Tumgik
#règles du jeu
trente-haines · 6 months
Text
Tumblr media
[Or]acle
Ton Antre poète
/ En /
Ton Être prophétique
Dire merci.
Dire au revoir et à Toujours.
Pour toujours, à jamais Plus.
Plus d’au revoir à dire.
- en taisant -
Que de Toujours
Nait
un / Néant
3 notes · View notes
jacobwren · 1 year
Photo
Tumblr media
“The awful thing about life is this: Everyone has their reasons.” Scene from La Règle du jeu (1939), a film by Jean Renoir.
62 notes · View notes
federer7 · 1 year
Text
Tumblr media
Orange Event, part 4. 2017. From the series "Règle du jeu"
Photo: Elina Brotherus
13 notes · View notes
rainymovies · 9 months
Text
Tumblr media
The Rules of the Game (1939)
2 notes · View notes
sindirimba · 5 months
Text
youtube
1 note · View note
influence-sable · 11 months
Text
dailymotion
La règle du jeu de Jean Renoir (1939)
0 notes
miguelmarias · 1 year
Text
La Règle du jeu (Jean Renoir, 1939)
Es difícil comprender por qué esta película fue en su momento causa de escándalo. No hay en ella provocaciones como las que algunos pueden encontrar, si las buscan, en La edad de oro: todo es aquí elegancia y soltura, drama pero también gracia, sensibilidad y discreción; la acidez y la caricatura alternan sin ruptura con la nobleza y el sentido moral. No creo, pues, contra lo que se ha dicho siempre, que fuesen los temas de La Règle du jeu lo que soliviantó a sus contemporáneos ni el ver que la pantalla les devolvía un reflejo que —como con su vandálica e intolerante conducta ellos mismos se encargaron de demostrar— no hacía sino enaltecerles. El problema era, ha sido y podría ser aún, si esta película no hubiese alcanzado ya el estatuto de «clásica» cuando todavía se mantiene viva y en vigor, otro bien distinto, a mi entender: La regla del juego es, como quien no quiere la cosa, tal vez sin que el propio Renoir se lo propusiera o se percatase de ello a tiempo de evitarlo, una obra de vanguardia, innovadora y audaz, que se aventuraba en terreno entonces desconocido, incluso hoy poco transitado, salvo por cineastas marginales o marginados, como Straub, Rivette, Raúl Ruiz, Bresson, Pialat, Godard, Eustache, De Oliveira, es decir, los que piensan que Dreyer, Ford, Mizoguchi, Lang o Buñuel no hicieron cine para que luego vengan otros a remedarles ni para las filmotecas, y que tratan de prolongar los senderos por ellos abiertos a machetazos con sus nuevos machetes, igualmente afilados.
Naturalmente, Renoir no tiene nada de falso profeta, y no presumió nunca de sus audacias. Se contentó con hacer lo que nadie hacía, y no por pretensiones de originalidad, sino porque así veía las cosas y creía que su manera de mostrarlas era, si no la única ni la mejor, más justa o progresista, sí la más adecuada a sus intenciones. La regla del juego aparenta no romper nada, y sin embargo viola todas las reglas comerciales y académicas —tan a menudo las mismas— vigentes en 1982 en más de medio mundo. Estoy convencido de que, de acabar de rodarse, sería considerada inestrenable, si no impresentable, y condenada a languidecer en los circuitos de arte y ensayo, a los que, como es evidente, se la ha desterrado definitivamente.
Para ser marginal no basta con ponerse esa etiqueta. Hay que, más simplemente aún, pero con mucho más riesgo, estar al margen, que es tanto como fuera de la ley (aunque sea «la ley del mercado») y no atender otra demanda que la de la propia exigencia de integridad y de hacer lo que de verdad, para uno, vale la pena. Así que, para mí, una película marginal no es Arrebato, sino L'Atalante, Sauve qui peut (la vie), La Maman et la Putain, Nous ne vieillirons pas ensemble, Chronik der Anna Magdalena Bach, L'Hypothèse du tableau volé, Im Lauf der Zeit, Jonas qui aura 25 ans en l’an 2000, Gertrud, Quatre Nuits d'un reveur, la apropiadamente llamada The Edge, The Naked Kiss, El ángel exterminador, Le Testament du docteur Cordelier o, en la acepción más absoluta y literal de la palabra, La Règle du jeu. Esta última lo es tan totalmente porque, quizá por vez primera, empuja el drama a los márgenes de la acción, y los desplazamientos de los actores a los bordes del encuadre, haciendo de las entradas y salidas de campo el eje dinámico de sus evoluciones. Los personajes más dramáticos son, justamente, los más periféricos, los que durante casi todo su transcurso se mantienen en la orilla, para luego, súbitamente, zambullirse en la tragedia (Octave), o los que, iluminados al comienzo, pasan a ocupar un segundo plano, en la penumbra, para verse finalmente proyectados al protagonismo involuntario (el aviador Jurieu), o bien aquellos que —como Christine— vacilan temblorosamente o, por el contrario —como su marido, Robert de la Chesnaye—, son víctimas de una excesiva movilidad, delatora, bajo una capa de afectada seguridad de «hombre de mundo», de idéntica falta de confianza en sí mismo, de la misma zozobra frente a la necesidad de elegir, ante el peligro que suponen los sentimientos. Y Renoir ha sabido mover sus peones con una gracia que los humaniza, precisamente porque no ha retrocedido ante el riesgo que suponía seguir sus saltos de una actitud a la contraria, sus bruscos cambios de humor, los imprevistos giros de la enredada trama, los continuos quiebros de tono que el juego del azar y la lógica requieren. Todo en La regla del juego es movimiento, tránsito, fugacidad, idas y venidas por un pasillo sin fondo, en un escenario abierto, sin límites, en el que reina el tiempo. Por eso resiste tan bien su paso.
Publicado en el nº 16 de Casablanca (abril de 1982)
1 note · View note
soitamespieds · 8 months
Text
Tumblr media
À chaque instant, n'oubliez pas de lui rappeler qui est aux commandes
Les femmes qui dominent: Une dynamique de pouvoir et de sanction
Depuis des siècles, les relations de pouvoir ont évolué, oscillant entre des dominations variées. Longtemps, les femmes ont été sous-représentées, voire marginalisées, dans de nombreux aspects de la société. Mais, dans certains milieux et contextes, le vent a changé de direction. Des femmes audacieuses ont pris le contrôle, rappelant à chaque instant aux hommes qui est vraiment aux commandes.
