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#Jack le Costaud
nathanparisi · 2 months
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Français : J'ai fait ce dessin pour me préparer pour le 35ème anniversaire de Tic et Tac, les Rangers du risque.
Pour le Socisso'Plane, c'était difficile parce que j'ai peu d'aisance pour les véhicules, mais j'ai réussi.
English : I made this drawing to prepare for the 35th anniversary of Chip n Dale, Rescue Rangers.
For the Ranger Plane, it was difficult because I have little experience with vehicles, but I succeeded.
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Je peux tout arranger! - Prologue (on Wattpad) https://www.wattpad.com/1253873135-je-peux-tout-arranger-prologue?utm_source=web&utm_medium=tumblr&utm_content=share_reading&wp_uname=EmiImagination&wp_originator=ph%2FsUp%2BJC6v2qe0JVswfvLJaHMdhBbj8HSmO3wrYIL2v9vxUOYrYu8MiQzXMs60sRH4njfM5beVC1ywNhvSaWBl8j4PnuIraJueOXccvKMjT3FqpMI98zejwCHVjgyP5 
32 ans après la fin de leur série Les Rangers du Risque, Tic a refait sa vie comme vendeur d'assurances et n'a plus de contact avec l'équipe. Surtout pas Tac! Alors quand il reçoit un appel de Jack le Costaud, sa vie tranquille bascule! 
Il se retrouve embarqué dans une aventure bien plus grande que n'importe quel épisode des Rangers du Risque. S'ensuit alors une course contre la montre pour sauver Tac d'un dangereux inconnu qui s'en prend à différents Toons et Humains qui n'ont visiblement aucun lien entre eux. Dans sa quête, Tic va en apprendre bien plus qu'il ne croyait savoir sur son ami et découvrir tout ce qu'il a fait dans un seul but: redevenir son meilleur ami! 
ChipxDale
Premier chapitre de la fiction en français :) j’espère que ça vous plaira :) 
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bluejevergade · 5 years
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Jour 1 : Night Club
La musique assourdissante continuait d'envahir la pièce alors que les gens se pressaient sur la piste de danse. La plupart des filles se déhanchaient, attisant l’appétit sexuel de la plupart des mâles présent. Certains c’étaient retirés dans des coins plus à l’abri des regards, se livrant à des activités intimes avec le frisson de l'interdit. D'autres regardaient les gens danser, appuyé sur le mur, un verre à la main et le regard enflammé. D'autres, comme Jacklyn, restait à côté du comptoir, autant pour regarder, essayé de trouver une proie avec qui passer la nuit, que pour discuter avec les barmans.
-Alors ?
Jacklyn soupira et regarda son ami.
-Personne. Y'a bien le grand costaud, là-bas, mais vu comment il se colle à la fille, j'ai pas intérêt à m'en approcher…
Hiccup finit d'essuyer son verre et le rangea. On lui demanda une bouteille de vodka (buvez avec modération, les enfants!) Il encaissa le jeune homme qui lui la commanda et lui donna. Le jeune homme partit avec la bouteille avant de la lâcher par accident et de crier. Il revint au comptoir pour en demander une autre, et Hiccup lui fit payer de nouveau 75 euros avant de lui en donner une deuxième. Il revint vers Jacklyn.
-Pourquoi t'essaye pas avec lui ?
-il est carrément trop bourré… Après tout, il ne verra rien.
Jacklyn finit son verre et Hiccup sourit.
-Je vais essayer. Au pire, je pourrais toujours boire gratos. Souhaite-moi bonne chance.
-Merde, mon grand.
Jacklyn lui sourit et alla s'installer à côté du jeune homme à la bouteille de vodka.
Deux heures et demie plus tard, Hiccup sortit de la boite en saluant ses collègues. Il chercha ses clés dans ses poches quand il entendit un bruit. Il se retourna et vit l'ombre de Jacklyn approcher.
-Tu n'es pas encore rentré ?
-Hiccup… Tu peux me ramener ?
-Bien sûr. T'as un peu trop picolé ?
-Ben, en fait...
Jacklyn s'approcha un peu plus et finit sous la lumière du réverbère. Il avait un œil au beurre noir et avait la lèvre ouverte. Son débardeur et sa jupe étaient tachés de sang.
-Putain, mais il t'est arrivé quoi ?
-En fait, le mec n'était pas si bourré que ça…
Hiccup ouvrit la portière.
-J't'emmène à l'hôpital.
-Non. Non, s'il te plaît…
Hiccup soupira, sachant qu'il ne le ferait pas changé d'avis. La première et seule fois où Hiccup l'avait conduit aux urgences, l'infirmière avait regardé Jack de haut en bas et lui avait demandé pourquoi un garçon s'était habillé en fille, et que ce n'était pas étonnant qu'il se soit fait frapper. Depuis, Jack refusait d'y mettre les pieds.
Hiccup le ramena chez lui, et, assit sur le rebord de la baignoire, le soignait comme il pouvait. Quand il eut fini de lui nettoyer le sang qu'il avait sur le visage, il referma sa boite de pharmacie.
-Tu vas m'expliquer ce qu'il t'est arrivé ?
Jacklyn soupira.
-La même chose que d'habitude. On s'est tripoté, et quand il avait que j'avais un service trois pièces, il a dessaoulé en deux secondes et m'a mis une droite en me traitant de pédé. La routine, quoi.
Hiccup soupira.
-Jack… Pourquoi tu fais ça, aussi…
Jacklyn détourna le regard.
-Je t'ai déjà expliqué… Si je m'habille comme ça, c'est que...
-Non, pas ça. Je sais pourquoi tu préfères être en fille. Pourquoi tu vas toujours en boîte pour trouver des coups d'un soir ? Tu pourrais pas essayer sur internet ? Tu trouverais certainement…
-J'aime bien le contacte humain, coupa Jacklyn. Je ne le trouve pas sur internet. J'ai déjà essayé. Une fois, j'ai donné rendez-vous à un mec, mais il est venu avec ses copains pour me traiter de monstre, alors…
-Tous les mecs ne sont pas des connards, tu sais…
-Pff… Qu'est-ce que tu en sais…
Jacklyn lui avait dit ça sur un ton désabusé et le regard qu'il jeta à Hiccup lui brisa le cœur. Mais le brun dit avec humour.
-Je suis un mec, je te signale !
C’eut le mérite de le faire sourire.
-Tu en connais beaucoup des mecs que ça ne dérange pas d'avoir un petit copain qui aime se travestir en fille ? Parce que si tu en connais, présente-les moi…
-Y'a moi, déjà. Et je ne pense pas que ce genre de chose gêne Killian non plus. Bien sûr, tu devras accepter son poulet de compagnie et Kia, sa sœur qui est un peu… Beaucoup barré, mais…
-Toi ? Coupa Jacklyn, surpris.
-Bien sur, sourit Hiccup. Moi, ça ne me dérange pas, ce genre de chose. Et franchement, ajouta-t-il en se levant, c'est loin d'être la chose la plus bizarre que j'ai pu voir.
Il rangea sa boite à pharmacie.
-Je peux rester là, ce soir ? Demanda Jacklyn. Je ne veux pas réveiller Bunny, il doit se lever d'ici quelques heures.
Hiccup lui sourit.
-Non, vas-y. Je prendrais le canapé.
Trois mois plus tard.
-Excusez-moi ?
Hiccup se retourna en mettant le torchon avec lequel il s’essuyait les mains sur son épaule.
-Oui ?
-Je cherche mon copain ? Vous l'avez sûrement vu. Il est plutôt grand, brun, tatoué, adorablement mignon…
Hiccup sourit et se pencha vers Jacklyn.
-Non, je l'ai pas vu. Mais si tu veux, ma beauté, ajouta-t-il en lui caressant doucement la joue, doucement, gagnant un rougissement de son petit copain, j'ai ma pause bientôt.
-Alors j'attendrais, sourit Jacklyn.
Hiccup lui sourit et appela son collègue.
-Eret ? Tu peux prendre ma place, je prends ma pause.
-Ça roule !
Hiccup fit le tour du comptoir et prit la main de Jacklyn. Ils se dirigèrent vers les toilettes, histoire de passer un peu de bon temps, quand on les interpella. Ils reconnurent sans mal le jeune homme qui avait commandé deux bouteilles de Vodka parce qu'il était trop saoul pour tenir la première correctement.
-Fais gaffe, dit-il à Hiccup. C’est pas une nana. C'est un pédé qui s'habille en meuf.
-Un quoi ? Fit Hiccup en faisant semblant d'avoir mal entendu.
-C'est un mec ! Dit le jeune alcoolisé.
Hiccup lui sourit et lui mit les mains sur les épaules.
-Ah, ça ! Oui, je suis au courant ! Merci !
Il reprit la main de son petit copain et s'enferma dans les toilettes les plus proches.
-Bande de pédés, continua le jeune en continuant à boire.
Et bien qu'Hiccup se serait volontiers chargé de lui donner une bonne leçon, Jacklyn le distrait en l'embrassant. Et alors qu'il passait sa main sous sa jupe, il se dit que finalement, il s'enfichait.
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unptybouhdeweb · 4 years
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Revue de web du 12 mars 2020
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Spotify redesign sa home
Un message de bienvenu, les contenus les plus streamés et ensuite la sélection personnalisée. L’objectif ? Rendre plus accessible ce que les utilisateurs aiment !
Une interrogation : la musique doit-elle avoir peur des podcasts ?
La part de temps accordé aux podcasts sur les plateformes de streaming augmente, aux détriments de la musique. Une aubaine pour Spotify notamment, qui ne reverse pas de royalties sur l’écoute de podcasts, et peut donc pousser pour que ces usages (et ses marges) augmentent. Cependant des opportunités se dégagent pour l’industrie musicale : les pubs dans les podcasts sont particulièrement efficaces, et certains labels investissent directement dans ce nouveau format (Universal avec Wondery, ou Calogero avec le podcast Calo parle).
Billie Eilish dévoile une vidéo en plein concert contre le     bodyshaming
Alors que beaucoup de gens lui reprochent ses tenues amples, elle s’était déjà exprimée sur le fait qu’elle n’était pas à l’aise dans des vêtements plus serrés, et qu’elle refusait qu’on la sexualise. Un message puissant salué par ses fans !
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Le partage des stories Facebook sur Instagram arrive très bientôt
Mark Zuckerberg souhaite améliorer la synchronisation de ses applications (WhatsApp, Facebook, Instagram) en permettant aux utilisateurs de partager directement leurs stories Facebook sur Instagram. 
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Trump taggé « média manipulé » par Twitter 
Twitter lutte contre la désinformation et utilise son tag « média manipulé » pour prévenir ses utilisateurs. Le réseau social a utilisé pour la première fois ce tag contre le directeur des réseaux sociaux de la Maison Blanche. 
Jack Dorsey reste à la tête de Twitter
Mais s’il veut garder son poste, il va falloir remplir des objectifs très costauds : +20% de DAU
Reddit permet aux marques d'apparaître dans la section des     tendances
Désormais, les entreprises pourront payer pour apparaître dans le « Trending today » pendant 24h sur les deux zones les plus visitées de Reddit.
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Pour faire le tri dans les fake news sur le Covid-19,     prenez rendez-vous avec le Dr Mus
Ou quand un jeune et pédagogue interne en médecine répond aux questions qu’on se pose sur ce fameux virus, en 14 minutes sur YouTube.
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Pendant ce temps-là, le deuxième cas mondial de guérison d’un patient atteint du VIH est annoncé.
Même si le traitement est à ce jour loin d’être réplicable, enfin une bonne nouvelle, et un peu d’espoir dans ce monde en anxiogène…
Ce monde anxiogène où l’unique girafe blanche femelle a été tué avec son petit par des braconniers.
Je vous jure y a des jours où on se demande vraiment si notre espèce mérite d’être sauvé de la catastrophe climatique imminente. 
Une dictature peut censurer la presse mais elle ne peut pas censurer Minecraft.
