Tumgik
#La Cité de la peur (1994)
cinema-tv-etc · 7 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La Carioca
La Cité de la peur (film, 1994) Film humoristique par Alain Chabat Alain Chabat et Gérard Darmon ! 👇 🕺🕺 👇
youtube
Vous imaginez dans la vie réelle, un garde du corps qui danse avec un commissaire de police au festival de Cannes 😁😁
Cette scène totalement improbable dans un film complètement improbable.
Sais-tu danser la Carioca? Ce n'est pas un fox trot ou une polka Ce n'est vraiment pas très compliqué Pour la comprendre suis bien mes pas Ce n'est pas un tango ou un cha-cha Encore moins une bossa nova Quand t'as goûté à cette danse là Tu ne peux plus faire que ça Youpi Dansons la Carioca C'est bien Faisez tous comme moi Youpi Avec la Carioca Tant pis s'il faut dire aux autres danses - Au revoir Maintenant que tu danses la Carioca Ça tu t'en fiches bien de la polka Tu n'en veux plus de la rumba, du houla hop Et du cha-cha Tous les matins dès le lever La Carioca te fais bouger Et quand tu danses, chaque petit pas Te mets en joie pour la journée Youpi Dansons la Carioca C'est bien Faisez tous comme moi Youpi Avec la Carioca Tant pis s'il faut dire aux autres danses Au revoir Youpi Dansons la Carioca C'est bien Faisez tous comme moi Oh oui youpi Dansons la Carioca Tant pis s'il faut dire à tout le monde Au revoir
youtube
*
Alain Chabat et Gérard Darmon dansent la Carioca à Cannes, 25 ans après
Ils ont 25 ans de plus mais la danse de la Carioca, elle, n’a pas pris une ride. A la suite d’une pétition ayant recueilli 30.000 signatures, Alain Chabat et Gérard Darmon ont rendu hommage à cette scène culte de la Cité de la peur, à Cannes, le 16 mai 2019.
youtube
4 notes · View notes
dagonet · 8 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La Cité de la peur, une comédie familiale (1994) réal. Alain Berbérian
101 notes · View notes
dagss · 8 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
🎞 septembre 2023
the handmaiden (2016) 4,5⭐ the one i love (2014) 3,5⭐ the boogeyman (2023) 2⭐ la cité de la peur (1994) 3⭐ the mustang (2019) 3⭐ vivarium (2019) 2,5⭐ comment c'est loin (2015) 3⭐ invasion of the body snatchers (1978) 3,5⭐ run rabbit run (2023) 3⭐ carol (2015) 4⭐ les demoiselles de rochefort (1967) 4⭐ skinamarink (2022) 3⭐ l'auberge espagnole (2002) 2,5⭐ les enfants des autres (2022) 4,5⭐ l'assassin habite au numéro 21 (1942) 5⭐ eden lake (2008) 3,5⭐ the gift (2015) 3,5⭐ don't breathe (2016) 3⭐ talk to me (2022) 4,5⭐ à l'intérieur (2007) 4⭐ aterrados (2017) 4⭐
magical girl (2014) 3,5⭐ neelavelicham (2023) 3⭐ énorme (2020) 1⭐ the empty man (2020) 2,5⭐ vibes (1988) 4⭐
11 notes · View notes
streampourvous · 7 months
Text
La Cité de la peur (1994)
Tumblr media
Regarder La Cité de la peur 1994 Film complet en streaming français VF et gratuit – La Cité de la peur (1994) le film en entier Lors du festival de Cannes 1993, Odile Deray, attachée de presse, a bien du mal à faire parler de « Red is dead », un film d’horreur au budget ridicule. Mais un tueur, qui se cache parmi les journalistes, va supprimer des projectionnistes selon le même mode opératoire que l’assassin de fiction du film. Profitant de cette incroyable publicité, Odile envoie Simon, principal acteur du film, sur la Croisette… Read the full article
0 notes
caleblandrybones · 2 years
Note
12 for the film ask !