Chaque regard, chaque geste, chaque mot prononcé par ces femmes est un rappel constant de leur position dominante. Et dans cette dynamique, le pouvoir de sanction devient également apparent. Elles n'hésitent pas à punir, à rectifier, à redéfinir les limites lorsque celles-ci sont transgressées. Ces sanctions peuvent être subtiles ou explicites, mais elles servent toujours à réaffirmer leur position de force.
Ces femmes ne cherchent pas nécessairement à écraser ou à diminuer les hommes, mais plutôt à définir clairement les règles du jeu. Leur autorité ne s'exprime pas uniquement à travers des récompenses, mais aussi à travers des corrections lorsque la situation l'exige.
L'image traditionnelle de la femme douce et soumise est bouleversée par ces femmes puissantes qui ne demandent la permission à personne. Elles sont des dirigeantes, des innovatrices, des meneuses. Dans le monde des affaires, des arts, de la politique, et même dans la vie quotidienne, elles se positionnent comme des leaders, non pas parce qu’elles veulent prouver quelque chose, mais parce qu'elles le méritent.
Et le plus fascinant dans cette dynamique, c'est l'adaptabilité des hommes qui entrent dans leur orbite. Nombre d'entre eux reconnaissent et respectent cette autorité, acceptant même les sanctions comme un moyen d'apprentissage et de croissance. Ils comprennent que suivre une femme puissante ne diminue en rien leur propre valeur. Au contraire, cela peut être une source d'enrichissement personnel et professionnel.
Cela dit, tout comme il est essentiel de célébrer ces femmes fortes, il est tout aussi crucial de reconnaître que chaque individu, homme ou femme, a sa propre force et sa propre dynamique. La vraie puissance réside dans l'équilibre, l'harmonie et la compréhension mutuelle.
Les femmes dominantes, avec leur assurance, leur détermination, et leur capacité à punir, ne sont pas une menace, mais plutôt un symbole du progrès de la société vers une égalité des genres. À chaque moment, elles rappellent aux hommes leur place, non pas par arrogance, mais par le désir d'une collaboration harmonieuse où chaque individu connaît sa valeur.
55 notes · View notes
from-derry · 3 months
Text
Groupes et communautés
Vous qui aimez la sécurité, l’ordre, vous endormir en sachant que vous êtes entre les mains de gens qui ont à cœur de vous protéger (de vous, des autres, d’Eux), vous souvenir de votre vie passée dans un confort très normé… Eh bien, vous avez toutes les chances de vous retrouver au centre bourg. Traversé par Main Road, on y trouve certains établissements comme le diner, l’ancienne école, la station-service ou le bureau du shérif. Vous serez logés dans des maisons pavillonnaires, dotées d’un certain confort ! Il faudra par contre parfois vivre avec d’autres personnes au gré des arrivées – ne vous inquiétez pas, généralement on place les gens en fonction de leur arrivée ou quand il y a bonne entente. C’est le shérif qui s’en charge, s’il n’y a pas de vœux – vous inquiétez pas, elle sait être arrangeante. C’est qu’on a qu’un nombre limité de maisons – enfin, en vrai vous pouvez vous en construire, mais elles ne seront pas liées à l’eau ou à l’électricité.
Sinon, il y a la maison commune. Là-bas, sur la colline, c’est à quinze minutes du centre bourg. La grande maison de type colonial. Par contre, vie commune, on partage tout, même les vêtements. C’est un peu confus au départ, mais le doyen organise tout d’une main de maître. Tous les espaces possibles sont occupés dès qu’il fait nuit, et c’est un peu le jeu des chaises musicales pour le couchage. Mais là-bas, il y a toujours quelqu’un de réveillé, une bonne entente, de la musique, des rires. Il y a deux règles principales : l’hospitalité et le partage. Si vous jouez le jeu de la vie en collectivité, vous aurez à la fois la protection, la joie. Ils sont plus dans l’optique vivre au jour le jour, mais ne vous inquiétez pas, vous manquerez de rien, ou presque. Genre… l’intimité.
Si vous avez fait le choix – ou on l’a fait pour vous – de ne pas vivre en communauté, c’est une vie de solitude et de risques qui vous attend. Pas ou peu de confort, comme l’eau et l’électricité, la solidarité faut vous gratter… à part si vous avez des choses à échanger, comme des objets, vos bras ou votre tête. C’est une vie frugale, pleine de danger, mais y a pas à compter sur des petits chefaillons. Puis… y a vous, les gars qui venaient de débarquer. C’est pas une période facile, on sait – faut découvrir et accepter tout ça, s’adapter et le choix est rapide et brutal entre les communautés. Désolé, c’est en plus souvent définitif, mais on sait et surtout vous savez que c’est pour le meilleur. Vous aurez pas trop le temps de regretter, les nouveaux.
24 notes · View notes
ushioliddell-blog · 5 days
Text
Ayhalo : une analyse de leur dynamique.
À l'heure où j'écris ces mots, le Ayhalo n'est qu'une projection de certains esprits dans la commu de Bad et de Aypierre. Il est loin d'être en première position et les habitants eux-mêmes de Quesadilla ne l'envisagent pas, probablement dû au fait des sentiments très puissants de Q!Aypierre pour Q!Max ou de ceux qu'ils viennent de découvrir pour Cucurucho de Q!Bad. Les chances pour que ça évolue sont.....quasiment nulles, on va pas se mentir. Mais je disais ça aussi pour le Furryduo, à cause de l'Ohnana duo et du Chicomaxo, et voyez comment ça a évolué. Et moi-même j'ai évolué en passant d'une pensée que c'était un cracked ship d'une très forte amitié à la considération comme un ship réel. Un terrain parfait pour la Fanfiction, tout ça :) Mais y a des trucs. Des trucs qui font que, si ça se faisait, ça collerait.
Je prends appui parfois sur des posts vu ici (notamment l'analyse de Q!Bad super bien faite partagée juste avant ) ou le Discord (la discussion du jour du "malin mais fou" ).
On explore un peu ça ?
I ) Leurs points communs et leurs liens.
Le titre vous surprend peut être, mais oui, ils en ont. Probablement plus évidents qu'entre Q!Max et Q!Aypierre, d'ailleurs.
A) Leur boussole morale.
