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#Mystère et Merveilles
iranondeaira · 3 months
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" Le monde de la vie contient assez de merveilles et de mystères tel qu'il est - des merveilles et des mystères qui agissent sur nos émotions et notre intelligence de manière si inexplicable qu'elle justifierait presque la conception de la vie comme un état enchanté."
- Joseph Conrad
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sur-nos-cendres · 1 month
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SUR NOS CENDRES — LES GROUPES.
Pour lever un peu plus le mystère, vous trouverez plus bas les différents groupes du forum. Au nombre de quatre, chacun représente l'attraction des personnages face au vice. En espérant qu'ils vous plairont et vous inspireront de futures merveilles !
CAELUM — aux portes du paradis. Âmes dénuées d’emprise, nourries aux rêves artificiels et aux palabres emplies de sagesse, iels ont les prunelles qui osent s’illuminer devant les teintes rosées du ciel. Point naïf·ve·s, c’est le plexus grand ouvert qu’iels s’exposent aux lumières tardives, prêt·e·s à couvrir les cieux de leurs auras solaires. Après tout, si les murs ne s’écroulent pas, c’est sans doute à cause de leurs mirages béats.
LIMBUS — entre soleil et noirceur. S’articulent encore entre l’ombre glaciale et la chaleur d’un astre, si conscients mais peu insipides, oscillent encore entre les méfaits et les nuances de leurs sacrifices. Iels sont de celleux qu’on qualifie de clair-obscur, prêt·e·s à tomber d’un côté, prêt·e·s à se saigner pour leurs idéaux, il suffit d’un tressaillement pour que les étoiles s’étirent et articulent la véritable nature de leurs cœurs, toujours là quand les larmes forment des ruisseaux de pleurs.
PURGATORIUM — vers le purgatoire. Les encéphales dénués de larmes, iels plongent avec grâce vers les tréfonds d’une ombre opaque. Sous leurs cages thoraciques, il reste encore une chétive lueur d’espoir, vite éteinte par le crépitement de leur virulence, de leur intrinsèque violence. Loin du sang, loin des menaces, iels s’accaparent en silence les esprits fugaces. Dans leurs idées tenaces, il n’y a que l’idée d’un purgatoire qui les agace.
GEHENNA — monarques des enfers. Fossoyeur·euse·s des rêves impurs, iels sont de celleux qui propagent le carnage et tâchent les murs d’un carmin insolent. Souvent indécent·e·s, l’essence est salie jusqu’à à la carne, dicte les gestes de ces soit-disant dieux qui ne sont que pantins lorsque l'on regarde bien. Grands discours et violence exagérée, si la ville plonge, c’est qu’iels ne sont pas du bon côté.
Le discord est déjà ouvert si vous souhaitez le rejoindre, quelques liens y sont également proposés. Hâte de vous y voir ? ♡
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orageusealizarine · 5 months
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COMMENT être pleinement vivante ?
Vous m'avez dit laisse tomber les concours et les livres, sors des bibliothèques (s'il te plaît) et de l'amour du dix-neuvième siècle : ne te prostitue pas pour de l'argent (et je sais combien tu en aurais envie, d'épouser n'importe quel.le riche pour son argent seulement), abandonne l'idée du confort et ose, viens, rencontre-moi, allons où tu voudras
Vous m'avez dit d'écrire, de me mettre à nu, de sécher mes larmes et de continuer de rire et de danser, vous m'avez dit des silences qui furent comme des coups de poignard anonymes et des tremblements ; tu m'as dit VIS, JE T'EN PRIE, tu m'as dit à quel point la réalité était un courage et que mon écriture avait toute l'exigence de la violence,
Et vous m'avez dit et répété que mes mots déchiraient, déchiraient ce réel auquel j'en veux tant, étaient plus forts, plus forts - mes mots à moi ; vous m'avez nimbée de je ne sais quelle oracle ; je me suis désertée de ma propre enveloppe : je me suis faite à l'image de n'importe quel miracle.
Vous m'avez dit combien au mot "bonheur" je répondais "réalité", comme si, comme si cette réalité était la condition du bonheur (puisqu'il n'y a pas de bonheur imaginé - il n'y en a qu'un seul, grandiose, qui se vit à l'instant même), oui, tu m'as dit à quel point j'étais intransigeante et je tapais des pieds, à quel point mon propre ego me faisant mal : tu m'as dit sors de ta prison - est-ce que j'étais folle, enfermée ou si j'étais libre de mes mouvements, qu'est-ce qui m'empêchait de courir, partir ?
Vous m'avez dit ose, vis, sois
Pleinement -
Et je suis
Plus grande que mes malheurs - une esthète, une œuvre d'art, délicate et généreuse - mieux : rayonnante
Et je serai - chaleureuse, altruiste, pleine de santé, tonique, je plongerai mes mains dans la terre - amicale - mes yeux ont la beauté des étoiles - magnifique la vie que je voudrais répandre sur tous ceux qui m'entourent
Tremblante, ma voix amoureuse, dans les parcs et les magasins, tant et trop de délicatesse - la feuille à peine détachée de l'arbre, légère, légère, tourbillonnante
Je voudrais m'offrir, je voudrais m'offrir - à toutes les belles âmes qui meurent de froid, donner toute ma beauté et la richesse de mon être - ça serait vivre !
Être encore autre chose qu'un soleil, et plus réelle qu'un astre - ma chaleur et mes enthousiasmes à donner - tout ce qui brille dans mon cœur, tout ce qui déborde, ce que mes bras ne peuvent contenir et encore toute mon âme
Je voudrais tout offrir, tout, tout donner, répandre des morceaux de moi, le meilleur de ma chair, le plus clair de mes mots, le plus pur de mes baisers et ma tendresse et ma sensibilité - j'ai tout et tant à embrasser et la largesse de mon cœur à contenter, à déverser, à ravir,
Mes yeux à ras bords de toutes les merveilles de la terre - que j'aime et que j'aime et que j'aime
Et vous - que je voudrais tant aimer
Pour oser, pour vivre, pour être - dans la clarté du jour, la majesté des soirs, toute la beauté qui m'étreint - pour vous dire mon ivresse d'être en vie, le bonheur qui est encore autre chose et qui n'a rien d'un mystère
Buvez-moi comme un alcool - si seulement, si seulement mon extase pulsante, vibrante, vivante vous prenait à vous aussi - vous parvenait de n'importe où et d'ailleurs...
