Tumgik
#épouvantard
hope-and-roll · 9 months
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Maisie Parrish
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“It's so hard to forget pain, but it's even harder to remember sweetness. We have no scar to show for happiness. We learn so little from peace.” ― Chuck Palahniuk
- Maisie Minna Parrish  - Née le 15 mars 2033 - Next-Gen - Anglaise - Sang-Mêlé  - Bisexuelle - Poudlard, Gryffondor (septembre 2044 - juin 2051) - Daisy Ridley  ~ Fille d'Andy Parrish et Minna Whisper ~ Petite soeur d'Isla Parrish ~ Nièce de Karl Parrish
* Rivale, puis petite-amie de Logan Dawn  * Sexfriend d'Alwena Parker à Poudlard  * A été vaguement amie avec Hitomi Yamanoue, qui avait un crush sur elle, à Poudlard * Meilleure amie de Michelle Sorensen (colocataires à partir de ses 23 ans)  Trivia : 
- Baguette magique : bois de cornouiller, avec une plume de Phénix.  - Patronus : Chamois   - Épouvantard : L'eau profonde, puis le cadavre d'Isla - Souffre d'alcoolisme entre ses 20 et 24 ans
Playlist : Maisie :  Chandelier - Sia Sinners - Barns Courtney Honey this mirror isn't big enough for both of us - MCR Summertime sadness - Lana Del Rey 
Logsie :  Troublemaker - Olly Murs Closer - The Chainsmokers & Halsey Don't want your love - Shawn Mendes Like lovers do - Hey Violet Why do you only call me when you're high - Arctic Monkeys Rager teenager - Troye Sivan  I Dare You - The Regrettes Why can't we be friends - The Academics  Maisie à Logan :  When the party's over - Billie Eilish 
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my--wonderland · 10 months
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Bright darkness - 9 - Le prix de son innocence.
11 avril 2023. 20 ans de Morgane.
Joyeux anniversaire Morgane !!! 
Je suis très heureuse d'avoir réussi à finir à temps ! J'avais pour projet d'écrire cet OS, + un Camerwan, mais j'ai manqué de temps. Au moins, il y a Erwan et Cassandra, et beaucoup de drama, c'est déjà ça. Et fun fact, c'est la suite de l'OS faite pour l'anniv de Ihab, donc si tu ne t'en rappelles plus, relis-la avant;) (c'est "Who you really are") 
Musique : Playlist
Juillet 2019.
- I -
CASSANDRA
“I hope someday I'll make it out of here
Even if it takes all night or a hundred years.”
_ Lovely, Billie Eilish.
Cassandra n'aurait pas su dire si le manoir Selwyn avait beaucoup changé depuis que ses parents n'y habitaient plus. Après tout, elle n'y avait pas vécu avec eux depuis l'âge de six ans. Pendant quatre ans, ils avaient été en cavale à travers toute l'Europe, habitant des maisons moldues luxueuses et semant la destruction et la mort sur leur passage. Le manoir Selwyn était le symbole du pouvoir de sa famille, mais aussi de sa chute : c'était en voulant le récupérer qu'Adonis et Gaïa s'étaient fait capturer par les Aurors, en cette funeste nuit du printemps 2014.
Elle avait quinze ans à présent, mais elle y repensait parfois, juste avant de s'endormir. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se sentir coupable, tant d'années plus tard. Erwan lui avait répété mille fois que le sortilège que ses parents voulaient qu'elle lance était impossible pour une fillette de dix ans, et que, certes, ils s'étaient fait repérer lorsqu'elle avait échoué, mais les Aurors patrouillaient de toute façon autour du manoir, et ils se seraient de toute façon fait prendre. Adonis et Gaïa avaient été aveuglés par leur arrogance et leur soif de pouvoir, comme toujours – mais cette fois-ci, cela leur avait été fatal.
Elle se rappelait encore la souffrance du Sectumsempra que lui avait lancé cet Auror aux yeux gris acier. Lorsqu'elle se concentrait assez, elle pouvait encore ressentir le sang s'écouler des plaies béantes de tout son corps. Elle pouvait sentir la vie la quitter en même temps que le sang imbibait le terrain du manoir. Elle l'avait vu à peine quelques mois plus tôt, lors d'un cours sur les Épouvantards. Cassandra avait réussi à faire disparaître Jacob Hunter d'un Riddikulus, en l'imaginant déguisé en ananas, puis s'était enfermée dans un mutisme qui avait duré deux jours.
Ses amis avaient complètement respecté ça, allant jusqu'à parler moins en sa présence, ce qui était adorable, même si pas forcément nécessaire. Mais Shel et Camélia étaient ainsi : à chaque fois qu'ils pouvaient lui prouver qu'ils l'aimaient, ils le faisaient. Inlassablement.
Elle ne serait pas la même sans eux. Et parfois, elle avait l'impression qu'elle ne serait pas sans eux. Cassandra n'avait jamais été forgée que par les autres. Elle s'émerveillait de se voir à travers les yeux de Shel et Camélia. De développer une vraie personnalité, avec bien sûr des influences de l'un et de l'autre, le sarcasme de Shel, l'insolence de Camélia, le sérieux de Shel, la bravoure de Camélia, mais elle avait plus l'impression qu'ils assemblaient des pièces d'un puzzle préexistant, pas qu'ils le créaient.
Et ce n'était pas tant le fait qu'ils l'apprécient, ou l'aident à se construire, même si c'était déjà incroyable en soi. Shel et Camélia lui avaient ouvert la porte d'une adolescence normale. Discuter à voix basse en cours, au grand dam du Serdaigle, discuter pendant des heures près du Lac Noir, rire si fort qu'ils en perdaient le souffle, se courir après dans les couloirs pour une bêtise, lancer des rumeurs sur un camarade de classe. Cassandra n'avait pas eu d'enfance normale, et, même si elle tentait de l'oublier, cela s'imposait à elle. Lorsqu'elle tremblait dès que quelqu'un pointait un appareil photo sur elle, lorsqu'elle n'arrivait pas à dormir si elle ne pouvait pas ériger un bouclier magique autour de son lit, craignant que les Nées-Moldues de son dortoir ne volent sa magie, lorsqu'elle ne savait pas ce qu'était un objet très commun (comme un téléphone portable, que de plus en plus de sorciers possédaient).
Lors de ses nuits d'insomnie, sa responsabilité dans l'arrestation de ses parents hantait Cassandra. Surtout, elle luttait contre cette pensée terrible selon laquelle finalement, cela avait peut-être été pour le mieux. Adonis et Gaïa étaient bien plus recherchés, et coupables de bien plus de choses que lorsqu'Erwan était à Poudlard. La cadette n'aurait sûrement pas eu le droit d'y aller. Elle n'aurait pas rencontré Shel et Camélia. Qui serait-elle devenue ?
Elle le savait désormais : ses parents étaient dangereux. Factuellement, ils avaient tué des centaines de personnes, avant et après la guerre. Ils n'avaient jamais paru éprouver quelconque peine ou regret à ce sujet, et sa mère semblait même trouver un certain amusement à torturer des gens. Et elle le savait également, et en était de plus en plus sûre, même si c'était terriblement dur à admettre : leurs croyances n'étaient pas fondées sur des faits. Les Nés-Moldus ne volaient pas la magie des Sang-Pur. La pureté du sang n'était pas une donnée biologique. En laboratoire, du sang moldu et du sang sorcier étaient indiscernables : les scientificomages postulaient que la magie était la somme d'une combinaison d'allèles situées sur des gènes distincts. Des études étaient en cours. Cassandra les suivait de près.
Mais, alors qu'elle venait juste de barrer ces questions relatives à la véracité des convictions de ses parents de son petit carnet, d'autres angoisses venaient s'y ajouter, trop puissantes pour qu'elle les transcrive.
Deux mois plus tôt, elle avait vécu une expérience pour le moins unique. À la suite d'une dispute avec Camélia, causée par une remarque puriste de la part de Cassandra, la Poufsouffle était allée voir Shel, dans le but de comprendre qui elle était. Son ami disposait d'un pouvoir spécial, lui permettant de faire entrer les autres en transe et de projeter dans leurs esprits des scènes de son cru. Idéal pour l'introspection dont avait désespérément besoin la jeune fille. Le Serdaigle avait pris sa demande très à cœur.
Seulement, il s'avérait que Shel ne pouvait pas seulement projeter des images. Il pouvait également récupérer des souvenirs.
Et ce qu'avait vu Cassandra dans son propre esprit était pire que tout ce qu'elle aurait pu imaginer.
L'image de cette femme la hantait. Elle la voyait dès qu'elle fermait les yeux.
Et c'était horrible à dire, mais le cadavre par terre, le cadavre de son mari, ne la préoccupait pas tant que ça. C'était comme si, en un sens, c'était déjà fini pour lui. Alors que l'histoire de son épouse restait en suspens dans son esprit. Sans fin. Sans réponse.
Et surtout, le funeste destin de cet homme n'était en aucun cas lié à elle. C'était son père, ou sa mère, qui l'avait tué. Alors que cette femme... elle était morte, c'était certain. Mais cela pourrait très bien avoir été de sa main.  
« C'est facile » l'avait rassurée Gaïa.
Cela l'avait-il été ?
Cassandra avait dressé une liste mentale d'arguments qui prouvaient que c'était impossible. Numéro 1 : elle n'avait pas réussi à lancer un sortilège d'Ubiquité, comment aurait-elle pu lancer un Avada Kedavra ? Numéro 2, en complément du numéro 1 : Pour lancer un Sortilège de Mort, il fallait le vouloir profondément, c'était connu. Voulait-elle profondément tuer quelqu'un à l'âge de neuf-dix ans ? Sûrement pas. Numéro 3 : Pourquoi se serait-elle sentie obligée ? Elle aurait tout aussi bien pu refuser poliment. Ses parents n'avaient jamais été violents envers elle. Froids, parfois, quand elle les décevait, mais jamais longtemps. Elle ne risquait rien.
Elle n'avait que trois idées principales, mais elle s'y accrochait comme des bouées en haute mer. Et si elle n'obtenait pas de réponse bientôt, elle se noierait.
Cassandra vivait pour la vérité. La vérité laide, immonde, dégoûtante. La vérité nue, tranchante, réelle. Elle avait réussi à comprendre et accepter que les convictions pour lesquelles ses parents étaient devenus des criminels, pour lesquelles ils avaient brisé les enfances de son frère et elle, pour lesquelles ils étaient morts, n'étaient que des complots paranoïaques. Elle avait réussi à comprendre, même si c'était encore difficile de se défaire de ses vieux réflexes, que les Moldus et Nés-Moldus étaient exactement comme les sorciers, à quelques exceptions génétiques près, imperceptibles et sans conséquences.
Mais elle n'était pas sûre de pouvoir accepter qu'elle avait tué quelqu'un.  
Pourtant, elle avait un moyen de le savoir, et ne reculerait pas. Elle vouait une confiance aveugle en son frère, et pourrait lire son esprit si elle avait le moindre doute.
Il n'y avait pas de bonne façon de demander quelque chose comme ça. Pas de bon moment. Depuis le début de l'été, chaque moment avec son frère aurait pu accueillir cette discussion, et en même temps, aucun ne l'aurait pu.
