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#errance médicale
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Les médecins influenceurs et leur relation complexe avec la science
Voici les liens vers les articles précisant que, non, l’endométriose n’est pas de l’endomètre en dehors de l’utérus : 
https://endometriosis.ca/endometriosis/#:~:text=The%20World%20Endometriosis%20Society%20is%20driving%20global%20consensuses,for%20which%20there%20currently%20is%20no%20known%20cure.
https://endometriosis.org/resources/articles/myths/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20862505/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33536334/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33634683/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33640070/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33712086/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33490224/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33233463/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33413677/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33490224/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7368960/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32498419/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7307865/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32651898/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32429215/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32403909/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32400804/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32117261/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32108227/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31683028/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32038499/
https://europepmc.org/article/med/19482656
https://europepmc.org/article/med/22382616
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5925869/
https://www.fertstert.org/article/S0015-0282(10)00123-8/pdf
https://academic.oup.com/endo/article/147/1/232/2500377
Et voilà un modèle pour écrire à l’ordre des médecins : 
“Mesdames, Messieurs les membres de l’ordre, 
Je vous contacte afin de signaler que le médecin, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudo ***, donne des informations qui ne sont pas conformes aux dernières données acquises par la science. 
En ça, il/elle viole l’article R. 4127-19-1 du code de la santé publique. 
Veuillez agréer, mesdames, messieurs, mes sincères salutations
M./Mme ***”
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skinnylove82 · 1 year
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On est le 5 du mois et il me reste 300€ pour finir le mois... et pour Noël... Je suis inquiète, les prix flambent, un plein coûte 75€, mon frigo et mes placards sont vides. La banque m'a pris 21€ de frais de dépassement de découvert pour le mois dernier. Cette année à été catastrophique, mentalement, physiquement, financièrement. Je préfèrerai être morte que de vivre toute cette douleur, l'angoisse de l'argent, l'angoisse de mes animaux qui sont malades et nécessitent des soins coûteux, ne plus savoir quoi faire pour ne pas sombrer... Je sature, je vis un cauchemar jour et nuit. Je ne dors pas, je cauchemarde.
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Le Groupe d’Etude de l’Auto-Immunité marocain(GEAIM) organise sa journée de l'auto-immunité le 27 avril 2024 à Casablanca sous le thème des « MANIFESTATIONS DERMATOLOGIQUES ET AUTO-IMMUNITE"
Cette journée entend mettre l’accent sur le problème majeur et pourtant méconnu de santé publique que constituent les maladies auto-immunes et le rôle fondamental que peut jouer la biologie pour y répondre.
LES MALADIES AUTO-IMMUNES UN PROBLEME MAJEUR DE SANTE PUBLIQUE
Rappelons que l’auto-immunité est une autodestruction de l’organisme, résultant d’un dysfonctionnement du système immunitaire : celui-ci, chargé normalement de nous défendre des agresseurs extérieurs (bactéries, virus…), se trompe en effet d’ennemi et se met à attaquer les propres organes, tissus et cellules de notre corps. Il le fait notamment par le biais de substances biochimiques qu’il va fabriquer en grand nombre, les anticorps (plus précisément encore appelées auto-anticorps)
Il existe plus d’une centaine de maladies auto-immunes et, parmi celles-ci, on peut citer des maladies connues : la maladie de Basedow (hyperthyroïdie), la thyroïdite chronique de Hashimoto (hypothyroïdie), la myasthénie, la Sclérose en plaques (SEP), le diabète de type 1, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite, la maladie cœliaque (intolérance au gluten), la maladie de Crohn…
Ces pathologies constituent un grave problème de santé publique du fait de leur poids économique et humain : 3ème cause de morbidité dans le monde après les maladies cardiovasculaires et les cancers, elles touchent en effet environ 10 % de la population mondiale, soit 3 millions de personnes au Maroc, et occupent le deuxième ou troisième poste du budget de la santé dans la plupart des pays. Enfin, dernier point mais pas le moindre, ces maladies concernent les femmes dans plus de 75 % des cas
UN APPEL A LA BIOLOGIE DANS LA LUTTE CONTRE CES MALADIES
L’ensemble de ces pathologies auto-immunes sont bien souvent encore sous-diagnostiquées ou même jamais diagnostiquées au Maroc, du fait même de la méconnaissance des techniques existantes, de l’insuffisance d’emploi des tests biologiques ou même parfois de leurs indisponibilités dans les hôpitaux qui permettraient de confirmer ou non leurs diagnostics. Les personnes atteintes de ce type de maladies attendent encore bien souvent 8/10 ans, au bout d’une longue errance médicale, avant que soit déterminé leur mal et alors que celui-ci a pu commettre des dommages irréversibles. La recherche biologique des auto-anticorps est pourtant un des outils indispensables largement utilisé dans les pays développés. De façon plus générale d’ailleurs, la biologie occupe un rôle central dans la prise en charge de toutes les maladies, puisque maintenant les deux tiers des diagnostics se font ou sont validés par des analyses biologiques.
La journée du GEAIM se fixe pour objectif de mieux faire connaître les dernières avancées de la biologie, notamment dans la détection de certaines de ces maladies (comme le lupus, la sclérodermie… les maladies neurologiques) ainsi que dans l’accompagnement des thérapeutiques employées pour les maîtriser. La participation d’éminents spécialistes a contribué à la réussite de l’événement.
Le GEAIM a été créé à l’initiative de biologistes, de médecins internistes et rhumatologues, sous la présidence d’honneur du Professeur Loïc GUILLEVIN. Il s’est fixé comme objectifs la formation en auto-immunité, la veille scientifique ainsi que l’émission des recommandations les plus pertinentes a l’attention des biologistes ainsi que des cliniciens concernés pour mieux servir nos patients et à travers eux la santé publique au Maroc.
Son bureau est présidée par Fouzia Chraibi, biologiste médicale, entourée de Khadija Moussayer, Vice–Présidente et Mounir Filali, Secrétaire Général,
LA MEDECINE INTERNE : UNE SPECIALITE QUI ATTIRE DE PLUS EN PLUS DE PATIENTS
La médecine interne est la spécialité qui s'intéresse à l'état de santé du patient dans sa globalité. Elle fait de l'interniste le spécialiste des diagnostics complexes, des prises en charges « délicates » (pathologies multiples, terrain particulier), des maladies rares et des soins apportés aux personnes âgées.
Pour remplir ce rôle, cette spécialité s’appuie sur une formation pluridisciplinaire reposant sur une étude transversale de tous les organes et des pathologies qui leur sont afférentes, avec une prédilection pour les maladies touchant plusieurs organes (les maladies systémiques), les maladies déclenchées par un dérèglement du système immunitaire ainsi que les maladies rares.
Cette spécialité est la plus longue : elle s'acquiert en 5 ans (le plus souvent complétée par une sous-spécialité en gériatrie, immunologie, génétique, maladies rares... effectuée en 1 ou 2 ans) contre 3 ou 4 ans pour les autres spécialités. Seule la chirurgie demande aussi 5 ans
UNE SITUATION CONTRASTEE SUIVANT LES PAYS
La médecine interne obéit schématiquement dans les systèmes de santé à deux types de modèle suivant qu’elle a tendance à être considérée comme une spécialité de dernier niveau, du « dernier recours » ou qu’on lui confère plutôt un rôle de pivot et de coordination générale des soins. un rôle de pivot et de coordination générale des soins.
Le Maroc a privilégié la première approche en s’inspirant de la France, ce qui implique des effectifs réduits. Le nombre d’internistes ne dépasse pas les 250 dans le Royaume et les 2 500 en France, soit un peu moins de 2 % des spécialistes de ces pays, les trois quarts exerçant en milieu hospitalier.
A l’inverse, en adoptant la seconde orientation, les internistes représentent le plus important groupe de spécialistes - 25 % - en Allemagne ou en Suisse (plus de 6 300 internistes dans ce dernier pays !) avec une forte présence en médecine libérale. De plus, les autres spécialistes suivent un socle commun de médecine interne avant leur orientation.
REGAIN D'INTERËT POUR UNE MEDECINE PLUS GLOBALE
Les pays avancés perçoivent que, pour faire face à l’explosion des dépenses de santé, le parcours du patient ne doit pas se transformer en un marathon d’explorations techniques au détriment de l’observation clinique et d’une certaine coordination des soins.
Les patients sont fascinés par les possibilités techniques et l’espoir d’une prise en charge hautement spécialisée. Il est évident qu’il existe des patients dont le diagnostic clair et la stratégie thérapeutique bien établie doit orienter vers le spécialiste ad hoc. Ce dernier est sans contestation le plus efficace pour réaliser des actes techniques en grand nombre et à un moindre coût, au bénéfice du malade comme des régimes d’assurance santé.
Tout cela démontre que la médecine interne peut intervenir plus largement en exerçant un juste arbitrage entre l’examen clinique et le tout technique toujours plus onéreux. Elle est certainement capable de contribuer au Maroc à la maîtrise des problèmes de ressources au sein du système de santé
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ebooks-bnr · 1 year
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Schnitzler Arthur - Nouvelles
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Schnitzler Arthur - Nouvelles : Les nouvelles présentées ici dans leur ordre chronologique de parution originale ont été écrites entre 1894 et 1905 et traduites en français entre 1895 et 1912. Elles marquent le premier contact du public francophone avec Schnitzler. Cet auteur est l’un des grands auteurs de langue allemande de la première moitié du XXe siècle. Longtemps méconnu dans le monde francophone, ses œuvres sont redécouvertes dès les années 1980 au fur et à mesure de leurs traductions. Mourir – La première nouvelle traduite en français, après son succès immédiat en Autriche. Un homme est atteint d’une maladie mortelle. Dans son égoïsme, il tente d’entraîner sa bien-aimée avec lui. La petite comédie, mœurs viennoises – Treize lettres échangées entre des «snobs» viennois qui racontent leur aventure, empreinte de légèreté et de cynisme assumé. Les morts se taisent – Un couple adultère face au mari. Une nouvelle typiquement viennoise qui connut d’emblée un grand succès.  Le jour de gloire – Une pseudo-farce qui tourne mal. Schnitzler avait estimé que la traduction française meilleure que la version allemande ! Le Lieutenant Gustl – Monologue intérieur d’un lieutenant durant son errance nocturne avant un duel. Cette nouvelle fut écrite d’une traite, et le succès à la hauteur du scandale qu’elle déclencha. Schnitzler fut plus déchu de son grade d’officier. L’aveugle et son frère – Une histoire quasi policière, qui se déroule dans la région de Bormio. La nouvelle chanson – L’analyse froide de la lâcheté d’un homme face à une jeune fille malade. Né à Vienne en 1862 dans une famille juive aisée, Arthur Schnitzler suit des études médicales et assiste son père, laryngologue réputé. À la mort de son père, il ouvre son propre cabinet médical et va mener au début une double activité de médecin et d’écrivain. Mais Schnitzler sera avant tout écrivain – celui de l’âme humaine et des passions amoureuses. Dans cette Vienne «fin de siècle», dans le crépuscule de l’empire austro-hongrois, ses thèmes de prédilection sont l’amour et la mort, l’inconscient, le destin, l’antisémitisme. Tragique et humour se côtoient, la mélancolie se teinte d’ironie. Dans un aphorisme écrit à la fin de sa vie, Schnitzler résume ainsi ses convictions : a) «Biens absolus : la vie, la santé, l’amour. Biens relatifs : la vertu, l’honneur, l’argent.» b) «Pour celui qui a parfaitement compris qu’il est mortel, l’agonie commence». Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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vpary · 2 years
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Errance médicale : "J’ai eu des acouphènes pulsatiles pendant 686 jours exactement"
09/12/2021
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“J’avais l’impression d’avoir un démon dans mon oreille” | Pendant plus de 2 ans, Inès Jobert a vécu avec un acouphène pulsatile. Jour et nuit, elle entendait un bruit dans son oreille droite sans connaître la cause. Elle raconte ses 686 jours d’errance médicale pour avoir une explication et enfin un traitement.
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Y’know what I’m not even trying to see psychiatrists with an open mindset anymore. I know I’m autistic, and yeah, I’m looking for a confirmation of it. Or at least, a doctor that would dispute it only after having me do the tests, and the result coming back negative. Then, I would accept that I’m not autistic, because there would be proof.
But so far, the majority of therapists I’ve seen (psychiatrists, psychologists, nurses...) tell me off because their perception of autism is outdated by 50 years, and think I can’t possibly be autistic because I’m able to speak and make eye contact for a couple seconds. They never let me tell them how hard it is for me to do that, or to form a full, coherent sentence out loud. I’ve got friends ? Then I’m not autistic. Therapists won’t let me tell them that all of my friends are also somewhat neurodivergent, that I almost exclusively talk to them online, and that I see them only once every few months, even when we live in the same city.
I don’t get the chance to tell them that I spend most of my days completely alone and that I’m absolutely shitscared of talking to anyone, friend or stranger. That people scare me, that I feel this super thick net between myself and the outside world and I can’t cut through it despite my years of efforts.
They don’t let me say how deeply and intensely I feel about my various special interests, how hurt I am mentally, and physically, when said interests get dismissed. They don’t let me say how obsessive I get about them because they think an autistic person is incapable of having more than one special interest throughout their entire life and that it has to be a very obscure thing nobody else cares about. I like more than one thing ? Then I’m not autistic.
As I said at the start of this post, I wouldn’t mind being told that, but after and only after being tested for autism. Like, at this point in my life, after all these years of hearing how rude (difficulty to understand social cues), how narrow-minded (special interests), how obsessive (special interests), and self-centered (social inabilities) I am, it’d be surprising if I were not autistic. But I can’t know for sure unless I get tested, and they won’t have me tested.
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rainbowtheque · 5 years
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Les Galères d'un Panda
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Titre : Les Galères d'un Panda
Auteur/Autrice : Panda
BD
Genre : Témoignage
Auto-édition numérique - 95 pages
Âge conseillé : ado, YA, adulte
Résumé :
Panda 17 ans nous parle de son handicap invisible et aussi un peu de sa trans-identité. Iel en profitera pour nous présenter des ami-e-s ou de la famille qui ont aussi connu l'errance médicale ou le rejet face à leur identité LGTBTIQ+
Identités représentées :
Bi/Pan, Non-binaire, Queer, En questionnement, Avec un handicap, Neuroatypique,
Personnages LGBT+/MOGAI principaux/secondaires
Thématiques présentes :
Handicap invisible, errance médicale, transidentité
(les thématiques LGBT+ ne sont pas au cœur de l'histoire)
TW : Violences verbales, Tentative de Suicide, Automutilation, Violences médicales… Avis de pablo :
Je ne dirai pas que c'est un must read mais c'est clairement un travail touchant venant d'une jeune personne qui a eu du mal à passer le virage d'un diagnostique arrivant après des années d'errance médicale et pile dans les années lycée.