Tumblr media
ok hear me out it's a French movie again, La Cité de la Peur (Fear City) from 1994
it's a comedy about serial killings happening in Cannes during the Festival, which are targeting specifically the projectionists of a B-rated horror movie called Red is Dead (they're murdered with a hammer and a sickle of course)
we follow that movie's lead, his new bodyguard who's trying to keep him alive, and the movie's publicist and it's wacky, quotable as hell, truly a cult classic (and a well-known one this time)
0 notes
cinemaorlure · 4 years
Photo
Tumblr media
La Cité de la Peur, Alain Berbérian (1994)
1 note · View note
boireuncoup · 5 years
Photo
Tumblr media
3 notes · View notes
Video
dailymotion
La Carioca - La Cité de la peur, une comédie familiale (Le film de Les Nuls réalisé par Alain Berbérian - 1994)
2 notes · View notes
Photo
Tumblr media
La Cité de la peur (The City of Fear)
1994. Comedy
By Alain Berbérian
Starring: Alain Chabat, Dominique Farrugia, Chantal Lauby, Gérard Darmon, Sam Karmann, Patrick Lizana, Jean-Christophe Bouvet, Éric Prat, Artus de Penguern, Marc de Jonge...
Country: France
Language: French
0 notes
waldojefferss · 4 years
Photo
Tumblr media
La cité de la peur (1994)
0 notes
dagonet · 5 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La Cité de la peur, une comédie familiale (1994) réal. Alain Berbérian [requested @archiduchess3]
61 notes · View notes
lsobelevans · 4 years
Note
Movies from 1994?
1) Chunking express
2) The Lion King
3) La Cité de la Peur
thank you!
1 note · View note
emetophobiahelp · 4 years
Text
I don't know if anyone watches French movies, but the French comedy classic La Cité de la Peur (1994) is not safe at all. One of the running jokes is a man who v*s every time he's happy, so it happens numerous times throughout the entire movie.
1 note · View note
taiyotaiyosan · 3 years
Photo
Tumblr media
La Cité de la Peur (1994), dir. Alain Berbérian avec Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia
0 notes
pierre-hector · 3 years
Photo
Tumblr media
Shâtan, Ombre, Obstacle, Ennemi, LEM : une réalité tangible
Citation de Graf Dürckheim :
« Curieusement, l’expérience de l’Être ne manque jamais de faire apparaître son ennemi. Partout où se manifeste l’Être essentiel, surgit le monde antagoniste. L’ennemi est une puissance qui contrecarre ou détruit la vie voulue par Dieu. Plus l’orientation vers le surnaturel est nette, plus est déterminé l’engagement de l’homme à son service, plus sûrement il trouve devant lui l’ennemi acharné à l’écarter de la voie juste. Ce n’est pas une pieuse légende, mais une donnée d’expérience qui ne peut s’expliquer logiquement. Dès qu’un homme a reçu la grâce d’une expérience de l’Être quelque chose vient troubler, dans les heures qui suivent, l’état de béatitude où l’avait transporté l’expérience qui le libère et l’engage. Il ne s’agit pas d’une compensation psychologique qui, par loi d’équilibre, fait suivre la joie débordante par une dépression ou l’état de tristesse par exubérance que les circonstances ne justifient pas. L’opposition vient du dehors. Le coup est porté de l’extérieur : agression, nouvelle triste, offense, accident (1). » (Graf Durckheim)
« Shâtan (Satan) en hébreu veut dire l’obstacle [l’adversaire] ; en même temps que s’éveille notre désir d’union avec le Christ ou avec Dieu se réveille ce qui fait obstacle, ce qui veut empêcher cette union (2). » (J.-Y. Leloup)
Le physicien Philippe Guillemant, auteur de la théorie de la double causalité (TDC), parle aussi de ce phénomène de synchronicités empêchant d’avancer aux gros changements d’orientation de vie, phénomène qu’il qualifie de « loi d’emmerdements maximums » (LEM). « Le futur résiste », comme il dit. Le réel nous met des bâtons dans les roues, des embûches.
