Tumgik
#désolé mais c’est la goutte
decrescxndo · 9 months
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Désolé mais se désinscrire d’un forum via l’outil FA sans prévenir au moins un membre de la team est incroyablement irrespectueux. 🤷🏼‍♀️
Un petit mp ne coûte rien.
Je trouve qu’il y a vraiment de plus en plus d’irrespect dans cette communauté, entre les membres qui mettent une pression dingue sur les admins, les gens qui font ce que je viens de citer et les admins qui abandonnent un forum parce que flemme de le fermer vraiment ça me??
Tu m’étonnes que plus personne ne veut faire de rpg.
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greedandenby · 7 days
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Transcript of the French dialogue for IWTV S2 Ep2 - "Do You Know What It Means to Be Loved by Death"
Atop the statue:
Louis: Confiance en vaut plusieurs si on prend du temps pour la trouver.
[Of course Claudia is right in correcting him. The sentence makes no sense. What he meant to say was: "La vérité a plus de valeur s’il faut plusieurs années pour la trouver."]
Dubai conversation:
Louis: … And not one "bonjour" or "prépare-toi à mourir"…
Claudia visits Madeleine’s shop (I kept in the English for more fluidity):
Shop owner: Psst… Mademoiselle ! Méfiez-vous d’elle !
Madeleine: Désolée, on est fermés !
Claudia: Pas de souci. Je serai brève.
Madeleine: Faites attention, c’est une robe en soie ! Une goutte d’eau pourrait la tacher !
Claudia: Parfaite pour une femme, n’est-ce pas ?
Madeleine: Mademoiselle, je ne peux pas vous laisser ici à jouer à vous déguiser.
Claudia: Vous pourriez me la réserver ?  [Side note: the caption says "You could take it in", but what she’s actually saying is "Could you set it aside for me?"]
Madeleine: Américaine ? Your French is ugly.
Claudia: You can take it in for me, yes? You do alterations?
Madeleine: Ma grande, please, don’t pretend to be something you’re not, yeah? Believe me, womanhood will happen soon enough.
Claudia: Never thought about choosing to pretend. Life hasn’t been kind enough to allow me that. Maybe if it had been I’d be a lonely dressmaker in an empty shop, denying my only potential customer…
Madeleine: Respect my time!... Non…
Claudia: The dress, for my body. And I’ll need some gloves. I’m thinking white.
Murder mansion:
Gendarme: Holà ! Vous êtes qui ?
Armand: Une réunion d’amis et d’associés.
Gendarme: Oui, mais vous n’avez pas la permission.
Armand: Il ne nous faut pas d’autorisation. Elle est à nous, la propriété.
Claudia: Je vous aime tous ! J’adore être une vampire !
Episode 3 here
Episode 4 here
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lisaalmeida · 7 months
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J’ai un désir désolé pour toi ce soir.
Hélas ce soir et toujours .
Mais ce soir, le désir est d’une nouvelle qualité
C’est comme un tremblement infiniment long
Et tenue..
Ils sont comme une mer où toutes les
Gouttes trembles .
Toutes les ailes de l’âme tremblent ,
Toute les fibres tremblent.
Des nerfs, toutes les fleurs du printemps
Tremblent aussi.
Les nuages du ciel et même les étoiles de la
Nuit et aussi la petite lune qui tremble...
Gabriel D’Annunzio.
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mrlafont · 10 months
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Vertige du temps. Je pense aux années 2000. Et je me demande comment cela a pu exister. Je me souviens de cette époque où la télé n’était pas aussi dégénérée. Aujourd’hui, je ne peux plus la regarder, les films de merde, les chaines d’info en continu (quelle horreur, quelle asphyxie), cette diction tout simplement insupportable qu’ont les présentateurs et journalistes. Comment les gens font-ils pour supporter cette intonation ? C’est juste incompréhensible. Tout le monde est con ou quoi ? Tout, tout est nul. Il n’y a rien à garder, rien. Tout à jeter. J’exagère pas. Je plains les enfants d’aujourd’hui qui n’ont pas connu l’époque d’avant les réseaux sociaux, qui n’ont pas connu ce que c’était qu’une vie normale, qui ne savent pas ce que c’est de vivre dans un environnement semi-clos, qui a sa particularité, son rythme, son art, ses couleurs propres, tout ce qui fait l’unicité des choses. À quoi ressemble les rêves des enfants d’aujourd’hui ? Ma ville natale, celle de mon enfance, je sais bien qu’elle ne sera jamais plus comme je l’ai connue. Je voudrais pleurer tellement c’était beau. Quand le massacre va-t-il s’arrêter ? Où est-ce que, dans ce monde, on respire actuellement ? Sur quelle terre déployer ses rêves ? Où sont l’insouciance, l’espoir, la joie ? Je regarde ces vieilles photos et je pleure, forc��ment, tellement ça me semble irréel. Je me souviens des soirées en famille, chez ma mère... On rêvait, à l’époque, tout le monde rêvait d’un avenir meilleur, les adultes, les plus jeunes et les vieux. Tous ensemble, le rêve. Tout le monde croyait encore à l’avenir. On était tous encore insouciants, enthousiastes, fougueux. Même dans la tristesse, même dans le désespoir, même dans la merde. Les peines de cœur, l’alcool, l’ennui. Mais toujours on avait de quoi tenir. Je me souviens... J’ai bien connu tout ça. J’étais gamin. J’avais l’œil bien ouvert. J’en ai vu des échauffourées, des verres cassés, des poings écrasés sur les murs, les pifs, des gouttes de sang partout le sol, des cuites tôt l’après-midi, des cris, des pleurs, des haleines de chacals, des nuages de fumées de gauloises bleues. Je connais très bien tout ça. Mais tout ça c’était encore la vie. Tout ça c’était encore le bonheur. Je ne vois plus ça aujourd’hui, tout le monde a fermé sa gueule. Les plus beaux sont morts, c’est bien normal, comme le veut le dicton, qui dit qu’il meurt jeune, celui qui est aimé des dieux. Mon dieu, mon dieu, mon dieu, ramenez-moi éternellement en enfance. Heureusement, bien heureusement, je la retrouve, cette mienne nostalgie, cette mienne crevure de cœur désolé, chez ceux que j’aime. Et parfois, dans leurs excès, dans leur folies, ils font encore des conneries que j’aime et qui me rappelle cette liberté et cette envie d’autrefois... Amis, parents, vous êtes ma raison de vivre. Tant que vous souffrez avec moi je n’aurais jamais peur de mourir. Je vous aime.
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De Magnus à Alec
Cher Alec,
Avant toute chose, je veux simplement préciser à nouveau que tu es de loin l’homme le plus magnifique que j’aie jamais rencontré, avec les plus beaux yeux bleus, et ce que j’aime le plus chez toi, parmi moult autres caractéristiques, c’est que tu es incommensurablement compréhensif, patient et indulgent.
Oui, ce sont nos vacances. Oui, toi et les enfants vous prélassez sur le doux sable blanc de Saint-Barthélemy, comme il se doit. Oui, j’ai dû me précipiter à Londres pour une affaire urgente impliquant des Blackthorn. Oui, j’ai bien reçu tes nombreux messages de soutien, accompagnés de tes nombreuses photos sur lesquelles, l’air énervé, tu tiens un cocktail avec une ombrelle.
Non, je ne vais pas rentrer aujourd’hui. Tu dois m’imaginer en train d’écrire ça avec le plus profond des soupirs et le plus malheureux des regards. Il me faut un jour de plus. Blackthorn Hall est hanté – ce que j’aurais pu dire à quiconque qui se serait donné la peine de demander, de toute ma vie je n’ai jamais connu d’endroit plus visiblement hanté – et aucun des petits Blackthorn (je suppose qu’ils ne sont plus si petits que ça) n’a eu à gérer ce type de présence fantomatique avant.
De nouveau, permets-moi donc de louer ta clémence en ces temps difficiles. Ce n’est pas du sarcasme, c’est juste un style soutenu ! Je suis vraiment sincère !
Je t’embrasse, Alec. À demain soir. Le lendemain matin au grand maximum.
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Au Plus Grand Homme Qui Ait Jamais Vécu Dans Le Passé Ou Dans Le Futur,
Ce sera demain matin. J’avais l’intention de partir ce soir, mais il est maintenant très, très tard, et j’ai bu plus d’un verre de vin, et ce ne sont pas des conditions dans lesquelles je pourrais ouvrir un Portail en toute sécurité. Ça ne me servira à rien de rentrer à Saint-Barthélemy si je débarque au-dessus du phare de Gustavia.
Comme je n’arrive pas encore à dormir, mais que je dois dormir, je vais te mettre au courant rapidement.
Les Blackthorn rénovent Blackthorn Hall – imagine un peu ça ! – et même si je sais qu’ils sont maintenant de vrais adultes, ils sont quand même assez jeunes pour utiliser une planche de Ouija centenaire qu’ils ont trouvée cachée dans les murs. Ils n’avaient pas de goutte ? Pas de problème, on va simplement en fabriquer une avec des chutes sans faire attention au bois ni aux lignes de ley ni à aucun… Désolé. Je n’ai pas pu m’en empêcher, ça correspond tellement au stéréotype des Chasseurs d’Ombres. Agir avant de réfléchir. En réalité, juste agir. Agir n’importe quand et n’importe où.
Il s’avère (spoiler alert !) que l’esprit de la maison – du moins celui qui est agité – ne semble pas leur vouloir du mal et c’est juste une situation habituelle avec un fantôme standard qui cherche sa babiole perdue pour pouvoir passer à autre chose, comme tu le verras. Mais j’étais surtout terrifié parce que c’était le manoir de Chiswick. Beaucoup de générations de Lightwood y ont vécu pendant de nombreuses années et une ombre sinistre a toujours semblé planer au-dessus du lieu. Au milieu du XIXe siècle y vivait, je le déplore, un horrible Lightwood, assurément l’un des pires Lightwood, et après ça, eh bien, la maison a promptement perdu de sa superbe. Je ne saurai pas dire de quelle époque vient ce fantôme, mais vu sa réaction au nom « Blackthorn », j’avais des raisons de m’inquiéter.
Quoi qu’il en soit, quand je suis arrivé au manoir, Julian et Emma avaient réussi, tu vois, à briser la planche de Ouija en milles morceaux par magie. Je l’ai reconstituée par magie – note pour plus tard : c’est plus facile de réparer quelque chose par magie quand ça a été cassé par magie en premier lieu plutôt qu’avec un marteau par exemple – et j’ai fabriqué une goutte improvisée mais véritablement calibrée et protégée. Et j’ai jeté leur goutte au feu. Dehors.
Ça a été assez rapide ensuite de contacter la présence dans la maison, qui était vague, sûrement parce qu’elle était seule depuis environ un siècle. Laisse-moi te dire, mon cher Alec, que j’étais inquiet à cet instant. Je craignais que ce fantôme ne soit quelqu’un que je connaissais. Quelqu’un qui comptait pour moi, à une époque. Ce n’est sûrement pas le cas – la plupart d’entre eux n’auraient aucune raison d’être des fantômes, encore moins des fantômes coincés ici – mais une fois que cette idée m’était venue à l’esprit, je ne pouvais pas m’en défaire. J’ai essayé de demander, mais tu sais comment sont les fantômes. « Je ne vous connais pas en ce jour » a-t-il dit. Super. Mais est-ce que vous me connaissiez quand vous étiez en vie ? Seulement « Je ne vous connais pas en ce jour ».
Quoi qu’il en soit, la conversation était assez paisible. Nous avons fini par aborder la raison pour laquelle il est un fantôme – nous avons suffisamment entendu sa voix pour savoir que c’est une voix d’homme au moins. Il a parlé à voix haute et avec fermeté : Je suis lié à ce lieu par un anneau en argent, a-t-il dit.
Est-ce que cet anneau en argent est une bague, un bracelet, des menottes, l’idée des « liens qui nous lient », ou un cercle de pièces de monnaie, je n’en ai pas la moindre idée. Mais c’est plutôt normal qu’un fantôme soit lié à un objet et qu’il soit à la recherche de ce qui le lie. Honnêtement, je n’ai pas eu une mauvaise impression de ce type. Je suis… disons à quatre-vingt-dix pourcents sûr qu’il ne s’agit pas de l’Horrible Lightwood cité précédemment au moins. J’ai dit à Julian et Emma que ça ne ferait pas de mal de rester à l’affût d’un anneau en argent en nettoyant la maison, mais de ne pas s’en faire un sang d’encre. Ça me semblait être un judicieux conseil sur le moment, mais nous avions déjà tous bu pas mal de vin.
En réalité, le vin a été bu en continu pendant la soirée, car il y avait quelques bouteilles récupérables à la cave – ce qui est assez étonnant, même si je ne sais pas, peut-être que les Chasseurs d’Ombres ont des runes pour conserver le vin quelque part à la fin du Grimoire. Et boire du vin rouge en parlant à un fantôme m’a simplement semblé être, je ne sais pas, une bonne association ? Mais bien évidemment, maintenant j’ai une affreuse migraine due au mélange des sulfites et de la simple nécromancie. Je vais aller trouver le sommeil que j’ai bien trop repoussé, et demain à six heures du matin pour toi, tu diras au garçon1 que j’aimerais trouver en arrivant un café allongé1, très chaud, et un Sidecar, très froid. J’amuserai ensuite les enfants pour le reste de la journée pendant que toi, mon amour, mon univers, tu feras une sieste et nous rejoindras quand tu le désireras.
Avec tout mon amour, tous mes baisers, tu n’imagines pas ce que t’as manqué,
M.
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1 : en français dans le texte.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustrations de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/667938417871634432/dear-alec-before-anything-else-i-just-want-to
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girldigital · 27 days
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From Montreal
Jour 1 - May 3rd - Anger and Humiliation
Je sais que ça n’a pas d’importance, mais ça me joue dans la tête depuis.
Il y avait-il une autre raison pourquoi tu m’as renvoyé chez moi au milieu de la nuit?
Ok.
J’espère que tu as bien dormis.
C’etait plus humiliant qu'attristant.
Je hais que tes derniers baisers étaient remplis de pitié.
As if my moans weren't still echoing through your apartment.
