Tumgik
#qu'est-ce qui est acceptable de dire ? de faire ? qu'est-ce qui n'est PAS acceptable ??
contesdefleurs · 5 months
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Lire ou ne pas lire assez : telle est la question
Lit-on assez ? Une question à laquelle certain-e-s disent non, encourageant ainsi la quantité de lectures.
Il y a de cela un moment, je voyais circuler l'idée selon laquelle on ne lit "pas assez". Qu'il faut lire un certain nombre de livres pour pouvoir écrire, que les récits imagés, comme les BD, mangas, et autres formats semblables, ne comptaient pas. Il est peut-être nécessaire de faire quelques rappels.
Pour commencer, nous vivons dans une époque où la jeunesse est décrite comme une génération manquant de l'intérêt pour la "sainte" lecture. Cette affirmation n'a jamais été aussi fausse. Avec la naissance d'internet et des réseaux sociaux, la multiplication des plateformes de lectures, les partages de textes, les nouveaux outils de lecture comme les tablettes par exemple, les formats, nous n'avons pas connu une jeunesse aussi intéressée par la lecture. Déjà parce que la lecture n'est plus réservée qu'à une classe sociale, mais en plus de cela l'apparition de nouveaux outils et leur accessibilité est plus répandue de nos jours. Une des différences majeures, c'est qu'elle ne s'intéresse pas à la même littérature, du moins pas à la littérature qu'on peut imaginer.
Les livres "classiques" n'intéressent plus les gens comme avant, tout simplement parce que la société a évolué. Continuer de considérer l'objet livre, la littérature classique et une forme unique comme étant des critères qui valident ou non la légitimité à se dire écrivain-e, ou même lecteurice, c'est tenir une position plutôt conservatrice. Sacraliser l'objet livre et des textes anciens, c'est ce qui caractérise des idées qui ne vivent que dans le passé sans accepter que l'on puisse évoluer. Cela montre aussi un manque de recul sur le fonctionnement d'une société. Si ses outils, ses objets et ses moyens évoluent, de fait, notre manière de lire, manger, se divertir va évoluer aussi. Rien de bien révolutionnaire finalement.
De plus, la quantité de lectures dépend d'autres facteurs. Certains d'entre eux, selon les milieux et les personnes, ne sont pas considérés comme légitimes également. De même que pour le livre et la littérature classique, on tente par ce genre de propos de suivre, voire défendre, des normes sociales dans le milieu de l'écriture et de la littérature. Oui, il est normal de ne pas pouvoir lire cinquante livres par an et de ne pas le vouloir aussi. Oui, on peut aimer lire et écrire en lisant peu et être écrivain-e. Même si l'accessibilité de la lecture est plus répandue, elle n'est pas simple pour autant. Même si la lecture est davantage possible dans différents milieux sociaux, elle est beaucoup plus présente dans les milieux privilégiés parce qu'ils ont, comme le nom l'indique, des privilèges qui permettent d'accéder plus facilement et plus régulièrement à la lecture et à la culture de manière générale.
En fin de compte, la lecture n'est pas quelque chose qui ne se résume que par l'action de lire. Comme dit dans un précédent billet, il y a des enjeux sociaux à prendre en compte. Si le mot "écrivain" devient un titre réservé à une élite dont les critères arbitraires résident dans la quantité de lectures notamment, alors il ne restera de ce mot que l'idée qu'il faut lire toujours plus. D'où l'injonction régulière de lire souvent. Mais qu'est-ce que cela signifie lire dans ce cas ? S'il y a des "excuses" plus acceptables que d'autres, pourquoi les facteurs sociaux seraient dans ce cas moins légitimes alors qu'ils montrent des inégalités que l'on observe déjà sur différents plans ?
Lire ou ne pas lire assez : tout dépend des critères qui sont instaurés, et surtout par qui. Personnellement, je pense humblement qu'il faut cesser de défendre des idées qui tendent juste à créer des hiérarchies qui ne serviront qu'à rassurer celleux qui ont besoin de légitimer une supériorité inexistante pour taire l'existence de leurs propres privilèges. Elles tendent à nier les inégalités et à banaliser les oppressions en dénigrant des classes sociales. Ce mot n'est pas vulgaire, il décrit une réalité. Il n'y a pas de chance ou de volonté, il y a des facteurs à prendre en compte. En parler met mal à l'aise, parce que cela prouve que cette supériorité n'est pas innée, n'est pas à récompenser et encore moins à applaudir. Peut-être que dans l'imaginaire collectif, elle existe et qu'elle représente un idéal de réussite. Dans le monde réel, il s'agit en vérité que d'une illusion idéologique.
Lire autant que l'on souhaite, si on le souhaite. Et écrire autant qu'on le veut, si on le veut. Lire et écrire en s'amusant, en prenant plaisir de le faire, parce qu'on apprécie ces activités, et non parce qu'il "faudrait" le faire, c'est probablement cela que l'on devrait défendre. Qu'en pensez-vous ?
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Merci pour ta lecture ! À bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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lisa972kdlz · 3 months
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Le cœur a sa mémoire
Encore une analyse théorique à propos d'Underverse ! Plus spécifiquement à propos du personnage d'Error, son développement, sa personnalité et ce qu'il peut bien avoir en tête.
Quand on observe le comportement d'Error dans la série et qu'on le compare à celui dans son comic original, on se rend compte bien vite que ce n'est pas le même. Et quand on navigue à travers les différentes versions d'Error trouvables dans le Fandom, que ce soit dans des fanfictions, des comics ou de simples gags, c'est cette version d'Underverse qui y est retrouvée avec plus ou moins de nuance. À savoir un Error sérieux, grognon, tsundere et feulant sur la première personne qu'il croise. Et... Je ne suis vraiment pas fan de ce Error là, parce qu'elle est en mon sens moins intéressante et surtout amenant à des idées reçues qui filent droits vers l'autoroute du cliché. Pourquoi a-t-on cette image biaisée du personnage ? Est-ce vraiment incohérent et indigne de son intégrité ? Est-ce une mauvaise chose et est-ce que Underverse suit cette ligne de caractère ? Doit-on se limiter à se dire qu'Underverse n'est pas canon donc il n'y a aucune raison de critiquer de manière constructive ou même d'essayer de trouver des liaisons ?
Évidemment que non, car avec un peu d'imagination (et de philosophie), il y a (presque) toujours moyen d'assembler des pièces de puzzle pour donner une forme concrète ! Tout d'abord, dissocions la version Canon d'Error avec sa version Fanon.
Niveau personnalité, Error Canon tient plus du Collectionneur de The Owl House que du vampire-araignée Miguel O'Hara dans Spiderverse. Un Collectionneur détraqué et paranoïaque, mais tout de même. Il est bavard, souriant, discute sans trop de difficulté avec ses interlocuteurs que ce soit avec les créateurs qui lui posent des questions ou son prisonnier, Swap!Sans, ou cet étrange visiteur qu'est le Sans que possède habituellement Fresh. Bien loin du grognon renfermé sur lui-même et refusant tout contact humain. Dans le comic, ses réticentes sont souvent relativement maîtrisées, en tout cas, s'il fait du mal, il en revient très rarement aux Gaster blasteurs. Quand Swap qui lui fait un discours sur l'amitié complètement décalé, il l'abandonne certes temporairement dans l'Anti-Void pour lui donner une leçon, mais même dans la panique, il ne le tue pas et ne le blesse pas. Quand il croit se faire manipuler par Darkblitz8, il la balance en hauteur avec ses fils, mais rien de plus. Ensuite il se calme direct et remet tranquillement les mains dans les poches en disant : «Quelle fille sympa, j'adore me faire de niveaux amis.»
«J'adore. Me faire. De nouveaux amis.»
Oui, c'est Error qui dit ça, incroyable, non ? C'est dit comme une blague mais ÉVIDEMMENT qu'il est sincère, le bougre... Et ce pour mille et une raisons. Ce que je veux dire, c'est qu'il a, comme tout Sans chacun, plus tendance à cacher ses pensées derrière des blagues ou du faux second degré plutôt que de rejeter ou agresser les autres. Je ne dis pas que ça n'arrive pas, mais c'est une tendance.
Les seules fois où il sort ses blasteurs (hors destruction d'AU) c'est quand on lui fait un câlin surprise par derrière et quand FRESH débarque de nulle part. Donc c'est relativement légitime (mais juste relativement parce que y'a rien de légitime à exterminer son prochain Ú^Ù)
La version du Fandom et la version originale ont toutefois une chose en commun : Error est complètement anti-social, craintif des autres, et se hait viscéralement sans se l'avouer à lui-même. Mais la version "Tsundere" est hautement caricaturale, allant dans des tempéraments parfois opposés à ce qu'est Error ! On le présente froid, distant, incapable de ne pas gueuler quand quelque chose lui déplaît, etc. Mais en réalité il répond aux questions, accepte une poignée de main d'un inconnu et la qualifie même d'"agréable", il parle de ses goûts, il admet mot pour mot qu'il aime bien avoir des gens à qui parler, il concède à des demandes... Les seuls sujets sensibles sont à propos de ses problèmes personnels qui englobent Papyrus, Toriel et bien sûr, lui-même.
Mais il déteste les glitchs, non ? Les AU's, tout ça, il les hait ?
Oui, il les hait, mais il fait inconsciemment une dissociation entre la masse de glitchs informe et un individu. Quand il va détruire les AU's, ce sont des glitchs. Quand il rencontre une personne au hasard et qu'il commence à tisser un rapport humain avec une personne (Swap), il en oublie presque qu'il est censé le haïr.
Canon Error joue le méchant, mais en fait c'est une petite bête effarouchée en plein déni d'une solitude extrême et d'une haine de soi forte. Cela colle aussi à la version du Fandom, mais dans une sorte d'inverse incompris : non seulement il perd tout son côté glitché, imprévisible, paranoïaque et cauchemardesque, mais surtout il perd son aussi un côté mignon et enfantin, naïf, ignorant les références sociales comme le terme "ship", avec des goûts surprenants et une réelle envie de tisser des liens quand il sent qu'il peut le faire sans danger. Résultat, il perd cette dualité étrange qui créé une sensation de malaise, un mélange de peur et de d'attachement, car on sent qu'il a des émotions totalement humaines mais qu'il est trop détraqué pour pouvoir être vraiment ami sainement avec quelqu'un... On peut même difficilement le qualifier de pervers narcissique, car il a déjà fait preuve d'une vraie compassion et que même s'il accuse un individu de son malheur, il ne va pas leur dire directement ni les culpabiliser à propos de ça, il aura plus tendance à se les rabâcher à lui-même. Il est plus direct quand il est en mode "destructeur", cependant ça reste des accusations portées sur l'état de "glitch" des gens en un terme général. Non, ce n'est même pas un simple connard, il est juste... Fou. On en oublie qu'il est fou.
Également, quand il se sent menacé, Error va automatiquement entrer dans son rôle de méchant avec le rire sardonique et les répliques frappantes. La version Fanon, elle, va cracher à la gueule de la personne en exprimant sa colère. Elle est réfléchie, haineuse, patibulaire, rabat-joie et stable dans son caractère tempétueux. Bien sûr, il y a des fanarts et des gags où on fait ressortir le côté mignon... Mais ça reste très souvent des gags, dans les fanfictions et les comics, ce n'est que rarement montré et souvent anecdotique sans grande imagination...
Bon, je parle de la version Fanon depuis tout à l'heure, mais est-ce que Error dans Underverse a ce problème ?
Et bien...
Non ┐⁠(⁠ ⁠∵⁠ ⁠)⁠┌ !
Déjà parce que dans Underverse, c'est modéré et qu'il est présenté dans des situations où c'est compréhensible (la majorité de ses interactions sont avec Ink, son ennemi juré donc évidemment il va être sur la défensive), mais aussi, on le verra plus tard, parce que la série soulève un côté important de ce que Error est devenu au fil du temps, et le confronte à un ultimatum, où son statut quô part en éclats.
Je ne suis pas pour le fait qu'Error soit ultra agressif et froid dans les histoires en général parce que je trouve que ça le rend intéressant comme un rat mort, mais le représenter plus sérieux, intelligent et conscient du monde qui l'entoure n'est pas un mauvais choix. Comment l'expliquer ?
Et bien... Il a vieilli, tout simplement.
Le Error d'Underverse, et par extension du Fandom est un personnage évolué, revisité et expérimenté sous de nombreuses facettes. Il est passé du type qui fout la merde dans les AU's au «Destructeur», sa puissance globale également a augmenté car les fans ont vu son potentiel de danger, ce qui peut être un parallèle au fait qu'il... s'est tout simplement entraîné et endurci au fur et à mesure ? Rien n'empêche d'imaginer un futur à partir du Canon qu'on nous a laissé. Il accumule de la mémoire, tout simplement. Même le fait que Ink et Error soient ennemis, ce n'est pas canon, mais pourtant... Bah c'est des plus logiques, car à force de mettre les univers en danger, évidemment qu'il a dû se confronter au protecteur, au bout d'un moment !
Error a visité des AU's, s'est retrouvé face à des situations qui lui ont appris des leçons... Il a gagné en maturité. Bon, toujours un zéro pointé en maturité émotionnelle, mais il a tout de même mûri, c'est normal et c'est très bien. (Car si les personnages n'évoluaient jamais dans un monde ouvert on se ferait un peu chier quand même)
Cela dit, il y a un couac un peu chiant qui va venir foutre le bordel dans ce beau tableau...
