Tumgik
#fille aristocrate
apple-salad · 1 year
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Well, it's not holiday time anymore, but here's a holiday themed outfit I wore earlier this month for afternoon tea at the Ritz. (It’s also red and Lunar New Year, so...) I had been looking for this dress for a few years and obtained it a few months ago, so I'm both happy to have it and wear it! The red velveteen material lends a lovely richness to the relatively simple cut, which I also coorded rather simply. However...this dress is quite notorious for color transfer in this colorway. I was aware of it, so I chose a pink-toned blouse so any possible transfer wouldn't be too distressing😫 I've also tried 3 soaks in dye fixative type solutions, which has helped a little, but I think there's just something about the material JetJ chose to use that makes it want to transfer on rubbing.
JSK (Fille Aristocrate): Juliette et Justine Blouse, Jacket: Mary Magdalene Hat: Anonhat (Japanese indie brand) Shoes: Fluevog Socks: offbrand
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justforbooks · 9 months
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L'historienne Hélène Carrère d'Encausse est morte à l'âge de de 94 ans, a annoncé sa famille à l'AFP, samedi 5 août. "Elle s'est éteinte paisiblement entourée de sa famille", précise le communiqué rédigé par ses enfants. Elle était, depuis 1999, secrétaire perpétuel de l'Académie française, un poste qu'elle était la première femme à occuper. Russophone et russophile reconnue, celle qui était devenue “Immortel” (elle tenait au masculin) a longtemps été la référence en la matière, incontournable conseillère des politiques et oratrice hors pair des universités les plus prestigieuses.
Spécialiste reconnue de la Russie, elle a notamment écrit L'Empire éclaté (1978), un ouvrage dans lequel elle prédit avec plus d'une décennie d'avance la dissolution de l'URSS, souligne le jury. Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1996), Grand-officier de la Légion d'Honneur (2008), Grand Croix de la Légion d’honneur (2011)... Hélène Carrère d'Encausse a aussi revêtu le costume de députée européenne entre 1994 et 1999. Mais certaines de ses prises de position, parfois trop indulgentes à l’égard de Vladimir Poutine, lui ont valu des critiques ces dernières années.
Naturalisée française à 21 ans
Le 6 juillet 1929, Hélène Zourabichvili naît dans une famille cosmopolite, exilée à Paris depuis la révolution bolchevique de 1917. Sa mère Nathalie von Pelken est une aristocrate russo-allemande. Son père, l’économiste et philosophe Georges Zourabichvili, est géorgien. Parmi ses ancêtres, l'historienne compte aussi de grands serviteurs des tsars comme de virulents protestataires de l'Empire, le président de l'Académie des sciences sous l'impératrice Catherine II et pas moins de trois régicides.
Élevée dans la langue russe, la future historienne apprend le français à quatre ans. Poursuit sa scolarité au lycée Molière, dans le cossu XVIe arrondissement. Et obtient la nationalité française à 21 ans. Un “cas d'intégration parfaite”, assure-t-elle à Libération en 2019. “Dans l'identité, je me sens française. Mais j'ai deux cultures.”
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père travaille avec les Allemands grâce à sa maîtrise des langues. Il est assassiné à la Libération, en 1944, “enlevé et probablement tué” par les résistants comme “collaborateur”. Secrets de famille dont le fils de l’historienne, Emmanuel Carrère, tirera son Roman russe, paru en 2007. Une version romancée de la réalité selon elle. Mariée en 1952 à l’assureur Louis Carrère d'Encausse, elle a deux autres filles, Nathalie (avocate) et Marina (médecin et animatrice de télévision).
Spécialiste de la Russie des tsars et de l'URSS
Après de brillantes études à l’Institut d’études politiques de Paris, Hélène Carrère d’Encausse devient professeur d’histoire à l’université Paris-1, et directrice de la Fondation nationale des sciences politiques. Grande spécialiste de la Russie tsariste puis du monde soviétique, elle est invitée aux quatre coins du globe pour donner des conférences et poursuivre ses recherches. Notamment au Japon et en Amérique du Nord, où les universités Laval et de Montréal au Canada lui décernent le titre de docteur honoris causa.
Auteure d’une vingtaine d’ouvrages, récompensés par plusieurs prix, elle bouscule le monde intellectuel avec la sortie d’un essai très remarqué : L'Empire éclaté (1978), en pleine guerre froide. Elle y prédit la chute de l’URSS, conséquence de la montée en puissance des républiques asiatiques de l’Union, incompatible avec le fonctionnement du régime. L’Histoire lui donnera en partie tort. Qu’importe : le best-seller s’écoule à une centaine de milliers d’exemplaires en quelques semaines et l’écrivaine est récompensée des prix Aujourd'hui (1978) et Louise-Weiss (1987). Reconnue pour son œuvre, elle entre à l'Académie française en 1990, devenant ainsi la troisième femme à prendre place sous la coupole, après Marguerite Yourcenar (1980) et Jacqueline de Romilly (1988).
À la fin des années 1980, l’historienne se fait politique. Elle rejoint la Commission des sages pour la réforme du Code de la nationalité en 1986. Huit ans plus tard, elle est élue au Parlement européen sur la liste UDF-RPR. Parallèlement à ses activités de députée européenne, elle occupe la vice-présidence de la Commission des archives diplomatiques françaises, et préside la Commission des sciences de l'homme au Centre national du livre entre 1993 et 1996.
Madame le secrétaire perpétuel
Nouvel hommage de l’Académie : en 1999, l’historienne devient la première femme secrétaire perpétuel de l’institution. Un titre qu’elle refuse de féminiser car “le secrétaire du roi, c'est noble, alors que la secrétaire, c'est une bonne à tout faire”, explique-t-elle à Libération en 2019. Mais l’historienne est fréquemment accusée de ne pas promouvoir la candidature des femmes quai de Conti. En 2023, elles étaient seulement neuf à prendre place sous la coupole, contre 32 hommes… “Je fais ce que je peux, mais je ne peux pas inventer des candidatures. Il y a des femmes de très grande qualité mais qui sont réticentes car elles savent qu'en ce moment on cherche des femmes, et ne veulent pas venir pour cela.”
Mais c’est surtout pour son discours hésitant sur Vladimir Poutine que “Madame Russie” s’est fait épingler. En 2014, l’historienne déclare au JDD à propos de l’annexion de la Crimée : “Certes, le basculement de la Crimée dans le giron russe n’a pas été légal au regard du droit international, mais je ne parlerais pas pour autant d’annexion”. Davantage d’une modification des frontières qui n’a pas été réglée par le biais d’un accord international.” L’invasion russe en Ukraine, moins de dix ans plus tard ? Impensable pour elle, “jusqu’au 24 février au matin”. Longtemps perçue par les politiques et les intellectuels comme “l’académicienne qui parlait avec Vladimir Poutine et qui rapportait le récit du Kremlin en France”, selon la politiste Marie Mendras, Hélène Carrère d’Encausse nageait depuis “en plein brouillard” avouait-elle.
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struckbythestars · 1 year
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Avec émotion et une pointe d'appréhension, voici le premier chapitre d'une histoire qui en contient encore pas mal.
XOXO, les autrices.
PS : cette histoire n'est pas qu'une comédie...
Attention... On s'est un peu laisser aller en terme de langage grossier
Les personnages ne nous appartiennent pas nous les empruntons seulement
Chapitre 1 :
Maraudeurs' Rapsody
Il existe un mot au Danemark qui, en quelques syllabes décrit cette sensation confortable et chaude, cette ambiance douce et calme que l’on ressent lorsqu’on regarde des flammes tournoyer dans une cheminée. Hyggelig. Il n’y a pas meilleur mot pour décrire l’atmosphère particulière qui règne dans la Salle commune des Gryffondor en ce début de soirée du mois d’Octobre 1975.
Le silence de cette pièce teintée de rouge et empli de tapisserie médiévale n’était perturbée que par les pièces d’échecs qui s’entrechoquaient, les pages de livres qui se tournaient et quelques éclats de rires discrets. Mais cette harmonie fut rapidement brisée lorsque le portrait de la Grosse Dame s’ouvrit brusquement.
-     C’était génial, James ! Vous avez entendu sa voix ? Une vrai chanteuse d’opérette !, cria un garçon assez petit et potelé, l’air émerveillé par les 3 autres personne qu’il suivait au petit trot.
           Le premier garçon en tête du cortège, les cheveux noirs courts et pourtant  broussailleux, les yeux noisettes partiellement caché derrière des lunettes rectangulaires, souriait d’un air fier et revanchard en prenant place dans son fauteuil habituel face à la cheminée. James fut rapidement suivi par son meilleur ami, Sirius, ténébreux charmeur aux yeux gris insondables cachés derrières des boucles d'ébène. Le garçon à l’allure élancée et él��gante d’un parfait aristocrate, chose qu’il refusait catégoriquement d’être, prit donc place dans le fauteuil faisant face à James, une table basse en bois rustique les séparants. Sirius portait d’un sourire en coin satisfait se rappelant de ce qu’ils venait de faire et pensant à leur prochain coup. Peter, le jeune garçon potelé s’assit à même le sol sur l’épais tapis bordeaux, dos à la cheminée.
-     Tout le mérite revient à Rem’, c’est lui qui à trouver le sortilège, répondit James à Peter alors que le dénommé Remus prenait place dans le canapé.
           Lui aussi souriait. Non pas parce qu’il trouvait que le sort que James avait jeté à Severus était drôle. Mais bien parce qu’il appréciait voir ses amis heureux. Il leur était reconnaissant d’être là. Il donnerait sa vie pour les trois personnes en face de lui, juste parce que sans eux, il n’aurait pas donner cher de la sienne. Grand et élancé, Remus avait l’apparence de la force tranquille du groupe, profondément gentil et presque gentleman, il était considéré par beaucoup comme « l’ami parfait » si bien auprès des filles qu’auprès des garçons. Mais il ne fallait pas se fier aux air tendre et à la dégaine détendue du jeune homme, un rapide coup d’oeil à son visage autrefois innocent prouvait qu’il devait avoir vécu des choses pas forcement très réjouissantes. En effet, trois grosses cicatrices blanches le parcouraient, partant de la tempe pour s'arrêter au menton, elles étaient cachées derrière des cheveux châtain mais bien présentes. De plus, derrière ses yeux noisettes qui prenaient parfois des reflets miels, les plus attentifs pouvait y déceler un profond mal être.
-     Peu importe ! Vous avez vu sa tête quand il a ouvert la bouche et qu’il a voulu parler ?, relança Peter.
-     Un vrai Soprano !, dit Sirius d’une voix aigüe. Comme si ses boules n’était pas encore descendues.
-     Es tu sur qu’elles sont descendues un jour ?, demanda James d’un air réellement intéressé par la question.
-     En possède-t-il réellement ?, répliqua le brun en face de lui se penchant en avant dans un air de réflexion profonde.
           James se pencha lui aussi en avant, plissant les yeux, et secouant distraitement la tête.
-     Hmm, dit il en se caressant le menton. Il faudra vérifier ça.
-     Pouvez-vous, s’il-vous-plait, arrêtez de parler des boules de Rogue au beau milieu de cette pièce ?, les interrompit Remus en reposant le livre qu’il venait d’ouvrir, outré par cette conversation.
