Tumgik
eastyfroster-blog · 5 years
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Bonheur de façade
En ce moment ça va. C’est ce que je dis à beaucoup de gens... Beaucoup ? non pas vraiment, il n’y a plus beaucoup de gens qui s’inquiètent vraiment pour moi. Alors je le dis, je le répète, en ce moment ça va. Mes poignets ont presque finit de cicatriser, j’arrive à sourire, à ne plus penser à finir mes jours au quotidien, à la façon dont je pourrais le faire. J’ai même détruit ma lettre d’adieu.
Malgré cela, je sens que ce bonheur est plus un bonheur de façade. J’ai toujours ce sentiment que la bête est là derrière moi, à me surveiller. Tel un loup attendant un moment de faiblesse pour chasser sa proie. Après tout, je ne suis rien de plus qu’une proie, ma propre proie. Des fois je me cherche, des fois je me chasse, des fois je me saigne, des fois je me bouffe de l’intérieur...
J’attends avec appréhension la rechute, le moment ou les petits piliers fragiles que je me suis construits vont tous s’effondrer d’un coup, et que je vais me briser à nouveau. Actuellement mes piliers sont comme certaines de mes relations, fragiles, instables, imprévisibles, chaotiques... A mon image. L’espoir de consolider certain de ces piliers me motive encore plus, et me donne une vraie raison de vivre... Mais combien de temps tout cela va durer ?
Si tout cela s’arrête, il ne me restera plus grand chose... Plus de raison de vivre, plus de raison d’être. Je ne pourrai plus me regarder en face, car je serai vide, vide de motivation, vide d’envie, vide d’existence, vide de vie. Aujourd’hui, j’ai peur, peur de rechuter. Pas des conséquences que cela pourrait avoir sur moi, par ce qu’il ne me reste plus grand chose à sauver sur moi. Non. J’ai peur des conséquences que ça pourrait avoir sur mes proches... Après tout ce que j’ai déjà fait... Je ne dois pas recommencer de faire souffrir, je dois continuer de faire ce que je peux pour les autres, Afin de partir la tête haute, quand le moment sera venu.
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eastyfroster-blog · 6 years
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[Real Talk] Il est oĂą Papa ?
Hello Tumblr, aujourd’hui je viens vous parler d’une situation qui m’est arrivée il y a quelques jours. En mode real talk, par ce que je ne me voyais pas mettre en forme la situation.
Je me promenais dans la rue, après des courses, et j’ai vu une femme, accompagnée d’un enfant, qui devait avoir, grand maximum, 6 ou 7 ans. La femme était en larme, et le gosse avait l’air perdu. Elle était adossée à une voiture, se tenait la tête d’une main. Le gosse, son fils, répétait “Il est où papa ?”, “Pourquoi il vient pas ?”, “Qu’est ce qu’il fait ?” et encore d’autres questions dans le même style, les yeux larmoyants. Il ne m’a pas fallu beaucoup réfléchir pour savoir ce qui se passait. Je me suis approché d’eux, me suis mit au niveau de l’enfant, et j’ai mit la main sur son épaule. Il m’a regardé, je lui ai dit d’être fort. J’ai regardé la mère, je lui ai demandé ce qu’il s’était passé. Elle m’a juste dit “un accident de voiture”.
Je me suis adressé à l’enfant, je lui ai dit de se calmer, puis je lui ai dit de me parler de son papa, me dire à quoi il ressemblait, ce qu’il faisait. Après quelques échanges, je lui ai dit qu’il ne devait jamais oublié ce qu’il m’avait dit. Car tant qu’il s’en souviendrai, son père sera avec lui. J’ai mit la main sur son cœur et lui ai dit qu’il devrait être fort et que sa maman allait avoir besoin de lui, par ce qu’elle n’arrivait pas à être forte. Qu’il était le seul homme qui lui restait.
En lui disant ça, je l’ai vu me regarder dans les yeux, prendre une grande inspiration, retenir ses larmes. Il était rempli d’une grande fierté, il avait envie d’être fort. Je lui ai dit de ne jamais oublié ce moment, et que je ne l’oublierai jamais, que c’était le plus fort que je connaissais.
Je me suis relevé, la mère m’a remercié. Je lui ai dit d’être forte aussi, car son fils en aurait besoin, elle m’a sourit, puis je suis parti.
J’ai du dire à un enfant de 7 ans d’être fort alors que son père venait de mourir. Je ne sais pas si j’ai fait quelque chose de bien, j’ai agis instinctivement. Je ne pouvais pas le laisser là, perdu, sa mère en larme à côté. Ce fut une expérience traumatisante, dont je me souviendrai toute ma vie. La vie est une pute, elle n’épargne personne, même les plus jeunes. Vous tous soyez fort, vivez, autant que vous le pouvez.