C'est encore elle, Madame la fiche Canon ✧⁠◝⁠(⁠⁰⁠▿⁠⁰⁠)⁠◜⁠✧ !
Dans le Canon, canoniquement, en vrai de vrai de vrai... Error est incapable d'évoluer. C'est dans sa nature, tout simplement. Car c'est une "error".
Selon Crayon Queen, la fin du Comic d'Error aurait dû se dérouler ainsi : Swap!Sans, à force d'être exposé à l'Anti-Void, devient à son tour une error, un être erratique et détraqué dont le trait de caractère et la mémoire se disloquent, se déforment. Il garde tout de même son caractère positif et héroïque, cela n'en fait pas un méchant, mais il restera imprévisible et difficile à suivre, donc dangereux. Error se sentira horriblement mal à propos de ça et sera même confronté à une profonde culpabilité qui le convaincra de le laisser partir. "Blueberror" sera ensuite guidé dans l'Oméga Timeline par Core Frisk où il ira habiter. Et Error se retrouvera à nouveau seul dans l'Anti-Void, seul dans un néant blanc, seul au milieu du Tout. Au fur et à mesure il oubliera toute cette expérience et redeviendra celui qu'il était avant sans aucune remise en question, car telle est la destinée des errors. Des choses corrompus sans espoir de salut.
Oui c'est tragique mais c'est comme ça ! Et Passive!Night est mort, va falloir vous y faire !
(Jamais ! QwQ)
Bon ! (*Se frotte les mains) Et si on essayait de passer entre les mailles du filet et de contourner cet élément somme toute contraignant, tout cela dans le respect du personnage et de son univers ?
Allez, on se lance ?
C'est parti !
Donc, pourquoi Error perd la mémoire ?
Parce que c'est une error, d'accord. Mais cela fait-il tout ? N'y a-t-il pas d'autres facteurs remarquables qui lui font oublier ?
Déjà, l'exposition continue à l'Anti-Void, où habiter amène à des conséquences néfastes. Pour expliquer pourquoi, j'avais émis la théorie qu'étant l'inverse du Void, c'était le Noyau du Multivers, aussi appelé le grand Tout, là où les codes se croisent et s'agglomèrent. –J'ai fait des recherches entre temps et la Doodlesphère ne peut pas vraiment être un Noyau, car c'est la dimension "privée" de Ink. C'est une zone vide (peut-être un AU vide qui est reconnaissable de part sa nature de néant blanc ou crème sans toutefois correspondre aux propriétés de l'Anti-Void) où le peintre a regroupé des sortes de liens pour accéder aux AU's. C'est un peu comme un Doc document personnalisé avec des milliers d'adresses URL, mais pas un Cœur.–
Exposés trop longtemps à l'Anti-Void, certains de nos codes finissent par fusionner à la dimension; on en perd, on en reçoit, tout cela jusqu'à faire de nous des errors, un peu comme dans une dissolution lente. La mémoire en est évidemment affectée. Au moment de la transformation, mais peut-être aussi en continuant d'y être exposé ?
Et si on n'adhère pas à cela, il y a aussi le fait que, bah... C'est un néant. Blanc. Sans vent, sans chaleur ou froideur, sans matière réellement palpable. ÉVIDEMMENT qu'il provoque une altération sur le cerveau et la mémoire. Si Error quittait l'Anti-Void pour un endroit moins... Glauque, on peut facilement imaginer que son amnésie continuelle serait moins sévère.
Et enfin, dernière raison et la plus importante...
C'est qu'Error est seul et qu'il se fait chier.
Et là on va faire un peu de philosophie, car la philosophie du vrai monde est la science de la fiction.
Qu'est-ce que la mémoire ? C'est, grossomerdo, le regroupement de nos souvenirs, enregistrés par une prise de conscience d'un moment qui fut présent mais qui est désormais passé. À ne pas confondre avec le support de stokage : il y a plein d'informations enregistrées par le cerveau dont ont ne peut se souvenir (dans le cas d'Error c'est très certainement détraqué aussi, du moins en partie).
Les conditions d'un souvenir sont les suivantes : exercer une fixation sur un objet, une situation ou une personne afin d'en prendre conscience. Réfléchir permet cet enregistrement car réfléchir est une prise d'initiative amenant à une interruption d'un flux de pensée pour considérer une pensée précise; penser qu'on a eu cette pensée. C'est comme un ordinateur, il y a plein d'images enregistrées à l'intérieur mais tu n'y auras pas accès, ou difficilement, si tu ne songes pas à les imprimer en format physique. En tout cas, pour avoir un souvenir, il faut un déclencheur, quelque chose qui nous rattache à la réalité et qui nous fasse dire : ça je le retiens.
Et Error n'a pas ça. Sa vie en tant qu'anomalie n'a rien de mémorable. Il est seul, tout le temps, dans un néant où il ne se passe rien, où il n'y a rien de beau. Un souvenir n'est un souvenir que si l'on a conscience d'un passé et d'un présent. Mais l'Anti-Void n'a ni jour ni nuit, ni horaire, pas de réel temps. Et les seules fois où Error sort, c'est pour aller tuer des masses de personnes dont il ne se soucie pas et qu'il ne considère même pas comme des êtres vivants. Il ne s'intéresse pas aux AU's qu'il détruit. Si on devait faire un album sur ses souvenirs de vacances... Ça se limiterait à couture, dodo, Undernovela, destruction, conversation avec des personnes imaginaires (ses poupées ou même nous), Outertale, couture, dodo.
Il est seul et il se SENT seul. Si seul qu'il entend des voix dans sa tête, si seul qu'il parle à ses propres poupées. Il a besoin des autres. On peut même supposer, dans le Canon tout du moins, qu'il a un caractère extraverti.
Oui, je viens de dire qu'Error était extraverti, et ça fait extrêmement bizarre 😅
Mais en vrai, c'est pas déconnant. Un caractère extraverti est défini par la manière dont la personne se ressource. Introverti, en étant seul, extraverti, en voyant des gens. On peut parfaitement être extraverti ET être asocial et anti-anti-anti-anti-antisocial. Et là tu l'as un peu dans le cul.
Je ne fais aucune affirmation, ce que je vois c'est qu'Error a une certaine aisance pour s'exprimer et parler de lui (tant que cela ne tient pas de ses problèmes) et qu'il est assez bavard. Mais bon, peut-être qu'il est quand même autre chose, intro ou ambi, parce que dans sa condition de solitude absolue, N'IMPORTE QUI aurait un besoin immense d'être avec d'autres personnes.
D'ailleurs, vous ne trouvez pas que dans son comic, plus il cohabite avec Swap, plus il est logique, stable et réfléchi ? C'est l'expérience qui s'accumule. C'est la mémoire qui agit. Car avec Swap, un ami, enfin, il peut retenir ce qu'il se passe et se rendre compte du temps qui passe. Quand il apprend le tricot avec lui non sans peine, quand il regarde Undernovela avec lui, quand il répond aux questions des créateurs avec lui, etc.
Ce n'est qu'après que Swap soit parti qu'Error réitère à se refermer sur lui-même, laissant l'Anti-Void le dévorer à nouveau.
Pour avoir une mémoire, Error a besoin de sortir un peu plus de l'Anti-Void ET d'avoir un visage, quelqu'un qu'il peut voir couramment afin de lui rappeler ses expériences passées. Et qui remplit parfaitement ce rôle dans le Fandom, je vous le donne en mille ?
Ink.
C'est sans doute la relation non-canon la plus solide du Multivers d'Undertale. Ses échanges avec Ink, que ce soit un affrontement, un dialogue tempétueux ou un délire à la con, toutes ces petites interactions contribuent à tisser un lien affectif entre les deux némésis.
Que les fans développent ça en rivalship, en bromance ou en romance, qu'importe, ÉVIDEMMENT qu'Ink est très important à ses yeux.
ÉVIDEMMENT qu'il le voit, d'une manière assez tordue, comme un ami.
Car c'est le SEUL rapport humain stable à long terme qu'il a. Et l'unique moyen de conserver ce lien est de continuer à détruire encore et encore pour attirer son attention, et peut-être même l'attention d'autres personnes. Et étant donné qu'il est incapable d'être sain avec qui que ce soit, car ayant une trop grande haine de lui-même et une trop grand peur des autres, quel meilleur moyen de montrer son attachement de part un "Je te hais ?"
Je vais vraiment utiliser une référence à la con, mais Error a un peu une mémoire de Dory. Elle oublie tout au fur et à mesure, mais à partir du moment où elle rencontre Marin, elle oublie de moins en moins. Elle a juste à voir son visage et elle se souvient de tout ce qu'ils ont vécu. Et elle a peur qu'il s'en aille et qu'il la laisse encore une fois toute seule, car elle ne veut pas oublier à nouveau.
Et si c'était ça dont Error avait peur dans Underverse, quand Ink le "délaisse" pour aller jouer avec X-Gaster ? Et s'il avait peur qu'en le perdant, toute le cheminement qu'il a accompli jusque là disparaisse en fumée ?
Ink est la mémoire d'Error. C'est très ironique.
Et puis, cerise sur le gâteau, Ink a énormément de points communs avec lui : confrontés à une solitude extrême dans un néant blanc, perte de mémoire, ignorance de l'état conscient des êtres autour d'eux... Ink exprime cette souffrance par une envie de protéger et Error par une envie de détruire (c'est super bien expliqué dans CE comic dont vous trouverez le lien plus bas, validé par la créatrice, je vous le conseille !). N'est-ce pas l'ami parfait ? Ce qui est drôle c'est que dans Underverse, les rôles "s'inversent". Ink est prêt à tout détruire tandis qu'Error est prêt à faire n'importe quoi pour sauver l'attention qui lui reste. Bon, il détruit les AU's, mais il s'en fout des AU's, c'est Ink qui l'intéresse. Il en avait l'occasion depuis le début, mais il a attendu. Parce que ses combats avec le peintre et son statut quô sont importants pour lui.
Si ça, ce ne sont pas deux fous marchant sur de la lumière, je ne sais pas ce que c'est.
D'ailleurs, j'extrapole à fond, mais imaginez que la dimension île au milieu de la mer cheloue avait été réquisitionnée par Error pour être son nouveau repaire justement parce qu'il en avait marre de l'Anti-Void et des pertes de mémoire que cela lui causait ? Peut-être qu'étant en trêve avec Ink, il n'a plus senti le besoin de se protéger de lui en restant dans l'Anti-Void (puisque Ink a une grande peur des espaces blancs ça lui fait un bon repaire) et il a pu y emménager ultérieurement. Après tout, les seules fois où on le voit dans l'Anti-Void, c'est quand Ink l'y renvoie à coup de pied aux fesses et dans la 2ème Xtrascène où il roupille. Comme s'il cuvait son vin ou un truc du genre, comme s'il y était retourné sous le coup d'une envie virulente de tout oublier à nouveau par frustration de voir Ink s'amuser sans lui. Vous n'avez pas remarqué que les poupées et le pouf dans lequel il s'asseoit n'existent que dans son rêve ? Et que quand il se réveille, il est par terre, sans rien autour ? Pourquoi il n'a pas dormi dans son pouf ? Comme s'il avait vraiment déménagé ses affaires, sauf les âmes vu qu'elles sont mieux gardées de Ink dans l'Anti-Void. Le pouf n'est pas sur l'îlot dans l'Xtra scene 1, mais il y est dans le Comic the Truce, Error l'a déplacé. Si ça se trouve il s'est vraiment cassé de l'Anti-Void et il ne s'en sert plus que comme répertoire à âmes ? Tout cela pour... Arrêter d'être fou ? Vivre à peu près normalement ? Prendre conscience de son être et... Être, tout simplement ?
Très capylotracté mais j'adore cette théorie xD
Et je pense aussi qu'Error ne voit pas Ink que comme un outil ou un moyen. À mon avis il pense vraiment que les deux ont une relation spéciale. Parce qu'il a un penchant romantique, ça se suggère avec son passé de Sans, son goût pour Outertale et le fait de regarder une série à l'eau de rose avec un ship où sa version alternative et la version alternative de la femme qu'il a aimé sont dans une relation incomprise et interdite, parce qu'il a peur mais aussi envie d'être aimé dans le fond étant donné qu'il est lui-même incapable de se donner de l'amour propre, parce qu'il montre une frustration intense quand Ink ne lui montre pas que c'est réciproque...
Et parce que RIVALSHIP ! Ça collerait trait pour trait à la relation Joker/Batman dans le film Lego Batman et que je trouve ça GÉNIAL !!! (*secoue la tête de fan-girling)
(Je ne sais pas si Jakei va partir sur ce que j'ai de développé mais peu importe ce qu'elle fait ce sera quand même super génial, je ne m'en fais pas pour ça ✧⁠◝⁠(⁠⁰⁠▿⁠⁰⁠)⁠◜⁠✧ !)
.
Error appartient à @loverofpiggies
Ink appartient à @comyet
Underverse appartient à @jakei95
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miung-dreamer · 1 year
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"J'attends votre retour"
Voici une fic Pendranievre que j'ai commencé y a longtemps. Pas super satisfaite mais bon... Cela appellera peut être une suite.
J'espère qu'elle vous plaira quand même.
