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#poète romantique
vivid-asphodelia · 5 months
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\\English Below//
Je me sens maussade, nostalgique et mélancolique aujourd'hui. Ce poème de Gérard de Nerval, un poète romantique français du XIXe siècle est toujours un baume au cœur. Des images colorées, brillantes et sombres, sonnent leurs musiques et exhalent leurs parfums. Des impressions païennes, antiques et alchimiques éclosent à travers les mots et entre les silences.
El Desdichado
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Etoile est morte, – et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie, La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé, Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie. Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ; J’ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène… Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron : Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
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I feel gloomy, nostalgic, and melancholic today. This poem by Gérard de Nerval, a French romantic poet from the 19th century, is always a balm to the heart. Colorful, bright, and dark images play their music and exhale their fragrances. Pagan, ancient, and alchemical impressions bloom through the words and between the silences.
"I am the Dark One, – the Widower, – the Unconsoled The Aquitaine Prince whose Tower is destroyed: My only star is dead,- and my constellated lute Bears the black Sun of Melancholia.
In the night of the Tomb, You who comforted me, Give me back Mount Posillipo and the Italian sea, The flower that my afflicted heart liked so much And the treillised vineyard where the grapevine unites with the rose.
Am I Love or Phoebus ?… Lusignan or Biron ? My forehead is still red from the Queen’s kiss ; I dreamt of the Cave where the mermaid swims…
Twice victorious I crossed Acheron : Taking turn to play on Orpheus’ lyre The sighs of the Saint and the Fairy’s screams."
Traduction by Camille Chevalier-Karfis
Credit: Bruno van der Kraan Félix Nadar
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pretty-lovely-things · 2 months
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Dis-moi...
Je t'aime. Est-ce que toi tu m'aimes ? Dis-moi que tu m'aimes. Donne-moi du rêve. Redis-le encore et encore sans jamais t'arrêter. Je veux que tu le cries aux toits, mais aussi que tu me le chuchotes à l'oreille, sans aucune retenue. Ne me torture plus s'il te plaît. Mes yeux cherchent dans les tiens une once d'amour. Serait-tu une pierre sans aucun cristal ? Non, ce n'est pas ça...
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Pourquoi ne le dis-tu pas de tes belles lèvres enivrantes ? N'entends-tu donc pas mon cœur qui se livre à la dernière des symphonies ? Ton joli visage, aux formes amoureuses, contredit tes paroles de la forme d'un couteau. Tes yeux me font la demande de prendre mon envol, et tes mains me tiennent fermement contre toi.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes, ne me fuis pas alors que ton corps me supplie de m'accrocher. Quelle belle créature es-tu donc ? Tourmenté et complètement tombé dans le piège, je ne suis plus que ton pantin. Ne jouons plus à ce jeu enfantin. Affronte-moi enfin et je déclarerai forfait.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Hélas, quand donc l'amour est-il devenu un crime ? Assume ton crime, et je deviendrai, moi, le plus réprimé de l'histoire. Parle-moi d'amour, et je t'offrirai mon cœur. Effleure-moi, et je te baiserai tout le corps.
Ai-je tort ? Rester à tes côtés était-ce donc une pauvre erreur ? Je veux que tu me le dises.
Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes. Utilise-moi, touche-moi, maltraite-moi, appelle-moi, rejette-moi. Et dis-moi, est-ce que tu m'aimes ? Ne sois pas ta tortionnaire et dis-le moi. Alors je t'accueillerai dans mes bras, car je ne suis rien sans toi. Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes.
J.A
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astredempouck · 7 days
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L'isolement, Alphonse de Lamartine
“L’isolement” est un poème célèbre d’Alphonse de Lamartine, tiré de son recueil “Méditations poétiques” publié en 1820. Ce poème exprime la mélancolie et la solitude du poète face à la nature, qui ne parvient pas à apaiser sa douleur intérieure après la perte d’un être cher. Lamartine y décrit la beauté de la nature tout en soulignant l’isolement et le désespoir qui l’envahissent, malgré le…
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homomenhommes · 5 months
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ORIENT QUEER : L'ANDALOUSIE
Extraits d'articles :
L’homosexualité était pratiquée dans la société andalouse au XI ème siècle, en dépit des prises de positions extrêmement ferme de l’islam qui condamne sévèrement la sodomie, cette inversion sexuelle était connue et pratiquée en Espagne, comme dans beaucoup d’autres contrées.
L'amour homsexuel (مذكرات mudhakkarat) comme thème littéraire se développe dans le milieu de la poésie dans tout le monde arabe; le juriste et écrivain persan Muhammad ibn Dawud (868 - 909) écrit, à 16 ans, le Libro de la flor, une anthologie des stéréoptypes de la lyrique amoureuse qui donne une large part aux vers homoérotiques.