On commence par du lourd et du évident. XD Ils sont clairement dans une boussole morale complètement fuck up et grise. Ce n'est pas qu'ils sont immoraux, plutôt amoraux. La différence ? Immoral veut dire qu'il enfreint délibérément la morale en sachant pertinemment qu'il s'agit d'actes immoraux, qu'il la rejette, amoral, qu'il n'a tout simplement pas de morale, pas qu'il l'a rejeté mais plutôt que la morale n'est pas prise en considération dans ses actes. Et là, vous vous dites, "pourquoi amoraux ? Ils ont déjà trahi leurs camarades notamment dans le Purgatoire ". Mais pourquoi l'ont-ils fait ? Telle est la question à se poser ici. Ils l'ont fait pour survivre et parce qu'il (Ayrobot ) considérait qu'il n'y avait déjà plus de morale et absolument pas à en prendre compte, s'il ne voulait pas être trop faible et offrir une occasion d'être exploité. En d'autres termes, refus de prise en considération de la morale qui eut été un choix naïf quitte à passer pour immoral. Ayrobot a t-il conscience que ce soit mal ? Non. Ce qui importe pour Ayrobot, c'est la survie, et ce depuis toujours. Il n'a PAS de base de morale, n'étant pas humain. Et Q!Bad ? Q!Bad est un démon et un ancien régulier de ce genre de jeu comme Q!Aypierre, ou la morale est à oublier pour ne pas être trahi et survivre. Ils appliquent les règles, conscients que quoi qu'ils fassent, ils seront jugés négativement de toute façon.
Aussi étrange qu'il soit possible, ils ont pourtant une moralité. Leurs proches sont tout pour eux. Et ils feraient absolument TOUT pour eux. Jusqu'à se donner en pâture à des Vultures, jusqu'à fournir des objets illégaux sans savoir pourquoi. Jusqu'à tuer, si besoin. (Plus Ayrobot que Q!Aypierre sur ce point. Une preuve ? L'épreuve de combat durant la prison. Le premier choix de Q!Aypierre ? Plutôt que se battre....Danser. ) Et ils soutiennent de bout en bout leurs proches, même dans les idées les plus saugrenues (des trous au Spawn permettraient de retrouver les oeufs ? Lets go ! Un train de siége ? Allons y ! ). Ce sont des Ride or Die, tous les deux. Et ils se soutiennent toujours. Approuvent les idées de l'un l'autre quand bien même elle soit fucked UP as fuck, offrant même leur aide si besoin (la prank sur le toit de Q!Tubbo ). Pire que ça : ils alimentent les excentricités de l'un l'autre constamment. Les apprécient même (surtout Q!Aypierre ) à leur juste valeur. Là où un Q!Tubbo, un Q!Roier ou un Q!Mike se désespéreraient et maudiraient Q!Bad, Q!Aypierre va reconnaître le génie de la prank, l'apprécier, l'admirer et même la déclencher en sachant pertinemment ce que cela va faire. Puis va rendre la faveur. En un peu plus fort mais sans jamais y aller TROP fort, pour rester dans une bonne équivalence. Q!Bad.....est plus mauvais joueur sur ça. "Ne fais pas aux autres ce qu'on ne voudrait pas qu'on te fasse " ne s'applique pas du tout pour lui XD Mais il reconnaît aussi le génie de certaines pranks, tout en craignant parfois qu'elles lui arrivent (la fois où Q!Aypierre a parlé de remplacer UN truc dans un décor sans rien dire et qui aurait angoissé Q!Bad ).
B) Leur génie et leur folie
Comme je l'ai dit leurs seuls limites sont ce que leurs proches ont besoin. Surtout les oeufs pour Q!Bad, les oeufs et le cercle très rapproché (les Français, Q!Bad et Q!Max ) pour Q!Aypierre. Ils ne feront pas de mal consciemment aux autres (ou du moins ce qui ne correspond pas à faire du mal à quelqu'un selon eux ) sans aucune raison (et non les pranks à Q!Tubbo n'étaient pas gratuites ) mais ça n'ira jamais au delà de pranks, hors Purgatoire. Ils considèrent même ça comme des moyens de souhaiter des bons retours et offrir de l'attention (Q!Bad ) ou de simplement entretenir une rivalité amicale (Q!Aypierre ). Ils passent les trois quart de leur temps à conspirer ensemble sur de nouvelles manière de détourner le serveur, les bugs, ou créer de nouvelles choses....Et vont immédiatement chercher l'autre pour en parler. On ne compte plus les fois où Q!Aypierre a laché un "j'en parlerais à Bébou " durant un stream.
Une conversation avec Bébou, on sait quand elle commence, jamais quand elle prend fin et Q!Aypierre en a parfaitement conscience xD
Ils admirent également l'ingéniosité de l'un l'autre constamment et se le disent et là où d'autres s'arrêtent la, ils sont curieux et se demandent comment l'autre a procédé et se le font expliquer et si besoin est, se prodiguent des conseils pour améliorer.
Ce sont des génies, tout les deux. L'un est un mastermind dans l'élaboration de plans (Q!Bad ), l'autre un support technique, un Q en puissance en somme (Q!Aypierre ) qui élabore également des plans quand il faut appuyer ses proches, notamment Q!Bad (les waystones ) et.....pour vendre ses objets. XD
Mais le génie va de pair avec la folie....Et pour eux, c'est TRES vrai. Pour Q!Bad, c'est la démesure, comme placer des blocs de neige pour couvrir le Tubbhole, pour Q!Aypierre l'excentricité notamment avec le Furry Club. C'est jouer avec le nucléaire parce qu'ils peuvent le faire, même si pour le coup, Q!Aypierre est un chouia plus responsable sur ça XD
C) Leur amour des pranks
On en a déjà parlé, un peu en diagonale, alors ce point sera court. Ils aiment ça. Tous les deux, et plus que de raison. Au point de faire des productions immenses, juste pour en réaliser une. Leurs raisons divergent (que ce soit pour offrir de l'attention ou un bon retour ou entretenir une rivalité amicale ou simplement en réponse à une prank ) mais leur amour commun des pranks fait qu'ils s'aideront toujours, se montreront leurs pranks respectives sans hésiter. Et se gaslighteront sur qui l'a fait chez eux pour entretenir la guerre des pranks tout en sachant pertinemment que celui en face de l'autre en ait l'auteur. Q!Aypierre est même à présent capable de déceler les pranks de Q!Bad en reconnaissant son style XD
Q!Aypierre est cependant plus un adepte des blagues à l'oral et en fait constamment à Q!Bad qui les apprécie.