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presentslointains · 2 days
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Les orchidées de Madagascar évoquent une magie florale inégalée, leur réputation transcende les frontières de cette île enchantée. Nichées au cœur des forêts tropicales humides, ces fleurs exquises captivent les esprits par leur beauté exotique et leur diversité éblouissante.Madagascar abrite une pléthore d'espèces d'orchidées, estimées à plus de 1000, dont beaucoup sont endémiques, ne se trouvant nulle part ailleurs sur terre. Parmi ces joyaux botaniques, la Vanilla planifolia se distingue particulièrement. Cette orchidée épiphyte, célèbre pour ses gousses de vanille précieuses, incarne à elle seule l'héritage floral de Madagascar et ravit les sens par son parfum suave et délicat.Les orchidées de Madagascar se déploient dans une profusion de formes, de couleurs et de tailles, allant des minuscules fleurs d'un centimètre aux inflorescences spectaculaires mesurant jusqu'à 20 centimètres. Certaines espèces, telles que l'Eulophia petersii, exhibent des fleurs éclatantes aux teintes vibrantes de rose, de pourpre et de jaune, tandis que d'autres, comme l'Angraecum sesquipedale, étonnent par leurs structures étrangement élégantes, adaptées à la pollinisation par des papillons nocturnes.Cependant, derrière leur splendeur envoûtante se cache une lutte pour la survie. La déforestation, la perte d'habitat et le commerce illégal menacent la biodiversité fragile de Madagascar, mettant en péril de nombreuses espèces d'orchidées. Les efforts de conservation sont donc cruciaux pour préserver ces trésors botaniques pour les générations futures.Chaque orchidée de Madagascar raconte une histoire fascinante d'adaptation, de symbiose et de résilience, rappelant à ceux qui les contemplent la fragilité et la beauté éphémère de la nature. Leur présence évoque un monde de mystère et de merveille, où la vie s'épanouit dans toute sa splendeur, parmi les ombres des forêts luxuriantes de l'île rouge. https://presentslointains-madagascar.com/pages/orchidee-de-madagascar
https://presentslointains-madagascar.com/pages/orchidee-de-madagascar
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some recommendations from my 2023 book list
paris des merveilles series, pierre pevel (et al)
a perennial recommendation since i finally finished the trilogy this year. (mid-?)fantasy set in belle epoque france with flying cats and metro trains to fairy kingdoms. the short stories (by up-and-coming authors) are of varying quality but enjoyable. as far as i know not translated into english yet unfortunately
mistress masham's repose, t.h. white
a book i wish i'd read when i actually got it as a child. in which a young girl discovers a colony of lilliputians living in her garden and enlists their help defeating her evil governess... the humour is just top notch honestly
is that a fish in your ear?, david bellos
an extremely accessible and entertaining introduction to translation. i don't know how else to recommend it but it is really really good... if you have any interest whatsoever in language, translation and/or social history. or if you want to gain an interest in them idk
drachenreiter series, cornelia funke
another book i wish i'd known about as a child... a very wholesome and outlandishly imaginative sort of children's fantasy series featuring characters with wild backstories who are nonetheless almost too adorable. and fantasy david attenborough for some reason
the body, bill bryson
just a superlative popular science book on the bizarrities of the physical human condition. if i remember correctly it's one of the books i sat down and just inhaled. can't remember any of the facts from it except that the author fanny burney had her breast ripped off by a metal claw
sherlock holmes et le mystère du haut-koenigsbourg, jacques fortier
a book i'm hesitant to recommend because it might only have appeal if you've been to the château du haut-koenigsbourg. and because it's only available in french. but if you fulfil the conditions then it's a fun trip to early 1900s alsace with political mysteries, deerstalkers and the most unconvincing cover story you've ever seen
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odnagnisul · 1 year
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100 livres à avoir lu dans sa vie (entre autres):
1984, George Orwell ✅
A la croisée des mondes, Philip Pullman
Agnès Grey, Agnès Bronte ✅
Alice au Pays des merveilles, Lewis Carroll ✅
Angélique marquise des anges, Anne Golon
Anna Karenine, Léon Tolstoï
A Rebours, Joris-Karl Huysmans
Au bonheur des dames, Émile Zola
Avec vue sur l'Arno, E.M Forster
Autant en emporte le vent, Margaret Mitchell
Barry Lyndon, William Makepeace Thackeray
Belle du Seigneur, Albert Cohen
Blonde, Joyce Carol Oates
Bonjour tristesse, Françoise Sagan ✅
Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez
Charlie et la chocolaterie, Roald Dahl ✅
Chéri, Colette
Crime et Châtiment, Féodor Dostoïevski
De grandes espérances, Charles Dickens
Des fleurs pour Algernon, Daniel Keyes
Des souris et des hommes, John Steinbeck ✅
Dix petits nègres, Agatha Christie ✅
Docteur Jekyll et Mister Hyde, Robert Louis Stevenson ✅
Don Quichotte, Miguel Cervantés
Dracula, Bram Stocker ✅
Du côté de chez Swann, Marcel Proust
Dune, Frank Herbert ✅
Fahrenheit 451, Ray Bradbury ✅
Fondation, Isaac Asimov
Frankenstein, Mary Shelley ✅
Gatsby le magnifique, Francis Scott Fitzgerald ✅
Harry Potter à l'école des sorciers, J.K Rowling
Home, Toni Morrison
Jane Eyre, Charlotte Bronte
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami
L'adieu aux armes, Ernest Hemingway ✅
L'affaire Jane Eyre, Jasper Fforde
L'appel de la forêt, Jack London ✅
L'attrape-cœur, J. D. Salinger ✅
L'écume des jours, Boris Vian
L'étranger, Albert Camus ✅
L'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera
La condition humaine, André Malraux
La dame aux camélias, Alexandre Dumas Fils
La dame en blanc, Wilkie Collins
La gloire de mon père, Marcel Pagnol
La ligne verte, Stephen King ✅
La nuit des temps, René Barjavel
La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette ✅
La Route, Cormac McCarthy ✅
Le chien des Baskerville, Arthur Conan Doyle
Le cœur cousu, Carole Martinez
Le comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas : tome 1 et 2
Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo ✅
Le fantôme de l'opéra, Gaston Leroux
Le lièvre de Vaatanen, Arto Paasilinna
Le maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov
Le meilleur des mondes, Aldous Huxley
Le nom de la rose, Umberto Eco
Le parfum, Patrick Süskind
Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde ✅
Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupery ✅
Le père Goriot, Honoré de Balzac ✅
Le prophète, Khalil Gibran ✅
Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel
Le rouge et le noir, Stendhal ✅
Le Seigneur des anneaux, J.R Tolkien ✅
Le temps de l'innocence, Edith Wharton
Le vieux qui lisait des romans d'amour, Luis Sepulveda ✅
Les Chroniques de Narnia, CS Lewis
Les Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë
Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos ✅
Les Malaussène, Daniel Pennac ✅
Les mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de
Beauvoir
Les mystères d'Udolfo, Ann Radcliff
Les piliers de la Terre, Ken Follett : tome 1
Les quatre filles du Docteur March, Louisa May
Alcott
Les racines du ciel, Romain Gary
Lettre d'une inconnue, Stefan Zweig ✅
Madame Bovary, Gustave Flaubert ✅
Millenium, Larson Stieg ✅
Miss Charity, Marie-Aude Murail
Mrs Dalloway, Virginia Woolf
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee ✅
Nord et Sud, Elisabeth Gaskell
Orgueil et Préjugés, Jane Austen
Pastorale américaine, Philip Roth
Peter Pan, James Matthew Barrie
Pilgrim, Timothy Findley
Rebecca, Daphne Du Maurier
Robinson Crusoé, Daniel Defoe ✅
Rouge Brésil, Jean Christophe Ruffin
Sa majesté des mouches, William Goldwin ✅
Tess d'Uberville, Thomas Hardy
Tous les matins du monde, Pascal Quignard
Un roi sans divertissement, Jean Giono
Une prière pour Owen, John Irving
Une Vie, Guy de Maupassant
Vent d'est, vent d'ouest, Pearl Buck
Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline ✅
Total : 37/100
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mmepastel · 8 months
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J’ai fini hier soir ce roman très addictif et réussi publié cette rentrée chez Gallmeister.
Je me suis vraiment régalée avec ce récit gothique d’une étrange malédiction. Dans la famille Chapel, lorsque les femmes enfantent, elles meurent ou bien lorsqu’elles consomment leur mariage, elles meurent. Avouez que c’est atrocement diabolique et assez handicapant.
La famille semble possédée. A commencer par la mère, hantée par des fantômes la nuit ; le père est un taiseux inintéressant. Les six filles sont le cœur du roman. Elles sont toutes nommées à partir de fleurs, dont raffole Belinda, la mère, plus portée sur la botanique que sur la maternité heureuse. Une première union se profile pour Aster, l’aînée, et tout bascule.
L’histoire est racontée depuis la « presque plus jeune », Iris. L’histoire est abracadabrantesque pourrait-on dire, mais elle est rendue délicieusement horrifique par l’écriture, juste et un peu pince sans rire, et une ambiance surannée : ça commence dans les années 50, dans le faste d’une demeure riche (argent salement gagné, le père est vendeur d’armes), une demeure présentée comme une pièce montée blanche et victorienne, qui s’apparente à un gâteau de mariage. Cocon d’abord, puis bonbonnière étouffante.
Le sujet sous-jacent est évidemment la toxicité masculine (les armes, la virilité dangereuse des hommes, leur mépris des propos de bonne femme). Iris va parcourir un trajet douloureux, émaillé de deuils, pour parvenir à s’émanciper, en faisant beaucoup de sacrifices. Honnêtement, je n’ai pas trouvé la thèse très bien défendue, mais je me suis régalée à lire l’histoire de ces six sœurs, attachantes et émouvantes. Quelque chose vous happe, et vous avez du mal à lâcher le livre quand bien même les morts sont pour ainsi dire annoncées. Il y a une dimension de conte, voire de comptine, qui rend le récit entraînant, envoûtant. Un halo de mystère en même temps qu’une profondeur psychologique non négligeable.
Roman étrange, trop charmant pour être vraiment dérangeant, mais qui ensorcelle à merveille.
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hana-ko56 · 9 months
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Les Étoiles de l’Amour
Dans un petit village pittoresque, entouré de collines verdoyantes et de champs dorés, vivait une jeune femme du nom d'Elara. Sa beauté était telle qu'elle illuminait les journées les plus sombres, mais derrière ses yeux envoûtants, se cachait une âme avide d'aventures.
Chaque soir, Elara se promenait sur les chemins de campagne, rêvant de voyages extraordinaires et de mondes inconnus. Elle écoutait les histoires des marchands ambulants et des voyageurs de passage, qui lui décrivaient des terres lointaines, remplies de magie et de mystères.
Un soir, alors que la lune se levait, elle entendit des murmures étranges provenant de la forêt qui bordait le village. Intriguée, elle décida de suivre ces sons mystérieux, portée par l'appel de l'inconnu.
Les arbres s'épaississaient à mesure qu'elle pénétrait dans la forêt, laissant place à un enchevêtrement de sentiers cachés. À chaque pas, la magie de l'obscurité grandissait, mais Elara ne ressentait aucune peur. Au contraire, une excitation nouvelle remplissait son cœur.
Au détour d'un chemin, elle aperçut une lueur émeraude, vacillant comme une étoile solitaire. Elle s'approcha avec prudence, mais aussi avec une étrange certitude que cette rencontre était le début d'une aventure extraordinaire.
Au milieu des feuillages, apparut un homme vêtu d'une cape sombre qui semblait se fondre avec la nuit. Ses yeux brillaient d'une lueur magique, et un sourire énigmatique étira ses lèvres. Il se présenta comme Aiden, un voyageur venu d'un royaume lointain.
Aiden avait parcouru des terres enchantées et des contrées mystiques, et il avait une aura d'aventure qui captiva Elara. Il lui raconta des histoires incroyables, des créatures fantastiques et des paysages à couper le souffle. Elle était suspendue à ses paroles, plongée dans un univers où les rêves devenaient réalité.
Au fil des heures qui s'écoulèrent comme des étoiles filantes, Elara et Aiden parlèrent de tout et de rien, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Une complicité singulière se tissa entre eux, et l'étrange sensation de se sentir à la maison en présence d'un inconnu les envahit.