C'est une œuvre à lire si vous avez un peu d'empathie et que vous souhaitez comprendre un peu mieux ce qui se passe dans le corps et dans la tête d'une personne ayant une maladie chronique, ou bien si vous êtes vous-même en errance médicale et cherchez un peu de réconfort.
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pierre-hector · 2 years
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Errance médicale : Le témoignage de Sabrina ou la dia-gnose en marche. 
Ce que notre civilisation est en train de vivre est systémique, lié à l'affaiblissement du terrain de la vie, voulu par la pharmaco-chimie (cf. rapport Flexner ~ 1915, entre autres choses).
La pierre angulaire qui m'a fait comprendre cela, c'est le travail de Jeanne Rousseau sur les eaux via la biélectronique de Louis-Claude Vincent, tous deux relégués dans les oubliettes de la pseudo-science, de l'exercice illégal de la médecine (de la médecine « Flexner »).
Bien sûr, il n'y a pas suffisamment de preuves. C'est l'évidence même qu'il n'y a pas assez de preuves, lorsque les découvreurs d'une voie de recherche sont menacés, diabolisés, empêchés d'investiguer plus loin.
La chose la plus extraordinaire – à mon sens – que Jeanne Rousseau a mise en relief, c’est que les Anciens savaient ce que nous avons oublié et que nous pouvons redécouvrir et approfondir avec nos connaissances scientifiques modernes. Il s’agit de redécouvrir et de mettre à jour une science perdue.
‣ « Buzzly », post FB « Pendant 18 ans, les médecins ne l'ont pas cru... », pub. 6 avr. 2022, https://www.facebook.com/Buzzly.fr/videos/350411007123677/ (cons. 9 avr. 2022).
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daddyfromlemans · 3 years
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Autisme : cachez ce maux que je ne saurais voir
Quand on est parents d’enfants neuroatypiques (on aime bien le politiquement correct dans la psychiatrie) une étape est essentielle dans le chemin de croix (il n’y a pas que Jésus qui a le droit à son Pékin Express) : le diagnostique. C’est généralement là que commence ce que l’on appel l’errance médicale ; appelée aussi le « Je ne sais pas ce que votre enfant a car je n’ai pas les connaissances…
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Quand les patriarches voient des femmes qui refusent d’être victimes de violences gynécologiques (alors que “la gynécologie a été créée en torturant des esclaves et personnes ne s’était plaint jusqu’à maintenant !!”)
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skinnylove82 · 1 year
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J'ai failli me suicider lundi. La dépression, les douleurs chroniques insupportables, l'errance médicale ont eu raison de moi. J'ai été arrêtée dans l'acte à cause de mes chats. Je regrette de ne pas avoir finalisé, de juste m'être contentée de me faire du mal à la place.
Retourner au travail le lendemain, répondre "oui" quand on me demande si ça va ... C'est tellement .. irréel. Insensé. Ils n'ont aucune idée. Ils n'ont aucune idée qu'ils auraient pu me voir pour la dernière fois et ne jamais savoir que j'étais suicidaire. Que mes parents n'ont pas la moindre idée non plus qu'ils ont failli perdre leur fille cette semaine. Que tous les rdv, les sorties prévues avec la famille et les amies ont failli ne jamais avoir lieu.
Même ma psychologue ne s'y attendait pas. Elle qui était absolument persuadée que c'était des idées qui me hantaient mais que je n'irai jamais jusqu'au bout. Elle avait tort.
Au fond de moi je suis persuadée que je n'ai plus ni avenir ni autre solution. Que mes douleurs vont empirer, que je vais être en errance médicale toute ma vie (parce que les médecins arrêtent de chercher. Pour eux on ne trouve pas, c'est forcément psychologique). Je pense que je vais mourir du suicide et que c'est inévitable. Que ce soit demain ou dans 3 semaines... C'est comme ... tracé... Mais je n'ai pas peur de la mort.
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yaminahsaini · 2 days
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🏥Hospitalisée du 22 au 24 avril 2024 dans un service du sommeil. Cette hospitalisation avait été mise en place dans la période où je dormais abusivement et lorsque la fatigue était trop présente. Entre-temps il y’a eu une sacré amélioration. J’avais donc hésitée à demander d’annuler cette hospitalisation mais finalement ça s’est tout de même fait, et bon, au moins cette fois-ci il s’agissait d’un examen très complet. Et puis je ne sais jamais si les améliorations seront temporaire ou non.. Malheureusement Lyme touche tout le corps et les symptômes peuvent trop souvent se diversifier. Bref je vais vous résumé comment tout s’est déroulé durant ces trois jours: Pour commencer, je suis arrivée en fin d’après-midi. Je suis placée en chambre seule puis je vois un médecin qui refais le point et me pose pleins de questions. Comme d’habitude il a fallut re évoquer mon passé douloureux, et comme d’habitude elle était choquée de toute cette errance et ne comprenait pas comment j’ai pu me reconstruire de tout ça. On me donne des documents qui expliquent comment se déroulera cette hospitalisation et certains à remplir. Je devais mettre un pyjama et garder cette tenue jusqu’à ma sortie, car ensuite j’ai été branchée de partout pour l’examen. Avec cela, interdit de se doucher et se changer. Pour le reste de la soirée, il ne s’est rien passé de spécial. Vers 22h, c’était l’heure du sommeil alors j’ai été branchée via la sacoche de câbles à un écran qui permet d’analyser toute ma structure du sommeil grâce aux électrodes connecté à moi. En plus de cela, une caméra nous surveille pendant les heures de sommeil. J’avais également un micro et deux sortes de canules au niveau des narines. Je précise que pour la nutrition par sonde je devais ramener tout mon matériel (sauf la perche qui était fournis par l’hôpital). Petite info: Il n’était pas possible en étant branchée d’aller aux toilettes durant la nuit, c’est pourquoi il fallait uriner dans un pot qui était à côté. Le lendemain, durant toute la journée, les réveils et sommeils étaient imposé toutes les deux heures, les enregistrements ne se font qu’aux moments de sommeil et la nuit. J’ai également eu une prise de sang. Pour la deuxième nuit : C’était la même procédure que la nuit précédente, à l’exception que je n’avais plus les câbles branchée aux jambes, ni ceux aux narines. Pour la première nuit j’avais aussi une sorte d’oxymètre que je n’avais plus par la suite. Troisième jour: cette fois-ci les réveils et sommeils n’étaient pas du tout imposés. Je devais avertir les soignants à mon réveil pour stopper l’enregistrement, puis les rappeler à chaque fois que je voulais dormir pour re être branchée et ainsi de suite. Je suis ensuite sortie de l’hôpital en fin de journée. Durant ces trois jours: je n’étais pas autant fatiguée qu’avant, mais j’ai tout de même beaucoup dormis. Et évidemment je n’ai pas bien dormis avec autant de câbles, s’ajoute à cela des douleurs au ventre. J’ai aussi eu quelques petites mésaventures comme par exemple casser un verre accidentellement, etc.. Quoiqu’il en soit tout s’est bien passé, le personnel médical était très gentil. Voilà, je vous tiendrais évidemment informé comme d’habitude.
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to-the-pine · 3 years
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Quand je parle avec une "amie" qui a l'âge d'être ma mère, lui raconte les aventures liés à mon errance médicale et qu'elle me sort "non mais je te connais, t'es pas malade tu as juste des traumas liés à tes parents et tout ce que tu as vécu"
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psys-de-ballanger · 4 years
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Projet Psychologique d’établissement - Centre Hospitalier Intercommunal 
Robert Ballanger
Les psychologues à l’hôpital font partie intégrante des missions des établissements de santé. Parmi celles-ci figurent la « prise en compte des aspects psychologiques et de la singularité des sujets» (Amendement 472. Art. 26 de la Loi de Santé du 26 janvier 2016). Professionnels des sciences humaines, les psychologues ont vocation à « faire reconnaître et prendre en compte la vie psychique des individus et des groupes, afin de promouvoir l’autonomie de la personnalité. » (Voir en annexe la fiche métier et la circulaire de 91) Ils définissent leurs méthodes et moyens d’intervention. La profession s’est dotée d’un code de déontologie en 1996 (et révisé en 2012).
Professionnels de catégorie A (cadres de conception non hiérarchiques), ils sont nommés et évalués par le directeur de l’établissement. En tant que non médicaux et non-paramédicaux, leur activité n’est pas répertoriée en tant qu’acte faisant partie de la nomenclature de la CNAM. A ce titre, les consultations psychologiques ne peuvent être facturées aux patients.
Le présent projet s’inscrit dans le cadre de l’article L611-1 du code de santé publique et de la loi de santé du 26 janvier 2016. Il s’articule au projet médical et au projet social d’établissement. Il organise pour cinq ans le cadre global de l’activité des psychologues sur le CHIRB. Il a été rédigé à l’initiative du collège des psychologues de l’hôpital. Il est le fruit des réunions thématiques d’un groupe de travail coordonné par le collège des psychologues dès mars 2016.
INTRODUCTION
I. Le travail du psychologue
Le travail du psychologue exerçant à l’hôpital se répartit en trois missions essentielles : une intervention clinique auprès des patients et au sein des équipes de soin, une action institutionnelle au sein des services de soin et de l’institution hospitalière. Enfin une mission de recherche clinique et de formation des équipes, des étudiants.
Même si ces trois champs d’intervention sont intriqués les uns aux autres, nous pouvons ainsi les distinguer :
1) Les missions cliniques
Tout événement somatique, pathologique ou non, retentit sur l’équilibre psychique, et inversement.
A l’hôpital, le psychologue rencontre des personnes présentant des difficultés d'ordre psychique qui sont en lien avec une maladie (mentale et/ou somatique) ou des événements de vie nécessitant des soins. Sa mission est donc de permettre au sujet en souffrance de parvenir à un équilibre et de l’accompagner durant son parcours de soin. Pour ce faire, il peut être amené à rencontrer et à accompagner ses proches également.
Le rôle du psychologue, à l’interface entre différents services, est de veiller au respect de la subjectivité des patients qui peut être mise à mal au décours du parcours de soin.
Le psychologue écoute et accompagne des patients en souffrance psychique à tous les âges de la vie. Son intervention va du simple entretien en vue d’un avis clinique à un accompagnement plus complexe et au long cours. Il peut conduire des psychothérapies individuelles, groupales ou familiales.
Qu'il s'agisse d'accompagner des personnes, de repérer des troubles du comportement et/ou cognitifs, de participer à la prévention ou de veiller à l’impact du travail sur les personnels, le psychologue est seul à pouvoir déterminer les méthodes et outils qu’il devra mettre en œuvre pour mener à bien sa mission.
A l’hôpital, chaque patient peut demander à rencontrer un psychologue en première intention (sans prescription médicale). Le suivi étant individualisé, les psychologues ne sont pas interchangeables dans le suivi des patients. La continuité des soins doit être assurée en tenant compte de ce principe dans la relation.
2) Les missions institutionnelles
Le psychologue est un membre à part entière de l’équipe soignante œuvrant autour du patient. Il contribue au travail collectif de soin en participant aux réunions pluridisciplinaires. Il reconnait, pense, s’investit dans la vie institutionnelle sur des temps formels et informels. Il veille à préserver les temps d’échanges tant sur les prises en charges que sur l’organisation des services Il intervient également plus directement auprès des équipes en transmettant des avis éclairés concernant les prises en charge des patients. Particulièrement préoccupé de la subjectivité des patients traités, il reste vigilant à ce que cette dimension ne soit pas occultée au profit d’une seule technicité. Le psychologue soutient aussi les équipes soignantes quand elles se trouvent touchées psychologiquement par les problématiques rencontrées (débriefing, soins de support, groupe de paroles, réunions clinique, supervision, analyse des pratiques). Par ailleurs, le psychologue entretient des liens professionnels avec les partenaires médico-sociaux, judicaires, sanitaires, scolaires et  éducatifs, associatifs du territoire…
Attentif à l’impact de l’organisation du travail sur les soignants et à la prévention de la souffrance au travail dans les équipes auxquelles il appartient, le psychologue peut représenter à la fois un relai de la politique de santé au travail et de la prévention de la maltraitance.
Sur le plan organisationnel et en articulation avec le projet médical, il participe aux projets de service.
3) Les missions de formation et de recherche
Sur le terrain clinique et quand des conditions d’accueil satisfaisantes sont réunies, les psychologues sont amenés à accompagner et former les étudiants en psychologie se destinant aux fonctions de psychologue. Le psychologue est en charge de définir les modalités d’intervention de ce dernier et d’assurer sa formation tant d’un point de vue clinique et psychopathologique que réglementaire et institutionnel. Le psychologue référent sera également l’interlocuteur privilégié sur le terrain des acteurs de la formation universitaire. Il pourra être ainsi sollicité dans la relecture des travaux du stagiaire, dans la validation du stage et éventuellement dans le jury final à l’université. L’accueil de psychologues stagiaires est un facteur important concourant à la vitalité d’une institution de soin. Une formation de qualité implique que cet accueil ne peut être décidé sans l’expertise des psychologues destinés à l’encadrement sur le terrain.
Les psychologues sont amenés, en fonction des spécialités cliniques et de recherches qui les caractérisent, à intervenir dans les équipes dans le cadre général de diffusion des savoirs : participation à des séminaires dans les services, groupes de travail, groupes de supervision etc.
Le psychologue inscrit sa pratique dans une dialectique entre la clinique et la théorie. Sa formation, ses recherches, ses articulations théoriques font partie intégrante de son travail clinique, gage de sa qualité. Les psychologues sont dans une démarche permanente de formation professionnelle, personnelle et/ou universitaire (doctorats, D.U). A ce titre, le psychologue peut être amené à publier certains articles dans des revues spécialisées, à participer à des interventions dans des colloques, séminaires de recherche.
II.  Situation de la profession de psychologue au sein de l’établissement.
Du fait de ce secteur géographique et des liens avec l’aéroport de Roissy, la population accueillie au CHIRB induit une clinique complexe à la croisée des problématiques économiques et sociétales  (phénomènes migratoires, isolement, précarité, barrière linguistique, etc.) Les psychologues du CHIRB interviennent auprès d’une population majoritairement marquée par une double précarité, psychique et sociale. Le poids de cette réalité oblige les psychologues à une interrogation constante sur les pratiques cliniques, une adaptabilité de leur cadre de travail et de leurs formations (ex : prise en compte de la dimension transculturelle, difficulté d’accès aux soins, patients en errance etc.)
