et ne sera jamais Anthony, mais tu sais que tu pourras être heureuse avec lui. Il a réussi à te prouver que tu mérites d'être aimée et tu lui en es éternellement reconnaissant. Rigolant à une de ses blagues dont lui seul a le secret, tu tournes le regard sur ta gauche, sentant quelqu'un se rapprocher. Anthony est devant toi, un visage neutre.
- Lady Y/L/N*, puis-je avoir cette danse, s'il vous plaît ? demande-t-il.
- Je m'excuse, Milord, mais je suis en pleine conversation avec...
- Il n'y a pas de souci, te coupe Henry, avec un sourire, je dois parler avec Lord Featherington, de toute façon. Allez danser, très chère, affirme-t-il en s'éloignant.
- Très bien, je ne vois pas d'autres raisons de refuser votre invitation, Lord Bridgerton, déclares-tu en posant ton verre sur la table derrière toi.
      Anthony te présente son bras et tu y places ta main, comme autrefois. Le contact familier te ramène presque deux ans en arrière, mais tu essayes de garder ta concentration. Vous faites la révérence avant de prendre vos places, attendant le son des violons et du piano. Quand le Piano Concerto No.20, K466 commence, tu maudis intérieurement tous les musiciens. Ils ne pouvaient vraiment pas choisir une autre musique ? Mais pour Anthony, cette chanson sonne comme un signe. Même si elle rappelle un moment où vous étiez heureux et ensemble, elle vous appartient encore, malgré la distance.
     Anthony et toi commencez à danser, d'abord en silence. Tu oses à peine le regarder, cherchant ton fiancé du regard. Tu le vois parler au patriarche des Featherington, comme il l'avait indiqué. En tournant, tu cherches une autre distraction, alors qu'Anthony garde ses yeux sur toi, appréciant la proximité de ton corps contre le sien. Sûrement la dernière fois avant que tu sois officiellement mariée. Cependant, Anthony ne veut pas que ce dernier échange soit silencieux.
- C'est la chanson sur laquelle nous avions dansé quand je vous ai dit que je voulais vous épouser, te rappelle Anthony.
- Que voulez-vous, Lord Bridgerton ? demandes-tu, sèchement.
- J'ai appris pour vos fiançailles. Je suis heureux pour vous, félicitations. Il a l'air d'être quelqu'un de bien, dit-il, sincère.
- Il l'est, je peux vous l'affirmer. Nous avons longuement parlé et nous sommes sûrs de vouloir les mêmes choses dans la vie.
- Je m'excuse d'avoir rompu notre engagement. Parfois, je me dis que je n'aurais pas dû le faire.
- Arrêtez, s'il vous plaît, le supplies-tu, ne voulant pas en entendre plus. Vous ne pouvez pas me dire ceci, surtout pas maintenant. J'ai passé les deux dernières années de ma vie à chercher une solution pour arranger notre relation. J'ai passé mes journées à l'analyser encore et encore, espérant trouver les signes qui auraient pu me prévenir que vous n’aviez jamais voulu un mariage d’amour, j’ai également cherché par tous les moyens une solution pour vous faire changer d'avis. J'ai passé mes nuits éveillée à essayer de comprendre votre changement de comportement soudain. Maintenant je me demande pourquoi j'ai laissé votre confusion me troubler autant. J'en suis fatiguée, Lord Bridgerton. Tout est fait, il n'y a plus rien à déchiffrer. Il n'y a rien à changer. Il n'y a rien qui aurait pu changer ce qui s'est passé. J'ai réussi à l'accepter et à abandonner, chose que j'ai appris de vous. Au moins, notre relation n’a pas été totalement vaine. Alors, s'il vous plaît, ne me dites pas que vous regrettez votre choix. C'est trop tard, affirmes-tu, le regardant dans les yeux.