La nuit s'achevait doucement, mais le soleil ne se leva jamais aussi magnifiquement qu'il le fit ce matin-là, illuminant leur nouvelle amitié. Alors que le jour se levait, ils se séparèrent, mais Elara savait que ce n'était qu'un au revoir.
Les jours qui suivirent, Elara ne pouvait s'empêcher de penser à Aiden et aux merveilles qu'il lui avait décrites. Une impulsion irrépressible la poussa à le retrouver, à vivre des aventures en sa compagnie, et peut-être, juste peut-être, à découvrir un amour qui dépasserait les frontières du réel.
Elara prit une décision audacieuse : elle partirait à l'aventure avec lui pour découvrir le royaume légendaire des étoiles. C'était un voyage risqué et incertain, mais elle sentait que son cœur l'appelait vers cette destinée magique.
Sans dire un mot à sa famille et à ses amis, Elara se prépara en secret pour ce périple. Elle remplit un sac avec des provisions, prit quelques vêtements chauds et attacha son carnet de voyage autour de son cou. C'était un cadeau de sa grand-mère, qui croyait aux pouvoirs mystiques des étoiles.
Une nuit, alors que la lune était pleine, Elara retrouva Aiden à l'orée de la forêt. Il lui sourit chaleureusement, resplendissant comme un astre dans l'obscurité. Ensemble, ils se lancèrent dans l'inconnu, suivant les étoiles scintillantes qui semblaient les guider vers leur destinée.
Leur voyage les mena à travers des paysages éblouissants, des montagnes majestueuses aux sommets enneigés, des forêts mystiques où des créatures fantastiques dansaient à la lueur de la lune, et des rivières scintillantes qui chantaient une mélodie enchanteresse.
Au fil du voyage, l'amitié entre Elara et Aiden s'épanouit en un amour profond et sincère. Chaque moment passé ensemble renforçait leur lien, et ils partageaient leurs rêves, leurs espoirs et leurs peurs, créant ainsi des souvenirs inoubliables qui seraient gravés dans leur cœur pour l'éternité.
Un soir, alors qu'ils campaient près d'un lac aux eaux miroitantes, Aiden prit la main d'Elara et la regarda dans les yeux avec tendresse. "Je t'aime, Elara, plus que tout au monde," murmura-t-il. "Depuis le moment où nos chemins se sont croisés, j'ai su que tu étais celle qui illuminerait ma vie."
Les yeux d'Elara s'emplirent d'étoiles, et elle répondit doucement : "Et moi, je t'aime, Aiden. Tu as fait naître en moi un amour pour l'aventure et la magie, et je ne pourrais plus me passer de toi."
Les mots d'amour semblaient se fondre dans le paysage céleste qui les entourait. À ce moment précis, une étoile filante traversa le ciel, éclairant leur amour d'une lueur étincelante. Ils savaient que leur amour était béni par les étoiles elles-mêmes.
Enfin, après de longues péripéties, ils atteignirent le sommet d'une montagne élevée, où ils découvrirent une étrange étoile filante, plus grande et plus brillante que les autres. Sans hésiter, ils la touchèrent ensemble, et une magie incroyable se déchaîna.
Un tourbillon de lumière les enveloppa, et ils se retrouvèrent soudainement dans un royaume inconnu, où les étoiles semblaient danser autour d'eux. C'était le légendaire Royaume des Étoiles, où le temps semblait s'arrêter et où l'amour régnait en maître.
Elara et Aiden savaient qu'ils avaient trouvé leur vrai foyer. Ils vécurent heureux pour toujours dans ce royaume féérique, explorant ses merveilles et partageant leur amour éternel. Ils savaient qu'ils étaient liés par les étoiles, et rien ne pouvait briser leur connexion magique.
Et ainsi, dans le Royaume des Étoiles, Elara et Aiden vécurent leur conte romantique fantastique, une histoire unique qui illuminerait le ciel de mille éclats et serait racontée aux générations futures, inspirant l'amour, la magie et l'aventure.
Fin.
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soitamespieds · 9 months
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Les Pieds des Femmes, le Point Faible des Hommes
Il y a quelque chose de mystérieusement puissant dans les pieds d'une femme. Ces arches élégantes, ces orteils délicats, ornés ou non de vernis, sont bien plus qu'une simple partie du corps. Ils ont la capacité unique d'ensorceler, de fasciner, de provoquer des émotions inexplicables chez les hommes. Comme si, caché dans les recoins de ces petites extrémités, se trouvait un charme hypnotique capable de transformer le plus robuste des hommes en un admirateur silencieux, plongé dans un océan de fascination.
C'est dans la sensibilité de ces pieds que réside leur puissance. On y voit la vulnérabilité et la force, l'endurance et la douceur. Un talon haut peut évoquer le pouvoir et l'assurance, un pied nu peut inspirer la sérénité et la simplicité, et dans chaque mouvement, chaque pas, chaque frémissement, il y a un langage secret qui parle aux sens des hommes.
Les pieds des femmes, pour certains hommes, sont des symboles d'élégance et de grâce. Un pied bien soigné, avec sa courbe naturelle et ses lignes délicates, peut être considéré comme un chef-d'œuvre de la nature. C'est un tableau vivant qui invite à l'admiration et au respect, un tableau qui évoque des histoires de féminité, de séduction et de charme.
Il y a aussi un aspect tactile dans cette fascination. Le toucher d'un pied de femme peut être une expérience sensorielle exquise, le contact doux de la peau, la sensation de la chaleur et le rythme calmant d'un pied qui bouge doucement. Pour certains, c'est un moyen de se connecter à un niveau plus profond, une forme d'intimité qui va au-delà des mots.
Mais pourquoi les pieds des femmes sont-ils le point faible des hommes ? Peut-être parce qu'ils représentent un idéal de beauté souvent négligé, une part de mystère qui ne demande qu'à être découverte. Peut-être parce qu'ils sont le symbole d'une féminité subtile, éloignée des clichés de la beauté et de la séduction. Ou peut-être simplement parce qu'ils sont, à leur manière, un rappel de la complexité et de la diversité de l'attraction humaine.
Quoi qu'il en soit, la fascination pour les pieds des femmes est une preuve que la beauté réside dans les détails, même les plus petits. C'est une invitation à célébrer la diversité de l'attraction, à découvrir la poésie des formes et à chérir ces petites merveilles de la nature que sont les pieds des femmes.