Le centre hospitalier R. Ballanger compte 68 psychologues répartis par Pôle :
. Pôle filières : 4 postes ETP (équivalent temps plein) Services de neurologie, cardiologie, court séjour gériatrique, SSR locomoteur, SSR neurologique, SSR gériatrique.
. Pôle femme-enfant : 2 ETP en Gynécologie-obstétrique financés par le Conseil Général et 0,2 ETP en Chirurgie pédiatrique. 0,5 ETP en néonatologie et 0,5 ETP en pédiatrie dans le cadre de la pédopsychiatrie de liaison Le temps partiel de 0,2 ETP de psychologue en Chirurgie pédiatrique est totalement insuffisant face aux besoins du service.
Il n’y a pas de psychologue en consultation pédiatrique ni à l’Hôpital de Jour pédiatrique malgré un fort besoin pour répondre aux recommandations de l’H.A.S concernant l’accompagnement des enfants atteints de maladie chronique ( drépanocytose, asthme, oncohématologie, diabète… )
. Pôle ABC : Anesthésie/ Bloc opératoire / Chirurgie : 0,4 ETP psychologues. Ce temps partiel est censé couvrir les besoins de 5 services en hospitalisation et en consultations externes, ainsi que les suivis psychologiques du parcours Obésité et de la Chirurgie bariatrique. Il va sans dire qu’il est insuffisant. Depuis mai 2011, un chirurgien intervient dans ce domaine, l’activité n’a cessé d’augmenter avec trois chirurgiens aujourd’hui. Nous reprendrons ultérieurement cette explosion de l’activité. Il est à noter l’absence de psychologue dans le service d’ophtalmologie.
. Pôle MUR : Médecine/Urgences/Réanimation : 5,1 ETP de psychologues répartis en hospitalisations et en consultations externes pour les services suivants :
1 ETP Pneumologie Intervention à la demande en Diabétologie-Endocrinologie
0,4 ETP : - Gastro-entérologie - Médecine interne-Maladies infectieuses-Rhumatologie - Hôpital de jour médecine - Hôpital de jour oncologie - Parcours Obésité - Chirurgie bariatrique
1,5 ETP - CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie)
1,2 ETP - Unité d’évaluation et de traitement de la douleur
1 ETP -EMASP (Equipe Mobile d’Accompagnement et de Soins Palliatifs)
Nous déplorons l’absence de psychologue dans les services suivants :
Pas de psychologue en Réanimation Pas de psychologue aux Urgences et Lits porte Pas de psychologue au CAC (centre d’accueil et de crise) Pas de psychologue à l’UFAHL (unité fonctionnelle d’addictologie hospitalière de liaison) Pas de psychologue spécifique pour les cancers gynécologiques (néanmoins les prises en charges peuvent être assurées ponctuellement par les psychologues de gynécologie-obstétrique, comme précisé par la suite)
. Pôle management : 1,15 ETP psychologues dont 0,4 ETP à la crèche et 0,75 ETP psychologue du travail
Secteurs des Pôles de psychiatrie et de pédopsychiatre :
L’organisation en secteurs couvre 7 communes : Le Blanc-Mesnil, Aulnay-Sous-Bois, Sevran, Villepinte, Tremblay-en-France, Livry-Gargan, Vaujours. La densité de la population, la moyenne d’âge particulièrement jeune ainsi que les difficultés socio-économiques sur le territoire justifie une cartographie de secteurs intra et extrahospitalières. Le reste du territoire en santé mentale est couvert par l’EPS de Ville-Evrard.
. Pôle de pédopsychiatrie : 25,3 ETP psychologues En intra-hospitalier : Lits Ados, Accueil jeunes, HDJ (hôpitaux de jour), UTEPP (unités d’évaluation et de prises en charges précoces), UTAF (Unité thérapeutique d’accueil familial),  Liaisons Pédiatrie, UPPS (unité de psycho-trauma pédiatrique somatique) ;   En extrahospitalier : 8 CMP (Centre médico-psychologique), 1 CATTP (Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel) – ouverture 4ème trimestre 2017 avec recrutement de 2 0,5ETP - qui couvrent l’ensemble des communes.
. Pôle de psychiatrie Adulte : 21,9 ETP psychologues En intra-hospitalier : 3 secteurs de psychiatrie : lits d’hospitalisation, Hôpitaux de jours, CATTP UTAFA (unité thérapeutique d’accueil familial pour adultes), UMPP (unité mobile  psychiatrie précarité), USMP (unité sanitaire en milieu pénitentiaire), CAC (centre d’accueil et de crises), USAP (Unité spécialisée d’accompagnement du psycho-traumatisme) ; En extrahospitalier : 5 CMP qui couvrent l’ensemble des communes.
III. Collège des Psychologues
Le Collège est un rassemblement professionnel non hiérarchisé qui regroupe l’ensemble des psychologues du centre hospitalier Robert Ballanger. Il a pour vocation de favoriser l’inscription des psychologues dans l’institution et de participer à la mise en visibilité du travail mené par ces derniers. Il prend part à la vie et aux projets de l’établissement.
Le Collège se compose de tous les psychologues titulaires et contractuels de l’établissement parmi lesquels trois coordinateurs et trois suppléants élus. Ces six membres constituent le Bureau du Collège. Les membres du collège participent également aux travaux de l’Inter-collèges d’Île-de-France et a signé le manifeste le 6 mars 2012. L’Inter-collèges des psychologues hospitaliers d’Ile-de-France regroupe environ quarante-trois collèges et collectifs qui concernent près de deux mille professionnels. Des rencontres régulières sont organisées sur le plan national.
PROJET PSYCHOLOGIQUE D’ETABLISSEMENT
PROJETS TRANSVERSAUX
Penser l’éthique comme devant présider à l’élaboration du cadre de nos pratiques de soin constitue une préoccupation majeure pour l’ensemble des psychologues. Elles relèvent du positionnement, des limites que le psychologue se donne dans l’exercice de sa profession, de ses prises de position déontologique dans l’ensemble des fonctions qu’il occupe, et bien entendu de la prise en compte de la singularité psychique de chaque personne en situation de soin. Les psychologues du CHIRB sont concernés par un territoire départemental qui a ses spécificités géographiques et sociologiques et dont la diversité est une source de richesse qui oriente de manière significative la clinique.
Les psychologues du CHIRB ont relevé de par leur clinique quotidienne, deux thématiques auxquelles ils sont particulièrement confrontés et attentifs.
Précarité sociale et psychique. Cette double précarité spécifique à notre territoire nous oblige à la pluridisciplinarité des soins, à l’inventivité des dispositifs thérapeutiques. Par ailleurs, cette précarité sociale pouvant masquer la pathologie, les psychologues ont à être attentifs à garantir la prise en compte de la dimension psychique et l’éthique du soin.
Singularité et éthique du soin. La tendance contemporaine à réduire le  sujet à une pathologie, à ses difficultés sociales, à des troubles du comportement, à des conduites spécifiques, confirme les psychologues à garantir la dimension singulière de chaque sujet.
Ainsi les psychologues sont sollicités sur leur champ clinique d’intervention pour venir former, échanger sur des situations spécifiques, apporter un éclairage aux équipes dans les autres services.
A/ Projets entre pôles
Psychologue Clinicien d’exercice transversal Pôles Médecine, Chirurgie et Chirurgie pédiatrique
Création et missions
En septembre 2011, création sur l’hôpital d’un poste transversal de Psychologue Clinicien sur les pôles Médecine, Chirurgie et Chirurgie pédiatrique. Les interventions du psychologue se font à la demande des équipes médicales et soignantes, des patients ou de leurs proches, en services d’hospitalisations ou en consultations externes. Il peut donner un avis psychologique, faire une évaluation, proposer un soutien psychologique ou une psychothérapie. La demande est toujours entendue par le psychologue, même si parfois elle nécessite une réorientation. Chaque demande est évaluée sans intermédiaire ni protocole particulier Le psychologue est à l’écoute de toutes les demandes qui sont ensuite appréciées au cas par cas, en évitant l’écueil d’un protocole qui nuirait à la prise en charge du patient.
Evolution du poste
L’afflux des demandes tant des patients et de leurs proches que des équipes soignantes et médicales a obligé la psychologue à repenser sa mission. Après plusieurs rencontres avec la direction, puis la création d’un poste transversal de psychologue en équipe mobile de soins palliatifs, puis de deux unités du psychotrauma de l’adulte et de l’enfant, les demandes ont été mieux réparties. Dans le même temps, la clinique de la chirurgie bariatrique n’a cessé d’augmenter, avec un chirurgien en 2011, puis trois chirurgiens en 2018. La mission transversale du psychologue a évolué, et se concentre principalement sur les consultations externes pré et postopératoires de la chirurgie bariatrique et de l’obésité. Il s’agit d’un travail d’évaluation, de soutien psychologique et pour un grand nombre de patients, de psychothérapies. Depuis 2011, la psychologue d’exercice transversal et la psychologue de pneumologie travaillent ensemble pour certains patients afin de proposer un accompagnement, un soutien psychologique ou une psychothérapie aux familles de leurs patients. Ce partenariat s’est enrichi au fil du temps d’interventions en groupes de paroles proposés aux patients diabétiques adultes et de manière plus spécifique aux jeunes adultes diabétiques - les jeunes adultes nécessitant une approche particulière, telle qu’elle s’est développée dans de nombreux hôpitaux. Face aux nombreuses demandes en chirurgie bariatrique, la psychologue de pneumologie assure  le suivi psychologique de certains patients souffrant d’obésité ; notamment ceux présentant une comorbidité pulmonaire, déjà connue avant le bilan préopératoire réalisé en hôpital de jour médecine.
Une nouvelle perspective…
Il serait intéressant de développer une réflexion avec les équipes médicales autour de la création de groupes de paroles spécifiques à la prise en charge de l’obésité. 
Projet autour des maladies chroniques de l’adulte
L’Hôpital s’est structuré autour des pathologies aigües, or l’évolution de la médecine avec l’accroissement de l’espérance de vie transforme le soin autour de la maladie chronique en un soin « à vie ».  Ce  changement de paradigme réclame des soignants et des spécialistes une modification des  pratiques qui implique une meilleure prise en compte des difficultés des patients et une meilleure coordination entre professionnels. Il faut penser un accompagnement singulier sur un temps « singulièrement » plus long.  Le patient  lors d’une pathologie aigue,  peut relativement,  et sans trop de dommages psychiques, accepter de se faire « l’objet » des soins. Ceci n’est plus acceptable dans la maladie chronique où l’enjeu serait plutôt d’accéder à plus d’autonomie. Il est nécessaire d’opter pour des approches spécifiques, centrées sur le patient. Une réflexion est à amorcer pour créer, à partir de l’existant, des « espaces  souples et reliés ». L’ancrage sur le territoire doit permettre de favoriser les échanges et le retour d’expérience de la personne en prenant en compte les facteurs  sociaux et environnementaux (activité professionnelle, proches...).
Depuis plusieurs années, deux psychologues du pôle médecine rencontrent régulièrement les psychologues exerçant dans les établissements de santé public et privés du département 93 autour des maladies chroniques. Les échanges théorico-clinique qui ont lieu dans ce cadre permettraient l’organisation d’une journée thématique ouverte aux professionnels du département ainsi que la publication d’articles et de travaux de recherche…
Projet d’articulation entre les pôles
Le projet consiste à faciliter et améliorer le passage des enfants suivis en pédopsychiatrie vers la psychiatrie adulte à leur majorité. La question de la spécificité de la prise en charge des jeunes adultes reste à traiter. Mais pour ce qui concerne le devenir des jeunes détenus de la maison d’arrêt de Villepinte, il a fait l’objet d’un projet d’accompagnement et de continuité des soins (cf : projet USMP/accueil jeunes) D’autre part il est important de veiller à une bonne articulation entre les prises en charge des parents et celles des enfants sur les secteurs. La mise en place de synthèses conjointes pédopsychiatrie et psychiatrie adulte viserait à prendre en compte la dimension familiale dans son ensemble. La prise en charge conjointe pédiatrie et UPSS témoigne d’une articulation entre les pôles femme-enfant et pédopsychiatrie favorisant un accompagnement au plus près de l’intérêt du patient. La mise en place d’EPP conjointe entre le pôle de psychiatrie (psychiatrie B) et le pôle MUR (CSAPA) témoigne d’un souci d’échange sur des problématiques transversales. Les staffs médico-psycho-sociaux organisés par la maternité rassemblent les différents acteurs des pôles concernés par les situations cliniques préoccupantes des patientes. Le centre psychothérapique a pour ambition d’ouvrir ses activités thérapeutiques aux patients de tous les pôles. A travers ces différents exemples qui traversent les champs d’intervention de chaque pôle, le souci est de placer la prise en charge du patient au coeur du dispositif de soins.
B/ Projets du Collège des psychologues
Favoriser des articulations de travail entre tous les services, y compris avec ceux de la direction. Développer et consolider les activités du Collège : réunions cliniques, accueil des nouveaux arrivants (livret d’accueil), constitution d’un annuaire des psychologues du CHIRB pour faciliter les orientations, diffusion et transmission des débats scientifiques, production d’articles pour le journal du CHIRB, organisation d’une journée thématique sur la prise en compte de la dimension psychique à l’hôpital.
Moyens nécessaires
Locaux adaptés, identifiés et meublés. ¼ ETP de secrétariat ordinateur
PROJET PAR PÔLE
Afin de ne pas perdre la spécialisation de l’écoute destinée aux patients selon leurs besoins, nous souhaitons continuer à défendre le travail du psychologue en fonction de sa spécialisation clinique. Ainsi les psychologues doivent continuer à être rattachés fonctionnellement aux services dans lesquels ils interviennent. La constitution d’un « pôle de psychologues » aurait des conséquences délétères sur la qualité de l’écoute et de la prise en charge, notamment dans les services d’hospitalisation. Par ailleurs, l’évolution des nouvelles thérapeutiques à visée techniciste et économique nous alerte et nous mobilise sur notre fonction éthique, à savoir faire valoir la dimension subjective du patient. Les questions du consentement du patient, de l’indication et de la balance bénéfices/risques lors d’une prise en charge pluridisciplinaire sont centrales et nécessitent une concertation collégiale.