Dans les deux cas, il s’agit bien d’obstacle à dépasser. Dans le cas de la conceptualisation en tant qu’ombre : l’ombre, c’est ce qui donne du relief, de la profondeur. Il me semble important de s’arrêter, de réfléchir �� ce qui nous fait obstacle : intérieurement (peurs, mémoires…) comme extérieurement (contexte, terrain, personnes…), les deux facettes de notre réalité.
Jean-Yves Leloup se pose le même questionnement, mais pour lui l’obstacle fut à la hauteur de ses ambitions (si l’on peut dire…).
« Dans la pensée judéo-chrétienne, le Satan n’est pas un dieu en face de Dieu, la puissance du mal et des ténèbres qui s’opposerait, comme dans les schémas dualistes, à la puissance du bien et de la lumière. Shâtan est une créature dont la fonction est de nous éprouver, de nous tenter, afin de nous rendre plus forts ou simplement pour nous permettre de prendre conscience de notre degré de foi et de confiance en Dieu (2). » (J.-Y. Leloup)
Satanisme
« “L’ennemi du genre humain” prit ici la forme d’une femme qui venait fracturer le tabernacle de notre église et s’emparait des hosties pour les souiller au cours d’invraisemblables messes noires. C’est Jean-René Bouchet qui me demanda de m’occuper de cette personne non seulement “possédée par le diable”, mais profondément perturbée d’un point de vue psychologique. Quand on sait qu’elle était infirmière à l’hôpital et qu’elle savait parfaitement “jouer” son rôle, on peut frémir à la pensée de tous ceux qu’elle disait avoir “aidé à partir en enfer”. C’était la première fois que je me trouvais en face d’un cas de “possession” explicite. À Toulouse, j’avais bien rencontré deux personnes hystériques, soucieuses de me faire tâter leurs stigmates et les attribuant, selon les heures du jour, à Dieu ou au diable. Il suffisait alors de réciter avec elles un Notre Père pour qu’elles retrouvent la paix. Là, il n’était pas question de “Notre Père” ; la seulé évocation du nom de Dieu ou du Christ provoquait chez cette personne des grincements de dents et des craquement d’os inexplicables qui me faisaient dresser les cheveux sur la tête. Elle me jetait alors au visage les hosties, qu’elle cachait dans son soutien-gorge et dans sa petite culotte, avec toutes sortes de cris et de blasphèmes. Je ne jouais pas les exorcistes ; je me contentais de rester le plus calme possible, de bien me “centrer dans le hara” comme me l’avait enseigné Graf Dürckheim, et de réciter intérieurement la prière du cœur (4). Cela se terminait généralement par des larmes. La femme restait un long moment prostrée à terre. En se relevant, elle me demandait : “Comment en sortir ?” Je compris qu’elle n’était pas seulement possédée par le diable, mais aussi par des hommes qui l’utilisaient pour la détruite et pour détruire ceux qui la côtoyaient. Elle me parla de tout un réseau de magie noire à travers l’Europe, de sectes lucifériennes dont certains membres avaient des places importantes dans l’industrie et la politique… Désormais j’en savais trop. Je me rendis compte que toutes mes allées et venues en ville étaient surveillées, je n’osais plus sortir seul. Un soir la femme vint me prévenir : pour la nuit de la pleine lune, “on” avait décidé de me sacrifier, moi ou un enfant innocent. Je lui dis aussitôt que je préférerait que ce soit moi… Elle se mit à ricaner follement : “Ni lui ni vous ! C’est moi qu’ils sacrifieront, ils m’ont injecté du sang de poulet, je suis déjà morte.” De fait, elle n’est jamais revenue. Tout cela ressemble à un mauvais roman noir. J’ai une profonde répugnance à croire ce genre de phénomènes, et pourtant j’étais bien là en face de ce qui préoccupaient les gnostiques dont j’étudiais les livres : l’existence du mal, du plaisir dans le mal (3). » (J.-Y. Leloup)
Chez soi ou sur l’autre rive ?