           Relevant la tête vers ses amis, il vit alors Peter, une expression horrifié sur le visage, Sirius se mordant la lèvre inférieur dans une tentative de se retenir de rire mélangé à une expression de compassion alors que ses yeux se posaient sur James qui lui était rapidement devenu blême, les yeux fixés derrière Remus.
-     Evans …, souffla-t-il.
           Remus fit volte face pour voir que sa meilleure amie se tenait les bras croisés, les joues rouge de colère derrière le canapé.
Remus se demanda alors si elle avait assisté à toute la conversation. Il eu rapidement la réponse.
-     Waow Potter, je pensais que tu avait déjà touché le fond. Je le reconnais, je m’étais trompée. Black et toi êtes tellement immature que s’en est désolant, dit elle en les dévisageant d’un regard émeraude plus que méprisant.  Remus, j’étais venue voir si tu veux venir faire le devoir d’arithmencie avec moi à la bibliothèque.
           Ce dernier hocha la tête, ne sachant pas trop quoi répondre d’autre et se leva. James, lui, n’avait toujours pas bouger.
-     Maintenant, pour répondre à ta question, reprit Lily. Oui, il en a et je suis persuadée qu’elles sont plus imposantes que les tiennes, fini-t-elle en se dirigeant sans un regard en arrière vers la sortie de la salle.
           Remus jeta un regard à ses amis avant de partir au pas de course derrière la Gryffondor passablement énervée.
-     Ce qui est sûr, c’est que elle, elle en a. Souffla Sirius avant de se prendre un cousin en pleine tête.
           Alors que James commençait à se morfondre du fait que Lily le déteste, Remus l'avait rejoint dans le couloir. Lily était une Gryffondor de la même année, une vraie lionne dans l’âme, chaleureuse et attentive avec ceux qu’elle aime mais mordrait ceux qui entraient en désaccord avec elle. Elle avait de longs cheveux roux qui accentuaient les tâches de rousseurs sur sa peau pâle et avait des yeux verts à couper le souffle tant il semblait être leur propre source de lumière. Il va sans dire que James Potter avait eu un coup de coeur pour la jeune fille dès leur entrée à Poudlard, un coup de foudre se plaisait il à croire. Cependant, il n’en était pas de même pour la jeune femme.
-     Tu sais …
-     N’essaie pas de le défendre Remus. Il est immature et arrogant. Severus ne mérite pas cela.
-     Il nous le rend bien, marmonna Lupin.
-     Peut être. Mais vous êtes quatre et il est seul.
           Remus ne répondit rien alors qu’ils venaient d’arriver à la bibliothèque. Ils travaillèrent sur leur devoir durant les deux heures suivantes avant de devoir partir pour le couvre-feu.
Remus aida Lily à ranger ses affaires et ils se dirigèrent parmi les rayonnages vers la sortie. C’est au détour d’une allée, que Lily vit passer une ombre noire. Elle donna son sac à Remus et commença à courir.
-     Severus ?, cria-t-elle pour le faire arrêter.
           Ce dernier, le corps maigre, la peau pâle accentué par le noir corbeau de ses cheveux lui arrivant aux épaules, s’arrêta dans une allée, loin de Lily. Il la fixa de ses prunelles noires qui semblaient être des puits sans fond quelques instant alors que Remus arrivait à la hauteur de Lily. Les trois étudiants se regardèrent sans un mot. Severus semblait furieux, Lily le regardait avec incompréhension et Remus baissa la tête. Quelques secondes plus tard, Rogue repartait dans un mouvement de cape, disparaissant dans l’ombre des couloirs de pierres.
-     Que lui avez vous fait ?, demanda Lily à Remus.
-     Un sortilège qui lui fait parler avec une voix d’opéra, répondit Remus peu fier de lui.
-     Un simple Finite aurait du lui permettre de mettre fin au sort.
           Voyant la grimace désolée de son ami, Lily l’interrogea du regard. Remus souffla et reprit la parole.
-     Pas si Sirius à indiqué à James comment empêcher qu’il le fasse avant un certain temps.
           Lily regarda le ciel, maudissant les noms de Potter et Black avant de regardait Remus.
-     Combien de temps ?  demanda-t-elle. Remus ? rajouta-t-elle voyant que le Lycanthrope ne semblait pas vouloir lui répondre.
           Face aux yeux verts brillant d’une lueur féroce, Remus se passa une main dans les cheveux, il savait qu’elle ne le lâcherait pas tant qu’elle n’aurait pas toute les réponses à ses questions.
-     3 jours, fini-t-il par avouer.
           Lily souffla une nouvelle fois et se dirigea d’un pas soutenue, traduisant son ras-le-bol, vers la tour des Gryffondor.
———
-     J’essayerai la feinte de Porskoff et …
           James ne termina pas sa phrase alors qu’il fut foudroyé par le regard de Lily qui venait d’arriver dans la tour. Elle traversa la pièce sans un mot avant de rejoindre le dortoir des filles.
-     Si tu reste comme ça, je pense tu vas gober des mouches, James, le prévint Sirius alors que Potter était resté la bouche ouverte regardant dans le vide.
           James ignora Sirius, se levant rapidement vers Remus qui venait lui aussi de faire son apparition.
-     Rem ! As-tu plaidé ma cause ? demanda le garçon aux lunettes en se jetant presque sur Lupin.
-     Crois-moi j’ai essayé. Mais Lily est ce qu’elle est. Bornée, en l'occurrence.
-     Je suis foutu, conclue James en se laissant choir sur le fauteuil le plus proche.
-     C’est moi la DramaQueen, ici. Donc tu te lève et t’essaies de remonter dans sa haute estime, répliqua Sirius en abandonnant son livre de quidditch.
-     Sirius à raison, il faut que tu arrête ta guerre avec Rogue, ça te cause préjudice, essaya de le résonner Remus. 
-     Alors, j’allais plutôt dire : Il faut trouver un moyen pour que Lily ne soit plus au courant des blagues que l’on fait à Monsieur Je-suis-une-bougie-Rogue, reprit Sirius le plus sérieusement du monde alors que les épaules de Remus s’affaissèrent. 
-     Monsieur Je-suis-une-bougie ? demanda Peter faisant remarquer sa présence.
-     Bah, oui avec son teint cireux c’est du pareil au même, il manque plus que la flamme sur la tête. Merlin ! Faut qu’on enflamme la tête de ce petit merdeux et l’illusion sera parfaite !
           Ce fut au tour de Lupin de se laisser tomber dans un canapé alors que les yeux de ses trois amis brillaient déjà d’impatience.
Le groupe resta à parler plus ou moins calmement dans la salle commune de tout et de rien mais surtout de plan pour aider James à conquérir Lily, de quidditch et de futur farce à faire à Rogue. Ce fut lorsque le dernier groupe de Gryffondor en dehors de notre quatruor quitta la pièce que les quatre garçons se rapprochèrent les uns des autres et commencèrent à parler à voix basse. 
-     Bien. Lunard, la pleine lune est dans 9 jours, comment te sens-tu ? demanda Sirius en posant la main sur l’épaule du Loup-garou.
-     Ça va, Sirius. C’est dans 3 jours que ça va se faire ressentir, tu le sais bien.
-     Oui. Mais je voulais être sûr, répondit Sirius avec aplomb.
           Remus baissa la tête, gêné par les paroles de son ami.
-     Bien ! Maintenant que cela est réglé. Peter. Tu en est où ? demanda James.
           Ce dernier, se contenta d’ouvrir la bouche, permettant aux personnes autour de lui de voir la feuille de mandragore qui y reposé sagement. Sirius ne pu caché son expression de dégout. Voir la muqueuse buccale de Peter n’était pas vraiment sa tasse de thé. 
-     Parfait. Je viendrai avec toi l’enterrer lors de la prochaine pleine Lune. Continua James. Pendant ce temps là, Patmol tu sera chargé de faire attention à ce que Lunard ne nous chasse pas.
-     Aucun problème. J’ai de moins en moins de mal à me transformer maintenant. Et toi, toujours en attente d’un orage ?
-     Oui. C’est pas juste. Toi, une semaine après y’en a eu un. Moi ça fait déjà 3 semaines, se plaignit James.
           En effet, depuis le début de leur troisième année, James, Sirius et Peter avaient le projet de devenir des animagi pour soutenir Remus, loup garou depuis sa petite enfance, lors de ses transformations. Sirius avait réussi cet exploit l’année précédente après 2 ans d’essai. Il encourageait désormais James mais surtout Peter qui avait plus de mal, ne serai-ce que pour finir la première étape. James n’avait pas vraiment de chance, il avait réussi à réaliser sa potion l’année précédente mais l’orage étant arrivé durant l’été, en ce début d’année, il avait recommencé le processus du début. Actuellement, sa potion était en train de reposer dans le parc de Poudlard à l’abri des regard attendant patiemment le prochain orage.
-     Je vous remercie les gars, lâcha Remus ému d’avoir des amis comme eux. Pour ce qui est de la carte, il faut encore le faire pour les cachots puis améliorer les sortilèges qui l’entourent. Elle sera bientôt prête.
           Sur ces plus ou moins sages paroles, le quatuor rejoint son dortoir, se laissant aller à leurs songes tombant lentement dans les bras de Morphée.
———
           C’est les premières notes d’un petit groupe de rock moldu nommé Queen qui avait réveillait notre quatuor le lendemain matin. 3 d’entre eux avaient encore la tête dans les chaussettes alors que le dernier se déhanchait debout sur son lit, sa brosse à dent lui servant de micro.
-     Y’ai Twouvé !!! s’exclama Sirius alors qu’une bonne parti de son dentifrice dégoulina de son menton jusqu’au drap.
           Lupin abandonna alors l’idée de réaliser correctement son noeud de cravate. Il n’était déjà pas doué pour cela mais ce matin là, il n’y arrivait vraiment pas. Peter, lui, cherchait ses livres de cours disséminés dans le dortoir et James finissait de se coiffer.
-     Et en français, ça donne quoi ? demanda James qui n’avait pas comprit.
           Sirius traversa alors le dortoir pour cracher dans le lavabo, faisant un clin d’oeil à son propre reflet au passage. Il se rinça rapidement la bouche, vérifia une dernière fois ses boucles et revint dans la chambre arrêtant son gramophone duquel sortait les dernières notes de Killer queen.
-     Mes chers Maraudeurs. Dans 6 jours à lieu la fête d’Halloween. Et j’ai trouvé nos costumes parfait, expliqua-t-il pour attirer l’attention de ses compères. Peter, tu seras Roger Taylor, le petit blond de pile électrique. James, John Deacon, le brun aux doigts de fée. Et toi, Lunard, tu es bien sur le grand et discret Brian May. Quand à moi, dit il en remontant sur son lit, prenant une pause théâtrale. Je serai Freddie. Ensemble, nous serons Queen !
-     Et tu veux qu’on donne une représentation aussi ? demanda Remus d’une voix pleine d’ironie.
-     Par Merlin ! Quel brillante idée. Comme toujours Lunard. Nous jouerons Killer Queen au milieu de la grande salle.
-     Tu es bien conscient que nous ne sommes pas musicien, fit remarquer James qui n’était pas emballé par l’idée.
-     Non, mon cher, nous sommes magicien, lui répondit Sirius en lui faisant un clin d’oeil.