Ibn Hazm raconte qu’un certain Ahmed b. Kulayb poète et grammairien cordouan, mourut de chagrin, en 426 /1035, parce que le jeune homme dont il était éperdument amoureux restait insensible à ses avances.
Très fréquemment, des andalous musulmans s’éprenaient de jeunes gens, chrétiens ou juifs, qui étaient d’autant plus appréciés que souvent, ils étaient blonds aux yeux bleus. Recherchant parfois des plaisirs interdits par la loi islamique.
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DE L'AMOUR DES ROIS
La poésie homoérotique hispano-arabe est la partie du corpus poétique hispano-arabe à caractère homoérotique. La littérature érotique, du moins de la plus grande qualité, s’épanouit au sein de la culture islamique à une époque où l’homosexualité, présentée comme raffinement culturel dans le califat omeyyade, inspire un grand nombre d’écrits, principalement dans la poésie.
La pratique de l’homosexualité est plutôt courante entre les rois andalous et de jeunes hommes. Abd al-Rahman III, Al-Hakam II (qui a une descendance pour la première fois à l’âge de 46 ans avec une esclave basque chrétienne qui se travestit, à la manière de Bagdad, comme si c’était un éphèbe), Abdallah ben Bologhin de la Taïfa de Grenade, le Nasride Mohammed VI al-Ahmar; entre eux, l’Abbadide Al Mutamid ibn Abbad de la taïfa de Séville et Yusuf III du royaume de Grenade écrivent de la poésie homoérotique. Abd al-Rahman III, Al-Hakam II, Hicham II et Al Mutamid entretiennent ouvertement des harems masculins. Les hispano-arabes préfèrent comme compagnons sexuels les esclaves chrétiens et chrétiennes aux femmes et éphèbes de leur propre race, ce qui provoque l’hostilité des royaumes chrétiens. Le martyre du jeune Pélage qui résiste aux désirs d’Abd al-Rahman III, premier calife Califat omeyyade de Cordoue, est reconnu dans sa canonisation.
Dans la communauté juive d’Al-Andalus, l’homosexualité est également courante chez les aristocrates. La culture courtisane et aristocratique y prend la forme d’un individualisme romantique explorant toutes les formes de la sexualité libératrice :
hétérosexualité, bisexualité, homosexualité.
Non seulement le plaisir homosexuel est fréquent, mais il est considéré comme davantage raffiné chez les personnes à l’aise et cultivées. Les prostitués sévillans du début du xiie siècle auraient par ailleurs touché davantage de revenus que leurs camarades féminines et auraient pratiqué auprès d’une classe plus aisée.
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Sources :
Before Homosexuality in the Arab‐Islamic World, 1500–1800 is a 2005 book by Khaled El-Rouayheb, published by the University of Chicago Press.
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zakariesworld · 4 months
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Ne tombez jamais amoureux d'une femme qui sourit, qui rougit, qui tremble sous votre câlin, qui pleure, qui soupire et qui s'excite en lisant de la poésie.
Si elle est amoureuse de poésie romantique
vous n'allez pas la conquérir avec des mots tendres ou doux car elles les ont déjà tous lus ou entendus.
EIles vont au-delà de la conjugaison de vos verbes et adjectifs ;
EIles voudront lire l'orthographe parfaite de vos messages et entendre l'éloquence et plus que la sophistication de vos mots...
Ce sont des femmes romantiques et intelligentes , dans leur bibliothèque personnelle elles ont Neruda, Benedetti, Cortazar, Sabines et quelques autres jeunes poètes d'aujourd'hui.
Elles aiment sortir prendre un café avec un livre dans leur sac, et elles partagent leur poème préféré sur leur Tumblr ,elles ont des centaines de poèmes écrits dans les notes de leur smartphone, qu'elles retranscrivent depuis leur chaise de travail jusqu'à la lumière rouge d'un feu tricolore, grande avenue ;
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EIles sont impétueuses au moment de l'inspiration.
Des tempêtes et des raz-de-marée d'histoires, d'idées et d'expériences se rassemblent pour composer en un éclair leurs œuvres littéraires les plus intimes.
Si vous aimez les poèmes tristes ou déchirants, ce sont les plus sensibles mais les plus fortes,
Elles s'effondrent mais dans leur solitude, elles n'aiment pas qu'on les voie lire car d'habitude une larme s'échappe , il y a ces femmes qu'il faut aimer faites-les très soigneusement afin de ne plus les casser.
Elles deviennent intenses et extrêmement persuasives et semblent emporter avec elles une boule de cristal où Elles pourraient déchiffrer n'importe laquelle de vos intentions...
Pour ceux qui aiment la poésie érotique , ici la situation est un peu plus difficile, elles ne sont impressionnés par rien, leur créativité en matière de sexe n'a pas de limites, il faut être un salaud au lit et un séducteur pour le faire se sentir estimé.
