Tumgik
#le livre de joe
unalm · 3 months
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239.
Les cercueils portent tous des noms genre Wilton, Exeter, Balmoral et Buckingham, comme pour suggérer l’idée que le défunt entrera dans l’au-delà en tant que membre de la gentry britannique. Parmi les options au choix, finition cuivre, poignées en bronze ciselées à la main et capitonnage en crêpe couleur champagne avec oreiller et coussinets assortis. Les modèles haut de gamme sont équipés du système breveté de matelas ajustable Eterna-rest, et certains ont un couvercle intérieur décoré – grottes illuminées avec incrustation de la Madone ou reproduction de la Cène. Seule l’envahissante omniprésence de la mort empêche ce business de sombrer totalement dans la farce.
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non-un-topo · 5 months
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Rating: G
Words: 3,618
Tags: Andy | Andromache & Booker | Sebastien le Livre & Joe | Yusuf Al-Kaysani & Nicky | Nicolò di Genova, Joe | Yusuf Al-Kaysani/Nicky | Nicolò di Genova, POV Nicky | Nicolò di Genova, Canon Compliant, Historical, Nicky gets a hobby, Booker is obsessed with the Tour de France, Nicky | Nicolò di Genova Loves Joe | Yusuf Al-Kaysani
Summary:
The comet had passed by Earth in the spring of 1066, as bright as a star. Yusuf had been born under its light. And there he stood, still as bright and lively, matching the energy of the incoming comet. Nicolas knew it would not cause the death of all beings on planet Earth. Not when Yusuf still lived. – In a flooded and panicked Paris in 1910, the Old Guard anticipate the arrival of Halley’s Comet.
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alexar60 · 6 months
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Le gouffre (histoire réécrite)
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(J'ai supprimé la précédente histoire parce qu'elle ne me plaisait pas)
Pendant les vacances, je suivais constamment mes potes. On faisait des tours de vélos dans le village ainsi que dans la campagne ou dans les bois. On allait loin, à dix kilomètres de chez mes parents. J’avais dix ans et personne ne s’en souciait. Certainement parce que dans les années quatre-vingt, l’insécurité n’avait pas la même définition. Surtout pour un groupe de garçons.
Ce jour-là, nous suivîmes Christophe dans la forêt. Il avait écouté sa grand-mère parler d’un lieu maudit mais oublié. Il s’agissait d’une grotte au cœur de la forêt, inaccessible par les chemins actuels. Et d’après elle, cet endroit serait maudit. Durant son enfance, il y vivait un ermite qu’on suspectait être un mangeur d’enfants. Alors, il voulait savoir si cette caverne existait réellement.
Nous passâmes une bonne demi-journée à chercher le lieu perdu. On privilégiait les anciennes carrières. Il y en avait quatre, sans trouver d’entrée pouvant correspondre. Je n’avais jamais autant fait de vélo de ma jeune vie, avant cette recherche. Malgré la fatigue, nous continuâmes jusqu’à un lieu appelé le chantoir.
L’endroit n’avait rien d’incommodant. Il n’existait aucune route pour y accéder, pas même de sentier officiel. C’était juste un creux entouré d’arbres. Cependant, une partie était composée de roches formant une sorte de falaise. Nous longeâmes les parois jusqu’à découvrir une faille caché par quelques plantes grimpantes.
C’est là ? demanda Mehdi.
Personne ne répondit. Christophe s’amusait à débarrasser le lierre pendant qu’Arnaud partit pisser contre un arbre. De mon côté, je restais assis sur mon vélo à attendre ce qu’on devait faire. Je regardais la brèche s’agrandir lentement après le nettoyage de mon copain. Il était évident qu’un adulte de taille moyenne pouvait entrer par cet endroit.
Les yeux de Christophe pétillaient devant l’entrée de ce qui ressemblait à une grotte. Nous restâmes derrière lui à attendre la suite. Il surprit le groupe en sortant de son sac à dos une lampe torche. Certain qu’on trouverait le site, il avait tout prévu. Il commença par allumer la lampe, la dirigeant vers la faille afin de voir au plus loin.
Et si l’ermite arrive ? intervint Mehdi.
Il doit être mort, répondit Christophe. Ma grand-mère m’a dit qu’il habitait ici quand elle avait notre âge.
Mais tu es certain que c’est ici ? rétorqua Arnaud.
On a trouvé une grotte, non ?
Puis, il avança. Il toucha du bout des doigts les parois avant de se retourner dans notre direction et d’ajouter :
Alors, vous venez ?
Je descendis de ma bicyclette. Par contre, Arnaud et Mehdi restèrent assis. Ils n’étaient pas convaincus par l’aventure qui s’offrait à nous. Dès lors, Arnaud expliqua qu’il commençait à se faire tard, préférant repartir et éventuellement revenir le lendemain. Je restais donc avec Christophe qui, trouva les mots pour me convaincre :
On entre cinq minutes, puis on revient demain avec les copains.
Ainsi nous pénétrâmes l’entrée de cette grotte inconnue. Nous étions comme Tom Sawyer et Huckleberry Finn à la recherche du trésor des pirates. L’idée de la présence de Joe l’indien titilla mon esprit, avant de disparaitre comme elle était venue.  Ce n’était qu’un dessin animé inspiré d’un livre, après tout.
Nous quittâmes le jour pour entrer dans la nuit. Seule la lampe torche permettait d’avoir un peu de lumière. Elle éclairait faiblement mais suffisamment pour entrevoir une distance de  quelques pas. Nous marchâmes lentement dans un court passage aux parois rugueuses. Je sentais les bords coupants de la roche presser contre mes vêtements. Enfin, nous arrivâmes dans ce qui parut être une salle.
C’est ici��! On a trouvé la grotte ! Cria de joie mon ami.
Je riais, heureux de notre découverte pendant qu’il sautait dans tous les sens. Nos clameurs résonnaient laissant croire que nous étions une centaine de personnes. Je proposais ensuite de rentrer. Soudain, mon pote découvrit un nouveau passage. Dès lors, il m’invita à le suivre.
Juste pour voir et après, promis, on fera demi-tour.
Résigné, je le suivis en pénétrant dans un petit couloir. Je devais légèrement m’accroupir pour éviter au plafond d’essuyer une couche moite sur mes cheveux. Nous marchions dans le noir complet, éclairé uniquement par un faisceau de lumière, lorsque je sentis le sol s’effondrer brutalement.
La chute fut, à la fois, rapide et longue. Nous n’avions pas eu le temps de hurler. Je me retrouvais étendu sur le dos au bord d’un précipice, une jambe pendant dans le vide. J’étais coincé sans savoir à quelle hauteur je me trouvais. Ma hanche ainsi que mon épaule droite faisaient horriblement mal. Chaque mouvement était insupportable.
A ce moment, je regrettais d’avoir suivi Christophe. Perdu dans le noir, je pensais à mes parents, à ma sœur. Je hurlais appelant à l’aide. Mais seul l’écho répondait. Tout à coup, une voix vint à mon oreille.
Ne panique pas, dit calmement Christophe.
Où es-tu ?
En dessous de toi.
Effectivement, sa main toucha mon bras gauche jusqu’à agripper mes doigts pour les serrer. Ce geste rassura mon esprit. Nous parlâmes de mes blessures et de leurs douleurs. Il me dit qu’il ne pensait n’avoir rien de cassé, quelques contusions. Mais il avait perdu la lampe et il ne pouvait nous éclairer. Puis il s’excusa de m’avoir emmené dans ce gouffre. De temps en temps, sa main serrait la mienne dans un geste fraternel.
Pendant des heures, nous restâmes à attendre, sans rien voir de ce qui nous entourait. Parfois, je m’endormais. Seulement au moindre mouvement, l’atroce douleur me réveillait. Christophe ne parlait jamais à moins de répondre à mes appels. Il attendait sagement, persuadé qu’une expédition viendrait pour nous secourir. C’était évident, on allait venir.
Quelle heure est-il ? questionnais-je.
Je ne sais pas… Deux heures, trois heures…
Il fait nuit ?
Oui.
J’ai peur, dis-je.
Il ne répondit qu’en serrant ma main encore une fois. Je ne savais pas où il trouvait cette force à croire en l’espoir. Il était toujours le premier à faire les conneries, on le suivait. Et finalement, on s’en sortait toujours. Il me rassura une dernière fois. Puis je m’endormis en l’entendant dire :
J’aimerais revoir ma mère.
Des murmures nous réveillèrent. Des échos perdus dans la cavité se rapprochaient de nous. Mon pote serra ma main lorsqu’une lumière éclaira mon visage. J’aperçus au loin, à une dizaine de mètres au-dessus de moi, des têtes casquées. Ils crièrent. Deux hommes descendirent en rappel pour me secourir. Je pus souffler. Aussi je fus surpris d’entendre une troisième personne demander si j’étais seul.
C’est trop profond pour continuer de descendre, annonça en criant un des sauveteurs. Il y a au moins cents mètres.
Mais Christ est juste là.
Désolé mais il n’y a que du vide. Tu as eu énormément de chance de tomber sur ce bord.
Comprenant son erreur, il ajouta : T’en fais pas, on va retrouver ton copain.
Il avait raison. Le corps de Christophe était bien plus bas.