D) Leurs Trust Issues
Oh qu'ils en ont. Q!Bad est un paranoïaque qui n'accorde sa confiance que très peu et à très peu de personnes. Q!Aypierre ne se confie que très peu également, de peur d'être utilisé ou vu comme faible et se dissimule derrière ses plaisanteries constamment. Et.....ils acceptent ça chez l'autre. Font en sorte de respecter ce sentiment chez l'autre et le prennent en considération (entrer en premier dans le musée de peur qu'il y ait une cage pour Q!Bad ) par exemple, comme un post ici l'avait bien souligné. Comment est née leur confiance, @issialou l'a très bien expliqué, donc j'y reviendrai pas, mais..... Pour l'heure Q!Bad est la seule personne en dehors de sa fille en laquelle Q!Aypierre a entièrement confiance et la seule sur laquelle il sait pouvoir compter. Il ne lui dira pas tout, tout comme Q!Bad, mais si l'un l'autre se posent des questions sur leurs états, ils se répondront ("Comment tu vis l'absence de Pomme " "Je bois " ). Ce ne sera pas très clair et très vite la blague reviendra minimiser le truc, mais c'est bien plus que pour la plupart des gens (à l'exception des oeufs qui sont sa faiblesse et à laquelle il dira tout en minimisant cependant ).
E) Leur manière de gérer l'abandon.
......Mal ? Ni Q!Bad ni Q!Aypierre ne supportent l'abandon. Surtout après s'être laissé s'attacher. La trahison offre des occasions à Ayrobot de se réveiller, également, visiblement, probablement du à son passé. Si Q!Bad semble en recherche d'attention constante à présent, Q!Aypierre est semble t-il un peu plus indépendant, probablement dû à cette fameuse peur d'être exploité si trop dépendant et la rupture avec Q!Max a aggravé le truc au point d'exacerber le lien commercial comme seul lien possible pour obtenir un truc, hors cas d'urgence et se dissimuler derrière ses blagues ou faire peur pour ne pas qu'on l'approche trop près de nouveau.
Mais une chose est sûre : abandonnez les, ils vous le feront PAYER (plus Ayrobot sur ce coup là ).
Vous en tiendront-ils rigueur ?. ......Non. revenez vers eux et hop, fini, terminé. XD Ride or Die XD
Où ils vous feront revenir vers eux. En explosant votre bureau, par exemple :D
F) Le capitalisme.
C'est probablement les deux sur le serveur qui le prennent autant au sérieux et y sont attachés. Et qui se sont associés. Au point de bassiner leur fille avec ça, à chaque fois qu'ils s'emportent dans leur roleplay de vendeur et d'acheteur radin xD
Le capitalisme est aussi devenu une manière pour Q!Aypierre de se dissimuler, ne plus se montrer comme possible à exploiter et empêcher les gens de venir voir trop près. Le paiement en nature est en effet devenu impossible avec lui (son refus à Q!Mike ).
G) Leur haine de l'ennui.
Ils ont du temps devant eux ? Trop d'objets à vendre et personne d'assez riche pour les acheter ? Et bien essayons de le vendre à l'autre même s'il en a pas du tout besoin et qu'il est radin :D
Ils jouent, constamment l'un avec l'autre. Et ils savent TRES bien que ce n'est qu'un jeu. Ils le poussent parfois loin, (notamment les dix mille patates ) mais à leurs yeux, ce n'est rien de plus que des blagues et une espèce de jeu de rôle play dans le rôle play. C'est souvent à qui ira le plus loin, et Q!Bad gagne constamment car Q!Aypierre ne s'attend jamais à ce qu'il pousse leur mini roleplay aussi loin XD Ils en arrivent même à une certaine domesticité, dans la complicité de leurs blagues et leur récurrence, sans même s'en rendre compte, au point de parfois ressembler à un vieux couple. XD
Le jeu est même parfois utilisé pour aider l'autre, avec sa mémoire, ou pour son moral.
Ils suivent instantanément l'autre dans une tentative de roleplay, également. Une musique dramatique pour aucune raison ? Le ton le devient également. Tu te dis nouveau banquier ? Je serais un nouveau client :D
Et.....ils ne laissent jamais l'autre déprimer ou s'ennuyer. S'ils sont parfaitement capables de s'occuper tout seuls (un plus chaotiquement que l'autre ), si l'autre leur confie une tâche, ou a une idée, leur permettant de pas penser et pas s'ennuyer....Ils prennent. Il a également été prouvé que Q!Bad est celui qui a été chercher Q!Aypierre au reset et ce qui a mené aux débuts de la Stonks and Muffin.
H) Leur soucis de l'autre.
Absolument pas conventionnel, sauf pour les oeufs. L'un va demander aux autres, de veiller si besoin et veiller dans l'ombre (Q!Aypierre), l'autre va de temps à autre poser des questions mais surtout s'assurer de maintenir le moral par des actes et propositions, tout en dissimulant son propre état (Q!Bad ).
Ils se soucient beaucoup de l'autre, mais font en sorte de ne pas inquiéter sur leur état et faire ce qu'ils peuvent pour aider l'autre.
Bon, ce post est LONG, alors on va le découper en deux parties. La prochaine fois, je parlerai des obstacles pour le Ayhalo et ptêt comment je verrais une évolution, si ça devait arriver et se concretiser.
Si d'autres points me viennent, j'en parlerai.
Merci de m'avoir lu. ^^
15 notes · View notes
iranondeaira · 14 days
Text
Tumblr media
Il s'établit rapidement entre tous les amants des règles du jeu dont ils n'ont pas conscience mais qui ont force de loi et qu'il ne faut pas transgresser.