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goodmemory · 11 months
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Tout le monde devrait considérer son corps comme un don inestimable de la part de l’Un, celui qui aime par-dessus tout, c’est une merveille artistique, d’une indescriptible beauté, et d’un mystère au-delà de toute conception humaine, si délicat qu’un simple mot, un souffle, un regard, que dis-je, une pensée peut lui nuire. —
Nikolas Tesla
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auda-isarn · 1 year
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Chrétiens de Troyes, Romans de la Table Ronde, 734 pages :
" Le roi Arthur et les chevaliers de la Table Ronde. Les merveilles de Bretagne et de Brocéliande. Les amours de Lancelot et de la reine Guenièvre. Perceval en quête du Graal. Ces récits, qui aujourd'hui encore enfflamment l'imagination et inspirent écrivains, musiciens, cinéastes, ont été contés il y a plus de huit siècles par un des premiers et des plus grands romanciers français, Chrétien de Troyes. Ils fournissent la matière de ses cinq romans, réunis et traduits en français moderne dans ce volume. Les amateurs de littérature celtique trouvent chez lui abondamment leur compte. Mais ils trouvent plus que des récits mystérieux, des amours et des combats, des chevaliers, des fées et des géants, des châteaux et des forêts. Ils trouvent des romans si subtils et si profonds que l'on n'a jamais fini de les approfondir et de les comprendre. Des romans qui ne boudent pas le plaisir de l'aventure et y ajoutent celui d'en deviner le sens. Des romans qui donnent à penser autant qu'à rêver. "
Premier romancier, premier poète national, admirable maître d'œuvre tant des romans de courtoisie que du roman mystique de Perceval, Chrétien trouve chez le lecteur d'aujourd'hui la même complicité que chez son auditeur des assemblées médiévales. C'est tout le symbolisme des vieux contes de Celtie ou de Rome qui revit à travers les mille péripéties et mystères du cycle courtois. L'amour y est valeur suprême. De lui procèdent les aventures dans lesquelles s'éprouvent les chevaliers qui hantent la cour d'Arthur, les forêts, les fontaines, les landes, rivages et châteaux enchantés : Érec et Gauvain, Cligès, Lancelot et Yvain. Voici la plus séduisante ouverture de nos lettres. "
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0nalia · 1 year
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Liberté {Eustass Kidd x Reader} Parti 1
Je me réveille comme chaque matin, avec une lourde fatigue sur les épaules. tout dans ma vie allez de travers depuis la mort de ma mère il y a 2mois. les papier empilé, le courrier laisser au bas de la porte, un désordre complet dans un petit appartement de grande ville.
en prime de tout cela, ma relation ces brisée il y a 1 semaine, l'excuse de cette imbécile était ma dépression, mais les odeur qu'il porté sur lui chaque soir au retour de son bureau ne trompé pas. les autres femme aimée lui laisser leur odeur sur son colle de cravate.
quelque jours passé, avec ma routine habituel, remonté la pente était ma principale préoccupation. je suis une petite geek j'aime jouer au MMORPG de Pirate, mais je pratique aussi de la dance (pole dance, hot dance) cela reste un sport très physique et entretien à merveilles un corp. de plus offre du plaisir à dansé sur nos musique préféré.
la sonnette retentie dans l'appartement, je ne m'attendez pas a se qu'un notaire soit debout, face a ma porte.
Bonjour Mlle {Nom de famille} ?
Heu, Oui ? vous êtes ?
Je suis le notaire de vôtre Mère {Nom, Prénom}. je viens clore sont dossier et vous donné ces dernier bien laisser.
Dernier bien ? pardon mais... il me semble que j'ai déjà reçus mon héritage. faire un signe de sou avec les doigts.
Et bien actuellement nous parlons de bien, Matériel. il semblerais que vôtre mère possédé une grande parcelle de terrain de plus de 10 hectare, comptent a l'intérieur une maison de campagne, et un lac au milieu de ces bois.
heu.. entrée ! parlon a l'interieur. invitant le notaire a s'installé dans la cuisine.
après avoir signée les document restant, avec quelque explication et des renseignement sur ces lieu hérité. ma première réaction était de faire mes carton et de partir enfin de cette ville immense et pollué. remplis de personne indésirable..
Respirant grandement devant la porte de cette appartement maintenant vide, les clef a la mains et un petit sourire au lèvre, les souvenir revenant quelque instant, mais les balayant d'un geste de la mains.
Nouveau départ pour toi {Y/N} !
glisser la clef sous la porte de l'appartement suivant les consignes du propriétaire, même pas la décence de venir lui-même les récupéré. cliquant sur ma langue avant de descendre les escalier, ignorant les porte voisine, le rythme de mes pas s'accélérant vers l'excitation de découvrir cette héritage en personne. seul les photo était dans le dossier du notaire, donnant l'eau a la bouche de toute cette vue a couper le souffle, ces foret de pin a perte de vue, trônant en son centre le lac du nom de "Le lac Crystal". un nom curieux mais merveilleux.
s'éloignant de la grande ville, avec le camion de déménagement suivant la voiture de près, presque 12 heure de route était devant nous. cela allez être un long voyage, mais cela en vaudra la peine !
arrivant a 9 heure de route passé, les foret se fondé entre les champs, de plus en plus épais jusqu'à ne voir que des arbre de pin.
Donc la maison et au lieu de la foret ..? intéressant, je savais que tu avait toujours des gout particulier maman.. mais j'aime ton idée..
nous avons toujours eu des gout extravagant dans ma famille, surtout du coter des femmes, ma mère était attiré par se qui et mythologie, mystère et magie. j'ai hérité tout sa d'elle, mais j'ai aussi des penchant particulier pour se qui et du gore.. les films d'horreur des moment de torture mon toujours émoustillé, imaginé pouvoir faire se genre de torture au personne que l'on déteste m'intéresser. mais personne ne le sais.
Petit saut dans le temps. arrivé a la maison, le souffle coupé a la vue de la bâtisse dévoré par les plante grimpantes et le gazon qui avait poussé depuis son décès. le sourire grandissais sur mon visage et la motivation de pouvoir dompté mère nature m'as poussé a vite installée mes affaire, remerciant les déménageur de leur grande aides.