Le changement d’atmosphere etait brusque et deboussolant tel une giffle
Confuse quant a comment nous en sommes arrive la, apres tant de mots de passion.
Tu as tant de differents regards pour moi.
Some feel like bliss others like hell.
J'imagine que je n’aurai jamais de reponse
je sais que ce n’était que du sexe, mais c’est dommage car ca aurait ete bien d’au moins finir sur une bonne note 
Ce qui m'attriste c'est que jai limpression d'a'voir ete avare
Que ca aurait ete mieux de ne pas se voir
Mais je ne comprends pas pourquoi je dois porter le fardeau
Quand tu es la raison pour ma presence ainsi que mon absence.
peut etre cest aussi pour ca que je narrive pas a consolider hier soir avec cet au revoir
Apres tout, ce sont tes mots qui m’ont saouler de charme.
Et m'ont bercé jusqu'au rivage.
Malheureusement, je t’aime plus que je ne devrais.
Et je sais que tu le sais, et c'est pour ca que tu me traite de la facon dont tu me traite.
je sais que j’etais que du sexe pour toi mais la facon dont je me suis sentie usee etait vraiment difficile a accepter
pourquoi finir sur un ton si sûr
je sais que je suis sensible mais quand meme
jetais a moitie endormie et choquee
cetait infantilisant, humiliant
i feel so silly for getting this upset but i also think it makes sense because it just felt so disrespectful
was asking for one last good kiss greedy
what did i do wrong
Jour 2 - May 4th - Sadness and Embarrassment
je sais que c’est du passé mais ça me trotte dans la tête depuis 
j’aimerais juste dire désolée de comment j’ai réagi chez toi
même si au fond je trouverai quand même ça injuste, j’espère que je n’ai pas ruiné ta soirée
ce voyage n’a vraiment pas été comme désiré et cetait la goutte qui a fait deborder le vase j’imagine
c’était un plaisir de te voir, comme toujours
bonne chance avec tes examens
desolée des larmes, cetait plus fort que moi
ce fut un voyage difficile et finir comme ca etait la goutte qui a fait deborder le vase j’imagine
Jour ∞ - Serenity and Clarity
i think the only way for me to move on is to pretend you dont exist
we were just good friends 
who happened to have good sex 
but is that what friends do?
like always i got greedy
my charm fell off the chain
laying down fixing my luck 
hoping he’s not looking at my chin
Until that very moment
you were perfect to me still
last time i saw you it was spectacular
this round wasn’t
you weren`t kidding when you said there was a risk of fire
i know you might think otherwise because i was loud again
but sometimes i get loud to mask what I lack
the louder i am the worst it is
maybe its me trying to convince myself im having a good time
so to have come all the way
to be sent away like a working girl
disrespected isn’t even weighty of a word
why did i feel compelled to say sorry
when im the one who left broken
kicking me out like i was begging for your touch
didnt it cross your mind that all i wanted was to share our heartbeat
the sex wasnt even worth losing sleep over for me either
and that laying next to you is always my favorite part
when our heartbeat becomes one
i feel like the luckiest girl in the world
and the everything stands still
when the tide goes up and kisses your feet
sometimes you treat me like a goddess 
other times like pest
and i cant tell if its my fault
if it was just sex
why wasn’t it?
i lost my pace again
why do i allow myself to be so vulnerable with you
when you show me nothing but artifice
it wasn’t tender
which was the best way for me to walk away
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SHORT STORIES - Bonne nuit, fais de beaux rêves ! - Chap. 02 : Livaï
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L’homme se tenait devant une grande porte sombre.
La nuit était noire et les étoiles scintillaient dans le ciel.
Où suis-je...?
Il descendit de son cheval et ouvrit la lourde porte de lui-même.
Qu’est-ce que je suis en train de faire… ?
Alors que son esprit était encore occupé par des pensées vagues, ses pieds l’entraînèrent vers la porte ouverte.
« Bienvenue, Livaï. Je suis content que tu aies pu venir.
- Qu’est-ce que tu fais dans cette tenue... Erwin ? »
Devant lui se tenait un individu qu’il connaissait très bien, mais dont l’apparence était différente.
*
Était-ce avant une de leurs sorties en expédition ?
Ils étaient passés devant les Brigades spéciales en ville et ils avaient été traités de feignants et de bons à rien, comme d'habitude.
« Ah, je vois que les Brigades spéciales sont toujours aussi arrogantes, dit Hansi avec légèreté.
- Les Brigades spéciales…. On les intègre en étant un des gamins les plus talentueux des Brigades d’entraînement, pas vrai ? demanda Livaï.
- Tout juste. Il faut faire partie des dix meilleurs de la promo.
- A ce propos, Hansi… Toi et Erwin avez eu de bons résultats, non ? Vous auriez pu intégrer les Brigades spéciales si vous l’aviez voulu…
- Peut-être bien, répondit Hansi en se mettant à rire comme si la question avait quelque chose de drôle. Porter de jolis vêtements, côtoyer les nobles, vivre entouré de beaux objets… Très peu pour moi ! Mais je pense que ça pourrait convenir à Erwin, tu ne crois pas ? Je veux dire, regarde-le avec sa mâchoire carrée et son air propre sur lui. »
Hansi sembla trouver cela hilarant puisqu’elle ignora Livaï et son visage de marbre, et explosa de rire.
*
… Ah. Voilà pourquoi je fais ce rêve idiot.
Erwin était apparu dans le rêve de Livaï, vêtu d’habits extravagants. Il invitait à présent Livaï à entrer dans sa propriété.
Un tapis rouge… ? Tu sais que tes pieds n’ont pas été faits pour marcher là-dessus.
« Eh bien, Livaï. Il faut que tu en profites, toi aussi. »
Le Erwin de son rêve ouvrit une deuxième porte. Il se tenait toujours sur l’étoffe rouge vif du tapis.
« Votre attention, s’il vous plaît ! »
Une foule de personnes tenant à la main des cocktails raffinées se trouvaient là pour voir Livaï. Il s’agissait de ses camarades du Bataillon d’exploration, ceux aux côtés desquels il avait combattu jusqu’alors...
« Livaï ! Tu es en retard ! 
- Caporal… Nous vous attendions. »
La vision de Livaï se troubla.
Ils portaient des costumes bien taillés et des robes qui semblaient hors de prix. Cela ne leur allait pas du tout.
Il n’y a même pas de quoi rire… Regarde-moi ça !
« Je vous connais tous et aucun d’entre vous n’oserait avoir l’air d’un dégonflé dans ce genre-là, s’exclama Livaï, agacé et tout en essayant de se réveiller.
« Pourtant, tu sais bien, Livaï... » dit la Hansi imaginaire.
Quelque chose coula de sa bouche.
Une goutte écarlate tomba lentement sur le sol et le tapis rouge se changea en une mer de sang.
« …. que c’est préférable à ceci, n’est-ce pas ? 
- Qu… ? »
Tout à coup, Livaï vit autour de lui tous ses camarades couchés sur le flanc et en sang.
*
« Nnnn ?! »
Livaï se réveilla en sueur. Il se rappela qu’il était dans le vieux château où ils avaient décidé d’établir leur campement.
« Euh... Caporal ?
-… Ah, Petra. »
C’était une des subordonnés de Livaï. Elle montait la garde et l’observait d’un air inquiet.
« Ça ne va pas, Caporal ?
- … Si, si. Désolé…. Juste… donne-moi un peu d’eau.
- Oui, tout de suite ! »
Livaï suivit du regard Petra qui alla chercher le godet le plus proche. Il se souvint du rêve qu’il venait de faire quelques instants auparavant.
Des soldats ayant rejeté la sécurité offerte par la Capitale pour choisir de vivre au milieu d’une mer de sang.
Ont-ils fait le bon choix ou pas… ? Personne ne peut répondre à cette question. Cependant…
Livaï but d’un trait l’eau qu’on lui apporta et s’essuya la bouche.
… mon rôle est de les protéger. Ils étaient prêts à assumer les conséquences… et moi, je devrais au moins défendre ce choix.
Etait-ce là une vraie résolution ? Ou bien Livaï essayait-il seulement de se montrer fort afin de chasser ce rêve sinistre de son esprit ?
Il se rallongea sans être persuadé d'avoir trouvé la réponse.
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ngocdancamille · 3 years
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“Levi & Eren - Le donjon” (SNK Short Stories - Traduction FR)
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Chapitre 1: Le donjon
Une petite traduction non-officielle faite de ma patte. Les short-stories (Smartpass) sont des histoires courtes officielles approuvées et relues par Hajime Isayama. Elles sont publiées dans une application japonaise ‘‘AU’‘.
Basé sur la traduction anglaise de @aurieackerman
L’air dans la cave est étouffant et l’humidité imprègne les murs de pierre. Le vieux donjon du château a été abandonné depuis bien longtemps, les barreaux en fer sont détruits et donc inutiles. En revanche, quelqu’un d’important s’y trouve. 
- ... Même à un moment pareil, je me retrouve enfermé dans un sous-sol.
- Évidemment. Des reproches à faire?
Cette réponse provient d’un officier supérieur à l’air indisposé, qui remet hâtivement en place ses mèches de cheveux mouillées. 
Le Bataillon d’Exploration s’entraînait dehors avant que la pluie ne commence à s’abattre si fortement, que l’épais brouillard avait empêché d’apercevoir les couleurs émises par les fumigènes. Le chef des unités qui supervisait l’expédition avait tiré un obus éclairant, ce qui avait arrêté la course de tout le monde. Les ordres étaient que chaque escouade aille s’abriter de la pluie dans les bâtiments abandonnés les plus proches.
- Aucun. Je comprends les pour et les contre et comment les choses doivent fonctionner.
- Ça ne serait pas grave si ça concernait seulement mon escouade, mais là, tout le Bataillon est dehors, en formation. Tu saisis? 
Un jeune garçon au nom d’Eren est assis par terre, ses bras entourant ses genoux. Il regarde vers le bas, situé dans ce donjon faiblement éclairé, qui fut un temps divisé par des barreaux. 
- Il ne faut pas que j’engendre de l’angoisse inutile aux escouades qui se méfient de mon “pouvoir de Titan”...
Exactement. Levi, l’officier supérieur, tient la lanterne, tournée vers lui. 
Eren porte encore son imperméable. Il ressemble à un chiot qui a été abandonné au bord de la route. 
Des gouttes de pluie gouttent sur lui et son fidèle froncement de sourcils est encore pire que d’habitude.
“Pour l’amour de dieu… Il ressemble à ses putains de mendiants de la ville souterraine. Il n’est plus celui qu’il était, il est complètement perdu, et maintenant il se laisse aller et fait juste tout ce qu’on lui ordonne. J’imagine qu’être appelé sans cesse “l’espoir de l’Humanité” est pour lui une plaie.”
Après un profond et long soupir, Levi lui donne un ordre.
- Enlève ce blouson trempé et passe-le moi. Je vais le mettre à sécher près du feu, là-haut.
- ...Oui chef.
Il retire son imperméable avec nonchalance puis l’essore avant de le confier à Levi. Les mains tremblantes et gelées d’Eren ne passent pas inaperçues. Levi appelle ses subordonnés qui se trouvent à l’étage. 
“... Je ne peux pas le laisser au fond du gouffre comme ça.”
- Petra! Va chercher Oluo et vient surveiller Eren.
- Oui Capitaine!
Petra descend et voit Eren avachi, l’air abattu, pendant que Levi ne sait absolument pas comment gérer cela. Elle comprend rapidement la situation.
- Compris. Capitaine... Nous devons le garder enfermé dans ce donjon jusqu’à ce que la pluie s’arrête? C’est un peu…
- C’est une situation temporaire. Hange va vérifier si la structure du château est assez solide pour supporter les transformations en Titan d’Eren… Une fois que j’aurai la confirmation, j’autoriserai Eren à sortir.
- C’est une bonne nouvelle. J’espère que tu seras bientôt libéré. Tes camarades sont aussi présents. Tu aimerais les voir?
- C’est vrai? J’aimerais, mais je ne sais pas si eux aussi voudraient…
- Ils seraient ravis de te voir! Cela fait un moment que vous vous trouvez dans des escouades différentes.
Levi tourne les talons et commence à s’en aller. Après avoir entendu les paroles encourageantes et joviales de Petra, il est convaincu, encore une fois, qu’il a fait le bon choix de la choisir en tant que membre de son escouade. 
- Allez, arrête de te morfondre. Le temps est déjà assez déprimant comme ça.
- D-désolé.
Alors qu’il prend les escaliers, Levi se retourne et perçoit qu’Eren semble légèrement plus détendu.
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joaniepencil · 3 years
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Voici ma première fic!
Résumé :Billie Morgan une jeune femme sourde rencontre le capitaine James Syverson lors d'une prise d'otage.
Warning violence!
Pleins de guimauve à venir.
P.S je ne suis pas sourde moi-même. Soyez indulgent svp😟
P.p.s je fais sûrement des fautes d'orthographes désolée!
Fanatique de Muffin
Chapitre 1
-Tu aurais du m’écouter et prendre un taxi plutôt que me demander de conduire. Maintenant on va droit sur un barrage!
Billie Morgan conduisait la petite berline familiale de sa meilleure amie Jane Simons. Avec toute une bande de copine, elles avaient décider de faire une virée en ville pour célébrer le mariage prochain de Jane. La belle blonde avait bu plus que de raison, pendant toute la soirée. Billie s’était contenté de quelques verres seulement.
Elle n’aimait pas boire trop. Malheureusement elle se retrouvait coincé à conduire en pleine nuit. Un barrage routier était érigé plus loin sur la route qu’elles devaient emprunter. Elles ne pouvait pas reculées maintenant. Une longue file de véhicules c’était formé derrière elles.
Billie suait a grosse goutte elle espérait vraiment que les policiers les laisse passer. Elle ne comprenait pas pourquoi il y avait un barrage routier en pleine nuit au milieu de nulle part sur une autoroute sans éclairage.
Jane ronflait comme un hippopotame affalé sur le siège arrière. Elle n’avait conscience d’absolument rien. Elle avait bu des cocktails toute la soirée et dansée jusqu’à en prendre haleine.