Car dans tous les cas, qu'elle ait tué ou pas tué cette femme, elle soupçonnait fort que lui, ou leurs parents, aient effacé son souvenir. Shel maintenait qu'elle l'avait refoulé à cause du traumatisme, mais Cassandra n'y croyait qu'à moitié. Le souvenir était flou et distordu, comme s'il avait été altéré.
Elle avait longtemps réfléchi à comment introduire cette monstrueuse question. « Erwan, est-ce-que j'ai tué quelqu'un ? » semblait un peu cavalier. Mais en même temps, Cassandra n'aimait pas tourner autour du pot, parer les mots de leurs plus belles étoffes en espérant les rendre moins terribles. Erwan lui-même avait tué des gens. Et ils le hantaient encore, elle le savait. Ils se croisaient parfois la nuit, lorsqu'ils venaient s'asseoir à la lumière de la lune, tentant d'échapper à leurs pensées.
Ils le hanteraient toujours.
Il la comprendrait.
- II -
ERWAN
“Si seulement tout était si simple ! Si seulement il existait des personnes malveillantes commettant insidieusement des actes maléfiques et qu'il suffisait de les séparer du reste d'entre nous et de les détruire. Mais la ligne qui divise le bien et le mal traverse le cœur de chaque être humain. Et qui est disposé à détruire une partie de son propre cœur ? »
― Aleksandr Solzhenitsyn
-*-
Il n'arrivait pas à croire qu'elle avait déjà quinze ans.
Cassandra était, quelque part, son seul indicateur du temps qui passait. Les jours se ressemblaient pour Erwan : il se réveillait, restait au lit en pensant à la charge de travail qui l'attendait, et finissait par se traîner devant ses bouquins et son ordinateur. Erwan avait repris ses études quand Cassandra était entrée à Poudlard, en choisissant la seule matière qui l'avait vraiment intéressé à l'école : l'histoire de la magie. Il pouvait se permettre de se projeter dans un doctorat, et d'étudier autant de temps qu'il voulait, ayant hérité de la fortune des Selwyn. Ce qui tombait bien, car le jeune homme avait à peine l'énergie de compléter son mémoire jour après jour, alors avoir un métier serait un poids trop considérable.
Cassandra et Camille pensaient qu'il était malade, qu'il devrait consulter un psychologue. Mais Erwan ne l'envisageait pas comme ça. Il s'était senti ainsi depuis tellement longtemps qu'il en venait à penser qu'il s'agissait de son fonctionnement normal. Il avait du mal à imaginer ce qui relevait de sa personnalité et ce qui relevait de sa supposée dépression. Qu'était-il censé faire, de toute façon ? Voyager à travers le monde alors que n'importe qui qui avait lu les journaux ces dix dernières années le reconnaîtrait ? Faire la fête avec ses nombreux amis non existants ? Que pouvait-il faire à part dormir seize heures par jour, et consacrer le temps restant à tourner en rond dans ce manoir dont il aurait peut-être voulu ne jamais hériter ?
Les souvenirs suintaient de cet endroit du sol au plafond. Il lui semblait parfois que les voix de ses parents résonnaient entre les murs. Il avait descendu tous les portraits de leurs ancêtres à la cave, car ils avaient la fâcheuse tendance à commenter et juger la moindre de ses actions, sans aucune vergogne : sa barbe mal rasée, sa maigreur, ses épaules apparemment déformées, sa colonne vertébrale saillante, sa façon de s'habiller, le fait qu'il utilise un ordinateur moldu pour taper son mémoire...
Après tout, nous étions en 2019 et le purisme n'était vraiment plus d'actualité. Au fond de lui, Erwan restait persuadé que la magie des Nés-Moldus était moins puissante que celle des sorciers de Sang-Pur, mais il avait vu ce que ces croyances pouvaient infliger. La haine engendrait la haine. Et la mort. Il en avait longuement parlé avec Camille. Ils n'avaient pas vécu tout à fait les mêmes choses, et pourtant, il y avait ce petit quelque chose entre eux qui donnait l'impression à Erwan qu'ils parlaient une langue qui n'existait qu'entre eux. Que Camille avait des reliefs là où il avait des creux, qu'elle avait de l'obscurité là où il avait de la lumière, et inversement. Était-ce étrange d'aimer quelqu'un car ses failles étaient compatibles avec les nôtres ?
En tout cas, Erwan était certain d'une chose : cette machine moldue était fantastique. Il ne comprenait absolument pas comment elle pouvait fonctionner, mais il savait que lorsqu'il appuyait sur une touche, la lettre apparaissait sur l'écran, et c'était incroyable et instantané. Apparemment, il y avait plein d'autres choses qui pouvaient être faites avec cette machine, comme regarder des images mouvantes ou « aller sur Internet », mais le jeune homme avait peur et s'en tenait au traitement de texte.
Mais quand sa sœur était là, il passait d'étudiant-larve qui avait mal au dos car il se tenait toujours courbé devant son écran à grand frère qui cuisinait, prenait soin de la maison, interrogeait Cassandra sur ses révisions d'été et faisait du sport avec elle – alors qu'il n'était jamais monté sur un balai de toute son adolescence, il s'était initié au vol lorsqu'elle était entrée dans l'équipe de Quidditch de Poufsouffle en tant que batteuse.
Et là, il était en train de préparer des spaghettis à l'avocat, au saumon et aux crevettes, avec une touche de basilic et de citron frais. Il avait l'impression d'être deux personnes différentes en présence et absence de sa petite sœur.
« Wow, ça a l'air super bon ! T'es vraiment genre, un chef cuistot maintenant.
-          Ouais, ben écoute, je suis né talentueux, je n'y peux rien.
-          Humble et modeste, aussi.
-          On ne peut pas être humble et modeste quand on fait d'aussi bonnes pâtes, Cassie. Goûte-moi ça. »
Elle hocha la tête en s'exécutant, réprimant un sourire.
« Ça passe.
-          Ça passe ? Ado ingrate, demain c'est toi qui cuisine.
-          Ben, chiche ! »
Un ange passa. Cassandra et Erwan commencèrent à manger, admirant le coucher de soleil. Le jeune homme captait les œillades inquiètes de sa sœur dans sa direction.
« Il y a quelque chose que tu veux me dire ? Me demander ? »
Il y avait ces regards, mais aussi cette façon de tirailler le bout de sa mèche de cheveux, de secouer son collier, de se balancer sur sa chaise. Il la connaissait par cœur.
Elle hocha la tête, comme si les mots étaient trop lourds pour qu'elle réussisse à les prononcer. Erwan fronça les sourcils, sentant l'inquiétude le gagner. Cassandra était une personne réservée, mais lorsqu'elle avait un problème, elle n'hésitait pas à se confier à son frère. Et elle lui avait parlé de beaucoup de choses. De tous les ouvrages scientifiques qu'elle avait lus et qui infirmaient les théories de leurs parents, de tous leurs crimes, de ce qu'ils leur avaient fait subir en prétendant les aimer. Cassandra traversait le monde comme un Palais des Glaces, tâtonnant chaque vitre de haut en bas pour être sûre qu'elle était bien réelle, questionnant sa propre place dans ce labyrinthe. Erwan, lui, se contentait de suivre le chemin que ses parents avaient tracé pour lui. Et depuis qu'ils n'étaient plus là, soit il avançait à l'aveuglette et se prenait les vitres, soit il restait immobile, terrifié d'avancer.  
Admirer, estimer : aucun mot, finalement, ne réussissait parfaitement à décrire ce qu'il ressentait à l'égard de sa petite sœur. Une fierté sans bornes, tissée de jalousie et de regrets. Il aurait aimé être aussi brave et intelligent qu'elle. Il aurait aimé tout remettre en question. Cassandra traversait le Palais des Glaces en examinant chaque leurre, mais elle ne s'en contentait pas. Elle brisait les mensonges, faisait voler en éclats les préjugés. Elle brandissait son courage et se frayait un chemin, son chemin, sans prêter attention au verre brisé qui la coupait sûrement, qui la faisait souffrir.
Et Erwan savait à quel point Cassandra était prête à tout pour la vérité.
Aussi comprit-il la question qu'elle allait poser quelques secondes avant qu'elle ne franchisse ses lèvres.
« Erwan, est-ce-que j'ai tué quelqu'un ? »
Il s'était déjà imaginé cette conversation. Un questionnement logique de la part d'une jeune fille ayant grandi dans le chaos. Dont les parents, l'oncle, les grands-parents, le frère, avaient déjà tous ôté la vie. Et il avait déjà sa réponse, toute prête, emballée dans le tiroir mental où il l'avait soigneusement rangée six années auparavant. Il ne lui restait plus qu'à ouvrir ce tiroir, et...
« En m'entraînant à la Legilimancie, je suis tombée sur ce souvenir. »
Cassandra leva les yeux vers Erwan, et il referma le tiroir imaginaire, devinant que cette conversation allait être plus difficile que prévu.
« Je peux te le projeter ? »
Le jeune homme nota qu'elle avait enfin acquis la notion de consentement en matière de Legilimancie. Plus jeune, Cassandra lisait les esprits sans aucune vergogne, et envoyait des pensées à tout va parce qu'elle ne voulait pas faire l'effort de parler ou de se déplacer. Il était d'ailleurs devenu Occlumens pour elle, car jamais il n'aurait accepté qu'elle lise les pensées noires qui le tourmentaient.
Erwan trembla en plongeant son regard dans celui de sa sœur. Il eut l'impression de contempler les yeux d'une très vieille personne, qui avait tout fait, tout vu et ne cherchait que la paix. Mais au fond, tout au fond, tourbillonnait une flamme de panique, inarrêtable, une flamme de terreur toute teintée de jeunesse et d'innocence qui priait pour ne pas se faire éteindre.
Il se doutait de ce qu'elle avait pu voir, mais à la fois, il préférait ne pas y penser. Il reposa sa fourchette dans son assiette encore pleine, l'appétit coupé, et prononça ce qui lui semblait à cet instant être ses dernières paroles :
« Vas-y. »  
Il ferma les yeux.
Il sut de quoi il s'agissait dès la première seconde du souvenir.
Il y avait un cadavre par terre.
À côté, suspendue dans les airs, un futur cadavre. Hurlant, pleurant, crachant un flot de bile non loin de ce qui fut son mari.
Au milieu des deux, comme le sommet d'un triangle, sa petite sœur. Une baguette à la main.
Et de l'autre côté, enlacés, la fixant d'un air rassurant, leurs parents.
Et il ne savait que trop bien ce qui s'était passé, car il était arrivé quelques instants plus tard. Juste après qu'Adonis pétrifie la femme, et qu'elle ne s'écrase aux pieds de Cassandra. Il était arrivé à partir du moment où le souvenir se brouille, tourbillonne, se déchire, disparaît.
Car c'était lui qui l'avait effacé.
Au moment où sa sœur se retirait de son esprit, que le souvenir refluait comme une vague dévastatrice, la suite inonda l'esprit d'Erwan.
La première chose qu'il avait vue, c'étaient les cheveux dorés de Cassandra qui ondulaient jusqu'en bas de son dos. Une ode à l'enfance, une ode à la pureté. Des cheveux d'ange.
La première chose qu'il avait entendue, c'était les explications de Gaïa. Sa voix emplissait la pièce du sol au plafond, comme toujours. Lorsque sa mère parlait, le monde s'inclinait, s'étendait à ses pieds.
La première chose qu'il avait pensé, terriblement, égoïstement, c'était qu'il aurait voulu ne jamais être entré dans cette pièce.