*************
Enfin Carohaise! C'était pas trop tôt. Arthur en avait plein le dos de son voyage qui l'avait amené sur l'île de Thanet. Reprendre les habits de souverain était déjà dur pour lui après dix années de retraite bienvenue. Parlementer avec des Saxons pour finalement les accepter à la Table Ronde, un sacerdoce. Mais là, sur le chemin du retour, Perceval n'avait rien trouvé de mieux que d'expliquer en détail des jeux gallois. Dont le Robrobol. Les soupirs, les coups de sang et les menaces d'avoine lancés par le Roi n'avaient pas convaincu le chevalier de fermer sa mouille.
Bon Arthur le savait. Perceval agissait comme ça parce qu'il était très content de le retrouver. Mais là, le souverain ne rêvait que d'une chose : se mettre au pageot avec une bonne tisane. Et près de Guenièvre si possible.
A peine entrés dans la forteresse, les deux hommes furent accueillis par une Seli agacée et impatiente.
- Ah bah c'est pas dommage !
- Bonsoir à vous aussi, grommela Arthur. Ça fait bien plaisir, l'accueil.
- Oui et bien, figurez vous que ça fait deux jours que je guette votre retour. Vous croyez peut être que ça m'amuse de faire le pet ?
Arthur et Perceval se regardèrent, sans rien dire.
- Du coup, qu'est ce qu'on fait, belle-mère ? On reste là à s'envoyer des amabilités ou on peut se piauter ? Je vous cacherais pas que Perceval et moi, on en a plein les pattes.
- Ouais, carrément, acquiesça le gallois. J'ai mes yeux qui ont sommeil. Ils arrêtent pas de se fermer tout seul.
- Très bien, soupira-t-elle agacée. Suivez moi les héros.
Après avoir montré la chambre prévue pour Perceval, la Picte emmena sans attendre Arthur à la sienne, située au même étage mais à la toute fin d'un couloir.
- La voici. Vous verrez, y a déjà tout ce qu'il faut, expliqua Seli. Bon je vais demander à une bonniche de vous apporter un peu de bectance. Je suppose que vous avez faim à cette heure-ci ?
Arthur regarda sa belle-mère, puis la porte de la chambre, les murs du couloir et de nouveau sa belle-mère, les yeux froncés.
- Un problème, mon gendre ?
- Euuuuuuuuh... Ouais. On est où là ?
- Comment ça ? Vous voyez bien qu'on est dans un couloir.
- Non mais merci. Ça va, je ne suis pas complètement débile, râla-t-il. Sauf que là... Là ! On n'est pas à l'étage habituel des chambres ?
- Ah non, là c'est l'étage pour les invités.
- C'est ça ! Et pourquoi je suis logé ici alors ?
Seli haussa ses sourcils puis souffla bruyamment du nez.
- Vous n'êtes pas un hôte, peut être ? Vous avez une chambre rien que pour vous, vous devriez être content...
- Mais, comment dire... Je dors à cet étage juste pour ce soir ?, demanda Arthur, confus.
- Ce n'est pas prévu comme ça. C'est votre chambre attitrée, rétorqua Seli en pointant du doigt la porte close.
Après une longue pause, elle ajouta :
- Ne me regardez pas comme ça ! C'est une idée de ma fille. C'est elle qui m'a demandé, figurez vous. Moi, j'étais contre mais faut croire qu'en dix ans, elle a gagné en assurance. Du coup, vous êtes là et elle, à l'étage du dessus.
Arthur fixa quelques instants sa belle-mère, la mine renfrognée. Puis, ni une, ni deux, Arthur entra dans la chambre brusquement pour jeter ses affaires sur le lit. "Et bonne nuit !!" entenda-t-il Seli crier à travers la porte.
Une chambre d'invité ? Une chambre à l'étage du dessous ? Mais qu'est ce que cela voulait dire !?!
Arthur faisait les cent pas. Elle en avait déjà marre de lui ? Pourtant ils s'étaient retrouvés et les choses s'étaient plutôt bien passées.
Elle lui avait même préparé elle-même un petit frischti pour le voyage. Non là, y avait un truc qui tournait pas rond ! Il avait du se passer quelque chose durant son absence. Ou alors elle s'est aperçue qu'elle ne voulait plus...
Non non non ! Certes, ils n'avaient pas eu le temps de bien se causer après la bataille de Kaamelott. Des festivités avec les Burgondes avaient duré plusieurs jours pour célébrer leur victoire et la chute du tyran Lancelot. Festivités durant lesquelles Calogrenant et Leodagan avaient ensemble suggéré à Arthur qu'il fallait mettre les choses au claire de toute urgence avec les Saxons. Ils étaient une menace et ça ne datait pas d'hier...
Le voyage avec Perceval avait été préparé dans la foulée. Le jour du départ, Guenievre avait accompagné les deux hommes à l'entrée de château et avait simplement murmuré à Arthur : "J'attends votre retour". Son regard était rempli de douceur et de confiance. Le roi avait seulement hoché la tête sans un mot. Cependant il s'était retourné à plusieurs reprises en chemin pour la contempler encore une fois, dans sa robe épaisse d'un bleu pâle et ses cheveux léchés par le vent. Cette vision ne l'avait pas quitté jusqu'à Thanet.
Arthur devait en avoir le cœur net. Si tout avait changé, il avait besoin de le savoir. Après s'être mis un peu plus à l'aise, il se saisit d'une bougie et s'enfonça dans le château pour trouver la chambre de Guenièvre.
Arrivé à l'étage de la famille royale, ses pas ralentirent. De nombreuses années s'étaient écoulées depuis sa dernière venue à Cahoraise et il n'était plus sûr où elle dormait. Il passa devant plusieurs portes. Il reconnut de suite celle de ses beaux-parents avec un Leodagan s'exclamant d'un ton vif à travers la porte : "Comment c'est ma faute ? Guenievre est à moitié picte, je vous ferai dire !?!"
Arthur leva les yeux au ciel. Le temps n'avait vraiment pas eu d'emprise sur certains...
Il arriva devant une autre porte et entendit des voix féminines :
- Nessa, je vais m'en occuper. Ne vous inquiétez pas. Vous pouvez aller vous coucher maintenant.
- Madame, vous ne voulez pas quand même une petite tisane pour la nuit ?
- Vous êtes adorable mais non. Pas ce soir.
- Bon... Alors bonne nuit, madame.
Arthur alla se réfugier derrière le tournant du couloir. Il priait que Nessa ne vienne pas dans cette direction. Aucune envie de taper la discute avec elle ou trouver une excuse vaseuse sur sa présence là en pleine nuit.
Fort heureusement, la servante sembla prendre la direction opposée. Après avoir attendu que le silence soit revenu dans le couloir, il se dirigea à nouveau devant la chambre et frappa.
Arthur ne savait pas trop ce qu'il préférait. Qu'elle ouvre cette porte. Qu'elle ne l'ouvre pas. Pas sûr non plus de ce qu'il devait lui demander. De ce qu'elle pourrait lui répondre.
Eux deux, ce n'est jamais simple. Cela ne la jamais été. Mais si elle ne voulait plus...
- Nessa, c'est gentil mais je vous ai dit, pas de tisane, dit Guenièvre en ouvrant doucement sa porte. Arthur ?
Elle était déjà en chemise de nuit mais ses cheveux arboraient encore quelques tresses, pas encore défaites. Son regard était légèrement troublé. 
- Ah ! Vous êtes enfin rentré avec le seigneur Perceval ?
- Oui... Oui, on est arrivé y a peu, répondit Arthur un peu gêné. Je suis désolé de vous déranger à cette heure. C'est possible que je rentre vous parler un peu ?
Guenièvre ne cacha pas sa surprise mais se reprit vite : "Bien sûr, venez." Elle le laissa passer puis ferma doucement la porte. Seuls les crépitements d'un feu réconfortant se faisaient entendre. Arthur regardait un peu partout, la pièce plus familière qu'il ne l'aurait pensé. Cette commode basse en chêne n'avait pas changé de place en vingt cinquante ans. Dans son souvenir, ce petit meuble servait de rangement aux foulards et autres accessoires de coiffure de la Reine. Il eût envie d'ouvrir le tiroir pour vérifier si sa mémoire était bonne.
- Que me vaut le plaisir de votre visite ? Vous n'avez pas sommeil après toute cette route ?, demanda la Reine, s'asseyant devant la cheminée pour continuer à défaire sa coiffure.
- Bien sûr que si !, s'emporta son époux. C'est ce que j'avais prévu de faire, figurez-vous, mais j'ai eu une très mauvaise surprise à mon retour... Très mauvaise, oui.
- Ah ? Laquelle ?
Elle ne le regardait même pas. Elle semblait plus intéressée par le feu dans l'âtre, ses doigts démêlant toujours des boucles châtains aux reflets dorés. Il la trouverait terriblement belle s'il n'était pas aussi énervé.
- C'est quoi cette histoire de chambre d'invité ? Comment se fait il que je dorme à l'étage du dessous ?, finit par demander Arthur. Vous en avez déjà marre de ma tronche ? Pourtant vous avez été peinarde pendant mon absence.
- Mais qu'est ce que vous racontez ?
- Laissez moi deviner : vous regrettez d'être redevenue ma femme et la reine ?
- Quoi ?
- Oui oui... Pendant que j'étais pas là, j'imagine que vous avez cogité ? Vous y avez trouvé plus d'inconvénients que d'avantages ? Vous n'avez plus envie ?
- Mais vous avez picolé ou quoi ?, commença à s'agacer Guenièvre. Elle s'était levée de son fauteuil et le regardait avec incrédulité.
- Non mais ça va ! Je ne suis pas complètement idiot non plus. Vous aviez juste à me le dire, Guenièvre. J'aurais pu comprendre ! Hein, si je vous rebute tant que...
- Mais taisez vous enfin !!
Un silence s'abattit entre eux, seul le crépitement du bois dans la cheminée se faisait entendre dans la pièce.
Guenièvre avait la respiration haletante, ses yeux remplis de colère. Elle semblait si royale là dans sa chemise de nuit blanche, le corps droit et le regard assuré. Arthur se dit qu'il aurait peut être du mettre les formes et ne pas laisser sa déception prendre le dessus.
- Je ne vous comprends pas, commença la Reine en secouant la tête. Je fais en sorte que vous ayez un endroit juste pour vous. Pour que vous soyez tranquille. Et ça ne va pas ?
Elle ne laissa pas son mari prendre la parole et poursuivit, plus agacée encore :
- Non s'il vous plaît ! Je sais bien que vous n'êtes pas ravi d'être revenu en Bretagne. Que vous avez repris Excalibur à contrecœur. Vous croyez que je l'ai pas compris ?
Le roi resta silencieux, un peu gêné. Il baissa les yeux car il ne trouva rien à répondre.
- J'aurais cru que vous seriez ravi de ne pas dormir à mes côtés, ironisa la Reine. Avant, vous auriez sauté sur l'occasion !
- Oui mais non, lâcha le roi.
- Qu'est ce que ça veut dire ça ?
Celui-ci leva son regard vers la Reine. Il allait devoir jouer cartes sur table. Pas de réponse évasive, pas de pirouette pour fuir cette discussion. Simplement la vérité. Il s'approcha d'elle à pas lents puis lui avoua :
- Vous n'avez pas tort. Avant, j'aurais carrément sauté de joie. Mais ça, c'était avant... Aujourd'hui, les choses ont changé.
Les deux époux laissèrent un silence étrange s'installer à nouveau dans la pièce. Arthur se demanda s'il avait bien fait de venir lui rendre visite ce soir. Peut être aurait-il du se coucher avec sa frustration sans se poser de question. Et attendre demain pour avoir une discussion plus posée. Ses yeux se posèrent sur le visage fermé de la Reine et il comprit que ça aurait été une bien meilleure idée. Définitivement.
- Et qu'est ce qui me dit que vous n'allez pas le regretter ?, finit par lâcher Guenièvre.
Elle se tenait très droite devant le feu. Trop droite même. Comme si elle voulait se contenir devant lui et ne pas laisser échapper ses émotions. Mais ses mains nerveuses qui pincaient sa robe la trahissaient.
- Pourquoi vous...
- Qu'est ce qui me dit que vous n'allez pas me repousser comme avant ?
La Reine se tourna lentement vers le feu et son regard voilé ne quitta plus l'âtre ardente. Puis des larmes sourdes écorchèrent ses joues, trahissant ses peurs et sa déception. Arthur comprit qu'il était allé trop loin. Il paniqua car il détestait voir une femme pleurer, encore plus par sa faute. Cela lui faisait perdre ses moyens. Mais il n'eut pas le temps de réagir car dans un murmure, elle ajouta :
- Qu'est ce qui me dit que vous ne repartirez pas un jour ?
Guenièvre porta une main sous ses yeux pour chasser ses pleurs et se tourna à nouveau vers lui. Avec tristesse et colère, sa voix reprit :
- J'avais hâte que vous reveniez de votre voyage... J'ai beaucoup pensé à vous. J'ai simplement demandé une chambre pour que vous soyez au calme. Au moins la nuit. J'ai du batailler avec ma mère pendant des jours et des jours !! Et tout ça pour vous entendre me faire des reproches !?!