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eastyfroster-blog · 6 years
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Incertitude
L’incertitude, le pire des sentiments. Ne pas savoir où l’on va, où l’on finira. Se sentir perdu. Ce sentiment, cette émotion... que faire pour prendre une décision, se sortir de cette situation qui torture. Cette émotion qui sait retourner une situation, qui fait souffrir dans une situation qui rend heureux. Qui fait paniquer pour pas grand chose. Qui fait pleurer pour un rien.
Je voudrai pouvoir la regarder, la serrer dans mes bras, l’embrasser. Lui dire qu’elle me plaît, qu’elle est presque parfaite à mes yeux. Que chaque instant passé à ses côtés est génial. Que chaque message d’elle que je reçois me donne le sourire. Que malgré le peu de temps depuis lequel on se connaît, elle me manque déjà. Que chaque fois qu’on ne peut se voir et que l’on reporte, elle me manque encore plus.
Peut-être que je pourrai faire tout ça, si j’avais du courage, de la confiance, si je n’avais pas peur de tout foutre en l’air. Si je n’avais pas peur de tout gâcher, de tout détruire. Après tout, c’est dans mon habitude non ? Tout détruire, tout gâcher, je l’ai tellement fait... Une fois de plus ? je pourrais recommencer, je suis plus à ça près. Mais non, pas avec elle. Je ne veux pas la perdre, pas elle.
Alors je vais me taire, ne pas agir, attendre. profiter de ce que j’ai, et ne pas vouloir plus, pour ne pas tout perdre. Quitte à souffrir, autant souffrir heureux. Pourquoi chercher une réponse ? Pourquoi toujours vouloir une réponse ? Après tout, l’incertitude est humaine, pourquoi la fuir ? Je resterai dans l’incertitude, dans la souffrance, pour ne pas risquer de tout gâcher, et de souffrir tellement plus.
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eastyfroster-blog · 6 years
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Le grand jour
Je le sens, il approche, je le vois arriver. Ce n’est pas aujourd’hui, ni demain, ni la semaine prochaine... Quand ? je ne sais pas. Qui serais-je pour savoir ? Je ne le saurai que le jour J. Ce jour où je serai à la fois juge, bourreau, et victime. Quelle ironie, un condamné à mort, jugé par lui-même pour ses propres crimes, Dont la sentence sera appliqué par ses propres mains.
Le jugement sera sévère, mais juste. La peine sera lourde, mais libératrice. La sentence va tomber, mais le rideau va se lever. Le masques va se dévoiler, tandis que mon pouls va se dissimuler. Mais plaies vont éclater, et mes veines se resserrer. L’acte sera volontaires, mais les conséquences involontaires. Les causes seront artificielles, et les conséquences naturelles.
Ce jour là, certaines personnes apprendront à me connaître, ou découvriront qui je suis, mes plaies dévoilées au grand jour. Ce jour là on parlera de moi, jusque dans les journaux, pour petit à petit m’oublier à nouveau. Ce jour là, des larmes vont couler, les mêmes larmes que j’ai pu verser, maintes et maintes fois. Ces larmes seront les dernières que je ferai couler. Ce jour là, certains seront affligés, mais comprendront-ils mon sourire apaisé ? Je ne pourrai rien leur dire ce jour là, je ne pourrai pas les regarder, les entendre, les écouter, je serai là, sans être là, absent.
Ce n’est ni demain, ni après demain. Ni la semaine prochaine d’ailleurs. Probablement pas dans un mois, et je ne pense pas que ce sera dans un an. Mais je sais que ce jour va arrivé, et je ne le saurai que ce jour, mais j’y suis préparé, prêt à m’affronter une ultime fois, à déchaîner la bête, je l’attends, je n’en ai pas peur, je n’en ai plus peur, et je suis prêt à la laisser gagner son ultime bataille, après avoir mené le plus beau combat de ma vie.
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eastyfroster-blog · 6 years
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Routine
Gauche, droite, gauche, droite, gauche droite, gauche, droite... un mouvement insipide, mais qui s’installe, qui vient se graver au quotidien, dans tes habitudes. C’est ça, la routine. Une habitude qui prend place à vos côté, omniprésent, continu, répétitif, comme le tic tac incessant de l’horloge, qui ne s’arrête jamais.
Répétitif, oui, mais elle évolue... De plus en plus incessante de plus en plus oppressante, de plus en plus violente, douloureuse, au point qu’on ne se rend même plus compte du mouvement, on continu, jusqu’à ne plus pouvoir. On se retrouve piégé, comme enivré. On se sent obligé d’y retourner chaque jour, comme un alcoolique qui regarde sa bouteille, avec envie, et qui ne peut s’empêcher de l’ouvrir.
Puis un jour, tu tombe sur la perle rare. Celle qui vient briser la routine, qui vient stopper le tic tac incessant, qui te montais à la tête, qui te donnais envie d’exploser au vol, qui te donnais envie de tout arrêter de tout foutre en l’air. Cette perle rare qui vient briser la glace, le silence qui te pesait depuis plusieurs mois. Cette perle rare te redonne espoir, te sors complètement de ta routine, te fais croire à nouveau en la possibilité d’un jour meilleur.