J’ai mis plus d’un an à me remettre de mes blessures et dix ans à retrouver le moral sans penser à mon ami. J’ai gardé contact avec Mehdi et Arnaud pendant longtemps. Après cette tragédie, nous avions arrêté nos conneries. Cependant, Je ne les ai jamais remerciés d’avoir donné notre position. Sans eux, je serai aussi mort. De même, je n’ai jamais parlé de nos discussions dans le gouffre avec Christophe. Parce qu’elles n’étaient pas possibles d’après les secours. Le précipice était trop lisse pour qu’il puisse se tenir. Mais il était avec moi pendant tout ce temps, à attendre qu’on vienne me sauver.
Alex@r60 – novembre 2023
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maddiesbookshelves · 1 year
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Five weeks in a balloon, by Jules Verne
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Doctor Samuel Fergusson, brilliant explorer renowned across all of England, has decided on his next undertaking: to cross Africa from East to West in a hot air balloon. To assist him in his new adventure, his faithful servant Joe as well as his old friend Dick, a Scottish hunter, will accompany him. Five turbulent weeks will ensue, on board the aerostat designed by doctor Fergusson.
I'm gonna start by saying that this book is not at all for everyone. It was written in 1863, an entirety different time, and takes place in Africa. So of course the descriptions of the various people that doctor Fergusson and his companions encounter are extremely racist and stereotyped. Sometimes it made me sick. But Jules Verne wrote this book in another time, when it was held as truth that black people were inferior to white people and that the African continent was full of stupid and cannibalistic savages. So don't read this book if you don't want to read this kind of thing, but don't go boycotting Jules Verne because he lived in a different time. He's dead and his works are in the public domain, anyways (and he's still one of the founding fathers of science fiction).
Now, for my review:
It was pretty slow to start, there are a lot of pages where the narrator lists names and where doctor Fergusson describes in details how his hot air balloon works. Once they're in Africa and up in the air, it's a little faster and it's nicer to read (in spite of the racist passages that made me grit my teeth). Jules Verne has a very peculiar sense of humor that made me chuckle in my scarf during my subway rides.
It really wasn't my favorite Jules Verne out of the four I've read (Journey to the center of the Earth, From the Earth to the Moon and The Carpathian castle being the other three), but it's nice to read. It's Jules Verne, y'know.
French version under the cut
Le docteur Samuel Fergusson, brillant aventurier reconnu dans toute l'Angleterre, a décidé de sa prochaine entreprise : traverser l'Afrique d'est en ouest à bord d'un ballon. Pour l'assister dans son aventure, viendront avec lui son fidèle serviteur Joseph Wilson, ainsi que son vieil ami Richard Kennedy, chasseur écossais. S'en suivront cinq semaines mouvementées à bord de l'aérostat conçu par le docteur Fergusson.
Je vais immédiatement commencer par dire que ce livre n'est pas du tout pour tout le monde. Il a été écrit en 1863, une époque totalement différente, et se passe en Afrique. Évidemment les descriptions des différents peuples que rencontrent le docteur Fergusson et ses compagnons sont extrêmement racistes et stéréotypées. Parfois ça m'a même écœurée. Mais Jules Verne a écrit ce livre à une autre époque, où on tenait pour vérité que les noirs étaient inférieurs aux blancs et que le continent africain était peuplé de sauvages stupides et cannibales. Donc ne lisez pas ce livre si vous ne voulez pas lire ce genre de choses, mais n'allez pas non plus boycotter Jules Verne parce qu'il appartient à une époque différente. De toute façon il est mort et ses livres sont libres de droit (et il reste un des pères fondateurs de la science-fiction).
Maintenant mon avis:
Le début était assez long, on a beaucoup de pages où le narrateur énumère des noms et où le docteur Fergusson décrit en détails le fonctionnement de son ballon. Une fois qu'ils sont en Afrique et dans les airs, ça va un peu plus vite et c'est déjà plus agréable à lire (malgré les moments racistes qui font grincer des dents). Jules Verne a vraiment un humour particulier qui m'a fait ricaner dans mon écharpe pendant mes trajets en métro.
C'était vraiment pas mon Jules Verne préféré parmi les quatre que j'ai lus (Voyage au centre de la terre, De la Terre à la Lune et Le château des Carpates étaient les trois autres) mais ça se lit bien. C'est Jules Verne, quoi.
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pauline-lewis · 5 months
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This is Us, le temps retrouvé
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Parmi les séries que je regarde, il y a celles qui commencent et se terminent, qui sont circonscrites dans le temps, qui occupent une heure de mon temps. Cela ne veut pas dire que je ne les aime pas mais simplement qu’elles sont de l’ordre de la pure fiction, qu’elles sont autres, qu'elles s'éteignent en même temps que la télévision. Et puis il y a les autres, celles qui vivent avec moi. Celles qui font que parfois, quand je cuisine ou que je brode, je me mets à penser à elles. Celles qui lancent entre nous des débats, des débriefs, des conversations impromptues plusieurs heures après avoir vu un épisode. Il y a eu Friday Night Lights et les moments de sagesse de Coach Taylor qui continuent de me guider (Clear eyes, full hearts, can’t lose). Il y a eu Halt and Catch Fire, Cameron et puis Joe — ah, Cameron et Joe —, et mon incapacité encore aujourd’hui à écouter So Far Away de Dire Straits sans avoir envie de pleurer. Et puis il y a eu This is Us — série qui m’a valu des débats sans fin, des conversations imaginaires avec ses personnages, qui a fendillé légèrement la paroi entre la réalité et la fiction. J’ai parfois pensé à Randall, à Kevin, à Jack, à Kate, à William (souvent, j’ai souvent pensé à William), à Rebecca presque comme si je les connaissais et qu’ils pouvaient traverser mon imaginaire pour débarquer dans mon salon, je me suis lancée dans des diatribes contre Toby comme si on avait dû nous-mêmes le supporter à un repas de famille.
Et puis j’ai pleuré, j’ai tellement pleuré devant cette série, j’ai parfois cru que comme dans Alice au Pays des Merveilles j’allais inonder le salon. Il m’est arrivé plus d’une fois de me féliciter d’avoir réussi à me retenir de verser des larmes pendant tout un épisode avant de capituler, à la dernière minute, devant une traitrise des scénaristes (un speech de Kevin, des images de joie simple au ralenti et — ça a marché à tous les coups — l’usage sournois de To Build a Home de The Cinematic Orchestra).
J'aime vivre avec la fiction, la laisser infuser en moi sur le temps long. J'adore retrouver un livre chaque soir dans mon lit, remettre les pieds dans cet autre monde laissé la veille. This is Us a ainsi traversé toutes les saisons avec nous jusqu’à devenir un rituel du week-end, de décembre à décembre, une série regardée avec les chats sur les genoux et une tasse de thé dans la main. Partout où la vie me menait cette série venait faire écho à ma réalité, à mes émotions. Il y a parfois eu des liens étranges, des échos qui multipliaient mes larmes. Quand j’étais particulièrement perdue, un épisode où Kevin explique le sens de la vie à ses nièces m’a remise sur le bon chemin. L’année dernière, j’ai fini mon bilan annuel en citant l’épisode dans lequel William encourage son fils à se laisser aller, à ouvrir ses fenêtres, à moins s’angoisser. Je m’y suis accrochée si souvent par la suite.
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This is us raconte la vie de triplés et évoque au fil de ses six saisons beaucoup de thématiques très différentes : l’adoption, être le seul enfant noir dans une famille blanche, le rapport au corps, l’échec et la réussite, le traumatisme de la guerre, les violences conjugales, la mort, l’amour et le couple, le deuil, le divorce, les addictions, la maladie, et tout ce que nous laissons derrière nous. Mais ce qui m’a le plus touchée dans cette série (et qui m’a fait verser autant de larmes) c’est la manière dont elle parle du temps qui passe. Par son dispositif scénaristique, bien sûr — la série alterne entre l’enfance des triplés et leur présent — mais aussi par la façon très concrète dont elle regarde ses acteurices vieillir.
Il y a, au cœur de son histoire, un deuil formateur qui scinde toutes les existences en deux et l’on peut dire que toute la série montre comment chacun·e essaie de s’en remettre en tentant d’avancer et de laisser le passé être le passé. En archivant la vie de famille par les nombreux flashbacks (et scènes dans lesquelles on voit Jack, le père, filmer ses enfants), la série permet à ses personnages d’arrêter de revenir sans cesse en arrière. Toute la série essaie de nous réconcilier avec la notion de futur. Aller de l’avant cela ne veut pas forcément dire que l’on trahit le passé, que l'on se laisse aller à l'oubli, que l'on fait disparaître nos fantômes.
This is us est aussi une ode à tous ces petits moments, ceux dont Rebecca parle beaucoup dans la dernière saison : ces samedis après-midi à ne rien faire de particulier, simplement à vivre, à être ensemble. Ce sont ces petits instants dont Willam parle lui aussi, en nous disant qu’il faut les attraper, les chérir, qu’ils deviennent plus fragiles avec le temps. Ce sont aussi ceux que Jack évoque avec ses deux fils en leur expliquant qu’il ne faut pas désirer grandir trop vite, que plus on vieillit et plus on veut arrêter le temps. Ces petits instants ce sont aussi ceux que je vivais moi-même en regardant cette série, ces goûters de week-end que nous partageons à deux, blottis l’un contre l’autre, que j’essaie si souvent de garder quelque part dans mon cœur, ces instants tellement ordinaires qu'on oublie parfois de les chérir. Par moment, je trouvais les images que faisaient naître la série si fortes que j’en venais à me réconcilier avec le temps qui passe. Quand Kevin dit à Kate qu’il aimerait arrêter le temps pour que la santé de sa mère ne décline pas, elle lui explique que les bons moments ne pourraient alors plus advenir. Je me suis accrochée à cette idée-là.