Du coup Reporters Sans Frontières lance une bibliothèque dans Minecraft pour rendre accessibles les articles censurés par les dictatures. Et du coup y a d’autres jours où on est quand même fasciné par l’intelligence et la ressource de l'esprit humain…
Un minuscule dinosaure découvert figé dans l'ambre
Le test ultime pour l'humanité. Si aucun milliardaire mégalo ne tente de recréer le dino, on s’en sortira ptet. 
Quelle traduction pour "Ok Boomer" ?
Découvrez le Top 10 (assez drôle), des traductions en français du meme « Ok Boomer »
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Une série « Culottées »  
Inspiré du tome 1 de Pénélope Bagieu, « Culottées » est adapté en série sur France TV. De courts épisodes hyper bien faits, racontés par Cécile de France au sujet de l'histoire de femmes fortes qui ont marqué l'histoire.
Harvey Weinstein, condamné à 23 ans de prison
La sentence est tombée. Et c'est donc 23 ans de prison qui attend H. Weinstein pour viols et agressions sexuelles. A 67 ans, ses jours devraient se terminer en prison, aux Etats-Unis. 
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Une semaine ordinaire, une nouvelle de Jack Vérité
Lundi. Je viens la voir tous les après-midi. Plus exactement, l'entendre. Elle a toujours la voix forte. Une voix qui porte parfois la tempête.
Un long véhicule brinquebalant, frappé d'une croix rouge sur les flancs. La route se dilue dans une nappe de brouillard. Soixante kilomètres sur des routes sinueuses. D'urgence. Opérer à chaud. Péritonite. La voiture corne pour annoncer son passage dans les traversées de villages. Des gendarmes avec des motos et des phares pour trouer la nuit, il faudrait. Je tousse. J'éternue. Mon col de chemise. Plus je me déboutonne, plus j'ai l'impression que le col rétrécit. J'étouffe. Je n'imaginais pas que le voyage serait aussi long. 
Mardi. J'ai demandé au médecin d'où pouvait bien lui venir ces voix. Il n'a pas su quoi me répondre. Peut-être n'en sait-il rien lui-même.
Regarde ton frère. Si beau avec ses yeux clairs et ses cheveux blonds bouclés, correctement coiffé. Je l'ai nourri de mon sang, de mon lait, de ma tendresse. Comme toi. Toi, tu ne changeras jamais. Toujours à me désespérer. Jean, lui au moins.. Toi, tu as  les cheveux roux. Tu es le premier dans la famille à avoir les cheveux roux. Je me demande de qui tu tiens. C'est une malédiction.. Et sales et longs. tu ressembles à un plumeau. Tu me fais honte. A ton frère aussi, tu fais honte...
Mercredi. Certains jours je la sens diminuée, amoindrie, découragée. Inutile.
Elle dit qu'il est revenu, qu'il se souvient... L'omnibus qu'on prenait le lundi matin pour aller au collège et qui s'arrêtait à toutes les gares. Elle dit que nous avons été au collège ensemble. Qu'il était de deux ans mon aîné. Elle dit qu'il est revenu. Que mon frère est revenu et qu'il se souvient. Mais maman, l'omnibus, tu sais bien que ce n'est pas possible !.. Que ce n'est pas lui. Pas possible maman. Pas possible de lui expliquer.. Maman, ta mémoire a déraillé complètement.
Quand ils l'ont installé sur le chariot, il a pleuré juste un peu.Il nous a fait un signe de la main. Comme pour nous dire "je vais revenir, attendez-moi, je vais revenir bientôt!". Ils l'ont emporté dans la salle d'opération et ils ont refermé la porte sur lui.
Mais maman !.. C'est elle qui parle. Elle ne m'entend pas. Elle entend les années d'avant, ses oreilles branchées quelque part dans sa mémoire. Le petit Jean n'est pas revenu, maman..  
Jeudi. Elle a été installée au rez-de-chaussée d'où elle peut voir les parterres de fleurs et le parc.
Je suis revenu. Je suis là, à la surface des entrailles de la terre, aveuglé par la lumière du jour, dans un état d'extrême faiblesse. Je chemine dans le noir vers la sortie. Comme une taupe. Les vivants sont là pour m'accueillir. La chambre se trouve à l'extrémité d'un long corridor. La hauteur des plafonds, la nudité des murs. Le service militaire, dans le génie, à creuser des kilomètres de tunnels. Une caserne dans l'Est. Loin. Faut une loco sacrément costaud pour tirer tous les wagons du train dans la nuit quand il a une permission. Maman m'attend sur le quai de la gare. Son petit garçon. Maman saute d'une histoire à une autre, des sauts désaccordés, des fois vers l'avant, d'autres fois vers l'arrière. Maman ne sait plus où elle en est. Partout à la fois. J'ai repris des couleurs. Je m'en tire bien. Une sale affaire. Dans le couloir, des infirmières qui passent en chuchotant. Le pauvre petit garçon. Elles pressent le pas. J'ai fait le grand saut dans une lumière éblouissante.  La forge de mon père chargée d'étincelles. l'enclume, un vertige d'acier qui sonne. Et tous mes souvenirs  dans une avalanche de  plusieurs dizaines de mètres de haut pour m'ensevelir.
Vendredi. L'infirmière me dit qu'elle ne manque de rien et que je ne dois pas m'inquiéter. "S'il devait arriver quelque chose.. ne vous inquiétez pas, on vous préviendrait".
Regarde ton frère. Il a réussi. L'instituteur a dit qu'il était le premier du canton. Tu entends ça, le premier. Toi, tu ne réussiras jamais. Tu es bien trop paresseux. Lui au moins... Le matin, il se cale dans un coin du wagon pour repasser ses leçons. Pendant que tu ne penses qu'à chahuter sur la plateforme. Tu n'as jamais autant collectionné de retenues.. Lui au moins.. Même au catéchisme, sage comme une image.. Alors que toi..
Samedi. Pensez-vous qu'elle soit consciente de son état, j'ai demandé au médecin. Oui et non, on ne sait jamais avec une blessure aussi ancienne et aussi profonde..
Ce n'est pas facile de vivre avec un absent. Il est revenu. Il faut que je fasse avec ce frère qui m'encombre la vie. Que je fasse avec lui, comme s'il y avait deux corps en moi. Comme si mon ventre portait un enfant mort et un autre vivant. Oui, oui, on prenait l'omnibus ensemble le lundi matin pour nous rendre au collège. Il est là, maman, il est là, il est revenu et il n'a rien oublié. Il se souvient même de l'endroit où nous nous sommes quittés, le jour et l'heure comme c'est marqué sur le registre à l'état civil.
Dimanche. Je lui pardonne d'être aussi sévère et injuste avec moi.
Regarde ton frère, tu vois ! Tu ne penses qu'à chahuter sur la plateforme. Tu ne t'occupes jamais de ton frère. Il pourrait lui arriver la pire des choses, un accident, tu ne t'en apercevrais pas. Il pourrait même mourir, tu m'entends, mourir.. ! Avant de disparaître à mes yeux, vas chercher ton frère, dis lui que je veux le voir, qu'il y a trop longtemps que je ne l'ai pas vu..
Mais maman ! Ce n'est pas possible, pas possible de lui expliquer, de lui faire comprendre que nous n'avons jamais pris l'omnibus ensemble. La laisser dans son monde, la laisser en paix tout le temps qu'elle parle dans sa mémoire. Tout faire pour lui épargner la désolation.
La laisser aller à son voyage hors du commun. La laisser se consumer à travers la forêt fabuleuse de ces voix multiples, tissées de laine pour lui tenir chaud. La laisser enfermée dans la prison miséricordieuse du troisième lieu.
Lundi. Comment va-t-elle aujourd'hui, j'ai demandé au médecin. "elle va son chemin normalement.. plus personne ne peut rien pour elle, mais elle ne souffre pas". Je lui ai demandé, vous en êtes sûr ? "Je vous assure qu'elle ne souffre pas.." 
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olivierdemangeon · 5 years
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    Jack, un homme dans la cinquantaine, vivant en marge de la société, est poussé hors de sa zone de confort lorsqu’une jeune femme, prétendant être sa fille, frappe à sa porte…
    Origine du film : États-Unis, Canada Réalisateur : Jason Krawczyk Scénaristes : Jason Krawczyk Acteurs : Henry Rollins, Booboo Stewart, Steven Ogg, Jordan Todosey, Kate Greenhouse, James Cade, Michael Cram, David Richmond-Peck Musique : James Mark Stewart Genre : Comédie, Fantastique, Horreur Durée : 99 minutes Date de sortie : 18 décembre 2015 (USA) Année de production : 2015 Sociétés de production : 108 Media, Alternate Ending Studios Distribué par : Vertical Entertainment / Netflix Titre original : He Never Died Notre note : ★★★☆☆
    “He Never Died” est une comédie d’horreur américano-canadien datant de 2015, écrite et réalisée par Jason Krawczyk, à qui l’on doit également “The Briefcase” (2011). Les acteurs principaux sont Henry Rollins, qu’on a pu voir dans “The Last Heist” (2016), Booboo Stewart, qu’on a pu voir dans “Dominion” (2015), Steven Ogg, qu’on a pu voir dans “Black Dog, Red Dog” (2017), et Jordan Todosey, qu’on a pu voir dans différentes séries télévisées.
L’histoire proposée par “He Never Died” nous invite à suivre Jack (Henry Rollins) qui vit selon un certain rituel. Il reste à l’écart de la société, à l’exception de quelques repas qu’il prend dans un restaurant de son quartier, d’une salle de bingo et de ses rencontres furtives avec Jeremy (Booboo Stewart). Ce dernier est interne à l’hôpital du secteur et fournit du sang à Jack. Celui-ci s’en sert de manière à ne pas céder à ses pulsions de cannibalisme. Cependant, Jeremy a maille à partir avec des gangsters à qui il doit de l’argent. Jack va sortir de sa réserve pour venir en aide à Jeremy, reprenant ainsi goût au sang et ouvrant la porte à une série d’exécutions dans les rangs de la pègre locale….
Progressivement, le scénario concocté par Jason Krawczyk, qui endosse ici la double casquette de réalisateur et de scénariste, nous fait découvrir la personnalité de Jack. Il n’est ni bon, ni mauvais. Il est mystérieux et plutôt costaud. Il a parfois des attitudes qui le font ressembler à Terminator. Il manque de subtilité et s’avère plutôt sarcastique dans ses propos. En outre, il a un passé sombre, qu’il va cependant révéler petit à petit, au fur et à mesure que s’installe une relation avec Cara (Kate Greenhouse), la serveuse du restaurant qu’il fréquente assidûment. Même si on éprouve rapidement de l’empathie pour Jack, il faut quand même accepter l’incohérence du personnage.
L’aspect comique est instauré par le décalage qui est présenté dans les situations. D’un côté Jack qui semble ne s’intéresser à rien, n’être affecté par rien, sensible à rien, et de l’autre côté des voyous sûrs de leur supériorité, soit par le nombre, soit par leur puissance de feu. Henry Rollins est tellement à l’aise dans le rôle de Jack qu’on a l’impression qu’il a été écrit pour lui. L’acteur dégage une forme de nonchalance et de puissance en même temps. Jordan Todosey dispose d’un rôle secondaire, incarnant la fille supposée de Jack. C’est donc Kate Greenhouse qui bénéficie du rôle féminin le plus intéressant. L’actrice incarne une serveuse qui fait ce métier par nécessité et qui s’avère être attiré par l’aspect mystérieux de Jack. Bien qu’elle tombe des nues lorsqu’elle découvre la véritable nature de ce compagnon d’infortune, elle ne cesse d’être attirée vers lui, et cela, malgré que son sens de la logique l’invite à s’en éloigner.
Une suite, sous forme de mini-série est actuellement en développement. La société 108 Media a acheté les droits afin de produire cette mini-série. Le but étant d’élargir l’histoire du personnage central. Le réalisateur, Jason Krawczyk, devrait en être le réalisateur et Henry Rollins est d’ores et déjà sur les rangs afin de reprendre le rôle de Jack. Le tournage du métrage s’est déroulé à Toronto de novembre à décembre 2013. Le film a principalement été diffusé sur diverses plateformes de vidéos à la demande ainsi qu’en DVD et est devenu accessible au niveau mondial sur Netflix depuis le 18 mars 2016.