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dancingtraveler · 1 year
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Sublime palais à Durbar Square
Visite avec un guide… une richesse et une finesse de sculpture impossible à retranscrire en photo. Notre guide Jagadish est une merveille… me surprend! Tout ce qu’il évoque j’ai l’impression que ses paroles me sont adressées… Ayurveda, Tantra & autres subtilités culturelles! Ce sont des palais ou des quartiers en majeur partie épargnés par miracle par le tremblement de terre de 2015. Certains sont en restauration depuis 7 ans par des artisans népalais de manière traditionnelle… ils nous parle de l’histoire de ce pays; des détails sur les sculptures … et de sa petite famille; tout de suite un sentiment de proximité. Il m’a donné sa carte de visite pour revenir et pour des amis : un guide francophone en or! On l’a tellement aimé qu’on a réussi à le reprendre pour notre dernier jour ici en allant visiter le quartier tibétain!
Il nous manque encore 2 participants mais ils ne se manifestent pas… des aventuriers mystères !
Bon je me couche nourris de toutes manières (le ventre prochain post & la tête comme le coeur) demain levé à 5:00 pour prendre l’avion pour PARO (oui oui pas PAROS mais paro ce pays était pour moi ha ha ) NAMASTE !
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Fred Ward (1942-2022)
Blog du West 2 : "Ainsi Fred Ward est mort, à l’âge de 79 ans. On n’avait pas vraiment entendu parler de lui depuis plusieurs années et ses rares apparitions à l’écran se résumaient à de rapides « caméos » ou de banals seconds rôles. Pourtant, quand on l’a découvert, à la fin des seventies, il portait en lui les promesses d’une de ces « gueules » typiques du cinéma U.S. de la décennie précédente : les Lee Marvin, Charles Bronson (qu’il évoquait parfois), James Coburn, etc. Un visage marqué, un corps athlétique, une ironie… Mais Ward n’a jamais joué au tough guy ou au macho de cinéma. Il a toujours été naturel, drôle, sympathique. La première fois qu’on le remarque, c’est dans « L’ÉVADÉ D’ALCATRAZ », où il joue un des deux frères qui se font la belle avec Clint Eastwood. On le revoit dans « SANS RETOUR » en soldat violent. Il tient la vedette de « TIMERIDER » en motard voyageant dans le temps et c’est « L’ÉTOFFE DES HÉROS » qui le propulse au premier plan, grâce à son rôle d’astronaute rigolard mais loser et porte-poisse. Il est un collègue de Meryl Streep dans « LE MYSTÈRE SILKWOOD ». Il sera également le mari de celle-ci dans le téléfilm « AU RISQUE DE TE PERDRE », quelques années plus tard. Il est excellent en ex-soldat traumatisé dans « RETOUR VERS L’ENFER », très drôle dans le rôle-titre de « REMO, SANS ARME ET DANGEREUX » où son duo avec Joel Grey fait merveille. Il apparaît dans quelques films sans importance, avant de crever l’écran dans « TREMORS » (dont il tournera la première sequel) et « UN FLIC À MIAMI » en privé édenté. Philip Kaufman, le réalisateur de « L’ÉTOFFE DES HÉROS », lui offre le rôle d’Henry Miller dans « HENRY & JUNE », où Ward apparaît le crâne rasé. Il incarne le flic indien dans « LE VENT SOMBRE » adapté d’une série de romans populaires et joue le détective des studios dans « THE PLAYER ». On l’aperçoit encore dans « SHORT CUTS » ou « Y A-T-IL UN FLIC POUR SAUVER HOLLYWOOD ? », avant que, progressivement, il ne soit relégué à l’arrière-plan et aux participations sans intérêt. Fred Ward a frôlé le vedettariat, il avait tout pour lui : un physique d’action star, du charisme et un réel talent d’acteur, sans oublier un capital sympathie exceptionnel. Difficile d’expliquer pourquoi il a fini sa carrière dans l’anonymat. Mais de toute façon, il a tourné suffisamment de bons films pour s’inscrire dans l’Histoire du cinéma américain."
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andresylupin · 1 year
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Some of the artworks featured in the exhibition Les Choses, at The Louvre (click for full picture)
Cartels de l’exposition pour ces œuvres :
- Pain et Figues, 50-79 de notre ère, peinture murale, Herculanum
Dans ce tableautin très simple, deux figues brunes et un pain doré renvoient à une grande frugalité, que la douceur des fruits, vantée par Pline l’Ancien dans son Histoire naturelle (an 77), tempère à peine. Et pour cause : il n’est pas question ici de susciter l’envie, la gourmandise, mais d’exprimer le contraire, un idéal de diète “philosophique”, dont Socrate (vers 470/469-399 avant notre ère), le mangeur de pain, est le parangon, lui qui critiquait les plus gloutons de ses contemporains. Dans leur dénuement, ces petites choses du quotidien ont leur morale sévère qui en impose.
- Schädel [Crâne], 1983, Gerhard Richter
Au début des années 1980, Richter est fasciné par le motif du crâne, qui lui offre de mettre à distance ses effets, de les canaliser, en inscrivant sa peinture dans la tradition. Il prend alors le contre-pied de la peinture néo-expressionniste allemande, spontanée, subjective, violente. Rien de tel ici, où le memento mori tend même à s’effacer derrière les moyens de la peinture : la géométrie impeccable, la rigueur minimale, le quasi-monochrome. Seule la lumière dégage la coquille renversée du crâne, et rappelle in fine le sens d’une vanité appliquée aux illusions et aux certitudes du siècle.
- Coin de table, 1934, Pierre Bonnard
Sur cette toile presque carrée, rien n’est facilement identifiable. Bonnard ne s’intéresse pas à la représentation mimétique des choses, mais à la beauté simple du quotidien et à ses sensations. Ce Coin de table est un prétexte à expérimenter les moyens de les exprimer : format et cadrage, vue en surplomb des objets, étirés, aplatis, ployés, fusionnés, jeu de la lumière qui émane de la matière picturale elle-même, travaillée d’une touche virtuose. Après Chardin, Bonnard fait encore de la nature morte le lien où se manifeste une magie énigmatique.
- Pipes et vases à boire, dit La Tabagie, vers 1737, Jean Siméon Chardin
Chardin a représenté une série d’objets qu’il possédait, de petites choses sans qualité extraordinaire, en particulier une tabagie de palissandre. La grande simplicité, l’équilibre de l’ensemble sont remarquables. Tout s’assemble, tout s’épanouit harmonieusement pour suggérer le charme de la vie telle qu’elle est, dans ses choses mêmes. Diderot prêtait une magie singulière à la peinture de Chardin. Cette Tabagie la contient, où agit le mystère de la présence des choses, comme des personnages de l’histoire, animées d’un mouvement et d’une lumière intérieure.