Puis revient la claque, la réalité qui te rattrape beaucoup trop vite, pour te replonger dans ta routine, dans une routine bien plus oppressante, le tic tac de l’horloge est maintenant accompagné du grincement du mécanisme, angoissant, terrifiant, qui te donne encore plus envie de tout arrêter. Un retour à la réalité qui vient jeter un sceau d’eau glacé sur la flamme de l’espoir, qui sera d’autant plus difficile à rallumer, si tant est que quelqu’un essaye un jour.
Je resterai à jamais coincé dans cette routine, mais je resterait debout, battant, je n’exploserai pas, pour ceux à qui je tiens, et qui tiennes à moi.
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eastyfroster-blog · 6 years
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Grandir
Souvent, quand je vois les gens autour de moi, leur comportement, leurs agissement, leur façon d’être, de se montrer en société, une seule question me pend au lèvres : Pourquoi tu veux être grand ? Comme un enfant de 4 ans demanderai à sa grande sœur de 6 ans, ou comme un gamin de 11 ans demanderai à son grand frère lycéen.
J’ai toujours vu les “autres” comme des personnes portant un masque, pour paraître plus grande qu’elle le sont. pour se donner du crédit, de la valeur, du charisme, ou tout autre argument de poids dans notre société. Société qui veut éduquer, construire des gens, pour qu’il ne soient plus que l’ombre d’eux même, qui vont s’effacer petit à petit.
Et souvent je me suis demandé, si c’était les autres qui voulaient grandir plus vite, ou si c’était moi qui refusait simplement de grandir. La réponse est simple, les deux. Passer un cap, la société exige de nous d’être des adultes, ce qui force les gens à grandir... Et en opposition, il y a moi qui refuse de grandir...
Il y a moi, ce petit con de 20 ans, qui rêve le jour et fait des cauchemars  la nuit. Qui voudrait pouvoir sauver, aider toutes les personnes qui vont mal autour de lui. Qui voudrait continuer à penser à sa vie de rêve. Moi qui voudrait continuer de rencontrer des gens, de discuter d’eux, de leur problèmes, de rire avec eux, de m’attacher à eux, de vouloir les serrer dans mes bras.
Dans le cœur, je serai toujours ce petit enfant, qui refuse de grandir, qui voit plein d’adultes autour de lui, et qui est complètement perdu dans ce monde de fous. Qui étouffe, qui suffoque, qui a envie de hurler quand tout le monde doit se taire.
Ce billet s’adresse à toutes les personnes que j’ai perdu de vue, à toutes les personnes qui m’ont fait réfléchir sur moi, à toutes les personnes à qui j’ai voulu poser cette question, à toutes les personnes avec qui j’ai passé mes soirées à rire, à refaire le monde, à mes amis, et à toutes les personnes qui m’ont fait passer un moment agréable, dans ce monde de fou, mais surtout dans dans ce monde merde.
Vous pourrez toujours me regarder en vous disant que je suis un enfant, car c’est ce que je suis, un enfant qui refuse de grandir, et je le tiens comme une fierté.
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eastyfroster-blog · 6 years
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Chaton
J’ai toujours été un peu bancal sur le plan affectif, pour ne pas dire ridiculement mauvais. Incapable d’aller vers les gens, incapable d’aller chercher de l’affection, alors que j’en ai toujours eu besoin. Toi à qui je n’ai jamais parlé, toi dont j’ai fui le regard l’autre jour, toi dont je n’ai pas su voir les avances, toi qui m’a laissé tant de portes ouvertes.
N’as tu jamais compris pourquoi j’étais comme ça ? Ne t’es tu jamais posé la question de pourquoi j’agis comme ça ? Pourquoi je fuis les interactions sociales ? Pourquoi je suis incapable de te parler, alors qu’avant même d’avoir discuté avec toi, je sais déjà beaucoup de choses, par ce que je lis dans les gens comme dans un livre ? 
J’ai toujours eu peur. Je n’ai pas peur des autres, je n’ai que faire du regard des autres. Ma plus grande peur, c’est de faire souffrir. J’ai peur que quelqu’un s’attache de trop à moi, alors que j’en aurais besoin. Alors pourquoi ? Pourquoi cette peur ? Je n’ai qu’à être quelqu’un de bien, de gentil après tout. Mais c’est plus fort que moi, je ne veux pas faire vivre la souffrance de la séparation, de la perte. Je ne veux pas que des gens ai à me voir, dans ma salle de bain, après être passé à l’acte. Qu’ils aient à me regarder, allongé, à se dire qu’ils ne me reverront jamais. Qu’ils essaient d’appeler les urgences, tout en sachant qu’il est déjà trop tard. Qu’ils aient à appeler mes parents... Trop de souffrance, trop de destruction.
Je suis une bombe à retardement, attachée sur le dos d’un chaton. J’ai besoin d’affection, mais j'ai peur d’en recevoir, par ce que j’ai peur d’entraîner quelqu’un dans ma descente aux enfers. J’ai failli y entraîner un poussin, ce qui m’a valu des mois de souffrances, et la tentative de me faire péter peut de temps après, pour ne plus jamais entraîner quelqu’un dans ma chute.