En conclusion, “He Never Died” est un film d’horreur atypique, particulièrement drôle, disposant d’une histoire originale, d’une intrigue captivante et d’un développement anticonformiste. Le rythme est moyen et s’emballe dans la deuxième partie du métrage, accompagné par les révélations concernant le personnage central. Le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est plutôt fade et on tourne un petit peu en rond en terme de décors, l’édition permet d’obtenir un métrage de 99 minutes à la fois curieuses et étonnantes. La distribution offre de bonnes prestations cependant dominée par la performance d’Henry Rollins. L’ensemble est divertissant et inédit.
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    HE NEVER DIED (2015) ★★★☆☆ Jack, un homme dans la cinquantaine, vivant en marge de la société, est poussé hors de sa zone de confort lorsqu'une jeune femme, prétendant être sa fille, frappe à sa porte...
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lupiot · 6 years
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Quinzième édition de ce  rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira. Je vous invite à l’adopter, il ne mord pas.
Le principe ? Quatre trucs à balancer !
Le Top & Flop de ce que j’ai lu le mois dernier
Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier
Au moins 1 lien qui m’a fait « Wahou » le mois dernier (hors chronique littéraire)
Et enfin : ce que j’ai fait de mieux le mois dernier
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Aujourd’hui, 1er avril, j’ai 3 mois de retard dans mon bilan, aussi, préparez-vous pour le
SUPER FAT BANCO
Pour vous uniquement aujourd’hui, offre spéciale, un bon gros “3 pour 1” digne du Black friday.
Sur ces 3 mois, j’ai lu 56 livresn dont plusieurs qui se lisaient en 10-20 minutes et viennent donc gonfler ces stats de façon tout à fait malhonnête, mais who cares ?
Dans le lot, nous avons ces 23 BD :
  Ces 28 romans :
  Et ces 5 ouvrages de poésie :
  Je ne vais ÉVIDEMMENT pas pouvoir entrer autant dans le détail qu’à l’ordinaire. Aussi, si je passe trop vite sur un titre qui vous interpelle, n’hésitez pas à me demander des précisions en commentaire, ici ou sur Facebook — ou par message privé pour ceux d’entre vous qui on été traumatisés par le système scolaire et ont peur de poser des questions en public (ceci n’est pas une blague). C’est parti pour les…
1) TOP & FLOP !
Trois mois, ça permet de prendre un peu de recul. Gardé-je des coups de cœur absolu parmi cette éclectique sélection ci-dessus ? Oui !
TOP (6)
  Ceux-ci sont des lectures vraiment marquantes, puissantes, qui m’habitent encore et m’ont non seulement offert une superbe expérience de lecture mais, au-delà, ont chacun à leur façon bousculé affiné, questionné mon rapport à la littérature (et j’aime bien ça).
Je vais comme à mon habitude procéder à la remise des prix par catégorie, car nous sommes des animaux d’habitudes, et je ne voudrais pas vous dérouter, surtout si, comme moi, vous aimez lire en diagonale, zioum, en rebondissant ici et là sur un mot en gras ou un gif marrant qui vous fait remonter trois lignes plus haut pour comprendre la blague — c’est plus facile de diagonaliser sereinement quand on connaît déjà le chemin, et donc, place aux catégories.
Catégorie « Météore » (Aussi connue sous le nom de « Épique, puissant, inéluctable »)
Lauréat :
Challengers :
  Martin Eden, de Jack London (VO 1909)
Martin Eden prend à rebrousse-poil les attentes de l’époque, et donc les miennes. Il est, dans le fond, d’une modernité exténuante ; j’ai la sensation de m’être battue contre la société avec le personnage principal, et ce pendant 500 pages : j’en suis ressortie lessivée, bleuie, sonnée, avec des oiseaux format toons qui me voletaient autour de la tête.
C’est l’histoire d’un jeune marin bourru aux larges épaules qui, tout à fait par hasard se retrouve un jour dans un salon cossu et délicat, où il tombe amoureux d’une bourgeoise qui lui parle littérature.
Tout est joué. Car ce n’est pas tant elle qui l’a ému que la culture dont elle est nourrie, à vrai dire : Martin est tombé amoureux de l’art. Prenant bientôt conscience de sa rusticité, de la violence de son langage, de sa grammaire décousue, de ses pantalons pochés, de sa démarche chaloupée, il entreprend de s’éduquer afin de pouvoir prétendre à la beauté. Roman entièrement construit sur les fossés culturels de l’époque (faciles à transposer en d’autres temps, d’autres lieux) et la fascination presque physique que le protagoniste entretient pour la littérature, Martin Eden est un long et intime combat, une épopée sociale à la trajectoire de météore, une passion violente à la Million Dollar Baby.
Le truc contrariant ?
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Pour lire d’autres avis sur Martin Eden, je vous recommande les chroniques passionnées de Nina se livre (sur son blog) et de Lemon June (en vidéo).
C’est toujours étonnant et drôle quand, par un hasard fait de bouche à oreille et de circonstances croisées et improbables, tout le monde se retrouve à lire le même livre en même temps et à en parler sur la toile. Surtout quand le livre en question date de 1909.
Peut-être y a-t-il une explication toute simple du type “Mais siii tu sais y a la star là qu’a fait un tweet sur Martin Eden !” (auquel cas j’ai raté ça) mais je crois aussi que cette redécouverte amoureuse de Jack London révèle, en filigrane, des petites choses pas anodines sur notre génération, comme :
une volonté de “vrai”,
un vif intérêt pour les écarts sociaux qui se traduit par un attrait pour les histoires mettant en scène la classe ouvrière ou les outsiders,
un attrait pour les narrations puissantes, les aventures à l’ancienne, les grands espaces et la campagne,
une tendance au “retour à la terre”…
“No shit, Sherlock.”, me direz-vous.
Pas de shit, mon gros Watson, je sors de désintox.
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Serena, d’Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg (adapté du roman de Ron Rash) (Sarbacane, 2018)
J’ai déjà parlé du roman Serena, lu il y a quelques mois. C’est une histoire de dingue ; celle d’une femme puissante, froide et fascinante, qui impose sa loi dans les exploitations forestières des Smoky Mountains dans les années 30, dévorant la forêt comme un feu fou, et emportant impitoyablement un grand nombre d’hommes dans sa folie dévastatrice. Un thriller presque intime et pourtant vaste et tendu comme un ciel d’orage, superbement adapté en roman graphique par Pandolfo (au texte) et Risbjerg (au dessin).
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  Les enfants du temps qui vient, de Gaia Guasti (Thierry Magnier, 2018)
Les enfants du temps qui vient, c’est le nouveau Petite Poche de Gaia Guasti, après Lettres d’un mauvais élève, dont je vous ai déjà parlé le mois précédent (ET dans ce TOP 5 “Petits mais costauds“). C’est un texte très court au style épatant, situé à la préhistoire, qui :
m’a rappelé l’époque où je dévorais les Jean M. Auel ; (Question : est-ce que c’était horriblement mauvais, cette série ? j’en garde un souvenir ravi, mais j’avais 11 ans, et l’héroïne était totalement une Mary Sue. Je crois que je n’oserai jamais remettre le nez dedans.)
m’a fait noter dans mon carnet : Lire tous les Gaia Guasti.
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Parce que ça fait plusieurs fois d’affilée qu’elle m’impressionne, en fait. Donc allons-y gaiement ! Voici les titres de sa bibliographie qui me font de l’œil, et que j’ai déjà commencé à attaquer :
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Catégorie « J’ai soupiré par le cœur, ça faisait un peu mal » (Aussi connue sous le nom de « Joli et badant, mais plus joli que badant »)
Lauréat :
Challengers (PURE SÉLECTION DE QUALITÉ CE MOIS-CI ATTENTION, hot hot recommandations) :
  Louis parmi les spectres, d’Isabelle Arsenault et Fanny Britt (La Pastèque, 2013)
Oh la la comme c’est BEAU !! J’avais déjà partagé mon coup de cœur lacrymal et intersidéral pour Jane le renard et moi (dans le “C’est le premier” de novembre) mais j’ai été à nouveau saisie par le texte de Fanny Britt, si émouvant par sa voix d’enfant (à la fois admirablement sentie mais jamais tout à fait authentique non plus, heurtée et travaillée), si original par son style (pétri de décalages poétiques et de québéquismes délicieux), et surtout, je trouve son mariage avec les illustrations lumineuses et faussement brouillonnes d’Isabelle Arsenault PARFAIT. D’une délicatesse et d’une sensibilité poignante.
Ces deux autrice-illustratrice parviennent chaque fois à prendre mon cœur entre leurs petits doigts et à le pincer doucement, jusqu’à ce point rupture, tu sais, où tu as juste un peu mal et un filet de larmes s’écoule en toi — ce point de bascule où tu n’as plus qu’à serrer le livre contre ta poitrine parce que les mots manquent et que rien d’autre n’exprime réellement cette émotion de satisfaction un tantinet maso d’avoir ressenti une belle douleur.
# Le feeling à la lecture.
Excusez-moi de vous déranger, de Killian Provost (Éditions Fatrasies, 2018)
Nouvelle versifiée percutante au format minus de Matin Brun, Excusez-moi de vous déranger a une résonance sociale aussi vaste, bien que plus intime, plus cruciale. Le style trouve le parfait équilibre entre rythmique poétique et authenticité d’une oralité hésitante, touchante, heurtée. La nouvelle s’ouvre sur :
Sobre et émouvant, c’est un texte que j’ai plusieurs fois entendu lu à voix haute et qui chaque fois a soulevé les poitrines, creusé les cœurs et brouillé les regards — une fois même, une dame a pleuré. La vérité.
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Publié chez un tout petit éditeur, ce texte vaut vraiment  le détour, parce qu’en plus de vous humidifier la pupille, il vous offre la possibilité précieuse de soutenir la poésie indépendante (à peu de frais, puisqu’il est à 2,50€).
Je, d’un accident ou d’amour, de Loïc Demey (Cheyne, 2014)
Je, d’un accident ou d’amour est un poème narratif de quelques pages, découpé en 16 minuscules chapitres à déguster. Il ne contient aucun verbe, comme si ceux-ci avaient explosé suite à une frappe chirurgicale, et que la langue avait dû se réorganiser sans eux.
C’est l’histoire d’une rencontre amoureuse et de la tête à l’envers que ça fait.
J’ai tellement adoré cette lecture. Ça m’a papillons dans le ventre, ça m’a frissons douillets.
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Ça m’a donné envie de lire et écrire de la poésie encore.
We Come Apart, de Sarah Crossan et Brian Conaghan (VO 2017)
  J’avais déjà lu Apple and Rain, The Weight of Water et Inséparables ; We Come Appart réconcilie ce que j’ai préféré de The Weight of Water et Apple and Rain, c’est à dire :
des thèmes forts et chers à l’autrice :
celui de l’immigration, avec un ado venu d’Europe de l’Est qui cherche à trouver sa place dans ce nouveau pays et craint de devoir retourner dans ce qui est de moins en moins “chez lui” ;
l’esquisse arrachée d’une vie de famille impossible à maîtriser ;
la drôle de tension qui existe au collège-lycée british dans ces amitiés toujours un peu concurrentielles et au bord du harcèlement ;
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un style poétique juste et tenu, plus travaillé à mes yeux que dans Inséparables (qui m’avait un peu déçue à cet égard) ; il apporte véritablement un ton et un rythme au roman, qui servent son propos. Ici, on alterne les voix des deux héros, une jeune anglaise rebelle qui vit des trucs pas cool à la maison, et un jeune immigré à l’optimisme indémontable qui vit ses propres batailles.
Mais le bonus de ce roman-ci, c’est que c’est une histoire d’amour. Elle semble toute écrite toute tracée et je préfère vous avertir que non, pas. Sa trajectoire attendue de roman YA décolle soudain vers la fin comme si on lui avait greffé un moteur de fusée, et certes, ce n’est pas parfaitement équilibré en termes de construction narrative, mais c’est très réussi en termes d’investissement du lecteur, et j’adore ce que ça raconte.