———
La grande salle était bondée en cette matinée, les élèves de toutes maisons et de tout âge si étaient rassemblé pour prendre leur petit-déjeuner mais aussi pour écouter les annonces de leur Directeur, Albus Dumbledore. Lily était assise à côté de Remus lui même à côté des autres Maraudeur, écoutant Sirius parler sans relâche de leur futurs costumes d’Haloween. En face de Lily, se trouvait sa meilleure amie, Mary Macdonald. Elles étaient devenue amie dès leur première année, alors que Mary, maladroite dans l’âme, avait renversé son encrier sur Lily le premier cours, de leur première journée. Mary était un peu plus grande que Lily et avait de longs cheveux cendrés ondulés et de grand yeux bleu ciel. Après cet incident, elles ne s’étaient plus jamais quittée. Pas loin d’elle, il y avait Franck Londubat, grand garçon aux cheveux presque rasés châtain, le regard marron plongé dans celui noisette d’une élève de Poufsouffle à la table d’à côté, Alice Fortescue, une petite brunette, cheveux coupés en carré court et une frange. Ces deux là étaient fou amoureux l’un de l’autre. Personne ne savait depuis quand exactement mais la légende racontait qu’ils s’étaient rencontré dans le train et que le coup de foudre avait été si intense qu’à leur arrivé à Poudlard, ils avaient déjà échangé leur premier baiser. Bien sur, leur histoire connaissait des hauts et des bas mais ils revenait toujours l’un vers l’autre tôt ou tard comme deux aimants.
D’un seul coup, toutes les conversations de la salle, alors que le tintement d’une cuillère contre un verre résonnait encore.
Toutes les têtes se tournèrent alors vers la table professorale où Albus Dumbledore venait de se lever.
-     Bonjour à tous. Pardonnez moi d’interrompre un moment aussi crucial que le petit-déjeuner. Halloween arrivant à grand pas, il serait peut être temps de vous annoncez qu’une sortie pré-au-lard est prévue pout tout le monde, ce weekend. Cette sortie à un but. Trouvez le meilleur costume à présenter lors du concours de meilleur costume qui aura lieu le 31 au soir, ici même. Une affiche comprenant toutes les catégories de ce concours sera affiché dans le couloirs dans le courant de la semaine. Soyez inventif, surprenez nous. Bon appétit.
Il eu un brouhaha assourdissant dans l’ensemble de la salle ( enfin sauf chez les Serpentard), chacun s’imaginaient déjà dans le meilleur costume qui puisse exister, mais le plus heureux de tous à cet instant précis était Sirius.
On ne parla plus que de cette fête durant le reste de la semaine. La sortie pré-au-lard avait été un calvaire, tout poudlard avait débarqué dans les quelques magasins de vêtements, costumes et farces et attrapes. Beaucoup de personne n’avait pas trouvé leur bonheur et à la fin de la journée, les rayons métamorphose des librairies avaient été dévalisées.
En effet, les catégories avaient été rendue public quelques jours auparavant.
 
Cela avait été affiché en grand sur les portes de la grande salle et n’avait eu pour conséquences que de faire grandir l’envie d’arriver à cette fête car chaque gagnant de catégorie gagné quelque chose. Allant un abonnement illimité aux bonbons au citrons de chez HoneyDukes, à des points pour la coupe des maisons en passant par une chouette et même un balais volant ( et pas le premier prix)
———
C’était l’effervescence au château, et particulièrement dans le dortoir des filles de Gryffondor, des vêtements volaient partout et le maquillage tant recherché se trouvait généralement sous les couches de tulles de tissus et de dentelle.
Lily s’évertuait à nouer ses cheveux en deux nattes de chaque côtés de sa tête, elle portait une robe assez monacale verte foncé avec un tablier blanc par dessus, des grosses chaussette et des vielles chaussures en cuir. Elle s’était transformé en l’héroïne de son livre moldu préféré, Anne Shirley. Elle esquissa un faible sourire à son reflet dans le miroir, pensant à Severus. C’est elle qui lui avait fait découvrir le livre lorsqu’ils n’étaient alors que des enfants. Ce souvenir lui serra le coeur quelques instants, ils étaient devenu si distant l’un envers l’autre et elle se rendait compte que son ami lui manquait. Elle ne comprenait plus son attitude depuis la rentrée, ni même depuis le début de leur première année vrai dire, mais cette année en particulier il était encore plus distant, sûrement à cause de l’été précédent.
-     Quelqu’un aurait vu mon serre-tête ? S’écria une voix derrière Lily.
-     La dernière fois que je l’ai vu, il était à côté de la tiare de Mary ! Répondit elle en regardant Alice, déguisée en… Alice, se débattre dans un enchevêtrement de jupons. 
-     MARY ! Cria alors Alice.
S’est alors que le porte de la salle de bain s’ouvrit dans un grand fracas. Mary Mcdonald venait d’en sortir.
-     J’AI FAIT UNE TÂCHE ! Cria-t-elle sous les regards effarés d’Alice et Lily qui avaient stoppé tout mouvement. 
Elles avaient les yeux fixés sur la longue trace de fond de teint sur la robe blanche immaculée de Mary.
           Lily fut la première à réagir, cherchant sans relâche sa baguette dans le capharnaüm qu’était le dortoir. Elle fini par la trouvé et lança un evanesco pour faire disparaitre la tâche.  Au même moment, Alice mit la main sur son serre tête avec un nœud noir sur le dessus.
           Elle avait changé son carré brun en une longue chevelure blonde tenue en arrière par le fameux serre-tête. Elle portait une robe bleue bouffante à manche courte et tout comme Lily, un tablier blanc sur le dessus. Leurs costumes étaient assez similaire mais la différences était quand même flagrante et elles étaient toutes les deux très reconnaissable.
           Mary, quand à elle, avait porté son dévolu sur le costume de Galadriel, une elfe d’un livre fantastique d’un certain Tolkien. Elle porté donc une longue robe blanche avec des manches qui trainaient presque sur le sol, sa taille de guêpe était cintrée par une fine ceinture dorée accordée à son diadème doré et argenté qui tombait quelque peu sur son front. Elle n’avait pas presque pas touché à ses cheveux, les gardant cendré et mais les faisant ondulés en cascade jusqu’au bas de son dos. Elle s’était très légèrement maquillé, surtout pour blanchir un peu son teint et le perfectionner. Comme cela, elle semblait tout droit sortit d’un autre monde.
           Enfin prête, les trois amies décidèrent de se rendre enfin à la fête. Sur le chemin, elles croisèrent des vampires, des monstres en tout genre, des héros de films Moldu comme James Bond, des chanteurs et chanteuses, des choses insolites tel qu’un garçon de troisième année de Poufsouffle déguisé en Grappe de Raisin, mais elles croisèrent aussi tout un groupe de Septième année de différentes maison déguisé en professeur. Elles n’eurent aucun ma à reconnaitre McGonagall, Sulghorn ou même Dumbledore.
           Les tables de la grande salle avaient étaient déplacées en un carré qui permettait d’avoir une grande piste de danse au milieu de la salle. Il y avait certaines décoration à la manière moldue mais le cadre du château donné déjà à la pièce un ambiance particulière. Il y avait des gens dans tout les coins parlant, dansant sur la musique mise par Flitwick, rigolant, mangeant le buffet qu’il y avait sur les différentes tables.
Les trois filles commencèrent par prendre place à une table, regardant autour d’elles les différents costumes.
           Elles virent un époustouflant costume de Scarlett O’Hara dans sa robe de velours verte que portait une cinquième année de Serdaigle. Un costume assez perturbant d’un Homard ou toute l’équipe de quiditch de Serpentard déguisée en équipe de quidditch de Serpentard. L’originalité à l’état pur.
           Les jurys du concours, composé de Dumbledore, Bibine et Mcgonagall déambulaient dans la salle, étudiant les costumes et demandant des précisions lorsque cela était nécessaire. Minerva n’était pas déguisée, Bibine arborait un discret déguisement de gang de Londre et Albus, sans grande surprise, avait opter pour un déguisement assez citronné. Il était en effet déguiser en un immense citron.
-     Où sont les garçons ? Demanda Mary surprise de ne pas avoir croisé les maraudeurs.
-     D’après Franck, ils auraient préparé quelque chose de gros. Expliqua Alice. Il parait qu’ils sont restés enfermés dans leur dortoir toute la semaine et personne ne sait ce qu’ils y ont fait.
-     J’ai hâte qu’ils arrivent alors ! S’exclama Mary.
-     Il me semble avoir entendu une liaison de trop, ma chère Mary. Ne voulais tu pas dire, j’ai hâte qu’IL arrive ? Lui demanda Lily d’une voix pleine de sous-entendu.
           Mary lui tira la langue dans un geste enfantin mais Lily ne l’a regardait déjà plus. Elle avait les yeux fixés sur l’entrée de la salle où Rogue venait d’apparaître. Pantalon noir en jean retroussé, chemine à col mao blanc cassé à fines rayures bleues marine, pull sans manche en laine marron un peu vieilli, cheveux plaqués en arrière sous un béret beige. Elle n’avait pas imaginer qu’il puisse venir déguiser. Encore moins qu’il vienne déguiser en Lui. Gilbert Blythe.
           Depuis qu’il était apparu, leur regard ne s’était pas lâché et sans même s’en rendre compte, Lily s’était levée et marché droit vers lui. Severus ne bougea pas. Trop décontenancé par le costume de Lily. Au fond de lui, il avait voulu rendre hommage à leurs livre d’enfance, il n’avait pas pensé une seule seconde, qu’elle puisse faire de même.
-     Gilbert hein !? Lui dit Lily lorsqu’elle arriva près de lui.
           Elle ne savait pas pourquoi elle venait de lui adresser la parole, après tout, il l’évitait depuis le début de l’année.
-     C’est vraiment parce que j’avais que ça sous la main pour cette stupide soirée.
           Lily tiqua. Severus se maudit. Pourquoi avait il lâché ça ? C’était faux ! Il s’était surpris à choisir son déguisement avec soin alors qu’au fond de lui, il espérait que cela engage la conversation avec Lily.
-     Eh bien, en tout cas c’est réussi… Répondit Lily cachant son amertume. Passe une bonne… (Soirée) s’apprêtait elle à dire en partant alors qu’elle fut interrompu.
-     Bonsoir jeunes gens !, s’exclama Dumbledore. Pourriez vous nous dire, l’origine de vos costume ! S’extasia-t-il en les observant de la tête au pied.
-     Euh… Anne Shirley, du livre Anne of Green Gables. Répondit Lily alors que Dumbledore n’avait aucune idée de ce dont elle parlait.
-     Et vous, jeune homme ? Demanda l’homme au costume de Citron.
-     Gilbert Blythe de…
-     Anne of Green Gables ! Fini Madame Bibine avec un grand sourire. Bien sûr ! C’est très réussi comme costume de couple ! Toutes mes félicitations !  
           Sur ces mots, les trois jurys s’éloignèrent, laissant Lily aussi rouge que les couleurs de sa maison et Severus se triturant les mains seul signe du malaise qui l’habitait. Lily bafouilla quelques mots incompréhensible aux oreilles de Severus et s’éloigna rapidement sans un regard en arrière.  
-     Ton costume fait sensation Rogue
-     La ferme Black. Va te trouvez une Scarlett pour la soirée au lieu de me les brisées. Répliqua Severus en prenant la direction de la sortie, il avait grand besoin de fumer.