L'insoutenable légèreté de l'être (1984) de Milan Kundera
15 notes · View notes
albad · 1 month
Text
11 notes · View notes
feelkindadizzy · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
[English ID (the dialogue has been loosely translated from french to english): A gifset of a Kaeloo episode. 1. Badka yelling "Hello friends!". 2. Stumpy, Quack-Quack and Mr Cat are blow away by his yelling and are shouting in fear. Once it’s over, Mr Cat says "Oh yeah…" while Badka is bashful. 3. Kaeloo transforms back, then says "Friends, today we’re gonna play...". 4. Mr Cat is sulking afar and says : "Oh no…". Kaeloo brings up a picture of Badka and says "With Badka!". Mr Cat gets close to her in an instant and says "Ah! Very well.". 5.Kaeloo: "Me and Badka are trying to get along better. It’s not easy, but a good game can help out." 6. Mr Cat, while putting on a black bow tie: "Absolutely." 7. Kaeloo, very seriously: "Finally, Mr Cat… You are obviously forbidden from hurting Quack Quack!" 8.Mr Chat does a vocal warm-up, then asks : "And our guest, when does he play?". 9.Badka calls out Kaeloo: "Huh?". Kaeloo answers : "We agreed I would go first. Be patient, your time will come." 10. Mr Chat, waving a flower bouquet : "I’m skipping my turn. I’m waiting for the toad." Stumpy and uQack-Quack look at him with eyes wide open. Gay flags and questions marks have been added on top of them. 11. Kaeloo’s arms become long and soft, she yells. Stumpy takes up one of her arms and shouts : "Ah ! Gross !" 12. Mr Cat : "We’re loosing time there! If we want the toad to play, we need to speed things up." He runs up to the wall and counts : "One..."13. Quack-Quack blown up to the ground, and touching the wall with his finger. Mr Cat : "Alright! The duck won. Time to bring the toad in." 14. Badka, to Kaeloo: "Hey ! It’s my time to play!". Kaeloo : "Yes, I know! It was supposed to be your turn but now is not the time !"15. Mr Cat, to the Rules : "Thinggumabob! Froggy said she would trade places with the toad. She’s not doing it! It deserves a forfeit, right ?" The Rules has a gay flag and an interrogation point on top of her. 16. Mr Cat jumps towards Badka whith his flower bouquet in his hand. Kaeloo transforms back and shouts "Red light!", and instead of touching Badka, Mr Cat crash into the wall. Kaeloo and Badka laugh. / END ID]
[Description d'image: Une série de gif de la série Kaeloo. 1. Badka criant "Bonjour les amis!". 2. Moignon, Coin-Coin et Mr Chat sont dans un canapé et se prennent la violence du cri dans la tête et crient. Mr Chat est tout content, et une fois que c’est fini il dit "Oh ouais…" pendant que Badka est tout timide. 3. Kaeloo se détransforme, puis dit "Les amis, aujourd’hui nous allons jouer…". 4. Mr Chat boude au loin et dit : "Oh non…". Kaeloo prend un panneau avec une photo de Badka dessus et dit "Avec Badka!". Mr Chat s’approche immédiatement et dit "Ah! Très bien.". 5.Kaeloo: "Nous essayons de mieux nous entendre Badka et moi. C’est pas facile, mais un bon jeu peut faciliter les choses." 6. Mr Chat, en mettant un noeud papillon noir: "Absolument." 7. Kaeloo, très sérieuse: "Enfin, Mr Chat… Il vous est évidemment interdit de faire bobo à Coin-Coin ! 8.Mr Chat vocalise, puis demande : "Et notre invité, il joue quand?". 9.Badka interpelle Kaeloo: "Huh?". Kaeloo lui répond : "On a dit que je commençais. Un peu de patience, ton tour viendra." 10. Mr Chat, brandissant un bouquet de fleurs : "Moi, je passe mon tour. J’attends le crapaud." Moignon et Coin-Coin le regardent avec des grand yeux. Des drapeaux gays et des points d’interrogation ont été rajouté au dessus de leurs têtes. 11. Les bras de Kaeloo deviennent tous longs et mous, elle crie. Moignon prend un de ses bras et crie : "Ah ! Dégueu !" 12. Mr Chat : "On perd du temps là! Si on veut que le crapaud joue, faut passer la seconde." Il se met à un mur et commence : "Un..."13. Coin-Coin explosé au sol qui touche le mur du bout du doigt. Mr Chat : "Bon ! Le canard à gagné. C’est le moment de faire rentrer le crapaud !" 14. Badka, a Kaeloo: "Hé ! A moi de jouer !". Kaeloo : "Oui, je sais ! Ça devrait être ton tour mais c’est pas le moment ! 15. Mr Chat, à la Règle : "Le bidule ! La grenouille a dit qu’elle laisserait sa place au crapaud. Elle le fait pas ! Ca vaut bien un gage ça non ?" La règle a un drapeau gay et un point d’interrogation au dessus d’elle. 16. Mr Chat s’élance vers Badka bouquet à la main. Kaeloo se transforme et crie "Soleil !", et au lieu de toucher Badka, Mr Chat s’excrase au mur. Kaeloo et Badka rigolent. / Fin de la description]
Tumblr media
[ID: A green line divider /END ID]
[english] mr cat really said "alright this season i'm CLASSY about my crush, i will stop barking and drooling and i WILL impress him by wearing a fruity lil bow tie and bringing nice flowers just for him"
...so somehow they managed to make mr cat gayer than before??? impressive feat, kaeloo season 5 we're not even 7 minutes in and you're already so damn great 🏳️‍🌈🏳️‍🌈
[french] mr chat a vraiment fait "ok dans cette saison je suis CLASSE a propos de mon crush, je vais arrêter de lui aboyer et lui baver dessus et je vais l'IMPRESSIONER en portant un ptit nœud pap' et en lui apportant des jolies fleurs rien que pour lui"
...contre toute attente iels ont réussi à rendre mr chat encore plus gay qu'avant??? très impressionant, kaeloo saison 5 ça fait même pas 7 minutes que tu as commencé et tu es déjà incroyable 🏳️‍🌈🏳️‍🌈
73 notes · View notes
plexussolaire · 8 months
Text
Détresse d'une bonne prof
31.08.2023
Cette année, c’est ma cinquième rentrée.
Je suis arrivée en 2019 en tant que professeure de français. Je ne pense pas avoir fait le mauvais choix, en passant ce concours et en faisant ce métier. Les débuts ont été effrayants et difficiles, faute de formation convenable. Je suis tombée sur des classes compliquées dès la première année, et puis il y a eu le covid. J’ai longtemps eu peur de ne pas réussir, j’étais exigeante envers moi-même et un peu timorée pour croire en mon autorité naturelle. Mais le métier s’est fait, l’expérience s’est construite, maintenant je suis le mirador qui voit tout (ou croit tout voir), je répète en boucle les règles et les limites, les élèves m’ont dit qu’ils se sentaient bien avec moi et que j’expliquais bien. Certains trouvent mon cours intéressant, je peux leur parler sans qu’il y ait de tension et c’est déjà ça. Les petits fauteurs de trouble m’apprécient dans l’ensemble, parce que je ne les laisse pas tomber. Je suis reconnue comme une bonne prof, à mon échelle. Déjà puisque je suis pleinement là, avec toute mon énergie, avec le plaisir de chercher à donner le meilleur de ce que j’ai, et de leur montrer comme j’aime parler de littérature.