Car il ne savait que trop bien ce qui était en train de se passer. Et il ne savait que trop bien qu'elle le ferait. Parce qu'il l'avait fait, lui aussi. Dans un endroit différent, mais dans des circonstances semblables, un « traître à son sang » aux cheveux gris et aux yeux pâles qui était devenu le premier de ses fantômes.
Erwan avait lu tout ce qu'il y avait à lire sur la liberté. Il s'était biberonné au nihilisme nietzschéen, à la liberté de choisir sa servitude selon Camus, à la liberté qui est ce que nous faisons de ce que l'on a fait de nous de Sartre. Mais au moment où, à l'âge de dix-sept ans, ses parents s'étaient plantés devant lui et lui avaient ordonné de tuer cet homme, la philosophie n'avait plus lieu d'être. La liberté n'avait plus lieu d'être.
Et il l'avait dit.
Avada Kedavra.
Et ce n'étaient que deux mots, finalement. Deux mots que leur rime rendait presque poétiques. Deux mots inoffensifs, en soi. Jusqu'à ce qu'ils créent une onde magique qui arrête le cœur de quelqu'un, qui fige son dernier souffle, qui fasse disparaître tout l'immatériel.
Et par la suite, il avait si souvent prononcé ces deux mots qu'ils en étaient presque devenus des amis.
Erwan avait lu dans des ouvrages de magie noire que pour lancer un Sortilège Impardonnable, il fallait le vouloir, sincèrement et profondément. Il ne l'avait pas vécu ainsi. Il n'avait jamais autant souhaité que son sortilège ne fonctionne pas que lorsqu'il avait tué cet homme, et il n'avait jamais autant voulu la mort de quelqu'un que lorsqu'il avait pointé sa baguette vers lui-même, à peine quelques heures plus tard. Les lois de la magie étaient bien plus complexes qu'il n'y paraissait.
Il avait fini par se dire que c'était ainsi. Qu'il était un tueur, qu'il l'avait toujours été, qu'il le resterait. Que cela n'avait pas assez d'importance pour laisser une trace, que c'était son héritage, son destin, et tout ce que ses parents avaient fini par lui mettre dans la tête. Il avait fait une croix sur Sartre et ses fantaisies. Il avait embrassé l'éclair vert et la poésie des deux mots.
Mais en voyant sa sœur dos à lui, aussi immobile qu'une statue à l'exception de sa main qui tenait la baguette, secouée de tremblements, en écoutant les paroles doucereuses et rassurantes d'Adonis et Gaïa Selwyn, en respirant l'odeur du sang et de la mort comme pour la première fois, Erwan fut frappé par l'évidence.
Il n'était pas né meurtrier, mais l'était devenu. Il avait été coercé, piégé, ensorcelé sans magie, par ces regards pleins d'attente et ces paroles pleines de miel. Par ces compliments et ces encouragements et ces promesses.
Ce n'était pas tant qu'il s'était fait convaincre, ou même persuader, par ses parents. Ce n'était pas tant qu'ils l'avaient manipulé, charmé, ou bien d'autres choses encore.
En la présence d'Adonis et Gaïa, Erwan devenait Adonis et Gaïa. Leur prolongement. Ses pensées étaient les leurs. Ses sentiments leur appartenaient. Il leur appartenait.
Et Cassandra, adorable Cassandra, douce Cassandra, innocente Cassandra, leur appartenait aussi.
Il aurait voulu courir, hurler, bondir, protester, arracher cette baguette de ses mains, arracher sa sœur à cette famille et à ce monde qui les condamnait aux ténèbres, il aurait voulu partir, il aurait voulu l'empêcher.
Il n'a rien fait.
Et la pièce s'est illuminée de vert.
-*-
« Erwan ? »
Elle attendait une réaction. Une réponse. La flamme dans ses yeux luttait.
Il avait préparé ce moment. Il n'était pas sûr qu'il arrivait, il aurait même parié le contraire. Mais ce n'était pas si étonnant : Cassandra était Legilimens, et une véritable petite fouineuse.
« Ta sœur et la mienne, lui avait dit Camille, ce sont les mêmes. Mine de rien. Deux petites rebelles qui fourrent leur nez partout, surtout là où il ne faut pas. »
Elle l'avait aidé à mettre au point le faux souvenir. Camille était également Legilimens, par apprentissage et non par naissance, et une sorcière puissante. Elle lui avait expliqué que les Legilimens avait un accès plus simple à leurs propres souvenirs, qu'il était probable que Cassandra le retrouve un jour. Pour éviter une catastrophe, il valait alors mieux diriger tout l'effacement sur la fin du souvenir, et pour ce qui est du début, le brouiller et le projeter au fin fond de son esprit.
-*-
Heureusement, Erwan avait réagi vite.
La lumière verte s'était à peine tarie, le cadavre de la femme à peine raide, que le jeune homme avait déjà pris sa petite sœur dans ses bras, l'isolant de la vision de ses parents et de sa victime. Elle était amorphe, le corps aussi immobile que la morte. Ses yeux étaient vides. Seule sa main, toujours, tremblait.
« Cassandra. »
Elle n'avait pas réagi à son prénom.
« Cassie. Je suis là. »
Adonis et Gaïa s'avançaient déjà vers leur fille après s'être topé dans la main, tout joyeux et fiers. Erwan les a foudroyés du regard.
« Dix ans, mon amour ! Dix ans et déjà capable de jeter des sortilèges qui font peur aux plus grands sorciers et sorcières de tous les temps !
-          Ma merveilleuse Cassandra, félicitations !
-          Ne t'inquiète pas, elle n'a pas souffert une seconde. C'était pour le plus grand bien. Ça ira.
-          Qu'aurait-elle fait sans son mari, en plus ? Tu lui as épargné un deuil, ma Cass. »
Abjects. Ils étaient abjects. Erwan s'érigea comme un bouclier.
« Qu'est-ce-qu'il y a encore, Erwan ?
-          C'est bon, stop, laissez-la. Vous en avez assez faits.
-          Non mais... je rêve. Tu vas encore nous blâmer ? Erwie, chéri, ce n'était pas nous qui tenions la baguette. C'était son choix. Comme c'était le tien. »
Il aurait pu dire beaucoup de choses. Il aurait pu dire que cela n'avait jamais été son choix. Qu'il avait peur d'eux, même s'il le refoulait à tout prix. Que sa seule liberté était de choisir sa soumission.
Il a juste dit :
« Laissez-lui un moment. Elle a dix ans. Elle vient de tuer quelqu'un. »
C'était comme si ces mots, les mots de son frère, rendaient soudain les choses réelles pour Cassandra. Elle commença à hurler, un hurlement strident et constant, comme si elle était en danger, comme si elle appelait à l'aide. Mais c'était trop tard. Et elle était le danger.
Elle hurla et se débattit, sous les regards surpris et tristes de ses parents, dans les bras de son frère. Elle hurla, elle frappa violemment Erwan, se frappa elle-même, se plia en deux et vomit. Erwan ne pensa même pas à se nettoyer d'un Récurvite. Il était envahi par la souffrance de sa sœur, par son horreur, par son dégoût d'elle-même et de tout ce qui faisait de sa famille ceux qu'ils étaient.
Même la première fois qu'il avait tué un homme, il avait été lâche. Il avait souri poliment et hoché la tête aux félicitations de ses parents. Il était monté dans sa chambre, n'avait même pas réussi à réitérer l'exploit et à s'ôter la vie. Et à la place, il avait égrené les marques sur ses jambes, comme si la flamme du briquet pouvait raviver celle de son innocence.
Cassandra était différente. Criante, littéralement, de vérité. Hurlant la terreur, vomissant l'inhumanité, crachant la violence et la folie.
Adonis et Gaïa laissèrent Erwan l'emmener, et firent disparaître le corps d'un simple Evanesco. Il l'immobilisa de son mieux, subissant ses coups, se noyant dans ses larmes. Ils se réfugièrent dans la cuisine de la maison moldue, désormais vide de ses occupants.
Cassandra s'arracha à l'étreinte de son frère, et commença à se frapper répétitivement la tête sur la table. Elle ne hurlait plus, la voix déjà cassée, émettant à peine de petits bruits d'animal blessé. Erwan ceignit sa taille, la ramenant contre lui. Sa pitié avait laissé place à une froide fureur.
« Cassandra. »
Sa voix était claire, autoritaire. Tremblante, aussi.
« Cassandra. Arrête. Ne te fais pas de mal. »
Elle se figea, levant la tête vers son frère. En croisant son regard, plus sombre qu'il ne l'avait jamais vu, Erwan sut exactement quoi faire.
Jamais elle n'aurait à vivre dans la haine, la honte et le dégoût d'elle-même.
Jamais elle ne connaîtrait la souffrance infligée de sa propre main, les crises de panique dans le noir, les fantômes qui la poursuivent partout.
Dès le moment où il l'avait tenue dans ses bras, dix ans plus tôt, il avait su que Cassandra serait la petite lumière dans les ténèbres brillant juste assez fort pour encourager à les traverser.
Il n'aurait pas pu lui offrir une autre vie, avec d'autres parents, une autre famille, un autre héritage. Il aurait pu arriver plus tôt, il aurait pu réagir plus vite, l'empêcher de tuer cet homme.
Mais, s'il ne pouvait pas changer le passé, seul comptait après tout la version que sa sœur avait de celui-ci.
« Cassandra, répéta-t-il, en caressant doucement ses cheveux. Tu me fais confiance ? »
Elle hocha la tête frénétiquement, tremblant de tous ses membres, haletante. Il sortit sa baguette.
« Je peux changer les choses. Avec la magie. Tu acceptes ? Je peux faire en sorte que ça ne soit jamais arrivé. Tu me crois ? »
Les grands yeux noisette de la fillette s'écarquillèrent. Elle s'effondra dans ses bras, comme une marionnette dont on avait coupé les fils. Incapable de parler, elle le supplia du regard, hochant la tête de plus en plus fort.
« OK. OK. C'est bientôt fini. Cassie, ma chérie, c'est bientôt fini. Ferme les yeux. »
Elle s'exécuta, et s'accrocha à lui de toutes ses forces, se blottissant contre sa veste encore imbibée de bile.
Il braqua sa baguette sur son front, et rassembla ses forces mentales. Pour la première fois de sa vie, Erwan Selwyn eut l'impression de faire quelque chose de bien.
« Oblivio. »
-*-
Mentir n'avait jamais été aussi facile. Il lui suffisait de raconter le faux souvenir qu'ils avaient élaboré avec Camille. Il était quasiment sûr que sa sœur allait demander à lire son esprit pour vérifier qu'il disait la vérité, mais ne le proposa bien sûr pas.
« Laisse-moi voir, ordonna Cassandra d'une voix tremblante, mais ferme.
-          Cassie... Tu es sûre que c'est une bonne idée.. ? trembla Erwan. »
C'était trop facile.
Heureusement que sa sœur n'était pas une Serpentard.
La partie la plus difficile était de ne pas penser aux véritables événements alors que sa sœur était dans sa tête. Erwan imagina un haut mur, derrière lequel se cachait le véritable souvenir, et il s'efforça de rester concentré sur cela.
« Prête, chaton ? disait Gaïa.
-          C'est facile, Cassandra. Tiens bien ta baguette. Elle ne sentira rien, ajoutait Adonis. »
Erwan sentit l'esprit de sa sœur trembler, si c'était possible.