Il faut avoir l'imagination de Lewis Caroll et l'emmener dans un monde de merveilles, la perversion
de Sade, laid mais sûr de soi comme Bukowski, et avoir cette touche romantique comme García Marque
~inconnu
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cricxuss · 29 days
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COMME LA MORT, IL FAUT REGARDER LA SEXUALITE EN FACE SANS FERMER LES YEUX !
Suis-je un poète pornographe ? Si c'est le cas, je m'inscris dans une longue tradition si j'en juge par le recueil "Anthologie de la poésie érotique " publié en 2010 par les éditions Garnier. En effet, dans ce florilège le réalisme le plus cru côtoie le raffinement le plus délicat, de l'Antiquité grecque et romaine jusqu'au début du XXème siècle, qu'il s'agisse de poètes renommés ou de petits maîtres. Dans ces oeuvres s'exprime une volonté de subversion et d'émancipation. Sous ces coups de boutoir, la vieille morale vacille et les masques tombent. Aujourd'hui, avec les outils du numérique, la donne a changé même si l'hypocrisie persiste car "on estime que près de 60 % des internautes surfent, à un moment ou à un autre, sur des sites au contenu pornographique" (extrait de '" Bêtes de sexe ", Editions Michel Quintin, 2015).
LA SEXUALITE VECUE PAR DES POETES, LOIN DE L'AMOUR CHASTE OU DU LYRISME ROMANTIQUE...
Jacques Prévert participa aux entretiens sur la sexualité dont le groupe de Breton commença la publication dans le numéro 11 de la Révolution surréaliste. « Le surréalisme, dira André Breton, a tout fait pour lever les tabous qui empêchent qu'on traite librement du monde sexuel et de tout le monde sexuel, perversions comprises – monde dont j'ai été amené à dire plus tard qu'en dépit des sondages entre tous mémorables qu'y auront opérés Sade et Freud, il n'a pas, que je sache, cessé d'opposer à notre volonté de pénétration de l'univers son infracassable noyau de nuit. »
Les Recherches sur la sexualité. Part d'objectivité, déterminations individuelles, degré de conscience se déroulèrent pendant sept soirées du 27 janvier au 6 mai 1928. Les deux premières furent publiées in extenso dans La Révolution surréaliste. Prévert participa à six de ces soirées.
Jamais on n'avait parlé aussi clairement dans une revue autre que celles qui se vendaient sous le manteau, de l'onanisme féminin, dont Breton pensait le plus grand bien, vivement approuvé par Prévert qui s'en déclarait tout à fait partisan. A l'appui extraits de dialogues on ne peut plus directs entre les deux hommes […] :
Prévert : Que pense Breton de la sodomie entre homme et femme ?
Breton : Le plus grand bien.
Prévert : Vous y êtes-vous déjà livré ?
Breton : Parfaitement.
Queneau : Faites-vous toujours l'amour de la même façon ; sinon est-ce pour accroître votre jouissance ou celle de la femme ?
Breton : Fort heureusement non, je m'ennuierais trop. Quant à la femme elle peut prendre l'initiative de changer autant qu'elle veut.
Prévert : Je suis de l'avis de Breton.
Quand les questions se firent plus précises chacun tint à ajouter son grain de sel à une conversation qui se révélait de plus en plus pimentée :
Breton : Quelles sont les attitudes passionnelles qui vous sollicitent le plus ? Baron ?
Baron : Le 69, la position dite « en levrette ».
Duhamel : La position dite « en levrette », le 69.
Aragon : Je suis extrêmement limité. Les diverses attitudes me sollicitent également comme autant d'impossibilité. Ce que j'aime le mieux, c'est ma pollution pendant la fellation active de ma part. En fait, je fais presque toujours l'amour de la manière la plus simple.
Man Ray : Pas de préférences. Ce qui m'intrigue le plus, c'est la fellation de l'homme par la femme, parce que c'est ce qui s'est présenté pour moi le plus rarement.
Noll : La fellation de la femme par moi, ou bien sexe sur sexe, bouche sur bouche, le 69.
Sadoul : Pas de préférence violente. Cependant, la fellation de la femme par moi.
Aragon : Qu'est-ce qui vous excite le plus ?
Duhamel : Les jambes et les cuisses d'une femme. Ensuite le sexe, les cuisses et les fesses.
Prévert : Les fesses.
Queneau : Le cul.
Aragon : L'idée de la jouissance de la femme.
Noll : C'est aussi tout ce qui m'intéresse.
Duhamel : Egalement.
Péret : Pour les parties du corps, les jambes et les seins. Par ailleurs, voir une femme se masturber.
[…]
Breton : Dans quelle mesure Aragon considère-t-il que l'érection est nécessaire à l'accomplissement de l'acte sexuel ?
Aragon : Un certain degré d'érection est nécessaire mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais que des érections incomplètes.
Breton : Juges-tu que c'est regrettable ?
Aragon : Comme tous les déboires physiques, mais pas davantage. Je ne le regrette pas plus que de ne pouvoir soulever des pianos à bout de bras.