Peut être qu’un jour, quelqu’un arrivera à me désamorcer, en attendant, je ne peux m’empêcher de fuir...
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eastyfroster-blog · 6 years
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Introspection
Quand ton cerveau décide, à Minuit et demi, tout seul comme un grand, de faire un point sur ta vie, de ce qui t'es arrivé avant, là où t'en est aujourd'hui, et là où tout est en train de te mener, c'est assez déprimant La nuit fut longue et difficile, particulièrement éprouvante, mais très révélatrice Et c'est ouf de voir à quel point celui que je suis aujourd'hui est différent de celui que j'étais il y a 2 ans J'ai sombré, névrosé de l'intérieur, je suis plus le même, je suis en train de me consumer de  l'intérieur, et plus le temps passe, plus je me rends compte qu'il sera difficile, voir impossible de faire machine arrière Sur les deux dernières années, et plus particulièrement sur la dernière, j'ai perdu presque tout ce qui comptais à mes yeux Ma famille, un de mes meilleurs amis, Ma copine, d'autres amis, certaines relations auxquelles je tenais beaucoup, j'ai fait beaucoup de mal à certaines personnes, j'en ai oublié d'autres... Et tout ça à cause de mon comportement, de choses que j'ai dites, d'actes que j'ai mis en places Et vers quoi tout ça vas me mener ? Si ce n'est la solitude, la perte des personnes à qui je tiens. Je me bas pour quelque chose que je n'aime pas, pour m'assurer un avenir dont je ne veux pas. Et le pire c'est qu'on me demande d'y mettre toute mon énergie, et du coup, je n'en ai plus pour moi, ni pour les autres. Quand on me demande ce que je veux faire plus tard, je suis incapable de me projeter, de me voir dans 5 ans. Du coup, je réponds que je sais pas, que je verrai bien où ça me mène, que mon avenir est incertain. Je sais ce que je veux pas faire, c'est déjà un début, mais j'ai tellement peur d'être condamné à devoir faire ce que je veux pas faire. Mon avenir est incertain, indécis, indéfini dans le temps, et dans l'espace, indéfini sur la durée, sur la période, le(s) lieu(x) Au final, il me reste quoi aujourd'hui ? Toutes mes fondations sont en train de céder une à une, par ce que je fais le con. Je sais déjà qu'elle ne sont pas solides et moi je m'amuse à jouer avec comme si c'était pas important. Mon avenir est incertain, et j'ai le sentiment d'être spectateur de la vie d'un autre, et que je suis condamné à le rester.  Mais au delà de tout ça, il me reste une chose, celle pour laquelle je me lève tous les matins, celle pour laquelle je me battrais chaque jour. La seule chose qui me maintiens en vie. La seule chose pour laquelle, si la mort viens me voir et me dit qu'il est l'heure, je la regarderai droit dans les yeux et lui dirait : "repasse plus tard, j'ai pas finit". Cette chose, c’est mes amis, ceux qui liront ce message et qui se reconnaîtront, ceux qui ne pourront pas le lire, ceux qui sont en train de partir, que je ne laisserai pas partir. Ils sont mon dernier pilier, ma dernière fondation, qui me permet de tenir. Et je fais la promesse qu’à aucun moment, je n’en laisserai un partir, sans me battre jusqu’à mon dernier souffle.
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eastyfroster-blog · 6 years
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The mask
Souvent, on me dit, “ça doit être horrible de pas dormir” ou “ça doit être difficile, 2h de sommeil c’est pas beaucoup”. Le sommeil, toujours le sommeil. Cette plaie qui s’élargit un peu plus chaque jour, qui, à la fois, est de plus en plus difficile à supporter, mais de plus en plus indolore. Mais c’est loin d’être la plaie la plus douloureuse. Cette plaie, aussi béante soit elle, n’est rien.
Faire semblant que tout va bien, c’est plus difficile qu’aller mal. Porter ce masque au quotidien, simplement pour que personne ne voit qui vous êtes, ce que vous ressentez. Pour que personne ne sache quel mal vous ronge de l’intérieur. Pour que personne ne sache qu’ils risquent de vous perdre à chaque instant. Pour ne pas faire souffrir.
Porter ce masque, c’est aussi par peur de l’incompréhension. Par peur du regard des autres, ceux qui vous ont trop souvent jugé, rabaissé. Par peur du regard de vos proches, incapable de comprendre que la mort n’est autre qu’une libération. Par peur de votre propre regard, comment se regarder en face, comment s’estimer quand on s’est qu’on est rongé, névrosé au plus profond de soi.
Souvent, on me it, “Ca va aller”, “pense à autre chose”, “c’est dans la tête” ou même “faut pas penser ça”. Personne ne comprends ce que je suis. Personne ne sait ce que je suis. Je ne peux m’ouvrir au monde, car le monde n’est pas ouvert pour moi. Chaque jour je continuerai de construire cette coquille, chaque jour je continuerai de me fermer.