« Je comprenais mieux que le mal ne soit pas considéré comme une abstraction, une “déficience du bien”, un “manque d’Être”, mais qu’on puisse l’expérimenter comme un “Être mauvais” [ndr : un complexe inconscient autonome, qui peut se consteller comme les autres complexes (anima, animus, ombre, héros, moi, double... ? – pour faire un parallèle avec C. G. Jung], et que j’aurais sans doute d’autres occasions de me battre avec lui, que ce soit à l’intérieur de moi ou à l’extérieur… Je me demande aujourd’hui si ces manifestations diaboliques et quelque peu extraordinaires du mal dans ma vie n’étaient pas liées à mon refus du mal, à un certain refus de l’ombre au sens jungien du terme ? Je vivais depuis ma découverte du Christ dans une affirmation exclusive de l’Être, du bien, de la lumière, comme si le mal n’existait pas, n’était pas réel, n’était pas une composante nécessaire de la réalité… Cela pourrait expliquer la tournure dramatique qu’allait prendre la présence du féminin dans ma vie. N’était-elle pas liée, justement, à mon refus quasi viscéral de la femme, entretenu par certains courants de la tradition ascétique et par la mémoire douloureuse d’une relation manquée à ma mère ? Plutôt que d’accuser le diable de m’avoir fait rencontrer cette jeune femme qui allait ruiner mon projet de vie religieuse et me conduire à l’infidélité à mes vœux […], je ferais mieux de m’accuser moi-même et d’accuser mon “refus” de la femme. “L’explication par le diable” me paraît aujourd’hui insuffisante et trop facile [« nulle part ailleurs que chez le voisin “de l’autre côté de la rivière.” » écrivait C. G. Jung (5)]. Je n’explique certaines rencontres et certains phénomènes qui ont détruit ma vie que par le refus que secrètement je cachais en moi, le refus du mal et le refus de la femme en particulier. Peut-être aussi le refus de Shâtan, de l’Être mauvais dans l’Être ? Et le refus typique d’un certain christianisme, refus de l’ombre dans la lumière ? La mort de Gandhi m’a toujours fait réfléchir à ce sujet. Comment le refus de la violence peut-il appeler la violence ? Il me semble aujourd’hui important de mieux analyser ce que nous refusons, ce dont nous avons peur, ce à quoi nous disons non ! Cela ne peut que nous arriver ! […] Mais qu’en est-il du oui qu’il s’agit de prononcer du fond du cœur ?
Comment sortir d’un tel conflit intérieur, d’une telle souffrance, comment accepter nos refus et comment accepter l’inacceptable ? Dieu cause du mal ? Dieu cause de mon infidélité ? Qui oserait dire ce que les mystiques osent dire ? Pourtant, n’est-ce pas le “non” qui va créer l’enfer et être à l’origine de toutes nos démonologies ? Job était plus sage lorsqu’il disait, après avoir perdu ses richesses, sa santé, ses enfants : “Dieu a donné, Dieu a repris, Dieu soit béni.” Il ne disait pas : “Dieu a donné, le diable a ôté”, mais : Dieu m’a donné des enfants, Dieu me les a repris… Mais qui oserait être Job ? Qui oserait n’accuser personne de ses maux, même pas soi-même ? Qui aurait assez de foi pour n’accuser que Dieu ? Dire oui à tout parce qu’il n’y avait que oui en Lui (saint Paul parlant du Christ) : oui ! […]