Billie avança doucement dans la file d’attente, elle mourrait de nervosité. Quand elle arriva près du barrage, son cœur menaçait d’exploser dans sa poitrine. Plusieurs policiers faisaient le tours des véhicules et cherchaient visiblement quelques choses. Ils faisaient ouvrir tous les coffres de voitures et braquant leur grosses lampes touches en inspectant l’intérieur. Plus elle s’approchait plus elle avait peur. Les policiers étaient lourdement armés. Il portait des gilets par balles et de gros fusils. Quand ce fut son tour, elle eut toute les peines du monde a ouvrir la fenêtre. Elle ne trouvait pas le bouton de la fenêtre.
On lui braqua une lampe torche dans le visage. Complètement aveuglée elle ne voyais pas le ou la policière qui devait, inévitablement, lui parler.
-Sil vous plait ne me braquer pas votre lampe devant le visage je ne vous comprends pas…. Elle vit qu’on faisant le tour du véhicule, les lumières se braquèrent sur Jane qui dormait derrière.
Elle leva le bras pour ne plus avoir le faisceau lumineux directement dans les yeux mais son geste dû être mal interprété. En un clin d’œil, la portière s’ouvrit et elle fut tirer sans ménagement hors de la berline.
Billie mourrait de peur et tremblait comme une feuille. On l’a mit face contre le véhicule. On l’a fouilla sans son consentement passant des mains indélicates sur son corps, elle tenta de s’expliquer et dit.
--Je suis sourde je ne vous comprends pas… Rien ne changea on continua de la fouiller et fouiller le véhicule. On lui passa les menottes brutalement. Elle hurla totalement terrorisée et frustrée d’être traiter comme une criminelle.
-Je suis sourde bon dieu je ne vous entends pas ! Je n’ai rien fait de mal!! Je suis la sœur de l’enquêteur Luke Morgan putain! Elle était dans la nuit noire, elle avait froid dans sa petite robe marine et elle avait peur, elle ne comprenait pas ce qu’on lui voulait. On l’a maintenait les bras dans le dos, on l’a poussait sur le véhicule. Puis la pression dans son dos se relâcha. Une main large se posa sur son bras nu et la retourna, quelqu’un lui braquant de nouveau la lampe torche dans le visage. La lumière l’aveuglait.
-Je lis sur les lèvres, je ne vous entends pas si je ne vous vois pas… s’il vous plaît… . La lumière aveuglante se retourna puis enfin elle vit un visage.
Un homme barbu s’éclaira le visage.
-Vous me comprenez maintenant?
- Oui. Elle tremblait comme une feuille. Elle fit un effort surhumain pour ne pas baisser les yeux. Cet homme était immense et large comme une montagne. Il ne l’a retenait pas mais elle n’osait bouger, coincée entre lui et la voiture. Il ne la touchait pas non plus mais se tenait très près d’elle.
-Votre nom s’il vous plait?
-Billie Morgan… Je n’ai rien fait de mal, pourquoi j’ai des menottes?
-Pourquoi il y a une personne inconsciente dans votre véhicule? Où sont vos papiers?
Billie tremblait comme une feuille et ce colosse ne l’aidait en rien. Une larme coula sur sa joues, son cœur battait à toute allure.
-C’est ma copine Jane elle a trop bu. Je la ramène à la maison…
-Avez-vous bu? Vos papiers? Elle secoua la tête.
-Un verre ou deux maximum…pendant la soirée. Mes papiers sont dans mon sac sur le siège passager. Il tourna la tête et dit quelque chose à un autre policier qui fouilla la voiture. Il lui tendit ses cartes d’identités. Jane dormait toujours à point fermé et ronflait allègrement les jambes largement écartés sur le siège arrière.
Il regarda brièvement son permis de conduire puis son visage. Il retourna la carte. Il ramena la lumière sur son visage.
--Vous ne devez pas conduire la nuit. Pourquoi vous avez prit le volant quand même ? Billie pointa de la tête Jane.
-Je ne pouvais pas la laisser comme ça! J’ai conduis doucement. On est presque arrivé… Sa voix craqua. Je n’ai rien fait de mal. Pourquoi je porte des menottes? Il fit un geste vers un autre homme qui lui tendit la clé.
-Retournez-vous. Il la détacha avait de la retourner une nouvelle fois beaucoup plus délicatement. C’est bon, conduisez prudemment.
Elle remonta dans le véhicule et démarra en tremblait. Qu’est ce que c’était que ce bordel? Elle n’avait même pas eu de contravention! Luke pourrait lui dire ce qui ce passait. Elle parcouru les derniers kilomètres qui la séparait de la maison de Jane. Pourquoi elle avait louer une chalet dans le fond du cul du monde! Elle envoya un message à son jumeau en arrêtant la voiture.
Billie : Pourquoi il y a des policiers partout? Je suis tombé sur un barrage en allant au chalet de Jane.
Avec difficulté, elle réussit à faire rentrer une Jane totalement imbibée dans sa maison de campagne. Heureusement elle n’avait pas besoin de la monter à l’étage. Elle l’a borda sur le canapé du salon et attendit des nouvelles de son frère.
Il lui renvoya un message une bonne vingtaine de minutes plus tard.
Luke : Tu es à New Heavan ??? Tu aurais dû aller chez nous. Il allait lui faire une de ses crises.
Billie :Jane voulait vraiment venir ici. On en reparlera. Tes collègues ne sont pas très gentil ils m’ont tirer hors de la voiture et mis les menottes. Qu’est ce qui ce passe?
Son téléphone se mit à vibrer. Luke voulait lui parler en appel vidéo. Il était furieux mais pas que. En arrière plan elle voyait son bureau au poste de police, c’était le branle bas de combat, des hommes en uniforme allaient et venaient dans tous les sens.
-Tu as conduis? Elle hocha la tête. Tu vas bien? Elle hocha de nouveau la tête. Son expression changea il semblait soulagé. Une femme blonde et un bébé ont été enlevé par un fou dangereux près de chez Jane. Verrouille bien toute les portes. Sois prudente. Elle hocha de nouveau la tête. On se parle demain. Je t’aime.
La communication coupa. Billie passa une bonne partie de la nuit à se ronger les ongles en faisant le tour des fenêtres. Elle n’aimait pas être aussi loin de la ville la nuit. Elle détestait l’obscurité et autour de la maison de location de Jane il n’y avait que des arbres et aucuns éclairage. Elle fini par s’endormir assis sur le tapis près de Jane.
Une rude gifle la réveilla abruptement elle tomba face contre terre sur le tapis. Complètement sonné elle ne comprit pas tout de suite ce qui ce passait. Sa joue brûlait sur le tapis. On l’a releva en la tirant pas les cheveux. Une douleur brûlante se diffusa dans son cuir chevelu. L’homme lui donna un violent coup de poing sur la mâchoire. Elle vit 36 chandelles danser devant ses yeux, le goût du sang se répandit dans sa bouche. Quand elle pu revoir correctement elle vit le canon d’une arme à moins de 10 cm de son visage. L’homme derrière le fusil semblait hurlé.
-Hé ! Tes réveiller salope ! Où sont les clefs de ta caisse?
Billie se rendit compte avec horreur qu’un homme les avait séquestrer dans la maison. Elle vit Jane recroquevillée près de la cheminée serrée contre elle se tenait une jeune femme blonde qu’elle ne connaissait pas assise par terre, elle tremblait de peur son œil gauche était enflé et bleuit elle tenait un bébé qui semblait pleurer.
-Donne lui les clés, articula Jane.
Billie réfléchit à toute vitesse. Son téléphone était par terre près de ses fesses. Le détraqué avait l’air complétement fou, il regardait nerveusement Billie, Jane et la jeune femme. Il était nerveux et criant après la jeune femme des choses que Billie ne comprenait pas. Elle savait une chose, si cet enfoiré partait il y avait de grande chance que cela finisse mal. Elle devait retenir se monstre le temps que la police les retrouve.
--Vous ne pouvez pas partir comme ça. Il y a des flics partout dans le coin.. Il détourna la tête et hurla quelque chose à la fille que Billie ne comprit pas mais au moins il recula de quelques pas assez pour que Billie puisse appuyer sur la touche recomposition de son téléphone. Elle espérait de toutes ses forces que Luke allait répondre et comprendre ce qui ce passait. Elle poussa son téléphone sous le sofa pour éviter que le ravisseur ne le voit.
-Pourquoi vous êtes venu jusqu’à New Heavan?
Dix minutes plus tard, à 20 km de là le téléphone du Capitaine James Syverson sonna furieusement. Il répondit rapidement.
-Capitaine on l’a retrouver. Je vous envoie l’adresse dans le gps. Lui dit la répartitrice. Il a prit deux autres otages, deux femmes. La fiancée et la sœur de l’enquêteur Morgan. On a la sœur de Morgan en ligne.
-Fuck! Dit il en appuyant plus fort sur l’accélérateur de sa camionnette Ford. Est qu’on peut avoir plus de précisions, la sœur de Morgan peut elle nous en dire plus. Est-ce qu’il est armé?
-Billie Morgan est sourde impossible de communiquer avec elle. Elle fait de son mieux capitaine. On sait qu’il est tout seul avec les trois femmes et le bébé. On entend le bébé pleurer.
Syverson négocia une courbe en faisait valser le derrière de son camion. Il vola sur une bute. Pas question que cet enfoiré s’en prenne à trois femmes et un bébé.
Deux minutes plus tard il arrivait près des lieux suivit des trois autos patrouilles.
Il gara son camion a trois maison de la pour éviter d’alarmer le fou furieux. Pendant que l’équipe se préparait à passer à l’assaut, Billie essayait de gagné du temps.
-Pourquoi vous ne prenez pas le temps de manger un morceau. Vous devez avoir faim… Il hurla quelque chose qu’elle ne comprit pas et lui donna un coup de crosse avec son revolver de toute ses forces directement dans les dents. Ses dents de devant se brisèrent en lui blessant les lèvres. Elle tomba au sol une nouvelle fois. La douleur était atroce, sa bouche se remplissait de sang, ses yeux se remplirent de larmes, elle crut qu’elle allait mourir. Elle tourna la tête vers le sofa et murmura : Glock. Je t’aime Luke j’espère que tu m’entends.
Au bout du fil un hurlement de terreur lui répondit en sourdine.
-BILLIE!!! Luke Morgan paniquait, il ne voulait pas l’entendre mourir dans son oreille. Il était en route vers les lieux il avait encore 40 km a faire avant de retrouver sa petite sœur.
-Morgan garder la tête froide! Lui dit Capitaine Syverson. On va la sauver. Il avait eu la communication avec Morgan. Il pouvait donc suivre en temps réel le déroulement à l’intérieur du chalet de montagne et parler au jeune homme. Il pouvait entendre la jeune femme gémir de douleur. Ses hommes étaient prêt à passer à l’action. Elle venait de leur donner un indice crucial. Il avait une arme de poing. Un bébé pleurait en fond sonore. Il donna l’assaut. En une minute ils investirent le petit chalet en bois ronds. Syverson maîtrisa facilement le suspect surpris et le plaqua au sol en une fraction de seconde.
En voyant le visage tuméfier et sanglant de Billie Morgan qui gisait au sol à quelques pas d’eux, Syverson appuya fortement sur les omoplates du fou furieux avec son genou qui grogna de douleur en le traitant de tous les noms.
-Tu mériterais bien pire espèce d’enculer. Il lui passa les menottes et le releva brusquement en le tirant par les poignets menaçant de lui déboîter les deux épaules.
Billie cligna des yeux encore sous le choc. Une policière lui parlait mais elle ne l’a comprenait pas. Elle l’a repoussa en secouant la tête.
Elle avait été soulagée de voir débouler dans le chalet une escouade d'assaut entière. En un battement de cil, le kidnappeur avait été plaqué au sol par un géant. Quand il lui avait passer les menottes, elle avait poussée un sanglot de soulagement.
Elle s’assit tranquillement, indifférente aux policiers qui l’approchait, elle était complètement sonnée. Elle crachat a même le plancher de bois , plusieurs morceaux de dents et beaucoup de sang. Il lui semblait que l’intérieur de sa bouche était déchiqueté. En se brisant ses dents avaient déchirer sa peau à l’intérieur de ses lèvres.
Jane pleurait à chaude larmes toujours recroquevillée près de la cheminée.
La jeune femme et son bébé était déjà au bon soin de l'équipe de secours. Billie essayait de reprendre ses esprits. Le géant qui avait plaqué le kidnappeur au sol se pencha sur elle et capta son regard.
Elle reconnu sa barbe et ses lèvres, c'était le même homme qui lui avait parler au barrage routier.
-Billie? Vous allez bien c’est fini maintenant ça va bien aller. Elle vit de la sollicitude et de l’inquiétude dans son regard bleu cobalt.
Son visage lui faisais un mal de chien.
- Sortir d’ici. …Air. Arriva-elle a dire en se levant lentement. Chaque mot lui faisait mal ses dents brisées écorchaient ses plaies ouvertes. Il prit son bras et l’aida à se relever. La tête lui tourna et le goût du sang lui soulevait l’estomac. Elle avait la nausée, une fois sur pied, elle se rua sur le patio et vomit par-dessus la balustrade. Ses nerfs lâchèrent complètement et elle explosa en larmes. Elle avait eu tellement peur!
Elle sentit qu’on lui mettait une couverture sur les épaules.
Syverson hésita à poser la main sur son dos. Elle avait eu un choc horrible et c’était montrer très courageuse. Il n’eut pas le temps de se poser plus de questions. Luke Morgan déboula sur le patio complètement affolé.
L’un a côté de l’autre, Syverson se rendit compte qu’ils étaient jumeaux. Elle était plus petite mais ils avait le même visage avenant, les même yeux vert, sauf les cheveux Luke étaient châtain coupé court et Billie avait de longs cheveux rouges cerise. Luke prit sa sœur dans ses bras et la serra très fort contre lui.
-Ma petite crotte lui dit il dans les cheveux. J’ai eu tellement peur. Elle le repoussa à bout de bras et vomit de nouveau. Syverson demanda à l’équipe médical d’aller la voir. Elle partie en ambulance 10 minutes plus tard.