Chaque jour, je porterai le masque.
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eastyfroster-blog · 6 years
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Ephémère
Y’a des jours comme ça, où l’on a l’impression que tout va mieux, que tout va bien. Des instants, des moments, des passages de notre vie où l’on croit en être sorti. Où l’on pense tout simplement que tout est derrière nous. Que toute la difficulté, la détresse, la peur, la haine, la honte, que tout ces sentiments sont partis, et ne reviendront plus.
Cela peut durer quelques secondes, minutes, heures... Quelques jours, même parfois quelques mois. Les premières fois, on apprécie ces moments, on les vit, en se disant que ça y est, c’est finit. en se disant que finalement, on a trouvé la “bonne fin”. Mais plus le temps passe plus ces moments sont difficiles. On se rend rapidement compte que plus plaisant est l’instant, plus dure sera la chute.
Alors maintenant, quand ces moments pointent le bout de leur nez, quand un bon moment survient dans ma vie, je ne sais plus l’apprécier. Car je sais que la chute, le contrecoups sera plus violent, plus difficile que les fois précédentes. J’appréhende, je minimise, je me méfie, comme de quelqu’un qui me voudrait du mal. Car cette personne qui me veut du mal, elle existe, elle est présente, avec moi, à chaque instant, au plus profond de moi.
Pour l’instant, tout va bien. Là maintenant, tout va bien. Mais je sais que demain, le contrecoups sera terrible, et ça me ronge. Tout cela me bouffe de l’intérieur, car même ces petits moments, qui me remontaient mes batteries, qui me permettaient de garder la tête hors de l’eau, ne sont au final qu’éphémères.
Ils ne sont au final qu’une lame à double tranchant, dont je me sert pour m’autodétruire.
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eastyfroster-blog · 6 years
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Le Syndrome du Sauveur
Bonsoir, Tumblr, je voudrais te parler de quelque chose. De quelque chose dont on entend pas très souvent parler, alors que c’est rien de moins que “l’autre coté du miroir” de la Dépression : le Syndrome du Sauveur.
Sur Tumblr, je pense qu’on est beaucoup à pas toujours se sentir au mieux, et à se servir de cet endroit comme moyen de se libérer. Alors, à toi qui ne te sens pas bien, ce que je vais dire n’a absolument pas pour but de minimiser ta douleur, mais de m’exprimer sur ce qui se passe de l’autre coté du mal-être. Maintenant que tout ça est dit, prépare toi pour une longue lecture.
Le Syndrome du Sauveur c’est, selon des petits bouts de recherche que j’ai fait au cours des années, cette tendance qu’ont certaines personnes à être attirées (aussi bien de manière platonique que de manière amoureuse) par quelqu’un qui va mal, souvent dans l’objectif plus ou moins avoué de le ou la “réparer”. Et ça c’est valable quel que soit le problème : tu peux aussi bien vouloir t’occuper de quelqu’un qui souffre d’une addiction, d’un trouble alimentaire, globalement de dépression quelle qu’en soit la raison. Alors oui, de l’extérieur tu passes pour quelqu’un de cool, voir même de généreux ou d’admirable. Mais sous le tapis, il y a des choses beaucoup moins sympa qui se planquent.
La première, c’est que quelqu’un qui a ce syndrome ne CHOISIT PAS d’être attiré par les personnes abîmées. On se retrouve souvent à devoir justifier notre attirance pour une certaine personne sous prétexte que “quand-même, tu vois bien qu’il/elle va pas bien, je comprends pas ce qui te plaît chez lui/elle. Tu devrais choisir quelqu’un d’autre, franchement”. Alors attention les amis, spoiler, mais on choisi pas plus d’aimer quelqu’un qui va mal que quelqu’un qui va bien. Donc si comme moi ton cerveau est câblé pour aimer les personnes abîmées, t’es pas moins légitime que qui que ce soit d’aimer qui tu as envie.
Un autre problème, c’est que ce genre de comportement te conduit à ignorer tes propres problèmes. Et je dois avouer que c’est plutôt pratique pour le cerveau de se concentrer sur les problèmes de quelqu’un d’autre, histoire de pouvoir se la jouer “lalalala j’entends rieeeen” quand c’est le moment d’essayer de résoudre les siens. C’est d’ailleurs en ça que dépression et syndrome du sauveur ne sont absolument pas incompatibles au sein d’une même personne, c’est d’ailleurs plutôt fréquent d’avoir les deux. Même si de l’extérieur ça ressemble à la personne ultra solide prête à tout pour aider son ou sa chéri/e qui va mal et qui s’en sort super bien, en vrai c’est plutôt une personne en galère qui rafistole comme il/elle peut une autre personne en galère, même quand il/elle en a pas les moyens physiques et moraux.