           Regulus Black, cheveux tirés en arrière, fine moustache, costume 3 pièces dans les tons gris et noir sans oublier le foulard noir à motif blanc était en effet, déguiser en nul autre que Rhett Butler. Ce costume lui collait à peau, affirmant son image de tombeur auprès des filles de Poudlard.
          Désormais seul à la porte, il laissa son regard ombrageux dérivé sur les personnes face à lui cherchant une cible. Robe verte de velour, cheveux chatain, grande, regard azur mesquin. Une Scarlett O’Hara dans toute sa splendeur.
-     Rem ! T’as pas vu mon micro ? S’exclama Sirius en panique.
-     Tu peux pas faire attention à tes affaires pour une fois Black !, répondit Remus d’un ton abrupte  
           Le silence se fit dans le dortoir des Gryffondors. James venait d’arrêter de toucher à ses cheveux, Peter avait les yeux grand ouvert et Sirius s’était figé au milieu de la pièce, le regard fixé sur Remus.
-     Désolé… reprit ce dernier. Je suis un peu sur les nerfs, tu sais…
-     Oui, c’est bon t’inquiète, c’est rien., lâcha précipitamment Sirius
           Il y eu un moment de silence avant que James ne reprenne les choses en mains, invitant tout le petit groupe à enfin se joindre à la soirée.
           Dans la salle, les jurys avaient commencé à remettre des prix. Celui du déguisement le plus original avait été décerné à une élève de deuxième de poufsouffle qui était venue déguisée en téléviseur moldu. Le plus beau avait été décerné à une fille de serdaigle, une certaine Dorcas Meadowes, déguisée dans un impressionnant costume de Morgane, elle était sublime, avec un côté réservé, mystérieux mais en même tant, on pouvait presque sentir la puissance et la magie noire dans le costume. Le costume le plus drôle avait été pour l’élève déguiser Hot dog. Le trophée du meilleur costume de groupe avait bien entendu était remis aux élèves s’étant déguiser en Professeurs.
-     Bien, félicitation ! Nous allons désormais passé au meilleurs dégui….
           Lily n’écoutait plus, le regard dans le vide, elle pensait à son altercation avec Severus, comment leur relation avait à ce point changé ? Pourquoi agissait il ainsi comme si plus rien ne l’atteignait ?
-     Lily ? LILY ?
           La rousse sentit une main s’abattre sur son bras, Mary était en train de la secoué en appelant son prénom. Lily reprit conscience de la réalité alors que Mary la poussait vers l’estrade des remises de prix.
           Elle se tenait là, debout devant tout le monde, ne sachant pas pourquoi, elle observé Dumbledore lui tendre un abonnement à vie aux bonbons aux citrons de HoneyDukes sans vraiment comprendre pourquoi elle avait gagné.
-     Rapprochez vous ! C’est pour la photos ! S’exclama Bibine avec un appareil sorcier en main.
Lily tourna la tête curieuse alors que Bibine désignait quelqu’un à ses côtés. Elle ne pu pas cacher sa stupeur lorsque ses yeux verts rencontrèrent les prunelles onyx de Rogue.
Elle sentit une main se poser contre sa taille alors que sans s’en rendre compte elle souriait à l’objectif. La photo prise, Severus poussa Lily à descendre l’estrade, il la rattrapa alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre ses amies.
-     Lily ?
           Par réflexe elle se retourna.
-     Tout va bien ? Demanda-t-il d’une voix étonnamment douce
-     Oui, y’a aucun problème. Dit elle en regardant autour d’elle cherchant une porte de sortie.
           Comment pouvait elle lui dire qu’elle ne savait plus qui il était, qu’il avait changé depuis leur première année et encore plus depuis cet été. Comment lui dire que ce changement dans leur amitié lui brisait le coeur, lui qui avait été son premier ami, le seul à la comprendre quand elle en avait le plus besoin, le seul qui lui vouait un soutient sans faille. Le seul envers qui elle avait eu pleinement confiance, jusqu’à ce jour où le choixpeau avait crié « Serpentard ». Elle n’avait pas voulu le voir au début, ce changement lent, presque doux, de sa personnalité, elle l’avait ignoré ces dernière vacances mais Severus n’était définitivement plus celui qu’elle avait connu, et cela lui donnait envie de pleurer, de le supplier de redevenir ce garçon solitaire, gentil et parfois drôle qu’elle avait rencontré. Comment lui dire ça ?
           Severus quand à lui regardé le regard perdu de Lily, cette lueur de tristesse dans ses yeux incroyables. À cet instant, planté au milieu de la grande salle, il aurait tout voulu lui dire. Lui dire qu’il l’aimait comme un fou depuis le premier jour, qu’il aurait aimait resté en été, dans cette campagne avec elle, et ne plus repartir, la prendre dans ses bras, lui dire que même si il avait changé, ouvert les yeux, elle restait toujours la même et ses sentiments n’avait pas changé et ne changerait jamais.
-     Lily, il faut que je te dises… Commença-t-il sans vraiment s’en rendre compte.
           Elle le regardait désormais dans les yeux, toujours dans le vague perdue dans ses pensées. Severus se pencha lentement, perdant le sens de la réalité, se rapprochant d’elle centimètres par centimètres. Il n’entendit pas un grand bruit venant de l’entrée de la salle. La seule chose qu’il entendit fut un exclamation venant de la voix de Lily alors qu’elle avait tourné la tête et s’était précipiter vers le bruit. « Potter ? » Avait elle crié, laissant Severus interloqué, choqué au milieu de la salle, une monstrueuse colère s’immisçant dans ses entrailles.
-     C’était triste à voir. Déclara une voix derrière lui reconnaissable entre toute.
Severus fit volte face, dévisageant Regulus qui le dévisageait en retour.
-     Pourquoi ton foulard est en cendre ? Demanda Severus préférant changer de conversation.
           Il vit alors Regulus baisait les yeux sur son costume, un rictus sur les lèvres.
-     Disons que ma Scarlett était en peu plus féroce que ce que je m’attendait.
-     Tu l’as baisé ? Demanda Severus les sourcils froncés.
-     C’est pas faute d’avoir essayé mais la McKinnon à préféré me mettre le feu avec son briquet pour me faire partir.
-     Oh, Black a donc comprit le sens du mot non ?
           Regulus eu un rictus explicite.
-     Tu ne vas donc pas lâcher l’affaire ?  Demanda Severus
-     C’est toi qui demande ça, Rogue ? Avec ta sang-de-bourbe ?, rétorqua Regulus alors que Severus s’évertuait à rester de marbre. Elle est canon, c’est vrai, mais pas assez pour passer au dessus du dégout qu’elle me procure. Cependant pour répondre à ta question, je dois avouer que McKinnon, n’est plus dans mes projets, j’ai en vue quelqu’un d’autre, dit-il en lançant un coup d’oeil derrière Severus.
           Severus ne se retourna même pas pour voir qui Regulus avait en tête et se dirigea rapidement vers la sortie de la salle suivant le chemin que Lily avait prit quelques instants plus tôt.
Il fut stopper dans sa fui…ses réflexions par une foule d’élèves dansant le rock. Severus fit alors attention à son environnement et leva les yeux du sol qu’il n’avait pas eu conscience de fixé.
           Face à lui se trouvait une scène de presque un mètre de hauteur en bois, et au dessus ? Son pire cauchemar. Potter, cheveux en bataille magiquement rallongé balançant la tête au rythme de rock, guitare entre les mains, chemise à motifs grotesque presque totalement ouverte  et pantalon bleu ciel patte d’éléphant. À ses cotés, Black en tenue encore plus moulant et excentrique chantait dans un micro qui avait une tige mais pas de pied. Severus se fit la réflexion que la moustache n’allait pas du tout à Black mais c’était hors de propos. Ses yeux se posèrent alors sur Lupin, grand dans son costume plus ou moins bien coupé alors que ses cheveux semblaient aussi soyeux et bouclé que ceux d’une femme. Il jouait de la base et honnêtement il regardait le sol trop gêné pour se rendre compte de la place qu'il occupait actuellement. Et puis il y avait Peter, caché derrière une batterie. Il tapait dans tout les sens et était étonnamment ou plutôt sorcellement en rythme. Severus n’aurait jamais pensé avoir cette vision, et il aurait préférait ne pas la voir mais elle n’était rien face à celle qu’il eu juste après avoir découvert les maraudeurs version Queen. Au premier rang, tout près de la scène, ses tresses rousses volantes autour d’elle, Lily criait, riait, dansait. Cette vision aurait pu être parfaite car elle était sublime mais c’est vers Black qu’elle tendait les bras, c’est le nom de Potter qu’elle cria lors d’un solo de guitare et c’est les Maraudeurs qu’elle acclamait.
           La chanson prit fin et tout le monde applaudit. Severus en profita pour s’en aller. Il avait besoin d’air.
-     Merci à tous ne nous avoir écouté ! Cria Sirius dans son micro alors que la foule devant lui, dont Albus et Minerva faisait partie, scandait pour en avoir une autre.
           Sirius tout sourire se retourna vers ses amis, tous hochèrent la tête plus ou moins convaincu et ils démarrèrent un nouveau morceau. Alors qu’il chantait et qu’il regardait son public, Sirius comprit. Cette sensation d’exaltation qui s’était emparée de lui, ce sentiment de joie de savoir qu’il produisait quelque chose avec ses amis, qu’ils étaient les stars de cette école, que tout le monde les acclamé. Il comprit. Il comprit qu’il voulait pouvoir ressentir cela dans sa vie, cette même sensation que devait ressentir James en marquant un but. Alors à la fin de la chanson alors que déjà plusieurs filles au premier rang lui faisait des clins d’oeil, il reprit le micro chauffant la salle pour les entendre crier, crier pour eux, les Maraudeurs, crier pour lui.
-     Bien, si cela vous a plu, je vous annonce, que nous lançons notre propre groupe !, il regarda vers le ciel étoilé de la grande salle quelques instant. ASTRONOMY !,cria-t-il d’un seul coup. Souvenez vous de nous ! Et à la fois prochaine !
           Sur ces mots, la salle se rempli d’un épais brouillard noire et lorsqu’il se dissipa, sous les cris de la foule, la scène et le groupe Astronomy s’était volatilisé.
-     C’était tout bonnement GÉ-NIAL !, cria Sirius dans le couloir un peu plus loin que la grande salle alors que les autres arrivaient avec leurs instruments volant derrière eux.
           James affirma, Peter aussi mais il avait mal à la tête, une cyballe était tombé sur lui lors du déménagement.
-     Attend attend Sirius, t’as dit quoi à la fin ? demanda Remus qui n’avait pas tout capter, trop concentré à jeter un sort nébuleux.
-     J’ai crée notre groupe ! ASTRONOMY !, cria Black.
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arypurple · 9 months
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Ruki Mukami
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Nom: Mukami.
Prénom: Ruki.
Parents: ???
Âge: 18 ans (physiquement)
Race: Vampire (humain de naissance)
Taille: 1m80
Date de naissance: 24 avril.
Signe astrologique: Taureau.
Nourriture favorite: Soupes.
Hobbie(s): Puzzles.