Je ne fais pas mille projets par an, je n’ai pas l’ambition de devenir inspectrice, je ne fais pas des jeux, je ne crée pas d’escape game ni ne plastifie des quizz de toutes les couleurs. Je suis vieux jeu, mais pour les petits loups que j’accompagne, parfois c’est rassurant et cadrant. Ils apprennent des choses, ils se souviennent d’informations l’année d’après pourtant très loin de leurs vies quotidiennes. Ils peuvent rire dans ma classe, ils peuvent s’exprimer, ils sont parfois remuants mais reviennent toujours au calme quand c’est nécessaire. Les ados sont différents d’il y a dix ans et je leur souhaite d’embrasser ces changements qu’on voudrait les empêcher d’incarner, sous prétexte qu’ils ne sont “plus au niveau”, et qu’on ne leur répétera jamais assez. Et puis je les aime, inconditionnellement et sans attente, et ça c’est déjà quelque chose.
Le problème c’est de dire immédiatement, comme présupposé, que ça aurait pu être un mauvais choix. Plus à aucun moment on ne parle de bon choix d’être prof. On finit prof. C’est ma cinquième rentrée demain, je vais retrouver mes collègues chouettes, ce collège que je connais faute de l’apprécier vraiment, étant donné qu’il tombe en ruine (littéralement, il penche) et sue le béton, dans un quartier moche et au milieu des cités. Je vais retrouver les élèves et faire mieux que l’année dernière. Je vais développer mes activités syndicales et apprendre plein de choses, car moi aussi j’apprends tous les jours quand je vais au collège. Je suis une vieille prof, maintenant. Je fais partie des murs, comme on dit. Mais cette année encore, je suis terrorisée.
Mais ça il faut bien que je me garde d’en parler à tout ceux qui ne sont pas prof. Personne ne regarde cela d’un bon oeil et quand on raconte ce qu’on vit vraiment au quotidien, on est juste pénibles. On se plaint alors qu’on a des vacances. On se plaint alors qu’on est fonctionnaire, et qu’on ne doit “que 18H”. J’ai commencé de préparer mes cours le 1er août. C’est un choix, je peux organiser mon travail comme je veux. Au début c’était une heure par jour, puis deux, puis trois, puisque c’est un travail infiniment long, qui demande de faire une tâche en plusieurs heures, parfois plusieurs jours, et qu’on n’est pas sûr qu’elle fonctionnera auprès des élèves. Cela fait une semaine et demi que je travaille plus de sept heures par jour. Je n’arrive pas à me rendre compte du résultat obtenu. Certaines choses vont être abandonnées, car je ne connais pas encore le profil de mes classes ou le caractère de mes élèves, leur rythme, ou leurs difficultés. J’ai peut-être deux mois de prêt. Je travaillerai pendant tous les weekend et toutes les vacances. Ce travail est invisible. Dans le privé, on vous parlerait de télétravail. Je compterai le nombre de jour de “vacances” réels que j’ai cette année, mais je pense qu’ils sont moins impressionnants que prévus, et cela avec 5 ans d’expérience et des cours un peu rodés.
Je travaille, et je ne gagne pas grand chose pour tout ce que je fais, pour la fatigue accumulée et les problèmes de santé mentale que mon travail me cause. Souvent la dernière semaine avant les vacances, je pleure. Je pleure de fatigue et de désespoir. Ça dépend des périodes, parfois c’est dès la deuxième semaine. Des fois je me contente d’arrêter de vivre et de serrer les dents en attendant les vacances. Car corriger, préparer, diriger, punir, encourager, parler, parler, écouter, consoler, répéter, parler, répéter encore, dix fois, vingt fois, s’interrompre, exiger, appeler, parler encore, et fort, toute la journée, ça brûle à petit feu toutes les réserves.
C’est le bruit surtout qui vous roule dessus. Le bruit des cris, le bruit des disputes, le bruit cours de travaux en groupe à 30, le bruit des couloirs qui résonnent, plus puissant qu’un moteur d’avion par période, le bruit de la salle des profs plein d’enseignants encore dans le flux de stress et de bruit. Le bruit des sonneries, le bruit de la ville, et tous les bruits ensuite qui vous assaillent jusque chez vous. Chaque jour, même quand vous n’avez pas la force, vous devez affronter ce bruit et parler, assurer le silence pour qu’ils soient 30 à vous écouter, du haut de votre mètre cinquante huit, dans une salle trop longue et mal prévue pour accueillir ces bruits. Parfois, dans ces salles, il fait 40°C et il n’y a pas de limite légale qui nous autorise à ne pas assurer le cours quand on sent qu’on a chaud à en vomir.
Parfois, le président nous dit qu’il faudrait qu’on revienne bosser le 20 août, donc par 40°C, avec des gosses qui se révolteront car déjà ils n’aiment pas l’école et vous êtes là pour les torturer. Parfois il nous dit qu’il faudrait bosser plus, et faire nos formations pendant les vacances et le mercredi après-midi, sans prendre en compte que l’on bosse déjà plus, depuis longtemps. Nous avons besoin du mercredi pour préparer les cours, et des formations en semaine pour faire une pause de nos élèves et apprendre à être meilleure à ce que l’on fait. On est seul dans sa classe, sans retour ni commentaires, parler en formation fait parfois du bien. Prendre du recul est essentiel.
Et puis il nous promet le pacte. Un moyen d’encadrer des actions pédagogiques que l’on fait déjà en heure supplémentaire. Comprenez bien que le plus précieux dans notre métier, c’est la liberté pédagogique que nous devons à notre statut si privilégié de fonctionnaire. Le droit de choisir comment l’on enseigne, selon une durée légale, que l’on peut augmenter moyennant des heures supplémentaires en remplaçant des collègues pendant leurs absences, afin d’assurer un suivi qui nous semble pertinent. Le pacte veut obliger les professeurs à faire ce qu’ils font déjà. Le pacte retire la liberté pédagogique. Si l’on ne remplace pas 18H d’absence de nos collègues (moyennant 36H de présence obligatoire au collège), nous ne pourront pas assurer les autres missions qui nous tiennent à coeur, et qui monteront nos heures supplémentaires bien au-delà de ce que nos corps pourront souffrir. Nous gérons notre temps, car la pédagogie demande du calme et de la clarté d’esprit. 50h supplémentaires par an, c’est subir des heures et nous mettre en colère pour le moindre mouvement de table, ou le moindre cahier oublié par mégarde. C’est briser petit à petit le lien qui nous unit aux élèves, faute d��énergie pour maintenir la confiance.