Le roi resta tut, gêné. Il n'avait pas le droit de se comporter de la sorte, lui qui l'avait abandonné dix ans plus tôt. Une décennie sans donner de nouvelles, sans en chercher non plus. Guenièvre avait été obligée de combattre, seule, les fantômes et les silences. Son cœur avait patienté plus de vingt ans pour enfin recevoir l'affection dont il avait toujours eu besoin. Qui était-il pour la sermonner ? Il devait déjà s'estimer heureux qu'elle veuille encore de lui en dépit de tout. Arthur savait qu'il devait s'excuser là tout de suite mais son épouse ne lui laissa pas l'occasion quand elle ajouta dans un souffle :
- Sortez.
Le roi leva d'un coup sa tête et fut déstabilisé car il vit quelque chose de terrible sur les traits doux de sa femme. Quelque chose qu'il n'avait aperçu qu'une seule fois durant leur mariage. Il eut l'impression d'être ramené dans les cuisines de Kaamelott, cette fameuse nuit où tout avait basculé. Une étreinte interdite. Une porte qui s'ouvre, révélant ainsi une idylle secrète. Une voix guillerette qui se tut en découvrant la trahison et l'adultère.
Oui, Arthur croisait là dans cette chambre, ce même regard fermé et brisé que Guenièvre leur avait lancé, à lui et Mevanwi. La déception et le chagrin.
Il était comme cloué sur place et aucun mot ne put franchir ses lèvres. Il l'avait trahi, repoussé tellement de fois, trouvé tous les subterfuges pour ne pas l'aimer. Autrefois il ne prêtait pas trop attention à toutes les conséquences. Aujourd'hui elles venaient griffer son cœur, lui rappeler toutes les injustices qu'il avait commises. Les yeux durs de Guenièvre étaient son fait à lui et à lui seul. Par ses mots et ses actes ce soir, il avait éteint la douceur qu'ils offraient pourtant toujours.
Guenièvre quitta la chaleur de l'âtre réconfortante et se dirigea silencieusement vers la porte de sa chambre. Avec des gestes lents, elle l'ouvrit puis sans même regarder son mari, ordonna :
- Il est temps d'aller vous coucher, Arthur.
Le souverain, le cœur lourd, avait envie de hurler. Mais il n'avait aucun droit ici et il avait tout gâché, encore. Arrivé à la hauteur de Guenièvre, il la regarda quelques instants. Elle préférerait fixer le couloir mais il vit des larmes traîtresses cherchant à s'échapper.
Il préféra n'émettre aucune remarque et quand ses pas l'amenèrent dans le couloir, il mumura simplement :
- Bonne nuit.
La lourde porte claqua, comme seule réponse.
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uneessencesensible · 6 months
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N°1853 – Samedi 16 avril 2022
C'était un examen médical, simplement pour me rassurer. Au final, je me retrouve avec une conclusion qui me laisse sans voix. Vais-je devenir folle ? Sans voix ? Sans pouvoir bouger ? Vais-je perdre la tête ? Perdre la mémoire ? Je n'en sais rien. Mercredi prochain, j'aurai ma réponse. Je m'attends à tout. Et en attendant, je m'inquiète. A quoi bon ? C'est là ou ça sera là dans tous les cas. Je dois me laisser du temps pour encaisser et accepter ses alternatives futures, quelles qu'elles soient. Puis, je pense que le mieux est de laisser respirer mon cerveau, en attendant d'avoirs plus d'informations de la part du médecin. Elle saura mieux me dire qu'internet, qui n'est franchement pas le meilleur endroit pour se renseigner. Puis, en qui je peux faire confiance sur le net ? Tous les articles ne disent pas la même chose. Ils ont tous une même base, mais le reste devient flou au fil des lignes. Je ne comprends rien. Je dois prendre mon mal en patience. Je me dis que si cela était grave, le médecin ne m'aurait pas laissé repartir comme je suis repartie. J'ose espérer cela. Je sais que, parfois, la vie fait mal les choses. Quand je dis que le karma s'occupe forcément de ceux qui font du mal, ce n'est pas si véridique que cela. Ou alors, je fais partie de la pire espèce ? Celle qui est méchante et qui fait du mal autour d'elle ? Je ne sais pas. Je crois que je suis plus ébahie qu'autre chose et que mon cerveau n'arrive plus à penser correctement. Je dois me laisser du temps, c'est très important. Si je divague maintenant, qu'est-ce que ça sera le jour j ?
Un an et demi après l'examen, il n'y a rien qu'y a changé. Rien du tout. Le médecin m'a dit, quelques jours plus tard, qu'il n'y avait rien de flagrant au sujet de mon cerveau. Alors peut-être que... tout ça c'était du flan ? Peut-être que je me suis mise dans un état lamentable pour rien ? Je ne sais pas et finalement, je ne veux pas savoir. Je ne veux pas savoir si je serai atteinte d'une maladie neurologique plus tard. Depuis toute petite, je sens que je vais mourir "jeune", est-ce dû à mon hypocondrie ? A mes troubles de l'anxiété ? Ou une forte intuition ? J'en sais rien non plus. Alors, autant que je profite de ma vie, comme je l'entends et comme je peux, au plus possible, avec ceux que j'aime, et encore plus avec lui. L'idée simple de le laisser seul, sans moi, de ne plus être avec lui, m'effraie tellement.. Rien que pour ça, si cela arrive, je me battrai encore plus.
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claudehenrion · 1 year
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''Fiat Lux''... comme disait quelqu'un de connu...
  De doute en doutes... jaillit parfois la lumière ! Un des aspects les moins publicités du ''métier'' (?) de blogueur, c'est qu'on se demande en permanence si on fait bien d'exposer ses propres pensées... même si on retourne sept fois sa langue dans sa bouche et ses doigts sur son clavier avant de les raconter. La balance, en effet, n'est pas égale : vous savez, amis lecteurs, à peu près tout ce que je pense, crois, espère, voudrais ou rêve... et la réciproque n'en est pas une. Je sais : c'est un choix, et j'aurais mauvaise grâce à m'en plaindre. Mais c'est parfois lourd à porter.
C'est pour cette raison qu'on est si heureux, chaque fois que, au détour d'une lecture, on tombe sur un texte que l'on trouve génial et qui reprend –en général en mieux dit, en plus clair, en mieux structuré, mais reprend, donc, vos idées, vos hypothèses, vos analyses et vos conclusions. Et cette fois, cerise sur le gâteau, c'est l'immense René Brague qui se met dans le rôle du ''fact checker'' –à ceci près que au lieu de se gargariser de contre-vérités et de psittaciser des mots dont il ignore le sens, comme le font les nuls qui usurpent ce titre dans nos ''JT'' rendus mensongers-au-carré par leur intervention... ce grand penseur, lui, parle d'or. Alors, Chrysostome (= bouche d’or) Brague, ''Santo, Subito'' ? Je vous en laisse juges...
René Brague est un immense universitaire aux titres innombrables et à l’œuvre quasi-pharaonique. Il vient de publier chez Gallimard un ouvrage remarquable : ''Sur l'Islam''... titre qui précise, limite et révèle le sujet ! Petit détail important, pour moi : il est très rare, depuis la disparition du regretté Malek Chebel –et mis à part Bouallem Sansal-- qu'un penseur, historien ou philosophe parle de l'islam... et que j'approuve chaque mot avec, même, une très forte envie d'applaudir. Ce n'est pas que de la prétention de ma part : en mêlant arabophilie, arabophonie et intérêt pour les religions en général, je ne suis pas facile à faire bouger, sur ce sujet... (NDLR : catho-catho, j'ai lu le Coran à 14 ans pour la première fois –sur ordre paternel, rassurez-vous ! Mon Père nous répétait : ''Nous sommes chez eux. ils savent notre langue, nous devons connaître la leur. Ils savent nos ''us'' : nous devons connaître leur code civil, qui est le Coran''. Et, quelque 50 ans plus tard, j'ai suivi le cycle des Lundis du Grand Rabbin Sitruk sur ''la Foi d'Isra-ël''. Je trimbale un lourd passé !).
Ce ''énième'' livre de René Brague est aussi brillant et aussi profond que tous les autres, et c'est de lui qu'est tirée cette phrase qui mériterait d'être ''panthéonisée'' si nous étions dirigés par des sages : ''L'islamisme n'est peut-être pas l'islam... mais c'est un islam''... qui résume tout, résout tout, explique tout... et repose sur des bases entièrement nouvelles toute la problématique qui sépare nos pseudo-élites (très ? trop ?) convaincues face à un islam entièrement réinventé selon ce qu'elles croient qu'il pourrait ou devrait être, c'est-à-dire relu et revu ''à la sauce chrétienne'' –ce qu'il n'est évidemment pas... de populations (= de nous tous !) qui, jugeant ''sur les faits'' (disent-elles), s'en tiennent à des faits soigneusement choisis pour ne pas voir ce qui peut gêner, comme l'arbre qui, mine de rien, cache la forêt.
Car les occidentaux, remarque justement René Brague, encore très marqués par le christianisme, voient donc le monde –donc l'islam, ce qui est absurde !--  à travers des catégories chrétiennes, au lieu de le voir comme il est, et tel qu'il se voit lui-même. C'est une erreur fondamentale, et définitive dès le premier mot : ''Religion''. L'Occident met dans ce mot des actes (comportements, prières, fêtes, pèlerinages, jeunes  ou sacrements, et ''aller à la messe'') clairement séparés de ceux de la vie courante et a donc un mal fou à accepter que, pour un musulman pieux (pour ''un croyant'' disent-ils comme si tous les autres humains ne croyaient en rien... ce qui est exactement ce qu'ils pensent), des interdictions alimentaires (la viande de porc –Cor #4), des recommandations relatives à l'habillement (Ô fils d’Adam, munissez-vous de votre parure en tout lieu de prière -7:al-A`râf:31) ou la pilosité (le Hadith sur la barbe) sont des parties intégrantes de la religion qui, en fait, est très souvent plus proche de notre ''code civil'' que de notre ''pratique religieuse''... d'où une désillusion dramatique pour nos politiciens qui s'imaginent qu'il serait possible d'aligner la pratique des musulmans sur leur laïcité... Pour ça, Mustapha Kémal a tout essayé, par la contrainte... Résultat : Erdoğan ! Ils sont vraiment très bêtes. 
En règle générale, l'homme de la rue ne connaît que très ‘’à peu près’’ sa religion, le musulman étant aussi ignare sur sa foi que les chrétiens... ce qui n'est pas peu dire.  Mais cette ignorance n'est pas symétrique : les occidentaux, même les plus enragés des bouffeurs de curés, sont culturellement encore trop ''chrétiens'' pour se détacher de cette vision du monde, tandis que les musulmans témoignent tous d'un manque d'intérêt total pour les dogmes et pratiques de la chrétienté qu'ils croient connaître une fois pour toutes à travers ce qu'en raconte le Coran… qui, pour nous, ne correspondent à rien de vrai : le musulman croit, dur comme fer, qu'il ''sait'' mieux que nous ce qu'est le christianisme : son Livre Sacré, divin et incréé, le lui a dit...  en lui précisant même que les deux autres monothéismes bibliques ont été falsifiés par ou avec le temps, et ne correspondent plus à ce que disait Abraham et que ‘’Moïse avait transmis’’ à celui que le Coran nomme ''Issa'' (= notre Jésus)...
Deux autres facteurs créent une impossibilité ontologique et définitive de véritable dialogue : le premier, et ce n'est pas rien, c'est la définition de ''l'Homme'' qui pour un chrétien, est ''tout humanoïde vivant'', notion à laquelle le musulman ajoute, sans discussion possible : ''et croyant ou converti''. Lorsqu'il parle de l'égalité entre les hommes, le musulman ne peut concevoir qu'une égalité entre les seuls croyants... dans une conception ‘’fermée’’ face à notre ouverture, confusion qui explique tous les déboires de l'Occident : que de milliers d'heures ont été perdues par le seul refus de cette évidence que l'Occident refuse absolument d'accepter tant cette limitation lui paraît impossible alors qu’elle est ‘’de définition’’.
Le second, c'est le refus par l'islam de la possibilité d'existence non seulement de quelque ''loi naturelle'' que ce soit, mais de toute ''loi humaine'' : le seul législateur ''légitime'', c'est Dieu –non pas celui qui nous parle, à nous chrétiens, par la voix de la conscience... mais le seul Allah, qui a dicté le Coran où sont toutes ses volontés (il n'en existe aucune autre) à travers ''le bel exemple'' du Prophète (Cor. XXXIII-21) contre lequel aucun pouvoir humain ne peut prévaloir, fut-il prétendu ''représentatif''. Il est d'ailleurs bien précisé (Charia'a) que la raison est impuissante devant le sens de la vie profane, devant le choix entre ce qui est bien et ce qui est mal... la Révélation ne dit rien sur la Nature d'Allah mais indique Sa volonté. On comprend pourquoi nos ''libres penseurs'', nos ''laïcards'' et même tous les laïcs ''buggent grave'' : impossible pour eux de comprendre un seul mot et d'accepter la mort à leur rêve d'un '’islam-de-France’’ qui est impossible à jamais.