Aragon se souviendra de ces aveux publics en écrivant La Grande Gaîté, recueil de poèmes publiés l'année suivante (1929) et dans lesquels on trouve ce quatrain où le poète ironise :
Il y a ceux qui bandent
Il y a ceux qui ne bandent pas
Généralement je me range
Dans la seconde catégorie
Extrait du livre : « Jacques Prévert » par Yves Courrière, Gallimard, 2000.
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etudegenerale · 4 months
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✍Victor Hugo✍ (1802-1885) est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français.
etude-generale.com
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papyanar · 4 months
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Je fais dans le graveleux
Basique, ou le poète
Romantique
Pour dames échevelées
Sans pull, taille fine
Côtes saillantes
Seins plats, fesses nothing;
Pour mieux défiler
Chez feu Monsieur Karl L.
Fin lettré teuton,
Matant les tétons
Non, c'est vulgaire
Et précaire
Chez la haute couture
Ma mienne est ronde.
Bois, mange, éructe,
M'irrite un peu
Lit Pindare
Dans le tram'
Ou Sartre, et sa nausée
Même la généalogie
De la morale du F. Nietzsche;
Bouquin en vente livre
Pour les mi��vres du cervelas
Confus de vous importuner
Gens humains ou pas ;
Sages et pétris de taxes
Foncières ;
Je repars aux cieux
Voir les yeux de ma douce
Elle est cool et pieuse ;
Même coiffée et épilée
Les dimanches à confesse.
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lupitovi · 1 year
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Ernest Pignon-Ernest - Arthur Rimbaud
Un renonçant surgit du saccage de Paris La lèvre lourde d'un décès Un renonçant à godillots et haillons Un abandonneur. L'ennui violent L’encoche du dégoût Le canif des yeux Il n'eut temps d'aucun spleen sauf cette hargne muette celte et concubine des pierres. Ce front ? La lenteur d'avant le coup de poing et le sac des ateliers. Cette bouche ? Le goût du non La manie de l'assez Le rompre là. Lord ovale aux yeux pâles Ramparé d'absinthe et de vers latins Exilé de soi dans le temps des fabriques Il opère solitaire Le bris des machines Le casse du poème
    Rimeur tourné voyou, il serre le poing sur le talisman de l'adolescence et les rêves perdus sur la route de Java, rhétoriques et dieux nègres, la peine est rendue, Paris mort sous Bismarck et Thiers, c’est relègue à vie et comment vivre sous le ciel fermé à demi ?     Un exilé attend sur le ponton, sac sur l'épaule.     L'or des poésies est ce mâchefer.     Le dédain est ce bouclier, la meilleure paroi, cette moue pariétale une pose avare que le dessinateur ressuscite par le protocole du noir gras et la couche légère.     Ernest ressuscite Arthur selon l'esthétique du coup de vent. Il place l'écorché dans la lenteur du monde et le sale des rues. Une chute, le voile matinal, une chute du papier le plus pauvre qui soit. Ernest abandonne Arthur à la déprave des villes. Sur le papier de médiocre blancheur prélevé dès l'aube dans les ateliers de linotypie.     Harpon des proses futiles     Estoc des filles     Yeux durs à désarçonner les assis.     Affiches, écorces de spectacles et polices civiques, vanteries des gloires, cirques, lassos, les jongleries. Chromos dessus les palissades avilies de crevures et de déchirements. Lézardes d'eau sur les crépissures, les climats assaillent, ciels, pluies, poussières et foins, pistils, sulfures.     L’urbaine pollution.     L'action byzantine des salpêtres sous la glu.     Sur ce chaos d'images et de typographies sommes laissés à surir, sur ce rêve perdu, les Versaillais ont gagné il y a un siècle et hier, ils insistent à toutes les issues, ces sirènes, ces panneaux nouveaux, la ville française est maçonnée de cette obsession, l'élimination des populaires et dédaigneux.     Ernest soumet l'enfant à l'usure du climat, infante canaille et frère à tous, sous l’œil des piétons et les coches hurleurs. Il refait l'ossature de Iange. Ernest endurcit le bibelot romantique vulgaire, c'est l'abandon des joues lascives pour le creux de la faim, c’est ce matin que la troupe disperse la barricade et la fumée du songe révolutionnaire.     Ernest remet l'escarpe dangereuse sous les ciels non purs de Charleroi et Paris, il fait sa louange et rejoue le sacrifice de l'éternelle gueuserie.     Ernest plonge Arthur aux yeux pâles dans l'abjection des rues.     Joues graissées de sucs. Nargue froide. Morgue engorgée dès la première pluie. Suies automobiles, onctions solaires et mercurielles, averses, crochets. L'ordalie, puis la griffe des assainisseurs de la mairie.     Rimbaud selon Pignon surgit vite et disparait. Usé, rincé, brûlé. L'œuvre est cette fibre promise à détrempe sur les murs morts soutenus d'étançons.     Un poète mitoyen de la pierre et du vent     Enfant lierre sous la persécution du climat     Halogénures et gemmes calcaires sous l’écaillis     L'insolence ?     Un élixir tourné.     L'iris soufre et or. Une cavale triste nourrie de gros pain. L’œil des crevards blêmes de faim et vacants à toute loi. La tristesse prolétaire. Le climat intime est cette tristesse des hommes de peine. Arthur dénonce le loyer poétique et chiffonne l'avis de déguerpir. Où finir mieux ?