- Vous avez raison. C'était inapproprié de ma part. Je suis désolé, déclare-t-il et tu pousses un soupir de soulagement. Cependant, laissez-moi dire que je n'aurais pas dû agir de cette façon. Ce n'était pas honnête de ma part. Je n'aurais pas dû vous laisser espérer. Même si, je l'avoue, je me suis d'abord intéressé à vous, car je savais que vous seriez être une parfaite Vicomtesse, mes sentiments pour vous étaient honnêtes. Je ne l'ai pas montré comme il faut pendant notre relation, mais je tenais vraiment à vous. J'aurais été chanceux de vous avoir à mes côtés. Et je sais que Lord Egerton le sera. Mais, j'espère surtout qu'il saura, lui, reconnaître sa chance. J'espère qu'il saura mieux vous traiter que moi. J'espère qu'il sera toujours proche de vous, qu'il dansera toujours avec vous, j'espère qu'il saura vous donner tout son temps. Tout ce que je n'ai pas pu faire, mais que j'aurais dû. Je vous souhaite le bonheur, Y/N, dit-il, un léger sourire sur le visage.
Tu continues à le regarder, assimilant ses mots. Il te faut quelques secondes avant de pouvoir prendre la parole avec un regard tendre :
- Malgré tout ce qu'on a vécu, sachez que je vous souhaite la même chose. Mais, j'espère surtout que vous saurez trouver la femme qui vous fera vous remettre en question. Celle qui vous fera réaliser que vous méritez une vie d'amour, peu importe votre peur de souffrir. Je n'ai, malheureusement, pas pu être cette femme, mais je sais qu'elle existe. J'espère juste que vous la trouverez avant qu'il ne soit trop tard.
Les musiciens faisant résonner la dernière note, vous arrêtez vos mouvements. Vous continuez à vous regarder, vos regrets et vos remords visibles dans vos yeux. Vous vous saluez, ne brisant pas le contact visuel, enregistrant ce dernier moment dans votre esprit.
- Au revoir, Anthony, murmures-tu avant de t'éloigner totalement de sa vie. 
Masterlist
Emails I Can't Send Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
20 notes · View notes
emmarousil · 8 days
Text
Ma transidentité
Je me suis toujours beaucoup questionné sur mon genre. C'est pas facile de poser un mot là-dessus, n'est-ce pas ?
Je pense que le concept de genre ne devrait pas exister. C'est aussi simple que cela, le genre n'a pas de rapport avec le sexe biologique, et chaque individu est unique. Le genre, c'est juste un stéréotype. Les différents genres se multiplient pour s'éloigner de ces stéréotypes, deviennent compliqués, pour pouvoir désigner tout le monde, alors que c'est impossible. Même moi qui souhaite être respectueux envers tout le monde, je finis par m'emmêler les pinceaux. Chacun a une expérience identitaire unique. Il y a les traits de caractères pour définir ça, arrêtez de définir les gens par leur genre, c'est idiot.
Malgré cela, j'ai un genre. Je trouve que je correspond à ce genre, même si j'aurais préféré que le genre en général n'existe pas. Mais si on me le demande, je suis bien de genre masculin. Ma dysphorie de genre est en partie liée à cela, que j'ai un comportement masculin et que je suis né fille. Mes pronoms sont il/lui, et j'aimerais que l'on me traite comme un homme tant que le concept de genre existe.
Je m'en fiche très littéralement de la façon dont les personnes me voient et me parlent et cela ne me fait ni chaud ni froid d'être mégenré, excepté venant des personnes proches en qui j'ai totalement confiance (donc ma mère et ma sœur de cœur). Cependant je n'apprécie pas quand des personnes me mégenre "volontairement", ou à répétition en étant totalement au courant que je suis transgenre, car j'ai l'impression qu'on se fout de ma gueule, ce qui est malheureusement rarement juste une impression.
Cependant en dehors du genre, je ressent un profond mal-être physique, pas à cause du fait que je sois beau ou non, ou même trop maigre (même si j'ai longtemps trouvé que c'était le cas) mais à cause de ma poitrine. Ce n'est pas que je veux ressembler à un homme (même si cette idée me plaît) mais que juste grandir avec des caractéristiques physiques féminins m'insupporte au point d'avoir envie de vomir. Je veux faire des opérations dans ma transition principalement parce que mon corps, en dehors du contexte de mon genre, m'est insupportable. J'en suis presque à me demander si mon genre masculin est issu de ce mal-être physique plutôt que l'inverse. Pour le reste, les cheveux longs sont désagréables pas au point d'être insupportables, et mon sexe ne me dérange pas spécialement même si je préférerais être né garçon. Je sens mon corps entièrement masculin, comme quand je sens les "membres fantômes" de loup lorsque je shift car je suis wolf-hearted. Par contre dans le cas du shift, avoir un corps de loup n'est pas quelque chose que je souhaite voir réalisé sauf temporairement ou en rêve, alors qu'avoir un corps masculin est quelque chose que j'aurais aimé voir se réaliser réellement de façon définitive.