Bah oui, parce que ce serait trop facile si tu pouvais choisir d’aider quelqu’un seulement quand tu es en pleine forme, frais et dispo. Mais en réalité, même quand tu es physiquement et moralement épuisé, que tu tiens à peine de bout et que ton esprit est sur le point de craquer, le syndrome du sauveur te pousse à donner encore et toujours de ton temps et de ton énergie à aider quelqu’un d’autre plutôt que de prendre du temps pour te reconstituer d’abord.
Et on en vient selon moi au plus gros problème de ce syndrome : ce qu’on appelle la codépendance. L’aidant est tout aussi dépendant de l’aidé que l’inverse. Parce que le coté le moins avouable du syndrome du sauveur, c’est ce rapport à l’égo. Se sentir indispensable, c’est très valorisant. La personne sujette au syndrome aide celui ou celle qu’il aime bien entendu parce qu’il l’aime sincèrement, mais aussi parce qu’il/elle aime l’image que ça lui permet de renvoyer. Autrement dit, il/elle a besoin de sentir que quelqu’un le considère comme un “sauveur”, justement. Ce qui peut donner des scènes où tu finis par te dégoûter toi-même d’avoir été capable de penser que ta copine t’appelle dans le mal, parce que tu vas pouvoir l’aider. 
Ce qui pose également la question de ce qui se passe à la fin d’une relation… Dans la mesure ou tout ton amour-propre dépend de ta capacité à aider la personne qui tu as choisi de “sauver”, quand cette personne disparaît pour une raison ou une autre, ce qui reste de ton amour-propre est pulvérisé. Réduit en morceaux. Et dans ta tête, la seule chose qui reste c’est cette idée que tu n’as pas été assez bon et que tu le seras jamais, juste à coté des problèmes et de la colère que tu as laissé de coté et que tu sais pas exprimer, parce que rappelle-toi “lalalala j’entends rien”. 
Enfin voilà, c’est terminé pour ce soir, Tumblr. J’ai certainement oublié de dire plein de choses, mais ce billet est déjà assez long comme ça… Alors merci à Toi, qui à pris le temps de me lire jusqu’au bout sur ce sujet qui me tient à coeur. J’espère que tu auras appris quelque chose d’intéressant. 
Prends soin de toi, je t’envoie tout le courage que j’ai en stock. Main Libre
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eastyfroster-blog · 6 years
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Abattez moi
Plus le temps passe plus l'envie de me tirer une balle est grande, Je me dis de plus en plus que j'ai rien  à faire ici, que la vie c'est de la merde, entre ça, le fait que je sois en manque et que ça à un impact monstrueux sur ma santé, et en particulier sur mes nuits, le fait que j'arrive pas à passer du temps avec des gens, le fait du pu vous voir, que le discord soit en train de mourrir... Y'a rien pour m'aider, et je sens que chaque jour, chaque seconde, la pression monte un peu plus, alors que je suis déjà au bord de l'explosion
Certains ont peur de la mort, certains la fuient, certains ne l'imagine pas, sont dans le dénie, moi, je l'attends, bras ouvert, prêt à l'accueillir, car c'est la seule chose qui pourra me libérer définitivement de ma souffrance quotidienne, de ma souffrance nocturne
Quand je dis ça, on me répond souvent, c'est mieux de vivre, t'auras des opportunité, t'auras des occasions, peut-être des bons moments.... Mais aujourd'hui, ce que je subit, au quotidien, en continu, c'est pas vivre, c'est pas profiter, c'est souffrir, souffrir un peu plus chaque jour, c'est mourir à petit feu. 
Tu veux me parler d'opportunités ? de vie ? Regarde moi, regarde moi dans les yeux, regarde mon corps, regarde ce que j'ai pour moi. Rien, rien qui ne me permette d'avoir des occasions, rien qui ne me permette de construire quelque chose de durable, rien qui ne me permette de profiter de bons moments...
Mais si seulement les nuits me permettaient de vivre, de profiter, de compenser ces moments, loin de la réalité, de la vie, du quotidien que j'endure et qui me détruit un peu plus chaque jour, mais non, les nuits ne sont que souffrance, douleur. Je n'arrive presque plus à dormir.
Chaque nuit je me dit que ça va passer, que c'est la dernière. Et la nuit d'après je me rend compte que finalement, ce sera pire que la précédente, chaque nuit est pire que la précédente, chaque nuit est plus douloureuse, plus éprouvante, tant moralement, que physiquement, chaque nuit me rappelle à quel point je ne suis rien, rien du tout. Chaque nuit me fait mal, me fait souffrir, me fait trembler, me fait transpirer, chaque nuit va puiser des ressources au plus profond de mes réserves, chaque nuit m'abat un peu plus.