Dans le faux souvenir, plus vrai que nature, la petite Cassandra restait pétrifiée de terreur.
« Eh bien, qu'est-ce-que tu attends, chérie ? Vas-y ! 
-          Mais maman... »
Chaque mot que disait Cassandra avait été prélevé d'un autre souvenir d'Erwan, à la manière de certaines parodies moldues sur Internet, lorsqu'ils arrangeaient les syllabes pour faire dire à leurs célébrités, souvent politiques, des choses absurdes. Cassandra les lui avait présentées, l'été de ses douze ans, elle en pleurait de rire. Le jeune homme n'avait rien compris, mais cela lui avait donné des idées.
« Quoi encore, « mais maman » ? Tu n'as pas cinq ans, Cassandra, ce n'est pas difficile quand même ! » s'agaça Gaïa.
Cette phrase avait été « copiée collée » d'un souvenir d'Erwan lui-même, lorsqu'il pleurait à l'idée d'aller à Poudlard.
« Maman, je ne veux pas tuer quelqu'un ! C'est horrible ! »
Adonis leva les yeux au ciel, et Gaïa lui enserra le poignet.
« Arrête tes simagrées. Ce n'est pas quelqu'un. C'est une Sang-de-Bourbe. Ce n'est pas que tu veux pas, c'est que t'en es incapable.
-          Ben oui, murmura la fillette. Je... j'en suis incapable, oui. »
La fureur dans les yeux de sa mère était brûlante.
« Tu n'es vraiment qu'une idiote, Cassandra. Une bonne à rien, comme ton frère. Je pensais qu'au moins un des deux servirait à quelque chose... »
Ces mots-ci n'avaient jamais été prononcés par Gaïa, aussi étaient-ils plus métalliques, moins fluides. Erwan espérait que Cassandra ne le remarque pas. Il ne pouvait que voir la scène se jouer dans son esprit, conscient du fait que sa sœur y assistait en silence.
La suite était un chef d'œuvre cinématographique. Tout y était. Le pathos, le chaos, Gaïa qui arrachait la baguette des mains de Cassandra et la jetait au sol, Adonis qui achevait la Moldue d'un atroce Sectumsempra, le sang dégoulinant sur les dalles beiges, Cassandra qui hurlait et pleurait. Erwan qui arrivait au moment où Gaïa pointait sa propre baguette sur sa fille, et la frappait de l'éclair écarlate du Sortilège de la Douleur.
Erwan n'avait pas voulu se donner le beau rôle outre mesure, bien qu'il aurait été tentant de faire en sorte que son double du faux souvenir pétrifie tout le monde et sauve héroïquement sa sœur. À la place, il s'était fait ramper aux pieds de sa mère, la suppliant d'arrêter, Gaïa stoppant immédiatement et s'effondrant en sanglots et se confondant en excuses, Adonis horrifié, Cassandra tremblante, Erwan l'enlaçant.
Il avait poussé le vice jusqu'à imaginer que, alors qu'Adonis ensorcelait sa fille d'un Somnubilia pour l'endormir, Gaïa demandait elle-même à Erwan de lui effacer ce souvenir. Elle plaida la colère du moment, l'inconscience, la folie. Erwan pointa sa baguette sur le front de sa sœur, tremblant.
« Oblivio. »
-*-
Erwan et Cassandra furent projetés hors du souvenir. Sa petite sœur s'effondra dans ses bras, tremblant de tous ses membres, et le jeune homme se demanda si le faux souvenir n'était pas pire que le vrai. Mais il fallait quelque chose de réaliste, de traumatisant, sinon, pourquoi l'avoir effacé ?
Dans le premier faux souvenir qu'il avait élaboré, sans l'aide de Camille, Adonis et Gaïa lançaient l'Imperium à leur fille, et c'était ainsi qu'elle tuait la Moldue. Mais ce n'était pas ce qu'il fallait faire : il fallait effacer l'acte de tuer, il fallait restaurer l'innocence, ranimer la pureté. Après de longs débats, la jeune Abraxas l'avait aidé à modifier le souvenir, avec un autre Sortilège Impardonnable.
L'important d'un souvenir – tout bon Legilimens vous le dirait – était son honnêteté. Même un faux souvenir, et c'était là tout un art. La colère de Gaïa était authentique, la détresse de Cassandra était authentique, le sortilège était authentique, le Sectumsempra aussi.
Erwan mit plusieurs minutes à réaliser que Cassandra pleurait dans ses bras. Et il comprit, entre deux sanglots, qu'il valait mieux qu'elle haïsse ses parents, qu'il valait même mieux qu'elle le haïsse, même si cela ne semblait pas être le cas, plutôt qu'elle se haïsse elle-même.
Alors, il la serra fort contre lui, superposant, et ferma les yeux, plongeant son nez dans ses cheveux. La scène se superposa à son étreinte avec la petite Cassie de dix ans, et il la berça doucement.
Pour la deuxième fois de sa vie, Erwan Selwyn eut l'impression de faire quelque chose de bien.
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cocochats · 2 years
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༺ Identité ༻
Nom complet:
Signification:
Surnoms:
Origine des surnoms:
Age:
Date de naissance:
Lieu de naissance:
Sexe:
Orientation sexuelle:
Nationalité:
Langues parlées:
Lieu de vie:
Lieu de travail:
༺Magie༻
Sang:
Première baguette:
Bois:
Coeur:
Longueur:
Flexibilité:
Vendeur:
Seconde baguette:
Bois:
Coeur:
Longueur:
Flexibilité:
Vendeur:
Patronus:
Forme:
Souvenir:
Animagus:
Épouvantard:
Forme:
Riddiculous:
Mirroir du rized:
Amortencia:
Quidditch:
Autres capacités magiques:
Sorts favoris:
༺Informations scolaires༻
Maison:
Année d'études:
Clubs:
Prefet:
Professeurs favoris:
Professeurs détestés:
Meilleurs notes:
Pires notes:
Résultats des B.U.S.E:
↳Matières générales:
Sortilèges:
Métamorphose:
Défense contre les forces du mal:
Potions:
Botanique:
Astronomie:
Vol sur balai:
Histoire de la magie:
↳Matières optionnelles:
Divination:
Soins aux créatures magiques:
Arithmancie:
Étude des runes:
Etude des moldus:
Résultats des A.S.P.I.C :
En fonction des Matières choisies.
Carrière:
Études:
Métier:
Chronologie:
༺ Apparence ༻
Taille:
Poids:
Forme:
Teint:
Yeux:
Lunettes:
Cheveux:
Cicatrices:
Tatouages:
Percings:
Style vestimentaire:
Accessoires:
༺ Personalité ༻
Qualités:
Défauts:
Aime:
Nourriture:
Animaux:
Temps/ Saison:
Couleur:
N'aime pas:
༺Relations ༻
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Meilleurs amis:
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Relation amoureuse:
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Relation:
Enfants:
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Autre:
༺Histoire༻
Enfance:
Adolescence:
Âge adulte:
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lagriffedemaho · 4 years
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Mahoktober - Day 5, 6 & 7 ( Snape & Potions, Diagon Alley, Boggart )
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teamfreeofficial · 3 years
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BIOGRAPHIE
Neville Londubat est né le 30 juillet 1980 de parents sorciers, Frank et Alice Londubat, des Aurors. Il était, lui aussi tout comme Harry Potter, concerné par la prophétie car elle parlait d'un enfant né à la fin du mois de juillet et qui naitra de personnes ayant défié le Seigneur des Ténèbres par trois fois. Le 31 octobre 1981, les parents de Neville sont torturés avec le sortilège Doloris lancé par Barty Croupton Jr., Bellatrix Lestrange, son époux Rodolphus et le frère de celui-ci Rabastan. Ils essayaient de soutirer des informations à propos de l'absence de leur Maître, Voldemort. Les parents de Neville devinrent fous à cause de la douleur et furent internés dans l'hôpital des sorciers, Ste Mangouste, tandis que leurs ravisseurs furent condamnés à être emprisonnés à Azkaban, la prison des sorciers. Neville a donc été élevé par sa grand-mère. La famille de Neville croyait qu'il était un Cracmol. Son grand-oncle Algie essayait toujours de le prendre par surprise pour déclencher une réaction magique involontaire du jeune garçon, sans succès. Un jour, il a poussé Neville dans l'eau, au bout de la jetée de Blackpool et Neville a failli se noyer. Puis un jour, il était occupé à pendre Neville par une fenêtre du premier étage quand Enid est venue lui apporter une meringue et, sans le faire exprès, il a lâché Neville, qui a rebondi jusque sur la route. Il avait huit ans. Algie a été tellement heureux quand Neville a reçu sa lettre de Poudlard qu'il lui a acheté un crapaud, Trevor. Neville rencontre Harry Potter, Ron Weasley et Hermione Granger dans le Poudlard Express alors qu'il cherche son crapaud Trevor, qu'il perd tout le temps. Il devient ami avec eux car ils sont dans la même maison, Gryffondor. Lors de sa première année, on voit très vite qu'il est quelqu'un de timide, peureux et maladroit. Hermione est très gentille avec lui, l'aide et l'encourage beaucoup. Lors de sa deuxième année, Neville développe des capacités en botanique. Il essaie de progresser en magie et surtout en potions malgré les nombreuses critiques qu'il reçoit. Il a peur d'être une victime du Basilic qui s'attaque aux Sang-de-Bourbe et aux Cracmols car il se considère toujours comme un Cracmol. Durant sa troisième année, 'il ne s'en sort pas du tout en potions car les moqueries incessantes du professeur Rogue le perturbent et augmentent ses difficultés de compréhension. D'ailleurs, lors d'un cours de défense contre les forces du Mal avec le professeur Lupin portant sur les Épouvantards, on apprend que ce qui le fait plus peur au monde est le professeur Rogue. Sur les conseils du professeur Lupin, il réussit à vaincre sa peur en imaginant Rogue avec les vêtements de sa grand-mère. Pendant sa quatrième année, en cours de défense contre les forces du Mal traitant des Sortilèges Impardonnables, le professeur Maugrey dit Fol Œil, en réalité Barty Croupton Jr. qui a pris son apparence, demande à ses élèves de nommer les différents sortilèges. Neville cite le sortilège Doloris. Alors que le professeur Maugrey leur montre les effets du sortilège, il se sent mal car c'est le sortilège qui a été utilisé sur ses parents. Au cours de sa cinquième année, Neville fait partie de l'armée de Dumbledore, "l'A.D.". Les cours de Harry lui permettent de s'améliorer et l'évasion massive d'Azkaban le pousse à devenir l'un des meilleurs car il est bien décidé à venger ses parents. Il va même jusqu'à affronter le professeur Ombrage et la brigade inquisitoriale à Poudlard puis les Mangemorts au Département des mystères aux côtés de Harry, Ron, Hermione, Ginny et Luna. Il se montre très courageux et réussit à affaiblir les Mangemorts dans un premier temps. Je ne fais pas un copier/coller de la saga et je joue Neville à partir de l'Ordre du Phoenix qui reste mon Harry Potter favoris.
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frenchdrarry · 4 years
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Neville x Hannah
Hors-série :
Sont très rapidement devenus amis en deuxième année
Se sont rencontrés dans les serres
Neville a apprécié que Hannah ne soit pas d’accord avec Ernie à propos de Harry et sa supposée implication avec la chambre des secrets
Ont tous les deux un fort amour pour la nature
S’échangent des conseils et discutent des théories et des livres d’herbologie
Chourave voit constamment deux blonds dans les serres
Tous les deux très gentils et présents pour les autres.