- Intérieur d’un magasin de porcelaines et d’objets chinois, 1680-1700, peintre anonyme néerlandais
Un anonyme néerlandais, fasciné comme nombre de ses contemporains par les objets de luxe asiatiques, s’est inspiré des représentations de cabinets de collectionneurs pour inventer une boutique imaginaire qui rassemble avec fantaisie et jubilation tous ces trésors tant convoités. L’artiste a peint cette chinoiserie sur une feuille d’éventail, lui-même un article de luxe décrivant les merveilles d’Orient et d’Extrême-Orient. Une fois mise au carré pour être encadrée, cette feuille est devenue à son tour un objet d’art européen ouvrant sur le vaste monde.
- Natura Morta, 1944, Giorgio Morandi
Cette nature morte est exemplaire de l’art de Morandi à traduire le mystère et la poésie des choses. L’artiste a élu des objets simples, ordinaires, qu’il collectionnait, et il les a mis en scène selon un dispositif réglé, avec une grande économie de moyens. Disposés en frise sur un fond neutre, de formes et de hauteurs différentes, peints dans des harmonies sourdes de blanc nacré rompues par la boule de hochet jaune et bleue, ils sont comme figés dans le temps, silencieux et secrets. Morandi les a ainsi rendus présents au monde d’une manière qui excède leur fonction, intrigants, voir obsédants.
- La Chambre de Van Gogh à Arles, 1889, Vincent Van Gogh
Pour Van Gogh, sa chambre de sa maison jaune, à Arles, devait être très simple et “vide”, comme un intérieur japonais. Il détestait les choses de la bourgeoisie, l’accumulation des bibelots, source de confusion mentale. Il lui fallait de l’ordre, et ce tableau devait créer les conditions du repos, une sorte d’asile de paix, avec juste les choses nécessaires, où calmer la tête et l’imagination. L’artiste devait tenir à cette projection mentale rassurante, qui le dépeint en creux : la première peinture de cette chambre (1888) ayant été endommagée, il la refit en effet deux fois (1889).
- Six coquillages sur une table de pierre, 1696, Adriaen Coorte
Une sorte de paradoxe gît dans cette petite composition, d’une infinie délicatesse, où ces quelques coquillages, presque insignifiants de prime abord, renvoient pourtant à la puissance de l’économie coloniale néerlandaise, fondée sur la Compagnie des Indes orientales depuis 1602. Tous, en effet, viennent des mers du Sud, rapportés par bateaux. Alors que le goût des curiosités se développait en Europe, au contact d’autres mondes, les tableautins de Coorte devaient être appréciés par des collectionneurs qui doublaient leurs précieux trésors de leurs représentations.
- Livret de dévotion, vers 1330-1340, ivoire polychrome et doré, Cologne
Ce double feuillet représentant les Arma Christi (les “Armes du Christ”) fait partie d’un petit livret de dévotion. Aux scènes de la Passion du Christ, qui y sont également représentées, sans texte, répondent les instruments de cette Passion, soigneusement inventoriés dans l’image : des trente deniers reçus par Judas pour prix de sa trahison au tombeau vide, en passant par le roseau et le fouet de la flagellation. Rien ne manque, excepté le Christ lui-même, absent, mais présent dans chacune de ces choses qui devaient faire récit, engager à la prière et à la méditation.
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manieresdedire · 2 years
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Réveil
Après plusieurs mois fertiles en évènements perturbants, petite pause :
rêverie 
             évasion
                            délire
         utopie
                      mélancolie ...
litanie
            soupirs.
MOI J'AURAIS VOULU
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Parcourir le monde, découvrir ses merveilles et comprendre ses mystères ;
               Observer la nature et les astres ;
                              Connaître l'Europe, l'Asie, l'Amérique, l'Afrique, l’Océanie et les pôles ;
                 Rencontrer les autres ;
      Écouter ; Apprendre ...
               Tant de choses à faire et si peu de temps
PARCOURIR le Siam et la Thaïlande ; le Vietnam, le Caucase, le Sénégal et le Niger ; le Pérou, le Cameroun, la Kabylie, l'Australie ; le Kansas et l'Ontario ; l'Italie, le Québec ; les Carpates sans oublier l'Ardèche, les Cévennes et la Camargue ; le Morbihan, le Yémen, la Tchétchénie, l'Arménie, l'Ingoudie ; la Tanzanie et le Yucatan  ...
DÉCOUVRIR les souks des casbahs Algériennes et les fjords Norvégiens ; les lochs Écossais ; les icebergs du Groenland ; les geysers d'Irlande ; trop tard pour les bouddhas de Bâmiyân ; les favelas de Rio ; l'Auvergne et ses puys ; Samarcande et Assouan ; l'archipel de Palaos et de Zanzibar ; le Rajasthan et ses palais ...
SUIVRE les chemins de l'Inca ainsi que ceux de Compostelle ; la grande muraille de Chine ; les pistes du Far-West et du Kalahari ; les crêtes des Pyrénées et la cordillère des Andes ...
TRAVERSER la banquise et ses blizzards, la vallée de la mort, la jungle de Bornéo, les forêts profondes de conifères du Transvaal, le lac Titicaca et le Tanganyika, le désert d'Atacama et celui de Gobi ...
SURPLOMBER le grand canyon ; les gorges du Tarn ; les falaises d’Étretat ; les chutes du Niagara ...
DÉVALER les pentes enneigées de l'Himalaya, celles du Mont Blanc et de l'Aneto ; de l'Oural, de l'Etna et celles enfumées du Popocatepetl ...
DESCENDRE les grands fleuves du monde, Nil, Missouri, Mississippi, la Iéna, l'Orénoque et le Zaïre et plus simplement la Garonne, la Durance et encore le Tage, le Rubicon, l'Uele ...
TRANSHUMER avec les peuples Valaque et Tsaatan ; avec les bergers Pyrénéens et Vosgiens ...
MIGRER avec les oies sauvages, les cigognes d'Alsace, les immenses troupeaux de gnous, les gracieux papillons du Brésil et les hirondelles ...
COURIR avec les chevaux sauvages de Patagonie et ceux de Gengis Khan ; avec les chiens de traineaux huskys, malamutes et samoyèdes ...