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La famille est peut-être le lieu où l’on voit le temps passer avec le plus de clarté puisque tout le monde y vieillit, y grandit, que les dynamiques se modifient sans cesse autour des mois et des années qui défilent. This is Us s’articule autour de la récurrence annuelle de Thanksgiving, de ces moments pendant lesquels toute la famille repense invariablement au père absent tout en faisant vivre sa mémoire. Les fêtes de fin d'année sont pour moi le moment où je songe systématiquement à mes grands-parents, à l’odeur de la cheminée à Concarneau, à celle de la mousse tapissant la crèche à Douarnenez. Noël se configure et se reconfigure aussi autour de celleux qui ne sont plus, autour de celleux qui grandissent et vieillissent. Et ce sont des pensées si fragiles, parfois si sensibles qu’on ne veut pas les laisser grandir en nous. This is Us est venue recueillir toutes ces impressions, leur a donné une forme fictionnelle rassurante ou douloureuse. À plusieurs moments, les morceaux « rapportés » de la famille Pearson s’amusent de leur propension au drama et aux larmes. Mais leurs larmes existent pour que les nôtres puissent enfin couler. Beaucoup de mes pensées sont venues se loger là, dans ces épisodes parfois douloureux, et dans cette façon dont la série prenait au sérieux des angoisses que je n'osais même pas me formuler.
Et puis il y a cet endroit de la fiction où nous commençons à nous regarder nous-mêmes à travers les personnages et qui a été particulièrement évident pour moi avec cette fratrie de trois et cette famille soudée. J’ai souvent pensé à mes big three à moi, à nos propres cris de guerre, à nos enfances et nos conversations d'adultes.
Quand, à la fin de la série, Randall dit à son frère et sa sœur que quand il pense à sa famille, il les voit toujours, elleux et leurs parents, j’y ai retrouvé quelque chose de ma réalité. De doux, de sensible, de précieux, une pensée que j'ai tenue dans mes mains comme un petit feu, comme ces souvenirs fuyants que William nous invite à attraper en faisant des gestes avec ses longs doigts.
This is us est, évidemment, une série sur la famille, sur les souvenirs partagés, sur les petites rivalités et les bonheurs immenses, sur ces liens ordinaires qui deviennent, parfois, avec les bonnes personnes, vraiment extraordinaires.
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charleslebatman · 5 months
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Je trouve ça terrible ce truc de pas pouvoir dire ce qu’on veut. Du moment que y’a du respect (et encore on va pas se mentir elle en mérite pas des masses) c’est ok. Ça me rend dingue cette facilité à laquelle ses minions peuvent venir insulter sans raison 🫠 je prépare une armée pour te défendre
L’exemple de Taylor est parfait!! J’étais comme toi, ça m’a mis un froid et finalement les choses se sont arrangées et c’est parfait. C’est hyper important de se rappeler et de rappeler à tous que ces personnes ne sont pas parfaites et qu’elles font des erreurs de parcours et c’est ok. On est pas là pour les rendre parfaites. J’espère vraiment que c’est pareil pour Charles parce que cette situation est vraiment catastrophique. Je comprend pas qu’il puisse rester avec elle. Déjà parce que ben non 😂 avec tout ce qu’elle a fait c’est nul. Puis purée y’a pas à avoir aucune alchimie comme ça (vraiment les dernières photos devant l’hotel me font hurler de rire on dirait moi et un collègue de taf quoi) Et si c’est du pr…ça fait pas bonne pub une copine raciste non? Enfin je crois. Je sais pas en fait c’est pas le premier à le faire et apparement tout le monde idolâtre Alex donc 🙄
Et je suis super fière de Charles et j’espère sincèrement que cette course a pu réveiller quelque chose en lui qui lui fasse se dire ça c’est la priorité et pas ces connerie de pr 😭
Nan mais vraiment j’hallucine, je l’ai dit je peux souvent haïr la mentalité française pour tellement de raison. Mais alors depuis que je tiens ce blog, mdr je me rends compte que l’on a pas intérêt à perdre notre esprit critique si sarcastique. Il ferait pêter un coup à tellement de fanatiques.
Elle ne mérite en aucun cas mon respect, quand Madame était au Louvre, en plein Paris à chercher à être une michto à tout prix et que des milliers de personnes se sont fait gazer, battre pendant des mois avec des armes de guerre par le gouvernement qu’elle a liké. Des lycéens, des collégiens, des étudiants et des personnes âgées riches et pauvres. J’essaye de comprendre en long et en large que c’est pas juste une loi, mais écoute les gens sont abrutis à un niveau. Le temps que c’est pas Kelly et Bolsonaro, la parole des concernés n’est autorisée que pour certains. Je l’ai bien saisi en étant sur le front et plus en anon.
C’est pour ça que je suis incapable de donner des bons comptes de gossips, parce que j’en suis plus aucun maintenant. Même moi au final je pense pas être un bon compte de gossips, car elle est trop présente dans mes asks en vrai. 🥲 J’estime que le jour où il y aura un bon compte de gossip a réellement suivre, ça voudra dire que ces pilotes auront enfin arrêté de chercher des faire-valoir.
Prépare bien ton armée, 😭 parce que même en commençant à voir ses vraies couleurs je sais que l’on adore encore me faire passer pour la française tarée et râleuse de service.
Mamama Taylor et Matty, j’avais envie de frapper sa tête. Mais allez, je me suis dit miskina elle sort de sa relation de six ans avec Joe. You’re Losing me et tout, c’est son erreur de parcours. Et vu qu’elle est bien maligne elle s’est vite réveillée. Et même si Travis en fait parfois trop, au moins il la cache pas comme un truc trop énorme. 🥲
Mdrrr et même avec mes collègues de taf je suis pas comme ça. J’ai plus d’hypocrisie. Nan, mais tu comprends elle ramène un livre, un ordinateur, son appareil photo pour faire genre pour son compte d’art, elle est à l’Ecole du Louvre, elle a tout de la wag douce et cultivée que tout le monde attend depuis des lustres. Et que nous français avons envie de souffler dessus tout les matins tellement que c’est notre fausseté quotidienne, en études, au boulot et tout. Je me souviens d’un truc, d’une description de quelqu’un qui se demander ce que serait la wag parfaite et c’était elle. Donc comment ne pas suivre le mouvement et l’idolâtrer ? 🙃
Mais Charles est incroyable. J’ai jamais été fan de lui pour sa beauté, ses petites-amies, son histoire ou autre. Je suis fan avant tout de son talent, du mental incroyable qu’il faut avoir pour supporter le parcours qu’il a. Mais à un moment, sa vie privée impacte sa vie professionnelle et ça personne peut le nier. Faut arrêter aussi 5 minutes. Sa rupture avec Charlotte semble avoir été la goutte de trop, il arrive à un âge où on commence à se remettre beaucoup en question. Et ça se voit sur son visage, son attitude et son comportement.
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bonheurportatif · 9 months
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En juillet, j'ai quitté tumblr (3)
15 juillet J'ai reçu le Matricule des anges. J'ai mangé ma dernière glace avant au moins quatre jours. (J'ai scanné la mauvaise carte de fidélité et j'ai bloqué la caisse automatique.) J'ai envoyé un texte à une revue. J'ai croisé João. J'ai regardé le feu d'artifice à distance du reste la famille avec Cadette. Nous avons fait les bons choix d'itinéraire et de stationnement pour nous éviter la galère et nous avons remonté une marée humaine à contre-courant.
16 juillet J'ai commencé mon régime de purge. J'ai trouvé sur le blog d'Anne Savelli une liste de journaux en ligne. J'ai envoyé un message, sans envisager qu'il allait être public. J'ai lu Mains, fils, ciseaux, de Norbert Czarny. Anne Saveli m'a répondu.
17 juillet J'ai acheté mon premier ebook. (Le lecteur d'ebook gratuit que j'ai téléchargé interrompt la lecture par des incitations récurrentes et minutées à passer la version pro.) J'ai pris un café sur la plage avec ma chérie. J'ai continué mon régime œuf fromage biscottes. J'ai prêté ma carte d'accès à la déchetterie aux gars du chantier d'à côté (même s'ils ne sont plus censés œuvrer pour des travaux bruyants depuis la fin de la semaine dernière, par arrêté municipal). J'ai ajouté une nouvelle pièce à ma collection de lieu d'attente en pleine conscience : une aire de covoiturage (d'où j'ai actualisé le présent journal). J'ai glissé un livre très en retard dans la boîte à livres de la médiathèque fermée. Je suis allé me baigner avec les filles et ma chérie. J'ai regardé Ne croyez pas que je hurle, de Frank Beauvais, sans me souvenir si je l'avais déjà vu ou non.