Neville adore les nattes blondes de Hannah
Hannah lui a donc apprit comment faire des nattes à la main
Neville est toujours là pour encourager et réconforter Hannah quand celle-ci devient anxieuse.
Neville prépare de petits remèdes médicaux à base de plantes pour l’apaiser
Hannah est toujours là pour apaiser Neville avant et après ses cours de potions
Se laissent des petits mots dans les serres
Neville comme Hannah gardent secrètement leurs petits mots
Continuent de se parler par lettres durant les vacances
Hannah est très fière de Neville quand elle apprend qu’il a réussit à vaincre son épouvantard
Neville lui donne toujours ses cartes de Chocogrenouilles car il sait qu’elle les collectionne
Vont parfois tous les deux à Pré-au-Lard et achètent des vêtements similaires
Adorent tous les deux les gros pulls tricotés et les chaussettes à motifs
Adorent tous les deux le thé vert avec une noisette de lait
Ne sont pas d’accord sur l’implication de Harry dans le tournoi, mais découvrent qu’ils sont très doués pour passer outre leurs désaccords futiles
Neville invite Ginny non pas parce qu’il préfère Ginny à Hannah, mais parce qu’il pensait qu’il fallait obligatoirement emmener quelqu’un de sa maison
Neville est le premier à apprendre qu’elle est préfète de Poufsouffle et est extrêmement fier d’elle
Il est encore plus fière quand elle rejoint l’AD
Ils s’encouragent sans cesse à progresser l’un l’autre
Neville pense tomber amoureux de Luna et se confie à Hannah
Hannah se sait pas pourquoi elle se sent aussi triste mais l’encourage et le conseille car c’est l’un de ses amis les plus proches
Neville a beaucoup de mal à faire son patronus car il pensait à lui et Luna. Mais c’est quand il pense à ses discussions apaisantes avec Hannah dans la serre qu’il y arrive. Il pense que c’est parce qu’ils ont une forte amitié alors il essaye avec un souvenir de Ginny, lui et Luna, et ça marche aussi. Il classe l’affaire sans se demander pourquoi juste lui et Luna main dans la main ne marchait pas
Hannah se sent nulle car elle n’est pas aussi heureuse pour Neville qu’elle l’est pour Susan par exemple
Ça l’a ronge et c’est pour ça qu’elle perd ses moyens pendant les BUSE
Neville la console sans savoir son trouble
Hannah défend Harry dans le train avec ses amis parce qu’elle apprécie Harry, certes, mais surtout car elle sait que Neville serait fière d’elle
Neville passe de longues heures à ne rien faire avec Hannah quand celle-ci a appris le décès de sa mère et c’est pour ça qu’on ne le voit pas beaucoup en sixième année
Durant la bataille de Poudlard, s’inquiètent constamment l’un pour l’autre
Neville est perdu vis-à-vis de sa relation avec Luna
C’est Luna qui rompt car elle a comprit que son cœur appartenait déjà à quelqu’un d’autre
Neville est soulagé et désappointé
Hannah reste avec lui
Pendant qu’ils font leurs études respectives, ils continuent de se parler quotidiennement
Quand Ginny demande à Neville s’il est en couple avec Hannah, Neville est choqué et Luna rit
Neville se rend compte qu’il aime Hannah
Offre des fleurs à Hannah
Font des piques-niques et de nombreuses ballades en forêt
Un jour, pendant l’une de ses ballades, Neville glisse son petit doigt autour de celui de Hannah
Et c’est tout
Ils sortent ensemble sans se le dire, car ils savent
C’est Hannah qui a initié le premier baiser
Rien n’a changé : Neville continue toujours de l’apaiser quand elle angoisse sur sa formation de guérisseuse
Hannah confie son envie de voyager
Ils partent ensemble en voyage et admirent les paysages, récoltent des plantes locales et se font un devoir de goûter à chaque spécialité culinaire possible
Emménagent ensemble
Hannah parle à Neville de son envie de reprendre le Chaudron Baveur et Neville la soutien dans son projet
Déménagent au-dessus de l’établissement
Neville décore leur maison avec une tonne de fleurs et de plantes
Ça amuse beaucoup Hannah et la présence énorme de fleurs l’apaisent
Ont des arrosoirs qui traînent un peu partout
Tout ceux venant chez Neville et Hannah sont subjugués par la lumière et les innombrables couleurs donnés par les fleurs et plantes diverses
Le reste est en bois et en verre
Ont une collection indécente de thé vert et un service à thé fantastique
Adorent acheter deux tasses de thé dans chaque pays qu’ils visitent
Sont souvent invités chez leurs amis car ils sont juste adorables et gentils
Tous les habitués du Chaudron Baveur les adore car Hannah et Neville sont toujours gentils et à l’écoute pour eux
Ont toujours la manie de lier leurs petits doigts
Sont juste totalement amoureux l’un de l’autre
Appréhendent tous les deux d’avoir des enfants, en veulent mais ne se sentent pas près pour la charge mentale que ça représente
En revanche, gardent les enfants des autres et sont absolument parfaits
Font des chocolats chauds avec plein de chantilly dedans
Leur apprennent à cuisiner et à reconnaître les fleurs
Les enfants les adorent également
Hannah envisage d’être infirmière à Poudlard pour être plus proche de son mari et être avec les enfants
Hannah adore la façon dont Neville parle de ses élèves
Neville adore les anecdotes de Hannah sur ses clients
Ont des chats
Beaucoup de chats
Envisage de prendre un chien
Un gros chien avec beaucoup de poils
Pensent aussi à acheter une maison pour avoir plus de place et de grandes serres
Ont fait un tableau avec tous leurs petits mots dessus
Continuent à se laisser des mots près des plantes
Petits-déjeuners au lit. Tout le temps.
Adorent les levers de soleil
Boivent du thé en le regardant se lever
Préfèrent les lacs à la mer
Se couchent tôt (et se lèvent tôt)
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songoftroy · 4 years
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GET TO KNOW MARA PETUNIA DURSLEY OF HOUSE LESTRANGE.
Serpentard: tout le monde pensait que Mara serait une Poufsouffle. Pourtant, le Choipeau effleura à peine son crâne avant de hurler “Serpentard!” Amortentia: l’odeur de Timothée Wood (très peu susceptible de changer.) Matière préférée: étude des magies anciennes. Matière détéstée: arithmancie. Epouvantard: depuis son enfance, son épouvantard est une image d’elle ayant succombée à la magie noire. Quand elle acceptera cette partie d’elle, son épouvantard deviendra le corps de Molly. Sort d’Hekate: une magie noire et très puissante venant du grimoire des Sandersons. L’équivalent noir du Patronus. Ses animaux représentants sont une corneille noire et un puma: symbole de l’abus de pouvoir.
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holden-coffeeld · 5 years
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C’est encore moi, je suis grave d’humeur à raconter ma vie. Je disais sur Twitter que ce qui marche le mieux en ce moment pour calmer mon axnieté c’est de faire l’idiot parce que quand je trouve la vie étouffante ça m’aide grave d’y trouver des failles ridicules. Je comparais ça à Harry Potter quand ils transforment les Épouvantards en truc marrants. Genre quand je me sens écrasé par la vie, que j’ai du mal à y trouver un sens, que je suis presque paralysé par le fait que tout semble si hasardeux et ridicule, j’ai l’impression de reprendre les rênes si je fais un truc con (genre me filmer entrain de passer un test de grossesse en ligne), au lieu de me laisser consumer par cette sensation d’impuissance j’ai l’impression de surfer sur la vague, de dire à la vie “ok je comprends rien à ce qui se passe alors je vais faire un truc qui n’a pas de sens non plus” et ça va me faire rire et dans ses moments là je me sens presque sur la même longueur d’onde que la vie. Je ne sais pas, il faut que j’arrête de shitpost et que j’aille faire le ménage 
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bluejevergade · 5 years
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Jour 20
-Ouvrez vos livres page 138, annonça Haddock.
Les élèves des quatre maisons réunis s’exécutèrent sans broncher. Il n'était pas conseillé de contrarier Scott Haddock, professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Les rares qui avaient tenté le coup n'avaient généralement pas le courage de s'en vanter. C'était très amusant de le voir se mettre à hurler en crachant des postillons et c'était un excellent exercice pour le cardio de s'enfuir en courant lorsqu'il se mettait à vous pourchasser, mais généralement, on y survivait pas.
-Les épouvantards ? Demanda Raiponce en lisant le titre de la leçon.
-Les épouvantards, oui. C'est une excellente façon de voir ceux qui ont les tripes de suivre mon cours et ceux qui feraient mieux de s'en abstenir.
Il désigna le placard derrière lui.
-Dans cette armoire, il y a un épouvantard. Vous passerez chacun votre tour et quand la créature se matérialisera en ce que vous craignez le plus, vous réfléchirez à quelque chose pouvant rendre pitoyable votre plus grande peur et vous prononcerez la formule ''Riddikulus''. Qui passe en premier ?
Aucun volontaire ne se manifesta et Haddock fit ce qu'il faisait toujours dans ce cas-là. Il fit passer son fils en premier.
-Hiccup. C'est à toi.
Hiccup Hamish Haddock le troisième soupira et s'avança, la baguette levé. Haddock ouvrit la porte de l’armoire. Il n'y eut rien pendant un instant puis un grognement se fit entendre.  Un immense dragon noir sortit du placard et grogna. Son cri pétrifia les élèves et son regard toxique réduit à une seule fente figea Hiccup.
Hiccup ne l'avait jamais avoué à personne, mais sa plus grande peur était son meilleur ami. Il avait recueilli Krokmou, un immense dragon noir, il y avait trois ans. Le dragon s'était écrasé dans la forêt interdite en pleine nuit pour une raison qu'Hiccup ne s'expliquait pas. Il se demandait si la barrière magique qui entourait le château n'était pas responsable de la moitié de queue qui lui manquait. Il était tombé dessus quelques jours plus tard et s'en était occupé. Au fur et à mesure, ils étaient devenus inséparables et dès qu'Hiccup avait cinq minutes, il allait le voir. Mais dans un coin de sa tête, les récits de sa mère, qui travaillait dans une réserve de Dragons en Roumanie qui les dépeignait comme de magnifiques créatures aussi merveilleuses que mortelles tournaient toujours. Et la plus grande peur d'Hiccup était que son meilleur ami se retourne un jour contre lui.
-Hiccup.
La voix de son père le ramena sur Terre. Il n'y avait aucune raison que Krokmou se retourne un jour contre lui.
-Riddikulus.
Krokmou se retrouva métamorphosé en petit chaton mignon comme tout. Un murmure attendrit parcouru les élèves et Haddock hôcha la tête.
-Qui est le suivant ?
Visiblement, tout le monde n'était pas encore persuadé que c'était une bonne idée. Les cours d'Haddock avaient la réputation d'être très intéressants, très flippants, mais il fallait avoir une case en moins pour accepter les exercices pratiques.
-De toute façon, continua-t-il, vous y passerez tous. Arendelle, c'est à vous.
Anna souffla un bon coup pour se donner du courage. ''Ce n'est qu'un épouvantard'', se dit-elle. ''J'ai survécu à la mort de Papa et Maman, je pourrais l'affronter.''