A/ PÔLE PSYCHIATRIE ADULTE
B/ PÔLE PEDOPSYCHIATRIE
C/ PÔLE MANAGEMENT
D/ PÔLE FEMME-MERE-ENFANT
E/ PÔLE ANESTHESIE BLOC CHIRURGIE
F/ PÔLE MEDECINE-URGENCE-REANIMATION
G/ PÔLE FILIERE
A/ PÔLE PSYCHIATRIE ADULTE
La prise en compte de la subjectivité du patient est aujourd’hui plus que jamais nécessaire dans le champ de la santé mentale où le discours scientifique prédomine et l’éloigne des sciences humaines. Les psychologues cliniciens ont toujours contribué au décloisonnement de la maladie mentale en exerçant dans les secteurs de Psychiatrie. A ce titre, il  paraît impératif,  voire urgent de maintenir une réflexion clinique de qualité en référence sinon à la psychanalyse du moins à une pensée de la psychopathologie dans sa complexité et dans sa diversité. Les psychologues ont toujours contribués à une réflexion éthique du soin conformément à la déontologie dont ils relèvent.
Ils assurent de manière générale leurs missions de soins psychiques par des consultations et des psychothérapies individuelles ou groupales dans :
des services d’hospitalisation des Centre Médico-Psychologiques (CMP) des hôpitaux de jour des C.A.T.T.P des unités spécialisées (UTAFA, USAP, USMP, UMPP..) des ateliers à médiation thérapeutique au Centre psychothérapeutique
L’amélioration de l’accueil et de la qualité des soins des patients hospitalisés oriente les actions des psychologues dans les institutions. Ils sont des acteurs actifs de la vie institutionnelle des lieux de soins où ils exercent.
Par ailleurs, les psychologues en psychiatrie  collaborent au travail de formation, de recherche dans les services en participant à l’organisation des séminaires, des présentations de malades, ou encore animent des analyses de pratiques soignantes dans les services.  Pour ceux qui ont obtenu un doctorat, ils enseignent à l’université et participent dans des laboratoires de recherche.
Missions du projet
Le projet psychologique d’établissement préconise le renforcement d’actions thérapeutiques à destination des populations fragilisées des secteurs. Les trois services de Psychiatrie accueillent des patients en situation de grande précarité psychologique et sociale. Pour certains d’entre eux, sans papiers d’identité, se surajoutent des parcours migratoires qui multiplient les facteurs de risque sanitaire et les troubles psychiques associés. Dans ce sens, il s’agit d’élargir l’offre de soins existante afin qu’elle s’adapte à ce mouvement et la diversité clinique qu’elle engendre.
La mise en place de groupes d’expression et de médiation thérapeutique s’inscrit dans cet objectif. La transformation du Centre Social de Psychiatrie en un Centre Psychothérapeutique répond à cette exigence. Il s’agirait de s’orienter progressivement vers la mise en place d’un centre dédié à l’expression artistique dans une visée de soins par l’accès à l’art et la culture. La mise en place de groupes d’expression et de médiation thérapeutique s’inscrivent déjà dans ces objectifs, mais doivent être renforcés.
Intérêts cliniques :
Les activités à vocation culturelle et artistique offrent aux soins hospitaliers une alternative dans une démarche de médiation et d’initiative. Les ateliers participent en effet à la lutte contre l’isolement des patients particulièrement désorientés en favorisant le nouage, voire l’émergence d’un nouveau lien social.   Les patients découvrent un nouveau lien transférentiel au groupe, ce qui a un effet positif sur le soin dans sa globalité. Ces espaces thérapeutiques offrent au patient un accueil, un lieu convivial, une temporalité psychique différente qui favorisent l’expression de soi et une qualité des échanges.  Ils constituent des points d’ancrage essentiels à leur précarité psychique et sociale.
Moyens nécessaires
Mise en place de partenariats : Des projets portés par les psychologues en partenariat avec des artistes, les agences régionales de santé et la direction des affaires culturelles d’Ile-de-France ont pu se mettre en place ces dernières années. Ils ont contribué à de nouveaux enjeux institutionnels en créant un élargissement des liens non seulement entre les services de psychiatrie, mais plus largement au sein de la communauté hospitalière. Il s’agit de renforcer ces initiatives et créer une meilleure alliance entre les différents espaces de soins déjà existants. Ils ont pu concourir à une demande de labélisation de l’hôpital par la DRAC et participer au dynamisme de l’établissement.
Réhabilitation de la salle de spectacle Dans cette perspective, il paraîtrait nécessaire d’améliorer la salle de spectacle du centre  psychothérapique d’un point de vue de sa fonctionnalité. En conséquence, nous demandons la révision des moyens techniques de cette salle afin qu’elle soit opérationnelle (rétablissement du chauffage, des lumières, du son et acquisition d’un projecteur..).
Création de postes de psychologues: Il va sans dire que les moyens se définissent en terme de création de postes de psychologues à la fois dans les services mais aussi dans les CMP, CATTP qui sont déjà étranglés par des demandes croissantes. Sachant combien la dimension relationnelle est au cœur du travail en secteur psychiatrique, il est essentiel de rester vigilant à la présence indispensable des psychologues à la fois dans les services d’hospitalisation et en ambulatoire. Soulignons l’absence actuelle de psychologues au C.A.C., aux Urgences, à L’U.M.P.P et la liaison.
De plus, l’accroissement des populations dans le cadre du projet du grand Paris ne va faire qu’enfler les bassins de populations et donc des secteurs déjà surchargés. Nous rappelons que le secteur de psychiatrie A à lui seul détient un taux de population correspondant à deux secteurs réunis.
Il paraît indispensable de renforcer le nombre de psychologues :      - dans les services intra-hospitaliers      - dans les CMP qui sont originellement au centre de la politique de secteur.       - au C.A.C., aux Urgences, à l’U.M.P.P.
USMP (Unité Sanitaire en Milieu Pénitentiaire - anciennement UCSA) de la maison d’arrêt de Villepinte
Intérêts cliniques
Depuis 2016, l’USMP a bénéficié de plusieurs recrutements de psychologues cliniciens, d’un psychomotricien et d’un pédopsychiatre, également chef de la psychiatrie générale à l’USMP, dans le cadre du développement de la prise en charge des mineurs incarcérés, en collaboration avec le service de pédopsychiatrie. L’équipe s’organise donc progressivement en développant plusieurs axes de travail :
La diversification et l’adaptation des prises en charge aux spécificités des problématiques de la population rencontrées d’une part.
Bien que majoritairement individuelles, différentes prises en charge groupales sont également proposées : un groupe de parole pour Auteurs de Violences Sexuelles, ainsi que des groupes à médiation thérapeutique à destination des mineurs et jeunes majeurs, autour de la musique et des court-métrages. D’autres projets de groupes, notamment un groupe théâtre-forum et un groupe d’atelier créatif dédié aux patients d’Hospitalisation d’Office et d’UHSA, sont en cours d’élaboration. Outre ces prises en charges classiques, une partie de l’équipe de l’Unité Sanitaire s’est engagée, sous l’impulsion de l’ARS et du chef de service, dans l’élaboration d’un « Serious Game », une m��diation par le jeu qui s’adresse aux jeunes de 16-25 ans.
Concernant ces actions et projets de groupes à médiation, les psychologues et le psychomotricien manquent de supports matériels : des jeux de société tels que les « aventuriers du rail » ou le « loup-garou » pour les mineurs, de l’argile, des percussions et des instruments de musique, des pads d’équilibre, un ballon souple, des vidéos. Ils attendent également de pouvoir partager les futurs bureaux des consultations post-carcérales pour pouvoir poursuivre dans de bonnes conditions l’élaboration du « Serious Game ».
L’autre axe de travail concerne le développement des liens inter-institutionnels avec nos partenaires des champs de la justice, de l’éducation et du social, à la fois dans et hors les murs de la détention.
Des réunions régulières avec des représentants du SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) et des services pénitentiaires du quartier spécifique ont été mises en place. Des psychologues référents ont été désignés pour le SPIP, l’Education Nationale, la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) et l’ASE, afin de faciliter les échanges.
Un travail d’articulation s’est mis en place avec la PJJ et avec les partenaires extérieurs de la protection de l’enfance. Ce dispositif a pour vocation de garantir une continuité des soins pour les jeunes qui ont engagé un suivi. Un travail de passerelle a pu être pensé avec l’Accueil Jeunes dans certaines situations. Nombreux sont les patients adolescents qui deviendront majeurs lors de cette détention ou en la quittant. La particularité de l’USMP permet ainsi de maintenir et soutenir les suivis engagés malgré ce passage à la majorité, permettant d’être dans cet entre-deux. En conséquence, la consultation s’adresse à des patients jeunes majeurs. Il y a aussi une mobilisation auprès des partenaires socio-éducatifs, des familles et des associations tels que l’UNAFAM.
Par ailleurs, l’équipe de l’USMP souhaite relancer son action post-carcérale en développant  une Unité de Consultations Post-carcérales, intersectorielle et gratuite, dotée d’une équipe pluridisciplinaire dédiée.
En effet, la sortie de prison ne constitue pas une fin en soi, elle nécessite des réaménagements matériels et psychiques complexes qui nécessitent un accompagnement pluridisciplinaire et notamment un soutien psychologique. La consultation post-carcérale est un maillon indispensable à plusieurs titres. A la fois un lieu de transition entre la détention et l’extérieur, mais également un relai institutionnel permettant l’élaboration d’une prise en charge psychologique adaptée, pour des patients fragilisés et stigmatisés, qui cumulent les difficultés : précarité, troubles mentaux et commission d’actes transgressifs. Par des professionnels qui connaissent bien les particularités de la détention et de ses effets, mais également les particularités de l’articulation des soins aux contraintes judiciaires dans le cadre des Obligations de Soins. Ce projet répond pleinement aux dispositions législatives et préconisations relatives à la prise en charge sanitaire des Personnes Placées Sous Main de Justice, qui visent à mettre en œuvre une continuité des soins effective entre la détention et le retour vers les dispositifs de soin de droit commun.
Les missions de l’Unité de consultations post-carcérales sont les suivantes : diminuer les ruptures de soin en cas de sortie non préparée, proposer et permettre la mise en place de soins adaptés ; réorienter si nécessaire, favoriser l’articulation des différents intervenants et institutions et trouver des moyens communs et/ou complémentaires de prise en charge. Coordonner les soins si nécessaires. sensibiliser les interlocuteurs des champs sanitaire, judiciaire et social aux particularités des sortants de prison (précarité, fragilités, psychopathologie) et à la complexité de leur accompagnement. -     permettre aux Personnes Placées Sous Main de Justice de répondre à leurs obligations légales (obligations de soin), - répondre aux obligations contractuelles de l’USMP avec l’Association Centre d’Action Sociale Protestant-Réflexion Action Prison et Justice 93 (CASP-ARAPEJ 93), Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) qui dispose de places réservées pour les Personnes Placées Sous Main de Justice en Placement Extérieur, dans le cadre d’un Aménagement de Peine.
Moyens nécessaires :
Pour mettre en place cette Unité, il est convenu qu’une deuxième psychologue de l’USMP augmente son temps de travail de 0,3 ETP pour le consacrer au post-carcéral. Et plusieurs membres de l’équipe seront amenés à y être détachés : une des secrétaires de l’USMP devrait y consacrer deux demi-journées par semaine, le chef de service de l’USMP, médecin généraliste, pour un temps à définir en fonction de ses disponibilités. Il en va de même pour les autres psychologues de l’USMP, qui souhaitent pouvoir poursuivre les prises en charge initiées en détention sur un temps à définir. Un mi-temps de psychiatre est également attendu.
Pourtant, depuis un an, faute de bureaux dédiés et pérennes sur le site de l’hôpital, l’activité post-carcérale se limite aux prises en charge des résidents du Casp-Arapej, dans leurs locaux. Une fois les locaux attribués, l’équipe ne dispose que d’un bureau, d’un fauteuil et d’une chaise pour commencer les consultations.
USAP (Unité Spécialisée d’Accompagnement du Psychotraumatisme)
Intérêt clinique Toute personne peut être confrontée à un moment de sa vie à une situation traumatique. Cette unité mobile a été créée dans le but de réunir les différents acteurs spécialisés (psychiatres, psychologues, infirmiers, assistantes sociales, art thérapeutes et assistante administrative) de la prise en charge du psycho-trauma dans l’inscription d’une approche intégrative. Cette unité est née sous l’impulsion et grâce à la persévérance d’une psychologue, après cinq années de construction. Les consultations sont non sectorisées et conventionnées.
Les missions de l’USAP : Accueillir toute personne qui a vécu un événement potentiellement traumatisant récent et/ou passé et écouter sa souffrance. Accompagner sur le plan médical, psychologique au moyen de psychothérapies pour réduire l’impact du traumatisme subi, et en prévention de l’installation d’un syndrome post-traumatique. Proposer une orientation juridique, sociale et associative vers nos partenaires.
L’USAP s’adresse à toute personne adulte ayant subi l’un des évènements traumatogènes (Catastrophes collectives, Violences conjugales, Agression physique et sexuelle, etc.)
L’USAP repose sur une double possibilité et articulation de prise en charge : Consultations sur RDV et interventions dans les services de l’hôpital (urgences, chirurgie, orthopédie, gynécologie etc.) à la demande des soignants.
Différentes thérapies individuelles et groupales sont  être proposées.
Moyens nécessaires :
Renforcer les moyens humains et matériels, pérenniser et développer les actions en cours.
UMPP (Unité Mobile Psychiatrie Précarité)
A ce jour, il n’y a plus de psychologue sur cette équipe.
CAC (Centre d’Accueil et de Crise) et Urgences
Il n’y a plus de psychologue sur ces deux services, ce qui nous préoccupe. La présence de psychologues est indispensable dans ces lieux d’urgence et de crise aussi bien pour les patients, leurs proches que les équipes.
B/ PÔLE PEDO-PSYCHIATRIE
Introduction au pôle pédopsychiatrie Le pôle de pédopsychiatrie compte:
8 CMP répartis sur le secteur géographique : 1 CATTP 1 unité petite enfance (UTAF-UTEPP) 1HDJ 1 unité d’enseignement externalisée (UEE) 1consultation hospitalière avec un service de liaison 1 unité de psychotrauma (UPPS). Les Lits Ados ( hospitalisation pour adolescents) l’Accueil Jeune ( Unité de soins ambulatoires pour adolescents) 1 consultation de thérapie familiale
Dans ces différents lieux, les psychologues du pôle de pédopsychiatrie participent de la mise en place des soins psychiques en intra et extra -hospitalier au travers de consultations et de psychothérapies individuelles et groupales, en lien avec les équipes pluridisciplinaires du service. Ils occupent les fonctions de consultants en étroite collaboration avec les pédopsychiatres, assure les psychothérapies et participe à l’évaluation diagnostique des patients avec leurs outils cliniques et psychométriques.