A chaque fois que j'ai l'impression que ça commence à aller mieux, à chaque fois que je commence à construire un petit truc, à chaque fois que j'ai quelques échanges de messages, je me prends un gros revers dans la gueule et c'est bien pire après, et ça s'empire, chaque chute est plus violente que la précédente, et j'en ai marre de souffrir, j'en ai marre de toujours prendre les coups. Pourquoi la vie a décidé de me laisser agoniser dans le fond du caniveau plutôt que de m'abattre une bonne fois pour toutes ? Pourquoi dois-je endurer ça, dans l'espoir qu'un jour ça ira mieux ? Pourquoi devrais-simplement garder espoir, alors que rien n'est là, pour me faire garder espoir ? 
Je ne sais pas où je vais finir, je ne sais pas quand je vais finir, je ne sais pas si ce sera un dernier coup qui viendra m'abattre ou quelqu'un qui viendra m'empêcher de prendre les coups, je ne sais rien, mais le seul espoir que j'ai aujourd'hui, c'est que ma souffrance cesse rapidement, d'une façon ou d'une autre
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eastyfroster-blog · 6 years
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L’encre s’épuise
Je pensais écrire, écrire, écrire sans m’arrêter. Je pensais pouvoir exprimer tout ce que je pensais. Je pensais que ma plume n’allait plus s’arrêter. Je pensais pouvoir exprimer mon bonheur, exprimer mon renouveau, ma renaissance. Je pensais pouvoir mettre des mots sur mes sentiments, sur mes pensées, sur mes faiblesses.
Mais qu’est ce qu’une plume, sans son encre, sinon rien ? Quand l’une de mes source s’en va, l’autre reviens. Je souhaitais écrire avec l’encre du bonheur, mais elle s’épuise, tandis que l’encrier du malheur se remplit, goutte à goutte. la bête me surveille, épuisée, abattue, mais toujours avec son sourire malsain.
Cette lame à double tranchant est trop dangereuse à manier, je ne sais plus que faire. Dois-je la laisser tomber et arrêter de me battre ? dois-je la poser dans un coin et ne plus jamais y toucher ? Dois-je tout abandonner, car le combat me blesse tout en me faisant du mal ? Ou bien dois-je continuer, espérer, me battre, garder espoir, l’espoir d’aller mieux, d’être vraiment heureux ?
Chaque seconde est une éternité, chaque minute est plus longue que la précédente. Tandis que les heures s’écoulent, je me sens de plus en plus sombrer à nouveau vers le bas. Les jours passent, similaires, identiques, monotones. Je me sens seul, je me sens faible, je me sens descendre, tiré vers le bas.
Sauve moi, ou abats moi d’un seul coup, mais ne me laisse pas sombrer à nouveau, plus jamais.
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eastyfroster-blog · 6 years
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Bonjour, vielle amie
Te voilà de retour. J’ai failli croire que tu m’avais oublié. Nous revoilà, seul à seul... ou du moins, c’est ce que tu crois, je ne suis plus seul maintenant.
Asseyons nous un moment, et discutons, entre amis. Vois tu, beaucoup de choses ont changés. Tu as fuis quand tu m’as vu entouré, quand tu m’as vu plus fort, quand j’étais en capacité de te combattre. Et te voilà, tu reviens maintenant ? Profitant d’un moment d’inattention de ma part pour essayer de me sauter à la gorge. Et tu pensais vraiment que ça allait marcher ?
Cela aurait pu marcher effectivement. Cela aurait pu marcher si cette faiblesse passagère n’était pas du à cette lame à double tranchant qu’est l’amour. Car cette lame, dont un tranchant m’a blessé, et t’as permis d’approcher, me permettra de causer ta perte.
Tu vas pouvoir enfin connaître cette sensation. Sentir la lame, froide, parcourir ton corps. La sentir rentrer délicatement dans ta chair. Sentir ton sang chaud couler le long de ta peau. Sentir les larmes de douleurs, les larmes de peines couler le long de ton visage. Et tu vas pouvoir découvrir cela autrement que par mon corps, meurtri par ta compagnie.
Tu me sentais souffrir, mais cette douleur est une force. C’est une douleur plaisante, celle annonçant le bonheur. La douleur de l’absence d’une personne, qui est toujours à tes cotés, dans ton cœur. Non je ne vais pas essayer de te tuer, car tu vis en moi. Mais aujourd’hui les choses ont changés, et c’est  ton tour de souffrir, autant que j’ai souffert.
La bĂŞte noir va ĂŞtre un gentil toutou et retourner Ă  la niche.
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eastyfroster-blog · 6 years
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Incapable
Aimer... 5 lettres pas grand chose en soit me direz vous. Pourquoi faire attention à cela ? Pourquoi se poser des questions ? Apres tout, c’est naturel. Non ? Vous sentez vous capable d’aimer quelqu’un ? Pas de d’être en couple, mais d’aimer. Vous sentez vous capable d’être heureux avec quelqu’un ? Vous sentez vous capable de vous engager dans quelque chose de sérieux ? Vous allez tous me répondre “oui”, agrémenté de quelques “ça arrivera”, ou “c’est déjà le cas”. Moi je ne vous répondrez qu’une seul chose : J’en suis incapable.