Elle leva sa baguette et le chaton se changea en porte. Une grande porte blanche décorée de motifs bleus. Anna l'aurait reconnu entre mille. C'était la porte de sa grande sœur, Elsa. Combien d'heures avait-elle passé devant à attendre qu'elle lui ouvre… Sa sœur avait arrêté de lui parler du jour au lendemain, sans qu'elle ne comprenne pourquoi, et cette porte qu'elle avait adoré ouvrir quand elle était plus jeune lui collait des sueurs froides aujourd'hui.
''Ce n'est qu'une porte'' se dit-elle. ''Ce n'est qu'une porte''.
-Riddikulus !
La porte de chambre se transforma en porte en bois, montée grossièrement. C'était la porte de Kristoff, le garde chasse pour qui elle avait un petit faible. Elle allait souvent le voir et ils prenaient un thé et elle l'écoutait parler des créatures magiques qu'il avait vues pendant des heures.
Soulagée, elle soupira et rougit.
-Bon, on sait maintenant qui Arendelle va inviter au bal de Noël, commenta Haddock. Suivant ?
Raiponce, qui essayait de se faire discrète, se prit les pieds dans sa robe et tomba sur Jack.
-Merci de vous porter volontaire, Corona.
Raiponce rougit. Elle alla devant l'armoire et attendit patiemment que la créature ne change de forme. Elle n'avait encore pas d'idée sur ce que ça pouvait être, ni comment elle allait faire pour la faire changer. Elle n'eut pas le temps de tergiverser davantage car la porte de Kristoff se changea en une personne. C'était Gothel, la sorcière qui avait emprisonné Raiponce pendant des années. L'histoire avait ébranlé le monde magique. Raiponce avait été enlevé bébé à ses parents et élevé en secret par Gothel qui avait voulu se servir de sa magie pour de sombres desseins. Par hasard, un jeune moldu, qui s'était introduit dans le but d'un cambriolage, avait découvert Raiponce, enchaînée parce qu'elle avait ''fait une bêtise''. Profitant de l'absence de Gothel, le jeune homme l'avait libéré et l'avait conduit au commissariat le plus proche. Un heureux hasard fit que les parents de Raiponce apprirent l'histoire de la jeune fille qui avait été retenu en otage pendant douze ans et avaient retrouvé leur fille. Raiponce avait aujourd'hui repris une vie normale, mais tout le monde avait entendu parler de cette histoire.
-Corona… Commença Haddock en avançant.
Si un élève sortait de son cours encore traumatisé, le vieux Nord allait encore lui rebattre les oreilles pendant des semaines.
-C'est bon, fit Raiponce en levant sa baguette. Je peux le faire. RIDIKULUS !
Gothel se mit à vieillir rapidement, jusqu'à ressembler à une petite vieille inoffensive. Raiponce souffla et sourit.
-Excellent, Corona. Prochain ?
-Moi, fit Merida, pas vraiment craintive.
Elle avait la réputation de ne rien craindre et elle tenait à la maintenir. Elle ne savait pas vraiment quelle était sa plus grande peur, mais elle savait qu'elle pouvait l'affronter avec courage. Elle leva sa baguette et la petite vieille se transforma en un immense ours brun qui la regarda droit dans les yeux. Merida qui se sentit frémir.
-Ma… Maman…
La main qui tenait sa baguette trembla sans qu'elle ne puisse le contrôler et elle laissa la peur l'envahir. L'ours rugit, faisant frémir toute la classe.
-Dunbroch, fit Haddock, c'est quand vous voulez.
Soudainement, Merida reprit conscience. Cet ours n'était pas sa mère. Cet accident était loin derrière elle. Elle leva sa baguette et imagina une des robes stupide que sa mère insistait pour qu'elle porte, quand ils recevaient des invités ''importants'' chez eux.
-Riddikulus !
Immédiatement, l'ours brun immense se retrouva affublé d'une robe beaucoup trop serrée pour lui, et son expression passa du terrifiant au ridicule. Merida, fière d'elle, rengaina sa baguette.
-Très bien Dunbroch, approuva Haddock. Qui est le suivant ?
-Si la rouquine a réussi, je peux bien y arriver, fit Jack pompeux.
Merida et lui étaient souvent en compétition pour les cours, le Quidditch, la coupe des Quatre maisons. Si au début ça avait été un véritable défi, au fil des années, ça s'était transformer un jeu. Merida alla rejoindre le reste de la classe et tapa du poing celui que Jack lui tendait.
-Bonne chance, Princesse, fit-elle.
-J'en ai pas besoin.
Il se mit devant la créature, attendant son tour. Il avait un peu réfléchi et se dit que si sa plus grande peur devait se matérialiser devant lui, ça serait probablement en araignée ou quelque chose du genre. Ça ne pouvait pas décemment prendre l’apparence de…
CRACK !
Jack pâlit en contemplant l'épouvantard et en perdit sa baguette. Devant lui se tenait un lac gelé et Emma, sa petite sœur adorée, se tenait dessus, sur des patins à glace.
-Jack, gémit-elle, la voix tremblante, Jack, j'ai peur…
Jack leva la main pour essayer d'atteindre sa sœur quand la glace se brisa et Emma se fit engloutir. Jack hurla.
Haddock jura et se mit entre l'épouvantard et Jack. La créature changea de forme et une version plus petite d'Hiccup apparut. Celle-ci avait une jambe en moins et saignait de partout.
-Pa… Papa… Papa pourquoi t'es pas…
Sans lui laissant le temps de finir sa phrase, Scott agita sa baguette et prononça la formule. La petite version d'Hiccup se transforma en aiguille et retourna se cacher dans le placard. Il se tourna vers Jack, qui semblait encore sous le choc.
-Ça va aller ?
-Je… Je peux sortir ?
-Bien sûr. Hiccup, accompagne-le.
Hiccup alla relever son ami et le conduisit hors de la salle.
-À qui le tour ? Demanda Haddock sur un ton joyeux.
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unyieldingxstark · 5 years
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Anthony Edward “Tony” Stark ­; 18 ans ; sang-mêlé 
maison : Serdaigle baguette : 13 centimètres 1/2, bois de chêne rouge, plume de phénix, modéremment flexible, légère.  patronus : renard.  épouvantard : solitude, représenté par un brouillard froid, oppressant et étouffant. 
bio {u.c}
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luluuusposts · 3 years
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Lucy Weasley Headcanons
• Le jour de la cérémonie de sa répartition le choixpeau a hésité 12 minutes entre Gryffondor et Poufsouffle
• Percy est la seule personne à l'appeler Lucy , Fle et Mia l'appelle Lulu et le reste l'appelle Lu'
• Son patronus est un papillon
• Son épouvantard c'est sa famille et les gens à qui elle tient qui la rejette
• Sa matiere préférée c'est les soin au créature magique mais son professeur préféré c'est Professeur Londubat
• Il arrive qu'elle prenne le thé avec Hagrid et qu'ils discutent pendant des heures
• Son métier de rêve c'est magizoologiste ( coucou Molly )
• Elle se mord la levre quand elle est nerveuse
• Sa couleur préférée c'est jaune
• Elle met du vernis pour éviter de se ronger les ongles
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hope-and-roll · 9 months
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Estelle McGraw
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"Creativity is intelligence having fun." _ Albert Einstein 
- Estelle Alara McGraw - Née le 5 septembre 2003 - Originals - Anglaise - Sang-Mêlé  - Bisexuelle  - Serdaigle, Poudlard - Styliste - Emma Stone. ~ Fille d'Arthur et Gemma McGraw, née Nott ~ Soeur de Lisia, Prenna, James, Sarah, Ryan et Elliott McGraw ~ Nièce d'Emeric McGraw ~ Cousine de Johanna, Marlene et Julianne McGraw  ~ Mère d'Alya et Jonathan Ames ~ Tante d'Elyass McGraw, Charlie et Aaron Whymper  ~ Grand-mère d'Addison Richards-Ames  * Amie d'Aurélie Becker, Minna Whisper, Amy Santiago et Alice Dumbledore, formaient un groupe à Poudlard  * Amie de Willow Asthar, avec qui elle a étudié le stylisme, amoureuse d'elle  * Meilleure amie de Minna Whisper  * Ex de Mike Ames, sont sortis ensemble lors de leur adolescence et ont eu 2 enfants ensemble, avant de divorcer lorsqu'ils étaient très petits. * Amie de Frida Aspid, est sortie avec elle durant son adolescence Trivia :  -  Après avoir passé ses A.S.P.I.C., elle fera des études de stylisme moldues et sorcières. Elle dirigera la boutique de sa grand-mère paternelle, "Chez Guipure", et créera plusieurs collections de vêtements mêlant les styles moldu et sorcier.  - Baguette magique : bois de chêne, avec une plume d'Hippogriffe. - Animaux de compagnie : Huffle, un hibou grand duc.  - Patronus : renard - Épouvantard : Sa maison en ruines.  Playlist : Mikelle (Mike Ames x Estelle McGraw) :  Umbrella - Rihanna (epic pop version)  House of memories - Panic! At The Disco 
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my--wonderland · 10 months
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Epouvantard.
- Sérieux, Vorace Slughorn était encore plus lèche-cul que d'habitude. - "Ung, Miss Filch, pourriez-vous me faire l'honneur de votre présence à ma petite soirée"... Dégueulasse. - Vieux pervers. - Ce que j'ai ri quand tu as répondu "nan, j'ai des trucs à faire, genre regarder la nuit tomber"..!   Les deux Serpentard éclatèrent de rire au souvenir de la réplique d'Abigail. Elle se rangea avec Headley devant la classe de Défense Contre les Forces du Mal, laissant passer tout le monde pour être les derniers à rentrer. Les troisième année de Serpentard s'assirent bruyamment, riant et discutant de tout et de rien. Headley et Abby prirent place au dernier rang, près du radiateur enchanté, comme à leur habitude. Maggie Daggen, une femme petite et svelte, aux boucles d'or soignées, entra dans la classe et salua ses élèves.   - Filch, Archer, debout ! apostropha-t-elle les deux rebelles du fond, qui oubliaient la politesse au profit du confort de leurs derrières.   Les deux meilleurs amis ignorèrent obstensiblement son ordre, et le professeur Daggen soupira.   - Vous pouvez vous asseoir, dit-elle aux autres élèves, qui s'exécutèrent. Aujourd'hui, nous allons aborder une branche de la DCFM assez compliquée...   A ces mots, Abby et Headley plongèrent la tête entre leurs bras croisés sur la table, ne voulant pas en entendre plus.   - Un Épouvantard est une créature qui peut changer d'aspect à volonté et qui prend toujours la forme la plus effrayante possible.La véritable apparence d'un Épouvantard serait inconnue, car il s'agit d'une créature capable de changer d'aspect en un instant et qui privilégiera toujours la forme la plus terrifiante possible pour la personne qui lui fait face en puisant dans ses peurs les plus profondes. Toutefois, lorsqu'un Épouvantard se retrouve face à un groupe de personnes et qu'il tente de toutes les effrayer en même temps, il peut arriver qu'il prenne une forme alternative regroupant plusieurs craintes. Les changements de formes d'un Épouvantardsont instantanés et émettent un bruit semblable à un claquement de fouet - vous verrez cela tout à l'heure.   Ces derniers mots inquiétèrent Abby, qui murmura à Headley :   - Cette folle va nous faire affronter nos pires peurs... En direct ?!   Le jeune Serpentard répondit par un haussement d'épaules.   - L'Épouvantard est un non-être, continuait Maggie Daggen. C'est une créature qui, à l'instar des Détraqueurs et des esprits frappeurs, n'a jamais été vivante à proprement parler et prend racine dans les émotions humaines. L'Épouvantard se nourrit des émotions humaines, et plus particulièrement de la peur, étant capable de devenir plus grand et plus fort si il parvient à en absorber suffisamment. Les proies favorites des Épouvantards sont les personnes craintives ou angoissées. Les Moldus peuvent ressentir la présence des Épouvantards ou de les entrevoir brièvement, mais préfèrent généralement se convaincre que les étranges phénomènes dont ils sont témoins ne sont que le fruit de leur imagination.   Quelques Serpentard issus de familles extrémistes ricanèrent.   - Les formes prises peuvent être particulièrement dangereuses, étant donné que l'Épouvantard ne se contente pas de prendre les caractéristiques physiques de la peur qu'il choisit mais également ses capacités, ce qui fait que, par exemple, un Épouvantard choisissant de devenir un Détraqueur sera capable de produire les mêmes sensations que cette créature, bien qu'elle apparaîtront toujours plus faibles que celles provoquées par un véritable Détraqueur.