Physique: Ruki est un jeune homme avec de courts cheveux noirs ébouriffés colorés avec du noir sur le dessus et du blanc sur les pointes. Il a les yeux gris bleus et aussi trois piercings noirs sur son oreille droite. Ruki a deux grandes cicatrices sur son dos depuis son enfance. Il porte des colliers de toiles noires sur son cou. On le voit souvent porter un livre sur sa main droite. Il porte habituellement une veste grise avec une chemise noire à manches longues et porte un pantalon noir et une ceinture marron. Ruki porte parfois une chemise marron à manches longues avec un imprimé papillon noir sur le côté inférieur gauche et le porte avec un pantalon noir et une ceinture noire. Il porte les colliers de toile noirs avec les deux tenues.
Caractère: Il a toujours un sourire intimidant sur son visage assorti d'un ton calme, mais a également un sens de la brutalité qui peut être ressenti dans ses mots qu'il emploie. Sans se salir les mains, Ruki interagit avec les autres comme un Do-S militaire cruel (sadique extrême). Ayato a tendance à se moquer de lui pour ses manières intellectuelles parfois forcées. Il traite les humains comme du bétail car il a été traité ainsi par les adultes les plus forts de son orphelinat.
Histoire: Avant d'être transformé en vampire, Ruki était un humain né dans une famille riche. C'était un petit garçon gâté qui faisait partie de l'aristocratie et qui trouvait également amusant de traiter les autres avec sévérité et sadisme. Le père de Ruki, une personne généreuse et gentille, n'était pas doué pour la gestion de son entreprise / argent et a fait faillite. Il a découvert la faillite de son père quand il a été réveillé par le bruit des domestiques qui fouillaient la maison pour des objets de valeurs. Quand il a tenté de les arrêter, ils se sont regroupés pour battre Ruki pour toutes les choses cruelles qu'il leur a faites en parlant de l'état de sa famille. Ils lui ont même dit que sa mère s'était enfuie avec un amant secret, ne lui laissant qu'une lettre qui disait qu'elle l'aimait. Après le passage à tabac, Ruki est allé dans le jardin pour voir que son père s'était pendu. Il resta quelques temps dans la maison familiale, espérant que sa mère reviendrait (il se demanda comment sa mère pouvait dire qu'elle l'aimait si elle le laissait derrière, ce qui affectera ses problèmes de confiance envers les femmes et leur capacité à aimer) avant qu'il abandonne pour vivre à la rue, raillé par un autre aristocrate avant de finir a l'orphelinat, maltraité par les autres enfants et le gardien car il était un ancien aristocrate avec une mauvaise attitude. Azusa, Kou et Yuma étaient les seuls enfants qui lui étaient décents et ils finirent par concevoir un plan pour échapper à leur "Enfer". Même si le plan avait bien fonctionné, ils ont été poursuivis et capturé, et la plupart d'entre eux ont été abattus. Bien que Ruki ne se soit pas fait tirer dessus, il a été marqué au dos comme du bétail. Comme il croyait être au plus profond de la rage et du désespoir du monde, Karlheinz apparut et a offert aux quatre enfants de devenir des vampires afin de se venger du monde qui les a privés de tout, s'ils acceptaient de le servir. Ils sont devenus des vampires et Karlheinz a choisi Ruki pour être le cerveau du groupe, s'assurant qu'il était bien éduqué et capable de diriger ses "frères". Le plan détaille une fille humaine "Eve" avec le cœur de la fille du seigneur démon. Le sang de "Eve" choisirait un "Adam" qui serait capable d'obtenir le pouvoir de contrôler le monde, et leurs descendants changeraient le monde. Ruki s'est vraiment senti redevable à Karlheinz, alors il a travaillé pour lui, faisant ce qui était nécessaire pour l'aider à compléter ce plan.
Bonus:
Il est droitier.
Sa taille de pied est de quarante-trois.
Le livre qu'il lit toujours est un souvenir de son père.
Son intérêt récent est de faire des plats originaux ou des recettes.
Il déteste les aliments et les boissons à saveur forte.
Il sait cuisiner et sait même flamber.
Il sait comment monter à cheval.
Il parle couramment le nordique et maîtrise l'anglais.
Dans sa Brute End dans Dark Fate, Ruki et Yui ont un fils nommé Adam. Plus tard, Adam semble être un Premier Sang et le fils de Shin.
Dans le dix-septième épisode, il est montré à lire The Catcher in the Rye.
Chanson thème: 🎵
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elia-de-silentio · 1 year
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Le Destin Final des Maudits
Ceci est la traduction d’un post que j’ai déjà écrit en anglais, fait pour améliorer mon français. Si quelque âme charitable avait envie de me corriger, je serais extrêmement reconnaissant.
J'admets que ce sont déjà beaucoup des personnes qu’ont parlé de la vignette dessus; notamment, que le personnage ici puisse vraiment être Louis. Maintenant, je veux examiner cette théorie, et ce qu’elle pourrait signifier pour les maudits. La théorie est basée sur trois indices: l’apparence de l’homme, son intérêt pour Noé, et son attitude. Et … ils ont vraiment du sens!
La tête de l'homme ne correspond pas avec le reste du son corps: quelque espèce d' animal cornu plâtré sur le corps d'un être humain. Je ne sais pas quel espèce d'animal il est, on est possible qu'on est du symbolisme derrière. On est des fleurs aussi, arrangées dans une forme similaire à une éclaboussé de sang d’une blessure, comme ce qu’a coupé la tête de Louis. Finalement, ce sont ses vêtements: très élégants, convenables à un aristocrate. 
Depuis, on est le fait qu'il a choisi précisément Noé, sortant pour dire son boniment déprimant. Naenia aussi a montré intérêt pour Noé, mais aucun autre membre de Charlatan a tenté d'interagir avec lui.
Finalement, on est ce qu'il dit Noé. Qu'est quelque chose sur laquelle je suis ambivalent en regards de cette théorie: par une cote, on est similaire à l'attitude fatalistique que Louis avait développé pendant les dernières mois de sa vie - préparer déjà pieux avec lesquels Noé aurait dû lui tuer, dire lui et Dominique que tenter de sauver Mina aurait été inutile. Sur l'autre main, c'est une chose vraiment cruelle de dire. Louis avait fréquemment taquiné Noé, mais jamais au point de la vraie cruauté. Et l'offerte du joindre avec Charlatan? Louis détestait sa malédiction et Naenia. Il n' aurait jamais voulu quelque chose comme ça sur son ami.
Donc, cette théorie s'assit fermement dans le camp 'possible'. Ce que m'intéresse de plus est explorer qu'est ce qu'elle pourrait signifier pour les maudits s'elle serait vraie.
On signifierait que leur souffrance ne se ferme pas avec la mort. Quand ils sont tués, leur corps physique ne peuvent plus blesser aucun, mais leur âmes finissent dans la parade de Charlatan. Ils ne sont plus sanguinaires et dérangés comme un maudit complètement perdu; mais ils sont probablement déprivés des leur qualités meilleures, laissant derrière décortiqués void, nihilistiques, cruels.
Ce aurait deux sens différents pour l'intrigue.
La première, c'est que le Maître est un plus mauvais monstre que ce que nous pensassion précédemment. Il n’a seulement ruiné la vie de son grand fils pour un 'experiment', il a ruiné aussi sa vie après la mort.  Et je crois que si cette théorie est vraie, le vieux De Sade il sache très bien, il semble un type extrêmement bien informé; et le chapitre 55 a révélé qu'il pense que Luna est 'la créature la plus belle qu'a existé' et a promis Misha une façon de lui ramener en vie. En autre parolles: sa même famille est un sacrifice facile pour ses objectifs, si Dominique ou Noé essaieraient de se mettre en travers de son chemin pour défendre Vanitas ou Veronica côte avec Ruthven, ils seraient foutus outre la tombe.
La deuxième se va à lier avec le thème du 'sauveur' qui pénètre le manga. Le travaille de Vanitas devient beaucoup plus sérieux: il n'est pas seulement sauvant des personne d' une malédiction qui autrement leur aurait tués, il est littéralement sauvant leur âmes, leur accordant un trépas serene. Rappelez-vous l'incident avec Catherine, la fille qu'était trop malaisée pour être sauvée? Vanitas a utilisé le Livre pour lui tuer, il n’a pas laissée elle à avoir la tête coupée comme veut la praxis. Noé était énervé contre lui, mais Vanitas a défendu son action comme 'lui sauver'. Par devenir parte de la Parade de Charlatan, voulait-il dire? Après tout, il est très bien informé sur les maudits, mais il n'a jamais parlé des êtres qu'ils sont leur causant.
Nous savons que leur chief, Naenia, est la forme corrompue de la Reine des Vampires; qu'est-ce que des autres avec lui?
Et rappelons que Jeanne a eu une vision similaire: une forme corrompue de son décès parents. Les circumstances sur le trahison d'Eric et Louise n’ont été pas jamais faites claires, et on semble peu probable qu'ils avons fait cette chose, ils semblaient plutôt fidèles à Ruthven et avaient laissé leur fille à sa garde, on ne semble probable qu'ils auraient voulu lui risquer. Donc, peut-être qu'ils étaient, ou étaient été faites, maudits, et ça a quelque chose à voir avec le carnage des étudiants de Ruthven?
Bien sûr, ça pourrait seulement dire que Charlatan donne visiones ad personam que blesseront émotionnellement ces que leur voient. Astolfo, qui n'a jamais été impliqué avec un maudit, revive le moment où sa famille fut exterminée et lui-même agressé; les visions de Vanitas ne sont pas montrées, mais il murmure quelque chose en regard de 'me montrer choses foirés comme lesquelles".Ou on peut être qu' une chose n'exclut pas l'autre, Charlatan peut provoquer visiones mais ceux qui ont lien particuliers avec des maudits reçoivent un traitement spécial.
Eh bien, tout de suite le prochain arc traitera avec … probablement n'importe que autre, donc nous devrons attendre pour voir si cette théorie est confirmée ou non.
Merci beaucoup à tous ces qui auront voulu lire mes radotages!
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souslajaquette · 2 years
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Le dernier été en ville, Gianfranco Calligarich, 1973
La critique du Devoir l’a coté **** 1/2, parlant d’un chef d’oeuvre de mélancolie. Édité une première fois en 1973, c’est seulement après son achat par Gallimard en 2019 que ce roman culte en Italie devient accessible au reste du monde.
Les descriptions de la Rome éternelle se superposent donc pour le lecteur d’aujourd’hui à l’observation d’une époque révolue, celle du miracle économique italien suivant la deuxième guerre mondiale. Notre regard erre avec Léo dans des salons aux allures d’esplanades, parés de moquettes et de sofas immenses, d’où émergent des conversations vaines sous allures de mots d’esprit. Pique assiette de bonne société, vieux peintre à succès habillé en hippie, journaliste de gauche, « mannequin de haute-couture amoureuse d’un photographe homosexuel, aristocrate déchue amoureuse d’un pilote d’Alitalia que personne n’avait jamais vu. »; la faune est bigarrée, souvent nocturne, pas tout à fait ensemble, oisive. Rome est en effervescence.
Notre héros tombe sous les charmes de la précieuse Ariana, fausse étudiante en architecture aux répliques désinvoltes.