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Catégorie « Je ne voulais pas les quitter, et leurs voix résonnent encore »
Lauréat :
Challengers :
  Quand j’avais cinq ans je m’ai tué, de Howard Buten (Seuil, 1981)
J’ai lu ce roman pour la première fois quand j’avais onze ou douze ans, parce qu’il y avait un enfant sur la couverture et qu’à l’époque, ça me semblait évident que c’était forcément un livre pour enfants.
En fait, non.
Après avoir un peu bataillé pour m’adapter…
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… j’ai plongé corps et âme dans ce roman et en ai gardé un souvenir si intense que presque vingt ans plus tard, il m’en restait des pans entiers. Mais lorsque j’ai voulu le recommander à mon copain récemment, bizarrement, il n’a pas été séduit par mon pitch pourtant habile :
“C’est un petit garçon de huit ans qui est amoureux très fort d’une petite fille de huit ans, ils font l’amour un peu par accident, et il va à l’hôpital pour enfants, jugé coupable comme sa copine et jugée victime. Le petit gars, on l’accuse de viol et c’est une vaste arnaque, mais je te jure, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est l’enfance. Et, genre, l’imagination.”
Comment a-t-il pu refuser de se lancer dans une histoire de viol prépubère, ça me dépasse ; ce garçon manque cruellement de fantaisie.
Mais du coup, j’ai voulu le relire pour :
vérifier que c’était bien (parce qu’après tout, j’avais onze ans) ;
pouvoir le pitcher mieux.
Résultat :
C’est incroyable. C’est THE exemple littéraire de la voix d’enfant réussie, qui mélange naïveté attendue et vocabulaire adulte incongru (comme font les vrais enfants qui répètent les mots entendus), qui saute du coq à l’âne dans la narration (comme font les vrais enfants qui te racontent leur journée d’école en dents de scie, sponsorisées par la schizophrénie), qui se saisit d’images et d’histoires inventées et les vit en direct sur le chemin de l’école, dans sa chambre à coucher, ou en attendant son copain sur le palier, sans avoir besoin de t’introduire la séquence de ciné intérieur par “Je me mis à rêvasser”, non, BIM, un singe saute du platane et se perche sur ton épaule et te dit que les gangsters sont arrivés.
Du coup j’ai retravaillé mon résumé : “C’est un petit garçon de huit ans qui est amoureux très fort d’une petite fille de huit ans, ils font un truc répréhensible, ce qui crée un drama compliqué, mais je te jure, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est l’enfance. Et, genre, l’imagination.”
Voilà, hop. Ni vu ni connu j’t’embrouille. Où ça des zizi et des zézettes ? Pas chez moi, ouhlà non.
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Shorba, l’appel de la révolte, de Gaspard Flamant (Sarbacane, 2018)
Shorba est le surnom du héros et narrateur du roman, un clampin ces cités qui zone à l’entrée du centre commercial avec ses poto — pas un vrai caïd, pas un demi-thug, pas même un demi-quoi que ce soit, juste un gamin qui a décroché le brevet et a le vague sentiment qu’il ne décrochera plus rien. Quand un jour débaroule un hippie bouseux aux larges épaules et au sourire contagieux qui va prendre Shorba et ses copains sous son aile et leur faire prendre conscience de leur place dans le monde. Son éveil politique, social, et personnel, Shorba va tout vers en même temps, dans un vrac sincère et souvent hilarant.
Histoire d’un gamin qui sort de son quartier et s’ouvre au monde ; Shorba est un roman d’apprentissage porté par un souffle, un élan heureux et généreux comme une course pour sauter dans l’étang. Aucune dimension didactique dans ce parcours d’aventure. Et, surtout, une narration tissée d’or qui m’a instantanément rendu le héros 100% attachant : sa voix bitumée matinée d’arabe et d’anglais, blindée de verlan de guingois, de dialecte de lycée, de jokes pas si private et ce ton à la fois candide et moqueur nous collent un sourire qui ne nous lâche jamais.
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SHORBA (# l’odieuse stratégie du sourire irrésistible)
Les quatre gars, de Claire Renaud (Sarbacane, 2018)
La famille des Quatre gars, c’est d’abord le père, un taiseux grognon qui embrasse comme une armoire normande (pas souvent, et quand tu essaies, tu te fais des bleus), un Jean-Pierre Bacri qui aboie entre le fromage et le dessert et quitte la cuisine en claquant la porte. Le deuxième larron, qui lui aussi en tient une couche, c’est le grand-frère, Yves, un kéké des plages qui soulève de la fonte pour emballer les filles, pas si bête, mais pas très fin, et aux bras trop musclés, aux mots trop moqueurs, pour la douceur. Le troisième gars, c’est le papy, un petit vieux malin rempli d’un chagrin qui s’est allégé avec le temps, un romantique qui se dit en regardant ses butors avaler la pitance sans un mot au petit-déjeuner, que les choses peuvent encore changer. Et les quatre gars, enfin, c’est Louis, le kid, le narrateur. Un môme de dix ans un peu trop sensible pour ce champ de mines familial, un gamin qui au fond, ne rêve que d’un peu de tendresse.
Je ne vous pitche pas l’histoire car elle est finalement commune à celle de toutes ces familles cassées qui se recollent malhabilement dans les téléfilms : on rit, on espère, on pleure, on soupire… La vraie force des Quatre gars, c’est :
La voix du petit Louis — ça se joue sur le fil, sur un rien, une vraie voix de gamin ;
Ce microcosme de personnages si branques, malfoutus, têtes-à-claques, qu’ils en deviennent terriblement attachants.
Porté par une plume habile et joyeuse, c’est un roman cocon, de ceux qu’on n’a pas envie de quitter à la fin.
Ma reine, de Jean-Baptiste Andréa (L’inconoclaste, 2017)
Ma reine, c’est la caution Forrest Gump. Vous avez un gamin attardé dont on dit que “son cerveau est trop petit pour sa tête” mais pour qui au contraire c’est le monde qui est trop vaste pour s’y déverser sans s’embouteiller. Shell, le narrateur, est un kid à la voix unique, attachante. Il vit au milieu de rien dans la station essence de ses parents, et fugue un jour pour prouver sa valeur à on ne sait qui. Dans sa fuite, il rencontre une gamine, une vacancière. Celle qui devient sa reine.
Ça m’a tellement rappelé les scènes d’enfance de Forrest Gump !
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Instantané aux teintes brûlées d’un été intense figé dans le temps, Ma reine est en équilibre au bord de l’enfance.
Le mini-hic : quelque part, c’est sans surprise. J’entends par là que le ton est juste, le personnage terriblement bien campé, le décor évocateur, mais dès le premier tableau, en un sens, on a vu toute la pièce. You feel me ? Génial dès le début, et bien tenu, mais un peu lisse.
Toutes les BD de Max de Radiguès mais notamment Frangins et Simon & Louise
Max de Radiguès est un spécialiste de la BD ado — cet âge où les lecteurs se mettent au manga, MÉCHANT DOBBY, reviens ici !! La BD c’est bien aussi — que disais-je avant cet accès de violence orale dirigée contre mon hallogène ? Les mangas, ah oui, j’ai bien connu ça, dans ma jeunesse. Mais pourquoi délaisser ainsi la gentille BD en couleurs ? Spèce d’idiote. (Elle parle à son moi du passé.)
Max de Radiguès est très fin sur les émotions adolescentes (celles, donc, que toi et moi qui sommes adultes, connaissons encore, par picotis, souvent, et par vertiges, parfois) : il sait mettre le trait parfait sur un geste, une moue, et brosser avec justesse et tendresse les émois et tensions d’adolescents. Sans jamais les diminuer ni les sublimer — il y met juste ce qu’il faut.
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Juste une pincée de sel
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Catégorie « Girafe » (Aussi connue sous le nom de « Beau et perché »)
Lauréat :
Challenger :
Si une nuit d’hiver un voyageur, d’Italo Calvino (VO 1979, VF Seuil 1981)
Je me relance cette année le Défi 12 mois, 12 amis, 12 livres que je m’étais lancée l’an dernier et que je vais tenir cette année, nom didiou (je reviendrai vous en parler), et Si une nuit d’hiver un voyageur a été ma lecture de janvier.
Lorsque j’ai acheté ce livre, le libraire a secoué la tête d’un air flou en posant la main sur son cœur, puis sur le comptoir, puis à nouveau sur son cœur, et m’a zieutée sans oser croiser mon regard.
Lui : Ah, Calvino… Moi : Vous aimez ? (No shit, Sherlock *bis*) Lui : Vous savez, (Il a dit “Vous savez,” avec une virgule, mais n’a pas continué. C’est très différent des points de suspension.) Lui : Disons qu’il y a certains livres qui vous font penser… « Ah, la littérature peut faire ça. »
On me vend rarement aussi bien un livre ; autant te dire que sitôt sortie :
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Que dire ? C’est tout à fait surprenant. Durant les premières pages, je pensais même « C’est incroyable » et j’avais envie de lire le texte à mon voisin de métro — « Non mais lis ça ! Mais lis ça ! » — mais comme je n’aime pas que des inconnus m’incluent dans leurs délires pendant que je fais usage des transports publics, pour des raisons cumulables de promiscuité, d’haleine, de danger et de gêne, j’ai rongé mon frein jusqu’à retrouver mon compagnon de canapé qui, lui, a signé pour être la victime consentante de mes délires ad vitam, cet ingénu, et lui ai tenu à peu de choses près le discours suivant, que je remets dans l’ordre pour vous parce que je suis sympa :
C’est inattendu, drôle, faussement naïf, et surtout d’une habileté époustouflante dans la gestion du méta et la complicité établie avec le lecteur. Pour le plaisir de raconter, Calvino développe un vrai jeu narratif, où chaque chapitre constitue le début d’un nouveau roman, interrompu juste au moment où tu te hang au bord du cliff nespa, et tu es constamment en train de retenir un éclat de rire d’être si bien retourné comme une crêpe par cet auteur qui se joue, non pas de toi, mais avec toi, de tes attentes littéraires. Alors oui, comme disait le libraire, un tel livre, si libre, te donne la sensation que tout est possible.
J’ajouterais que ça fait plaisir de lire des gens érudits qui s’amusent avec la littérature sans être pour autant dans un entre-soi moisi.
Proxima du Centaure, de Claire Castillon (Flammarion Jeunesse, 2018)
Ce livre est inracontable, et quand je tente de le pitcher, je fais fuir mon auditoire comme si j’annonçais un meeting politique sur le cours de la passoire.
Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’un roman de science-fiction, contrairement à ce que le titre ET le visuel de couverture laissent présager, ne me lancez pas sur le sujet, le packaging est complètement raté. BAD, BAD COVER, va au coin et réfléchis à ce que tu as fait.
Mais alors, si c’est pas un livre de SF…
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Non plus, enfin, pas vraiment. Arf.
C’est l’histoire d’un garçon (Wilco) qui est amoureux (très), et tombe de sa fenêtre (fort) jusque dans un lit d’hôpital (froid). Il y reste tétra. Et il reste amoureux. Je ne peux vous dire que ça.
Proxima du Centaure est porté par un style laxe, poétique et élégant, qui fait péter les verrous de plusieurs conventions narratives de façon libérale et jolie, flirte avec le réaliste magique, et propose une esquisse intime et romantique du petit bout d’humanité satellitaire à Wilco, garçons et filles, famille et amis. C’est TRÈS beau, je suis TRÈS incomprise quand j’en échange avec des amis ; de l’aide SVP.
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Catégorie « Du pur fun en Petits Filous tub’s » (Aussi connue sous le nom de « Quand je lis certains livres j’aimerais tellement avoir à nouveau 9 ans »)
Lauréat
Challengers :
    Les fantômes d’Achille Plume, de Katherine et Florian Ferrier (Sarbacane, 2018)
Les fantômes d’Achille Plume, c’est un roman d’aventure à la fois survolté et minutieux, tête-brûlée et ouvragé. C’est l’histoire d’Achille, petit gars à lunettes maigrichon mais courageux, qui a le don singulier de voir les fantômes (et donc de parler tout seul, ce qui n’aide pas pour se faire des copains, surtout quand on est déjà roux et binoclard). Il s’est lancé dans la grande entreprise de libérer les fantômes prisonniers d’objets, et arpente pour cela les brocantes et vide-greniers, armé de son détecteur de fantôme façon Ghost busters. L’univers des fantômes ainsi déployé donne lieu à une fantaisie charmante et drôle, et à une invention langagière vraiment croustillante, que je ne peux que vous laisser découvrir. Tout va pour le mieux, JUSQU’AU MOMENT OÙ un méchant fantôme apparaît, et Achille doit plonger dans le monde souterrain des fantômes, véritable univers parallèle.