Eleanor Masen, une Gryffondor, leva la main.   - Où vivent les Épouvantards ? - Fayote, sa moqua Headley à voix basse. - Les Épouvantard préfèrent vivre dans les endroits sombres et confinés, Miss Masen. Comme les armoires, les placards ou les espaces sous les lits mais il arrive d'en trouver dans des forêts obscures ou tapis dans des coins de rue mal éclairés. Ils manifestent leur présence en faisant trembler, grincer ou bouger les objets dans lesquels ils se cachent...   A ces mots, l'armoire située près du bureau du professeur Daggen se mit à vibrer. Les élèves, poussant des cris de stupeur et de panique, s'agitèrent.   - Du calme ! Les Épouvantards peuvent être vaincus à l'aide d'un enchantement, Riddikulus, qui exige une grande concentration mentale... Car le lanceur doit pouvoir trouver la forme la plus ridicule possible pour l'Épouvantard et ainsi vaincre sa peur. Une fois vaincu, l'Épouvantard disparaît en une volute de fumée. Maggie s'approcha de l'armoire, qui tremblait toujours. Mais moins qu'Abby, qui était secouée de frissons. Ses yeux bleus étaient écarquillés d'horreur. Headley remarqua sa détresse, et lui prit gentiment la main.   - T'inquiète, Abby... Je suis là pour te protéger. - Tu ne comprends pas... bredouilla la jeune fille, alors qu'elle n'avait qu'une envie : partir en hurlant.   Car elle savait très bien la forme que prendrait son Épouvantard...   - Miss Masen, souhaitez-vous commencer ?   Eleanor n'en avait pas la moindre envie, mais faisant honneur au courage des Gryffondor, elle se leva, armée de sa baguette magique, et se plaça face à l'armoire. L'Épouvantard fut lâché, et prit la forme d'une limace géante. La jeune fille hurla, lâchant presque sa baguette.   - Allez-y ! l'encouragea Maggie. Maintenant !   Fermant les yeux à moitié, Eleanor clama :   - R... Riddikulus !   Une grosse chaîne en or marquée d'un $ marqua aussitôt le cou de la limace, et des Ray-Ban noires apparurent devant ses yeux. La classe éclata de rire, y compris Headley. Mais Abby restait glacée, figée, priant pour qu'elle ne soit pas interrogée. Le professeur Daggen renvoya l'Épouvantard dans son armoire, et fixa ses yeux pâles sur la jeune Serpentard. Ses bavardages et son inattention n'étaient pas restés inaperçus, aussi voulait-elle donner une leçon d'exemple aux autres élèves. La jeune femme clama donc :   - Abigail Filch ?   Elle ne bougea pas.   - Abigail Filch.   Elle secoua la tête.   - Abigail Filch, tout le monde y passera, venez ou j'enlève trente points à Serpentard !   Les Serpentard commencèrent à la huer, anxieux à l'idée de perdre des points à quelques jours de la Coupe. La petite blonde, tremblant de plus en plus, secouait la tête compulsivement. Headley pressa alors sa main. Il lui donna du courage. Les Gryffondor médisaient déjà à propos de la lâcheté de leur maison ennemie ancestrale. Abigail vit rouge, et les fusilla du regard. Elle était plus brave et forte que tous les Gryffondor présents dans cette salle. S'ils avaient vécu les mêmes horreurs qu'elle, ils seraient devenus fous, ou seraient morts, ou pleureraient tout le temps, ou sursauteraient au moindre bruit... Toutes réactions qu'Abby parvenait, depuis, à dompter. Et elle ne voulait pas paraître faible, fragile, devant toute la classe. Il fallait qu'elle contrôle sa peur... Il le fallait absolument.   Alors, elle se leva. L'armoire trembla de plus belle. La peur d'Abby était si forte, si puissante, si ancrée en elle, que l'Épouvantard la sentait sans la voir...   Lorsque le professeur Daggen ouvrit l'armoire pour la seconde fois, à l'aide d'un sortilège, les Gryffondor comme les Serpentard ne furent pas étonnés de reconnaître Argus Filch, leur concierge. Le bougre faisait peur à beaucoup d'élèves, avec ses longs cheveux gras, son visage émacié et ses petits yeux fourbes. Puis, ils réfléchirent : Argus était le père de leur camarade... Et l'Épouvantard avait une bouteille de vin à moitié vide dans une main, et un fouet encore taché de sang dans l'autre.
Ce n'est pas réel, se répétait Abby. - Effrayée ? ricana le faux Argus en brandissant le fouet. Ta magie ne te sauvera pas ! A ces mots, il asséna le fouet. Les élèves hurlèrent, mais moins fort qu'Abigail. Elle évita le coup. Ses jambes tremblaient si fort qu'elles cédèrent sous son poids. Son coeur battait plus vite que jamais, le sang pulsait dans ses veines. L'adrénaline la stimulait, mais la peur la clouait sur place. Baguette brandie, elle tenta de chercher une image drôle, sans succès. Elle voyait juste le cadavre mutilé de sa mère, la cave glaciale et sombre, son sang brûlant s'échappant de ses plaies à vif. Elle ressentait seulement l'enfer qu'elle vivait depuis dix ans. Alors que ses tremblements incontrôlables lui faisaient lâcher sa baguette, tout courage l'abandonnant, elle fondit en larmes, à genoux devant l'homme qui avait un jour été son géniteur.
Ce n'est pas réel. Ce n'est pas réel...
Sentant que la situation lui échappait, Maggie Daggen voulut s'interposer, mais Headley avait déjà couru jusqu'à Abigail, se plaçant entre l'Épouvantard et elle. Il prit alors la forme de cinq corps, inertes. Un homme brun, une femme brune, un garçon brun également, une fillette rousse, et Abigail elle-même. Aucun souffle ne s'échappait de leurs nez. La vie les avait quittés.
Headley, sans laisser le temps à l'Épouvantard de se nourrir de sa peur, leva sa baguette et lança le sortilège. Les cinq personnes se levèrent et se mirent à danser. Une drôle de danse, en costumes traditionnels. Quelques rares pouffèrent, et le professeur Daggen renvoya l'Épouvantard dans son armoire, où elle l'enferma. Elle se précipita vers Abigail, mais la main tendue de Headley l'arrêta. La classe était plongée dans un silence choqué. - Vous en avez assez fait comme ça, cingla le jeune homme. Il se tourna vers Abigail, et s'accroupit près d'elle. Assis par terre, à ses côtés, il la serra dans ses bras avec tout l'amour et la tendresse qu'elle n'avait jamais reçu. Il l'inonda d'émotions positives, la berçant légèrement. Abby se mit à sangloter dans son cou, des larmes incontrôlables dévalant ses joues. Headley se leva, soutenant sa meilleure amie, et cracha : - Je l'amène à l'infirmerie, professeur Daggen. Mais je vous en prie, continuez votre cours. La porte claqua. Seulement, ce n'est pas à l'infirmerie que les deux Serpentard se rendirent, mais dans la Forêt Interdite. Abigail ne disait plus rien. Elle ne bougeait plus, sa peau était aussi glacée qu'un fantôme. Le fantôme de ses souvenirs et de sa mère, qui la suivaient sans cesse.
Headley et Abby cheminaient en silence. Le jeune garçon était obligé de tenir son amie par la main pour éviter qu'elle ne s'effondre. Enfin, ils arrivèrent à une clairière, où broutaient quelques Hippogriffes. Abigail fronça les sourcils, et se tourna vers son meilleur ami, qui posa un doigt sur ses lèvres. - Chut... Les deux Serpentard s'approchèrent des créatures. - Faut s'incliner, je crois... murmura Abigail, se rappelant de leur cours optionnel de Soins aux Créatures Magiques. Rassuré - elle parlait -, Headley obéit. Les Hippogriffes inclinèrent la tête. Les deux apprentis sorciers osèrent grimper sur leurs dos. Les créatures s'agitèrent, mais ne se ruèrent pas. - Allez, ya ! s'exclama Headley. Il ne se passa rien. Abigail ne sourit pas, se contentant de le regarder avec plus de sérieux que jamais. Il accrocha son regard, yeux bleus contre yeux noirs, et quelque chose se passa entre eux. Ils devinrent frères et soeurs de coeur.
Puis, les Hippogriffes décollèrent, avec tant de brusquerie que les deux Serpentard durent s'accrocher de toutes leurs forces à leurs crinières pour ne pas tomber. L'air les soulevait, les caressait, les emportait... Leurs corps leur criaient qu'ils volaient. Qu'ils en étaient capables. Et plus rien n'avait d'importance. Les Hippogriffes passèrent au-dessus du Lac Noir, creusant un sillon immatériel dans l'eau que leurs sabots effleuraient de temps en temps. Headley et Abigail se penchèrent d'un côté, Headley à gauche et Abby à droite, pour toucher l'eau miroitante. Le rire d'Abigail retentit alors, exacerbé par l'adrénaline, différente de celle mue par la peur qu'elle avait ressenti en cours de Défense Contre les Forces du Mal. En entendant ce rire clair, d'une joie retrouvée, Headley se fit une promesse. Celle de veiller sur Abigail, la protéger envers et contre tout. Contre son père. Contre les souvenirs. Contre ses démons qui la dévoraient de l'intérieur... C'était un moment hors du temps, où plus rien ne comptait. Si ce n'est leurs doigts joints, et les deux Hippogriffes filant face au soleil, comme s'ils voulaient le rejoindre.
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Patronyme : Lucretia Asteria Prewett (née Black). Âge : Dix-neuf ans, née le 23 septembre 1925. Statut : Sang-pur. Profession : Se coltine le beau rôle de stagiaire afin de devenir juge — sous la tutelle de Percy Batworthy. Baguette : Bois d’Acacia, épine de monstre du fleuve blanc, 23 cm. Très rigide. Icelle porte le substantif : Lagabëlg. Patronus : Un mamba noir qui par la virulence du deuil et de la non-acceptation, jaillira sous la forme d’un lion à la mort d’Ignatius. Amortentia : Le volupté d’un millésime, la flagrance de la rose et la fraîcheur du linge propre. S’ajoutera par la suite le musc de son époux. Épouvantard : Ignatius et elle-même en tenue de noces. Icelui prendra un jour la forme spectrale de son propre reflet livide et pâle, un médaillon autour du cou qui lui brûle la peau jusqu’à la calciner sans être en mesure de se soustraire à son joug infernal. Animal : Un Grand-Duc blanc nommé Narcisse. Avatar : Àstrid Bergès-Frisbey.