18 juillet Une eau marron, terreuse, est sortie en crachotant des robinets de la maison. J'ai téléchargé un nouveau lecteur d'ebook, moins intrusif. J'ai retrouvé et relu une précédente tentative de journal, abandonnée. (Je n'ai rien fait de l'après-midi.) J'ai préparé l'examen de demain, dans un concert de gargouillements.
19 juillet Je me suis écœuré de la solution laxative. J'ai reçu un cadeau par la poste, et dans le cadeau, un cadeau. J'ai lâché le récit d'admission à l'épisode du doigt coupé. J'ai ajouté une nouvelle salle d'attente à ma collection. Puis une autre, nu avec charlotte. J'ai tout entendu des menus conflits de pause-déj du personnel infirmier. Une autre salle d'attente, perfusé. J'ai répété une fois, deux fois, trois fois mon nom, mon prénom, ma date de naissance, l'heure de mon dernier repas, la nature de mes selles. Je n'ai pas retenu un "outch" à la pause de la perfusion sur la main. Je me suis allongé sur le côté droit quand on m'a demandé de m'allonger sur le côté gauche. Je me suis endormi avant même le début de mon premier film de fesse. J'ai adoré mon réveil en salle de réveil, comme tiré d'un profond sommeil. Le croissant, l'éclair au chocolat et le pain beurré du goûter m'ont paru délicieux.
20 juillet Je me suis acquitté d'un dernier article avant suspension temporaire d'activité. J'ai salué Walid, Frédérique, Marc, Marie. Le distributeur de café était hors-service. J'ai attendu Viki et Pier. Je me suis trompé de jour pour la réunion. J'ai discuté avec Isabelle. Les voisins ont fait nettoyer leur toiture avec un produit qui puait la javel. J'ai cuisiné des poivrons au basilic thaï. J'ai lu, relu, réécrit un texte pour une revue. J'ai cuisiné une ratatouille à ma façon. J'ai lu La Couleur des choses de Martin Panchaud. À quelques rues de la maison, une mauvaise fanfare a martelé toute la soirée Les yeux d'Émilie de Joe Dassin.
21 juillet À force d'arpenter les rayons, j'ai retrouvé le titre du livre que j'étais venu chercher à la bibliothèque, que je n'avais pas noté, et qui m'échappait. J'ai renoncé à courir pour attraper le train, je n'étais pas chaussé pour. J'ai envoyé mon texte à la revue. Je me suis goinfré de biscottes. J'ai replongé dans la guimauve. J'ai cuisiné trop tôt (ou les filles sont revenues de leurs courses trop tard.) Nous avons regardé Viridiana, de Luis Buñuel. Mon agenda affiche "aucun événement au cours des 2 prochaines semaines" pour la première fois cette année.
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profenscene · 1 year
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Samedi 5 novembre
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Message d'élève. Il est paumé, il ne sait pas comment se retrouver dans le livre dont je lui avais donné un bout à lire pendant les vacances. Après quelques échanges par mail, je finis par comprendre : il n'a pas compris le concept de chapitre.
Dans ce genre de situation, il y a toujours deux personnes en moi : celle qui mord la table en se disant que c'est bon, l'humanité est foutue et que l'on peut passer à autre chose (par exemple des tapirs télépathes) et une autre qui a ma tête de quand j'avais huit ans. Mes parents m'ont acheté une figurine en pastique. Un personnage de She-ra ou GI Joe, je ne sais plus trop. Un méchant en tout cas.
"Maman, ils se sont trompés sur la boîte. Ils ont écrit "ennemi" au lieu de "et demi"."
Ma mère a dans le regard une perplexité dont la concentration ferait honte à un maître zen et je comprends que j'ai sorti une énormité.
Le fait est que je n'ai jamais vu le mot "ennemi" écrit, ou que je ne l'ai même jamais beaucoup employé. Il y a, dans mon vocabulaire (tout narcissisme bu, assez fourni pour mon âge) un trou béant, tout simplement parce que la situation ne s'est jamais présentée.
Ça a beau être naïf, c'est devenu un rappel salutaire. Non pas l'anecdote, mais le sentiment de vide, cette impression fugace de m'être senti totalement stupide l'espace d'un instant. Même si ma mère m'a expliqué le mot juste après.
Donc je rédige un mail. Je ne cherche pas à comprendre pour le moment comment il est arrivé en cinquième en passant au travers du concept de la table des matières. On en parlera lundi.
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sucesoseternos · 11 months
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23 – ET SI TU N’EXISTAIS PAS – JOE DASSIN
“Et si tu n’existais pas” é uma canção interpretada por Joe Dassin e lançada em 1975. Foi composta por Pierre Délancé et Claude Lemesle.
1. LA NUÉE SUR LE SANCTUAIRE
E-BOOK: https://www.amazon.com/dp/B09VTPC3Z3
LIVRE IMPRIMÉ: https://www.amazon.com/dp/B09V86PN25
2. LEÇONS DE MARTINISME
E-BOOK: https://www.amazon.com/dp/B0BJTL15S1
LIVRE IMPRIMÉ: https://www.amazon.com/dp/B0BJTJ7G2D
3. LA SCIENCE DES MAGES
E-BOOK: https://www.amazon.com/dp/B094KL97V6
LIVRE IMPRIMÉ: https://www.amazon.com/dp/B09MYVRHLM
https://youtu.be/gXqvGQuhZbM
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raisongardee · 2 years
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“Il y a quelques années, nous fîmes parvenir l’un de nos livres à un certain souverain, en respectant les règles normales d’étiquette, donc non directement mais par un intermédiaire. Eh bien, nous disons la pure vérité en affirmant avoir éprouvé comme un choc à la réception d’une lettre de remerciements qui commençait par les mots "Cher ( !) Evola", alors que nous ne connaissions pas personnellement ce personnage et que nous ne lui avions jamais parlé. Cet "esprit démocratique" semble de bon ton. En fait, il dégoûte ceux qui ont encore une sensibilité pour les valeurs anciennes. 
Dans un domaine très banal, on pourrait rappeler, comme signe de la même tendance, un usage très répandu aux Etats-Unis, le pays le plus plébéien du monde. Surtout dans la jeune génération, on ne peut pas dire là-bas quatre mots à quelqu’un sans qu’aussitôt ce quelqu’un vous invite à le tutoyer et à l’appeler par son prénom, Al, Joe, etc. A l’inverse, nous avons souvenance d’enfants qui disaient "vous" à leurs parents et d’une certaine personne, très proche de nous, qui continuait à dire "vous" à des jeunes filles (des jeunes filles bien élevées) même après avoir passé la nuit avec elles. A l’opposé, on sait que certains films, qui reflètent à n’en pas douter les mœurs d’outre-Atlantique, nous présentent le stéréotype de l’homme qui, après un simple et insipide baiser, dit immédiatement "tu" à la femme.”
Julius Evola, Explorations. Hommes et problèmes, trad. Philippe Baillet, 1974.
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lignes2frappe · 1 year
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40 ANECDOTES PRESTIGIEUSES SUR « CASINO », LE PLUS GRAND FILM SUR LA MAFIA
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1. Casino est une adaptation.
Comme avec Les Affranchis six ans plus tôt, Martin Scorcese s'est basé sur un livre de Nicholas Pileggi, Casino: Love and Honor in Las Vegas, une enquête sur l’influence de la mafia dans la capitale des jeux d’argent.
Comme avec Les Affranchis, Pileggi est à ce titre crédité en tant que coscénariste.
Notez que Casino: Love and Honor in Las Vegas n’a été publié qu'une fois le tournage de Casino débuté.
2. Les noms de toutes les personnes ayant réellement existé ont été changés.
Le studio craignait de crouler sous les procès de la part des intéressés.
Frank ‘Lefty’ Rosenthal (le personnage joué par de Robert De Niro) a ainsi été rebaptisé Sam ‘Ace’ Rothstein, Tony Spilotro est devenu Nicky Santoro (Joe Pesci), Geri McKee est devenue Ginger McKenna (Sharon Stone), le capo de l’Outfit de Chicago Joseph Aiuppa est devenu Remo Gaggi (Pasquale Cajano), etc.
Chicago n’est en sus jamais mentionné (est évoqué « le pays »), tandis que le film est présenté comme « adapté d’une histoire vraie », et non pas comme « basé sur une histoire vraie ».
3. Martin Scorsese considère Casino comme une sorte de « Sodome et Gomorrhe dans le désert ».
Catholique pratiquant, le réalisateur aime comparer son film avec « un conte de l’Ancien Testament ».
« Nous ne voulions pas que le parallèle soit trop évident, mais c’était l’idée. Ace se voit offrir le paradis sur Terre. L’orgueil et la cupidité vont cependant tout gâcher. »
4. Casino n’a pas de scenario.
Et là encore, c’est Scorsese qui le dit : « Le film dure trois heures. L’action suit son cours, les intrigues s’enchaînent... Sauf que si vous regardez bien, il n’y a aucun scénario. »
5. Casino a été tourné de nuit dans un vrai casino.
Toutes les scènes se déroulant au Tangiers ont été filmés entre une heure et quatre heures du matin au Riviera de Las Vegas, un lieu qui par le passé a notamment accueilli James Bond dans Les diamants sont éternels et Frank Sinatra dans L'Inconnu de Las Vegas.
Amis touristes, il n’est néanmoins plus possible de le visiter : fermé en 2015, le Riviera a été dynamité en 2016, puis remplacé par un parking.