C’est là que le roman bascule véritablement dans l’imaginaire enfantin dans tout ce qu’il a de plus jouissif, et suscite les grands sourires qui me viennent quand je relis Harry Potter ou revois Jumanji . Pourquoi c’est si chouette ? Parce que que c’est excitant, énorme, invraisemblable, dingue, démesuré : ce n’est pas Poudlard mais presque, il n’y a pas d’escaliers magiques mais des ascenseurs ; c’est Roald Dahl meets JK Rowling.
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– T’en fait pas un peu trop, là ? – NON. Et je vais te dire pourquoi.
Quand on est grands, on se regarde vivre, parler, marcher — on se mesure, on se retient — tandis qu’enfant, on courrait partout, parce qu’on était encore excités parce qui nous attendait au coin de la rue.
La bonne littérature jeunesse, c’est celle qui sait te faire ressentir à nouveau cette excitation démesurée.
Je dis bien joué.
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L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde et L’île au trésor, de Robert Louis Stevenson (VO 1886 et 1883 respectivement)
Prise d’une vibe “aventure”, j’ai recommencé à grignoter du Jack London et du Stevenson. Je me suis alors rendu compte avec stupeur que j’étais tout à fait passé à côté de leurs romans quand j’avais 8 ans, que c’était vraiment de la confiture aux cochons que de donner ça à des enfants, et qu’il faudrait entamer une campagne de propagande littéraire “De bons livres d’aventure pour les grandes personnes” tellement ça vaut le coup de les lire quand on est grand et intelligent.
Bref, relisez London et Stevenson. Leçon d’art romanesque & pur plaisir de grand huit.
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DU CÔTÉ DES MEH
Shangri-La, de Mathieu Bablet (Ankama, 2016) : graphiquement sublime, mais alors vraiment poussif et répétitif ; à la page 25 on n’en peut déjà plus du pamphlet discursif, et la BD est interminable. Mais sublime, par contre.
La tendresse des crocodiles, de Fred Bernard (Casterman, 2012)  : boh, rien à lui reprocher si ce n’est que j’ai l’impression d’avoir lu ça 100 fois. Genre d’autofiction d’aventurière en Afrique au dessin jeté et léger.
Genuine Fraud (Trouble Vérité), de E. Lockhart (VO 2017, Gallimard Jeunesse 2018) : pas mal dans le genre thriller psychologique mais 1) on a un gros problème de rythme et de construction, ça ne devient véritablement intéressant et haletant que dans le dernier tiers ; 2) presque tous les personnages sont antipathiques ; 3) il ne faut pas être à cheval sur les détails, c’est blindé de petites incohérences.
Qui suis-je, de Thomas Gornet (Le Rouergue, 2018) : c’est l’histoire d’un ado qui tombe amoureux d’un autre garçon sans s’en rendre compte, et le point de vue interne du narrateur (le seul à ne pas comprendre ce qui se passe) est assez bien pensé, mais alors 1) ça manque de tripes et de papillons dans le ventre ; 2) j’ai trouvé le style complètement transparent. D’où un certain ennui.
Citrouille, de Sarah Turoche-Dromery (Thierry Magnier, 2018) : beaucoup plus convenu que ce à quoi la collection m’avait habituée, du coup je suis un peu déçue — mais pas forcément par le texte en soi, plutôt par le texte en tant que “Petite Poche”. Does it make sense ?
UN SEUL ÉNORME ÉPOUVANTABLE FLOP
Aïe aïe aïe… J’ai presque live-twitté ce livre à mes amis tant la lecture m’a exaspérée. J’hésite à en faire une critique constructive, mais je me suis déjà collée à l’exercice sur George sur la même question du genre, et on va finir par me prendre pour une maniaco-critique crypto-féministe à tendance snob.
Il y a pour moi plein de problèmes dans ce roman qui, outre les visions du monde un peu puantes qu’il véhicule (selon moi), est d’une incohérence narrative absolue, incarne ses personnages avec une nonchalance bipolaire qui frôle le téléfilm de 1976, et nous sert tous les topos éculés des représentations et relations ados malsaines.
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Laissez-moi sortir de ces clichés sexistes !!
Je ne sais pas si je développerai. Je trouve embêtant de ne pas rencontrer sur le net de critique qui soulève les points que j’estime problématiques…
Mais en même temps, la vie est une longue suite de déceptions…
Et comme dit le sage : Si un ennemi t’a fait du mal, assied-toi au bord de la rivière, et un jour tu verras passer son cadavre.
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Comme d’habitude, la partie TOP & FLOP a été interminable, j’espère que vous vous êtes bien hydratés pendant la lecture. J’envoie la suite :
2) CHRONIQUES D’AILLEURS
Alors, Tom de La Voix du Livre, a publié pendant tout le mois de mars des portraits de femmes créatrices rédigés par des femmes qu’il aime (et souvent aussi créatrices).
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C’était un projet superbe, ambitieux et généreux, et ces nombreux portraits m’ont permis de lister de tas de romans, films, pièces de théâtres, essais et poèmes à découvrir. Je vous mets par exemple les lien du portrait de Goliardia Sapienza par Gaia Guasti, que j’aime beaucoup, et celui de Carol Ann Duffy par Julia Lupiot, alias mézigue, mais je vous invite à feuilleter les 31 portraits…
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3) AILLEURS SUR LE WEB
Cet article étant excessivement long, je vous proposer une vidéo très courte qui a demandé à son auteur un temps et une minutie infinis pour un résultat qui semble d’une futilité démesurée et vous fera sourire quelques instants. Allégorie de ma vie.
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4) HAPPY NOMBRIL
C’est là que je me rends compte qu’on fait beaucoup de choses en trois mois, quand même. Tellement qu’on n’a rien à dire à la fin, parce que parler d’un truc ce serait le rendre bizarrement plus important que le reste, donc je sais pas.
Attends si en fait, je sais. Je me suis sérieusement remise à l’écriture. Je consacre un maximum de temps à l’avancement d’un projet de roman, ce qui est en grande partie la raison de mon absence du royaume des internets. J’ai une tendance si naturelle au papillonnage à l’intérieur-même de l’activité d’écriture, bondissant d’une idée de texte à l’autre telle une garenne extatique, qu’il est tout à fait déconseillé de me donner accès au world wibe web si l’on veut que je ponde un jour un œuf littéraire de taille raisonnable et pas trop creux non plus. Aussi me suis-je autopunie d’internet comme quand ma mère débranchait le routeur pour m’empêcher de m’épanouir dans les RPG Harry Potter (you monster).
On espère que ça marchera mieux que quand j’étais censée faire mes devoirs.
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Le référencement de tous les articles C’est le 1er se fait désormais chez ma géniale complice Charmant Petit Monstre du blog Les Lectures du Monstre. Pour quelle raison ? Pour la raison que je suis une tache, voilà. Je vous invite dans le même mouvement à vous abonner à son blog drôlissime et intelligent.
Beaucoup d’affection dans votre générale direction,
Lupiot
C’est le 1er, je balance tout (#15, avril 2018) Quinzième édition de ce  rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira.
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sony1103 · 6 years
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Training: Les ‘Morning Sensation’ qui marquent les esprits
Séance enrichissante ce mardi matin, jour du dernier galop rapide des partants qui seront en action lors de cette première journée. Les chevaux qui ont dominé les récentes séances ne font que confirmer leur degré de fitness. On pense ici à Social Network, Rasta Rebel, Steal A March, Tweak The Wind, Pop The Question, New Golden Age et Midnight Man. À suivre les nouveaux Zodiac Jack, qui a travaillé sans complexe face à des adversaires plus huppés, Morning Sensation de l’entraînement Sewdyal et The Judicator. Au niveau de la Duchesse, les deux qui font les plus grosses impressions sur le sable à nos yeux sont Budapest et Baritone, même si Table Bay et Ten Gun Salute se sont contentés d’une mise en jambe après leur travail sur la grande piste samedi.
Social Network et Budapest
En attendant de revenir à notre formule habituelle à partir de vendredi, nous brossons un tableau de ceux qui nous laissé une belle impression et qui devraient être parmi les chevaux les plus en vue. Social Network, qui a travaillé comme un champion ces dernières semaines, est envoyé aux côtés de Budapest. Est-ce une tactique pour que les yeux soient rivés sur le partant de la Duchesse ou tout simplement, son entourage a voulu le tester un peu face à un coursier nettement supérieur sur l’échelle des valeurs ? Même l’aisance de Budapest attire toute l’attention, avec un Rama suspendu, avec les pieds bien sur les freins, nous remarquons que Social Network a fait lui aussi un bon boulot à l’intérieur (13.33, 11.84 et 13.22). Bon galop du duo Ready To Attack et Act Of Loyalty.
Ready To Attack et Act Of Loyalty
Rasta Rebel et Silver Rock Rasta Rebel a eu droit à une belle préparation. Il se comporte très bien aux côtés d’un prometteur Stock Brocker. Rasta Rebel, qui pourrait bien commencer sa campagne 2018 par une note victorieuse, s’est offert un 11.97, 12,37, 11,35 et 12.25 en montée. Silver Rock, qui a multiplié des galops intéressants en février et en mars, est physiquement au point, mais son galop de ce matin nous laisse un peu sceptique, car Emamdee a dû le garder concentré aux abords du 1200m. Il sera intéressant de le voir jeudi. L’écurie Gujadhur aura un embarras de choix dans cette première course, car The Judicator est en pleine progression et demeure un sujet prometteur qui devrait quitter cette classe rapidement. The Judicator fait preuve de caractère aux côtés d’Al Hamd et répond bien après le passage du but (13.30, 13.09, 11,12 et 12,01).
Greenflashsunset
Pop The Question a travaillé caché ce matin, soit à l’intérieur d’Indian Tractor. C’est définitivement une des bonnes pioches de Ricky Maingard pour ce début de saison. Pop The Question réagit bien à chaque fois qu’il est attaqué entre le 1400 au 1000m. Forme splendide. Sera difficile à contrer avec un bon jockey sur le dos. (12.63, 12.51, 11.27 et 12.78)
King’s County
Du lourd pour Secret Idea qui a été constamment attaqué par Emaar (Merit rating) 40), de loin supérieur sur l’échelle de valeur. Mais le contraire était vrai ce matin avec cette farouche résistance offerte le petit. D’ailleurs, en fin de galop, Secret Idea a montré qu’il avait plus de jus. (13.00, 11.11, 11.84) Bezamod travaille lui en solitaire avec les œillères dans la montée.
Rob’s Jewel
Retenez bien ce nom…Morning Sensation. Il a travaillé de façon régulière à Port Louis et il a bien assimilé ses galops. Morning Sensation a progressé après chaque galop et à l’image de certains chevaux de Sewdyal, il entame la montée avec une facilité déconcertante. Rama était sur les mors alors que Napoli se défend à l’intérieur. Sur ce qu’on voit, on ne serait pas étonné qu’il frappe d’entrée dans un lot où il faudra tout de même surveiller ce Friend Request de l’écurie Gujadhur. Ce dernier, qui a été face à Table Bay la semaine dernière lors d’un galop où il a montré qu’il a, lui aussi, de belles qualités, avait en face Radlet. Friend Request est des chevaux de son écurie qui nous a offert des galops intéressants. Il a confirmé sa forme avec un 11.88, 12.04, 11.04 et 13.05. Faudra le garder dans les combinaisons.