Il y a cependant un autre problème. Je ne comprend pas pourquoi j'ai ce mal-être par rapport à mon corps. Se sentir appartenir au genre masculin par rapport à son vécu et caractère ça je comprend. Mais le fait que je sois transgenre vient principalement de ce mal-être physique je ne le comprend absolument pas, et j'ai d'ailleurs longtemps rejeté ce mal-être.
Je trouve que ce mal-être physique et souhait d'avoir un corps masculin ne soit pas logique par rapport à mes croyances (j'ai pas de religion je vais m'expliquer), même si je dois bien me rendre à l'évidence que c'est ce que je ressent, je ne peux pas changer ça. En fait j'aime l'hypothèse des vies antérieures, même si je pense ne pas détenir la vérité et que personne ne puisse dire si les vies antérieures existent ou non. Cependant en partant du principe des vies antérieures à laquelle j'adhère, on peut s'incarner en toute forme de vie tant qu'elle est dans le cycle de notre planète (je vulgarise un peu car je n'ai pas les termes et je ne suis pas expert). Donc en animal que ce soit de sexe mâle ou femelle (en n'oubliant pas que l'humain est un animal, très con, mais c'est tout de même un animal). Donc le mal-être physique que j'ai n'a pas de sens… Ça m'embête et je ne suis jamais tombé sur quelqu'un qui en parle, qui pourrait m'apporter une réponse sur ce point. Ça n'empêche pas que je suis transgenre et que mon mal-être et la dysphorie de genre existent, je suis bien placé pour le savoir. Je suis du parti qu'il faut écouter ce qu'on ressent, même si on trouve que ça n'a pas vraiment de sens. On est pas obligé de tout savoir et expliquer, et je pense que c'est tant mieux dans la plupart des cas, même si dans ce cas c'est quand même très embêtant.
Juste ce pavé pour poser ça à l'écrit, et mettre ça en ordre dans ma tête aussi. Mais plus j'ai écrit ce texte, plus je me suis senti sûr de ce que je suis. Et ça, ça fait du bien.
2 notes · View notes
jules-and-company · 22 days
Text
bon. alors. trois fois ulysse experience :
- y’avait FRANÇOISE GILLARD et GILLES DAVID à côté de oim, sûrement venus voir les copains. gillard m’a parlé. bon c’était pour me dire qu’il fallait que je me décale parce que je m’étais gouré d’une place mais a win is a win
- y’avait (je crois) claudine galea derrière moi
- le décor est si petit mais si beau. un écran vidéo très long et très haut derrière pour faire une aesthetic ; un crâne gigantesque de cheval (de troie, tmtc) qui est le point central de la mise en scène qui représente successivement la mort, la caverne de calypso, un flan de falaise à ithaque
- les costumes sont MAGNIFIQUES mais genre VRAIMENT. la robe d’hécube mon DIEU la robe de calypso mon DIEU. et les costumes d’ulysse qui gardent cette constante bleu/militaire et autre côté résille blanche (filet de marin ?) qui se déchire avec le temps
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
- parlons d’hécube d’ailleurs. seigneur jésus le TALENT de clotilde de bayser. sa puissance tragique. on dit d’elle qu’elle a été transformée en chienne ; le contrôle qu’elle a sur sa respiration pour la faire pareille à celle d’un clebs ; ses hurlements de chien qui se transforment en hurlements humains. ses cris de douleur je les ai ressentis jusque dans ma moelle épinière d’accord
- sefa yeboah je le connaissais pas du tout mais FUCK il joue bien le bougre
- le choeur unikanti c’est le nirvana auditif j’ai jamais entendu une harmonie aussi parfaite
- séphora pondi quelle REINE quelle BEAUTÉ quel TALENT
- baptiste chabauty non plus je connaissais pas mais ce garçon a un très grand potentiel. il joue également du tambour ce qui est skill que je respecte
- marie oppert (qui fait aussi du chant lyrique, première nouvelle) mais qui est si DOUÉE mon dieu