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6. Seule exception : les scènes dans lesquelles l’argent est compté ont été reconstituées en studio. La production n‘était pas autorisée à filmer dans la salle des comptes du Riviera.
7. Casino marque la huitième collaboration entre Martin Scorsese et Robert De Niro.
Les deux hommes avaient précédemment travaillé ensemble sur Mean Streets (1973), Taxi Driver (1976), New York, New York (1977), Raging Bull (1980), La Valse des pantins (1983), Les Affranchis (1990) et Les Nerfs à vifs (1991).
Il faudra ensuite attendre 28 ans pour qu’ils se retrouvent sur The Irishman en 2019.
8. Sharon Stone a posé un lapin à Martin Scorsese lors des essais.
Après que le réalisateur ait annulé à deux reprises son audition, l’actrice était persuadée qu’il s’agissait d’un non poli de sa part. Aussi, lorsqu’une troisième lui a été proposée, elle a préféré aller manger au restaurant avec une amie. Scorsese s’est alors rendu en personne sur place pour la convaincre de changer d’avis.
9. Parmi les plus grandes actrices d'Hollywood ont été considérées pour le rôle de Ginger.
Cameron Diaz, Uma Thurman, Michelle Pfeiffer, Traci Lords, Amber Smith, Nicole Kidman, Melanie Griffith, Rene Russo, Madonna...
10. Une fois sur le plateau, Sharon Stone a confié s’être sentie pour la première fois de sa carrière « à sa place ».
« Pendant longtemps, personne ne savait vraiment quoi faire de moi. Je ressemblais à une Barbie, j’avais la voix d’une fille qui avait passé sa vie dans les bars, sans pour autant raconter n'importe quoi. Et puis un jour, je me suis retrouvé face à Marty et Bob qui m’ont encouragé à donner tout ce que j’avais en moi, sans aucune retenue. »
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11. Quand James Woods a appris que Martin Scorsese cherchait à le joindre, il a immédiatement appelé son bureau pour lui dire « Où vous voulez, quand vous voulez. N’importe le rôle, n’importe le prix ».
12. Pour plus d’authenticité, les croupiers et chefs de salles vus à l’écran sont interprétés, non pas par des acteurs, mais par des gens dont c’est le métier.
13. Certains des comiques de Las Vegas les plus en vogue de l’époque ont été recrutés.
Scorsese leur a toutefois offert des rôles à contre-emploi : Alan King interprète le syndicaliste en chef Andy Stone, Don Rickles le manager du Tangiers Billy Sherbert, et Dick Smothers un sénateur.
14. Casino s’ouvre sur La Passion selon Saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach.
Achevé en 1736, ce récit en musique des derniers jours du Christ tels qu’ils sont rapportés par le premier évangile dure près de trois heures, de son dernier repas avec ses disciples à sa mise au tombeau.
15. Le costume rose corail que porte Sam Rothstein dans la scène d’ouverture, celle qui chronologiquement se déroule à la toute fin des évènements, a une signification bien particulière.
En charge de conseiller De Niro sur ses tenues, John Dunn explique que cette couleur montre « qu’Ace est allé trop loin ».
« À ce moment, il n’est plus l’homme de l’ombre qu’il devait être. Il n’est plus celui qui tire les ficelles en coulisses. Il souhaite désormais se faire voir, être la personne qui brille le plus dans la pièce. Bien entendu, il y a un prix à payer pour ça. »
Plus généralement, plus le film avance, plus les couleurs des costumes de De Niro se font criardes et flamboyantes (jaune moutarde, rouge cramoisi, vert menthe, rose bonbon...).
« Un indicateur de sa démesure » dixit Scorsese.
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16. Sam Rothstein porte 52 costumes différents dans Casino.
Tous ont été confectionné sur-mesure spécialement pour le film. Robert De Niro a pu tous les conserver à la fin du tournage.
17. Joie du détail, la couleur du cadran des montres de Sam Rothstein est très souvent assortie à la couleur de ses costumes.
18. Comme dans Les Affranchis, Joe Pesci porte une perruque. Cette dernière est ici assortie d’une mèche argentée, afin de coller plus prêt à l’apparence physique de Tony Spilotro.
19. Dans toutes les scènes où le big boss Remo Gaggi apparaît, une lumière blanche brille autour de lui.
Cf. notamment la toute première et la toute dernière réunion des chefs mafieux.
20. Martin Scorsese a tourné la scène où Nicky Santoro broie la tête d’un homme dans un étau dans le seul but de faire diversion.
Estimant Casino déjà extrêmement violent, il souhaitait s’éviter les foudres de la censure en focalisant toute l’attention de la Motion Picture Association of America sur cette séquence, rendant ainsi le reste du film plus acceptable en comparaison.
À sa grande surprise, pas la moindre remontrance ne lui a été adressée, et il a pu sortir Casino en salles sans effectuer la moindre coupe.
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21. La scène de l’étau n’a cependant pas été inventée par Scorsese : Tony Spilotro a dans la vraie vie vraiment torturé à mort un homme de cette manière, un certain Billy McCarthy, non sans lui transpercer les testicules avec un pic à glace.
22. Le futur maire de Las Vegas fait un caméo dans Casino.
Avocat de Tony Spilotro et Frank Rosenthal dans les années 80, Oscar Goodman apparaît brièvement dans le film aux côtés de Sam Rothstein à sa sortie d’une salle d’audience.
Très ironiquement, quatre ans après la sortie du film, Goodman a été élu maire de la ville de 1999 à 2011.
23. La mère de Martin Scorsese, Catherine Scorsese, tient un petit rôle dans Casino.
Elle y interprète la mère du mafieux Artie Piscano – celui qui effectue les allers-retours entre Vegas et le pays, et qui la désespère par la grossièreté de son langage.
Catherine Scorsese est décédée deux ans après la sortie du film, à 83 ans. Il s’agissait de sa neuvième apparition dans l’un des films de son fils.
24. La femme de Joe Pesci, Claudia Haro, joue, non pas sa femme, mais l’une des hôtesses du show Ace’s High.
Haro et Pesci ont divorcé quelques années plus tard. Remariée, cette dernière s’est plus tard faite remarquée dans la rubrique faits divers, quand, en 2000, elle a été condamnée pour tentative de meurtre après  avoir engagé un tueur à gages pour se débarrasser de son nouvel époux.
25. Les propriétaires de la maison de Ginger et Ace au moment du tournage apparaissent dans le film.
Richard et Sharon Weisbart jouent en arrière-plan un couple de voisins curieux quand la police débarque suite au coup de téléphone de Ginger.
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26. La maison de Ginger et Ace a été racheté en 1996 par Suge Knight, le patron de Death Row Records.
27. La maison de Ginger et Ace est ensuite devenue une attraction touristique.
Conseiller technique sur Casino, Frank Cullotta, un ancien ami d’enfance de Spilotro et lieutenant en chef de son gang (interprété par Frank Vincent dans le film), a monté après la sortie du film un « tour de la mafia » qui se proposait de visiter les lieux de la ville rendus célèbres par le crime organisé.
28. Dans la scène où Nicky joue au blackjack et insulte abondamment un croupier, on peut entendre dans le fond un client crier. Il s’agit d’un vrai client poussant un vrai cri après avoir gagné une grosse somme aux dés.
29. L’acteur qui joue le croupier en question, Nick Mazzola, joue également le croupier de la table de blackjack à laquelle s’assoient Tom Cruise et Dustin Hoffman dans Rain Main (1988).
30. Afin éviter les problèmes de continuité, Robert De Niro tient chacune des cigarettes qu’il fume à la même distance du foyer. Ces dernières apparaissent ainsi à l’écran toujours de la même longueur.
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31. Bien que le nom du casino que dirigeait en sous-main Rosenthal, le Stardust, n’ait pas été repris, Marin Scorsese s’est servi de la bande originale pour lui faire quelques clins d’œil : la chanson Stardust de Hoagy Carmichael est entendue à trois reprises – lors du mariage d’Ace et Ginger, lorsque Remo demande à Franck Marino si Nicky et Ginger ont une liaison, et lors du générique de fin.
32. Dans la scène où Nicki menace de tabasser le banquier d’Ace, on peut apercevoir sur l’une des étagères du salon une photo Frank Rosenthal et Tony Spilotro.
33. Lors de la scène où Nicki et son frère Dominic se font tabasser dans un champ de maïs, Joe Pesci s’est fêlé une côte en étant jeté un peu trop lourdement dans le trou qui avait été creusé par ses petits camarades.
34. Casino a longtemps tenu le record de « fuck » prononcés dans un film avec 435 occurrences, soit 2,4 par minute. Il a été détrôné en 2013 par Le loup de Wall Street (600 occurrences).
Doublure de Tony Dog, Carl Ciarfalio se rappelle que toute l’équipe avait été influencée par la crudité des dialogues, Scorsese compris, au point qu’entre les prises il se croyait à la « F-bomb University ».
35. De nombreux détails de la vie de Frank Rosenthal semblent avoir été inventé de toutes pièces pour les besoins de la fiction, alors que pas du tout.
Un avion du FBI a réellement atterri dans son jardin. Il a réellement exigé que chaque muffin confectionné dans la cuisine de son hôtel comporte le même nombre de myrtilles. Sa femme Ginger a réellement entretenu une liaison avec Spilotro.