Je suis incapable de ressentir le moindre amour. Incapable de ressentir un attachement suffisant. Incapable de m’engager. Incapable de ne pas détruire. Incapable d’être en couple. Incapable d’être quelqu’un de bien après tout. D’être quelqu’un de bien pour la personne qui me plaît, pour celle avec qui je pourrais m’engager. Pour qui je pourrais arrêter d’être destructeur. Mais la peur que cette partie de moi ressorte est trop grande.
Une partie de moi qui détruit les gens, qui les fait souffrir. Une partie de moi capable de tout, qui ne recule devant rien, devant aucun principe... un autre moi. Le moi contre lequel je me bats tous les jours depuis des années. La bête enfermée à l’intérieur de moi se délecte de mes manques d’attentions, se nourrit de mes vices, s’alimentent de mes désirs. Elle grandit chaque jour, jusqu’à sa libération. Et le jour ou elle se libérera, ou elle me prendra avec elle, je veux ne prendre personne avec moi, n’entraîner personne dans ma chute.
Chaque jour qui passe me rapproche un peu plus de ce moment fatidique. Ce moment où la bête qui est en moi se libérera, et je devrais être seul. Ce combat risque de me détruire, alors pour ne détruire personne d’autre. Mais en attendant ce moment, j’aurais aimé être capable de vivre une vie normal, comme si rien n’existait. J’aurais aimé être capable d’aimer, de me poser, de m’engager... Peut-être le serai-je... Pour l’instant j’ai peur, pour l’instant je suis incapable
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eastyfroster-blog · 6 years
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Ca y’est ? C’est finit ?
Alors ça y’est ? on est au bout ? C’est ça la fin ? Tu voulais me voir souffrir, tu voulais m’abattre. Ca te fait plaisir hein ? Me voir dans cet état. Me voir penser que je ferais mieux d’en finir maintenant. Tu penses que le face à face final est passé ? tu pense que j’ai tellement d’options autour de moi que je ne peux refuser ? Tu pense que la lame de cutter que je frotte délicatement contre ma peau ma venir entailler ma chaire d’un seul coup ? C’est vrai que j’en aurais envie. De toute façon, moi j’ai pu rien à tirer de ce monde, je ne peux que donner. Mais laisse moi un dernier plaisir, celui de te regarder dans les yeux, car c’est à ton tour de souffrir. Je ne me taillerai pas les veines. Je ne prendrai pas trop de médicaments. Je ne m’ouvrirai pas le ventre. Je ne me jetterai pas par la fenêtre. Je ne me crasherai pas en voiture. Je ne m’asphyxierai pas avec un sac.
Eh oui, je te l’ai dit, tellement d’options s’offrent à moi, mais pourquoi te donner ce plaisir. Car oui, tu partirai avec moi, mais c’est toi qui veut mourir, pas moi. Tu penses vraiment avoir le droit de m’entraîner avec toi ? Tu penses vraiment que, par ce que nous partageons le même corps, tu as vraiment le droit de choisir qui vivra ? Je ne te tuerai pas, je t’accepte, je suis pas méchant, pour l’instant. Mais sache que RIEN n’est finit.
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eastyfroster-blog · 6 years
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La bĂŞte
Depuis longtemps tu es là, à mes côtés. Tu m’accompagne chaque jour. Du plus loin que je me souvienne tu étais là, présente, surtout dans les coups durs. Je t’écoutais me parler, me chuchoter des mots à l’oreille. A certains moments je t’ai écouté. Quand tu m’as dit de détruire telle ou telle amitié. Quand je m’approchais d’une demoiselle et que tu voulais me garder pour toi, tu me retenais, tu m’empêchais de lui parler. J’ai tout fait pour me construire autour de toi.
Ma vie fut difficile et m’a forgé. J’ai souffert, été violenté. J’ai connu la douleur et la trahison. J’ai connu l’envie de tout arrêter... L’envie d’empêcher les personnes qui m’ont fait souffrir de continuer... C’est ce qui m’a rendu plus fort, m’a aidé à te faire taire. J’ai pu t’enfermer en cage, toi et tes idées noires. Toi et tes mots douloureux. Tu ne m’entraînera plus dans cette spirale sans fond. J’ai appris à te connaître, à lutter contre toi, tu ne peut plus rien contre moi.
Mais aujourd’hui, je suis là assis en face de toi. Je te regarde dans les yeux, tes yeux rouges sang. Je te regarde, je vois les barreaux de la cage se rompre, faiblir sous ta force. Que veux tu faire ? Tu veux revenir m’affronter ? Tu veux retenter le face à face ? Tu veux réessayer de m’emmener ? Viens ! Je t’attends ! en attendant quand je peux je t’ignore, j’ai cru comprendre que tu ne supportais pas ça... Je te sens faiblir quand je m’amuse, quand je passe un bon moment. Quand t’es là “Mes nuits sont blanches et mes idées noires”, mais quand je t’ignore, je t’affaiblis peut à peut, avant le prochain affrontement, avant ton enfermement... Ou le miens.
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