Quant à ce que l'Occident et lui seul désigne par ''l'islamisme'' (le seul mot, en arabe –qui est, ne l'oublions pas, ''la langue de Dieu, celle que parle Allah''-- est : ''islam'', la soumission)... nous pinaillons pour inventer des degrés et des nuances qui ne peuvent exister en aucun cas, jamais ! Le pauvre Occident se déchire, chicane, chipote, coupe les cheveux en quatre et le sexe des anges en 8, 16 ou 24, il byzantinise ou il talmudise –comme vous voudrez-- dans la confusion et le ridicule, sur la phrase imbécile qui encombre les Prétoires de nos tribunaux, nos radios, nos télés et nos débats, tous idiots : ''Tous les musulmans ne sont pas des islamistes''. Mais si, justement, ils le sont et c'est même eux qui le disent... et ils y tiennent : c'est la base de leur ''être croyants'' ! Mais comme il est pitoyable de voir nos magistrats pontifier, en robe herminée mais toujours dans le sens le plus... insensé, sur un sujet pour lequel ils n'ont pas la plus élémentaire connaissance.
Une conclusion (même si je sais que Flaubert disait ''Seuls les imbéciles veulent conclure'') ? Elle sera triple : tout d'abord, lire et relire René Brague est toujours un bonheur enrichissant dont on ne se lasse jamais. Ensuite, apprécions la chance que notre ex-belle et ex-douce France produise encore de telles intelligences : que c'est beau, une tête bien faite qui tourne dans le bon sens ! Et enfin, ''c'est pas demain la veille'' que nous allons sortir de notre pétrin actuel, car autant il faut s'extasier sur une grande intelligence, autant il faut pleurer sur la bêtise crasse de ceux qui, devant l'évidence, refusent encore et toujours de voir le soleil en plein midi. Sauf un réveil que rien ne permet d'espérer, ''on n'est pas sorti de l'auberge'' !
H-Cl.
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malorielk · 1 year
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Once Upon A December
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Le temps continue de s'étirer lentement dans cette étrange année, mais ce n'est plus un calvaire. J'aime cette lenteur. Parfois je me précipite pour une, deux semaines où je suis juste ailleurs. Dans les jeux vidéo, dans ma tête, dans des écrits. Mais je reste plus consciente et plus ancrée que je ne l'étais avant. Je vois le temps passer. J'ai photographié l'automne tout du long, non pas pour m'en souvenir, mais pour le voir. Découvrir ses nuances. C'est un peu étrange, mais je suis convaincue que le monde ne se révèle pas d'emblée. Il ne ressemble littéralement à rien si on le regarde comme on regarde dans le vide quand on est au téléphone avec quelqu'un.
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Je suis contente d'avoir repris mes activités de blog. Pendant longtemps je n'en ai plus eu besoin, et je n'en avais pas l'envie non plus. Parce que je n'avais rien réellement à partager. Seulement des choses à dire, et la nuance m'apparaît essentielle.
Décembre est là. Il est différent de novembre, parce que sa lumière est à la fois plus faible et plus blanche. Le froid semble cristalliser ce qui était encore fluide et mouvant. Dehors, l'air vif et coupant sent la fumée. Parfois, la nuit laisse du gel sur les pelouses et les toits, ou des brumes qui s'attardent en prolongeant les heures obscures.
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Ce soir j'ai passé presque deux heures à écouter de la musique, en ne faisant absolument rien. J'ai retrouvé peu à peu le chemin des mots en me perdant dans les mélodies, et en me mettant à écrire ici. Le blog a si souvent été une passerelle vers la fiction. Une façon de noter des choses, de commencer à formuler des ressentis, de s'exprimer sans vraiment d'objectif ni de forme définie. Ça a toujours un certain pouvoir libérateur.
Et la musique... Elle exprime toutes les nuances des émotions sans rien imposer du point de vue du sens, et en cela, elle est unique.
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Quand j'écoute Kyle Landry, mon esprit s'égare de lui-même. Inutile de me forcer à imaginer, de m'introspecter pour savoir ce que je ressens. La musique me révèle mes propres émotions et mes propres rêves. Elle les dessine sous mes yeux. Les étire et m'y entraîne. Loin, très loin...
Aujourd'hui j'écoutais une streameuse disant que vers ses 30 ans, elle avait commencé à se poser de nouveau la question de la mort. En se disant : si demain je suis à l'hôpital et que je ne vais pas m'en sortir, qu'est-ce que je regretterais de ne pas avoir fait ?
Moi, je ne crois pas que mes regrets s'attarderont sur des actions. Je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit. Je ne cours pas après les expériences. La vie qui m'intéresse le plus est la vie intérieure. Tiens, j'aurais peut-être fait une religieuse acceptable, quand j'y pense :D Du moins, de ce point de vue-là.
Ce n'est pas que je rêve ma vie. C'est que "faire" des trucs ne m'apporte pas nécessairement ce qui est le plus important pour moi. J'ai besoin de rêver, de ressentir, de contempler. Pas de voyager, de parler, de rencontrer. Je n'ai pas non plus besoin d'accomplir quelque chose. Être, c'est déjà pas mal.
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On peut vivre une vie bien remplie avec très, très peu de choses. Être présent au monde et à soi-même, c'est ça qui compte le plus. C'est ça qui étire le temps. Qui donne l'impression d'être riche. Qui donne envie de vivre encore.
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Alors pour parvenir à tout ça, je cuisine, je prends des photos, je reste à rien faire pendant deux heures à écouter de la musique. Et je sais que même quand les choses s'emballent et que j'oublie – de la même façon que lorsque je médite et m'applique à toujours ramener mes pensées au même endroit peu importe combien de fois elles dérivent – je reviendrai à cette vie intérieure que je perçois comme un mélange de couleurs et de formes qui se métamorphosent comme l'océan, les feuillages ou le ciel. Et ce paysage-là est vivant, parce que je suis vivante. Je ne cesserai de le peindre, à travers mes écrits, mes rêveries.
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Vous voyez ici la fenêtre de ma cuisine :D J'adore cette vue, comme ça on dirait que j'habite en plein milieu des bois !
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manue-ringo · 3 months
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Le Centre partie 3
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D'accord, écoutez-moi, je dois me rendre au 27e sous-sol, je pense trouver ce que je cherche là-bas. Il faut que l'un d'entre vous se rende à la salle de commande afin de surveiller les lieux au cas où des intrus pénétreraient dans le bâtiment. Proposa-t-elle à ses partenaires.
Très bien, je me porte volontaire pour le faire. Je prends Krycek avec moi. Mulder devrait t'accompagner sur le terrain. C'est son domaine. Dit Scully.
Parker se figea sur le coup. La jeune femme parut très réticente à cette proposition. Elle s'efforça tant bien que mal à finalement accepter au vu de l'urgence de la situation.
Entendu, c'est au 5e sous-sol. J'ai apporté ces appareils de communications pour rester en contact à tout moment. Déclara Parker en leur fournissant des talkie-walkie à ses partenaires.
Krycek les observait d'un regard mauvais avant de déclarer :
Si je comprends bien, on m'évince encore une fois. Ça commence à devenir extrêmement agaçant à la fin !
Parker intervenu avant que Mulder ne perde à nouveau son sang-froid :
Ça suffit ! Tu vas rester sagement avec l'agent Scully et te rendre utile s'il le faut ou sinon tu pourras dire adieu à ton précieux liquide.
Krycek et Parker se toisèrent avec mépris. Krycek répondit en jetant un coup d’œil furtif en direction de Mulder :
Oui, je vois. Il vaut mieux que je te laisse avec ton Roméo.
Il se pencha vers elle pour lui chuchoter à l'oreille :
J'ai vu la façon dont tu le regardais. Tu meurs d'envie de te le faire, n'est ce pas ? Dit-il un sourire narquois aux lèvres.
À ces mots, Parker crut qu'elle allait totalement vriller. Elle se fit violence pour ne pas se trahir devant lui. Sa fierté en avait encore pris un coup, ce qui déstabilisa la jeune femme de quelque peu. Elle tenta de se reprendre l'air de rien, tremblante de rage :
Bon, mettons-nous au travail. On n'a pas de temps à perdre.
Avant de prendre chacun leur chemin, Parker confia un plan détaillé des lieux à Scully pour faciliter sa progression dans les longs et nombreux couloirs du bâtiment.
Parker ne prit pas la peine d'attendre son partenaire, elle accéléra brusquement sa démarche vers sa destination. L'agent Mulder dû faire de grandes enjambés pour la rattraper en chemin. Lorsqu'il arriva près d'elle, il demanda :
Est-ce que ça va ? Qu'est-ce que t'as dit ce crétin tout à l'heure ? Tu as l'air très contrariée.
Laisse tomber. J'ai à faire. Dit-elle sèchement.
Mulder n'insista pas et suivit la jeune femme en prenant soin de rester prudent. Plus ils progressaient dans leur quête, plus le danger était imminent. Parker savait pertinemment que les sous-sols du Centre étaient toujours surveillés. Après avoir descendu les nombreux escaliers métalliques qui menaient au 27e sous-sol, les deux agents arrivèrent devant une porte blindée sur laquelle était inscrite ''réserve – accès interdit''. Cette dernière était soigneusement verrouillée. La jeune femme avait bien évidemment anticiper le problème. Elle contacta Scully qui était à présent sur place pour les guider dans leurs progressions.
Dana, tu m'entends ? Demanda Parker en parlant à travers la radio.
Oui parfaitement. Je vous ai en visu. Je t'écoute. Dit Scully qui attendait ses instructions.
Les portes sont verrouillées. Il faut que tu entres dans l'ordinateur central afin de désactiver le système de sécurité du secteur. Dit moi ce que tu vois, je vais te guider. Dit elle.
Scully s’exécuta. L'accès était évidemment protégé par un mot de passe. Elle reprit :
Je n'ai malheureusement pas accès au système. Il me faut un mot de passe. Tu as une idée ?
Parker réfléchit un instant puis déclara :
Essaie, Catherine pour voir. C'est le prénom de ma mère.
Désolé. Ce n'est pas ça. Tu as une autre idée ? Répondit-elle d'un air confus.
Pourquoi pas Gemini. Proposa Mulder soudainement.
Scully pianota sur le clavier ce que lui dicta Mulder, mais en vain.
Non, ce n'est pas ça non plus ! Je suis navré, mais je crois que nous sommes perdus. Je n'ai le droit qu'à un seul et dernier essaie. Je suis désolé. Dit Scully d'une mine découragé.
Essayez Hillman pour voir. Intervenu Krycek qui se tenait dans un coin de la pièce d'une mine boudeuse. Scully se retourna vers lui avec méfiance puis ajouta :
D’où tenez-vous ça ? De quoi s'agit-il ?
Posez pas de question et contentez vous d'écrire. Répondit-il agacé.
Par miracle, Scully pu entrer dans le système grâce à son intervention. Elle n'en revenait pas. Elle reprit en zyeutant du coin de l’œil son compagnon de route :
C'est bon Andréa, je suis parvenu à accéder au système. Je vais maintenant tenter de le désactiver. Dit-elle en déchiffrant tant bien que mal les données qui lui parvenaient à l'écran.
C'est bon, je crois que j'ai réussi. Peux-tu me le confirmer Andréa ? Demanda Scully.
Parker tourna la poignée de la porte blindée qui se tenait devant elle, un clic retentit avant de s'ouvrir sous ses yeux. Parker déclara dans un soupir de soulagement :
C'est bon, tu as réussi Dana. Bon travail ma belle.
Elle tenait dans sa main une lampe torche et son pistolet, prête à affronter tout danger. En entrant dans la pièce, Parker espérait trouver des preuves compromettantes contre Raines. À peine arrivé, elle fut aussitôt saisie par une odeur nauséabonde et une atmosphère oppressante. Elle alluma sa lampe et balaya les lieux du regard. Elle vit des étagères remplies d'objets étranges : des bocaux contenant des organes, des armes futuristes, des livres anciens, des symboles ésotériques, des photos de personnes disparues… Elle s'approcha d'un bocal qui attira son attention. Il contenait une créature qui ressemblait à un extraterrestre : un corps gris, une tête ovale, de grands yeux noirs, une bouche fine. Elle se demanda si c'était un vrai spécimen ou une imitation. Elle déclara avec stupeur :
Mulder ! Je pense que tu devrais venir voir !
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deepthinker-society · 3 months
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Acceptation. Accepter. En voilà un joli mot facile à dire et bien moins facile à faire. Enfin, ça dépend. Il est facile d'accepter quand on est en accord avec la situation ou la demande. Facile d'accepter quand ce qui nous est proposé est considéré juste, correct ou positif. Mais, ça, c'est quand tout va bien. Je me demande si c'est le propre de l'homme d'avoir des envies, des attentes, des désirs et des valeurs ? Le plus dur de l'acceptation survient quand il faut accepter une chose ou une situation allant à l'encontre de ce qu'on voudrait. L'acceptation concerne tous les âges et tous les pans de la vie. Ça va de l'acceptation qu'on n'aura pas ce jouet hors de prix dans le magasin à l'acceptation de la maladie et de la mort au fil des années. Ou, parfois, l'acceptation que tout dans la société ou dans notre vie ne suit pas nos idéaux. Accepter. Qu'est-ce qui nous pousse à accepter une situation ? Accepter n'est pas se résigner. Ce n'est pas faire l'autruche non plus. Il ne s'agit pas de fermer les yeux à une situation qui, de toute évidence, ne nous convient absolument pas et/ou nous fait souffrir. Accepter n'est pas forcément accepter la situation. L'acceptation peut commencer justement lorsqu'on accepte le fait que la situation ne nous convient pas. De toute façon, si on fait semblant d'accepter, le corps se charge de nous rappeler un jour que ça ne va pas. Accepter ne veut pas dire qu'on ne va pas avoir mal. Ni qu'on va dire oui à tout. Accepter, c'est à la fois être conscient de la situation et de notre avis et de notre ressenti vis-à-vis de cette situation. Il y a une part non négligeable d'acceptation de soi dans l'acceptation. Accepter demande d'être lucide et de se connaître. Ça demande d'être conscient de ses failles. De ses forces. D'être conscient qu'on ne vit pas les choses comme les autres. Et que certaines choses sont importantes et d'autres non. Accepter, c'est arrêter de résister et de forcer notre cerveau à agir comme si de rien n'était. J'accepte que je ne suis pas une personne parfaite. J'accepte que j'ai des défauts. J'accepte que ceci ne me va pas. Une fois que cela a été compris, à nous de choisir ce qu'on veut faire de la situation.