Le lendemain, alors qu’elle attendant d’avoir son congé de l’hôpital, elle vit son frère entrée dans sa chambre. Il portait encore son complet d’enquêteur. Il avait passer la nuit avec Jane qui avait subi un choc nerveux.
Billie lui sourit faiblement. On lui avait fait de multiples points de sutures dans la bouche, à l’intérieur des lèvres et dans les joues. Ce salopard l’avait bien amocher. On lui avait donné des antidouleurs mais elle avait quand même mal et un peu honte de son sourire brisé.
-Comment ça va petite crotte? Il lui donna son appareil. Tu l’avais laisser à la maison. Elle signa plutôt que de lui parler.
-Oui je ne voulais pas le perdre. Comment va Jane?
Luke lui sourit doucement.
-Elle va bien. Écoute, je ne suis pas tous seul. Le capitaine Syverson voudrait prendre ta déposition. Si tu te sens prête. Il attend de l’autre côté.
Elle fronça les sourcils.
-Pourquoi tu ne le fait pas toi-même ? Tu es enquêteur…. J’ai une tête atroce! Elle essayait de lisser un peu ses cheveux et replaça ses vêtements. Elle n’avait que sa petite robe marine pleine de sang a ce mettre.
-Non je ne peux pas, il y a conflits d’intérêts. Tu veux que je reste? Elle mit le petit appareil dans son oreille. Elle hocha la tête en le mettant en place. Il épousait la forme de son oreille et ne paraissait presque pas. Pour elle il faisait toute la différence entre le silence complet et un fond sonore.
-Pas question que j’ouvre la bouche ! Tu es prévenu!
Il lui donna un baiser sur le front.
-D’accord petite crotte. Il sortit de la chambre et revint avec le géant qui avait arrêter le détraqué.
Il ne portait plus son gilet par balle simplement un chandail de laine noire juste au corps avec un petit écusson qui disait police sur le côté gauche de sa poitrine. Il était l’homme le plus costaud qu’elle n’est jamais rencontré. Il portait un jeans et un étui à revolver.
Billie remarqua ses beaux yeux bleus et son visage absolument parfait avec cette barbe fournit mais bien entretenu. Quelques boucles brunes lui retombaient sur le front. Il était ridiculement beau.
Billie du se concentrer pour comprendre ce que lui disait Luke.
-Billie je te présente le capitaine Syverson.
-Bonjour, comment allez vous ce matin? Luke ma dit que vous ne souhaitez pas parler directement je comprends mais j’ai besoin de savoir votre point de vu sur ce qui s’est passé hier.
-Bonjour. Signa t elle avec un petit sourire triste. J’ai déjà eu des meilleurs jours. Luke traduisait à mesure et lui serra très fort la main.
Capitaine Syverson parut sincèrement désolé pour elle.
Comment pouvait-on faire une chose pareille à une femme? Elle avait toute la joue gauche bleu et mauve, ses lèvres éclatées étaient enflés bleu, on pouvait voir les points de sutures à certains endroits. Il avait dû la frappé de toute ses forces.
Ce drogué ne perdait rien pour attendre. Sy s’en assurerait. Il fixa son regard sur ses yeux verts.
-Pouvez-vous me dire ce qui s’est passer? Vous permettez que je vous enregistre? Dit il en sortant son portable. Il regarda à la fois Billie et Luke comme il était sa voix. Billie hocha la tête, elle fit signe au capitaine de prendre une chaise et de s’assoir.
--Assoyez-vous capitaine vous la rendez nerveuse. Il s’assit sur la chaise près du lit. Luke se posa sur le pied du lit. Billie s’assit en tailleur, face au capitaine, la couverture d’hôpital la recouvrait jusqu’à la poitrine.
-Merci. Il démarra l’enregistrement. Témoignage de Billie Morgan interprété par son frère Luke Morgan dans l’affaire 84208. Témoignage recueillie par James Syverson. Racontez moi ce qui s’est passer mademoiselle. Billie commença à raconter en le regardant dans les yeux. Elle gesticulait dans tous les sens, ses mains délicates volaient dans les airs avec grâce. Elle le regardait lui, même s’il ne comprenait rien.
-Nous sommes arrivées à la maison de vacances de Jane, vers 2 h du matin. J’ai eu beaucoup de mal à faire entrer Jane, elle avait bu beaucoup! J’ai parler à Luke qui m’a dit d’être prudente. Ce qu’il confirma. J’ai passé la nuit à regarder dans les fenêtres mais je ne voyais rien. Putain ce que je déteste la noirceur.
--Bill je ne peux pas lui dire ça ! Elle haussa les épaules et les sourcils. Sy haussa un sourcil.
-Elle déteste la noirceur. Continue.
-J’ai fini par m’endormir assise près de Jane sur le tapis. Je me suis réveillée quand cette brute m’a mit une claque en plein visage…. Elle raconta dans le détail tout ce qui c’était passé. Luke tremblait de rage. Sa sœur adorée avait subit un calvaire. Elle trembla à quelques reprises et essuya une larme sur sa joue.
Sy était surpris par l’aplomb et le courage de cette jeune femme. Malgré son handicap et sa terreur elle avait réussi à appelé de l’aide et à retenir ce monstre. Elle en payait le prix de ses dents.
--Merci beaucoup Mademoiselle Morgan, votre témoignage va beaucoup nous aider pour le procès. Une dernière question, est-ce que je peux prendre une photo de vos blessures?
Elle regarda Luke affolée elle lui dit quelque chose à toute vitesses. Il lui répondit tout aussi vite. Elle secoua vivement la tête.
-Bill arrête de faire ta princesse bon dieu! Sy attendant patiemment le dénouement de cette discussion animé. Il ne comprenait rien du tout mais Billie semblait avoir du caractère. Il l’entendit grogner à quelques reprises. Elle se retenait de parler.
-Désolé, capitaine cette tête de mule ne veux pas ouvrir la bouche. Vous pouvez prendre sa joue mais pas les dents. Sy hocha la tête, il se leva et prépara son téléphone, elle ne le quittait pas des yeux. Il s’approcha du lit pour avoir un meilleur angle. Billie eut une bouffée de son parfum subtil, il sentait terriblement bon un mélange de poivre, de menthe et de savon à linge. Il se pencha sur elle. Sa mâchoire était rouge, bleu et noire. Elle continuait de le fixer.
-Regarder devant vous s’il vous plait. Elle tourna la tête et fixa devant elle. Sy ouvrit l’appareil photo de son portable. Il prit quelques clichés avant de replacer délicatement une mèche de cheveux rouge derrière son oreille. Il vit son petit tatouage juste sous l’oreille. Un petit icône de haut-parleur avec une croix dessus. Le signe évident de sa surdité. Luke grogna quand il le vit toucher sa sœur. Sy haussa un sourcil vers le jumeau.
Il prit quelques nouvelles photos. S’il voulait envoyé se trou de cul à l’ombre pour longtemps il devait voir ses dents. Il en avait eu un très bref aperçu quand il l’avait vu dans le chalet et ce n’était pas beau à voir.
-Billie, ce serait vraiment mieux si je pouvais voir vos dents également. Plus nous avons des preuves contre lui, plus longtemps il va rester en prison. Vous ne voulez pas que quelqu’un d’autre subissent la même chose?
Elle secoua la tête. Elle baissa la tête elle essuya une petite larme. Elle hocha la tête et dit à son frère.
-Sort d’ici s’il te plaît. Je ne veux pas que tu vois ça.
-Ne sois pas ridicule voyons !
-Sil te plaît sors d’ici. J’ai la gueule comme du steak haché je ne veux pas que tu vois ça. Sort sinon rien…
--Parfait! Je vous laisse Capitaine. Ma sœur à peur pour ma sensibilité je crois. Je vais être à côté.
Une fois qu’il eut quitter la chambre, Billie essaya de ne pas se mettre à pleurer. Ses lèvres douloureuses tremblaient.
Sy lui sourit doucement. Il attendait qu’elle soit prête, il lui dit avant de lui mettre l’appareil devant le visage.
-Quand vous êtes prête montrer moi tout ce dont vous êtes capable. Dents, gencive, lèvres. Tout. Ok ?
Elle hocha la tête. Il tenta de demeurer le plus impassible possible quand elle entrouvrit les lèvres. Il commençait à la mitrailler de photos.
Elle avait eu raison de demander à Morgan de sortir. On aurait crut qu’elle avait tenu une grenade avec ses dents et l’avait laisser exploser.
Toutes ses dents de devant étaient cassés en morceaux plus ou moins pointu. Elle devrait inévitablement se les faire retirer. L’intérieur de sa lèvre inférieure était maintenant pleine de sutures. Sa joue gauche également. Ses lèvres avaient éclatés sous les coups. Elle était enflée de partout. Heureusement sa langue semblait correcte. Il déposa son portable et la regarda un instant. Elle avait la tête baissée, des larmes coulaient sur ses joues.
Sy avait vu quelques photos d’elle sur le compte Instagram de Morgan. Elle était une très belle jeune femme. Elle souriait toujours de ses belles dents blanches un peu imparfaites.
Il lui tendit un mouchoir. Elle essuya ses yeux.
Sy posa la main sur son bras et chercha son regard.
-Il ne s’en sortira pas de sitôt je vous le promets.
Grayson Jones fut jugé coupable d’enlèvement, de séquestration et coup et blessures. Il finit en prison pour 10 ans. Billie su par l’entremise de son frère que Jones s’était fait tabasser sévèrement en arrivant dans l’établissement pénitentiaire.
Billie quant à elle subit plusieurs interventions dans la bouche. Il lui fallut près de 3 mois pour ravoir un sourire normal.
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nuit-pourpre · 3 years
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Perséphone [ch.01]
[Soft-SF]
*
Les gouttes de pluie tombaient comme des fientes. La tôle récitait sa prière.
Du dôme, un souffle humide transpirait sur les toitures avec fracas. La Bulle semblait un poumon à l’agonie.
On voyait de grandes travées métalliques se courber sur plus d’un kilomètre, du sol jusqu’à la clé de voûte. Un épais et sombre bulbe de polymères les reliait entre elles.
L’intérieur de la Bulle était bardé de projecteurs qui diffusaient un langoureux tamis de lumière bleue en contrebas, dans toutes les ruelles et sur toutes les petites placettes de ce quartier de plaisance.
Un très jeune gosse ouvrit la bouche, la tête en l’air, pour capter un peu d’eau potable sous l’averse du dôme. Il fut tiré par un gamin plus âgé, qui fuyait un robot patrouilleur après avoir volé une brochette sur un grill. La viande fumante entre les dents, il avait déjà englouti la tête du lézard et se léchait les doigts, courant mesurément parmi la foule. Le lent et pesant synthétique, sur ses trois roues oxydées, mit rapidement un terme à la poursuite et s’en retourna au poste, dans un grincement d’essieu désabusé. Il faillit bousculer une femme qui s’affairait à installer l’auvent de son seuil, sous l’averse, et qui rentra ensuite dans sa cabane où des pleurs de bébés retentissaient.
Sous un porche putride, le sifflement d’une petite turbine se faisait entendre, provoquant la posture affolée d’un chien errant qui se mit à japper avant de détaler dans le caniveau.
C’était l’agitation banale de Coramine. La cité voisine, Ranfaris, était protégée par un dôme cinq fois plus étendu, et était vingt fois plus peuplée. Là bas, c’était vraiment une fourmilière.
L’armurier fit une grimace à son client. Il dégagea le cran de son arme de poing et visa juste derrière lui, à côté de la porte de la remise. La boutique fut traversée d’un tonnerre sec et strident qui fit frémir ou sursauter quelques passants. Rien de plus. Les gens du coin étaient habitués.
Il tira un coup, puis trois autres. Chacun se détendait avec un sifflement d’ultrasons, pour charger le tir suivant. Les impacts firent éclater le sac de sable gris au fond de la boutique. Il porta à sa vieille oreille le pistolet vibrant, que les tirs avaient épousseté.
Nan, grommela-t-il en secouant la tête. Ce genre de modèle n’a rien à foutre dans le désert où tu l’as trimballé… Mais si je pousse l’attaque du percuteur, ça sera encore pire, la seringue est trop fragile pour refroidir à cette vitesse. J’entends déjà le noyau m’insulter en binaire à cause de la surchauffe !
Besp grogna sous sa moustache. Le mercenaire connaissait mal ces nouvelles armes de contrebande. Les receleurs en avaient toujours à vendre mais le travail pour en ôter les balises de sûreté endommageait souvent les pièces.
Tu la tiens d’où, cette arme, Besp ? demanda le vendeur soucieux.
Offerte. Le fabricant est mon sponsor.
Très drôle… Plus sérieusement, Besp, c’est pas fait pour ton métier, ces machines.
Pour quoi c’est fait, alors ?
Il avait soupiré cette dernière phrase en ôtant sa veste, lourde et crasseuse. Il passa un doigt dans la doublure de son dos, découvrant le tatouage atrocement délavé qu’il portait à l’avant-bras. Il sortit de la poche secrète un rouleau plastifié.
C’était une monnaie qu’utilisaient encore les lunes de la ceinture intérieure. Celles trop éloignées de Séléné. Hors de portée du Rêve et de ses satellites. Ici, sur la 23, le Rêve ne parvenait qu’une infime partie de l’année, pendant dix jours environ, lorsque son orbite la faisait passer dans l’aura de la 7. C’était trop peu de temps pour qu’une escouade ait le temps d’atterrir et d’assembler un relais. Alors, la 23, comme presque toutes les autres lunes intérieures, restait libre du Rêve et de son emprise. Tout le commerce se faisait en orbite.
Alors donne-moi un vieux flingue, fit Besp en jetant le rouleau sur le comptoir.
L’armurier usé et squelettique arrondit ses yeux livides et le dévisagea.
Tu veux dire un modèle plus ancien ? J’en ai un de l’an 214 qui supporte mieux les poussières atmosphériques.
Je veux dire un flingue normal. Qu’il faut approvisionner. Pas une foutue imprimante 3D qui lâche dès que le ciel se couvre… 
T’es sûr ? La dernière fois tu t’es retrouvé à court de munitions. Tu préfères pas plutôt apprendre à tirer autrement ? Une fois qu’on a pris le coup…
La thune te suffit pas, vieil homme ?