Se cache dans cette indolence et cette désinvolture une cruauté assassine qui finira par achever Léo, du reste amoché par des successions de cuites chroniques auxquelles il tente de mettre fin en vain. Mélancolie? C’est bien joli, mais c’est peut-être surtout d’auto-destruction qu’il s’agit.
Pourtant nous aimons avec Léo les ballades dans Rome. Ses réveils seul dans des appartements de filles rencontrées la veille, où il s’attarde en prenant un bain et en se faisant un café. Nous sommes blottis avec lui au cinéma du quartier, écoutant la pluie tomber sur le toit et imaginant dehors les fontaines débordantes d’eau. Dans la torpeur de ses rues et de ses images poétiques.
Sa fin à la Martin Eden nous fait réaliser trop abruptement la profondeur de son désespoir.
« J’étais au bout du rouleau, à vrai dire. Voilà, c’est tout. Comme je l’ai dit, je n’en veux à personne. J’ai eu mes cartes en main et je les ai jouées. Personne ne m’y obligeait. Je n’ai pas de regrets. Je pense à comment aurait été ma vie si ce matin-là quand tout a commencé je n’avais pas trouvé la pluie ou si j’avais eu de l’argent en poche et tout le reste, mais je n’arrive à imaginer rien de particulier. Je pense, ça oui, à ma ville, à la nôtre (..) Je pense au premier poisson qui survécut à l’abandon des eaux, en se débattant et en nous engendrant. Je pense que tout conduit à la mer. La mer qui accueille tout, tous les êtres qui n’ont jamais réussis à naître et ceux qui sont morts pour toujours. Je pense au jour où le ciel s’ouvrira et où, pour la première fois ou encore une fois, ils trouveront leur légitimité. »
Pour la première fois, notre héros nous livre sa pensée. Mais il est trop tard. La savante succession des observations, des souvenirs et des scènes, à laquelle l’auteur nous avait habitués, est soudainement tronquée. Le texte reste beau mais le ton semble étranger.
Un livre qui donne envie de revoir La dolce vitta de Fellini, pour voir si là aussi un envoûtement rampant est tapi.
Catherine St-Antoine, juillet 2022
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yespat49 · 9 months
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Jeanne du Barry, la Mal-Aimée
© Stephanie Branchu – Why Not Productions Baptisée sous le nom de Jeanne Bécu en 1743, la jeune fille a pu sortir de sa petite condition grâce à sa beauté et attirer l’attention de la noblesse parisienne qui fit d’elle la maîtresse et l’amante de nombreux aristocrates, parmi eux le comte du Barry-Cérès. Ce dernier utilisa le charme de sa jeune conquête amoureuse comme une arme afin de s’attirer…
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masterofbiography · 9 months
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L'existence de Morgane est un hasard. Un malheureux hasard. Ou alors on peut la considérer comme la création d'une quelconque vengeance d'adultère. C'est du moins ce qu'elle a toujours pensée. Tandis que Diane de Poitiers est la maîtresse du Roi de France, elle tombe enceinte de ce dernier et donne naissance à Sébastien de Poitiers. Cependant, Diane est avant tout l'épouse d'un homme avant d'être la maîtresse du Roi. Louis De Brézé. Ce dernier, en apprenant la liaison de sa femme, se mettra en quête lui-même d'une maîtresse. Lui, qui a passé des années à rester fidèle à son épouse, finira par fauter. Neuf mois plus tard, Morgane voit le jour. Parfaitement conscient qu'une fille bâtarde ferait une tâche à son nom, Louis De Brézé préfère lui donner le nom de l'Église dans laquelle elle a vu le jour. Pendant, longtemps, lui et sa femme ont réussi à persuader les gens que Morgane était leur nièce dont ils avaient la garde, mais les gens ont rapidement fait le rapprochement entre la naissance de Sébastien, et de Morgane. Ainsi, le secret des adultères respectifs fut découvert. Morgane grandit donc aux côtés de Diane, Louis, Sébastien. Lorsque son père viendra à mourir, elle sera maltraitée par la mère de Sébastien qui souhaite un avenir pour son fils pas en tant que bâtard du Roi. Raison pour laquelle il sera envoyé à la cours française.Rêvant d'un avenir tout aussi brillant, Morgane va fuir Poitiers pour rejoindre le château où elle sera accueillie à bras ouvert, principalement parce que Sébastien se porte garant. Cependant, son désir de pouvoirs grandit de jour en jour et bien qu'elle soit proche de Sébastien pour avoir passé une grande partie de sa vie avec lui, il sera en quelque sorte l'encre qui l'empêchera de tout faire pour accéder au Pouvoir. Du moins… Jusqu'à ce que Diane ne lui dise qu'elle ne sera jamais quelqu'un. Côté caractère, Morgane est surtout incomprise. Elle a passé une bonne partie de sa vie sans amour véritable et ne sait pas ce que cela veut dire. Cependant, elle peut se montrer douce et aimante, un peu trop parfois. Mais la colère et le chagrin qui l'habite ne l'aide pas à trouver la séparation entre le bien et le mal. De temps en temps, elle doute, mais ce n'est que bref. Son envie d'épouser un Roi ou un Prince est grande, mais elle est prête à aller n'importe où tant que cela lui apporte un titre qu'elle pense mériter bien plus que certaines aristocrates. Il n'existe que deux options possibles dans les jeux avec Morgane. La première, réussir à calmer la colère de la brune et la faire accepter comme elle est. Deuxième option, ne pas réussir et se confronter à une femme prête à n'importe quoi pour avoir la couronne y comprit tuer pour le pouvoir. Peu importe le choix fait, la lutte sera longue et probablement terrible pour les personnes qui croiseront la route de la jeune femme avide de pouvoirs.
Joue avec : François de Valois
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my--wonderland · 10 months
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Une soirée mondaine.
Le manoir Ceasy se dressait sur une petite colline, encerclée d'une petite forêt à gauche, et d'un lac à droite. Il était protégé d'un portail imposant, d'un métal noir rehaussé de doré aux extrémités, taillées en pointes, orné du blason et de la devise de la famille, qui scellaient les deux battants. La bâtisse en elle-même était majestueuse. Sa couleur grise, à l'image de la couleur d'iris que privilégiaient les Ceasy, se fondait presque dans l'obscurité nocturne. Les étoiles s'allumaient une par une dans le ciel, de même que les lumières aux fenêtres du manoir. Depuis une semaine, il était en effervescence : les hôtes se préparaient à recevoir, lors d'un bal, en plus de l'aristocratie anglaise, les Samos, une famille grecque de Sang-Pur très puissante et influente. Les parents respectifs de Marcus Ceasy et Laurane Samos préparaient leur union. Ce bal serait l'occasion pour eux de se rencontrer et de se fiancer, en une seule soirée. Bien sûr, il n'avaient pas le choix.
Les Samos arrivèrent à dix-neuf heures tapantes. Après un dîner entre Samos et Ceasy, le reste des invités arriva pour le bal. Bientôt, dans l'immense salle de réception, décorée au millimètre près dans la pure tradition anglaise sorcière, commença la soirée. Un piano ensorcelé jouait des valses, sur lesquelles des couples dansaient de manière parfaitement synchronisés. D'autres préféraient s'intéresser au buffet, et un groupe d'hommes jouait au poker autour d'une table. Parmi eux, Philippe Ceasy, le petit frère de Marcus.
Marcus Ceasy, justement, était en train de danser avec sa promise. Depuis leur rencontre, au dîner, ils échangeaient peu, mais toujours de manière polie, distante et distinguée. Marcus était un parfait aristocrate : charmant, éloquent, élégant, intelligent, mais également d'accord avec les idées extrémistes de ses parents, qu'il cherchait à rendre fier à n'importe quel prix - même épouser une inconnue. Brun aux yeux gris métallique, il avait la posture d'un dandy et portait un costume sur mesure, de teintes noir et bleu nuit. Une main posée sur la taille fine de Laurane, l'autre enlaçant les doigts de sa fiancée, il esquissait les pas de danse à la perfection, mais sans âme, s'efforçant de faire la conversation.
Laurane Samos était une jolie jeune femme, aux cheveux bruns ondulés attachés en un chignon banane, d'où s'échappaient quelques mèches, aux yeux bruns perçants et à la peau hâlée par le soleil grec. Elle répondait à la conversation ennuyeuse de son fiancé avec aisance. Elle rayonnait en société, ayant toujours quelque chose d'intéressant à dire, pouvant aussi bien blaguer que soutenir une joute verbale ou participer à un débat politique. Impossible de la prendre pour juste la fille d'un père, juste la soeur d'un frère ou juste la future épouse d'un mari. Laurane était bien plus que cela. Mais, malgré sa répartie, son ennui faisait qu'elle rebondissait de moins en moins aux propos de Marcus. Son regard s'attardait sur la table où les six hommes jouaient au poker. Elle prétexta avoir chaud et être fatiguée pour cesser la danse, et de devoir se rafraîchir pour échapper à Marcus, qu'elle abandonna entre les griffes de ses parents.
Laurane observa les joueurs jusqu'à ce qu'ils finissent leur partie. Puis, l'un d'eux se leva pour aller chercher sa pipe, et elle prit sa place, toisant élégamment, avec un petit sourire canaille, les cinq hommes présents. Quatre d'entre eux ricanèrent dans leur barbe, n'osant croire qu'une femme, la future potiche d'un Ceasy qui plus est, ait l'audace de demander à jouer avec eux. Philippe, lui, ne pensait rien de tel. Ce fut lui qui l'invita à jouer. Le croupier distribua les cartes, et la partie commença. Au bout d'une dizaine de minutes seulement, Marcus aperçut sa femme et vint la voir, troublé et vexé.
- Que faites-vous ici, Laurane ?
- Assise à une table de poker ? J'imagine que la réponse est évidente.
- Ne soyez pas ridicule, levez-vous. Revenez danser.
- Obéissez à votre mari, miss Samos, glissa un vieil homme en lissant sa moustache.
- Premièrement, mister Ceasy n'est pas encore mon mari. Deuxièmement, même lorsque ce sera le cas, je serais sa femme et non sa marionnette. Il ferait bien de s'en souvenir, de même que vous tous, messieurs.
Outré, Marcus s'apprêta à répliquer, mais Laurane proposa :
- Quant à vous, pourquoi ne pas vous joindre à nous ?
- Non, merci, coupa sèchement le jeune homme, avant de s'éclipser.
Le jeu dura plusieurs heures. Aucun des six joueurs ne menait véritablement la partie, alternant les victoires et les défaites. Ce n'est que vers la fin que Philippe parvint à remporter la majorité des jetons de ses adversaires. Sûr de lui, il fit tapis au coup suivant, obligeant quatre de ses adversaires à le suivre - et deux se couchèrent. Au moment de montrer les cartes, ce fut avec un délicieux sourire d'ange que Laurane dévoila son carré de rois. Un hoquet collectif saisit le groupe d'hommes, qu'envahirent la colère et le dépit. La jeune femme avait gagné la partie. Alors que tous désertaient sans lui adresser la parole, excepté Philippe, Laurane commença à ranger tous les jetons dans sa valise, avec un air satisfait que le jeune homme compara à celui qu'arboraient les Serpentard qu'il avait côtoyés à Poudlard.