Skip The Red
Answeringenesis sera un os dur pour ses concurrents après son barrier trial qui n’a fait que l’aider à avoir ce ‘edge’ supplémentaire à notre avis. On ne voit pas grand monde, à moins que Steal A March ne tente un coup de poker dans une classe inférieure, dans la course du 950m. À l’image de Social Network, Answeringenesis travaille à l’intérieur de Prince of Wales qui va courir la grande course. En ligne droite, le flyer a démontré qu’il avait le ‘upper hand’ sur son adversaire.
ML Jet
Rob’s Jewel s’est présenté dans une belle forme. Il a grandement bénéficié de ses galops aux côtés de Budapest. Il s’est contenté d’une mise en jambe avec un court sprint, le duo Philippe Henry et Sewdyal a probablement considéré qu’il n’a pas besoin de plus que ça pour débuter. Il pourrait avoir un ‘dream run’ à l’avant dans cette 5e course.
Chosen Dash
Jolie Roger a beaucoup progressé ces dernières semaines et ce matin, il était flamboyant sous l’oeil d’Alain Perdrau. En solitaire, il s’offre un 12.19, 11.73 et 12,49. Mais n’a toujours pas gagné ici. Preetam Daby a des idées avec Tweak The Wind. Si vous regardez ses récents galops, vous constatez qu’il n’a pas chômé. Et ce matin encore, il a remis une nouvelle couche à l’intérieur de Kash is King. Ce Tweak The Wind est costaud et il a des atouts à faire valoir. (12.28, 10.84, 11.80). Oui vous avez bien lu, c’était un 22.64 sur 400m!!
Yankee Captain
Mais attention, s’il y a un cheval chez Alain Perdrau qui s’est bien comporté ces dernières semaines, c’est bien Midnight Man, qui a été d’ailleurs le premier cheval à travailler vite en début d’année chez cette écurie. Midnight Man a progressé au fil des semaines et son entraîneur, en utilisant une tactique fréquente, a profité de l’apport des pacifiers pour l’envoyer sur la grande piste. Le ‘body language’ du cheval indique qu’il est bien. Ce mardi, il n’a pas fait de cadeau à Valerin lors que David lui a demandé l’effort en pleine montée. (12.40, 12.50, 11.51 et 13.91).
Zodiac Jack
Il faudra aussi suivre Uncle JB ici même si on n’a pas été vu ce matin.
Marwing laisse travailler The Brass Bell à son rythme. Lui aussi est bien présenté et il fera l’arrivée s’il a un train en sa faveur. (11.85, 12.67 et 12,51)
Oomph
Et pour terminer, garder un oeil sur Zodiac Jack dans le paddock. Ce nouveau travaille aux côtés de Palladium, dont on dit le plus grand bien. Mais on ne vous cache pas qu’on a ce Zodiac Jack à l’oeil depuis un de ses récents galops face à Baritone. Il a un rating de 25 mais à l’entraînement, il montre qu’il vaut plus que ça. Segeon peut bien débuter la saison 2018 sur une bonne note dans la dernière. Il a travaillé avec un drop et son aisance en montée ne passe pas inaperçue. (12.94, 10.93, 12.21 et 11.89).
The Border War
Autre coursier à suivre, c’est bien New Golden Age, qui se montre efficace face à Ramaas. Ce New Golden Age aurait dû gagner en fin de saison et avec Dereck David, il pourrait bien s’envoler dans les derniers 400m (11.94, 12.09 et 11.59). Gagnera cette saison.
À suivre durant les premières semaines, Act of Loyalty, Silver Snaffles, Charles Lytton, Charleston Hero, Soweto Moon, Varside, Chosen Dash.
Captain My Captain
Winter Prince et Nottinghamshire
Misty Roller
Midnight Oracle
Ku Du Tu
Klopp
Gold Medalist
Ernie
Entree
Chili Con Carne
Bereta Bobcat
Training: Les ‘Morning Sensation’ qui marquent les esprits Training: Les ‘Morning Sensation’ qui marquent les esprits Séance enrichissante ce mardi matin, jour du dernier galop rapide des partants qui seront en action lors de cette première journée.
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ieatmovies · 6 years
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AMERICAN ASSASSIN (2017) Dylan O’Brien avait fait ses preuves en incarnant le héros de la “teen-saga” de qualité THE MAZE RUNNER (2014-2018), dont le troisième opus a vu sa sortie repoussée à l’an prochain suite à un accident de plateau pendant le tournage, l’acteur ayant frôlé la mort lors d’une scène de cascade en voiture. On avait pu le revoir brièvement dans le très bon DEEPWATER (2016), et aujourd’hui dans AMERICAN ASSASSIN, le sortant ainsi de sa zone de confort connue: ce thriller d’action retrace le parcours de Mitch Rapp, nouvelle recrue de la CIA, après s’être fait recruter par la célèbre agence américaine. S’ouvrant sur une séquence intimiste de demande en mariage lors de vacances à Ibiza, Rapp se retrouve au cœur d’un vrai massacre perpétré par un groupe de djihadistes, mitraillant à tout-va les occupants de la plage touristique: un bain de sang qui coûtera la vie à sa bien-aimée, et le plongera dans un enfer mental qui le conduira à infiltrer le réseau par lui-même afin de réclamer vengeance. Réussissant à infiltrer le réseau terroriste en solo et ce en seulement dix-huit mois, il échouera de justesse son objectif personnel, s’étant fait pister par les Forces Spéciales qui achèveront sa cible avant lui: suite à cet événement, Rapp sera confiné au sein de l’agence et se verra proposer de rejoindre Orion, un groupe Black Ops mené par Stan Hurley -interprété par un Michael Keaton très en forme depuis son retour sur les écrans-, un vétéran des Navy Seals. AMERICAN ASSASSIN porte donc très bien son nom, laissant une grande place à l’action, le personnage de Rapp étant une tête brûlée talentueuse: les thématiques inhérentes au genre -conflit nouvelle recrue/formateur, désobéissance aux ordres et bad guy du film/ancien membre du groupe d’élite-, bien que pressenties, fonctionnent pour faire de ce long-métrage forcément “patriote” un vif actioner assez violent et sanglant, contexte oblige. Assez sombre et sanglant, AMERICAN ASSASSIN ne stagnera pas aux U.S.A. et nous fera voyager aux quatre coins du monde -Italie, Pologne, Turquie, etc.-, la mission principale se portant sur la disparition inquiétante de quelques kilos de plutonium: cette raison scénaristique technique permet au film de verser dans le grand spectacle pour sa scène finale, digne des meilleurs films catastrophe mais ne traînant pas en longueur pour autant. On reste accroché de par la ténacité et la vigueur de Dylan O’Brien, offrant au protagoniste principal une crédibilité sur la durée, véritable bombe à retardement vivace et dangereuse: pourtant, AMERICAN ASSASSIN souffre d’une légère sensation de redite, faute à une storyline linéaire bien qu’habilement mise en valeur. Très bien réalisé, le film ne lasse pas vraiment, grâce à cette action réaliste et au dépaysement, formule rôdée par la licence JAMES BOND (1962-2015). Entre chasse à l’homme, course-poursuite à travers le globe et combats à l’arme à feu ou à l’arme blanche, AMERICAN ASSASSIN est un long-métrage costaud, mais malheureusement éphémère, comme un coup de feu: ça éclate, ça se voit, ça fait du bruit, et puis... plus rien: le film s’occupera de vous pendant presque deux heures, mais son potentiel de revisionnage s’approche de zéro -comme beaucoup d’autres, d’ailleurs-, une fois le climax terminé. Nous laissant deviner une suite car adapté du roman éponyme de Vince Flynn paru en 2010 -sur une totalité de 16 livres (!) narrant les aventures de Mitch Rapp, dont 13 écrits de sa main-, on laisse sa chance à un prochain épisode, le héros d’AMERICAN ASSASSIN étant plus frais et convaincant q’un JACK REACHER (2012-2016), par exemple. Affaire à suivre.  CIA /20
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kaogno-qeacni · 7 years
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Le Costaud Little Jack furniture or heavy object lift made in France http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?ff3=2&toolid=10044&campid=5337506718&customid=&lgeo=1&vectorid=229466&item=192222659739
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ntx-mag · 7 years
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Testament - Brotherhood of The Snake
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Les titres dévoilés au Motocultor annonçaient du costaud. Et en effet, ce Brotherhood of The Snake ne fait pas dans la dentelle ! A défaut d’avoir été chroniqué ici, Dark Roots of The Earth (2012) nous avaient déjà impressionnés à l’époque, notamment la première moitié qui défonçait absolument tout. En fait c’est plutôt la seconde partie plus mollassonne qui leur avait été plus reproché, encore que l’album avait reçu de bonnes critiques. Du coup, la formation de la Bay Area a pris les choses en mains pour cette fois-ci : quelques minutes en moins, des BPM en plus !
Paterson l’avait dit d’entrée, cet album serait probablement le plus Thrash de leur discographie, une ‘’sorte de Reign In Blood’’. Première illustration avec le titre éponyme : grosses nervosité dès les premières barres avec un son ronflant et un Chuck Billy déjà bien chaud derrière le micro ! Et quelle plaisir d’entendre aussi bien la basse, sachant que Greg Christian s’est barré une nouvelle fois en 2014 pour des histoires de thunes - entre autres – et a été remplacé par … Kirk Deorgio, déjà au poste de 98 à 2004. Séquence Speed bien mastoque avec « The Pale King », au tempo enlevé et ‘’in da face’’. La troisième minute nous offre même une espèce de Disco Metal (en exagérant un peu évidemment…).
La plus vénère entendue jusque-là est sûrement « Stronghold », limite Death au micro, bien que l’on retrouve moins de growl sur cet album globalement. Côté riff c’est du lourd, et Gene Hoglan est comme d’habitude irréprochable, sa grande technicité étant toujours au service de la musique. La structure est bien travaillée sur « Seven Seals », dont l’on retient le lien permanent entre Chuck Billy et les envolées d’Alex Skolnick, toujours aussi bluffant sur ce groove ternaire implacable déjà plébiscité par les fans.
« Born In A Rut » réserve lui aussi son lot de surprise avec un côté plus ‘’chanson’’ et des orientations très Rock ‘n’ Roll par moment. Difficile de ne pas penser à Motörhead jusqu’en dans les paroles, pourtant ce n’était pas voulu ! « Centuries of Suffering » remet les bouchés doubles, un titre surpuissant où n’est plus très loin du blast beat par moment. Cela ne freine en rien la créativité du groupe qui laisse même quelques moments de répit… pour mieux relancer la machine derrière !
Cela dit Testament a en partie forgé sa réputation grâce à la qualité des mélodies, et « Neptune’s Spear » en fourni un bel exemple. Les enchainements de notes sont inhabituels tout au long du morceau, avec des influences très nettes de la musique savante. On les retrouve également sur « Black Jack » et son riff immédiatement reconnaissable, de façon plus punchy. Le genre de morceau où Hoglan devient hallucinant, avec un drumming hyper propre mais un son bien gras !  
Le cap est maintenue avec le rouleau compresseur « Canna Business ». Pas d’histoires de sociétés occultes de l’Antiquité ici, c’est bien de la légalisation du cannabis en Californie que ce morceau traite. Pas anodin quand on se rappelle que le vocaliste avait sa carte d’usage thérapeutique avant même que la consommation soit ouverte à tous.
Vous avez cru qu’il y aurait une outro pépouze ?… Oubliez tout de suite, « The Number Game » vous en foutra plein la gueule pour encore des jours : récital de double grosse caisse et voie écorchée pour cette piste une nouvelle bien dense !
Difficile d’imaginer que Paterson a attendu le dernier moment pour ramener ses riffs et que les autres ne les connaissaient pas avant d’entrer en studio ! Pressé par cette fameuse tournée européenne de l’été, Testament a du faire les choses dans la précipitation, sauf qu’au final ça a tourné à leur avantage avec un album plus direct et agressif. Même si on avait voulu faire les critiques casse-couilles, on aurait galéré.
Testament - Brotherhood of The Snake
Testament - The Pale King
Testament - Stronghold
Pas évident de trouver un seul lien pour l’album entier, raison pour laquelle on vous met seulement les titres intégraux édités par Nuclear Blast (le début de l’album), histoire d’éviter toute suppression intempestive... Mais les autres sont très faciles à trouver l’unité.