— Philippe Bordas - Le goût du non 
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swedesinstockholm · 5 months
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23 novembre
premier jour de mon futur fertile et navigable, j'ai passé la journée à transformer mon poème d'hier en poème sonore sur garageband, c'est encore plus addictif que photoshop ce truc, si j'avais pas commencé à sentir la fatigue vers minuit j'y serais encore. j'ai téléchargé audacity en complément je m'amuse trop. et quand j'aurai un synthé et un micro, alors là, trop envie de faire une pièce sonore longue, bizarre, avec une histoire, plein de samples, des trucs d'émission américaines, mes chansons, etc. tellement de possibilités!! trop bête qu'y ait cette histoire de job et d'argent qui vienne foutre la merde. dans mon poème je dis je veux pas travailler, comme dans marrons glacés, c'est ma catch phrase pas très catchy, dans la version sonore je la crie et j'ai mis un écho dessus et on dirait rebeka warrior qui crie dans le sang dans mes veines. le jour de mon anniversaire elle mixait seins nus à paris, comme dans ma chanson, rebeka rebeka j'crois qu'je suis jalouse de toi moi aussi j'veux être dj les seins à l'air les bras musclés. j'en pouvais plus de regarder les vidéos en boucle en pensant à ce qu'aurait pu être ma soirée d'anniversaire.
ce matin j'ai ouvert les stories de r. et je l'ai vu sur scène avec sa guitare en train de faire yeaaaaaheaaheaaheaaheaaayeaaaaahhheaaah d'une voix aigue avec plein de vibes en pointant le public du doigt et puis pendant que j'étais en train de lui écrire il s'est mis en live et après une courte hésitation j'ai cliqué dessus et à chaque fois qu'il levait la tête de sa guitare pour regarder la caméra j'avais l'impression qu'on était en tête à tête et que c'était moi qu'il regardait, j'étais presque gênée toute seule derrière mon téléphone. je suis allée prendre une douche brûlante pour me défouler en hurlant STOP LOOKING AT YOUR FUCKING PHONE HE'S NEVER GONNA LOVE YOU BACK JUST FACE IT en reprenant les mêmes vibes en priant pour que personne ne soit en télétravail dans les environs. j'étais épuisée en sortant de la douche. ça me fait mal mais en même temps ça me fait rire, depuis le début ma relation avec lui me fait rire, il est drôle il me trouve drôle et il me rend drôle. je peux pas être dépressive avec lui. ce soir dans la cuisine en remuant le chou rouge je me disais qu'il était l'équivalent humain d'une chanson d'animal collective. ils m'aidaient à passer l'hiver quand j'étais au lycée. est-ce que r. m'aide à passer l'hiver? on est même pas en hiver encore. peut être qu'il m'aide à la fois à passer l'hiver et il me donne envie de mourir. l'un n'empêche pas l'autre.
bon à part ça ce soir avant de manger mon chou rouge aux pommes dégueulasse parce qu'il a cuit trop longtemps et que j'ai oublié le vinaigre parce que j'étais trop occupée à penser à animal collective et à r. pour cuisiner correctement, je suis tombée sur un post de l'actrice canadienne kelly mccormack qui parle de ses études à oxford et de son grand tour d'italie en 2018 quand elle souffrait d'une maladie respiratoire et que son médecin au canada lui a dit de changer de climat, alors elle a vidé son compte en banque et elle est partie plusieurs mois en italie comme les étudiants d'oxford au 18e siècle puis les poètes anglais et les romantiques allemands au 19e, ce qui a déclenché toute une série de questions existentielles dans mon esprit, à commencer par: what is it all for? où je vais? est-ce qu'il faut aller quelque part? est-ce qu'il faut construire quelque chose?