Il l'aborda, et ils discutèrent tout le reste de la soirée. Du monde, de la société, de l'éducation, de leurs pays respectifs, des Moldus. Leur conversation était animée, profonde, et les arguments pertinents fusaient. L'ennui des deux personnes disparut. Le temps s'arrêta. Le temps d'une soirée, Philippe n'était plus le petit frère dans l'ombre de ses aînés. Le temps d'une soirée, Laurane n'était plus la future femme de Marcus Ceasy. Ils étaient eux-mêmes, jeune homme indécis, intelligent et secret, jeune femme rusée, vive et forte. Et ils n'imaginaient pas à quel point cette soirée marquerait un tournant décisif dans leurs vies...
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lesparaversdemillina · 11 months
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plaque-memoire · 1 year
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Plaque en hommage à : Blanche de Teleki et Emma Teleki de Gérando
Type : Lieu de résidence
Adresse : 37 rue de Vaugirard, 75006 Paris, France
Date de pose :
Texte : Les comtesses hongroises Blanche de Teleki (1806-1862) et Emma Teleki de Gérando (1815-1893), écrivains, révolutionnaires et patriotes, éminentes représentantes de l'amitié franco-hongroise vécurent dans cette maison.
Quelques précisions : Blanche de Teleki (1806-1862, portrait) est une aristocrate hongroise. Dans sa jeunesse, elle s'initie à l'art, notamment la peinture et la sculpture, séjournant à cette occasion à Paris, mais elle est surtout connue pour son action en faveur du droit des femmes : elle a notamment fondé une école pour filles à Budapest et lutté en faveur du droit de vote et d'accès à l'université des femmes. Arrêtée suite à sa participation à la révolution de 1848, elle quitte la Hongrie et s'établit à Paris, chez sa sœur, Emma Teleki de Gérando (1815-1893). Moins d'informations sont disponibles sur cette dernière, mais il semble acquis qu'elle partageait les convictions révolutionnaires et féministes de Blanche. Mariée à un aristocrate français, elle fut l'un des moteurs de l'amitié franco-hongroise de son époque et permit à un certain nombre de réfugiés hongrois et polonais de vivre sous son toit.
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actu24hp · 1 year
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La mère de Constance Marten la supplie de rentrer à la maison dans une lettre déchirante des semaines après sa disparition avec son partenaire violeur et son bébé
LA mère d’un aristocrate disparu a supplié sa fille de rentrer à la maison dans une lettre déchirante. Constance Marten et son partenaire violeur Mark Gordon ont disparu avec leur nouveau-né après que leur voiture a été retrouvée en feu le 5 janvier. 5 Constance Marten et Mark Gordon ont disparu avec leur nouveau-né depuis le 5 janvier1 crédit 5 Une image CCTV datée du 7 janvier de Mark Gordon…
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fishingandlifehack · 1 year
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ma coloris incarnat adorée depuis cette cycle. pas extrêmement aristocrate simplement à quel point de points. continue d'caractère adroit à modération que cette fonctionnalité devient volumineux. MixMasterBoon / 1672326330 #Pêche ID : 63af933085e8acomment pêcher, le fils pêche, l'oiseau pêche, tout le monde pêche, le corbeau pêche, le chien pêche, l'ours pêche, l'enfant pêche, le garçon pêche, l'ours pêche dans la rivière , pour attraper, la belle fille attrape du poisson, le chat attrape du poisson ! pêcheur de chat, comme un corbeau attrapant du poisson, pêchant avec ses mains, nous attrapons le plus gros poisson, de pêche, de pêche, de pêche, de poisson, de pêche au brochet, de pêche à la carpe, quoi attraper, de pêche, de pêche à la carpe, de poisson pêché https://wpwsocash.com/?p=15367&feed_id=118/
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L'aristocratie anglaise et Hitler, une séduction mutuelle
Nombre d'aristocrates anglais furent séduits par Hitler et Mussolini avant la guerre. La famille royale britannique était liée par le sang aux Hohenzollern, les nurses étaient allemandes, Hitler était anglophile alors qu'il méprisait les Français. Hitler fit de la séduction de l'aristocratie anglaise un pilier de sa diplomatie, espérant que le clan pacifiste anglais emmené par le roi Edouard VIII et Halifax l'emporterait sur celui belliciste animé par Winston Churchill.
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Des liens de sang entre les dynasties anglaises et allemandes
La proximité de l'aristocratie anglaise avec l'Allemagne était 'naturelle', par le sang. La famille royale britannique était en ligne directe de la famille Saxe-Cobourg et Gotha. La reine Victoria, épouse d'Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, fit de sa fille aînée l'impératrice d'Allemagne en 1888. L'Empereur Guillaume II était son petit-fils. Ce n'est qu'en 1917 que le roi George V changea, contraint par l'opinion publique, le nom de la maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha en Windsor. Le philo-germanisme des aristocrates, inné, était cultivé par l'éducation reçue de nourrices allemandes. Le Prince de Galles, premier dans la ligne dynastique des Windsor, parlait dans le cadre privé de préférence l'allemand à l'anglais. La peur du communisme et un antisémitisme de classe firent apparaître le Chancelier Hitler comme un homme providentiel à la gentry anglaise. Lord Riddell publia ainsi un opuscule intitulé 'La stérilisation des handicapés' dont le titre anglais 'stérilisation of the Unfit' (inapte) n'est pas sans évoquer les massacres eugénistes du régime national-socialiste.Hitler, une anglophile qui chercha à séduire l'aristocratie anglaise
Hitler, une anglophile qui chercha à séduire l'aristocratie anglaise
Hitler méprisait la France mais admirait l'Angleterre. L'engagement du Führer de lever la mesure d'exil frappant la famille Hohenzollern, mesure prise par la République de Weimar, donna des gages très importants aux aristocrates allemands qui formaient l'encadrement de l'armée allemande. Le recrutement pour sa garde personnelle de jeunes Junkers a été également très bien accueillie par la noblesse allemande qui constitue un des soutiens du régime nazi. Certains descendants des anciennes familles régnantes d'Allemagne, comme le Duc de Saxe-Cobourg et Gotha, dont est issue la dynastie Windsor, mais aussi les familles royales de Bulgarie, du Portugal et de Belgique, servirent le régime notamment dans des missions de bon office avec les familles royales européennes et notamment anglaise. Hitler comprit le bénéfice qu'il pouvait tirer de l'adulation de Unity Walkyrie Mitford, cousine de Winston Churchill, elle qui avait ses entrées à la cour des Windsor et se rêvait dans une mission de bons offices entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne pour empêcher la guerre, quand il fit sa connaissance en 1935 dans la brasserie de Munich où il avait ses habitudes.
Une jet set qui va se débaucher à Berlin
L'aristocratie britannique affichait des mœurs dissolues voire perverties. Le sport est une occupation snob : rugby, aviron, yachting, chasse au renard. Tout devient prétexte à des parties de plaisir 'select' pour les 'happy few '. Les fêtes sont autant de bacchanales avec bals masqués, abus d'alcool et de cocaïne surnommée l''happy powder', exhibitionnisme de corps nus prétendument costumés. Les 'Bright Young People' rassemblent les jeunes aristocrates dans des fêtes scandaleuses dont se fait l'écho les tabloïds anglais. La noblesse dorée juge très chic de choquer le peuple par la publication de ses excès. Les jeunes nobles rivalisent pour occuper la couverture des journaux à scandale. Le luxe et la luxure du Gotha britannique choquent une opinion publique frappée par la crise économique. Le monde des arts se mêle à ces débauches chics. L'homosexuel Cecil Beaton photographie ainsi ces soirées fastueuses et décadentes. Oscar Wilde s'y montre comme l'écrivain Evelyn Waugh qui est le mentor littéraire de Nancy Mitford, une romancière à succès. A Londres, les gens chics se débauchent à l'Embassy club dans Old Bond Street et au Cavendish hotel. A la veille de la seconde guerre mondiale, l'aristocratie anglaise avait repris ses habitudes en Allemagne. Les héritiers des grandes familles anglaises allaient y passer leurs vacances, avec leurs cousins allemands, et se débaucher dans le Berlin d'avant-guerre, haut lieu de débauche qu'appréciait une jet set tapageuse.
Le Prince de Galles, épisodique roi et nazi convaincu
L'hagiographie présente le Prince de Galles comme un roi romantique qui préféra l'amour d'une femme au trône d'Angleterre. La réalité historique est moins glamour. L'héritier des Windsor ne fit jamais mystère de son admiration pour Hitler. Prince viveur, proclamé roi à la mort de George V, il renonça au trône tout autant sous la pression du Premier ministre Baldwin que de l'Eglise anglicane.
Le Prince de Galles le 10 avril 1933 témoigna sans détours de sa sympathie pour l'Allemagne nazie, déclarant que : « compte tenu de la menace communiste, la Grande-Bretagne se rallierait un jour ou l'autre à la doctrine nazie et ferait alliance avec l'Allemagne et non avec la France dégénérée pour faire front commun au danger venu de l'Est ». Les sentiments d'amitié du nouveau roi envers l'Allemagne furent réaffirmés publiquement dans son discours du 22 juin 1935 à la Légion britannique, le Prince de Galles appelant à la camaraderie entre vieux soldats. Le maréchal Goering salua cet appel, dès le lendemain, lors du congrès d'Hesselberg du 23 juin 1935, déclarant : « Les vétérans allemands et la nation allemande prennent de bon cœur cette main tendue ! ». Le Prince de Galles fut couronné le 20 janvier 1936 sous le titre de roi Edouard VIII.
L'espoir mis par l'Allemagne dans le roi Edouard VIII fut contrarié par son abdication. Si la liaison tapageuse du Prince héritier avec sa précédente maîtresse Lady Furness, née suisse mais de passeport américain, choquait déjà la haute aristocratie du royaume, sa liaison avec Lady Wallis Simpson, qui profita du voyage aux Etats-Unis de sa meilleure amie, Lady Furness, pour séduire le Prince esseulé, scandalisa l'aristocratie et l'Eglise d'Angleterre. Lady Simpson était aux yeux de l'aristocratie britannique, une aventurière américaine, deux fois divorcée. Elle avait suivi son premier mari, Earl Spencer, un pilote de l'aéronavale, épousé en 1918, affecté en Chine où il sombra dans l'alcoolisme. Séparée, puis divorcée en 1927, elle aurait vécu du métier d'entraîneuse dans les boites de nuit et les bordels de Hong Kong, jusqu'à son remariage avec Ernest Aldrich Simpson en 1937. Ce mariage lui ouvrit les portes de la haute société britannique et lui permit de jeter son dévolu sur le Prince de Galles avec lequel elle entreprit une liaison alors qu'elle était encore mariée. La blague qui circula alors à Londres était que le Prince de Galles (Prince Of Wales) était devenu le prisonnier de Wallis (Prisoner Of Wallis).