VOIR les incontournables Machu Picchu et Katmandu, Cordes sur Ciel venue tout droit du Moyen Age, Pompéï l'ensevelie, Tijuanaco, Santander ; les arènes d'Arles ; dommage pour le colosse de Rhodes ; Saint Bertrand de Comminges et le site de Troie ; les ruines des villes Nazcas ; le royaume de Sabbat ; Guizèh et la vallée des rois ; les Baux de Provence et les châteaux cathares sur leur piton rocheux ; Syracuse et l'île d'Ouessant ; les grandes ailes blanches des moulins à vent et les petits seaux des norias artisanales ...
ME FONDRE dans les étendues glacées de Mandchourie et d'Alaska ainsi que les déserts brûlants du Sahara et du Colorado ; dans le bocage Vendéen et les rizières d'ici ou d'ailleurs ; dans les salines de Sicile, les champs de tulipe de la Hollande et les sapins du Canada ...
ME PERDRE dans les bayous de Louisiane, dans le maquis Corse, les forêts Khmères, les marais du Poitou et la mangrove ; dans les profondeurs des abysses et pourquoi pas les étoiles et les lointaines galaxies ...
VIVRE au milieu des troupeaux de mérinos de Cornouailles, des derniers aurochs ou bisons, des petits chevaux de Przervalski ...
GARDER les troupeaux des Massaï, les rennes des Lapons, les chèvres africaines aux longues oreilles ; les chamelles des hommes bleus et les lamas des Mayas ; les chameaux laineux de Bactriane et les yacks du Tibet ...
NAGER en apnée avec les Gitans de la mer à la suite des dauphins et des raies Nanta ; avec les baleines bleues et celles à bosse ; les otaries et les narvals et même avec Nessie le "monstre" du loch Ness et les orques tueuses ...
DANSER avec les gracieuses grues du Japon et les cobras sacrés ...
JOUER du cor Suisse et du yukulele ; des tambours du Bronx et même de la flûte de Pan ; et pourquoi pas du didgeridoo  ...
HURLER avec les loups et les lémuriens ...
CONNAITRE le yiddish et le sanskrit, le wolof, le basque et le breton ; le yakoute et les hiéroglyphes ; le corse, le sumérien et le créole et peut-être même l'espéranto langage universel  ...
APPRENDRE les danses Zoulous ; à jouer de la cornemuse et de la kena ; la sardane et la polka ; la bourrée et les danses slaves ; à utiliser le banjo et l'ocarina ; les valses de Vienne et la langue sifflée des bergers Grecs ...
OBSERVER les colibris et les perroquets ; les oiseaux lyres et le quetzal pourvoyeur de plumes pour les coiffes des Incas ; les kangourous et le secret bien caché dans leur poche ; les éléphants et les grands singes des montagnes au dos argenté ; le serpent liane ; les ours bruns et les ours blancs avant qu'ils ne disparaissent ; ceux à lunette et le grizzli ; les oiseaux de paradis aux plumes et danses irréelles et ceux qui sont de véritables artistes en matière de nid ...
EXPLORER la canopée amazonienne et les grottes sous-marines ; le gouffre du Vercors, l'île de Pâques protégée par ses moaïs et les cités perdues d'Ankhor ; celles des Aztèques et des Toltèques ainsi que celles du Mexique ...
CHERCHER le légendaire yéti et les fabuleuses licornes ; l'orang outang, le grand et le petit panda, le koala, le raton laveur comique avec son masque de Zorro ; l’étrange ornithorynque et le dugong ; les Iroquois et les Hurons ; les derniers Inuits et les hommes Sentinelle ...
TROUVER le pays des rêves avec tout son petit peuple d'elfes, lutins, gnomes, sorciers, korrigans ; les walkyries et les sirènes ; Merlin l'enchanteur et la fée Morgane ...
RENCONTRER les Peuls, les Pygmées ; les femmes girafes aux innombrables anneaux et les indiens à plateaux ; les anciens coupeurs de têtes Jivaros et les descendants des cannibales ; les Népalais ; les bateliers de la Dordogne et de la Volga ; les filles de Galilée, les Dogons et les Waganias ; les anciens nomades Hmongs ; les pêcheurs d'algues Dayaks et ceux d'huîtres perlières ; les intrépides cueilleurs de miel du Népal ...
ÉCOUTER les griots africains, les marabouts et les conteurs ; les ancêtres de tous les peuples ; les youyous des femmes arabes et les tyroliennes ...
ESSAYER les yourtes mongoles, les igloos esquimaux, les cases africaines, les wigwams apaches, les huttes, les paillotes mais aussi les gabarres et les caravelles de Christophe Colomb, les radeaux des Pascuans et ceux en jonc torota des indiens Aymara ...
COMPRENDRE les énigmatiques dessins de Lascaux et autres lieux, les anciens druides de Stonehenge ; l’Égypte avec ses mystères et ses pyramides ; le vaudou et le secret des chamans ...
ADMIRER le Kilimandjaro et ses cerisiers en fleurs ; les madras martiniquais ; les cactus aux fleurs éphémères ; la voie lactée et la grande ourse ; les baobabs, les orchidées aux formes étranges, le corail avant son déclin ; les jardins suspendues de Babylone et la faune incongrue des fonds sous-marins ; celle extravagante des régions inconnues ; les minarets d'Iran et l'armée enterrée de l’empereur Qin ...
CARESSER l'ivoire, l'ébène et l'acajou, le cède du Liban, le palissandre, le pin des Landes, l'eucalyptus ...
TRANSFORMER la soie, la pourpre et l'indigo, le topaze et le saphir, le rubis et l’agate, l'opaline, l'ambre et la coralline, l'aigue marine ...
RESSENTIR le vent du Ténéré, les alizés, les embruns du Zambèze, le Simoun, le Mistral et la Tramontane ...
RESPIRER les épices de Ceylan ; le parfum des plantes exotiques, des caféiers, des cacaoyers, des palmiers dattiers, des bananiers ainsi que la fleur de tiaré et le coprah donnant le monoï à l'odeur suave des îles Marquises ; les effluves éphémères des bambous en fleurs, les senteurs des plaines d'Ukraine et l'odeur nauséabonde de la rafflesia ...
Tant de choses ... si peu de temps ...
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     ET JE SUIS LA !
Flo
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