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36. Parmi les différences les plus notables entre la réalité et la fiction, notons que Rosenthal gérait, non pas un, mais quatre casinos ; que Nicky a été battu à mort, non pas dans un champ de maïs, mais dans le sous-sol d’une maison ; que Frank Cullotta, craignant de se faire exécuter par Spilotro, a rejoint le programme de protection de témoins ; ou que Geri McGee était déjà mère d’une petite fille avant de rencontrer Rosenthal.
37. La scène préférée Martin Scorsese est celle où Ginger jette ses jetons en l’air à la table de craps, juste avant qu’Ace ne tombe amoureux d’elle.
38. Malgré un succès critique et public évident, Casino n’a récolté qu’une seule nomination aux Oscars, celle de la meilleure actrice dans un second rôle pour Sharon Stone.
Cette dernière a toutefois dû s’incliner face à Susan Sarandon dans Dead Man Walking.
39. Frank Rosenthal s’est montré très élogieux à propos de Casino.
« Certes, le scénario condense et raccourcit bon nombre d’évènements, mais une fois pris dans le film, il est très difficile de démêler le vrai du faux. Les personnages sont extrêmement bien interprétés. Le Las Vegas du bon vieux temps est parfaitement retranscrit. »
40. Bien qu’aucune licence de jeu ne lui ait jamais été délivrée, Frank Rosenthal a laissé une empreinte profonde à Las Vegas : on lui doit notamment d’avoir été le premier à engager des croupières femmes et d’avoir introduit les paris sportifs dans les casinos.
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unalm · 3 months
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140.
Mieux vaut aborder le retour à la sobriété en douceur, tel le plongeur remontant des profondeurs sous-marines, par paliers de décompression. Quand on se fait casser la gueule, on est privé de ce luxe : c’est tête la première qu’on vous envoie vous fracasser contre le mur de ladite sobriété, et vous comprenez vite votre douleur lorsque plaies encore fraîches et hématomes divers manifestent brutalement leur présence.
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lesenfantsdefaust · 1 year
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Suite à mon post sur les livres coup de coeur
Quels sont les livres qui au contraire, vous vous êtes dit plus jamais, que vous avez jamais pu finir ou "Pourquoi je me suis infligé ça"?
Pour moi c'est, déjà des lectures imposées au collège (le lycée en France)
Madame Bovary, Flaubert (Je trouve Emma Bovary détestable as Fuck, et des descriptions qui n'en finissent plus)
En attendant Godot, Becket (même Becket lui-même pas compris pourquoi il a eu du succès avec cette pièce)
Nadja, Breton (j'ai rien compris)
Et les autres (à compléter) :
Les piliers de la terre, Follett (400 pages de trop à mon avis)
Le livre secret de Dante, Fioretti (inaccessible si on connaît pas la Divine Comédie par cœur)
Changer l'eau des fleurs, Perrin (je suis clairement pas le public pour ce genre de littérature)
L'assassin Royal, Hobb ( ça partait bien, puis y a une histoire d'amour... Bref)
Altered Carbon, tome 2 (j'ai adoré le 1er, mais le 2e en mode G.I Joe... )
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devid-jak · 1 year
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Comment Pirater Un Compte Twitter
Le 15 juillet, Twitter a été piraté de manière épique. Un par un, un certain nombre de comptes ont été ciblés et compromis, y compris des comptes vérifiés d'utilisateurs célèbres tels qu'Elon Musk, Bill Gates, Barack Obama, Kanye West et Joe Biden, et un certain nombre de comptes Twitter pour les principaux échanges de crypto-monnaie ont également commencé à publier. messages comme celui-ci :
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Tous les comptes Twitter compromis poussaient la même arnaque au bitcoin. Au plus fort, les pirates diffusaient plusieurs messages frauduleux de différents comptes Twitter chaque seconde. Cela a été vérifiable en regardant les tweets s'accumuler sur Twitter grâce à une recherche de l'adresse bitcoin utilisée.
Twitter a par la suite déclaré que seuls 130 comptes étaient ciblés – et que seuls 45 d'entre eux avaient été piratés avec succès. La première spéculation précise sur la cause du piratage est venue de @RachelTobac :
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Avec tout le mérite de l'équipe de sécurité de Twitter, il n'a fallu que peu de temps pour trouver comment bloquer l'attaque.
Tout d'abord, l'adresse bitcoin unique utilisée a été empêchée d'apparaître dans le corps de tout message Twitter.
Reconnaissant l'ampleur du problème, Twitter a ensuite restreint et fermé de nombreux comptes (en particulier les comptes vérifiés) de tweeter.
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De nombreux professionnels de l'infosec ont souligné le fait que bien que le pirate (ou les pirates) ait montré un niveau de compétence assez élevé, la ou les personnes impliquées semblaient également relativement nouvelles dans le jeu. Plus important encore, ils avaient brûlé un exploit très précieux (un pour lequel Twitter aurait sans aucun doute payé une prime de bogue substantielle) pour essayer d'obtenir une petite quantité de bitcoin très visible (et raisonnablement traçable).
Combien de personnes sont tombées dans l'escroquerie ? Exactement 374 lorsque j'ai rédigé cet article pour la première fois - 394 quelques jours plus tard, ce qui donne un total de moins de 13 bitcoins, une somme dérisoire par rapport à la baisse immédiate de près de 4 % de la valeur de l'action Twitter.
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Comment les pirates ont-ils fait ? Ce que l'on sait, c'est que les pirates ont orchestré une série d'attaques d'ingénierie sociale contre le personnel de Twitter qui avait accès aux outils administratifs internes que Twitter peut utiliser pour récupérer et réinitialiser les comptes.
Il s'agit cependant d'une vision quelque peu simpliste de l'attaque globale.
Quiconque a lu Cybersecurity for Beginners saura que j'affirme que toutes les violations ou piratages majeurs ne sont pas dus à l'échec d'un seul contrôle de sécurité, mais nécessitent un minimum de trois contrôles critiques ou majeurs pour être compromis. ( Cybersécurité pour les débutants : Chapitre 12 – Risques cumulés )
Les théories du complot en matière de cybersécurité abondent - mais sur la base de ma propre expérience en matière de gestion de la sécurité et d'audit de sécurité, je pense que la série d'événements et d'échecs de contrôle de sécurité la plus probable se révélera comme suit :
En raison du coronavirus, certains employés de Twitter ont été autorisés à exécuter des fonctions administratives internes à distance (travail à domicile).
Il se peut également que certains ou tous ces employés aient été autorisés à exécuter ces fonctions sur leurs propres appareils (BYOD).
Les escroqueries par ingénierie sociale fonctionnent mieux lorsqu'elles peuvent tirer parti d'un événement réel - dans ce cas, très probablement la brève panne mondiale du bureau Microsoft Outlook. Dans mon livre How to Hack a Human , j'ai qualifié cette technique de chasse aux tempêtes :
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L'appel d'ingénierie sociale aurait pu prétendre être un service d'assistance Twitter interne utilisant une authentification non standard en raison de la panne de messagerie.
En demandant à un certain nombre d'employés d'effectuer certaines actions, ces employés peuvent avoir accordé un accès à distance à leurs appareils, ce qui pourrait être utilisé pour supprimer les informations d'identification d'accès administratif ou simplement faire pivoter l'accès à l'outil d'administration à partir de ces appareils. (Sans aucun doute, Twitter aura eu une authentification multifacteur MFA sur sa console d'administration, il est donc impensable d'obtenir simplement un mot de passe.)
À ce stade, nous arrivons à la plus critique de toutes les failles de sécurité, cette PAM (gestion des comptes privilégiés) inadéquate signifiait que l'accès malveillant à l'outil Twitter interne utilisé pour réinitialiser et administrer les comptes Twitter pouvait être exploité en toute impunité pour quoi ( en termes de sécurité) était assez long - environ une heure ou plus.
Cette attaque a-t-elle également utilisé l'automatisation ou un script ? Cela est possible compte tenu de la vitesse à laquelle les messages frauduleux ont été publiés, mais il a très probablement utilisé une petite communauté de pirates étant donné que de nombreux messages semblaient inclure des notes d'accompagnement des personnes qui les envoyaient (telles que "#Enjoy")
(Mise à jour : depuis la première rédaction de cet article, il a d'abord été allégué qu'un initié voyou avait été payé et complice du piratage. Cela semble par la suite être un faux drapeau envoyé par l'un des pirates impliqués. Il semble également que les pirates puissent être basé au Royaume-Uni et préparer l'attaque depuis un certain temps .)
En fin de compte, les retombées de ce piratage auraient pu être bien pires – comme l'a souligné un utilisateur à l'époque :
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lemondeabicyclette · 2 years
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Deux procureurs poursuivent Biden en justice pour atteinte à la liberté d’expression
"Deux procureurs généraux républicains ont déposé une plainte conjointe affirmant que l'administration Biden travaillait en tandem avec des géants des médias sociaux comme Facebook, Twitter et YouTube pour censurer la liberté d'expression
Eric Schmitt du Missouri et Jeff Landry de Louisiane font équipe dans le procès contre le président Joe Biden et d'autres hauts responsables du gouvernement pour avoir prétendument supprimé l'expression alternative – et véridique – sur l’origine du COVID-19, l'intégrité des élections et d'autres sujets pour lutter contre la "désinformation".