On n’entendit plus que la symphonie de la pluie grasse sur les toits. Il émit un claquement de langue de désapprobation et fourra le rouleau dans la poche de son tablier, en tournant les talons. Il revient bientôt de l’arrière-boutique en claudiquant sur une canne faite à partir d’un tuyau. Et le contenu de ses doigts frêles retentit lourdement sous les yeux de l’homme de main.
Le barillet était splendide. Malgré la rouille apparente, il se dégageait de l’arme une fiabilité éprouvée, une densité qui fit vibrer les os de Besp avec une anticipation grisante.
Besp. Un jouet pareil, ça vaut quatre fois ce que tu m’as donné.
Je te laisse l’ancien. Il te tiendra compagnie. Moi j’en peux plus de l’entendre geindre… 
Je le compte déjà, quand je dis que ça vaut le quart.
Oui, j’en suis désolé… 
Le vieux ne bougea pas, regardant simplement Besp glisser l’arme dans sa gaine et jeter sur son épaule le lourd sac de munitions qu’il venait de lui donner, en faisant de grandes mimiques contrariées. Le mercenaire et piètre comédien fouilla ensuite ses poches, l’air penaud, à la recherche d’autres objets de valeur, promettant de le payer plus tard, minaudant pour un énième crédit… Puis il remarqua l’œil que lui lançait le vieux, et sa sérénité statique, il demanda :
Tu as un travail pour moi, c’est ça ?
L’armurier acquiesça.
**
La grotte exhalait une odeur rance.
On aurait dit un poison volatile et discret, comme celui qu’utilisait la pègre de Ranfaris dans les cellules des cloaques, quand elle voulait se débarrasser de quelqu’un. Mais l’odeur était vaguement plus… méridionale, fruitée, champêtre. Il ne savait pas d’où ce mot lui était venu. C’était absurde.
À l’extérieur, le désert se mortifiait sous la demi-nuit, comme une moisissure dans la pénombre d’une couveuse.
Il avait sillonné les pistes et les routes pendant trois jours depuis Coramine. Plein nord. Loin des marécages équatoriaux. Ce pays-là était sec.
Les bordures ocrées de l’horizon flambaient les fondations d’un ciel rougeâtre. Sous cette latitude, l’atmosphère particulière qui l’entourait donnait à la Lune 23 cette obscurité sanguine, artérielle pendant quatorze heures. Mais ça n’avait rien à voir avec l’uniformité orange et crépusculaire des seize heures de jour. Ce n’était pas non plus les trois heures de lever ou les trois heures de coucher, où l’on voyait la voûte transpercée de flammes d’or, comme des dragons spectraux qui dansaient avec des spasmes inquiétants. De toute façon, pendant ces heures-là, il n’était pas recommandé de sortir, en dehors des rites de passage des Orateurs de l’Oubli. Et ceux qui revenaient de ces rites, le faisaient rarement indemnes de corps et d’esprit.
L’obscurité de la demi-nuit, décidément, c’était son moment préféré. Il avait laissé sa vieille vadrouilleuse sous un piton de roche, avec le side-car rempli de matériel de levage. Il avait pulvérisé les roues au butanoate d’éthyle. Les hommes-cactus ne viendraient pas renifler. Il ne savait pas pourquoi, mais ça marchait.
Il craqua sa barre fluorescente et la jeta devant lui après avoir fait quelques pas dans la grotte. Le vieux tenait d’un fournisseur de passage que des fusées de détresse s’en étaient élevées quelques jours auparavant. En général, dans ces coins, c’était le signe qu’une expédition de récupérateurs avait été refroidie par des hommes-cactus, une tempête de sable ou des arkab-yodeï. Le fournisseur avait voulu attendre la fin du carnage pour cueillir le butin. Il fallait le doubler.
Il vit la torche chimique dissiper les ombres. La lueur d’azur heurta le bord d’un puits à trente mètres devant, et bascula dans les ténèbres. Au plafond, dans l’obscurité revenue, des yeux rouges s’allumèrent. Six yeux, diablement rapprochés. Ses muscles se tendirent et il dégaina. Le barillet était plein. Il mit en joue et attendit.
Mais les yeux restaient ouverts, immobiles, sans que nul mouvement n’émane de la bête que la torche avait frappée dans son sommeil. En fait d’yeux, on aurait dit des diodes. Il tendit l’oreille.
Dans le noir presque complet, il entendit un grésillement. Ce n’était pas un animal. C’était une Stèle sonique. Un module défensif capable d’identifier la nature d’une intrusion et de diffuser un son précis dans une direction ciblée. Il se couvrit bêtement les oreilles. Ces fréquences pouvaient tuer, lorsque la machine était bien calibrée. Après quelques secondes à détaler en direction de la sortie, il trébucha. Il entendit alors le grésillement, qui persistait. Trop haut, ou trop bas, ou trop usé… La Stèle ne lui ferait aucun mal. Il rengaina et s’approcha du module. Soit les capteurs l’avaient pris pour un fennec - et c’était quand même assez vexant - soit le temps avait passé depuis l’abandon des lieux. Beaucoup de temps. Et il était impossible de prédire quoi, ou qui, pouvait bien occuper ces cavernes désormais.
Les six diodes formaient le clavier de la Stèle. Besp l’ignora, glissa sous elle pour accéder au puits et descendit avec son câble jusqu’aux lueurs bleutées qu’il percevait à quelques dizaines de mètres en-dessous. Prochain investissement, se dit-il : des implants pour la vue. Avec le quart du butin collecté ici, que le vieux lui avait promis, il aurait sûrement de quoi payer l’opération. Il rêvassa, dans le bruit lancinant du fil de rappel qui frottait sa hanche, mètre après mètre. Les toubibs de la 23 étaient les pires charlatans. Avec les moyens suffisants, il irait plutôt trouver la prochaine navette pour Perséphone. Là-bas, il y avait une vraie clinique, et des chirurgiens compétents. Mais le permis pour y sortir de la quarantaine était exorbitant… À moins de trouver ici une montagne d’or, cette voie royale le forçait à différer. Et il détestait différer des trucs.
Ses bottes clapotèrent dans une flaque, au fond du puits. Il lui restait moins d’un mètre de câble. Il détacha l’enrouleur de sa ceinture et vit le bâton bleu que la chute avait expédié. Il brillait au milieu d’un champ de stalagmites. L’air était glacé. Les oreilles accusaient la pression. Les stalactites, à deux mètres à peine au-dessus de leurs compagnes, faisaient l’effet d’une mâchoire minérale. Il se sentit comme un insecte prisonnier d’une plante carnivore. Certaines se rejoignaient, bardées de cristaux de sel. Il chercha les poulies et les caisses mentionnées par le trafiquant. Elles apparurent dans une alcôve artificielle, creusée à un mètre du sol, à l’embout de l’immense salle précaire où il déambulait depuis quelques minutes. Il soupira, sortit de la menace pesante de cet enfer dentelé pour se plaquer sous une paroi plus lisse, et récompensa son effort d’une poignée de baies fermentées.
Aucune trace d’un corps, ni d’aucun matériel d’expédition, dans cette cache. Mais ce qu’il vit dans les caissons était trop beau pour la facilité qu’il avait eue à les trouver. Les cinq contenants pesaient chacun le poids d’un buffloïde mort. Ils étaient remplis de gravats qui étaient en fait les fragments d’une superbe roche taillée, dans un granit dont il n’avait jamais vu composition plus parfaite. Il alluma brièvement une petite diode blanche qu’il gardait dans sa poche de survie. Les cristaux de ces pièces étaient littéralement de toutes les couleurs. Et la roche qui les cimentait avait un gris argenté presque aussi impeccable que du mercure. Elle émanait, même dans le froid mordant des profondeurs, une moiteur tiède qui faisait transpirer ses doigts à leur contact.
Chose plus étonnante encore, ces pierres semblaient marquées de reliefs sombres, très légers, comme si on les avait tatouées, par fusion de surface.
Les motifs formaient ce que Besp interpréta comme des glyphes.
Il dispersa les fragments sur le sol de la cavité et s’accroupit avec enthousiasme, examinant à la lampe bleue comment les fragments pouvaient bien s’imbriquer. Ils semblaient avoir été arrachés brutalement à une paroi, au marteau-piqueur ou pire, à la dynamite ! Mais certains de ces “glyphes” avaient carrément l’air de fonctionner ensemble. Il réfléchit. Il était à l’abri, ici. La valse aux dragons d’or ne tarderait pas à agiter le désert, tout là-haut… Il avait bien trois heures devant lui pour retourner à sa vadrouilleuse et commencer à sortir les sacs, quand le jour serait levé. Il mit une bonne heure à trouver le premier assemblage du puzzle.
L’idée semblait meilleure sur le papier. À l’instant où, les mains poisseuses, il réunit les deux pierres, son crâne vrilla comme si on l’agrafait de l’intérieur.
Il n’eut même pas la force de hurler.
***
Les ténèbres étaient complètes. Il n’aurait pas su dire combien de temps avait passé, mais sa bouche n’était si sèche, ni pâteuse.
Ses muscles, eux, n’étaient que vaguement engourdis, comme  après une sieste. Pourtant, lorsqu’il toucha du doigt sa lampe, elle était plus inepte qu’un bâton. Même après une vingtaine d’heures, en temps normal, ces torches continuaient d’irradier un faible spectre lumineux.
Il crut être devenu aveugle. Il repensa, paniqué, à ses projets d’implants oculaires. Puis il craqua la seconde lampe qu’il avait emportée dans ses sangles. La lumière revint. Celle-ci était jaune. Elle fut si vive qu’elle l’aveugla presque, pendant un temps.
Il se vit affalé au pied de l’alcôve, les fragments luisants éparpillés autour de lui. Mais un autre détail le glaça : ils formaient une piste qui se perdait dans l’ombre, le long de la paroi, comme si quelqu’un les avait alignés.
Il n’avait pas tout exploré. Il se leva, vérifia que son arme était toujours en gaine, et suivit fébrilement ce qui commençait à lui rappeler un conte de son enfance.
À la fin du conte, le petit robot qui avait suivi la piste des fioles de carburant, tombait sur un culte de mécanophiles de l’espace qui le dépeçaient sans anesthésie avant de réassembler ses pièces en un mixeur de cuisine.
C’était sûr. C’était lui, le petit robot. Mais lui était bien en chair, il avait de l’expérience, et un gros flingue entre les mains.
Aussitôt la piste commencée, il vit des lueurs s’agiter dans son dos, et qui ne venaient clairement pas de sa lampe.
Il fit volte face et vit que les pierres qu’il avait dépassées n’étaient plus là.
Il tenta d’avancer en les gardant en vue. Derrière son passage, les fragments de roche se fluidifiaient en rayonnant, comme de petites coulées de lave, puis s’enfuyaient comme de grosses chenilles, à la vitesse de l’éclair, pour aller s’éteindre dans le noir.
La tête lui tourna. Son rire éclata.
Il attendit quelques instants avant de poursuivre sa route, dans un étroit tunnel. Il ne prêta bientôt plus attention aux métamorphoses rutilantes qui fuyaient la galerie sous ses pas. Même le plus audacieux des cocktails de drogues dures qu’il avait jamais engloutis pendant une soirée en orbite, ne l’avait pas rendu aussi perplexe. Il se raccrocha à la pensée qu’il était en plein travail.
Les lanternes folles s’éteignirent pour de bon lorsqu’il atteignit une autre pièce. La piste s’arrêtait là.
Cet espace s’élevait dans des dimensions colossales. On aurait dit la Bulle de Coramine, version ville-fantôme… L'exiguïté du tunnel qu’il venait d’emprunter la rendait vertigineuse.
Une obscurité de fin du monde enveloppait ce qu’il crut être une bâtisse de pierre posée au milieu de la grotte. D’un coup de vis, il amplifia le rayonnement de son bâton et le jeta devant lui.
La structure était improbable, cyclopéenne… Elle formait en travers d’un hectare entier, une arche couleur d’émeraude dont la torche jaunâtre magnifiait le vert.
Besp déglutit. Il n’osa pas se poser la moindre question. Comme si une menace alien se pressait aux portes de sa conscience, attendant le moindre signe d’intelligence de sa part, pour vampiriser son esprit. Il avait le sentiment puissant que ces ruines ne donneraient pas moins de fil à retordre à l’individu le plus savant de toutes les lunes réunies… Le Rêve lui-même, en savait-il quoi que ce soit ?
Il avança prudemment, dans le silence opaque. Il s’en alla ramasser le bâton aveuglant, sous ce vestige d’une race de titans qui avaient dû peupler ce monde… avant ? Bien avant. L’impossible évidence que cet alliage, cette arche, soit plus ancienne que l’univers lui-même, surgit en lui.
Il fit un pas en avant et un rais de lumière le frappa. De l’intérieur. Comme une grosse migraine.
****
Les lieux changèrent. Il ne parvint plus à appréhender son corps.
Ses jambes et ses bras étaient devenus des concepts.
Et les concepts, Besp, ça ne l’avait jamais branché.
Il eut l’impression d’être un simple moniteur, flottant dans une marée d’émotions, de paroles en des langues inconnues et d’informations cryptées, dont le remous avait - il s’en rappela ensuite - de vagues teintes violacées.
Mais plus que tout, dominait la sensation d’un grand vide autour de lui, un vide si absolu que son esprit n’avait même jamais imaginé qu’il fût possible de l’imaginer.
Il vit avec un soulagement infini se dessiner les deux piliers de l’arche, de chaque côté, montant comme des falaises sombres. Il reconnut la taille étrange et biseautée de cette pierre et la structure lui semblait désormais si familière, en comparaison de ce … vide. Il reconnut sur la pierre devenue ténébreuse, les glyphes imprimés des fragments brisés par les récupérateurs.
Il se sentit rendu à lui-même. Mais dans le “noir” flottait toujours, omniprésente, la marée cosmique qui étourdissait sa certitude d’exister.
Tu t’appelles Besp.
Une voix retentit dans la caverne. Elle parut émaner d’un être ancien mais furieux. Une rage momifiée, une ardeur plurimillénaire s’y répercutait jusqu’à ses oreilles.