- un apparté sur génovèse (c’est quand même à 50% pour lui que j’y allais) : lui qui arrive en jumpscare sonore au fond de la traverse, je me suis craqué la nuque en tournant la tête presque à 180 la seconde où je l’ai entendu (dois-je préciser qu’il faisait également un narrateur ? bien que je sois sûr que denis podalydès ait aussi fait un bout de la narration). son costume de base un peu dracula (col haut) bleu mais absolument magnifique. CE MEC EST PASSÉ À GENRE. TROIS MÈTRES DE MOI. sa voix préenregistrée était aussi celle de ses regrets GOD FUCK. lui en résille blanche à trois mètres de moi. à un moment il a gueulé en italien je crois que j’ai black out from sheer horniness. j’ai aussi vu génovèse se mettre à genoux puis en position de suppliant devant une femme là je crois que l’AVC est venu. et lui aussi qui a pleuré pendant presque toute son apparition et qui avait les yeux ROUGES de larmes pendant les trois saluts. BORDEL DE MERDE LE TALENT DE CET HOMME. SA PUISSANCE DE JEU. SA BEAUTÉ. genre ils m’ont tous ému mais lui il m’a fait chialer c’est absolument pas mon acteur préféré pour rien. philinte walked so that ulysse could run. FUUUUUUUUUUUUCK
- j’oubliais de dire que comme j’étais au cinquième rang avec les deux comédiens à côté, TOUS les ACTEURS m’ont regardé 45% du temps dans mon ÂME
bref ce fut une joie would not hesitate to do it again
2 notes · View notes
sigurism · 8 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Alain Delon Plein Soleil | Purple Noon Dir: René Clément
180 notes · View notes
ernestinee · 8 months
Text
J'ai terminé Hadès et Perséphone, tome 1. Alors comme j'avais déjà dit, je ne suis pas le public ciblé par cette New Romance. J'ai trouvé les personnages trop clichés. Le grand beau à la sale réputation mais finalement plutôt sympa, la blonde insecurisée par sa mère, intelligente mais plutôt godiche dès qu'elle voit l'Homme, parce qu'il est omniscient et irrésistible. Et mystérieux, et si beau ohlala. Jamais fâchée très longtemps tellement ce mec a un physique qui l'électrise. Certains signes sont clairement des red flags, ce type veut la posséder mais comme il est beau, ça passe. Pour vérifier si un comportement est toxique, au cas où certains laisseraient un doute, toujours se demander si on l'accepterait de la part d'une personne très moche. Le pire étant que finalement on se rend compte qu'il avait ses raisons d'être toxique vu qu'il était amoureux et bon hein bien sûr en amour on a tous les droits (ironie bien sûr).
Autre raison pour laquelle je ne suis pas le public cible : la demoiselle est en conflit avec sa mère. Non merci, moi c'est fini tout ça, j'ai dépassé la crise d'ado, la crise de pré adulte (quand on quitte le nid pour les études), la crise d'adulte (quand on quitte le nid pour de bon) et j'ai même dépassé la crise de "j'ai un gosse, et je ne ferai rien comme ma mère a fait" du coup voilà je suis un peu passée à côté de cet aspect de l'histoire, qui pourtant donne lieu à une belle évolution de la demoiselle. J'ai apprécié cette évolution mais j'aurais préféré qu'un homme hyper cliché n'en soit pas à l'origine. On y lit quelques citations inspirantes sur les personnes qui évoluent et apprennent à s'affirmer, comme "personne n'a jamais guéri en regardant vers le passé" et je ne me souviens plus de l'autre citation inspirante, c'était à propos de l'amour et je me suis dit "ah wé, pas faux".
On y voit une version totalement décalée de l'enfer et ceux dont on attendait les vertus sont plutôt vicieux et vice-versa. Donc je n'ai pas été touchée, ni par les personnages, ni par l'histoire, ni par le dénouement, ni par les scènes un peu érotiques. Beaucoup trop de fois le mot "titiller" à mon goût. Si j'étais parfaite bilingue, je l'aurais lu en anglais, je suis persuadée (ou optimiste) que le vocabulaire anglais est plus fourni que la traduction française.