Le procès nomme Biden, l'attachée de presse de la Maison Blanche Jen Psaki, le conseiller médical en chef de la Maison Blanche, le Dr Anthony Fauci, le chef du Conseil de gouvernance de la désinformation Nina Jankowicz, le chirurgien général Vivek Murthy, le secrétaire à la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas et d'autres.
"Dans le procès que le Missouri et la Louisiane ont déposé aujourd'hui, nous alléguons que des responsables gouvernementaux de l'administration Biden … ont collaboré avec des sociétés de médias sociaux comme Meta, Twitter et YouTube pour supprimer des informations véridiques liées à la théorie des fuites de laboratoire, l'efficacité des masques , l'intégrité des élections, et plus encore", a déclaré Schmitt dans un communiqué.
Les procureurs de l'État se sont concentrés sur trois exemples de la suppression présumée entre le gouvernement et les entreprises de médias sociaux au cours des deux dernières années qui ont gagné en crédibilité au fil du temps : l'histoire de l'ordinateur portable de Hunter Biden, la théorie de la fuite du laboratoire de Wuhan sur les origines du COVID-19, et l'efficacité des masques chirurgicaux contre le COVID-19.
"Arraché du livre de jeu de Staline et de ses semblables, Biden a été de connivence avec Big Tech pour censurer la liberté d'expression et faire la propagande des masses", a affirmé Landry.
"Nous ripostons pour garantir l'état de droit et empêcher le gouvernement d'interdire, de geler et d'étouffer la parole de manière inconstitutionnelle."
Schmitt et Landry cherchent à accuser l'administration d'avoir enfreint le premier amendement, d'avoir agi au-delà de l'autorité légale et d'avoir enfreint la loi sur la procédure administrative par des responsables du DHS et du HHS."
Le libellé de la poursuite
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jpbjazz · 13 days
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LÉGENDES DU JAZZ
JOE PASS, LE ‘’GOLDEN BOY’’ DU JAZZ
"Bebop, Latin, ballads, blues, originals, solos, duos, trios, big ensembles--Joe did it all. No player in recent memory has made so many recordings in so many styles and contexts... In all probability, Joe Pass [was] the most versatile, well-rounded, mainstream guitarist in history."
- Jim Ferguson
Né le 13 janvier 1929 à New Brunswick, au New Jersey, Joseph Anthony Jacobi Passalacqua, dit Joe Pass, était l’aîné des cinq fils de Mariano Passalacqua, un travailleur de l’industrie sidérurgique originaire de Sicile. La famille Pass s’était installée plus tard à Johnstown, en Pennsylvanie. Pass avait commencé à s’intéresser à la guitare après avoir vu Gene Autry jouer dans le western "Ride, Tenderfoot, Ride’’ (1940).
Le jour de son neuvième anniversaire, le père de Pass, qui s’était juré que ses enfants ne finiraient pas leur vie dans une usine sidérurgique, lui avait offert en cadeau une guitare Harmony de 17$. Pratiquant de cinq à huit heures par jour, Pass avait suivi des cours de guitare tous les dimanches avec un professeur local durant six à huit mois. Comme Pass l’avait expliqué plus tard au cours d’une entrevue accordée au magazine Down Beat,  "My father thought I showed signs of being able to play. And his object in life was not to have his kids do the same thing he did--work in a steel mill. He wanted them all to have a better education, or some better kind of livelihood. My father would go to the music store, and if he saw any book that said 'guitar' on it, he brought it home." Conscient du talent de son fils, mais incapable de lui payer de véritables cours, le père de Pass l’avait incité à pratiquer avec tout ce qui lui tombait sous la main: livres, émissions de radio, disques, etc. Dans une autre entrevue, Pass avait précisé: ‘’You have to have the instrument in your hand till it feels like an extension of yourself, and for me holding the guitar for seven hours a day-and hating it, did just that.’’
En 1943, à l’âge de quatorze ans, Pass s’était joint à un groupe appelé les Gentlemen of Rhythm qui se produisait dans les fêtes et les danses et qui lui rapportait de trois à cinq dollars par soirée. C’est en jouant avec ce groupe que Pass avait commencé à se familiariser avec la musique de Django Reinhardt. Parmi les autres influences de Pass à cette époque, on remarquait Charlie Christian, Tal Farlow, Barney Kessel, Jimmy Raney, Wes Montgomery, ainsi que les pianistes Bud Powell, Al Haig et Art Tatum, les saxophonistes Charlie Parker et Coleman Hawkins, et le trompettiste Dizzy Gillespie.
C’est en ce produisant avec les Gentlemen of Rhythm que Pass avait attiré l’attention du saxophoniste et chef d’orchestre Tony Pastor qui l’avait laissé jouer avec son groupe en concert. Impressionné, Pastor avait offert à Pass de l’accompagner en tournée, mais comme il était toujours à l’école, il avait dû décliner l’invitation. Un an plus tard, les parents de Pass l’avaient envoyé à New York pour étudier avec le célèbre guitariste de studio Harry Volpe. Lorsque Volpe avait commencé à réaliser que Pass était un bien meilleur improvisateur que lui, il avait décidé de lui apprendre à lire la musique. De plus en plus frustré par ses leçons, Pass était retourné brièvement à Johnstown lorsque son père était tombé gravement malade.
Pass avait alors abandonné ses études et était retourné à New York. Comme Pass l’avait précisé au cours d’une entrevue accordée au magazine Rolling Stone, "My father was very strict, but he got sick, and he could no longer exercise any restraint. That was my chance to get out. I came to New York, and I was here in 1944 and '45 hangin' around. I played some gigs, heard Bird [saxophonist Charlie Parker] and [pianist] Art Tatum. Then, I got involved in drugs."
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Mais sa dépendance envers les narcotiques avait rapidement pris le contrôle de la vie de Pass. En 1946, Pass s’était installé à La Nouvelle-Orléans durant un an et avait joué du bebop dans les clubs de danseuses. Pass avait déclaré par la suite au journaliste Robert Palmer du magazine Rolling Stone qu’il avait été victime d’une dépression nerveuse à La Nouvelle-Orléans où il avait eu accès à toutes sortes de drogues et ‘’was up for days [...] [he] would come to New York a lot, then get strung out and leave.’’
De 1947 à 1954, Pass avait commencé une carrière de musicien itinérant, se produisant partout où on lui offrait des contrats En 1949, Pass avait rejoint le groupe de Ray McKinley, mais il avait vite quitté la formation après avoir réalisé qu’il ne lisait pas suffisamment bien la musique pour déchiffrer les complexes harmonies du groupe. Au début des années 1950, Pass s’était produit à Las Vegas et dans plusieurs villes à travers le pays.
Loin de se résorber, la dépendance de Pass envers les narcotiques lui avait valu de faire des allers et retours constants en prison durant la majeure partie des années 1950. Comme Pass l’avait précisé en entrevue, ‘’staying high was my first priority; playing was second; girls were third. But the first thing really took all my energy." En 1954, Pass avait de nouveau été arrêté pour possession de narcotiques et avait été envoyé à l’hôpital de Fort Worth, au Texas. Après avoir passé quatre ans à Fort Worth, Pass était retourné à Las Vegas pour jouer avec le trio de l’accordéonniste Dick Contino.
Pass avait finalement mis fin à sa dépendance après avoir participé de 1960 à 1963 au programme de réhabilitation Synanon. Durant cette période, Pass avait pratiquement cessé de jouer de la musique. Deux ans après avoir quitté Synanon, Pass avait faits ses débuts sur disque dans le cadre la compilation ‘’Sounds of Synanon’’ publiée par les disques World Pacific.
Après s’être installé dans le sud de la Californie et avoir signé un contrat avec les disques Pacific Jazz, Pass avait travaillé avec plusieurs groupes de la Côte ouest, donc ceux de Bud Shank, Gerald Wilson, Bobby Troup, Clare Fisher, Earl Bostic et Les McCann.
Après son séjour chez Synanon, Pass était devenu plus conscient de ses habiletés comme musicien et avait commencé à prendre sa carrière plus sérieusement. Tirant des leçons de son expérience, Pass avait déclaré au cours d’une entrevue qu’il avait accordée au magazine Down Beat: "A lot of kids think that in order to be a guitarist, they've gotta go out and be a junkie for 10 years, and that's just not true. I can't credit any of that time, saying that's when I really learned. I spent most of those years just being a bum, doing nothing. It was a great waste of time."
Lorsque Pass avait quitté Synanon en 1963, Pass avait enregistré un premier album comme leader, Catch Me, avec un groupe composé de Clare Fischer au piano, d’Albert Stinson à la contrebasse et de Colin Bailey à la batterie. L’album avait valu à Pass de remporter le New Star Award décerné par le magazine Down Beat la même année.
L’année suivante, Pass avait enchaîné avec un album en hommage à son idole Django Reinhardt simplement intitulé ‘'For Django.’’ L’album avait été enregistré avec yn groupe composé de John Pisano à la guitare rythmique, de Jim Hugbart à la contrebasse et de Colin Bailey à la batterie. En 1966, Pass avait récidivé avec ‘’Simplicity.’’ Par la suite, Pass s’était concentré sur le travail de studio, travaillant notamment avec Julie London et Frank Sinatra. Il avait également collaboré à des émissions de télévision. De 1965 à 1967, Pass avait accompagné le pianiste anglais George Shearing, avec qui il avait enregistré et voyagé en tournée.