kelly mccormack faisait du sport de haut niveau quand elle était plus jeune, je crois, et puis elle est devenue actrice, elle a réalisé un film, ou elle l'a écrit je sais plus, et maintenant elle fait des études à oxford. elle veut tout faire et elle fait tout. elle y va. elle se lance. et si moi je meurs après avoir passé ma vie sur le canapé à regarder par la fenêtre à écrire dans mon journal et à fabriquer des trucs mineurs à l'ordinateur, est-ce que c'est grave? je veux dire, what does it matter? en sachant que j'aurai adoré chaque matinée passée sur ce canapé à traficoter dans mon petit monde? à la fin, est-ce que ça compte ce qu'on a fait, combien de choses on a accompli, ou on s'en fout? ou ce qui compte vraiment, c'est le plaisir qu'on a pris à faire les choses qu'on a faites, même si c'était juste rester assise sur le canapé à regarder par la fenêtre à écrire un journal et à traficoter sur un macbook? c'est pas une raison pour continuer à passer mes journées sur le canapé jusqu'à la fin de mes jours parce que je suis manifestement en train de péter un câble, mais ça m'aide au moins à dédramatiser tout ce que j'ai pas fait jusqu'à maintenant. parce que, sans vouloir être trop mindfulness cringe, tout ce qui compte vraiment c'est de faire de son mieux pour apprécier le maintenant, non? j'arrête pas de le perdre de vue ça. je suis trop perfectionniste à grande échelle. une fois ma psy de y a six ans m'avait dit qu'on était sur terre pour être heureux.se et j'avais intérieurement secoué la tête en me disant n'importe quoi celle-là elle vit dans quel monde, mais maintenant je vois.
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Romancier, critique, historien..., Léon Bloy est surtout connu comme polémiste. Son œuvre apparaît comme celle d'un poète, formé par le romantisme et contemporain des grandes ambitions symbolistes.
Né à Périgueux, Léon Bloy alla très tôt vivre à Paris, mais ne publia son premier ouvrage qu'à près de quarante ans, en 1884. Il vécut jusque-là d'un modeste emploi de dessinateur, tout en fréquentant le petit groupe d'écrivains qui gravitait autour de Barbey d'Aurevilly. Il fut aussi, alors, l'ami de Huysmans, de Villiers de l'Isle-Adam, de Verlaine... Converti par Barbey en 1869, initié par l'abbé Tardif de Moidrey aux méthodes exégétiques, dont il tire tout un « symbolisme » de l'histoire, il prépare lointainement, dès cette époque, certains de ses ouvrages. Aussi sa carrière littéraire, pour brève qu'elle soit, est-elle marquée par une trentaine de livres importants.
Ses difficultés financières ont fait naître une sorte de légende, qu'il entretenait volontiers, celle du « mendiant ingrat ». L'homme était bon, en réalité, mais passionné, hanté par l'absolu, d'une intransigeance farouche. Dans ses dernières années, il exerça une influence profonde sur un petit groupe d'amis, parmi lesquels on pourrait citer Jacques et Raïssa Maritain, Georges Rouault, Georges Auric...
On peut aborder son œuvre par ses grands thèmes, ou la décrire d'abord dans sa variété. Critique littéraire, par nécessité, Léon Bloy a pratiqué, avec une étonnante vigueur, l'« éreintement », condamnant pêle-mêle Zola, Huysmans, Renan, Coppée, Bourget, Barrès, réservant son admiration à Barbey d'Aurevilly, à Verlaine, à Villiers, à Baudelaire. Ses articles ont été repris, en particulier, dans les Propos d'un entrepreneur de démolitions et dans Belluaires et Porchers. Romancier et conteur, il le fut de manière très personnelle, inventant peu, reprenant sa propre vie dans Le Désespéré (1887) ou La Femme pauvre (1897), utilisant dans les Histoires désobligeantes des événements réels, des personnages qu'il avait connus, dans Sueur de sang des épisodes authentiques de 1870 ; l'imagination transfigure plus qu'elle ne transpose et, derrière l'anecdote, suggère une interprétation. Son goût le plus profond le portait vers l'histoire, qu'il traite d'une manière romantique et symbolique, allant aux héros malheureux, Christophe Colomb, « le Révélateur du Globe », Napoléon, Jeanne d'Arc, Louis XVII ou Marie-Antoinette, cherchant à leur vie une signification religieuse et presque prophétique. Grand peintre au reste, éblouissant souvent dans L'Âme de Napoléon, Constantinople et Byzance, Le Fils de Louis XVI. D'autres œuvres sont plus nettement religieuses, mais toujours enracinées dans la réalité immédiate d'où jaillissent l'élan poétique et l'exégèse : Le Sang du pauvre, réflexion sur la misère, Les Méditations d'un solitaire en 1916, Dans les ténèbres. Il a enfin publié, régulièrement, depuis 1892, son Journal, reprise fragmentaire d'un « journal intime » demeuré inédit.