Le pacte veut nous offrir plein d’argent en échange. Mais attendez, pas trop vite. Cela dépendra de votre ancienneté, plus vous êtes ancien, moins vous aurez besoin d’argent pour vous donner l’envie de rester. On vous pousse plutôt vers la sortie. Sans compter que ce ne sont que des primes, qui ne seront pas prises en compte pour la retraite. Sans les primes REP et autres primes d’activité que je dois à mon jeune âge, je ne toucherais presque rien. En fait, dire que tous les profs seront payer 2000€ dès le début de leur carrière, reviendront à dire qu’ils seront payés pareil au bout d’un an et au bout de 8 ou 9 ans de carrière. Grâce au pacte, les dix ans de carrière vont même voir leur salaire baisser. Les mères n’auront pas cette possibilité d’avoir les primes et n’auront plus l’occasion de se former, puisque ce sera le mercredi après-midi. Pourquoi les professeurs ne veulent pas du pacte, demande Léa Salamé à Gabriel Attal sur France Inter la veille de la rentrée, et bien parce que c’est une réforme profondément injuste et méprisante.
Le plus dur de ce métier, c’est l’absence de respect. J’allais dire l’absence de reconnaissance, mais ça c’est le salaire le plus rare du système capitaliste. Depuis que j’ai commencé, il n’y a pas eu un mois, que dis-je, une semaine, sans l’annonce d’un projet menaçant qui nous promettent un avenir encore plus lugubre que le présent déjà morne et hostile. Pas une semaine sans une parole, un mépris de notre institution et de leurs gouvernants. C’est cela qui me terrorise. C’est de retourner affronter à bout de bras une situation très difficile qui repose sur la chance ou non d’avoir des élèves sympa, sans aucune chance de réussir à faire correctement mon travail, puisque je n’en ai pas les moyens matériels, (salle, matériel de qualité, salaire. En plus de cela, il faut espérer avoir une direction juste et compétente. Et cette dernière situation est très rare : on ne compte plus le nombre de cas de harcèlement ou d’abus des principaux que le pacte voudrait également rendre tout-puissants et transformer en néo-manager.
Ce qui me terrorise, c’est de retourner avaler jour après jour les directives injustes, les solutions indignes du terrain, les manques de l’institution que nous essuyons poliment sans faire de vague. Affronter cela en entendant le rejet de nos revendications au respect d’avoir un salaire qui nous permettent de supporter les mois d’inflation, qui nous permettent de retrouver un niveau de salaire, gelé depuis vingt-cinq ans, décent pour un fonctionnaire de catégorie A ayant fait 5 ans d’études. Ce qui me terrorise, c’est de voir que leurs réponses à tous les problèmes c’est d’engager sur une simple lettre de motivation et d’un CV des générations de professeurs contractuels non formés, parfois idéalistes, qui finissent par souffrir terriblement et se casser les dents, qu’on peut virer comme ça nous chante et surtout en juillet pour ne pas les payer de l’été. Mais vous comprenez, il faut bien garder les enfants pendant que les parents vont travailler, alors on a besoin de quelqu’un devant la classe pour garder les mômes. Peu importe si on lui balance des stylos ou s’il fait mordre par le petit loup autiste qui n’a plus d’AESH parce qu’il n’y a personne sur le poste et que c’est normal de le laisser au milieu de 27 neurotypiques qui se demandent pourquoi, très stressé, il pousse des cris en plein cours. Peu importe, puisque la garderie nationale est là pour ça. On voudrait juste du respect, pour nous et pour les gamins. Mais vraiment, simplement, demander la grâce de ne pas rendre notre métier plus difficile qu’il n’est et de nous foutre la paix pendant une semaine.
Quand je parle de tout cela, je suis sans cesse interrompue car il y a trop à dire et que c’est éprouvant pour celui qui écoute. Chacun a ses problèmes, et certains font semblant de comprendre, tout en méprisant un propos qu’ils jugent un petit peu abusé. Ah ces profs qui n’ont jamais été dans le privé, qui sont restés à l’école. Et puis tout le monde a son mot à dire sur la question, sur notre travail, ils sont passés par là. Ils ont été élèves, donc ils savent ce que c’est, le collège. Il y a des profs qui ne font rien vous comprenez, qui n’en foutent pas une. Une fois que tu as préparé tes cours, c’est bon t’as plus rien à faire. Tout le monde vous envie vos vacances mais pour rien au monde on ne voudrait devenir prof. C’est trop mal payé, et puis c’est horrible d’être face à des adolescents qui foutent le bordel toute la journée et ne vous respectent pas. Mais bon, vous comprenez. Vous avez beaucoup de vacances alors ne vous plaignez pas, jamais. Dire “je suis prof” ouvre la porte à tout un tas d’insanités en soirée, chez le coiffeur, partout où vous allez, je vous laisse faire l’expérience si ça vous chante.
Mais en attendant, si vous croisez un professeur, faites lui un câlin. Si vous êtes parent et que votre enfant vous en dit du bien, faites lui savoir par un petit mot. Pour l'aider, plutôt que l'enfoncer, à persévérer pour des enfants qui méritent une éducation qui les libère et leur ouvre l'esprit à d'autres horizons. Faites leur sentir qu'ils ne sont pas juste là pour garder les gosses, mais qu'ils servent à quelque chose, quand ils motivent un enfant et lui font découvrir le bonheur d'ecrire une histoire et de la lire à leurs camarades, quand ils lisent une nouvelle à chute et s'extasient des pouvoirs de la littérature. Parce que c'est gratuit. Parce que ça aide. Le moral des profs s'effondre, les congés maladie pour burn out se multiplient. Faites lui un câlin, ecoutez-le. Demain, il doit y retourner, avec son petit sac sous le bras, dire bonjour avec le sourire, faire le plus beau métier du monde que personne au monde ne voudrait faire.
36 notes · View notes
marche-murmure · 13 days
Text
La culpabilité
La pièce finale de ma petit thérapie trumblerienne, j'espère. Le plus dur et le plus gros morceau, que j'ai même pas réussi a calé à ma brêle de psychologue.
J'étais parti pour vous écrire une énième longue tirade de romantisme bullshit. Je vous aurais bien raconté une fois de lpus comment j'avais "fondu mon âme dans la sienne" et tout un train train ouin-ouinesque qui aurait débouché sur la longue et transcendante phase mélancolique que je me tape actuellement. Mais ça n'a pas trop d'importance.
La vérité c'est que pour cette femme AKA "mon seul, unique et véritable amour", je n'étais au mieux qu'une épée, même pas, une machette. Alors je n'ai pas envie de céder à ça, au romantisme envers cette personne, parce que de toute façon, elle a sucé chaque centimètre de poésie, de sensibilité et de douceur qui résidait en moi.