Le roi Edouard VIII abdiqua le 13 décembre 1936. Le grand public attribua cette décision inédite à sa romance avec 'la Simpson' mais cette abdication lui a été en fait imposée conjointement par le Premier ministre Baldwin et l'archevêque de Canterbury, chef de l'Eglise anglicane. Le roi Edouard VIII avait en effet indiqué au Duc de Saxe-Cobourg sa volonté d'entrer en négociation directe avec le Führer, qualifiant l'alliance anglo-allemande d' « urgente nécessité ». Questionné par le duc sur l'infraction ainsi faite aux règles de la monarchie parlementaire britannique, il répondit : « Qui es le Roi ici ? Moi ou Baldwin ? Je vais parler moi-même avec Hitler, ici ou en Allemagne. Merci de lui transmettre ce message. ». Cette volonté du Roi de négocier en direct, sans passer par son gouvernement, découverte par le MI5, résolut le Premier ministre Baldwin à obtenir son abdication malgré le soutien d'une alliance de circonstance de conservateurs, notamment Sir Winston Churchill, du leader des libéraux Sir Archibald Sinclair et du fasciste Oswald Mosley, qui s'opposaient à son abdication, inquiets d'un risque de déstabilisation de la monarchie par les communistes, et qui travaillèrent à un 'Parti du Roi' pour renverser Baldwin.
Par faiblesse de caractère et sentimentalisme, le roi Edouard VIII abdiqua. Son frère cadet, couronné sous le titre de George VI, lui octroya le titre de Duc de Windsor. L'abdication d'Edouard VIII fut donc une très mauvaise nouvelle pour l'Allemagne nationale-socialiste. « Nous avons perdu notre coq » ironisa William Maxwell, premier Baron de Beaverbrook, patron du Daily Express et soutien d'Edouard VIII. Unity Valkyrie Mitford, qui assista, dans les tribunes du Parlement britannique, au discours d'abdication du roi, s'écria, selon la presse, à haute voix : « Ah ! Hitler sera très malheureux de cela ; il voulait que Edouard reste roi. »
Le Duc de Windsor devint le leader de la jet set européenne, un dandy, arbitre des élégances. Il parcourut avec son épouse les lieux de plaisir se plaignant sans cesse à son frère de manquer d'argent. Bravant l'obligation de retrait politique, il répondit favorablement à une invitation d'Hitler et fut reçu comme un chef d'Etat en octobre 1937. La visite du Duc et de la Duchesse de Windsor au Führer fut un grand succès pour la propagande nazie. La presse du régime exulta de la déclaration du Duc : « Les races germaniques sont uniques, elles devraient toujours faire une ». A Düsseldorf, le Duc fit le salut nazi et visita un camp de concentration fort opportunément désert. Le soutien affiché et résolu du Duc de Windsor au régime nazi inspira à Von Ribbentrop un 'plan Windsor' pour renverser le roi George VI, en cas d'entrée en guerre, et ce avec le soutien d'un cabinet pacifiste dirigé par Lord Halifax. Ce plan était connu de Winston Churchill qui le jugea suffisamment dangereux pour exiler le Duc de Windsor en le nommant gouverneur des Bahamas jusqu'à la fin de la guerre.
Joachim von Ribbentrop, 'Ribbensnob'
Joachim von Ribbentrop parlait anglais de par son passé de VRP en vins et spiritueux ; il fut missionné par Hitler à Londres. Joachim von Ribbentrop y fut l'intime de quelques Lords éminents : Lord Lothian, Lord Cecil, notamment, et entretint des relations amicales avec Lady Emerald Cunard, Lady Sibyl Colefax, Nancy Astor, Lady Diana Cooper. On lui prête même des romances avec certaines. Un des soutiens principaux de l'entente avec Allemagne fur Lord Halifax, Vice-Roi des Indes de 1926 à 1931. Le Cliveden set animé par la vicomtesse Nancy Astor ainsi que l'Anglo-German Fellowship furent des cercles d'influence également très favorables à l'Allemagne qui rassemblaient la haute société britannique et des hommes d'affaires. L'amitié affichée du Marquis de Londonderry et de son épouse valut à Ribbentrop le surnom de 'Londonderry Herr'. La fatuité de Ribbentrop, ancien vendeur de bière, homme à femmes, anobli par un riche mariage, était moquée par les hiérarques nazis jaloux qui l'appelaient 'Ribbensnob'.
L'honorable famille Mitford
La famille Mitford incarna pendant l'avant-guerre l'engouement d'une grande partie de l'aristocratie pour le régime national-socialiste. Peu connue en France, cette famille défraya la chronique alors. Les sœurs Mitford étaient des sortes de Kardashian de l'époque rivalisant de scandales pour faire la une des tabloïds. Liée par le sang à Winston Churchill, cette famille s'illustra par son snobisme et ses errements politiques.
Lord David Bertram Ogilvy Freeman Mitford, 2nd Baron Redesdale était le fils de Algernon Bertram Freeman-Mitford, surnommé 'Berty' par la famille qui avait rédigé une introduction à la traduction anglaise des Fondements du XXe siècle de Chamberlain Houston Stewart, une des sources des théories raciales d'Hitler.
La famille Mitford était lié à Winston Churchill par le mariage d'une grand-tante. Selon une rumeur familiale Algernon Mitford aurait été le grand-père biologique de Winston Churchill. Les enfants Mitford et le cousin Randolph, le fils de Winston Churchill grandirent ensemble. Lady Randolph Churchill, mère de Winston Churchill, aurait eu, de renommée publique, une liaison avec Edouard VII. Les relations extra-conjugales nombreuses des aristocrates rendent les liens familiaux forts complexes à déchiffrer. Tom Mitford le fils visita Berlin accompagné de Randolph Churchill, le fils de Winston, et rencontra, avec sa sœur Unity Hitler à Berchtesgaden. Refusant de combattre les allemands, il servit en Malaisie où il mourut de maladie.
La famille Mitford était reçue à la cour des Windsor. Diana est une intime du Prince de Galles, fils du roi George V, héritier du trône mais engagé dans une liaison cachée avec une américaine divorcée Lady Simpson qui peut compromit sa succession au trône.
Diana Mitford, l'égérie d'Oswald Mosley
Diana Mitford, une reine de beauté, divorça de l'héritier bi-sexuel des brasseries Guinness pour se marier après une liaison tapageuse avec Oswald Mosley. Diana fut l'invité personnelle du Führer au Congrès du NDSAP à Nuremberg en 1933. Diana rencontra à plusieurs reprises Hitler tentant de faire financer le mouvement fasciste de Mosley par le régime national-socialiste. Diana et Mosley furent emprisonnés pendant la guerre pour atteinte à la sécurité nationale. Après la guerre, les Mosley s'exilèrent en France, fréquentant assidument les Windsor et leur jet-set. Jusqu'à la fin de sa vie le portrait d'Hitler dédicacé trôna dans le salon des Mosley. Diana, interviewée à la fin de sa vie, tint des propos révisionnistes et décrivit Hitler comme un homme charmant et plein d'humour.
Oswald Mosley
Sir Oswald Mosley, né en 1896. Sixième baronnet d'Ancoets, se rêva Premier ministre de Grande-Bretagne mais ses ambitions politiques furent compromises par son goût immodéré des femmes et son dilettantisme. Il est quatrième cousin, par son père, de la reine Elisabeth Bowes-Lyon, épouse du Prince Albert, Duc d'York, entre droite ligne dynastique des Windsor.
Exclu de l'académie militaire de Sandhurst, Oswald Mosley participa dans l'aviation à la guerre de 14-18 dont conserva une claudication. Richement marié, en présence des familles royales anglaise et belge, avec Lady Cynthia, surnommée Cimmie, fille de Lord Georges Curzon, Vice-Roi des Indes, il fréquentait la cour des Windsor. Hommes à femmes, il lui est connu de nombreuses maîtresses, dont sa belle-sœur Lady Alexandra Curzon et sa belle-mère Lady Grace Curzon. Diana Mitford, alors épouse de Sir Guinness, devint sa maîtresse dès 1922, alors qu'elle était encore mariée, au grand déplaisir de Lady Redesdale et de Lord Redesdale. Malgré les infidélités notoires de son mari, Lady Cynthia, son épouse, excellente oratrice, resta un soutien déterminé de ses ambitions politiques. Adulée par les troupes de l'Union Fasciste Britannique, Lady Cynthia qui présidait la Section féminine, décéda d'une appendicite en avril 1933 dans le regret unanime des adhérents du parti et l'indifférence de son époux qui régularisa sa liaison avec Diana Mitford.
La fortune personnelle de Mosley ne suffisant pas, l'Union Fasciste Britannique (British Union of Fascists, BUF) fut financée par de riches aristocrates britanniques et quelques entreprises américaines dont, de manière surprenant, Lazard, malgré les positions antisémites affichées par Sir Oswald Mosley. Le parti est fort de quelques dizaines de milliers de militants. Il disposa de quelques troupes chargées de créer des incidents dans les réunions communistes mais il s'agit de brefs pugilats et de brèves échauffourées qui n'ont rien à voir avec les actions de nos SA. Sa maîtresse Diana Mitford ainsi que sa sœur Unity adhérèrent au parti BUF en 1933.
Sir Oswald Mosley était un viveur dont le dilettantisme compromit les ambitions politiques. Il s'enorgueillit de son absence de morale privée et publique. « Votez travailliste, couchez conservateur » aurait-il ainsi déclaré. Bon tribun, son manque total de sens de l'organisation et sa désinvolture désespéraient ses militants. L'opinion publique anglaise l'ignora. La presse britannique ironisa sur le « surhomme Mosley » relatant complaisamment ses parties de plaisir avec les 'Bright Young People' (groupes de jeunes aristocrates britanniques décadents et noceurs).
Une délégation de la BUF vint en Allemagne au Congrès du NDSAP en 1933 dans l'espoir de renforcer sa posture internationale et d'obtenir une rencontre entre le Führer et le Leader Mosley, espérant également un soutien financier du Reich à l'Union Fasciste Britannique que ses mécènes ont déserté suite à la déroute électorale de 1931 et compte tenu de la réduction du soutien de Mussolini. Les émeutes provoquées par les nervis des BUF et ses prises de parole en soutien aux régimes fasciste et national-socialiste valurent à Diana et Oswald Mosley une incarcération pendant la guerre pour atteinte à la sécurité nationale.
Unity Walkyrie Mitford
Unity Walkyrie Mitford (1914-1948) fut conçue à Swastika (Ontario, Canada) où ses parents détenaient une mine d'or. Rivale de ses sœurs elle devint nazie par bravade et s'installa à Munich en 1933. Elle devint de 1935 à 1939 l'intime d'Hitler qu'elle appelait 'Wolfie'. Multipliant les débauches avec les officiers de sa garde personnelle du Führer, Unity fréquenta assidument le couple Goebbels. Unity, anglaise nazie, eut l'ambition d'empêcher la guerre entre les deux nations 'supérieures'. Multipliant les apparitions publiques aux Parteitag, à la tribune VIP des Jeux olympiques de Berlin, rédigeant des articles de défense et illustration du régime national-socialiste dans les journaux anglais mais aussi le Sturm de Julius Streicher, visitant avec son chiot dans les bras le camp de Dachau. Désespérée de l'entrée en guerre du Royaume uni, la groupie du Führer tenta de se suicider dans le Jardin anglais de Munich en septembre 1939 avec le pistolet donné par Hitler. Soignée et visitée par Hitler puis rapatriée, elle survécut, échappant à son retour en Angleterre à la prison. Elle séduisit ensuite un aviateur de la RAF pour tenter de repartir en Allemagne. Elle fut ensuite gardée par sa mère sur une île écossaise où elle mourut en 1948
Découvrez l'extraordinaire et étrange destinée de cette aristocrate anglaise dans l'ouvrage de Christophe Stener, Unity Walkyrie Mitford, la groupie d'Hitler.
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