La diversité apparente masque l'unité réelle et profonde de cette œuvre, qui réside dans la notion même d'« exégèse », d'interprétation du « réel » ; aussi rejoint-elle par ses intentions tout un courant littéraire. S'appuyant sur l'affirmation répétée dans la Bible que tout est image, symbole, Léon Bloy poursuit à l'extrême les conséquences de cette idée : tout événement, tout être, toute chose « signifie » ; nous vivons dans un univers qui est autre qu'il ne paraît, nous contemplons « le grand miroir aux énigmes ». L'art et la littérature ne peuvent se fixer d'autre but que cette tentative, proprement désespérée, pour « déchiffrer les signes ». L'histoire, les œuvres des autres, sa propre vie même (dans son œuvre romanesque ou son Journal), les aphorismes de la sagesse bourgeoise, dans L'Exégèse des lieux communs, sont la matière de cette recherche, les apparences qui cachent la seule réalité. Mais Léon Bloy n'a pas l'outrecuidance, ou la simplicité, de croire que l'homme, fût-il artiste et chrétien, peut comprendre ; tout au plus peut-il, par les mots, suggérer, rendre sensible la « présence du mystère ». Sa conception de la littérature est donc celle d'un poète ; il en avait pleinement conscience : « Personne n'a dit que je suis un poète, rien qu'un poète, que je vois les hommes et les choses en poète tragique ou comique et que par là tous mes livres sont expliqués. Je vous livre ce secret. »
Le mot peut étonner lorsqu'on connaît seulement de Bloy ce qui frappe à la première lecture : sa violence. Elle est bien le trait le plus constant de son œuvre et le fond même de sa sensibilité ; ne se reconnaît-il pas « une nature incendiaire » ? Mais il avoue aussi « une surprenante avidité de tendresse humaine ». Cette violence n'est pas brutalité, mais passion, et naît d'un constant conflit entre le désir et la réalité, entre ce qu'il rêve et ce qu'il obtient, entre ce qu'il se rêve et ce qu'il est. Le Désespéré et La Femme pauvre éclairent mieux que toute autre œuvre ces réactions et en font saisir les aspects les plus contradictoires. La polémique même, aussi brutale soit-elle, vient d'une déception plus que d'une opposition qu'on pourrait croire systématique. La tendresse contrariée fixe quelques-uns des thèmes clés de son œuvre : la souffrance, la révolte, l'impatience, l'attente, le rêve d'une apocalypse, en même temps qu'elle détermine une esthétique.
Poète, Léon Bloy l'est dans la véhémence, l'exagération. « Pour dire quelque chose de valable, aussi bien que pour donner l'impression du Beau, il est indispensable de paraître exagérer, c'est-à-dire de porter son regard au-delà de l'objet. » Ce texte définit une vision du réel qui est, selon Bloy, celle de l'artiste, accentuant les traits, forçant les oppositions. On y trouve aussi l'indication d'un style. Il aimait, pour parler du sien, en évoquer « la richesse barbare », « l'exaspération », « la frénésie », ce qui en marque assez justement les rythmes, le vocabulaire, les contrastes qui constituent pour lui un effet fondamental : de l'extrême recherche à l'expression basse, de la vulgarité voulue à la noblesse. Il s'agit pour l'écrivain, disait-il, rejoignant par là nombre de ses contemporains, de retrouver « la puissance des mots humains ».
— Jacques PETIT
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pretty-lovely-things · 2 months
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Des vagues d'amour.
Ma main dans la tienne, j'ai envie de faire comme dans les films et de m'enfuir loin de tout avec toi. Tu es mon adrénaline, ma dopamine, ma drogue. Si j'arrête de t'aimer, ma vie s'arrête aussi. Et il n'a suffi que d'un baiser pour que tu m'emportes dans les vagues virulentes de l'amour.
Je t'aime tout simplement, et si je devais approfondir mes sentiments pour toi, tout ne serait qu'une tornade de sensations et d'émotions que je n'arrive pas à contrôler, ou plutôt, que je ne veux pas contrôler. Oui, parce que j'aime sentir mon cœur se contracter quand je vois ton visage, j'aime quand mon estomac se remplit de papillons, quand tu me frôles même du petit doigt. J'aime savoir que mes yeux n'arrivent pas à se plonger dans les tiens parce que tu me rends dingue d'amour. Complètement dingue. Mon amour pour toi serait la seule raison pour laquelle on m'ouvrirait la porte à un asile. Mais ce n'est pas grave parce que je suis un fou heureux et amoureux. Je roucoule telle une colombe en ta simple présence, comme si l'amour était juste au bout de ma langue.
Je t'aime tellement que je me retrouve à imaginer ma vie avec et jamais sans toi. Amoureux et sans problèmes, on survivrait ensemble aux aléas de la vie. C'est niais, c'est cucul la praline. Mais qui a dit que l'amour n'était pas supposé être ainsi ? Les regards qui s'évitent, les rires gênés, la distance qui en dit long, n'est-ce donc pas ça l'amour de jeunesse ? Un amour qu'on pense indestructible, qui ressortirait toujours aussi fort même après le plus violent des tsunamis. C'est ça, l'Amour.
Je t'aime, et ceci est mon amour pour toi. Laisse-le donc se porter à toi dans les violentes vagues de douceur de ton cœur, et viens à moi, ma belle muse.