Projet global du pôle
AXE 1 / Offrir des prises en charges spécifiques
1)  Améliorer la prise en charge des patients
a) En direction des enfants TED
Les psychologues contribuent à étoffer les dispositifs autour de la prise en charge des patients TED en s’adaptant à la politique du pôle de pédopsychiatrie : évaluations, consultations de neuropsychologie, groupes thérapeutiques à médiation, groupe de parole de parents, groupe de fratrie, VAD... Les pratiques groupales ont connu un essor récent sous l’impulsion de la chef de pôle. Le groupe est  en effet une composante essentielle à prendre en compte, comme lieu d’exploration du vivre ensemble. Il est important que les enfants s’y confrontent, là où leur handicap a pu les isoler. Les psychologues utilisent leur compétences dans l’animation des groupes, ainsi que leur connaissance des mécanismes complexes de la dynamique de ces groupes pour en faire  un dispositif  soignant pour les enfants et leur famille.  
La diversification des prises en charge et le déploiement des groupes répondent à un besoin de prise en charge plus soutenue pour des enfants souffrant de TED. Certains d’entre eux souffrent de pathologie qui peuvent relevés d’autres types d’institutions -comme un IME, un hôpital de jour ou un CATTP. Beaucoup sont en attente d’une place.
Les psychologues sont de plus garants de l’évaluation des enfants, permettant d’aider les équipes à affiner la compréhension des problématiques psychiques du patient afin d’ajuster au mieux la prise en charge. Les enfants étant en développement, il est crucial de repenser régulièrement les orientations et choix de prise en charge. Ceci est facilité par une plus grande souplesse dans les orientations des patients d’un service à l’autre, ainsi que dans le travail de partenariat avec des structures extérieures. Le psychologue a ici un rôle essentiel d’évaluation régulière de l’évolution des besoins de l’enfant et de sa famille, ainsi que de transmission, lorsqu’il le juge nécessaire, de ces informations au sein des services du pôle, dans une confidentialité partagée. b) En direction de la famille
La consultation de Thérapie familiale offre une récente perspective de prise en charge qui enrichit la palette de nos outils thérapeutiques. Elle complète également l’offre de soins en axant le travail sur le système familial. Elle s’avère une orientation intéressante après une hospitalisation aux Lits-ados et un soutien à la prise en charge en CMP (que ce soit en relais d’un suivi individuel ou en complément de celui-çi.
c) En direction des mineurs en Maison d’arrêt Cf projet de l’UMSP p13
AXE 2 / Coopérations, partenariats, ouverture sur la ville
Ouverture vers l’extérieur
Prenant en compte la dimension psychique globale du patient et de sa famille, les psychologues travaillent en lien avec les différents partenaires en réseau (écoles, orthophonistes en libéral, ASE, services somatiques...) dans le respect du secret professionnel. Ils développent de plus en plus de partenariats par la mise en place de groupes avec des acteurs du réseau de santé, social et culturel des communes du secteur.
Exemples de partenariats avec des lieux culturels : association culturelle du Crea d’Aulnay-sous-Bois médiathèque de Villepinte maison des découvertes de Sevran (CATTP, CMP de Sevran) atelier expo à la Micro Folie de la Villette de Sevran le théâtre Louis Aragon de Tremblay en France la Compagnie de théatre «issue de secours» de la ferme Godier,
Au sein  du CATTP «Minute papillon», le projet consiste notamment à impliquer les familles dans l’investissement de ces partenariats, grâce à la mise en place, hors des structures de l’hôpital, d’ateliers parents-enfants, afin d’aider ces familles souvent en grandes précarité à repérer des lieux relais à proximité de chez eux.  Les ateliers thérapeutiques impliquent donc la culture mais aussi le sport.
Au sein du CMP de Sevran, les psychologues participent à la création et réalisation de  petits  groupes d’enfants autour de sorties ponctuels pendant l’été ( ateliers scientifiques ou ludiques, jeux de socialisation au parc de Sevran ...) Avec l Education Nationale Des partenariats avec l Education nationale existent également. Au sein de l’Accueil jeune( 11-18 ans ), deux psychologues travaillent avec les collèges de la ville d’Aulnay sous bois ( cadre du projet de réussite éducative) Dans L'Unité d'Enseignement Externalisée (U.E.E.), huit enfants accueillis qui présentent un Trouble Envahissant du Développement (T.E.D.) partagent leur temps entre l'école élémentaire dans une classe qui leur est propre et les soins à l'H.D.J.
Avec les services départementaux Travail de prévention au sein de la PMI de la croix Nobilon avec l’Accueil parent-enfant.
2) Articulation et continuité des soins
Le psychologue engagé dans la dynamique institutionnelle, facilite le dialogue avec les partenaires extérieurs mais aussi entre les différents services du pôle pour permettre la meilleure adaptation de la prise en charge des patients au fil de leur développement. Le maillage intra- hospitalier permet des prises en charge parallèle enfants/adultes qui contribuent à améliorer la qualité de soins. Ainsi l’USAP organise des synthèses mensuelles avec l’UTEPP. Des liens privilégiés et des synthèses sont à réfléchir avec les CMP également pour penser plus globalement la situation familiale. L’Intervention de l’équipe de l’UPPS ( psychotrauma et maladies somatiques chroniques) en liaison, au sein du service de pédiatrie ( en hospitalisation et hôpital de jour ) Cette unité qui s’Inscrit dans une dynamique de recherche et de formation  est en lien également avec différents partenaires extérieurs et notamment la CUMP du 93.
Soutien  des équipes en intra et articulation entre les services   L’UTEPP et et L’UTAF sont des unités consacrées aux soins précoces et à la toute petite enfance. Les psychologues de cette unité sont spécialisés dans les interactions précoces mère-bébé et les troubles du nourrisson. Un travail important d’observation et d’accompagnement des mères y est mené. Un soin particulier est porté au soutien des soignants. Le travail sur les interactions précoces mère-bébés nécessitent  d’entretenir un lien ténu avec le pôle femme-enfant ( service de néonatologie, maternité).  Les psychologues y assurent le suivi des enfants de 0 à 3ans avant de les orienter vers les CMP de l’inter-secteur.
Continuité des soins  Accueil jeune/maison d arrêt Pour rappel, penser les missions de l’accueil jeune et de la prise en charge des mineurs en Maison d’arrêt répond à un axe prioritaire du projet médical concernant les soins dispensés aux détenus. La mission est d’offrir aux adolescents la possibilité d une rencontre singulière et l’accès à des entretiens individualisés et/ou des temps de groupe. L’usage de médiation est nécessaire. Un travail d’articulation s’est mis en place avec la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) et avec les partenaires extérieurs de la protection de l enfance. Ce dispositif a pour vocation de garantir une continuité des soins pour les jeunes qui ont  pu engagés un suivi. un travail de passerelle a été pensé avec l’Accueil Jeune dans certains cas. Un projet innovant déjà évoqué prendra la forme d un serious game au sein de l’USMP.
Axe 3/ Enseignement , formations, recherches
Dans la dynamique d’amélioration de la qualité du travail des psychologues, sont mis en place à l’ hôpital différents dispositifs de formation et de transmission auxquelles les psychologues contribuent: un séminaire mensuel animé par une psychanalyste les journées institutionnelles des unités fonctionnelles
Les psychologues participent également au travail de formation et de recherche pour faire valoir la spécificité de certaines approches pratiquées à l’hôpital :
par des interventions à l’IFSI des formations dispensées par des psychologues du pôle à l’adresse du personnel   hospitalier ( équipe de l’UTEPP) - la participation à différentes recherches académiques du service (PHRC Packing, Classe Préaut, Recherche psychiatrie intégrative Nantes)
L’accueil et la formation des étudiants en psychologie
Améliorations et moyens nécessaires par projet d’unité
Projet des 8 CMP  
Les CMP ont vu leurs activités de groupe se déployer. Les locaux ne sont pas partout adaptés. Les temps médicaux ne sont pas suffisants.
Moyens humains Poursuite du renforcement des moyens des 8 CMP  pour pouvoir répondre aux besoins du territoire en terme de prise en charge psychologique ( problématique des listes d’attente )
Moyens techniques - des salles adaptées pour les groupes outils informatiques : ordinateurs postes téléphoniques pleinement fonctionnels
Moyens budgétaires Augmentation du budget des formations des psychologues en cohérence avec l’augmentation des personnels pour permettre à tous de se former. Ces formations sont une nécessité et un devoir  pour assurer la qualité du travail entrepris, soutenir les jeunes professionnels, permettre le développement des types de prises en charge spécifiques... poursuite des créations des CATTP
CMP Tremblay
Les psychologues du CMP de Tremblay reçoivent en consultation
individuelle, en co-consultation (avec l'infirmière, l'assistante
sociale ou un(e) autre psychologue), et participent à des groupes
thérapeutiques (groupe théâtre, groupe conte, groupe danse, groupe
musique...). Ils sont amenés à participer régulièrement à des réunions
à l'extérieur (écoles, collèges, ASE,...) et à des journées de
formation et colloques ayant lieu sur la ville.

Au vu du nombre très important et grandissant de prises en charge de
patients TED/TSA, il serait important que les soignants puissent
bénéficier d'une formation sur la question. Il serait également
intéressant que les soignants puissent suivre une formation sur la
clinique interculturelle/transculturelle.

Afin de pouvoir répondre aux très nombreuses demandes de prises en
charge, il semble nécessaire de créer de nouveaux postes de
psychologues. 
Projet  CMP Aulnay Nord
Missions du projet : Formation de psychothérapeute pour développer le Packing pratiqué à l’hôpital.
Intérêt clinique Proposer des  soins de ce type dans les CMP
Moyens nécessaires : Financement de la formation
Projet de l’UEE
Missions du projet : Proposer des séjours  pour L’unité d’enseignement externalisée (UEE) qui accueille 8 enfants présentant des TED.
Intérêt clinique : Favoriser l’autonomie physique et psychique des enfants et travailler la communication et le travail avec les familles en organisant des séjours suffisamment longs.
Moyens nécessaires   Une salle adaptée pour accueillir 8 enfants et dédiée  (actuellement espace trop exigu) et l’augmentation du temps du psychologue actuellement à mi-temps.
Projet de l’USMP/Accueil Jeune
Prise en charge des mineurs détenus à  la prison et poursuite des soins en post carcéral ( cf les projets de l’USMP)
Projets du CATTP
Projet 1 :
Missions du projet : Ateliers artistiques parent-enfant avec une compagnie de clown.
Intérêt clinique : Culture à l’hôpital, implication des parents dans la prise en charge des enfants.
Moyens nécessaires : Prise en charge financière du coût non supporté par l’ARS et la DRAC.
Projet 2 :
Missions du projet : Création d’une grille des signes d’évolution clinique pour les enfants TED et TSA qui bénéficient d’une prise en charge par packing.
Intérêt clinique Améliorer l’évaluation de la prise en charge.
Moyens nécessaires Tests psychométriques.
Projet HDJ/CATTP  
Missions du projet : Approfondir l’usage des outils visuels ou alternatifs à domicile -langue des signes et langage écrit.
Intérêt clinique : Améliorer la communication avec les enfants souffrants de troubles du spectre autistique par des VAD
Moyens nécessaires Imprimante couleur et cartouches
Projet lits-ados
La psychologue des lits ados propose des passations de bilans psychologiques (rorschach et T.A.T ou Wisc) aux adolescents hospitalisés. Les bilans s'inscrivent dans une réflexion commune et institutionnelle à propos des adolescents que nous accueillons. La psychologue co-anime un groupe écriture "je de mots" avec un éducateur de l'accueil jeunes ainsi qu'un atelier cinéma avec deux infirmiers et un éducateur du service. Le travail autour de la dynamique institutionnelle fait partie du poste, ainsi que la participation aux réunions de synthèse. Une collaboration a débuté avec une compagnie de théâtre afin de proposer des projets d’écriture théâtrale et de mise en scène aux patients hospitalisés. La question d’un temps plein de psychologue se pose afin notamment de soutenir et encadrer les groupes thérapeutiques proposés par l’équipe soignante.
Projet UTEPP
Les psychologues de l'UTEPP reçoivent en consultation conjointe (avec une infirmière, un(e) psychomotricien(ne) ou une éducatrice) des bébés et enfants (0-3 ans) accompagnés de leurs parents. Ils participent également à des groupes thérapeutiques tels que le groupe oralité (troubles alimentaires), la crèche thérapeutique familiale ou le groupe pré-scolaire (qui a lieu pendant l'été pour les enfants rentrant en petite section de maternelle à la rentrée). Les psychologues sont amenés à se déplacer régulièrement sur des structures à l'extérieur de l'hôpital (crèches, halte-jeux, PMI, ASE, IME...) et à intervenir dans le cadre de formations (notamment pour les services de petite enfance des villes de l'intersecteur) et de colloques. 
Moyens nécessaires 
Au vu de la demande croissante de nouvelles demandes, la question se pose d'un autre temps de psychologue.


C/ PÔLE MANAGEMENT
Crèche les Quatre Maisonnettes
Missions du projet
Impliqué à tous les niveaux de l’accueil, le psychologue est à l’écoute différenciée de chaque personne du lieu d’accueil du jeune enfant. Aussi travaille-t-il avec les enfants, avec les parents et avec les équipes dans des missions d’observation, d’intervention, d’orientation et de réunion.
Intérêts cliniques
Le travail du psychologue est à la fois clinique, institutionnel et a des effets de formation sur les équipes. Le travail clinique consiste à écouter les enfants, les parents, les professionnels de manière spécifique. Le travail institutionnel consiste à soutenir l'explicitation, le questionnement des pratiques, des positionnements, des places, des rôles, des fonctions. À l’écoute des processus inconscients, le psychologue contribue à la prévention des troubles relationnels précoces et des dysfonctionnements institutionnels. Le psychologue de la crèche assure un travail spécifique auprès de l’équipe : Afin de soutenir la réflexivité de l’équipe, le psychologue participe aux différentes réunions du personnel. L’enjeu du travail du psychologue est alors de : favoriser une écoute réciproque qui permette à la parole de circuler, afin qu’une véritable réflexion émerge ; amener les équipes à considérer leur fonction comme jouant un rôle important dans la construction psychique des jeunes enfants qu’elles accueillent, lorsque l’on  pense l’enfant comme un sujet en devenir, se structurant dans le cadre d’une relation investie avec un autre ; faire prendre conscience aux professionnels de la différence entre être avec et faire pour l’enfant. Par ce changement de position subjective, les soins ne sont plus considérés comme des pures tâches, mais avant tout comme des moments d’échange, comme un langage qui prend sens au sein d’une relation. Ces espaces de parole sont essentiels pour affiner l’observation du jeune enfant, pour travailler avec les effets des émotions et sentiments qu’éprouvent les professionnels confrontés à la dépendance des tout-petits et pour être vigilant sur les confusions avec la place des parents.