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christophe76460 · 3 months
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⚠️⚠️🔥URGENT URGENT URGENT🔥⚠️⚠️
🔴MESSAGE DU SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, REÇU CE MATIN 12 OCTOBRE 2023 PAR LA SOEUR SARAH DE ANGRÉ POUR SON ÉGLISE.
PRÊTEZ VRAIMENT ATTENTION À CE MESSAGE ET À LIRE DANS LE SILENCE
_Shalom papa
_Shalom ma fille que Dieu te bénisse !
_j'aimerais vous confier quelque chose afin que vous l'analysiez
_Ok vas y!
_depuis matin je l'ai reçu quand j'y reviens ,je sens mon cœur brûle,une grande crainte s'est emparé de moi
comme d'habitude je me réveille à 4h pour prier,ce matin quand je me suis réveillée je ne sais pas comment mais je me suis trouvée debout entrain de faire une prière de combat pour l'église, et quand j'ai fini cela j'ai entamé l'adoration et pendant ce moment je me suis rappelé du témoignage de la sœur Esther de soubre que papa apôtre Abraham a posté dans le groupe,j'ai vu les messages mais je n'ai pas écouté car quand on parle de l'enlèvement moi ça me fait peur et en plus j'étais pas bien disposée pour écouter,et je me disais qu'après j'allais écouter mais j'ai oublié et jusque-là je n'ai pas encore tout écouté.et quand ça m'est venu en tête j'ai commencé à dire au seigneur dans la prière : seigneur j'ai vraiment peur lorsqu'on parle de ton avènement car, jusque-là je sais que ma vie n'est pas conforme pour être enlevée et tu viens et personne ne sais quand.jai commencé à pleuré et je me suis mise en genou et voici ce que j'entends :
oui mon avènement est proche,et je viens avec ma vengeance et ma rétribution.je viens juger les vivants et les morts et nul ne sera épargné ce jour ci,il y aura des pleurs des grincements de dents,
Il y aura des grands regrets.en ce jour je ne regarderai le titre de qui que ce soit,que tu sois serviteur ou servante (apôtre,évangéliste, docteur, prophète, pasteur,intercesseuses,prophétesse, chantre) je ne regarderai pas en tout celà mais a ma PAROLE que je vous ai laissé afin de la lettre en pratique,c'est par et selon elle que je vous jugerai.je ne fais acception de personne,tout comme je fais pleuvoir sur les bons et les méchants je jugerai aussi pareillement.il n'y aura pas ce jour des choisis,des mis à part,des élus mais chacun sera jugé selon ses propres œuvres,le titre,le ministère,les dons de qui que ce soit ne pourront les sauver ce jour douloureux,regrettable,et ainsi vous saurez que je suis le véritable Dieu,rangez vos vies je vous le dit en vérité,en vérité,travaillez sur vous, faîtes l'effort sur vous,traitez durement vos corps,songez à faire vos restitutions ceux qui ont la capacité maintenant,pardonnez vous les uns les autres,aimez vous réciproquement,soutenez vous et ceux là sont différents de la haine,la rancoeur, l'orgueil,la colère,la médisance,les plaisenteries,les paroles vaines,des causeries qui n'edifient pas vos âmes,les temps sont finis,en ce moment vous devez être en deuil, qu'est ce que des gens qui sont en deuil,ou qui subissent les douleurs de l'enfantement ont a se dire de si marrant quand ils se réunissent,vous devez prier,adorer, exhorté quand vous vous réunissez,les réseaux sociaux vous occupent unitilement que moi.vous êtes trop négligeant,vous trainez les pas pour aller à l'église, à l'évangélisation, même au culte du soir vous n'y allez pas pendant que vous le pouvez, comment allez vous,vous justifiez devant moi en ce jour douloureux,pensez vous que je m'arrêterai pour écouter les versions de chacun,mais non vos œuvres seront tous devant vous,je suis un Dieu de vérité je ne jugerai personne sur ce qu'il n'a pas commis,l'accusateur c'est le diable, ouvrez moi vos cœurs lorsque vous êtes à ma présence,vous pouvez faire semblant devant les hommes et pas devant moi.que mes enfants mariés fassent très attention car plusieurs perdront leur salut à cause de ce mariage,je vous vois tous sous vos toits,mes regards sont fixés sur vous.
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Qu'est-ce que la manipulation sexuelle ?
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Qu'est-ce que la manipulation sexuelle ?
La manipulation sexuelle consiste à manipuler ou à contraindre une personne à se livrer à une activité sexuelle quelconque. La manipulation sexuelle peut consister à menacer, à culpabiliser ou à bouder en cas de refus. Elle peut également consister à vous donner de l'alcool ou des drogues dans l'intention de vous amener à avoir des relations sexuelles avec lui. N'importe qui peut être victime ou auteur d'une coercition sexuelle, indépendamment de son sexe ou de son orientation. Une personne manipulée sexuellement peut dire oui et accepter d'avoir des relations sexuelles parce qu'elle a été manipulée ou menacée pour le faire. Souvent, elle a l'impression qu'elle ne peut pas dire non si elle dit non, elle sera punie, blessée ou culpabilisée. Il se peut aussi que le manipulateur leur mente pour les amener à avoir des relations sexuelles sous de faux prétextes. Malheureusement, la manipulation sexuelle est courante selon une étude de 2019, une femme sur trois et un homme sur dix déclarent avoir été victimes de coercition sexuelle.
Qu'est-ce que la manipulation émotionnelle ?
La manipulation émotionnelle se définit comme le fait d'essayer de contrôler, d'exploiter ou d'influencer les sentiments, les comportements ou les pensées d'une personne, généralement pour que le manipulateur puisse obtenir un résultat en sa faveur. La plupart des gens se livrent à la manipulation à un moment ou à un autre : un adolescent peut bouder pour que ses parents lui cèdent, un ami peut vous faire culpabiliser parce que vous étiez malade le jour de son anniversaire. Les enjeux ne sont pas toujours les mêmes, et certaines personnes le font intentionnellement, d'autres non. Cependant, la plupart d'entre nous finissent par apprendre que la manipulation n'est pas acceptable. Manipuler quelqu'un sexuellement, en particulier, est inacceptable et profondément blessant. Tactiques de manipulation sexuelle Les tactiques de manipulation sexuelle peuvent être verbales ou comportementales. Les manipulateurs peuvent utiliser une ou plusieurs de ces tactiques. Si la manipulation sexuelle peut sembler évidente et manifeste dans certains cas, elle peut aussi être subtile.
Menaces
La manipulation sexuelle peut consister à menacer une personne, non seulement sur le plan de sa sécurité physique, mais aussi sur celui des choses qui comptent pour elle. Par exemple, un manipulateur sexuel peut menacer de licencier ou d'expulser une personne, ou de lui causer des difficultés sociales, financières ou émotionnelles. Ces menaces peuvent être évidentes ou subtiles. Exemples : "Je vais te dénoncer à ta famille si tu ne couches pas avec moi". "Si tu ne couches pas avec moi, je dirai à ta femme que nous avons eu une liaison". "Si tu ne couches pas avec moi, je te quitte et je trouve quelqu'un qui le fera." "Ce serait dommage que tu perdes ton travail/maison/amis/relations à cause de ça."
Culpabilisation
Il s'agit d'un manipulateur qui cherche à vous faire sentir coupable pour que vous ayez des relations sexuelles avec lui. Exemples : "Je croyais que tu m'aimais. Je suppose que j'avais tort." "Tu ne veux plus coucher avec quelqu'un d'aussi laid que moi." "Je viens de payer ton dîner, un cinéma et tu veux pas passer la nuit avec moi"
Jouer sur vos insécurités
Les manipulateurs peuvent utiliser vos insécurités pour vous convaincre d'avoir des relations sexuelles avec eux. Exemples : "Tu ne veux pas avoir l'air d'une prude, n'est-ce pas ?" "Ce n'est pas grave. Tu es probablement terrible au lit de toute façon." "Tu es sûr de vouloir gâcher cette opportunité ? Quelqu'un qui te ressemble n'en aura peut-être pas beaucoup."
Gaslighting
Un terme qui a gagné en popularité au cours des dernières années, le gaslighting fait référence à une forme de manipulation où quelqu'un essaie de contrôler la façon dont une autre personne se voit et voit ses propres expériences. Il peut l'amener à douter de sa santé mentale, de sa mémoire ou de sa perception du monde. Exemples : "En fait, tu as déjà consenti plus tôt, tu ne t'en souviens simplement pas." "Tu es toujours trop sensible. Faisons-le." "Tu as aimé la dernière fois, mais tu ne t'en souviens pas."
Mentir
Pour vous convaincre d'avoir des relations sexuelles avec lui, un manipulateur peut vous mentir explicitement. Exemples : Il peut mentir sur lui-même, notamment sur son âge, son travail, ses intérêts ou ses expériences, pour vous inciter à coucher avec lui. Si vous vous y opposez parce qu'il est en couple ou marié, il peut mentir en disant qu'il est dans une relation libre ou en instance de divorce alors que ce n'est pas le cas.
Punition
Un manipulateur peut vous punir si vous le rejetez sexuellement. Lorsque vous dites non, il peut essayer de vous faire sentir mal pour que vous acceptiez la prochaine fois. Cette punition peut être évidente ou plus passive-agressive. Par exemple, il peut accepter votre refus mais bouder pendant le reste de la semaine. Exemples : Bouderie ou "traitement silencieux". Devenir plus critique et méchant Oublier intentionnellement des choses importantes
La coercition est-elle une agression sexuelle ?
Oui. Bien que la définition de l'agression sexuelle puisse varier d'un pays à l'autre, la plupart des États incluent la coercition sexuelle dans leur définition légale de l'agression. En effet, la coercition sexuelle signifie que vous ne donnez pas librement votre consentement, mais que vous êtes manipulé. Que faire en cas de manipulation sexuelle ? Si une personne que vous connaissez essaie de vous manipuler sexuellement, il est parfois difficile de l'identifier et encore plus difficile de savoir comment réagir.
Voici quelques conseils pour réagir face à la manipulation sexuelle.
Soyez ferme sur vos limites. Si la personne continue à essayer de vous manipuler, vous pouvez lui répéter que le non est votre réponse définitive et que vous n'aimez pas qu'on vous mette la pression. Faites respecter ces limites. Si la manipulation se poursuit, respectez vos limites et votre décision en vous retirant de la situation. Levez-vous, sortez, cessez de leur parler si nécessaire. N'oubliez pas que c'est vous qu'ils manipulent. Ils peuvent vous insulter, utiliser vos insécurités contre vous ou vous donner l'impression de perdre la raison, mais n'oubliez pas que tout ce qu'ils disent doit être considéré avec scepticisme car ils vous manipulent. Sachez que ce n'est pas votre faute. Qu'ils aient réussi à vous manipuler ou non, que cela soit déjà arrivé ou non, ce n'est pas votre faute. La manipulation est de la seule responsabilité du manipulateur. Enfin, pensez à trouver de l'aide. Il n'est pas toujours facile de s'éloigner d'un manipulateur sexuel si vous dépendez de lui, par exemple s'il est votre patron, votre partenaire ou votre propriétaire.
Récapitulons
La manipulation sexuelle n'est pas acceptable. Si vous avez été victime de manipulation sexuelle, sachez que ce n'est pas votre faute et que vous n'êtes pas seul. Bien qu'il ne soit pas toujours facile de remarquer et de comprendre la manipulation sexuelle au moment où elle se produit, vous pouvez y voir plus clair en vous mettant à l'écoute de ce qu'une personne vous fait ressentir à propos du sexe. Si vous vous sentez coupable de ne pas vouloir avoir de relations sexuelles ou si vous avez peur, vous pouvez vous demander si ce n'est pas parce que vous êtes manipulé sexuellement. David SCHMIDT Read the full article
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johnzenko-bandicootcn · 10 months
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Être ou ne pas être
Je comprends pas la masse qui ne savent que se fédérer seulement pour manifester en bande et crier (alors qu'ils ne veulent rien savoir de leur propre Représentation Manifesté ici-bas en Corps et en Esprit), ou bruler des poubelles, quand ce n'est pas pour casser des gens (flic entre autres, ou inversement)/matériel du bien commun ?
Alors que dans un même temps, l'impossibilité de se fédérer pour apprendre et savoir qu'est-ce que le principe de Représentativité de tout un chacun et savoir LA LOI par nature véritable par essence, et qui la définit pour la faire valoir en vérité et en toute légitimité...
Juste WTF.
Principe de Représentativité, principe de Droit et de LOI à savoir, afin d'œuvrer pour ce que nous voulons demain, plutôt que de faire face bêtement à la "révolution" de bas étage (action/réaction, n'est pas la solution pour brisé le "tourner en rond"/cercle).