Je suis un ancien militaire, un mec à l'air patibulaire, avec une mâchoire carrée, des épaules larges et un peu de vécu. Typiquement celui que tu veux embaucher quand ton ex est un peu relou, que les flics ont pas voulu t'aider, et qu'il faut qu'il te foute la paix. J'ai pas compris assez vite que c'était pour ça qu'elle m'avait choisi. Que j'allais être qu'un pion dans un jeu sordide entre deux gros tarés, deux monstres. J'étais le champion de cette femme, sacrifiable bien entendu.
Je vais pas vous donner tous les détails, mais lui, c'était l'incarnation du beauf crade qui se trimballe avec des armes pas déclarées, qu'il hésite pas à utiliser en dehors de toutes règles de sécurité élémentaire genre "tiens j'ai envie de butter un random piaff devant chez moi", qui est beurré H24, dangereux, instable et violent. Violent au point de tabasser le chien 2 à 3 fois par semaine jusqu'à ce qu'il tombe inconscient (je rentrerai pas dans le volet chien, ça me fait autant culpabiliser que le gosse). Violent au point de filer des bleus bien énervés à son gamin de 2 ans. Et suffisamment tordu pour faire d'autres trucs.
Et elle. Vous avez déjà vu de la lave se jeter dans l'eau ? Ca vous donnera une idée de ce qui lui coulait le long des épaules. Des cascades infinies... Un regard... Et surtout, dissimulé à l'intérieur, la digne compagne du mec précédemment cité. J'ai jamais vu quelqu'un d'aussi méchant, calculateur et froid. C'est un truc que j'ai compris que maintenant, en fait, eux deux, c'était genre "infinite loop de pervers hardcore" et tout ce qui était au milieux, moi inclut, on était juste des nouvelles pièces de l'échiquier. Genre ces deux personnes là, tout ça, c'était un jeu pour eux, une espèce de pièce de théâtre glauque asfuck. Vraiment je veux pas alourdir mon texte sinon ça va devenir imbuvable, mais sordide, c'est le mot qui me revenait tout le temps les concernant.
Alors vous me direz, bon du coup la messe est prononcée. T'es juste tombée sur une average tarée à peu prés aussi toxique que son ex.
Mais c'est pas ça le soucis, c'est pas ça qui me butte.
Découvrir que l'autre moitié de son âme c'est juste un truc tellement sordide que j'ai la nausée à l'idée de l'avoir aimé, c'est une chose et j'ai déjà assez posté sur elle par ici.
Vivre en ayant unlock une nouvelle peur tellement hardcore vis à vis des femmes que je suis terrifié à l'idée de retomber amoureux... Allez ça me passera, ça peut pas être pire que ma seule OPEX en RCA qui m'a vacciné de l'armée.
Je vais gober chacun de mes maux et les laisser me ronger l'estomac :) Je vais faire pénitence en quelques sortes.
C'est le gamin que j'ai abandonné qui me bouffe. Leur gamin. Pas le miens hein. Celui qui était déjà là quand j'ai déboulé.
Chaque putain de jour, je pense à lui.
Je comprends pas comment deux personnes aussi monstrueuses peuvent avoir un gamin aussi mignon, aussi intelligent, aussi doux.
Ce gosse, la première fois que je l'ai pris dans mes bras et que je lui ai fait un bisous sur la joue il m'a immédiatement demandé si j'étais son papa, parce qu'il savait même pas comment ça faisait. Parce que ça lui paraissait tellement incongru qu'on lui accorde de l'affection, qu'il en tirait déjà des déductions que tu tires quand t'es en détresse affective à 25 ans et qu'une nana daigne t'adresser la parole.
Au début c'était une boule de colère sur le point d'exploser, il était là à hurler "c'est moi qui décide" - ce que son père lui disait quand il lui tapait dessus. Du mieux que j'ai pu, j'ai tenté de remplacer tout ça par de la tendresse, du temps à jouer ensemble... A réparer. Je lui ai raconté et écris des histoires de chevalier qui sauvent les loups et les princesses. Je lui ai dit comme c'était important le courage, la bravoure, d'être cool avec les autres, de pas taper, de regarder les étoiles et ce genre de trucs.
Et il est très vite devenu, juste un gamin normal. Avec un gros brain quand même, parce que clairement, il sortait des phrases philosophiques, tu lui donnais pas 3 ans. Je l'ai amené à l'école le matin, je l'ai porté sur mon dos pendant nos randonnées, il est venu sur la terre où j'ai grandi, il a rencontré toute ma famille et chaque jour je me disais qu'à la longue, j'allais sans doute finir par l'adopter. Je lui avais monté sa petite playlist rien que pour nous deux, pour le bercer, l'apaiser, le tenir contre moi quand ça n'allait pas.
C'était il y a des mois. Une éternité.
Demain c'est le jugement [15 jours à cette date]. Je ne saurais jamais ce qui a été décidé, je ne pense pas que la juge se rend compte que de toute façon, le père, la mère... à la fin ce gosse il est damné. J'espère à minima que le père ne le reverra plus jamais ça va de soi hein. Mais le truc, c'est que je sais que sa mère est un monstre aussi. Plus sournois, plus patient, mais tout aussi violente et dangereuse à sa manière. Et que l'un dans l'autre, la meilleur solution ça aurait été "aucun des deux" même si ça, le gosse lui même pourrait pas le comprendre.
Ca me rend dingue. Si j'avais su, si j'avais vu plutôt, si j'avais réfléchi... j'aurais au moins eu la présence d'esprit de juste les sortir de là, de les éloigner de lui et d'ensuite disparaitre. Pour qu'au moins il ne s'attache pas à moi.
Je suis désolé gamin. Je suis personne vis à vis de toi aux yeux de la loi, je peux pas juste t'emmener avec moi. J'entends encore ta voix au téléphone, je n'avais que mon impuissance à te répondre. Je suis désolé petit. Moi aussi tu me manques.
J'ai honte. Je peux juste rester là, à écrire sur internet en chialant, parce que je suis pas foutu de protéger des gamins de maintenant 3 piges.
Je sais que dans quelques années tu m'auras oublié, ça doit déjà être le cas.
Au moins comme ça t'auras pas à me pardonner.
Comme pour ta maman, notre chanson, une dernière fois, tu te souviens "la chanson du loup qui marche doucement ?". C'était dans le jardin de ton grand-père, on était sur le transat et tu dormais contre moi.
Je t'aime petit.
7 notes · View notes
alencredemaplumee · 8 months
Text
« Elle s’est souvenue de qui elle était, et les règles du jeu ont changé.»
@alencredemaplumee
21 notes · View notes