Moyens nécessaires
augmentation d’ETP de psychologues (actuellement 0,4ETP)
Psychologue du travail Le poste a été pourvu au deuxième semestre 2018, date à laquelle la rédaction du projet psychologique se terminait.
D/ PÔLE FEMME-MERE-ENFANT
Le pôle femme-enfant  Il est extrêmement vaste puisqu’il comporte trois grands services, eux-mêmes divisés en plusieurs unités fonctionnelles : La Pédiatrie  comporte : Les consultations, une unité d’hospitalisation, les urgences, l’hôpital de jour et l’unité de néonatologie (niveau 2B) La chirurgie infantile regroupe: Une unité de chirurgie pédiatrique viscérale et urologique / une unité de  chirurgie orthopédique et traumatologique La gynécologie-obstétrique  comporte: Les consultations/ les urgences/ l’hôpital de jour/ le planning familial / deux grandes unités d’hospitalisation : La gynécologie et les grossesses à hauts risques La maternité : suites de couches physiologiques,  suites de couches pathologiques, unité kangourou
Chirurgie pédiatrique
Comme rappelé en introduction, le 0,2 ETP dédié à la chirurgie infantile est très insuffisant au regard de la population d’enfants traités dans ce service.
Missions du projet :
Les deux unités du  service accueillent des enfants atteints de pathologies extrêmement graves, potentiellement traumatiques et parfois en lien avec des situations de négligences ou de maltraitances. EX à compléter ; AVP, fractures, brûlures…
Intérêts cliniques :
La présence d’un psychologue dédié au service est indispensable pour : Dépister les enfants en risques de maltraitance Assurer l’accompagnement des enfants et des parents autour des actes chirurgicaux Assurer un suivi post hospitalier et si besoin une orientation vers des soins pédopsychiatriques Assurer le soutien, la formation et la sensibilisation  des équipes de soins Travailler en collaboration étroite avec l’équipe médicale dans un souci de coordination et de prévention Faire valoir  la dimension psychique sociale et familiale des enfants
Moyens nécessaires :
Un ETP de psychologue Un bureau, un ordinateur
Service gynécologie
1/ gynécologie-obstétrique
Comme noté en introduction, le service de gynécologie obstétrique bénéficie actuellement  de 2 ETP de psychologues, financés par le Conseil Départemental au titre de la protection maternelle et infantile.
Missions du projet :
L’activité du service de gynécologie-obstétrique se diversifie et est en constante augmentation, (actuellement 3200 accouchements, 75 lits d’hospitalisation, 5 d’HDJ et les consultations externes et le planning familial). Face à l’évolution globale du cadre institutionnel et à l’intensification des problématiques multiples des femmes enceinte prises en charge au CHIRB,  l’activité des psychologues nécessite des ajustements fréquents. En effet, il s’agit de s’adapter à l’importance des besoins en priorisant certaines missions, tout en maintenant une double vigilance : Faire valoir la dimension psychique propre à la période périnatale et maintenir une attention suffisante envers les équipes soignantes.
Il conviendra pour les psychologues de veiller à garantir trois grands axes de travail :
Le  soutien de l’ensemble des  actions de  prévention des femmes enceintes à risques sur le plan psychologique  le plus précocement possible durant la grossesse. Cette attention à la période prénatale  vaut pour  les patientes à « hauts risques psychopathologique » ou relevant de la psychopathologie « normale » de la grossesse. Ce travail en amont, à partir des consultations ambulatoires, de l’HDJ et des GHR vise également à permettre, une évaluation globale plus soutenue que sur un temps limité d’hospitalisation en maternité. Il s’agit ainsi de prévenir des risques de complications somatiques d’origine psychogène, mais également de limiter des durées d’hospitalisation parfois nécessaires pour évaluer et organiser les accompagnements indiqués. Néanmoins, une disponibilité reste absolument nécessaire pour le service de maternité et les patientes non connues présentant des signes de souffrance manifestes et/ou des situations à risques pour le bébé, sur la période des suites de couche : difficultés relationnelles précoces parents-bébé et/ou situation relevant de la protection de l’enfance.
Intérêts cliniques :
Poursuivre les actions de formation (formalisées ou non) auprès des soignants concernant le dépistage des facteurs de risques psychologiques. Adapter l’offre de soins psychologique au plus grand nombre et aux grossesses physiologiques en cohérence avec le projet de diversification de l’offre de soins dans le service : il conviendra  de garantir une disponibilité suffisante pour les troubles psychologiques mineurs spécifiques à la grossesse et à l’accouchement, tel que le postpartum blues et la prévention de la dépression post-natale. Développer la prise en charge psychologique au sein du planning familial : prévention autour de la contraception et de l’IVG, accompagnement des mineures. Porter une attention particulière aux patientes en situation de deuil périnatal dans un souci de prévention de décompensation maternelle, mais également pour limiter les risques d’impact d’un deuil pathologique sur l’ensemble de la fratrie (ainés et enfants à venir). Favoriser les liens avec la psychiatrie adultes pour les patientes enceintes présentant des troubles psychiatriques chroniques ou transitoires au cours de la grossesse. Soutenir la création de poste de psychiatre adulte référent pour la maternité. Poursuivre les réunions cliniques régulières avec le service de l’UTEPP et les liens avec la pédopsychiatrie, dans un souci de prévention des troubles relationnels précoces et des troubles du développement du bébé. Garantir la continuité du staff Médico-Psycho-Social, dans un souci de prévention et de prise en charge pluri-professionnelle des femmes enceintes présentant des facteurs de vulnérabilités multiples.
Garantir  des dispositifs  de collaboration interdisciplinaire et pluri-professionnelle: L’intensification du travail interdisciplinaire et pluri-professionnel est nécessaire à la coordination et à la continuité des prises en charge cliniques. Il s’agit aussi de favoriser la sécurité émotionnelle des soignants,  en limitant les risques d’isolement et de cloisonnement des pratiques. Ce travail de liens et d’échanges peut être plus ou moins formalisé et s’effectue à différents niveaux : Il concerne les soignants des équipes de chaque unité, mais également d’autres services en intra hospitalier. En externe, les relais avec la ville et l’ensemble des partenaires extérieurs sont indispensables à la qualité des orientations et à la continuité des prises en charges psychologiques hospitalières.
Intérêts cliniques :
Organisation de lieux d’échanges cliniques réguliers au sein des différentes  unités : Poursuite et  renforcement des réunions de débriefing  suite à des prises en charges générant de la souffrance chez les soignants (placements de bébés à la maternité, décès maternels, accidents obstétricaux…), favoriser les échanges informels. Participation aux staffs médicaux. Co-animation du staff Médico-Psycho-Social. Poursuite du travail d’articulations étroites avec la pédopsychiatrie (UTEPP), la néonatologie, la psychiatrie adulte et l’USAP. Réunions de formation auprès des soignants, soit par des psychologues en interne, soit en favorisant des interventions extérieures Favoriser la participation des psychologues dans les réunions cliniques et institutionnelles de service : RMM, Projets de service… Favoriser les consultations en binôme soignants/psychologues, en particulier concernant le diagnostic anténatal (projet de service). Organiser des liens étroits avec les psychologues de gynécologie-obstétrique des hôpitaux associés au GHT et des cliniques privées du 93.
Travailler des dispositifs de prise en charge concernant les patientes en situation de précarité extrême. De plus en plus, les soignants du service de gynécologie-obstétrique sont confrontés à des mères enceintes et/ou avec enfants, vivant dans des conditions de précarité extrêmes, à savoir : sans ressources, en errance ou sans abris et particulièrement isolées. Cette clinique quotidienne implique pour chacun des prises en charges médicalement complexes, « coûteuses » en  temps et en disponibilité et subjectivement éprouvantes sur le plan émotionnel (culpabilité, contre réaction, vécu d’impuissance… etc). En effet, la grande précarité, liée ou non à des problématiques de migration récente,  implique des facteurs de risques obstétricaux et pédiatriques bien particuliers (accouchement prématuré, diabète, hypertension, risque de décès périnatal, malnutrition, carences...). De la même manière, ces difficultés sont souvent corrélées à des troubles psychopathologiques singuliers, dont la dimension transculturelle fréquente mérite également d’être prise en compte : syndrome de stress post-traumatique, dépression mélancolique, décompensation psychotique, troubles limites de la personnalité…
Intérêts cliniques :
Participer au développement de dispositifs et de protocoles institutionnels de prise en charge autour des femmes et des nouveaux nés en  situation de grande précarité, en lien avec le service social et les autres services du pôle. Favoriser les liens avec la psychiatrie adultes pour les patientes enceintes présentant des troubles psychiatriques chroniques ou transitoires au cours de la grossesse. Soutien à la création de poste de psychiatre adulte référent pour la maternité Développer le partenariat avec le service social et les associations de proximité Favoriser le développement et l’utilisation des pratiques d’interprétariat au sein du service Développer et soutenir  les formations dans le champ transculturel
2/ Chirurgie et oncologie gynécologique.
Missions du projet :
Elle concerne actuellement une cinquantaine de patientes prises en charge dans le cadre des cancers de la sphère gynécologique.
Intérêts cliniques
Les patientes sont le plus souvent prises en charge dans le service autour de l’acte chirurgical. Les accompagnements psychologiques concernant ces patientes sont ponctuels. Il conviendrait de développer beaucoup plus l’accompagnement psychologique et la formation en lien avec les réseaux du département.
Moyens nécessaires :
Création d’un ETP de psychologue : Maternité, situations d’urgence tout venant et oncologie. Un temps de secrétariat dédié : travail statistique, gestion des dossiers, aide au secrétariat nécessaire aux divers écrits et courriers.
Néonatalogie
Missions du projet :
La capacité d’accueil du service de néonatologie est de 20 berceaux ainsi qu’une salle de réanimation (niveau 2B), pour nouveau-nés prématurés ou présentant des pathologies néonatales. A travers la clinique du traumatisme et de la séparation précoce, la mission essentielle du psychologue relève du soutien à la parentalité et à l’établissement des premiers liens parents-bébé, et de la prévention des troubles de la relation précoce et des TED (troubles envahissants du développement). A cette clinique spécifique à un service de néonatalogie s’ajoute la clinique de la précarité (sociale, économique, psychique) qui, dans certaines situations, peut occuper le premier plan.
Dans ce contexte, 3 axes de travail principaux se dégagent : Soutenir le processus de parentalité et l’établissement des premiers liens parents-bébé Dans un contexte de séparation et de délégation provisoire et partielle des soins, il s’agit d’aider les parents à faire une place psychique à leur bébé et à trouver leur place auprès de leur bébé. Ce travail d’étayage est mené au quotidien par l’ensemble de l’équipe, avec le soutien du psychologue.
Repérer les bébés à risque et envisager les dispositifs de prise en charge Le séjour en néonatalogie d’un bébé est l’occasion de repérer des bébés à risque développemental en raison de facteurs médicaux ou environnementaux (précarité, psychopathologie parentale, …). Ce repérage permet de penser et de mettre en place des dispositifs de prise en charge précoces à l’hôpital et/ou dans d’autres institutions.
Soutenir un travail pluridisciplinaire pour favoriser une prise en charge globale et continue La tenue d’une réunion médico-psycho-sociale hebdomadaire dans le service de néonatalogie constitue un temps indispensable pour favoriser un travail pluridisciplinaire et élaborer des dispositifs de prise en charge globaux (médicaux, psychologiques, sociaux, …), tant pendant l’hospitalisation qu’après l’hospitalisation. Par ailleurs, les formations, les groupes de réflexion et les temps d’échange informels constituent des occasions de penser et de remettre en question la prise en charge au sein du service pour une amélioration permanente au profit des patients et de leurs familles. Le travail de lien avec les psychologues du service de Gynécologie obstétrique de l’hôpital, des services de réanimation néonatale et de néonatalogie des hôpitaux voisins participe à la continuité de la prise en charge de ces familles.
Intérêts cliniques :
Soutenir le processus de parentalité dans un contexte. Poursuivre et affiner le repérage des bébés à risques et leur prise en charge. Renforcer le travail pluridisciplinaire intra et extrahospitalier pour assurer une continuité de prise en charge des bébés et de leurs familles. Soutenir la formation des équipes soignantes et des stagiaires psychologues. Renforcer la consultation NEF et son rôle thérapeutique et de relai.
Moyens nécessaires :
La création du nouveau pôle F/E avec une augmentation significative des capacités d’accueil (12 à 20 places), des situations de grande précarité rassemblant tous les facteurs de risques associés, nécessitent une augmentation de temps de psychologue en néonatologie à 1ETP.
E/ PÔLE ANESTHESIE – BLOC – CHIRURGIE
Le projet psychologique de ce pôle est sous-tendu par le projet transversal développé en amont.   E/ PÔLE MEDECINE, URGENCES, REANIMATION
Pneumologie
Missions actuelles Créé en 2004 par le chef de service, le poste de psychologue permet de répondre à la souffrance psychique des patients et de leurs  proches, d’accompagner les équipes qui travaillent au quotidien. Le service est constitué  de l’hospitalisation avec 26 lits dont 3 lits palliatifs, d’une consultation avec des examens et traitements spécialisés : test de marche, exploration fonctionnelle respiratoire (EFR), fibroscopie, endoscopie, ponction, ponction évacuatrice, polysomnographie, polygraphie nocturne, d’un hôpital de jour oncologie pour les cancers pulmonaires. Les entretiens psychologiques se font en hospitalisation « au chevet » du patient et « en salle des familles » pour la rencontre des proches. Les consultations en hôpital de jour oncologie se font « à la demande ». Un accompagnement psychologique et des psychothérapies sont proposés en consultations externes. La participation aux staffs médicaux, aux réunions de service, aux réunions de concertation pluri-professionnelle (RCP) favorise les  échanges et leur élaboration. La continuité des soins est assurée par des transmissions ciblées grâce à un « tissage » relationnel  avec les psychologues: réhabilitation respiratoire, école de l’asthme, sanatorium, radiothérapie, SSR, EPHAD, USLD, USP, réseaux de soin.
Extension et évolution Accompagnement psychologique des personnes dans le parcours obésité - chirurgie bariatrique ayant des comorbidités pulmonaires : syndrome apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS). Participation au RCP. Dans le cadre des maladies chroniques du service diabétologie-endocrinologie : intervention à la demande en hospitalisation et consultations externes. Co-animation de groupe de parole pendant la semaine d’insulinothérapie fonctionnelle (IF). Projets Soutenir la pratique du soin par la musique pour les patients atteint de cancers dont la formation de soignants en 2013 permet de transmettre cette culture et ce savoir acquis. Etoffer la bibliothèque en salle des familles à l’adresse des enfants et adolescents. Sensibiliser aux  aspects psychiques des pathologies du sommeil : apnée du sommeil. Prise en compte des vulnérabilités et handicaps dans le cadre des maladies chroniques.