Divers :
Ancienne élève de la maison Serpentard diplômée de l’école de sorcellerie Poudlard. Lucretia a passé un CPM en Justice et politiques du monde magique avec une spécialisation en stratégies politiques.
Autrefois leadeuse des demoiselles d’Avalon (1943-1944).
Membre actif et assidu des Humanistes exacerbé par sa dépendance à la magie noire, sa soif inextinguible de pouvoir. Elle a rapidement grimpé les échelons et ne cesse d’accepter des missions toujours plus périlleuses afin d’atteindre le paroxysme de sa puissance. Sept cercles tatoués sur le flanc gauche.
Coincée entre le monde du Néant et celui des vivants. Une part de sa psyché étiolée s’est amarrée aux parois étroites lors d’un rituel visant à sauver une élève de Poudlard. La magie saami étant sa spécialité autant qu’elle l’annihile. Aujourd’hui, son état se caractérise par des troubles psychotiques sévères et croissants dont elle n’a pas la maîtrise. Les Esprits exigeants un nouveau sacrifice.
Éprouve une fascination singulière pour les libellules  — elle possède une myriade d’imprimés à leur sujet, ainsi que pour les oeuvres d’Orin encore inconnues du grand public.
Une allergie au pollen dont elle ne tient cure, admirative face à la magnificence de la nature.
Dissimule dans un livre creux les lettres qu’elle échange avec Roman  — méticuleusement rangé dans un coin de sa bibliothèque, à l’instar de son journal intime où elle entretient le fil noir de ses songes délétères.
Adule la mélopée d’Edith Piaf. C’est également la raison pour laquelle Lucretia écoute en boucle L’Accordéoniste sur son gramophone lorsqu’elle entre dans une période grise  — au dam de monsieur cela va sans dire.
Dame Prewett a la fâcheuse tendance de disparaître  — quelques heures ou parfois durant plusieurs jours, quand elle est ennuyée par ses pairs.
A dérobé sa prophétie lors de l’attaque du Ministère. Elle n’a que peu saisis les nuances et son dialecte. Ça l’obsède.
A la mort de sa fille Asteria (surnommée Daisy), Lucretia créera accidentellement un horcruxe, fragment d’âme prisonnier du médaillon offert par sa mère lors de ses fiançailles. Icelle mourra de la main de Lavande Lestrange, mais ne trouvera la paix que treize ans après la destruction de son corps et ce, grâce à Orion Black. Les portes de la rédemption s’ouvrant pour réunir les monceaux de son essence esquintés par le fiel. Le pardon et l’acceptation étant l’échappatoire à sa malédiction.
Qualités : Ambitieuse, déterminée, intelligente. Défauts : Acerbe, orgueilleuse, sournoise.
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pompadourpink · 7 years
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Harry Potter #2
Part one
People:
Oliver Wood : Olivier Dubois (bois (m) : wood) / Filch : Rusard (ruse : cunning, trick, ard : pejorative suffixe) / Alastor "Mad-Eye" Moody : Alastor "Fol Œil" Maugrey (oeil (m) : eye, fol (m) : old spelling of fou : mad, crazy) / Moaning Myrtle : Mimi Geignarde (geindre, v : to whine) 
Newt Scamander : Norbert Dragonneau / Neville Longbottom : Neville Londubat (bas : bottom, lower part) / Ludovic Bagman : Ludovic Verpey
Bathilda Bagshot : Bathilda Tourdesac (”avoir plus d’un tour dans son sac” : “having more than a trick in one’s bag” > being resourceful) / Draco Malfoy : Drago Malefoy / Barty Crouch : Barty Croupton
ghost : fantôme (m)
Nearly headless Nick : Nick quasi-sans-tête / the bloody baron : le baron sanglant / the fat friar : le moine gras (moine : monk, gras-se : fatty, fat : gros-se) / the fat lady : la grosse dame / the grey lady : la dame grise
the dark lord : le seigneur des ténèbres / Tom Marvolo Riddle : Tom Elvis Jedusor (jeu (m) : game, sort (m) : spell) / you know who : vous savez qui-tu sais qui / he who must not be named : celui dont on ne doit pas prononcer le nom / death eater : mangemort-e (manger : to eat, morts : the dead (pl))
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Creatures:
Buckbeak the hippogriff : Buck l’hypogriffe (m) / Fluffy : Touffu (touffu-e, adj : thick, bushy) / Fang : Crockdur (croquer, v : to munch, dur : hard)
Kreacher the house-elf : Kreattur l’elfe (ep) de maison / Griphook the goblin : Gripsec le gobelin (agripper, v : to grab, sec : dry, sharp) 
werewolf : loup-garou (m) / thestral : sombral (m) (sombre : dark) / unicorn : licorne (f) / Grim : Sinistros (m)
Crookshanks : Pattenrond “pawincircle” (patte (f) : paw) / Fawkes the phoenix : Fumseck le phénix (m) / Scabbers the rat : Croûtard le rat (croûte : scab) / Mrs Norris : Miss Teigne (teigne (f) : nasty woman, vixen)
owl : hibou (m) / chouette (f) / Hedwig : Hedwig / Pigwidgeon : Coquecigrue
niffler : niffleur (m) / mermaid : sirène (f) / merpeople : êtres (m) de l’eau (: water) / centaur  : centaure (m)
dementor : détraqueur (détraquer, v : to wreck, make go wrong) / boggart : épouvantard (m) (épouvante (f) : fright) / hag : harpie (f) (nasty woman) / pixie : lutin (m) / fairy : fée (f)
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Places:
the Burrow : le Terrier
St. Mungo's hospital for magical maladies and injuries : hôpital sainte Mangouste pour les maladies et blessures magiques (mangouste (f) : mongoose)
Grimmauld place : square Grimmaurd
Hogsmeade : Pré-au-lard
Shrieking Shack : cabane hurlante
Dervish and Banges : Derviche et Bang
Gladrags Wizardwear : Gaichiffon (gai-e : happy, chiffon (m) : rag)
Honeydukes : Honeydukes
Hog's Head : la Tête de Sanglier
The Three Broomsticks : les Trois Balais
Scrivenshaft's Quill Shop : magasin de plumes Scribenpenne
Madam Puddifoot's Tea Shop : salon de thé de Madame Pieddodu
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Zonko's Joke Shop : Zonko, magasin de farces et attrapes
Diagon Alley : chemin (m) de Traverse (: crossbar)
Leaky Cauldron : le Chaudron Baveur (baveur/euse : dribbly)
Eeylops Owl Emporium : Au Royaume du Hibou (royaume (m) : kingdom)
Florean Fortescue's Ice-Cream Parlour : glaces Florian Fortarôme
Flourish and Blotts : Fleury et Bott
Weasley' Wizard Wheezes : Weasley, farces pour sorciers facétieux
Gringotts : Gringotts
Ollivanders, makers of fine wands : Ollivander, fabricants de baguettes magiques
Madam Malkin's robes for all occasions : Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers
Knockturn alley : allée des embrumes (embrumé-e, adj : misty, befuddled)
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Daily life:
wand : baguette (f) / cape : cape (f) / hat : chapeau (m)
sorting hat : choixpeau magique (choix (m) : choice) / book : livre (m) / handbook : manuel (m) / feather : plume (f) / parchment : parchemin (m)
remembrall : rappeltout (v se rappeler : remember, tout : everything) / howler : beuglante (f) (beugler, v : to yell really loud) / gobstone : bavboule (f) (boule : bowl/ball, baver, v : to dribble) / chess : jeu (m) d’échecs
knight bus : magicobus (m) / floo powder : poudre (f) de cheminette (cheminée : chimney)
SPEW : SALE (société d’aide à la libération des elfes, DIRTY)
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Food:
pumpkin : citrouille (f)
Bertie Bott's every-flavour beans : dragées (f) surprises de Bertie Crochue (bean : haricot)
Cauldron cake : fondant (m) du Chaudron
Chocolate frog : chocogrenouille (f)
pumpkin pastie/y? : patacitrouille (f)
liquorice wand : baguette magique à la réglisse
Dr Filibuster's fabulous wet-start, no-heat fireworks : pétard mouillé du Dr Flibuste (fabulous : fabuleux/euse, fireworks : feux (m) d’artifice, heat : chaleur (f), wet : mouillé-e, pétard : firecracker (m))
Drooble's best blowing gum : ballongomme (m) du Bullard
gillyweed : branchiflore (f)
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Quidditch:
beater : batteur (also the word for drummer) / bludger : cognard
chaser : poursuiveur / golden snitch : vif d'or
keeper : gardien (garder, v : to keep) / quaffle : souafle
seeker : attrapeur (attraper, v : to catch)
broom : balai (m) / cleansweep : brossdur / firebolt : éclair de Feu / nimbus two thousand : nimbus 2000 “deux mille” / nimbus two thousand and one : nimbus 2001 “deux mille un” / shooting star : étoile filante / firebolt : éclair (m) de feu (éclair : flash of lightning, feu : fire)
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And, as a treat, an extract:
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capitanogiorgio · 7 years
Note
Une des fois où Hamon a battu Montebourg en Défense contre les Forces du Mal, c'est quand ils ont vu les Epouvantards et que Montebourg a pas réussi à réagir tout de suite. Hamon a littéralement défoncé le pauvre Epouvantard. Littéralement.
C’est pas souvent que ça arrive, car c’est clairement LA matière d’AM. Mais quand ça arrive, c’est toujours un petit évènement en soit.
Là, la leçon portait sur les Epouvantards. Tout va bien, tout le monde s’amuse, rigole. Ben passe, son Epouvantard est lié au monde moldu (je pensais à quelque chose tiré d’un film d’horreur que ses amis moldus lui auraient montré alors qu’il aime pas du tout le genre et depuis ça le hante). Il s’en débarrasse assez facilement car c’est un p’tit gars posé qui prend le temps de réfléchir et de se calmer pour se dire que ce n’est pas vrai.
Arrive le tour d’AM un peu plus tard. Il ne sait pas trop à quoi s’attendre et d’un coup l’Epouvantard prend une forme personnifié des craintes de Monty : son manque de confiance en lui, sa crainte de ne jamais être assez bon, d’être une déception. Et ça le paralyse, parce que cet épouvantard lui parle, comme cette petite voix qui lui répète ses défauts, ses craintes. Avant que quelqu’un ai pu répondre quoi que ce soit BH a surgit avec sa baguette pour envoyer un sort violent à l’épouvanter avant de le “Riddikulus”.
Les élèves sont choqués à la fois de voir AM si déstabilisé mais aussi de voir BH si violent, lui le Poufsouffle calme et silencieux, un peu timide.
BH se retourne vers les autres élèves et il les regarde avec un regard “le premier qui dit un truc contre AM je le défonce” qu’aucun ne fait de commentaires et retourne à ses occupations.
AM est un peu embarrassé de ne pas avoir su réagir mais il est ultra reconnaissant envers BH. Il le remercie avec le rouge un peu aux joues. Parce que voir son petit Poufsouffle choupinou être un putain de badass c’était beau.
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