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Les Schtroumpfs et le village perdu streaming
Nationalités : Américain Genre : Animation, Comédie Date de sortie : 5 avril 2017 De : Kelly Asbury Avec : Demi Lovato, Mandy Patinkin, Jack McBrayer
La Schtroumpfette, lupus erythematosus Schtroumpf costaud, lupus erythematosus Schtroumpf à lunettes et lupus erythematosus Schtroumpf left-handed ont filé international organisationit} douce pour suivre une bill of fare vers un mystérieux village. Mais lupus erythematosus chemin qui y mène egest d’embuches, DE créatures magiques et DE souterrains labyrinthiques. Il leur faudra par ailleurs redoubler DE prudence puisque Gargamel n’est pas loin et compte bien les arrêter.
from Streaming VF http://www.streamovf.net/les-schtroumpfs-et-le-village-perdu-streaming/
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bluejevergade · 5 years
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Were-Creature
Hiccup, selon le point de vue de Jack était parfait. Attentionné, gentil, loyal, c'était le genre de petit ami dont n'importe qui reverrait. Mais après deux ans de relation, Jack ne pouvait plus passer à côté. Il était sûr que Hiccup le trompait. Systématiquement une nuit par mois, il ne rentrait pas. Les premières fois, Jack avait cru ses excuses ''J'ai pas vu l’heure, je travaillais'' ''j'ai rencontré un pote et on a discuté toute la nuit, désolé''. Mais à force d'entre les mêmes chaque mois, il avait fini par douter. Si au début, il n'avait eu que des doutes, de par leurs appartements individuels, quand ils avaient emménagé ensemble, il n'avait eu que des certitudes. Hiccup allait voir ailleurs une fois par mois.
Et malgré tout, il l'aimait. Plus qu'il n'avait jamais aimé qui que ce soit. Hiccup était tellement parfait. Ils étaient tellement en osmose que même s'ils ne se ressemblaient sur pas grand-chose, ils se complétaient et trouvaient toujours des solutions. Mais ce-soir là, il ne pouvait plus le supporter. Il aimait Hiccup autant qu'il le haïssait ces soirs-là. Mais il finissait toujours par lui pardonner. Mais pas ce soir. Son amie Tatiana avait pris en flagrant délit son fiancé avec une autre, et elle était venu pleurer chez lui toute la nuit. Jack avait alors passé plusieurs jours à réfléchir et quand Hiccup ne rentra pas ce soir-là encore une fois, il décoda de le suivre. Il voulait tuer les sentiments d'amour qui le rendait faible et lui faisait pardonner tous les matins. Il voulait le surprendre en plein acte pour que son cœur soit brisé et qu'ils puissent commencer à guérir.
Ce soir-là, il le suivit. Il se gara sur le parking du garage où il travaillait et le suivit à distance. Il le vit s’arrêter chez le chinois, où il emporta une poche qu'il dévora sur le chemin à sa voiture puis conduit jusqu'à un entrepôt que Jack n'aurait jamais remarqué s'il ne s'était pas arrêté devant. Hiccup descendit et malgré la pénombre, il le vit trembler. Avec ce qui semblait beaucoup de difficulté, il se traîna jusqu'à la porte où il frappa. Dès que la porte s'ouvrit, il s'engouffra à l’intérieur et la lourde porte se referma. Puis plus rien.
Pendant presque deux heures, il resta dans sa voiture à se ronger les ongles. Et finalement, quand arriva minuit, il sortit. Il devait en avoir le cœur net.
Il frappa à la porte et une femme blonde avec une cicatrice au milieu du visage lui ouvrit.
-Quoi.
-Bonsoir, je voudrais entrer.
-Vous êtes?
-Le petit ami d'Hiccup et...
Elle referma la porte. Jack frappa dessus.
-Ouvrez-moi !
Elle rouvrit furieuse.
-Arrêter de faire du bruit. !
-Laissez-moi entrer !
-Dehors !
-Il y a mon copain, dedans. Et je ne sais pas quelle pouf il est entrain de se taper, mais…
La blonde pâlit. Elle tourna la tête derrière la porte.
-Nan, nan, calmez-vous les mecs… Putain, Hiccup, fais quelque chose !
À la mention de son non, Jack usa de toutes ses forces pour pousser la porte. La blonde fut forcée de s'écarter, et il s’engouffra dedans. Mais à peine entrée, plongée dans la pénombre, une forme sombre qu'il jugea être un animal lui sauta dessus. Il le sentit ouvrir la gueule et il respira son haleine fétide et su que sa dernière heure était arrivée.
Mais une force inconnue le sauva. Elle jeta la créature au loin et un rugissement féroce raisonna.
-Astrid, grogna une voix rauque. Fais le sortir.
Jack n'y voyait rien et sortit son téléphone pour allumer le flash. Et ce qu'il vit le terrifia. Deux créatures étaient enchaînées au mur, l'air assoiffé de sang. Du sang coulait de leur bouche comme si elles s'étaient fait un steak d'être humain avant.
L'une était couverte de pierres énormes et quelques poils blonds tombaient devant ses yeux injectés de sang. La seconde avait l'air d'un crocodile qui avait abusé des stéroïdes et souriait tel un requin en se léchant les babines. Le plus inquiétant dans tout ça c'est qu'elles avaient l'air presque… Humaines.
Une main griffue lui arracha son téléphone et le replongea dans le noir total.
-Faut que tu sortes...
Puis il le reconnut, malgré la tonalité alourdie.
-Hiccup ?
On le saisit à la gorge et on le plaqua contre le mur suffisamment haut pour qu'il ne touche plus le sol. Un hurlement animal retenti et les bruits de grognement ambiants se calmèrent un peu. Puis il perçut un mouvement rapide et des cheveux -ou des poils ?- lui caressèrent le côté droit du visage.
-Sort. Murmura Hiccup. Longe le mur et quand tu seras arrivé à Astrid, elle te mettra dehors. Tu rentres à la maison et tu n'en bouges surtout pas.
-Hiccup… murmura Jack. Qu'est-ce qu'il se passe ?
Une figure écailleuse se colla à son visage et renifla son odeur.
-Rentre. Je te promets de tout t'expliquer demain, mais rentre. Tu dois partir d'ici tout de suite, ou ils repéreront ton odeur et ils te traqueront.
-J'ai… Je commence à avoir peur.
-Chéri, rentres, demanda Hiccup d'un ton plus doux.
Les grognements recommencèrent.
-Tout de suite.
Hiccup le lâcha et un autre hurlement raisonna. Jack, tremblant de la tête aux pieds fit ce qu'on lui avait ordonné. Bien vite, une main l'attrapa par le col et il vit bientôt la lumière du lampadaire dehors. La porte se referma et il réalisa qu'il n'était plus dedans. Les paroles d'Hiccup lui revinrent en pleine face et il courut à la voiture. Il démarra avec difficulté, tremblant beaucoup trop et conduit jusqu'à chez eux. Arrivé devant chez lui, il laissa la tension s'évacuer et pleura de rare et de peur mélanger. Il prit une douche pour se calmer mais n'arriva pas à dormir. Vers quatre heures du matin, il sortit du lit et s'installa sur le canapé. Deux heures plus tard, le bruit de la clé dans la serrure se fit entendre et la porte d'entrée s’ouvrit. Jack retint son souffle, paralysé.
-Tu crois qu'il est là ? Murmura une voix.
-Non, je pense qu'il a dû rentrer chez ses parents, murmura une deuxième.
-Mec, Hiccup je suis vraiment désolé...
-T'y peux rien c'est comme ça.
La lumière s'alluma et Jack vit trois hommes entrain d'entrer. Celui de dos était incontestablement Hiccup, et les deux autres, il ne les avait jamais vu. L'un était grand, rondelet et blond, le deuxième plus petit, costaud et brun. En le voyant, les deux pâlirent
-Euh… Hiccup ?
Hiccup se retourna et le vit. Il devint blanc comme un linge.
-Jack… Tu es là ?
-Qu'est-ce que… Qu'est-ce que vous êtes ? Demanda Jack d'une voix éteinte.
Deux jumeaux, un garçon et une fille entrèrent à leur tour et Astrid, la blonde avec la cicatrice au visage referma la porte.
-On, commença Hiccup... On est…
Il soupira, incapable de trouver les mots.
-Vous êtes venu me tuer ? Demanda Jack.
-Hein ? Non, bien sûr que non ! On doit parler. S'il te plaît. Écoute-moi jusqu’au bout et…
-C'est vous les… Les choses que j'ai vues dans l’entrepôt.
-Ouais, fit le garçon brun. Désolé pour ça.
-Qu'est-ce que vous êtes ?
Hiccup voulut s'approcher mais Jack recula dans le canapé et chercha une échappatoire des yeux. Hiccup soupira, l'air triste et Astrid lui frotta l'épaule.
-Dis-lui la vérité.
-Il va… il va avoir peur de moi.
-Hiccup, il est déjà terrorisé.
Le brun soupira et s'assit sur une chaise, loin de Jack.
-Euh, les gars… Allez à la salle de bain, deuxième pote à droite. Faut qu'on... Faut qu'on parle.
-Ouais, fit le frère jumeau. Bon courage.
Ils disparurent un à un et bientôt il ne resta que Jack et Hiccup.
-J'imagine que tu as beaucoup de questions.
-Qu'est-ce que tu es ?
-Je suis maudit, soupira Hiccup. On l'est tous. Quand les colons américains se sont mis à massacrer des Indiens, certaines tribues ont lancé des sortilèges. Tu te souviens, quand on regardait Supernatural, l'autre fois, avec l'indien qui était mort et avait maudit la terre pour qu'aucun blanc n'y vive ? Beh là c'est un peu pareil. Ils ont maudit nos ancêtres en leur disant que comme ils se comportaient comme des animaux, qu'ils en deviendraient un à leur tour. De depuis deux cents ans, chaque génération dans nos familles comporte la malédiction. Ça tombe sur quelqu'un de notre famille et la malédiction ne se transmet que lorsqu'on a un enfant. On est condamné à vivre…
-Comme des bêtes ?
-C'est ça. Tu vois le principe des loups-garous ? Qui se transforment à chaque pleine lune ?
-Oui.
-Si on ne se transforme pas au bout d'un certain temps, notre corps faiblit, on devient malade et la malédiction finit toujours par prendre le dessus. Généralement, ça se termine mal. Pour éviter ça, on se réunit une fois par mois, on se transforme et on attend que la nuit se termine.
-Pourquoi… Tu avais l’air en pleine possession de tes moyens…
-Non. Enfin, moi j'ai… Je me suis transformé il y a peu. Donc j'avais encore le contrôle. Mais pas les autres. Ils ont tous eut un empêchement qui a fait que le temps entre chaque métamorphose à rallonger. Avant, on se réunissait chez l'un d'entre nous, mais maintenant… Astrid vit avec sa mère, parce qu'elle est malade, mais de toute façon, elle habite trop loin, Kogn et Kran… Killian et Kia ont perdu leur appartement, alors ils squattent chez Rustik… Rupert. Mais Rupert a emménagé avec sa copine, donc on ne peut pas faire ça chez lui. Pareil pour Vincent. Alors pendant un moment, on se réunissait chez moi, mais…
-Comme tu vis avec moi, vous n'avez plus d'endroit.
-C'est ça. On a réussi à trouver un endroit où se métamorphoser, mais il s'est écoulé trop de temps entre la dernière métamorphose, pour Vincent, Rupert et les jumeaux. Ce soir… D'habitude, ce n'est pas aussi extrême… On se contente de se métamorphoser, et on passe une soirée ensemble. Mais là… On a dû les attachés. Et Rustik nous a foutu une voiture en l'air parce qu'il n'arrivait pas à se calmer… Enfin, voilà.
Jack ne dit rien, atterré.
-Écoutes, continua Hiccup. Je comprendrais si tu veux partir. Je sais que ce n'est pas normal, mais c'est comme ça, nos ancêtres ont tout essayé pour s'en débarrasser, mais on n'y peut rien. Même Astrid a… Quand on était plus jeunes, il y a eu un incident, un peu comme ce soir, Vincent ne s'était pas transformé depuis longtemps et il l'a griffé au visage. Elle a perdu beaucoup de sang… À l'hôpital, ils ont dit qu'elle était morte pendant près d'une minute, mais la malédiction n'est pas partie…
-Et si vous mourrez sans la transmettre ?