J.A
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astredempouck · 10 days
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Bénédiction, Charles Baudelaire
Lorsque, par un décret des puissances suprêmes, Le Poète apparaît en ce monde ennuyé, Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié : – « Ah ! que n’ai-je mis bas tout un nœud de vipères, Plutôt que de nourrir cette dérision ! Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères Où mon ventre a conçu mon expiation ! Puisque tu m’as choisie entre toutes les…
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le-corbeau-maudit · 1 year
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Je ne sais pas si tu t'en rend compte, mais tu es méchante avec moi. Tu as la chance d'avoir un bon gars qui va être toujours là pour toi. Tu as la chance d'avoir un bon gars qui fait même super bien à bouffer loll Tu as la chance d'avoir un gars full romantique qui veut juste te love ! Tu as la chance d'avoir un gars qui aime plein de chose que tu aime ! Tu as la chance d'avoir un gars qui veut être docteur en lettre et devenir un des grand poète national du Québec ! Au même titre que Ducharme, Gaston Miron, Anne Hébert, Émile Nelligan et même une autrice d'autofiction, telle que mon Idole Nelly Arcan. Et tout ce que tu fait depuis quelques mois, c'est de toujours t'éloigner et être silenceuse parce que tu ne sais pas comment gérer tes émotions intérieur. Je sais que mon passé fait peur ! Je sais que j'ai commis de nombreuses érreurs de jeunesse mais en réalité, moi je suis déchut de ce passé. Mais j'essaie de prendre le temps avec mes études supérieurs, et de construire quelque chose de grandiose qui va marquer l'histoire du Québec, à ma facon et en littérature. Je me sens désemparé présentement parce que tu n'arrête pas de venir, de partir, de me ad, de me suprimer etc !! Je trouve ça dure parce que je ne te comprends plus live !!! Peut-être que le temps n'était pas propice à notre rencontre dans le fond, je ne sais pas, mais ce que je sais en revange, et c'est plus fort que moi en fait, je suis tomber amoureux de toi et je sais que c'est pour la vie, même si tu agis présentement avec moi comme ça, je ne peux pas t'en vouloir, je ne suis pas capable de le faire (d'être genre facher) parce que je sais ce que tu as vécu intérieurement des trucs pas cool, et je suis peiné moi même de cela.
J'ai comme l'impression qu'on joue live à un jeu qui me rend.... et qu'on interprete "YOUR NAME" Aussi, je ne peux pas t'oublier, c'est impossible et tu verras avec le temps ce que je dis est vrai. Je te demande de ne pas m'en vouloir si je publie notre recueil de poésie, mais pour la fin, c'est toi qui a décider par inadvertance comment elle ce terminera. Désoler mais je vais devoir faire fictivement comme Nelly Arcan ! Je vois pas d'autre fin présentement qui serait adéquate en fait ! Fait tes choses, je vais faire les miennes mais SVP arrête la de me suprimer de partout parce que la, ça me rend mélancolique srx Et reviens quand ton coeur saura ce qu'il veut oki Moi je ne communiquerai et t'écrirai pas nul part , mise à part ici, sur mon blog dédier seulement à ma belle, tendre et trop sex Frayeur Yandère !! Ce blog à la base, je l'ai créer seulement pour toi et les autre fille, je m'en fou. PS : Si je n'ai pas écris grand chose c'est dernier temps c'est que mon inspiration poétiquement artistique de mon coeur sait caché je ne sais ou et en fait, c'était toi ma muse, mon inspiration et depuis que tu n'es plus la, j'ai de la dificulté à écrire, je ne suis plus capable de rien écrire. Bon je te laisse et je te donne un gros Bisous XOX et j'espère que moment donné, tu vas te rendre compte de la chance que tu as toujours (et je te promets sur mon coeur, mon âme de romantique) du gars merveilleux que tu pourra toujours avoir dans ta vie oki, et c'est moi. Bisous XXXXX Watashi zettai ni akiramenai Nazenara, Itsumademo aishiteru Watashi no kokoro wa anata dake no tamedesu Anata no tame ni Watashi zettai ni akiramenai -`ღ´- -`ღ´- -`ღ´- @}-- >--- >---- @}-- >--- >----
Le Corbeau Maudit ton Poète pour la vie !!
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oviri7 · 1 year
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« Musset avait raison : les romantiques n'ont rien inventé. Bien avant eux, les poètes ont chanté la solitude, le désespoir, les ruines et la mélancolie. Mais Baudelaire, lent, souple et sombre, jette l’ancre devant des îles marquées seulement sur des atlas inconnus. »
Kléber Haedens - Une histoire de la littérature française
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Alfred de Musset est né à Paris le 11 décembre 1810, poète et dramaturge français de la période romantique. Il avait marqué son temps en publiant ses premiers poèmes dans sa vingtième année, ses premières pièces avant l'âge de 25 ans… pour cesser d'écrire avant l'âge de 30 ans.
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