Tu n’es pas le premier à venir ici.
Il s’effondra à genoux. Ses jambes n’avaient plus la moindre consistance. Un tremblement secouait sa colonne et ses yeux gelaient comme face au vent, des larmes acides coulèrent entre les frisottis de sa moustache.
Mais tu es le premier à survivre à mon message. Soit tu es le plus clairvoyant de ton espèce, soit tu es trop simple d’esprit pour devenir fou. Tu as entrevu ce qui nous sépare, tu l’as senti dans tes os, et tu l’as traversé sans t’en émouvoir, comme on trébuche maladroitement dans les ténèbres.
Il ne sut pas quoi répondre. Il ne sut pas s’il devait se vexer. Il ne sut pas s’il était vraiment utile de parler à une entité visiblement au courant de tout… 
Je suis le programme simplifié de mon intelligence d’antan. Les cellules qui alimentent cette copie de ma conscience faiblissent d’année en année. Je suis proche de ma fin. L’avidité de tes pairs a pressé mon obsolescence, en faisant fuir mes fidèles assistants métaorganiques. Des gens me cherchent pour m’anéantir. Et je suis heureuse que tu me trouves avant eux.
Il resta la gorge nouée. L’acuité lui revenait.
Il était à la fois dans le monde réel, dans cette caverne de roche et de stalactites bien sédimentées, et dans les limbes d’un passé obscur. Il était à la fois prisonnier de son vertige millénaire, et livré à lui-même dans un présent hostile. Une familiarité troublante le liait à cette voix, qui le traversait comme si l’espace et le temps n’avaient pas la moindre importance.
Dans le même temps, du fond de son hésitation, il entendit les galeries trembler. D’infimes vibrations trahissaient la présence de formes de vie, et il crut entendre des voix.
Il en était convaincu. D’autres humains, bien en chair, empruntaient le puits où son câble de rappel pendait toujours. Il crut sentir leurs combinaisons spatiales et leurs bottes, éraflant les parois du conduit. De là où il était, séparé des intrus par plusieurs dizaines de mètres de pierre et un labyrinthe de voies basses, il savait que des torches lézardaient les ténèbres, inspectant avec une brutalité militaire les reliefs salins des stalactites, loin là-haut, dans la deuxième salle. Leurs particules gênaient sa peau. Son système nerveux ne faisait plus qu’un avec la grotte.
Ils sont là. Touche l’un des piliers de ma structure, Besp. Fais vite.
La voix se précisait. S’humanisait. Elle était vaguement féminine, et inquiète. Elle le pressa à nouveau, mais il se levait déjà, quêtant dans son dos la galerie obscure où retentissaient des échos de radio.
Touche le pilier, Besp. Ce sont eux. Ces gens que tu appelles “le Rêve”. Ils sont là pour me voler la séquence. La séquence est la clé de leur destruction ou de leur suprématie. Touche le pilier, retiens la séquence, et échappe-leur. Si tu échoues, ils vous auront tous. Toutes les Lunes. Je détruirai la séquence pour qu’ils ne la retrouvent pas. Mais tu dois la conserver. Tu dois t’en servir. C’est votre seul espoir.
Notre ? balbutia-t-il en armant la détente de son arme.
Ceux qui veulent vivre libres.
Il entendit un grésillement entre les murs, comme si on calibrait un gros instrument. Loin, au sommet du conduit, là où son câble était arrimé, il comprit que la voix disait vrai. Les agents du Rêve étaient ici. Leur navette avait dû profiter du confinement crépusculaire pour atterrir près de Coramine.
Il pointa le pistolet vers la sortie, et de son autre main, effleura l'obsidienne verdâtre de la colonne. L’arche cyclopéenne lui imprimait une peur qu’il n’avait jamais connue.
Mais un flux brutal de données marqua ensuite son cerveau. Une suite vertigineuse de chiffres se fit une place dans ses souvenirs.
En moins d’une seconde, il apprit par coeur des pages entières de nombres, comme s’il avait consacré des années à les mémoriser. Il lâcha le pilier. Son équilibre le trahit.
La caverne redevint nette. Sa lampe chimique rayonnait toujours d’un jaune sale.
L’arche d’émeraude était splendide, mais le tissu de la réalité redevenait compact, comme à son arrivée dans le sanctuaire.
Ses sensations mêmes s’étaient réduites.
Il se sentit humain à nouveau. Sourd, aveugle, limité. Il brandit la torche et l’expédia vers la galerie. Le silence était presque complet.
Peu importe ce qu’avait dit la voix. Elle avait disparu. Mais si un commando du Rêve était ici, ils ne lui proposeraient sûrement pas de prendre le thé.
Pendant un moment il pensa avoir été victime d’un délire.
Mais il n’était pas seul. Des voix glissèrent en sourdine, dans le fond des boyaux. Il n’y avait pas d’autre issue à cette cavité. Il était fait comme un rat.
Il courut vers la lanterne. Il remonta la galerie. Il vit une torche pâle se braquer sur un virage, juste devant lui. Le canon d’une arme d’épaule apparut, et une silhouette robotique juste derrière. Deux balles firent chanceler le visiteur. Une troisième eut raison de lui. Le revolver fumait comme un vieux poêle. Les tympans de Besp sifflèrent, mais une onde rauque la chassa bientôt. Il fut pris de nausée.
On lui avait décrit ce bruit. Une sentinelle orbitale en permission, qui avait déjà échappé à une attaque radio par une station du Rêve…
Sa dernière pensée avant de s’évanouir fut de réaliser que ces enflures avaient - enfin - réussi à mettre au point des relais portatifs. Il suffisait désormais d’une petite heure à un commando furtif pour endoctriner toute résistance potentielle aux alentours.
Dans l’univers, plus rien ne s’opposerait à l’unité du Rêve. La donne avait changé.
*****
Alors c’était ça, le Rêve ?
On aurait dit une cybercourse. Une réalité virtuelle. Il put déplacer sa conscience à volonté dans la caverne. Il se jouait de la pierre, des reliefs, des obstacles.
Il était sûrement en train de baver, à la renverse, en attendant que les machines du Rêve viennent le dépecer, ou le mettre en cryostase, dans un noyau IA, ou n’importe où…
Mais dans ce… Rêve, il contrôlait tout. Il croyait avoir le système nerveux branché sur la console des lois physiques elles-mêmes.
Il se déplaça jusqu’à la sortie de la grotte. Il vit les arborescences ambrées de l’aurore chatouiller le désert. Il vit jusqu’au seuil des ruines, une dizaine de patrouilleurs venus de loin, très, très loin. Il n’avait jamais vu ce type de combinaisons. Elles étaient d’un blanc parfait. Elles semblaient légères comme de la soie, souples comme du latex, impénétrables comme du diamant. Les visières des casques étaient noires. Il n’aurait pas su dire si ces gens étaient une forme améliorée et absolue d’êtres humains, ou l’achèvement ultime des créations androïdes. Mais une sorte de tétraèdre argenté attendait non loin, bardé de propulseurs et de cylindres étranges. Il avait bien la sobriété effroyable des technologies du Rêve…
Il glissa comme un fantôme sur le couvercle de la Stèle sonique usée qui marquait l’entrée des profondeurs. Il pénétra ses circuits et les bidouilla. Il ne sut pas lui-même d’où lui venait cette expertise.
Il s’éveilla avec un sentiment de toute-puissance. Il sentit dans sa tête l’écho destructeur d’une fréquence suraiguë. La caverne venait d’en être balayée.
La Stèle avait fonctionné.
Quelque chose l’avait réactivée. Ce quelque chose avait été lui, pendant un temps. Le sanctuaire, la voix peut-être ? On l’avait protégé. On avait répliqué, purifié l’endroit de ces indésirables venus d’ailleurs. Par-dessus tout, on l’avait épargné, lui.
Il remercia … l’Oubli. Ou peu importe ce qui avait veillé sur lui. Il remercia cette chose, comme un novice, les yeux fermés, le souffle court. Il ne l’avait jamais fait auparavant. Il était moins religieux que la prostate d’un trafiquant d’esclaves.
Mais il se dit qu’il y avait un début à tout.
Il se servit du mur pour se relever, enjamba le commando qu’il venait d’abattre et poursuivit sa fuite à la lueur de son bâton. Il réapprovisionna son barillet antique.
Il trouva dans la première salle une poussière épaisse, toujours en suspension. Les saillances de la roche s’étaient effondrées. Les radios de plusieurs corps étendus-là, en combinaisons d’ivoire, grésillaient par intermittences. Elles étaient aussi grillées que la cervelle de ces spationautes. Des corps bougeaient.
L’un s’était même relevé.
Il entendit l’armet d’un fusil ultramoderne cliqueter dans l’ombre, se retourna, évita une rafale en roulant derrière un autre corps.
L’armure le protégea. Il retint son souffle et visa la silhouette qui reculait en le criblant de balles, affolée.
Au sixième tir, il abattit le rescapé.
Rien ne valait ces vieux flingues à cartouches, décidément.
Le silence revint. Il remonta le câble. Il cracha ses poumons dans l’enfer fumant. Par chance, le puits n’avait pas été bouché après l’impulsion.
Il vit s’élever dans le désert la navette fuselée. Le tétraèdre disparut dans la pointe naissante du jour, qui ressemblait à un tsunami de lumière sanguine débordant à l’horizon. Un grand cratère de sables vitrifiés s’étendait à l’entrée des ruines, entouré de carcasses humanoïdes encore fumantes. Le Rêve était toujours aussi lâche.
Il se tint, halluciné, dans le spectacle de l’aube. Il ne restait de sa vieille vadrouilleuse que la structure du side-car. Le reste avait été démantelé, ou pulvérisé… Y compris sa réserve d’eau potable.
Il regarda le désert de ses yeux piqués de sueur. Quatre, peut-être cinq heures de marche, jusqu’à l’oasis la plus proche.
Il lui restait sa lampe fluo, son flingue, un piolet, un calepin avec un stylo, et un câble de rappel. Pratique pour s’étrangler avant de mourir de soif.
Que raconterait-il, une fois là-bas ?
Y avait-il seulement la moindre chance qu’on ne l’interne pas dans un hospice des Orateurs avec les autres fous, dès qu’il ouvrirait la bouche ?
Mais il se souvenait de la séquence.
828492-842674-370756-245906-164432-545571-010586-547110-032418…
Et ça continuait comme ça, sur 197 suites de 6 chiffres.
Il prit le temps de les écrire.
Puis il se mit en marche. Il erra dans le désert. Il pensa à toutes les choses les plus triviales qu’il était capable d’imaginer. Quand ses tripes asséchées commencèrent à le tuer lentement, il se courba sous la douleur pendant un long moment, en plein soleil, et les écrivit à nouveau sur le verso du calepin. Il prit un autre long moment pour les comparer. Il ne délirait pas. La suite de chiffres était identique. Besp se laissa tomber sur le dos en soupirant, au bord de l’évanouissement :
Allez, là c’est le moment où je me réveille sur un matelas, la tête sur une bouteille vide, sous un ventilo qui me chatouille les poils, et entouré de toxicos complètement raides. S’il vous plaît.
Il entendit avant de sombrer la soupape d’une vadrouilleuse qui caquetait au loin.
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Préquel : Soirée de fin d’année - Partie 3
Suite de la longue préquel de juin. Pour lire la partie 1, c’est par là, et pour lire la partie 2, c’est par ici. 
Pour un rappel de mes affreux jojos et de leurs relations, c’est par là.
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La soirée avait lieu dans le grand gymnase. Pas celui du lycée; le public et destiné aussi au divers clubs de sports de la ville. Le directeur l’avait choisit parce qu’il lui permettait de contenir plus de monde. C’était bien pour ce soir. Pour donner l’impression que tout allait bien, que le BAC se déroulerait normalement. Tout le monde se doutait que ce n’était pas le cas, mais pour l’instant, c’était plus simple de faire semblant. Et plus rassurant. Les choses étaient déjà bien assez compliquées comme ça. 
Maël dessera sa cravate. Il était affreusement mal à l’aise dans ce genre de tenues. Et dans ce genre de situations. Il venait de rentrer avec Alexia et ça grouillait déjà de monde. Les gens, collés pour le discours, sentait la sueur et la chaleur de juin ajoutait une atmosphère moite à la pièce. Il sentit lui même une goutte perler dans son cou. Dégueulasse. Il détestait ça. Il détestait ce genre de cérémonie. Et le monde. Et en plus il était sûr de croiser ce connard de Milo. Ca le fatiguait d’avance. Alexia lui sourit, du haut de ses deux bonnes têtes de plus que lui. Elle était vraiment belle. La chemise lui allait bien mieux à elle qu’à lui, qui flottait dedans. Elle avait aussi maquillé sa bouche, déjà assez foncée au naturel. Ca lui allait bien. Il avait envie de l’embrasser. Et de se casser de cette fête à la con. 
“Alors, vous êtes un peu en retard, dis donc !”
La voix braillarde qui avait prononcé ces mots lui était familière. Il se retourna et vit Marina, dans une robe grise sobre qui lui arrivait au genou. Ses ongles étaient nickels, sans vernis noir écaillés, et elle avait soigneusement coiffé sa tignasse rebelle. Il l’aurait difficilement reconnu, sans ce sourire sardonique accroché au visage. Elle l'attrapa par l’épaule pour lui ébouriffer les cheveux. 
“Ça fait plaisir de te voir ! C’était quand la dernière fois ? Le Bac ?”
Maël acquiesça. C’était bon de la revoir aussi. Son caractère entier avait vraiment quelque chose d’agréable quand on était avec elle. Elle en faisait trop, des fois, mais elle semblait sans filtres. Il savait bien que c’était une carapace, à force de l’avoir côtoyée des années. Mais c’était une carapace rassurante. 