Il me faudra encore des années pour comprendre ce que me disait Graf Dürckheim : “Lorsque vous rencontrerez ce qui est au-delà de toute possibilité de compréhension et d’acceptation, l’inadmissible absolu, serez-vous assez convaincu pour choisir la folie du oui qui est la suprême sagesse ? Quand l’inadmissible, le trop injuste, se présentera, souvenez-vous : c’est Dieu lui-même qui vient à vous, c’est une bénédiction sous le déguisement d’un malheur.” C’est la grâce sous le déguisement de l’absurde ? Cela, on ne peut que “vouloir le croire”. Quant à l’éprouver tous les jours… (3) » (J.-Y. Leloup)
(1) K.G. Dürkheim, « L’Homme et sa double origine », éd. du Cerf, 1977, p. 87 ; cité in J.-Y. Leloup, « Manque et plénitude », éd. Albin Michel, col. Espaces libres, for. Poche, 2001, p. 210 ; cité in J.-Y. Leloup, « L’absurde et la grâce », éd. Albin Michel – Spiritualités, col. « Espaces Libres », 1991, poche 1994, 2001, p. 245-246. (2) J.-Y. Leloup, « L’absurde et la grâce », ibid., p. 246. (3) Op. cit. (2), p. 246-251. (4) « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur. » – ndr : Mon expérience personnelle m’a démontré l’efficacité de cette courte prière lors d’une paralysie du sommeil. (5) C. G. Jung, « Commentaire sur le mystère de la fleur d'or », Ed. Albin Michel, coll. Spiritualité vivante, trad. fr. 1979, poche 1994, p. 52-55 : la dissolution de la conscience. – La dissolution de la conscience
« Notre véritable religion est un monothéisme de la conscience, un état de possession par la conscience accompagné d’une négation fanatique de l’existence de systèmes fragmentaires autonomes. [ndr : c’est-à-dire, des complexes inconscients qui ont plein pouvoir sur notre psyché.] […] Il y a là un grave danger psychique, car les systèmes fragmentaires se comportent comme tout contenu refoulé : ils produisent fatalement des attitudes fausses, puisque l’élément refoulé réapparaît dans la conscience sous une forme inadaptée [manies, répétitions…]. Ce fait qui saute aux yeux dans tous les cas de névroses, vaut également pour tous les phénomènes psychiques collectifs. Notre époque commet à cet égard une erreur fatale : elle croit pouvoir critiquer les faits religieux du point de vue de l’intellect. On pense par exemple, comme Laplace, que Dieu est une hypothèse pouvant être soumise à un traitement intellectuel, à un acquiescement ou à une négation. Ce faisant, on oublie totalement que la raison pour laquelle l’humanité croit au “daïmon” n’a absolument rien à voir avec des facteurs extérieurs quelconques, mais repose simplement sur la perception naïve [profane, instinctive, intuitive] de la puissante action intérieure des systèmes fragmentaires autonomes. Cette action n’est pas supprimée par le fait que l’on critique intellectuellement leurs noms ou qu’on les taxe de fausseté. Sur le plan collectif, elle existe toujours ; les systèmes autonomes sont toujours à l’œuvre, car la structure fondamentale de l’inconscient n’est pas atteinte par les fluctuations d’une conscience éphémère. […]
[Les systèmes autonomes (instincts, archétypes)] deviennent ainsi un facteur de trouble inexplicable dont on finit par flairer la présence n’importe où à l’extérieur de soi-même. Ainsi il s’est produit une projection du système fragmentaire autonome et l’on a en même temps créé une situation pleine de dangers en tant que LES ACTIONS PERTURBATRICES SONT DÉSORMAIS ATTRIBUÉES À UNE VOLONTÉ MAUVAISE SITUÉE HORS DE NOUS QUI, NATURELLEMENT, NE PEUT SE TROUVER NULLE PART AILLEURS QUE CHEZ LE VOISIN “DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA RIVIÈRE.” CELA CONDUIT AUX IDÉES DÉLIRANTES COLLECTIVES, AUX CAUSES DE GUERRE, AUX RÉVOLUTIONS, EN UN MOTS AUX PSYCHOSES DE MASSE DESTRUCTRICES.