Par contre, ça se lit vite, c'est plutôt fluide et bien rythmé, voilà voilà. Ça plait à beaucoup de personnes et c'est normal, ça touche à des sujets importants comme l'amour, le doute, l'intégrité, le développement personnel. Petit bonus que j'adore, l'autrice a commencé à poster ses textes... Sur Tumblr ^^
12 notes · View notes
Note
@plaidetchocolatchaud raspberry flip, merci pour ce nom. Je suis encore ému de la performance de ce patineur, ça m'arrive pour la première fois. C'est très fort ce qu'il a fait, ce qu'il a donné...
(Je n'ai pas vu ta réponse hier, il y a beaucoup de commentaires sur la vidéo, je préfère te répondre directement, j'espère que c'est OK)
Désolée je viens de voir que je me suis trompée en commentaire, c'est un raspberry twist ! Je suis désolée. Et je t'avoue que même en slow motion c'est compliqué de comprendre précisément le saut, perso je vois un saut papillon, avec une vrille, mais je peux me tromper (edit : je viens de regarder sur internet et ça m'a bel et bien l'air d'un saut papillon vrillé et des tutos sur internet existent) !
Tumblr media
Le saut papillon est l'un de mes sauts préférés en gr d'ailleurs, et j'apprenais à le faire, et c'est hyper dur de lui donner de l'amplitude, mais visuellement c'est un saut incroyable (en gif, Margarita Kolosov)
Tumblr media
Et oui, je suis fan aussi d'Ilia, c'est pas le patineur le plus artistique (mais ça va venir, par rapport à la saison dernière, il a fait d'énormes progrès sur ce niveau-là). Même si tu ne connais pas tous les détails, regarde le détail sur le plan technique et tous les record qu'il a battu sur cette performance, c'est complètement dingue. J'espère juste qu'il fait attention niveau blessures et qu'il va avoir une carrière longue ( en tant qu'ancienne fan de sasha, ma plus grande crainte est qu'il connaisse la même trajectoire, même si il est dans un milieu beaucoup (mais alors beaucoup) moins abusif).
Si tu en veux d'autres, je te fais une liste (un peu random, il se fait tard désolée, petit guide pour débutant.e fait vraiment à l'arrache) :
Yuzuru Hanyu (jpn) : considéré comme le meilleur patineur de l'histoire, ses sauts sont juste parfait, et sur le plan artistique il a dépassé de très loin tous les autres. C'est, entre autres, le premier patineur à avoir essayé le quadruple axel, qu'Ilia a été le premier à réussir en compétition. Regardes son programme libre des JO de 2018, c'est une dinguerie (il l'a fait en étant blessé)
youtube
Nathan Chen (usa) : Malgré ses costumes horribles, si tu aimes les sauts, il fera ton bonheur
Adam Siao Him Fa (fra): La nouvelle star du patinage français, qui a partagé la vedette avec Ilia pour les mondiaux avec l'incroyable remontée qu'il a faite. Si tu as aimé le raspberry twist d'Ilia, tu pourrais aimer son arabian et son salto arrière. Et il paraît qu'il veut essayer le quadruple axel lui aussi.
Le trio Yuna Kim/Mao Asada/ Carolina Kostner : l'âge d'or du patinage artistique féminin sans aucun doutes. Chacune était différente. Tu pourrais adorer Mao et son programme libre à Sotchi
Kaori Sakamoto (jpn) : La reine du patinage actuelle
Surya Bonaly (fra) : la légende française. Elle a honteusement été volée pendant toute sa carrière
Katarina Witt (ex-rda) : ça remonte à loin, mais son charisme n'a pas vieilli, et ses outfits sont toujours aussi iconiques
Sui/Han (Chine) : je regarde pas trop les couples (pourtant c'est une discipline avec des éléments hyper variés, j'aime bien), mais celui là était vraiment mon préféré
Anissina/Peizerat (fra) : le meilleur couple de danse sur glace français imo. Tous leurs programme ou presque sont des masterclass, ça n'a pas vieilli. Et Marina est la seule femme dans le patinage à avoir porté un homme, ça ne s'est pas refait.