(cherchez "révolution" dans le dico vous serait surpris, et vous comprendrez peut-être pourquoi on en sort pas)
Et qu'infiné la masse arrive toujours à demander "qu'est-ce qui est proposé?" et "qu'est-ce qu'on fait?" (apprendre le droit de toi-même par Représentation, et donc celui des autres et quelle LOI naturelle réglemente cela tête de nœud, et applique le au mieux de toi-même, fait le valoir, n'est-ce pas déjà titanesque et constructif ?)
Je sais pas moi... On fait quoi de toutes les fois où on se tue à la tâche et à le rabâcher en long en large et en travers, pour dire à cette même masse, c'est quand qu'on décide de vivre en tant qu'Être-Humain sans se facturer la gueule ?
De vivre de don et de partage car tel est ce qui établit la nature même du Droit et de LA LOI par nature, c'est bac +30 que c'est si difficile ?
Trop accroché au monde pyramide et à la possession d'un monde de merde qu'on ne peut plus piffrer ? (Stockholm ?) La pyramide, la marchandisation des Représentations(Droits), de la vie et des besoins essentiels créent la misère et la détresse sociale, créée les inégalités...
Cette même masse qui se plaint qu'on vive dans une société malade qu'ils acceptent d'eux-mêmes et qu'ils font tourner bénévolement, alors qu'il est notifié de ne pas remettre une pièce dans la machine(ne plus donner sa représentation), et "de ne plus l'acheter pour que ça ne se vend plus." #Coluche (arrêter de se marchander la gueule et la terre, non?)
Le monde, s'étonne de faits divers et se retrouvent dans des choix binaires, mais ne remettent pas en question le modèle sociétal et le mode de vie décadent qui nous y a menés et les mécanismes qui permettent cela, et QUI rend tout cela possible.
On ne guérit pas la brûlure du feu par le feu, mais avec de l'eau... Le désordre public n'est pas l'ordre et la justice/justesse. (notion de mesure).
Le sang appelle le sang, la violence engendre que la violence, et la haine ne bâtissent que la haine pour fondement... (c'est le miroir de la pyramide, à l'image des "Homes(maison)") de toutes ses Unités qui la composent, et qui forment un tout appelé Nations.
à qui la faute de jouer dans la roue à hamster plutôt que d'en sortir intelligemment et en humanité ? Genre la réflexion rationnelle c'est uniquement la propriété du miroir ? Ou bien les esprits peuvent aussi réfléchir au PrésenT pour demain ?
Peut-être que dans le monde de demain la masse auras conscience que non, on ne supprime pas une vie peut importe qui et quoi il/elle, est fait. Et que non, on ne fait pas aussi "tout ce qu'on veut" quand on décide de vivre en tant qu'espèce civilisationnelle capable d'entendement et de morale, et de comprendre que l'autre, EST un autre que soit, de même nature fondamental, de même propriété par constitution et par représentation, donc de même DROIT et donc des mêmes BESOINS.
Bref, moi je retourne aiguiser mes diverses compétences, et mon sens d'analyse rationnelle sur mes jeux. (quand je ne suis pas en mission bénévole pour les autres).
Envoyez-moi un SMS quand vous aurez décidé d'arrêter de jouer au monopoly pyramidale que la masse aime appeler à tort "La vie"
(Si si, "La vie" celle que le monde aime marchander à la Roulette Russe, et soumis à des Représentants qui décident comment on doit chier et qu'est-ce qu'on aura comme allonge de laisse)
Car perso, tout seul, mon cerveau suffit pas, et je sais pas penser à tout (et surtout à mettre en pratique) bien qu'en connaissance de la Clef qui établit le premier pas vers la sortie pour tous.
La bise ! éteignez votre écran, et sortez voir vos semblables sur le pavé(qui crèvent de chaud comme de froids en fonction du temps), ça sera un début sur le sens des priorités commune, et comprendrez peut-être mon problème du "tout seul, mon cerveau suffit pas" 😺
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marie-bradshaw · 1 year
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A l'assaut du froid norvégien
Chers lecteurs, (j'ai l'impression d'être Lady Bridgerton quand je commence mes articles comme ça...) aujourd'hui, comme souvent, je suis partie à l'aventure.
Entendons par là que d'une situation plutôt catastrophique peut se présenter une opportunité de sortir de sa zone de confort.
Ici une erreur d'aéroport qui m'a fait rater mon vol de retour en France depuis Oslo.
Tous les autres vols étant complets, une petite voix intérieure s'est mise à susurrer à mon oreille: "c'est l'occasion d'être un peu dingue et de partir faire un truc de fou".
Moi: "Ok la voix, mais quoi?"
La Voix: "Y'avait pas un truc que tu voulais faire, pour lequel il fallait passer par Oslo et dont tout le Monde parle...?"
Moi: "Bon sang mais oui! Tu crois qu'on peut? C'est pas super raisonnable..."
La Voix: "On peut tout ce qu'on veut, et entre nous je crois que tu l'as bien mérité. Tu voulais redevenir toi-même à travers ce voyage non? C'est le moment de le prouver. Vis"
Moi: "Tu sais clairement me parler... En même-temps tu es moi, ou la version de moi "en Fuego" H24 qui se mettrait à danser du Shakira au milieu de l'aéroport et qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, je ne sais pas pourquoi j'avais cessé de t'écouter ces derniers mois, j'avais peur je crois"
La Voix: "Peur de quoi darling?"
Moi: "D'être trop je pense, d'être trop pour lui, de le consummer, de l'écraser sous le poids de sa jalousie, de le noyer avec sa soif de contrôle, de le brûler avec mon feu sacré"
La Voix: "Bref, tu avais peur de lui faire mal avec ses propres insécurités et tu t'es perdue en chemin"
Moi: "Je suppose"
La Voix: "Tu supposes? Pour quelles autres raisons aurais-tu cesser de te manifester?"
Moi: "La croyance qu'un cadre sociétal bien défini pouvait me convenir. Que si je me forçais assez fort, je pourrais accepter un job qui me rend dingue et un mec qui ne croit ni en lui ni en moi"
La Voix: "Je vois... Et qu'est-ce que tu crois à présent?"
Moi: "Je crois que la vie ce n'est pas ça. Qu'on est tous différents, mais qu'on veut tous aimer et être aimés à sa juste valeur et pour qui nous sommes entièrement, sans compromis."
La Voix: "Et qui es-tu?"
Moi: "Grande question... Quelqu'un de bienveillant, d'authentique, de sincère (je me répète non?), d'impulsif aussi (c'est ta partie ça), de vivant, de passionné, d'emphatique. J'aimerais savoir que je fais une différence à mon échelle, pour mes amis, mais pour tous ceux qui auront besoin d'un coup de pouce pour se sentir bien dans leurs baskets. Parce que je sais ce que ça fait d'être le vilain petit canard, des brutes du lycée qui te martyrisent parce que t'es l'intello de la classe aux parents qui t'ont confondu avec un punching-ball émotionnel. Je sais ce que ça fait de ne pas se sentir vu/e, respecté/e, traité/e avec décence et humanité. De se réfugier dans les livres et des univers où tout paraît toujours plus simple. De ne pas avoir confiance en soi, en son capital, en son potentiel."
La Voix: " Et tu lui dirais quoi aujourd'hui au toi qui a vécu tout ça? A tous ces gens qui pleurent en silence, qui se réfugient chacun à leur manière, ou qui ont peur d'être jugés tout simplement."
Moi: "Je leur dirais à tous, moi incluse, que la roue tourne. Saisissez votre chance, apprenez à vous connaître, à vous aimer, peu importe ce que pensent les gens. Ils ne se réveillent pas avec vous le matin, ils ne se couchent pas avec vous le soir. Vous oui. Et si vous ne vous aimez pas tel que vous êtes, comment pourriez-vous être sincère avec les autres? Peu importe l'état dans lequel vous êtes aujourd'hui, posez-vous la question, qui vous voulez être demain? Fermez les yeux, visualisez cette personne, tendez-lui la main. Ca peut être vous demain, et vous êtes votre seul obstacle."
La Voix: "Wow. Merci pour ça"
Moi: "Merci à toi, de ne pas m'avoir abandonné quand je détournais le regard sur ce que tu essayais de me faire comprendre en t'enfermant dans un puit sans bruits. A présent je sais, tu es sortie, et je suis prête à marcher avec toi en égaux."
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omagazineparis · 1 year
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Pourquoi il faut défendre les droits des femmes
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C'est une triste réalité : à l'heure où nous écrivons ces lignes, plus de 60 cas d'agression sexuelle sont signalés chaque jour en France. Malheureusement, ces cas ne sont pas non plus propres à une période ou à un lieu géographique particulier. À bien des égards, la fréquence alarmante à laquelle les femmes sont victimes de violences sexuelles est devenue une pandémie mondiale. C'est devenu un tel problème que nous l'appelons "la nouvelle normalité" et refusons de l'accepter. Mais pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi un phénomène aussi courant doit-il être dénoncé ? Qu'est-ce que cela a à voir avec les droits des femmes ? La réponse réside dans le fait que nous continuons à rejeter et à soutenir les mêmes idéologies patriarcales, encore et encore, jusqu'à ce qu'elles finissent par nous rattraper - et même plus. Si vous observez la société actuelle d'un point de vue macroéconomique, vous constaterez que les femmes ne sont toujours pas égales ; au contraire, elles sont tout aussi inégales qu'il y a 20 ou même 100 ans. Prenons l'exemple des salles de bain : seuls les hommes ont accès aux toilettes pour hommes depuis que les toilettes ont été ouvertes à tous dans les années 1950 - et quand nous disons "depuis", nous sommes sérieux ! De nombreux pays ont déjà progressé vers l'élimination des salles de bain à occupation unique pour les deux sexes en créant des toilettes non mixtes (comme la Suède), ce qui constitue un pas de plus dans la bonne direction, mais reste encore loin de ce à quoi nous devrions aspirer. Pourquoi est-il si difficile pour les femmes d'obtenir l'égalité des droits ? Tout d'abord, il convient de prendre un peu de recul et de se demander pourquoi nous devons défendre les droits des femmes. Ce n'est pas parce que nous sommes "gentilles", mais parce que le monde est sexiste et que plus tôt nous l'accepterons, plus nous aurons de chances de réussir à créer un avenir plus égalitaire. À l'heure actuelle, nous sommes des centaines de millions à vouloir vivre dans un monde égalitaire. Il est important de comprendre que par nos actions, nous pouvons faire la différence. Un autre aspect important de la campagne #WhyIsItSo est que nous demandons pourquoi les droits des femmes sont menacés - que se passe-t-il dans le monde ? Que nous fait-on pour que nous ayons besoin de nous défendre ? Il est important de se rappeler que même si nous sommes humains, nous ne sommes pas statiques. Nous grandissons et changeons constamment ; nous devons protéger cet aspect de nous-mêmes, afin de pouvoir avoir un impact encore plus important à l'avenir. Pourquoi est-il si important de défendre les droits des femmes ? Nous avons déjà vu à quel point il est dangereux d'accepter que les choses soient telles qu'elles sont en matière de droits des femmes. Il ne suffit pas de dire qu'il faut les protéger, il faut montrer qu'ils sont protégés. Même si nous avons fait de grands progrès en matière de droits des femmes ces dernières années, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Nous devons montrer que nous n'allons pas accepter que les choses soient telles qu'elles sont, mais faire pression pour que les choses changent. Défendre les droits des femmes ne signifie pas essayer de forcer tout le monde à accepter les droits des femmes - cela ne fonctionnerait pas, et ce serait injuste et déraisonnable. Au contraire, nous devons défendre les droits des femmes, car ces droits sont la base d'un monde meilleur : plus les gens accepteront les droits des femmes, plus il sera facile pour tous les autres de les accepter aussi. La raison la plus importante de défendre les droits des femmes est que nous devons agir, et l'action est le meilleur moyen d'obtenir des résultats. Si nous restons assis et ne faisons rien, rien ne changera. Nous voulons changer le monde, et nous ne pouvons pas changer le monde si nous ne nous changeons pas d'abord nous-mêmes. Défendre les droits des femmes n'est pas seulement quelque chose que nous faisons pour nous-mêmes, c'est aussi quelque chose que nous faisons pour les générations à venir. Plus les gens en sauront sur les droits des femmes, plus ils voudront les défendre. Et plus les gens défendront les droits des femmes, plus les autres voudront les défendre. C'est un cycle sans fin. Quels résultats obtiendrons-nous en défendant les droits des femmes ? Les résultats que nous pouvons obtenir en défendant les droits des femmes sont immenses. Le monde serait plus agréable à vivre si les femmes bénéficiaient de l'égalité des droits, et il y aurait moins de discrimination : moins de personnes seraient discriminées en raison de leur sexe ou de leurs croyances religieuses. Les gens auraient également une meilleure santé mentale s'ils n'étaient pas constamment préoccupés par la menace d'une agression sexuelle. Il y aurait également moins de violence. Les gens seraient moins enclins à faire du mal aux autres s'ils les traitaient avec respect et gentillesse, plutôt qu'avec agressivité et haine. Le monde serait meilleur et il y aurait plus d'égalité - ce sont tous des résultats formidables que nous pouvons obtenir en défendant les droits des femmes. Les droits des femmes sont essentiels à la dignité humaine, et chaque personne a le droit de vivre dans un environnement sûr sans craindre la violence. La campagne #WhyIsItSo a pour but de souligner l'importance de la défense des droits des femmes et d'encourager les gens à agir en ce sens. Il s'agit d'être actif, de ne pas se contenter de lire des articles sur le sujet, mais de faire une différence dans sa vie et dans celle des autres. Il s'agit de reconnaître que le monde n'est pas parfait et que nous devons faire quelque chose pour l'améliorer. Il s'agit de trouver une cause à laquelle vous croyez et que vous pensez mériter d'être défendue. Et surtout, il s'agit de faire la différence, quelle que soit son importance. Read the full article
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jessyminutes · 1 year
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2022...