La folie est un état de possession par un contenu inconscient qui ne peut être en tant que tel assimilé par le conscient. Et comme celui-ci nie l’existence de semblables contenus, il ne peut pas non plus s’assimiler lui-même. En termes religieux : on a perdu la “crainte de Dieu” et l’on pense que tout est laissé à l’appréciation de l’homme. Cette hybris [orgueil], c’est-à-dire cette étroitesse de la conscience, mène tout droit à l’asile d’aliénés.
[…] ce que nous avons vaincu, ce sont seulement les fantômes verbaux [ndr : la rhétorique supérieure dont parle James Hillman], non les faits psychiques qui étaient responsables de la naissance des dieux.
Nous sommes possédés par nos contenus psychiques autonomes exactement comme s’ils étaient des dieux. On les appelle maintenant phobies, impulsions, etc. [pulsions, évitements, inhibitions, TOC ?], bref, symptômes névrotiques. LES DIEUX SONT DEVENUS DES MALADIES : Zeus ne régit plus l’Olympe, mais le plexus solaire et il crée des cas pour le cabinet du médecin, ou encore trouble le cerveau des politiciens et des journalistes qui déclenchent sans le savoir des épidémies psychiques.
[…] Là où nous sommes encore attachés, nous sommes encore possédés, et quand nous sommes possédés il existe encore quelqu’un de plus fort qui nous possède. […] Il n’est pas tout à fait équivalent de désigner quelque chose comme une “manie” ou comme un “dieu.” SERVIR UNE MANIE EST DÉTESTABLE ET INDIGNE ; AU CONTRAIRE, SERVIR UN DIEU EST NETTEMENT PLUS SENSÉ ET EN MÊME TEMPS PLUS FÉCOND, À CAUSE DE LA SOUMISSION À UNE RÉALITÉ INVISIBLE ET SPIRITUELLE SUPÉRIEURE. La personnification [ndr : on pourrait aussi dire « symbolisation » au moyen d’objet, d’icônes, de rituels, de cultes] entraîne déjà en effet la réalité relative d’un système fragmentaire autonome et par suite la possibilité d’assimiler les puissances vitales et de les dépouiller de leur potentiel. LÀ OÙ LE DIEU N’EST PAS RECONNU APPARAÎT LA RAGE ÉGOTIQUE, ET DE CETTE RAGE SORT LA MALADIE. » — Ill. : Abyss, film de James Cameron, 1989.
0 notes
lookatthescreen · 3 years
Text
Chronique #34 : L’héritage des films de troupe (Thème du mois : Les films de troupe)
Tumblr media
Les années 1980 en France ont été l’apogée de la culture du sketch à la télévision. Avec un duel entre deux groupes qui ont indubitablement marqué leur époque : Les Inconnus et Les Nuls. Le premier groupe, composé de Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus, fait ses gammes sur scène en produisant plusieurs spectacles grâce auxquels ils font le tour de France dans des tournées de plus en plus couronnées de succès. Si bien qu’en 1990, ils sont embauchés par Antenne 2 (la grand-mère de France 2) pour présenter une émission de télé bien nommée : La Télé des Inconnus, où l’on retrouvera leurs sketchs les plus cultes et les plus connus.
Dans la même décennie, Alain Chabat et Dominique Farrugia se rencontrent par l’intermédiaire de la nouvelle chaîne, Canal +. Ils sont rejoints peu de temps après par Chantal Lauby et Bruno Carette. Le quator s’autoproclame Les Nuls, et est chargé d’animé la pastille Objectif Nul sur la chaîne cryptée, juste avant le journal télévisé. Le succès est immédiat, et on leur propose des passages de plus en plus longs dans des émissions phares comme Nulle Part Ailleurs. Les Nuls finiront par avoir leur propre programme, Les Nuls l’émission, au début des années 90. Là aussi, le public sera au rendez-vous et propulsera la bande à Chabat vers la notoriété et la reconnaissance. Les Inconnus et les Nuls ont donc atteint leur apogée à la même époque, sur deux chaînes concurrentes, et avec deux styles d’humour différents. L’équivalent de l’époque de la lutte entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo si vous me permettez la comparaison.