Virtue/Moir (can) : Jettes un œil à leur Tango de Roxanne et à leur gala sur Stay de Rihanna
Papadakis/Cizeron (fra) : Je ne dois pas avoir besoin de les présenter. Leurs meilleurs programmes sont ceux qui sont le moins classique je pense (Fame, leur danse rythmique de 2022). Big up à Gabriella pour avoir le courage de dénoncer les violences dans le patinage chez les femmes.
Gilles/Poirier (can): j'adore leur originalité ( leur programme de cette année sur Les Hauts de Hurlevent est une merveille)
Guignard/Fabri (ita) : (va regarder leur programme sur les flamands roses)
Si tu as envie de regarder de la gymnastique rhythmique (sport beaucoup trop sous-côté, parce qu'en plus des éléments gymniques et de la danse tu as des ENGINS D'ADRESSE)
Anna Bessonova (ukr) : sa routine la plus iconique est Hopak mais toutes, je dis, absolument TOUTES ses routines sont des chef d'œuvre. Elle s'est pris de plein fouet la concurrence russe et ses injustices, mais c'est la meilleure gymnaste
Elena Vitrichenko (ukr) : une icône, malheureusement les juges en avait décidé autrement
Almudena Cid (esp): la reine d'Espagne qui a disputé quatre finales olympiques
Les russes ont dominé la gr pendant deux décennies, mais seulement trois ont vraiment apporté quelque chose à ce sport : Evgenia Kanavea, Margarita Mamun (il y a eu un documentaire terrible sur sa préparation aux JO tu comprendras mieux pourquoi on ne peux plus défendre les russes tant que le système ne change pas) et Yana Kudryavtseva
Melitina Staniouta (blr) : je la mets juste pour son sublime pivot signature
Sofia Raffaeli (ita) : une des principales prétendantes à l'or olympique. Elle a besoin de force, elle s'est fait lâcher à la fin de la saison dernière par sa coach qui l'entraînait depuis toute petite
Polina Berezina et Alba Bautista (esp) : je les aime d'amour. Poli a mon âge et les rubans d'Alba sont des merveilles.
Eva Serrano (fra): Si les russes n'avaient pas falsifié les scores, elle serait la seule gymnaste française à avoir gagné une médaille olympique. Tkt, elle a pris sa revanche en étant juge 20 ans plus tard à Tokyo (quelle reine) où la Russie a été battue après 20 ans de domination sans partage.
Darja Varfolomeev (ger): n'écoute pas ce que ces haters disent sur Internet. si tu as aimé Ilia (et que tu es toujours là !) tu vas l'adorer. Ses difficultés sont folles, et elle est d'une consistance dingue et fait ses meilleurs performances sous pression. Pendant les mondiaux elle dansait sur les musiques des autres en attendant son score, et elle a un sourire plus gros que son visage. C'est la favorite pour les JO.
Takhmina Ikromova (uzb): la révélation des derniers mondiaux, et la gymnaste la plus complète. elle vient de gagner le concours général du grand prix de Thiais ce weekend
Barbara Domingos : première gymnaste brésilienne qui a du succès, tu devrais aimer son ruban et son cerceau sur le roi Lion
Stiliana Nikolova (bul) : La plus expressive de la bande et celle qui a le plus de responsabilité, le jour où elle arrivera à vaincre son stress pour les finales elle sera imbattable
Boryana Kaleyn (bul) : la GOAT. elle s'est essayé et a réussi à TOUS les styles musicaux, du classique au metal, à la K-pop, au folklore sibérien à des morceaux de musiques composés exprès pour elle. Le cycle précédant un nombre incalculable de médailles lui sont passées sous le nez à cause de l'inflation des scores russes.