-Le problème, c'est que plus le temps passe, plus la famille d'origine s'est agrandi. Aujourd'hui j'ai plusieurs dizaines de cousins, disséminé à travers le pays, qui ignorent même que j'existe. Si je meurs sans la transmettre à mon enfant, c'est l'un de leurs enfants qui la recevra. Et je ne peux pas infliger ça à quelqu'un qui n'est au courant de rien.
Hiccup finit sa tirade en soupirant et Jack le regarda. Même s'il l'avait dévoré des yeux de nombreuses fois, il avait l'impression de le voir pour la première fois.
-Je… Je pourrais te voir ? Dans… Dans ta forme…
-Jack, ne t'impose pas ça…
-S'il te plaît.
Hiccup souffla et se leva. Il ferma les yeux en se concentrant et commença sa métamorphose. Devant Jack, e trouva bientôt une créature couverte d'écailles sombres, des mains griffues et des canines arrondies dépassaient de sa bouche.
Jack recula un peu effrayé.
-Jack, fit Hiccup, la voix plus rauque. Je ne te ferais rien.
Puis Jack regarda ses yeux et retint sa respiration sans le réaliser. Le court temps où il avait pu voir à l’entrepôt, ce qu'il y avait dans les yeux des deux créatures qu'il avait aperçus, ce n'était pas humain. C'était un instinct meurtrier, assoiffé de sang. Mais là, c'était les yeux qu'Hiccup avait toujours eu. Doux et affectueux et en cet instant, remplis de peur.
Sans le réaliser, Jack s'avança vers lui et toucha son épaule couverte d'écailles.
-C'est…
-Je sais. Mais c'est pire quand je ne me transforme jamais.
Il remonta sa main sur sa joue et plongea ses yeux dans les siens.
-Dire que je croyais que tu me trompais.
Hiccup eut un rire sans joie.
-Jamais je ne pourrais faire une chose pareil. Tu es tellement… Tellement mon âme-sœur.
Jack sourit faiblement.
-Je ne suis pas sûr que je comprenne tout, mais laisse-moi un peu de temps, d'accord ?
-Tout le temps du monde; fit Hiccup en voulant lui caresser les joues des pousses avant de se rappeler qu'il avait des griffes acérées sur chacun des doigts.
Mais Jack se mit sur la pointe des pieds et ferma les yeux en posant ses lèvres sur les siennes. Hiccup ne répondit pas tout de suite, mais quand il le fit, il fit attention à ne pas le couper avec ses canines.
Jack posa sa tête contre son épaule, soulagé. Certes, son petit ami était un monstre maudit indien. Mais il n'allait pas voir ailleurs. Ça pouvait paraître idiot, quand on venait d'apprendre ce qu'il avait appris, mais ça le soulageait. Parce que ça voulait dire qu'Hiccup l'aimait autant que lui. Et même s'il y avait une malédiction indienne, à choisir, il préférait ça, parce que c'était beaucoup moins douloureux.
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papershard-blog · 7 years
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Aparté #5 - Une histoire de note
La nouvelle année est entamée et les fêtes désormais loin, je voulais faire un aparté pour éclaircir quelques points. Mais avant tout, en voici un sur le blog.
Le rythme est un peu ralenti ces jours-ci vu que les demandes ne se bousculent pas. Je me permet de prendre un peu mon temps, d’autant que les fictions à lire sont plutôt costaudes. D’ici la fin de la semaine devrait paraître la partie 2 du Cauchemar, la semaine prochaine la demande suivante, puis d’ici la fin du moins la partie 3 de Fallout: Equestria et si possible la dernière demande que j’ai en stock pour le moment.
N’hésitez pas à me demander des critiques, que vous soyez auteur en quête d’une analyse avec un peu de recul ou lecteur curieux d’avoir un avis sur un texte qui le laisse mitigé.
Sans plus tarder, attaquons deux sujets sur lesquels je voudrais donner quelques explications, suite à des discussions en privées à ce sujet : ce que j’entend lors de mes critiques par “histoire” et les notes que je leur donne.
Ça se la raconte
Pour faire simple, je distingue l’histoire du média utilisé pour la raconter. On a tendance à associer les deux, à se dire qu’un livre par exemple est indissociable de l’histoire qu’il raconte. Pourtant, on peut voir avec les adaptations cinématographiques qu’il est possible de reprendre en substance ce qu’un livre raconte et trouver de nouvelles façon de le faire sur grand écran (même s’il y a souvent des ratages).
Chaque média à ses propres codes et sa propre façon de raconter, si bien que dans les faits, on peut raconter une même histoire de plusieurs manières différentes selon les médium utilisés. On en trouve un bon exemple avec les œuvres de Mamoru Hosoda, réalisateur dans l’animation japonaise, dont les films sont souvent déclinés en romans et en manga ; chaque fois, la même histoire est racontée, mais chaque média donne une perspective différente sur les choses, tout en étant toujours du même point de vue, avec les même éléments.
Et avec un même média, on peut écrire une histoire de nombreuses façons différentes. Le livre “Exercices de style” de l’auteur Raymond Queneau en est un bon exemple, recueil ou est raconté de 99 façons différentes une même histoire, en adoptant à chaque fois un style différent. L’histoire en elle-même est très simple, et on se rend compte qu’on se retrouve à se dire que chacune de ces 99 itérations est à la fois cette même histoire, mais sans être la même ; ce qui fait cette “histoire” se trouve au-delà des mots utilisés pour la raconter.
Dans le cinéma, on peut prendre comme exemple les multiples adaptations du roman “L’invasion des profanateurs”, qui en utilisant la même histoire, a donné 4 adaptations où à chaque fois, la même histoire d’envahisseurs revêt des significations très différentes, sans que l’histoire ne change fondamentalement.
Définir ce qu’est une “histoire” se trouve, à mon avis, dans ses idées et intentions les plus élémentaires, sur ce qui fait ses composants les plus primaires. Pour le dire autrement, c’est ce qu’il reste quand on en retire le synopsis le plus court possible. “L’étrange Noël de Monsieur Jack” se limite à l’histoire de Jack Skelington, roi d’Halloween, qui découvre la fête Noël, kidnappe et remplace le Père Noël avant d’en tirer une leçon.
Tout ce qu’il y a en plus sert à étoffer l’histoire, à lui donner forme. Mais ils ne constituent pas totalement l’histoire, ce sont des éléments qui servent à l’appuyer. C’est tous les personnages, les décors, les situations, les péripéties et finalement la façon et le moyen par lequel elle est racontée, qui donnent corps à l’histoire. Je ne le nie pas un seul instant. Mais ils ne sont pas réellement l’histoire puisqu’ils ne lui sont pas indispensable.
Mais en tant que critique, il faut justement juger de ce qu’est l’histoire au-delà de tout ces artifices ; du média, des personnages, du contexte, etc. De comprendre l’idée et/ou l’intention de l’auteur et essayer de voir si les éléments qu’il a utilisé sont les plus judicieux, vu que parfois les jeunes auteurs peuvent utiliser des éléments plus par mimétisme que par choix d’apporter quelque chose à l’histoire.
Un personnage comique peut être totalement fondu dans le décor d’une histoire comique, ressortir par ce trait de caractère dans une histoire neutre, ou créer une rupture de ton dans une histoire sombre ou d’épouvante. Une chose identique peut radicalement changer de sens selon son contexte, et l’histoire en est un.
Et je le précise mais une histoire n’a pas nécessairement comme ambition ou but d’avoir une morale ou un but ; on peut juste avoir envie de faire du slice of life, de transmettre un sentiment, négatif comme positif, ou même de raconter sa version de certains événements.
Pas de bémol
Certains auront remarqués que je met des notes à la fin de mes critiques, sur 10, et il est vrai que je n’ai pas explicité ce qu’elles signifiaient. Dans l’idéal, j’aurais voulu ne pas mettre de notes, mais c’est une tendance que les gens ont d’aimer avoir un espèce d’indicateur pour résumer l’avis quand il y a une critique ; LinksTheSun l’évoque parfois dans ses NMT.
C’est la raison aussi pour laquelle je fais toujours un genre de synthèse de la critique dans la dernièr partie.
Mon système de notation n’est pas basé sur la qualité, mais sur à quel point je la recommanderait à tout le monde. Cela fait bien sûr abstraction des fautes, sauf s’il s’agit d’un vrai frein, et signifie qu’il n’est pas impossible pour des fictions d’avoir 10, mais aussi que ne pas avoir 10 ne veut pas dire que la fiction est mauvaise, juste qu’elle ne plaira pas à tout le monde ; et si c’est son but, tant mieux.
Pour être plus clair :
De 1 à 4 : la fiction est illisible, confuse, brouillonne et demanderait à être réécrite.
5 : l’auteur a encore beaucoup de lacunes et exploite mal son histoire, mais c’est lisible et avec quelques efforts, ça s’améliorera sans problèmes.
6-7 : l’histoire est bien construite mais soit elle a des problèmes qui la mine quelque peu, soit son style ou son propos renvoie à un public particulier ou à un contexte précis.
8-9 : l’originalité de la fic lui permet de se démarquer, de tenir en haleine, même s’il y a encore quelques défauts.
10 : tout dans l’œuvre est efficace pour appuyer une histoire marquante et susceptible de toucher n’importe quel lecteur.
Voila, j’espère que ces quelques précisions permettront d’un peu mieux comprendre mes critiques !
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lupiot · 6 years
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Mais que vois-je donc ? Un article !? On n’y croyait plus.
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En plus, ce n’est même pas le “C’est le 1er, je balance tout”, donc on ne comprend rien à ski s’passe, et tout ce déboussolement nous va nous faire une luxation oculaire à force de chercher le Nord. Vite, vite, un communiqué officiel :
Pas de “C’est le 1er ce mois-ci”, en raison de circonstances exceptionnelles que nous appellerons “la vie”. (Ou “Montreuil”.) (Double dose le mois prochain !)
Je vais proposer une série de Petits Tops d’ici à Noël, une sorte de calendrier de l’avent de recommandations qui vous inspirera je l’espère des listes de cadeaux à (vous faire) offrir.
Sans plus attendre, voici le premier de ces petits tops !
TOP 5 — PETITS MAIS COSTAUDS
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Voici une sélection de livres très courts, rapides à lire, et néanmoins puissants. Tels des concentrés de lessive, ils sont tout-en-un, super efficaces ! Efficaces pour quoi ? Pour toucher juste, sans s’étendre ; pour frapper en plein cœur du sujet, “piquer au vif” comme on dit dans le catalogue des expressions littéraires épuisées.
#1. Lettres d’un mauvais élève, de Gaïa Guasti (Thierry Magnier , 2016)
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#2. Rage, d’Orianne Charpentier (Gallimard Jeunesse, 2017)
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#3. Chère Ijeawele, ou un manifeste pour une éducation féministe, de Chimamanda Ngozi Adichie (Gallimard 2017)
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#4. Qu’est-ce qui arrive ?, de Mehdi Melkhi (Tanibis, 2015)
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#5. Construire un feu, de Jack London (VO 1929, édition Actes Sud)
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En résumé, petits, mais costauds :
  À bientôt pour un autre Petit Top,
Bonne lecture,
Lupiot
PS : Bonus. Passés très près de ma sélection :
Petite claque stylistique, côté jeunesse : À ma source gardée, de Madeline Roth (Thierry Magnier, 2016)
Petite claque stylistique, côté adulte : L’occupation des sols, de Jean Échenoz (Minuit, 2017)
  J'ouvre un mini calendrier de l'avent schizophrène, avec des PETITS TOP pour vous faire remplir vos listes de Noël ! Mais que vois-je donc ? Un article !? On n'y croyait plus. En plus, ce n'est même pas le "C'est le 1er, je balance tout", donc on ne comprend rien à ski s'passe, et tout ce déboussolement nous va nous faire une luxation oculaire à force de chercher le Nord.
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