La suite est toute tracée et, il faut le dire, inévitable. Les deux troupes, qui ont fait le tour du petit écran, se lancent à l’assaut des salles obscures. Et ce sont Les Nuls qui dégainent les premiers. En 1994 sort leur premier film, La Cité de la Peur, entièrement écrit de leurs mains et réalisé par leur ami Alain Berbérian. Cette comédie absurde, parodique, presque burlesque, enchaîne les gags à un rythme impressionnant en parvenant à ne jamais s’essouffler. Le film réussit même l’exploit de ne jamais être barbant ou lourd, il encourage le spectateur à le revisionner pour voir les blagues cachées ou les deuxièmes voire troisièmes lectures. Mais La Cité de la Peur n’est pas qu’un foutoir à bouffonneries, aussi excellentes soit-elles. Les Nuls y révèlent leur grande cinéphilie et leur amour du cinéma. L’intrigue qui se déroule pendant le Festival de Cannes, la présence de grands acteurs français au casting et les nombreuses références à d’autres films (Terminator, Basic Instict, Les Incorruptibles, Pretty Woman, Les Aventures de Rabbi Jacob, etc...) montrent une troupe clairement motivée à poursuivre vers le septième art, comme si c’était ce dont ils avaient toujours voulu. La Cité de la Peur est un immense succès au cinéma et même encore de nos jours. Il a acquis aujourd’hui le statut de film culte et est régulièrement cité par les jeunes comiques ou auteurs comme une référence ultime pour la comédie.
Le public français n’a pas le temps de se remettre de cette vague de fraîcheur qui a déferlé sur le cinéma national. 1 an plus tard, en 1995, l’autre duo mythique sort lui aussi son film. Une comédie nommée Les Trois Frères, écrite et réalisée par Didier Bourdon et Bernard Campan. Un film bien plus ancré dans la société de l’époque que La Cité de la Peur. Il est question d’héritage, de misère sociale, de lutte des classes et de paternité. Des thèmes bien plus sérieux, mais traité avec légèreté, dans un monde finalement bien moins hostile que celui de la vraie vie. Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus crèvent l’écran dans trois rôles très différents, chacun dans leur style propre. Pas de mise en scène recherchée comme dans l’objet filmique des Nuls, mais des scènes incontournables par leur esprit et leur finesse, comme par exemple celle chez le notaire qui les embrouille avec son charabia juridique. Une écriture très en phase avec les années 1990 et ce qui était toléré en humour lors de cette période. A l’instar de La Cité de la Peur, Les Trois Frères est un énorme succès au box office et propulse les trois protagonistes au rang d’incontournables en France.
Cependant, si on devait continuer la comparaison entre ces deux film, l’un des deux se détache irrémédiablement de l’autre. La Cité de la Peur est toujours vu comme une référence aujourd’hui et fait indubitablement mouche à chaque visionnage. On continue d’admirer l’écriture, les références et on s’amuse à chercher les blagues que l’on a toujours pas vu passer. Et du côté des Nuls, ça se passe bien également. Dominique Farrugia est devenu un producteur reconnu et influent, Chantal Lauby enchaîne les premiers et second rôles dans des films à succès et Alain Chabat n’a de cesse d’augmenter son rayonnement au fil des générations, que ce soit en tant que réalisateur, auteur ou acteur. Les membres des Nuls ont donc magnifiquement transformé l’essai de leur premier film et peuvent s’asseoir aujourd’hui sur une solide carrière solo.