Ensemble France : voir mon précédant post
Ensemble Bulgare "Les Golden Girls) : le groupe de 2018-2021 (surnommé Les Diamants) est le meilleur de l'histoire, et les petites nouvelles font de très belles routines. Leurs performances dans les années 80, qui leur ont valu leur surnom valent le coup d'œil
Ensemble d'Espagne : leur performance en 2016 sur Vida Carnaval est de l'or
Ensemble d'Ukraine : quand elles sont stables, elles sont merveilleuses. Jettes un œil sur leurs galas : Archangel et Angels and Demons
Ensemble de Chine : des reines
2 notes · View notes
perduedansmatete · 7 months
Text
d'ailleurs si des âmes charitables parisiennes existent premièrement et ont de bonnes adresses d'endroits sympas pour sortir le soir et qu'elles veulent me les partager en message... je prends car mon endroit préféré dans lequel je vais depuis toujours ce qui m'empêche d'en découvrir d'autres car j'aime mes habitudes blablabla ça devient compliqué si je fais toujours des crises d'angoisse avant d'y aller ou dans les chiottes une fois là bas car je m'y sens plus à ma place/qu'il y a des histoires/que je suis entre les histoires d'autres personnes que j'aime autant/ou que les hommes tout simplement
27 notes · View notes
girafeduvexin · 1 year
Note
Alors tu peux nous donner tes recommendations récentes ? 🧐🗒️✍️
AVEC PLAISIR alors les derniers livres que j'ai lus :
Tous les hommes sont des menteurs, d'Alberto Manguel. Un écrivain argentin est retrouvé mort à Madrid, tombé par la fenêtre, alors qu'il vient de publier une oeuvre magistrale. Un journaliste interroge les gens qui l'ont connu pour comprendre. Ca a l'air sombre dit comme ça, mais c'est assez drôle parce que le premier témoignage, c'est Alberto Manguel lui-même et le deuxième témoignage commence en gros par "Alberto Manguel est un connard", beaucoup de second degré, d'humour sur lui-même, sur la littérature. On se rend rapidement compte que chacun a une vision différente de ce qui s'est passé et que la vérité est multiple. Ca parle aussi de la dictature en Argentine, de la torture, de littérature évidemment, c'est assez facile à lire et j'avoue que je l'ai dévoré !
Les Détectives sauvages, de Roberto Bolaño. J'adooooore Bolaño, lisez La Littérature nazie en Amérique, lisez 2666, mais en vrai, je me demande si Les Détectives sauvages ne serait pas mon préféré de lui. On suit un jeune poète mexicain qui rejoint le mouvement du "réalisme viscéral", mouvement qu'il a cependant du mal à définir, et qui est inspiré par le vrai mouvement de l'infraréalisme. Au début, on suit ce poète, puis on s'intéresse à deux figures du réalisme viscéral, Arturo Belano (chilien, comme Bolaño, wink wink) et Ulises Lima dont on va découvrir la vie entre les années 70 et les années 90 par le biais de multiples témoignages de gens qui les ont connus - un peu comme Manguel. C'est à la fois très drôle, avec des littéraires qui se prennent pour des dieux vivants (et ayant fait un master de littérature, ça me parle) mais aussi très touchant, avec des vies brisées, des vies qui évoluent, le temps qui passe. Bolaño réussit à nous faire nous attacher à un personnage qu'on ne va connaître que pour quinze pages et ne plus jamais revoir du livre. C'est une accumulation d'histoires différentes qui forment un grand ensemble et c'est extraordinaire, sans doute dans mon top 10 de mes livres préférés. C'est un pavé par contre, 800/900 pages mais moi j'adore.
Cent ans de solitude, de Gabriel García Márquez (oui j'aime la littérature sud-américaine), un classique sur le coup mais que je n'avais jamais lu bizarrement. C'est l'histoire d'une famille dans un village de Colombie, sur plusieurs décennies et par ce biais, on raconte l'histoire de la Colombie, la modernité qui arrive petit à petit, la décadence : la famille et le village vont s'élever puis chuter, de la richesse à la destruction. Le bonus, c'est que c'est du réalisme magique, un mouvement littéraire qu'honnêtement je ne connais pas si bien que ça (j'adore Borges mais je ne suis pas certaine que ça en soit par exemple), qui mélange la réalité avec le merveilleux, où à la fois on a des problématiques ancrées dans le réel mais aussi des prophéties, des créatures étranges, des gens qui vivent beaucoup trop longtemps etc. C'est du conte de fée moderne, en tout cas je l'ai compris comme ça en lisant Cent ans de solitude, navrée si c'est un raccourci ! Et bref, c'est un livre assez difficile parfois, avec une narration qui revient en arrière, qui avance dans le temps, qui joue avec les chronologies, avec une multitude de personnages à retenir, mais c'est très plaisant de s'y perdre et c'est magnifiquement écrit donc, que dire de plus.