Intérêts cliniques Spécificité des jeunes adultes (AJA), « travail » en somatique, éthique et nouvelles technologies, ethnologie et maladie, médiation culturelle,  animaux de compagnie dans la clinique hospitalière, sommeil et les rêves.
Unité d’évaluation et de traitement de la douleur Missions du projet :
Effectuer la prise en charge des patients douloureux chroniques suivis par l’unité d’évaluation et de traitement de douleur. Les prises en charge se font pour les patients extérieurs mais aussi les patients hospitalisés. Projets : Dans le but d’acquérir une technique complémentaire dans la prise en charge des patients, une formation sur 3 années en hypno-thérapie est entreprise par l’un des psychologues depuis fin 2017.
Intérêts cliniques :
Accompagner les patients dans leur vécu de la douleur chronique et leur proposer des technique pour mieux vivre leur maladie. Cette pathologie qui affecte l’ensemble des domaines de l’existence est particulièrement compliquée à vivre. Les patients sont confrontés à des bouleversements touchant le rapport à leur corps, leur vie intime, leurs relations sociales et leur vie professionnelle. Tous ces changements radicaux nécessitent un accompagnement psychologique pour les aider à traverser ces épreuves.  
EMASP (Equipe Mobile Accompagnement Soins Palliatifs)
L’unité mobile soins palliatifs est en cours de constitution. A l’heure actuelle l’équipe est composée d’une psychologue, d’une infirmière et un médecin est en cours de recrutement. Les projets sont en cours d’élaboration. En revanche l’équipe a débuté la diffusion de la culture palliative dans les services. La psychologue intervient auprès des patients, des familles et des soignants.
CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie)
Le CSAPA accueille, accompagne, oriente si besoin, tous les patients ayant une problématique d’addiction avec ou sans produits. Nous accueillons et accompagnons également l’entourage des consommateurs (qu’ils soient suivis ou non) dans le cadre de la « consultation entourage ».
Missions du projet : Développement des dispositifs de groupe
Intérêts cliniques : Nous recevons nombre d’usagers sous obligation de soins. Afin de répondre au mieux à la demande ou justement à la non-demande pour certains de ces patients nous avons décidé de mettre en place un groupe de parole afin de répondre à l’injonction de la justice et de permettre l’émergence d’une demande. Le dispositif de groupe peut se révéler intéressant face à ce public « obligé » de se confier (ou de se confronter) à un psychologue ; pour certains cette injonction paradoxale les laissent dans un désert de prise en charge ou ne leur permet pas d’investir l’espace de parole proposé. Au sein d’un groupe de pairs, l’anonymat au profit de ce qui se joue dans le groupe, l’interaction entre les participants, etc… permettront de sortir de ce sceau de la justice. La mise en place de consultations familiales est également en cours d’élaboration, ainsi que des dispositifs de groupes à destination des jeunes consommateurs et des parents.
Moyens nécessaires : Formation : une des psychologues a entamé une formation sur les groupes et la famille, la deuxième psychologue devrait rentrer en formation sous peu (demande de formation reportée à la sous-commission de novembre 2017). Le premier groupe évoqué se faisant en binôme psychologue-infirmier, il serait souhaitable que les IDE bénéficient d’une formation sur les groupes de parole s’ils ne sont pas encore formés. Matériel : des locaux ainsi qu’un ameublement adapté aux dispositifs de groupe sont nécessaires.
UFAHL (Unité Fonctionnelle d’Addictologie Hospitalière de Liaison)
A ce jour il n’y pas de psychologue sur cette équipe.
Réanimation – Urgences
Il est à noter qu’il n’y a pas de temps de psychologue.
F/ PÔLE FILIERE
Neurologie
Mise en place d’une consultation d’évaluation pluridisciplinaire post AVC. Le rôle des psychologues spécialisées en neuropsychologie (2 ETP en neurologie et 2 ETP en SSR) sera d’évaluer le fonctionnement cognitif et psychologique du patient afin d’adapter au mieux le suivi  et la prise en charge des patients cérébro-lésés.
Il est à noter qu’il n’y a pas de psychologue en cardiologie.
SSR Gériatrique SSR Neuro-locomoteur (Soin de Suite et de Réadaptation), Court séjour Gériatrique et consultation mémoire gériatrique
Missions actuelles :
Les psychologues du SSR (Neurologique, Locomoteur et gériatrique) ont actuellement pour mission la réalisation de bilans neuropsychologiques complets dans les différents secteurs, la prise en charge psychologique des patients et la participation aux différentes réunions interdisciplinaires de chaque unité.
Les psychologues interviennent également au sein du Court séjour gériatrique, toujours pour les mêmes activités (bilans neuropsychologiques, soutien psychologique et réunion), ainsi que dans le cadre de la consultation mémoire gériatrique pour réalisation de bilans neuropsychologiques en externe.
A cela s’ajoutent, une intervention régulière dans le cadre des groupes parkinson proposés, une présentation des métiers annuelle à l’IFSI, une réunion de service hebdomadaire avec le reste des rééducateurs, une participation à des formations extérieures lorsqu’elles sont acceptées et un encadrement de stagiaires psychologues cliniciens et neuropsychologues.
Projets
Dans l’avenir, les psychologues souhaiteraient mettre en place un groupe de parole pour les aidants de patients atteints de syndrome démentiel, un groupe de parole pour les patients atteints de troubles neurologiques divers (AVC, SEP etc.), une intervention dans le cadre du syndrome post chute et développer la prise en charge des patients parkinsoniens dans le cadre des groupes déjà existants.
Une participation plus accrue à des formations externes et ciblées, afin d’améliorer les compétences et la prise en charge des patients des différents secteurs.
Conclusion
Le présent projet constitue les lignes directrices souhaitées et portées par les psychologues en concertation avec la direction de l’établissement pour les cinq années à venir. Il a fait l’objet d’un travail commun des psychologues du CHIRB porté par le bureau du Collège des psychologues sur une période de 2 ans et demi. De ce fait, les données chiffrées étant révisées régulièrement, des erreurs peuvent apparaître. D’autre part certains projets ont pu voir le jour au cours de cette rédaction et ne demandent qu’à être renforcés.
ANNEXES
http://www.canceroPÔLE-idf.fr/ http://www.espace-ethique.org/ http://www.acsante93.com/ http://www.reseauarcenciel.org/ http://lapersonneenmedecine.uspc.fr/ http://www.canguilhem.univ-paris-diderot.fr/ http://hotel-dieu.chaire-philo.fr/ http://www.ep.univ-paris-diderot.fr/recherche/crpms/ http://www.psychanalyse-medecine.org/
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myvictories · 5 years
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La fibromyalgie par Déborah : “Je suis malade mais je ne me réduis pas à la maladie, ma vie est bien plus riche. Je suis forte de mes faiblesses et de mes douleurs.”
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On peut être malade et heureux ! Tel est le message que nous envoie aujourd’hui Déborah. Atteinte de fibromyalgie et enceinte de son deuxième enfant, elle raconte dans son blog son quotidien de maman douloureuse chronique.
Positive et décidée, Déborah ne s’est jamais laissée dépasser par maladie. Dès le début, elle a mis toute son énergie en oeuvre pour poser le diagnostic et souhaite aujourd’hui sensibiliser sur cette pathologie. 
“Ma vie n'est pas fichue, elle est différente et tout aussi riche. Le cheminement que j'ai commencé à entreprendre me permet de voir bien des choses différemment et je peux assurer, en toute honnêteté, que la fibromyalgie m'a aidée à grandir.”
Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 
Je suis Déborah, une femme de 37 ans qui vit avec la fibromyalgie depuis maintenant 4 ans. Je suis aussi une femme amoureuse qui vit avec un homme génial. Je suis aussi maman comblée d’un petit garçon de 6 ans qui va devenir grand frère sous quelques mois. Je suis aussi une formatrice de français en centre de formation pour des apprentis qui souhaitent intégrer le monde du paysage. Bref, je suis malade mais ça ne m’empêche pas de tenter de vivre pleinement tous les autres pans de ma vie en y puisant des bulles de douceur et de bonheur qui m’aident à traverser les moments difficiles qu’impose la pathologie.
Vous avez une fibromyalgie, diagnostiquée en 2015, pouvez-vous nous raconter votre parcours avec la maladie ? 
Durant près de quinze ans, j’ai vécu avec la douleur à cause d’une hernie discale en L5-S1 qui entretenait une sciatique très invalidante au niveau de ma jambe gauche. J’étais amenée à utiliser assez fréquemment un fauteuil roulant manuel tant la marche m’était difficile. Après mon accouchement, j’ai subi une intervention chirurgicale pour mettre fin à des épisodes récurrents de souffrance physique. L’opération s’est très bien passée. Seulement, quelques mois après, les douleurs sont réapparues doucement mais sûrement, sournoisement. J’ai subi divers examens qui se sont tous révélés normaux. Aucun signe clinique explique mon état et, pourtant, j'ai mal et, cette fois-ci, ce n'est plus seulement à la jambe gauche. En effet, la douleur se propage doucement mais sûrement pour finir par toucher les membres inférieurs et les membres supérieurs. Je recommence à prendre des traitements médicamenteux. Mais rien y fait. 
En plus des douleurs, je constate une hyperesthésie générale sur l'ensemble de mon corps. Tout contact tactile devient une vraie souffrance. Je retrouve à nouveau mon fauteuil roulant. Je ne peux plus marcher, mon périmètre de marche n'est plus que de quelques petits mètres que j'assure avec beaucoup de difficultés. 
Au hasard des discussions, on me parle de la fibromyalgie. Je décide alors de faire quelques recherches sur internet pour en savoir plus car, pour l'instant, je souffre et personne ne sait me dire la raison de mes douleurs. A force de recherches, à force d'échanges avec des patients ou des proches de patients, je finis par me dire que je souffre certainement de fibromyalgie. De fait, je finis par en toucher un mot à la médecin généraliste qui me suit mais elle préfère ne pas me croire, elle se justifie en disant que j'ai trop peu de points douloureux pour envisager que je puisse souffrir d'un tel syndrome. Seulement, moralement, je n'en pouvais plus d'être dans cette incertitude. Je ne parvenais plus à gérer cette errance médicale, à accepter que les médecins et spécialistes que je rencontrais me disent que mes douleurs étaient imaginaires ("c'est dans votre tête" me disaient-ils) alors j'ai pris le taureau par les cornes. 
En effet, de peur de sombrer dans la dépression, j'ai préféré me battre avec mes petits moyens et bouger pour avoir le fin mot de l'histoire, pour avoir un diagnostic qui valide réellement l'existence de ces douleurs terribles qui m'empoisonnaient la vie. Aussi, j'ai pris directement rendez-vous avec un rhumatologue et je lui ai expliqué ce que je vivais. J'ai eu droit à la palpation des 18 points de Yunus (je ne connaissais pas) et il s'est avéré que j'étais en souffrance pour 16 d'entre eux donc il y avait bien assez de points douloureux pour poser le diagnostic de la fibromyalgie. Au sortir de la consultation, je pleurais de soulagement en me disant que ma souffrance n'était pas imaginaire, que mes douleurs étaient bien réelles et que cela était lié à une "maladie", une vraie maladie. Finalement, j'ai eu de la "chance" car mon errance médicale ne s'est pas éternisée et j'ai obtenu mon diagnostic grosso modo un an après l'arrivée des douleurs, en fin 2015. En même temps, j'ai tout fait pour que ça ne perdure pas trop longtemps car si je n'avais pas pris rendez-vous chez le rhumatologue, je serais peut-être encore aujourd'hui à vivre avec des douleurs sans comprendre pourquoi. Toute seule, comme une grande encore, je suis allée à l'hôpital situé près de chez moi pour demander à intégrer le centre antidouleur tout en expliquant que je n'avais pas d'ordonnance car ma généraliste ne me soutenait pas. J'ai été acceptée et je suis maintenant suivie là-bas où l'on me propose des séances de sophrologie, des séances de magnétothérapie, des séances d'acupuncture mais aussi un suivi psychologique.
Comment vivez-vous aujourd'hui avec la fibromyalgie ? 
Depuis janvier 2017, je suis en arrêt de travail. J'ai initié un dossier auprès de la MDPH pour faire reconnaître mon handicap. A l'heure actuelle, je suis reconnue en tant que travailleur handicapé avec un taux d'incapacité égal ou supérieur à 80%. Je perçois l'AAH, Allocation Adultes Handicapés. J'ai obtenu également la carte de stationnement. Au niveau de la CPAM, j'ai obtenu une ALD qui me permet d'avoir la possibilité de bénéficier de trajets en ambulance pour me rendre à mes rendez-vous médicaux. Mais, bien entendu, il ne s'agit pas d'une ALD à 100% pour la simple et bonne raison que la fibromyalgie n'est pas encore reconnue officiellement en France.
Vivre avec la fibromyalgie est un long apprentissage. En fait, la fibromyalgie est arrivée chez moi suite à un choc traumatique, l'opération chirurgicale ou plutôt l'absence de douleurs... mon corps n'était pas habitué puisque ça faisait plusieurs années qu'il était en souffrance à cause d'une hernie discale. Du coup, faire sans douleur du jour au lendemain s'est révélé être traumatisant. Mais, pour autant, je crois bien que j'avais tout de même un terrain favorable pour diverses raisons. En effet, j'ai lu bien souvent qu'il peut exister certaines prédispositions. En me renseignant sur la pathologie, je me suis dit plusieurs fois que ce que je pensais être une particularité chez moi depuis que j'étais petite se révèle être aujourd'hui un des symptômes de la fibromyalgie : une hypersensibilité aux odeurs par exemple. En tous les cas, par acquis de conscience, j'ai consulté un autre rhumatologue pour valider le diagnostic quelques années après. Et, selon ce dernier, spécialiste en fibromyalgie intervenant dans une cure thermale, je suis bien atteinte de la pathologie. Au début, en tant que douloureux chronique qui se découvre, j'ai demandé à ma généraliste de quoi soulager les douleurs. J'ai eu droit à des morphiniques, à un cocktail détonnant composé d'un anti-épileptique très fortement dosé accompagné d'antalgiques de niveau 2 pris à la dose maximale. Mais, finalement, je n'avais aucune amélioration et je ne supportais plus les effets indésirables de ces traitements médicamenteux. Je me sentais totalement shootée. Je ne me reconnaissais plus. En plus d'être une loque humaine du fait des douleurs invalidantes inhérentes à la pathologie, je me sentais sous camisole chimique avec tous ces produits pharmaceutiques aussi dangereux les uns que les autres pour ma santé mentale. Bref, j'ai décidé de me sevrer avec l'aide de ma généraliste. L'idée était alors de me tourner vers les médecines alternatives plus naturelles. En tant que douloureux chronique, après plusieurs mois de souffrance non stop, on se rend compte au fur et à mesure de notre avancement dans la maladie qu'on ne peut pas indéfiniment compter sur les traitements médicamenteux car ils n'ont aucune prise sur nos douleurs. De fait, j'ai appris à cheminer vers la méditation, la relaxation, la cohérence cardiaque, la sophrologie, l'hypnothérapie... j'ai conçu petit à petit une boîte à outils qui se révèle être salvatrice au moment des poussées algiques. 