Qu’en est-il des Trois Frères et des membres des Inconnus ? Pour avoir revu le film récemment, il est indiscutable de constater que le film a mal vieilli. Malgré certaines scènes toujours aussi drôles comme le dîner de Didier chez ses beau-parents ou le faux ticket gagnant du Millionnaire, une grande partie des blagues du film se réduisent à un racisme gras et une misogynie crasse, toujours justifiés par des raisons bancales qui étaient monnaie courante à l’époque. Les Inconnus capitalisent sur la présence de Pascal Légitimus, acteur racisé, pour s’autoriser des réflexions graveleuses sur ses origines ou sa couleur de peau. Lui-même, dans une des dernières scènes du film, prend part à un amalgame identitaire en prenant un accent antillais lors d’un plaidoyer du personnage de Pascal en faveur des droits des immigrés, accent qu’il n’a pourtant jamais utilisé durant le film. Nul doute que Les Trois Frères pose grandement problème en 2021 et ne peut absolument pas contester la suprématie de La Cité de la Peur. Et contrairement aux Nuls, la suite de la carrière des trois membres est bien inégale. Un seul film majeur entre 2002 et 2014 pour Bernard Campan et Pascal Légitimus (Banc Publics de Bruno Podalydès, et encore, il ne s’agit que d’un caméo). Seul Didier Bourdon semble réussir tant bien que mal à tirer son épingle du jeu avec Madame Irma en 2006, où là aussi, « l’origine » roumaine d’Irma sera sujette à des blagues.
La carrière des Inconnus a donc pris un gros coup de frein après la sortie du film. Et pour se relancer, ils font ce qui est à la mode et ce que Le Splendid (troupe à l’origine des Bronzés et du Père Noël est une Ordure) avait déjà fait avant eux avec Les Bronzés 3 : Amis pour la vie, une suite. Les Trois Frères : le retour sort en 2014 et est à nouveau réalisé par Didier Bourdon et Bernard Campan. Les acteurs ? Les mêmes. La recette ? La même. La mise en scène ? La même. Le résultat ? Un fiasco. Seulement 2 millions de nostalgiques viennent s’aventurer en salles. La critique allume l’objet qu’elle juge daté, ringard, lourd. Bizarre, c’est pourtant le même long-métrage que le premier. Les acteurs ont juste pris 20 ans dans la figure. Le problème c’est que les auteurs aussi. Dans les années 90, Les Inconnus se sont distingués en tant que croqueurs de leur époque. Tous leurs sketchs et parodies étaient un condensé de leurs observations de leur société, qu’ils couchaient avec grand talent sur le papier, avant de l’amplifier pour le tourner en dérision à l’écran. Cependant, les codes et les mœurs ont évolué et ils ont totalement manqué le train. Bernard Campan a disparu de la circulation, Pascal Légitimus est devenu has-been et n’a aucun projet artistique d’envergure. Quant à Didier Bourdon, celui qui s’en sort le mieux du trio, il n’a de cesse de se plaindre « qu’on ne peut plus rien dire ». En bref, Les Inconnus sont devenus des « boomers », à l’image de leur film. L’opportunité de se renouveler que représentait la suite des Trois Frères a été complètement gâchée.
Que retient-on donc en 2021 de La Cité de la Peur et des Trois Frères ? D’un côté une comédie atypique délurée, ultra référencée et écrite par des auteurs qui ont su garder le vent en poupe pendant toute leur carrière, tout en ayant l’intelligence de se renouveler. Des auteurs, symbolisés par leur figure de proue Alain Chabat, qui ont élargi leur champ d’action en travaillant avec des artistes de la nouvelle génération (le Palmashow, Quentin Dupieux, Alexandre Astier). Un film culte qui ne fait pas son âge et qui continue d’être partagé au fil des années.
De l’autre, un film qui, s’il reste efficace, est sur la corde raide et semble sur le point de basculer vers le statut de blague lourde prononcée par les fameux oncles bourrés en fin de dîner de famille après un débat sur Benzema qui ne chante pas La Marseillaise. Une blague qu’on ne veut pas répéter par peur de passer pour un bouffon et à laquelle on ne veut pas rire pour ne pas être assimilé à ce type d’humour, symbolique d’un autre temps. Ce symbole que sont en train de devenir Les Inconnus.
Une chronique par Axel Blandel
0 notes