On l'attendait tous cette fin d'année ou en tout cas moi, oui. 2022 aura été une année compliquée avec son lot de mauvaises nouvelles mais aussi de bonnes. (c'est fou comme le mauvais prend le dessus sur le bon, j'apprends à changer ça en 2023 et paf nouvelle résolution...bref)
En 2022, je me suis posée beaucoup de questions, sur moi, sur la vie, sur le monde, sur les gens que je connais ou pas (ça, c'est bizarre je l'avoue), sur tout on va dire, pour faire plus simple, et j'ai toujours des questions sans réponse. Je pense qu'il n'y a pas de réponse, les choses sont ainsi point final. Je réfléchis, peut-être, trop (l'important des virgules comme auto-critique), je me perds dans les pensées...je vais trop loin.
"Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien." on la connaît tous cette citation de Pierre Desproges, enfin son début parce que le reste ne m'intéresse pas. Elle est parfaite pour 2022. Alors je n'ai pas de chien, mais j'aime les animaux donc ça compte de ouf et des Hommes, je parle, là, de l'être humain, j'en connais(sais). D'années en années, le cercle d'amis se rétrécit, on perd contact, on essaie même plus d'envoyer un sms, on se dit "arf ils donnent pas de news non plus ainsi va la vie" (c'est la version polie), on fait vraiment plus d'effort genre je ne veux pas sortir je le dis (je passe pour une mamie mais je m'en fous), on est là avec les gens qui nous acceptent comme on est. Ceux qui critiquent ne sont plus la bienvenue, on veut du bonheur en 2023.
"Les gens sont laids, le monde est triste", Marina Rollman a bien raison, (qu'est ce qu'elle me fait rire cette phrase). Bon ok, on est tous beaux à notre façon, nous sommes uniques, mais le monde est triste, on peut pas faire plus triste que ces dernières ann��es je pense. Alors on est comme Angèle, on ne veut plus de cauchemars dans nos vies, mais on sait que c'est trop beau pour être vrai. Prendre des résolutions, on le fait vraiment pour essayer de tenir l'année, se rassurer en se disant j'ai réussi alors qu'on réussit la plus petite des résolutions : boire de l'eau tous les jours. Je ne prend pas de résolution, comme ça je ne suis pas déçue à la fin de l'année, je fais juste "mon bilan calmement en me remémorant chaque instant" ( non mon but n'est pas de placé des lyrics à chaque phrase, promis).
Mon bilan est nul, enfin non pas si nul, (apparemment je dois arrêter de me rabaisser), mon bilan est dans l'ensemble passable (professeure J.). J'ai hâte de voir ce que 2023 me réserve, be kind avec moi s'il te plaît, jt'ai rien fait encore.
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manue-ringo · 1 year
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Chapitre 62 : Invitation
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Depuis combien de temps y êtes-vous sujette ? S'interrogea Scully.
Quelques semaines, tout au plus. Le sérum que j'ai inoculé ne fait peut-être plus effet. Ou alors je deviens cinglé. Dit-elle dépitée.
Si ça peut, vous rassurez, je peux vous faire passer d'autres tests par sécurité. Qu'en dite vous ? Proposa Scully.
Non merci Dana. Je crois que ça ira. Je ne veux plus être traité comme un vulgaire rat de laboratoire. Dit elle avec véhémence.
Ce n'est pas du tout ce que… Commença Scully avec confusion.
Laissez tomber chérie. Je vous dis que ça va. Bon, j'aimerais rentrer au bureau, j'ai encore quelques coups de fil à passer. Dit elle à Skinner.
De retour à son bureau, Parker brûlait d'envie de parler à son père pour en savoir plus sur cette histoire. Seulement, elle ne disposait plus de ce luxe désormais. La jeune femme ne s'y était toujours pas faite. L'emprisonnement de son père fut la chose la plus difficile à accepter pour elle. Un profond sentiment de solitude l'envahissait. Elle se sentit piégée. Tout était la faute de ce fumeur. Cet homme qui avait brisé sa vie à jamais. Elle voulait se venger. Lui faire payer une bonne fois pour toutes. Parker avait échoué la première fois. La jeune femme devait se montrer bien plus prudente pour l'approcher à nouveau. Elle devait pour cela établir le plan parfait pour arriver à ses fins. Parker ne pouvait pas échouer cette fois. Aussi, il y avait ce fameux Docteur Raines dont il fallait se méfier. La jeune femme devait résoudre en priorité ce mystère qui planait sur sa mort. À cet instant, on frappa à sa porte. Parker semblait avoir retrouvé ses esprits. Elle se leva pour aller ouvrir. C'était l'agent Scully.
Ah, c'est vous ? Qu'est-ce que je peux faire pour vous ma belle ? Dit elle un peu ailleurs.
Pardon, j'espère que je ne vous dérange pas. J'ai un message à vous faire passer de la part de Skinner. Rassurez-vous, ce n'est rien de grave. Dit elle quelque peu hésitante.
Je vous écoute. Dit Parker en la fixant du regard.
Il souhaiterait savoir si vous seriez d'accord pour vous joindre à nous au banquet de fin d'année organisé par nos compères ? Demanda-t-elle.
Parker eut un rire jaune puis reprit :
Sérieusement ? Vous pensez vraiment que j'ai la tête à ça ?
Il savait aussi que vous alliez dire cela. Je suis navré, mais je vais devoir insister. Skinner apprécierait beaucoup que vous soyez de la partie. Et nous aussi d'ailleurs. Je pense que ça vous ferez le plus grand bien. Vous faites partie de l'équipe maintenant. Vous avez marqué les esprits. Les collègues vous apprécient en tant que personne et en tant qu'agent. Et puis vous avez aussi le droit à un peu de distraction Parker. Surtout après tout ce que vous avez traversé. Qu'en dite vous ? Ajouta Scully avec honnêteté.
Parker eut un petit sourire au coin des lèvres. Elle reprit :
Vous êtes adorable chérie. Cette proposition est touchante, c'est vrai. Je ne vous garantis rien, mais je vais y réfléchir. Promis. Elle lui lança un clin d’œil avant d'aller se chercher un café à l'étage.
Scully l'accompagna en chemin. Elle profita de ce moment pour parler un peu plus avec elle.
Vous allez me trouver peut être un peu insistante, mais nous n'avons jamais eu l'occasion de faire davantage connaissance toutes les deux.
Café ? Lui proposa Parker soudainement.
Euh oui pourquoi pas. Répondit Scully, surprise.
C'est vrai ça. On devrait s'organiser une soirée fille. Dit elle d'un air railleur.
Scully leva les yeux au ciel puis reprit :
Parker, s'il vous plaît. Je suis sérieuse. Je sais que vous êtes une solitaire et que vous tenez à prendre vos distances envers nous, mais ne croyez vous pas qu'il serait plus commode pour vous de faire un petit effort ? Ce n'est pas grand-chose. Ça faciliterait grandement nos rapports, vous savez. Dit Scully d'un air avisé.
Parker but une première gorgée puis répondit :
Je n'ai pas envie de m'imposer dans votre improbable duo. Une complicité pareille ça se préserve Dana. Il y a une telle alchimie entre vous. Ça serait dommage de tout gâcher. N'est ce pas ?
La jeune femme brune lui tendit son café. Scully s'en saisit sans boire son contenu. Elle semblait pensive.
J'ai l'impression d'avoir touché un point sensible. Je me trompe ? Dit elle d'un air satisfait.
Non. Mais vous avez tort de penser comme cela. Ce n'est pas la bonne stratégie Andréa. Et justement puisque vous parlez d'alchimie, je crois que je pourrais en dire autant vous concernant. Dit Scully avec raison.
Parker eut un rictus puis renchérie :
Développez ?
Vous savez très bien où je veux en venir. Ça n'a rien de personnel, mais je souhaite simplement m'assurer que cette connivence entre vous n'affecte en rien notre collaboration. Dit elle timidement.
Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de la jeune femme brune.
Vous savez quoi ? Je crois que je vais accepter cette invitation. Je sens que je vais bien m'amuser. Merci chérie. Ce fut très instructif. Déclara Parker en laissant l'agent Scully quelque peu perplexe.
L'agent Mulder l'avait rejoint peu de temps après. Voyant la mine soucieuse de sa partenaire, il dit :
Tout va bien Scully ? Tu as l'air contrarié. C'est à cause de ce mystérieux cas. Je comprends que ça te travaille. Je t'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser. C'est comme si quelqu'un cherchait à attirer Parker dans un piège. Il va falloir éclaircir tout ça. 
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namjinsuperior · 1 year
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🔴 NamJin
Voici mes idées (mis à jour quand j'ai des idées évidemment) du pairing NamJin.
Si vous souhaitez utiliser l'une de ses idées, vous pouvez tant que vous m'identifiez dans l'histoire ou me demander la permission.
Si vous voyez un résumé d'une ff mot pour mot tiré de mes idées, n'hésitez pas à me prévenir :)
Certaines idées n'ont pas de titre ou peuvent changer. La majorité ont une photo d'inspiration.
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Namjoon aide son grand-père à tenir la vieille librairie du coin. Cette odeur de renfermer, de vieux, de papier, de cuir excite Namjoon à chaque client qui part avec un trésor. Mais il y a quelqu'un qui vient de plus en plus régulièrement et qui attire l'œil de Namjoon.
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Kim Seokjin a besoin de repos après avoir remporté le dernier championnat de snowboard de l'année. L'année prochaine, il est sur la liste des candidats au Jeu Olympique d'Hiver. Mais est-ce que ses vacances se passera-t-elle bien ?
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Seokjin a été endoctriné par sa famille. Il ne pense pas lui-même, il ne fait rien s'il n'a pas l'accord de son père. Il finit par rejoindre une secte et la vie de Seokjin ne mène nulle part jusqu'à ce qu'il rencontre cet homme.
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Namjoon est producteur et rappeur. Un jour, on lui propose de signer chez le grand label KORE Entertainment et il accepte. En allant signer son contrat, il rencontre le PDG de l'entreprise, Kim Seokjin et il ne pensait pas qu'il était si jeune.
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Trouver un stage à New-York pendant un mois, c'était l'étape que Yoongi et Seokjin devait faire pour améliorer leur anglais, mais aussi pour valider leur diplôme.
Mais quand un raconte des "dad jokes" à tout bout de chant et un autre qui refuse d'ouvrir la bouche pour simplement dire bonjour, ça risque d'être plus compliqué qu'il n'y parait.
P.S: NamJin & Sope
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Seokjin est mauvais dans tout ce qu'il fait, même dans son loisir et passion qu'est le jeu vidéo, alors quand il rencontre ce jeune homme qui est opposé à lui, il est assez frustré.
Mais Jin est en réalité bon dans quelque chose, tout comme cet homme qui est mauvais sur une chose.
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RM rappeur de génie, tombe un jour par pur hasard sur un compte qui dévoile des photos de lui qu'il n'avait jamais vu auparavant. Et les seuls photographes présents à ses côtés sont 2 de ses meilleurs amis, Jin et Taehyung…
Qui parmi les 2 tient ce compte ? Kim Seokjin ? Kim Taehyung ? C'est ce que Namjoon va essayer de découvrir.
P.S: NamJin & Taejoon
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Namjoon fait de son mieux pour payer son appartement à cause de ses études qui coûtent une fortune. Son petit chez-lui est miteux, et le bâtiment en soi-même n'est pas mieux, pourtant il devient très curieux quand il croise plusieurs fois son voisin d'à côté vêtu d'un costume à 100k dollars à 3h du matin.
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Trois amis célèbres décident de prendre des vacances bien méritées dans une maison dans les bois. L'arrivée de campeurs va chambouler leurs vacances pour le meilleur comme pour le pire.
P.S: Namjin, Hopekook & Taegi
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La planète TA7777 a été découvert il y a plus de 100 ans comme une planète potentiellement habitable pour l'Homme. Après de nombreux voyages à travers les années pour ne serait-ce posé les pieds, un groupe d'être-humains volontaires y arrive enfin.
De l'extérieur, la planète est verte, on ne voit que ça et son satellite 10 fois plus petit est de la même couleur.
Quand leur fusée se pose, ils n'étaient pas préparés à ce qu'ils découvrent. La planète est habitée. Par une civilisation identique à la leur enfin presque…
Namjoon, le plus jeune du groupe, qui est né à bord et à grandit sans voir sa planète d'origine ressent enfin la gravité, voit enfin autre chose que l'immensité de l'espace.
La planète semble être composée à 80% de forêt et la première personne qu'ils voient ne parle pas la même langue qu'eux. Et cette personne parait être bien trop protégé pour quelqu'un de tout à fait normal.
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