Le prochain sur ma liste, c'est Les Choses de Perec, mais je peux déjà vivement conseiller La Vie mode d'emploi du même auteur qui fait aussi partie de mes livres préférés, même si ça fait des siècles que je ne l'ai pas lu - j'en reparlerai quand je le relirai. C'est l'histoire d'un immeuble parisien et on raconte l'historique de chaque appartement, avec un fil rouge porté par le propriétaire de l'immeuble, c'est extraordinaire (j'aime les narrations multiples oups).
12 notes · View notes
ladyniniane · 2 months
Note
Coucou ! 🍓, 🍬 & 🏜️ (:
Writers Truth & Dare ask game
Salut et merci pour les questions :)
🍓 ⇢ how did you get into writing fanfiction? 
J'y ai répondu ici :)
🍬 ⇢ post an unpopular opinion about a popular fandom character
Je n'ai jamais vraiment apprécié le couple formé par Eowyn et Faramir dans le Seigneur des Anneaux. Déjà parce que le développement est très rapide. Ensuite, la naissance de cette relation s'accompagne d'Eowyn qui abandonne les armes pour une occupation plus féminine et stéréotypée. Elle pose les yeux sur Faramir et ça y est "son cœur change" comme on nous dit dans le livre. Elle avait juste besoin d'un homme pour lui montrer la lumière.
Je sais bien que Tolkien a vécu l'horreur de la guerre et il est donc tout à fait normal qu'il présente la quête de gloire au combat d'Eowyn comme vaine. Son idée d'une fin heureuse c'est que chacun puisse cultiver son jardin en paix et c'est très louable. Cependant, c'est plus la manière dont c'est amené qui me dérange. J'aurais préféré qu'elle parvienne à cette conclusion d'elle-même. Par exemple en observant les femmes des maisons de la guérison et en étant impressionnée par leurs compétences ?
En effet, Tolkien reste un homme de son temps et son traitement des personnages féminins est...ce qu'il est. Le fait que la seule femme combattante du livre soit montrée comme étant dans l'erreur est à mon avis très parlant. De plus, Tolkien a lu et s'est inspiré des saga nordiques. Dans ces dernières, les guerrières au bouclier finissent soit par mourir, soit par se marier et se ranger. Je pense donc que ce n'est pas anodin. L'idée sous-jacente restant qu'il n'est pas naturel ou normal qu'une femme se batte.
De plus, aucun autre personnage masculin (guerrier, s'entend) ne passe par une telle révélation. Et c'est là aussi très révélateur. Pourquoi Eowyn ne pourrait-elle pas être les deux ? Cesser de glorifier la guerre mais rester prête à défendre la vie et les siens ? Pourquoi les femmes devraient-elles tenir dans des cases étriquées ? Et certes, Faramir respecte Eowyn et semble vouloir la traiter en égale, mais je ne suis pas convaincue.
Des Eowyn, parfois très jeunes, il y en a eu pendant la première guerre mondiale. Je n'oserais pas les juger.
(ça me rappelle la période où j'avais des OCs dans cet univers, ah là là.)
(Et je précise bien sûr pour les fans de Tolkien qui liraient ce post que je ne suis pas là pour un débat enflammé. Je suis tout à fait disposée à échanger mais du moment que ça reste courtois).
🏜️ ⇢ what’s your favourite type of comment to receive on your work?
J'aime quand mes lecteurs me disent qu'ils se souviennent de mes histoires longtemps après. J'aime aussi quand quelqu'un me dit que mes histoires l'ont touché.
Mais ce que j'apprécie le plus c'est de savoir qu'une histoire a fait du bien à quelqu'un. Mes écrits sont entre ombres et lumières, mais je veux que mes lecteurs partent avec une impression positive et la sensation d'avoir passé un bon moment. Si je peux offrir un havre de paix dans ce monde difficile, j'en serais ravie.
2 notes · View notes