Au début, perdue, je m'obligeais à tout faire mais je me suis vite aperçue que tout n'était pas adapté à la patiente que je suis et qu'il me fallait faire des choix de manière à ne pas m'épuiser. Aussi, aujourd'hui, j'ai éprouvé plusieurs alternatives, j'ai appris ce qui pouvait ou non me convenir et j'utilise mes outils au feeling, à l'envie, au besoin. Rien de fixe. En effet, un jour, la méditation sera ma soupape de sécurité alors qu'elle sera tout à fait inefficace un autre jour. Donc, autant m'écouter car mon corps sait ce dont il a besoin. Je tiens à préciser également qu'il est tout à fait envisageable aussi qu'un outil convienne à un certain moment mais qu'il ne soit plus adapté à un autre. A savoir que j'ai testé l'hypnothérapie qui m'a beaucoup aidée mais une fois que mon corps s'y était habitué, ça n'avait pas plus d'efficacité. L'ostéopathie, pareil. De fait, j'essaie de varier autant que possible les outils que j'ai à disposition pour ne pas créer d'habitudes qui, à la longue, se révéleraient tout à fait inadaptées car trop utilisées. 
Tout ça pour dire qu'au fur et à mesure, j'apprends petit à petit à vivre avec la fibromyalgie. Je l'apprivoise jour après jour. Bien entendu, ça ne se fait pas du jour au lendemain et cela m'a demandé beaucoup d'investissement personnel pour apprendre d'elle (des recherches sur internet, des échanges avec d'autres malades, des lectures ...) et apprendre de moi (comment mon corps réagit et vit avec la maladie). Le dernier rhumatologue que j'ai consulté m'a dit explicitement que j'en connaissais plus sur la pathologie que beaucoup de ses collègues (et j'ai envie de dire que beaucoup de généralistes qui ne sont pas forcément encore très au clair avec ce syndrome). Mais, ces connaissances me sont indispensables justement pour échanger avec les intervenants du corps médical. J'ai été bien trop souvent pas assez considérée dans ma souffrance que je me suis fait un point d'honneur à savoir de quoi je parlais pour leur expliquer mes maux, pour être prise enfin au sérieux. 
En parlant de cheminement, il m'était aussi indispensable de prendre conscience que ma vie ne serait jamais plus ce qu'elle était, que je fasse le deuil de ma vie d'avant. Dorénavant, je ne suis plus celle qui se définissait par l'hyperactivité et le "faire" à outrance. Aujourd'hui, je suis une personne qui apprend à vivre au mieux avec la douleur chronique qui présuppose des jours où l'on peut faire les choses (à un rythme tout à fait différent) et d'autres où la souffrance est telle qu'on est cloué au lit. Aujourd'hui, je me dois de prêter attention à tout ou presque pour m'adapter au mieux à cette meilleure ennemie qui ne me quitte pas : je ne m'habille plus comme j'aime, je privilégie des vêtements qui ne font pas souffrir ma peau et qui sont pratiques à mettre même quand j'ai des difficultés extrêmes à bouger mes membres. Aujourd'hui, quand je vais au restaurant, je pense à emmener des boules kiès. Aujourd'hui, j'envisage chacune de mes tâches comme des actions à décomposer de manière à pouvoir les faire en plusieurs fois sans me sentir en échec. Aujourd'hui, je prends soin de moi et je suis tout à fait disposée à dire "non" à quelqu'un pour me dire "oui" à moi, pour me préserver et pour m'éviter les poussées douloureuses qui arrivent irrémédiablement quand je vais au-delà de mes propres limites. Du coup, je suis contrainte d'écouter mon corps. Avant, je ne savais pas le faire et je m'interdisais de le faire car il y avait toujours autre chose de plus important à faire. Maintenant, au contraire, ça devient une obligation car en prêtant attention à mon corps, j'entends les signaux qu'il m'envoie et je peux agir en conséquence. Si je me lève et que je sens que les douleurs et la fatigue prendront de la place, je préfère me mettre au repos et passer du temps à lire sur le canapé. Dans ces cas-là, il ne sert à rien d'aller au-delà et de lutter contre la maladie, on doit se plier à ce nouveau rythme. Par contre, les rares journées où je me sens en forme, j'essaie d'en profiter un maximum car, clairement, la vie est tout aussi agréable mais encore faut-il l'apprécier avec ses hauts et ses bas. Ma vie n'est pas fichue, elle est différente et tout aussi riche. Le cheminement que j'ai commencé à entreprendre me permet de voir bien des choses différemment et je peux assurer, en toute honnêteté, que la fibromyalgie m'a aidée à grandir.
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Vous tenez un blog "Grandir avec lui et la fibromyalgie" pour partager vos expériences en matière d'éducation positive ainsi que votre quotidien de mère, et de parent atteint d'une maladie chronique. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce blog ? 
A ce sujet, pour en apprendre plus sur la pathologie mais aussi pour rompre la solitude qu'elle impose inéluctablement, j'ai décidé de créer un blog, Grandir avec lui et avec la fibromyalgie, associé à une page sur Facebook. L'idée était pour moi de communiquer sur mon quotidien de maman fibromyalgique, de sensibiliser les gens à la pathologie si méconnue mais aussi d'échanger. Depuis peu, j'ai également créé un groupe associé à cette page Facebook. Celui ci, Fibromyalgie : des mots sur les maux, pour « Gai-Rire » ensemble, a pour vocation de permettre des échanges plus interactifs dans un espace qui se veut bienveillant et positif. La maladie ne nous définit pas, nous ne nous réduisons pas seulement à des douleurs chroniques et à une fatigue invalidante... nous sommes tellement plus que ça... Les 3/4 de l'année je suis en fauteuil roulant. La douleur liée au contact de mes pieds avec le sol est juste intolérable. Dans ces cas-là, les gens voient que je suis handicapée car le fauteuil est là pour leur rappeler. Je surprends alors des regards bienveillants mais, parfois, une indifférence presque blessante. Dès lors que le temps devient un peu plus ensoleillé, il m'est alors envisageable de marcher (parfois avec l'aide d'une canne selon mon état de fatigue). Là, par contre, je fais avec mon handicap invisible et, clairement, ce n'est pas toujours facile. On donne à voir une personne qui semble en parfaite santé et, pourtant, la fibromyalgie est un monstre qui nous ronge de l'intérieur. De fait, on doit faire assez régulièrement avec le regard de l'autre, regard qui n'est pas toujours très bienveillant. D'où l'intérêt, à mes yeux, de communiquer et de sensibiliser au maximum sur la fibromyalgie mais aussi sur d'autres maladies qui présupposent des handicaps invisibles.
Comment gérez-vous le fait d'avoir un enfant avec les difficultés de la maladie ?
Une maman fibromyalgique, une maman avant tout ! La maladie est apparue alors que mon fils était encore très jeune. J’ai appris à être maman tout en apprenant à être une maman atteinte de fibromyalgie. Pour être honnête, j’ai culpabilisé bien souvent en ne me sentant pas à la hauteur car je peux pas assurer toutes les activités auprès de mon petit bonhomme. J’ai été contrainte de lui expliquer très vite mes difficultés avec des mots adaptés, je l’ai mis au courant de la maladie en précisant clairement que celle-ci n’était pas mortelle de façon à ne pas lui permettre d’échafauder des scénarios alarmants me concernant car il manquait d’informations. Par ailleurs, il sait pertinemment qu’il peut me poser des questions au sujet de la maladie à n’importe quel moment, je lui répondrai. Le dialogue est ouvert à ce sujet. Mon fils a 6 ans et il est capable d’expliquer à des tierces personnes ce qu’est la fibromyalgie et quelles sont les difficultés auxquelles je me heurte. Du fait de la pathologie, je me suis donnée pour mission de rendre mon fils autonome le plus rapidement possible en toute bienveillance. Je me souviens, par exemple, avoir affiché des dessins explicites qui serve de guide pour faire sa douche tout seul comme un grand. A la maison, il y a aussi une échelle de la douleur affichée au mur pour que mon enfant puisse prendre conscience de ce que je traverse tel ou tel jour en termes de souffrance (mais aussi de fatigue). On crée ensemble des outils pour vivre au mieux avec la pathologie, dans le respect des besoins de chacun. A l’heure actuelle, je ne culpabilise plus. Je sais qu’être une maman douloureuse chronique m’a permis de sensibiliser mon fils à diverses choses que je n’aurais jamais approché sans la maladie. Mon bonhomme comprend l’utilité d’écouter son corps, de gérer ses émotions, de se reposer pour se ressourcer ... Je l’ai sensibilisé aussi au yoga, à la méditation, à la relaxation ...Ce que je pensais être une faiblesse se révèle être une force dont il saura s’accaparer au moment voulu de sa vie d’adulte. Et, aujourd’hui, je suis heureuse d’offrir la chance à mon fils d’être un grand frère. Je suis enceinte d’une petite fille. La fibromyalgie n’a pas entamé notre projet de vie et je compte bien rendre mes deux enfants heureux.
Quels sont vos prochains projets et défis ? Où en êtes-vous dans ces défis ? 
En termes de défis, le fait de vivre une seconde grossesse, malgré la fibromyalgie, est une véritable victoire. 
En termes d’espoirs, j’aimerais véritablement acheter un fauteuil roulant manuel actif avec une aide à la propulsion qui me permette de gagner en autonomie car celui que j’utilise pour le moment n’est vraiment pas adapté à mes besoins. Malheureusement, cet achat se révèle très coûteux. Pour m’aider à financer cet appareillage, j’ai créé une cagnotte dont j’ai parlé sur mon blog, sur ma page Facebook, sur mon compte Twitter, sur mon compte Instagram. L’idée n’est pas forcément de me faire payer intégralement le fauteuil mais tout au moins d’être aidée pour ne pas avoir débourser une somme que je ne peux pas assumer seule. Il faut savoir que, malheureusement, tous les soins de médecine douce sont déjà très coûteux et qu’en arrêt de travail, mon budget est déjà bien entamé pour pouvoir me permettre une telle « folie ». 
J’aimerais aussi vraiment que la fibromyalgie sorte de l'ombre, qu'elle soit reconnue comme une maladie à part entière, maladie qui génère des symptômes divers et variés très invalidants. J'aimerais que nous soyons reconnus dans notre souffrance, dans notre combat du quotidien pour continuer à vivre malgré une douleur chronique, parfois très intense, et une fatigue pathologique. J'aimerais qu'on arrête de voir les fibromyalgiques comme des pestiférés affabulateurs, des malades imaginaires qui se complaisent dans la fainéantise. Ce n'est pas de gaité de coeur que nous vivons reclus chez nous tant nous souffrons des stimulations sensorielles, que nous déambulons en fauteuil roulant, que nous ne pouvons pas aller travailler ... c'est loin d'être une situation agréable pour nous. Mais, nous devons faire avec. J'aimerais aussi que les médecins soient mieux formés pour dépister la fibromyalgie et que notre accompagnement médical soit de meilleure qualité. J'aimerais qu'une solution soit trouvée pour nous soulager et pour que nous puissions reprendre une vie un tant soit peu normale.
Pour finir, avez-vous un message à faire passer ? 
La fibromyalgie est réellement une pathologie difficile à vivre au quotidien mais je pense qu’il est indispensable de garder espoir, d’avancer à notre rythme pour vivre au mieux avec celle-ci. On perd beaucoup d’énergie en luttant contre la maladie, autant garder nos forces pour profiter pleinement de ce que la vie peut nous offrir. Je suis malade mais je ne me réduis pas à la maladie, ma vie est bien plus riche. Je suis forte de mes faiblesses et de mes douleurs. J’ai l’intention de faire de la fibromyalgie ma meilleure ennemie, je l’apprivoise et j’apprends à vivre avec cette colocataire qui prend, parfois, beaucoup de place mais je n’oublie pas pour autant de prendre mes aises de manière à être le plus confortable possible.
Retrouvez Déborah sur : 
son blog : https://jedeviensmaman.wordpress.com/ 
sa page facebook : https://www.facebook.com/Grandir-avec-lui-et-avec-la-fibromyalgie-1450199458542987/ 
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harleenlrose · 3 years
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Ohayô !
J’ai décidé de recommencer à zéro les choses, changer de plateforme de publication, changer tout ou presque. A l’image d’un bullet journal, d’un blog, d’un compte Instagram je veux ici publier tout ce qui m’anime, me guide et qui fait ce qu’est ma vie.
Aujourd’hui, 27 octobre 2021 j’ai 26 ans, j’ai pris la décision d’être une maman d’une petite chienne Lilo, et une petite chatte Lizy, j’ai également une famille que j’aime, j’ai cette chance et je la savoure. Je n’y changerai rien.
Je suis également une personne en dépression, agoraphobe, anxieuse, et j’ai également la fibromyalgie, nous sommes nombreux ainsi, ou souffrant d’autres maladies, dans une errance médicale longue, mon errance a pris fin, et grâce à mon vécu j’espère que parfois vous penserez « je ne suis pas seul(e) ».
Tu as Instagram et tu veux m’y rejoindre ? C’est avec plaisir : pseudo : harleenninou ! Compte que je tiens avec l’aide de ma mère, qui partage pas mal de passions en commun. Si tu veux un compte plus personnel voici mon compte seule : harleenLrose.
Harleen n’est pas mon prénom, mais, je me sens proche de ce personnage, certaines choses qu’elle peut avoir, vivre ou être et j’ai choisis son premier prénom. Le L qui sépare Harleen de Rose, est symbolique de mes animaux, elles ont toutes un prénom court commençant par L ; Lara, Luna, Lilo, Lizy. Pour le Rose je garderais le mystère, si vous me connaissez, vous savez.
Alors, bienvenue dans cette nouvelle aventure qui débute aujourd’hui. Vous pourrez voir, des textes que j’écris, des photos que je prends, des dessins que je peux faire, des instants de bonheur ou de malheur parfois, car une vie n’est pas entièrement rose.
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