Elisa l’avait vue à l’instant où elle était entrée. Elle avait détourné les yeux, assez rapidement pour ne pas être vue, espérait-elle. C’était con, de retarder le moment. C’était inévitable. Elle soupira et chercha désespérément quelqu’un des yeux. Une touffe de cheveux rouquin. Parfait, ça devait être Maël. Elle avança dans la foule de lycéens qui se poussaient pour entrer dans le gymnase et rejoint son couple d’amis dans la foule. Alex était là, à côté de son copain. Elle avait mit une tenue de soirée top, une chemise blanche aux manches retroussées, qui laissait voir ses bras musclés et une jupe noire. Elisa était tellement heureuse de la voir, elles n’avaient pas réussi à se croiser depuis le Bac, si bien qu’elle lui tomba dans les bras. Elle avait envie de pleurer, de s’effondrer là maintenant, mais ce n’était pas le moment. Alexia aurait aussi ses problèmes ce soir. Et puis elle n’aimait pas les larmes. Elle renifla un peu, frottant nerveusement son nez. Ça allait le faire. 
Martin détestait déjà cette putain de soirée. Un gymnase, vraiment ? Déjà quelle idée, et quelle galère. Tout le monde se comprimait autour de lui, lui y compris. Il avait déjà le souffle court, et le discours n’était même pas prononcé. Un bip le fit sortir de ses pensées. Il attrapa avec peine son portable, malgré la foule autour et jeta un œil. Message de Selim “Retourne toi, petit malin”. Martin fit volte face, d’autant qu’il le pouvait à cause du monde et vit son ami lui faire un petit signe de main avant d’arriver à le rattraper. 
“Mais quelle galère pour arriver ici…”
Martin hocha la tête. Il commençait presque à voir flou. Selim lui pris le bras doucement pour l’emmener hors de la foule, sur un des côté du gymnase. Il commençait à le connaître. 
“Tiens, qui voilà…”
Martin releva la tête et vit Selim en train de saluer Daniel, qui venait d’arriver. Dan avait une tenue assez indescriptible ce soir, un espèce de pull coupé aux épaules qui était encore trop grand pour lui et un nœud papillon. C’était assez bizarre, mais il s’abstint de tout commentaire. Dan était bien trop susceptible sur les fringues. Dan était susceptible sur tout pour faire court. Mais il était content de le voir. Cette pensée se fanât quand il croisa le regard de ce dernier. Merde. Il voyait bien qu’il était en souffrance. Le sourire de Dan était putain de forcé, et ça c’était de sa faute. Et il savait bien pourquoi. Putain, mais putain, pourquoi il était venu ce soir ? 
Ça va être gênant, pensa Selim au moment où il avait vu Dan arriver. Ce n’était pas sans mauvaise pensée, juste un constat. Il avait été ce gars là. Encore trop accroché. Et il l’était peut être encore. Est ce qu’il en voulait à Dan ? Même pas. Ça n’aurait surement pas duré avec Myriam de toutes façons. En fait il n’en savait rien. Mais il n’arrivait pas à lui en vouloir. Dan était dans la même situation de merde, après tout. Et puis, il comprenait un peu Myriam. Quand il faisait sa tête de chien battu, il était adorable. C’était le cas à l’instant, car Daniel venait de reporter son attention sur Martin. Selim grimaçât. Il se sentait déjà de trop. Il prétexta des gens de sa classe pour s’éloigner. C’était totalement faux. Ils étaient tous de droite. Il hésita à s’approcher de Marina et de Maël, mais ils étaient en plein discussion et il ne voulait pas faire encore le pot de fleur. En marchant au hasard, il cogna dans quelqu’un. 
“Désolé, putain, je suis trop c…”
Putain, il avait fallu que ce soit elle. Il avait déjà remarqué sa nouvelle couleur. Rose flashy, pas ouf, mais tout lui allait de toutes façons. Elle se frottait le nez et faisait sa petite mine renfrognée. C’était dur de ne pas craquer, elle était vraiment jolie dans sa petite robe noire trop lâche. Ses doigts maigres tenaient déjà une clope. Rien de bien étonnant. Elle aussi devait redouter la soirée. Il ne devait plus y penser. Il y avait quelqu’un d’autre maintenant. Bien que ça risquait d’être bien bancal aussi. Mais au moins ce n’était plus peine perdu. Il aurait aimé lui dire que même si c’était bizarre, ça allait. Qu’il n’avait pas trop envie de l’embrasser. Qu’il avait envie de danser avec quelqu’un d’autre. Il n’arriva qu’à bredouiller : 
“Si tu veux rejoindre Dan et Martin, ils sont par là”, en esquissant un bref mouvement. 
Quel con. 
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Intro d’un journal intime
Qu’est-ce que je fais ici? et bien une sorte de journal intime je crois ..
je fais ce “journal” pour moi , je ne recherche pas de vu, je crois que j’ai juste besoin d’extérioriser des petites choses. Vous allez me dire pourquoi ne pas faire un simple journal intime classique manuscrit. et bien je crois que la possibilité d’un personne de l’autre coté de l’écran rend cela plus libérateur , me permettre de me sentir plus à l’écoute probablement . 
j’ai eu cette idée après avoir passer plusieurs heures à pleurer hier. Pourquoi? je ne sais pas! un trop plein d’émotion, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. 
Pourtant je ne me considère pas comme une personne sensible , parfois même quand je vois mes amies j’ai l’impression d’etres un être horrible à ne pas ressentir les même émotions, à me dire parfois “ohhh ca va , faut pas en rajouter...”  bien sur il m’arrive d’avoir la larme face à des scènes triste. mais quand je me compare aux autres je me sens plus “dur” . 
je suis quelqu’un de franc,assez geek sur les bords, drôle et plutôt heureuse en générale, naturelle peut-être trop justement. on me considère comme une grande gueule..
parfois je me sens... comme une mauvaise personne je suis la fille qui débat , qui réagit ... La fille qui veut toujours avoir raison. 
et c’est la que se situe mon problème je crois, enfin en partie. je suis quelqu’un de passionnée, et oui quand je suis sur de moi je veux débattre jusqu’au bout. car pour moi c’est important de défendre mes idées . et quand je prouve que j’ai raison les gens me réponde : pfff de toute façon tu veux toujours avoir raison! 
Et j’essaye de faire une travail sur moi même. je me dis que je devrais essayée de ne pas réagir de laisser couler. de ne pas rebondir pour qu’on passe vite à autre chose . parfois j’y arrive mais parfois j’oublie juste que je veux faire ça .
je commence à argumenter et après-coup je me dit “ et merde j’aurai du rien dire... quand les gens disent des choses que je trouve horrible , injurieux , raciste ou encore sexiste je n’arrive pas à m’empecher.... et les gens réponde “à bah tient la féministe se réveille”, ou “j’étais sur que tu allais dire quelque choses” ...
et ce qui me tue c’est qu les gens me disent ça quand j’ai raison, quand je prouve un point.  mais c’est le fait du débat qui emmerde les personnes qui m’entour. mais comprenez moi je ne le fait pas parce que je veux être le centre de l’attention ou encore m’imposer ou je ne sais quoi d’autre. comme je le disais plus haut c’est vraiment plus fort que moi . c’est pas réfléchi juste je réponds a quelque chose et ça pars parfois en débat. 
par exemple Mon Beau père : il a beaucoup de propos je dirais “limite”. mais voila il est le “chef de famille” et personne ne le contredit jamais , c’est toujours la faute des autres c’est lui qui a toujours raison ... enfin  vous voyez le personnage. depuis que je suis dans la famille je suis celle qui réagis a ses propos: par ex des qu’il a un propos sexiste même sous forme de blague, je ne peux m’empecher de dire quelque chose comme “c’est pas parce que c’est une fille qu’elle peut pas faire ça” ou “un garçon a le droit d’aimer ça” ou encore “ c’est des choses complètement différents” enfin vous voyais le genre. 
il a eu que des garçons et ne vois pas le mal de dénigrer les femmes puisque sa femme ne dit rien et accepte tout. elle travaille et quand elle rentre c’est elle qui fait les courses , le repas , le ménage .. lui au chômage reste sur l’ordi et parfois 3 fois dans l’année il fait le jardin. vous visualisez le schéma familial, mais voila si j’ai une fille je refuse qu’il dise que ma fille ne peut pas faire tel activé ou devrais savoir faire çà ou ça (idem pour mon garçon biensur ) .  maintenant sa l’amuse il fait exprès de me pousser au débat et je deviens la chieuse qui fait chié en repas de famille.
 et même que  maintenant, il va pour raconter une blague ou truc à mon copain ou son frère, me jette un coup d’oeil sort une phrase type ça va pas plaire a tout  le monde et dit un truc souvent misogyne. pour ensuite me sortir un “oh on peut même plus rigoler”, ou “ ah bah c’est bizarre elle dit rien pour une fois” ... 
parfois j’arrive a ne pas réagir mais c’est pas facile et j’en ai marre ‘être la chieuse qui rale tout le temps. et j’ai pris du recul je me suis dit c’est peut etre vrai quand les gens me dise que je veux jamais avoir tord , que je sais toujours tout, que je veux toujours avoir raison ...
mais voila je suis arriver à un point de recul sur moi même ou a chaque fois que je parle aux gens je compte le nombre de fois ou je dis :“
a bon a je savais pas ca “ , 
 j’orais jurée que c’étais ça 
autant pour moi je savais pas 
désolé je me suis trompé 
...
et parfois je vous jure que je dis ça plein de fois dans la soirée et une seul fois je vais dire un truc que je vais défendre ou on va me dire c’est faux et je vais le prouver (parfois même avec une preuve comme un article ou une photo) et on va me dire rohhh de toute façon tu veux toujours avoir raison... 
et c’est la que ça me fait souffrir pas que je veux toujours avoir raison , c’est juste que quand j’ai raison je veux le prouver mais comme tout le monde nan? je veux dire quand on me dit nan t’es con c’est pas ça et qu’on rigole , si je suis sur de moi c’est normale que je veuille prouver mes propos et pas laisser les autres ce moquer de moi et être dans l’ignorance ...
je suis fatiguée de tout ça , je fais que de vaciller entre tristesse et colère dans ces moments la. 
j’ai décidé de faire ce blog après la journée d’hier ou j’ai fait la fête des mères chez les parents de mon copain et ou j’ai craquer en rentrant . pourtant il ne c’est rien passé de spéciale mais ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase . je vous dis tout ça dans un autre article. 
en tout cas d’avoir retranscrit ce que je ressent ma déjà fait un bien fou ! je me sens déjà plus légère . 
Merci
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ANNE
Il pleut à verse et Anne sait qu’elles n’aiment pas l’eau. Face à la fenêtre, elle colle son visage à la vitre pour voir si elles sont là. Mais non, personne. La rue est calme, presque déserte. Peut-être serait-ce là une nouvelle occasion de sortir, se dit-elle. Sortir sans être saisie par l’angoisse irrationnelle qu’elles ne l’attaquent, qu’elles ne l’étouffent, qu’elles ne la tuent.
Anne ne sort presque plus de chez elle à cause d’elles. C’est le seul endroit où elle se sent encore en sécurité, où la peur n’existe plus. Son appartement n’est pas très grand, mais lui suffit amplement. Elle a la place d’y stocker tous ces livres, le peu de vêtements qu’elle possède et surtout son ordinateur, grâce auquel elle travaille, grâce auquel elle peut accéder au reste du monde et grâce auquel, enfin, elle peut vivre enfermée sans pour autant devenir folle. Mieux vaut cela que de sortir. C’est une évidence. Car si la folie, la vraie, est à l’extérieur, Anne sait qu’il en faudrait peu pour qu’elle s’insinue à l’intérieur.
Toujours face à la fenêtre, Anne regarde les traînées d’eau que laissent les gouttes de pluie dans l’air. Elles tombent si rapidement et s’écrasent si violemment sur le sol. Elles n’ont peur de rien. Elles foncent tête baissée vers leur destin, sans regarder en arrière, ni penser à l’après. Peut-être devrait-elle suivre leur exemple, se jeter à l’eau. Qui sait comment cela pourrait finir ? Mieux qu’elle ne le pense, espère-t-elle.
Anne reste immobile encore quelques secondes, puis de décide enfin. Soudain déterminée, elle s’habille, enfile une veste légère, puis referme la porte de son appartement derrière elle. Dans les escaliers, elle s’arrête. Il pleut. Elle devrait prendre un parapluie.
Elle remonte les marches, rouvre la porte et saisit un manche de bois logé dans son meuble à chaussures depuis si longtemps qu’elle en avait presque oublié l’existence. Quand elle l’en sort, un fin nuage de poussière s’élève dans l’air et une toile d’araignée virevolte quelques secondes sous l’effet du mouvement, puis retombe sans vie contre le parapluie plié auquel elle reste accrochée.
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Anne ne supporte pas les araignées. Imaginer que l’une d’elles ait vécu quelques temps dans son meuble à chaussures, dans son appartement, à quelques mètres de son lit, de son canapé, de sa cuisine, l’emplit d’un dégoût extrême. Elle n’ose ainsi toucher la toile et porte le parapluie devant elle, à bout de bras, au cas où la bête serait encore là.
Anne ressort de son appartement et descends les escaliers. Arrivée en bas, dans le hall de l’immeuble, elle croise le facteur qui s’amuse apparemment à faire résonner chaque ouverture de boîte aux lettres dans l’entier du bâtiment. Une seule personne, dans un endroit assez ouvert, Anne arrive encore à gérer cela.
L’homme la salue et elle lui répond d’un discret « Bonjour ». Espérant que cela lui suffise, elle s’arrête alors un instant devant la grande porte du hall et regarde par les ouvertures transparentes qui y sont dessinées. Il pleut toujours à verse. Cela la conforte dans sa décision. Elle essaie d’ignorer la présence du facteur derrière elle et se concentre sur ce qu’elle s’apprête à faire. Sortir. Sortir à l’extérieur. Elle pousse la lourde porte, pose un pied dehors et ouvre le parapluie. La toile d’araignée s’envole et se fait aussitôt cribler de plusieurs lourdes gouttes d’eau. Ces dernières l’emportent avec elles vers le sol et elle s’y écrase, disparaissant sans bruit dans une flaque. Anne s’engage dans la rue.
Elle regarde d’abord le sol. Le bitume mitraillé de gouttes prend vie. C’est comme si elle marchait sur l’eau. Elle l’a sent déjà entrée dans ses chaussures. Le bruit de la pluie sur son parapluie est assourdissant. Les gouttes sont lourdes et viennent s’éclater sans discontinuer sur le tissu artificiel du parapluie. Mais Anne s’y sent à l’abri, en sécurité.