Du milieu des années 1960 jusqu’au milieu de la décennie suivante, la carrière de Pass avait atteint son paroxysme. Au cours de cette période, Pass avait enregistré trois albums en Allemagne et avait collaboré avec de grands noms du jazz comme Earl Bostic, Julie London, Eddie "Cleanhead" Vinson, Chet Baker et Carmen McRae. À la même époque, Pass avait également accompagné des vedettes de la musique pop comme Frank Sinatra, Donald O'Connor, Della Reese, Leslie Uggams, Steve Allen et Johnny Mathis. Il avait aussi fait plusieurs apparitions sur le Merv Griffin Show.
En 1971, Pass avait formé un duo avec le guitariste Herb Ellis. Devenu un des duos de guitaristes les plus célèbres et les plus influents de l’histoire du jazz, le duo avait permis de combiner le jeu bebop de Pass au sens du blues d’Ellis. En 1972, Carl Peterson avait invité Pass et Ellis à se produire dans le cadre du Concord Jazz Festival. Cette prestation avait éventuellement donné lieu à la publication du premier album des disques Concord. L’année suivante, le duo était de retour au festival et avait enregistré l’album ‘’Seven Come Eleven.’’
Toujours en 1973, Benny Goodman avait demandé à Pass de prendre la relève de son guitariste dans le cadre d’un de ses concerts. La performance de Pass avait tellement impressionné Goodman qu’il lui avait demandé de l’accompagner lors d’une tournée en Australie. Cependant, ce n’est qu’avoir signé un contrat avec la nouvelle compagnie de Norman Granz, les disques Pablo, que la carrière de Pass avait vraiment décollé. Après avoir enregistré un premier album solo intitulé ‘’Virtuoso’’ en 1974, Pass avait enregistré dans différents formats, que ce soit en solo, en duo, en trio ou dans le cadre de jam sessions, collaborant notamment avec des grands noms du jazz comme Ella Fitzgerald (avec qui il avait enregistré six albums de 1973 à 1986), Benny Carter, Ray Brown, Niels-Henning Orsted Pedersen, Milt Jackson, Count Basie, Herb Ellis, Dizzy Gillespie, Jimmy Rowles, Zoot Sims, Roy Eldridge et Duke Ellington. Parmi les albums enregistrés par Pass pour les disques Pablo, on remarquait également des hommages à Duke Ellington  (‘’All Too Soon: The Duke Ellington Album’’ 1980), Charlie Parker (‘’I Remember Charlie Parker’’, 1979) et Fred Astaire (‘’Blues for Fred’’, 1988).
C’est dans le cadre de sa collaboration avec Granz que Pass s’était mérité le surnom the ‘’golden boy of jazz’’ en 1975. À la même époque, Pass avait fait équipe avec Oscar Peterson dans le cadre d’une version jazz de l’opéra de George Gershwin ‘’Porgy and Bess.’’ En 1974, Pass, Peterson et le contrebassiste Neils-Henning Orsted Pedersen s’étaient d’ailleurs mérité un prix Grammy conjoint pour leur travail en trio.
DERNIÈRES ANNÉES
Dans les années 1970 et 1980, Pass était devenu le guitariste de jazz le plus enregistré de l’histoire, tant en solo que comme accompagnateur de sommités du jazz comme Duke Ellington, Count Basie, Ella Fitzgerald, Sarah Vaughn, Stephane Grappelli, Oscar Peterson, Milt Jackson, Zoot Sims et Ray Brown. En 1989, Pass avait  retrouvé le groupe avec qui il avait enregistré l’album ‘’For Django’’ en 1964: le guitariste rythmique John Pisano, le contrebassiste Jim Hugbart et la batteur Colin Bailey. La session avait donné lieu à la publication de l’album Summer Night la même année. Le groupe avait récidivé en 1992 en publiant un troisième album sous le titre d’’’Appassionato.’’
En 1985, Pass avait enregistré l’album ‘’Whitestone’’ dans lequel il avait démontré sa polyvalence dans le cadre d’un groupe qui comprenait le claviériste Don Grusin, les contrebassistes Abraham Laboriel et Nathan East, le percussionniste Paulinho Da Costa et le batteur Harvey Mason. En 1988, Pass avait enregistré l’album ‘’One for my Baby’’ avec une formation composée de Plas Johnson au saxophone ténor, de Gerald Wiggins au piano, d’Andy Simpkins à la contrebasse et d’Albert ‘’Tootie’’ Heath à la batterie. Particulièrement fier d’avoir pu enregistrer cet album, Pass avait expliqué: ‘’It was a great kick to be working with a full rhythm section again, and it was a challenge to play with musicians who were more or less new to me... It was truly a cooperative, compatible group.’’
Après avoir appris qu’il était atteint d’un cancer du foie au début de 1992, Pass avait d’abord réagi plutôt bien aux traitements et avait continué de se produire sur scène jusqu’au début de 1993. La mauvaise santé de Pass l’avait finalement contraint à se désister de la tournée à laquelle il devait participer avec Pepe Romero, Paco Pena et Leo Kottke. En 1993, Pass avait publié un dernier album intitulé ‘’Joe Pass & Co.’’ qui mettait en vedette Pisano à la guitare, Monty Budwig à la contrebasse et Bailey à la batterie. Peu avant sa mort, Pass avait enregistré un album en duo avec le chanteur Roy Clark dans lequel il avait repris les grands succès d’Hank Williams. Plusieurs enregistrements inédits de Pass avaient également été publiés après sa mort. Pass avait livré sa dernière performance le 7 mai 1994 dans un club de Los Angeles. Il est mort seize jours plus tard, le 23 mai 1994 des suites de son cancer du foie.
Pass s’est marié à deux reprises. Il avait d’abord épousé Allison Pass en 1963, avant de se remarier avec Ellen Luders en 1987. Pass avait deux enfants.
Selon le contrebassiste John Pisano, qui l’avait accompagné lors de son dernier concert, Pass avait énormément souffert à la fin de sa vie. Interrogé par le magazine Guitar Player, Pisano avait commenté: "He sounded better than most guitarists, but afterwards, he looked at me with a tear in his eye and said, 'I can't play anymore.' It was like a knife in my heart."
Dans un hommage publié dans le même magazine, le critique Jim Ferguson avait résumé la carrière de Pass en écrivant: : "Bebop, Latin, ballads, blues, originals, solos, duos, trios, big ensembles--Joe did it all. No player in recent memory has made so many recordings in so many styles and contexts... In all probability, Joe Pass [was] the most versatile, well-rounded, mainstream guitarist in history." Pour sa part, le critique et historien du jazz Leonard Feather avait qualifié Pass de ‘’most exciting new talent on jazz guitar to emerge since Wes Montgomery came to prominence in the 1950s.’’ Quant au New York Magazine, il avait écrit au sujet de Pass: "Joe Pass looks like somebody's uncle and plays guitar like nobody's business. He's called 'the world's greatest' and often compared to Paganini for his virtuosity. There is a certain purity to his sound that makes him stand out easily from other first-rate jazz guitarists." Mais de tous les hommages qu’on avait rendus à Pass, l’un des plus éloquents était sans doute celui qu’avait publié le critique Mike Kington dans le New York Times en octobre 1974. Kington écrivait:
‘’He weaves his own fast-moving chords and filigree work so nimbly that it is hard to believe fingers can physically shift so quickly. Slight moustached, fairly balding, he frowns over his fretwork like a worried head waiter with more guests than tables but the sound that comes out could only be the confident product of years of devotion to the instrument... But it is when he plays completely solo, which he does for half of each set, that he comes into his own, because without hindrance of the rhythm section he can completely orchestrate each number. Sometimes it is by contrasting out of tempo sections with fast-moving interludes, sometimes by switching mood from wistful to lightly swinging, sometimes by alternating single-note lines with chords or simultaneous bass line and melody – the possibilities seem endless.’’
Considéré comme un virtuose, Pass avait même été qualifié de ’’Art Tatum de la guitare’’ par certains critiques. Véritable perfectionniste, Pass était rarement satisfait de ses enregistrements et avait toujours cherché à s’améliorer. "I always feel like I could have done better", avait déclaré Pass.
Particulièrement populaire sur la scène internationale, Pass avait participé à plusieurs tournées en Europe et à plusieurs festivals de jazz à travers le monde, du North Sea Jazz Festival de La Hague en Hollande, en passant par les festivals de Montréal, de Toronto et de Concord. Lors d’un seul séjour en Europe, Pass avait même enregistré avec le Vienna String Quartet, projeté d’enregistrer avec le Vienna Philarmonic, tout en se produisant dans six villes d’Italie avec le contrebassiste danois Niels-Henning Orsted Pederson et le saxophoniste alto Lee Konitz.
Au cours de sa carrière, Joe Pass a publié plus de trente albums sous son nom tout en collaborant à plusieurs enregistrements avec d’autres artistes.
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SOURCES:
‘’Joe Pass.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Joe Pass.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Joe Pass.’’ Concord, 2023.
‘’Joe Pass Biography.’’ Net Industries, 2023.
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