Les mètres défilent. Elle n’a encore croisé personne, mais n’ose toujours pas lever les yeux, au cas où il y aurait quelqu’un, au cas où elles seraient quand même là, malgré la pluie battante.
En dehors du martèlement de l’eau, la rue est étrangement silencieuse. Pas de voiture, pas de chien qui aboie, personne ne courant s’abriter sous un porche. Anne ne se souvient plus de la dernière fois où l’extérieur était si calme. Serait-ce même déjà arriver, rien qu’une fois ? Elle ne sait plus et elle ne veut pas essayer de savoir. Chaque souvenir de l’extérieur est une douleur. Une douleur encore vive malgré les années, malgré le choc, malgré le traumatisme, malgré la fuite qui s’ensuivit.
Anne avance toujours. Doucement. Elle veut profiter de chaque instant. Elle avait presque oublié combien l’air frais lui faisait du bien. Tout aussi doucement, elle redresse alors la tête et tente un regard sur le reste du trottoir. Il n’y a personne. Personne en face d’elle. Elle se retourne. Personne derrière elle, surtout. Elle continue. Un mince sourire apparaît sur son visage et sa respiration se relâche légèrement. Venant d’une branche, elle entend le chant d’un oiseau, discret et solitaire. Tous ses congénères ont du se mettre à l’abri, mais lui est resté pour chanter, peut-être pour lui chanter à elle, Anne, une élégante mélodie, une chanson rassurante.
Un énorme poids semble alors glisser de ses épaules et Anne redresse naturellement le haut de son corps. Son dos redevient droit et elle regarde maintenant sans peur devant elle, la tête relevée. Elle ne pensait pas que cela pouvait à nouveau lui arriver, goûter à la liberté, être comme les autres, marcher sans inquiétude, droit devant elle.
La rue touche bientôt à sa fin. Au bout, une autre continue sur la gauche et forme un angle droit. Anne retrouve des sensations qu’elle croyait perdues. C’est le chemin qu’elle prenait tous les matins pour aller travailler. Elle connaissait cet angle par cœur, puis le reste de l’autre rue, le passage piétonnier, l’arrêt de bus, le fauteuil du bus sur lequel elle s’asseyait à chaque fois, les différents arrêts, le bruit mécanique des portes, les gens, la ville, la vie. Elle croyait avoir oublié tout ça. Son sourire s’élargit.
Anne s’apprête ainsi à tourner dans l’autre rue, quand une immense patte velue apparaît devant elle. Anne se fige instantanément. La peur revient, comme si elle n’était jamais partie. Le reste de la patte, dont la première jointure arrive au niveau de la poitrine d’Anne, est dissimulée par le mur de béton du bâtiment, mais Anne sait ce qui s’y rattache. Elle est longue, noire et bouge lentement. À son extrémité, deux coussinets recouverts d’un duvet fin et doux s’avancent vers le sol, puis s’y posent. L’eau, la pluie, le vent, le bruit, rien n’a l’air de les déranger. Au milieu, deux crochets noirs et recourbés rejoignent eux aussi le sol. Alors, grâce à ses sept autres pattes, le reste du corps de l’araignée s’avance et tourne tout entier dans la rue.
Malgré la paralysie, Anne a le réflexe de se décaler rapidement et de se coller au mur. Ses yeux se ferment et son corps n’est plus qu’un muscle tendu, prêt à claquer. Elle ne respire plus. Elle sent un souffle tiède lui passer sur le visage.
« Oh… Pardon, Madame. Je ne voulais pas vous faire peur. Désolé. »
Puis le souffle s’éteint et Anne sent la masse de l’araignée continuer sur le trottoir, celui-là même qu’elle venait d’arpenter il y a quelques secondes.
Lentement, Anne tourne la tête dans sa direction et avec un courage qu’elle ne se connaissait plus, entrouvre les paupières. Un homme, le haut du corps tourné vers elle, alors que le bas continue d’avancer, la regarde de bas en haut. Quand ses yeux se détachent de son buste et tombent dans ceux d’Anne, ils s’agrandissent immédiatement, comme pris par surprise.
Anne cligne lentement et quand elle rouvre les yeux, les huit de l’araignée restent un bref instant sur elle, avant de se détourner.
Anne a laissé s’échapper un cri étouffé, qu’elle n’entend que maintenant. Elle retient à nouveau sa respiration, comme si cela pouvait lui faire ravaler son cri. Ses yeux se sont refermés. Toujours immobile, elle espère que les secondes qui vont suivre seront moins longues que celles qu’elle a déjà connues.
Pour qu’elles passent plus vite, Anne visualise le trottoir, la distance qui la sépare de son immeuble, la pluie qui pourrait encore la ralentir. Elle laissera son parapluie ici, car elle aura besoin de ses deux bras pour courir, pour ouvrir la lourde porte, pour gravir deux à deux les marches et pour enfin retrouver la sécurité de son appartement.
Mais avant tout ça, elle doit attendre, attendre que la bête ait tourné à l’autre bout de la rue, sans quoi elle ne pourra de toute façon pas bouger.
Prochain portrait : ?
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corbard · 5 years
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Ask.
J’ai re téléchargé ask. Ok, c’est con. J’ai regardé mes questions vite fait avant de supprimer cette appli. On m’a demandé qui était mon premier amour
Pendant longtemps, j’ai cru que c’était ce stupide camé qui m’a apporté beaucoup de violences. Il m’a beaucoup appris malheureusement. Un monde que certains ados veulent absolument connaître, la drogue, le sexe, la précarité, la violence, les insultes. Il y avait du positif mais au final ça n’était que des petites gouttes dans l’aquarium. Enfin, que de merveilleuses choses. Et je me suis dit, qu’il ne pouvait pas être mon premier amour. C’était une passion destructrice. Avec le recul, je me rends compte que ce n’était pas lui. Désolée gars. Mon cerveau t’a supprimé.
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SHORT STORIES - A l’abri de la pluie - Chap. 11 : Erwin Smith
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Au moment où Erwin Smith descendit de la calèche, après son rendez-vous avec un mécène du Bataillon, la pluie commença à se déverser du ciel gris. Les baraquements du Bataillon d’exploration étaient juste en face de lui, mais la pluie s’intensifia en un rien de temps. Il se réfugia instinctivement sous le toit le plus proche.
« … Ça a été un fiasco. »
La distinction honorifique qu’il portait autour du cou se balança lorsqu’il essuya son torse trempé d’un revers de la main. En accomplissant ce geste, un souvenir mêlé au bruit de la pluie lui traversa l’esprit.
« Major… Je vous en prie, Major, aidez-moi... »
Un léger sourire d’auto-dérision apparut au coin des lèvres d’Erwin tandis qu’il regardait les grosses gouttes d’eau dégringoler du toit et éclater sur le sol.
Ainsi donc, je mérite même de me retrouver trempé tout seul...
*
La pluie est un problème.
Les plans capotent quand il pleut lors d’une expédition. Tandis que certains titans perdent en mobilité (sans doute à cause du manque de luminosité), les autres semblent s’en moquer, ce qui rend difficile de prédire ce qui peut arriver. Par le passé, Erwin avait mis ses émotions de côté et sacrifié des soldats pour se débarrasser de tels titans.
… Je me demande combien d’hommes et de femmes je leur ai donné à manger.
Le vent, rafraîchi par la pluie, fit s’envoler ses cheveux blonds.
Tout cela a été fait en vue d’accomplir nos objectifs… C’est ainsi que j’ai justifié les choses.
*
« Major… Je crois en vous… Major... »
Erwin ne pouvait s’empêcher d’entendre cette voix. Peut-être à cause de la pluie forte ? C’était la voix d’un soldat ordinaire qui était mort sous ses yeux un jour comme celui-ci.
Tu crois… en moi ?
… Mais ce soldat n’était pas anonyme pour Erwin. Il connaissait son nom, son histoire, tout. Erwin croyait vraiment en chacun des membres du Bataillon. Il les considérait même comme sa propre famille. Et pourtant….
Je ne pense pas… que je mérite leur confiance absolue. Parce que c’est la confiance qu’ils avaient placée en moi dont je me suis servi pour foutre leur vie en l’air…
Cette réflexion menait Erwin à penser qu’il serait fatalement toujours à part, et seul, aussi longtemps qu’il serait à la tête du Bataillon d’exploration. Il enfouit à nouveau au fond de son cœur ces idées douloureuses et secoua la tête.
Mais cela fait partie... de mon destin.
*
« Youhouuuu, Erwin ! »
Erwin reprit ses esprits en entendant le cri enthousiaste.
« Alors, tu étais là ! »
Il se retourna en direction de la voix et aperçut plusieurs silhouettes familières courir vers lui, sous la pluie qui faiblissait.
« On te cherchait !
- On pensait bien que cette pluie t’avait retenu... »
Hansi le salua en agitant la main d’une façon si énergique qu’elle fit presque tomber son vêtement de pluie. A côté d’Hansi se tenait Livaï, qui fit clapper sa langue.
« C’est l’heure de la réunion des officiers. » annonça Mike laconiquement en reniflant.
Erwin laissa échapper sa surprise en voyant les trois soldats :
« Vous êtes sortis dehors et venus jusqu’ici uniquement pour venir me chercher ? Vous auriez pu laisser vos subordonnés s’en charger…
- Je savais que ce temps pluvieux te rendrait mélancolique, à coup sûr. Tu voulais que je laisse des subalternes voir ton visage dans cet état pathétique ?
- Ce que Livaï veut dire, c’est qu’on est venu ici parce qu’on s’inquiétait pour toi, Erwin ! »
Ils tendirent à Erwin un vêtement de pluie et il ressentit quelque chose en le prenant : un sentiment pur et fort, un lien solide entre eux et lui.
« Désolé… Merci d’y avoir pensé. »
Il enfila le vêtement et commença à se diriger vers les baraquements en compagnie des trois autres soldats.
Vous êtes vraiment venus… pour m’aider.
Un jour viendra peut-être, pensa-t-il, où ce lien aussi serait rompu. Mais, une chose est sûre, ils auront confiance en Erwin dans leurs derniers instants.
Alors que la pluie, moins forte à présent, tombait sur Erwin, il afficha un sourire sincère.
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hyphae-cipher-blog · 5 years
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Comment Tailler Sa Barbe Au Ciseau ?
Cependant, le savon à barbe n’est pas doté d’actifs hydratants. Cependant, l’idéal est d’en chercher immédiatement les causes qui peuvent être dues à de nombreux facteurs : la génétique, régimes alimentaires malsains ou encore du à la prise de certains médicaments. Se laisser pousser la barbe est long et l’on est souvent impatient. Ce que l’on attend d’une bonne huile pour la barbe ? ✅ COFFRET A BARBE ➜ Coffret à barbe composé d’une brosse à barbe 100% en poils de sanglier et d’un peigne à barbe 100% en bois de santal. La brosse étant un objet incontournable pour le maintien d’une barbe saine, GROOM a déniché pour vous une pièce magnifique, conçue chez un artisan français de cinquième génération. Pour cela, il existe de nombreux produits, huile, peigne, brosse ou encore baume. Une huile, une cire pour la moustache, des baumes adaptés, un parfum qui va bien, une belle boite et c’est gagné !
Après avoir taillé votre barbe avec votre tondeuse, vous pouvez utiliser de l’huile de ricin pour que votre barbe soit la plus belle possible. Tout le monde donne son avis et on ne sait plus qui croire ! Son subtil parfum boisé et masculin vous enivrera littéralement. Certifié BIO, ce produit nettoie en profondeur la barbe, tout en respectant votre visage et en laissant parfum d’agrumes frais et subtil. Si vous hésitez entre huiles et baumes pour barbe, foncez sur notre article de blog "Huile ou Baume pour barbe"! Les produits phares : la cire pour cheveux façon gomina, les baumes coiffants, les gels fixants, les sprays et colorations cheveux & barbe. Séparez vos cheveux en 4 parties pour bien les démêler surtout si vous avez les cheveux longs et épais. Une fois que votre huile à barbe maison est terminée, déposez-en quelques gouttes dans vos mains, chauffez la composition puis appliquez la dans votre toison en allant des racines vers les pointes.
Ses parfums de rose et de bois de Oud ainsi que sa composition sont adaptés à tous types de barbe et de cheveux. La barbe et les cheveux sont plus denses, unifiées et brillants. Il ne vous reste plus qu’à passer une bonne nuit de sommeil et, le lendemain, le tour est joué ! En revanche, si vous avez une barbe courte ou moyenne, mêmes si les effets néfastes des UV seront moins importants, il est nécessaire de vous protéger avec une crème solaire. Une fois que tu as nettoyé ta peau du visage, applique une crème hydratante afin que l’épiderme soit bien nourri. Brossez ensuite la barbe afin de dénouer les nœuds. Comment l’appliquer sur ma barbe ? Et bien c’est simple, un kit entretien barbe qui regroupe ces mêmes produits ! Rincez, après quelques minutes, avec de l’eau tiède et séchez bien. Tant que vous ne rasez pas tout le cou, tout va bien. Le savonnage est très important car s’il n’est pas bien fait, la barbe risque au final de ne pas être homogène.
Les faire pousser est simple mais savoir les entretenir n’est pas aussi facile. Malheureusement il est difficile de trouver les meilleures vidéos et formation. Différent choix s’offre à toi, pour tailler ta barbe l’idéal est la tondeuse. C’est la tondeuse pour nomade ! Avec l’huile de Ricin, vous n’aurez plus ce problème car c’est une huile qui reste clairement à portée de la main. Nous allons les étudier un peu plus en détail. Bonjour, Merci pour votre réaction, nous sommes désolés que l'odeur du baume ne vous plaise pas à 100% ! Et par conséquent, si les follicules pileux ne sont pas présents sous la peau et le pourra pas faire pousser les poils. Pour diverses raisons, la croissance des poils est bloquée à ces endroits. Nous pouvons aussi dire que l’huile à barbe favorise sa croissance rapide. L’huile de ricin: C’est à priori l’huile qui a le plus de succès pour faire pousser sa barbe plus vite.
Pour plus de détails sur brosse en poil de sanglier visitez notre page Web.
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